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http://eco.um1.free.fr Cours de L2 de Comptabilité Nationale premier semestre : Examen mi semestre le Samedi 26 octobre. Ça sera Introduction + Chapitre 1 + TES + exercices série 1 et 2. Coefficients techniques, tableau. La comptabilité nationale permet de mesurer l’activité économique d’un pays (la france) au cours d’une année. On va pouvoir obtenir des agrégats économiques qui permettrons d’analyser, de prévoir l’économie. Introduction : 1) Historique On a commencé a avoir besoin d’une représentation de l’économie a partir du moment ou l’état est intervenu dans l’économie. Parce que si on veut être décideur dans l’économie nationale, il faut la connaitre. L’idée même de faire un schémas des comptes nationaux est lié à l’intervention de l’Etat. C’est la période de l’entre deux guerre qui est importante puisqu’elle a vu naitre la crise économique de 29, les chamboulements politiques, et face à tout cela, les Etats se sont rendus compte qu’ils avaient besoin d’intervenir pour pallier aux effets de la crise économique (développement de la pensée keynesienne (interventionnisme)). Et ils se sont heurtés a un manque cruel de statistique économique, et donc ont commencé a réfléchir à faire des schémas de comptabilité nationale (ça c’est traduit par des micro essais dans plusieurs pays de l’europe). Puis au début des années 50 on a vu se développer un vrai système de comptabilité nationale sous l’impulsion de l’Europe, mais c’est en 1976 qu’on a élargi le système de comptabilité nationale qu’on connait aujourd’hui (modifié en 1993 pour s’adapter aux évolutions économiques et aux besoins d’informations). 2) L’utilité de la comptabilité nationale Chacun au début faisait un peu sa mesure dans son coin, avec certaines règles, d’une certaine façon. Mais d’avoir un système unifié de compte nationaux, ça permet d’avoir des définitions qui soient les mêmes pour tous. Ca permet surtout d’avoir une représentation du système économique national, de pouvoir voir que tel agent inter agit de telle façon avec les administrations publiques, et que ça implique telle production, tel transfert de revenus… Et ça permet d’avoir des données statistiques, faire des comparaisons, des prévisions.

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Cours de L2 de Comptabilité Nationale premier semestre :

Examen mi semestre le Samedi 26 octobre. Ça sera Introduction + Chapitre 1 + TES + exercices série 1 et 2. Coefficients techniques, tableau.

La comptabilité nationale permet de mesurer l’activité économique d’un pays (la france) au cours d’une année. On va pouvoir obtenir des agrégats économiques qui permettrons d’analyser, de prévoir l’économie.

Introduction :

1) Historique

On a commencé a avoir besoin d’une représentation de l’économie a partir du moment ou l’état est intervenu dans l’économie. Parce que si on veut être décideur dans l’économie nationale, il faut la connaitre. L’idée même de faire un schémas des comptes nationaux est lié à l’intervention de l’Etat.

C’est la période de l’entre deux guerre qui est importante puisqu’elle a vu naitre la crise économique de 29, les chamboulements politiques, et face à tout cela, les Etats se sont rendus compte qu’ils avaient besoin d’intervenir pour pallier aux effets de la crise économique (développement de la pensée keynesienne (interventionnisme)). Et ils se sont heurtés a un manque cruel de statistique économique, et donc ont commencé a réfléchir à faire des schémas de comptabilité nationale (ça c’est traduit par des micro essais dans plusieurs pays de l’europe).

Puis au début des années 50 on a vu se développer un vrai système de comptabilité nationale sous l’impulsion de l’Europe, mais c’est en 1976 qu’on a élargi le système de comptabilité nationale qu’on connait aujourd’hui (modifié en 1993 pour s’adapter aux évolutions économiques et aux besoins d’informations).

2) L’utilité de la comptabilité nationale

Chacun au début faisait un peu sa mesure dans son coin, avec certaines règles, d’une certaine façon. Mais d’avoir un système unifié de compte nationaux, ça permet d’avoir des définitions qui soient les mêmes pour tous.

Ca permet surtout d’avoir une représentation du système économique national, de pouvoir voir que tel agent inter agit de telle façon avec les administrations publiques, et que ça implique telle production, tel transfert de revenus… Et ça permet d’avoir des données statistiques, faire des comparaisons, des prévisions.

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3) Le circuit économique

LA comptabilité nationale repose sur l’idée d’un circuit économique. On a dans une nation différents agents qui inter agissent.

