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ACTUALITES N° 1 Actualités 2009 TAMIFLU® chez l’enfant : L’AFSSAPS maintient les recommandations actuelles page : 2 SANDOZ LANCE UN GENERIQUE DU TACROLIMUS, pour les patients transplantés. Page : 3 DOSSIER MEDICAL PERSONNEL : Une audition du Sénat soulève les difficultés rencontrées. Page : 4 BARACK OBAMA défend sa réforme de santé avec un site Internet. Page : 6 DES DEFIBRILLATEURS PARTOUT, OUI, MAIS, qui sait s’en servir ? page : 7 SIDA et TUBERCULOSE : Pfizer et Matrix baissent le prix de leurs ARV. Page : 9 [email protected]

actualités n°1

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SIDA et TUBERCULOSE : Pfizer et Matrix baissent le prix de leurs ARV. Page : 9 DOSSIER MEDICAL PERSONNEL : Une audition du Sénat soulève les difficultés rencontrées. Page : 4 TAMIFLU® chez l’enfant : L’AFSSAPS maintient les recommandations actuelles page : 2 DES DEFIBRILLATEURS PARTOUT, OUI, MAIS, qui sait s’en servir ? page : 7 BARACK OBAMA défend sa réforme de santé avec un site Internet. Page : 6 N° 1 Actualités 2009 1 N° 1 Actualités 2009

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ACTUALITES N° 1 Actualités 2009

TAMIFLU® chez l’enfant : L’AFSSAPS maintient les recommandations actuelles page : 2

SANDOZ LANCE UN GENERIQUE DU TACROLIMUS, pour les patients transplantés. Page : 3

DOSSIER MEDICAL PERSONNEL : Une audition du Sénat soulève les difficultés rencontrées. Page : 4

BARACK OBAMA défend sa réforme de santé avec un site Internet. Page : 6

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SIDA et TUBERCULOSE : Pfizer et Matrix baissent le prix de leurs ARV. Page : 9

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TAMIFLU® chez l’enfant : L’AFSSAPS maintient les recommandations actuelles

Réponse au BMJ

L’AFSSAPS maintient les recommandations actuelles concernant l’utilisation du Tamiflu® chez l’enfant dans le

cadre de la pandémie grippale A (H1N1) et réagit à l’analyse publiée par le British Medical Journal (BMJ) qui met en garde sur une dispensation trop généralisée du Tamiflu®, chez les jeunes enfants. Selon l’étude publiée, ses effets indésirables pourraient conduire, dans certains cas jusqu’à l’hospitalisation. Le BMJ précise par ailleurs, que la prise de Tamiflu® en prévention par l’enfant ne réduirait la contamination que de 8%. Déjà, la revue The Lancet du 8 août, déconseillait –quelque soit l’âge du patient- une utilisation trop généralisée des antiviraux, comme c’est le cas actuellement au Royaume-Uni. Les résultats de l’analyse mise en ligne sur le site du BMJ qui portait sur l’enfant de 1 à 12 ans traité en curatif ou en préventif par les antiviraux inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir et zanamivir), montrent que la durée de la symptomatologie grippale est raccourcie de 0,5 à 1,5 jours et que, chez les patients traités par oseltamivir (Tamiflu®), il y a un risque augmenté de troubles digestifs, notamment des vomissements. L’Afssaps rappele donc que : - les données issues de ces études et publiées par le BMJ sont déjà connues et indiquées

dans le résumé des caractéristiques du Tamiflu®, - que le Tamiflu® est indiqué chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 1 an pour le

traitement et la prévention de la grippe, - que le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence Européenne du Médicament

(EMEA) a donné un avis favorable en juillet 2009 à l'extension de l’AMM pour l'indication en traitement curatif dans un contexte de pandémie pour les enfants de 6 mois à 1 an néanmoins cette extension est encore en attente d’AMM et dans un cas de pandémie de phase 6 pour les enfants de moins de 6 mois.

