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JEUDI 05 SEPTEMBRE 2013 - 29 CHOUEL 1434 - N° 5711 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166 P. 6 à 16 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information 277 OPÉRATEURS DANS LA LISTE NOIRE DE LA BANQUE D'ALGÉRIE Mourad Benachenhou ourad Benachenhou ourad Benachenhou ourad Benachenhou ourad Benachenhou L'INDIGNATION À L'OMBRE D'HITLER Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud Slemnia Bendaoud LA FOLIE DU POUVOIR ET LE POUVOIR DES FOUS LE PRINTEMPS ARABE, LE MUR DE LA PEUR ET L’ALGÉRIE Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd OCCIDENT CIVILISÉ ET ORIENT BARBARE Omar Merzoug Omar Merzoug Omar Merzoug Omar Merzoug Omar Merzoug L'ALGÉRIE ET LES VAUTOURS Brahim Sen Brahim Sen Brahim Sen Brahim Sen Brahim Senouci ouci ouci ouci ouci NOUS AVONS TOUS NOS 11 SEPTEMBRE El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib Tout ce qui brille n'est pas or out ce qui brille n'est pas or out ce qui brille n'est pas or out ce qui brille n'est pas or out ce qui brille n'est pas or Cherif Cherif Cherif Cherif Cherif Ali li li li li Redonner du sens à tous les savoirs Redonner du sens à tous les savoirs Redonner du sens à tous les savoirs Redonner du sens à tous les savoirs Redonner du sens à tous les savoirs Mohamed Mebtoul ohamed Mebtoul ohamed Mebtoul ohamed Mebtoul ohamed Mebtoul De l’origine des maux De l’origine des maux De l’origine des maux De l’origine des maux De l’origine des maux B. Ahcene-Dja B. Ahcene-Dja B. Ahcene-Dja B. Ahcene-Dja B. Ahcene-Djaballah ballah ballah ballah ballah Le bug universitair Le bug universitair Le bug universitair Le bug universitair Le bug universitaire M. Beghdad M. Beghdad M. Beghdad M. Beghdad M. Beghdad Pour Mehdi l’écolier Pour Mehdi l’écolier Pour Mehdi l’écolier Pour Mehdi l’écolier Pour Mehdi l’écolier Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi Rachid Brahmi Legs empoisonnés Legs empoisonnés Legs empoisonnés Legs empoisonnés Legs empoisonnés Ali Brahimi Ali Brahimi Ali Brahimi Ali Brahimi Ali Brahimi Madame la dir Madame la dir Madame la dir Madame la dir Madame la directrice du « ectrice du « ectrice du « ectrice du « ectrice du «Monde», voilà onde», voilà onde», voilà onde», voilà onde», voilà pour pour pour pour pourquoi votr quoi votr quoi votr quoi votr quoi votre éditorial m’a scandalisé e éditorial m’a scandalisé e éditorial m’a scandalisé e éditorial m’a scandalisé e éditorial m’a scandalisé Jean- ean- ean- ean- ean-François rançois rançois rançois rançois Kahn ahn ahn ahn ahn Billets de banque et bulletins de vote Billets de banque et bulletins de vote Billets de banque et bulletins de vote Billets de banque et bulletins de vote Billets de banque et bulletins de vote Arezki Derguini rezki Derguini rezki Derguini rezki Derguini rezki Derguini P. 2

Quotidien d'Oran 05092013.pdf

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Journal Quotidien Algerien

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JEUDI 05 SEPTEMBRE 2013 - 29 CHOUEL 1434 - N° 5711 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166

P. 6 à 16

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

277 OPÉRATEURS DANS LA LISTE NOIREDE LA BANQUE D'ALGÉRIE

MMMMMourad Benachenhouourad Benachenhouourad Benachenhouourad Benachenhouourad Benachenhou

L'INDIGNATIONÀ L'OMBRE D'HITLER

Slemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia BendaoudSlemnia Bendaoud

LA FOLIE DU POUVOIRET LE POUVOIR DES FOUS

LE PRINTEMPSARABE, LE MUR

DE LA PEURET L’ALGÉRIE

Akram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

OCCIDENTCIVILISÉ ETORIENT BARBAREOmar MerzougOmar MerzougOmar MerzougOmar MerzougOmar Merzoug

L'ALGÉRIE ETLES VAUTOURSBrahim SenBrahim SenBrahim SenBrahim SenBrahim Senouciouciouciouciouci

NOUS AVONSTOUS NOS11 SEPTEMBREEl yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid Dib

TTTTTout ce qui brille n'est pas orout ce qui brille n'est pas orout ce qui brille n'est pas orout ce qui brille n'est pas orout ce qui brille n'est pas orCherif Cherif Cherif Cherif Cherif AAAAAlilililili

Redonner du sens à tous les savoirsRedonner du sens à tous les savoirsRedonner du sens à tous les savoirsRedonner du sens à tous les savoirsRedonner du sens à tous les savoirsMMMMMohamed Mebtoulohamed Mebtoulohamed Mebtoulohamed Mebtoulohamed Mebtoul

De l’origine des mauxDe l’origine des mauxDe l’origine des mauxDe l’origine des mauxDe l’origine des mauxB. Ahcene-DjaB. Ahcene-DjaB. Ahcene-DjaB. Ahcene-DjaB. Ahcene-Djaballahballahballahballahballah

Le bug universitairLe bug universitairLe bug universitairLe bug universitairLe bug universitaireeeeeM. BeghdadM. BeghdadM. BeghdadM. BeghdadM. Beghdad

Pour Mehdi l’écolierPour Mehdi l’écolierPour Mehdi l’écolierPour Mehdi l’écolierPour Mehdi l’écolierRachid BrahmiRachid BrahmiRachid BrahmiRachid BrahmiRachid Brahmi

Legs empoisonnésLegs empoisonnésLegs empoisonnésLegs empoisonnésLegs empoisonnésAli BrahimiAli BrahimiAli BrahimiAli BrahimiAli Brahimi

Madame la dirMadame la dirMadame la dirMadame la dirMadame la directrice du «ectrice du «ectrice du «ectrice du «ectrice du «MMMMMonde», voilàonde», voilàonde», voilàonde», voilàonde», voilàpourpourpourpourpourquoi votrquoi votrquoi votrquoi votrquoi votre éditorial m’a scandalisée éditorial m’a scandalisée éditorial m’a scandalisée éditorial m’a scandalisée éditorial m’a scandaliséJJJJJean-ean-ean-ean-ean-FFFFFrançois rançois rançois rançois rançois KKKKKahnahnahnahnahn

Billets de banque et bulletins de voteBillets de banque et bulletins de voteBillets de banque et bulletins de voteBillets de banque et bulletins de voteBillets de banque et bulletins de voteAAAAArezki Derguinirezki Derguinirezki Derguinirezki Derguinirezki Derguini

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E V E N E M E N T02 Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Les sénateurs et congressmenrépublicains en Amérique nesont pas contre le principed’une action militaire de leur

pays contre le régime de Bachar El-Assad. S’ils se sont montrés réticentspour celle qu’a décidée le présidentObama, ce n’est pas parce qu’elle est entachée d’illé-galité, parce que n’ayant pas l’aval de la communautéinternationale et du Conseil de sécurité de l’ONU.Leurs réserves et objections portent sur le caractère«ponctuel et limité» que lui a fixé Obama.

En clair, les parlementaires républicains veulent enfait une action militaire plus «musclée» qui doit se con-clure par la chute de Bachar El-Assad et de son régi-me. Ce qu’ils semblent avoir obtenu du locataire de laMaison Blanche qui après avoir reçu l’un de leurs chefsde file qui plaide depuis le début de la crise syrienneen faveur d’une véritable entrée en guerre de l’Améri-que contre le régime de Damas, en l’occurrence le sé-nateur et ancien candidat républicain à la présiden-tielle John McCain. Obama a en effet fait savoir qu’ilva demander l’accord du Congrès américain à une ac-tion militaire qui durera soixante jours et pourrait sinécessaire se poursuivre au-delà de ce laps de temps.

Soixante jours et plus de bombardements et d’expé-ditions de missiles, cela confère à l’action militaire desAméricains et de leurs alliés plus que l’aspect d’uneopération «punitive» à but de dissuasion du régime sy-rien au recours à l’usage des armes chimiques. Sonbut de guerre sera clairement de faire tomber le régi-me, car le temps est ainsi pris pour détruire pratique-ment tout son arsenal militaire.

Pour obtenir le soutien du Congrès américain, le pré-sident Obama a endossé avec les chefs de file du camprépublicain un compromis qui bafoue encore plus en

avant la légalité internationale que sadécision d’entreprendre une actionmilitaire unilatérale «limitée». Ce qu’ila consenti aux parlementaires répu-blicains n’est en effet rien d’autrequ’une guerre contre l’Etat syrien quien l’absence de la caution onusienneest une agression militaire flagrante

au regard du droit international. Obama a un momentsemblé ne pas vouloir aller trop loin dans le mépris dela légalité internationale et cherché à rendre moinsinsultante pour cette légalité sa décision de frapper àtitre «punitif» le régime syrien.

Ce scrupule, s’il l’a vraiment eu, les «faucons» jus-qu’au-boutistes républicains en sont apparemment ve-nus à bout. Mais l’aval que s’apprête à lui donner leCongrès américain ne donnera aucune légitimité à l’ac-tion militaire des Etats-Unis. D’autant que dans la quêtede cette légitimité l’administration américaine de mêmeque les autorités françaises engagées à fond derrièrel’Amérique ont dévoilé à leurs représentations parle-mentaires des «preuves irréfutables» établissant la res-ponsabilité du régime de Damas dans l’attaque auxarmes chimiques supposée du 21 août dernier, sur lasolidité desquelles la majorité de ceux qui en ont euconnaissance se sont déclarés non convaincus. Et cessceptiques ne se recrutent pas parmi les partisans deBachar El-Assad ou ses alliés, loin s’en faut.

Ce qui confirme au sein de l’opinion internationa-le la conviction que l’action militaire projetée est larésultante d’une opération de manipulation basée surle mensonge et la fabrication de prétextes, le toutempaqueté sous l’invocation de la protection de lapopulation syrienne et de la nécessité impérieuse decontraindre le régime de Damas à «renoncer» à l’usa-ge des armes chimiques.

Kharroubi Habib

Gribouillese contredità nouveau

Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rédaction

041.32.51.36 /32.69.06Président

Directeur GénéralDirecteur

de la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.32.63.09

32.72.78 / 32.91.3432.86.66 / 32.86.67 / 32.86.6811

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E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.frD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52Centre: SEDOR - Est: SO.DI. PRESSE - Sud: TDS

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

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Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E.

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Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57 PubTél.: 021. 64.96.44

Quelque 277 opérateurs économi-ques ont été interdits par la Ban-

que d’Algérie (BA) de domiciliationbancaire et de transfert de fonds versl’étranger, entre 2007 et 2012, a affir-mé, mercredi à Alger, son gouverneur,Mohamed Laksaci. Ces mesures ontété prises par la Banque centrale dansle cadre d’un renforcement de son dis-positif de contrôle des changes sur piè-ces relatif aux opérations avec l’ex-térieur, entre 2007 et 2012, qui a con-duit à des mesures conservatoiresd’interdiction de domiciliation ban-caire et de transfert de fonds versl’étranger, a-t-il dit, lors de la présen-tation du rapport 2012 sur l’évolutionmacro-économique et financière del’Algérie. Selon les explications de M.Laksaci, ce type de contrôle peut don-ner lieu également à des procès-ver-

Salem Ferdi

Les inquiétudes, déjà ex-primées d’un risqued’inflation à deux chif-

fres, ont été confirmée par lerapport annuel 2012 de laBanque d’Algérie. Le tauxd’inflation annuelle a bondide 4,5% en 2011 à 8,9% en2012, un «pic historique» dûessentiellement à l’envoléedes prix de certains produitsfrais au premier semestre decette année. L’inflation fonda-mentale est montée à 5,7%en 2012 contre 4,5% en2011, 2,4% en 2009 et unemoyenne de 3,8% sur la pé-riode 1998-2012. La haussedes produits frais comme laviande ovine a boosté l’infla-tion en 2012 (49,65). Pour laBanque d’Algérie, la grandeexplication est interne et serapporte aux «dysfonctionne-ments persistants des mar-chés intérieurs qui continuentd’amplifier l’effet prix». Avecun avertissement clair : le ris-que d’inflation «pourraitcommencer à contrarier lesacquis en matière de stabili-té du cadre macroéconomi-que et constituer un défi surle moyen terme pour l’éco-nomie nationale en plus decelui de nature structurelle-ment inhérent à sa faible di-versification». Signe de cedysfonctionnement, la bais-se des cours mondiaux desproduits de base en 2012 del’ordre de 10% est restée sansimpact sur les prix des pro-duits importés. En 2012,«les prix intérieurs des pro-duits de base importés n’ontnon seulement pas reflétéintégralement et immédiate-ment cette baisse mais ontévolué à contre-courant dela tendance baissière descours internationaux», indi-que le rapport.

RECULDE L’EXCÉDENT

DE LA BALANCE DESPAIEMENTS

Le taux d’inflation est l’in-formation la plus «sensible»de ce bilan qui fait état d’unehausse relativement modéréedes réserves de change del’Algérie qui ont atteint190,66 milliards de dollars àfin décembre 2012 contre182,22 milliards de dollarsen décembre 2011. Cela re-présente 36,5 mois d’impor-tations de biens et services.La position financière exté-rieure de l’Algérie - réservesofficielles de change moins ladette extérieure relativementau Produit intérieur brut(PIB) est estimée à 91,55%en 2012. Soit, s’est félicité legouverneur de la Banqued’Algérie, un ratio «excédantlargement le niveau de la plu-

Une inflation inquiétante sur fondd’échec des politiques anti-import

Les comptesmitigés

de la maison Algériepart des pays émergentsd’Asie, en situation de ni-veau de dette extérieure et duratio de service de cette det-te historiquement très bas».Mais comme pratiquement àchaque bilan, MohamedLaksaci avertit que la vulné-rabilité de la balance despaiements en raison de latendance à hausse des im-portations des biens et servi-ces est désormais «moins ré-siliente à un choc externe liénotamment à une éventuellechute du prix des hydrocar-bures», «même si la positionfinancière externe nette del’Algérie demeure robuste»,a reconnu M. Laksaci. L’ex-cédent de la balance despaiements est en effet enrecul et s’établit à 6,02 % duProduit intérieur brut (PIB)contre 8,9% réal isé en2011. La forte hausse desimportations de biens deconsommation non alimen-taires en 2012 a contribué àla hausse des importationstotales de biens. L’excédentmoins important de la balan-ce des paiements s’expliqueaussi par la contraction duvolume des exportations deshydrocarbures et l’élargisse-ment du déficit au titre duposte «revenus des facteursnets», a ajouté M. Laksaci.

ECHECDES POLITIQUES

ANTI-IMPORT

Même s’il estime que la ba-lance des paiements exté-rieurs de l’Algérie «est restéerésiliente en 2012 à en jugerpar l’excédent global de 12,3milliards de dollars», Laksacifait un constat implicite del’échec des politiques de «con-tainment» des importationsmises en application depuis2009. Le gouverneur de laBanque d’Algérie choisit desmots moins abrupts en parlantd’une «évolution à contre-cou-rant de l’objectif stratégiquede substitution aux importa-tions» en évoquant une «vul-nérabilité à court terme pourla balance des paiements enAlgérie». D’où la défense de lapolitique de «gestion pruden-te des réserves de change» quidoit être poursuivie en don-nant la priorité à la «sécuritédes investissements» avec unrendement raisonnable.L’échec des politiques de subs-titutions des importations s’ex-prime en chiffre. Le rapportmet en relief la «forte progres-sion des importations desbiens liée à l’envolée de la partrelative des biens de consom-mation non alimentaires à19,8% contre 15,6% en2009». L’Algérie a importépour 46,80 milliards de dollarscontre 73,98 milliards de dol-lars d’exportations en 2012.

277 opérateurs dans la liste noirede la Banque d’Algérie

baux d’infraction des changes établispar des inspecteurs assermentés de laBanque d’Algérie, en application desdispositions de l’ordonnance 96/22modifiée et complétée. Entre 2010 et 2012, a-t-il poursuivi,186 procès-verbaux d’infraction dechange ont été établis par les inspec-teurs de la BA dans le cadre des con-trôles sur pièces en application desdispositions de la même ordonnance(96/22), soulignant l’intensification desmissions thématiques-commerce exté-rieur et mission de contrôle intégral etenquêtes spécifiques. La Banque d’Al-gérie effectue deux types de contrôlede change à posteriori: le contrôle surplace effectué inopinément au niveaudes guichets et intermédiaires agréés,alors que le contrôle sur pièces se faitsur la base de déclarations adressées

mensuellement par les banques, inter-médiaires agréés à la BA, explique-t-on. M. Laksaci a également affirméqu’en 2012, le contrôle sur place s’estaxé sur les opérations de transfert/ra-patriement exécutées au titre des tran-sactions exécutées avec l’étranger enprécisant que 12 missions ont été con-duites au cours de cet exercice. Les infractions à la législation deschanges constatées par la Banqued’Algérie se sont établies à quelque 43milliards de dinars, entre 2010 et 2013,selon un bilan de la banque commu-niqué récemment. Ce montant est ré-parti sur 208 procès-verbaux d’in-fraction à la législation des changesétablis à l’issue d’une centaine d’opé-rations de contrôle de change effec-tuées par des inspecteurs de la Ban-que centrale, rappelle-t-on.

Ph.:

Rac

hid

K.

Page 3: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

03Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013E V E N E M E N T

El-Houari Dilmi

Parce que le pays, plus dedix lustres après le recouvrement du soleil dela li-berté, est encore à

choisir entre développer la facul-té (à l’université), ou promouvoirla faculté du développement,l’école algérienne a ceci de particulier qu’elleest le premier indicateur non «triturable» de labonne santé mentale d’un pays. L’école publique,en véritable pépinière de l’esprit républicain, atant avancé… à reculons, que le pays se retrou-ve aujourd’hui avec des millions d’analphabèteset d’illettrés polyglottes sur les bras. Dans unpays où ne pas envoyer son enfant à l’école est,«en principe», un délit passible d’emprisonne-ment, que fait l’élève, ou même l’enseignant unefois sorti de l’école ? «Ils deviennent des bons àrien», nous rappellent des esprits désappointés.Mais sous nos latitudes désenchantées, à l’èredu dieu - Matière, quelqu’un s’interroge-t-il en-core sur la place réelle laissée dans nos trivia-les préoccupations quotidiennes aux vertus im-munisantes de l’école, quand on constate la tête«éviscérée» que le savoir est en congé depuis desannées ? Parce que, paraît-il, personne n’a letemps de penser à mettre «quelque chose» danssa tête lorsque le ventre et les poches sont vi-des, celui qui voit l’école comme une vocationou un moyen de mieux comprendre «son» mon-de, ne «pèse» pas un kopeck aux yeux de plusnantis que lui, qu’un raté, un khobziste, un colusé miséreux, et même misérable, condamné àconsommer sa carrière «castrée», un peu com-me un athlète qui fait la course en tête, maisfinit toujours bon dernier… de la classe. Dansune contrée où le mot «livre» ou «culture» sonnecomme des marques de fayots immangeables, lepropre d’une société «paumée» est justement devivre au temps de l’affairisme tous azimuts et ne

L’école, le pain,la bourse,ou la vie !

croire en rien d’autre qu’en la re-ligion du lucre… à n’importe quelprix. Encore et toujours, qui sesouvient encore de cet «instit’»des années soixante-dix, pauvremais digne, mal sapé mais pro-pre de corps et d’esprit, humble

mais drapé d’une aura de prophète vivant de sonseul Savoir ? Parce que l’ignorance est mère detous les vices, le «tebbgar» en V.O., le «naviga-ge» ou le charlatanisme «éclairé» tiennent lieud’une «culture» prédatrice à laquelle ne peuventéchapper que les âmes bien nées. La «douloureuse» à payer pour ce renversementsens dessus dessous des valeurs de notre sociétésera extrêmement élevé. Il suffit, «pour perdre lenord», de constater qu’un pays qui consacre pres-que la moitié de son budget depuis l’ère de la li-berté recouvrée au secteur de la formation et del’enseignement se retrouve un demi-siècle plus tardavec dix millions d’illettrés sur les bras. Et com-me un pays qui se retrouve avec autant de «rebut»désarrimé d’avec le train du Savoir et de la Con-naissance ne peut suivre le TGV du développement,il y a de quoi craindre pour un retour désastreuxvers l’abîme d’avant l’indépendance. Le jour vien-dra, certainement, où plus que le médecin, l’avo-cat ou le politique, l’enseignant et son job de tou-tes les sueurs sera le plus exaltant de tous les ga-gne-pain que le pays se prémunisse contre l’apo-calypse de l’ignorance, et son lot de séismes entous genres. Le jour viendra, aussi, où celui qui apour métier d’apprendre aux autres à lire et à écriredevienne le maillon le plus fort d’une société trans-formée en une gigantesque chaîne alimentaire, avecde la place qu’à ceux qui savent manger à midipour ne pas être dévorés crus la nuit tombée. Aus-si vrai que celui qui ouvre une école ferme uneprison, alors construisons, encore et toujours, desécoles et fermons les prisons, toutes les prisons…

Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale

(FLN), Amar Saïdani, a appelé,mercredi à Alger, les secrétaires desmouhafadate à «fédérer» les basesmilitantes du par ti et à éviterl«’exclusion». Lors de sa premièrerencontre avec les secrétaires desmouhafadate au siège du FLN, M.Saïdani a insisté sur «la nécessitéde promouvoir la politique de ré-conciliation et de concorde entretous les militants du parti», admet-tant que «le différend survenu en-tre les dirigeants du FLN a eu unimpact sur les bases militantes du-rant les derniers mois». Affirmantqu’il «veillera personnellement àproscrire la politique de division,de vengeance et d’exclusion», M.Saïdani a fait savoir que le partidu FLN «ne se limite pas au postede secrétaire général ou à un bu-reau politique mais s’étend à tou-tes les bases militantes». Le nouveau secrétaire général duparti du FLN a exhorté les militantsde sa formation à «s’unir et à ban-nir les comportements individualis-tes au mieux des intérêts du pays etdu parti». Les secrétaires des mou-hafadate, a-t-il ajouté, doivent in-former les militants de toutes leskasmas que «les problèmes de ladirection du parti sont résolus» etque «la réunion du Comité central(CC) - tenue jeudi dernier à l’hôtelAurassi - reste souveraine dans sesdécisions». M. Saïdani a mis l’ac-cent encore une fois dans ses direc-tives sur «la nécessité de fédérer lesbases militantes dans le cadre desstatuts et du règlement intérieur duparti». «On ne sert pas le parti enimposant des personnes dans ses

Abdelkrim Zerzouri

Cette impression ou appré-hension est partagée partous les acteurs interve-

nants dans l’organisation du hadj,et tout le monde s’accorde à direqu’il faut vraiment «tenir sur sesjambes» pour accomplir les ritesdu cinquième pilier de l’islam.D’où les strictes conditions sani-taires exigées pour tout prétendantau hadj. Notre interlocuteur, «sansanimosité et dans un souci demieux préparer, sur le plan orga-nisationnel, les saisons de hadj»,tient-il à souligner, que «la mono-polisation de l’organisation duhadj par l’Etat a étouffé l’aspectde concurrence entre les voyagis-tes en matières de variété des ser-vices. Cette fois-ci, tout le mondeest logé à la même enseigne,chambres à 4 et 5 hadjis et trans-port collectif». Car, ajoute-t-il dansce sillage, «l’Etat a organisé seulle hadj de 28.000 pèlerins algé-riens, sur une liste prévue de37.000, et il a tout juste distribuédes quotas de hadjis sur liste no-minative pour les agences devoyage, accordant en généralquelque 200 pèlerins pour chaquevoyagiste (ndlr, 400 hadjis à qua-tre ou cinq d’entre eux), lesquelsvoyagistes sont rémunérés en con-trepartie à 2500 dinars par hadji.Le sort a fait que les voyagistesfassent office de fonctionnaireschez l’Etat», dira-t-il sur un tonmorne. Pis encore, «on exige denous d’établir un contrat avec lepèlerin. C’est là une grave discri-mination, du fait que le client mesoit imposé sans qu’il ait établi unquelconque contrat avec l’organis-me qui l’a inscrit et déclaré apteau hadj, soupire-t-il. Imaginez quece hadji soit pris de complicationde santé ; c’est à moi de le pren-dre en charge ! Mais commentdois-je le faire sans avoir un mé-decin avec moi, vu qu’on nous li-mite à prendre uniquement, parchaque agence, trois guides et unimam qu’on doit aussi rémuné-rer (!?). Enfin, on doit assumernotre rôle afin de ne pas perdre lacrédibilité chez les pèlerins». Dé-cidément, les affaires ne sont pasau beau fixe pour les voyagistesqui sortent à peine, pas totalementrétablis, des séquelles d’une sai-son omra catastrophique en ma-tière d’équilibre de la trésorerie.«On a demandé à l’état de pren-dre en charge les pèlerins qui nedésirent d’autre avantage qued’accomplir le hadj selon un strictminimum matériel, et de laisseraux autres, ceux qui peuvent sepermettre des variétés dans le ser-vice, faire leur choix auprès desvoyagistes, mais c’était un appelvain», s’est-il désolé. Reste main-tenant à éviter les scandales quiont émaillé la délégation algérien-ne en période de hadj aux lieuxsaints de l’islam. Pari difficile. Car,même si le quota est diminué de9000 pèlerins, une diminution deprès de 20% généralisée pour toutle monde arabo-musulman, l’ac-complissement des rites du hadjsera cette année des plus haletant.A commencer par l’hébergement

«Pour cette saison du hadj 2013,les pèlerins ne vont pas être gâtés»,

a indiqué hier M. Farid Larbaoui, présidentdu syndicat des agences

de voyage de l’est du pays (SNAV-EST).

Hadj : un monopolequi étouffe

des hadjis, logés assez loin de LaMecque, officiellement à cause destravaux d’extension de la Mos-quée El Haram, et aussi sous lapression de fortes appréhensionsde troubles politiques dans uncontexte géostratégique «assis surun volcan». Les pèlerins doiventdonc faire de longs trajets érein-tant pour rejoindre La Mecque.Même le ministre des Affaires reli-gieuses et du waqf, BouabdalahGhlamallah, reconnaissait avant-hier que les conditions de la sai-son du hadj 2013 «seront diffici-les» en raison des travaux d’exten-sion de la mosquée de La Mec-que. Celui-ci intervenait lors d’unejournée de sensibilisation etd’orientation au profit des guidesaccompagnant les hadjis auxLieux Saints. Le ministre a confir-mé les appréhensions qui pèsentsur cette saison du hadj en insis-tant que les conditions de la sai-son du hadj 2013 seront «excep-tionnelles» par rapport aux annéesprécédentes en raison des tra-vaux d’extension dans les LieuxSaints (La Mecque et Médine)outre la canicule et l’exiguïté deslieux. Concernant l’hébergement,M. Ghlamallah a précisé que l’Etatalgérien était parmi les premierspays à réserver des immeublesproches de la mosquée de LaMecque. Sachant que les immeu-bles les plus proches sont situés à1400 mètres. Pour précision, l’Etatalgérien a payé 50% pour une ré-servation de 37000 lits auprès departenaires saoudiens, et l’on nesait comment il s’y prendra pourse faire rembourser la différence(moins 9000 places) ? Sur unautre registre, purement religieux,le ministre a déclaré que la res-ponsabilité de «la validité ou nondu hadj» incombait aux guides àtravers les orientations et les con-seils qu’ils donnent aux hadjis àtoutes les étapes. Dans le mêmecadre, le ministre a appelé les gui-des à prendre en compte le niveaud’instruction des hadjis, soulignantque ces guides doivent relever duministère des Affaires religieuses.Pour sa part, le président de l’Of-fice national du hadj et de la omra(ONHO) a mis l’accent sur le portpar les imams accompagnant leshadji de l’habit traditionnel algé-rien qui facilitera leur identifica-tion. Les guides ont fait part à cetteoccasion de leurs préoccupationset des difficultés auxquelles ilspourraient être confrontés lors deleur mission, notamment la dispo-nibilité des moyens de transportà proximité des lieux d’héberge-ment, une question essentiellepour éviter le risque de se perdredans d’autres délégations et vivrele martyre. Le ministre a assuré lesguides que ces préoccupations se-ront prises en considération avantles premiers départs, prévus dèsle 18 septembre prochain à partirdes aéroports de Constantine, An-naba, Alger, Oran et Ouargla, rap-pelant que des cours supplémen-taires seront organisés au profit deshadji du 8 au 10 septembre à tra-vers les différentes wilayas. Il s’agitd’une initiation intensive qu’il s’agitd’acquérir sérieusement.

FLN Saïdani appelle les mouhafeds

à éviter l’exclusion

structures», a insisté M. Saïdani,estimant que seule la voie «des ur-nes sera déterminante». Dans une déclaration à la presseen marge de la rencontre, le se-crétaire général du parti FLN a faitsavoir que la nouvelle composan-te du bureau politique de la for-mation sera connue «dans unmois» à la faveur d’une prochainesession du CC. «Les responsabi-lités seront confiées à l’avenir sur

la base de critères à la hauteur desdéfis de la prochaine étape», asoutenu M. Saïdani. Amar Saïda-ni a été plébiscité jeudi derniernouveau secrétaire général du par-ti du FLN à l’issue de la réuniondu CC à Alger, en remplacementd’Abdelaziz Belkhadem, ayant faitl’objet d’un retrait de confiance enjanvier 2013. Il a pris ses fonctionsdimanche au siège du parti à Hy-dra (Alger).

Ph.:

Rac

hid

K.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201304

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05E V E N E M E N TLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Moncef Wafi

Une réunion de concerta-tion qui portera, selon lecommuniqué du minis-

tère de tutelle, sur la moderni-sation et l’industrialisation de laproduction des viandes rougesen Algérie. Prendront part éga-lement à ce rendez-vous, des re-présentants de la profession etde l’interprofession ainsi quedes différentes structures rele-vant du secteur de l’agricultu-re, le but étant d’organiser la filière à travers «l’émergenced’un conseil interprofession-nel». De l’avis de tous les pro-fessionnels du secteur, la filièreviandes reste très mal structu-rée se répercutant directementsur les prix «excessifs» de laviande, fût-elle du reste rougeou blanche. Les différents dys-fonctionnements de la filièresont dus, selon nombre d’obser-vateurs, à l’absence d’une réel-le organisation des circuits decommercialisation qui a encou-ragé la spéculation en aval.L’absence d’abattoir industrielmoderne a également influénégativement sur une filièreminée par une faune d’intermé-diaires et livrée à l’informel.Dans ses tentatives de restruc-turer la filière de la viande blan-che et de sauver ce qui peutl’être encore, le ministère del’Agriculture et du Développe-ment rural avait pris le soin decréer la SPA, l’Algérienne desviandes rouges (Alviar) et lamise en place d’un système derégulation en rapprochant lesprincipaux intervenants dans lafilière avicole, à savoir les labo-ratoires publics ou privés, lesaviculteurs et les fournisseursd’intrants. Selon les acteurs desfilières viandes blanche et rou-ge, la priorité est de maîtriserd’une part la conduite des chep-tels et, d’autre part, d’encoura-ger l’investissement susceptiblede participer à la transformationdes conditions structurelles del’offre. En mai dernier, une so-ciété mixte algéro-émiratie a étécréée pour le développementde la filière viandes rouges. L’ac-cord avait été signé entre Alvia-ret la société Emirates Future/SARL, spécialisée dans l’éleva-

Yazid Alilat

Le dossier de la Syrie reste posésur la table des grandes puis-

sances économiques et militaires,qui doivent se rencontrer dans laville de Saint-Pétersbourg, en Rus-sie, à l'occasion d'un somme duG20 tourné sur le débat entre par-tisans et adversaires de frappes mi-litaires punitives contre Damas.Accusé sans que des preuves for-melles soient divulguées ou prou-vées, en attendant le rapport dela commission d'enquête onusien-ne, d'avoir gazé sa propre popu-lation d'un quartier de Damas, lerégime syrien est plus que jamaissous la menace directe de frappesmilitaires de grande envergureque dirigeraient les Etats-Unis.Pour autant, la réponse syrienneest claire : la Syrie ne cèdera pasface aux menaces de frappe occi-dentale ''même en cas de troisiè-me guerre mondiale'', a affirméhier le vice-ministre syrien des Af-faires étrangères Fayçal Moqdad,précisant que son pays avait pris"toutes les mesures" pour faire faceà une éventuelle attaque et qu'ilmobilisait ses alliés face à l'axemené par les Etats-Unis et la Fran-ce, qui cherchent à mettre en placeune coalition pour mener des frap-pes contre la Syrie. "Le gouverne-ment syrien ne changera pas deposition même s'il y a une troisiè-me guerre mondiale. Aucun Syrienne peut sacrifier l'indépendance deson pays", assure M. Moqdad."Nous n'allons pas donner des in-formations sur la manière dont laSyrie va riposter (...) La Syrie apris toutes les mesures pour ripos-ter à une telle agression", a affir-mé le ministre. "Personne ne peutprédire la situation dans la régionaprès le début de cette agression",a prévenu M. Moqdad, selon le-quel Damas est en train de mobi-liser ses alliés face à Washingtonet ses alliés. "Les Etats-Unis mo-bilisent actuellement leurs alliés envue d'une agression contre la Sy-rie. Je pense que, de son côté, laSyrie a le droit de mobiliser sesalliés et que ces derniers lui offrenttoutes sortes de soutien", a-t-il dit

Un vieil obus de guerre a été découvert et détruit àSbiâat, située à une trentaine de kilomètres d’Aïn

Témouchent, a-t-on appris, mercredi, auprès de laProtection civile. L’obus, d’un poids de 60 kg et mesu-rant 1,20 m, a été rejeté par la mer et découvert, mar-

Syrie

Le Russie garde le capsans autres détails. "L'Iran, la Rus-sie, l'Afrique du Sud et des paysarabes ont refusé cette agressionet sont prêts à faire face à cetteguerre que vont déclarer les Etats-Unis et leurs alliés, y compris laFrance, contre la Syrie", a indiquéM. Moqdad.

WASHINGTON MAINTIENTLE CAP, MOSCOU

ÉGALEMENT

Pour Washington, il est évidentque des frappes militaires contre descibles en Syrie sont inéluctables, etque la décision d'une telle mesurerevient au Parlement. Pour le pré-sident Barack Obama, la "crédi-bilité" de la communauté interna-tionale était engagée en Syrie etqu'elle ne devait pas rester "silen-cieuse" face à la "barbarie" dansce pays. "Nous avons bien sûr dis-cuté de la violence épouvantable qui est infligéeaux Syriens par le régime de Ba-char Al-Assad, dont le recours ef-froyable à des armes chimiques ily a deux semaines", a déclaré M.Obama lors d'une conférence depresse avec le chef du gouverne-ment suédois Fredrik Reinfeldt àStockholm. De son côté, et mêmes'il n'a pas eu le ''quitus'' du Parle-ment, le Premier ministre britan-nique David Cameron a appeléhier mercredi les Etats-Unis à agircontre le régime syrien, craignantqu'en l'absence de réaction, il n'yait de nouvelles "attaques aux ar-mes chimiques perpétrées par lerégime" de Bachar Al-Assad. Ba-rack Obama "a établi une lignerouge très claire qui est qu'en casd'attaque de grande ampleur auxarmes chimiques, quelque chosedevait être fait", a déclaré le Pre-mier ministre britannique devantle Par lement. I l a joute que''aujourd'hui, nous savons que lerégime (syrien) a utilisé des armeschimiques à au moins 14 reprisesdans le passé". Pour autant, laRussie reste inflexible, et exige lespreuves de ce bombardement auxarmes chimiques qu'"aurait com-mis le régimpe syrien. Le prési-dent russe Vladimir Poutine avait

exigé mardi que les Occidentauxprésentent à l'ONU des "preuvesconvaincantes" de l'usage d'armeschimiques par le pouvoir, affir-mant que son pays serait dans cecas prêt "à agir le plus résolumentet sérieusement possible". Il a misen garde le Congrès américaincontre l'approbation de frappes enSyrie qui constitueraient une"agression" si elles avaient lieu "endehors du cadre des Nationsunies". Si le Congrès américainqui examine l'autorisation d'unrecours à la force contre le régi-me de Damas donnait son feu vertà des frappes, les Etats-Unis"autoriseraient une agression, cartout ce qui se fait en dehors duConseil de sécurité de l'ONU estune agression, à l'exception del'autodéfense", a-t-il ajouté. Mais,il a ajouté que la Russie avait sus-pendu ses livraisons de systèmes demissiles S-300 à la Syrie, indiquanttoutefois que certains composantsavaient déjà été fournis à Damas.

LES PARLEMENTAIRESUS SUR LE PIED

DE GUERRE

Pour soutenir le président Oba-ma, un nouveau projet de résolu-tion parlementaire a été élaborémardi au Sénat américain pourl'autoriser à lancer des frappes mi-litaires en Syrie pendant 60 jours,avec une extension possible à 90jours. Cette version du texte auto-risant le recours à la force contrele régime syrien remplacerait cel-le envoyée au Congrès par laMaison-Blanche samedi, et quiétait considérée comme donnanttrop de latitude au président. "Lacommission des Affaires étrangè-res du Sénat a élaboré une auto-risation du recours à la force mili-taire qui reflète la volonté et lesinquiétudes des démocrates et desrépublicains", a annoncé le prési-dent de la commission, le démo-crate Robert Menendez, dans uncommuniqué, selon lequel ce tex-te "n'autorise pas l'utilisation desforces armées américaines sur lesol en Syrie dans le but d'opéra-tions de combat".

di, sur la plage de Sbiâat relevant de la commune deM’saïd, a précisé la même source. Les artificiers de la Gendarmerie nationale ont pro-cédé à la destruction de cet engin explosif, dont la datedoit encore être déterminée.

Aïn TémouchentUn vieil obus découvert sur une plage

ge et la production de vianderouge. Les domaines d’activitéde cette société sont l’élevageet l’engraissement du bétail, laproduction fourragère, la valo-risation des sous-produits del’agriculture et de l’agro-ali-mentaire, l’abattage et la trans-formation, la commercialisationet la distribution, ainsi que laformation dans les métiers desviandes, précise la même sour-ce. Ce partenariat prévoit aussique la société mixte exploite,développe, modernise et gèreplusieurs infrastructures d’éle-vage, d’engraissement, d’abat-tage et de valorisation des pro-duits de viande rouge. Alorsque les professionnels essayentde réguler la filière, les prix, eux,ne cessent de monter en flèchemalgré toutes les promessesministérielles. Ainsi, les haussesdes prix des viandes rouges aumois de juillet, selon l’Officenational des statistiques, sesont établies à 12,21% pour laviande ovine en juillet 2013par rapport à la même périodeen 2012, et de 14% pour la vian-de bovine en juillet 2013 parrapport à juillet 2012. Mêmeconstat pour les viandes blan-ches puisque les consomma-teurs ont constaté une haussevertigineuse des prix depuis ledébut d’août, passant de 190DA/kg à 400 DA, voire plus danscertaines régions du Sud. Cetteaugmentation était prévisibled’après les professionnels dusecteur vu qu’avec l’offre qui adépassé la demande lors duRamadhan, le prix du poulets’est effondré se négociant auxalentours des 120 DA/kg. Sousl’effet de pertes importantes, laplupart des aviculteurs ont aban-donné l’activité en attendant desjours meilleurs. L’autre facteurqui a influé sur les prix, c’est lerefus des aviculteurs de travailleren partenariat avec des socié-tés nationales qui mettent pour-tant à leur disposition les pous-sins, l’aliment et assurent l’en-lèvement des poulets pour leuréviter les frais de transport, enplus de la garantie d’un prix fixede 180 DA/kg quelles que soientles fluctuations du marché, depeur de se faire recenser etpayer les impôts.

Alors que l’Etat chercheà moderniser la filière

Le prix des viandescontinue de grimper

Une énième organisation de la filièreviandes rouges se profile à l’horizon

avec la rencontre d’aujourd’hui attendueentre le ministre de l’Agriculture

et du Développement rural, RachidBenaïssa, et les professionnels de la filière

ainsi que les éleveurs (ovins, bovins,caprins, camelins et équins).