B : Banques F : financement E : Entreprises S : épargne des ménages M : Ménages Y : revenu des ménages C : consommation I+U : Investissement net et coûts d’usage

On observe des équilibres comptables à chaque pôles :

• Au pole banques : F = S • Au pole entreprise : U + I + Y = U + I + C + F d’où Y = C + F • Au pole ménages : C + S = Y

Ces équilibres comptables permettent de mettre en évidence les 3 optiques de mesure de l’économie :

• L’optique de la formation des revenus : Ca sera le revenu Y = W + pi. • L’optique de l’utilisation des revenus. Y = C + S • L’optique des dépenses

On mélange deux types de circuits, un circuit monétaire (l’argent) et un circuit réel (les biens), mais on va mesurer l’économie en fonction du circuit monétaire.

Par ailleurs on ne s’intéressera pas au marché en général, mais en terme de branche, en terme de produit. (Pas le marché de l’automobile, mais le producteur de l’automobile)

On aura une approche dynamique des variations.

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4) La comptabilité nationale 4.1 Conventions :

En économie il y a une différence fondamentale entre les variables de flux qui ont une dimension temporelle (on pourrait les regarder évoluer dans le temps) et les variables de stock qui n’ont pas cette variable temporelle. La comptabilité nationale c’est une comptabilité de flux (sur une année).

On mesure l’activité économique au moment où il y a eu un transfert de propriété, donc pour l’achat d’une voiture le 25 décembre, on mesure l’activité au moment de la livraison le 5 janvier.

La comptabilité nationale : Est une représentation globale, détaillée, et chiffrée de l’économie nationale dans un cadre comptable. L’économie nationale c’est l’ensemble des unités résidentes, c.-à-d. des unités qui ont un centre d’intérêt sur le territoire économique.

Si on parle de la France, ce territoire économique ce sera bien surs la France métropolitaine, les ambassades et les consulats à l’étranger, les dom mais pas les tom. Une filiale d’une firme française installée a l’étranger n’est pas une unité résidente, mais une filiale d’une firme étrangère installée en France en est une.

Le circuit est équilibré aux trois pôles (somme des flux entrants = somme des flux sortants. Les trois pôles Production Revenu et Dépenses sont les 3 grands pôles qui permettent de comprendre l’économie nationale.

SI les dépenses sont différentes des revenus. 2 cas :

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• Dépenses < revenus : Les agents ont des capacités de financement ce qui leur permettent d’augmenter leurs créances, par exemple en prêtant.

• Dépenses > revenus : Les agents ont des besoins de financement, empruntent.

Les différents agents économiques sont répartis en différents grands secteurs économiques. On va pouvoir voir la production, l’activité économique des ces grands secteurs et comment ils agissent entre eux. Y a 5 grands secteurs :

• Les sociétés non financières • Les sociétés financières • Les administrations publiques : L’Etats, les entreprises publiques • Institutions sans but lucratif au service des ménages : ça correspond à les associations qui ont

pour but de rendre des services, de produire parfois, mais sans chercher le profit. Ce champ s’est pas mal développer ces dernières années.

• Ménages :

A ces 5 secteurs on ajoutera le reste du monde pour équilibrer le système (comme il y a des relations avec le reste du monde).

4.2 Les opérations économiques :

Elles sont regroupées par la comptabilité nationale en 4 grandes catégories.

• Les opérations sur les produits : C’est la production de biens et services et les emplois de ces différentes production (consommation, investissement, exportations) (Chapitre 1) On représentera toute l’utilisation de la production avec les tableaux entrées sorties (TES). Le système de production est un ensemble de branches. Les branches sont des ensembles d’unités qui produisent le même produit.

• Les opérations de répartition : On s’interessera au secteur économique, et on verra comment les revenus sont répartis entre ces différents secteurs économiques. (Chapitre 2)

• Les opérations financières : C’est la variable d’ajustement, qui vont permettre aux agents économiques qui ont un besoin de financement d’emprunter, et aux agents qui ont une capacité de financement de prêter. (Chapitre 3)

• Les opérations sur le patrimoine : On est sur des variables de stocks.

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Exercices :

Série 1

Exercice 1 :

On considère une économie fermée à trois pôles : B (banques) E (entreprises) M (ménages). Au cours d’une période donnée, les flux écoulés entre ces pôles sont les suivants :

• U : coûts d’usages de la production • I : les investissements • C : La consommation finale des ménages • W : Les salaires • ∏ : profit • S : L’épargne • F : Le besoin de financement

1. Donner la représentation graphique de ce circuit :

B

S F

M W+ ∏ E

C U+I

2. Définir le revenu global et l’exprimer à l’aide des flux précédents de deux façon distinctes :

Y = W + ∏.

