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GRATUIT - Numéro 276 - Edition du 23 au 29 Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°276

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°276

GRATUIT - Numéro 276 - Edition du 23 au 29 Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

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L’actualité de cette semaine en France a focalisé toutes les atten-tions sur l’affaire « Leornada ». Alors que cela aurait du prendre seule-ment quelques lignes de journaux et quelques minutes dans les JT, cela a été le fait marquant de la semaine ; ne faisant que montrer l’incompétence du gouvernement sur cette affaire et, de surcroît, l’impunité des contreve-nants. Cela fait évidemment le jeu du Front National. Nous entendons dans les couloirs que la France ne peut supporter toute la misère du monde puisqu’ici, les gens dorment dans la rue. Aujourd’hui, on compte entre 4,9 et 8,8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Le gouver-nement a été en dessous de tout.

Même le Président de la République qui a voulu laisser une porte de sortie à ces alliés écologistes et à son ami Mélenchon. Les sondages sont tous défavorables concernant cette affaire. 64% des Français sont contre le retour de Leonarda et de sa famille. Seul le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a su sortir la tête de l’eau ... Et que dire des média qui sont allé jusqu’au Kosovo interviewer et filmer comme une star cette jeune lycéenne qui se permet d’ interpeller le Président de la République et de rajouter devant les journalistes « un jour ou l’autre, je retournerai en France et après, c’est moi qui vais faire la loi » a déclaré la jeune Leonarda à Mitrovica après l’annonce de François Hollande sa-medi.

Mlle, je vous dirais qu’en France, il n’y a pas de place pour des gens comme vous ... Vous venez vivre et vous vous installez en France … La France se mérite. Il faudrait aussi vous inculquer un minimum de res-pect et d’éducation pour ceux qui demandent à venir s’installer dans notre pays ... Il y en a marre de cette arrogance de tous ceux qui crachent dans la soupe ; et tout cela avec la bé-nédiction des extrémistes de gauche et des écologistes. Evidemment, l’extrême droite rit à gorge déployée devant tant de marasme et continue de monter dans les sondages avec des scores qui feraient rougir n’importe quel autre parti ...

Nous n’arrêtons pas de dire qu’il est important de juguler la montée du Front National mais les respon-sables du gouvernement font tout le contraire et dès que l’un d’eux essaye de faire appliquer la loi, une volée de bambou lui tombe sur le coin de la tête.

Aujourd’hui, nous pouvons dire merci au Président François Hollande et à notre très cher premier ministre Jean Marc AYRAULT … Dans quel état la France se trouve-t-elle ? Avec un pourcentage en nette augmenta-tion pour le premier parti de France : le Front National de Marine Le Pen ! Je me rappelle du duel entre Fran-çois Hollande et Nicolas Sarkozy au second tour des présidentielles où l’on pouvait entendre : moi Président ... moi Président ... moi Président ... Oui, effectivement, vous avez élu un Président mais vous avez élu le Prési-dent qui fait ce qu’est devenu le Front National aujourd’hui : le premier par-ti de France ...

Vous avez laissé augmenter le chô-mage, vous avez laissé les inégalités augmenter, vous avez ridiculisé la France dans le monde Monsieur le Président. Mais ou sont tous les « et moi et moi et moi » ? Bien évidement aux oubliettes. Heureusement que vous avez dans votre gouvernement un homme comme Manuel Valls qui a de la trempe !

Aujourd’hui, il vous reste encore une grande partie de votre mandat à la tête du pays. Vous ne pouvez pas faire plus catastrophique en près d’un an et demi ... Alors montrez aux Français de quoi vous êtes capable et mettez des hommes qui sont concernés par l’avenir de ce pays au sein de votre gouvernement.

Alain Sayada

Moi Président ...

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Selon Israël News, samedi, un dra-peau nazi a été hissé par les rési-dents arabes de Beit Umar au-des-sus d’une route principale, entre Halhoul et Etzion, non loin d’Hé-bron en Judée-Samarie.[ Israel National News reported]

Des soldats de l’armée israélienne du

bataillon Haruv et du régiment Kfir ont essayé de prendre le drapeau, mais n’ont pas réussi à cause de sa hauteur, dit IN.

En mai, les résidents arabes de la même ville ont hissé un drapeau nazi au-dessus de l’autoroute 60.

L’incident intervient alors qu’Israël et l’Autorité Palestinienne poursuivent des pourparlers de paix sous l’égide américaine.

Dans un récent discours, le Premier ministre Netanyahu a souligné le sou-tien historique arabe palestinien pour les nazis pendant l’Holocauste.

Sources : The Algemeiner – 20 oc-tobre 2013 – Joshua LevittTraduction-Adaptation Europe-Israël.

© Copyright Europe Israël

Pourparlers de paix entre Israël et l’A.P. : Le drapeau nazi flotte au-dessus d’une ville arabe de Judée-Samarie

Le Monde a reçu des documents de la NSA sur les écoutes ordonnées en France par Barack Obama des mains du journaliste du Guardian Glenn Greenwald, qui les a lui-même reçus des mains d’Edward Snowden, l’ancien employé de la NSA qui a obtenu asile en Russie, lors de son interview à Hong Kong au mois de juin dernier.

Il faut dire les choses comme elles sont : ce n’est pas l’Amérique qui a fait espionner les Français, mais le président américain Barack Obama qui a donné l’ordre à la NSA sans le-quel elle n’aurait pas pu s’en charger, et pour une -rare- fois, Le Monde ne s’est pas trompé.

Barack Obama, président totali-taire, selon Le MondeLe Monde, qui a réuni une équipe de 10 journalistes pour analyser les do-cuments, n’hésite pas – c’est un cas d’école – à qualifier Barack Obama de président totalitaire : « l’intrusion systématique [ordonnée par Barack Obama] dans la vie privée, [est] le propre des systèmes totalitaires ».

Les communications téléphoniques des citoyens français ont été inter-

ceptées de façon massive pour capter illégalement les secrets et la vie pri-vée des Français, explique Le Monde.

70 millions d’écoutes téléphoniques par moisParmi les milliers de documents de la NSA, un graphique décrit l’ampleur des surveillances téléphoniques réali-sées en France : sur une période de trente jours, du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013, 70,3 millions d’enre-gistrements téléphoniques des Fran-çais ont été effectués.

Quand des appels sont envoyés avec certains numéros de téléphone, un signal déclenche automatiquement l’enregistrement des conversations. Sur le sol français ou américain ? Le Monde ne le dit pas, mais précise que la surveillance récupère également les SMS et leur contenu en fonction de mots-clés. Et la NSA conserve l’historique des connexions de cer-taines personnes.

Un espionnage mondial opéré par ObamaLa France, l’Allemagne l’Autriche, la Pologne ou encore la Belgique sont surveillés. Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-

Zélande, également. Et bien entendu les pays totalitaires et hostiles. Au Brésil, la présidente Dilma Rousseff a si mal vécu cet espionnage qu’elle a décidé d’installer des fibres optiques de liaison directe avec l’Europe afin de court-circuiter les Etats Unis. En France, le gouvernement est resté étrangement silencieux. Il se dit que les services de renseignement fran-çais font exactement la même chose qu’Obama, et qu’ils préfèrent étouf-fer l’affaire plutôt que d’avoir à s’ex-poser.

Selon les documents, il semble que les cibles de la NSA concernent aussi bien des personnes suspectées de liens avec des activités terroristes que des personnes du monde des affaires, de la politique ou de l’administration française.

3 millions de données enregistrées par jourSe posent alors des questions que Le Monde se garde bien de poser : - qui, en France, a établi pour le compte de la NSA et de Barack Oba-ma, la liste des « personnes suspec-tées de liens avec des activités terro-ristes que des personnes du monde des affaires, de la politique ou de l’administration française. » - qui, en France, a fourni les don-nées qui ont permis de faire la cor-respondance entre cette liste et leurs numéros de téléphones portables ? - et quels sont les opérateurs télé-phoniques français qui ont donné à la NSA et Barack Obama les moyens d’écouter et d’enregistrer les conver-sations de leurs abonnés.Car d’après un graphique de la NSA, c’est une moyenne de 3 millions de données par jour, avec des pointes à 7 millions les 24 décembre 2012 et 7 janvier 2013 que Obama a fait enre-gistrer.

Et quelle est l’identité des cibles vi-sées par le président américain ?© Jean-Patrick Grumberg

Barack Obama a fait espionner 70 millions de conversations téléphoniques par mois en France

Le drapeau nazi flottant ce samedi 19 octobre au-dessus d’une ville arabe, non loin d’Hébron (Judée-Samarie)

Photo: Screenshot / Ziv Edelstein / News 0404.

Le Grand mufti de Jerusalem Hajj Amin al-Husseini rencontre des volontaires islamiques de l’armée Nazie durant les célébrations de l’Aid al-Adha en

décembre 1942. Photo: Wikimedia Commons.

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

La première mention non biblique d’Israël se retrouve sur la Stèle de Mérenptah (Égypte, 1210 av. J.-C.). Elle célèbre la destruction d’Israël (« Israël est détruit, sa semence même n’est plus »).

Ce n’est donc pas d’hier que la dis-parition du peuple juif est annon-cée.

Cela n’empêche pas les pires craintes quant à l’avenir de la plus importante communauté juive du monde (après Israël) : la commu-nauté juive américaine.

Une assimilation qui décimeLa menace qui plane sur elle n’a rien à voir avec l’antisémitisme ou le ra-cisme ou encore une exclusion dont elle pourrait être la victime (bien que l’antisémitisme existe encore). Non, le problème principal est plutôt en fonction du phénomène inverse : l’in-tégration juive à la société américaine est si prononcée que l’assimilation décime ses rangs.

Une enquête exhaustive de Pew

nous offre un portrait inquiétant (les experts sont d’avis que des chiffres similaires s’appliquent à la commu-nauté juive canadienne).

58% des Juifs américains pratiquent l’exogamie (c.-à-d. qu’ils marient des non-juifs). Parmi les non-Ortho-doxes, ce pourcentage monte à 71%. Or, seulement 22% des Juifs mariés à des non-juifs élèvent leurs enfants comme Juifs.

Côté pratique religieuse, après le mouvement réformé (très libéral), la catégorie à laquelle le plus de Juifs s’identifient est « sans religion ». Et ce pourcentage augmente. Les Juifs « sans religion » sont ceux qui sont les moins susceptibles d’assurer la conti-nuité de leur identité.

Les deux tiers des Juifs ne joignent pas de synagogues, un quart ne croit pas en Dieu et un tiers avaient un arbre de Noël (symbole chrétien) dans leur maison l’an dernier.

En d’autres mots, il y a moins de Juifs, les Juifs forment de moins en

moins de familles juives et ont de moins en mois d’enfants juifs.

Bien que certains se réjouissent de cette situation, tel Gabriel Roth van-tant les mérites de l’assimilation dans les pages de Slate, peu semblent vou-loir le suivre dans la voix de la mort culturelle tranquille.

Le pourcentage d’exogamie est aussi très élevé en ex-URSS (75%), en France et en Grande-Bretagne (plus de 40% dans ces deux pays).

Certains chiffres positifsCeci étant dit, certains chiffes sont plus positifs. 94% des Juifs améri-cains se disent fiers d’être juifs. 75% disent avoir un attachement fort au peuple juif (« strong sense of belon-ging to the Jewish people »). 70% sont attachés à l’État d’Israël.

La question se pose de la survie même de la communauté juive nord-américaine, hormis une petite – mais solide – minorité orthodoxe.

Hors d’Israël, point de salut ?Le peuple juif est-il voué à dispa-raître en dehors de l’État d’Israël, lui-même placé dans un voisinage peu accueillant et dont certains – et pas les moindres, notamment l’Iran – souhaitent sa disparition.

En terme de nombres, la situation n’est pas sans rappeler la situation des francophones hors Québec. 72% des Britanno-colombiens franco-phones parlent anglais à la maison, tout comme 74,4% des Fransaskois, 69% des Franco-Albertains, 55,5% des Franco-Manitobains et 41,8% des Franco-Ontariens. Même en Acadie, le taux de transfert linguistique ap-

proche les 10%. En d’autres mots, la survie de la francophonie hors Qué-bec est toujours en question. Être une minorité est difficile.

Cette assimilation (c.-à-d. la dispari-tion) de la communauté juive serait une perte immense pour l’humanité. La contribution juive à la science, aux arts, à la politique, à l’économie, aux sciences sociales est immense. Par exemple, bien que ne formant que 0,2% de la population mondiale, les Juifs ont reçu 22% des prix Nobel. Cette année seulement, 6 récipien-daires de prix Nobel sont Juifs.

Des noms tels que Moïse, Jésus, Einstein, Marx, Freud, Philip Roth, Spinoza, Kafka, Kissinger, Chagall, Steven Spielberg, Mark Zukenberg (de Facebook) et Elie Wiesel viennent en tête.

Je suis contre l’uniformisation du monde. J’adore la diversité. Chaque peuple qui disparaît est une perte pour l’humanité. C’est vrai pour les

Juifs comme pour les francophones d’Amérique. Espérons que ces com-munautés sauront trouver les outils pour freiner leur érosion.

Sinon, peut-être une stèle relatant la disparition de la communauté juive américaine sera-t-elle élevée à New York ?

Richard MarceauAvocat-conseil et conseiller princi-pal, Centre consultatif des relations juives et israéliennesHUFFINGTON-POST

La fin de la diaspora juive ?

Synagogue de Miami

Synagogue dLos Angeles

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Tabou : Israël, un phare dans la tempête pour certains Etats arabes ?

Israël perçu par les Etats arabes comme un substitut fiable et utile à la faiblesse chronique des USA ?

L’instabilité au Moyen-Orient, la conduite américaine qui zigzague et trébuche dans la région, mènent à une coopération entourée du sceau du secret, entre Israël et les pays arabes du Golfe, contre la menace nucléaire qui souffle d’Iran et la propagation d‘Al Qaïda dans la région.

Derrière les remarques du Premier Ministre Binyamin Netanyahu, cette semaine, disant que les Etats arabes commencent à réaliser qu’Israël n’est pas leur ennemi, se développe une re-lation discrète qui s’est renforcée ces derniers temps et qui comprend des pays n’ayant aucune relation diplo-

matique officielle avec Israël.

