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b0‘ Année. - A0 6 Cifty CENTIMES — ue Nwaéro — CI^iQ CENTIMES LE CODRRIE JOURNAL CE SENLIS Paraissant le Oimaûelie pende t; la durée de la guerre. [ n an... SE mois. ? A-tBonsriTrErrÆ EisrTS Ou s ab. nnb aux Bureaux du Journal et-daus tous lei bureaux de poste. — L’abonnement est payable d’arance et contint • de plein droit jusqu’à réception d’aris contraire, lie» Abonnements partent dtu 1" ou du 1S d» chsupi* mois. denlïs .t Olae. .. 6 fr. r. .. ^ fr, Aatrea dép. 8 fr. 6 fr, gurmux, RÉDAGTIO SEN TIS Dimanche / 0 Février 191# 3 Directeur-Gérant : E. LANCIAUX ADMINISTRATION 11, Place de l ’H ô l j ï l - d e - V i l l e , 11 SE1VEIS T É I.a É ir'H O ltE IX* 4 . . , , : Les manuscrits, insérés ou ntn, ne sont pas rendus. t =>jr x d e s x xsr s e æe t x o xsr S Annonces légales ...................... 0,20 c, la ligne. Annonces volontaires ................ 0,25 ON n a CCEPTB pas D’INSERTION AU-DESSOUS DE 1 FRANC Réclames. ........................ 0,50 c. la IfiU* Faits divers................. S fr. Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont repues dfeeotemenf aux bureaux du journal. Le’Maximalisme allemand. Mais oui ! les deux mots peuvent être joints. Le maximalisme tel qu’on l’a vu pratiqué en Russie est l’œuvre de l’Allemagne, est un fruit|de la po litique allemande. Les artisans de la révolution russe, ou pour mieux dire, de la désagrégation de la Russie, sont des agents directs de l’Allemagne, mobilisés par elle, payés par elle. Ça se sentait depuis le premier jour. Il ne manquait que la preuve écrite. Elle ne manque plus. Le Petit Parisien a commencé la publication de documents de la plus haute importance, établissant que les Banques en Suède, en Suisse, aux Etats-Unis, dotées par le Gouverne ment de Berlin de crédits illimités, ont été chargées de distribuer des fonds aux instigateurs de la Révolu tion. Une Ijanque de Stockholm était particulièrement signalée. Le proprié taire de cette banque n’est autre que le nommé Furstenberg, dit Ganetzky. Or, ce Ganetzky, un des principaux personnages qui ont déchainé la Ré volution à Pétrograd, fut le plus ar dent collaborateur de Lénine. 11 i n carnait à la tète de l’entreprise qui a ruiné la puissance militaire de la Russie, la puissance allemande invi sible et présente. Il a suffi de quelques hommes ré solus et bien pourvus d’argent pour entraîner la masse ignorante et exci table aux pires excès. En moins de six mois, le colosse russe a été réduit à l’état de pouniture. Rien ne reste debout. Si l’ennemi hésite à s’empa rer de celte masse en décomposition, c’est uniquement par peur de la con tagion. Les maximalistes ont bien travaillé. L’Allemagne n’a pas perdu les quel ques centaines de millicns quelle a dépensés pour cette entreprise. Et pourtant, dans tous les pays, même dans celui qui est réputé le plus pour son bon sens, le nôtre, on rencontrait encore des gens pour prê ter quelque crédit h l’œuvre des maxi malistes. Nos socialistes internationa listes voulaient voir dans ce mouve ment qui a soulevé un peuple immense ou plutôt qui l’a affolé, avili et détruit un signe de la puissance de l’xdée socialiste. Il était bon, il était urgent qu’on xonnût les vraies causes de la Révolution et les vrais moyens em ployés par l’impérialisme allemand pour consommer la ruine de cette grande nation. L’anarchie russe a été organisée, ordonnée et payée par les agents des Empires centraux. Derrière les figures cyniques de Lénine, Trotsky et Ka menef, surgit le casque à pointe du kaiser et la chapska a tète de mort du sinistre kronprinz. Et voilà ce qu’on nous représentait comme la dernière expression de la puissance démocratique en ce monde! Les documents du Petit Parisien viennent fort à propos, pour commen ter, pour expliquer l’immense désastre qui a ruiné la plus grande nation, la plus grande par l’étendue et par le nombre. La leçon est éclatante. Et l'on nous promet la ^publication de nouveaux documents encore plus étonnants et plus écrasants. Nous savons déjà, par ceux qui ont passé sous nos yeux, que cette orga nisation de la propagande allemande visait non seulement la Russie, mais la France, l’Italie, les Etats-Unis et le - Pays neutres. Nous retenons, pour ie moment, ce qui concerne les ban ques chargées de distribuer des som mes « illimitées » aux agents de la désorganisation chez l’ennemi. Nous saisissons là à son origine, en quel que sorte dans la main des dirigeants, le complot qui s’est étendu à tous les pays de l’entente comme un vaste filet. On en a senti particulièrement les effets aux Etats-Unis, en Italie et en France. Aux Etats-Unis, ce furent des explo sions, des sabotages, des incendies... Une circulaire du 2 Novembre 1914, s'gnée par le conseiller d’armée E. Fischer, recommandait en détail ces opérations de destruction. On tient les preuves, on a la circulaire. En Italie, ont saitcommentles agents du maximalisme d’exportation ont failli réussir à jeter le désarroi dans l’ar mée, comme ils l’avaient fait avec tant de succès sur le front russe. En France, « les crédits illimités » des Banques impérialistes avaient aussi trouvé leur emploi. Par une coïncidence singulière, les documents mis à jour aujourd’hui, complètent la démonstration du rapport du capi taine Bouchardon sur les agissements de Bolo au service de l’Allemagne. Et tout de suite, la pensée vient que ce procès de Bolo n’est qu’un incident, un détail dans la colossale entreprise pour la destruction des forces mora les à l’arrière avec la répercussion inévitable du désastre sur les forces du front. Un détail est à noter dans la circu laire du conseiller général d ’a r m é e Fischer : Il recommandait à ses agents de « chercher à provoquer des grè ves ». Nous avons vu à l’œuvre, chez nous, ces serviteurs de la politique allemande, travaillant ouvertement au désembauchage dans les ateliers de munitions, jusque dans les usines, les grands magasins et les cafés de Paris. Le ministre de l’Intérieur assis tait, impassible, a ces manœuvres ; et même il menaçait de livrer aux excès de ces bandes enrôlées par les maxi malistes allemands, les patrons qui faisaient mine de résister à leur mise en demeure. C’est là un des actes les plus graves dont M. Malvy aura à ren dre compte devant la Haute-Cour. Le document communiqué à la presse met en évidence la sottise des travailleurs qui ont cédé à une telle influence et le crime des hommes qui l’ont laissé s’exercer librement chez nous. Dans toutes ces opérations, les socialistes majoritaires de l’Allema gne, qu’on a justement appelés les socialistes impériaux, ont été les ins truments zélés de l’impérialisme appli qué à son œuvre de corruption dans les démocraties et de domination sur tous les peuples. Le maximalisme allemand apparaît dans un ensemble formidable et mons trueux, comme le plus grand crime tenté contre la liberté, contre le droit et contre l’humanité. Louis LATAPIE. Ls japlot « Tnsciia » ti On mande de Londres que l’amirauté annonce que le paquebot Tuscania, de l'Auchor Line, a été torpillé dans la nuit du 5 Février, au large de la côte d’Irlande. Le Tuscania transportait des troupes américaines, Il y avait à bord, tant équi page que passagers, 2.397 personnes. On sait, ju s q u ’ici que sur ce nombre, 2.187 personnes ont été sauvées, se reparaissant ainsi : troupes américaines : 76 officiers et 1 935 soldUs ; équipage : 16 officiers et 125 hommes ; puis trois passagers et 32 autres personnes non autrement dési gnées. Ces chiffres ne sont encore qu’ap proximatifs. BorWeueiit ü’ûstoMe Ou télégraphie d’Amsterdam que des navires anglais ont bombardé Ostende, il y a quelques jours. Beaucoup de domma ges ont été faits aux chantiers navals, mais la ville elle-même n’a pas été tou chée. Des soldats allemands ont été tués pendant une reconnaissance aérienne. M|p— — HiMBW—a— Les incompétences ? A CHAMBRE msm m en France, notre Vachier. C’est un fatigué, de servir l’armée d’Orient, a Un incident parlementaire fournit l’oc casion d’insister sur les incompétences. Il met en évidence quelles incapacités insuf fisances ou inconsciences régnent dans certains de nos grands services. On peut être un travailleur acharné, un honnête et excellent fonctionnaire, un avocat savant et éloquent Toutes ces qua lités ne donnent pas en un an et même deux de séjour dans un bureau, la compé tence de l’homme du métier. M. Justin Godard vient de l’apprendre à ses dépens. Je pourrais écrire p'utô : aux dépens des autres ; car il faut bien le dire et le répéter, c’est toujours le public, ie peuple, ie bon vulgaire qui paye les conséquences de toutes les fautes de ceux qui le dirigent. On peut juger du cas de M. Justin Go dait par ces quelques lignes extraites des journaux : « Nous avons aussi, Kœpeniok II s’appelle garçon droguiste, qui, comme simple soldat à réussi, avec des faux papiers, à tromper le Service de Santé qui l’a envoyé à Nice comme aide-major de 1” classe. C’est déjà fort. Mais où 1 histoire devient effarente, c’est lorsqu’on apprendque ce Vachier, qui ne connaissait pas le premier mot de son métier, n’a pas tardé à être nommé mffie- cin-major de 2e classe et bientôt après médecin-chef de trois hôpitaux. Lorsque enfin une indiscrétion a fait découvrir la supercherie, il venait d’être proposé pour la Légion d’honneur. Ce serait bien drôle si ce n’était si triste ! Comment donc tieul-on les contrôles dans le Service de santé ? Qui donc inspecte les médecins et les hôpiiaux et distribue les grades ? Sait-on combien de malades cet aventurier a sacrifiés ? Une enquête s’im pose. Ce n’est pas assez d’une saction con tre le pseduo médecin, il en faut d’au tres » (La Liberté). Oui, c’est effarent, c’est inouï, une affaire pareille. Aussi un député a-t-il demandé à la tri bune une explication à celui qui est res ponsable d’une telle monstruosité. Le ministre n’a pas voulu répondre. « Le pays, a dit simplement l’honorable interpellateur, jugera Tottitude de M. Jus tin Godart. Le cas du soldat Vachier, repris de justice, condamné à 5 ans de réclusion, et sur lequel le service de santé n’a cherché à obtenir aucun renseigne ment, dénote l’incurie et l’anarchie du service dépendant de M. Justin Godart. Quant à lui, il porte, après sou geste, une tâche qu’il lui sera difficile d’effacer. » M. Godart a quitté aussitôt la salle des séances et a donné sa démission. Est-ce une sanction suffisante ? Non, car ce n’est pas la première fois que le dit sous-secrétaire d’Etat du service de santé mérite d'être critiqué. Jamais peut-être un chef de service n’a été attaqué autant que lui et pour des motifs aussi graves et par des hommes aussi bien placés pour parler en connaissance de cause. Il se croyait intangible comme Malvy, parce qu'il était avocat et politicien du genre Gaillaux et Augagneur, et aussi parce qu’il avait fait ga'onner des centaines de créatures aussi incompétentes que lui. Voici ce qu’on lisait dans le Moniteur Médical du 31 Décembre 1915 : Ce que très certainement beaucoup ignorent, c’est que M. Justin Godart, né à Lyon ie 26 Novembre 1871 est bien doc teur ; il est docteur en droit et non en médecine, inscrit à la Cour d’appel de Lyon, adjoint au Maire de Lyon en 1904 et collaborateur au Lyort républicain. Inutile de conclure : toujou-s des avocats, beaucoup Irop d’avocats... Par tout des avocats, là où malgré toute leur bonne volonté, ils ne peuvent rien faire de bon, parce qu’il ne sont pas éminents, quoique avocat. « Chacun connaît son métier, dit un un vieux proverbe II est vrai que Je doc teur en médecine Augagneur .... . « Décidément, est-ce une gageure ? Un avocat à la tête du service de santé mili taire, un avocat à la têle du service de l’aéronautique, ua médecin à la tète de la marine ? ». LIBER. vote Uns t a i l l e eérieese ei-ieas le SarreWd taiarié Dans la journée du 3, une de nos esca drilles de boaabardeme it a survolé Sarre- brüc, lançant avec un plein succès sur cet im p o r t a 111 nœud de voix ferrées, tro's mille six cent dix kilos de projectiles. Attaqués Par P usieurs groupes d'avions ennemis, n°s équipages acceptant la bataille, ont abattu trois appareils alle mands et sont rentrés au complet dans leurs ligneS- II se confi™e que deux appareils enne mis signalés com[I1e gravement endomma gés les 3 et 4 Février, ont été réellement abattus, ce Qui porte respectivement à ci iq et à neuf, pour ces deux journées, les vicloires de nos pilotes. le projet de rééducation agricole des mutilés I La Chambre, ayant terminé l’examen de la loi sur les pensions, a voulu voter, avant d’aborder la discussion des loyers, je projet relatif à la rééducation profes sionnelle agricole des mutilés et blessés de uerre, qui est le complément logique de ette loi Quels seront les bénéficiaires de la loi (nouvelle ? Les militaires pensionnés de la uerre, leurs veuves, les pensionnés civils je la guerre. Comment fonctionnera-t-elle ? Au moyen de prêts contractés à concurrence de 1(1800 francs au maximum, au taux de d •/„, Le taux de l’intérêt sera réduit en proportion du nombre des enfants qui seront survenus à l’emprunteur. La durée du prêt pourra atteindre 26 ans, l’âge de fiilans marquant nécessairement l’époque du remboursement. Qui fournira l’argent ? Le Crédit agri cole à long terme, dont les fonds dépas sent actuellement 60 millions. Les garanties exigées des bénéficia'res seront : une inscription hypothécaire cou vrant, en partie seulement, l’emprunt, une délégation partielle sur la pension consta tée dans l’acte de prêt et soumise à des conditions nettement déterminées ; enfin, une assurance sur la vie prévoyant que la soid* à payer en cas de mort de l’emprun- têur sera remboursée par une caisse d’assu rance. En outre, le mutilé, même célibataire, contrairement à la loi du 12 Juillet 1909, pourra constituer sa propriété en bien de ïam lie insaisissable, malgré l’hypothèque qui la grève pour la garantie du prêi de la Caisse de Crédit agricole et les ouvriers agricoles désireux d’acquérir un petit bien seront exonérés des droits de mutation. Telles sont les principales dispositions de la loi que, après d’intéressantes inter ventions de MM. Nouhaud, Queille. Gar- dey, Gasmn Treigner, Bonnevay, rappor teur, et Colliard, ministre du Travail, la Chambre a ratifiées à mains levées. if! 1 p reçoit externes El# Il L t et INTERNES Commerce, CompUbilité, Stéco-Dxctylo, Langues, etc. PROGRA««E GRATUIT. îé. '."4 4t Ttfetlie, fi t ! ! PIGIER Prix des sons MM. les cultivateurs sont informés qu’ils doivent trouver auprès des meuniers ae leur rayon tout le son qui leur est nécessaire, aux prix suivants qui ont été fixés par le décret du 30 Novembre. Sons de blé, de méteil, seigle, orge et maïs . . . 