Le Commandement de la Gen-darmerie nationale mettra

«tous» les moyens matériels et hu-mains nécessaires à la réussitede la rentrée sociale et scolaire2013-2014, a indiqué, mercredi,ce corps de sécurité dans un com-muniqué. A cet effet, les servicesde la Gendarmerie nationale ontmis en place un plan d’actionqui s’articule, essentiellement,sur des patrouilles portées etpédestres aux alentours des édi-fices scolaires comme les écolesprimaires, les CEM, les lycées, ainsique les centres de formation pro-fessionnelle, les universités et lescampus universitaires. Il est ques-

Gendarmerie nationaleUn plan spécial pour la rentrée

tion également de mettre en pla-ce des points de contrôle sur lesroutes menant vers ces établis-sements pour «prévenir les en-fants scolarisés et les étudiantsdes agressions et de l’inattentionde certains chauffeurs». En outre, les différentes unités dela Gendarmerie nationale anime-ront des programmes de commu-nication et de sensibilisation àl’adresse des élèves et de leursparents, avec la collaboration dela société civile, dans le but de«prendre en charge leurs préoc-cupations en matière de sécurité,et lutter contre l’insécurité dans leszones scolaires».

La rentrée scolaire est une oc-casion pour rappeler aux conduc-teurs leur responsabilité dans lesaccidents, et pour cela, les gen-darmes inviteront les usagers dela route à être plus prudents afinde préserver les vies humaines,ajoute le communiqué. Par ailleurs, les brigades de pro-tection des mineurs de la Gendar-merie nationale entameront, dèsle premier jour de la rentrée sco-laire, un programme de sensibili-sation dans les établissements sco-laires visant à inculquer aux éco-liers une éducation de sécuritéroutière et de prévention de tousles fléaux sociaux.

Ph.:

Arc

h.

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aucun acte pouvant provoquer l'indignation etjustifier une intervention musclée, on le provo-que à sa place.

Ainsi, pour justifier son attaque contre la Polo-gne, Hitler ordonna-t-il l'organisation d'atta-ques, par des SS déguisés en soldats polonais,de postes frontières et d'une radio allemandesituée dans la ville de Gleitwitz (maintenant vil-le polonaise sous le nom de Gliwice). Les SS exé-cutèrent même alors des prisonniers polonaisqui furent revêtus de l'uniforme de l'armée po-lonaise, et leurs cadavres furent laissés sur leslieux des attaques. L'indignation créée par ces "attaques injustifiées " donna à Hitler le casusbelli nécessaire pour envahir la Pologne et, ain-si, déclencher la seconde guerre mondiale. Cet-te opération, qui a eu lieu le 22 Août 1939, a étébaptisée " opération Himmler " et son organisa-teur, Alfred Naujocks, la révéla aux juges duTribunal international de Nuremberg.Hitler avait alors justifié cette action par cettephrase, prononcée devant ses généraux le jourmême de l'attaque :" Je vais fournir un casus belli de propagande. Peuimporte sa crédibilité. On ne demandera jamais à celuiqui remporte la victoire s'il a dit la vérité. "

Il y a une guerre civile an Syrie depuis maintenantplus de de deux années. On ne peut que regretterque les problèmes politiques qui sont à son originen'aient pas trouvé leur solution avant son déclen-chement. Le fait est que la Syrie est un Etat souve-rain, dont les dirigeants, quelque soit pas ailleursl'opinion qu'on a d'eux- et on peut citer des régi-mes politiques pires que celui qu'ils imposent à leurpays et à leur peuple- défendent leur légitimité avecles moyens militaires qu'ils ont. Un autre fait est que dans cette guerre civile, lesdirigeants, tout comme leurs opposants, ont des

parce que leurs jugement moraux sont plus " ob-jectifs " que ceux des plus faibles, décider quecette action est digne de soulever l'indignationet de provoquer une réaction de punition descontrevenants à ces règles morales, dont la plusimportante est le respect de la vie humaine. Par exemple, le génocide des différentes eth-nies musulmanes, officiellement mené par lesautorités birmanes, et exécuté par la hiérarchiemonacale bouddhiste du pays, n'est pas digned'indignation ; aucune puissance n'est disposéeà battre les tambours de la guerre pour faire ces-ser le génocide, pourtant classé comme crimecontre l'humanité par les lois internationales. Autre exemple, la politique de nettoyage eth-nique des autorités israéliennes, appliquée aunom du Sionisme, qui exclut, sur ordre expres-se de Dieu, du territoire de la Palestine, toutadepte d'une autre religion que le judaisme,n'est pas digne d'indignation ; elle est même l'ex-pression de hautes valeurs humanitaires, carelle touche des populations nettement moinsavancées technologiquement et scientifique-ment que la population de confession juive. Onne se souvient pas qu'Israël, qui continue sa po-litique de nettoyage ethnique alors qu'elle né-gocie la paix avec les Palestiniens, et viole tou-tes les lois internationales des codes des NationsUnies, se soit jamais vue menacée de représaillesmilitaires. Au contraire, plus elle accélère sapolitique de nettoyage ethnique, plus elle estrécompensée en appui militaire et financier, etplus elle est glorifiée dans les médias interna-tionaux. Autre exemple, le Sri Lanka est l'objetd'un intérêt sympathique de la part des Etatsqui comptent dans ce monde. Pourtant, là aussi,est conduite une politique officielle de violence dirigéeautant contre les minorités musulmanes, dont la lan-gue est le Tamil, mais qui n'en sont pas moins ethni-quement cinghalaises, que contre la minorité ethnique-ment tamile de confession hindoue. On n'a pasvu une grande expression d'indignation face àce totalitarisme bouddhiste qui peu à peu prendles formes extrémistes du bouddhisme birmanet aboutira, dans peu de temps, aux mêmes vio-lences anti- minorités que celles que connait laBirmanie et que ne rejette même pas une célè-bre prix Nobel de la Paix.

Donc, l'indignation exprimée devant des actescondamnables, parce que portant atteinte à l'in-tégrité de l'individu coupable d'être membre dela " mauvaise ethnie " ou de la " mauvaise reli-gion, " n'a pas le caractère systématique qu'ap-pelleraient les critères moraux universels quila sous-tendent. Elle est non seulement partielle, parce qu'el-le ne couvre pas tous les actes d'inhumanité,quels qu'en soient leurs causes profondes etleurs raisons immédiates, mais également par-tiale, parce qu'elle ne découle pas de critèresmoraux, mais de critères ayant des rapportsétroits tant avec les intérêts matériels concomi-tants avec ces actes d'inhumanité, et égalementdes calculs de géopolitique , qui rendent cesactes acceptables pour les " amis " et totalementinacceptables pour les " ennemis, " ou les " non-amis. " Ainsi l'indignation est-elle seulement ledéguisement que prennent des calculs politi-ques circonstanciels dictant soit la sympathieavec les contrevenants aux bonnes règles de mo-ralité internationale, soit la condamnation laplus ferme accompagnée de menaces d'usage dela violence armée contre ceux qui ont commisdes actes jugés digne de susciter l'indignationet la condamnation la plus ferme. Donc, dans l'indignation, l'acte en lui-mêmequi l'a provoquée n'a pas d'importance. Le ju-gement moral est un simple paravent. D'ailleurs,si celui qu'on n'aime pas, ou qu'on " a dans lecollimateur " depuis longtemps, ne commet

Loin de contribuer à la création d'un mondepacifique, les avancées scientifiques et techno-logiques rendent ce monde encore plus violent.Pourtant, progrès scientifique et technique d'uncôté, et évolution des valeurs morales de l'autreapparaissent comme allant de pair. Fruits de cesprogrès, l'accroissement du niveau culturel del'humanité, et l'amélioration incontestable, àl'échelle planétaire, de la qualité de la vie, endépits des disparités sociales entre pays et à l'in-térieur de chaque pays, contribuent à créer unecertaine uniformité dans les valeurs moralescomme dans les modes de vie des peuples, et àeffacer les barrières culturelles sources de tantde malentendus et de conflits dans le passé.

La distribution inégale de la puissance liée àla maitrise de la technologie constitue un fac-teur qui neutralise ces évolutions favorable à lacréation d'un monde pacifique. La puissance,appuyée par une capacité d'innovation inépui-sable, apparait, pour ceux qui la possèdent,comme la conséquence logique des valeurs mo-rales qu'ils embrassent et pratiquent. La faibles-se et la pauvreté deviennent le reflet d'une cer-taine immoralité, si ce n'est les résultats mêmesde valeurs morales déficitaires.Les rapports de forces seraient donc, en fait, desrapports dont les fondements sont essentiellementmoraux ; d'un côté, il y a ceux qui constituent les forcesdu bien, et dont la récompense apparait à travers leursprogrès scientifiques et techniques et leur prospéritématérielle, et de l'autre côté, se trouveraient les for-ces du mal, dont le reflet apparait à travers leurarriération et leur misère. Tout ce qui font les premiers est moralementjustifié et justifiable ; tout ce que font les secondsest frappé d'immoralité. Des premiers, il ne sortet ne peut sortir que du bon ; des seconds il nepeut sortir que du mauvais.

Et c'est là qu'apparait l'indignation, qui nait duspectacle de valeurs morales bafouées au vu etau su de tout le monde, et qui appelle à l'actionpour faire respecter ces valeurs. Puisque valeurs morales et puissance maté-rielle se tiennent la main, seule mérite d'être priseau sérieux l'indignation des puissants de ce monde ;tout évènement, toute action individuelle ou collectivequi ne soulève pas leur indignation n'est simplementpas digne d'être condamnée et combattue. Les plus fai-bles gardent évidemment leur droit de geindre sur lesmalheurs qui les frappent, mais ils n'ont pas droit à l'in-dignation et au combat contre ce qui a soulevé ce senti-ment de révolte. Ils peuvent, évidemment, se plaindre; mais cela ne veut pas dire que leurs plaintes soientlégitimes et acceptables, parce qu'elles se fonderaientsur un principe moral reconnu universellement.

Pour qu'une action soit jugée digne d'indigna-tion, elle doit être soumise à la grille d'analysedes puissants de ce monde, qui peuvent, alors,

L'indignationà l'ombred'Hitler

Ce XXIème siècle, qui en est déjà presque à la moitiéde sa seconde décennie, s'annonce comme l'un des plus

violents qu'ait connu le monde moderne, dépassant,sans aucun doute, en barbarie les sommets atteints au

cours du XXème siècle, pourtant si fécond en actescollectifs d'inhumanité.

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201306

Par MouradBenachenhou

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Progrès scientifiques etprogrès moraux n'avancent

pas à la même allure !○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

alliés extérieurs qui fournissent armement et ap-pui diplomatique et politique. Les Etats qui sou-tiennent le gouvernement souverain sont connus,tout comme, d'ailleurs, ceux qui ont pris positionpour les " rebelles, " quel que soit par ailleurs cequ'on pense ou qu'on suppose de leur idéologie etde leurs objectifs déclarés ou cachés. On ne peutqu'être horrifié devant les attaques visant des ci-vils, avec usage d'armes interdites internationale-ment. Dans cette affaire, ceux qui sont partie pre-nante, et qui tirent les grosses ficelles de cette tra-gédie, tout en appelant au dialogue politique et àla paix, jettent de l'huile sur un feu qui n'a vrai-ment plus pas besoin de plus de combustible quecelui par lequel ses flammes sont entretenues, nepeuvent également être juges, condamner, en ci-tant des chiffres de victimes que même l'opposi-tion armée syrienne réfute, et se préparer à tireravant même que l'on connaisse les coupables. Cette indignation n'est qu'un casus belli dont lesmotivations morales et juridiques avancées sonttrop minces et trop peu sincères pour être crédi-bles, même faiblement. Il s'agit seulement d'exécu-ter une politique déjà dans les dossiers et attendantle bon moment pour être mise en œuvre. Assiste-t-on à une opération à la Himmler, qui, circonstanceétrange, se serait passée, à un jour prés, à la mêmedate que celle qui a causé la seconde guerre mon-diale il y a 74 années de cela ? L'avenir, ou l'histoi-re, seule le dira. La France a bien conquis tout le Maghreb par l'in-dignation : indignation au célèbre, mais non moinsfaux, coup d'éventail du dey Hussein contre un di-plomate français, indignation devant les attaquesdes Kroumirs tunisiens contre le territoire algérien,indignation devant l'assassinat du docteur Mar-chand à Marrakech.En conclusionL'indignation suscitée à juste titre par un massacredont, jusqu'à présent les auteurs réels, -selon lesobservateurs les plus objectifs- ne sont pas connus,ne va-t-elle pas permettre de justifier la soumissiondéfinitive et totale de tout le Moyen Orient aux dik-tats d'un seul groupe de puissances et au profitd'un seul pays de la région au détriment des inté-rêts nationaux et religieux des autres pays ? La sui-te des évènements le dira.Mais qui sait exactement ce qui sortira de cette in-dignation au cas où elle donne lieu à une escalademilitaire ? L'espoir est qu'elle n'aboutisse pas auxmêmes conséquences catastrophiques que l'opéra-tion "Himmler " du 22 Août 1939 !

Puissance, synonymede haute moralité ?

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Le droit à l'indignation,privilège des plus puissants ?○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Une indignationà géométrie variable !

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Ce ne sont pas les actesde barbarie qui suscitent

l'indignation, maisles calculs politiques !

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L'opération « Himmler»un exemple historique

d'indignation fabriquée○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

La guerre civile en Syrie,qui attend d'étendre ses

flammes à toute la région○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

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qui ont l'oreille des médias français y ont vuun signe de l'infériorisation des femmes, unemarque infamante de leur sujétion, et de leursoumission. Il est d'autant plus intéressantde voir le sort que réservait Athènes, cité siadmirée de l'Occident tout entier à ses fem-mes. Or, quand on y regarde de près, il est defait que le statut que réservait la société athé-nienne aux femmes nous scandalise à justetitre. Confinées dans le gynécée, elles étaientminorisées et opprimées. Elles n'avaient, celava sans dire, aucun droit politique. On saitpar ailleurs que le christianisme dès l'avène-ment de Constantin, a vidé de son sens tou-tes les libertés que les femmes avaient acqui-ses peu avant la chute de l'Empire romain. Letableau est passablement différent en terresd'islam. Alors qu'aucune femme n'a directe-ment exercé le pouvoir ni en Grèce ni à Rome,(on sait ce qu'il en coûta à Agrippine d'avoirvoulu exercer le pouvoir en lieu et place deNéron ; elle fut assassinée par les sbires de cedernier), une quinzaine de femmes ont direc-tement exercé le pouvoir en terres d'islam. Lelivre de Fatima Mernissi, Sultanes oubliées,(Albin Michel, 1990) le montre à satiété. En1236, Radia succéda à son père le sultan Iltu-misch B. Elam Khan alors que Chajarat ad-Dûr fit sien, en 1250, le trône de son époux,al-Malik as-Salih, le dernier de la dynastieayyubide dont le plus illustre représentantreste le très célèbre Saladin. Ces deux sultanes ont ceci de commun qu'el-les furent portées par les Mamelouks, ces an-ciens esclaves turcs islamisés. Quant à Sitt al-Mulk, reine de la dynastie fatimide d'Egypte,née en 395/980, elle prit le pouvoir " aprèsavoir organisé la disparition de son frère al-Hakim, le sixième calife de la dynastie ". Sansoublier bien entendu la fameuse Al-Khayzû-rane qui partagea le pouvoir suprême avecson fils Harûn al-Rachîd (mort en 809) aprèsavoir fait assassiner son autre fils, al-Hâdî quivoulut l'exclure de l'exercice des responsabi-lités politiques. Que n'a-t-onpas écrit sur la ci-vilisation suppo-sée des uns et surla barbarie présu-mée des autres !Que seraient lesGrecs sans le " pé-ril " perse et Romesans Carthage ?Qu'eussent été lesAméricains sansl'empire soviéti-que, désigné àl'opprobre de toutle monde " libre "? Le barbare n'est-il pas nécessaire àla constitutiond'une identité à soi? Une fois débarrassés de l'empire soviétique,les démocraties occidentales, privées d'enne-mis, lui ont cherché des substituts. Le 11 sep-tembre aidant, on décida que l'ennemi, ce se-rait le monde islamique, qui faisait à merveillel'affaire, pour au moins deux bonnes raisons.Une tradition vénérable montrait qu'on s'yétait déjà frotté (Les Croisades, La Reconquis-ta), la facilité avec laquelle les islamistes fanatiséss'inséraient dans des schémas préétablis venaientconforter les séculaires préjugés. La violencemeurtrière des islamistes, leur cécité politiqueet leur crétinisme criminel (les fatwas, les at-tentats suicides, les attaques sanglantes), toutcela venait à point nommé pour proposer unefigure de la barbarie qui ne pouvait conformé-ment à la tradition (Perses contre Grecs, Islam con-tre Occident) être qu'orientale, de cet Orient dontMontesquieu disait qu'il était le " désert de la ser-vitude ". Il s'agit, on le voit, d'opposer un Oc-cident libéral, éclairé, tolérant, puissant à unOrient tyrannique, obscurantiste, fanatique et dé-cadent. Cette opposition entre un " Occident " ci-vilisé et un " Orient " barbare est néanmoins facti-ce, toute l'Histoire protestant contre ce réduction-nisme, qui est idéologique de part en part et quisert les fins que l'on a montrées. Bien des peuplesqu'on ne songerait pas à ranger dans cette caté-gorie peuvent se réclamer de l'Occident. Les Mu-sulmans d'Espagne, chassés par les Rois Catholi-ques et les Morisques expulsés par Philippe III.

Cette notion de barbarie reconduite àl'identique a un aspect captieux. Dès

qu'on la pose, on est condamné à penser à lacivilisation, et du coup, on se voit contraintde proposer un étalon de civilisation. Il fau-drait sortir de ce piège et admettre, comme ledisait un sociologue de réputation, que ce qui

devant lequel ils se prosternaient. Ces usagesn'avaient pas cours en Grèce ". Par consé-quent, la différence entre le despotisme orien-tal et la liberté grecque gît dans ce consente-ment à une loi qu'on se donne et qu'on res-pecte. Jacqueline de Romilly réduit le rapportentre l'Orient alors représenté par les Perseset l' " Occident " incarné par les Grecs à unantagonisme entre la " liberté " et l' " absolu-tisme ". Toutefois Mme de Romilly serait forten peine de nous expliquer pourquoi cetteGrèce si éprise de liberté, de démocratie, quine s'incline que devant la loi qu'elle s'est don-née, s'est fort bien accommodée, malgré lesphilippiques de Démosthène (383-322 avantJ.-C.), d'un Philippe puis de son fils Alexan-dre, archontes à vie et stratèges autoprocla-més, concentrant en leurs mains la totali-té des pouvoirs. Cette démocratie grec-que tant vantée par les hellénistes fait desurcroît assez bon ménage avec l'escla-vage. De plus, c'est une démocratie cen-sitaire. En étaient exclus et les femmes et lesmétèques, les " immigrés " de l'époque. Plus tard, de la même façon, cette notion debarbarie servira à jeter le discrédit sur les po-pulations africaines que l'Europe " civilisée "s'apprêtait à assujettir. Le colonisateur se mê-lera par conséquent de donner des noms àdes territoires comme s'ils n'en avaient pas,puisque l'autochtone, néantisé, se voit privédu pouvoir de nomination. Le geste qui sé-pare le barbare du civilisé est le même quecelui qui découpe les territoires et soumet lestribus et les peuples.

Ces Grecs qui, en inventant la notion de "barbare ", jettent dans l'infra-humanité les

autres nations, (car c'est jeter dans l'animalitéque de ne pas reconnaître dans autrui sonsemblable), sont-ils aussi ingénieux qu'unetradition vénérable nous les présente ? Regar-dons de plus près ce " miracle grec " dont onnous rebat les oreilles. Ces Grecs classiquesqu'on dit " civilisés ", pétris de culture et desavoir, proposaient au monde un archétyped'humanitas qu'une tradition révérencieuseet non critique nous a transmis. A l'épreuve,ils ne semblent guère différents des barbareset parfois leur sont même inférieurs. Les Grecsse font la guerre et, comme les barbares, ilssont gens de démesure et d'excès. Quel peu-ple barbare eût pu inventer l'histoire des Atri-des marquée par le meurtre, le parricide, l'in-fanticide et l'inceste, des Labdacides, de Mé-dée ? Pendant la guerre qui les oppose auxTroyens, " les Grecs se montrèrent d'une ex-trême férocité ". Jean Labesse, dans " L'Histoireinhumaine ", note que " en 422, les Athéniens at-taquant et prenant la ville de Scioné, en Chalcidi-que, tuent tous les hommes valides et réduisentfemmes et enfants en esclavage, le même traite-ment est réservé à la ville de Milo en 416-15 ".Ces Grecs, qu'on nous présente complaisammentcomme gens de lumières ne trouvaient-ils paslégitime qu'il y eût des esclaves ? La philoso-phie elle-même n'est-elle pas affaire d'otium cumdignitate, c'est-à-dire repose, en fin de compte,sur l'exploitation du travail et de la sueur des dés-hérités ? Ces Grecs, modèles supposés de tolé-rance, n'ont-ils pas condamné à mort l'un de leursplus grands philosophes, Socrate ? Plus tard,Aristote fuira Athènes pour ne pas subir lesort de Socrate. Enfin, comment se fait-il queces Grecs, si astucieux, si inventifs, n'aient pasréussi à construire un état centralisé, que,d'autre part, leur religion soit si infectée d'an-thropomorphisme ? Il y a plus : on s'insurge en Europe contre le" voile islamique " et plusieurs " penseurs "

Condamner avec toute la fer-me té désirable les attentatsbarbares, les attaques terro-ristes souvent meurtrières,promettre de lutter sansfaillir contre ce cancer qui

ronge certaines sociétés malades qui produi-sent des terroristes et suscitent leurs actes ven-geurs, c'est ce qu'on peut constater à chaquefois que la terreur déferle sur la scène, qu'elleest amplifiée sur les ondes et les écrans de té-lévision. Ces condamnations font l'objet d'unconsensus de tous les partis politiques en Eu-rope et rassemblent tous les humanistes et lesdémocrates. Des individus et des groupesagissant prétendument au nom de l'islam, onl'a vu encore récemment, affirment lutter pourqu'advienne le règne de la Loi musulmanesurgissent ici ou là commettent des actes quecette Loi même réprouve. Ces actes, on lesqualifie le plus souvent de barbares ainsi queleurs auteurs. Parler de " barbarie ", c'est évoquer un motchargé d'histoire. Son sens usuel désignaitl'étranger ethniquement différent. Subsidiai-rement, le barbare est celui, qui écorchant lalangue, commet des barbarismes. Plus profon-dément le barbare, c'est celui qu'on rejette horsde l'humanité, dans la nature. Or la philosophie, terme grec par excellen-ce, c'est, d'abord et avant tout, une réflexionsur les mots, toute recherche philosophiquecommençant par une analyse des notions etdes concepts. Or le barbare, par définition, nepossède pas cette faculté de distinction, puis-que c'est un infra-humain. Aristote ajoutel'idée que les barbares n'étant jamais que dessujets, n'accèdent pas à la citoyenneté, privi-lège des hommes libres. Des êtres sujets, nedisposant pas du logos, plus proches de l'ani-mal que de l'homme véritable, ne peuvent êtreque rudes, cruels et féroces. Cette division de l'humanité entre Grecs etBarbares a été critiquée certes, et dès l'Anti-quité. On a observé des mœurs douces chezdes Barbares et de la férocité chez les peuplessoi-disant policés. Les jeux du cirque et lescombats de gladiateurs ne sont-ils pas unemarque de férocité chez une nation qui pré-tendait en remontrer au monde ?Cependant, le problème que pose la notionde barbarie n'est pas de nature étymologique.Les linguistes, les lexicographes en ont biendessiné les contours. Ce travail a donc été faitet bien fait. En réalité, il s'agit de savoir quion désigne par ce terme infamant et pourquoi,c'est-à-dire à quelles fins. Il eût fallu chercherdans les réalités historiques, dans les forma-tions sociales, dans les structures économiqueset dans les représentations symboliques quelsintérêts la notion de barbarie sert et de quellepolitique elle est l'instrument. Dès l'origine, la notion de barbarie, en usa-ge en Grèce, sert à disqualifier l'élément per-se. On le voit quand Aristophane, le plusgrand poète comique grec de l'Antiquité, meten scène un ambassadeur perse et lui fait pro-noncer quelques phrases en un incompréhensi-ble langage, autant dire un galimatias. Jacqueli-ne de Romilly, spécialiste de la Grèce antique,fait crédit, après bien d'autres, à la Grèce d'avoirinstauré la démocratie. Occultant la réalité del'esclavage, elle joue sur l'identité du termepour faire accroire à l'identité du signifié. "Les Perses obéissaient à un souverain absoluqui était leur maître et qu'ils craignaient, et

Occidentcivilisé etOrient barbare

En ce début du XXIe siècle, la barbarie défraie la chronique, suscite toutes sortes

de commentaires, de réactions passionnées,de condamnations toutes aussi péremptoires les

unes que les autres. Elle est derechef à l'ordredu jour, on n'ose dire à la mode.

ressortit au culturel est soustrait à " un juge-ment universel ". Se demander, comme le fait T.Todorov, dans " La Peur des barbares " (RobertLaffont), si l'on " peut employer les mêmes critè-res pour juger d'actes relevant de cultures diffé-rentes " est une question scolastique. Fort heu-reusement pour nous, l'anthropologie contempo-raine a définitivement établi qu'on ne peut jugerde l'autre selon la catégorie du même, surtoutquand la catégorie du même se présente avecles " mains sales " du sang des Indiens exter-minés, des colonisés déshumanisés, des Juifsdéportés. Le " Même " ne sert qu'à phagocy-ter l' " Autre " et les persécutions, les conquê-tes coloniales en procèdent directement parla néantisation de l'autre. Il faut savoir gré auphilosophe Gilles Deleuze(1925-1995) de nousavoir délivrés de la terreur du Même. Le lin-guiste Emile Benveniste avait déjà montré ceque la logique d'Aristote, donnée pour para-digme universel de l'art de penser, doit à lalangue grecque. Autrement dit, elle n'est enrien l'expression de la pensée universelle. Leslocuteurs d'autres langues ne peuvent se sen-tir liés par les déductions du syllogisme dansla mesure où leur langue ne découpe pas lemonde comme le grec, et ne l'appréhende pas sousles mêmes mots ou concepts. Benveniste prendl'exemple de la langue ewe (Togo) pour montrerque la notion exprimée par le seul verbe être serépartit entre cinq verbes distincts. L'un despenseurs arabes de premier plan disait qu'onn'avait nullement besoin de former un syllo-gisme pour savoir que Socrate était mortel.La mortalité est un fait, non un concept. Onla constate, on ne la déduit pas.

Rappeler ces faits n'est pas céder aux mirages du relativisme, c'est simplement

montrer qu'on ne peut plus reconduire desprocédures de pensée qui ont été très coûteu-ses en vies humaines. Il ne faudrait pas que,voulant penser la différence, on arrive à sé-parer les hommes comme le fit autrefois le

philosophe Lucien Lévy-Brühl (1958-1937) enparlant d'une " mentalité prélogique " chezles peuples prétendument primitifs. Le diffé-rent n'est pas l'inférieur. Il faut reconnaîtrel'Autre à la fois comme égal et comme diffé-rent. Sa différence ne le retranche en rien desdroits inaliénables à l'humanité que lui con-fère son être d'homme.Dans son essai, Todorov insiste à juste titresur les valeurs d'égalité et de dignité qui doi-vent être dévolues à chacun. Les droits del'homme sont une conquête essentielle, mêmesi leur exercice est grevé par toutes sortesd'inégalités. Que pensait donc le colonisé al-gérien de ces Français qui allaient à sa ren-contre portant " La Déclaration des droitsd'une main et le gourdin de la répressionde l'autre ". Il est à l'évidence beaucoupplus aisé de partir en croisade contre telou tel pays si l'on se persuade qu'on vale libérer de la tyrannie, de mobiliser lesénergies s'il s'agit, comme dans le cas del'Algérie, de défendre la nation françai-se menacée par des insurgés, stipendiés. Pen-dant longtemps la propagande française avanté le colonialisme, rendu possible parl'expansion du capitalisme occidental, enle présentant comme un progrès que les so-ciétés développées apportaient aux peuples "sauvages et primitifs ". Cette présentation étaitfausse et, comme le disait, en 1952, Fran-cis Jeanson dans sa critique de L'Hommerévolté d'Albert Camus " A nos regards in-corrigiblement bourgeois, il est bien possibleque le capitalisme offre un visage moins 'con-vulsé' que le stalinisme : mais quel visage of-fre-t-il au Malgache torturé par la police, auVietnamien nettoyé au napalm, au Tunisienratissé par la Légion ? "

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013 07

Cette notion de barbarie servira à jeterle discrédit sur les populations africainesque l'Europe " civilisée " s'apprêtait àassujettir. Le colonisateur se mêlera parconséquent de donner des noms à desterritoires comme s'ils n'en avaient pas,puisque l'autochtone, néantisé, se voit privédu pouvoir de nomination. Le geste qui séparele barbare du civilisé est le même que celui quidécoupe les territoires et soumet les tribus etles peuples.

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Par Omar Merzoug○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

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puissantes arcanes du royaume et ses nom-breux protocoles, dans ces autres républiquesde coquins et de copains, on le conquiert fi-nalement juste par la force des armes pourlongtemps le garder ensuite au prix de la sim-ple ruse et grande farce, avec comme déno-minateur commun ce mensonge qui relève desplus invraisemblables songes de l'humanité.Ici, il est plutôt question de cette véritable es-calade dans la satisfaction de l'égo. D'ailleurs,l'explication de l'historicité du phénomène,elle-même, admet dans sa conception et ana-lyse ce passage assez singulier dans la ré-flexion, puis la mise en œuvre de ces étapes-clefs qui mènent vers ce même but, mais à dif-férents paliers de sa très fournie hiérarchie.Ainsi, même dans la chose la plus ridicule dela vie, il existe cependant cette hiérarchie net-tement affranchie dans le concert de l'oligar-chie, œuvre toute naturelle de la monarchiede l'anarchie ou de ces iniquesreliques de vieilles et toutesfoutues républiques !Ce qui est donc de nature à fai-re passer la folie d'un cran : decelle de la position de s'empa-rer à vie du pouvoir à celle,bien évidemment, d'en faire cequi plait et sied à ces fous degouverneurs de ces faussesnouvelles républiques, nées deleurs anciennes reliques !De Djamel Abdennacer à Be-char El Assad, en passant parBourguiba, Boumediene, Sed-dam Hocine, Benali, El Kadha-fi, Ali Abdellah Salah, Mouba-rak et compagnie, le mondearabe, dans sa globalité et tou-te spécifique particularité, a euaffaire à ses dictateurs, des plusconsidérés et invétérés à ceux plutôt très luci-des et bien intrépides, en ce qui concerne l'ave-nir de leur nation et la caution à accorder àleur aura et personnalité.

On aura tous eu droit, à des périodes plusou moins différentes de notre histoire, à

ces rois autoproclamés chefs de ces républi-ques chimériques pour les gouverner à la ma-nière de ces héros dignes de vrais Zorro, deretour enfin à la vie et au pays, après tant d'an-nées passées aux oubliettes ou sous silencedans leurs tanières, à longtemps complotercontre les régimes en place afin de les en dé-choir de leur perchoir et réel pouvoir.Venus tous au pouvoir par la force des armes,ils les auront tous quitté grâce à la force deces mêmes armes, ou à cause manifestementde ces grandes manifestations de la rue en per-pétuelle folie, elle aussi.

rien ni même personne ne peut les en dé-choir de leur perchoir, hormis ces grandset très spectaculaires soulèvements popu-laires, susceptibles de leur mener la vie dureet surtout une guère sans merci !Prendre leur monde de haut est dans leur na-ture même, presque tous connus pour êtrejuste des chefs immatures, des rois à l'étroitdans leur costume de désarroi, qui ont tous lafrousse d'être découverts, sans détours, unbeau jour, sous leur véritable nature, habillésde leur tenue de toujours, laquelle relève plu-tôt de cette toute vieille couture propre à l'an-cienne tradition de leur haute cour.Ils sont tous pareils, tous habités par ce senti-ment osé et bien dosé, presque tous des né-vrosés aux joues tantôt gonflées, tantôt creu-sées, cette ''qualité'' plutôt innée chez eux,dans leur propre clan familial et grande dy-nastie, de prendre à jamais leurs distancesavec ce monde-là, en manque presque perma-nent de pitance, en l'absence de travail et ac-tions concrètes, de nature à véritablement sub-venir à leur nourriture et autres moyens desubsistance.

Tenter de les reconnaitre tous revient doncà parcourir tout le cheminement de cette

longue histoire postcoloniale de tous les paysarabes, menée depuis longtemps d'ailleurs parces coquins présidents, se considérant, par-dessus le marché, comme des légalistes et par-faits républicains, au moment même où ilsjouissaient de ces extraordinaires privilègesdont rêveraient davantage de bien authenti-ques rois, relevant pourtant de ces très ancien-nes dynasties du monde entier. L'histoire de ces rois sans couronnes et deces dynasties en l'absence d'un quelconqueroyaume peut même laisser parfois très per-plexes ces observateurs avertis, dans la me-sure où, non contents de s'emparer du pou-voir par effraction et grâce la détonation desarmes de l'institution dont ils relevaient, ilsse préparaient tous à ressusciter ou à réinven-ter de manière express ces anciennes dynas-ties de royaumes d'antan et autres califats,aujourd'hui bel et bien ensevelis sous le poidsimposant de l'histoire de toute la planète, afinde tout juste avec, perpétuer leur règne au tra-vers d'une délégation de procuration de lagouvernance du pays, indûment attribuéesouvent à l'un des leurs : le fils, le frère oumême parfois le gendre…C'est dire que chez ces gens-là, le pouvoir estvraiment une question de famille. La plus res-treinte et la plus suspecte. Beaucoup mieuxqu'il ne l'est d'ailleurs au sein des meilleursroyaumes du monde. Et, si au sein de ces toutes vieilles dynasties,on s'y prépare longtemps au travers des plus

Des siècles encore, plus tard,ce sont donc des dictateursarabes (en série et en folie)qui lui emboiteront le pas,en affirmant, sans ambages, eux aussi, et presque

tous :''Moi ou le chaos !'' Du pareil au même, diront les observateurs!Toutefois, le facteur temps donne plutôt ou sur-tout raison à Louis XIV, car il était, lui, dans sontemps. Dans son véritable jardin aussi. Ce temps-là de ces dynasties qui se moquaient royale-ment de toutes les démocraties du monde. Dans le premier cas, il est donc question decette folie du pouvoir et des grandeurs. Parcontre, dans le second, il s'agit plutôt de cesfous du pouvoir. Aussi fous ou si fous quetous les débiles mentaux de tous les temps !La nuance est donc de taille, même si le sujetévoqué tourne toujours autour du pouvoir etde cette folie de s'en emparer, de s'en accapa-rer, de le détenir à jamais, de ne jamais le quit-ter ou de l'abandonner un jour, de force ou degré, au point que cela devienne pour eux unevéritable fascination ou une juste et seule rai-son d'être, afin de l'administrer ou l'exercersans discontinuité et pour l'éternité.J'allais dire que le tout jeune roi de Reims,Louis XIV, en l'occurrence, était, à l'époque,presque dans son droit le plus absolu des'adresser de la sorte devant son parlement,étant, par ailleurs, bel et bien convaincu qu'ilétait ce tout dans le tout qui dominait toutson monde à l'horizon. Mais qu'en est-il justement de ces autres roisarabes, tous sans la moindre couronne, et sansvergogne, présidents de force ou en force deleur état, devenus exceptionnellement plusroyalistes que les rois eux-mêmes, dontles pouvoirs, des plus exorbitants et desplus excessifs, sont d'ailleurs les plusétendus dans le monde? A vrai dire, eux, ne sont pas uniquementtous atteints par cette folie du pouvoir ou degouverner leur peuple à leur propre manière! Ils sont également, tous aussi, ces maitresbien fous, capables, sans le moindre re-mords, de tuer tous leurs opposants afindamer le pion au reste de leurs popula-tions, laminer les élites et exterminer tou-tes les têtes dures afin que leur régime dureou perdure ! En plus de cette folie du pouvoir, jugé sou-vent comme absolu, de ces rois d'autrefois,peu adroits dans leurs propos et à l'endroitde leur misérable peuple, ils sont égale-ment ces autres fous de gouvernants que

La folie du pouvoiret le pouvoir des fous

De Djamel Abdennacer à Bechar El Assad, enpassant par Bourguiba, Boumediene, SeddamHocine, Benali, El Kadhafi, Ali AbdellahSalah, Moubarak et compagnie, le mondearabe, dans sa globalité et toute spécifiqueparticularité, a eu affaire à ses dictateurs, desplus considérés et invétérés à ceux plutôt trèslucides et bien intrépides, en ce qui concernel'avenir de leur nation et la caution àaccorder à leur aura et personnalité.

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201308

Par Slemnia Bendaoud○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Durant la deuxième moitié du dix-septième siècle (le 13 avril 1655 plusexactement), Louis XIV devait balancer cette phrase-symbole qui résumera,

bien plus tard, tout son règne : «L'Etat, c'est moi !», disait-il, en fait.

Et même, au plus fort et terrible moment deleurs tourments, ils croyaient tous pouvoir àl'ultime instant de leur inévitable chute en-core être bien capables de renverser latendance à leur profit et avantage, cher-chant toujours à défier l'implacable his-toire et sa tangible trajectoire. Dans leur écrasante majorité, peu sinon guè-re initiés à pareilles hautes fonctions au seinde l'appareil de l'état, ils manquent presquetous de formation et de techniques de com-munication, dont leur usage ou recours forcéest très fréquent dans leur quotidien.

Mieux encore, en dépit de cet handicapde grande taille qui met à nu leur man-

que flagrant de culture générale et de la per-ception très subtile des menus indices propresà leur environnement, ils s'évertuent à nousparaitre, presque tous, comme les maitres ab-solus du pouvoir et des sciences dans leurscomplexités et diversités jusqu'à vouloir fairevraiment de l'ombre sur les détenteurs de ma-jestueux brevets et autres prix de très grandesdistinctions scientifiques et artistiques mon-diales. Comme roi, Louis XIV avait tous lesdroits de se vanter d'incarner l'état, puisquedescendant d'une lignée de dynastie qui auramarqué de son emprunte et hégémonie l'his-toire de toute l'humanité. Mais eux, que cherchaient-ils de plus quecela?! Même si dans leur écrasante majorité,ils n'ont vraiment rien à voir avec cette li-gnée de rois, élevés, eux, dans les somptueuxpalais et autres traditions royales du dur mé-tier de la haute gouvernance !

La raison est donc très simple : se sachanttous des rois sans couronne ou ayant fait in-trusion par effraction dans leur royaume de ré-publique, ils continuent tous à consolider cet ap-pareil répressif dans la perspective de se proté-ger contre d'éventuels soulèvements populaires.Ils auront presque tous fait pire que n'auront vrai-ment fait les véritables mauvais rois au sein deleurs royaumes. Et si Louis XIV avait seulementvoulu incarner l'état dans la philosophie desa gouvernance, eux, sans être pour autant desmonarques, se sont accaparés de très solidesrépubliques à leurs seuls besoins personnels,traitant leur peuple de ratons, de sales êtres,de mineurs politiques, de gens pouilleux ethaillonneux… Kadhafi est d'ailleurs allé très loindans les qualificatifs attribués à son peuple, leurdisant même un beau jour :''qui êtes-vous…?!''C'est dire que la condescendance chez ces tyransde l'ancienne époque historique n'avait aucu-ne limite, ni même aucune pudeur !Néanmoins, Abdennacer et Boumediene sortentcarrément du lot. On peut les traiter de tous lesmots des dictateurs de l'ère ancienne et la toutenouvelle, sauf qu'ils soient de quelconques cor-rompus. Ils ne pouvaient l'être d'ailleurs, eux, quiluttaient plutôt pour le triomphe de leurs idéesplutôt que le faste de leur bien-être comme le fai-sait si bien tout le reste des autres dictateurs ! Longtemps après leur mort, leurs œuvresgrandioses parlent encore d'eux, au sein deces pays arabes qui n'auront malheureuse-ment su procréer leurs semblables !Eux étaient peut-être ce mal plutôt nécessai-re. Le reste, tout le reste, ce n'était que ce malendémique, tragique et catastrophique…Bien avant d'y accéder, ils avaient tous en tètecette folie d'y parvenir un jour! Et une foisqu'ils y sont confortablement installés, ils secomportent tous tels des fous du pouvoir. Et même si l'on sait que le pouvoir rend par-fois fou celui qui l'exerce sans jamais penser àavoir à le quitter de son propre gré, un beau jour,s'y retirer au moment où il le faut est cette autresagesse qui reste encore pratiquement inconnuechez presque tous les dirigeants arabes. Bien mal-heureusement, ceux qui avaient autrefois la foliedu pouvoir sont ces autres fous qui nous gouver-nent à présent ! Encore et toujours !