L’atmosphère en bouleversement constant du Moyen-Orient et l’image de faiblesse que dégagent les Etats-Unis dans la région, ont mené, semble t-il, à ce que les Etats arabes du Golfe perçoivent Israël comme un phare dans la tempête auquel se raccrocher.

Le chaos au Moyen-Orient a conduit Israël et ces Etats à partager des inté-rêts sécuritaires et diplomatiques et à se découvrir des objectifs communs. Ces derniers perçoivent Israël comme un allié ferme et fiable, au regard de la menace nucléaire iranienne, qui affecte, non seulement Israël, mais aussi et, sans doute, d’abord, l’Arabie Saoudite, les Etats du Golfe, l’Egypte et la Jordanie.

Ces pays coopèrent, également, en matière de terrorisme, face au déve-loppement d’al Qaeda et des groupes qui lui sont associés, au Sinaï, en Syrie et en Afrique, ainsi que dans la lutte contre l’axe irano-syrien.

Les Israéliens impliqués dans ces relations ont expliqué à Ynet que certains pays de la région sont ef-frayés à l’idée du vide créé par le comportement hésitant et confus de Washington, et qu’en conséquence, ils recherchent un collaborateur fiable avec lequel travailler à l’unis-son –même si l’essentiel doit se faire secrètement, pour ne pas heurter leurs opinions publiques.

Ainsi, des liens sécuritaires se sont resserrés plus que jamais, alors qu’Israël et les pays du Golfe coo-pèrent contre le terrorisme égyptien et l’Iran. « Ces intérêts communs se sont découverts dans le creuset de l’instabilité régionale », expliquent ces sources israéliennes.

Certains de ces pays perçoivent Israël comme une sorte de substitut des USA, pour ce qui est des affaires courantes, d’une part, et de l’autre, comme un tremplin vers Washington, pour faire passer des messages. Israël a déjà pu permettre d’exprimer publi-quement des critiques envers l’Admi-nistration Obama, en grande partie à cause de sa mauvaise gestion des actions d’Assad en Syrie et du ren-versement de Moubarak, en Egypte. A Jérusalem, personne ne cherche à « remplacer » le gouvernement amé-ricain, mais, en réalité, on coopère

secrètement avec différents régimes de la zone.

Ces relations n’obtiendront pas de reconnaissance officielle en Israël, mais on nourrit un nouvel espoir d’une réalité très positive, au Moyen-Orient, en ce qui concerne la position stratégique d’Israël, à long terme.

“Nous n’avons aucun intérêt à ce que ce soient les Russes ou les Iraniens qui remplissent ce vide », font remar-quer ces sources, « Israël est un point d’ancrage ferme pour pas mal de pays, qui le considèrent comme fiable et se tenant résolument derrière les lignes rouges qu’il a posées ».

’Le camouflage iranien’Les discussions de Genève au sujet du nucléaire, qui tentent de susciter des espoirs en vue d’un accord, ont bénéficié de la couverture de nom-breuses premières pages dans les me-dias du Golfe. Un éditorial du journal saoudien al-Okaz a expliqué que ces pourparlers ne dévient guère du jeu des intérêts régionaux ordinaires et ajoutait que les récents développe-ments étaient prioritairement desti-nés à repositionner le statut de l’Iran

dans la région, autant qu’à restaurer le prestige américain écorné.

Le quotidien saoudien Al-Riyadh a critiqué l’Iran et affirmé qu’il conduit sa politique comme un homme qui cache sa véritable identité et insisté pour que la République Islamique montre son vrai visage et révèle ses pensées profondes, alors qu’il en dis-simule tant d’autres par ruse.

Le journal saoudien Al-Watan a mis l’accent sur la position israélienne, disant qu’elle pose correctement les conditions pour une solution paci-fique, alors qu’Asharq al-Awsat citait un expert en relations internationales de l’Université de Genève qui cal-mait les ardeurs, en disant que les négociations nécessiteraient plus de temps, mais que les Etats-Unis pour-raient, non seulement normaliser leurs relations avec l’Iran, mais aussi lui permettre de jouer un rôle crucial à l’avenir.

Attila SomfalviIsrael NewsRoi Kais a contribué à ce reportageynetnews.comAdaptation : Marc Brzustowski

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

L’accusation que je ne critique pas les politiques israéliennes ?

David C. Speedie , senior fellow [ chercheur de premier plan (NDLT)] et directeur du programme d’en-gagement mondial américain au Conseil Carnegie pour l’éthique dans les affaires internationales , a récemment écrit comment il me suivait de «très près» et que mon travail n’avait aucune valeur parce que » en aucune façon je ne remets en question tous les aspects de la politique d’Israël » .

Il a laissé entendre ici que je suis le petit toutou du gouvernement israé-lien qui ne sait pas penser par lui-même, et que je ne suis qu’ un simple agent ou un lobbyiste pour celui qui est en charge de Jérusalem , de sorte que mes opinions ne devraient avoir aucun poids . Son portrait sape mon rôle d’ analyste indépendant et de-mande donc à être réfuté.

En fait, je suis souvent amplement en désaccord avec la politique israé-lienne , et comme le montre la liste partielle suivante je suis contre:- L’ensemble du processus d’Oslo , et

en particulier la notion naïve que l’on peut faire la paix avec ses ennemis .- Les retraits unilatéraux des terri-toires (Liban , Gaza) .- Le fait d’être près de remettre le pla-teau du Golan à la Syrie en échange d’un morceau de papier.- L’illusion persistante que Mahmoud Abbas et d’autres dirigeants de l’Au-torité palestinienne veulent quelque chose à part l’élimination d’Israël .- Le fait que dans les années 1950 la question des réfugiés juifs des pays arabophones ne fut pas soulevée.- Le fait d’avoir voulu que les fonds de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) al-lassent à la Cisjordanie et à Gaza .- Le fait de libérer les prisonniers , y compris des meurtriers , et de leur permettre d’aller dans les territoires palestiniens .- Le fait d’avoir sous-estimé l’impor-tance de l’opinion publique dans la guerre contemporaine .- Le fait de ne pas oeuvrer pour déve-lopper les 20 pour cent des Palesti-niens qui acceptent l’Etat juif et en faire une majorité .

- L’« incompétence stratégique » [de Jérusalem (NDLT)] de ne pas se battre pour gagner, mais seulement pour parvenir à un compromis .

En bref , je défendrais un Israël qui cherche la victoire.Ma désapprobation de la politique israélienne est si forte qu’un uni-versitaire israélien a pris sur lui de me gronder publiquement (dans le Jerusalem Post ) pour le caractère » condescendant et insultant » de ma critique concernant Samir Kuntar , provoquant un long débat entre lui et moi sur ce sujet. A une occasion, l’actuel Premier ministre d’Israël, m’a passé un savon durant une heure pour ma présentation de sa diploma-tie en 1998 avec le régime de Hafez al -Assad .

Il est très clair que quiconque prétend que je ne critique jamais Israël ne me suit pas «de très près». Évidemment aussi, il n’a pas la liste ci-dessus à l’esprit. Il aimerait plutôt me voir protester contre les points de contrôle aux frontières, l ‘«occupation », les « colonies », le « mur de l’apartheid », la « judaïsation de Jérusalem », et le fait que Gaza soit «une prison à ciel ouvert ». Eh bien, non, mes critiques viennent du bord opposé. Et cela devrait être tout aussi efficace pour éliminer l’insinuation avancée [que je suis partial (NDLT)]

par Daniel PipesVersion originale anglaise: Do I Not Criticize Israeli Policies?Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Certains prétendent qu’Israël de-vrait renoncer à sa présence mili-taire dans la vallée du Jourdain et s’appuyer sur les forces internatio-nales. Ils disent même que ce serait la seule solution pour parvenir à la création d’un Etat Palestinien à côté d’un Israël sécurisé.

Une nouvelle vidéo explique pour-quoi 70 % des Israéliens s’opposent à cette idée.

L’armée israélienne a été déployée le long des pentes escarpées de la val-lée du Jourdain depuis 1967, ce qui empêche l’infiltration de terroristes et empêche les attaques potentielles. Et si l’on refuse cette idée, c’est aussi après avoir vu ce dont les forces in-ternationales sont capable au Liban, ou en Syrie… Enfin… Regardez le « désarmement » du Hezbollah par exemple…

Tsahal est la seule entité à avoir la capacité de protéger l’Etat Juif et ses citoyens.

Les soldats « internationaux » se sont avérés peu fiables à chaque fois qu’on a fait appel à eux au Proche-Orient.

Considérons, par exemple , les forces de la FINUL au Liban : elle a le pou-voir d’agir conformément au chapitre 6 de leur mandat de la Charte des Na-tions Unies , qui lui refuse de prendre position.

Indépendant au Hezbollah, elle doit recevoir l’autorisation du gouverne-ment libanais (dans lequel le Hezbol-lah est présent) pour faire quoi que ce soit. Ces forces ne sont pas équipées, entraînées et organisées pour faire face à cette organisation terroriste. Ils ont une obligation bureaucratique à la prudence à outrance.

Dès lors, on comprend mieux pour-quoi Israël refuse toute idée d’une « internationalisation » sécuritaire du Proche-Orient.

Par Amos Lerah

Israël doit-il permettre une « internationalisation » de sa défense dans la Vallée du Jourdain?

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Près d’un quart des personnes interrogées lors d’une enquête internationale menée à travers 9 pays européens, déclarent « éviter de visiter des lieux de culte » ou « ne pas porter de symbole m’iden-tifiant comme Juif » par crainte d’être victime d’antisémitisme.

La peur de porter une kippa ou une étoile de David est particulièrement importante en Suède ou 49% des 800 personnes interrogées disent qu’ils s’abstiennent d’être « juif en public. »

Le sondage, mené par l’Agence Eu-ropéenne des Droits de l’Homme, a interrogé un total de 5.100 juifs à tra-vers le vieux continent.

En France , 40 pour cent environ des 1.200 Juifs questionnés, disent « évi-ter » de porter la kippa ou un signe distinctif. En Belgique, il sont 36%.

Au total, la moyenne européenne de ces juifs qui cachent ou évitent de montrer leur judaïsme est de 22%

« Les résultats montrent que la majo-rité des Juifs européens connaissent une hausse de l’antisémitisme », af-firme Gert Weisskirchen , un ancien représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe pour lutter contre l’antisémitisme.

L’enquête, menée entre septembre 2012 et septembre 2013, a été réa-lisée principalement sur Internet en France, Grande-Bretagne , Belgique, Allemagne , Suède, Italie, Hongrie, Roumanie et la Lettonie. Le rapport complet devrait être publié le mois prochain à Vilnius.

En Hongrie , 91% de plus de 500 répondants ont déclaré que l’anti-sémitisme a augmenté au cours des cinq dernières années. Ce chiffre est de 88% en France, 87 % en Belgique et 80% en Suède. En Allemagne, Ita-lie et Grande-Bretagne, environ 60% des répondants ont indiqué subit une croissance de l’antisémitisme , contre 39 pour cent en Lettonie.

Les chiffres pour les personnes qui ont déclaré avoir subi un incident an-tisémite dans les 12 mois précédents étaient de 30 % pour la Hongrie , 21 pour cent pour la France et 16 pour cent en Allemagne.

27% des répondants ont indiqué que les auteurs étaient des musulmans ; 22% dénoncent « les gauchistes » et 19% disent que les auteurs de ces actes étaient des gens de droite ou d’extreme droite.

Plus de 75% des répondants ne portent pas plainte – 67% des gens disent « que cela ne sert à rien. »

L’antisémitisme en France connait une forte progression depuis le milieu de l’ère Sarkozy. Et les choses ne s’améliorent pas avec les pires cli-chés antisémites/anti-sionistes col-portés par les médias, les journalistes et les politiciens. Quand, en France, la sénatrice UDI Sylvie Goy-Chavent veut lutter contre l’abattage rituel, elle dénonce un complot juif interna-tional et un détournement de fonds de la part des Juifs de France pour finan-cer l’armée israélienne. Du grand art.

Par Avi Retschild

Sondage européen: l’inquiétude galopante des Juifs d’Europe…

Tunisie : Sortir du débat politicien

Je n’oserai pas prétendre avancer des explications exhaustives mais tout au plus quelques pistes que les lecteurs pourront investir, défri-cher ou délaisser. Voici quelques points qui me semblent dignes d’intérêt :

1. La révolution tunisienne a com-mencé par un acte d’une violence insoutenable, une immolation par le feu qui continue à marquer les esprits trois ans plus tard. Ce geste de Boua-zizi relativise toutes les violences postérieures. Et, si les uns parlent de suicide collectif, d’autres s’immolent véritablement, brouillant le caractère divin de toute vie et plaçant un tabou de l’islam sur la place publique.

2. Les frustrations et le désespoir de la jeunesse sont le terreau de cette violence. «Peu importe de mourir si l’on vit sans dignité». Et peu importe la loi si elle encadre le désespoir. En fait, ces jeunes qui sombrent dans la violence interrogent la légitimité de la légalité. Et, en cela, ils sont bel et bien dans un moment révolution-naire. Même si c’est la délinquance qui prime sur tout autre projet.

3. De fait, c’est la police qui est visée par cet irrespect de l’ordre qui se gé-néralise. On marque ainsi sa défiance des autorités et, au plan symbolique, on démontre par la violence sur les agents de l’ordre que c’est bien la rue qui mène la danse. En ce sens, c’est l’Etat et ses institutions qui trinquent et perdent leur auréole et leur mono-pole de la violence. Ne trafique-t-on pas armes et munitions en plein jour ? Ne défie-t-on pas armée et police dans les maquis des montagnes et les labyrinthes des cités populaires ? Dès lors, tout peut paraitre permis puisque le bâton si redouté est en panne.