35 francs. Sousdefèveset defèverolles 20 » Sons de sarrazin et sorgo 15 » Ces prix s’entendent pour marchandi ses prises au moulin, non logées, ou sacs à rendre aux meuniers Il est interdit aux meuAers de vendre des sons au-dessus de ces prix. Si des abus se produisent, les intéressés sont priés de les signaler au bureau per manent des céréales, 27, rue St-Pauta- léon, à Bsauvais, sans préjudice des pour suites qui seront entreprises contre les délinquants qui n’observeraient pas les taxes. Us seraient exposés à se voir priver de tout approvisionnement en blé. Les cultivateurs qui ne trouveraient à affieter les sons en quantités suffisantes, sont priés de s’adresser directement au bureau permanent ci dessus signalé. Les Commerçants e. Industriels ont tout intérêt à s’adresser à notre Imprime rie, 11, Place Henri IV, à Senlis, pour les Imprimés dont ils ont besoin. Us sont assurés d’avoir des Travaux bien faits, dans le plus bref délai et à des conditions très avantageuses. L’Elforl incessant Bons de la Défense Nationale Les besoins de la Nation en guerre sont incessants. Pourvoir à l’entretien des millions d hommes, allouer à ceux qui en dépen dent les moyens de vivre et, cependant, faire face aux charges normales de l’ad- ministfatiun du Pays, nécessite un effort financier de tous les instants Deux mots : POURVOIR et PRÉVOIR, conditionnant et dominant toute stratégie, hantent l’esprit de l’homme d’Etat et de l’homme de Guerre. Pour pouvoir, il faut de l’argent, encore de l’argeot, toujours de l’argent La France en possède. N’importe-t-il pas à tous qu’elle assène violemment le dernier coup ? À cet effort ultime, chaque Français peut et doit participer en achetant des Bons de la Défense Nationale. Us présentent tous les avantages des meilleurs placements mobiliers. Nous les étudierons plus tard en détail ; mais c’est en bloc, la sécurité jointe à un rende- dement élevé, d’une grande facilité d’a chat, l’exemption d’achat, et rien n’est plus aisé que d’obtenir de l’argent en les nantissant. Les acquérir ne nécessite pas un effort d’action, même pas un effort de restric tion, il suffii à chacun, par un calcul sim ple, d’évaluer ses besoins et de ne conser ver chez soit que l’argent nécessaire à sa isfaire les plus indispensables Que chacun sache bien qu’en achetant des Bons du Trésor, il fait une bonne affaire et une bonne action. Qu’il sache aussi qu’il fournit au Pays le moyen de rendre moins coûteux, plus efficace et plus fructueux son suprèn.e effort de guerre d'où dépend toute la valeur de 'la Paix de demain. Les Bons de la Défense Nationale, de 100, 500, 1.000 francs etc , peuvent s’acquérir dans tous les Bureaux de poste, dans tous les bureaux de la Banque de France, chez tous les comptables du Trésor. Les Bons a échéance de six mois ou un an, rapportent un intérêt de 5 % , payable d’avance. Lés Bons à trois mois rapportent 4 % • En outre, tous les bureaux de poste dé ivrent des Bons de 5 fr. et de 20 fr., remboursables au bout d’un an, avec un intérêt de 5 °/o- Avances aux pensionnaires de l’Etat dans les bureaux de poste. Depuis le 1er janvier, les pensionnaires de l’Etat peuvent recevoir dans tous les bureaux de poste et établissements de facteur-receveur, sur le trimestre en cours de leur pension civile ou militaire, des avances représentant les arrérages courus d’un ou deux mois. Après avoir demandé, une fois pour Joutes, au moyen d’une formule remplie au guichet du bureau de poste, que le payement de sa pension soit assigné sur ce bureau, le pensionnaire obtient des avances mensuelles sur la présentation de son titre et justification de son identité. Sur le montant de chaque avance, il est retenu pour intérêt et frais, une commis sion fixée uniformément à 1 %> quelle que soit la durée de l’avance, sans toute fois que cette commission puisse être infé rieure àO fr. 50 DÉPURTEiyiElff Comité départemental d’Assis- tance aux militaires réformés pour tuberculose et CEuvre anti-tuber culeuse de l’Oise. Le bureau du Comité départemental et celui de l’OEuvre anti-tuberculeuse ont l’honneur d’informer les malades qui bénéficient de l’assistance qu’ils ont décidé de ne plus accorder, à partir du 4er Février 1918, de secours en argent, et que ceux-ci seront remplacés par des secours en nature (bons d’aliments, etc.). Ces secours seront délivrés par certains fournisseurs, sur présentation, par les assistés, de Bons qui leur seront déli vrés lors de la visite à laquelle ils doivent se présenter, une fois par mois au moins, à l’un des dispensaires énumérés ci-dessous. Les malades qui ne peuvent se déplacer doivent adresser une demande spéciale de secours au Président du Comité départe mental d’Assistance, à la Préfecture de l’Oise, à Beauvais, demande contresignée par le médecin qui les soigne, celui-ci certifiant que le malade est, en raison de son état de santé, dans l’impossibilité de se déplacer Les consultations des dispensaires ont lieu : A Beauvais, tous les mercredis et les samedis, de 10 heures à midi, et de 2 heu res à 4 heures, 23 rue des Halles ; A Mèru, le 1er et le 38 vendredi de chaque mois, de 9 heures à midi, dans le local municipal, situé en face de la Mairie ; A Clermont, tous les mardis de 1 h. 30 à 4 heures, et tons les samedis, de 10 heu res à midi, rue Frédéric Raboisson ; A Crèvecœur le Grand, le 46 jeudi da chaque mois, de i heures à 11 heures, à l’Hospice ; A Compiègne, tous les lundis et les jeudis, à 1 h ’30, 5, rue de l’Orangerie; A Noyon, tous les mardis et les same dis à 1 h. 30, au baraquement du dispen saire du « Village Reconstitué », situé prés de la Gare ; A Crépy-en-Valois, les 1er et 3e mer credis de chaque mois, à 1 h. 30, à la Mairie. Un 8e dispensaire sera ouvert dans le courant du mois de Février, à Creil, rue Claude Perroche. Avis aux agents municipaux Les candidats à la médaille d’Honneur des agents de la police municipale et rurale (agents de police, appariteurs, gardes-champêtres, etc.), doivent avoir au moins 20 années de service, y compris ie temps passé dans la gendarmerie, la gar de-républicaine ou le régiment des sapeurs-pompiers de Paris. Les demandes devront parvenir à la Préfecture pour l’arrondissement de Beau vais, et aux Sous Préfectures pour les autres arrondissements avant le 15 Février dernier délai. TraversSert^S Citation C’est avec plaisir que nous donnons ci- après la belle citation obtenu par notre jeune concitoyen Louis Alphonse Chré tien, sergent aviateur, fils de M Chrétien, négociant, rue du Châtel. Citation à Tordre de TArmée : « Excellent pilote de chasse, modèle d’ent ain et de dévouement Engagé volon taire à 17 ans, d abord pilote d’avion- canon, a fait de nombreuses protections de jour et plusieurs bombardemenls de nuit. 250 heures de vol sur les lignes ennemies, a forcé par sa manœuvre un fokker à atterrir dans nos lignes, en Lor raine le 26 Avril 1916. Le 25 octobre 1917, parti par mauvais temps, volant très bas, a rapporté des renseignements importants concernant l’état des ponts d'un canal à 4 kilomètres à l’intérieur des lignes ennemies ». Nous adressons à M. Louis Chrétien et à sa famille nos sincères félicitations. Mort au champ G’Honneur Le colonel Caries de Carbonnières et Mme, ainsi que Mme Bérard, viennent d’être éprouvés parla mort de leur gendre et époux, le capitaine Léon Bérard, du 6 régiment de chasseurs à cheval, che valier de la Légion d’honneur, 4 fois cité, déjà blessé le 5 mai 1917, tué le 9 janvier 1918, à l’âge de 34 ans. Carnet rte mariage. Mercredi 6 février, à 11 heures, a été célébré en l’église cathédrale de Senlis, le mariage de Mlle Madeleine Masson, fille de M. Masson, chef de bureau princi pal du personnel à la Compagnie du Nord, avec M. Raoul Ledan. Nous adressons aux jeunes époux, avec toutes nos félicitations, nos meilleurs vœux de bonheur. Remerciements Monsieur et Madame Joseph Leclercq, Monsieur et Madame Félix Leclercq et toute la famille, remercient bien sincère ment les personnes qui, en assistant aux obsèques de leur regrettée mère et pa rente, leur ont apporté des marques de sympathie auxquelles ils sont très sensi bles, et prient celles qui n’auraient pas reçu de lettre de faire-part, de bien vou loir excuser un oubli bien involontaire. Pharmacie ouverte. Demain dimanche, M. Morcrette, place de la Halle. 2 5 1 2 4 _ 5 6 Etat-civil rte Senlis. du 1er au 8 février. Naissances. Marie-Thérèse-Sermonie Buha, rue du Moulin Saint-Rieul. France-Elisabeth Mane Laudigeois, 1, faubourg-Saint-Martin. Décès. Mlle Roussel Marie-Aüne, sans pro fession, 76 ans, rue Sainte-Prothai- se, 2. Enfant Delury Emeranthe-Sophie, 6 ans, route de Ohantilly. Mme veuve Leclercq, née Louvet Fé- licie-Mane, 66 ans, sans profession rue Carnot, li. M. Lefèvre Jean-Baptiste, 80 ans 1/2, serrurier, 1, faubourg-Saint-Mar- tin. M. Feurtet Emile-Eugène, soldat de 2° classe du Groupe d’aviation, 21 ans et demi, décédé à l’hôpital de la Croix-Rouge, rue de Meaux, n* 12. Publication de mariage. M. Mauroy Georges-Pierre-A iolphe, sacristain, à Senlis, et Mme Denis Fanny, veuve Kioski, sans profes sion, à Senlis, Mariages. M. Ramu A'bert-Georges, forgeron à Senlis, et Mlle Jandin Marcelle- Yvonne, manouvrière, à Senlis. M. Ledan Raoul-Alphonse, employé au chemin de fer à Senlis, et Mlle Masson Madeleine-Marie, sans pro fession, à Sen'is. M. Ledoux Mareel-René, serrurier, à Senlis, et Mlle Durand Raymonde- Ernestine, tricoteuse, à Courbe- voie. M. Legrand Alfred-Louis, menuisier, à Senlis, et Mlle Violet Marguerite- Louise, couturière à Senlis. C R J E I L . Médaille d'honneur La médaille de bronze est accordée à i 5 - 6 M. Lecomte Maxime, bureau de Creil. facteur de ville au U. S. S. Football-Association Dimanches Février, l’équipe de U. S. S., s’est rencontrée en un match amical avec l’équipe du l‘r Génie, après une par tie très intéressante, l’équipe du l*r Génie réussit à marquer 7 à 3. Aujourd’hui Dimanche à 2 heures, cours Pasteur, l’équipe de U. S. S., se rencon trera avec l’équipe du 113e d’infanterie. Prise d'armes Une prise d’armes a eu lieu le Samedi 4 Février, à 9 heures du matin, sur la place Carnot, C’est sous une affluence considérable que les décorations suivantes ont été remi ses aux officiers et soldats dont les noms suivent : Chevaliers de la Légion d’Honneur : MM. les capitaines Lengle et Marty du c Rgt. Territ. d’infanterie. MM. Pothier, caporal au 6 d ’in f a n t e rie, Médaille Militaire et Croix de Guerre avec palme ; Bollé André, soldat au e d’Inf., Médaille Militaire et Croix de Guerre avec palme ; Dion Pierre-Siméon, soldat au c B. C P., Médaille Militaire et Croix de Guerre avec palme ; Bercq Henri, adjudant au ® Rgt. Terril., Croix de Guerre, étoile de bronze ; Batard Vic tor, soldat au ° Rgt. Terril., Croix de Guerre avec palme, Ridouard Eugéne- Lucien, soldat au e Rgt Terril., Croix de Guerre avec étoile de bronze ; Quanqui Alexis-Charles, soldat au e Rgt. Terril., Croix de Guerre avec étoile de bronze ; Kéraval Charles-Guillaume, soldat au 6 Rgt. Terril., Croix de Guerre avec étoile de bronze ; Joffréso Pierre, soldat au " Rgt. Terril., Croix de Guerre avec étoile de bronze. Citation à l'Armée Le Général commandant la 6e Armée, cite à l’ordre de l’Armée, le 240e Régi ment d’Artillerie de Campagne : « Régiment de nouvelle formation, déjà apprécié sur la Somme (Août à Novembre 1916), par la justesse et la rapidité de ses tirs, s’est distingué à nouveau, sous la brillante direction du Lieutenant-Colonel Joly, dans les batailles de l’Aisne, d’abord à l’offensive du 16 Avril 1917, puis à l’at taque de la Royère où sa vigilance a per mis aux chasseurs leur riposte soudaine du 10 Août et enfin à la victoire de Par- gny-Filain (23 26 Octobre 1917), a cons tamment fait preuve de ténacité, de discipline au feu et de plus bel esprit de sacrifice, » Au Quartier Général d’Armée, le 24 Novembre 1917. Le Général commandant la 6e Armée, MAISTRE. Cinéma-Théâtre Programme du 10 Février 1918 : Les chutes du Niagara, superbe voyage. Pathécodor ; Valse inoubliée, scène, fou rire. Montmarte grande scène de la vie parisienne en cinq parties, puisée sur les lieux mêmes et tirée de la célèbre pièce de Pierre Frondaie. Interprétée par les meilleurs artistes des principaux Théâtres de Paris. Le sourire de Rigadin, grande scène comique, jouée par Prince. Très prochainement Quo Vadis, avec orchestration arrangé spécialement.