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gation internationale en termes de conven-tion. Au malheur de plusieurs entités eth-niques, ce conseil ne dépend plus d'uneorganisation internationale beaucoup pluss'il est toujours, qu'il ne soit l'annexe de lapolitique extérieure rattachée à la maisonblanche. Son rôle initial ; qu'était le maintiende la paix se transforme de jour en jour en uneimmixtion, ingérence et intervention musclée aunom d'un droit qui n'a pris forme qu'envertu d'intérêts clairs et précis. Le renouvellement d'engagement éma-nant de l'Union Européenne et de l'OTANde se tenir au coté des Etats Unis d'Améri-ques dans la " lutte contre le terrorisme "va aussi à cette occasion d'agresser la Sy-rie tel un alignement sans conditions surle canevas de " travail " à mener par le gen-darme du monde à l'effet d'éradiquer lephénomène. C'est de cette manière que tou-te l'autre communauté internationale assis-te bras liés et têtes croisées à la supréma-tie d'un pays, chantre des libertés, desdroits de l'homme et de la libre entrepriseet l'inefficacité ou l'inadéquation d'une or-ganisation mondiale, nécessaire et dontl'ancêtre, la SDN ; pour d'autres raisons oules mêmes ; fut décimée. La médiation entre le besoin sécuritairequi présente à tous les niveaux des risquesd'instabilité et des menaces territoriales etle respect de souveraineté imprescriptibleet égal à tous les Etats, ne devait point fai-re dans les deux poids (pays) deux mesu-res (résolutions). La soumission au pouvoirinternationalisé à bon escient et légitimiséà contre sens historique, est subie plus parcrainte que par adhésion au projet visant àéradiquer le terrorisme de la sphère terres-tre. A une échelle réduite ou du moins entermes d'appréhension inquiétante ; le 11septembre frappe quotidiennement à tou-tes les portes, sur les monts, les routes etensanglante les douars et les dechras. Ildure chez nous depuis une vingtaine d'an-nées. Ou était ce conseil de sécurité quanddes algériens mourraient par centaines ?Qui a instauré la suspicion et semé le dou-te avant de jeter le discrédit sur nos forcesde sécurité en charge de lutter contre le ter-rorisme, par cette foutaise de " qui tue qui? ". Ences jours, en Syrie l'interpellationde " qui gaze qui ?" n'est plusune question autant que lesoccidentaux désignent bel etbien le " régime ". Ainsi laquestion n'est plus à poser,c'est la réponse préétabliequi doit convaincre. Le monde n'aurait pas éluexclusivement son nombrildans les tours jumelles, ou àla cour du Pentagone, i ls'étend également à Herat,Kaboul, ou sur les monts deBagdad et les écoles corani-ques de Bassora .Il existe aus-si ce monde, à Jenine, Na-plouse et Bentalha. Damas, etHoms n'ont pas par ailleursété épargnées. Les pleurs etles atrocités y commises n'ontpu transpercer le mutisme qui voilait lerecours itératif à la charte des droits del'homme et au respect des libertés. Quelleest justement cette liberté qui; silencieuseautorise le châtiment d'un peuple et le tourmenteen l'exhortant par recommandations às'astreindre au diktat, faux en forme eten fond; de l'exigence démocratique etdu libéralisme économique ?

Ce qui se passe en Syrie, avait commencé dans l'air d'un printemps arabe pour

finir dans une guerre improprement civi-le. Assad n'est pas un roi, mais presque unprince venu par effraction constitutionnelleet de nuit, violer la constitution. Celle-ci,alors ressemblait aux yeux de ses installa-teurs, comme un testament où l'héritagen'est qu'un pouvoir. En somme, c'est quoila différence entre lui et les autres rois quise succèdent ? Et si l'on fait faire un refe-rendum, supposons-le en Arabie Saouditesur la nature de l'autorité en demandantau peuple s'il veut la monarchie ou la dé-mocratie ? Hors de question. C'est haram. Le roi serait un représentant de Dieu surterre. Telle est la conception faussaire dansla théorie générale liée à l'établissementdivin des constitutions. Cet empire wahha-bite qui trompe toute analyse sur sa ma-nière de soutenir ou de vilipender un régi-

Syrie debout malgré presque 3 annéesd'auto-tueries de voir son arsenal et sescapacités de défense mises à terre. A cejour, quelle est la fierté, comme Etat fortdu monde arabe ? Rien.

Ebranlé par la contre-terreur que pouvaitprovoquer la riposte aux attentats, ce

monde était bien longtemps prêt à chan-ger de mode, de style de conduite des af-faires internationales. L'ONU n'est plusune société des nations où la paix, en let-tres d'or, pavoisait le fronton officiel dechaque pays membre. La théorie universel-le des grands équilibres mondiaux ne ra-mène plus de dividendes expansionnistesen termes d'hégémonie. Le système domi-nant reste la domination tout court. Le con-cept capitaliste de l'Etat gendarme passepour une tentative réelle d'imposer la no-tion au plan international. La nation " gen-darme " du monde qui était, il y a une dé-cennie en phase d'évolution est mainte-nant bien installée. Les organes d'exécution etla force de persuasion, outre qu'ils se confinentdans les résolutions d'un conseil d'insécurité,manipulent autrement la misère et la famine dureste du monde à travers les fonds, les donset les institutions financières qui garrottentd'échéances en échéances l'indigence et lapauvreté des peuples moins élus à l'aisan-ce que les autres. Si le droit international puise ses princi-pales sources des conventions expressesqui régissent les relations entres les Etats,l'ONU sensé fournir d'abord l'office logis-tique et documentaire d'enregistrement deces protocoles d'accords, jouit égalementde l'existence d'autres organes chargés deveiller à la bonne application de ce qui aété convenu. Le conseil de sécurité passepour être l'un des importants outils dansl'exécution des effets engendrés par l'obli-

Lundi 9 septembre le congrèsaméricain, en ouverture de sasession parlementaire va ounon entériner la décision d'unObama en quête de notoriétéà l'effet d'assurer une frappe

" déterminée " contre la Syrie. Rejeté par leconseil de sécurité, du fait du veto sino-russe, le feu vert est à obtenir ailleurs quedans le droit international. Obama, syro-phobe se repli sur son parti pour faire unesale besogne à des milliers de kilomètres.Deux jours après, ce sera ce fameux 11 sep-tembre. Une aubaine de pouvoir prendrerevanche et rassurer une frange encore in-satisfaite de représailles.Contre qui va être menée cette énièmeguerre ? Dans quel champ de bataille va-t-elle être entreprise ? Eh oui, les autres vontla suivre par écran interposé, au momentoù tous les autres mourront ou feront mou-rir les leurs. L'ingéniosité occidentale a faitque dorénavant les guerres qui subséquem-ment alimentent les budgets de ses Etatsdoivent se maintenir loin de leurs résiden-ces. L'endroit est tout désigné. Chez lesautres, les arabes et les musulmans. Depuisle Vietnam et quelques escarmouches enAmérique latine ou en ex-Yougoslavie ;toutes les guerres se sont transportées en-vers ce monde qui invoque une religion quia défié jusqu'à battre le communisme. Con-sidérée comme une menace, cette 'philoso-phie du djihad' devait - pensaient les néo-cons- servir à une automutilation à grandeéchelle. Apres l'Afghanistan, l'Irak, la Tu-nisie, la Lybie, l'Egypte c'est au tour d'une

Nous avonstous nos11 septembre

Le monde va bouger encore une fois. La guerrea un unique domicile. Une seule enseigne :

les musulmans. Une seule adresse : les arabes.

Par El Yazid Dib○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

me, nourrit bien des hégémonies régiona-les perverses. Le voilà aux cotés de Sissi etcontre ses frères musulmans, le voilà enSyrie aux cotés d'Aqmi et ses corolaires etcontre un fervent éradicateur des djihadis-tes. Alors on aimerait bien savoir qu'ellefrontière trace-t-il entre les deux politiques? quelle distinction fait-il entre Sissi etAssad ? Les deux sont des putschistes. Lesdeux sont des militaires. D'autant plusqu'à une précision convergente, le premierdit lutter pour la démocratie et à l'encon-tre de l 'obscurantisme à outrance del'Egypte, le second aussi. Drôle est ce roide l'Arabie. S'il a pu arrêter une diploma-tie européenne allant condamner Sissi, ill'exhorte à frapper la Syrie. Si l'on ne com-prend pas bien ses tergiversations dans lagestion des conflits de la nation arabe oncroit comprendre, si peu en est ; le besoinde leadership qui l'anime face à la résur-rection ottomane d'un Erdogan plus arabeque les arabe et le réveil d'une Perse plusmusulmane que les musulmans. Ce trian-gle dont les angles ne sont que Téhéran,Istanbul et Riyad veut fermer en son sein lesautres composantes d'un islam politique, de mas-sacre et de fitna. L'individu musulman n'y estqu'un atome libre volant au gré des fetwas, tou-tes contradictoires l'une à l'autre, d'un sa-vant contrariant son collègue, d'un rite an-nihilant l'autre. S'il y a un unique Islam, ilexiste plusieurs islamismes.

Nous ne saurions dire ni vouloir transposer au plan universel la sentence du

juriste Saint Thomas D'Aquin " reconnais-sant le droit aux individus vivant sous(gouvernement illégal) de se rebeller cardans le cas contraire l'Etat de droit n'exis-te plus ". Mais se contenterions-nous d'af-firmer que la douleur et le déchirement ontle même goût nulle part ; attristant, navrantet affligeant. Quel que soit le ciel ou la ban-nière sous lesquels, ils s'abattent ! Ce sep-tembre, espèrent des populations entières,s'il était le commencement d'un nouveaumonde, qu'il leur apporterait, par ce mon-de les délices d'une vie meilleure, ou de lamaintenir au moins en état de…vie. L'inquiétude et le péril que produisent la

politique belliqueuse nord atlantique, con-tre la Syrie n'a pu favoriser contrairementen 1990, l 'engouement de la communautéinternationale à certifier et authentifierglobalement l'expérience étiquetée made inIrak. A l'époque l'on invoquait l'utilisationdes ADM par Saddam. Mission après mis-sion de l'AIE - gérée par un certain égyp-tien nobélisé qui sera plus tard un fuyarddevant le redressement de son pays- l'in-vasion n'a pu déceler le moindre indice deces ADM. La " tempête du désert " a servide grands intérêts pétroliers, ébranlé unerégion qui n'a pas encore fini de se recompo-ser. L'embrasement maintenant avec ce va-t-onen guerre reste inévitable. La hargne et le spectrede la fausse grandeur du puissant mondial l'em-portent sur le slogan du pays des libertés et desdroits de l'homme. Cette guerre encore ferait direaux adeptes de la paix que quelque part dans lamaison de la protection et du maintien de la paixsise à Manhattan, les locataires ne partagent pasou plus la même définition du terme. L'enjeu po-litique et l'intérêt énergétique sont le seul manueldes normes phonétiques, morphologiques et syn-taxiques de ce monde. La grammaire du pro-fit. L'acharnement à vouloir coûte que coûteterminer l'opération printanière arabe qui nedevrait à son origine épargner nul pays, ycompris l'Algérie s'aiguise de jour en jour. Lestambours sont en constant éveil.

Le système dominant reste la dominationtout court. Le concept capitaliste de l'Etatgendarme passe pour une tentative réelled'imposer la notion au plan international. Lanation " gendarme " du monde qui était, il y aune décennie en phase d'évolution estmaintenant bien installée. Les organesd'exécution et la force de persuasion, outrequ'ils se confinent dans les résolutions d'unconseil d'insécurité, manipulent autrement lamisère et la famine du reste du monde

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013 09

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201310

Par Arezki Derguini○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Billets de banqueet bulletins de vote

Quand nous achetons unemarchandise nous « votons » pour son producteur dont nous soutenonsla production, la présencesur le marché par rapport

aux autres producteurs que nous délaissonset qui faute de ne pas avoir vendu leur mar-chandise, ne pourront la produire à nou-veau et la reconduire au marché. Deux « champs », deux « marchés » qui,en Occident, ont été construits au fil dutemps pour fonctionner différemment, quiont été l’objet de deux disciplines scientifi-ques différentes. Le champ économique oùla liberté est censée être individuelle, le con-sommateur étant renvoyé pour ses choix àses préférences individuelles et le produc-teur à une réduction de ses coûts particu-liers, et le champ politique où la liberté indi-viduelle s’agrège en liberté collective. Lechamp économique étant le lieu d’exercicedes forces « aveugles » du marché et lechamp politique le champ d’exercice de for-ces sociales conscientes. Les hommes cons-truisent leur ordre politique mais composentavec la force, la main invisible du marché.Ceci pour le mainstream de l’économie po-litique, le modèle libéral anglo-saxon. Pourle reste, on pourrait ajouter que certains fontplutôt confiance à l’ordre politique (étatis-me français) alors que d’autres s’en remet-tent davantage à la providence, au marché(libéralisme anglo-saxon). Dans les deuxcas, la démocratie politique exclut la démo-cratie économique. Le pouvoir politique estlimité par le pouvoir économique que lesocialisme n’a pas pu soustraire à la « bour-geoisie », l’entreprise demeurant comme unterritoire féodal et le marché le lieu de for-ces concurrentes libres. Dans un troisièmecas, les deux démocraties ne s’excluent pas,elles s’accompagnent. C’est le cas de ce quel’on avait coutume d’appeler la « cogestionallemande ». Les organisations syndicalespeuvent au travers des négociations collec-tives définir la répartition des revenus se-lon qu’il s’agit d’investir, d’exporter ou deconsommer. Ici les institutions allemandes,

et non plus seulement le marché qui estalors considéré comme une institution quifonctionne parmi d’autres, organisent lesdélibérations sociales et économiques pourdéfinir que produire, comment produire,pour qui produire et dans quelle mesure. Ce qu’il est important de retenir concer-nant la diversité des modèles de fonction-nement politique et économique que nousavons ici très sommairement esquissés à ti-tre d’illustration, c’est qu’il n’y a pas demodèle universel mais des expériences his-toriques singulières qui jugent de la perti-nence de telle ou telle théorisation et expé-rimentation. L’universel serait plutôt ducôté de ce qui permet de traduire une ex-périence dans une autre et non dans quel-que modèle qui les comprendrait toutes. Ilfaut construire sa propre expérience en s’in-corporant l’expérience d’autrui sansqu’aucune expérience ne puisse prétendreles contenir toutes. Il n’y a donc que desexpériences particulières, expériences quisont comme des façons d’être dans le mon-de : il y a la façon allemande, qui tient d’el-le-même comme elle tient de l’anglo-saxonne et de la française, vis-à-vis desquel-les elle doit se poser en s’appropriant ouen rejetant.

Un billet de banque est donc aussi unbulletin de vote. Au point que d’une

part, celui-ci veuille remplacer celui-là. Il fautrappeler que le suffrage universel est arrivépour limiter le pouvoir de commander dessociétés minoritaires (classes) dominantes.Que d’autre part, l’effet de votre conduiteéconomique peut-être tel qu’il annule la rai-son d’être de votre conduite politique : quevous le vouliez ou non, quand vous préfé-rez achetez étranger plutôt que national,quand dans votre conduite de consomma-

teur vous renoncez à construire une indus-trie nationale, vous « votez » pour la produc-tion étrangère d’un côté et vous « votez »pour l’économie de rente de l’autre, pourconforter votre pouvoir d’achat. Vous n’yéchapperez pas, il y a dans votre conduiteéconomique une mécanique qui écrase laraison d’être d’une conduite politique.

Après cette digression sur la démocra-tie, économique et politique, sur le rap-

port entre économie et politique, où le ci-toyen vote pour choisir en pleine conscien-ce et de manière collective la loi à laquelleil obéira, où le citoyen se mobilise pour dé-finir sa conduite (celle de consommateur, desalarié, de citoyen) pour choisir consciem-ment (au travers de délibérations organisées)ou inconsciemment (en son for intérieur, autravers du seul jeu des préférences indivi-duelles et de la compétition) l’ordre produc-tif qu’il voudra mettre en place, revenons ànotre situation nationale.Alors qu’ailleurs ces deux « marchés » ou« champs » ont été construits au fil de l’ex-périence historique dans des configurationsparticulières, chez nous ils restent à cons-truire. Nos marchés de manière générale nesont pas les mieux tenus, nos échanges sontdonc de piètre qualité, comment pourrait-ilen être autrement ? Une large confusion rè-gne en particulier entre le marché politiqueet le marché économique. Nous avons im-porté des institutions pour nous épargnerl’expérimentation, pour finalement nousépargner toute expérimentation et renoncerà avoir notre propre être dans l’histoire.On peut caractériser notre situation par unesurévaluation du billet de banque et unedévalorisation du bulletin de vote. Une su-révaluation de l’acte individuel qui a com-me objectif une dévalorisation de l’acte col-

lectif. Surévaluation arbitraire fondée surun pouvoir d’achat externe et non sur unepuissance productive. Comme dans l’espritfrançais, le collectif serait synonyme d’alié-nation, ou comme dans l’esprit libéral, uneentrave à la liberté d’échanger. Liberté ce-pendant qui n’est pas appuyé sur un pou-voir. Résultat, on détruit des solidarités, uncapital social comme on dit aujourd’huidans les sciences sociales, un capital natu-rel, sans accumuler de nouveaux capitaux.On veut croire que le billet de banque est lavoie la plus simple, qu’à partir de cette tran-saction individuelle, il est possible de re-faire le monde, de reconstruire le mondedans sa complexité, le renégocier transac-tion après transaction. La « chkara » seraitle passe-partout merveilleux qui ouvriraittoutes les portes. L’argent comme liberté su-prême de l’individu, comme pouvoir decommander à toute chose libérée de sesanciennes servitudes. Cependant le résul-tat est là : confusion de tous les marchés,rares productions internes qui arrivent à yfrayer leur chemin, offres externes et de-mandes mimétiques ; une société de pro-priétaires et une autre de déshérités. Unesociété supérieure de propriétaires prête às’exiler dans le monde quand la source dessuperprofits se sera tarie, une autre inférieu-re prête à être livrée à la future vindicte desdéshérités dans un pays n’ayant plus ni foi,ni loi. Point de producteurs qui pourrait unjour les tenir ensemble, donner quelqueautorité aux propriétaires.

Le monde ne peut être réduit à une rela-tion marchande. Le pouvoir de l’argent

ne peut être indépendant d’un ordre pro-ductif et symbolique. Le billet de banquene peut se substituer au bulletin de vote, ilpeut dissoudre les liens sociaux et livrerl’être social à ses plus grands désordres.

Billets de banque et bulletins de vote appartiennent à la même espèce. Ils servent tousdeux à plébisciter tel acteur plutôt que tel autre, qu’il soit producteur, politicien ou autre

mandataire. Ils contribuent tous deux, quoique par des voies diverses, à édifier lecomplexe ordre productif. La différence réside normalement dans leur champ de validité :

le champ politique et le champ économique. On commande au producteur comme oncommande à un autre mandataire, tous deux sont comme des « bons de commande ».

Les directeurs de journal ne devraient jamais prendre le ris-que de commettre des articlesqui seraient refusés si un ré-dacteur de base les avait écrits.Ainsi l’éditorial en une signé,

l’autre lundi, par la directrice du Monde,Natalie Nougayrède, s’aligne, certes, sur lespositions de Bernard-Henri Lévy mais pas,hélas, sur son style. Que claironne cette ex-cellente personne dans cet article intermina-ble (un édito se devrait, pourtant, d’êtrecourt) ? Qu’il faut absolument intervenir mi-litairement en Syrie, même sans aval desNations unies, ce qui fut, rappelons-le, le casquand la coalition bushiste envahit l’Irak. A l’évidence, l’avis contraire ne lui inspi-re aucun respect (elle a d’ailleurs refusé toutdébat, c’est plus simple) puisqu’elle l’assi-mile à une complicité « cynique » avec lesassassins (pourquoi pas une « complicitéobjective », comme au bon vieux temps !).Ainsi le pape, qui condamne toute interven-tion, est complice. Ne rendons pas la pa-reille à Mme la Directrice. La prise en comp-te démocratique des arguments de l’autrenous l’interdit. Donc, on ne saurait a prioridiaboliser la position interventionniste.

Madame la directrice du «Monde», voilàpourquoi votre éditorial m’a scandalisé

Nous devons admettre qu’elle est bien in-tentionnée. Et peut-être même juste. A cet-te condition, cependant : Natalie Nougay-rède assumera-t-elle les éventuelles consé-quences de ses recommandations ? Car, enfin, nous traînons derrière nous unsacré arriéré de folies passées ensuite parprofits et. pertes. Ça a mal tourné ? On n’yest pour rien ! La catastrophe cataclysmi-que irakienne ? Aucun regret, aucune auto-critique. Les retombées maléfiques del’aventure libyenne ? BHL est prêt à remet-tre ça. L’évacuation lamentable de l’Afgha-nistan à feu et à sang, Al-Qaida confortée ?De l’histoire ancienne !

Par pitié, ne nous répétez pas, comme cejuge de l’affaire Dreyfus : « Ces ques-

tions ne seront pas posées. » Quelles ques-tions ? Celles-là : si une intervention fait sau-ter le chaudron syrien ; si les jihadistes ra-dicaux en profitent pour envahir l’espaceainsi dégagé et régler leurs comptes à leurfaçon ; si on assiste à un massacre générali-sé des alaouites, des chrétiens, des laïcs etdes Kurdes ; si Al-Qaida, comme elle l’a an-noncé, se joint à l’offensive occidentale ; sicette horreur provoquait un sauve-qui-peutde millions de civils, comme aujourd’huide ces Kurdes que les islamistes radicauxégorgent ; si un affrontement général entresunnites et chiites embrasait la région etfaisait voler le Liban en éclats... Dans ce cas,madame la Directrice, assumerez-vous ?Ou vous en laverez-vous les mains ?

Une chute de Bachar al-Assad, de l’af-freux Bachar al-Assad, nous sommes prêtsà en fêter l’annonce avec vous. Champagne! Mais vous fêteriez-vous, tout autant le suc-cès des Saoudiens et des Qataris, à qui onne refuse plus rien quoique leur régime soitaussi totalitaire que le syrien et plus rétro-grade : 1 éradication régionale de toute al-ternative démocratique et laïque ?

A l’inverse, si ce que vous recomman-dez permet de pacifier la région, ap-

porte le bonheur aux Syriens et conforte lesidées de démocratie et de laïcité, je vous jureque je vous rendrai hommage. Que je necesserai de vous rendre hommage. Unechance de vous convaincre ? Aucune. Voi-là, en effet, ce que vous écrivez : « L’emploid’armes chimiques à grande échelle par lerégime syrien le 21 août ne fait aucun dou-te » et, plus loin, « Nul ne-doute [nul ?] quesi, sur place, les inspecteurs de L’ONU netrouvent pas de preuves, c’est que le régi-me syrien s’est employé à les détruire ». Aucun doute ! Nul ne doute ! Dansle Monde ! Notre modèle, l’incitationpermanente, et cartésienne, à confor-ter nos opinions par le doute. Que sepasse-t-il ? Aucun doute ? Bachar al-Assad est absolument ca-pable d’un tel forfait. Quand ? Au mo-ment, juste au moment, où les inspec-teurs de l’ONU arrivent à Damas, etcela à 10 km de la capitale syrienne ?Aucun doute ? Admettons...

Quand des obus sont tombés sur l’uni-versité d’Alep, faisant 70 victimes parmi lesétudiants, cela ne faisait aucun doute, ycompris pour le Monde, qu’il s’agissait d’uncrime de plus des séides de Bachar. Mais,en l’occurrence, c’était les rebelles. Peut-êtrenon volontairement. Le journaliste françaistué par un sniper ? Victime de la soldates-que du régime : aucun doute ! Mais c’étaitles rebelles. Par inadvertance. Dans les années 50, l’Humanité - le jour-nal - nous décrivait une guerre de Coréemanichéenne, en noir et blanc, les anges faceaux démons, et seuls les démons, ces sa-lauds d’Américains, pouvaient utiliser desarmes bactériologiques. Mais le Monde ?Notre boussole ? Les armes de destruction massive de Sad-dam Hussein ? Aucun doute ! Timisoara ?Aucun doute ! Les horreurs qu’une offici-ne mise sur pied par Tony Blair inventapendant la guerre des Balkans (la presse an-glaise, elle, s’en est excusée) : aucun doute!

D’ailleurs, rappelez-vous, madameN o u -

gayrède... Que le président géorgien.Mikheil Saakachvili, fut un démocrate li-béral exemplaire, cela non plus ne faisait «aucun doute ». Eh bien, moi, je doute. Je doute beaucoup.Et je considère « l’enquête » comme unefaçon d’affronter et de transcender ce dou-te. D’ailleurs, si je ne doutais pas - je seraisalors un militant -, je me serais abstenu dedonner dans le journalisme. ?

Par Jean-FrançoisKahn

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Legs empoisonnésParmi les legs politiques empoisonnés, d’un parent àl’autre, d’un gouvernant à son successeur..., le régimesyrien est, sans aucun doute, le prototype et également lavictime expiatoire de cette succession érigée en modèle, chez les Républiques similaires du monde arabe, de ladénégation des droits du citoyen, la répression etl’élimination physique, voire la disparition, pure et simple,des opposants politiques indociles.

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201311

En ce qui concerne les monarchies arabes, elles ont été aussi construites à la suite descoups de force et les empoignements, de palais, entre lesmembres de la famille. Actuel-

lement, seul l’Emir du Qatar a légué, ap-paremment dans le calme et la concorde etdonc sans cadeaux empoisonnés, l’Emiratà son fils. Cependant, dans le passé, desbruits toxiques ont couru autour de la suc-cession du fondateur de ce pays, autrefoisoccupé par la Grande-Bretagne, et indé-pendant en 1971. Aux temps actuels, certaines Républi-ques et monarchies, dans le monde arabe,sont infectées par le virus des dictatures et,forcement, celui des révolutions qui mena-

cent sérieusement leurs existences. En ef-fet, leurs systèmes politiques, qu’ils soientdes républiques ou monarchiques, ont étébâtis sur l’injustice, l’exclusion et la répres-sion, et donc il est fort possible qu’ilssoient détrônés, d’un moment à l’autre,comme des fétus de paille, par les révolu-tions en cours. Cependant, chaque pays ases cyclones spécifiques et, dans tous lescas, nul ne pourrait les mettrent à l’abri desvents de la liberté. Cependant, certains ré-gimes peuvent échapper, momentané-ment, de la punition des peuples. Al’exemple de celui de la Syrie.

Cette semaine, les USA ont relancé leursaccusations contre le régime Syrien

soupçonné d’utiliser les gaz toxiques con-tre l’opposition armée et les populations.Pourtant, ces produits toxiques ont été uti-lisés depuis la première Guerre mondiale,de 1914-18, voire avant. En effet, à partir

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Par Ali Brahimi

de 1840, la France coloniale à enfumer (in-toxiquer a vrai dire) des tribus Algérien-nes, dépossédées et errantes, ayant pourasiles les grottes du Dahra, l’Ouarsenis… Pendant la deuxième catastrophe mon-diale, 1939-45, les Nazis ont gazé des di-zaines de milliers de juifs agglutinés dansles chambres a gaz. Depuis, ils vivent dansle souvenir atroce de la solution finale. Ettant d’autres massacres a travers le monde( l’extermination des indiens d’Amérique,Vietnam, Cambodge, Roumanie, Rwan-da…) et les ignominieux crimes contre l’hu-manité (au napalm, les bombes atomiques,« sales » …), et tant d’autres pogroms afinde priver les peuples de leurs libertés Unjeune militant, de la liberté du peuple Al-gérien, disait à propos de ceux qui ont goû-té du poison de la servilité et la collabora-tion avec la France coloniale : Fafa vous ainoculé dans le sang le venin de la soumis-sion totale et la trahison.

A propos des inoculations toxiques coloniales, après les élections truquées,

en Algérie, de 1947, des jeunes militantsdu MTLD, déçus et trompés voire humiliés,pour la unième fois, avaient constitués desgroupes paramilitaires appelés membres del’OS (Organisationnel Spéciale) démante-lés, tout de suite après, par les services co-loniaux de la redoutable Police des Rensei-gnements Généraux (PRG) infectée d’indi-cateurs dont la plupart ont fait d’horribles

«L’encre d’un écolierest plus sacrée que le sangd’un martyr » (Hadith)

Tu vas donc prendre ou reprendre le cheminde l’école, avec les enfants de ton âge, te fai-re de nouveaux amis, passer des journéesavec eux et votre enseignant ou enseignante. Apprendre certainement beaucoup de choses, belles, petites ou grandes. On te dit à

l’école, par exemple, qu’il faut aimer, ne pas mentir, nepas voler, ne pas salir, ne pas tricher. C’est vrai ce qu’onte dit, petit Mehdi. Mais tu constateras de toi-même quetu ne vas pas retrouver dehors, tout ce qu’on te dit de-dans. Car tu vas découvrir des choses pas du tout belles,ni du tout grandes. Tu verras alors, mais tu verras lesgrands, faire de mauvaises choses, ou dire des choses avecdes mots pas vraiment grands, mais plutôt gros. Ne t’étonne donc pas, quand tu vois le contraire de ce qu’onte dit en classe. Ainsi, tu les vois lancer, balancer, des mots,des choses, n’importe quoi, n’importe quand, n’ importe où,se conduire mal, mal conduire, mal conduits. C‘est à dire malmenés et malmenés. S’il t’arrive de voir dans la rue, de telleschoses, ne fais pas attention ; tu comprendras, quand tu serasgrand. Et si tu répètes ce que disent les grands, si tu fais cequ’ils font, ils diront alors que tu n’es pas éduqué. Qu’on net’a pas éduqué. Mais moi je sais, petit Mehdi, souffle de can-deur, que tu ne feras pas comme eux. Oui, la culture de l’es-prit est déclinée au profit de celle déchaînée des intestins etde certains instincts. On raconte même qu’un professeur de philo, au lycée, avaitsermonné l’un de ses élèves, en lui reprochant son manque desérieux et lui signifiant que le Savoir est une richesse. Et àl’élève de rétorquer : « Ya Cheikh, notre voisin, un ami à monpère, le député Si Flène qui n’a jamais ouvert un livre, vu sonBac moins 12, il mène une vie de pacha, lui. Et toi Cheikh, tun’as même pas un tacot, tu arrives difficilement à boucler tesfins de mois, tu as un gros problème de logement, tu passestes vacances assis sur un banc, et tu me dis que la connaissan-ce est une richesse !? ». Oui, petit écolier, quand tu vois ce quetu vois, il y a de quoi être coi !

Tu veux une autre anecdote ? Abraham Lincoln qui futprésident des États-Unis, avait écrit une lettre au pro-

fesseur de son fils. En voici un extrait pêle-mêle : «Il aura àapprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, nesont pas tous sincères. Mais enseignez-lui aussi que pour cha-que canaille il y a un héros… Enseignez-lui que pour chaqueennemi il y a un ami. Éloignez-le de l’envie, si vous pou-vez… Enseignez-lui, si vous pouvez, les merveilles des livres...Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mys-tère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil,et des fleurs au flanc d’un coteau vert... Enseignez luiqu’un dollar gagné a bien plus de valeur qu’un dollartrouvé. Enseignez-lui qu’il est bien plus honorabled’échouer que de tricher...Apprenez-lui à avoir foi en sespropres idées…. Apprenez-lui toujours à avoir une im-mense confiance en lui-même » .Lincoln, lui aussi, a étéassassiné par balles, dans une salle, en public, mais pas der-rière un rideau, tel cet homme vaillant qui justement, vou-

Pour Mehdi l’écolier

lait guérir ton école d’une sinistre maladie. Bref, tu vas doncapprendre beaucoup de choses en classe ; c’est pour cela queton cartable est chargé, lourd pour ton petit dos. Le program-me aussi, indigeste pour tout cerveau. Mais ils ont dit qu’ilsallaient l’alléger ce cartable ; espérons qu’ils vont le faire, enjouant carte sur table. Que ce n’est pas du pipeau. Ils ont ditque tu auras un cartable pour la maison, ton sac à dos, et unautre en classe, celui-ci est en bois.

On appelle cela un casier. Pour alléger ton pauvre dos, ilsont donné les caractéristiques techniques du sac à dos.

Pour le programme et le reste ils n’ont encore rien dit. Non !Ils donnent souvent des chiffres ; un penchant borgne, pourle montage de numéros ! Pour aider au choix du cartable, ils ont fait un cours magis-tral, avec moult détails, concernant le sac, ses bretelles, sesroulettes, son tissu, son fond, ses formes sa couleur et tout, ettout. Comme si ton papa gère ou importe des containers decartables. Ils ont dit aussi que tu auras pour chaque matière,les choses en double, celles que tu prends avec toi, chez toi,pour tes devoirs, et celles que tu gardes en classe, dans lecartable en bois. S’ils aiment le bois, souhaitons qu’ils aimentun peu moins sa langue ; un autre penchant borgne, pour lemontage des lettres. Tu auras donc pour chaque chose, sondouble. Ils doublent tout, et ils disent qu’ils vont alléger. Uncartable allégé avec un programme quasi-inchangé ?! Onverra comment cela. Et puis deux cartables, celui en bois etcelui que tu trimbales chez toi, cela revient cher. Et puis di-rectement ou pas, celui qui trinque c’est ton papa. Ils disentdonc beaucoup de choses, les grands. Ils ont dit égalementqu’ils allaient se réunir et réfléchir, durant le mois de juilletpour changer un peu ce qui devrait changer. Mais apparem-ment, ils n’ont pas pu se réunir ; cela est peut-être dû au ra-madhan ou à la chaleur ; ils ne pouvaient donc pas réfléchir.Ils ont attendu la fin du mois d’août, et ont évité de causerpédagogie dont le contenu des programmes. Un sujet tabou ?

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Par Rachid Brahmi

Vas-y comprendre toi. Mais tu comprendras, une fois devenugrand .Oui petit Mehdi, Allah « yehdina ».

Mais tout ceci, ne doit pas t’empêcher de travailler. Tuapprendras donc des choses à l’école. Même si tu auras

deux ou trois heures en moins par semaine, on comptera en-core sur ta mémoire, au lieu de faire jaillir les belles étincellesen toi. On te parlera par exemple, du supplice de la tombe.On pouvait alléger ta petite tête et ton cartable de cette infolà, ou de trucs du même genre qui te font peur. T’en dispen-ser. Car l’école ne prépare pas à la mort, mais à la vie, petitMehdi. Mais n ‘ aie pas peur. Que ce soit les musulmans oules autres, on dit qu’un enfant est un ange. Et un ange ne con-nait ni les supplices, ni l’enfer. On t’obligera aussi, à appren-dre de longs textes, sans te les faire comprendre, ainsi, tu neles retiens pas facilement. On bourre ta petite tête, comme onbourre une urne. Il ne faut pas aussi, en vouloir à ton maitred’école, quand par exemple, il fait des erreurs ou dit des bêti-ses. Je pense notamment, qu’il ne reçoit pas une formationtout au long de la vie, comme cela se fait ailleurs. On lui de-mande aussi de gérer une situation de crise qui perdure. Defaire ce qu’il peut, avec le peu qu’il a. Avec des classes sur-chargées. De ne pas trop chercher à piger. Mais en mêmetemps, on est exigeant envers lui .On lui demande de fairedes miracles, ils auraient dû alors recruter des magiciens. Oui,les grands ne sont pas toujours raisonnables. Mais tu com-prendras quand tu seras grand. Mais dans un sens, vous êtesplus que grands, les enfants ; vous êtes déjà vieux. Car dansce sens, on a confisqué vos rêves, votre enfance. Enfin, tu apprendras tellement de choses et mal que tu pour-rais t’ennuyer, ne plus tellement aimer l’école et ton ensei-gnant. Mais accroche-toi, oh petit Mehdi, rayon de soleil sousun ciel gris. Et puis on ne te demande même pas ton avis. Etpuis même, les grands devraient comprendre ! Si tu trouvesque l’école te fait bâiller d’ennui, te rend turbulent ou dis-trait, c’est qu’ils n’ont pas su te la faire aimer.

chantages et des services aux familles desmilitants de la cause nationale. (1) N’importe quel chantage et crimes com-mis, quelques soient les motifs, sont ab-jectes et inadmissibles. Ne dit-on pas dansles saintes écritures : qu’assassiner un seulêtre humain, c’est tuer l’ensemble de l’hu-manité ? Ne dit-on pas par contre : tuerson prochain est un attribut de la naturehumaine puisque, depuis l’apparition del’homme sur terre, le plus fort est prédis-posé, par jalousie ou supériorité, à élimi-ner son congénère a l’exemple de Caïntuant son frère Abel ?

Malgré les innombrables Lois divines,interdisant de tuer les gens et sacca-

ger le bien d’autrui et d’envenimer les re-lations humaines, des gens gardent un vi-sage de marbre face aux excès de certainsrégimes arabes et, qu’en plus, ils s’entê-tent d’empoisonner, par des informationstronquées et truquées, la vie des peuplesdépités et donc obligés de changer leur si-tuation insupportable. C’est pour cette rai-son, parmi d’autres, que des peuples ontemprunté la voie salutaire néanmoins laplus difficile : la révolution qui, pas essen-ce, a pour objectif principal de : changer,sans s’arrêter a mi-parcours, l’état de leurcondition ainsi infectée par les régimes dic-tatoriaux ayant toutes une seule alternati-ve à proposer aux masses populaires révol-tées : Se soumettre ou disparaître.

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201312

Prévenu par un post d’unami au sein d’un groupe sur

Facebook sur ce qu’il avisualisé sur un site internet

de l’établissementuniversitaire de la ville, je me

suis tout de suite dirigé versGoogle en lançant le mot-cléapproprié à la recherche du

dit malmené portail Web.Quelques secondes plus

tard, je reçois commepressenti la catastrophe en

pleine figure devant monécran l’air totalement

médusé et avilissant.

Le bug universitaire

Effectivement, ce queje perçois devantmes yeux écarquillés est indigned’un centre universitaire à la constata-

tion des titres à la une sur la paged’accueil, truffés de fautes d’or-thographe et de grammaire élé-mentaires à faire vomir plus d’un.Si vous êtes un adepte de la lan-gue de Molière, vous abandonnezsur le champ toute rechercheéventuelle d’une informationquelconque en commençant à seposer des questions sur la réputa-tion et le sérieux de la maison sup-posé être d’un niveau académiqueappréciable. N’en parlons pas deces pages qui n’ont subi aucunemise à jour depuis des lustres oula découverte de pages affreuse-ment vides ou estompées en cli-quant sur les liens souhaités. Ces faits ne sont certainementque les conséquences de l’ouver-ture tout azimut d’établissementsuniversitaires à la va-vite en dé-pit des faibles moyens techniqueset d’encadrements qui laissent àdésirer. Des enseignants recrutésmalgré un maigre niveau avéré deleurs compétences à la suite d’uneformation cocotte-minute encou-ragée par des responsables uni-versitaires harcelés et affolés parla loi du nombre au détriment dela qualité avec une incessante fui-te en avant. Un établissementde surcroît universitaire, ce nesont pas uniquement des murs etdes beaux bureaux pour les res-ponsables et administrateurs, do-tés d’un mobilier de dernier cri etonéreux acquis aux frais du gas-pillage des fonds du trésor publicrentier à faire envier les plus pres-tigieux recteurs d’universités oc-cidentales et asiatiques.