4. Un autre élément me semble déci-sif. Partout, c’est l’instinct grégaire qui remonte, le vieux fonds des clans et des tribus, le souvenir enfoui des razzias, l’irrédentisme par rapport au pouvoir central, les jacqueries et la loi

de la foule. Car souvent, le scénario est le même : une foule de gens liés par le sang attaque une représentation de l’Etat. Par définition, une foule est anonyme, protectrice, violente collectivement voire rassurante pour ceux qui la composent et qui défient ainsi un ordre établi qu’ils redoutaient et qu’ils ont l’impression d’avoir écrasé. En ce sens, depuis la révolu-tion, les précédents de flambées de violence locale sont innombrables et presque tous du même type.

5. Un dernier point. Il est malvenu de parler de «presse de la honte» lorsque ces évènements sont rapportés. La presse ne fait que son travail de mé-diation et vilipender les journalistes parce qu’ils rendent compte du réel est une bien étrange manière d’élu-der un débat devenu nécessaire sur les racines, les tenants et les aboutis-sants de cette violence qui nous mène au bord du gouffre. Au lieu de jeter l’anathème sur les journalistes, les dirigeants actuels devraient se poser enfin les vraies questions sur l’état réel de notre société dominée par les Tartuffes, les loubards et les rou-blards de tous acabits. Et si on parlait plutôt d’un pays qui se vautre dans la honte ? Ce que diffuse la presse est en effet le malheureux reflet de ce que nous sommes devenus...

Mes explications, je le sais, sont insuffisantes, imprécises, partielles. Toutefois, elles méritent d’être po-sées. Elles montrent, je l’espère, la direction du débat de société qui devient urgent et qui mériterait de se développer parallèlement au dialogue national qui n’a qu’une connotation politicienne.

Oui, un débat national sur la violence, le modèle de société que nous vou-lons et le contrat social qui nous lie doit être institué. Car ce n’est pas un dialogue des partis qui va résoudre la crise morale profonde que nous tra-versons. Ce si attendu dialogue natio-nal ne posera la crise qu’en termes politiciens et ignorera les autres dimensions du mal qui nous ronge et que personne ne veut affronter.

Depuis janvier 2011, ce sont les ju-ristes et les politiciens qui ont accapa-ré la parole, avec les résultats qu’on connait. Même celles et ceux que nous pensions être nos consciences nationales se sont empêtrés dans le magma politicien. On aura parlé, jusqu’à la nausée d’histoire, de com-binaisons, de retournements de vestes et de puissances étrangères.

Mais, les philosophes, les psycho-

logues, les sociologues, les intellec-tuels qui ne sont pas dans l’institution universitaire, les artistes, tous ont été réduits au silence et à des rôles de faire-valoir. A l’opposé, nombreux sont celles et ceux qui ont été promus politologues, experts en transition ou activistes patentés.

Cela a mené le débat et le réel au point où nous sommes aujourd’hui, c’est à dire dans une situation blo-quée où seuls les partisans auraient quelque chose à exprimer alors que celles et ceux qui préfèrent agir hors champ politicien sont rejetés par des médias en mal de scoops, de petites phrases et de spectaculaire.

Avec la violence qui régnait ces trois derniers jours, nous avons eu notre part de ce spectaculaire dérisoire qui est à l’écume des jours ce que l’ennui est aux peuples malades. Heureux encore que nous n’ayons pas à déplo-rer de morts. Seulement des blessés, parfois graves, et c’est déjà trop...

ENTRE JASMIN, BARBU ET DI-GNITÉ VOILÉELa Tunisie va mal. Elle a besoin d’autre chose que de politiciens à son chevet. Elle a besoin d’autre chose que d’une légitimité factice et péri-mée à laquelle s’arcboute une Troika défaite. Elle a besoin d’autre chose que de la fuite en avant de certains parmi les opposants qui ne savent pas vraiment vers quel cap diriger la barque. Elle a besoin de bien plus qu’une constitution, un gouverne-ment de technocrates ou une élection. Elle a besoin de bien plus que ces di-versions besogneuses et ces agendas partisans.

La Tunisie cherche désespérément à retrouver son honneur perdu et son identité détournée. La Tunisie veut névrotiquement se réconcilier avec sa modernité souillée par l’entourage de Ben Ali puis émasculée par les fon-damentalistes. Entre jasmin barbu et dignité voilée, la voie est désormais étroite car beaucoup de temps a été perdu dès le moment où un débat sur le modèle de société s’est substitué à l’exigence de justice sociale, née de la révolution.

Aujourd’hui, nous comptons les pots cassés, regardons quelques dino-saures s’affronter et voyons le pays s’effondrer et entrer lentement dans la spirale d’une violence devenue anodine, banale, normale. Il est temps de reprendre le dessus sur ce cancer qui se généralise, poser les vrais pro-blèmes et, enfin, regarder de l’avant.H. PEREZ

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

KAYMAN SFARIM - La levée des Sifre ThoraC’est une coutume, typiquement tunisienne.Et si d’autres communautés la respectent, j’avoue l’ignorer. Quelle est la raison de cette cérémo-nie ?Nos maitres avaient remarqué, que le mois qui suit le mois de Tichri, c’est à dire Hechvan, aussi nommé Mar-He-

chvan, est un mois sans fête. Aussi, fut-il décidé, qu’à l’issue de la procession de Simhat Thora, on ne rangerait pas les rouleaux de la Thora dans l’arche sainte. On les placerait sur une table, recouvert d’un drap, comme si, après les festivités, on avait du mal à se sépa-rer de notre sainte Thora.Puis, avant la fin de Hechvan, nous or-

ganisons une fête, au cours de laquelle, nous reprenons les Hakafots de Simhat Thora, avec en plus, de la musique, des spécialités culinaires, de la Boukha, (avec modération) …bref tous les in-grédients pour réussir une fête.

HAG SAMEAHRené SEROR

Le Boeing 737- 900ER est l’un des avions les plus modernes de sa gé-nération.Le premier avion est attendu mi-octobre 2013 dans le cadre du pro-gramme de renouvellement de la flotte de la Compagnie internatio-nale EL AL.Cet appareil sera exploité sur les vols courts et moyens courrier en EuropeLe 737 - 900ER présente de nom-breux avantages sur le plan opéra-tionnel et en termes de rentabilité.EL AL a investi plus de 320 millions de dollars pour l’achat de 6 avions qui comptent parmi les plus modernes et les plus sophistiqués au monde. Le premier sera mis en service en oc-tobre 2013, le second en décembre 2013. Début 2016, quatre autres avi-ons viendront compléter la flotte pour une expérience de vol de grande qua-lité pour les voyageurs Européens.Pour la classe Economique, EL AL a investi dans des sièges « Pinnacle » produits parB/E Aerospace, légers et confortables conçus à partir de nouvelles techno-logies et équipés de coussins ergono-miques pour un confort maximum.La Classe Affaires sera équipée de sièges « Millénaire », également pro-duits parB/E Aerospace.L’avion disposera de 16 sièges en Classe Affaires et de 156 sièges en Classe Economique.Pour créer un environnement de travail et de loisir propice, les pas-sagers auront à leur disposition des prises électriques et des connexions USB disponibles à proximité de leurs sièges.Elyezer Shkedy, le Président Direc-teur Général de la compagnie : « L’arrivée de ces nouveaux Boeing 737- 900 ER d’EL AL marque notre volonté de renouvellement de notre flotte à son plus haut niveau. Cet in-vestissement positionne la compagnie aérienne à la pointe de la technologie internationale et nous permettra une hausse importante de notre niveau de service aux passagers pour une meilleure expérience de vol. Notre investissement dans les nouveaux sièges en classe économique avec un système de divertissement sophisti-qué, qui sera lancé dans les prochains mois, est en droite ligne avec nos ob-jectifs ; fournir le meilleur produit et le meilleur service pour nos passagers et continuer ainsi à nous positionner comme la compagnie aérienne préfé-

rée pour les vols à destination et en provenance d’Israël ».739- 900ER - 2 classes de serviceLe 737 - 900ER sera exploité dans une configuration unique : 172 sièges.Deux classes de service : 16 sièges en Classe Affaires et 156 sièges en classe Economique.Sièges en Classe Affaires - les nou-veaux sièges design « Millénaire » en Classe Affaires sont plus spacieux et confortables avec un espacement de 44 pouces. Tous les sièges sont équipés de prises électriques et de connexions USB.Sièges en Classe Economique – Pour la première fois sur notre flotte, les nouveaux sièges « Pinnacle » légers et confortables fabriqués avec la nou-velle technologie « state-of-the- art », avec coussins ergonomiques pour une meilleure assise.Les sièges de la Classe Economique offrent un espace plus spacieux aux passagers avec une poche arrière si-tuée sur la partie supérieure du siège.Chaque rangée de sièges en classe Economique dispose de prises élec-triques et de connexions USB.Divertissement à bord -Avec le lancement de ce nouvel avi-on, EL AL va lancer également un système de divertissement basé sur les nouvelles technologies.Design intérieur – Un éclairage d’am-biance moderne qui s’adapte aux différentes phases de vol, de grands coffres de rangement et un nouveau design intérieur.Le nouvel appareil desservira les des-tinations européennes d’EL AL.

A propos d’ EL ALEL AL Israël Airlines, compagnie aérienne nationale d’Israël, créé en 1948, est leader mondial sur le mar-ché des vols directs sur et vers Israël. EL AL propose 36 destinations en provenance d’Israël et permet des centaines d’autres destinations à tra-vers le monde via des partenariats avec de nombreux autres transpor-teurs. EL AL incarne les valeurs israé-liennes du service et de l’innovation, et est reconnue pour son authentique hospitalité israélienne.

Informations complémentaires et visuels sur demande.Contact EL ALMichèle Robert-RicciService commercial marketing et publicitéTél 01 44 55 00 [email protected]

Bientôt chez EL AL :Le nouveau Boeing 737 EL- 900 ER

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

1°) Mr Philippe MEYER, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?Je suis originaire d’une famille Ash-kenaze d’Alsace qui m’a transmis l’amour d’un judaïsme authentique, fier de ses valeurs, de son histoire et de sa culture. Cette éducation profon-dément juive que mes parents m’ont donnée m’a appris l’importance de l’effort, de l’éthique et de l’exempla-rité que tout juif portent en lui. C’est un héritage qui m’a construit jusqu’à ce jour et qui m’accompagne à chaque instant dans ma vie familiale, sociale et communautaire. Je leur en serai toujours reconnaissant.

J’ai 45 ans, mon épouse est ensei-gnante au lycée Yavné à Paris et nous avons un petit garçon. Mon implica-tion dans le monde communautaire date de plusieurs années. J’ai été élu administrateur du Consistoire de Paris il y a huit ans et y occupe la respon-sabilité de Vice-président, en charge de la communication. A cet égard, je suis directeur de la publication du journal du Consistoire Information Juive. J’ai travaillé à sa modernisa-tion et à son développement qui en font aujourd’hui le seul mensuel de la presse juive en France et une réfé-rence au sein de la communauté. Je suis également membre du Bureau du Consistoire Central. J’habite Neuilly-sur-Seine où je suis administrateur de la synagogue de la rue Ancelle et Président de la loge B’nai B’rith. J’ai été chroniqueur au Jerusalem Post et à Guysen News. Parallèlement à cela, je suis économiste, titulaire d’un diplôme de 3ème de l’Univer-sité de Paris-Dauphine en Economie et Finances internationales, et direc-teur des études économiques dans une société d’investissement à Paris. J’ai eu récemment le grand honneur d’être nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite au titre de mes activités consistoriales.

2°) Pour quelles raisons avez-vous rejoint la liste Tous ensemble 2013

?J’ai participé activement et assidu-ment au cours des huit dernières an-nées à la vie du Consistoire de Paris dont je connais bien le fonctionne-ment. Dans toutes mes responsabi-lités consistoriales, j’ai eu le souci de distiller une voix juste, posée, et équilibrée, en restant avant tout au service de la communauté. Cette voix n’a pas toujours été écoutée, je le regrette. Des dérives dans la conduite du Consistoire, notamment par une gouvernance personnalisée et poli-tisée, l’ont éloigné de ses véritables missions et de l’idée que je me fait de l’institution. Fort de cette expérience et de cette volonté de changement, je sollicite encore le soutien des élec-teurs.

Le Consistoire de Paris doit se recen-trer sur ses fondamentaux, tournés exclusivement vers l’action cultuelle au service des fidèles, travailler pour l’unité et le chalom communautaire et retrouver un vrai fonctionnement démocratique. Pour cela, il lui faut renouer avec une gouvernance trans-parente et collégiale. Il faut mettre fin à la politisation du Consistoire et au cumul des mandats. C’est essentiel. Loin des photos, des conflits, et de l’isolement du pouvoir, le Consistoire de Paris retrouvera la place qui doit être la sienne, au cœur de la vie juive et au service de tous les juifs. C’est parce que j’aime le Consistoire de Paris, que je l’ai servi de mon mieux ces huit dernières années, et qu’il de-meure au cœur de mon engagement communautaire. C’est parce que j’aime le Consistoire de Paris que, je désire poursuivre ma mission avec un engagement total, une énergie et une détermination sans faille au service de notre institution, de son essor et de son avenir.

Je partage avec les membres de l’équipe Tous Ensemble 2013 sou-tenue par Dov Zerah cette même vision d’avenir pour le Consistoire de Paris, ce même désir de change-ment pour remettre le Consistoire au cœur de ses vraies missions, et

ce même projet pour le Consistoire de demain, un Consistoire empreint d’éthique, de morale et de valeurs juives. Cette équipe est composée de femmes et d’hommes tous por-teurs d’une grande expérience et de compétences complémentaires dans la vie communautaire, qu’ils soient administrateurs sortants du Consis-toire de Paris, administrateurs au sein de leurs communautés, ou membres actifs dans des associations majeures de la vie juive. Ils ont des parcours solides dans la communauté et dans la société et sont tous disponibles pour mettre cette expérience au service de notre institution. C’est un atout et une chance que l’on ne retrouvent pas partout.