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Le’Maximalisme allemand.M a i s o u i ! l e s d e u x m o t s p e u v e n t

ê t r e j o i n t s . L e m a x i m a l i s m e t e l q u ’o n l ’a v u p r a t i q u é e n R u s s i e e s t l ’œ u v r e d e l ’A l l e m a g n e , e s t u n f r u i t | d e l a p o ­l i t i q u e a l l e m a n d e . L e s a r t i s a n s d e l a r é v o l u t i o n r u s s e , o u p o u r m i e u x d i r e , d e l a d é s a g r é g a t i o n d e l a R u s s i e , s o n t d e s a g e n t s d i r e c t s d e l ’A l l e m a g n e , m o b i l i s é s p a r e l l e , p a y é s p a r e l l e . Ç a s e s e n t a i t d e p u i s l e p r e m i e r j o u r . I l n e m a n q u a i t q u e l a p r e u v e é c r i t e . E l l e n e m a n q u e p l u s .

L e P e t i t P a r is ie n a c o m m e n c é l a p u b l i c a t i o n d e d o c u m e n t s d e l a p l u s h a u t e i m p o r t a n c e , é t a b l i s s a n t q u e l e s B a n q u e s e n S u è d e , e n S u i s s e , a u x E t a t s - U n i s , d o t é e s p a r l e G o u v e r n e ­m e n t d e B e r l i n d e c r é d its ill im ité s , o n t é t é c h a r g é e s d e d i s t r i b u e r d e s f o n d s a u x i n s t i g a t e u r s d e l a R é v o l u ­t i o n . U n e I j a n q u e d e S t o c k h o l m é t a i t p a r t i c u l i è r e m e n t s i g n a l é e . L e p r o p r i é ­t a i r e d e c e t t e b a n q u e n ’e s t a u t r e q u e l e n o m m é F u r s t e n b e r g , d i t G a n e t z k y .O r , c e G a n e t z k y , u n d e s p r i n c i p a u x p e r s o n n a g e s q u i o n t d é c h a i n é l a R é ­v o l u t i o n à P é t r o g r a d , f u t l e p l u s a r ­d e n t c o l l a b o r a t e u r d e L é n i n e . 11 i n ­c a r n a i t à l a t è t e d e l ’e n t r e p r i s e q u i a r u i n é l a p u i s s a n c e m i l i t a i r e d e la R u s s i e , l a p u i s s a n c e a l l e m a n d e i n v i ­s i b l e e t p r é s e n t e .

I l a suff i d e q u e l q u e s h o m m e s r é ­s o l u s e t b i e n p o u r v u s d ’a r g e n t p o u r e n t r a î n e r l a m a s s e i g n o r a n t e e t e x c i ­t a b l e a u x p i r e s e x c è s . E n m o i n s d e s i x m o i s , l e c o l o s s e r u s s e a é t é r é d u i t à l ’é t a t d e p o u n i t u r e . R i e n n e r e s t e d e b o u t . S i l ’e n n e m i h é s i t e à s ’e m p a ­r e r d e c e l t e m a s s e e n d é c o m p o s i t i o n , c ’e s t u n i q u e m e n t p a r p e u r d e l a c o n ­t a g i o n .

L e s m a x i m a l i s t e s o n t b i e n t r a v a i l l é . L ’A l l e m a g n e n ’a p a s p e r d u l e s q u e l ­q u e s c e n t a i n e s d e m i l l i c n s q u e l l e a d é p e n s é s p o u r c e t t e e n t r e p r i s e .

E t p o u r t a n t , d a n s t o u s l e s p a y s , m ê m e d a n s c e l u i q u i e s t r é p u t é le p l u s p o u r s o n b o n s e n s , l e n ô t r e , o n r e n c o n t r a i t e n c o r e d e s g e n s p o u r p r ê ­t e r q u e l q u e c r é d i t h l ’œ u v r e d e s m a x i ­m a l i s t e s . N o s s o c i a l i s t e s i n t e r n a t i o n a ­l i s t e s v o u l a i e n t v o i r d a n s c e m o u v e ­m e n t q u i a s o u l e v é u n p e u p l e i m m e n s e o u p l u t ô t q u i l ’a a f f o l é , a v i l i e t d é t r u i t u n s i g n e d e l a p u i s s a n c e d e l ’xdée s o c i a l i s t e . I l é t a i t b o n , i l é t a i t u r g e n t q u ’o n x o n n û t l e s v r a i e s c a u s e s d e l a R é v o l u t i o n e t l e s v r a i s m o y e n s e m ­p l o y é s p a r l ’i m p é r i a l i s m e a l l e m a n d p o u r c o n s o m m e r l a r u i n e d e c e t t e g r a n d e n a t i o n .

L ’a n a r c h i e r u s s e a é t é o r g a n i s é e , o r d o n n é e e t p a y é e p a r l e s a g e n t s d e s E m p i r e s c e n t r a u x . D e r r i è r e l e s f i g u r e s c y n i q u e s d e L é n i n e , T r o t s k y e t K a m e n e f , s u r g i t l e c a s q u e à p o i n t e d u k a i s e r e t l a c h a p s k a a t è t e d e m o r t d u s i n i s t r e k r o n p r i n z .

E t v o i l à c e q u ’o n n o u s r e p r é s e n t a i t c o m m e l a d e r n i è r e e x p r e s s i o n d e l a p u i s s a n c e d é m o c r a t i q u e e n c e m o n d e !

L e s d o c u m e n t s d u P e t i t P a r is ie n v i e n n e n t f o r t à p r o p o s , p o u r c o m m e n ­t e r , p o u r e x p l i q u e r l ’i m m e n s e d é s a s t r e q u i a r u i n é l a p l u s g r a n d e n a t i o n , l a p l u s g r a n d e p a r l ’é t e n d u e e t p a r l e n o m b r e . L a l e ç o n e s t é c l a t a n t e . E t l ' o n n o u s p r o m e t l a ^ p u b l i c a t i o n d e n o u v e a u x d o c u m e n t s e n c o r e p l u s é t o n n a n t s e t p l u s é c r a s a n t s .

N o u s s a v o n s d é j à , p a r c e u x q u i o n t p a s s é s o u s n o s y e u x , q u e c e t t e o r g a ­n i s a t i o n d e l a p r o p a g a n d e a l l e m a n d e v i s a i t n o n s e u l e m e n t l a R u s s i e , m a i s l a F r a n c e , l ’I t a l i e , l e s E t a t s - U n i s e t l e - P a y s n e u t r e s . N o u s r e t e n o n s , p o u r i e m o m e n t , c e q u i c o n c e r n e l e s b a n ­q u e s c h a r g é e s d e d i s t r i b u e r d e s s o m ­m e s « illim itées » aux a g e n ts de la d é s o r g a n i s a t i o n c h e z l ’e n n e m i . N o u s s a i s i s s o n s l à à s o n o r i g i n e , e n q u e l ­q u e s o r t e d a n s l a m a i n d e s d i r i g e a n t s , l e c o m p l o t q u i s ’e s t é t e n d u à t o u s l e s p a y s d e l ’e n t e n t e c o m m e u n v a s t e f i le t . O n e n a s e n t i p a r t i c u l i è r e m e n t l e s e f f e t s a u x E t a t s - U n i s , e n I t a l i e e t e n F r a n c e .

A u x E t a t s - U n i s , c e f u r e n t d e s e x p l o ­s i o n s , d e s s a b o t a g e s , d e s i n c e n d i e s . . . U n e c i r c u l a i r e d u 2 N o v e m b r e 1 9 1 4 , s ' g n é e p a r l e c o n s e i l l e r d ’a r m é e E . F i s c h e r , r e c o m m a n d a i t e n d é t a i l c e s o p é r a t i o n s d e d e s t r u c t i o n . O n t i e n t l e s p r e u v e s , o n a l a c i r c u l a i r e .

E n I t a l i e , o n t s a i t c o m m e n t l e s a g e n t s d u m a x i m a l i s m e d ’e x p o r t a t i o n o n t f a i l l i

r é u s s i r à j e t e r l e d é s a r r o i d a n s l ’a r ­m é e , c o m m e i l s l ’a v a i e n t f a i t a v e c t a n t d e s u c c è s s u r l e f r o n t r u s s e .

E n F r a n c e , « l e s c r é d i t s i l l i m i t é s » d e s B a n q u e s i m p é r i a l i s t e s a v a i e n t a u s s i t r o u v é l e u r e m p l o i . P a r u n e c o ï n c i d e n c e s i n g u l i è r e , l e s d o c u m e n t s m i s à j o u r a u j o u r d ’h u i , c o m p l è t e n t l a d é m o n s t r a t i o n d u r a p p o r t d u c a p i ­t a i n e B o u c h a r d o n s u r l e s a g i s s e m e n t s d e B o lo a u s e r v i c e d e l ’A l l e m a g n e . E t t o u t d e s u i t e , l a p e n s é e v i e n t q u e c e p r o c è s d e B o lo n ’e s t q u ’u n i n c i d e n t , u n d é t a i l d a n s l a c o l o s s a l e e n t r e p r i s e p o u r l a d e s t r u c t i o n d e s f o r c e s m o r a ­l e s à l ’a r r i è r e a v e c l a r é p e r c u s s i o n i n é v i t a b l e d u d é s a s t r e s u r l e s f o r c e s d u f r o n t .

U n d é t a i l e s t à n o t e r d a n s l a c i r c u ­l a i r e d u c o n s e i l l e r g é n é r a l d ’a r m é e F i s c h e r : I l r e c o m m a n d a i t à s e s a g e n t s d e « c h e r c h e r à p r o v o q u e r d e s g r è ­v e s ». N o u s a v o n s v u à l ’œ u v r e , c h e z n o u s , c e s s e r v i t e u r s d e l a p o l i t i q u e a l l e m a n d e , t r a v a i l l a n t o u v e r t e m e n t a u d é s e m b a u c h a g e d a n s l e s a t e l i e r s d e m u n i t i o n s , j u s q u e d a n s l e s u s i n e s , l e s g r a n d s m a g a s i n s e t l e s c a f é s d e P a r i s . L e m i n i s t r e d e l ’I n t é r i e u r a s s i s ­ta i t , i m p a s s i b l e , a c e s m a n œ u v r e s ; e t m ê m e i l m e n a ç a i t d e l i v r e r a u x e x c è s d e c e s b a n d e s e n r ô l é e s p a r l e s m a x i ­m a l i s t e s a l l e m a n d s , l e s p a t r o n s q u i f a i s a i e n t m i n e d e r é s i s t e r à l e u r m i s e e n d e m e u r e . C ’e s t l à u n d e s a c t e s l e s p l u s g r a v e s d o n t M . M a l v y a u r a à r e n ­d r e c o m p t e d e v a n t l a H a u t e - C o u r .

L e d o c u m e n t c o m m u n i q u é à l a p r e s s e m e t e n é v i d e n c e l a s o t t i s e d e s t r a v a i l l e u r s q u i o n t c é d é à u n e t e l le i n f l u e n c e e t l e c r i m e d e s h o m m e s q u i l ’o n t l a i s s é s ’e x e r c e r l i b r e m e n t c h e z n o u s .

D a n s t o u t e s c e s o p é r a t i o n s , l e s s o c i a l i s t e s m a j o r i t a i r e s d e l ’A l l e m a ­g n e , q u ’o n a j u s t e m e n t a p p e l é s l e s s o c i a l i s t e s i m p é r i a u x , o n t é t é l e s i n s ­t r u m e n t s z é l é s d e l ’i m p é r i a l i s m e a p p l i ­q u é à s o n œ u v r e d e c o r r u p t i o n d a n s l e s d é m o c r a t i e s e t d e d o m i n a t i o n s u r t o u s l e s p e u p l e s .

L e m a x i m a l i s m e a l l e m a n d a p p a r a î t d a n s u n e n s e m b l e f o r m i d a b l e e t m o n s ­t r u e u x , c o m m e l e p l u s g r a n d c r i m e t e n t é c o n t r e l a l i b e r t é , c o n t r e l e d r o i t e t c o n t r e l ’h u m a n i t é .

L o u i s L A T A P I E .

Ls j a p lo t « Tnsciia » tiOn m a n d e de L o n d re s q u e l’a m i ra u té

a n n o n c e q u e le p aq u e b o t Tuscania , de l 'A u c h o r L ine , a é té to rp i l lé d a n s la n u it du 5 F é v r ie r , au la rg e de la cô te d ’I r lan d e .