Comme pratiquement toutesles pages d’accueil des sites

des institutions officielles algé-riennes sont rédigées en languefrançaise, c’est donc vers ces pa-ges là que vous êtes orientés en cli-quant sur le lien de l’adresse prin-cipale à la visite du site Web del’établissement en question. Nesoyons pas surpris si d’ici uneannée ou deux, ce centre univer-sitaire serait affabulé et accablé dutitre d’université par décret avecon ne sait quels critères pour fairece saut qualitatif par on ne saitquel miracle. En tous les cas, il neferait qu’emprunter le chemin tor-tueux de ses prédécesseurs quisont passés par cette voie express.C’est pour cette raison que j’évited’indiquer ici l’adresse URL deson site car il n’est pas le seul pro-moteur ni l’exception de cette dé-rive académique. Même un site d’un quelconqueamateur de la toile ne pourrait sepermettre de se mettre dans unetelle dérision. Et dire qu’il s’agitd’un site officiel universitaire ! Je

Par Mohammed Beghdad○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Revoilà les sciences sociales, la littérature etla poésie au banc desaccusés, par ceux-làmême qui sont censésles impulser, les géné-

raliser et les valoriser au même titreque les autres sciences comme les ma-thématiques ou la physique. Les gou-vernants ont toujours, et ce n’est pasnouveau, dans l’histoire de la société,rejeté, exclu ou marginalisé les person-nes qui tentent, simplement de réflé-chir de façon autonome, refusant laservilité et la dépendance à leurségards. La déliquescence de notre sys-tème d’enseignement est liée en partieaussi, faut-il le rappeler, à une absen-ce manifeste des sciences sociales dansles programmes. Ce sont pourtant dessavoirs essentiels pour comprendre ceque recouvrent la tolérance, la confian-ce dans une société, le débat contra-dictoire, la liberté, l’altérité, etc. Autre-ment dit, la construction d’une écolecitoyenne et du citoyen ne peut s’opé-rer sérieusement en faisant fi des con-naissances et des acquis des SciencesSociales dont la contribution essentiel-le est précisément de remettre en ques-tion toutes les formes d’endoctrine-ment et d’enferment qui laissent peude place à la raison critique.La lucidité et la sagesse, aurait été, aucontraire, de reconnaitre humblementles conditions anomiques qui caracté-risent le mode de transmission des sa-voirs, de tous les savoirs dans la so-ciété algérienne. Il ne s’agit donc pasd’opposer telle science à une autre,comme si certaines étaient plus valo-risées que d’autres. Il faut se rendrecompte du délabrement, et le mot n’estpas très fort, d’un système d’enseigne-ment incapable politiquement de re-donner du sens aux savoirs totalementlaminés, faiblement reconnus dans lasociété. Ils ne sont plus considérés, de-puis au moins 30 ans, comme des at-tributs qui favorisent la réussite socialeet l’accès à la performance. La hiérar-chisation entre les différentes scien-ces représente une fausse piste pourcomprendre finement et profondé-ment la crise du statut des savoirs ba-layés par la violence de l’argent, l’ac-caparement sans vergogne et sanshonte du statut et du pouvoir au dé-triment de la compétence, l’absence dereconnaissance de toute légitimitéautre que celle dite révolutionnaire.Certitudes et reproduction mécaniqueet erronée des savoirsForce est de reconnaitre que la fonc-tion idéologique du système d’ensei-gnement domine au détriment d’uneévaluation rigoureuse et critique deses résultats intrinsèques. Ils dévoilentle peu d’engouement et d’amour pourles savoirs dans tous les paliers dusystème d’enseignement. Pour êtreplus précis, l’école a pâti de son ins-

Redonnerdu sens à tousles savoirs

Références :[1] http://www.liberte-algerie.com/actualite/universite-algerienne-de-mandez-nous-des-comptes-en-2020-le-ministere-de-l-enseignement-superieur-commente-le-classement-de-shanghai-204189[2] http://www.lexpressiondz.com/actualite/177855-partez-monsieur-le-ministre.html[3] http://www.lexpressiondz.com/autres/contributions/154867-la-chute-abyssale-de-l-universite.html[4] http://www.elwatan.com/contributions/quelle-recherche-scientifi-que-pour-quelle-universite-09-02-2013-202632_120.php[5] http://www.elwatan.com/contributions/la-bureaucratie-freine-le-developpement-de-la-recherche-scientifique-en-algerie-17-07-2013-221386_120.php[6] http://www.shanghairanking.com/[7] http://www.webometrics.info/[8] http://www.4icu.org/[9] http://www.timeshighereducation.co.uk/world-university-ran-kings/2012-13/world-ranking[10] http://www.topuniversities.com/university-rankings/world-uni-versity-rankings/2012

Par Mohamed Mebtoul*○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

tombe vraiment des nues en sesentant tout minuscule devantmes camarades de mon groupeFacebook, complètement embar-rassé par les remarques désobli-geantes mais indispensables de-vant de telles lacunes impardon-nables et indéfendables. Lameilleure manière de sauver laface est donc de dénoncer ces dé-faillances en toute âme et cons-cience et non rallonger inlassa-blement la liste des experts dé-magogues dont pullulent notrepays car il s’agit là de la crédibi-lité non seulement à l’échelle na-tionale mais encore plus pire àl’échelle internationale d’institu-tions universitaires censées êtreà l’avant-garde intellectuel etscientifique du pays. Le portail internet d’une univer-sité est avant tout une image demarque à construire et à préservermais malheureusement vite ébran-lée à la vue de toutes ces tares. C’estun moyen de mesure à distance deses capacités scientifiques et d’unsavoir technique à faire valoir. Unegrande importance doit être doncdonnée à ces entrées électroniquesdont le cachet officiel est devenuindéniable sous d’autres cieux. Est-ce que les responsables concernéslocaux ou nationaux aient pris lapeine de jeter ne serait-ce qu’unquelconque coup d’œil sur leurcontenu pour donner leurs avis etl’autorisation sur la mise Online deces sites ? Ou bien l’on ne traite detels sujets que par de superficiel-les banalités. La question reste tou-te suspendue.

Par ailleurs et sur un autre registre, lorsqu’on lit sur les

journaux que le directeur généralde la recherche scientifique et dudéveloppement technologiqueavait donné dernièrement rendez-vous à la presse en l’appelant à de-mander des comptes à sa direc-tion à partir de l’horizon 2020 [1],j’ai la crainte et au risque de déce-voir Monsieur le DG que ce défine serait qu’une autre illusionsupplémentaire au vu du délabre-ment actuel de l’université algé-rienne. En effet, j’aimerais être decet optimisme surabondant etbien croire qu’en six ou sept an-nées, l’université algérienne pour-rait se relever des profondeurs duclassement mondial mais le dou-te m’envahit de nouveau de parles légendes indélébiles de notresystème. Ce n’est pas moi qui l’af-firme mais de nombreux univer-sitaires le font souvent tout aulong de l’année sans que la son-nette d’alarme soit déclenchée.Les derniers articles en date àavoir consulté sont ceux de AissaHeireche [2], de Dr Malika RebaiMaamri [3] ou de Dr Ali Derbala [4]-

[5] et de bien d’autres… qui sontriches en enseignements sur la dé-liquescence chronique de notreuniversité. Je pense qu’on ne peut espérergrand-chose si les choses reste-raient en cet état de carence per-sistante avec des responsables in-compétents sur tous les plans etun système en constante déperdi-tion. Diriger une université, cen’est pas être comparativement

nommé à la tête d’une aubergedélabrée. Ce n’est pas cependantqu’un privilège de plus pour fruc-tifier et amplifier ses propres af-faires personnelles mais c’est uneénorme responsabilité non passeulement honorifique à assumeret qui devrait peser lourdementsur les épaules.

Il faudrait dès à présent songerà remettre en cause le système

de ces nominations tirées miracu-leusement du chapeau selon lesentrées et les connaissances desuns et des autres et qui n’est sansdoute pas étranger à cette situa-tion usante et décourageante àplus d’un titre. Le salut ne pour-rait venir que d’une démocratisa-tion des structures universitairesafin que la communauté prenneentièrement ses responsabilitésqui devraient être les siennes avecune activité débordante et noncomme elle l’est actuellement aveccette passivité déconcertante. Quand on pense également quece centre universitaire, par quil’inspiration de ce papier en soitla cause, dispose depuis quelquesannées déjà d’un département defrançais à moins que des ensei-gnants sollicités aient été chargésde corriger ces erreurs mais dontle niveau académique reste àprouver et dont on regrette amère-ment celui de nos maîtresd’école d’antan au vu de ces gaf-fes orthographiques mineures en-registrées sur ce site. Heureuse-ment que parmi eux, de nom-breux ne sont plus de ce mon-de, sinon ils auraient crié auscandale ! Ce qui démontre en-core une fois de la façon la plusflagrante du niveau des enseigne-ments dispensés sans oublier laformation à la pelle de ces pauvresétudiants sacrifiés qui subissent lecalvaire régnant avec cette invali-dité quasi-formelle.

Puisqu’on nous affirme que lavisibilité de la recherche scien-

tifique se fasse à partir des tracesdes travaux laissés sur le Web àtravers les différents portails desuniversités mais la médiocrité despages d’accueil peut faire fuir plusd’un représentant des institutionsinternationales qui établissentles classements des universitésmondiales à l’instar de celui dela célébrissime université deShanghai [6] ou d’autres [7]-[10] qui nous donnent des sueursfroides et des nuits blanchesaux responsables à la proclama-tion annuelle de leurs poignantsrésultats attendus par toute lacommunauté universitaire pla-nétaire afin de juger de l’étatd’avancement de ses rechercheset du niveau atteint par leurs éta-blissements universitaires. En attendant mieux, que les uni-versitaires de ce pays se mobili-sent pour tenter de sauver de cequ’il en reste de l’université algé-rienne avec de véritables réformesadéquates avant que le naufragel’emporterait et l’enterrerait défi-nitivement au grand bonheur deses pourfendeurs et des ennemiesde tout redressement scientifiqueet culturel dans ce pays.

trumentalisation et de l’ingérence parles différents pouvoirs depuis 1962. Ledrame le plus visible est d’avoir subs-titué politiquement le diplôme aux sa-voirs et le nombre d’élèves et d’étu-diants à la qualité de l’enseignement.Les certitudes et la reproduction mé-canique de fragments de savoirs ap-pauvris et souvent incompris, ont toutde même permis à leurs auteurs d’ac-quérir un diplôme ou une compéten-ce de droit et non pas de fait (Bour-dieu), reconnu et glorifié par les diffé-rents responsables politiques. Il ne s’agit donc pas de sciences ensoi qu’il s’agit de privilégier par rap-port à d’autres (les maths et les lan-gues au détriment des sciences socia-les), mais d’opérer rigoureusementun état des lieux de notre systèmescolaire dans sa globalité. Il fonction-ne, quelle que soit la science, pourreprendre une métaphore, commeune usine qui fabrique tel ou tel pro-duit en série dans une forme d’aveu-glement qui contribue à façonner lesesprits des élèves contraints d’objec-tiver des habitudes, des normes pra-tiques et un ethos qui vont à l’encon-tre de ce qui donne sens aux savoirs.Nous avons été frappés par cette ex-pression des étudiants, indiquant laprimauté du diplôme sur les savoirs :« Il est important pour nous, de fermerl’année ». Or, la quête de savoirs estindissociable de l’ouverture, du ques-tionnement, du doute, du travail, dela recherche, de la réflexion critique,de la liberté de dire, etc. Que ce soit les mathématiques, lessciences sociales, ou la poésie, ce sontbien la raison, l’imagination, la créa-tion, la rigueur et la cohérence qui im-prègnent leurs démarches. Il n’y a pasd’un côté des sciences molles et del’autre, des sciences dures. Cette repré-sentation sociale erronée contribue àentretenir le mythe de la division et dela hiérarchisation entre ces différentesdisciplines. Elle embrouille plus qu’el-le n’élucide le statut des savoirs, detous les savoirs qui restent mineurs,peu valorisés et résiduels dans unesociété qui fonctionne moins à la règlequ’aux relations personnelles. La citoyenneté est une constructionsociopolitique (Mebtoul, 2013) quin’est pas enracinée dans les différen-tes institutions sociales et éducativesdominées par le faire-valoir quantita-tif, la greffe mécanique, le déni de laréalité sociale et le mensonge social.Autant d’éléments qui interdisent pro-fondément de redonner du sens auxdifférents savoirs. Référence bibliographique : Moha-med Mebtoul (2013), La citoyenneté enquestion, Oran, Dar El Adib

*Professeur de sociologie à l’Université d’Oran

Page 13: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

Le Quotidien d'OranJeudi 05 sptembre 2013 13

En février 2011,dans l’euphorieconsécutive à lachute des deuxdictateurs HosniMoubarak en

Egypte et Zine el-abidine BenAli en Tunisie, de nombreuxcommentateurs, et parmi euxle présent chroniqueur, ontmis en exergue une réalitébienvenue. Soudain, après plu-sieurs décennies d’écrasementet de privation de droits maisaussi de résignation et de fata-lisme silencieux, deux peuplesarabes se dressaient contrel’injustice et l’arbitraire en dé-fiant dans la rue les forces del’ordre et autres moukhabara-tes, ces services de sécurité ca-pables des pires violences etoutrages. Ainsi, applaudis-sions-nous le fait que le mur dela peur venait de tomber etqu’avec sa chute disparaissaitla certitude selon laquelle rienne pouvait être tenté contre lesdictatures arabes.

Qu’en est-il aujourd’huialors que, de tous les pays

engagés dans un processus dechangement de régime, seulela Tunisie continue vaille quevaille à échapper aux tour-ments de la contre-révolutionet du chaos (cela même si lasituation politique et sécuritai-re y demeure compliquée) ?Une chose est certaine : ce murde la peur est en train d’êtrereconstruit de manière à dis-suader pour longtemps lespeuples d’exiger la démocratieet leur droit aux droits. C’estle cas en Egypte où le massa-cre des partisans de l’ex-prési-dent Morsi au mois d’août der-nier répondait à cet objectif.Au passage, on notera, actua-lité syrienne oblige, que l’on neparle presque plus de ces tue-ries qui ont ensanglanté LeCaire et qui ont convaincu plusd’un activiste égyptien, qu’ilsoit ou non islamiste, que lerégime militaire usera désor-mais de tous les moyens pourimposer sa loi. Le messageétait d’une clarté absolue : toutsera fait pour restaurer l’ordrede la peur, du soupçon et de ladélation. C’est ce qui se passeen Egypte mais aussi à Bahreïnet, bien entendu, en Syrie.

Faut-il pour autant se laisseraller au pessimisme ? En

clair, un peuple qui est sorti unjour dans la rue pour défiersnippers et mitrailleuses n’est-il pas capable de recommencer,tôt ou tard, à revendiquer sesdroits ? Des activistes ayantgoûté à l’ivresse des grandsrassemblements populaires età la frénésie de la mobilisationvont-ils accepter de baisser lesbras en se réfugiant dans le si-lence ou, au mieux, dans un« clicktivisme » (activisme viainternet) appelé, de toutes lesfaçons, à subir lui aussi la vio-lence de la censure ? Ce quis’est passé en 2011 a fait naî-tre des graines pour l’exigen-ce de liberté qui germeront tôtou tard. On peut en douter auvu de ce qui se passe actuelle-ment mais, pour répondre à laquestion à propos du pessimis-me, il est raisonnable d’affir-mer qu’il faut faire confiance

Le printempsarabe, le murde la peuret l’Algérie

Paris : Akram Belkaïd

à des peuples ayant démontréleur capacité à défier l’ordre dudictateur. Les Tunisiens ont chassé BenAli, ils sauront se battre con-tre d’autres oppresseurs.Quant à l’Egypte, l’armée de-vra tôt ou tard y rendre descomptes pour ce qu’elle a faiten août dernier et durant lesmois qui ont précédé.

Mais qu’en est-il des paysqui sont restés à la marge

du Printemps arabe ? Ou, pourêtre plus précis, qu’en est-il del’Algérie ? On le sait, les Algé-riens ont été, dans leur grandemajorité, très sceptiques à l’égarddes révolutions en Tunisie et enEgypte cela sans oublier leur for-te opposition à une interventionmilitaire étrangère en Libye et enSyrie. Le drame récent en Egyp-te mais aussi la perspective d’unbombardement de la Syrie a ren-forcé cette hostilité. « La démo-cratie ? C’est pas pour nous »peut-on même lire sur les ré-seaux sociaux où les internautesalgériens, célèbres ou anonymes,rivalisent en imprécations àl’égard de celles et ceux qui ré-clament la chute du régime d’As-sad ou le jugement des militai-res égyptiens pour crimes contreleur peuple.

Dans cette conjoncture, l’ac-tualité internationale est le

meilleur allié des dirigeants al-gériens. Chaque jour qui passeen Syrie ou même en Egypte ouen Tunisie donne du crédit àl’idée que revendiquer un chan-gement politique ouvre la voie àde dangereuses turbulences et,pire encore, à l’intervention deforces étrangères qui n’atten-draient qu’une occasion pours’emparer de l’Algérie et de sesressources. Et ce n’est pas un ha-sard si des théories alarmistescirculent pour conforter cette cer-titude. L’Algérie, prétend ainsi larumeur, serait la « prochaine surla liste » d’où la nécessité impé-rieuse de ne pas changer l’ordreactuel et, surtout, de ne rien ten-ter contre lui. Nombre de jeunesactivistes algériens en ont fait leconstat : ils sont dans une situa-tion où celles et ceux à qui ilss’adressent leur rétorquent quele système, aussi injuste soit-il,pourrait être pire et que chercherà le changer risquerait d’engen-drer le chaos et la guerre civile.

Cette situation peut durerlongtemps. En ces temps

de violences du Caire à Damasen passant par Manama ou Ba-ghdad, une paix civile préser-vée est un argument de poidspour favoriser l’inertie. Maisencore faut-il être capabled’acheter la paix sociale demanière durable. Le consensusactuel entre le pouvoir et lesAlgériens durera tant qu’unemajorité parmi ces dernierscontinuera d’y trouver soncompte. Qu’advienne un re-tournement dans la conjonctu-re pétrolière internationale, queviennent à fondre les réservesde change du pays et l’excep-tion algérienne en matière dePrintemps arabe aura vécu. Etcela, quelle que soit l’évolutionde la situation en Syrie, enEgypte ou en Tunisie…

L'Algérieet les vautours

A ceux qui me reprocheraient un excès de pessimisme, une seulequestion : a-t-on pris lamesure de ce qui s'estproduit durant la décen-

nie noire ? A-t-on échafaudé une grille delecture qui aurait permis de comprendre,voire d'identifier les racines de la violenceatroce qui a submergé notre pays avant derefluer, telles les vagues d'une mer momen-tanément repue ? Guérir d'un traumatis-me, s'assurer de sa non-répétition, nécessi-te d'en avoir correctement diagnostiquél'origine. Tel n'a pas été le cas. La paren-thèse a été fermée mais l'épisode a laissédes traces profondes dans la société, un étatpermanent de stress et d'inquiétude, uneagressivité qui ne demande qu'à se libéreret qui se manifeste dans les rues, les sta-des, jusque dans le plus paisible de nos vil-lages. Moins visible, donc moins effrayant,est l'état d'anomie vers lequel tend notresociété, un état sans règles dans lequel cha-cun est en train d'apprendre à vivre seul, àse protéger seul, à régler ses affaires seul,en utilisant la violence, la connivence oula corruption. C'est ce qui se produitquand une société perd confiance dansl'Etat censé l'incarner, un Etat évanescent,sans véritable chef, dans lequel les minis-tres ne se réunissent plus (même pas pourfaire semblant !), un Etat, ou plutôt uneabsence d'Etat, qui donne de plus en pluscorps au sentiment d'abandon qui habitenos concitoyens. Bien sûr, ce sont les Occidentaux qui mè-nent le jeu. Bien sûr, l'Occident perçoitl'émergence d'un monde arabe converti àla démocratie comme une menace primor-diale. Il sait que la démocratie n'est pas seu-lement affaire de morale. Elle est aussi ungage d'efficacité. Elle ouvre le champ despossibles en libérant la créativité, en garan-tissant la justice, en jugulant le sentimentde peur et de renoncement au changementqui habite les populations soumises à l'ar-bitraire. Un monde arabe démocratique se-rait moins enclin à brader ses immenses res-sources naturelles au profit de l'étranger. Ilen conserverait le meilleur pour son pro-pre développement. L'Occident ne l'accep-terait pas. Plu-tôt que d'avoirà réagir si cetévénement ve-nait à se réali-ser, il préfère leprévenir. C'estce qui est àl'œuvre dansl'entreprise dedétournementdu bien malnommé " Prin-temps arabe ". Il ne faut pasen vouloir auxpays occiden-taux de se con-duire commeils le font. Ilssont certescondamnablessur le plan mo-ral mais leursdirigeants ne font que s'assurer du bien-êtrede leurs concitoyens. Si ces derniers les ontélus, c'est bien pour qu'ils s'acquittent decette mission. Si son accomplissement doitpasser par " quelques " meurtres de masseet la promotion de potentats locaux char-gés du maintien du statu quo, leur opinionpublique poussera bien quelques cris (ilfaut bien maintenir vivant le cliché de l'Oc-cident porteur de valeurs universelles) maisne s'en formalisera guère. D'accord pour lacompassion mais pas pour la justice, tel estle credo de l'Occident. Encore une fois, ilne faut pas lui en faire grief alors que ce

credo lui a servi à asseoir une suprématieéconomique, financière et militaire qui duredepuis des siècles ! Il a même réussi à colo-niser nos imaginaires, nourris des clichésd'Hollywood et de la geste de la conquêtede l'Ouest. Plutôt que de se complaire dans une la-mentation séculaire, nous ferions mieuxde prendre acte de cette réalité et à tra-vailler à nous constituer en tant que forcepour ne pas avoir à la subir. Dans la sava-ne africaine, certains animaux ont des ré-flexes de survie étranges. Tel animal pour-chassé par un rapace s'immobilise brus-quement et, de fait, l'oiseau se révèle in-capable de le détecter. Cette tentation exis-te chez nous. Nous avons choisi l'immo-bilisme pour éviter d'être pris pour cible.Ne pas bouger, telle est l'antienne du Pou-voir, en accord avec une société qui, re-crue d'épreuves, rejette le mouvementperçu comme une source de tragédies. Leproblème, c'est que, même pétrifié, le plusgrand pays d'Afrique, doté de richessesnaturelles immenses, mal gouverné, sou-mis à des forces centrifuges qui ne deman-dent qu'à s'exprimer, reste terriblementvoyant, y compris pour le plus myope desvautours. C'est d'une autre ligne de défen-se dont nous avons besoin. C'est la ligne bien plus compliquée quiconsiste à se construire sur le très long ter-me, une ligne qui requiert de l'énergie etde la patience. Elle exige aussi qu'on en fi-

nisse avec les lests que charrie notre incons-cient. Elle présuppose un changement deregard sur nous-mêmes et sur nos conci-toyens. Un bref rappel : Après la Deuxiè-me Guerre Mondiale, le Japon défait avaitsubi une série d'humiliations, l'abdicationsignée sur un porte-avions étasunien, l'im-position d'une Constitution écrite par le Gé-néral Mac Arthur… Il aurait pu sombrerdans une dépression généralisée qu'il auraitexprimée à travers des attentats suicides,qui étaient dans sa tradition ! Il ne l'a pasfait. Il a choisi d'adopter un profil bas, deréfléchir aux origines du militarisme qui l'a

conduit à cet échec cuisant. C'est ainsi qu'ilest devenu une des toutes premières puis-sances du monde. L'échec que nous avons subi est d'une toutautre ampleur. Le Japon n'a perdu qu'uneguerre. Nous avons été soumis durant dessiècles. Non seulement, nous n'avons pasla réponse aux causes qui ont fait de nousdes victimes presque ontologiques, maisnous ne sous sommes même pas posé cettequestion. Il est urgent de le faire. Il en vade notre pérennité. Oui, nous devons pro-céder à cet examen. Il nous faut opérer unecatharsis collective, exprimer des douleursrefoulées, des angoisses tenues en respect.Nous en sortirons grandis, apaisés, par lehaut en somme. Il y a une bataille politique qui se profile,à l'horizon du mois d'avril 2014. Il s'agit del'élection d'un nouveau président. En fait,ces scrutins à répétition, marqués par leséchanges de sacs poubelles dont la couleurnoire dissimule le contenu malodorant (Si,l'argent peut avoir une odeur, proche decelle du poisson pourri !), sont de plus enplus insignifiants. Les enjeux véritablespour notre pays ne tiennent pas aux iden-tités des personnalités en charge, demain,du pouvoir. Ils résident dans la naturemême de ce pouvoir, dans la manière del'exercer, dans son rapport à la population.Ces questions sont bien trop complexespour trouver leurs réponses avant le termed'avril 2014. Toutefois, la campagne qui va

s'ouvrir pour-rait être l'occa-sion de lesmettre enexergue. Il y a des élé-ments quia u t o r i s e n tl'espoir. DesAlgériens, iciet là, trouventles ressourcespour s'enga-ger dans desbatailles danslesquelles ilsn'ont aucunintérêt per-sonnel. Je son-ge en particu-lier aux nom-breuses asso-ciations quis'occupent de

la préservation de la Nature. Parfois, ellesdémontrent l'efficacité de l'action collecti-ve, mise au service d'une cause commu-ne. A titre d'exemple, je salue le courageet la ténacité des associations de défensede la forêt de Canastel qui parviennent àmettre en difficulté l'action de promoteursqui rêvent de raser cette forêt pour y édi-fier des villas. Ils les ont fait reculer. Ilsont aussi réussi à s'imposer comme parte-naires des pouvoirs institutionnels locauxqui, dans un premier temps, avaient tentéde les faire taire…Le chemin, le voilà !

Oui, la Syrie, l'Irak, la Libye, bien sûr… Mais mes pensées s'obstinent àaller vers l'Algérie. Je suis conscient naturellement de la gravité de la

situation dans les pays cités. Mais j'ai le sentiment que ce qui s'y joue estune sorte de préfiguration, un brouillon sinistre de ce qui pourrait arriver

dans notre pays, ce qu'à Dieu ne plaise !

Par Brahim Senouci○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Bien sûr, ce sont les Occidentaux qui mènent le jeu. Biensûr, l'Occident perçoit l'émergence d'un monde arabeconverti à la démocratie comme une menace primordiale.Il sait que la démocratie n'est pas seulement affaire demorale. Elle est aussi un gage d'efficacité. Elle ouvre lechamp des possibles en libérant la créativité, engarantissant la justice, en jugulant le sentiment de peuret de renoncement au changement qui habite lespopulations soumises à l'arbitraire. Un monde arabedémocratique serait moins enclin à brader ses immensesressources naturelles au profit de l'étranger.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201314

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013 15

Par Cherif Ali○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○

Leur destination est la même: ruelles de la Basse-Casbah, ou encore la ville deDouéra, pour les endroitsles plus connus d'Alger oùon s'adon ne, frénétique-

ment, au commerce de l'or. Il y a également cette artère de la rueBen M'hidi Larbi, où des fiers-à-bras,comme à la criée, lancent, à la cantona-de, leur fameux " cassé ; cassé ; cassé ",pour appâter les chalands. Il y a aussi M'dina jdida, Trig Sya-gha, et tant d'autres espaces consacrés,à 100%, à ce commerce, aussi juteuxque florissant. Une fois, me sentant presque inter-pellé par un de ces gus, qui me lançason fameux cassé ; cassé ; cassé, je mesuis entendu lui rétorquer…la voix ?Bien évidement, il ne comprit pas lesens de ma vanne et partant, m'a con-forté quant à son niveau musical quis'est arrêté, certainement, au derniertube de " Cheb Redouane ". En revanche, il m'épata par sa par-faite connaissance du marché de l'orcassé en m'apprenant, déjà, que la ten-dance est à la hausse des tarifs, notam-ment à l'achat. L'or est une valeur sûre et devant cettesituation les gens achètent, à profusion,pour ceux, bien évidement, qui ont en lesmoyens ou ceux, qui sont tentés par leblanchiment de leur argent. Et, parmi ceux qui achètent l'or cassé,il y a les " collecteurs " qui revendent l'or,ainsi amassé aux bijoutiers-artisans. Ils prennent, généralement, une com-mission qui se situe entre 500 voire 1000dinars par transaction, sauf s'ils ont àfaire à un client naïf, au dépend duquelils peuvent ramasser plus. Le tarif de l'or, à travers le territoirenational, leur permet d'en prendre con-naissance, en temps réel, ceci pour direleur niveau de maîtrise du marché etdes variations boursières qui en décou-lent. L'or cassé est actuellement côté à3500 dinars le gramme. Il y a donc, disais-je, ceux qui achè-tent de l'or et ceux, qui, par besoin,vendent le leur. Avec un marché de l'or, dans tous sesétats, les clients gagneraient à le connaî-tre avant de s'y investir, d'une manièreou d'une autre. Et l'Agence Nationale de l'Or (AGE-NOR) vient, semble-t-il, se replacer dansce circuit de récupération de l'or, en of-frant à ses clients plus de sécurité dansleurs transactions, eux qui se faisaientarnaquer pas les prédateurs, voire mêmepar certains bijoutiers indélicats. Elle propose également sa " discré-tion " aux ménages tentés de s'adres-ser à elle, pour monnayer leurs bijouxou leur or cassé, ce qui n'est pas sansintérêt pour les personnes tenant à leurdiscrétion, ce que n'offrent pas les col-lecteurs des artères de la rue Ben M'hi-di à Alger, à Oran ou ailleurs. AGENOR, tente, bien sûr, de se mettreau niveau des prix pratiqués par ceux,qui racolent les passants, juste devant sesdevantures à Alger. Par défi peut-être. Pour ce faire, l'agence a revu ses prixd'achat et de vente de l'or à la hausse.Le gramme pour les ouvrages en or de18 carats, poinçonné, est cédé à 3500dinars alors qu'il était à 2800 dinars.Elle rachète également le gramme à2700 dinars alors qu'elle en offrait 1700dinars. C'est dire le niveau des effortsconsentis par cette agence, pour luttercontre ce type de marché informel, pra-tiqué au vu et au su de tout le monded'Alger à Tamanrasset, en passant patTlemcen et Tébessa ! Oui, l'or gagnerait à être contrôlétant dans ses filières de transaction,

Tout ce qui brille n'est pas or

que dans sa traçabilité, car tout ce quibrille n'est pas or ! Beaucoup d'allégations circulent,d'ailleurs, concernant l'or contrefait ouencore l'or et les bijoux, produits de volset de rapines, et qui atterrissent via lescollecteurs et qui sont recyclés dans leséchoppes des artisans, situés dans lesCasbahs d'Alger et d'ailleurs. Les artisans-bijoutiers retravaillentcet or qui sera, certainement, transfor-mé en boucles d'oreilles, chaînes etautres pendentifs vendus à des jeunesmariés peu regardant sur la qualité oule carat réel du produit. Ces bijoux seront cédés nonobstantl'absence de poinçonnement obligatoireet là, il y a matière à se questionner surles services de l'Etat qui sont, normale-ment, chargés de veiller au bon ordre decette activité qui baigne dans l'informelet le flou total. C'est la seule façon que nous avonstrouvé pour essayer de gagner notrepain, disent les bijoutiers-artisans, sinon,avec toutes les taxes que nous devonspayer, conjuguées aux prix de l'or, nousne pourrions jamais nous en sortir. Noussommes obligés de recourir à l'or cassépour faire tourner les ateliers. Et des pertes causées au trésor pu-blic, ils s'en tamponnent, j'ajouteraismême, si cela pouvait faire rire, ils s'en" poinçonnent " ! Concernant l'envolée des prix, ces bijou-tiers l'expliquent par la rareté des produitsessentiels au raffinage et au traitement dumétal aurifère, ainsi que la cherté des équi-pements (un laminoir, par exemple, coûteplus d'un million de dinars). Le manqued'acide nitrique encourage la triche, puis-que certains bijoutiers, sans scrupules, ven-dent des bijoux de 14 carats, au prix de ceuxcôtés 18 carats. L'autre élément qui concou-

re à augmenter le cours de l'or est contenudans la T.V.A fixée à 12% pour les bijou-tiers alors qu'elle n'est que de 6% pour lesautres commerçants. Avec AGENOR, il y a aussi la BDL qui,quelque part, se situe sur l'itinéraire del'or et essaie, un tant soit peu, d'en régu-ler le commerce. Spécialisée dans l'hypothèque, elle of-fre à ses clients, le moyen de gager leuror et leurs bijoux, pour pouvoir, éven-tuellement, surmonter une passe diffici-le : Aïd, ramadhan, rentrée des classesetc, ou une période financière de rem-boursement de dettes ou autre crédits,avec la possibilité de le récupérer, peut-être, un jour. Il faut rappeler que les bijoux gagés,pour qu'ils puissent être récupérés unjour, par leurs propriétaires ou leursayants droit, doivent faire l'objet, d'unpaiement d'intérêt. Le prix offert par la BDL a aussi aug-menté, puisque un gramme d'or, poin-çonné celui là, a été relevé de 500 à1000 dinars. Les plafonds de prêt ont été fixés à1500 dinars comme minima et 250 000dinars maxima, avec un taux d'intérêtde 8% par semestre. De ce qui précède, il apparait nette-ment que le marché de l'or est déstruc-turé. Tous les circuits sont gangrenés parune maffia, qui décide du cours. Les ré-seaux de contrebande se renforcent, deplus en plus, les bijoux, en toc, ou en pla-qué or, vendus comme or algérien, inon-dent le marché ; leur provenance, l'Ita-

lie, Dubaï et la Chine entres autres. Tout ce qui brille n'est pas or ! La contrefaçon fait des ravages à telleenseigne qu'on ne distingue plusl'authenticité du bijou ou du Louis Na-poléon, d'autant plus que certains ate-liers, notamment clandestins, utilisentdes faux poinçons pour donner à leursproductions, un aspect légal et garanti. Les maîtres de l'informel de l'or ont,parait-il, réussi à détourner à leur profitune partie de la production aurifère, la "Gold Mining Algeria ". Cette dernière qui a réalisé une pro-duction record estimé à 3,447 onces a

battu tous lesrecords. Si l'onajoute les gise-ments de Tireket ceuxd'Amesmessa,nous obtenonsun niveau de16 ,131 oncesd'or, soit plusde 0,461 tonnesce qui aurait enpour effet, pour

le moins, de vendre ce produit dispo-nible et le bijou, peu ou prou, adora-ble. Ce n'est pas le cas. Nous avons dit maffia locale, il y aaussi, une maffia internationale qui aprit les traits d'une intervention inter-nationale, sous l'égide de l'ONU s'ilvous plait, comme celle qui intervientau Sahel, sous prétexte de lutter con-tre le terrorisme, alors qu'en réalité cequi est visé, c'est les gisements et lesrichesses aurifères notamment. C'est peut-être là l'explication à cettemobilisation internationale ! Beaucoup de pays comme le Libéria, leCongo, le Burundi, le Rwanda et tantd'autres ont connus des guerres " préfa-briquées " et ont vécu des troubles à cau-se de leurs pierres précieuses convoitéespar ces " puissances régionales " qui s'in-ventent des " droits d'ingérences " auxmotifs inavoués. En Algérie, on parle quelques fois dedécouvertes réelles ou espérées de gi-sements prometteurs : il y a matière às'inquiéter compte tenu de ce qui a étéaffirmé supra et des situations tenduesà nos frontières. Quant au commerce informel, qui estaux mains des maffieux locaux, dont lapartie visible de l'iceberg est représen-tée par les collecteurs, il y a à mon senstrois possibilités pour prendre en char-ge le problème :- Laisser faire, et dire que les intervenantssur le marché de l'or sont identifiés, con-nus, comme ceux de la devise qui opè-rent tranquillement.

- Réglementer, soumettre les collec-teurs à un registre de police.- Interdire ce commerce informel. Des trois hypothèses, celle qui compor-terait le plus de risque, au plan social etnous en sommes à la rentrée du mêmenom, c'est sans conteste, la troisième. Et il me vient à l'esprit, cet extrait dulivre " La martingale " écrit par Abderra-hmane Hadj-Nacer et préfacé par KamelDaoud, que je livre aux lecteurs, tel quel: " Un algérien qui a longuement fré-quenté l'école ne parvient pas à remplirses fonctions économiques, à acquérir dela valeur sociale et représenter un mo-dèle au sein de sa famille. Avant lui sonpère, qui a fait la guerre de libérationsans participer à la prédation qui a suivil'indépendance, a aussi été disqualifié.Du coup, la troisième génération a tiréles leçons de ces expériences et n'accor-de que peu d'intérêt aux questions de ci-toyenneté, de scolarité ou à l'économieformelle. C'est une génération dure, ca-pable de brutalité et de violence, quin'entend pas être bernée comme l'ont étécelles qui l'ont précédé. Sa morale se ré-sume aux célèbres formules de " Tag à lamen tag " ou encore de " sans pitié ". Et en l'occurrence, c'est de cette généra-tion là, que sont issus les fiers-à-bras, lescollecteurs, que j'ai évoqué en début d'arti-cle, qui s'adonnent à ce métier. Ils vendentdu " cassé ", eux-mêmes ont été " cassés "par la vie qui ne les a pas ménagés : étudesinterrompues, chômage au long cours, pasde ressources, et des casiers judiciaires pourun certain nombre d'entre eux. Beaucoupne comprendraient pas qu'on veuille " leurenlever le pain de leur bouche ". Quel dilemme pour les pouvoirs pu-blics et Abdelmalek Sellal qui souffle sapremière bougie en tant que premier mi-nistre ! Intervenir, laisser faire, quels sou-cis pour le ministère de l'intérieur et leministère du commerce qui ont engagéleur " joker " dans le dossier " d'éradica-tion du commerce informel ", que je com-parais au mythe de Sisyphe (*) Or sans autorité, nous basculonsdans la déraison et comme l'a si biendit Abderrahmane Hadj-Nacer, ce queles algériens réclament, ce n'est pasl'anarchie ou la démission de l'Etat,c'est justement le contraire, que ce der-nier joue son rôle et qu'il fixe des rè-gles qui soient respectées par tous. Il y va de l'autorité de l'Etat et de sesinstitutions !

Note de lecture :-Voir mon article intitulé : " l'éradi-cation du marché de informel ou lemythe de Sisyphe " El Watan dumardi 29 janvier 2013.

Il y a ceux qui achètent de l'or. Il y a, surtout, ceuxqui vendent leur or pour satisfaire, dans l'urgence, des

besoins, souvent, incompressibles.

Le tarif de l'or, à travers le territoire national,leur permet d'en prendre connaissance, entemps réel, ceci pour dire leur niveau demaîtrise du marché et des variationsboursières qui en découlent. L'or cassé estactuellement coté à 3500 dinars le gramme.