L’égalité entre flux entrant et sortant va permettre de représenter de deux façons :

• Au pôle de ménage : Y = W + ∏ = C + S • Au pôle des entreprises :Y = C + F • On déduit que F = S donc l’épargne est égale au financement

Sachant que la consommation des ménages représente 3/4 de leur revenu global, que les revenus salariaux sont 4 fois plus élevés que les revenus du patrimoine, que le revenu distribué par les entreprises dépasse de 50% les dépenses inter entreprises, que l’épar gne nette constitués par les ménages s’élève à 30 et que I = F, calculez la valeur de tous les flux du circuit.

Banques : S = 30 = F et comme I = F = 30

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Ménages : On sait que Y = C + S, donc = C + 30. Or on nous dit que C = ¾Y donc Y = 0,75Y+30 = 120 et donc C = 0,75Y = 90

On sait que W = ⅘Y, donc = ⅘120 = 96.

On sait que ∏ = ⅕Y = ⅕120 = 24

Entreprises : Y = W + ∏ et on dit que le revenu distribué dépasse les dépenses interentreprises : U + I

Donc W + ∏ = 120 = U + I + (U + I)/2 donc 120 = (3/2)U + (3/2)I donc U = 50

Exercice 2 :

Soit une économie caractérisée par les valeurs suivantes : • production (Y ) : 7000 dont biens d’équipement (I) destinés aux entreprises : 1400 • consommation finale des ménages (C) : 4300 • salaires versés aux ménages par les entreprises (W) : 5000 • dividendes versés aux ménages détenteurs d’actions (_) : 2000 • achat des administrations (G) : 1300 Cette économie fonctionne selon les principes suivants : 1 • la production des biens et services (destinés à la consommation finale) et de biens d’équipement est intégralement vendue ; les revenus de cette production sont distribués intégralement aux ménages sous forme de salaire (W) et de dividendes (_) ; • les ménages (M) épargnent 20% des revenus perçus auprès des banques (B) ; cette épargne (S) est entièrement utilisée pour financer l’investissement des entreprises (I) ; • les administrations (A) prélèvent des impôts et taxes (T) sur les ménages et achètent aux entreprises (E) pour un montant identique (G). 1. Représenter graphiquement cette économie.

On voit qu’il y a 4 agents économiques :

S = 1400 B F = 1400

C = 4300

M Y = W+∏ = 7000 E I = 1400

T = 1300 G = 1300

A

2. Vérifiez pour chaque pôle (E, M, B, A) l’égalité des flux entrants et sortants.

Ménages : On doit avoir C+I+S = Y 4300 + 1300 + 1400 = 7000 (c’est juste, vérifié)

Entreprises : Y + I = C + I + G + F 7000 + 1400 = 4300 + 1300 + 1400 + 1400 (c’est juste, vérifié)

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Banques : F = S 1400 = 1400 (juste, vérifié)

L’état : T = G 1300 = 1300 (juste, vérifié)

3. Le circuit est-il modifié si le montant de salaires est égal à 2000 à niveau de production inchangé ? Comment interpréter la nouvelle répartition des revenus ?

Ce qu’on nous dit ici c’est que Y = 7000, par contre W = 2000 (baisse de salaire). Ca va impliquer quoi en terme de distribution des revenus : SI Y est inchangé : Y = W + ∏ ∏ = 5000

En fait la diminution des salaires et l’augmentation du profit va pas du tout changer la distribution sur le circuit. C’est juste qu’il y a une augmentation des dividendes par rapport aux salaires dans le revenu global.

4. L’État décide de diminuer les impôts et taxes sur les ménages de 100 tout en maintenant le niveau des dépenses publiques (les administrations consomment toujours 1300 mais ne prélèvent que 1200 sur les revenus des ménages ; par conséquent, il apparaît un déficit budgétaire _D). En admettant que les ménages affectent intégralement cette diminution d’impôts à leur consommation et que les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais diminuent leurs stocks (S), évaluer la nouvelle valeur des flux et écrivez l’égalité des ressources et des emplois à chaque pôle. 2

Maintenant l’Etat prélève T = 1200 et G = 1300 (si on regarde le circuit, on a un déséquilibre). Et on dit que leur consommation est C = 4300 + 100 = 4400 (les ménages affectent intégralement cette diminution d’impôts à leur consommation)

Et les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais diminuent leurs stocks : Donc Y ne change pas Y = 7000

∆D (D pour déficit) = 100 et ∆S = -100 (la consommation augmente de 100 donc elles doivent puiser dans leur stocks pour répondre à cette consommation augmentée). On voit apparaitre donc une variation de stocks pour régler le problème de la production, et on s’aperçoit qu’il va falloir rajouter sur le circuit une variation de stock.