Le Tuscania t r a n s p o r t a i t des t r o u p e s a m é r ic a in e s , Il y avait à b o rd , t a n t équ i­page q u e p a s s a g e rs , 2 .397 p e r s o n n e s . On sait, j u s q u ’ici que su r ce n o m b re , 2.187 p e r s o n n e s o n t é té sauvées , se rep a ra is s an t ainsi : t r o u p e s a m é r ic a in e s : 76 officiers et 1 935 so ld U s ; éq u ip a g e : 16 officiers et 125 h o m m e s ; puis tro is p a s s a g e r s e t 32 a u t r e s p e r s o n n e s n o n a u t r e m e n t d é s i ­g n ées . Ces chiffres n e so n t e n c o re q u ’a p ­p rox im a t ifs .

BorW eueiit ü’ûstoMeOu té lé g rap h ie d ’A m s te rd a m q u e des

n av ire s an g la i s o n t b o m b a rd é O s ten de , il y a q u e lq u e s jo u r s . B eau cou p de d o m m a ­g es o n t é té fa i ts aux c h a n t ie r s navals , m a is la v ille e l le -m êm e n ’a p a s é té t o u ­chée . Des so ld a ts a l le m a n d s o n t é té tu é s p e n d a n t u n e r e c o n n a i s s a n c e a é r ie n n e .

— M |p — — H iM BW — a— —

Les incompétences ? A CHAMBREm s m m

en F ra n c e , n o t r e V a ch ie r . C’es t un fatigué, de s e rv i r

l’a rm é e d ’O rien t , a

Un in c id e n t p a r l e m e n ta i r e f o u r n i t l ’o c ­cas ion d ’in s i s t e r s u r les in c o m p é te n c e s . Il m e t en év iden ce q ue l le s in cap a c i té s in s u f ­f isances ou in c o n s c ie n c e s r é g n e n t d a n s c e r t a in s de nos g r a n d s se rv ices .

On p eu t ê t r e u n t r a v a i l le u r a c h a rn é , un h o n n ê te e t e x c e l le n t f o n c t io n n a i r e , un av o c a t sa v a n t e t é lo q u e n t T o u te s ces q u a ­lités ne d o n n e n t p a s en un an et m ê m e d eu x de sé jo u r d a n s un b u re a u , la c o m p é ­ten ce de l’h o m m e du m é t ie r .

M. Ju s t in G od ard v ien t de l’a p p r e n d r e à ses d ép en s . J e p o u r r a is é c r i r e p 'u tô : a u x d ép e n s des a u t r e s ; c a r il fau t b ien le d ire e t le r é p é te r , c ’e s t to u jo u r s le p u b lic , ie p eu p le , ie bon v u lg a i re qu i pay e les c o n s é q u e n c e s de to u te s les f au te s de c e u x qui le d i r ig e n t .

On p e u t j u g e r du cas de M. Ju s t in G o­d a i t p a r ces q u e lq u e s l ig n es ex t r a i t e s des j o u r n a u x :

« N o us av on s au ss i ,K œ p e n io k II s ’appelle g a rç o n d ro g u i s te , qui, c o m m e s im p le so ld a t à ré u s s i , avec des f au x pap ie r s , à t r o m p e r le S erv ice de S a n té qui l’a envoyé à N ice co m m e a id e -m a jo r de 1” c lasse . C’e s t dé jà fo r t . Mais où 1 h is to i re d e v ie n t e f f a r e n te , c ’es t lo r s q u ’on a p p r e n d q u e ce V ach ie r , qui ne c o n n a is s a i t p a s le p r e m ie r m o t de son m é t ie r , n ’a p a s ta rd é à ê t r e n o m m é m ffie- c in -m a jo r de 2e c la sse e t b ien tô t a p rè s m é d e c in -c h e f de t r o is h ô p i ta u x . L o rs q u e enfin u n e ind isc ré t io n a fa i t d é c o u v r i r la s u p e r c h e r ie , il v e n a i t d ’ê t r e p ro p o s é p o u r la L ég io n d ’h o n n e u r .

Ce s e r a i t b ien d rô le si c e n ’é ta i t si t r i s te ! C o m m e n t d o n c t ie u l -o n les c o n t rô le s dans le S e rv ice de s a n té ? Qui d o n c in sp e c te les m é d e c in s e t les h ô p i i a u x e t d is t r ib u e les g r a d e s ? S a i t -o n co m b ien de m a lades cet a v e n tu r ie r a sacr if iés ? U ne e n q u ê te s ’im ­pose . Ce n ’e s t p a s assez d ’u n e sac t io n c o n ­t r e le p sedu o m édec in , il en f a u t d ’a u ­t r e s » (La L iberté).

Oui, c ’e s t e f fa re n t , c ’e s t in o u ï , u n e affaire p a re i l le .

A ussi un d é p u té a - t - i l d e m a n d é à la t r i ­b u n e u n e e x p l ica t ion à ce lu i qu i e s t r e s ­p o n sa b le d ’u n e te l le m o n s t r u o s i t é . Le m in is t r e n ’a p a s vou lu r é p o n d re .

« L e p ays , a dit s im p le m e n t l’h o n o ra b le in te rp e l la t e u r , j u g e r a T o t t i tu d e de M. J u s ­tin G o d a r t . L e cas du so ld a t V a c h ie r , r e p r i s de ju s t i c e , c o n d a m n é à 5 a n s de r é c lu s io n , e t s u r leq ue l le se rv ice de s a n té n ’a c h e rc h é à o b te n i r a u c u n r e n s e ig n e ­m e n t , d é n o te l’in c u r ie e t l’a n a rc h ie du se rv ice d é p e n d a n t de M. J u s t in G o d a r t . Q u a n t à lu i , il p o r te , a p rè s sou g es te , u n e tâ c h e q u ’il lui s e r a difficile d ’effacer. »

M. G o d a r t a q u i t té au s s i tô t la sa l le des s é an ces e t a d o n n é sa dém iss io n .

E s t-ce u n e sa n c t io n suffisante ? N on, c a r ce n ’es t p a s la p r e m iè r e fois q u e le d it s o u s - s e c ré ta i r e d ’E ta t du se rv ice de s a n té m é r i t e d 'ê t r e c r i t iq u é . J a m a is p e u t - ê t r e un c h e f de se rv ice n ’a é té a t t a q u é a u ta n t q u e lui e t p o u r des m ot if s auss i g rav es e t p a r des h o m m e s auss i b ien p lacés p o u r p a r l e r en c o n n a is sa n c e de ca u se . Il se c ro y a i t in ta n g ib le co m m e Malvy, p a rc e q u 'i l é ta i t avo ca t e t po l i t ic ien du g e n r e G aillaux et A u g a g n e u r , e t au ss i p a rce q u ’il avait fa i t g a 'o n n e r des c e n ta in e s de c r é a tu r e s auss i in c o m p é te n te s q u e lui.

Voici ce q u ’on lisa i t d a n s le M oniteur M édical d u 31 D é c e m b re 1915 :

Ce q u e t r è s c e r t a in e m e n t b e au c o u p ig n o r e n t , c ’e s t q u e M. J u s t in G o d a r t , n é à L y on ie 26 N o v em b re 1871 es t b ien d o c ­te u r ; il e s t d o c te u r en droit e t non en m éd e c in e , in s c r i t à la C o ur d ’appel de Lyon , ad jo in t au M aire de L yon en 1904 et c o l l a b o ra t e u r au L y o r t républica in .

In u t i le de c o n c lu r e : to u jo u - s des av oca ts , b e a u c o u p Irop d ’a v o ca ts . . . P a r ­to u t des avoca ts , là où m a lg ré to u te leu r b o n n e vo lon té , i ls ne p e u v e n t r i e n fa i re de b o n , p a r c e q u ’il n e s o n t p a s é m in e n ts , quoique avocat .

« C h ac u n c o n n a î t son m é t ie r , d i t un un v ieux p ro v e rb e II e s t v ra i q u e Je doc­te u r en m é d e c in e A u g a g n e u r . . . . .

« D é c id é m en t , es t -ce u n e g a g e u r e ? Un avo ca t à la tê te du se rv ic e de s a n té m i l i ­ta i r e , u n av o c a t à la tê le du se rv ice de l’a é ro n a u t iq u e , u a m é d ec in à la tè te de la m a r in e ? ».

L IB E R .

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Uns t a i l l e eérieese e i - i e a s le SarreW d t a ia r ié

D an s la j o u r n é e du 3, u n e de nos e sca ­d r i l les de b o a ab a rd em e it a su rvo lé S a r re - b rü c , lan ç a n t avec un p le in su cc ès s u r ce t im p o r t a 111 n œ u d de voix fe r ré e s , t r o 's m ille s ix c e n t dix kilos de p ro jec t i les . A ttaq u é s Pa r P u s ieu rs g ro u p e s d 'av ions en n e m is , n ° s é q u ip a g e s a c c e p ta n t la ba ta i l le , o n t ab a t tu t ro is a p p a re i ls a l le ­m a n d s e t s o n t r e n t r é s au c o m p le t d an s le u r s ligneS-

II se c o n f i™ e q u e d eux a p p a re i l s e n n e m is s ig n a lé s com[I1e g r a v e m e n t e n d o m m a ­g és les 3 e t 4 F é v r ie r , o n t é té ré e l le m e n t a b a t tu s , ce Qui p o r te r e s p e c t iv e m e n t à c i iq e t à ne u f , p o u r ces d e u x jo u r n é e s , les v ic lo ire s de n o s p ilo tes .

le projet de rééducation agricole des mutilés

I

L a C h a m b re , a y a n t te r m in é l’e x a m e n de la loi s u r les p e n s io n s , a voulu v o te r , avant d ’a b o r d e r la d iscu ss io n des loyers , je p ro je t r e l a t i f à la r é é d u c a t io n p ro fe s ­s io n n e l le ag r ico le des m u t i lé s et b le s sés de

ue rre , qu i e s t le c o m p lé m e n t lo g iq u e de ette loi

Q uels s e r o n t les bén éf ic ia i re s de la loi (nouvelle ? L es m i l i ta i re s p e n s io n n é s de la

ue rre , l e u r s veuves, les p e n s io n n é s civils j e la g u e r r e .

C o m m en t fo n c t io n n e ra - t - e l le ? A u m oyen de p rê t s c o n t r a c té s à c o n c u r r e n c e de 1(1800 f r a n c s a u m a x im u m , au ta u x de d •/„, Le tau x de l’i n t é r ê t s e r a r é d u i t en p ro p o r t io n du n o m b r e des e n fa n t s qui se ro n t s u r v e n u s à l’e m p r u n te u r . L a d u ré e du p r ê t p o u r r a a t t e in d re 26 a n s , l’â g e de f i i lans m a r q u a n t n é c e s s a i r e m e n t l’é p o q u e du re m b o u r s e m e n t .

Q u i f o u r n i r a l’a r g e n t ? L e C réd it a g r i ­cole à lo n g t e r m e , d o n t les fo n d s d é p a s ­sent a c tu e l le m e n t 60 m il l io ns .

Les g a ra n t i e s ex igée s des béné f ic ia 're s seront : u ne in s c r ip t io n h y p o th é c a ire c o u ­vrant, en p a r t ie s e u le m e n t , l ’e m p r u n t , u n e délégation p a r t ie l le s u r la p en s io n c o n s t a ­tée d a n s l’a c te de p rê t et so u m ise à des condit ions n e t t e m e n t d é te rm in é e s ; enfin , une a s s u ra n c e s u r la vie p r é v o y a n t q u e la soid* à p a y e r en cas de m o r t de l’e m p r u n - têur s e ra r e m b o u rs é e p a r u n e ca isse d ’a s s u ­rance.

En o u t r e , le m u t i lé , m ê m e c é l ib a ta i re , c o n tr a i r e m e n t à la loi du 12 J u i l le t 1909, p ourra c o n s t i t u e r sa p ro p r ié té en b ien de ïam lie in sa is i s sab le , m a lg r é l’h y p o th è q u e qui la g rèv e p o u r la g a r a n t i e du p rê i de la Caisse de C réd i t ag r ic o le e t les ou v r ie rs agrico les d é s i re u x d ’a c q u é r i r un pe t i t b ien se ro n t e x o n é ré s des d ro i ts de m u ta t io n .

Telles so n t les p r in c ip a le s d isp o s i t io n s de la loi q u e , a p rè s d ’in t é r e s s a n te s i n t e r ­ventions de MM. N o u h a u d , Q ueille . G ar- dey, G asm n T r e ig n e r , B o nn evay , r a p p o r ­te u r , et C oll ia rd , m in is t r e du T ra v a i l , la C h am b re a ra tif iées à m a in s levées.

if! 1 p reçoit externes E l # I l L t et INTERNESCommerce, CompUbilité, Stéco-Dxctylo, Langues, etc.PR OG R A««E GRATUIT. îé. '."4 4t Ttfetlie, fi t!!

PI GI ER

Prix des sonsMM. les c u l t iv a te u rs s o n t in f o rm é s

q u ’ils do iv e n t t r o u v e r a u p rè s des m e u n ie r s ae l e u r r a y o n to u t le son qu i l e u r est n é c e s s a i re , a u x p r ix su iv a n ts qu i o n t été fixés p a r le d é c re t du 30 N o v e m b re .

S o n s de blé, de m é te i l , se ig le , o rg e et m a ïs . . . 35 f r a n c s .

S o u s d e f è v e s e t d e fè v e r o l l e s 20 »S o n s de sa r ra z in et so rgo 15 »Ces p r ix s’e n te n d e n t p o u r m a r c h a n d i ­

ses p r i se s a u m o u l in , n o n lo gées , o u sacs à r e n d r e a u x m e u n ie r s

Il es t in t e rd i t a u x m e u A e r s de v e n d re des so n s au -d e s su s de ces p r ix .