L’Afssaps considère que « les résultats de cette étude ne sont donc pas de nature à remettre en cause les recommandations précitées concernant l’utilisation du Tamiflu® chez l’enfant dans le cadre de la pandémie grippale A (H1N1) ». En France, les antiviraux indiqués dans la grippe et notamment Tamiflu® sont uniquement délivrés sur ordonnance alors qu’au Royaume-Uni par exemple, on compterait plus de 300.000 personnes ayant pris du Tamiflu® depuis le début de l’épidémie car il est désormais possible de recevoir un diagnostic par téléphone ou par internet et un accord d’obtention de Tamiflu® sans passer chez son médecin traitant. Il est clair que l’étude du BMJ était plus adaptée au contexte britannique néanmoins son intérêt reste d’alerter sur une dispensation trop systématique du Tamiflu®.

Source : AFSSAPS,

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SANDOZ LANCE UN GENERIQUE DU TACROLIMUS, pour les patients transplantés

Médicament anti-rejet

Sandoz et Novartis, sa maison-mère, s’engagent à proposer des traitements à moindre coût pour les patients transplantés. Sandoz

a annoncé aujourd'hui le lancement de capsules de Tacrolimus, un générique de Prograf ®, aux États-Unis. Le Tacrolimus est un traitement immunosuppresseur utilisé pour aider à prévenir le rejet d'une transplantation de rein ou de foie. Sandoz est ainsi la première et la seule entreprise à lancer un générique du Tacrolimus aux Etats-Unis. En lançant ce générique, l’objectif de Sandoz est (aussi) de développer un accès à moindre coût aux traitements liés aux transplantations, dans un premier temps, aux États-Unis. « Le Tacrolimus est un nouveau produit de Sandoz qui contribuera au renforcement des médicaments à prix abordable dans notre portefeuille sur le marché clé des Etats-Unis », a déclaré Jeff George, chef de la direction de Sandoz. Un engagement vers des traitements à moindre coût liés aux transplantations: "Sandoz est heureuse d'être la première entreprise à offrir cette nouvelle option de traitement, à la fois de qualité et abordable, pour les patients transplantés. Sandoz et sa société mère Novartis ont une profonde expérience dans le domaine de la transplantation et nous nous engageons à proposer des options de traitements à moindre coût pour « la communauté des patients transplantés». Novartis, laboratoire pionnier des médicaments pour faciliter la transplantation : Avec la découverte, il ya 25 ans, de la cyclosporine (Sandimmune ® / cyclosporine USP) et de Neoral ® /cyclosporine USP mise à jour), pour la prévention du rejet d'organe suite à transplantation du rein, du foie ou greffe cardiaque, Novartis a aujourd’hui le plus large portefeuille d’immunosuppresseurs sur le marché. Sandoz, une division du groupe Novartis, est un leader mondial dans le domaine des génériques et dispose d'un portefeuille d'environ 1000 références dans plus de 130 pays.

Source : Communiqué Novartis : http://www.novartis.com/newsroom/media-releases/en/2009/1333786.shtml

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DOSSIER MEDICAL PERSONNEL : Une audition du Sénat soulève les difficultés rencontrées

Système de santé

Si la création du dossier médical personnel a été décidée dès 2004, de nombreuses questions restent en suspens 5 années plus tard. L’Office

parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) organisait une audition publique au Sénat sur le Dossier Médical Personnel (DMP), dont le compte rendu a été rendu public fin juillet. Exigence de contrôle et d’accès à son information santé pour le patient, exigence d’exhaustivité pour le professionnel, sécurité des données, gouvernance du projet, cohérence juridique…autant de points prioritaires qui restent encore à résoudre…en amont du développement. En réunissant, sur une journée, les principaux acteurs du projet, les auteurs de rapports d'évaluation, la CNIL, des représentants du ministère, des professionnels de santé et des usagers, ainsi que des entreprises du secteur, l’audition se proposait de confronter les analyses portant sur les conditions dans lesquelles le projet a été conduit, ainsi que les recommandations formulées à la suite de ce retour d’expériences. La création et le développement du DMP a été décidée par la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie. Un groupement d’intérêt public (GIP) a été constitué en 2005, chargé d’en assurer la maîtrise d’ouvrage. Le GIP-DMP rassemblait l'État (le ministère de la santé et des sports), l’Assurance maladie (CNAMTS), ainsi que la Caisse des dépôts et consignations. Avec mise en place initialement prévue en 2007, une maîtrise d’œuvre critiquée par la Cour des comptes fin 2008, le Ministère de la santé a relancé le DMP en avril 2009 avec la création d’une structure aux compétences élargies, l’Agence des systèmes d’information de santé partagés (ASIP). Le double objectif « patient/ professionnel » : Le DMP a vocation à être à la fois personnel et partagé. En effet, son objectif est de renforcer le rôle du patient comme acteur de sa santé, en facilitant l’accès de celui-ci à ses données de santé, et d’améliorer la coordination et la qualité des soins prodigués, en favorisant la communication des données entre professionnels de santé. Ce double objectif pose la question du droit du patient à masquer certaines informations et du droit d’accès du professionnel à l’ensemble des informations patient. Ce point qui conditionne la définition du contenu du DMP et des informations appelées à y figurer, n’est pas finalisé. Déterminer les responsabilités au sein de la gouvernance du projet et organiser le processus de mise en œuvre : Une gouvernance plus claire a été souhaitée, associant maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage de manière permanente tout au long du projet, elle serait donc assurée par l’ASIP. Des ressources humaines plus spécialisées et autonomes pour le projet ont été envisagées : Des cabinets de recrutement spécialisés devraient être sollicités pour constituer les équipes de l’ASIP avec une politique de gestion des ressources humaines plus efficace et une intervention moins importante des conseillers ministériels.

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Mieux expliciter la finalité du DMP: Gain de temps, fiabilité et exhaustivité, lien entre la ville et l’hôpital pour les professionnels, meilleure qualité de soins pour les patients, la question revient à nouveau sur cette double exigence de contrôle de l’information santé pour le patient et de visibilité pour le professionnel. Une première expérimentation du DMP auprès de patients souffrant d’une maladie chronique et qui nécessitent des soins souvent pluridisciplinaires pourrait donc être envisagée. Garantir la cohérence du projet avec les dispositions législatives et réglementaires : Sur la sécurité et la confidentialité des données, les différentes parties prenantes s’accordent sur le principe d’un consentement explicite, dont les modalités devraient être identiques pour l’ensemble des dossiers de santé présents et à venir (DMP, dossier pharmaceutique, web médecin…). D’autres points techniques, comme la carte CPS qui permet d’authentifier le praticien ou l’équipement informatique du professionnel et son interopérabilité présentent davantage de difficultés. Une stratégie globale est nécessaire, avec un modèle national, s’intégrant aux systèmes d’information de santé et « rentabilisant » les investissements humains et financiers déjà déployés, conclut le rapport d'audition. La mise en place de l’ASIP, dont le champ de compétences regroupe le DMP, la carte CPS et l’épineuse question de l’interopérabilité, représente une première prise en compte de ce contexte global.

Source : Sénat,

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BARACK OBAMA défend sa réforme de santé avec un site Internet

Actualité publiée hier Politique et santé

Le président américain Barack Obama répond à ses détracteurs sur sa

réforme de santé par le lancement d’un site Internet «whitehouse.gov/realitycheck/ », comme il l’avait fait lors de sa campagne présidentielle. Sa réforme de santé devrait néanmoins se discuter à l’automne malgré une opposition républicaine forte et des opposants dans les rangs démocrates. L’enjeu pour le gouvernement des Etats-Unis, la couverture des 50 millions d'Américains qui en sont dépourvus et l’arrêt de la dégradation du budget de la santé qui sans réforme doublerait d’ici 2030. Le site dénonce notamment 6 rumeurs contre la réforme :

« la réforme » n’entrainera pas une « main mise du gouvernement et arrêtera le rationnement des soins, est le concept défendu sur le site par

l’intermédiaire de Kavita Patel, médecin et « senior adviser ».

La réforme n’encouragera pas voire n’«exigera pas » (require) l’euthanasie pour les seniors …. ! est la mise au point faite par Melody Barnes, directeur du conseil en

politique intérieure du Président.