3°) Que représente pour vous le Consistoire de Paris ?Le Consistoire de Paris est la princi-pale institution juive en Europe, de par son histoire, son rôle, son influence. Depuis plus de deux cents ans, il est en charge avec les autres Consistoires régionaux de la vie juive et défend les intérêts du judaïsme français. Sa mis-sion est exclusivement et doit rester cultuelle au service et à l’écoute de tous les juifs, et pour une vraie soli-darité entre les communautés les plus aisées et celles en difficulté. C’est pour cela qu’il doit incarner et por-ter une éthique et une morale exem-plaires. Dans le même temps, il doit être la voie centrale du judaïsme fran-çais, loin des extrêmes, et défendre le modèle d’accueil de tous les juifs qui est le sien depuis toujours. Enfin, il doit travailler en harmonie et en intelligence avec les autres grandes institutions du judaïsme français, en respectant les prérogatives et les péri-mètres d’action de chacune d’entre elles. Le Consistoire de Paris doit être le maillon central de la vie juive, dans l’ouverture et le respect nécessaires à sa mission.

4°) Êtes-vous pour ou contre le rap-prochement avec le Crif et pour-quoi ?La communauté juive de France fait actuellement face à des défis et à des menaces qui mettent son ave-nir même en jeu. Menées par des partisans d’une laïcité extrême, les récentes attaques en provenance de toute l’Europe contre l’abattage rituel et la circoncision démontrent à quel point les enjeux sont capitaux. Et que dire de l’antisémitisme qui ne faiblit pas. Dans un tel environnement des plus incertains, la communauté juive a plus que jamais besoin d’unité pour porter un message fort et audible, et défendre elle-même ses inté-rêts. Comment comprendre dans ce contexte que le Consistoire ne réin-tègre pas au plus vite le CRIF ? C’est une nécessité absolue pour notre communauté. Le temps ne plus être

aux querelles d’ego et de personnes qui nous fragilisent tous. L’union fait la force. Par ailleurs, pour être effi-cace, chacune des grandes institutions doit faire son travail, et seulement son travail. Comme l’a récemment rappelé le Président de la République, l’action politique n’est pas du ressort du Consistoire. Au sein du CRIF, le Consistoire aura bien entendu à dé-fendre les questions cultuelles, mais dans un ensemble plus représentatif et plus uni qui sera ainsi plus fort.

5°) Quelles sont les attentes de la Communauté juive ?Au sein de cette campagne pour les élections du Consistoire de Paris, nous nous déplaçons beaucoup dans les communautés pour débattre, écouter et comprendre ces attentes qui sont nombreuses. On peut les regrouper en trois pôles majeurs.

- L’unité de la communauté, face aux enjeux majeurs qui sont devant nous. - Une gouvernance plus transpa-rente et une plus grande démocratie. consistoriale, pour mettre fin à la po-litisation du Consistoire et au cumul des mandats qui n’est plus accepté et plus compris par la communauté.- Une Cacherout plus abordable pour tous avec une action forte du Consis-toire pour éviter les dérapages des prix que l’on observe trop fréquem-ment.

Les questions relatives à la jeunesse, à la place des femmes, et aux finances de l’institution consistoriale sont bien entendu essentielles et également au cœur des préoccupations des fidèles. Sur tous ces points, la communauté attend des futurs administrateurs du Consistoire des réponses précises, réalistes et concrètes. Avec l’équipe Tous Ensemble 2013, nous les appor-tons sans démagogie et en toute trans-parence. Je vous invite à venir les découvrir sur notre site www.tousen-semble.fr. Nous avons un projet qui aborde les vraies questions que se posent les fidèles et restons bien sur à leur disposition pour en débattre et pour les écouter.

6°) Que pensez-vous de la déserti-fication des synagogues dans cer-taines villes de la région parisienne ?Les mutations géographiques que connaît la communauté juive depuis une dizaine d’années sont majeures et reflètent avant tout des considé-rations sécuritaires, économiques et démographiques. Ces changements structurels, souvent à l’image de la société française, semblent inexo-rables. Il est de la responsabilité du Consistoire de les accompagner et de tout faire pour en atténuer les effets dans certaines communautés qui en souffrent. Cet effort pour les petites

communautés qui deviennent isolées doit être à la hauteur des problèmes qu’elles connaissent. Des jume-lages avec les grandes communau-tés doivent être initiés, la formation des rabbins constitue un élément majeur et bien entendu la solidarité financière doit être au rendez-vous. Il n’est pas acceptable de voir en 2013 des juifs ne plus pouvoir vivre leur judaïsme dans certaines communau-tés. Loin des programmes électoraux et des promesses de circonstance, il s’agit là d’une des raisons d’être du Consistoire et que nous devons gar-der à l’esprit à chaque instant.

7°) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pau-vreté, les commerçants mettent la faute sur les taxes consistoriales, qu’en pensez-vous ?C’est une situation suffisamment difficile pour un nombre croissant de membres de la communauté pour ne pas être démagogique. Les taxes consistoriales sur la cacherout sont nécessaires pour que les missions du Consistoire puissent être rem-plies. Rappelons que la Cacherout représentent plus de 40% du budget du Consistoire de Paris. Ces taxes sont toutefois limitées dans la part du prix des produits qui sont direc-tement sous la surveillance du Beth Din de Paris et ne concernant pas tous les autres produits cacher. Les dérapages trop souvent observés dans l’évolution des prix de certains produits cacher résultent davantage du fonctionnement du marché de la cacherout. Le Consistoire doit faire en sorte de pouvoir jouer un rôle de modération des prix, même s’ils ne sont pas directement fixés par lui, en jouant sur la taille du marché et sur la transparence du marché. C’est ainsi que la création d’une Cacherout nationale, élargissant le marché des produits Beth Din de Paris, et la mise en place d’un observatoire des prix des produits cacher, incitant à plus de concurrence au grand jour, sont des pistes, avec d’autres, qu’il faut explo-rer au plus vite.

8°) Pour finir, pouvez-vous me don-ner un synonyme de Consistoire ?Non, parce que le Consistoire tient une place trop importante dans la communauté, et dispose d’un péri-mètre d’action trop étendu, pour pouvoir le résumer en un seul mot. Ce serait bien trop réducteur. Mais si j’ai le droit à un peu plus de mots, je dirais que le Consistoire est avant tout la maison ouverte à tous les Juifs. Elle doit le rester.

Interview de Philippe Meyer, Directeur de Campagne et Porte Parole de la liste Tous ensemble 2013

Tous ensemble à l’inauguration d’un nouveau Sepher Torah pour la communauté de la rue de Chevreuil à Paris dans le 11éme

Nathan et Joel Messas en compagnie d’Yvan LelloucheLe rav Ghedalia dansant avec le Sepher Thora

portés pas les fidèles

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Philippe MEYERPorte Parole & Directeur de CampagneVice-président du Consistoire de ParisMembre du Bureau du Consistoire CentralDirecteur de la publication d’Information JuiveEconomiste

Gérard ALLOUCHEPrésident d’honneur de la communautéde Champigny-sur-MarneMaire-Adjoint de Saint-Maur-des-FossésRetraité et consultant en formation commerciale

Odette BENHAMOUVice-présidente d’une association qui développe la connaissance du judaïsmePrésidente de la Maison de la FamilleMembre de la communauté Ahavat Shalom, Paris 16èCarrière exercée dans la stratégiede groupes internationaux

Moshé COHEN SABANPrésident-fondateur du CCJ95Fondateur du site JForum.frIngénieur conseil

Jacques GARIH Trésorier du Beit Midrash LenachimMembre de la commission Hevra Kadisha de l’ACIPAncien président de la communauté MontévideoChef d’entreprise retraité

Yves-Victor KAMAMIPorte ParoleOrdonnateur des Dépenses du Consistoire de ParisMembre du Bureau Exécutif du CRIFMembre du Comité Directeur du FSJUMédecin ORL, écrivain

Yvan LELLOUCHE Trésorier de la communauté Chivté IsraëlFondateur de la Fédérationdes Journalistes Juifs de FranceÉditeur et conseiller en communication

Lise LESZCZYNSKI Administrateur de la communauté de Neuilly-AncelleMembre de la WIZO

Pierre-Emmanuel MASLIAH President de l’association YanivMembre du conseil national du FSJUOperateur sur les marchés de capitaux (New York, Londres, Paris)

Nathan MESSASFidèle de la synagogue de la rue de la RoquetteAncien élève de l’Ecole Normal Hébraïquede CasablancaPrésident de l’association Keter Chalom à la mémoire de son père Rabbi Chalom Messas Zatsal

Michèle ROTMANVice-présidente du Consistoire de ParisAdministrateur du Consistoire CentralPrésidente d’honneur du Centre Edmond FlegProfesseur de Lettres, puis décoratrice

François SITRUKPrésident fondateur de lacommunauté ACIP de St. BriceAncien 1er Vice-président du Consistoire de ParisDirigeant d’entreprise

Franck DOUIEBMembre actif de l’association ABSI avec un soutien personnel de Gil TaiebAdministrateur de la communauté ACIP La VarenneChef d’entreprise

Elections au Consistoire de Paris - 24 novembre 2013

Avec Dov ZERAHTOUS ENSEMBLE 2013

Marc RouvioAdministrateur de Chasseloup-LaubatMembre de la Licra et du Bnai BrithChef d’entreprise

VOTEZ POUR LE CHANGEMENT, LE CHALOM ET LA COMPÉTENCE

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Je l’écris avec tristesse, mais je dois l’écrire : Obama a gagné la bataille du « shutdown ». Je dois l’écrire aussi : je m’attendais à ce résultat.

Je m’y attendais parce que les grands mé-dias américains ont adhéré plus que jamais à la cause d’Obama et se sont faits plus que jamais son porte-voix.

Je m’y attendais aussi et surtout parce que les divisions du Parti républicain sont apparues de plus en plus nette au fil des jours : la cassure entre les Républicains « modérés » tels John McCain et Mitch McConnell et les Républicains issus des tea parties, tels Ted Cruz et Mike Lee est désormais claire et profonde.

La victoire d’Obama est une défaite pour les idées de liberté, pour celles des Pères Fondateurs, pour les rédacteurs de la Constitution des Etats-Unis. Elle entérine la possibilité pour un Président de gouver-ner en glissant vers l’autocratie, puisque la loi dite Obamacare qui est rentrée en vigueur n’est plus celle qui a été votée initialement, mais une loi profondément modifiée par une succession de décisions du Président que le Congrès n’a jamais ratifiées.

La victoire d’Obama est une victoire pour le chantage au chaos pratiqué par Obama et les dirigeants démocrates, et peut ouvrir la porte à d’autres chantages au chaos.

C’est une victoire pour les stratégies conçues par le maître à penser d’Obama, Saul Alinsky, car c’est une victoire obtenue non seulement par le chantage au chaos, mais par une déstabilisation de l’adversaire obtenue en le calomniant et en l’accusant d’adopter la conduite qui a été celle du déstabilisateur : Obama n’a cessé d’accu-ser les Républicains de bloquer le pays, alors que c’est lui qui a tout fait pour que des blocages surviennent, et il n’a cessé d’accuser les Républicains de refuser de négocier alors que c’est lui qui n’a voulu négocier sur rien.

C’est une victoire pour l’intimidation, car les Républicains « modérés » se sont faits intimider lamentablement, et une victoire pour la propagande : le « shutdown » a eu en réalité peu d’effets sur la société améri-caine, mais ce peu d’effets a été gonflé dé-mesurément par les discours démocrates et par les grands médias.

La loi dite Obamacare rentre donc en vi-gueur, avec son cortège de dysfonctionne-ments, de bureaucraties supplémentaires en cours de création, de soumission au

gouvernement fédéral et de ses bureaucra-ties de dix-huit pour cent de l’économie américaine.

Le plafond de la dette fédérale se trouve relevé, ce qui signifie que les Etats Unis vont continuer à s’endetter à une vitesse effrénée.

Les dépenses de l’administration fédé-rale vont continuer à exploser.

La nomination de Janet Yellen à la tête du Federal Reserve Board signifie que la planche à billets va tourner de plus belle, car Janet Yellen est une économiste keyne-sienne, adepte de l’interventionnisme et de la relance par la demande, donc par la planche à billets et les dépenses gouverne-mentales.

Des dates ont été fixées : le budget n’est voté que jusqu’au 15 janvier, et le prochain relèvement du plafond de la dette devra avoir lieu le 7 février.

On peut craindre que dans un délai aussi court, les mêmes causes produisent les mêmes effets et que le scénario qui vient de se produire se reproduise.

On entendra reparler alors de « shutdown » qu’il faut éviter et de cataclysme finan-cier qui menace. Il est peu vraisemblable qu’un nombre suffisant de Républicains disent alors ce qui doit l’être : que le sys-tème américain repose sur le « check and balance », surveillance et équilibre, et que dans ce système, c’est le Congrès qui vote le budget, que les Républicains ont voté dès ce mois d’octobre tous les finance-ments essentiels permettant au gouverne-ment fédéral de fonctionner et que c’est seulement l’intransigeance absolue d’Oba-ma et sa volonté de briser les Républicains qui a fait obstacle et peut encore faire obs-tacle. Qu’en outre un non relèvement du plafond de la dette n’aurait empêché en rien le 17 octobre à minuit et une minute les Etats Unis de payer les intérêts de leur dette, et n’empêcherait en rien le même paiement le 5 février à minuit, car d’une part, Obama pourrait toujours signer des décrets à cette fin, et disposer pour payer des rentrées fiscales, largement suffisantes pour cela : le chaos s’il avait du venir le 17 octobre à minuit et une minute serait venu d’Obama, et seulement d’Obama.

Le Parti républicain est présentement un parti en lambeaux, composé d’une part des « modérés » susdits, qui dirigent le parti et entendent marginaliser les gens des tea parties, et d’autre part des gens des tea parties, qui entendent continuer à se battre.

Les lambeaux pourront-ils être recousus d’ici les élections de novembre 2014 ? J’aimerais le penser, mais je dois dire que j’en doute.

Les gens des tea parties parviendront-ils à l’emporter sur les « modérés » qui dirigent le parti ? J’aimerais le penser, mais je dois dire que j’en doute aussi.

Tout en considérant que le combat des gens des tea parties est noble et digne de celui des insurgents qui se sont levés au nom de la Déclaration d’indépendance, je crains que ce combat soit perdu, et que les Etats-Unis soient en train de glisser vers un déclin à l’européenne.