Si des a b u s se p ro d u ise n t , les in té re s s é s s o n t p r i é s de les s ig n a le r au b u re a u p e r ­m a n e n t des cé réa le s , 27 , r u e S t - P a u ta - lé o n , à B sau v a is , s a n s p ré jud ice des p o u r ­su i te s q u i s e r o n t e n t r e p r i s e s c o n t r e les d é l in q u a n ts qu i n ’o b se rv e ra ie n t pas les ta x e s . Us s e r a ie n t e x p o sé s à se vo ir p r iv e r de to u t a p p ro v i s io n n e m e n t en b lé . Les c u l t iv a te u rs qu i n e t r o u v e ra i e n t à a f f ie te r les so n s en q u a n t i té s suffisantes , s o n t p r ié s de s ’a d re s s e r d i r e c te m e n t au b u r e a u p e r m a n e n t ci d essus s ign a lé .

L es C o m m e rç a n ts e . In d u s t r i e l s o n t to u t i n t é r ê t à s ’a d re s s e r à n o t r e I m p r im e ­r i e , 11, P la ce H e n r i IV , à S en lis , p o u r les I m p r im é s d o n t ils o n t beso in .

Us s o n t a s s u ré s d ’av o ir des T ra va u x bien fa its , d a n s le p lu s b re f d é la i e t à d e s conditions très avantageuses.

L’Elforl incessant Bons de la D éfense Nationale

L es beso in s de la N a t io n en g u e r r e so n t in c e s s a n ts .

P o u rv o i r à l’e n t r e t i e n des m il l ion s d ho m m e s , a l lo u e r à c e u x q u i en d é p e n ­d en t les m o y e n s de v ivre e t , c e p e n d a n t , fa ire face a u x c h a rg e s n o rm a le s de l’ad - m in is t fa t iu n du P ay s , n éc e ss i te u n effort f inanc ie r de to u s les in s ta n t s

D eux m o ts : P O U R V O IR e t P R É V O IR , c o n d i t io n n a n t et d o m in a n t to u te s t r a té g ie , h a n te n t l’e sp r i t de l’h o m m e d ’E ta t e t de l’h o m m e de G u e r re .

P o u r p o u v o ir , il f a u t de l’a r g e n t , enco re de l’a rg e o t , to u jo u r s de l’a r g e n t

L a F r a n c e en possèd e . N ’im p o r te - t - i l pas à to u s q u ’elle a s s è n e v io l e m m e n t le d e rn ie r c o u p ?

À ce t effort u l t im e , c h a q u e F ra n ç a i s peu t et d o it p a r t ic ip e r en a che tan t des Bons de la D éfense N a tio n a le .

Us p r é s e n te n t tou s les a v a n ta g e s des m e i l leu rs p la c e m e n ts m o b i l ie r s . N ou s les é tu d ie ro n s p lus t a r d en d é ta i l ; m a is c ’est en bloc, la sé c u r i té jo in te à u n r e n d e - d e m e n t é levé , d’u n e g r a n d e fac i l i té d ’a ­chat, l’e x em p t io n d’a ch a t , e t r i e n n ’es t plus aisé q u e d ’o b te n i r de l’a r g e n t en les n a n t i s sa n t .

L es a c q u é r i r n e n éce ss i te pas un effort d ’ac t ion , m êm e pas un effort de r e s t r i c ­tion, il suffii à c h a c u n , p a r u n ca lcu l s im ­ple, d ’év a lu e r ses b e so in s e t de ne c o n s e r ­ver chez soit q u e l ’a r g e n t n é c e s s a i re à sa is fa ire les p lu s in d isp e n sa b le s

Que c h a c u n sa che b ien q u ’en a c h e ta n t des Bons du Trésor, il fa i t u n e b o n n e affaire e t u n e b o n n e ac t ion .

Q u’il s ache au ss i q u ’il f o u r n i t au P ay s le m oyen de r e n d r e m o in s co û teu x , p lus efficace e t p lu s f r u c tu e u x son suprèn.e effort de guerre d 'où dépend toute la valeur de 'la P a ix de dem ain .

L es Bons de la D éfense N ationale , de 100, 500, 1 .000 f r a n c s e tc , p e u v en t s ’a c q u é r i r d a n s to u s les B u re a u x de poste , d an s to u s les b u r e a u x de la B a n q u e de F ra n c e , chez to u s les c o m p ta b le s du T ré so r .

Les Bons a é c h é a n c e de six m ois ou un an , r a p p o r te n t u n in t é r ê t de 5 % , p ayab le d ’avance .

Lés Bons à tro is m ois r a p p o r te n t 4 % • En o u t r e , tou s les b u r e a u x de poste

dé iv ren t des Bons de 5 f r . e t de 20 f r . , r e m b o u rsa b le s au b o u t d ’u n an , avec un in té rê t de 5 ° /o -

Avances aux pensionnaires de l’Etat dans les bureaux de poste.

D epu is le 1er j a n v ie r , les p e n s io n n a i re s de l’E ta t p e u v e n t r e c e v o i r d a n s to u s les b u re a u x de p os te et é ta b l i s s e m e n ts de fa c teu r - rec ev eu r , s u r le t r im e s t r e en c o u rs de leu r p e n s io n civile ou m i l i ta i re , des avances r e p r é s e n ta n t les a r r é r a g e s c o u ru s d’un ou d eu x mois .

A p rès avo ir d e m a n d é , u n e fo is p o u r Joutes , au m oy en d ’u n e fo r m u le rem p l ie au gu ich e t du b u re a u de p os te , q u e le p ay em e n t de sa p e ns io n soit a s s ig n é su r ce b u re a u , le p e n s io n n a i r e o b t i e n t des avances m en s u e l le s s u r la p ré s e n ta t io n de son t i t r e e t ju s ti f ica t ion de so n id en t i té .

S u r le m o n t a n t de c h a q u e a v a n c e , il es t r e ten u p o u r in t é r ê t e t f r a is , u n e c o m m is ­sion fixée u n i f o r m é m e n t à 1 %> que lle que soit la d u ré e de l’avan ce , s a n s to u te ­fois que ce t te co m m iss io n p u is se ê t r e in fé ­r ie u re àO fr . 50

D É PU R T E iyiE lffComité départemental d’Assis-

tance aux militaires réformés pour tuberculose et CEuvre anti-tuber­culeuse de l’Oise.

L e b u re a u du C om ité d é p a r te m e n ta l et ce lu i de l ’O Euvre a n t i - tu b e rc u le u s e o n t l’h o n n e u r d ’in f o rm e r les m a la d e s qu i b énéfic ien t de l ’a ss is tan ce q u ’ils o n t déc idé de n e p lu s a c c o rd e r , à p a r t i r du 4er F é v r ie r 1918, de secours en argent, et q u e ceux-c i s e r o n t re m p la c é s p a r des secours en n a tu re (b o n s d ’a l im en ts , e tc .) .

Ces s e c o u r s s e r o n t dé liv rés p a r c e r t a in s fo u r n is s e u rs , s u r p r é s e n ta t io n , p a r les a s s is té s , de B on s qu i l e u r s e r o n t d é l i­v ré s lo rs de la v is ite à laq ue l le ils do iven t se p r é s e n te r , une fo is p a r mois a u m oins, à l’un d es d is p e n sa ir e s é n u m é r é s c i-dessous .

L es m a la d e s q u i n e p e u v e n t se d é p la c e r d o iv e n t a d re s s e r u n e d e m a n d e spéc ia le de s e c o u r s au P ré s id e n t du Com ité d é p a r te ­m e n ta l d ’A ss i s ta n c e , à la P r é f e c tu re de l’Oise, à B eauva is , d e m a n d e c o n t r e s ig n é e p a r le m éd ec in qu i les so ig n e , ce lu i -c i c e r t i f ian t q u e le m a la d e es t , en r a i so n de son é ta t de sa n té , d a n s l ’im p o ss ib i l i té de se d é p la c e r

L es c o n su l ta t io n s des d is p e n sa ir e s o n t lieu :

A Beauvais, to u s les m e r c re d i s e t les sam ed is , de 10 h e u r e s à m idi, et de 2 h e u ­r e s à 4 h e u re s , 23 r u e des H a lle s ;

A M èru, le 1er e t le 3 8 v e n d re d i de c h a q u e m o is , de 9 h e u r e s à m id i, d a n s le local m u n ic ip a l , s i tué en face de la M a ir ie ;

A C lerm ont, to u s les m a rd is de 1 h. 30 à 4 h e u re s , e t to ns les sam ed is , de 10 h e u ­r e s à midi, ru e F ré d é r ic R a b o isson ;

A Crèvecœur le G rand, le 4 6 je u d i da c h a q u e m ois , de i h e u re s à 11 h e u re s , à l ’H ospice ;

A C om piègne, to u s les lu n d i s e t les j e u d i s , à 1 h ’30, 5, r u e de l’O r a n g e r i e ;

A N o yo n , tous les m a rd is e t les s a m e ­d is à 1 h. 30, au b a r a q u e m e n t d u d is p e n ­sa i re du « V illage R e co n s t i tu é », s i tué p r é s de la G a re ;

A C répy-en-V alois, les 1er et 3 e m e r ­c re d i s de c h a q u e m ois , à 1 h . 30, à la Mairie.

U n 8 e d is p e n sa ir e s e r a o u v e r t d a n s le c o u r a n t du m ois de F é v r ie r , à Creil, r u e C laude P e r r o c h e .

Avis aux agents municipauxL e s c a n d id a ts à la m éd a i l le d ’H o n n e u r

d e s a g e n ts de la po lice m u n ic ip a le et r u r a l e (ag en ts de po lice , a p p a r i te u r s , g a rd e s - c h a m p ê t r e s , e tc . ) , d o iven t av o ir au m o in s 20 a n n é e s de se rv ice , y co m p r is ie t e m p s p a ssé d an s la g e n d a rm e r i e , la g a r ­d e - r é p u b l ic a in e ou le r é g i m e n t des s a p e u r s -p o m p ie r s de P a r i s .

L es d e m a n d e s d e v ro n t p a rv e n i r à la P r é f e c tu r e p o u r l ’a r r o n d i s s e m e n t de B e a u ­vais , e t a u x S ou s P ré f e c tu re s p o u r les a u t r e s a r ro n d i s s e m e n t s a v an t le 15 F é v r ie r d e r n i e r délai .

J î TraversSert^ SC itation

C’e s t avec p la i s i r q u e n o u s d o n n o n s c i- a p rè s la belle c ita t io n o b tenu p a r n o t r e j e u n e c o n c i to y e n L o u is A lp h o n se C h ré ­t ien , s e r g e n t a v ia teu r , fils de M C h ré t ien , n ég o c ia n t , r u e du C hâte l .

C itation à Tordre de TA rm ée :« E x ce l le n t p ilo te de cha sse , m o d è le

d ’e n t ain e t de d é v o u e m e n t E n g a g é v o lo n ­t a i re à 17 a n s , d a b o rd p ilo te d ’av ion- c a n o n , a fa i t de n o m b r e u s e s p ro te c t io n s de jo u r e t p lu s ie u rs b o m b a r d e m e n l s de n u i t . 250 h e u re s de vol s u r les l ig n e s e n n e m ie s , a fo rcé p a r sa m a n œ u v r e un fo k k e r à a t t e r r i r d a n s n o s l ign es , en L o r ­ra in e le 26 A vril 1916. L e 25 o c to b re 1917, p a r t i p a r m a u v a is tem p s , v o lan t t r è s bas, a r a p p o r té des r e n s e ig n e m e n ts im p o r t a n ts c o n c e r n a n t l’é ta t des p o n ts d 'u n c a n a l à 4 k i lo m è t re s à l ’in t é r i e u r des l ig n es e n n e m ie s ».

N o us a d re s s o n s à M. L o u is C h ré t ien et à sa fam il le no s s in c è re s fé l ic i ta t io n s .

Mort a u ch a m p G’H onneurL e co lone l C aries de C a rb o n n iè r e s et

M m e, a ins i q u e M m e B é ra rd , v ie n n e n t d ’ê t r e é p ro u v é s p a r l a m o r t de le u r g e n d re e t é p o u x , le c a p i ta in e L éon B é ra rd , du

6 r é g im e n t de c h a s s e u r s à chev a l , c h e ­va lie r de la L ég io n d ’h o n n e u r , 4 fois c ité , dé jà b le s sé le 5 m ai 1 9 17, tu é le 9 ja n v ie r 1918, à l’â g e de 34 an s .

C arnet rte m a r ia g e .M ercred i 6 f é v r ie r , à 11 h e u re s , a é té

c é lé b ré en l’ég l ise c a th é d ra le de Senlis , le m a r ia g e de Mlle M ad e le ine M asson , fille de M. M asson , c h e f de b u re a u p r in c i ­pal du p e rso n n e l à la C o m p a g n ie du N ord , avec M. R aou l L e d a n .

N o us a d re s s o n s a u x j e u n e s é p o u x , av ec to u te s n o s fé l ic i ta t io n s , n o s m e i l le u rs v œ u x de b o n h e u r .

R e m e r c ie m e n tsM o n s ie u r e t M a dam e Jo s e p h L e c le r c q ,

M o n s ieu r e t M a dam e Félix L e c le r c q e t to u te la fam il le , r e m e rc i e n t bien s in c è re ­m e n t les p e r s o n n e s qu i, en a s s i s t a n t a u x o b sè q u e s de l e u r r e g r e t t é e m è re e t pa­r e n t e , l e u r o n t a p p o r té des m a r q u e s de sy m p a th ie a u x q u e l l e s ils so n t t r è s se n s i ­b le s , e t p r i e n t ce lles qu i n ’a u r a i e n t pas re çu de le t t r e de f a i re -p a r t , de b ien v o u ­lo ir e x c u s e r un oubli b ie n in v o lo n ta i re .