Et sur les administrations, on voit qu’il y a un déficit public de 100.

Ménages : C + T + S = 4400 + 1200 + 1400 = 7000 = Y (on a diminué les taxes et on a augmenté la consommation)

Entreprises : Y+I = C + G + F + I + ∆S (on rajoute la variation de stock pour équilibrer le pole entreprise) Y = 4400 + 1300 + 1400 – 100 = 7000 (on retrouve bien le revenu global).

Banques : Rien n’a changé : F = S = 1400

Etat : T = G - ∆D 1200 = 1300 – 100

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Cours 2

I. Approche par les produits et le TES

De quelles quantités de produits l’économie nationale a-t-elle disposé pendant l’année ? c.-à-d. quelle a été la production.

A quelles utilisations les produits ont-ils été affectés ?

Donc qu’est ce qui a été produit, dans quel branche, et dans quel but.

Le but de ce cours est de pouvoir comprendre et lire chaque tableau TER, TES, et TEF, et pouvoir les interpréter.

1) L’équilibre ressources-emploi d’un produit : 1.1 Les produits

On s’intéresse à essayer de comprendre et classifier la production nationale. Pour ce faire on a des nomenclatures de classement qui sont créé : La classification des produits française (CPF). Il y a des classements plus ou moins détaillé par le détail des produits (de + en + homogène).

• Niveau 1 qui regroupe les produits en 21 postes • Niveau 2 qui regroupe en 88 postes • Niveau 3 261 postes • Niveau 4 575 postes • Niveau 5 1342 postes • Niveau 6 3142 postes

Les utilisations du produit sont les emplois.

1.2. Les emplois :

Les utilisations du produit – emplois – peuvent être regroupées en 5 types selon la destination économique du produit :

• Consommation intermédiaire (CI) : Représente la valeur du produit consommé dans les différents processus de production. Donc c’est vraiment la production qui va être utilisé pour produire une autre production. Donc ça peut être l’acier produit pour construire une voiture. Les services peuvent aussi être des CI (avocat ou services informatiques). Pour qu’il y ai CI, il faut l’incorporation ou la destruction totale (donc pas batiments et biens d’équipement qui font partit des FBCF).

• Consommation finale (DC) : C’est la dépense qui permet l’acquisition de produits utilisés pour la satisfaction directe des besoins individuels des ménages, c’est la DC individuelle. Il y a des consommations de produits ou services pour lesquels on ne paye pas directement, comme les services d’éducation, de police qu’on appelle DC collective. On suppose que ces produits ne sont pas stockés mais consommés au moment de l’achat. Les logements ne sont pas des DC.

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• Investissement (FBCF) : Ca correspond a l’investissement des entreprises principalement, mais aussi des ménages (logements). C’est la valeur des acquisitions d’actifs fixes (corporels comme machines, logements ou incorporels comme logiciels, œuvre artistique…). On parle de formation brute de capital fixe car elle correspond au flux total de l’investissement (remplacement du capital usé ou augmentation du capital fixe disponible). La R&D c’est de la CI, pas de l’investissement. La valeur annuelle de la perte de la valeur du capital fixe en raison de l’usure physique ou de l’obsolescence est appelée la consommation de capital fixe (CCF). FBCF – CCF = formation nette de capital fixe.

• Exportations (EX) : Les exportations représentent la valeur des biens et services fournis par des unités résidentes à des unités non résidentes. Il n’est donc pas nécessaire que les produits franchissent la frontière. Par exemple achat d’une paire de chaussures par un touriste étranger en France. (revoir la définition de la résidence)

• Variation des stocks (VS) : La variation des stocks représente la somme que l’on récupérerait si on vendait tout le stock. Elle est toujours calculée au prix du marché à une date donnée. Attention : La VS n’est pas la variation de la valeur des stocks au cours de l’année. Cette valeur peut avoir varié pendant une période parce que le prix de marché du produit en stock a changé. Cette variation s’appelle appréciation ou dépréciation du stock.

La VS peut varier en raison d’entrées du produit dans le stock ou des sorties. Elle est mesurée par la différence entre les entrées du produit en stocks (évaluées au prix du jour d’entrée) et les sorties (évaluées au prix du jour de sortie ) . La VS comprend aussi la valeur des produits en cours de production en fin de période.