La longue marche des gauchistes au sein des institutions et des médias américains porte ses fruits amers. Les institutions et les médias sont tenus. Le parti démocrate est tenu, et Hillary Clinton, si elle devait l’emporter en 2016 est aussi une lectrice de Saul Alinski. Le parti républicain est tenu par des gens qui se placent sous l’ombre portée de leurs adversaires.

Je continuerai à me sentir infiniment mieux aux Etats Unis qu’en Europe, car il y existe les tea parties, des médias autres que les grands médias, des Américains de l’Amérique profonde, une liberté de pa-role, d’action, d’entreprise qui sont abolies en Europe. Tout cela risque néanmoins de glisser vers le crépuscule.

La médecine socialisée que veut Obama et qu’instaure l’Obamacare va de pair avec la multiplication des assistés (dix millions de plus qu’en 2008), avec la naturalisation d’immigrants illégaux qui voteront démo-crate à soixante dix pour cent pour recevoir leur chèque chaque mois, avec l’accentua-tion de mécanismes d’économie mixte, avec un endettement qui, si rien ne change, devrait atteindre vingt trillions de dollars (20.000.000.000.000 $) en novembre 2016, quasiment le double de l’endette-ment du pays en novembre 2008. Je ne sais que trop bien ce que tout cela signifie. Hélas.

Une lueur d’espoir subsiste, une seule : que les dysfonctionnements de l’Obamacare s’accentuent, et qu’un nombre suffisant d’Américains se révoltent contre une loi qui va augmenter considérablement les coûts de santé pour tous les Américains qui travaillent et qui ne sont ni assistés ni chô-meurs. On saura vite ce que vaut cet espoir. Dois-je dire que je souhaite un échec total de l’Obamacare ?

© Guy Millière

Obama a gagné la bataille du « shutdown »

En Italie, les clients le connaissent sous le nom de « Choco Kebab. » Mais au final, c’est la même chose.

Le Shawarma Chocolat est arrivé en Israël cette semaine, plus précisément dans la capitale, Jérusalem, où les clients sont nombreux à vouloir goû-ter à cette petite révolution culinaire.

Bien sûr, il n’est pas question de mélanger le chocolat à la viande de

mouton, mais juste de découper le chocolat en petits copeaux, avec le même tourneur à shawarma.

Dans un pays ou l’on mange tout est n’importe quoi, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, le succès du shawarma chocolat, agrémenté de sirops ou de bonbons devrait être un succès sans faille…

Par Zeev Koskas

Le « Shawarma Chocolat » arrive en Israël

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Il y a tout juste 2 ans, le 24 Hechvan 5772 rabbi David zal nous quitter. C’est une date dont je me souviendrais à titre personnel puis quelle correspond à un jour près, à la disparition de mon propre père zal.

Le grand Rabbin de Paris David Mes-sas, zatsal fut non seulement un grand rabbin, mais aussi un homme d’une grande bonté et au visage rayonnant comme son père Rav Chalom Mes-sas zatsal que j’aimais rencontrer à la synagogue de la Roquette durant les fêtes de Pessah. Au Consistoire de Paris, Rabbi David savait se mettre au service de son prochain, reflétant ainsi l’image d’un judaïsme tolérant et ouvert, mais toutefois sans conces-sions.

Le grand rabbin David Messas, n’a jamais cessé d’étudier en se référant très souvent à l’enseignement de son père, rabbi Chalom zatsal un pilier du judaïsme Marocain qui fut le Grand Rabbin de Jérusalem. Rabbi David fut durant 17 ans le garant des services religieux au Consistoire de Paris. Il avait une telle conscience de sa res-ponsabilité de Grand Rabbin de Paris, et une telle exigence de l’exemplarité qu’avec son éternel sourire radieux il avait su nous communiquer et nous faire partager sa foi dans un judaïsme tolérant et bienveillant.

Il m’arrivait souvent de le rencontrer sans protocole, y compris quelques jours seulement avant sa disparition. Son courage en dépit de sa maladie, forcé l’admiration. Je me souviens lorsqu’il rendait visite aux synago-gues du quartier de Belleville à Paris, il disait souvent : «Je suis le plus Tu-nisien des Meknasi!». Il est vrai que rabbi David était proche des gens et son absence est encore ressenti par tous.

A chacune de nos rencontres, j’avais droit à un enseignement de Thora, mais Rabbi David aimait aussi se souvenir de son enfance au Mellah de Meknés et où il fut marqué à la fois par ses premiers maitres que furent son père Rabbi Chalom Messas mais

également le Rav Eliahou Tolédano qui l’avaient forgé dès sa plus tendre enfance; marqué également par des personnages comme Jamila ElKrief sa mère ou encore son oncle Moché Elkrief des personnages qui incar-naient à ses yeux la bonté.

Rabbi David Messas fut la cheville ouvrière de la Cacherout mais égale-ment de l’avancée de l’étude et de son approfondissement en France où il a accompagné plusieurs générations de jeunes du Talmud Torah aux cours de pensée juive et philosophique. Il fut ne l’oublions pas également un directeur chevronné de l’école Mai-monide. Né de son impulsion, le Beth-Hamidrach de Paris au sein du Consistoire de Paris - qui porte désor-mais son nom – n’a cessé de se déve-lopper. Tous ses collègues rabbins du Consistoire de Paris vous diront que l’homme avait un cœur exceptionnel !.

La première fois que nous nous sommes rencontré c’était il y a 30 ans à Darkenou que nous animions avec mon ami Benny Cohen, ce lieu où les jeunes se réunissaient pour écou-ter des Rabbins et des conférenciers à Paris. David Messas n’était pas encore Rabbi David, mais il m’avait déjà impressionné par son ouverture d’esprit.

Rabbi David zatsal était un homme épris de paix, un militant et un pré-curseur dans de nombreux domaines. Il aimait parler d’Israël et de Jérusa-lem en particulier où il aimait souvent se ressourcer. Il aura marqué la com-munauté juive de son empreinte. Il aimait sa mission et avait conscience du rôle majeur de l’institution consis-toriale comme garante du judaïsme en France. Je suis convaincu que sa flamme brillera toujours dans le souvenir de ceux qui l’ont connu ou même tout simplement croisé.

Que son souvenir demeure à jamais une bénédiction.

Yvan Lellouche

Hommage au Grand Rabbin David Messas zatsal Grand Rabbin de Paris

Un lien secret existe entre la royauté du Roi David, celle du Mashiah, et la grotte de Maarat Hamahpela à Hébron, lieu de sépulture d’Adam, des patriarches et leurs épouses respectives. Quel est ce lien? et leurs épouses respectives. Quel est ce lien ?

Le Rav Moshé Yaakov, de Bet Shemesh que nous avons rencontré, nous le révèle, grâce aux prodigieuses découvertes effec-tuées dans cette grotte, la porte du Gan Eden selon le Zohar et lieu de convergence des âmes quittant ce monde.

L’histoire débute en 1982, la veille de Rosh Hachana précisément, lorsqu’un groupe de 10 étudiants de la Yechivah de Chavei Hébron décident de pénétrer dans la grotte des patriarches, avec la bénédic-tion du Rav Mordéhai Eliahou zal . Cette grotte acquise par Abraham Avinou il y a 3700 ans (Parachat Haye Sarah) et y dé-couvrir l’emplacement exact des tombes, sujet de controverses depuis des millé-naires et lieu craint de tous temps par les hommes. Equipés de matériel adéquats (pioches, lampes, radio…) et préparés spi-rituellement (Tous vont se tremper dans un Mikve bain de purification la veille), ils se lancent à l’aventure.

C’est finalement Rav Moshé Yaakov en-couragé le Gaon Mordehai Eliahou zatsal qui conduira l’exploration. La tâche est ar-due ; la salle qui surplombe la grotte (Ou-lam Itzhak) est utilisée comme mosquée, l’accès des juifs y est restreint, Tsahal y assurant une surveillance quasi constante.

Bénéficiant d’une aide providentielle ex-ceptionnelle, Rav Moshé Yaakov réussit à y descendre (durant la période des Sélihot) en empruntant l’escalier antique construit par David Hamelekh, composé de 15 marches, rappelant celles de la porte de Nicanor du temple de Jérusalem ou celles creusées dans le rocher d’Even Hachtiah. Chacune de ces marches correspond à l’un des 15 cantiques des degrés du livre des psaumes.

Au bout, un couloir étroit taillé dans la roche le mène à l’excavation appelée dans notre tradition Aliah. Sous celle-ci Rav Moshé Yaakov, découvre dans des circons-tances incroyables, l’entrée de la grotte. Il faut préciser que nul homme avant lui, pro-bablement depuis des millénaires voire de-puis l’enterrement de Yaakov Avinou par ses fils, n’avait eu ce privilège. Le Rav ra-contera plus tard l’émotion intense ressen-tie et la sensation d’être guidé par L’Eternel vers l’emplacement des caveaux. De cette exploration, Rav Moshé Yaakov va rame-ner entre autres des pièces d’argile sur les quelles sont gravées des lettres hébraïques antiques sur des Maguen David, des frag-ments de vase ayant contenu de l’encens (Ketoret) et de l’huile; des photos et quan-tités de notes et mesures sur les positions respectives des caveaux.

Après des années de labeur acharné, aidé des textes de notre tradition ( notamment du Tanakh, aux commentaires du Zohar, du Talmud à ceux des plus grands kab-balistes), et d’analyses menées par le Rav, assisté par un chercheur de l’institut

Weizmann le Professeur Mikhalson, des secrets fabuleux vont être révélés. L’orien-tation du bâtiment surplombant la grotte est exactement dans l’axe de la tombe du patriarche Yaakov Avinou au-dessous, et porté sur une carte topographique cet axe passe par un point appelé Petah Enaim à l’ouest de Bet Shemesh. Ce lieu est cité dans la torah (Parachat Vayechev ch.38, vers.14) comme le lieu de rencontre entre Yehoudah et Tamar, et celui de la nais-sance de leurs fils Perets et Zerah, Perets étant l’ancêtre de la dynastie de David cité plus haut !! Ainsi se trouve dévoilée l’in-tention du Roi David lorsqu’il construisit le bâtiment de Hébron ou il régna Durant 7 années (haftarah Parachat Vaye’hi), et qui a été bâti sur le modèle exact du Mishkan, sanctuaire des hébreux lors de leur séjour dans le désert pendant 40 ans.

Les caveaux des patriarches sont distants l’un de l’autre d’un ama (soit environ 50 cm) et forment des angles de 60 degrés entre eux ; le caveau de Yaakov Avinou étant au centre. A sa droite se trouve celui d’Abraham Avinou. Si l’on trace un axe sur une carte depuis Maarat Hamahpela vers le Nord, dans la direction de la tombe d’Abraham Avinou, cet axe passe par le tombeau de Rahel à Bethleem et par l’emplacement du temple de Jérusalem, construit par le roi Salomon fils de David. La distance entre Hébron (la grotte) et Petah Enaim est la même que celle entre la grotte et le temple de Jérusalem, soit 30 mil (mesure de la Guemara représentant une journée de marche entre le lever et le coucher du soleil).

Si l’on trace enfin un axe depuis Petah Enaim à 60 degrés de celui de Hébron, on arrive aussi au temple de Jérusalem avec une distance de 30 mil.

On découvre enfin que les trois points (Hébron, Temple de Jérusalem et Petah Enaim) forment une gigantesque Maguen David (triangle équilatéral), délimitant sans nul doute, l’espace le plus saint de la planète !!!

Il s’agit d’un des nombreux secrets décou-verts dans le Caveau des patriarches à Hevron, dans cet endroit où le patriarche Abraham, il a des millénaires, s’était rendu compte de l’importance capitale.

Yvan Lellouche

La MAARAT HAMAHPELA – Le Caveau des Patriarches

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Le premier verset de notre paracha commence ainsi : «Voici la vie de Sarah..» Pourtant elle nous relate sa mort! Cela nous apprend dit le Talmud : que les sages, même après leur mort sont appelés «vi-vants», car leur enseignement se transmet aux générations. Ainsi la vie et la mort de Sarah doivent ser-vir d’exemple à toutes les femmes d’Israël. Mais pourquoi donc Sa-rah représente le modèle parfait de la femme juive? Pour répondre, nous devons d’abord comprendre ce qu’est la féminité juive, telle qu’elle est décrite dans la Thora. Contrairement aux clichés, le ju-daïsme a un profond respect de la femme!. Une des principales préoc-cupations des Sages depuis le Tal-mud, a été d’éviter que la femme ne soit considérée comme un objet. Voilà pourquoi ils ont institués les Kidouchine et les Nisouim qui sont l’acte solennel du mariage. Par ail-leurs le Talmud nous enseigne que l’homme a l’obligation d’aimer et de respecter sa femme plus que lui-même et de l’honorer au dessus de ses moyens!. Cette obligation de la Thora aura pour conséquence de très grandes bénédictions. La thora interdit formellement à l’homme une relation non consentie de la part de la femme, mais Il est vrai que beaucoup trop d’entre elles sont souvent maltraitées. Mais la femme dans la Thora n’est pas que l’épouse, quant bien même son rôle est de construire le foyer, et de transmettre la tradition et l’édu-cation aux enfants. La Bible énu-mère de nombreuses femmes au-devant de la scène de l’histoire du peuple d’Israël. Le Talmud affirme même que la libération d’Egypte ne s’est faite que grâce au mérite des femmes, y compris des femmes héroïques comme Myriam et Yohé-vét (la sœur et la mère de Moïse). C’est sous l’impulsion de Myriam que naquit le prophète de tous les temps, Moïse et c’est grâce à l’ab-négation des sages-femmes juives que le peuple grandit de façon ex-ponentielle en Egypte. C’est elles encore qui font avancer l’histoire du Peuple d’Israël, chaque fois quelle s’obscurcie ou quelle semble dans l’impasse.