P h a r m a c ie o u v e r te .D em ain d im a n c h e , M. M o rc re t te , p lace

de la H alle .

2 —

5 —

1 —

2 —

4 _

5 —

6 —

E ta t-c iv il rte S e n lis .du 1er au 8 fé v r ie r .

Naissances.M arie-Thérèse-Sermonie Buha, rue du

Moulin Saint-Rieul.France-Elisabeth M ane Laudigeois,

1, faubourg-Saint-M artin.Décès.

Mlle Roussel Marie-Aüne, sans pro­fession, 76 ans, rue Sainte-Prothai- se, 2.

Enfant Delury Emeranthe-Sophie, 6 ans, route de Ohantilly.

Mme veuve Leclercq, née Louvet Fé- licie-M ane, 66 ans, sans profession rue Carnot, l i .

M. Lefèvre Jean-Baptiste, 80 ans 1/2, serru rier, 1, faubourg-Saint-M ar- tin.

M. Feurtet Em ile-Eugène, soldat de 2° classe du Groupe d’aviation, 21 ans et demi, décédé à l’hôpital de la Croix-Rouge, rue de Meaux, n* 12.Publication de mariage.

M. Mauroy Georges-Pierre-A iolphe, sacristain, à Senlis, e t Mme Denis Fanny, veuve Kioski, sans profes­sion, à Senlis,

Mariages.M. Ramu A 'bert-G eorges, forgeron à

Senlis, et Mlle Jandin Marcelle- Yvonne, m anouvrière, à Senlis.

M. Ledan Raoul-Alphonse, employé au chemin de fer à Senlis, et Mlle Masson Madeleine-Marie, sans p ro­fession, à Sen 'is.

M. Ledoux Mareel-René, serru rier, à Senlis, et Mlle Durand Raymonde- Ernestine, tricoteuse, à Courbe- voie.

M. L egrand Alfred-Louis, m enuisier, à Senlis, et Mlle Violet Marguerite- Louise, couturière à Senlis.

C R J E I L .

M édaille d 'honneur L a m éda i l le de b ronze e s t a c c o rd é e à

i —5 -

6 —

M. L eco m te M axim e, b u re a u de Creil.

f a c t e u r de ville au

U . S. S .F o o tb a ll-A sso c ia t io n

D i m a n c h e s F é v r ie r , l ’é q u ip e de U. S. S . , s ’est r e n c o n t r é e en un m a tc h am ica l avec l’é q u ip e du l ‘r G én ie , a p rè s u n e p a r ­tie t r è s in t é r e s s a n te , l’é q u ip e du l* r G én ie r é u s s i t à m a r q u e r 7 à 3.

A u jo u rd ’hu i D im a n c h e à 2 h e u re s , c o u rs P a s t e u r , l’é q u ip e de U. S . S . , se r e n c o n ­t r e r a avec l’é q u ip e du 113e d ’in f a n te r i e .

Prise d 'arm esU n e p r ise d ’a rm e s a eu lieu le S am e d i

4 F é v r ie r , à 9 h e u r e s du m a t in , s u r la p lace C arno t,

C’es t so u s u n e affluence c o n s id é ra b le q u e les d é c o ra t io n s su iv a n te s on t é té r e m i ­ses au x officiers e t so ld a ts d o n t le s n o m s su iv en t :

C heva l ie rs de la L ég io n d’H o n n e u r :MM. les c a p i t a in e s L e n g le e t M a r ty du c R g t . T e r r i t . d ’in f a n te r ie .MM. P o th ie r , c a p o ra l au 6 d ’in f a n te ­

r ie , M édail le M ili ta ire e t C ro ix de G u e r r e avec p a lm e ; Bollé A n d ré , so ld a t a u e d’In f . , M édaille M ili ta ire e t C ro ix de G u e r r e avec p a lm e ; Dion P ie r r e -S im é o n , so lda t au c B. C P . , Médaille M ili ta ire et C ro ix de G u e r r e avec p a lm e ; B e rcq H e n r i , a d ju d a n t au ® R g t . T e r r i l . , C ro ix de G u e r r e , é to i le de b ro n z e ; B a ta rd V ic­to r , so ldat au ° R g t . T e r r i l . , C ro ix de G u e r r e avec p a lm e , R id o u a rd E u g é n e - L u c ien , so ldat au e R g t T e r r i l . , C ro ix de G u e r r e avec é to i le de b ronze ; Q u a n q u i A lex is -C h a r le s , so ld a t a u e R g t . T e r r i l . , C ro ix de G u e r r e avec é to i le de bronze ; K é ra v a l C h a r le s -G u i l lau m e , so ld a t au 6 R g t . T e r r i l . , C ro ix de G u e r r e avec éto i le de b ro nze ; Joffréso P ie r r e , so lda t au " R g t . T e r r i l . , C roix de G u e r re avec éto ile de b ro n ze .

C itation à l'A rm éeL e G én éra l c o m m a n d a n t la 6 e A rm ée ,

c ite à l’o rd r e de l ’A rm ée , le 240e R é g i­m e n t d ’A r t i l le r ie de C a m p a g n e :

« R ég im e n t de nouve lle fo rm a t io n , dé jà a p p réc ié s u r la S o m m e (A o û t à N o v em b re 1916), p a r la ju s te s s e e t la ra p id i té de ses t i r s , s ’e s t d is t in g u é à n o u v e a u , so u s la b r i l l a n te d i re c t io n du L ie u te n a n t-C o lo n e l Jo ly , d a n s les b a ta i l le s de l ’A isne , d ’a b o rd à l’offensive du 16 A vril 1917, p u is à l’a t ­ta q u e de la R o y è re où sa v ig i lance a p e r ­mis aux c h a s s e u r s le u r r ip o s te so u d a in e du 10 A o û t e t enfin à la v ic to ire de P a r - g n y -F i la in (23 26 O c to b re 1917), a c o n s ­t a m m e n t fa i t p reu v e de t é n a c i té , de d isc ip l ine au feu e t de p lu s be l e sp r i t de sacr if ice , »

A u Q u a r t i e r G én é ra l d’A rm é e , le 24 N o v e m b re 1917.

L e G én é ra l c o m m a n d a n t l a 6e A rm é e , M A IS T R E .

C iném a-ThéâtreP r o g r a m m e du 10 F é v r ie r 1918 :

Les chutes du N iagara , s u p e r b e voyage. P a th é c o d o r ;

Valse inoubliée, s c è n e , fo u r i r e .M ontm arte

g r a n d e s cèn e de la vie p a r i s i e n n e en c in q p a r t ie s , p u isée s u r les l ieu x m ê m e s e t t i ré e de la c é lè b re p ièce de P ie r r e F ro n d a ie .

I n t e rp ré t é e p a r les m e i l l e u r s a r t i s te s des p r in c ip a u x T h é â t r e s de P a r i s .

L e sourire de R ig a d in , g r a n d e scène c o m iq u e , jo u é e p a r P r in c e .

T r è s p ro c h a in e m e n t Quo V adis, avec o r c h e s t ra t io n a r r a n g é s p é c ia le m e n t .

Page 2: b0‘ Année. - A0 6 LE CODRRIE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1916-1918/bms_js_1918_02_10_MRC.pdf · passé sous nos yeux, que cette orga ... taine Bouchardon sur les agissements

Pertes et trouvailles.P e r d u p a r M. L e l iu e l le c Z a eh a r ie , 5,

qu a i d’A val, u n e ch ev a l iè re en o r p o r t a n t les in i t ia les L . Z.

Il a é té t ro u v é p a r Mlle L a v e d r in e G eor g e t t e , u n e bou c le d ’o.-eille en o r avec p e r le line. L a r é c l a m e r , 50 r u e de G o u r- nay .

Il a é té t ro u v é p a r le jeu ne B lay G e o r ­ges , 65 F a u b o u r g de S en lis , u n b i l le t de 10 f ra n c s .

P e rd u p a r Mm e B o u rg o is G eo rg es , r u e H e n r i B a rb e t , u n p a q u e t c o n te n a n t une ch e m ise de n u i t et des c h a u s s o n s .

T ro u v é p a r M l le A u d iv e r t un pe t i t p o r ­te feu i l le c o n te n a n t d ivers p a p ie r au nom de B ien v e n u , e n t r e p r e n e u r à V il le rs S a in t- P a u l .

T ro u v é paa M. N aëls Je a n -B a p t i s t e , u ne p t a u de b iq u e . L a r é c l a m e r chez lu i , 75 ru e de la R ép u b l iq u e .

P e rd u p a r M m e In n o c e n t A n g è le , 2, r u e L a fo u ta in e à N o g e n t-su r -O ise u n e m o n t r e en a r g e n t .

Il a é té p e rd u p a r M m e V euve B e a u c e r f r u e du P a r c , une ta b a t iè r e en a r g e n t in i ­t ia le G. B.

E ta tc iv i ld e C re ü , du 16 ja n v ie r au'o févrierNaissances. — 19. Marcel-Maurice Rémy, 44

rue de la République. — 22. Raymmule-Per- naude Graun, 109, rue de la République.28. Ernest-M arcel-André Blette, 3, rue Lueile.— 29 Raymond, 1, rue Jessé. — 3. Colette Suzanne-Gilberte llottin, 60, rue Jean Jaurès.3. Germaine-E ise Gabrielle Dufrenue, 9, place Cariiol.

Publications de mariage. — M. Octave- A rmand Darcy, ouvrier d’usine, domicilié Creil. actuellem ent soldat à la 5° Section de G. 0 . A., et Georgeiie-Emilienne Valentine Veys, journalière , domiciliée à Salbris, (Loir et Cher). — M. Vincent Dumondel, maçon domicilié à Creil, 5, Place du Faubou décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre, et M arguerite Leièvre, sans profes sion, domiciliée â Creil, 62, Faubourg de Senlis. — M. Francis-Théonore Adam, poin lier, domicilié à Creil, 22, rue Louis Le Brun actuellem ent aux Armées, et Lomse-Léa Vébert, domiciliée à Nogent-sur-Oise, 43, rue de l’Aubier — M. Marius-Augustin Bauzil, fonctionnaire des postes, domicilié à Paris, rue Général Biaisa (111), déiaché à la 7“ sec­tion technique de télégraphie à Compiègne (Oise), et Mi e Mélanie Rufflat, employée des postes, domiciliée à Creil, 10, rue de Verneuil.— Louis Corniquet, m anouvrier, actuellem ent soldat au 155' Régim ent d’infanterie aux arm ées, décoré de la .ro ix de G uerre, et Mme Emilienne Léotine-Lf otine Dumont, blanchis seuse, domiciliée à Creil, 31, Faubourg de Paris.

Mariages. — 17. M. Armand-Amédé Paren t tourneur, domicilié à Creil, actuellem ent q u a rtie r-m a ître sur le torpilleur 311 aux Armées, et Mlle Régina Leroy, couturière, domiciliée à N ogent-sur-0 :se (Oise) — 19. M. Maurice-Marcel Varlet, comptable, domicilié à Creil, actuellem ent l oldat au 147* Régiment d ’infanterie aux Armées, et Mlle Marie-José- phine Eugénie Camille, fille de salle, domiciliée à P aris , 171, rue Legendre (17'). - M. V .ctor Molland, . haudeur d auto, domicilié à Jongier- Epag y (H1 e-Sa voie), actuellem ent soldat au 139* Régim ent d’Infantene aux arm ées, et Mlle M arguerite - Ernestine Claux, m anouvrière, domiciliée, à Creil, 1. rue Bt-auvoisis. - M. Vincent Dumondel, maçon, domicilié à Creil, rue du Parc, décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre, et Mlle M arguerite Lefè- vre, sans profession, domicilée à Creil, fau­bourg de Senlis.

Décès. — 15. Auguste Durand, 21 ans, soldai au 208' d Infanterie, dé -édé à l’hôpital Complétaire 4 t . — 16. Emilieune-Eugéme Plauquet, ftm m e Boudoux, 23 ans, sans pro­fession. rue du Plessis. - 19. Irma-Augu«tine Chol, femme Meunier, 40 ans, employée, 55, rue Henri Barluet — 19. Claire Dudin, céliba­taire, 83 ans, sans profession, 100. rue Jean Jaur&s. — 22. Anazie-Rosa Chapelain, femme Questiau, 76 ans, sans profession, rue du P lts s js . _ 23. François-Joseph Redersdorft, m anouvrier, 51 ans, 97 rue Jean Jaurès.— 24 Firmin Valtier. sans profession, 55 ans, rue du Plessis Pommeraye. — 25. Félicien Laude, sous-directeur, 30 ans, 73, rue Jean Jaurès. — 26. Isidore-Alphonse Clepp, chiffon­nier, 54 ans, rue Lueile. — 26. Marie Mauser, veuve Stsffet, sans profession, 79 ans, rue Henri Prolat. — 27. Joseph-Ene-Louis, 19 a<.s. soldat au 402 d Artillerie à l’hôpital Com- plém enta’re 41. — 27. H enriette Rouffenack, femme Gante, 40 ans, m énagère, rue du P iessjs . _ 29. A lm éïda-Joséphine-Charlotte V errier, 68 ans,, sans protession, 5, route de Vaux — 31. Odette-Marie Lécossier, 6 ans, 87, quai d’Ava).

C h an tilly .N écrologie

Un se rv ice p o u r le r e p o s de l ’â m e du d uc de C hev reu se , so u s - l i e u te n a n t p ilo te av ia teu r , d éco ré de la C ro ix de g u e r r e avec p a lm e e t é to i le d’o r e t de la m éda i l le se rb e p o u r sa b r a v o u re , tu é en se rv ice c o m m a n d é le 28 Ja n v ie r , à C han ti l ly , a été c é lé b ré le lu n d i 4 F é v r ie r à onze h e u ­res , en l’ég l i se S a in t -P h i l ip p e du R ou le à P a r is .