Comme c’est un emploi, et pas une ressource, elle va permettre d’ajuster.

• Si VS > 0 (entrées > sorties), c’est parce qu’une partie des ressources en produit n’a pas été utilisée ni en CI ni en DC, ni en FBCF, ni en EX. Cette VS est un emploi (une utilisation) du produit.

• Si VS<0 (entrées<sorties) , il existe une ressource supplémentaire. On convient de considérer cette ressource comme un emploi négatif, ce qui permet de toujours considérer la VS du côté des emplois.

Il existe des catégories de produit qui sont susceptibles d’être consommées de façon intermédiaire et finale, d’être stockées et exportées et d’être employées en FBCF.

Les produits « automobiles et pièces détachées pour automobile » par exemple, sont :

• Ca peut être une CI pour les garagistes • Une DC pour les ménages • Une FBCF pour les entreprises.

(Ce n’est pas le cas de tous les produits, comme l’acier)

Si on regarde en terme d’emploi = CI + DC +FBCF+ EX+VS

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1.3 Les ressources : Les quantités disponibles d’un produit – les ressources – ne peuvent provenir que de (la production et les importations) : • La production (P) : Elle est définie comme :

L’activité qui combine des ressources en main-d’œuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services

Le résultat de cette activité. La P est constitué de 3 types de production : Production marchande (PM) : C’est la production qui est destinée a être vendu sur les

marché, donc à être consommée par nous, les entreprises. Ce sont les produits : - vendu à un prix économiquement significatifs (c.-à-d. couvrant plus de 50% des

couts) ou - Entrant dans les stocks du producteur (comme si il se les vendait à lui-même) ou - Cédés comme rémunération en nature ou - Livrés à un autre établissement de la même société pour sa CI.

Remarque : La P « souterraine » est prise en compte par les comptables nationaux (à partir de sources indirectes, de façon ± précise). Précisions sur cette production marchande : Les services du commerce sont mesurés par les marges commerciales (MC = prix de vente – prix d’achat). L’activité commerciale est donc productive. Par ailleurs, les services produits par les banques ou les institutions financières :

- Les prix ou commissions versés permettent de mesurer la P (combien on paye pour avoir une CB, chèques)

- La P de services d’intermédiation financière est mesurée par la marge réalisée par les banques dans cette activité.

Production pour emploi final propre (PEFP) : exemple : Le potager : On fait pousser des tomates, on les consomme, c’est une PEFP.

- La P de service de logement réalisé par les ménages qui occupent le logement dont ils sont propriétaires. Si le propriétaire loue le logement, c’est de la P marchande calculée par les loyers effectifs.

- La P des ménages lorsqu’ils emploient du personnel. Les ménages produisent alors des services (calculés par les salaires versés) qui sont directement utilisés comme DC par les ménages. Dans la CN, c’est toujours l’employeur qui produit, jamais le salarié.

- La P des ménages agricole autoconsommée (potager…). Autre production non marchande (APNM) : Elle est définie comme la P qui est fournie à

d’autres unités soit gratuitement soit à un prix économiquement non significatif. (moins de 50% du cout).

- Les services indivisibles (défense, police, éclairage publique…) - Les services qui ne sont pas vendus par volonté politique ou publique de les

mettre a disposition (vaccin, enseignement …). On évalue ces SNM par la somme de leurs couts de production (rémunérations des salariés, produits utilisés comme CI pour produire ces services…)

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• Les importations (IM) : L’ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit. Il n’est donc pas toujours nécessaire que les produits arrivent sur le territoire (achat d’un timbre poste par un touriste français à l’étranger). Ressources en produit = P + IM

(Emplois) CI + DC + FBCF + EX + VS = (ressources) P + IM L’emploi est égal aux ressources. Par exemple, si d’énormes quantités du produit n’ont pas pu être vendues pendant la période, la VS sera très importante, mais l’équilibre sera vérifié. En réalité ce n’est pas si simple :

• La production est mesurée au prix de base (et non au prix reçu par le producteur au moment de la vente). Le prix de base est la recette effective du producteur par unité produite : montant reçu – impôts (TVA) + subventions.