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Avis

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Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201316

Connaissez-vousles quatre phasesde la formation etde l’appropria-tion de rentes...en Algérie ?1. Gérer durable-ment un déséqui-libre permanententre l’offre et lademande2. Les produitsofferts en quanti-tés limitées parl’administrationou ses monopo-les doivent êtreacquis au prix«planifié»3. Revendre sur lemarché parallèleles quantités plusou moins impor-

tantes acquises sur le marché administré, à desprix plus rémunérateurs permettant de dégagerun surprofit ou une rente spéculative4. La rente est accaparée par une couche«mercantilo-administrativo-spéculative» qui la transforme en un nouveau placementspéculatif ou en consommation somptuaire. En Algérie, nous l’explique l’auteur, entre1974 et 1988, ces rentes ont été multipliéespar plus de 20 fois… Des rentes spéculati-ves qui ont alimenté les fuites de capitauxhors d’Algérie grâce au change parallèle dedevises : près de 15 milliards d’euros surtrente ans ! Peut-être bien plus, mais sûre-ment pas moins. Imaginez la suite et vous allez vous perdredans un océan de rentes et de«détournements» des richesses nationales...dans le monde… et en Algérie… Croissan-ce géométrique garantie ! De la théorie ! Heureusement, mais enphase avec une réalité bien concrète, dureà avaler par ceux… qui ne sont pas des ren-tiers. Les autres, les «as» de la rente, ilss’en foutent. D’ailleurs, ce genre de bou-quins et de «ratiocinations», ils n’arriventpas à les lire et encore moins à les com-prendre. Ça bloquerait leurs magouilleset leurs crimes. Car la rente, c’est, aussi,la prostitution, le trafic de drogue et desarmes, les détournements et le blanchi-ment d’argent… et des «cibles nouvel-les» naissent au fil du temps : la publi-cité, les événements planétaires, le spon-soring, le sport, le commerce de la «har-ga», le change parallèle... Même les Etatssont contaminés. «Non seulement, les rentes n’ont pas dis-paru, mais il est pour l’essentiel impossiblede les faire disparaître… Elles constituent,au contraire, une part importante du reve-nu national dans la plupart des pays…»

De l’origine des maux Déconseillé aux non –rentiers carcela risquerait de les décourager,tant il est désormais vrai que «si ja-

mais la création de richesses n’a été aussiforte dans le monde»… «sa distribution,dominée par les rentiers, prive une gran-de partie des populations des fruitsde leur créativité»

Extrait : « En vérité, ce n’est pas l’absen-ce de travail qui est un malheur ; c’est l’absenced’argent, bien sûr, c’est la misère, c’est l’exclu-sion... Mieux vaut être rentier que smicard, etcela en dit long sur le travail…» (p 141)

Né en Algé-rie, ayantp a s s é u n egrande partiede son enfan-ce au Maroc,a y a n tétudié (et tra-vaillé) en Al-gérie... ils’établit parla suite auCanada où ily devientDocteur enManagementet un ensei-gnant connuet reconnu…dans les do-maines del’économie etdes affaires. D’abord unouvrage, «Lastratégie del’autruche»,

dont le titre est à lui seul toute une philoso-phie. Ensuite, celui-ci, «Halte au gâchis». Ily tombe, cette fois-ci, à bras raccourcis, surle système de marché autorégulé (ultralibé-ral) qui, pour lui, est loin d’être le meilleur.Le pire par beaucoup de ses côtés ! Il décortique le système économique amé-ricain et le «taille en pièces», prônant, sansle dire, une sorte de libéral-socialisme...oùl’éducation, la santé, l’énergie, le logement,les produits et services de première nécessi-té, la production des milieux de vie… «nedoivent pas être laissés aux lois du profit etde la fructification de l’argent». Une démarche ou, plutôt, une théorie éco-nomique qui, au niveau de l‘analyse se tienttrès bien tant les (mauvais ) exemples du(mauvais) affairisme américain sontparlants…mais les propositions (que l’on tiresoi-même des critiques émises) paraissent,peut-être, acceptables seulement... au Cana-da et dans des pays aux capacités producti-ves énormes (comme la Chine ou la Malai-sie)... mais pas dans des pays même pasémergents (dont nous faisons partie) où il ya encore énormément de «restes» et de «bou-lets» techniques, organisationnels et psy-

chologiques du socialisme spécifique, uneéconomie encore dominée par l’Etat et, sur-tout, un nouvel affairisme bien douteux. Dece fait, tous les enseignements, même les plusnovateurs en matière de management nedonneront que des résultats minables, quandce ne seront pas des échecs

Le titre et le sous-titre de l’ouvra-ge sont, à eux seuls, des indicationsplus que claires sur l’orientation et

les objectifs de l’auteur. Une analyse qui s‘apparente beaucoup plus à un pamphletbeaucoup plus qu’à une analyse. Que dis-je ? Un brulôt. Qui se lit facilementsi vous avez dans votre ligne de mirele management «à l’américaine».

Extraits : «Comparer les institutions étatiquesà l’entreprise privée, c’est comme comparerune baleine et un cheval, en prenant commesystème de référence l’océan, et en reprochantau cheval de ne pas plonger aussi vite qu’unebaleine. L’Etat n’est pas un bussiness et il n’apas à l’être» (p 11), «Aujourd’hui, nous som-mes donc en présence d’une nouvelle forme de«guerre» des marchés, des prix, avec de toutnouveaux joueurs qui, de toute évidence,«jouent» autrement» (p 50)

Universitairespéc ia l i s tede l’écono-mie et del ’ h i s t o i r e ,ministre desFinances duLiban (dé-cembre 1998-octobre 2000dans le gou-v e r n e m e n tde Emile La-houd, réfor-mateur et dé-nonciateurde la corrup-tion envahis-sante dansl epays),auteurde plusieurso u v r a g e s ,l ’ a u t e u r poursuit, enfait, un tra-

vail de réflexion entamé en 1993 avec LeNouveau Désordre économique mondial,enrichi, dit-il, par les enseignements tirés ducourt passage dans l’arène politique, naisaussi de quarante cinq ans de vie profession-nelle, dont une bonne partie à l’échelle in-ternationale, en tant que banquier, puis con-sultant de divers organismes internationauxde financement ou de sociétés privées. Ni socialiste, ni capitaliste, ni libéral niautoritariste ou interventionniste. Iliinnterventionniste.il se veut surtout parti-san d’une pratique sociale permettant la pro-

duction du bien-être matériel, équitablementréparti au sein d’une société, comme entreelle et le monde extérieur, de l’équité plusque de l’égalitarisme. Vaste ambition. Pasfacile à réaliser (cf. sa courte expérience gou-vernementale) dans un monde où se sontimposés les dogmes certes simplistes du néo-libéralisme (pensée libérale classique dé-voyée) mais bien efficaces. D’autant que lesystème de formation des nouveaux écono-mistes a enfermé les managers dans la dé-marche mathématicienne et une masse de logiciels, dans la surenchère dans l’orthodo-xie néolibérale, facilitant les «extravagan-ces» financières les plus invraisemblables etl’abandon des principes légaux, enrichissantau-delà de toute raison les membres des pou-voirs, les nouveaux étant pires, plus rapa-ces que les anciens. Un constat que l’on retrouve chez nous : Lessciences humaines et sociales ont cessé d’êtredes sciences morales, pour se replier sur desdescriptions impressionnantes du présent,détaché de tout contexte historique, politiqueet économique. Le plus souvent, les étudesn’appréhendent la réalité sociale et son évo-lution qu’à l’abri d’un appareil conceptuel deplus en plus sophistiqué, mais à faible con-sistance épistémologique. «Un voile très ef-ficace pour occulter les phénomènes de puis-sance et de déstructuration des rapportssociaux».Voilà qui avait permis à nos «Gol-den boys» et à d‘autres managers ( ?????) «exi-lés» ou sortis de l’ombre, des «forts en maths»,des «surhommes»....de «faire passer», dansun pays sortant d’un cauchemar, traumatisé,perdu, «des vessies pour des lanternes» et,les échecs constatés, aux nostalgiques du so-cialisme de remettre sur le tapis des métho-des de gestion obsolètes…. sous l’œil nar-quois, et tout aussi rapace, des partisans del’économie dite islamique.

A lire... en restant éveillé pour ne pas«avaler» toutes les critiques et pourne pas aller aveuglément dans le sens

d’analyses magistralement menées. Le cons-tat est une chose, la mise en œuvre en est uneautre. La globalisation-mondialisation est,hélas, un mouvement irrépressible… . Mais,«il ne faut pas s’interdire de penser autrementl’évolution du monde». Attention, «penser estune affaire sérieuse», et ce ne sont pas les ma-nifestations de rue et des slogans dis-parates qui y aideront.

Extrait : «La fin du communisme soviétiquea provoqué un grave dégât collatéral, celui dela marginalisation de la pensée critique, trèsprisée à cette époque dans l’univers des démo-craties libérales, tant que deux systèmes phi-losophiques et économiques contradictoiress’affrontaient pour la domination globale dumonde. En fait, cette période avait préparé cellequi allait suivre, puisque l’un des systèmess’étant effondré, l’autre ne pouvait que ramas-ser toute la mise et parachever rapidement l’œu-vre «mondialisatrice» initiée en 1492 par l’arri-vée de Christophe Colomb en Amérique» (p.13)

Par BelkacemAhcene-Djaballah

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LIVRES

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LE POUVOIRDES RENTIERS...Essai de Smaïl Goume-ziane, Editions Edif 2000,Alger 2000/200 , 193pages, 400 dinars

HALTE AU GÂCHIS.En finir avec l’économie–managementà l’américaine... Essai de Omar Aktouf, ArakEditions, CollectionSavoirs, Alger 2013 (déjàédité en 2008 à Montréal),156 pages

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IDÉOLOGIES,STRUCTURES,CONTRE-POUVOIRS… Essai de Georges Corm.Editions Apic, collectionDissonances, Alger 2013(Editions La Découverte,Paris, 2010). 301 pages,850 dinars

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17Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

SAMI ANAN,«L’ENVOYÉ SPÉCIALDES AMÉRICAINS»

«Anan est l’homme du Pentago-ne en Egypte». La rumeur n’ajamais lâché le chef d’état-ma-jor de l’armée égyptienne SamiAnan, qui conduisait une déléga-tion militaire au Pentagone et qui,avec le déclenchement de la ré-volution du 25 janvier 2011, estrentré d’urgence au Caire. «Il estrentré pour s’emparer du pou-voir», entendait-on. Ce militaireétait à la fois proche des Améri-cains et des Frères musulmans.A Washington comme à Tel-Aviv,il est jugé pragmatique et struc-turé. C’est que les contactss’étaient multipliés à traversSami Anan entre les responsa-bles des deux pays pour trouverune solution à la situation criti-que en Egypte. Des rumeurs sontmême venues de Washington lelendemain de la révolution, etselon lesquelles l’administrationet l’armée américaines appor-taient des conseils au général surla manière de gérer la situationinterne. Les Egyptiens se rappe-laient la visite de Moubarak auxEtats-Unis en 1981, juste avantl’assassinat de Sadate ... Lors-que le général Anan est rentré,plusieurs l’ont même considérécomme un candidat possible à laprésidence de la République,avec l’approbation américaine.

DES «PRESSIONSAMÉRICAINES» SURLE CONSEIL MILITAIRE

Le Conseil Suprême des ForcesArmées (CSFA) au pouvoir suiteà la chute de Moubarak n’a pas

Les discussions très animées vont bontrain. Ils se racontent des histoires,parlent politique, boivent du thé, fu-

ment la chicha (sorte de pipe à eau),jouent aux dominos. Le choix d’une bu-vette pour un Egyptien se fait sur ses af-finités politiques, professionnelles et in-tellectuelles. Quel genre de café attire plusles gens généralement au Caire où il enexistent plusieurs genres? Les cafés ditstouristiques dont le plus célèbre est sansdoute celui d’El-Fishawy au cœur du Vieux-Caire, les cafés politiques où se rassem-

La main invisible de Washington ?Depuis le 25 janvier 2011, des rumeurs affirment que les Etats-Unis

tirent les ficelles de la période post-révolutionnaire. Ils auraient ainsipermis les beaux jours des islamistes en Egypte.

manqué de subir les pressionsdes Américains exigeant un ra-pide transfert du pouvoir à unprésident civil. Des pressions quise sont traduites par le désir desEtats-Unis à pousser les diri-geants du Conseil militaire versdes élections présidentielles pouraider les Frères musulmans àremporter le pouvoir. Ces der-niers étaient considérés par lesAméricains comme capables deprotéger leurs intérêts ainsi quela sécurité d’Israël.

LES AMÉRICAINS«ONT AMENÉLES FRÈRES MUSULMANSAU POUVOIR»

A l’approche des élections prési-dentielles égyptiennes, les Frè-res musulmans ont envoyé unedélégation d’une trentaine deleurs cadres aux Etats-Unis et sesont montrés disposés à sauverla révolution égyptienne qui al-lait être, selon eux, volée par lesmilitaires. Ils ont insisté sur leursintentions de protéger les inté-

rêts des Etats-Unis ainsi que lasécurité d’Israël. Une visite per-çue comme une carte blanchedonnée par les Américains auxFrères musulmans. Les rumeursont été appuyées par l’arrivée del’ambassadrice américaine AnnePatterson qui serait «l’ingénieurde l’arrivée des Frères musul-mans au pouvoir». Celle-ci seretrouve accusée de vouloir ap-pliquer le modèle pakistanais enEgypte afin de poursuivre sonplan du «Grand Moyen-Orient».

LES AMÉRICAINSSONT «DERRIÈRELA CHUTE DES FRÈRES»

Certains partisans de Morsi qua-lifient son renversement de«coup monté par l’axe Riyad/Etats-Unis» visant à supprimerles Frères au profit des salafis-tes dans l’objectif d’ouvrir lavoie aux prochaines étapes deleur projet pour le Moyen-Orient. D’ailleurs, le porte-pa-role de la confrérie vient aussid’accuser dans un communiquéles Américains d’avoir mené àla chute de Mohamad Morsi carce dernier «avait refusé d’ac-cepter leurs pressions comme lefaisait Moubarak pour faire del’Egypte un pays soumis et fai-ble face à Israël».

LES SALAFISTES«EN ACCORD»AVEC LES AMÉRICAINS

C’est à la suite d’une visite ef-fectuée en mai dernier par unedélégation du parti salafiste Al-Nour aux Etats-Unis, lors d’unetournée composée de rencontresavec des responsables améri-cains et des représentants de lacommunauté égyptienne, que lesyeux se sont tournés vers cesdeux camps : Américains et sa-lafistes. Al-Nour a bien soulignéque sa visite avait pour but d’in-former les autorités américainessur sa vision politique, et dechanger l’image de «la prédica-tion salafiste». Aujourd’hui, il est dit que lesAméricains veulent considérer lessalafistes comme une alternati-ve aux Frères musulmans dontles Etats-Unis viennent de per-dre le pari. Al-Nour a en effet faitexception dans le paysage isla-miste en prenant fait et causepour la destitution de Morsi.

Les cafés, véritables lieux de vie pour les EgyptiensLes Egyptiens ne restent quasiment pas confinés chez eux. Quand ilsne travaillent pas, ils aiment se retrouver dans les “qahâwy”, sortesde cafétérias qui représentent pour eux des véritables lieux de vie.

blent les activistes politiques notammentaprès la Révolution du 25 Janvier commeles cafés d’El-Boursa et de Taki’ba au cen-tre de la capitale et enfin le nouveau gen-re émergent des bistrots florissant dansles rues cairotes: les “cafés halal” où iln’y a pas de mixité des sexes. Enquêtesur les différents genres de troquets de laville la plus peuplée d’Afrique... La meilleure façon de bien s'imprégnerde l'ambiance égyptienne, est de s'asseoirà un des bistrots de la capitale, mais pasn'importe lequel. Le Café El-Fishawy està lui seul une expérience. Il est situé àcôté de Khan El-Khalili sur la rue de d’Al-Badistand, qui est l’une des rues princi-

pales de la ville la plus peuplée d’Afriqueet du Moyen-Orient. Ce célèbre troquet est le plus vieux cafédu Caire. C'est un lieu incontournable pourdécouvrir la culture égyptienne. Deman-dez à toutes les personnes que vous ren-contrez quand vous êtes dans le Khan etelles vous indiqueront comment y arriver. LeCafé El-Fishawy offre toutes les sortes de bois-sons et de petits casse-croûte. Si vous re-cherchez du thé, il y a le thé égyptien, qui estrempli de saveur foncée. Et pour ceux quiaiment le café, il y a le “ahwa”, qui est untype de café turc populaire dans toutel’Egypte. On y trouve aussi les bonbonségyptiens traditionnels et les plats. Cette taverne permet aussi de décou-vrir une habitude bien ancrée dans la cul-ture égyptienne, celle de fumer la chicha(pipe à eau) avec ses saveurs telles lapêche, la fraise et la pomme. S'assoir à la terrasse d'un bistrot pourboire un thé ou fumer une chicha, est uneétape obligée pour prétendre connaître lepays des pharaons. Le mieux est d'y pas-ser plusieurs heures en terrasse à regar-der la vie s'écouler...

UN “BISTROT HALAL”Le D. Cappuccino, ouvert il y a près de sixmois dans la ciptale égyptienne, n’est pasun bar ordinaire. Outre son côté cosy etchic, le café se veut être un lieu respec-tant des principes de l’éthique musulma-ne: absence totale d’alcool, interdiction defumer (même la chicha), non mixité dessexes, un coin dédié aux familles. Ce “cafétéria halal”, est le premier dugenre en Egypte depuis la chute du régi-me de Hosni Moubarak en février 2011.Mais bien qu’il ait été ouvert il y a déjàquelques mois à Médinet Nasr, le bistrotislamique attire maintenant l’attention suiteaux tensions politiques qui opposent les“libéraux” et les partisans des Frères mu-sulmans dans le pays. C’est la non mixitédu café qui a suscité des interrogationsautour de cette buvette, un principe quipermet au lieu de se différencier des autres. Certains laïcs dénoncent ce café com-me un signe avant coureur d’une Egypte“islamiste” mais ce sentiment ne surgit quemaintenant, en période de troubles politi-

ques. Il est aussi injustifié dans la mesu-re où en Egypte, il existe déjà des en-droits de non mixité, comme les wagonsde métro dédiés aux femmes. Le café halal est composé de trois es-paces: celui des femmes, celui des hom-mes et celui des couples mariés. Le point de vue le plus intéressant et leplus approfondi quant à l’aspect “islami-que” réside dans la pensée des plus ortho-doxes pour lesquels ce genre d’endroit n’apas à voir le jour pour diverses raisons. Ils citent notamment la présence desserveurs hommes dans les parties ditesféminines. Ils déplorent que les couples n’aient pasà montrer leur papier d’identité. Enfin, ils ne comprennent pas l’engoue-ment pour un tel lieu car il n’en existeraitpas à l’époque du prophète Mouhammad(PSL). Empreint de zones d’ombre sur lanon mixité plutôt hypocrite et le tempsperdu de la jeunesse dans ce genre delieu, le D. Capuccino laisse un bilan plutôtmitigé chez les orthodoxes .

DES CAFÉS À LA SAVEURPOLITIQUE

Place aux cafés à la saveur politque quine sont pas nouveaux dans la rue égyp-tienne. L’histoire de ces buffets commen-ce en 1919 pendant la révolution d’Ah-med Orabi pacha. Le premier était le café Matatia au cen-tre du Caire où se réunissaient la crèmepolitique et intellectuelle de la société. Maisce cafétéria a été fermé en 1960. Ensuitenaquit le café El-Moukhtalat (mixte) à At-taba. Mais actuellement au Caire, il nereste plus que Café Riche, au centre-ville,qui est le descendant de ce genre de ca-fés politiques”, souligne le moalem Has-san El-Askandarani, ancien maître descafés en Egypte. Le Café El-Boursa (à la Bourse du Cai-re) très proche de la place Tahrir est lebistrot favori des membres du Mouvement6 Avril et d’autres activistes politiqueslaïcs. Ainsi est-il un lieu convoité de ras-semblement et de mobilisation pour desmarches et de rédaction de communiquésdes mouvements politiques. En bref, c’estle centre de rencontre des laïcs.

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18 Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

En Ouzbékistan, la fille aînéedu président-dictateur, Gul-nara Karimova, est surnom-

mée «la princesse». Son image debelle femme capricieuse qui fait lapluie et le beau temps lui vautd’être aussi «la personne la plusdétestée du pays», selon un câblediplomatique américain révélé parWikiLeaks en 2010. «La plupart des Ouzbeks lavoient comme une personne avi-de, assoifée de pouvoir, utilisantson père pour broyer les hommesd’affaires ou quiconque se mettraitsur son chemin.» En France, le pôle financier deParis a ouvert une information ju-diciaire visant Gulnara Karimovapour des faits de blanchiment etde corruption, a appris Rue89 desource judiciaire. L’enquête, en rapport avec depossibles commissions occultes(jusqu’à 320 millions d’euros) ver-sées par l’opérateur de télécom-munication suédois TeliaSonerapour s’implanter en Ouzbékistan en2007, est confiée au juge d’instruc-tion Serge Tournaire (le juge char-gé des affaires Tapie, Guéant et dessondages de l’Elysée). Mi-juillet, une ligne dans un ar-ticle de la Radio télévision suisseévoquait cette information au con-ditionnel. Elle est donc confirmée. L’affaire vient juste de débuteren France. Mais en Suisse, où desmagistrats travaillent sur le dos-sier depuis l’été 2012, des centai-nes de millions de francs suissesont été gelés dans plusieurs ban-ques. Là-bas, la justice soupçon-ne plusieurs proches de GulnaraKarimova d’être impliqués dansune vaste opération de blanchi-ment, dont :

• son assistante personnelle ;• deux cadres de Coca-Cola enOuzbékistan ;• un homme d’affaires en dis-grâce et en fuite.

Gulnara Karimova elle-mêmevient de quitter ses fonctions d’am-bassadrice de l’Ouzbékistan auprèsdes Nations unies à Genève. Elle adonc perdu son immunité diploma-tique sur le territoire suisse. EnSuède aussi, pays d’origine de l’en-

Nous pouvons (…) vous espionner,lire vos SMS, dérober vos donnéespersonnelles ou gonfler votre fac-

ture». C’est l’annonce proférée au New YorkTimes hier par Karsten Nohl, fondateur duSecurity Research Labs à Berlin. Ingénieuren sécurité, le personnage a conduit trois an-nées durant des recherches sur la perméabi-lité de nos cartes SIM face aux hackers etquelque autres états malveillants qui souhai-teraient s’introduire dans notre vie privée. Plus de 750 millions d’utilisateurs seraientvulnérables. L’algorithme desdites cartesdate de 1970 : moyenâgeux, donc, àl’échelle de l'évolution de la téléphoniemobile. La localisation, les SMS, le carnetd’adresse : aucune donnée n’est à l’abri.La méthode est simple : le hacker peut seprocurer la clé numérique de la carte, àpartir de laquelle tout est possible. Dansles pays africains, par exemple où le paie-ment par carte Sim est monnaie courante,des paiements frauduleux peuvent être ef-fectués selon le chercheur, qui est mêmeparvenu à injecter des virus via SMS... Impossible de relier ces cartes à des opé-rateurs particuliers. Tantôt anciennes, tan-

La justice françaises'intéresse à la filledu dictateur ouzbek

Après la Suisse, un juge parisien va enquêter surune affaire de blanchiment impliquant des proches de

Gulnara Karimova, qui possède des maisons en France.

treprise de télécoms soupçonnéed’avoir versé des commissions, uneenquête est ouverte.

DES PROPRIÉTÉSEN FRANCERue89 et le régime ouzbek

En 2011, la fille cadette du prési-dent ouzbek Islam Karimov, LolaKarimova (la sœur de Gulnara Ka-rimova), assigne Rue89 en diffa-mation après la publication de plu-sieurs enquêtes. Ambassadrice du régime enFrance, auprès de l’Unesco, LolaKarimova nous reproche de l’avoirqualifiée de «fille de dictateur»cherchant à «’blanchir l’image» deson pays en organisant des soiréesmondaines et autres galas de chari-té. Rue89 a été relaxé, à l’issue d’uneaudience qui s’est transformée enprocès de la dictature ouzbek. La situation est délicate pour lafille du Président : si l’enquête suis-se sur les fonds ouzbeks ne la metpas formellement en cause, ellesemble s’en rapprocher. Le 18 juin, la police a perquisiti-onné plusieurs résidences (abon-nés) en France, à la demande duparquet de Berne. Elles pourraientappartenir à Gulnara Karimova,comme l’ont affirmé plusieurs mé-dias étrangers, mais le parquetsuisse s’est refusé à préciser le lieudes perquisitions. En tout cas, la «princesse» ouz-bek dispose de plusieurs points dechute en France. Gulnara Karimo-va a acheté une villa dans le Var, àquelques kilomètres de Saint-Tro-pez, ainsi qu’un immeuble dans leXVIe arrondissement de Paris, jus-te à côté du bois de Boulogne. Pour ce faire, Gulnara Karimovaa créé deux sociétés civiles immo-bilières (SCI) à Paris. Dans lesdeux cas, elle en confie la géranceà Alisher Ergashev, un ancien ca-dre de Coca-Cola en Ouzbékistan. Mais la justice suisse, qui soup-çonne Alisher Ergashev de blanchi-ment, a rattrapé le gérant. Il est ar-rêté le 30 juillet 2012 en Suisse encompagnie d’un collègue et placé endétention provisoire. Moins de troismois plus tard, il est libéré sous cau-tion, mais reste visé par l’enquête. Il disparaît alors des registresfrançais. En décembre, Alisher Er-gashev démissionne des deux socié-tés civiles immobilières, pour laisser

sa place de gérant à Akmal Saidov,un jeune professionnel ouzbek desrelations presse. Celui-ci apparaîtsur des photos aux côtés de Gul-nara Karimova, lors de la «semai-ne de l’art» ouzbek en octobre. Autre propriété ouzbek en Fran-ce pour laquelle on retrouve desnoms liés à l’enquête suisse : lechâteau de Groussay, en régionparisienne. Ce n’est pas GulnaraKarimova qui en est propriétairemais son compagnon. Là aussi, la gérance de la SCIchange de tête au début des pour-suites judiciaires, en juillet 2012.Avant cette date, elle est assuméepar l’homme d’affaires BekhzodAkhmedov. Mais il est recherchépar Interpol et a pris la fuite. Les autorités ouzbeks accusentAkhmedov de blanchiment d’argentdans une autre affaire liée auxtélécommunications. Elles essaie-raient en fait de remettre la main surson entreprise (la branche ouzbek del’opérateur de téléphonie russe MTS),comme elles l’ont déjà fait pour plu-sieurs firmes stratégiques. DontCoca-Cola Ouzbékistan, possédéjusqu’en 2001 par le mari de Gulna-ra Karimova. Lors de leur divorce,celle-ci l’exproprie de l’entreprise ets’en sert à des fins personnelles.

L’ASSISTANTEPERSONNELLEDE KARIMOVA ARRÊTÉE

Outre Alisher Ergashev et BekhzodAkhmedov, la justice suisse s’inté-resse à d’autres proches de Gul-nara Karimova. Parmi eux, Gaya-ne Avakian, sa jeune assistante,

soupçonnée de contrôler une so-ciété-écran basée à Gibraltar, ap-pelée Takilant. Elle aurait été crééepour le compte de Gulnara Karimovaafin de recevoir des pots-de-vin. Sur son blog, un journaliste éco-nomique suisse avait évoqué lestentatives désespérées de GulnaraKarimova et Gayane Avakian pourrécupérer de l’argent sur les comp-tes suisses de Takilant. Problème :c’est Bekhzod Akhmedov, l’hommerecherché par Interpol, qui a seulla main sur ces comptes. Fin juin 2012, raconte le journalis-te, l’assistante «s’est présentée plu-sieurs fois au 11 de la rue de la Cor-raterie, à Genève, aux bureaux de labanque privée Lombard Odier». «La jeune femme ne dispose pasde tous les justificatifs nécessaires.Elle revient, le jeudi 29, accompa-gnée d’un autre homme d’affaires,ouzbek lui aussi. Le duo promet desexplications, se dit en mesure de pro-duire des “preuves” montrant quel’argent leur appartient.» Trouvant cette histoire louche, labanque «adresse une déclaration desoupçon de blanchiment aux autori-tés fédérales». C’est le début de l’en-quête judiciaire en Suisse. D’après un article d’une agencede presse suédoise (repris en an-glais par Business Insider), toutesles cibles des perquisitions en Fran-ce ont un lien avec Takilant. L’entre-prise «aurait servi à abriter les pots-de-vin de TeliaSonera, le groupe detélécoms suédois, en échange deconcessions et de licences de té-léphonie mobile en Ouzbékistan.Takilant masquerait Gulnara Kari-

mova, favorite à la succession deson père, Islam Karimov».

UNE VIE DE PAILLETTESCes ennuis judiciaires sont à mêmede troubler la vie de paillettesmenée par Gulnara Karimova. Amatrice de mode (ici à un défi-lé Dior), professeur de sciencespolitiques à Tachkent, responsabled’une fondation, Gulnara Karimo-va est aussi chanteuse, sous lenom de scène de Googoosha. Enjuillet 2012, le site UzNews rap-porte qu’elle a entièrement bloquépendant plusieurs jours la ville his-torique de Bukhara pour le tour-nage d’un clip. «Round run» de Googoosha En janvier, Gulnara Karimova aenregistré une chanson avec Gé-rard Depardieu, l’ami des régimesautoritaires d’Asie centrale. L’apparition ouzbek de GérardDepardieu En 2011, Gulnara Karimova ve-nait présenter la collection de prin-temps de sa marque de bijoux,Guli, à la Fashion Week de NewYork. Mais les protestations de dé-fenseurs des droits de l’homme ontcontraint les organisateurs à an-nuler le défilé. En mars, Gulnara Karimova arépondu aux accusations de cor-ruption dans un magazine écono-mique suisse. «Des adversaires ontassocié mon nom à cette affaire»,déplore-t-elle. L’ONG Transparen-cy International, qui examine leniveau de corruption des Etatsdans le monde entier classel’Ouzbékistan 170e sur 176.

Tous surveillés : paranoïa ou réalité ?Un ingénieur en sécurité allemand trouve une faille dans nos cartes SIM :

communications, échanges de SMS, localisation, rien n’est à l’abrides hackers. Plus de 750 millions d’utilisateurs seraient concernés !

tôt modernes, elles coexistent chez toutesles marques. Ainsi, sur les 7 milliards decartes SIM utilisées, toutes ne sont pas «vé-tustes». Toutes ne sont pas non plus horsd’atteinte, comme le déclarait le géant in-ternational de la carte à puce Gemalto surson site. Une «technologie» rend les cartes«très sécurisées» et «quasiment impossiblesà hacker ou à cloner» mentionnait-il. Karsten Nohl assure qu’il suffirait en gran-de partie de mettre en place des cartes SIMavec des méthodes récentes de chiffrementpour remédier au problème. Il serait temps,en effet, car le chercheur a dévoilé l'astuceau monde entier sur un blog. Sa complexitédevrait occuper un certain temps les êtresmalintentionnés avant qu’ils puissent s’enservir. D’ici là, la GSM Association, qui re-groupe 850 opérateurs de téléphonie mobi-le à travers le monde, assure avoir transmisdes recommandations aux distributeurs decartes SIM concernés. Nous voilà rassurés… Excité par sa découverte, Karsten Nohln’a pas pu attendre l'ouverture la confé-rence de la Black Hat - une société qui«fournit des points de vue nouveaux etexclusifs sur la sécurité de l'information»le 31 juillet prochain à Las Vegas. Réuniondes hackers du monde entier, la conféren-ce devrait à son tour apporter son lot denouvelles réjouissantes !

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19Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Depuis plus d'un an, un dea-ler américain dénomméStarline (1) vend tous les

jours de la méthamphétamine,une drogue de synthèse haute-ment addictive aux effets eupho-risants à 32 euros le demi-gram-me. A ses yeux, ses clients sontdes "adultes responsables" alorsmême qu'il est incapable de direà quoi ils ressemblent. Et pourcause : son champ d'activitén'est ni la rue ni la ville, mais lemonde entier et ses réseaux cy-bernétiques. Starline honore sescommandes depuis son ordina-teur. Comme lui, des milliers detrafiquants ont ainsi investi unsous-continent virtuel inconnudu grand public où se croisenthackers, pirates, vendeurs d'ar-mes, dissidents ou djihadistes.Tous naviguent sur cet océan dedonnées informatiques, le deepweb ("web profond"), sorte detriangle des Bermudes, proba-blement plus vaste encore quele web de surface, accessible àtout un chacun. Inutile d'aller sur Google pourse plonger dans ces abîmes, dontl'anonymat sert tant les criminelsque les opposants politiques, lesavocats et les journalistes dési-reux de communiquer en toutediscrétion. Il suffit de se connec-ter au réseau TOR (The OnionRouter), constitué, comme lespelures d'un oignon, de multiplesstrates. Une fois cette frontièrepassée, vous êtes en mode fur-tif. Même la monnaie utilisée, lebitcoin, est une devise à part. Etelle a le grand avantage pour lesdélinquants d'être parfaitementimpossible à tracer.

WIKIPÉDIA CACHÉPas besoin d'être un geek che-vronné pour accéder à ce mondeparallèle. Le logiciel se téléchar-ge gratuitement en moins de cinqminutes. Un clic effectué sur uneicône représentant un oignonsuffit à ouvrir une fenêtre inter-net tout ce qu'il y a de plus nor-mal. La navigation peut alorscommencer, mais mieux vautconnaître d'avance l'adresse dusite recherché, car aucun fureta-ge par mot-clé n'est possible.Dans cet univers opaque, un lieninternet ressemble à une enfila-de de signes cabalistiques. Unmélange de chiffres et de lettresimpossible à retenir se terminantnon pas en .com mais en .onion.Les utilisateurs de TOR ont eul'idée ingénieuse de réunir sites,chats et forums qui peuplent lestréfonds du Net dans un HiddenWiki ("Wikipédia caché"). Présentation sobre, caractèresbleus et noirs sur fond blanc : ilressemble en tout point à l'ency-clopédie gratuite. Sauf que surce jumeau de l'ombre toutes lestendances se côtoient. La rubri-que "Plaidoyer politique" recen-se des sites tenus aussi bien pardes opposants au président sy-rien Bachar al-Assad que par lesdéfenseurs d'une Europe "pure",sous-entendue blanche. Un autresuggère de "financer la lutte is-lamique sans laisser de trace" àl'aide de bitcoins. Dans ce pan-démonium, le porno tient uneplace de choix, du X classique auplus trash. C'est sur le HiddenWiki que le collectif de hackersAnonymous a débusqué, il y adeux ans, Lolita City, un gigan-tesque gisement d'images pédo-pornographiques. Pour le com-battre, les activistes masqués ontlancé une attaque informatiqueet diffusé les détails des comp-tes de plus de 1 500 habitués.Peine perdue : le site figure tou-jours sur l'annuaire.

Drogues, armes, meurtres... :enquête sur la face cachée du web

Les initiés l'appellent le "deep web". C'est un réseau parallèle où les traficsen tout genre prospèrent. Plongée dans les abîmes de la cybercriminalité.

DES MILLIERSDE PRODUITS SURLA ROUTE DE LA SOIE

Depuis deux ans, une place demarché - Silk Road ("Route de laSoie") - s'est imposée en réfé-rence. Son emblème, vert psy-chédélique, représente un Bé-douin au visage caché assis surun dromadaire chargé de mar-chandises. Le clin d'oeil auxéchanges commerciaux reliantl'Asie à l'Europe jusqu'au XVe siè-cle s'arrête là. Sur cette route dela soie virtuelle, pas d'étoffes nid'épices à vendre, mais des mil-liers de produits hors la loi, ac-cessibles et livrables partout dansle monde. Cela va des droguesen tout genre à des faux papiersd'identité, des manuels pour ap-prendre à fabriquer du LSD oudevenir un hacker à des ordon-nances bidon. On peut aussi s'yprocurer des montres Rolex etdes lunettes de soleil Ray-Ban decontrefaçon. Seuls les contenuspédophiles et les armes sontproscrits. Comme sur le site decommerce eBay, les annoncescomportent photos, notations etavis des clients. Tout se paie uni-quement en bitcoins. Certains intitulés des rubri-ques sont explicites, à l'imagede "Médicaments" ou de "Dro-gues", la plus importante avecplus de 7 000 annonces,d'autres moins. Dans la catégo-rie "Nourriture", vous trouverezdes cookies au chocolat fourrésau cannabis et du thé à l'opium.Dans celle des "Livres", un guidepour cultiver des champignonsmagiques. L'espace "Jardin etmaison" ne propose pas de plan-tes vertes ou de râteaux, maisdes graines de pavot, dontl'opium est tiré, et des lampespour faire pousser du cannabis.

LE "TERRIBLEPIRATE ROBERT"

Pour assurer la bonne marche deson business, le chef anonyme dusite, "'Dread Pirate Roberts" (leTerrible Pirate Robert), a édictédes règles strictes. Le consomma-teur ne doit pas se faire livrer oùil vit, mais chez un ami ou àl'adresse d'une boîte postale. Sur-tout pas dans un immeuble dé-saffecté pour ne pas intriguer le

facteur. Aux expéditeurs, le Pira-te Robert explique que les enve-loppes pleines de drogue doiventêtre scellées sous vide. Le café,subterfuge utilisé par les dealerspour masquer les odeurs des pro-duits stupéfiants, n'est d'aucuneutilité, avertit-il, puisque leschiens des stups sont dressés àle repérer. Dans ce négoce, troisparties entrent en jeu. Le clientverse ses bitcoins sur un porte-feuille appartenant à Silk Road,qui ne paiera le vendeur qu'unefois le colis parvenu à destination.La transaction réussie, l'acquéreurlaisse une note de 1 à 5 au basde l'annonce et un commentaire,souvent laudateur du genre "su-per emballage "; "je ne m'adres-serai plus à aucun autre fournis-seur" ; "très bon produit".

"LES GENSTROUVERONT TOUJOURSDE LA DROGUE"

Les marchands de Silk Road, detoutes nationalités, se montrenteux aussi ravis, à en croire ceuxqui ont accepté de nous raconterleur expérience par message pri-vé. L'un d'eux, installé en Belgi-que, propose depuis sept mois del'herbe à 0,59 bitcoins les 5grammes (soit 42 euros), de larésine de cannabis et des anti-douleurs à base de cannabis. Ilenvoie ses commandes partoutdans le monde. "Mes clients sontprincipalement des personnesmalades et âgées qui ne veulentpas ou ne peuvent pas se mon-trer en public, affirme ce trafi-quant. Beaucoup font un usagemédicinal de mes produits. Cesgens ne veulent pas d'ennuis,juste se procurer des antidou-leurs d'une manière simple." Un autre dealer installé enGrande-Bretagne offre à 0,33bitcoin le gramme (23 euros) dela kétamine en poudre, un anes-thésiant ultrapuissant aux effetshallucinogènes. "J'utilise ce sitepour la simple et bonne raisonque les drogues ne cesseront ja-mais d'être consommées dans lemonde, énonce-t-il d'emblée nonsans cynisme. Je sais que ce n'estpas bien de faire ça, mais lesgens trouveront toujours de ladrogue, quel que soit le moyenqu'ils choisissent."

1,2 MILLIONDE DOLLARS DE REVENUSCHAQUE MOIS

Le volume total des ventes du siteSilk Road représentait l'an passé1,2 million de dollars par mois,dont 92 000 étaient reversés auxadministrateurs. C'est du moinsce qui ressort d'une analyse con-duite pendant huit mois par Ni-colas Christin, un ingénieur fran-çais, professeur à l'université deCarnegie Mellon, en Pennsylva-nie. Etant donné la vitesse aveclaquelle ce commerce se déve-loppe, on serait encore loin ducompte. "Aujourd'hui, beaucoupplus de produits sont disponibles,les chiffres que j'ai obtenus sontsans doute très inférieurs auxvolumes actuels", estime-t-il. L'affaire apparaît si juteuse quedes petits malins ont lancé à leurtour des copies conformes de SilkRoad. Ces sites, baptisés Atlantiset Black-Market Reloaded, fonc-tionnent sur le même modèle. "Iln'y a rien de plus sain que la con-currence", se justifie le créateurd'Atlantis, qui se fait appeler Vla-dimir. Silk Road néanmoins résis-te, bien que victime de temps àautre d'attaques informatiques quile mettent hors service. Sur leforum de discussions du site, cescoups de Jarnac sont mis sur ledos tantôt de la concurrence, tan-tôt des policiers. Pourtant, lesautorités semblent impuissantesdevant cette pieuvre qui profitedes limites de la coopération in-ternationale en matière de luttecontre la criminalité.