ObsèquesS am ed i 3 F é v r ie r , à d e u x h e u r e s de

l’a p rè s -m id i , d a n s la c h a p e l le de l’h ô p i ta l C ondé , o n t e u h e u les o b sè q u e s du l i e u te ­n a n t de M ello -V ie ira , qu i t r o u v a la m o r t d a n s le m ê m e a c c id en t q u e le d uc de C h ev reu se .

E ta ie n t p r é s e n ts : le p è re , qu i a p p a r ­t i e n t au co rp s d ip lo m a t iq u e b ré s i l ie n , M m e d e Mello, l e u r fille, le m in is t r e du B rés i l e t deux officiers b ré s i l ien s , la d u ch esse d ’O r léan s , la d u ch esse de C h a r ­tr e s , le d u c e t la d u c h e se e de L u y n e s , le d u c de N oailles , e tc.

A u c im e t iè re de C han ti l ly , le c o m m a n ­d a n t R e im b e r t , c o m m a n d a n t le g ro u p e de d iv is ion d ’e n t r a în e m e n t , a r e n d u h o m ­m a g e au d é fu n t qui, l i e u te n a n t d an s l ’a rm é e b ré s i l i e n n e , s’é ta i t e n g a g é sous le d r a p e a u f ra n ç a is c o m m e s im ple so lda t .

M ort d 'u n g ra n d cham p io n de boxeO n a n n o n c e de N e w -Y o rk la m o r t de

J o h n L . S u ll ivan , le g r a n d bo x e u r .Su ll ivan fu t le p r e m ie r g r a n d c h a m p io n

du m o n d e . , •S o n p lus beau c o m b a t fu t ce lu i qu il

s o u t in t a C han ti l ly c o n t r e C arlie Mitchell, le c h am p io n d ’A n g le te r r e de l ’ép o q u e . Ce c o m b a t eu lieu à p o in g s n u s e t se te r m in a a p rè s t r e n te - n e u f ro u n d s , ay a n t d u ré t ro is h e u re s e t onze m in u te s en un m a tc h n u l .

J o h n L. S u ll ivan é ta i t né le 15 O c tob re 1858, p r è s de B oston .

O I F I É F Y

A vis a u x ré fu g iés .N o us r a p p e lo n s a u x p e r s o n n e s ré fu g ié e s

qu i n ’on t pas e n c o re fa i t la d éc la ra t io n de le u r s b ien s ou in té rê t s en pay s e n n e m i ou o ccu p é p a r l’e n n e m i , d o iven t , d a n s le u r in t é r ê t le f a i re d a n s le p lu s b r e f dé la i .

Ils t r o u v e ro n t à c e t effet, à la m a i r ie de C répy , les im p r im é s n é c e ssa i re s .

S in istre .U n in cen d ie qu i a u ra i t pu avo ir des su i­

te s assez g rav e s s ’e s t dé c la ré d a n s u n lo ­cal s i tu é ru e G o land , e t affecté a u x s e r v i ­ces des b a in s e t d o u c h e s m i l i ta i re s . U n m a g a s in d ’h a b i l le m e n t y e s t é g a le m e n t ad jo in t .

L e feu a p r i s en l ’a b se n c e des so ld a ts , de so r te q ü ’On e n ig n o r e les c a u se s .

S u iv an t le d ire de c e r ta in s ce s e r a i t u n e é tince l le q u i ja i l l i s s a n t du fo y e r d ’u ne ch a u d iè re s e r a i t a l lée m e t t r e le feu au t a s d ’e tle ts m i l i ta i re s .

U ne p a r t ie de ceu x -c i f u r e n t brAlés et la c h a rp e n te e t la c o u v e r t u r e du b â t im e n t d é tru i te s en p a r t ie .

G râce à la p ro m p t i tu d e des s eco u rs , les d ég â ts se b o r n e n t à q u e lq u e s c e n ta in e s de f r a n c s .

Coke.

N o us ra p p e lo n s a u x in té re s s é s q u e des c a r te s de coke so n t to u jo u r s d is t r ib u é s à la M airie , à ra i so n de 100 kilos p a r m é ­n ag e , à 14 f r . le s 100 kilos.

E ta t c iv il du 15 a u 31 JanvierN aissances. — 23. R o g e r - M arce l-

A le x a n d re L u c ien , a v e n u e P a s t e u r .M ariages. — 19. M. C lém ent A lfred -

D ésiré , m a n o u v r ie r , d om ic il ié à C répy et M m e H e u r ta u t A m élie , s a n s p ro fe ss io n à C répy . — 24. M, Id e lo t A rm a n d - E u g è n e , em p lo yé de ch e m in de fe r , à C répy et Mlle H é q u e t A lice - Y v o n n e , v e rn is se u s e à C répy .

Décès. — 18. M. D ubois Jo sep h , 79 ans , à l ’H ôp ita l . — 22. M m e T r u ta t A dèle , 79 a n s , à l’H ôp ita l . — 22. B e r th e D u sa u le l , ép ou se L é ta in g , ru e B e rg e ro n . — 25. Cré- q u y A u d ré -T h é o d u l , 16 mois , r o u t e de L év ig u a n . — 28. G u iq ueu x L u c ie n -E m tle , 8 m ois à B ou il lan t .

Recettes utiLs.U t i l i s a t io n « les p o n n n e s d e te r r e

g e l é e s .O n p lo ng e les p o m m e s de t e r r e dans

un r é c i p i e n t p lein d ’eau lé g è re m e n t liède, ju s te le te m p s n écessa i re à leu r dégel, o n les co u p e en su i te en t r a n c h e s e t on les fa i t s é e n a r au fou r . A ins i tr a i té e s , elles se c o n s e r v e n t to u t l’h iv e r e t p e u v e n t servir de n o u r r i t u r e a u x bes t iaux s a n s leur être n u is ib le s .

F o u r g u é r i r l e s c r e v a s s e se t l e s c n g e lu r e s .

Il suffit de fa i re , le so ir , en se couchant, s u r les c rev as se s et les g e r ç u r e s , une ap­p lica tion de g ly c é r in e p u re , ou d 'eau sé­dative , ou m ie u x de g ly cé r in e à on a a jo u té q u e lq u e s g r a m m e s de teiitu- re d ’a lo ès . L a p o m m a d e c a m p h ré e [e s t é g a le m e n t efficace a ins i q u ’un méltnge d ’a lcoo l , de m ie l et de pâ te d ’am an d e d

S e rg e D A V R I L .1

H oraire des T rains

B é t h f s y - S a i n t - M a r t i n .

C hantier dévaliséA u lieu dit « les P u is s iè r e s », MM.

Boyzon et C lére t , de C o m p ièg n e , o n t fa i t o u v r i r u n e c a r r i è r e et, p o u r la co m m o d ité des t r a v a u x , ils on t fa i t c o n s t ru i r e u ne ca b a n e p o u r r e m is e r l’ou ti l lag e . Ces jo u r s d e rn ie r s , la p e r s o n n e qu i d ir ig e l’e n t r e ­p r i se a c o n s ta té q u e des a rd o ise s et d ivers ou ti ls av a ie n t d is p a ru d u c h a n t ie r . P la in te a é té p o r tée .

NANTEÜIL-LE-HADDOUINA u ln es coupés

U ne c e n ta in e d ’a u ln e s a p p a r t e n a n t à M. P a u l N o u r r i s s o n , p ro p r ié ta i r e , o n t été c o u p és . P ré ju d ic e 500 f r a n c s p o u r leq ue l p la in te a é té p o r tée .

E r m e n o n v i l l eEst-ce un vo l ?

M m e R a m e t M ath ilde rece v a i t chez elle u n e d a m e de L e v a l lo is -P e r re t qu i v o ir son m a r i m o b ilisé .

v e n a i t ue ce t teL o rsq u

d a m e q u i t ta so n h ô te s se et q u ’elle v o u lu t p a y e r , ce lle-c i a l la c h e r c h e r de la m o n ­na ie d a n s u n e boîte où elle m e t ses é co ­n o m ies . U n peu p lu s la d am e p o u r m e t t r e sou c h a p e a u , s ’a p p ro c h a de l’a rm o ire et q u a n d elle fu t p a r t ie M m e R a m e t s ’a p e rç u t q u e son a r g e n t ava it d i s p a ru . Q u’elle c o n ­c lu s ion fau t-i l t i r e r ?

N E U Ï L L Y - E N - T H E L L E

Ci r e s - l e s - M e l loM édaille

L a m édai l le de b ro nze e s t d é c e rn é e à M. M a u b a n t D és iré , t a c t e u r r u r a l à Cires- le s -M eü o .

F O N T - S t e - M A X E N C E

F e m m e r i t q u a n d q u a n d elle veu t .

elle pô u t et p le u re

Il a r r iv e de p e rd r e u n louis d an s la r u e . . . 11 a r r iv e d ’y t r o u v e r d e u x so u s . . .

L e Ch e v a l ie r d e la ro ug e .

m o d i f i é d e p u i s l e l or F é v r i e r 1915 .

P arisP A R I S . . . .Survilliors. Orry-la-V. Chantilly a.

- a .St-Maximin Vineuil. . St-Firmin. St-Nicolas. S E N L IS . . a.

d.Montlévêq.Borest___Barbery.. .Rully........Fresnoy-l-Luat Le L u a t.. Auger-St-V CREPÏ-EN-V.

à Senlis et Crêpy-en-Va|£ i s.6 04 10 24 12 »»! 17 01 18 386 57 11 11 12 53 17 56 19 307 OG 11 19 13 02 18 05! 19 397 13 11 26 13 09 18 12 j19 467 31 11 46 13 30 18 22 20 047 36 11 51 13 35 18 27120 09 17 41 11 57 13 41 18 33 20 157 45 12 01 13 45 18 37 20 197 49 12 06 13 50 18 42 20 247 54 12 11 13 55 18 47 20 29

12 14 20 3212 19 20 3712 24 20 4212 28 20 4712 35 20 5412 40 20 5912 43 21 0312 47 21 0712 55 21 15

J E S U E R I 3 LA HERNIE

N o u v e l le M é th o d e d e G h. C O U R T O IS p rocesseur Herniaire de Paris

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— â. Orry-la-V Survilliers. PARIS.

F ille tte blessée p a r une auto .

U n e fillette de 12 an s , A lida C ano n , a é té b le ssée à la tê te p a r une au to n o n éc la irée , d e v a n t sa p o r te . L es d e u x civils qu i m o n ta ie n t la vo i tu re s ’a r r ê t è r e n t , a l lu ­m è r e n t le u r s p h a re s e t s ’e n fu i re n t . L e u r n u m é r o , 99 .03 Y . F . les f e r a b ie n tô t d é ­co uv r i r .

tfpSHH V e r b e r i e .

\D ans\les postesL a m éd a i l le de b ron ze es t d é c e rn é e à

M. J u v ig n y A u g u s te , f a c t e u r r u r a l à V er- be r ie .

On réclam e de la lum ière .P u is q u e l’u s in e â gaz a cessé de fo n c ­

t i o n n e r d ep u is dix m ois , e t q u ’elle es t lo uée p a r u n bail de 30 a n s p a r la c o m m u ­ne , à u n e c o m p a g n ie ob ligée de f o u r n i r de l’é c la i r a g e a u x h a b i t a n ts , il s e r a i t u r g e n t q u e la c o m m iss io n spéc ia le n o m ­m ée p o u r é tu d ie r la qu es t io n il y a p lu s de six m ois , d ise à la p o p u la t io n ce q u ’e l ­le a p ro p o sé de fa i re . Les d é b r i s du C onseil m u n ic ip a l (env iro n 6 s u r 16) éc la i ré e s a ins i p a r des lu m iè re s n o n g a z e u ­ses ni é le c t r iq u e s , p o u r r a ie n t e n su i te vo ir à d é l ib é re r s u r ce q u ’il y a lieu de d é c i­d e r , m a is a p rè s avis de l’avoué de la C o m ­m u n e to u jo u rs c o n su l té e t j a m a is é c o u ­té .

A V e rb e r ie en effet les p ro fe ss io n s li­b é ra le s te l le s q u e avoca t , n o ta i re , m é d e ­c in , e tc . , n e do iven t pas avo ir d ro i t au c h a p i t r e en fa i t de co nse i ls e t s u r to u t de d is t r ib u t io n s de c h a rb o n .

L a C om m iss ion du gaz a y a n t eu des fu i tes . On p o u r r a i t p e u t ê t r e s ’a d re s s e r à la C om m iss io n du R av i ta i l le m e n t qu i a t ro u v é m o y e n de n ’avo ir de c h a rb o n à d o n n e r que p o u r le m ois de D é c e m b re et de J a n v ie r et e sc o m p te p o u r le p r in te m p s la p ro d u c t io n du coke de l’u s in e à gaz.

P o u r l’é c la i rag e , un b a r i l de p é t ro le est a r r iv é à la m a i r ie , m a is o n dit q u ’il a dé jà eu a u ta n t de fu i te q u e les g a z o m è tre s de la C o m p ag n ie P a r i s -P l a g e e t q u e le re s te s e r a r é p a r t i s u iv a n t le m odèle c é lè b re du w a g o n de p o m m e s de t e r r e du m o is de m a i d e r n i e r , ou du s to ck de su c re fo u rn i p a r l ’us ine de P o r t -S a lu t , d o n t il s e r a i t t r è s in t é r e s s a n t de c o n n a î t r e à q u e lq u e s f r a n c s p rè s le p i i x d ’a c h a t payé p a r l e R e c e v e u r m u n ic ip a l e t le p r ix de v en te to u c h é p a r le p ré p o s é à la d is t r ib u t io u .

Un renseigné.