Les vétérans ou anciens combattants conserveront, avec la réforme leur accès aux soins voire auront accès aux soins pour ceux d’entre eux qui en étaient privés, défend Matt Flavin, directeur de la politique des vétérans et anciens combattants.

Les PME ne seront pas pénalisées par la réforme, rappelle Christina Romer, membre du conseil des affaires économiques après que Barack Obama lui-même en ait appelé aux PME face à l’opposition des grands lobbies de la santé,

La réforme ne fera qu’éliminer les primes indues versées aux compagnies d’assurance, affirme Robert Kocher membre du Conseil des affaires économiques et

ne supprimera pas les avantages de Medicare,

La réforme ne contraindra pas à changer de compagnie d’assurance ou de médecin traitant, défend Linda Douglass membre du bureau de la réforme de santé à la

Maison Blanche. 6 rumeurs combattues par 6 personnalités politiques femmes et hommes par 6 vidéos dont les thèmes touchent à la liberté individuelle en matière de santé et aux groupes les plus menacés par une absence de protection santé.

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Selon le New York Times, l'ancienne candidate Sarah Palin a attaqué le projet de réforme en prétendant qu’un groupe de bureaucrates, au gouvernement, déciderait d’accorder ou non les soins nécessaires en fonction de la situation de chacun et de sa contribution à l’économie américaine, affirmant ainsi que les plus vulnérables ou les plus démunis seraient ainsi privés d’accès aux soins. Barack Obama répond, en page d’accueil du site realitycheck. « Que vous ayez une assurance santé ou non, la réforme vous apportera la stabilité et la sécurité qu vous n’avez pas aujourd’hui. Il ne s’agit pas de politique, mais de vies humaines. Il s’agit des affaires de tous, il s’agit de notre futur. »

Source : White House, Reality check, mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 11 août 2009

Accéder au site lancé par Barack Obama : http://www.whitehouse.gov/realitycheck/ DES DEFIBRILLATEURS PARTOUT, OUI, MAIS, qui sait s’en servir ?

Actualité publiée il y a 2 jours Une vie trois gestes

Du 12 au 27 septembre, la Fédération française de cardiologie et la Croix-Rouge organisent dans toute la France l’opération « Une vie trois

gestes » pour inciter les Français à se former aux gestes qui sauvent, avec le soutien des municipalités. Après des années de tergiversations, la société civile et la société médicale sont d’accord : il faut installer des défibrillateurs automatiques externes (DAE) dans les lieux publics pour permettre de sauver davantage de personnes frappées de troubles du rythme cardiaque à risque de mort subite cardiaque. Où les placer ? En divers endroits de passage : rues, carrefours, places… ce qu’ont déjà fait quelques rares villes en France. Dans les gares et les trains, a décidé il y a quelques semaines la SNCF. Autres options : aérogares, grands magasins… Oui, mais, comment s’en servir ? Les DAE actuellement proposés sont d’un maniement très simple, mais il faut quand même apprendre à s’en servir, surtout dans des conditions très… particulières et stressantes pour un sauveteur débutant. Et voilà le problème, que personne n’a soulevé…bien qu’il existe une obligation de formation (« Les gestes qui sauvent ») et de perfectionnement (plusieurs textes sont déjà parus au Journal Officiel).