"UNE MINED'INFRACTIONS"

Aux Etats-Unis, le sénateur de NewYork Charles Schumer a ordonné àla Drug Enforcement Administration(DEA), le service de police améri-cain chargé de la lutte contre le tra-fic de stupéfiants, de fermer le siteincriminé, mais rien ne s'est passé.Ace jour, seul un trafiquant présu-mé opérant sur Silk Road a été ar-rêté à l'été 2012. Il s'agit d'un Aus-tralien, Paul Leslie Howard. En France, pas une personnali-té politique ne s'est encore em-parée du sujet. Selon le procu-reur adjoint au tribunal de gran-de instance de Créteil, MyriamQuéméner (2), aucune procédu-

re liée à Silk Road n'a été ouvertesur le territoire. "C'est un champd'investigations très peu exploré,alors qu'il constitue une mine d'in-fractions, déplore cette magistratespécialiste de la cybercriminalité. Ilva bien falloir apporter des répon-ses juridiques." Interrogés sur cephénomène, policiers et gendarmesse montrent discrets, comme s'ilsne savaient quelle posture adopter.Ils ne laissent donc rien filtrer de lalutte contre les criminels et délin-quants de ce réseau souterrain."On n'a aucun intérêt à communi-quer sur le sujet", observe-t-on chezles gendarmes. Réponse quasi iden-tique de la police : "Nous travaillonssur le sujet, mais nous ne voulonspas en parler, pour ne pas faired'émules." Pas sûr que cela suffiseà décourager les curieux.

KALACHNIKOVÀ 550 EUROS

Les abîmes numériques recèlentaussi des offres commercialesdélirantes, dont on ne sait si ellesrelèvent de l'incitation au meur-tre ou du canular. Sur le site Hit-man Network ("Réseau de tueur àgages"), illustré par la photo ultra-kitsch d'une blonde pulpeuse bran-dissant un revolver, une équipe detrois tueurs à gages se propose d'éli-miner pour 10.000 dollars vos ri-vaux aux Etats-Unis ou en Europe.Seule règle édictée : "Pas d'enfanten dessous de 16 ans et pas de po-liticiens dans le top 10.". Un autremystérieux vendeur brade des ka-lachnikovs à 550 euros pièce, enaccueillant le visiteur avec une cita-tion de Sénèque : "Une épée n'ajamais tué personne. Ce n'est qu'unoutil dans la main de l'assassin." Sur un Apple Store de contre-bande, téléphones et tablettesélectroniques de la célèbre mar-que sont cédés à des prix défianttoute concurrence. Pour inciter lesacheteurs, 15% du prix de venteseront reversés à des orphelinats,promet le crypto-commerçant, uncertain M. Smith. En cas d'arna-que ne comptez pas sur le servi-ce après-vente.

(1) Le pseudonyme a été modifié.(2) Auteur avec Yves Charpenel,avocat général à la Cour de Cas-sation, de "Cybercriminalité. Droitpénal appliqué", coll. "Pratiquedu droit", Economica, 2010.

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ORAN20

Q ui va marier qui ?Quand? Qui épouseraqui ?Avec qui ou contre qui se fera l’allian-

ce ? C’est réglé. Les deux partiessont trouvés et c’est parti le dé-but du commencement des céré-moniales dépenses. Les nécessai-res et les facultatives. Faut fairece qu’on peut avec ce qu’on a.Comme les autres. Un peu plus s’ily a du plus. Mieux c’est tantmieux. Elle a fait bli, je fais bleu.Elle a feu vert, je brillerai de toutfeu. Elle a karakou je kara qui lafera rugir. Elle ksentiniera je sari-rai .Elle kaftanera grenat becausel’autre a verdit son velours. Ched-da face à chedda même fi oueqtechhedda. Elle a paruré or jaune,or je parurais or blanc. Le tradi-tionnel se mélangera au moderne,le tunisien, le marocain, le pakis-tanais, l’indien et l’un doux. Ladernière robe de soirée italiennespaghettiti pour éblouir les invi-tis. Au fait qui faut-il convier ?L’autre ne s’entend pas avec lo-khra pourtant c’est les deux queje veux voir seulement voilà, fautfaire un choix. Elle a des enfantset si je m’amusais à permettre l’ar-

fants sans couple. Oui ! maisavant toute chose il faut choisirune salle propre qui pourrait con-tenir tous les convives sans qu’ily ait la pagaille. Faut pas qu’ellesoit trop loin ni trop proche.Parce qu’il parait que le mari vaentrer à cheval sur ses principes.Donc faut pas que le lieu de la fêtesoit loin du café de la cérémonie.Et tout ce beau monde doit, bienentendu, manger.

El hergma. Hrirasaladefelfla-bourekpouletmechoui ou non….tekmel berqouq. Limonade, eauminérale, fruits, gâteaux, piècemontée démontée. On pose avecle couple. Belbaraka.

Quelques jours après, la vidéoqui avait filmé le mariage est dis-tribuée aux plus proches. C’est laguerre. « Pourquoi les autres sontbien filmés alors que nous la seulefois où on y est, c’est autour de labouffe, comme si on étaient venusjuste pour la marmita… et vas-y lescommentaires ! Tu as beau leurexpliquer que c’est le caméramanqui a filmé sans la direction dequiconque… oualou ! C’est faitexprès ! Melbekri on savait qu’onnous a invité juste pour la forme.

rivée des enfants c’est le pou-lailler. Il faut donc commencer parles couples sans enfants sinon lestables seront occupées par des en-

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Par El-Guellil

Quel plan pourles plans ?

ILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERILS NOUS ONT QUITTES HIERDinar Badra, 47 ans, Delmonte

Nour Mira, 83 ans, EckmühlBenamar Rachid, 69 ans, Plateau

Kherouche Fatma, 88 ans, Petit Lac

29 chouel 1434Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr05h11

Dohr13h01

Assar16h37

Maghreb19h27

Icha20h46

S. M.

Le calvaire des lauréats du concours de recrutement 2012 del’Education ne semble pas con-

naître son épilogue. Depuis l’afficha-ge des listes des candidats retenus enaoût 2012, ces jeunes lauréats ontconnu un périple riche en péripéties.Après avoir crié précipitamment leurjoie, nombre d’entre eux ont été ex-clus par l’académie pour donner prio-rité à des candidats détenteurs demaster. Finalement, certains candidatslicenciés ont eu gain de cause, maisles services concernés avaient exigéune année de formation avant leur ti-tularisation. «Nous nous sommes dé-placés au début de cette semaine àl’académie pour retirer nos décisions

S. C.

Les travaux de démolition d’uneconstruction sise au 159, avenue Sidi

Chahmi, ont causé des dommages impor-tants au réseau de téléphonie et, du coup,ce sont des dizaines de clients, payantpourtant leurs abonnements régulière-ment, qui sont privés aussi bien du télé-phone que de l’internet. C’est ce que dé-plorent des habitants de ce quartier quiprécisent que cette situation perdure de-puis le début du mois d’août dernier. Ilstémoignent que le nouveau propriétairedes lieux a fait usage d’une pelle mécani-que pour démolir la bâtisse et tous les filsainsi que le boîtier de dérivation des li-gnes particulières ont été saccagés. Photos à l’appui, les habitants de cequartier du sud de la ville d’Oran préci-sent également que cette situation a étésignalée à plusieurs reprises et les quel-ques agents d’Algérie Télécom qui sesont dépêchés sur les lieux n’ont fait queconstater les dégâts sans pour cela réta-blir le réseau, alors que dans des cas si-milaires, une intervention urgente devraitêtre déclenchée sur le champ. De son côté, le directeur d’Algérie Té-lécom pour Oran Est précise que cette si-tuation n’a pas été signalée au niveau desservices concernés, à savoir le centre d’ElMaqari, car, selon lui, pour des cas iden-tiques, des actions sont entreprises pourremettre le réseau à son état initial.

J. Boukraâ

Malgré l’interdiction par lesautorités locales de tout éta-

lage et entreposage de matériauxde construction sur la route, cettedirective est restée, malheureuse-ment, encore sur papier, puisquela situation demeure telle quelle.Pire, les vendeurs de tout bord dematériaux de construction, dontla plupart n’ont même pas un re-gistre de commerce, ont investiles ruelles desservant plusieursquartiers de la ville comme ElBarki, Canastel, Belgaid, SidiChahmi, St Rémy, Aïn El Beida,entre autres, poussant leur négoceinformel jusqu’au cœur du tissuurbain. La population locale s’in-surge contre la « tolérance », voirela « complaisance », dont jouissentces commerçants véreux, prêts àtout pour mettre à l’abri leur acti-vité quasi-clandestine et forte-ment préjudiciable, tant par lesdésagréments qu’elle cause àl’entourage (nuisance sonore,émanation de poussière, empiè-tement sur la voie publique etles trottoirs longeant les habita-

K. Assia

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes

ses formes, pas moins de 44 opé-rations d’intervention ont été lan-cées au courant des sept premiersmois de l’année par les différen-tes unités du groupement de lagendarmerie d’Oran. Ces opéra-tions coup-de-poing ont ciblé lescommunes limitrophes et les zo-nes extra muros d’Oran. Tous lesendroits et places publiques ontété passés au peigne fin. Les gen-darmes ont interpellé quelque16.585 individus en vue d’unexamen de situation. 161 indi-vidus ont été, dans ce registre,arrêtés pour différents délits :vol, consommation de drogue,port d’armes prohibées ou ivres-se manifeste. Au total, 109 in-dividus ont été placés sous man-dat de dépôt dont 42 pour com-mercialisation et usage de dro-gue, 41 pour port d’armes blan-ches et 26 pour ivresse manifes-te. D’autre part, 4.134 véhicu-les ont fait également l’objet defouilles. Selon le colonel Tahe-ri, commandant du groupementde la gendarmerie d’Oran, trois

S. C.

Depuis mardi dernier, les usagers habituels de la route me-

nant à la corniche oranaise, etdans les deux sens, respirentmieux en raison du retour de lafluidité de la circulation. En effet,le départ de la quasi-majorité desvacanciers ainsi que l’arrivée del’automne sont les raisons qui ontanticipé la fin de la saison estivalemême si la rentrée scolaire, pré-vue pour ce dimanche, constituela raison principale. La plus gran-de satisfaction est enregistrée dans

La circulation reprendses droits sur la corniche

les transports collectifs avec un re-tour progressif des opérateurs versleurs lignes d’origine après lesavoir désertées au profit de cellesplus rentables. Chez les commer-çants, on affirme que la demandea baissé de moitié et l’offre a ten-dance à égaler les besoins deshabitants autochtones, même sid’autres vacanciers ayant optépour le mois de septembre conti-nuent d’affluer ne serait-ce quepour le repos, comme en témoi-gnent des agents immobiliers quiprédisent une certaine demandepour les locations.

Gendarmerie nationale44 opérations d’intervention

depuis le début de l’annéeà quatre opérations ont été lan-cées par mois. Parallèlement àces actions d’intervention, quel-que 2.000 gendarmes sont ve-nus des régions de Saïda, deTiaret et autres wi layas del’Ouest pour sécuriser les campsde toile, les plages et les réseauxroutiers au niveau de tout lepérimètre de la wilaya d’Oran.L’application du plan Delphinedans la sécurisation du littorals’est déjà traduite par l’ouvertu-re de 17 postes de contrôle etde surveillance dont trois sontopérationnels à Oran, précisé-ment à la plage des Andalouses,Bousfer et Aïn El Turck. Lesgendarmes ont procédé au ren-forcement de leurs effectifs avecla dotation de leurs unités dematériels roulant et d’hélicoptè-res pour survoler en permanenceles plages réparties dans le péri-mètre de la gendarmerie d’Oran.Des quads ont été également misà la disposition des gendarmespour sillonner les plages. Un nu-méro vert, le 1055, a été instaurépour venir en aide à la popula-tion en matière d’orientation,d’information et surtout de pré-vention contre la criminalité.

Des revendeurs de matériauxde construction à l’index

tions, trafic incessant des poidslourds, etc.) que par les risquesqu’elle représente (empilementvertical des matériaux notam-ment les briques et les par-paings, sans aucune mesure desécurité, entassement du fer àbéton à même le trottoir, amon-cellement de sacs de cimentcontre les murs des voisins, etc.).Dans ce contexte, les riverains font appel aux services compé-tents pour ordonner aux servicesde la direction de la concurrenceet des prix (DCP) et ceux des im-pôts pour diligenter une enquêteafin de vérifier la conformité deces vendeurs avec le cahier descharges régissant la vente de ma-tériaux de construction de détail,gros et demi-gros, en produitsemballés et en vrac, ainsi que larégularité vis-à-vis du fisc et lerespect de l’environnement. Lescitoyens dénoncent le tapagenocturne assourdissant provoquépar les camions de gros tonnageet autres engins lors du charge-ment et déchargement des maté-riaux, mais également le brouha-ha causé par toute cette activité.

Ils dénoncent des décisions «illicites» de vacation

Education : les lauréatsdu concours 2012 menacent

de stages, mais sur place nous avonsété surpris par les déclarations des res-ponsables. Ils nous ont révélé qu’aulieu des décisions de stages, nous al-lons recevoir des décisions de vaca-tions. C’est le comble ! Après avoir étéretenus dans un concours officiel enplus d’une année de formation noussommes considérés comme des vaca-taires», lance en colère le représentantdes concernés au nombre de 200. Etd’ajouter : « Nous avons été reçusdurant deux heures par le directeur del’Education qui nous a rassuré que cesdécisions sont provisoires en attendantla finalisation des procédures adminis-tratives par la Fonction publique. Ce-pendant, la majorité des lauréats n’ontnullement été convaincus par ces dé-clarations. « Nous refusons ces déci-

sions de vacations et nous allons ob-server, jeudi matin, à partir de 9h00un sit-in devant l’académie pour exi-ger des décisions de stage». Il est à rap-peler que les résultats du concours derecrutement 2012 du personnel ensei-gnant ont fait beaucoup de remous.Des candidats non retenus avaient or-ganisé des sit-in périodiques devantl’académie pour dénoncer leur exclu-sion, alors qu’ils remplissaient toutesles conditions exigées. Certains candidats qui ont plusieursannées d’expérience et avaient obte-nu dans le concours de recrutement2012 une moyenne générale de 17sur 20, n’ont finalement pas été rete-nus en raison d’une instruction mi-nistérielle accordant la priorité auxcandidats ayant un master.

En raison d’une démolition à l’avenue Sidi Chahmi

Plusieurs abonnés privés de téléphoneet d’internet

Page 21: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

ORANIE 21Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Abbad Miloud

Récemment, un logement en préfabriqué situé à la zone 11 de

la commune de Chettia a pris feu.Le feu s’est ensuite propagé audeux logements avoisinants, éga-lement en préfabriqué. Après une enquête minutieuse,les éléments de la police judiciairede la 2e sûreté urbaine de Chettiaont arrêté l’auteur. Il s’agit du fils de

A. Roukbi

La rentrée scolaire 2013-2014dans la wilaya de Bechar en-

registre, dans le cadre de l’amélio-ration des conditions de prise encharge pédagogique, au niveau duprimaire 3 nouvelles écoles et 27extensions de salles de classe. Pourle secondaire un lycée de 800 pla-ces est concerné pour cette rentréeau niveau de la zone bleue. S’agis-sant de l’encadrement, 184 profes-seurs ont été recrutés et répartisentre les 3 paliers. Pour ce qui estdes scolarisés pour cette année, ils

Abbad Miloud

1439 enfants de 13 communes dela wilaya ainsi que de certainesstructures de la DAS et du mouve-ment associatif ont bénéficié d’unséjour en bord de mer sur le litto-ral chélifien durant la périodes’étalant du 19 août au 2 du moiscourant dans le cadre de l’opéra-tion «plan bleu». Ce mardi, sept bus ont pris ledépart devant le siège de la wilayapour transporter certains d’entreeux au niveau de leurs communesrespectives. Avant le départ, lewali, accompagné du P/APW et duP/APC de Chlef, s’est entretenuavec cer tains enfants, parentsd’enfants et responsables du mou-vement associatif sur les condi-tions du séjour. Nous avons interrogé le walipour nous livrer ses impressions,il déclara : «Nous avons débutéles préparatifs de la saison estiva-le le mois de décembre passé. Ilsse sont poursuivis conformémentau planning établi et c’est ce quinous a permis d’être prêts le pre-mier juin, date du début de la sai-son estivale. Pour cette saison,nous avons procédé au renforce-ment des moyens humains et ma-tériels pour accueillir dans de bon-nes conditions les estivants. Dans le cadre de la solidarité avecles wilayas du Sud, nous avons or-

Vingt-trois CEM sont actuellement en cours de construction

à travers les grands centres urbainsde la wilaya de Tlemcen dans l’op-tique de réduire le problème de lasurcharge des classes que connais-sent ces régions, a indiqué lundi ledirecteur de l’éducation de la wi-laya. Ces nouvelles infrastructures,réalisées dans les daïras de Tlem-cen, Maghnia, Chetouane et Man-sourah, contribueront à réduire lesurnombre des élèves dans les clas-ses pour atteindre une moyenne de25 élèves par unité, a précisé M.Mseguem Nedjadi. La wilaya deTlemcen compte quelque 134CEM qui connaissent une fortepression notamment dans les ré-

Un total de 7.546.150 estivantsont visité, entre le 1er juin et le

31 août, les 19 plages autorisées àla baignade de la wilaya d’Aïn-Te-mouchent, signale-t-on lundi à la di-rection de la Protection civile. Cet-te affluence, calculée selon les nor-mes de la Protection civile (tauxd’occupation au mètre carré), cons-titue un bon résultat pour la wilaya,a-t-on souligné, en dépit de la fer-meture de la plage de Sidi-Boucifpour risque de pollution. Durant la

SAÏDALa tuberculose tue à Sidi Ahmed La tuberculose tue à Sidi Ahmed La tuberculose tue à Sidi Ahmed La tuberculose tue à Sidi Ahmed La tuberculose tue à Sidi Ahmed

Le président de l’association Espoir et Solidarité, section de Sidi Ah-med, dénonce le décès d’un malade non épargné par la tuberculose,dans le sillage de sa mère terrassée, moins de dix jours auparavant parla faucheuse, exacerbée par une maladie que l’on croyait révolue. Leplaignant, membre de l’APC de cette localité steppique située à unequarantaine de km de Saïda menace de recourir à la justice pourdéterminer les responsabilités d’autant que le père de famille avaitdéposé un dossier médical depuis 2011 «et renouvelé le 22 aoûtdernier» précise t-il, «une semaine avant le décès du malade». L’in-fortuné, hospitalisé pour une fracture, compte saisir la ligue des droitsde l’homme et user des voies légales pour connaitre les causes decette défaillance quant à la prise en charge des malades et des sui-tes, dans la commune, d’une prévention de la contagion.

Des présumés voleurs et contrefacteurs arrêtésDes présumés voleurs et contrefacteurs arrêtésDes présumés voleurs et contrefacteurs arrêtésDes présumés voleurs et contrefacteurs arrêtésDes présumés voleurs et contrefacteurs arrêtés Les éléments de la 5è sûreté urbaine ont réussi à mettre le grappin surl’auteur présumé du vol par effraction, âgé de 27 ans, qui s’était introduitdans le domicile de la victime, à Boukhors, pour s’emparer des bijoux,d’un portable et d’une somme de dix (10) millions de Cts, selon le plai-gnant. Présenté au parquet de Saïda, le mis en cause écopa d’un mandatde dépôt. Par ailleurs, la 2è sûreté a interpellé un individu, qui tentait decontrefaire des billets de banque de mille (1000 DA) dinars. Les investi-gations effectuées et la fouille autorisée opérée ont permis aux policiersde découvrir le matériel utilisé, et des copies en possession du mis encause, placé sous mandat de dépôt par le magistrat dès sa présentationau parquet à l’issue de la procédure règlementaire. Ali Kherbache

Bencherki Otsmane

Le tribunal de Bou-Kader a condamné, cette semaine, le pré-

nommé B.S.M. âgé de 29 ans, à unepeine de prison de cinq ans assor-tie d’une amende d’un million dedinars pour détention et vente destupéfiants (drogue). L’arrestationde ce dealer par les policiersd’Oued-Sly remonte à la fin dumois d’août. Selon la cellule decommunication de la sûreté deChlef, «le prévenu, un récidiviste,

E.Yacine

Le procureur de la républiqueprès le tribunal de Mostaganem

vient d’ordonner la mise en déten-tion provisoire une mère de famille,en attendant son jugement et pla-cé son fils dans le centre de réédu-cation de Sayada. Les prévenussont poursuivis pour débit de bois-sons alcoolisées sans autorisation,selon des sources crédibles. Lesfaits de cette affaire remontent audébut de la semaine lorsque les ser-vices de sécurité de la première sû-reté urbaine de Mostaganem ontsaisi huit cent vingt-deux bouteillesd’alcool lors d’une perquisition ef-

Mohamed Bensafi

L’Office national des examenset concours (ONEC) vient dedévoiler la liste des candidats

au bac de la wilaya d’Aïn-Temou-chent, concernés par la participationà la fraude collective et, par la mêmeoccasion, faisant l’objet d’exclusiondes examens pour des temps déter-minés. Une décision prise conformé-ment au décret ministériel 25 du 2octobre 2007 relatif à l’organisationde l’examen du bac, souligne notresource. Ainsi, et après étude des

gions précitées. Le taux moyend’occupation des classes dépasseparfois les 50 élèves, ce qui renddifficile la mission des enseignants,a-t-on indiqué. D’autre part, il estprévu l’ouverture au niveau desCEM de cantines scolaires notam-ment dans les zones éparses ou en-clavées pour permettre aux élèvesde se restaurer sur place. De mêmesource, on souligne que près de40% des élèves scolarisés se dépla-cent quotidiennement des zonesrurales ou éloignées vers ces établis-sements. Cette opération permettrad’assurer les meilleures conditionsde scolarisation à des milliers d’élè-ves de la wilaya de Tlemcen, a sou-ligné le même responsable.

TLEMCEN23 CEM en construction

sont au nombre de 4.125 au ni-veau du préscolaire, 32.942 pourle primaire, 22.693 pour le moyenet 11.996 pour le secondaire soitun total de 71756. Sept nouvellescantines scolaires seront mises enservice pour cette année et pallie-ront au déficit. Les bénéficiairesde repas chauds sont au nombrede 34.585. Un internat au niveaudu moyen a été également récep-tionné. Le nombre de bénéficiai-res de la prime de scolarité est de29.000. Enfin, le volet transportscolaire a également été élargi etconcernera 6.125 scolarisés.

BÉCHAR184 recrutements

au niveau de l’éducation

fectuée dans une maison abandon-née située au quartier Derb. Cetteopération menée en collaborationavec la P.J a permis l’arrestation dedeux individus, un mineur âgé de17 ans et sa mère, une quinqua-génaire, qui stockaient des bois-sons alcoolisées dans leur domici-le. Suite à cette perquisition, lesmêmes services ont saisi aussi unequantité d’argent d’un montant de32.447 DA apparemment les reve-nus de ce commerce illicite. Signa-lons que les services de sécurité con-tinuent à lutter contre ce phénomè-ne sous toutes ses formes dans lebut d’éradiquer ce fléau qui toucheen particulier notre jeunesse.

MOSTAGANEM822 bouteilles d’alcool

saisies et deux arrestations

AÏN-TEMOUCHENT67 candidats au bac exclus

des examensdossiers, la commission chargéed’étudier les demandes de réexamende la décision d’exclusion de l’exa-men du baccalauréat, session juin2013, s’est prononcée à une sanc-tion d’exclusion à l’encontre de 63candidats dans la wilaya d’Aïn-Te-mouchent. Dix-neuf (19), inscritsdans la série «Lettres et philosophie»,ont écopé d’une sanction d’une du-rée de 3 années, à compter de 2013.Comme ce fut le cas pour 48 autresdont 40 dans la série «Lettres et Phi-losophie», mais pour une seule an-née d’exclusion. Les 8 autres exclus,

aussi pour une année, étaient en-gagés dans la filière «Maths/Techni-que mécanique». Par ailleurs, les lis-tes demeurent affichées au niveaude l’ensemble des établissementsd’enseignement secondaire. D’unautre côté, l’Office national des exa-mens et concours avait auparavantconfirmé l’échec de tous les candi-dats concernés par la participationà la fraude collective de l’examendu baccalauréat. Il devrait aussiprendre en charge l’envoi des rele-vés de notes à tous les candidatsconcernés, apprend-t-on encore.

période phare de la saison estivale,ce ne sont pas moins de 250.000 à300.000 estivants/jour qui ont étérecensés alors que le dernier jour dumois d’août, les plages ont enregis-tré une affluence de 350.000 esti-vants alors que les éléments de laProtection civile avaient effectué240 interventions ayant permis desauver d’un danger réel 109 adul-tes et 118 enfants. Les plages lesplus visitées sont celles du «Puits» àBeni Saf, Terga, Bouzedjar et Re-

chegoun 1 et 2. Par ailleurs, les ser-vices de la Protection civile, répar-tis en 19 postes de secours, ont ef-fectué, du 1er juin au 31 août der-nier, quelque 6.100 interventionspour secourir des estivants d’unenoyade certaine, a indiqué la mêmesource. Toutefois, les mêmes servi-ces ont enregistré 4 morts par noya-de au niveau des plages non sur-veillées ou en dehors des heures desurveillance dans les plages autori-sées à la baignade.

Plus de 7,5 millions d’estivants sur les plages

ganisé deux sessions appelées sé-jours de solidarité et de détente. Lapremière a eu lieu du 12 au 20 août,la deuxième du 23 août au premierdu mois courant. Il a été enregistré 578 enfants is-sus des wilayas du Sud à l’imagede Laghouat, Ghardaïa et Djelfa.Nous avons mis à leur dispositiondes établissements scolaires et so-ciaux au niveau de notre littoral.Ceci leur a permis de goûter auxplaisirs de la mer et de tisser desliens avec des personnes du Nord.Des enfants sahraouis ont égale-ment séjourné à Ténès durant lapériode du 20 juillet au 20 août. Dans le cadre de l’opération«plan bleu», 1439 enfants ont enbénéficié. D’autres opérations lo-cales ont été initiées par la DGSN,

la DAS et la DJS. La saison esti-vale se déroule dans de bonnesconditions. Il en est de même pourles différents séjours des enfantset des personnes âgées. Nous neles avons pas omis. La semainequi suivit la fin de la saison esti-vale nous avons établi un bilan dé-taillé pour un recensement ex-haustif de toutes les lacunes en vuede prendre les mesures coercitivespour une amélioration de la pro-chaine saison. Je vous informe que des inspec-teurs du ministère de l’Intérieursont venus récemment pour unepériode d’une semaine pour uncontrôle des plages du littoral.Dans leur rapport, ils ont expriméleur satisfaction dans plusieursdomaines : hygiène, sécurité etc.

CHLEFClôture de l’opération «plan bleu»

a été appréhendé alors qu’il dea-lait de la drogue (du kif traité) auniveau de la commune de OuledBen Abdelkader». Munis d’unmandat de perquisition délivré parle procureur de la république, lespoliciers ne tardèrent pas à décou-vrir une quantité de 462 grammesde drogue dissimulée dans le toitde la maison du dealer. Lors del’audience le prévenu a déclaréignorer la présence de la droguedans sa maison. Une autre condam-nation a été rendue par ce même

tribunal pour une affaire similaire.Cette fois-ci c’est un jeune de 18 ansrépondant aux initiales N.A. natif dela commune d’Oued-Sly qui a étépris en flagrant délit de consomma-tion de drogue. Il écopera d’une peine de prisonde six mois assortie d’une amendede 20 mille dinars. Ce dernier diraà l’intention du juge : «La drogue,j’en fais pas un commerce c’est jus-te pour ma propre consommation».Le juge ne sera pas de cet avis et lecondamna à la prison ferme.

BOU-KADERCinq ans de prison pour le dealer

CHETTIATrois logements

en préfabriqué prennent feula propriétaire du logement, répon-dant aux initiales D.A, âgé de 22 anset résidant avec sa mère. Il a deman-dé à sa mère de lui remettre unesomme d’argent sinon le logementsera incendié. La mère n’ayant pas remis le mon-tant, il a mis sa menace à exécution. Il a été présenté devant le pro-cureur de la république du tribu-nal de Chlef qui l’a placé sousmandat de dépôt.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201322

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREIl est porté à la connaissance des soumissionnaires ayant remis leurs offres relatives à l’avisd’appel d’offres n° 01/2013 « l’acquisition de Matériels Informatique » paru sur les journauxEL KHABAR et le QUOTIDIEN en date du 29/05/2013, qu’après ouverture et évaluation deces offres en séance tenue le 27/06/2013.Le marché est attribué provisoirement à la société / « SOL INF / Tlemcen »

Note obtenue de : 61,75.Montant : 29 582 700.00 DA en HT.« Offre Mieux-Disante ».NIF : 09991302622334154

Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peuvent introduireun recours dans les Huit (08) jours à compter de la date de la première publication de cet avisd’attribution provisoire auprès de la commission permanente des marchés du service contrac-tant à l’adresse suivante : Route de Chétouane Zone Industrielle B.P. 567 – TLEMCEN –

LE DIRECTEUR GENERAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREIl est porté à la connaissance des soumissionnaires ayant remis leurs offres relatives à laconsultation restreinte n° 01/INV/2013 « l’aménagement et réalisation de poste de police »,qu’après ouverture et évaluation de ces offres en séance tenue le 30/07/2013.La Convention est attribuée provisoirement à : « L’ETP AMMOUR Omar ».

Montant : 1 847 877,02 DA en HT. Après rabais de 02%.Délai : 40 Jours« Offre Moins-Disante ».NIF : 177130101266171

Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peuvent introduireun recours dans les Huit (08) jours à compter de la date de la première publication de cet avisd’attribution provisoire auprès de la commission permanente des marchés du service contrac-tant à l’adresse suivante : Route de Chétouane Zone Industrielle B.P. 567 – TLEMCEN –

LE DIRECTEUR GENERAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREIl est porté à la connaissance des soumissionnaires ayant remis leurs offres relativesà la consultation restreinte n° 02/INV/2013 « l’aménagement Salle de formation »,qu’après ouverture et évaluation de ces offres en séance tenue le 30/07/2013.La Convention est attribuée provisoirement à : « l’ETP AMMOUR Omar »

Montant : 493.253,60 DA en HT. Après rabais de 02%.« Offre Moins-Disante ».NIF : 177130101266171

Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peu-vent introduire un recours dans les Huit (08) jours à compter de la date de lapremière publication de cet avis d’attribution provisoire auprès de la commissionpermanente des marchés du service contractant à l’adresse suivante : Route deChétouane Zone Industrielle B.P. 567 – TLEMCEN –

LE DIRECTEUR GENERAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREIl est porté à la connaissance des soumissionnaires ayant remis leurs offres relatives à l’avis d’appel d’of-fres n° 01/2013 « l’acquisition de Véhicules légers » paru sur les journaux EL KHABAR et le QUOTIDIENen date du 29/05/2013, qu’après ouverture et évaluation de ces offres en séance tenue le 27/06/2013, etaprès délibération du Conseil de Direction.Les marchés sont attribués provisoirement à :

SOCIETE NOTE MONTANT DELAI NOMBRE NIFTOYOTA 32.10 1 658 119.65 DA 08 Jours 10 COROLLA 000016001346720ALGERIE Points en HT/U (Après négociation) Diesel

NISSAN 31.93 1 170 088.47 DA 08 Jours 14 Sunny 099916001090853ALGERIE Points en HT/U (Après négociation) Ess

PEUGEOT 31.49 1 150 854.70 DA 08 Jours 06 301 HDI 000016001184202ALGERIE Points en HT/U (Après négociation)

Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peuvent introduire un recoursdans les Huit (08) jours à compter de la date de la première publication de cet avis d’attribution provisoireauprès de la commission permanente des marchés du service contractant à l’adresse suivante : Route deChétouane Zone Industrielle B.P. 567 – TLEMCEN –

LE DIRECTEUR GENERAL

AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIREIl est porté à la connaissance des soumissionnaires ayant remis leurs offres relatives à l’avisd’appel d’offres n° 01/2013 « l’acquisition de véhicules tous terrains » paru sur les journauxEL KHABAR et le QUOTIDIEN en date du 29/05/2013, qu’après ouverture et évaluation deces offres en séance tenue le 27/06/2013, et après délibération du Conseil de Direction,Les marchés sont attribués provisoirement à :

SOCIETE NOTE OFFRE MONTANT DELAI NOMBRE NIF

TOYOTA 44 Points Mieux-Disante 2 521 367.52 DA 08 Jours 10 Hilux 4*4 000016001346720ALGERIE en HT/U (Après négociation) Double Cabine

Les soumissionnaires qui contestent le choix opéré par le service contractant peuvent introduireun recours dans les Huit (08) jours à compter de la date de la première publication de cet avisd’attribution provisoire auprès de la commission permanente des marchés du service contrac-tant à l’adresse suivante : Route de Chétouane Zone Industrielle B.P. 567 – TLEMCEN –

LE DIRECTEUR GENERAL

AVIS D'ANNULATION

La Société des Ciments de Zahana S.CI.Z. -

Spa informe l'ensemble des soumissionnaires

de l'annulation de l'avis d'appel d'offres

national et international restreint AONIR

N° 12/DT/SCIZ/2013 relatif à la Fourniture et

Réalisation d'un Préchauffeur pour Four Voie

Sèche paru sur les quotidiens nationaux,

LE QUOTIDIEN D'ORAN et EL WATAN.

Page 23: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

CENTRE & EST 23Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

El Fedjr04h53

Dohr12h47

Assar16h23

Maghreb19h14

Icha20h34

29 chouel 1434

Horaires des prières pour Alger et ses environs

Dix-sept troupes théâtrales,de 8 pays arabes, pren-

dront part aux secondes jour-nées théâtrales maghrébinesprévues en février prochaindans la wilaya d’El Oued, a-t-on appris du président de l’as-sociation des amateurs duthéâtre d’El-Oued. M. MessaiNabil a indiqué que la sélec-tion des troupes a été faite parun jury spécialisé qui s’est pen-ché sur l’étude et l’analyse, enfonction d’une série de critè-res artistiques, d’une trentainede textes proposés par les trou-pes candidates. Quatre troupesdevront représenter l’Algérie àcette manifestation culturellemaghrébine : la coopérativeculturelle «Woudjouh El-Mas-rah», l’association «El-KalimaEl-Tayiba», l’association «Nu-midie», la troupe de «Foursa-

TÉBESSAUn jeune tué par un trainUn jeune tué par un trainUn jeune tué par un trainUn jeune tué par un trainUn jeune tué par un train

Un jeune homme d’une trentaine d’années a été fauchéde plein fouet, avant-hier, par le train au niveau de la voieferrée traversant le quartier des écoles à Tébessa-ville. Lechoc était tel que le corps de la victime a été sectionné endeux, a-t-on appris de sources sûres. En attendant, les ré-sultats de l’enquête diligentée par les services compétents,les circonstances et les causes exactes de cette mort atro-ce restent indéterminés. Etait-ce un accident ou un actesuicidaire ? Une question que beaucoup se sont posées,notamment parmi les riverains du lieu du drame.

Poste et communications, un déficit en Poste et communications, un déficit en Poste et communications, un déficit en Poste et communications, un déficit en Poste et communications, un déficit enéquipementséquipementséquipementséquipementséquipements

Dans un rapport informatif remis à la dernière sessionde l’APW, la direction de la Poste et des technologies del’information et de la communication, de la wilaya de Té-bessa, reconnaît le manque à gagner et le déficit, aussibien en matière d’équipements qu’en qualité des servicesfournis. Des explications ont été avancées par les respon-sables du secteur. D’où la question suivante, la wilaya deTébessa est-elle suffisamment dotée en bien de technolo-gies de l’information et de communication, dont notam-ment celles de la couverture en Internet, entre autres ? Avec seulement 26 cybercafés recensés sur l’ensembledu territoire de la wilaya, 1seul cybercafé pour 26.000habitants. En plus de la qualité à la limite acceptabledes prestations, le déficit est largement tributaire, toujoursd’après les mêmes responsables, de l’insuffisance de do-tation en fibre optique. 13 communes sur les 28 en sontpourvues, soit un réseau de quelque 428 km et 229km supplémentaires en projet. Outre ces problèmes inhé-rents au sous-équipement, les agressions signalées surl’actuel réseau hertzien (vol de câbles) rendent plusdifficile pour les prestataires d’optimiser la qualité des ser-vices pour les usagers.

Ali Chabana

3.026 logements destinés à la ré-sorption de l’habitat précaire se-ront attribués avant la fin de l’an-née en cours dans la wilaya d’An-naba, apprend-on mardi auprès del’Office de promotion et de gestionimmobilière (OPGI). L’attribution de ce nouveau quo-ta réalisé dans les nouvelles zonesd’extension urbaine des commu-nes de Bouzaaroura, Boukhadra,El Bouni et Sidi Amar, permettral’élimination de plusieurs bidonvil-

Les services des douanes dela wilaya de Tamanrasset

ont procédé, dernièrement, enplusieurs endroits de la wilaya,à la saisie de plus de 27.000litres de carburant destinés à lacontrebande, a-t-on appris lun-di auprès de la direction régio-nale des douanes. La saisie laplus importante a été opéréedans les environs de la villed’Abalessa (100 km de Taman-rasset), où les douaniers ont misla main sur 80 fûts d’une ca-

A. Ouelaa

Nuit dramatique agitéequ’auront vécue les habitants

de l’avenue principale de Dréandans la w. d’El-Tarf précisément surla RN 84 en allant vers Besbes. Vers22h00, avant-hier, trois jeunes, ha-

Un rush est constaté au niveau des guichets d’état civil des communes de Blida

où des citoyens sont en quête dedifférents documents administratifsnécessaires pour les inscriptions sco-laires et autres besoins à la veillede la rentrée sociale et scolaire. De longues files d’attente de ci-toyens des deux sexes et de diffé-rents âges sont notamment consta-tées au niveau des services d’étatcivil des annexes communales «Dji-lali Bounaama», «Route de Chréa»,voire au siège même de la commu-ne de Blida où la foule montre dessignes visibles d’impatience, surtoutenvers les préposés aux guichets.«Il a fallu me lever de très bonneheure et bien avant l’ouverture desguichets pour être sûr d’avoir mondocument administratif «, a assuréà l’APS un citoyen rencontré surplace. Mais ce n’est pas tout: un

Rabah Benaouda

La traque permanente qui estmenée contre la criminalité sous

toutes ses formes par la police judi-ciaire de la wilaya de Médéa, à tra-vers toutes les daïras et autres « sû-retés urbaines », continue de don-ner ses fruits et il ne se passe pasune semaine sans que des malfai-teurs, la plupart du temps des reprisde justice notoires, ne soient neu-tralisés, au grand bonheur des ci-toyens surtout les personnes âgées,les femmes et les jeunes filles quiconstituent les cibles privilégiées. Une traque permanente entrantdans le vaste plan sécuritaire misen place depuis maintenant deuxannées par les responsables de lasûreté de wilaya de Médéa vient dese solder par quatre nouvelles ar-restations suivies de mise sous man-dats de dépôt à l’issue d’une affai-re d’escroquerie et vol d’argent, etune seconde affaire d’agressionsphysiques violentes suivies, là-aus-si, de vols d’objets de valeur. En effet, selon le communiqué depresse qui nous a été remis et com-menté par le commissaire de poli-ce, Nabil Toualbia, responsable de

BLIDASe lever tôt pour un document

d’état civilautre désagrément, et pas des moin-dres, exaspère les citoyens. Il s’agitdes erreurs dans les noms et datesde naissance qui contraignent lespossesseurs des documents erronésà revenir au niveau des mêmesguichets, «toujours bondés» de mon-de, pour «demander une correc-tion». En effet, en dépit de l’infor-matisation des fichiers de l’état ci-vil, dont l’action a contribué à laréduction notable du délais de déli-vrance des documents administra-tifs, il n’en demeure pas moins quedes erreurs se sont glissées dans laconfection des fichiers, obligeantparfois nombre de citoyens à fairedes démarches judiciaires, souventcontraignantes, pour corriger leserreurs constatées sur leurs noms ouleurs filiations. C’est pourquoi unemajorité de citoyens rencontrés à lamairie de Blida ont réclamé une so-lution urgente à cette situation dont

le «scénario se répète à chaquenouvelle rentrée scolaire», selonleurs dires, en souhaitant notam-ment l’»accélération des travauxpour le parachèvement du nouveausiège de la commune». La forte affluence constatée dansla mairie de Blida est expliquée parle fait que ses services disposent desregistres d’état civil des 25 commu-nes de la wilaya, voire même deceux de wilayas voisines, du fait quela ville de Blida compte en son seinune clinique d’accouchement, la cli-nique Hassiba Benbouali en l’occur-rence, qui reçoit également des par-turientes des wilayas de Médéa,Aïn-Defla et Tissemsilt, entre autres.De leur côté, les employés de lamairie de Blida ont exprimé le vœude disposer d’un siège distinct pourl’état civil, avec suffisamment depersonnel pour satisfaire les deman-des croissantes de la population.