• Pour les emplois (CI, DC,…) le prix significatif est celui payé par l’acquéreur, prix d’acquisition composé de

- Prix de base - Le cout de transport - La marge commerciale

Le problème c’est qu’on a des ressource mesurées au prix de base, et des emplois mesurés aux prix d’acquisition, donc on trouvera pas l’équilibre comme ça. • Les IM sont évaluées CAF (cout d’assurance fret, c’est-à-dire à leur prix à la frontière du pays

exportateurs). Donc elles sont ni estimées au prix de base ni d’acquisition. - Si on prend un pays A qui n’a pas de frontière commune avec la France. La France

importe des biens depuis A, pour acheminer ce bien il va devoir assumer des couts d’assurance et de transport jusqu’à la frontière de A (au port par exemple), puis jusqu’à la frontière française, puis encore des couts jusqu’à montpellier. La comptabilité a décidé de mesurer au cout d’assurance fret à la frontière du pays A.

Dans ces conditions, l’équilibre des ressources et des emplois n’est plus vérifié, car les emplois du produits sont mesurés a l’aide de prix unitaires plus élevés (n’incluent pas les subventions, mais incluent les MC, les MT) . Du coup une correction est nécessaire :

P + IM + MC + MT + IP − SP = CI + DC + FBCF + VS + EX

2) La valeur ajoutée

2.1. Les branches : L’approche par les produits étudie le système de production comme un ensemble de branches. Une branche est le regroupement des unités de P homogènes qui produisent le même bien ou le meme service à partir d’autres produits.

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Nous avons aussi besoin d’une nomenclature des producteurs nomenclature d’activités françaises (NAF). Il existe 5 différents niveaux (+ ou – précis) (les nomenclatures des branches ressemblent aux produits, mais ce n’est pas la même chose)

• Niveau 1 qui regroupe les activités en 21 postes • Niveau 2 qui regroupe les activités en 88 postes • Niveau 3 272 postes • Niveau 4 615 postes • Niveau 5 732 postes.

La valeur ajoutée va être calculée au niveau des branches : On pourra dire que telle branche produit telle VA. Il est important de ne pas compter directement la production, sinon on comptera la production des pneus, et la production d’automobile, donc on comptera deux fois la production des pneu.

2.2 La valeur ajoutée :

La VA d’une branche est l’excédent de la valeur des biens ou services produits sur la valeur des biens et services intermédiaires consommés pour les produire.

Lorsque la branche X produit le bien X, la valeur de celui-çi contient la valeur de produits que la branche a utilisés sans les avoir produits. La valeur réellement produite par la branche n’est pas celle du produit X, mais celle qu’elle a ajoutée par son activité aux différentes CI qu’elle a du utiliser au cours du processus de P

VAbrute = P – CI

VAnette = VAbrute – CCF (consommation de capital fixe (ammortissement))

La VA représente la valeur nouvelle crée au cours du processus de production.

Remarque : La somme des VA est additive pour l’ensemble de l’économie. Contrairement a la somme des P dans laquelle on risque de compter deux fois les CI.

3) PIB et équilibre des ressources et des emplois en biens et services.

L’équilibre comptable des ressources et des emplois d’un produit s’écrit :

P + IM + IP – SP = CI + DC + FBCF + VS + EX

Avec P, la valeur de la production pour toutes les branches (dont celle du commerce MC, et du transport MT) mais cet équilibre ne nous indique pas de quelles quantités l’économie nationale dispose pour les différents emplois.

Une partie de ces ressources est utilisé pour produire ces mêmes ressources (CI). VA + IM + IP – SP = DC + FBCF + VS + EX

Donc en terme de compréhension, le PIB c’est pas l’ensemble de la production mais l’ensemble des valeur effectivement produite cette année. On voit apparaitre le PIB dans :

PIB + IM = DC + FBCF + VS + EX

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Et on peut le réécrire afin de faire apparaitre le fait que le PIB soit la somme de la demande intérieure (DC + FBCF + VS) et du solde extérieur (EX – IM)

PIB = DC + FBCF + VS + EX – IM

Donc d’abord on regarde qu’est-ce qu’on produit et quel est l’emploi. Ensuite on regarde par branche, et ça permet de définir par branche une valeur ajoutée. Si on comprend ce double découpage, on va introduire le tableau dans lequel on va mettre les deux ensemble, et donc mettre l’ensemble de l’activité économique de la nation, quel produit utilisé par quelle branche, à quelle va etc…

4) Le tableau entrée-sorties (TES) :

Un tableau de ressources : On va voir la production, les importations, et à la fois tenir compte des marges commerciales (MC), des marges de transport (MT) etc…

Après on va voir un deuxième tableau qui correspond au tableau des consommations intermédiaires. Dans ce tableau on voit pouvoir identifier quel produit est utilisé par quelle branche pour produire quel autre produit.

Puis un tableau des emplois finals : On y retrouvera la demande des ménages, la FBC, EX, VS.