Sans la prophétesse Dévorah, qui était juge et Chef national, sans Ruth la moabite de qui sortira Le Roi Da-vid, ou Bath Sheva (mère de Salo-mon) et bien sûr Esther qui fit annuler le génocide décrété par Aman contre

les juifs , le peuple juif aurait dispa-ru! Haz vechalom. Nous constatons que la femme dans notre tradition à ce double visage de l’épouse et de la politicienne. Nous retrouvons chez les matriarches ces caractéristiques et parfois même elles iront contre l’opinion de leur époux, pour faire avancer l’histoire dans le sens désiré par D-ieu. C’est ainsi pour Sarah, lorsqu’elle décide de renvoyer Agar et son fils Ichmaël…dont elle com-prend le jeu néfaste qu’il entretient avec Isaac!. Sarah qui avait compris la première, qu’Ichmaël pourrait entraîner Isaac vers des déviances irréversibles, et qui demanda à Abra-ham de le chasser. Abraham hésite, il ne sait quelle position adopter, alors D-ieu va trancher : «Kol achér tomar élékha Sarah chéma békhola!» «Tout ce que te dira Sarah, tu obéiras à sa voix, car c’est par Isaac que tu auras une postérité après toi!».

La femme est la seule à pouvoir anti-ciper et à diagnostiquer les premiers signes d’une catastrophe future, et ainsi d’agir en conséquence pour l’éviter. Le rôle rempli par Sarah débute certes dans le foyer, mais elle sait que les répercussions seront uni-verselles, car il s’agit ici de séparer deux frères qui deviendront deux nations bien distinctes. Il est écrit dans Ichêt Hail- La femme ver-tueuse- ce texte rédigé par le Roi Salomon : «Une femme vaillante est une couronne pour son mari». Rabi Aha explique qu’il s’agit d’Abraham, qui ne fut couronné que grâce aux mérites de Sarah, mais elle ne le fut pas grâce à lui!». C’est grâce à elle aussi qu’il s’enrichit nous disent tous les commentateurs.Elle sut imposer ses bonnes décisions à son mari au moment opportun, tout comme Rivka qui prendra l’initiative du choix entre Yaacov qui sera le géniteur du peuple d’Israël et Esaü celui de Rome. Le Talmud affirme que celui qui désire s’enrichir devra honorer son épouse!. Le Talmud précise également qu’une femme idéale construit sa maison!. Mais d’où donc provient à la femme cette compréhension des choses, cette anticipation des événements? En fait pour le comprendre, disent les Sages, il faut remonter à l’origine de la créa-tion de la femme… Comme il est écrit dans la Thora, elle fut créée à partir de la côte d’Adam, le premier être humain, déjà créé à l’image de D-ieu. Rappelons qu’Adam, fut créé à partir de la poussière de la terre, élément évidemment inférieur à l’homme.De plus, ce sera D-ieu lui-même, «sans le

consentement des anges», cette fois-ci, qui façonnera la femme contraire-ment à l’homme. Pour la création de la femme, le verset dit : «D-ieu prit la côte de l’homme et forma un tissu de chair à la place, «Vayivén» il édi-fia en femme la côte, qu’il préleva à l’homme et l’a présenta à l’homme..» Pour expliquer la «formation» de la femme, le verset utilise le verbe «Vayivén», qui est tiré de la racine «Bina» qui signifie discernement. Ce qui caractérise la femme, c’est effec-tivement le faite de comprendre une chose par une autre, de posséder une faculté d’anticipation et d’intuition.. Voilà donc pourquoi Sarah a réussi à dévoiler les rapports entre D-ieu et les créatures.

Notre paracha s’étend longuement sur le voyage entrepris par Eliezer, le serviteur d’Abraham, en vue de trouver une femme «idéale» à Isaac. Nous pourrions nous étonner de cette façon de procéder: qu’un homme et une femme s’engagent ainsi dans le mariage sans éprouver le besoin de connaitre ou même de voir leur futur conjoint…

La Thora semble vouloir nous faire passer le message que d’autres pa-ramètres plus surs que l’attraction physique sont garants du succès d’un mariage… Le texte dit : «Et je t’adjure de ne pas prendre une épouse pour mon fils parmi les filles des Cananéens, au milieu desquels je de-meure» Pourquoi le patriarche Abra-ham était-il si inflexible vis-à-vis d’Eliezer son serviteur, pour le choix d’une épouse pour son fils Isaac, alors que sa propre famille adorait des idoles? Le Even Ezra explique qu’il y avait en fait une différence fonda-mentale entre les Cananéens et les gens de Haran; les Cananéens avaient des mœurs si dépravées que la tradi-tion les qualifie «d’abomination de la terre de Canaan», alors que l’idolâtrie des habitants de Haran d’où Abraham était originaire, ne posait apparem-ment qu’un problème idéologique. En règle générale, une idéologie bien qu’elle soit souvent erronée, doit pou-voir être corrigée, contrairement à l’immoralité qui affecte la nature pro-fonde de l’être humain et se transmet de manière irrémédiable aux généra-tions futures. Voilà pourquoi, Abra-ham vas être si intransigeant vis-à-vis de son fidèle serviteur, convaincu que les filles de Haran possédaient juste-ment les qualités requises pour fonder une famille juive.

Le Or Haïm Akadoch explique que le mariage idéal est considéré comme les retrouvailles «face à face» des deux moities d’un androgyne primi-tif. La Thora nous dit que D-ieu a crée l’homme à son image. L’homme à l’image de D-ieu est structurellement masculin et féminin, il est couple. Le couple humain constitue cette unité à l’image du D-ieu Un.

Loin d’être le fruit du hasard, de rencontres occasionnelles ou de pas-sions aléatoires, les couples réus-sis, résultent des retrouvailles entre les deux moities d’une âme unique, celle-ci ayant été scindée lors de sa venue en ce monde. Reconstituant la «forme androgyne» primordiale, un tel couple ne peut être que bien assorti, fécond et heureux.

Quand Adam a été crée, Eve sa compagne le fut simultanément. Lorsque l’âme d’un homme est pro-duite au sein d’un acte divin, l’âme de sa conjointe l’est aussi. Quand «un mâle» est crée, nécessairement sa partenaire féminine est créée en même temps que lui, parce que l’on ne fabrique jamais «En haut» une demi-forme, mais toujours une forme entière.

Ce type de couple est le couple par-fait, il est comme la réunion de deux jumeaux nés d’une matrice unique. Mais retrouver et épouser sa parte-naire primordiale dépend d’abord des actions de l’homme nous explique le Talmud Sota. C’est seulement si celui-ci fait son «Tikoun» appro-prié, c’est à dire s’il réalise sa propre mission, celle qui lui est impartie dans ce monde, et s’il accomplit les commandements, qu’il aura mérité de trouver sa véritable partenaire, cette autre moitie de lui-même qui lui fait défaut. Sur un autre plan, Le Zohar affirme que la relation entre un homme et une femme n’est rien d’autre que le calque, la projection, d’une union céleste, celle entre D-ieu et le Klâal Israël, qui est appelée l’épouse d’Achêm dans le Zohar. Il y a trois types de mariage dit le Talmud : Celui du juste, de l’homme moyen et du méchant. Le premier est d’emblée parfait, c’est celui des retrouvailles immédiates des deux moities de la forme primitive de l’âme. Dans le cas de «l’homme moyen», avant de se retrouver ensemble et de s’unir, les deux moities se «marient» à d’autres personnes, qui ne leur sont pas appro-priées, ce qui donne des couples mal assortis. Le Or haim Akadoch ex-

plique que ce n’est qu’âpres la «dis-parition» de leur premier conjoint que ces âmes finissent par se rejoindre. Le troisième type de mariage concernant les méchants, ceux-ci n’obtiennent jamais de retrouver leur partenaire féminine preexistencielle. L’homme, qui commet des transgressions pro-voque une séparation dit le Zohar entre les «Sephirot» «Yessod» et «Malkhout», en conséquence de quoi il est lui-même séparé de sa partenaire féminine prédestinée - qui épouse un autre homme avec lequel elle forme un couple mal assorti et voué au mal-heur…

La disparition de Sarah va affecter notre patriarche Abraham et le verset dit : «Vayavo Abraham lispod léSarah vélevkota » il vint faire son éloge et la pleurer. Le Keli Yakar nous explique que le mot « vélevkota » (la pleurer) est écrit avec une lettre « Kof » mi-nuscule qui a pour valeur numérique 100. Cent c’est également la dimen-sion en hauteur du Beth Amikdach, qui mesurait 100 Ama…Cela vient nous apprendre selon le Kéli Yakar que la mort de Sarah pour Abraham fut aussi douloureuse que la destruc-tion du Temple de Jérusalem!.

La vie d’un homme comporte une suite ininterrompue de choix, et ce-lui-ci est, peu ou prou, à suivre une bonne direction et en fonction des sources auxquelles il obéit, et à l’héri-tage qu’il a reçu. C’est ainsi que nos ancêtres se détournèrent des pratiques des Cananéens, ayant décelé l’immo-ralité qui aurait pu atteindre les géné-rations futures. Le Roi Salomon dit à ce propos : «Le Juste marche avec intégrité, Heureux ses enfants après lui». Nos ancêtres Abraham Isaac et Yaacov ont su cultivé la bonté et la générosité, ils se sont ardemment battus pour transmettre ces valeurs essentielles aux générations futures. Nous sommes aujourd’hui encore les détenteurs de ces valeurs. Il est le devoir de chacun de poursuivre ce travail, c’est là même le principe fondamental du judaïsme jusqu’à la venue de notre libérateur!Yvan Lellouche

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Parachat Haïé Sarah : Hymne à la Femme vertueuse

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Le Congrès des Etats-Unis a annulé la livraison à la Turquie de 10 Pre-dators, des véhicules aériens sans pilote, après la divulgation par le chef des renseignements turcs Hakan Fidan de l’identité de 10 iraniens travaillant pour les ser-vices de renseignement israéliens en Iran, a rapporté le journal turc Taraf.

Selon le rapport, les revendications concernant Fidan peuvent remonter à l’année suivant l’incident du Mavi Marmara en 2010, lorsque les ser-vices de renseignement turcs ont sus-pendus leurs relations avec le Mos-sad et partagé des informations sur l’agence israélienne avec l’Iran.

La Turquie attendait les drones en juin 2012, mais le Congrès a décidé de ne pas honorer la commande de la Turquie, en raison des relations étroites de ses services de renseigne-ment avec l’Iran.

Le site d’information turc Zaman rapporte que selon des sources gou-vernementales turques, le moment de la publication d’informations contre Fidan dans la presse américaine est liée aux fait que la Turquie, membre de l’OTAN, a choisi un cabinet de défense chinois sanctionné par Washington pour co-produire un mis-sile de défense antiaérien et de mis-siles longue portée, rejetant des offres de firmes rivales russes, américaines et européennes.

Le second fait concernant le calen-drier des informations sur Fidan est la

suspension d’une intervention mili-taire en Syrie, et l’accord entre le pré-sident américain Barack Obama et le président russe Vladimir Poutine sur la destruction des armes chimiques. Dans le cas d’une éventuelle inter-vention, la CIA, le Mossad et les ser-vices de renseignement turcs avaient l’intention de travailler ensemble, et on s’attendait à ce que la Turquie joue un rôle important avec l’oppo-sition syrienne. La suspension de l’intervention diminue la nécessitée de partage de renseignements entre les agences.

Jeudi dernier, David Ignatius, édito-rialiste au Washington Post, a noté que les services de renseignement israéliens exploitaient leur réseau d’espionnage en Iran depuis la Tur-quie, en raison de la circulation facile à la frontière entre les deux pays.

Selon le Washington Post, des sources bien informées ont défini le geste turc comme une « perte importante de renseignements nuisant à Israël. »

La rage israélienne sur l’exposition de ses agents a été proposée comme une raison du refus prolongé du pre-mier ministre Benyamin Netanyahou de présenter des excuses au premier ministre turc Erdogan suite à l’inci-dent de la flottille en 2010.

En mars dernier, Netanyahou a fina-lement appelé Erdogan, en présence d’Obama, et s’est excusé. Toutefois, les négociations sur un accord de réconciliation sont dans une impasse.

Les Etats-Unis annulent un contrat de drones avec la Turquie

Les terroristes nazislamistes du Hamas, qui règnent en maîtres absolus sur la bande de Gaza, reconnaissent, lundi 21 octobre 2013, être à l’origine d’un tunnel (cf. photo) – d’1,7 km creusé dans la bande de Gaza et aboutissant en territoire israélien -, précisant que le but du tunnel était d’enlever des soldats israéliens et de perpétrer des attentats.

Les « combattants des Brigades Ez-zedine al-Qassam » (les terroristes du Hamas) ne fléchiront pas dans leurs efforts pour kidnapper des soldats

israéliens, raconte Abou Obeida, « porte-parole » des « Brigades » du Hamas. Abou Obeida fait référence à l’échange (controversé en Israël) du soldat israélien Gilad Shalit contre 1’027 prisonniers palestiniens en octobre 2011.

C’est par un tunnel de ce type que cinq ans auparavant, soit en 2006, les terroristes du Hamas s’étaient infiltré en Israël et avaient enlevé le soldat Shalit. Les nombreux « documen-taires » diffusés ces derniers jours par les médias du Hamas à Gaza « cé-lèbrent » le deuxième « anniversaire

» de l’échange de prisonniers.

Le Hamas dépense des millions de dollars dans la construction de tun-nels utilisés pour des actes terroristes envers le peuple israélien, alors que cet argent devrait être consacré aux infrastructures, à l’éducation et à la santé. Il reste encore des dizaines de tunnels à visées terroristes dans la bande de Gaza, à différentes étapes d’achèvement. Dans 99% des cas, Israël les détruit avant qu’ils ne de-viennent opérationnels.

Parler du soi-disant « blocus » qui serait « imposé » par Israël alors que le ciment transitant d’Israël vers Gaza est utilisé pour des tunnels, parler de soi-disant « blocus », écrivais-je, ce n’est pas seulement de la désinfor-mation. C’est aussi, et surtout, une capitulation face au Hamas et une collaboration avec celui-ci.