MÉDÉAEscroquerie et agressions :quatre mandats de dépôt

la cellule de communication et desrelations publiques (CCRP) de lasûreté de wilaya de Médéa, la ge-nèse de la première affaire remon-te au 26 août écoulé quand les élé-ments de la police judiciaire de la1ère sûreté urbaine (quartier de lacité Bouziane) de la ville de Médéa,reçurent une plainte liée à une es-croquerie et vol d’argent dont ve-nait d’être victime dans la matinéedu même jour un vieil homme pen-sionné par un individu à traversl’utilisation frauduleuse de la cartemagnétique CCP de la victime quise fit ainsi voler la somme de19.000 dinars. Un vol commis auniveau du distributeur automatiqueexterne du bureau de poste de larecette principale de la place du 1er

Novembre (ex-Placet El-Fougania).Le subterfuge étant connu : le mal-faiteur, ciblant les personnes âgéesanalphabètes, se présente pour «offrir son aide » à ses malheureu-ses victimes. Munis d’une descrip-tion physique de l’individu, les po-liciers en civil parviendront à le lo-caliser après l’avoir identifié. Agéde 66 ans, repris de justice notoire,il est originaire de Larba, dans lawilaya de Blida. Il sera arrêté le len-

demain en flagrant délit d’escro-querie, dont allait être victime uneautre personne âgée, devant le bu-reau de poste de la recette princi-pale de Médéa. L’individu en ques-tion reconnaîtra « s’adonner à cet-te profession depuis 2008 à traversplusieurs wilayas ». Quant aux faits relatifs à la se-conde affaire, ils remontent au 31août avec l’agression physique vio-lente d’une jeune femme suivie duvol, sous la menace d’arme blan-che, de ses objets de valeur person-nels (téléphone portable, bijoux,porte-monnaie…). Une agressionqui a eu lieu à hauteur de la gareroutière de Ksar El-Boukhari, chef-lieu de daïra, situé à 64 km au sudde Médéa. Avisés par la victime, lapolice judiciaire entamera une vasteopération de recherches en ciblantles lieux publics de la ville. Et moins de 24 heures plus tard,ils parviendront à localiser et arrê-ter l’individu en question âgé de 31ans et repris de justice qui « donne-ra » ses deux acolytes lesquelss’adonnaient à la « même occupa-tion » en faisant plusieurs victimesparmi la gent féminine. Ils serontarrêtés à leur tour.

DRÉANUn mort dans une bagarre

bitants la localité de Sidi Djemil,commune de Besbes se sont livrésà une vive altercation avec armesblanches. C’est alors qu’ils s’en sontpris à S.A, un homme de 36 ans,célibataire, à qui un violent coup decouteau a été porté au niveau de lagorge. La victime qui s’est effondrée

perdit beaucoup de sang et, à l’arri-vée des secours, il était déjà mort.La police de la sûreté de Dréan aarrêté l’auteur du crime, un jeunede 26 ans, répondant aux initialesde F.R et son complice. Ils ont étéarrêtés à Sidi Djemil où les habitantssont toujours en émoi.

ANNABAPlus de 3.000 logements attribués

avant la fin de l’annéeles situés dans les localités de SidiAmar, El Bouni et Annaba, a pré-cisé la même source. Le relogementdes familles occupant ces habita-tions insalubres permettra égale-ment la récupération d’assiettesfoncières dans les quartiers Darba-ne et Bouhdid à Annaba, Boukha-dra à El Bouni et la cité El Kimamdans la commune de Sidi Amar,a-t-on ajouté. Dans la wilaya deAnnaba où sont recensés plus de12.000 habitations précaires, se-

lon les statistiques de l’année 2007,23.000 parmi 31.000 unités de lo-gements destinées à lutter contrel’habitat précaire sont en cours deconstruction, selon la même sour-ce. La wilaya de Annaba a bénéfi-cié, au titre du programme quin-quennal 2010-2014, de la réalisa-tion de 40.000 logements, tous seg-ments confondus, dont 30.000 uni-tés prévues au nouveau pôle urbainde Draa Riche, dans la communed’Oued El Aneb.

TAMANRASSETPlus de 27.000 litresde carburant saisis

pacité globale de 16.000 litresde carburant, dissimulés dansle désert et destinés à être ex-portés frauduleusement, a in-diqué le directeur régional desdouanes par intérim, RabahHamiani. Pour lutter contre lacontrebande de carburant, denouvelles mesures ont été pri-ses depuis la mi-juillet derniervisant l’organisation de la ven-te de carburant dans la wilayade Tamanrasset, a rappelé lemême responsable.

EL-OUEDThéâtre à l’affiche

ne El-Rakeh», qui devront ani-mer des pièces reflétant la ri-chesse et la diversité culturelledu pays, a indiqué le respon-sable. Outre la Tunisie qui serareprésentée à ce rendez-vousculturel par quatre troupes, laLibye et le Maroc seront pré-sents à travers des troupes quidonneront des représentationsthéâtrales et opéras reflétantles situations locales de leurpays respectifs. Cette deuxième édition desjournées théâtrales sera égale-ment marquée, en dépit deson caractère maghrébin, parla participation de troupesd’Irak, d’Arabie saoudite etd’Egypte, conférant à cesjournées, à la faveur de la réus-site qu’a connue la premièreédition, une dimension arabe,ont estimé les organisateurs.

Page 24: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

ANNONCES CLASSÉESLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201324

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Page 26: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201326

CONDOLEANCESLe Président-directeur Général, les membres du Conseil d'Administration

et le collectif de la SPA ORAN-PRESSE " Le Quotidien d'Oran "présentent leurs sincères condoléances à leur ami M. MEBTOUL

Mohamed suite au décès de sa mère et l'assurentde leur profonde compassion.

Puisse Dieu Le Tout-puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricordeet l'accueillir en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

REMERCIEMENTSLes familles ABDI, CHOUKCHOU-BRAHAM et SOULIMANE très touchéespar les différentes marques de sympathie, remercient toutes les personnes

ayant compati au décès de leur mère et grand-mère El Hadja ABDI ZOUBIDA née CHOUKCHOU-BRAHAM

survenu le Vendredi 23/08/2013 à Sidi-Bel-Abbès à l'âge de 90 ans, et demandentà tous ceux qui l'ont connue et aimée d'avoir une pieuse pensée en sa mémoire.

Puisse Le Tout-puissant lui accorder une place dans Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

ALLAH YARHMEK YA KHALTI

-

.

CONDOLEANCESMr MESLEM DJAMEL et la famille MESLEM,

très affectés par le décès de

Mr OUELD KABLIA MOHAMED.

présentent à toute sa famille leurs sincères condoléances

et l’assurent en cette pénible circonstance

de leur profonde sympathie.

Que Dieu Le Tout-puissant accorde au défunt Sa Sainte

Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

« A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ».

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PENSÉEA notre cher pèreet époux

KHADRAOUISaïd.

Aucun jour nepasse sanspenser à toi, déjàun mois et la maison est vide sansta présence, ta voix ne fait plustrembler les murs, un silenceinterminable s'est installé depuisque tu nous as quittés pour unmonde meilleur. Sache que tu serastoujours dans nos cœurs, toi le pèreet l'époux vaillant et aimant. Nousprions pour que Dieu t'accueilledans Son Vaste Paradis et nousdemandons à tous ceux qui t'ontconnu et aimé d'avoir une pieusepensée en ta mémoire.Repose en paix.

Tes fils, ta femme et ta fille Kheïra

PENSÉELe 05-09-97est décédé notrepère BENDENIADjillali à l'âgede 65 ans, nejouissant mêmepas de sa retraitequ'il attendait tant. Trimant toute savie pour ses 13 enfants dans la plusgrande dignité, nous laissant unhéritage inestimable plein desagesse, d'honnêteté, de respect,de courage et d'humilité. Je prieDieu pour nous maintenir nous safamille sur ce chemin qu'il nous alégué. Pour ça père on ne t'oublierajamais. Nous prions pour toi tousles jours. Quelqu'un a dit que le vraitombeau des morts se trouve dansle cœur des vivants.Repose en paix père.

PENSÉE

A la mémoire

de ma chère

mure

Mme SAÏDI

FATMA née GUETTAF.

Déjà 3 ans, le temps passe si

vite, la douleur est toujours là.

Tu me manques Mouima

terriblement. Repose en paix.

Ta fille FATIHA

PENSÉEA la mémoire dema très chèremère KESSAIRInée TOUAMKhroufa.Douloureux fut lejour du 05Septembre 2007. Les mots restentinsuffisants et incapables de donnerta vraie image qui est la bontéet l'innocence. Tes fils, tes filles,tes petits-enfants, tes sœurs,tes voisines demandent à tous ceuxqui t'ont connue d'avoir une pieusepensée à ta mémoire. On continueà vivre avec les souvenirset le bonheur de t'avoireu comme maman.

Ta fille Fatiha KESSAIRI.Je t'aime maman

PENSÉE22 ans que tu nousas quittés chèremère SENHADJINée HAMMADIFatima Zohra.Et voilà : 55 joursexactement queton mari et adorépère SENHADJI Hadj El-Hachemi estparti lui aussi en silence sans pouvoirparler pour te rejoindre vers ce mondemeilleur, laissant derrière lui grand videque nul ne pourra combler. En cettedouloureuse occasion vos filles, vosfils, belles-filles et petits-enfants prientDieu Tout-Puissant pour qu'Il vousaccorde Sa Miséricorde pour l'éternitéet vous ouvre les portes et Son VasteParadis. Soyez certains chers parentsque vous resterez toujours vivantsdans nos cœurs et que nous vousserons toujours fidèles et noushonorions votre absence.

40ÈME JOURCela fait déjà40 jours que tunous as quittésnotre cherfrère et filsMOSTEFAÏABDELKADER.La famille MOSTEFAÏdemande à tous ceux qui t'ontconnu d'avoir une pieusepensée pour toi.Repose en paix.A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournerons.

Ton fils BENYSAÂDet la famille MOSTEFAÏ

DÉCÈS

Les familles MEBTOUL,

MANSOURI et AZZOUZ

ont la douleur de vous faire

part du décès de Madame

Mebtoul Fatima âgée de 84

ans, survenu le 4

septembre 2013 en France.

A Dieu nous appartenons,

à Dieu nous retournons.

PENSÉEA la mémoire

de notre père

BENSADEKHocine

décédé le 05/

09/11, laissant un grand vide

parmi sa famille qui ne l'a pas

oublié. Son épouse, ses fils et

petits-fils demandent à tous

ceux qui l'ont connu d'avoir

une pieuse pensée à sa

mémoire. Que Dieu l'accueille

dans Son Vaste Paradis.

Ton fils Mourad

DÉCÈSLes familles :MENAD,MECHRI,BENAI, HIBA,HADJ TAYEB,BAHNAS,BENATIA, ont l'immensedouleur d'annoncer le décès de

Mr MENAD HAMEDdécédé le 31-08-2013 à l'âgede 59 ans. Toute sa familledemande à tous ceux qui l'ontconnu d'avoir une pieusepensée à sa mémoire etremercie tous ceux qui ontcompati à notre douleur.

PENSÉEVoilà déjà uneannée que tunous as quittés.Quel fut triste etdouloureux ce 05/09/12 où nous aquittés le mari, lepère, le fils, le frère et l'ami, notre cher et regrettée DjelloulHAMZAOUI laissant derrière lui unimmense vide rempli de chagrin,mais nul n'oubliera ta bonté, tagentillesse et ta générosité ; dansnos pensées tu resteras, dans noscœurs tu vivras à jamais.Puisse ALLAH Le ToutMiséricordieux t'accordeCompassion, Pardon et t'accueillirdans Son Vaste Paradis.

Ta sœur Nassima

CONDOLÉANCESMohamed Belkecir etBenamar Aïd ainsi queleurs familles deMascara et d'Alger,présentent à MmeFatima OULDKABLIA, à MmeKenza LAIB et leursenfants, à MM. Daho,Senoussi et ChérifOULD KABLIA et leursfamilles, aux parents et alliés, leurscondoléances les plus attristées à la suitedu décès du Moudjahid

Mohamed OULD KABLIA,Ancien cadre supérieur de la Nationdiplomate.Partageant leur peine et s'unissant à leursprières, ils les assurent en cette douloureuseépreuve de leur affection, et souhaitent quel'amour qu'avait le défunt pour les siens restevivant et fécond. Une pensée particulière estressentie en cette pénible circonstance, à lamémoire des chahids Zoubida, Nourddine,Malika et Ali OULD KABLIA, dont nousassurons les enfants de notre égal soutien.

PENSÉEA la mémoire de notre cher père

BEGHDADI MOHAMED(décédé le 22/07/2013)

Déjà 45 jours depuis que tu nousas quittés à jamais, laissant

derrière toi un grand vide quepersonne ne pourra combler. Tu

as été, pour nous, l'exemple de labonté, la gentillesse, la noblesse,la générosité et l'affection. Que

ton repos éternel soit aussi douxque ton cœur, nous demandons à

tous ceux qui ont connu notrecher père, d'avoir une pieuse

pensée à sa mémoire.Que Dieu t'accorde Sa Sainte

Miséricorde et t'accueille en SonVaste Paradis.

Ta fille BOUCHRA

PENSÉEA la mémoire de notre cher père

BEGHDADI MOHAMED(décédé le 22/07/2013)

Déjà 45 jours depuis que tu nousas quittés à jamais, laissant

derrière toi un grand vide quepersonne ne pourra combler. Tu

as été, pour nous, l'exemple de labonté, la gentillesse, la noblesse,la générosité et l'affection. Que

ton repos éternel soit aussi douxque ton cœur, nous demandons à

tous ceux qui ont connu notrecher père, d'avoir une pieuse

pensée à sa mémoire.Que Dieu t'accorde Sa Sainte

Miséricorde et t'accueille en SonVaste Paradis.

Ta fille BOUCHRA

CONDOLÉANCESBOUGUETTAYA Ahmed,

profondément touché

par le décès de

Mohamed OULD KABLIA,

présente à toute sa famille ses

sincères condoléances et

l'assure de sa profonde

sympathie et s'associe à la

douleur de la famille

OULD KABLIA.

CONDOLÉANCESLa famille SAFA Chentouf

très affectée par le décès de

Mr Mohamed OULD-KABLIA

présente à sa femme et à ses

enfants ainsi qu'à toute la

famille OULD-KABLIA, leurs

sincères condoléances et en

cette pénible circonstance, les

assure de sa profonde

sympathie.

A Dieu nous appartenons

et à Dieu nous retournons.

DÉCÈS

Mme BENAMAR Aïcha

et ses enfants Rahima

et Habib annoncent le décès

de leur regretté époux et père

BENAMAR Rachid

à l'âge de 69 ans, survenu

le 4 Septembre, enterrée le

même jour.

DÉCÈSLes familles FERGUEN

et CHIKHOUNE ont l'immense

douleur de faire part du décès

de leur cher regretté mari,

père et grand-père

FERGUEN Chérif,

survenu lundi à Alger.

Puisse Dieu Le Tout-puissant

accueillir le défunt en Son

Vaste Paradis.

61

29

2013.

:

.

COMMUNICATION

Page 27: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

CONSTANTINE 27Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Une fuite d’eauUne fuite d’eauUne fuite d’eauUne fuite d’eauUne fuite d’eauqui durequi durequi durequi durequi dure

Depuis maintenant unevingtaine de jours, nous ontaffirmé, hier matin, les rive-rains de la rue Souici Saïd duquartier de Bab El-Kantara,l’eau potable s’échappant dela conduite principale ali-mentant les habitants, qui aéclaté, n’a pas cessé de cou-ler sur cette rue en pente endéferlant sur le pont qui en-jambe la voie du chemin defer de la gare de Constanti-ne. «Nous avons appelé plusd’une dizaine de fois les ser-vices de la Seaco pour leur si-gnaler le problème, mais aucu-ne équipe n’a été dépêchéepour réparer la fuite», nous aassuré un résident.

Deux blessésDeux blessésDeux blessésDeux blessésDeux blessésdans une collisiondans une collisiondans une collisiondans une collisiondans une collision

Deux personnes, en l’occur-rence les conducteurs des vé-hicules, victimes d’une colli-sion frontale qui s’est produi-te mercredi à l’aube, exacte-ment à 04h30, sur l’autorouteEst-Ouest, à l’entrée de la citéZouaghi, ont été blessées, lepremier à la main gauche etle second à la poitrine. L’in-formation émane de la cellu-le de communication de laprotection civile de Constan-tine. Les responsables de lacellule ont ajouté que les vic-times de l’accident ont été se-courues sur place par les sa-peurs-pompiers qui les ontévacués ensuite vers le centrehospitalier universitaire (CHU)de Constantine.

Des villas démoliesDes villas démoliesDes villas démoliesDes villas démoliesDes villas démoliespour le transrhumelpour le transrhumelpour le transrhumelpour le transrhumelpour le transrhumel

Dans le cadre de la procédu-re d’expropriation pour utilitépublique, des villas situées surle tracé de la ligne du trans-rhumel, situé au rond-point duFedj, juste à l’entrée de la citéDjenane Ezzitoune, ont été vi-sées ces deux derniers jourspar une opération de démoli-tion. Ce que nous avons cons-taté de visu est que deux villasainsi qu’une pharmacie y at-tenante ont été déjà rasées.Seulement, au moment d’en-treprendre la destruction de latroisième villa, les opérateurs,en l’occurrence la société bré-silienne Andrade Guetteriez etla direction des travaux pu-blics, maître d’œuvre du pro-jet, se sont heurtés au refus dupropriétaire de cette bâtisse.Ce dernier aurai t exigéd’abord la construction d’unehabitation similaire avant deconsentir à la démolition desa villa. Pourtant, cette pro-cédure ne date pas d’hierpuisqu’elle était déjà inscritedans le plan de constructiondu projet. En tout cas, aprèsla question des stations-ser-vice de la route du chalet quia été réglée selon la loi, voilàqu’un nouvel obstacle se dres-se sur la route (c’est le cas dele dire) du projet transrhumel.Affaire à suivre.

A. Mallem

29 chouel 1434

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

El Fedjr04h41

Dohr12h33

Assar16h09

Maghreb19h00

Icha20h19

L’enfant de 12 ans, porté disparu dudomicile de ses parents le 1er sep-

tembre à la nouvelle ville Ali Mendjeli,a été retrouvé hier, mercredi, par leséléments de la police qui ont engagéavec ses parents une vaste recherchechez les proches parents, apprend-onauprès de la cellule de communica-tion et des relations publiques de lasûreté de wilaya. Notre source ajou-te que l’enfant a été retrouvé «sainet sauf» dans la même nouvelle ville,

A. Mallem

Contactés, hier, de nombreux respon-sables des directions des œuvres

universitaires (DOU) du pôle de Cons-tantine, et ceux des résidences univer-sitaires elles-mêmes ont confirmé latendance à l’allégement de la pressionqu’ils subissent chaque année dans ledomaine de l’hébergement. Des facteurs, plus ou moins positifs,disent-ils, sont venus cette année an-noncer une diminution considérablede cette pression : l’augmentation del’offre exprimée en lits grâce à la livrai-son de nouvelles résidences universi-taires réalisées dans le sillage de laconstruction de la nouvelle ville uni-versitaire située sur le plateau d’Aïn ElBey et le taux relativement bas de réus-site au bac cette année qui a fait bais-ser la demande. Effectivement, nousa expliqué hier M. Bouzid, directeur duDOU d’El-Khroub, «avec la réceptiondes trois résidences universitaires de2.000 lits chacune, réalisées dans lenouveau campus d’Aïn El Bey, il n’yaura pratiquement plus de pression cet-te année. Ces nouvelles structures d’hé-bergement estudiantin sont déjà fonc-tionnelles et, à l’heure actuelle, les ins-criptions s’y déroulent et le logement desétudiants interviendra dans les jours quiviennent». Ainsi, espère-t-il, «nous al-lons absorber tous les effectifs des can-didats à la résidence. C’est dire que nous sommes très àl’aise par rapport aux années passéeset nous allons l’être encore plus l’annéeprochaine quand nous recevrons, au

A. El Abci

Les habitants des chalets d’El Gam-mas, dont les maisons contiennent

des matériaux en amiante, ont organi-sé, hier, un rassemblement devant l’APCde Constantine pour réclamer d’abord,«l’accélération de l’application des pro-messes concernant le projet de recons-truction des chalets, et ensuite de trou-ver une solution urgente à la route de lacité qui en est l’unique accès et dontl’état est déplorable», disent-ils. En effet, selon les protestataires, cetteroute revêt un caractère urgent, en con-sidération des difficultés de la circula-tion et des encombrements monstres quien sont devenus la marque quotidien-ne. Situation qui rend les approvision-nements en denrées alimentaires de basedifficiles et les évacuations d’urgences,de malades surtout, tout autant. Leshabitants en colère ont voulu barreravant-hier la route et c’est grâce à l’in-tervention de quelques sages ainsi qu’audéplacement sur place du maire, quis’est engagé à recevoir le lendemain, soithier mercredi, une délégation les repré-sentant pour lui soumettre leurs préoc-cupations, que les choses sont rentréesdans l’ordre. Selon un des membres dela délégation, «nous avons été reçus parle maire, qui était accompagné du di-recteur du bureau d’études de la Socié-té d’aménagement et d’urbanisme‘’SAU’’ et d’autres responsables, maisles réponses ne nous ont pas beaucoupconvaincus et particulièrement pour cequi concerne l’éradication de nos cha-lets amiantés». A propos de ces derniers,

Kamel M.

En effet, le président de l’as-sociation des aviculteurs deConstantine, M. Boukhris-

sa Cherif, même s’il accuse fron-talement les «importateurs privésde dominer le marché et imposerleur loi», néanmoins, coupe lapoire en deux, reconnaissant qu’ily a «beaucoup d’éleveurs aussiqui sont pour quelque chose dansla flambée des prix». Pour M.Boukhrissa, «la plupart des im-portateurs des aliments d’avicul-ture s’adonnent à la spéculation».Et d’ajouter : «La matière premiè-re est d’abord cédée à des inter-médiaires et autres grossistes etn’arrive aux éleveurs qu’en troi-sième, voire quatrième main».Troisième ou quatrième main,c’est tout simplement la multipli-cation des prix par au moins 1,5fois, explique-t-il. Cette pratiquea découragé beaucoup d’éle-veurs de poulet. «J’en connaisqui ont mis la clé sous le paillas-son», s’inquiète le président desaviculteurs de Constantine. Cequi rend encore plus incompré-hensible, aux yeux de M.Boukhrissa, un tel comporte-ment spéculatif de la part des im-portateurs privés, c’est que ça sepasse au moment où l’Etat «vientd’exonérer les impor tateursd’aliments de volaille des droitsde douane». Mais M. Boukhris-sa n’épargne pas, non plus, sescollègues aviculteurs. «Certainsd’entre eux se sont laissés pren-dre à ce jeu malsain des spécu-lateurs, importateurs, intermé-diaires et grossistes», dira-t-il. Etde poursuivre : « Ils se mettent àplusieurs, passent une grosse com-mande et bénéficient d’une remi-se conséquente», et «deviennentà leur tour des spéculateurs enremettant sur le marché le surplusà un prix fort». Mais un éleveur,présent durant la discussion, in-tervient : «Ce ne sont pas des éle-veurs encartés, ce ne sont pas deséleveurs, tout court». Il va plus loinencore en les accusant d’être «lesbarons de l’informel» qui contrô-lent la plus grande partie du pou-let mis sur le marché. Le prési-dent de l’association des avicul-teurs opine de la tête et rappelleà son voisin que «quand la TVAa été supprimée pour les éle-veurs, ceux-ci n’ont pas répercu-té l’effet de cette mesure sur lesprix du poulet», au contraire,ajoute-t-il, «leur appétit deve-nant plus grand encore, ils necessent de demander des aidesà l’Etat», avoue-t-il. A toutes cesraisons, M. Boukhrissa c i ted’autres facteurs «saisonniers»,qui, en s’ajoutant, peuvent in-fluer sur les prix, dans un sensou un autre. C’est ainsi qu’à pro-pos de la grande baisse des prixenregistrée durant la période mai-juin, il dira que l’arrivée sur lesmarchés des légumes secs, com-

me la fève, le petit pois, l’arti-chaut, offre d’autres choix à la mé-nagère et diminue la fréquenced’achat du poulet. C’était aussi«l’aubaine du mois de ramadhanqui approchait et des fêtes qui lesuivent», et «tout le monde s’estmis dans ce contexte à l’élevagedu poulet», constate-t-il. Et il ajou-te : «La règle de l’offre et de lademande s’est imposée sur lemarché, provoquant une baissedes prix sans pareille», conclut-il. Ce choc a fait disparaître tousles éleveurs «occasionnels», pri-vant ainsi le marché d’une gran-de partie de l’offre qui se fait sen-tir aujourd’hui. D’autres explica-tions de la hausse des prix sontavancées par des éleveurs parti-cipant à la discussion. Poureux, «le consommateur algérienest devenu très voyant sur ce qu’ilmange», et «il est en train dechanger de comportement ali-mentaire». Ils en veulent pourpreuve, et sous l’effet des chaînesthématiques, que pour une gran-de frange de la population algé-rienne, d’un cer tain niveauscolaire, «la viande rouge estcause de cholestérol» et les dé-tourne de ce produit. Nos inter-locuteurs vont jusqu’à direqu’aujourd’hui, «dans nos res-taurants et chez nos gargotiers,les plats les plus en vogue sontla chawarma exclusivement pou-let, les escalopes poulet et din-de, et bien sûr l’inévitable pou-let-frites». L’œuf aussi était de ladiscussion. Les éleveurs trouventanormal que tous les œufs coû-tent 12 DA. Ils sont unanimespour dire qu’un jour ou l’autre,l’œuf doit passer sur la balance,«c’est le poids et non la forme quivaut un prix», conclut l’un deux. A M. Boukhrissa, nous avonsposé la dernière question : quel-le est la tendance des marchéspour les semaines à venir ? Pour lui, la tendance est obliga-toirement à la baisse. Les prix ontatteint un niveau tel que la de-mande s’en est véritablement res-sentie. Même le ministre de l’Agri-culture, M. Rachid Benaïssa, pré-voit, depuis la wilaya de Naâmaoù il se trouvait mardi avec le Pre-mier ministre, que les prix desviandes blanches vont baisserdans les semaines à venir. «Onattend l’arrivée sur le marché degrandes quantités de viandes is-sues des nouveaux élevagesaprès la pénurie due à la grandedemande durant le mois de ra-madhan et les fêtes», a-t-il dé-claré. Il ressort donc de ces in-formations que la filière avicole,faite d’éleveurs honnêtes et sin-cères, d’illégaux, d’intermédiai-res et de spéculateurs, est unmonde complexe, aléatoire et àl’équilibre fragile. Un beau temps,une intempérie ou une panned’électricité peuvent faire bascu-ler les prix du simple au double.Ou inversement.

Ce pourquoile poulet est cher

Ni les mesures incitatives prises par leministère de l’Agriculture, ni les

exonérations d’impôts, ni la suppressiondes taxes, ni les aides de l’Etat ne semblent

trouver grâce aux yeux des différentsintervenants dans la filière avicole, qui se

rejettent la responsabilité quant auxraisons qui ont fait qu’actuellement, le

poulet se vend entre 400 et 420 DA/kg surles marchés de Constantine.

suite à l’exploitation d’informationsparvenues aux enquêteurs. L’enfant,ajoute la cellule de communication, setrouve actuellement dans les locaux dela police, en présence de ses parents,pour connaître tous les tenants et lesaboutissants de cette mystérieuse dis-parition ou fugue. Cet événement, qui rappelle un autrerécent et douloureux drame, en l’oc-currence l’enlèvement et l’assassinatdes jeunes victimes innocentes Haroun

et Brahim, a semé la panique chez lesparents et les voisins, surtout qu’il coïn-cide avec la rentrée des classes. On rappelle que l’enfant a disparudu domicile familial le premier de cemois. Inquiets de ne pas voir leur en-fant rentrer, les parents ont contacté desmembres de leurs familles et des amis,avant de déposer une demande de re-cherche dans l’intérêt des familles aucommissariat le plus proche.

K. M.

Un enfant porté disparu, retrouvé sain et sauf

dira-t-il, «le maire a répondu que ce su-jet le dépasse car relevant d’une déci-sion de l’Etat». Alors que le directeur dela «SAU» annoncera l’exposition diman-che prochain de la maquette du projetde la «nouvelle cité El Gammas», recons-truite sans amiante et telle que conçuepar son bureau d’études. Et notre inter-locuteur d’expliquer que «nous avons faitobserver au P/APC que le nombre deschalets approche les 2.300 unités et quedans le cadre du projet de leur éradica-tion, nous avons constitué des dossiersdepuis près de 04 ans maintenant, maisque depuis, nous attendons sans rienvoir venir. Nous avons aussi soulevé leproblème de l’insuffisance de l’aide de70 millions de centimes de la Caissenationale du logement (CNL), en insis-tant sur le fait qu’il ne s’agit pas de cons-tructions rurales mais de maisons à édi-fier en milieu urbain et dont l’aide enquestion est dérisoire. Nous avons ajou-té, en outre, que nous préférons que lespouvoirs publics prennent en charge to-talement les reconstructions projetées».Pour ce qui a trait à la route, qui consti-tue l’unique entrée et sortie de la cité,«le maire s’est engagé à ce que dès di-manche prochain également, des tra-vaux pour la création d’au moins un 2e

accès avec des ronds-points ainsi que laréalisation d’autres aménagements pourpermettre une meilleure fluidité de la cir-culation», dira notre interlocuteur. «Nousavons informé le premier responsable dela ville que les habitants de la cité sontpacifiques mais que la patience a aussides limites», souligne un représentantdes habitants.

Chalets d’El GammasRassemblement

devant le siège de l’APC

Hébergement des étudiants6.000 nouveaux lits pour mettre

fin à la pressionmoins, 6 autres résidences ayant lamême capacité». Avec cette nouvelle offre de 6.000lits supplémentaires, il n’y aura pluscette année que deux étudiants parchambre, et cela va être très différentavec les années précédentes où le tauxd’occupation était plus dense, avec 3à 4 étudiants par chambre, fera remar-quer notre interlocuteur, en se référantaux dernières déclarations faites à lapresse par le directeur central desœuvres universitaires. «Notre objectifest de pouvoir arriver jusqu’à un rési-dent par chambre, du moins dans cer-taines villes universitaires. Ce n’est paspour tout de suite, mais cela est possi-ble à terme», a indiqué M. Bouzid quise trouvait en compagnie du directeurdu logement et des équipements pu-blics (DLEP) de la wilaya sur le chan-tier de la nouvelle cité universitaire. Ilnous expliquera alors qu’ils étaientvenus pour «superviser l’opérationd’installation de la batterie de cuisinedu restaurant central du nouveau cam-pus universitaire». De leur côté, des responsables des ré-sidences relevant des autres directionsdes œuvres universitaires ont confirméles informations et les appréciations li-vrées par le directeur du DOU d’El-Khroub. Allant même plus loin, un res-ponsable de résidence et des syndicalis-tes ont évoqué l’éventualité d’avoir, àpartir de cette année, une offre supé-rieur à la demande. « Si vous revenezen janvier, il serait possible de trouverdes chambres inoccupées», a avancédans ce sens un membre du syndicat.

Page 28: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 201328

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EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA REUNIONDE L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 29/06/2013

L'An Deux Mille Treize et le Vingt-neuf du Mois de Juin à Onze Heures, se sont réunis en Séance Ordinaire à Oran aubureau de liaison du siège de la Société mère " OUEST IMPORT BERRAHAL GROUP " les Membres de l'AssembléeGénérale Ordinaire de la Société par action " Raffinerie de sucre de Mostaganem, RAM SUCRE par abréviation, prévue etorganisée par la loi et les textes pris pour son application, sur convocation des actionnaires.Les résolutions ci-après ont été adoptées à l'unanimitéRésolution N° 1 : - Comptes Sociaux de l'Exercice 2012 -Résolution N° 2 : - Affectation du Résultat de l'Exercice 2012 -Résolution N° 3 : - Levée des Réserves du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 4 : - Budget du Conseil d'Administration -Résolution N° 5 : - Honoraires du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 6 : - Prime d'intéressement aux Travailleurs -Résolution N° 7 : - Prime aux Membres du Conseil d'Administration -Résolution N° 8 : - Partie Variable du Cadre Dirigeant Principal -Résolution N° 9 : - Fin de mandat des Membres du Conseil d'Administration -Résolution N° 10 : - Reconfiguration du Conseil & Désignation de Membres -Résolution N° 11 : - Désistement du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 12 : - Désignation d'un Commissaire aux Comptes -Résolution N° 13 : - Publicité Légale -Copie certifiée conforme à l'originale

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONA. BERRAHAL

RAM SUCRE SPA JUIN 2013

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AU CAPITAL SOCIAL DE 300 400 000,00 DASiège social : Haï El Chouhada (Ex-Castors) Villa N° 66 Oran

Téléphone : 041 46 79 23/32 Télécopie : 041 46 03 71E-mail : [email protected]

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA REUNION DEL'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 29/06/2013

L'An Deux Mille Treize et le Vingt-neuf du Mois de Juin à Seize Heures, s'est tenue au siège de laRachidia Transport, sis au 66 rue Grégorge les Castors Oran, l'Assemblée Générale Ordinaire dela filiale, prévue et organisée par la loi et les textes pris pour son application, sur convocation desactionnaires.Les résolutions ci-après ont été adoptées à l'unanimitéRésolution N° 1 : - Comptes Sociaux de l'Exercice 2012 -Résolution N° 2 : - Affectation du Résultat de l'Exercice 2012 -Résolution N° 3 : - Levée des Réserves du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 4 : - Budget du Conseil d'Administration -Résolution N° 5 : - Honoraires du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 6 : - Fin de Mandat des Membres du Conseil d'Administration -Résolution N° 7 : - Reconfiguration du Conseil Désignation de Membres -Résolution N° 8 : - Publicité Légale -Copie certifiée conforme à l'originale.

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONA. BERRAHAL

RACHIDIA SPA JUIN 2013

AGO RASSILA SPA

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA REUNIONDE L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 29/06/2013

L'An Deux Mille Treize et le Vingt-neuf du Mois de Juin à Seize Heures, se sont réunis en SéanceOrdinaire à Oran au bureau de liaison du Groupe BERRAHAL les Membres de l'Assemblée GénéraleOrdinaire de la filiale RASSILA SPA, prévue et organisée par la loi et les textes pris pour son applica-tion, sur convocation des actionnaires.Les résolutions ci-après ont été adoptées à l'unanimitéRésolution N° 1 : - Comptes Sociaux de l'Exercice 2012 -Résolution N° 2 : - Affectation du Résultat de l'Exercice 2012 -Résolution N° 3 : - Levée des Réserves du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 4 : - Budget du Conseil d'Administration -Résolution N° 5 : - Honoraires du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 6 : - Fin de Mandat des Membres du Conseil d'Administration -Résolution N° 7 : - Reconfiguration du Conseil d'Administration -Résolution N° 8 : - Désistement du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 9 : - Désignation d'un Commissaire aux Comptes -Résolution N° 10 : - Contrat du Gestionnaire Salarié Principal -Résolution N° 11 : - Publicité Légale -Copie certifiée conforme à l'originale

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATIONA. BERRAHAL

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AGO GROUPE BERRAHAL Rapport de Gestion 2012

SPA au Capital Social de : 1.600.400.000,00 DASiège Social : Rue Bentouhami Aek Froha Mascara

Téléphone : 041 46 79 23/32 Télécopie : 041 46 03 71E-mail : [email protected]

PROCES-VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIREDU GROUPE BERRAHAL TENUE LE 30/06/2013

L'An Deux Mille Treize et le Trente du Mois de Juin à Quatorze Heures, s'est tenue, au Bureau de liaison du GROUPEBERRAHAL sis au 66, HAÏ EL CHOUHADA (EX-CASTORS) ORAN, l'Assemblée Générale Ordinaire prévue et organiséepar la loi et les textes pris pour son applications, sur convocation des actionnaires.LES RESOLUTIONS CI-APRES ONT ETE ADOPTEES A L'UNANIMITERésolution N° 1 : - Comptes Sociaux Société Mère l'Exercice 2012 -Résolution N° 2 : - Comptes Consolidés du Groupe BERRAHAL Exercice 2012 -Résolution N° 3 : - Affectation du Résultat Unité Siège Exercice 2012 -Résolution N° 4 : - Affectation du Résultat Consolidé du Groupe Exercice 2012 -Résolution N° 5 : - Levée des Réserves du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 6 : - Désignation d'un Commissaire aux Comptes -Résolution N° 7 : - Budget du Conseil d'Administration -Résolution N° 8 : - Honoraires du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 9 : - Fin de mandat du Membre du Conseil d'Administration -Résolution N° 10 : - Reconfiguration du Conseil & Désignation de Membres -Résolution N° 11 : - Organisation Structurelle des Filiales du Groupe -Résolution N° 12 : - Bilan Semestriel 2013 et Rapport d'Intérimaire du CAC -Résolution N° 13 : - Budget 2013 et Plans Prévisionnels 2014 des Filiales -Résolution N° 14 : - Publicité Légale -Copie certifiée conforme à l'originale.

LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU GROUPEK. BERRAHAL

GROUPE BERRAHAL JUIN 2013

AGO SARL GROS

EXTRAIT DU PROCES-VERBAL DE LA REUNION DEL'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 30/06/2013

L'An Deux Mille Treize et le Trente du Mois de Juin à Onze Heures, se sont réunisen Séance Ordinaire à Oran au siège de la Société les Associés de la Société àresponsabilité limitée Grande Raffinerie Oranaise de Sucre " SARL GROS " parabréviation, prévue et organisée par la loi et les textes pris pour son application.Les résolutions ci-après ont été adoptées à l'unanimitéRésolution N° 1 : - Comptes Sociaux de l'Exercice 2012 -Résolution N° 2 : - Affectation du Résultat de l'Exercice 2012 -Résolution N° 3 : - Levée des Réserves du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 4 : - Honoraires du Commissaire aux Comptes -Résolution N° 5 : - Publicité Légale -Copie certifiée conforme à l'originale.