Et le dernier cadre, c’est le compte de production par branche. Puisqu’on représente à la fois l’activité économique par produit et par branche, on va identifier avec le compte de production la valeur ajoutée brute, et le PIB (par branche d’activité).

Ressources CI Emplois finals

Compte de production par branches

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4.1 Un TES simplifié

On suppose une économie à 3 branches : Agriculture, industrie et services.

P IM Tot Pdts agricoles

A I S Tot CI EF Tot

Pdts industriels

Services Tot CI VA Brute P

4.2 Le TES publié Le tableau des entrées intermédiaires représente le système productif comme un ensemble de branches se livrant mutuelement des CI. Il met en avant l’interdépendance entre les branches. • Chaque case contient les valeurs des CI des branches en produits • En ligne on retrouve les produits • En colonne on retrouve les branches

On a vu qu’a droite, ce tableau des emplois finals : Va synthétiser et reprendre le reste des entrées à savoir la consommation finale des ménages, la FBCF, VS, EX…

Le compte de production par branche :

Le compte de production par branche décrit les éléments concourant à la détermination de la production des branches et de la production par produits.

• Pbranche = CIbranche + VA branche • Normalement Pproduit = Pbranche mais ce n’est pas toujours vraie en raison des TPF et

des VR donc Pproduit = Pbranche + TPF + VR

On peut sur cette base déterminer la VAB en soustrayant la CI par branche à la production par branche. Pour obtenir la production par branche, on se base sur la production par produit mais en l’ayant corrigé.

Transfert de produit fatal (TPF) : vente de matériel informatique, ça s’accompagne d’un service de maintenance, le problème c’est que ce service fait l’objet d’un service commercial qui n’est pas un produit informatique mais qui est produit par le même producteur. Donc va falloir corriger le produit type ordinateur, de façon à faire basculer une partit du produit (du produit ordinateur) dans une autre branche.

Les ventes résiduelles (VR) : C’est des services qui vont être rendu avec un produit, mais qui ne font pas partit du produit. Même principe qu’avant.

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On va pouvoir représenter l’activité productive de l’économie par 4 tableaux, avec la production, l’emploi des ressources, et les branches etc…

4.3 Les utilisations du TES

C’est utilisé pour la prévision. Car ce tableau nous permet d’identifier les relations de production entre différentes branches d’activités, et également entre les produits et les branches. On va pouvoir prédire si on décide d’influer sur telle ou telle variable, ou s’il va y avoir un choc, quels seront les impacts sur l’activité économique, sur le PIB. Il va donc permettre d’analyser les interdépendances entre les branches.

L’analyse des interdépendances entre les branches se fait à l’aide des coefficients technico-économiqes.

• On les calcule en faisant le rapport de la CI d’une branche (j) en une produit (i) Aij = CIIJ / PJ

Donc les consommations intermédiaires du produit I dans la branche J sur la production de la branche J.

A11 = CI11/P1 = 20 / 100 = 0,2, ce qui signifie qu’il faut 0,2 unité de produit 1 pour fabriquer une unité de produit 1.

• Les coefficients technico-économiques sont regroupés dans la matrice des coefficients technico-économiques Matrice des aij 1 2 1 A11 = 0,2 A12 = 0,2 2 A21 = 0,1 A22 = 0,1

Il montre directement la dépendance de l’activité d’une branche par rapport aux différents types de produits qui rentrent dans sa production. P1 + IM₁ = CI₁₁ + CI₁₂ + DC₁₂ + FBC₁ + EX₁ + VS₁ P2 + IM₂ = CI₂₁ + CI₂₂ + DC₂ +FBC₂ + VS₂ + EX₂ On sait, grâce aux coefficients technico-économiques que Aij = CIij/ Pj CIij = Aij – Pj. Donc P₁ + IM₁ = a₁₁ P₁ + a₁₂ P₂ + DC₁ + FBC₁ + EX₁ + VS₁ P2 + IM₂ = a₂₁ P₁ + a₂₂ P₂ + DC₂ +FBC₂ + VS₂ + EX₂ On va pouvoir lier directement la production P₁ + IM₁ = 0,2P₁ + 0,2P₂ + DC₁ + FBC₁ + VS₁ + EX₁ P₂ + IM₂ = 0,1P₁ +0,1P₂ + DC₂ + FBC₂ +VS₂ +₂ En remplaçant les valeurs chiffrées, on obtient P₁ = 0,2P₁ + 0,2P₂ - 20 P₂ = 0,1P₁ + 0,1P₂ + 440 Supposons que l’économie souhaite réduire à 0 ses importations de bien 1. On obtient donc sous cette condition, le système suivant : P₁ = 0,2P₁ + 0,2P₂ + 280 P₂ = 0,1P₁ + 0,1P₂ + 440 En résolvant ce système, on obtient : P₁ = 485,7 et P₂ = 542,8. Soit ∆P₁ = 385,7 et ∆P₂ = 42,8. On s’aperçoit que, par le biais de l’interdépendance entre les branches, la réduction des importations (-300) occasionne une augmentation plus que proportionnelle de la production nationale du produit concerné mais détermine aussi une augmentation de la production de l’autre produit.