Une au to capoteL e c h a r r e t i e r L ou is G ossey, co n d u isa i t

u n ca m io n , l o r s q u ’u n e au to m il i ta i re v in t le h e u r t e r . L ’au to c a p o ta et v in t to m b e r e t cap o ta . L ’offieier e t le ch au ffeu r qu i se t r o u v a ie n t d a n s le véh icu le o n t é té g r ièv é -

. m e n t b lessés à la figure.

Pensées dulfront.

5 57 16 31 !6 06 16 40 !6 09 16 446 12 16 486 16 16 536 23 17 »»6 26 17 046 30 17 096 34 17 136 39 8 46 15 50 17 18 19 066 44 8 52 15 56 17 24 19 126 49 8 57 16 01 17 29 19 176 53 9 01 16 05 17 33 19 216 58 9 06 16 11 17 38 19 267 02 9 10 16 15 17 42 19 307 15 9 25 16 30 18 01 20 t»>7 25 » » 16 40 18 11 20 107 35 » » 16 50 18 22 20 208 25 10 35 '17 40 19 14121 10

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A C H A T D ’ U S I N E S C O M P L È T E S

Tous les M a téria u x son t livrés l'arm ée et a u x usines de guerre.

AUTOUR DE UOYOHSur les tra

des jfrPar le Comte

de Caix de Saint-Aymour.

T e l e s t le t i t r e d ’u n v o lum e que vient de f a i r e p a ra î t r e n o t r e c o m p a t r io te et a n ­c ien co n se i l le r g é n é ra l le C omte de Caix de S a in t -A y m o u r , la u ré a t de l ’I r s t i tu t .

Cet o u v ra g e co n t ie n t , v il lage p a r v illa­g e , le r é c i t de ce qu i s ’es t passé d ans le N o y o n n a is p e n d a n t l e s t r e n te m ois de l ’o ccu p a t io n a l le m an d e . Des r e n s e ig n e ­m e n t s re cu e i l l is s u r p lace e t u ne d o c u ­m e n ta t io n t r è s é te n d u e fo n t de ce livre u n e p ré c ie u se c o n t r ib u t io n a l’h is to ire de l’in vas io n . Q u a ra n te p la n c h e s h o rs tex te c o n te n a n t p lu s de ce n t g r a v u r e s do n n e n t , avec d ’a u t r e s . f igures in té re s s a n te s , de n o m b r e u x m o n u m e n ts d é t ru i t s pa r les T e u to n s Ces p la n c h e s fo r m e n t un véri- a b le a lb u m q u e tou s ceu x de nos conc i- o y e n s de l’Oise, c u r ie u x de l ’h is to i re de

n o t r e r é g io n , s e r o n t h e u re u x de posséd e r , a u ta n t q u ’ils a u r o n t de profit et de p la is i r a l i re l ’o u v ra g e lu i -m êm e , p le in d’a n e c ­d o tes in é d i te s e t d a n s leque l , à côté des fa i ts de la g r a n d e g u e r r e ac tu e l le , les s o u v en i rs du p a ssé so n t r a p p e lé s p a r u n éc r iv a in d o n t on c o n n a i t la co m p é­ten ce .

U ne tab le c o n te n a n t p lu s de m ille n o m s p e rm e t a c h a c u n de t r o u v e r im m é i ia te - m e n t ce qu i c o n c e rn e les l ieux et les f a ­m illes qu i l ’in t é r e s s e n t p lu s p a r t ic u l iè re ­m e n t .

E n v e n te à la L ib ra i r i e J a i l i i o t , 9, p la ce H e n r i IV , S en lis .

Le G é ra n t : E . L anciaux.

I m p r im e r ie A d m in i s t r a t iv e e t C o m m e rc ia le 9-11, p lace de l’H ô te l-de-V il le , S en lis .

A n n o n c e s j u d i c i a i r e s .

SooiÉté ato j m St-UiatiMlsBd ’E c l a i r a g e , d e C h a u f f a g e

d e F o r c e M o t r i c ee t d e D i s t r i b u t i o n d ’e a u .

Capital : 3 200.000 francs.

Siège social : à Saiot-Queimn, Boulevard Victor H igo.

Direction générale : à Taris, 22, rue de Viotimi le.

L’Assemblée générale ordinaire qui a eu lieu te trente e* un janvier mil neuf cent dix-huit, n’ayant pas réuni le nombre d'actions exigé par les Siatuts, Messieurs les Action­naires de la Société anonyme Saint- Quenliaoise d’Eclairage, de Chauf­fage, de Force motrice et de Disiri- tribution d’eau sont convoqués, à nouveau, en Assemblée générale ordinaire qui se tiendra 10, rue de Milan, à Paris, le premier mars prochain, à dix heures du matin.

ORDRE DU JOUR :Rapport du Conseil d’administra­

tion ;Rapport des Commissaires ;Approbation des comptes et du

bilan de l’exercice 1916-1917;Nomination des commissaires pour

l’exercice 1917-1918;Examen général de la situation et

des questions de toute nature qui pourraient être soumises par le Conseil.

Le Président du Conseil d ’administration,

P. MALLET.

Guide M ichelinpur la visite Ses citais da Maie:B a ta ille de l’Ourcq. U n v o lu m e in-8,

avec 19 c a r t e s e n c o u le u r s , 12 p o r t ra i t s et 175 i l lu s t ra t io n s , re l ié : 3 f r . 50. — B erger-L evrau lt, éd i te u rs , 5 , r u e des B e a u x -A r ts , P a n s . — En V e n te : A la l ib ra i r ie J a i l i io t , 9, p lace H en r i IV Senlis .

Vient de paraître :

Verberie pendant l'Invasion

d e 1 9 1 4P réface du généra l Sébert,

m em bre de l’In s titu t.

Compagnie, des EauxD ’O r r y - l a - V i l i e

w m s s a

La convocation des Actionnaires annoncée pour le dix-sept février est ajournée.

Les actionnaires de la Compagnie des Eaux d’Orry-la-Ville sont convo­qués en Assemblée générale extra­ordinaire et ordinaire à Orry-la-Ville, le Dimanche trois mars m it neuf cent dix-huit, à deux heures très précises, salle de Madame Rivet.

ORDRE DU JOUR : Première partie (extraordinaire)

Modification des statuts, article 12.

Deuxième partie (ordinaire)Lecture du rapport du Conseil

d’administrationLecture du rapport du Commissaire

des comptes.Nomination de trois Administra­

teurs.Nomination d’un Commissaire des

comptes pour l’exercice 1918.

S E T R O U V E :

A S en lis , L ib ra i r i e JA IL L IO T , 9, p lace H en r i- IV ;

A C le rm o n t , chez M. SO U PA U L T ; A B e a u v a i s , chez M. P R É V O S T , l ib ra i re ;

A C o m pièg ne , au x B u re a u x du Progrès de l'Oise;

A P a r i s , L ib ra i r i e M A L O IN E , ru e de l’E cole de M édecine .

Etude de M» S o u r d e l , notaire à Pont Sainte-Maxence.

Me CAMUS, suppléant.

VILLE DE PONT-SAINTE-MAXENCE

s r a - ' O *A U X E N C H E R E S P U B L I Q U E S

D ’U N

P ar Me CAMUS, suppléant de M‘ Sourdel, notaire,

t e Dimanche 17 Février 1918,à une heure et demie précise

de relevée,

F1b

et le lendemain, à la même heure, s'il y a lieu,

A Pont-Sainte-M axence,rue Charles Lescot, n° 18.

D É SIG N A T IO NUne grande armoire à portos

pleines, une grande table carrée en chêne, un buffet étagère en chêne, une horloge Comtoise, un bureau acajou avec vitrine dessus servant de bibliothèque, livres anciens et autres, une table à ouvrage, une • cheminée, outils à usage de vétéri­naire, fauteuils, porte-parapluies, outils de pêche dont une canne à moulin à brochet, doubles rideaux, jardinière en tuya, suspension, grande glace à cadre doré, table ronde en acajou à rallonges, baro­mètre ancien, chaise-, un fourneau- cuisinière, petite armoire à portes

leines, pe it buffet en bois blanc, alance et ses poids, échelles, esca­

beau, une meule, porte-bouteilles.Un bois de lit en acajou, mate as,

sommier, table de nuit, table de toilette, pendule en marbre noir et flambeaux, une table gigogne, un pupitre, un chiffonnier, deux lits en 1er avec sommier, établi, outils divers.

Et quantité d’autres objets repré­sentés au moment de la vente.

Dépendant des '.accessions de Madame et Messieurs GATTÉ.

NOTA. — La vente a Heu sur ac­ceptation bénéficiaire d’une part, et d’autre part sans attribution de qua­lité, en vertu d ’une ordonnance rendue par Monsieur le Président du Tribunal civil de Senlis, le vingt- deux janvier mil neuf cent dix-huit.

Conditions ordinaires. • aura»

Pour tous renseignements s’adres­ser à M* CAMUS, suppléant de M' Sourdel.

Etude de M" Sourdel, notaire à Pont.

Me CAMUS, suppléant.

Vente aux enchères publiques

D’un Beau MobilierLe Lundi 18 Lévrier 1918,

à deux heures et demie,A Pont-Sainte-Maxénce, rue Charles

Lescot, r r 18.

Etude de 91° Quentier, notaire à Chambly.

A Vendre par Adjudication6 hect. 05 ares 44 cent.

DE

Terre, Pré et BoisEn 62 pièces.

Sises terroirs de Boran, Villers-sous- Saint-Leu et Saini-Leu-d’Esserentj

En la mairie de Boran,Le Dimanche 24 Février 1918,

à treize heures,Pa r le ministère de M8 Quentier,

notaire.

e s t a s ta w is B

A Vendre par Adjudication 2 h e c t . 4 4 a r e s 0 7 c e n t .

DE

Terre, Pré et BoisEn 25 piècês,

Terroirs de Boran et Précy-sur-Oise En la mairie de Boran,

Le Dimanche 24 Février 1918,à quinze heures,

P ar le ministère de Mc Quentier, notaire.

Etude de Me Pierre M A L G IN ,notaire à Verberie (Oise).

A D J US* I VA T I O /VA VERBERIE,

En l’étude de Ma Maugin, notaire,Le Dimanche 24 Février 1918,

à quatorze heures,D’UNE

PROPRI ÉTÉB O U R G E O I S E

Sise a Verberie, rue de la République, ii° 28,

Consistant en :Maison d’habitation de trois pièces

au rez-de-chaussée, deux pièces et cabinet de toilette, grenier au pre­mier; communs, écuries, remises, hangar, magasins; grande cour, j a r ­din d’agrém ent avec terrasse et belvédère, jardin potager, le tout clos de murs et contenant 25 ares.

Entrée en jouissance immédiate par prise de possession réelle.

Faculté de traiter avant l’adjudication s ’il est fait des offres suffisantes.

Conviendrait pour faire de l’élevage ou un dépôt de matériaux de constructions, ou pour faire un commerce en gros de denrées alimentaires

Verberie est situé sur la rivière d’Oise, à 1.500 mètres de la forêt de Compiègne et a 14 kilom. de cette dernière ville.

Deux gares : Verberie à I kilom. ligne de Crépy-Amiens, et Longueil- Sainte-Marie à 4 kilom. ligne de Paris-Compiègne.

Pour tous renseignements et visi­ter, s’adresser à iM« tNaugin, no­taire â Verberie.

Etude de Maiigln, notaireà Verberie (Oise).

B E A U

M O B I L I E REtat de neuf

T apisser ies genre Gobelins, 2 m.Sflsur 2 m. « L'Enlèvem ent », et un* autre 3 m. sur 2 m. 5 0 « L a Danse * Tableaux, Peintures , Gravur** Bronzes et Objets d’art, Argen­terie.

a . v e n d r e :znx eu ch é iee nubliquea

P o u r cause de départ,A V erberie, rue de la République,

numéro ?8,L e ,Dimanche 17 Février 1918,

à treize heures,E t le lendem ain lund i, m ême heure,

P ar le ministère de M“ Maugin, notaire à Verberie.

C onditions o rd in a ire s .

Expressément au comptant»10 0/o en sus pour les frais,

A u cu n objet ne s^ra vendu à l ’am iable avan t la vente.

Les visites seront auloriseés k partir du jeudi 14 février, de deux heures a cinq heures, et te dimanche matin jou r de ia vente.

Ordre de la vente :Le D im anche : Le vestibule, la

salle à m anger, le salon, l’argente­rie et quelques ustensiles de cuisine:

Le L u n d i : Le cabinet de toilette, les deux chambres et le reste .

Pour le détail dem ander une affiche au notaire. '

Etude de M» I . a n ^ l o i s , notaire à Sentis.

A Douer de suiteA Senlis

Etang poissonneuxTraversé par l'Aunette.

S’adresser à M« LANGL01S, notaire.

S T » » *

j r y m » m j v k ts j k x lmeublée

PicpriéW BourgeoiseA V E C J A R D I N

A SENLIS, rue Saint-Frambourg, numéro 10.

S’adresser à M8 LANGLOIS, no­taire à Senlis.

Etude de M» Vallée, notaire k Crépy-en-Valois.

<4 ^ . L&» c j l > x m e a u a t

L A

F E Ü M EIPe B e i s s y - F r e s n o y

Contenance 333 hectares 60 ares»

Jouissance du 11 Novembre 1918.

Pour renseignements, s’adresser I M* Vallée, notaire. CMilOiffi

V I N SMidi, Corbières, Minervois,

Rousslllon, Blanc, Banyuls Muscat da Frontlgnan

Doux naturels d ’origine Bordeaux en futs et en bouteillef

J. AVESQUE, Siint-Mamert (Gard).

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Vu par nous, Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature de apposée à l’article . Le

Enregistré à Reçu

Senlis, Imprimerie Administrative et Commerciale de Senlis.11, place de l’Hôtcl-de-Ville,'

'Otrecteur-Admiüi