LE DIRECTEUR GENERALK. BERRAHAL

SARL GROS JUIN 2013

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Page 29: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

S PORTS 29Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

Quatre clubs se partagent lapremière place du classementdu championnat de Ligue 1,

à l’issue de la troisième journée dis-putée mardi dans son intégralité. Cesont donc la JSS, la JSK, le CSC et leMCA qui mènent le bal en attendantla mise à jour du calendrier. Excep-tion faite donc au dernier cité, leMCA, qui a concédé le nul à Oranface au MCO, les trois autres forma-tions se sont toutes imposées, notam-ment la JSS et la JSK qui se sont mi-

Décalé une première fois de vingt-quatre heures par la LFP, avant

que cette dernière ne revienne sur sadécision, le match de mise à jour dela seconde journée du championnatde Ligue 1, entre l’ESS et le MCO, sejouera finalement demain au stade du

Pour cette première journée, lecalendrier propose une belle

affiche entre deux ex-pensionnai-res de l’élite, le RCR et le SAM.Le Rapid semble avoir fière allureavec son armada composée desKheloufi, Benmeghit et Berramla(ASMO), ainsi que Ouasti (MCO),Yazid et Benayad (ESM). HadjMecheri, le coach du SAM, estconscient de la difficulté de la tâ-che mais il espère contrecarrer sonadversaire, en comptant sur la fou-gue et l’enthousiasme de ses jeu-nes. Pour sa part, le CRT, reléguéde la saison écoulée, se déplacerachez le promu, l’ESA. Les Témou-chentois, perturbés une fois deplus par des problèmes financiersayant abouti sur une grève desjoueurs, tenteront d’exploiter lapréparation tardive du teamd’Araba pour réaliser un bon dé-

Le coup d’envoi de ce groupeCentre sera donné, ce vendre-

di, avec des incertitudes concer-nant la forme des pensionnaires.Outre les recalés de l’exerciceécoulé, il y aura trois promus, laJS Haï Djebel, l’ES Berrouaghiaet l’US Oued Amizour, qui ont ar-raché leurs billets d’accession. Et,conformément à la tradition, onattend avec curiosité ces nou-veaux clubs qui auront à se me-surer face à des adversaires plusrodés dans cette division. Nous pensons plus particulière-ment au WRB M’sila, le grandmalchanceux de la saison passéeet qui voudra certainement pren-

Dahmane Rahmouni a été désigné1er vice-président de la Fédéra-

tion algérienne de handball (FAHB)chargé de la relation avec les ligueset les clubs, a indiqué mercredi l’ins-tance fédérale sur son site. Rahmou-ni avait été élu au sein du bureau fé-déral de la FAHB lors de l’assembléegénérale élective qui s’était dérouléele 17 août dernier et avait porté SaïdBouamra à la tête de la fédération

Cette troisième journée s’annoncesous le signe du rachat pour cer-

taines équipes et celle de la confirma-tion pour d’autres à l’image de l’OM,leader inattendu. Pour ce round, lesMédéens iront à Batna où rien ne vaplus. Voilà une situation que pourraitexploiter l’Olympique pour réussir untroisième succès consécutif. De soncôté, l’USMB aura un match difficile ànégocier face à l’USC. L’entraîneur bli-déen Ifticene est déjà sous pression etsa mission ne sera guère facile face auxgars d’Oum El-Bouaghi qui, revigoréspar leurs résultats encourageants, nese déplaceront pas pour faire de la fi-guration. Le WAT, quant à lui, effec-tuera un long trajet pour croiser le feravec l’USMAn. Rude mission pour le

Division nationale amateur - OuestDe belles affiches

pour un débutpart. A Tighennif, l’IST accueilleune vieille connaissance, à savoirl’OMA. L’autre promu, le CRBBB,quant à lui, il se rendra à Tiaretdans un match ouvert à tous lespronostics. De son côté, le GCMcommencera sa saison par un dif-ficile déplacement à Saïda pourcroiser le fer avec le MBH. Uneempoignade indécise mettant auxprises deux équipes drivées parde vieux briscards, Chikhi et Hen-kouche. Le stade Benslimanesera le théâtre du match WAM-CCS, deux équipes ayant connudes fortunes diverses lors de l’in-tersaison. Du côté de Maghnia,les frontaliers accueilleront le RC-BOR dans un match plein d’in-décision. Enfin, le CRB Sendjas,qui s’est bien préparé pour la re-prise, part avec les faveurs du pro-nostic face à l’USR. M. Zeggai

CentreSur un même pied d’égalité

dre sa revanche pour contenterdes supporters déçus par cetéchec. Pour le compte de cettepremière journée, émettre lemoindre pronostic, en raison deschangements au niveau des ef-fectifs et du degré de prépara-tion des uns et des autres, s’an-nonce malaisé. Cela ne nousempêche pas de penser que lePAC, le WRBM, l’USMC, le RCKet l’ESG auront leur mot à diredans cette longue lutte pour l’ac-cession. Attendons donc les pre-miers résultats qui nous permet-tront d’avoir déjà une idée sur leniveau de chaque formation.

A. L.

Vendredi à 16h00Maghnia .............. : ............... IRBM .............. - ............. RCBORRelizane ............... : ...............RCR ............... - ............. SAMTiaret ................... : ............... JSMT .............. - ............. CRBBBSaïda ................... : ...............MBH .............. - ............. GCMMostaganem ........ : ...............WAM .............. - ............. CCSTighennif ............. : ............... IST ................. - ............. OMABéthioua .............. : ...............ESA ................ - ............. CRTBéni-Saf .............. : ...............CRBS ............. - ............. USR

Vendredi à 16h00Hydra .................. : ...............PAC ................ - ............. CRBDBReghaïa ............... : ...............NARBR .......... - ............. MCMKouba ................. : ...............RCK ............... - ............. IBKEKBerrouaghia ........ : ...............ESB ................ - ............. ESGLakhdaria ............ : ............... IBL ................. - ............. WRBMOued Amizour ..... : ...............USOA ............. - ............. USMCCheraga ............... : ............... JSMC ............. - ............. JSHDKoléa ................... : ...............ESMK ............. - ............. WAB

Vendredi à 16h00Magra .................. : ...............NCM .............. - ............. JSMSChelghoum Laïd .. : ...............HBCL ............. - ............. USBTouggourt ............ : ...............NRBT ............. - ............. MOCKhenchela ............ : ...............USMK ............. - ............. USMABRamdane Djamel . : ...............WARD ............ - ............. E.CB.B. Arréridj ........ : ...............USFBBA ......... - ............. ASAMGuelma ............... : ...............ESG ............... - ............. DRBTTébessa ............... : ...............UST ................ - ............. Hamra

Le coup de star ter du championnat national de football ama-

teur, groupe Est, sera donné, demain,à l’occasion de la première journée,après une intersaison qui a duré plusde trois mois. Seize équipes serontdonc sur la ligne de départ avec cha-cune des objectifs différents. Si cer-taines formations joueront pour l’ac-cession, d’autres viseront des placeshonorables au classement, tandis qued’autres clubs, eu égard à leurs effec-tifs et à la modestie de leurs moyensfinanciers, joueront pour éviter la re-légation. Cette reprise sera marquéepar plusieurs belles affiches, mais serasurtout considérée comme un tradi-tionnel round d’observation. Ainsi,après l’accession de l’US Chaouia enLigue 2, on est impatient de connaî-

EstAvec des objectifs différents

tre les ambitions des uns et des autres.Dans ce sens, l’US Biskra, qui a ter-miné second la saison dernière, s’ef-forcera certainement de bien entamerla saison à Chelghoum Laïd où elleaffrontera le Hillel local. Pour leurpart, le WA Ramdane Djamel et leNC Magra, qui ont laissé une bonneimpression la saison passée, s’effor-ceront d’épingler leurs hôtes, l’En-tente Collo et la JSM Skikda en l’oc-currence. Aussi, on suivra de près laréaction du MOC, qui s’efforcera cer-tainement de jouer les premiers rôlespour espérer retrouver sa place en di-vision supérieure, tandis que le pro-mu, l’USF Bordj Bou Arréridj tente-ra de bien entamer le championnaten accueillant l’AS Aïn M’lila.

M. Benboua

Football - Ligue 1

Un quatuor en têteses en évidence, respectivement faceau MCEE et au CRB Aïn Fakroun.Pour sa part, le champion sortant,l’ESS, s’est également imposé en de-hors de ses bases, à Alger plus préci-sément, devant le CRB. Cependant,le résultat qui a le plus retenu l’atten-tion lors de cette étape est incontes-tablement la défaite à domicile del’USMA, un des favoris pour le titre,face au CABBA qui a pourtant con-nu beaucoup de changements à l’in-tersaison. De leurs côtés, la JSMB et

l’ASO se sont neutralisées, dans unepartie où l’entraîneur chélifien Mezia-ne Ighil a été exclu, alors que le MOBest revenu bredouille de son dépla-cement à Constantine. Enfin et con-tre toute attente, l’USMH, qui fermela marche lors de cette troisième jour-née avec zéro point au compteur, s’estincliné devant le promu le RC Arbaâ.Une situation des plus inquiétantespour les Harrachis, méconnaissablesen ce début de challenge.

M. B.

Mise à jour - ESS-MCO demain à 18h00Une opportunité pour l’Entente

8-Mai 1945 de Sétif. Une rencontrequi pourrait permettre à l’Entente deprendre seule les commandes dugroupe en cas de victoire, face à desOranais qui seront amoindris par l’ab-sence de plusieurs joueurs, notam-ment Nessakh, expulsé lors du dernier

match face au MCA. Les Sétifiens,pour leur part, intraitables jusqu’à pré-sent avec deux victoires consécutivesen dehors de leurs bases, s’efforcerontde bien gérer ce match, le premier dela saison à domicile, pour confirmerleur bonne santé. M. B.

Ligue 2Duel des extrêmes à Batna,

choc à Bel-Abbèscoach annabi Latreche et ses joueursface à l’un des favoris à l’accession,car les Widadis sont mieux disposéspour ramener un bon résultat, mêmesi le team annabi n’a pas l’intentionde se laisser faire. A Saïda, les Mou-loudéens sont obligés de réagir à do-micile face à l’ABS et signer leur pre-mière victoire. Pour cela, les Saïdéensdevront sortir le grand jeu face à cetteéquipe de Boussaâda capable dumeilleur comme du pire. A Sidi Bel-Abbès, la fièvre monte avec le derbyUSMBA-ASMO. C’est l’indécision en-tre la meilleure artillerie du groupe,celle de l’USMBA, et la défense asé-miste qui n’a pas encore concédé lemoindre but. L’attaque belabésienne,avec les Achiou, Ouznadji, Belkheir et

Belguerfi, parviendra-t-elle à secouerles filets de Mezaïr ? Pour sa part, leNAHD évoluera à domicile face àl’USMMH, alors que l’ASK devra seméfier de son hôte du jour, le MSPB.Enfin, l’ABM recevra l’ESM dans unmatch où les gars de l’Est n’ont pasdroit à l’erreur. M. Zeggai

HandballDahmane Rahmouni désigné1er vice-président de la FAHB

pour le mandat olympique 2013-2016. De son côté, Amrane Stambou-li sera le 2e vice-président chargé dudéveloppement dans la région du Sudalors que le poste de 3e vice-prési-dent chargé du sport féminin est re-venu à Abderrahmane Hamlaoui,assisté de Khadidja Ferragna. TaharAlioui et Brahim Bounader ont été dé-signés, pour leur part, respectivementsecrétaire général et trésorier de la

FAHB. La commission règlement,qualification et discipline sera prési-dée par Benterki Fayçal tandis quecelle d’arbitrage sera dirigée par Ab-delhamid Benabderrahmane. Enfin,Ouahib Daoudi occupera le poste deprésident de la commission d’appelet de la réglementation alors que lesuivi de la prise en charge et de laformation des jeunes talents sera as-suré par Abdelkrim Aïmeur.

Vendredi à 16h00Batna : ......................... CAB-OMKhroub : ................... ASK-MSPBAnnaba : ................ USMAn-WATMerouana : ................ ABM-ESMAlger : ............... NAHD-USMMHSaïda : ........................ MCS-ABSBlida: ....................... USMB-USCBel-Abbès : ......... USMBA-ASMO

Ph.:

B.

H.

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Page 30: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

T ÉLÉVISION30 Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

JEUDI

VENDREDI

19.45 Des paroleset des actes

Présenté par David PujadasCe magazine politique mensuel s'organiseautour d'une personnalité politique. L'in-vité réagit à plusieurs thématiques, expri-me ses idées et dévoile ses projets. Entou-ré de journalistes de la rédaction – Natha-lie Saint-Cricq pour la séquence «Le révé-lateur», François Lenglet pour la séquence«Pure Economie», Jeff Wittenberg pour laséquence «Pure Politique» –, d'experts ouencore d'intellectuels, David Pujadas ani-me le débat avec une ou plusieurs person-nalités aux opinions opposées.

19.45 Un balconsur la mer

Avec JeanDujardin,Toni ServilloMarc, marié, pèrede famille et agentimmobilier, mèneune vie confortabledans le sud de laFrance. Au hasardd'une vente, il ren-contre une femme aussi énigmatique queséduisante. En elle, il pense reconnaîtreCathy, l'amour de ses 12 ans, qu'il a per-due de vue à la fin de la guerre d'Algérie.Ils passent une nuit ensemble avant qu'ellene disparaisse. Marc décide de la retrouveret de percer le mystère qui l'entoure.

19.50 Bones

- De corporis fabricaAvec Emily Deschanel, TJ Thyne,David Boreanaz, Michaela ConlinAngela et Hodgins découvrent en pleinenuit à leur domicile un corps humain san-guinolent. En outre, des pétales de rosesont été disposés dans le lit de leur fils. Per-suadée que c'est l'œuvre de Pelant, Angelapanique et appelle Bones et Booth à la res-cousse. Malgré le caractère personnel decette attaque, ce dernier exige qu'une en-quête réglementaire soit menée. Bonesexamine attentivement le cadavre, convain-cue d'y trouver un message.

19.55 House of Cards

- Alliances stratégiquesAvec Kevin Spacey, Robin WrightLa tension monte entre le président de laRépublique et le Congrès. Mais Francispense pouvoir arranger les choses et fairepasser son projet de loi. Le rédacteur enchef de Zoe ne supporte plus son arrogan-ce. Mais elle est soutenue par la propriétai-re du journal qui veut la promouvoir. Clai-re reçoit la visite d'un lobbyiste qui lui pro-pose de l'argent pour réengager son équi-pe. Mais Francis s'y oppose.

19.05 Coupedu monde 2014

- Géorgie / FranceDeuxième du groupe I, à un point de l'Es-pagne championne du monde, l'équipe deFrance possède une faible marge d'erreurpour se qualifier pour le mondial 2014, auBrésil. A Tbilissi, Karim Benzema, HugoLloris et leurs coéquipiers doivent prendreles trois points de la victoire tout en espé-rant un faux pas des Espagnols en dépla-cement en Finlande. Au match aller, le 22mars dernier, les hommes de Didier Des-champs étaient parvenus à tromper la vi-gilance des Géorgiens en s'imposant (3-1)au Stade de France.

19.55 Bowling

Avec Laurence Arné, Catherine Frot,Firmine Richard, Mathilde SeignerCatherine est recrutée par l'hôpital de Ca-rhaix en Bretagne. Elle est chargée d'envi-sager la fermeture de la maternité. Ac-cueillie avec méfiance, Catherine s'essayeun soir au bowling, en compagnie de Ma-thilde et Firmine, deux sages-femmes, etleur amie Louise. Sur les conseils de la di-rection, Catherine rejoint l'équipe de bow-ling locale. Mathilde qui la dirige espèreremporter un championnat breton.

19.50 Profilage

- L'étoile filanteAvec Odile Vuillemin, Philippe BasLe corps d'une femme de quarante ans estretrouvé dans une ruelle située derrière unclub de jazz. Il s'agit de Julie Garland, unechanteuse qui se produisait depuis quel-ques semaines dans l'établissement. Chloéet Rocher, à qui est confiée l'enquête, dé-couvrent rapidement que ce n'était qu'undes nombreux pseudonymes de la victime.D'autre part, le pianiste qui l'accompagnaitdemeure introuvable...

19.45 Les limiers

- D520Avec Marc Ruchmann,Léonie Simaga, Jean-Yves BertelootLe gérant d'une pépinière, Alain Artois, estretrouvé mort au milieu de plantes tropi-cales, battu à coups de pelle. La brigadede recherche des fugitifs, emmenée par lecommandant Marco, se lance sur les tracesde Guillaume Paillet, le fils du propriétairedes lieux, aperçu alors qu'il quittait la scè-ne du crime aux alentours de minuit.

19.45 Thalassa- Naples,la belle et la baiePrésenté parGeorges PernoudLa terre des obstinés.Balade autour de Na-ples, dans les villagesaccrochés à flanc defalaise, la mer en con-trebas • A la napoli-taine. Visite de la ville avec, entre autres,Oreste, photographe, et Pepe, vendeurde poissons • Quatre filles dans le vent.À l'institut Nino Bixio, prestigieuse éco-le navale au sud de Naples, quatre étu-diantes rêvent de voyage au long cours.

09.00 Bonjour d'Algérie10.30 La quatrième vitesse11.20 Backstage12.00 Journal en français12.25 Massadjid oua tarikh13.20 Prière du vendredi (direct)13.45 Association Ibn Bahdja14.10 Réflexions15.00 Bachacha16.30 Dessins animés17.00 Yakari17.20 Oulama'e el djazaïr17.40 ESS/MCO en direct18.30 Journal en français18.45 ESS/MCO en direct19.30 Le café de mimoun20.00 Journal en arabe20.45 Djarti21.00 Bent el rif22.30 Festival de la chanson oranaise23.10 Senteurs d'Algérie00.10 Sketch00.30 Journal en arabe

19.50 The Best,le meilleur artiste

Présenté par Estelle Denis,Lara Fabian, Arturo BrachettiLa pression monte pour les artistes qui sou-haitent tous décrocher une place pour la gran-de finale de la semaine prochaine. Représen-tant des disciplines aussi variées que le chant,la danse, l'acrobatie et la magie, les candidatsse donnent à fond ! Tour à tour, chacunprésente un numéro qui est noté à la foispar le public présent et par un jury compo-sé de Lara Fabian, du transformiste ArturoBrachetti, de la danseuse étoile Alessan-dra Martines et de Sébastien Stella, met-teur en scène et coach de stars. 21.20 NCIS :

enquêtes spéciales

- Un parfum de théAvec Mark Harmon, Cote de Pablo,Michael Weatherly, David McCallumUn corps est découvert dans un jacuzzi.Il s'agit d'un officier de marine qui étaitassigné à une mission spéciale. Duckyconstate qu'on lui a ouvert le ventre à larecherche de quelque chose et qu'il estmort noyé, bien qu'on lui ait tiré dessus.Les indices mènent l'équipe du NCIS versle HMS «Sparrowhawk», un navire de lamarine britannique venu participer à desopérations secrètes avec la CIA.

09.00 Bonjour d'Algérie10.00 La quatrième vitesse10.30 Guide des continents11.15 Un gamin en or12.00 Journal en français12.25 Maoussime el matar13.40 Soufoun imlaqa14.30 Znoud all sit15.25 El koussouf17.15 Dessins animés17.35 Oulama'e el djazaïr18.00 Journal en amazigh18.30 La quatrième vitesse19.00 Journal en français19.30 Le café de mimoun20.00 Journal en arabe20.45 Djarti21.00 Backstage21.40 El inhiref

Film algérien23.35 Dima jazz00.00 Journal en arabe

21.35 Damages

- Le traîtreAvec Glenn Close, Rose ByrneA moins d'une semaine du procès, Pattydécide d'interroger Novak, McClaren etSimon. Elle tente de confondre ce dernierà propos du conflit d'intérêt relatif au lienentre Torben et Herreshoff, mais Simon nieen avoir eu connaissance. Conscient queson associé multiplie les mensonges, Mc-Claren décide de le licencier. Persuadée quePatrick Scully est l'homme qui a tenté de latuer, Ellen lui tend un piège.

21.25 Bachelorette

Avec Rebel Wilson, Kirsten Dunst,Lizzy Caplan, Isla FisherRegan, Gena, Katie et Becky sont amiesdepuis le lycée. Mais les trois premières onttoujours traité la dernière avec condescen-dance. Alors quand celle-ci annonce qu'el-le va se marier avec un homme beau etriche, les autres se réjouissent et la jalou-sent en même temps. Témoin, Regan estchargée d'organiser la cérémonie et la soi-rée qui la précède. Gena et Katie veulentprofiter de l'occasion pour faire la fête.

23.55 The Gates

- Promenons-nous dans les boisAvec Rhona Mitra, Frank GrilloUne série de vols mystérieux se produit etles autorités recensent de nombreusesplaintes à travers toute la Louisiane. Alorsque les médias s'emparent de l'affaire, unevaste enquête est initiée par la police afinde mettre fin à ce qui ressemble de plus enplus à un pillage méthodique. Très vite,Lukas essaie de convaincre Brett de relâ-cher la pression de manière à demeurer latête froide lors des investigations.

Page 31: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

DÉTENTEJeux proposés par Chérifa Benghani

ALEA – ARMEE -BOULODROME –BOURREAU –CALICOT –CANTONNIER –CHAMPIGNON –COEFFICIENT –COEUR –DOUCEMENT –ECRIN –EGRATIGNURE –ETRENNER – FETU –FORCE – FOURRAGE– GLOUSSER -HOMME – INTENTION– IOTA – IVOIRE –JOIE – LUEUR –MANITOU –MEMENTO – MENTIR– MIROIR – MŒURS –MOLE – NOISE –NORD – OGIVE –ORDINATEUR –PRIERE – RADE –ROSEE – SACRER –SOUK – TOISON –TORDRE – VESTE-VILLE.

Les 5 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est une barrique.- Mon 2e fait tout un plat.Il n’y a pas de mon tout sans feu.

Verticalement:

1. Singulier pluriel.2. Consécutif.Article de pub.3. Points opposés.Deux à trois.Ci-après.4. Article.Alourdit.5. Par ici l’oseille !Ecios.6. Pas si sur que ça.7. Partie émergée de l’iceberg.Autan en en porte le vent.Ame sans coeur.8. Matés au Brésil.Suber léger.9. Réfléchi. Petits ifs.10. Frétées.

A. Conséquences salutaires.B. Elle faisait boire du lait aumaître des vins !Par ici l’orseille !C. Zonard marginalisé.Casée.D. Chef d’œuvre.Terre des pots rouges.E. Bande de marins dans levent. Possessif. Romains.F. Part à part. Capsules.G. Symbole de gaz.Fait paraître.H. Mis donc au parfum.Temps présent.I. Trop délayé.Vieux.J. Déchargées.

Horizontalement:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

FOUI

LLIS

N° 5

108

7ERREURS

CODÉS N° 5107

T A G R I S N E O L U D P

Q V C M

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

LES SOLUTIONSCROISÉS N° 5107 FLECHES N° 5107

FOUILLIS N° 5107 SCORPION ( Score - Pion )

CROI

SÉS

N° 5

108

FLÉC

HÉS

N° 5

108

CODÉ

S N

° 510

8

31

M I G

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

5

6

7

8

9

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-------------------TNEMERTUA

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TALP-------------------

-UDOMEDNOITALECNEUQERF

EDIUQIL-------------------

FITINIFNI-------------------

NOSIAS

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NIUQUOB

ÉTNAHCNE-------------------

SITROS

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SEHCIR-------------------

MONORP

EHCEMELLEBER

--------------------CNOJNOC

NOIT

SEDICA-------------------

NEIBSEUNEV

SETEB-------------------

UASEERITTROS

-------------------!NITNIT

ÉITIOMA-------------------

FISSESSOP-------------------

EINAM

EIOV-------------------

EERDNEC

TNEIRO-------------------

MUILLAG

TIAFREVIH'D SIARV

ÉUGITAF-------------------

SNOSIAMUEJED

Le Quotidien d'OranJeudi 05 septembre 2013

1 4 7 51 4 2 41 41 4 5

2 8 4 7 6 4 31 1 2

5 6 7 2 4 7 8 41

4 7 41 9 31 3 8 4

7 4 3 41 4 21 01 2 8

2 7 4 71 21 41 11 21

21 01 8 5 9 11 4 7 2

01 8 3 4 1 4 41 4

7 6 2 7 4 11 11

61 2 8 6 4 8 5 4 5

2 31 51 4 7 6 4 4

4 9 7 2 5 4 5 31 1

11 9 6 5 21 3 4

71 4 7 4 5 7 2 4 8

41 11 5 1 2 8 4 6

E C U F I N O N G I P M A H C

R C O O O V S A C R E R O O S

D E R E T U O A E O E M E O R

R R R I F I R I L S M U U I N

O U U N N F N R R E R K T E O

T N E B O N I A A E A N E L S

N G U T O I M C M G E O F L I

E I L T A U T O I M E I M I O

M T N O E N R N E E T S E V T

E A R V U D I R E U N E M E O

C R I E O S I D E T R T E L C

U G J L N O S E R A N S N O I

O E U O R N D E T O U I T M L

D O R I I A E O R E C R O F A

B D M E R E I R P E M U E F C

S I R O C C O

F A C I L I T E S

A V I S N L E

L O E Q U I N

S U R D O U E T

I R A I A S I

F E T E N N I S

I R E S T I F

E N S E F M

R A F L E B L E

P L U I E E N

A N E N U R S E

P A S T E L O P E

R E C E P I S S E S

I R I S S I R S

M E A P T O M E

O E P A T E L I N

R P O R E S S C

D I E S E S G E

I N T E S T I N E

A N O N S R O S E

L E N T E M E N T

HOROSCOPE

PoissonsPoissonsPoissonsPoissonsPoissons 19-02 au 20-03

Bélier Bélier Bélier Bélier Bélier 21-03 au 20-04

TTTTTaureau aureau aureau aureau aureau 21-04 au 21-05

Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer Cancer Cancer Cancer Cancer 22-06 au 22-07

Lion Lion Lion Lion Lion 23-07 au 23-08

Vierge Vierge Vierge Vierge Vierge 24-08 au 23-09

Balance Balance Balance Balance Balance 24-09 au 23-10

Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne Capricorne 22-12 au 20-01

VVVVVerseau erseau erseau erseau erseau 21-01 au 18-02

N’hésitez pas à utiliser votrepouvoir de persuasion pour

obtenir ce que vous voulez,même s’il s’agit d’une personne im-portante. C’est le moment idéalpour demander une faveur carelle sera à votre égard dans debonnes dispositions d’esprit.

Il y aurait beaucoup àdire sur un sujet très épi-

neux. Tournez votre langue septfois dans la bouche avant deprendre la parole.

Faites très attention à cer-tains signes et indices ré-

vélateurs toute la semaine. Lemoral et la forme physique sontlà et vous avez confiance en vous.

Une importante décision àprendre risque de vous pe-

ser. Il faut bien mesurer toutes lespossibilités de vous en sortir avecpanache. Vos chances subissent unecertaine errosion provenant des cir-constances actuelles difficiles.

Comme la chance en af-faires vous préoccupe,

vous n’êtes pas tout à fait sûr d’êtrecapable de bien gérer vos relationsavec vos amis et collègues.

Vous aurez la tentationde vous investir dans une

affaire que vous cernezmal. Votre hésitation à prendreune décision immédiate vousrend un grand service car cen’était pas gagné d’avance.

Vous aurez le moral desvainqueurs. Les circons-

tances du moment vous serontlargement favorables. Une asso-ciation avec des gens peu recom-mandables vous fait fuir.

Votre vie personnelle vas’épanouir. C’est un nou-

vel essor pour vous. Vous pren-drez le temps de vivre et vous al-lez profiter pleinement de vos ca-pacités. Vous allez pouvoir enfinmontrer ce que vous avez appris.

Si vos finances sont insta-bles, le fait d’hésiter dans

la façon de gérer votre budgetn’arrange rien. Essayez d’organi-ser mieux la façon de gérer votreargent afin d’acquérir la tranqui-lité d’esprit qui vous manquedans ce domaine en ce moment.

Vous allez devoir prendrede sérieux engagements.

Ne le faites surtout pas à lalégère car il vous faudra les tenir.Plutôt que de vous engager dansune voie incertaine prenez letemps de réfléchir.

La grande forme sera là.Vous trouverez sur votre

route la compréhension d’unepersonne qui vous aidera à ac-complir jusqu’au bout la missionqui vous est confiée. Abstenez-vous de faire des commentairesdésobligeants si vous ne parve-nez pas tout de suite à vos fins.

Vous aurez une penséepour quelqu’un que

vous pensiez avoir oublié.Vous aurez la certitude qu’un rap-prochement est possible et vousallez mettre en œuvre tout ce qu’ilfaut pour qu’une rencontre ai lieu.

Page 32: Quotidien d'Oran 05092013.pdf

MATRAQUAGEBELLICISTE

Par M. Saadoune

Le président russe Vladimir Poutine n’apas changé de position sur la Syrie. Ilveut que le dossier de l’utilisation pré-sumée d’armes chimiques passe par le

Conseil de sécurité et refuse que les «preuves»des services de renseignements occidentauxservent d’arguments. S’il y a des preuves d’uneutilisation des armes chimiques, elles doiventêtre soumises au Conseil de sécurité qui lesévaluera. Et ces preuves ne «doivent pas sebaser sur des rumeurs ou des informations re-çues par les services secrets au cours d’écou-tes, de discussions, etc.» Si ces preuves sont «convaincantes», la Rus-sie pourrait accepter une action dans le cadrede l’Onu. Hors de ce cadre, toute attaque con-tre la Syrie en dehors d’une autorisation duConseil de sécurité serait une «agression». Lesmédias occidentaux, à l’évidence en position«embedded», ont choisi de lire ce qui les ar-range dans la déclaration du président russe.Il «assouplirait» sa position et serait «prêt» àsoutenir une action militaire contre la Syrie.Ces médias n’ont pas rapporté la question untantinet ironique de M. Poutine qui se deman-dait «s’il est établi que ce sont les rebelles quiutilisent les armes de destruction massive, que

feront les Etats-Unis ? Ils arrêteront de livrerdes armes aux rebelles ? Ils interviendront mi-litairement contre eux ?». Il y a dans ce «traitement» particulier des dé-clarations de Vladimir Poutine un signe évidentque le marketing guerrier des médias occiden-taux se heurte à la profonde méfiance des opi-nions publiques occidentales, soumises pour-tant à un matraquage intensif. Cette méfian-ce s’est déjà traduite au niveau du Parlementbritannique par un rejet des appels à la guer-re du gouvernement. Dans de nombreux paysoccidentaux où les populations payent le prixfort d’une soumission aveugle des gouver-nants aux «marchés», les appels à la guerresuscitent rejet et scepticisme. Barack Oba-ma en demandant l’aval du Congrès chercheautant à se protéger qu’à se donner le temps delancer la machine propagandiste pour fairechanger l’opinion. Dans ce contexte, le lobby israélien et notam-ment son fer de lance, l’AIPAC, sont fortement

mis à contribution. Et comme l’Iran est depuisdes années l’objet d’une intense campagne dedénigrement, de haine et de mensonges, Oba-ma croit avoir trouvé le bon argument en affir-mant qu’en attaquant la Syrie, les Etats-Unisavertissaient l’Iran. A l’évidence, la présenta-tion tronquée des propos du président russemontre qu’on n’hésite devant rien et que lamachine médiatique va s’emballer de plus enplus à l’approche du 9 septembre, date prévuepour la réunion du Congrès américain. La Mai-son Blanche veut apparemment «emballer» sonaffaire pour être prête à frapper à la date du 11septembre. Histoire de rester dans les «symbo-les» qui ont fait l’argument du bellicisme im-périal de ces dernières années. Beaucoup de pays émergents qui participentau G20 d’aujourd’hui partagent les prévenan-ces russes contre une intervention occidentaleen Syrie et ils contestent tout autant la préten-tion de quelques pays «blancs» à s’ériger enporte-parole exclusif de la communauté inter-nationale. Ils devront cependant prendre gardeà ce qu’ils diront ou communiqueront au coursde ce G20. Les va-t-en-guerre risquent de s’enservir comme alibi pour justifier leur méprisdu droit international.

EDITORIAL

Jeudi 05 septembre 201329 chouel 1434

N° 5711 Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

D es attentats mercredi en Irakont fait plus de 35 morts,

dont 18 parmi deux familles chii-tes tués lorsque leurs maisons ontété dynamitées de nuit alors qu’ilsdormaient, a-t-on appris de sour-ces sécuritaires et médicales. Cesattentats interviennent au lende-main de la mort de plus de 60 per-sonnes dans le pays, dont 50 àBagdad où 12 voitures piégées ontvisé des quartiers à majorité chiite.Le regain de violence fait craindreune reprise de la guerre confession-nelle entre sunnites et chiites qui afait des dizaines de milliers de mortsen 2006-2007. Selon un bilan éta-bli par l’AFP, le nombre de person-nes tuées dans les violences cetteannée approche les 4.000. L’atten-

a mort en prison mardi du «tor-tionnaire de Cleveland» Ariel Cas-

tro, qui avait choqué les Etats-Unis pouravoir séquestré et violé trois femmespendant une décennie, est apparem-ment due à un suicide, a indiqué mer-credi l’administration pénitentiaire.«C’est apparemment un suicide», a dé-claré une porte-parole des prisons del’Ohio (nord), JoEllen Smith. Ariel Cas-tro, 53 ans, était condamné à la prisona perpétuité. Il a été retrouvé pendudans sa cellule. Mme Smith a en revan-che refusé de donner des précisions surle déroulement des événements, alorsque Castro, seul dans sa cellule, étaitsous surveillance renforcée, avec desrondes des gardiens toutes les demi-heures. Ainsi, on ne sait pas avec quoiil s’est pendu. JoEllen Smith a toutefoisnoté que le corps d’Ariel Castro allaitêtre examiné par un médecin légiste etque des détails seraient communiquésdans les heures à venir. Ariel Castroavait été arrêté début mai après qu’unede ses victimes, Amanda Berry, fut par-venue à s’enfuir de la maison de Cleve-land, où cet ancien chauffeur de bus sé-questrait les trois femmes. Michelle Kni-ght, 32 ans, Amanda Berry, 27 ans, etGina DeJesus, 23 ans, avaient été enle-vées entre 2002 et 2004, alors qu’ellesn’avaient respectivement que 20, 16 et14 ans. Pendant son procès, Ariel Cas-tro, d’origine portoricaine, avait tenté deplaider qu’il n’était pas un «monstre». Lejuge Michel Russo avait promis qu’il nesortirait jamais de prison.

es policiers afghans accusésd’avoir tué six enfants en pê-

chant à la roquette dans une rivièreont été interpellés et remis à la justi-ce, a annoncé mercredi le ministèrede l’Intérieur. Le drame s’est déroulévendredi dernier dans la province deBaghlan (nord). Installés sur le bordde la rivière, huit policiers ont tiré à laroquette vers l’eau dans l’espoir detuer des poissons, a indiqué le minis-tère dans un communiqué. Mais «le projectile a changé de di-rection et frappé un lieu où des en-fants s’amusaient. Six enfants ont été tués et deux bles-sés», a ajouté le ministère. Ces «poli-ciers n’avaient pas l’intention de tuerles enfants», a déclaré à l’AFP AhmadJawid Basharat, porte-parole du gou-vernement local. «Ils pêchaient, maisla roquette a changé de trajectoire etest allée frapper l’autre côté de la ri-vière, où des enfants nageaient», a-t-il dit, précisant que les victimes étaientâgées de 10 à 14 ans.

n premier décès dû au coro-navirus MERS a été enregis-

tré au Qatar, a annoncé le Conseilsupérieur de la Santé de cet émiratdu Golfe, cité mercredi par la pres-se. La victime, une femme de 59ans qui souffrait de maladies chro-niques, est décédée le 31 août, unesemaine après son admission ensoins intensifs dans un centre hos-

Espagne a annoncé mardiavoir arrêté un «terroriste ji-

hadiste présumé» de nationalitémarocaine dans l’enclave espagno-le de Melilla, dans l’extrême Nordde l’Afrique, qui était recherché parle Maroc. La police a «arrêté le ter-roriste jihadiste présumé Moham-med El Bali à Melilla», indique leministère espagnol de l’Intérieurdans une communiqué. Le sus-

brahim Boubacar Keïta, ex-Pre-mier ministre élu le 11 août, a prê-

té serment mercredi à Bamako commeprésident du Mali pour cinq ans devantla Cour suprême. «Je jure devant Dieuet le peuple malien de préserver en toutefidélité le régime républicain, de respec-ter et de faire respecter la Constitutionet la loi, de remplir mes fonctions dansl’intérêt supérieur du peuple, de préser-ver les acquis démocratiques, de garan-tir l’unité nationale, l’indépendance dela patrie et l’intégrité du territoire natio-nal», a déclaré M. Keïta, 68 ans, aucours d’une cérémonie solennelle dansun centre de conférence de la capitalemalienne arrosée depuis plusieurs heu-res par de fortes pluies. «Je m’engagesolennellement et sur l’honneur à met-tre tout en oeuvre pour la réalisation del’unité africaine», a-t-il ajouté, main droi-te levée. Il s’exprimait en présence deDioncounda Traoré, qui a dirigé le payspendant une période de transition de17 mois marquée par de nombreux sou-bresauts politico-militaires et de plus de1.000 personnes, incluant des respon-sables politiques et militaires maliens,des diplomates accrédités au Mali.

e premier constructeur d’auto-mobiles mondial, le japonais

Toyota, a annoncé jeudi le rappel de370.000 véhicules dans le monde,pour des soucis possibles dans leursystème hybride ou leur moteur. Legéant basé à Nagoya (centre du Ja-pon) a expliqué qu’une partie de cerappel concernait quelque 200.000véhicules hybrides (double motorisa-tion à essence et électricité), en l’oc-currence des modèles de luxe LexusRX (appelés Harrier au Japon) et 4X4Highlander (Kluger au Japon). EnFrance, 3.939 Lexus RX 400h sontconcernées, fabriquées entre septem-bre 2004 et décembre 2008. Sur ces voitures, Toyota a expliquéqu’il allait remplacer gratuitement «lemodule de puissance de l’inverseur(courant continu/courant alternatif) dusystème hybride». «Une dégradationdes soudures des transistors du mo-dule de puissance de l’inverseur pour-rait faire passer le véhicule en modede sécurité, limitant la puissance dis-ponible pour la conduite», a expliquéle groupe dans un communiqué.«Dans de rares cas le fusible du circuitd’alimentation pourrait être renduinopérant, mettant hors service le sys-tème hybride», a-t-il ajouté. La secon-de partie du rappel concerne 170.000unités de cinq modèles Toyota et Lexus,afin de remplacer «le système de con-trôle de la distribution variable côté ad-mission (commande des soupapesd’admission)». Un souci de ce côté peutentraîner, dans le pire des cas, l’arrêtdu moteur, a précisé le groupe. Les mo-dèles concernés sont des Crown, MarkX et des Lexus, assemblés entre juillet2005 et juillet 2011.

Plus de 35 mortsdans des attentats en Irak

tat le plus sanglant s’est produitdans la nuit de mardi à mercredilorsque des inconnus ont fait sau-ter les maisons mitoyennes de deuxfamilles chiites au sud de Bagdad,tuant 18 personnes dont des fem-mes et des enfants. Les explosionsvisaient les familles de deux frèresdans un village près de Latifiya, àune quarantaine de kilomètres ausud de la capitale. Au moins cinqfemmes et six enfants figurent par-mi les victimes, selon une sourcesécuritaire. A Tikrit, au nord de Ba-gdad, des hommes non identifiésont également fait sauter une mai-son dans la nuit de mardi à mer-credi, tuant un jeune garçon et bles-sant une femme. Selon la police,quatre autres maisons, dont celle

d’un policier, ont également étédétruites par des explosions. Neufpersonnes, dont sept soldats, ontété tuées dans une série d’autresattaques à Besmaya, Iskandiriya, etTarmiya, dans les banlieues deBagdad. Cinq policiers ont égale-ment été tués et trois personnesblessées, dont un policier, lorsquele conducteur d’une voiture pié-gée a attaqué un poste de policeà Mossoul, dans le nord de l’Irak.Toujours à Mossoul, des incon-nus ont abattu un commandant del’armée dans la nuit à son domici-le, tandis qu’un fermier, qui avaitservi dans les Sahwa, une miliceanti-Qaïda, a été retrouvé tuéd’une balle dans la tête près deKirkouk, dans le nord.

Un premier décès dûau coronavirus MERS au Qatar

pitalier, a ajouté le conseil. Deuxautres cas confirmés du virus ontété recensés dans l’émirat: un Qa-tari de 59 ans et un autre de 29 ans,admis à l’hôpital durant la deuxiè-me quinzaine du mois d’août, se-lon le conseil. Un Qatari atteint ducoronavirus MERS est par ailleursmort dans un hôpital londonien le28 juin. Selon le dernier bilan de

l’Organisation mondiale de la San-té (OMS) publié sur internet le 30août, 50 personnes, sur un total de108 cas confirmés dans le monde,sont décédées après avoir été con-taminées par le coronavirus qui pro-voque des problèmes respiratoires,une pneumonie et une insuffisancerénale rapide. L’Arabie saoudite estle pays le plus touché.

U

Espagne : arrestationd’un Marocain «terroriste

jihadiste» présumé

Le nouveauprésident malien

prête serment

I

Le tortionnairede Cleveland

retrouvé mortdans sa cellule

L

Des policiersafghans accusés

d’avoir tuésix enfantsen pêchant

à la roquette

D

Toyota rappelle370.000

véhiculesdans le monde

L

L’ pect, de nationalité marocaine,est accusé d’être le coordinateurde deux cellules jihadistes appe-lées «cellule des moudjahidine»et «cellule Taouhid», installées àNador, ville marocaine prochede l’enclave espagnole, précisele ministère. Mohammed El Baliétait recherché par le Maroc etsous le coup d’un mandat d’ar-rêt international, selon Madrid.