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Le problème n’étant pas que franco-français, la revue Circulation (American Heart Association) évoque l’importance d’organiser et de surveiller l’entraînement à l’usage du DAE et d’organiser aussi son installation dans des endroits à haut risque (in high-risk places) en facilitant son accès au public. Une étude américaine de Jonathan Drezner et coll. (1) a évalué l’efficacité de la réponse à l’urgence d’un arrêt cardiaque subit (ACS), de lycéens ayant eu une formation de terrain au DAE. Les établissements scolaires sont des lieux où certaines recommandations suggèrent l’installation de DAE. Comme l’expliquent les auteurs, les établissements scolaires s’équipent progressivement de DAE pour utilisation sur les installations extérieures (campus). Entre décembre 2006 et juillet 2007, sur 1.710 lycées ayant installé au moins un DAE avec un programme de formation à son usage, bien que 83 % des établissements (1 429) aient un plan d’intervention d’urgence en cas d’ACS, seulement 40 % (684) faisaient des exercices pratiques et des remises à niveau annuelles . Au total 36 ACS ont été rapportés dont 34 (94 %) ont bénéficié d’une "ressuscitation" cardiorespiratoire dont 30 (83 %) avec AED. Au total, 23 patients (64 %) ont survécu. Conclusion des auteurs : dans les établissements scolaires équipés et formés, il y a un fort taux de survie de l’ACS, il faut encourager les lycées à développer des programmes d’usage de l’AED sur le terrain. Pour ces auteurs, les lycées pourvus d’installations sportives sont des points stratégiques à équiper en AED. Allusion à un accident non rare : la mort subite du sportif, bien évidemment, mais aussi à celle de spectateurs ou de personnels des établissements… Une étude danoise de F. Folke et coll. (2) a évalué l’impact (en termes de santé publique) de l’emplacement choisi pour mettre un AED à disposition du public. Ils ont pour cela revu tous les ACS survenus à Copenhague entre 1994 et 2005 (1.274 cas) et leur localisation géographique, la capitale étant au total équipée de 104 AED. Ils soulignent la différence des recommandations européennes et américaines quant à l’installation de cet appareil, celle-ci devant concerner le lieu où est survenu au moins un ACS tous les deux ou cinq ans, respectivement. Pour F. Folke et coll., pour obtenir une couverture large en AED, les appareils nécessitent une plus large distribution que les recommandations européennes l’indiquent, et le choix des emplacements est crucial si l’on veut que le public s’investisse dans le sauvetage des ACS par la défibrillation. Attention donc aux initiatives susceptibles d’entraîner l’installation des AED dans des lieux inappropriés ! Cependant, l’existence d’AED modernes, simples d’utilisation, comportant un mode d’emploi vocal pour guider son installation sur un patient et son usage conforme à l’état cardiaque, ne doit pas faire oublier l’indispensable formation aux manœuvres de secourisme : mise en position de sécurité du patient, massage cardiaque avec/ou bouche-à-bouche, etc. Il ne faudrait pas que l’enseignement de ces manœuvres, déjà très peu développé en France, soit oublié au profit exclusif d’un AED, que l’on n’a pas toujours à portée de la main…

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Auteur : Jean-Marie Manus, Conseiller pour la santé publique, Santé log, le 11 août 2009 (Visuel et vignette FFC) En savoir plus sur : http://www.1vie3gestes.com/ vidéo : http://www.1vie3gestes.com/ewb_pages/p/pop-up-player-video.php?videofile=http://www.1vie3gestes.com/e_upload/flv/FFCACR-Film1vie3gestes.flv Source: Circulation, American Heart Association, on line du 27 juillet. (1) Effectiveness of Emergency Response Planning for Sudden Cardiac Arrest in United States High Schools With Automated External Defibrillators. J.A. Drezner et coll., Départements de Médecine et de Pédiatrie, Université de Washington, Seattle, Etats-Unis. Circulation 2009;120:518-25.

(2) Location of Cardiac Arrest in a City Center. Strategic Placement of Automated External Defibrillators in Public Locations, Départment de Cardiologie, Hôpital Universitaire de Gentofte, Hellerup, Danemark. Circulation2009;120:510-7. SIDA et TUBERCULOSE : Pfizer et Matrix baissent le prix de leurs ARV

