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EST l’un des penseurs les plus influents de l’histoire du management stratégique. Le nom de Henry Mintzberg est indissociable de recherches révolutionnaires sur les orga-
nisations, leurs structures ou encore sur les processus de formation des stratégies. Souvent à contre-courant des théoriciens classiques qui ne jurent que par la rationalité et la logique, lui a défendu les thèses qui allaient faire sa célébrité, à savoir une vision holistique d’un management qui s’alimente notamment d’apprentissage et qui autorise une composante intuitive. Des idées d’une étonnante résonance dans le contexte Covid-19 fait d’incertitudes et d’impré-visibilité. L’Economiste l’a interviewé en exclusivité. o
• Une perspective historique des transformations-clés
• Les premières normes dès 1913!
• Comment le Covid a fait ressortir les prix encadrés
ContratE promener, se déplacer, se réunir, faire son sport... en toute liberté. Que valent au-
jourd’hui ces gestes si anodins (il y a si peu de temps) en cette période de guerre contre le coronavirus? Que valent nos droits et nos liber-tés? Le Conseil national des droits de l’Homme vient de rendre public un mémorandum contenant une série de recommandations pour garantir leur effectivité. Des propositions versées au chantier de refonte du modèle de développement.
Sans faire d’analyse ou poser des théories à l’emporte-pièce, la crise actuelle liée à la pandémie offre des fenêtres et des opportunités histo-riques qu’il s’agit de ne pas rater.
Quel que soit l’angle par lequel est abordé le développement, le gros pari est aujourd’hui de nous réin-venter, d’initier de nouveaux para-digmes sur les plans politique, éco-nomique et social. Que voulons-nous pour faire avancer le pays, de quoi sommes-nous capables pour y arri-ver. Comment transformer nos atouts en générateurs de valeur et avantages concurrentiels? Comment faire pour que les compétences et les talents de-viennent des facteurs de croissance durable?
Que nos batailles perdues ne se résument pas à ces deux mots fati-diques: «trop tard»!
Changer de paradigme c’est aussi en finir avec la non-performance, l’indiscipline, le non-respect des règles et d’autrui... Cette fracture-là est peut-être la plus grave car elle hy-pothèque l’avenir. En résumé, pas de croissance économique sans un pro-jet social, humain et inclusif. Nous ne devons pas être uniquement de simples consommateurs, mais soyons producteurs d’idées, de conviction, de solidarité et d’engagements.
C’est tout cela qui déterminera de-main le nouveau contrat social que le Maroc veut mettre en place. Comme dans nos livres d’histoire, celle des générations futures est en train de s’écrire... aujourd’hui.o
Meriem OUDGHIRI
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Editorial
Votre courrier page 18
S
C’
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]
Système de Management de la Qualitécertifié ISO 9001 version 2008 parBUREAU VERITAS MAROC
JEUD
I 6 AO
ÛT 20
20
NUMERO 5818 - PRIX MAROC: 5 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
version 2015
■ Tourisme: Le contrat-programme signé ce jeudi Voir De Bonnes Sources
■ Covid-19: Les autorités tentent d’endiguer le virus Voir page 15
Voir pages 20 & 21
Conversation avec Henry Mintzberg
Contrôle des prix
Voir pages 8 à 12
Au Liban, chaos sur fond de crise
Voir pages 4 & 5Ph. Privée
Le grand héritage