La Charte du Hamas prévoit l’anéan-tissement du peuple juif israélien, la reconquête de tous les territoires « anciennement musulmans », y com-pris l’Andalousie et l’instauration d’un « Califat universel ». Malgré cela, nombre de médias européens, notamment français, présentent le Hamas en des termes plutôt bien-veillants. Et ces mêmes médias taxent les amis (non-juifs) d’Israël de « juifs d’extrême-droite néofascistes »…

© Michel Garroté

Les tarés du Hamas parlent de leurs tunnels débouchant en Israël

Une semaine après que l’armée is-raélienne ait exposé un tunnel ter-roriste qui conduisait de la bande de Gaza a une communauté juive, les forces de Tsahal ont trouvé et désamorcé une charge explosive puissante qui avait été plantée lundi par des terroristes près de la barrière de sécurité qui sépare Israël de la partie centrale de la bande de Gaza.

Lors d’une activité de routine ce matin sur la voie de sécurité que les patrouilles de Tsahal utilisent le long de la frontière, des soldats du corps des ingénieurs du commandement sud ont découvert la charge cachée. D’importantes forces ont été mobili-sées et l’explosif a été neutralisé.

Ou la charge sera explosée de ma-nière contrôlée ou elle sera emmenée pour être inspectée en laboratoire.

Le porte-parole de Tsahal a déclaré lundi que les palestiniens continuent de tenter de mener des attaques ter-roristes contre des cibles israéliennes. « Les éléments terroristes continuent de nous observer dans la zone près de la barrière de sécurité pour planifier des attaques contre des soldats, » a déclaré le porte-parole.

Tsahal met à jour une bombe massive sur la frontière avec Gaza

« Plusieurs balles ont atteint Ah-med al Barghathi. Il a été conduit à l’hôpital mais il y est décédé par la suite« , a-t-on déclaré.

Berceau du soulèvement de 2011 et capitale de la Cyrénaïque, Benghazi est en proie à une insécurité entre-tenue par différents groupes armés et par des extrémistes islamistes. Ce n’est pas le premier officier supérieur à être pris pour cible en Libye, dans des attentats attribués aux groupes armés qui se disputent l’influence dans le pays et qui ont des intérêts divergents en fonctions de leur appar-tenance régionalistes et idéologique.

Libye – Assassinat du chef de la police militaire de Benghazi

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Inauguration par le PS parisien d’une plaque à la mémoire d’un vieillard antisémite

Une place dans le 14e arrondissement de la capitale pour rendre hommage au mythomane sénile et admirateur du Hamas français, Stéphane Hessel.

Lundi, à 11H15, le nom de l’anti-israé-lien le plus célèbre de France a été gra-vé sur une plaque située a l’intersection des rues d’Odessa, du Montparnasse, Delambre et du Boulevard Quinet.

La veuve du facho qui militait pour une palestine Judenrhein (purifiée de ses juifs – une palestine où les juifs n’ont pas le droit de vivre à l’image de l’Allemagne nazie), Christiane Hessel, le maire de Paris, Bertrand Delanoë et le maire du 14e arrondissement, Pascal Cherki étaient présents pour l’inaugu-ration.

Et le choix du lieu n’est pas un hasard, puisque le type qui a fait semblant toute sa vie d’avoir rédigé la Déclaration uni-verselle des Droits de l’Homme a vécu dans ce même arrondissement.

« Le Conseil de Paris a souhaité saluer les convictions généreuses et le destin exceptionnel de cette figure de notre histoire contemporaine, en attribuant le nom de Stéphane Hessel à une place du 14e arrondissement, à proximité immé-

diate du lieu où il vécut durant de nom-breuses années », écrit l’Hôtel de ville dans un communiqué.

A 95 ans, Stéphane Hessel est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février. Ses obsèques ont eu lieu le 7 mars, au cimetière du Montparnasse, et ont été marqués par un discours de Michel Rocard et d’Edgar Morin. D’autres lieux prévus pour honorer la mémoire de l’ancien diplomate font, à l’instar de la ville de Villeneuve-sur-Lot, toujours polémique.

Lors de son oraison funêbre, le prési-dent François Hollande avait carrément traité Hessel de « menteur »:

« Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple pales-tinien, susciter, par ses propos, l’incom-préhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait »

Cette plaque, qui fait la colère de la communauté juive parisienne, pourrait être cruciale dans les prochaines élec-tions municipales…

Par Roger Astier

Affaire Leonarda : charité bien ordonnée commence par soi-même !

L’affaire Leonarda ressemble de plus en plus à une fable moderne, ou si l’on préfère, à une farce tragi-comique. Certaines voix, à gauche et à l’extrême-gauche, ont présenté cette affaire comme la tragédie d’une famille de demandeurs d’asile, vic-times de l’arbitraire de l’administra-tion. La sénatrice Esther Benbassa a atteint le comble du ridicule en osant parler de « rafle » (« Moi qui pen-sais que la France n’avait pas perdu la mémoire de sa sombre histoire, j’étais loin d’imaginer qu’en 2013, en tant que parlementaire, élue du peuple, je serais témoin d’une rafle »).

En réalité, s’il y a une victime dans cette affaire, c’est la France « terre d’asile » et d’immigration, et c’est aussi la popu-lation française, dont l’immense majo-rité est respectueuse des lois républi-caines, et qui ne peut qu’être révulsée par un abus aussi flagrant de nos lois et

de notre tradition d’accueil. Quand la jeune fille déclare qu’elle « reviendra en France et qu’elle y fera la loi » (sic), elle dévoile au grand jour la différence incommensurable qui sépare sa menta-lité de celle des vagues d’immigrants qui sont venues enrichir la France au début du 20e siècle, parmi lesquels se trouvaient de nombreux Juifs. Des générations d’Italiens, de Polonais et d’Espagnols ont profité de cette tradi-tion d’accueil et se sont intégrés dans la population et dans la culture française, à l’époque où celle-ci savait encore rayonner dans le monde. Epoque qui est malheureusement bien révolue…

Cette affaire tragi-comique a également quelque chose à voir avec l’actualité israélienne. Car en Israël aussi, il y a aujourd’hui un problème d’immigra-tion. Quand l’Etat juif a généreusement ouvert sa frontière avec l’Egypte à des « réfugiés » venus d’Afrique, au nom d’une politique humaniste et généreuse, mais à courte vue, il a rapidement été débordé par une vague d’immigration clandestine d’une ampleur imprévue, qui a engendré de graves problèmes de délinquance et de cohabitation avec la population israélienne, dans les quar-tiers populaires de Tel-Aviv notam-ment.

Le gouvernement Nétanyahou a alors pris la décision courageuse, soutenue par la majorité de la population et de la classe politique israélienne, de fermer sa frontière et d’empêcher les « infil-trations », en internant les immigrés clandestins. La Knesset a voté une loi, en janvier 2012, qui constituait l’outil législatif indispensable pour appliquer cette politique *. Or voilà que la Cour

suprême d’Israël, qu’on présente sou-vent comme le fleuron de la démocratie israélienne, vient de rendre à l’unani-mité une décision invalidant cette loi, faisant fi de la volonté populaire et de son expression démocratique, au nom de principes abstraits et d’une idéologie coupée des réalités.

En Israël comme en France, certaines élites qui vivent dans des quartiers fa-vorisés, loin des problèmes quotidiens rencontrés par le peuple, entendent dicter leur agenda politique, en faisant abstraction de l’intérêt général. Dans l’affaire Leonarda, comme dans celle des clandestins à Tel-Aviv, ce sont ces élites qui prétendent imposer une idée abstraite de l’humanité et de « l’amour du prochain ». Or nous savons bien, en tant que Juifs, que la Tsedaka com-mence par le souci de ses proches, et que l’aide apportée aux étrangers ne peut venir au détriment des besoins de sa propre famille ou de son peuple. Cette sagesse juive millénaire est d’ailleurs également partagée par les nations, comme l’atteste le proverbe bien français, que certains, comme la sénatrice Benbassa, devraient méditer : « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

* Plus précisément, la Knesset a amendé en janvier 2012 une loi datant de 1954 sur la Prévention de l’Infiltration, pour permettre d’y inclure les immigrants clandestins venant d’Egypte.

Ben Sylvain ELKOUBY, Secrétaire Général de l’UPJF

http://www.bensylvainelkouby.fr/

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Découverte d’un camp d’entrainement d’al Qaïda en Bretagne

« Un noyau de jeunes, une demi-douzaine à une douzaine suivant les jours, a fait du centre social [de Ké-rourien] sa base arrière où se prépa-rent leurs combats contre le quartier de Pontanézen. Ils occupent les lieux, se montrent violents vis-à-vis des ani-mateurs et de la directrice »

- André Perros, directeur de la Caisse d’allocations familiales, dont dépend le centre social de Kérourien.

La Caisse d’allocations familiales a évacué et abandonné aux bandes le centre social de Kérourien et la halte-garderie, pour les trois semaines à venir. Le personnel, menacé par les bandes, n’y était plus en sécurité.

« C’est à contrecœur que nous avons pris cette décision exceptionnelle, mais ce n’est plus possible de continuer dans ces conditions », expliquait le directeur André Perros.

« La sécurité des salariés n’est plus assurée », dit Perros.

Tout peut arriver, à l’improviste. Une semaine, le climat peut être calme, l’autre, cela peut dégénérer

« Il y a un petit noyau dur, d’une dizaine de jeunes gens, qui sème la terreur dans le quartier. Ces jeunes ont confisqué le centre social aux habitants », ajoute Perros. Le personnel (dix salariés) vit en permanence dans la peur. Tout peut arriver, à l’improviste. Une semaine, le climat peut être calme, l’autre, cela peut dégénérer.

Le 18 octobre, une altercation a éclaté entre un des membres du personnel et trois de ces futurs jihadistes, en raison d’intimidations faites sous la menace d’un couteau.

Puis ces jeunes ont pris possession du centre social et l’utilisent comme leur base arrière, d’où ils préparent des at-taques sur Pontanézen.

« Nous ne sommes pas formés pour ça se plaint Perros. Je ne peux pas expo-ser indéfiniment les salariés. J’ai déjà perdu une équipe, usée par ce climat. » Et d’ajouter : «le premier [objectif de l’évacuation du centre] est de permettre aux salariés de souffler. Le second est de faire prendre conscience aux habi-tants de la gravité de la situation… ».

« On a l’impression que tout un quartier est pris en otage par quelques jeunes. Et la peur s’installe », conclut un riverain.

© Jean-Patrick Grumbergouest-france.fr

Colmar / Mulhouse: le procureur requiert la culpabilité pour les boycotteurs anti-juifs de MulhouseLe Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme est satisfait de la réquisition du Procureur de la Cour d »Appel de Colmar qui, le 16 octobre 2013, a requis la culpabilité des 12 prévenus, et une amende de 500 euros pour chacun de ces acti-vistes du mouvement BDS, ayant appelé au boycott de l’Etat Juif, dans un supermarché Carrefour (Illzach-Mulhouse) le 26 septembre et en mai 2010.

Les douze militants mulhousiens, dont

nombreux sont des élus, avaient dans un premier temps été relaxés par le tri-bunal correctionnel de Mulhouse le 15 décembre 2011.

Le Procureur général avait fait appel de la relaxe

Ce dossier a subi plus de 5 reports, no-tamment lorsque la défense invoquait la « Question Prioritaire de Constitu-tionnalité, » suite à la brillante plaidoi-rie de Maitre Bensimhon, l’avocat du BNVCA devant le Conseil Constitu-

tionnel. Ce dernier, dans son arrêt du 12 avril 2013, déclarait conforme à la Constitution l’article 65-3 de la loi du 29 juillet 1981 sur la presse, faisant du boycott quelque chose d’illégal.

Maitre Marc Bensimhon, avocat du BNVCA qui a brillamment plaidé lors de cette audience, précise que l’arrêt définitif sera rendu le 27 novembre 2013.Le BNVCA rappelle que suite aux pro-cès intentés par cette organisation anti-raciste, le tribunal d’Alençon a récem-

ment condamné d’autres activistes de BDS.Le BNVCA salue les associations qui se sont jointes à lui dans le combat contre ce type de propagande qui in-citent à la haine d’Israël et poussent à l’acte anti-juif.Pour le BNVCA le « palestinisme » exacerbé de la propagande palesti-nienne constitue la source essentielle de l’antisémitisme depuis 13 ans, et les ac-tions des commandos BDS participent de cette propagande ciblée et nocive.Par le BNVCA

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Municipales : 5,5 millions d’Israéliens se rendent aux urnes

En Israël, les municipales ont lieu tous les 5 ans. Cette année, 5.469.041 Israéliens âgés de plus de 18 ans sont appelés à élire leur maire.

Ce mardi 22 octobre, les élections municipales se déroulent dans les 191 villes d’Israël où sont dispersées 8.771 urnes. Les électeurs devront glisser deux enveloppes dans l’urne: dans l’une (jaune), ils devront choisir leur maire parmi les 767 candidats à la mai-

rie, et dans l’autre (blanche), ils choi-siront leur conseil municipal parmi les 1.912 listes en présence.

Traditionnellement, la participation des Israéliens aux municipales est plus faible que leur participation aux légis-latives: aux dernière élections munici-pales de 2008, le taux de participation avait été de 52%, contre 64% aux der-nières législatives.

Selon un récent sondage réalisé par le quotidien Haaretz, 57% des électeurs ont indiqué qu’ils iraient voter cette an-née. Ce chiffre paraît bien optimiste si on le compare aux taux de participation de ces dernières années (52% en 2008 et 49% en 2003).

Par ailleurs, Il existe une grande dispa-rité de participation aux municipales selon les villes; en 2003, le taux de participation n’avait été que de 35% à Tel Aviv et de 43% à Jérusalem, mais il est monté à 96% dans la ville arabe de Dir-Hana.

Contrairement aux législatives, le jour des municipales n’est pas un jour férié en Israël. En revanche, les écoles dans lesquelles sont installées les urnes sont fermées aux élèves ; ce qui a provoqué la colère des familles dont les enfants en bas âge sont en congé alors que les parents sont au travail.

A noter que les urnes sont ouvertes de 7 à 22 h ; les résultats ne seront connus que dans la nuit.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Médaille d’argent aux Championnats du monde de natation au Qatar, interdite de drapeau israélien !La nageuse israélienne Amit Ivry a terminée deuxième du 100 mètres féminin lors de la Coupe du Monde Fina de Natation à Doha au Qatar.