Actualité publiée hier Thérapeutiques

C’est une première, le Président Clinton vient d’obtenir deux accords essentiels pour la prise en charge, dans les pays en développement de deux fléaux, l’infection au VIH et la tuberculose. En effet, 4 traitements antirétroviraux (TARV) de

seconde intention seront accessibles pour un montant annuel inférieur à 500 dollars. Par ailleurs, le coût de traitement de la tuberculose pour tout patient infecté par le VIH vient d’être réduit de 60% en deçà du seuil d’1 dollar par dose. La tuberculose est en effet responsable de 13 % environ des décès par SIDA dans le monde. Le VIH et la tuberculose forment une association meurtrière, car ils accélèrent mutuellement leur progression, Le VIH affaiblissant le système immunitaire. Une personne positive pour le VIH qui est aussi infectée par le bacille a beaucoup plus de risques de contracter la tuberculose qu’une personne infectée par le bacille mais qui est négative pour le VIH. La tuberculose est une cause majeure de mortalité chez les VIH-positifs. La tuberculose est responsable de 13 % environ des décès par SIDA dans le monde. En Afrique, le VIH est le principal déterminant de la hausse de l’incidence de la tuberculose observée ces dix dernières années.

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Les 2 laboratoires Pfizer et Matrix ont respectivement confirmé, à la suite de cet accord passé avec la Fondation Bill Clinton, jeudi 6 août, la baisse du prix de leurs médicaments contre le Sida et la tuberculose. Ainsi, la Rifabutine® du laboratoire Pfizer sera bien proposée au tarif d'1 dollar la dose dans 10 pays en développement ce qui revient pour un traitement de 6 mois à un coût total de 60 euros. Dès l’année prochaine, le laboratoire Matrix proposera 4 TARV (atazanavir (ATV), ritonavir (RTV), tenofovir (TDF), and lamivudine (3TC)) à un prix réduit, un effort qui représente une économie de 280 millions d'euros sur cinq ans, selon la Fondation Bill Clinton. Par ailleurs, ces 4 médicaments seront accessibles, pour une meilleure observance du traitement, sous forme de 3 pilules, dont une combinant tenofovir et lamivudine. Bill Clinton a déclaré : "Cela va aider à maintenir un traitement durant toute la vie et à mieux traiter les patients séropositifs atteints de la tuberculose, deux mesures essentielles pour lutter contre le sida ». Grâce à sa Fondation, 2 millions de personnes vivant avec le VIH/Sida pourront désormais avoir accès au traitement mais leur survie dépend de la continuité de cet accès durant toute la durée du traitement. Il y a 2 semaines, l'Isentress® (raltégravir) du laboratoire Merck, Sharp & Dohme (MSD) qui recevait un avis positif d'attribution de l'AMM du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMEA) recevait la requête de l’AIDS Healthcare Foundation (AHF) de revoir à la baisse le prix du médicament car ce nouveau traitement reste proposé à un prix hors d’atteinte de la plupart des patients atteints par le sida.

Source : Communiqué Clinton Foundation : http://www.clintonfoundation.org/news/news-media/press-release-president-clinton-pfizer-and-mylan-announce-new-agreements-to-lower-prices-of-medicines-

for-patients-with-drug-resistant-hiv-in-developing-countries , Pfizer http://www.pfizer.com/news/press_releases/pfizer_press_releases.jsp?rssUrl=http://mediaroom.pfizer.com/portal/site/pfizer/index.jsp?ndmViewId=news_view&ndmConfigId=1016273&newsId=20090806005853&newsLang=en Mise en ligne Yann-Mickaël Dadot, Santé log, le 11 août 2009 Pour en savoir plus sur la fondation Bill Clinton : www.clintonfoundation.org

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N° 1 Actualités 2009

Invitation pour participer au revu info nfo nfo nfo infirmienfirmienfirmienfirmier .

info nfo nfo nfo infirmienfirmienfirmienfirmier Est une revue électronique mensuelle réalisée par le

personnel infirmier a leurs confrère infirmier, a fin de partager et d’échanger les savoirs et les expériences. N’hésitez pas à envoyer vos articles, dossiers, protocoles,

témoignages, expériences, humour…. En langue arabe ou en français. info nfo nfo nfo infirmienfirmienfirmienfirmier vous encourage à publier et envoyer vos sujets .qui va

permettre de partager ainsi votre expérience et votre savoir avec vos frères infirmiers. Pour envoyer un article La procédure se déroule comme suit : 1. Préparez votre article en fichier sous format Word. 2. les éventuelles pièces jointes (photos, schémas sous format JPEG)

3. envoyez votre article à l’adresse suivante:‹‹[email protected] ››

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