Si c’est, en soit, en exploit qu’une israélienne ait pu participer à ces jeux dans un pays pronant l’apartheid anti-juif (de nombreux athlètes juifs israé-

liens se sont vu interdire l’entrée dans le pays à plusieurs reprises), notons la couleur du drapeau « finish » publié par la télévision qui retransmet l’évè-nement:

Un drapeau tout blanc. Est-ce à dire qu’elle abandonne sa médaille ? Non… Simplement que le Qatar est si

« progressiste » qu’il a interdit de dif-fuser le drapeau de l’Etat Juif. J’ose à peine imaginer le commentateur forcé de ne pas prononcer le nom de la mé-daille d’argent…

C’est ça l’esprit du sport qatari ! Vive-ment la Coupe du Monde de Football !Par Dan Birenbaum – JSSNews

L’interdiction de la circoncision en Europe est un sujet qui fait peur aux Juifs et aux israéliens.

La circoncision, est l’acte millénaire dans le judaïsme, qui lie l’homme à Dieu. Interdire cet acte serait signer l’acte de mort du judaïsme européen.

Pour contrer cela, les députés israé-liens, réunis hier, ont promis d’aider ceux qui pourraient en avoir besoin si cette pratique était interdite.

Le Ministre de la diaspora en personne s’est exprimé au Parlement pour affir-mer:

« Personne ne peut empêcher les juifs, d’Israël ou de diaspora, de pratiquer leurs rites religieux et leurs coutumes. S’il le faut, nos ambassades ouvriront leurs portes pour effectuer les circonci-sions sur le territoire souverain d’Israël dans ces Nations d’Europe. »

Sur Facebook, il a ajouté: « c’est la lutte de chacun. Les juifs qui veulent respec-ter les pratiques religieuses doivent le pouvoir. Cette question est primordiale. »

Par Aurélien Yidée

Interdiction de la circoncision en Europe ? Israël pourrait ouvrir ses ambassades pour pratiquer ce rite!

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L’Inquisition était une juridiction d’exception, établie pour représenter l’autorité judiciaire du pape sur une région donnée, quand le fonctionne-ment courant des tribunaux ecclé-siastiques s’avérait inadapté,voire dangereux pour le pouvoir temporel de Rome.

Il y eut plusieurs inquisitions au Moyen Age, la plus connue étant l’espagnole, fondée en 1478 et supprimée en 1834, qui pourchassait les Juifs, après les avoir chassés d’Espagne en 1492, en les immolant sur des autodafés, s’ils ne parjuraient pas et ne se convertissaient pas au catholicisme (voir Wikipedia).

Rappelons le massacre sanglant à la Saint Barthélémy, le 24 août 1572, de 6 000 protestants qui refusaient de parjurer, et le parjure le surlendemain d’Henri de Navarre, futur Henri IV, pour sauver sa peau.

• Depuis sa naissance en Arabie et ses conquêtes territoriales au 7ème siècle, l’Islam n’est pas en reste.

Condamné à la mort par égorgement s’il ne parjure pas

L’infidèle (non musulman) est condamné à la mort par égorgement s’il ne parjure pas. A certaines périodes de mansuétude des dirigeants, l’infi-dèle qui refusait de se convertir pouvait choisir entre l’exil ou la « protection » du type mafieux par paiement d’une taxe arbitraire (la jizya). Récemment, le 21 septembre 2013, les 135 infidèles du centre commercial WestGate Mall de Nairobi qui n’ont pas pu s’échapper lors d’une attaque terroriste, ni pronon-cer la « shéhada » (profession de foi de l’Islam) n’ont pas eu droit à cette mansuétude, ont été égorgés et sauva-gement mutilés par des Somaliens, « shabab » islamistes…

• Au 20ème siècle, la situation empire, Hitler et ses troupes nazies, ne donnent même plus aux Juifs le droit de parjurer et 6 millions d’entre eux — même s’ils n’ont qu’un grand père juif et eux ne le soient pas — sont systématiquement et industriellement éliminés.

• Au 21ème siècle, cette haine de l’autre prend des formes plus subtiles. La vo-lonté de puissance d’un Hitler a cédé la place à une volonté de puissance technocratique de fonctionnaires, gras-sement payés et irresponsables dans une Communauté Européenne devenue monstrueuse et suicidaire.

Comment va-t-on éliminer les Juifs ? En s’attaquant à leurs rites fonda-mentaux, pardi !

On a commencé avec l’interdiction de l’abattage rituel, sous prétexte qu’ « il fait souffrir les animaux », comme si le fonctionnaire qui en a eu l’idée s’était mis dans la peau de l’animal tué, et avait comparé les dites souffrances entre diverses méthodes d’abattage. Aucune étude sérieuse sur la question ne peut accuser « l’abattage rituel » d’être plus cruel que ceux pratiqués dans les autres abattoirs.

Cette merveilleuse idée n’ayant pas convaincu les juifs de cesser de man-ger « casher », les fonctionnaires en ont trouvé une autre, plus géniale, en tout cas apparemment plus efficace.

L’interdiction de la circoncision. Il fal-lait y penser, mais ils ne pouvaient dé-cemment y venir qu’en traitant de pra-tique « mutilante » au niveau du sexe, incluant une pratique effectivement mutilante pour les filles musulmanes, l’excision.

L’excision empêche l’orgasme, alors que la circoncision du prépuce telle qu’elle est pratiquée par les Juifs de-puis 35 siècles ne l’empêche pas.

Pour être inattaquables, ces fonction-naires ont trouvé l’argument qu’on ne pouvait demander l’avis d’un bébé de 8 jours (âge de la circoncision dans le judaïsme)…, argument qui évitait, de plus, la formidable opposition de l’Islam, qui pratique la circoncision des garçons entre 5 et 15 ans.

Si la circoncision juive était muti-lante, on s’en serait aperçu, depuis 35 siècles.

D’autant plus que l’OMS (Organisa-tion Mondiale de la Santé) embauche des médecins israéliens pour former en Afrique des moniteurs de circoncision, afin de prévenir la propagation du sida et des maladies vénériennes.

Pas si mal pour des gens circoncis

En 2013, sur les 8 récipiendaires des prix Nobel de Médecine, Physique et Chimie, 5 sont juifs et 2 sont Israéliens ! Pas si mal pour des gens circoncis qui représentent 0,2 % de l’humanité (les Juifs) et 0,1 % de l’humanité (les Israéliens). Cette nouvelle ne fait que nourrir les théories les plus folles au sein d’une frange marginale du monde académique et médiatique : il y aurait trop de prix Nobel décernés à des Juifs ! Et des scientifiques proposent très sérieusement de ne plus attribuer cette récompense scientifique aux Juifs pen-dant plusieurs années, afin de mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une disproportion inacceptable.

L’interdiction de la circoncision pour-rait y contribuer plus efficacement, pardi !

Ces fonctionnaires européens irrespon-sables perdront leurs Juifs et l’Europe sombrera encore plus rapidement dans le marasme.

©Albert Soued, écrivain et journa-liste

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Les Nouvelles Inquisitions du 21ème Siècle

Un Important Marché pour Israël : les Drones Sous-Marins

C’est à présent officiel et le secret militaire n’a plus lieu d’être. Après des années de recherche et dévelop-pement, Israël annonce publique-ment se lancer sur un marché estimé à plus de 2 milliards de dollars dans le monde : celui des drones sous ma-rins.

« L’Université Ben Gourion d’Israël développe un navire sous-marin auto-nome, intelligent, plus précis et effi-cace qui va révolutionner ces tâches et d’autres. Une équipe de dix-huit étudiants de l’Université Ben-Gourion du Néguev a conçu et développé, un sous-marin autonome intelligent appelé Hydro Camel, le premier de son genre en Israël.

Plusieurs membres de l’équipe du sous-marin Hydro Camel sont en compéti-

tion dans le concours de RoboSub 16e édition qui se tient cette semaine à San Diego. Le concours est parrainé par le US Office of Naval Research et la Fon-dation Internationale des véhicules sans pilote. Le concours de cette année com-porte trente-six équipes internationales d’universités. L’objectif est de faire progresser le développement du véhi-cule sous-marin autonome en propo-sant à une nouvelle génération d’ingé-nieurs d’effectuer des missions réalistes dans un environnement sous-marin.

« Il y a un besoin pour un sous-marin autonome qui est équipé d’un système de navigation intelligent et dont les fonctions comprennent la planification de la mission, l’évitement d’obstacles et de prise de décision qui sont aussi bonnes qu’un opérateur humain», ex-plique le professeur Hugo Guterman,

chef du Laboratoire de robotique auto-nome à l’Université Ben Gourion de Beer Sheva.

« Après la compétition, nous prévoyons de développer davantage le sous-marin à ses capacités optimales, ce qui, nous l’espérons, placera l’Etat d’Israël à la pointe du développement d’outils pour l’autonomie marine», explique Guy Kagan, qui fait partie de l’équipe de construction. De forme cylindrique, en fibre de carbone, l’Hydro Camel me-sure 1m50 et38 kg. Il est divisé en cinq cellules principales. Les quatre cellules secondaires, contiennent six propul-seurs, un bras robotique, des torpilles, des batteries, et des caméras. La cellule centrale abrite le système électrique, le calculateur principal et tous les compo-sants électriques.Yael Barzilaï (Tel-Aviv)

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 au 29 Octobre 2013

Aucune chance de paix dans le climat politique israélien actuel

Youval Diskin, ancien chef du Shin Bet, a déclaré lundi qu’il ne voit pas une chance réaliste pour Israël et l’autorité palestinienne de signer un accord de paix dans le climat israé-lien actuel, a rapporté la radio de l’armée.

« Il est évident que, au moins en fonc-tion de la carte politique actuelle, il n’y a aucune chance que le public israélien accepte un accord de paix, a déclaré Diskin lors d’une conférence au minis-tère des finances.

Quant à l’acceptation palestinienne d’un tel accord, Diskin a déclaré que la participation de l’Egypte et de la Jor-danie dans le processus de paix aiderait à légitimer l’influence de Mahmoud Abbas et lui permettre de prendre des décisions concrètes.

Diskin a été très critique sur le proces-sus de prise des décisions aux niveaux les plus élevés du gouvernement israé-lien, et en particulier du leadership du

premier ministre Benyamin Netanya-hou.

Dans un éditorial controversé publié en juillet, Diskin déplorait l’incapacité des chefs de parti à s’engager pour une solution à deux états.

« Quand on lui a demandé de com-menter ses positions aux cours de la campagne électorale de l’été 2013, le président du Likoud, Benyamin Neta-nyahou, qui était certain d’être en route vers une victoire écrasante, n’a rien dit sur les conséquences sur le sujet (du conflit avec les « palestiniens ») ou d’autres questions. Yair Lapid de Yesh Atid a continué à nous éblouir avec des déclarations médiocres qui ont été conçues pour être bien reçues par tous, en évitant habilement de s’engager sur le conflit israélo-palestinien. Shelly Ya-cimovich (travailliste) s’est constam-ment abstenue de toute déclaration claire sur le sujet, » écrit-il.

Même après la reprise des entretiens,

Diskin a écrit : « Netanyahou et Abbas continuent d’afficher un leadership impuissant. »

« Le jeu du blâme qui se déroule entre Netanyahou et Abbas est insensé à mes yeux, un jeu inutile dangereux sur le plan stratégique, dans lequel les vrais perdants ne sont pas les dirigeants, mais plutôt les deux nations, et surtout l’état juif et démocratique d’Israël, » écrit-il.

Diskin a également averti lundi que l’agitation croissante de la population palestinienne pourrait conduire à un soulèvement.

« Il y a une pression croissante en Judée Samarie et une immense frustration des palestiniens qui se sentent comme si leur terre leur a été volée, » a-t-il dit.

« Ils se rendent compte que l’état (indé-pendant) auquel ils aspirent est de plus en plus loin, et ils comprennent que l’économie n’est plus quelque chose de réconfortant, » a-t-il poursuivi.

Ces commentaires se font l’écho des autres avertissements de Diskin publié dans son éditorial de juillet. Pour rap-pel, Diskin est connu pour des positions qui se trouvent très à gauche de l’échi-quier politique israélien.

« Parmi les palestiniens, il y a un sen-timent croissant de colère et de frustra-tion. L’espoir déchu d’un réel change-ment dans la situation a non seulement abaissé la foi de la rue palestinienne dans une solution au conflit par la né-gociation, mais c’est aussi la raison, au bout du compte, pour laquelle les pales-tiniens descendront dans la rue, ce qui conduira à un autre cycle de violence sanglant, » écrit-il.

Le Premier Ministre, Binyamin Netanyahu reçoit Richard Prasquier à Jérusalem

A l’occasion d’une mission d’études du Keren Hayessod France qui se dé-roule en Israël, du 14 au 17 octobre 2013, Richard Prasquier, président du Keren Hayessod France, accom-pagné d’Eliezer (Moodi) Sandberg président mondial du Keren Hayes-sod-Appel Unifié pour Israël a ren-contré le premier ministre Binyamin Netanyahou à Jérusalem.

Le Premier Ministre a assuré son sou-tien au Keren Hayessod France, rap-pelant que cette organisation centrale constitue un pont entre Israël et les Juifs de la diaspora. Il a souhaité le meilleur succès au Keren Hayessod de France.

Durant ces trois journées intensives, Richard Prasquier accompagné d’une délégation de militants du Keren Hayessod France visite des pro-grammes sociaux et éducatifs du Keren Hayessod. A l’issue de ce séjour, la dé-légation sélectionnera les programmes

qui seront soutenus spécifiquement par la communauté juive de France.

Depuis 1920, le Keren Hayessod collecte partout dans le monde pour répondre aux priorités de la société israélienne, définies au niveau national : développement des villes, intégration des nouveaux immigrants, éducation des enfants, etc. En France, entre 1967 et 2013, le Keren Hayessod l’a fait en partenariat avec le FSJU, sous le nom d’Appel Unifié Juif de France. Depuis 2013, le Keren Hayessod, collecte à nouveau pour Israël de façon indépen-dante, avec comme objectif prioritaire la réduction de la fracture sociale.

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