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Les valeurs les plus élevées des coefficients techniques indiquent les branches « meilleures acheteuses »(ex. batiments), les branches indispensables aux autres (ex. produits pétroliers). Les ratios qui aident à faire le diagnostic de la structure de l’économie nationale sont :

• Taux de dépendance d’une branche k en produits : CIK / ∑CI • Taux de dépendance d’une branche k en un produit i donné : CIIK / CIK

La part de la production de chaque branche affectée aux CI et aux emplois finals est appréhendée par :

• CIᵢ / Pᵢ • ( DCᵢ + FBCFᵢ + VSᵢ / Pᵢ )= EFᵢ / Pᵢ

On peut également calculer :

• La structure des emplois finals par produits : EFᵢ/∑EF •

Les contributions respectives des différentes branches à la VA se calculent ainsi : VAK / ∑VA Les relations avec le reste du monde :

• Taux de couverture : ∑EX / ∑IM • Taux de dépendance à l’importation : ∑IM / PIB

• Taux de dépendance à l’exportation : ∑EX / PIB

Tout ça est intéressant à interpréter.

EXERCICES TES :

Série 2 : Le tableau entrées-sorties (TES) Exercice 1 Reprenant les conventions su Système Européen des Comptes (SEC 95) ; la comptabilité du Langalore – dont la monnaie est le Lan – offre, pour l’année 2002, les évaluations statistiques suivantes relatives aux trois branches B1, B2 et «services du commerce» qui compose l’économie nationale. La production des branches est : P1 = 100 milliards de lans, P2 = 160 milliards de lans, la production de la branche «services du commerce» (P3) étant inconnue. Le Langalore échange des biens et services avec ces partenaires commerciaux : les importations M1 du produit 1 s’élèvent à 50 milliards de lans ; celles de produit 2 (M2) à 40 milliards de lans. Il n’y a ni impôts nets de subventions de produits, ni compte de transferts, ni variation des stocks. Les consommations intermédiaires CI sont les suivantes : pour la branche 1, 15 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de produit 2 ; pour la branche 2, 20 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de produit 2 ; pour la branche «services du commerce», 5 milliards de lans de produit 1 et 10 milliards de lans de produit 2. En ce qui concerne les emplois finals : les produits 1 sont destinés pour 40 milliards de lans à la consommation finale (CF1), 40 milliards de lans à la FBC1 et 60 milliards de lans aux exportations X1 ; les produits 2 sont destinés pour 90 milliards de lans à la CF2, 40 milliards de lans à la FBC2 et 20 milliards de lans aux X2. 1. Précisez le traitement particulier des services du commerce, puis construisez et remplissez le TES de l’année 2002. Branche commerce c’est évalué par les marges commerciales (cout de vente) sans production, mais ça participe a l’activité productive du pays. Le problème c’est que faut pas oublier de les mettre dans le tableau des ressources, mais il faut bien les traiter. Ces marges commerciales sont liées a une activité de certaines branche ou certains produits, vont devoir être comptabilisé dans le commerce.

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Ressources Tableau des consos intermédiaires

Emplois

Production IM Marges commercial

Total B1 B2 B3 Total CI

DC FBC EX Total emplois

100 50 30 180 Produit 1

15 20 5 40 40 40 60 180

160 40 40 240 Produit 2

40 40 10 90 90 40 20 240

70 0 -70 0 Produit 3

0 0 0 0 0 0 0 0

∑CI 55 60 15 VA

Brute 45 100 55 200

P 100 160 70 Dans l’énoncé il n’y a pas de transfert, donc on sait que la production par branche va correspondre a la production par produit. S’il manque qu’une inconnue, c’est simple : Marges commerciales : on sait que P + IM + MC = ∑CI + DC + FBC + EX MC = ∑CI + DC + FBC + EX – P – IM (faut connaitre l’équation complète, celle çi y a juste les variables qu’on à dans cet exo). Donc pour p₁ : MC₁ = 40 + 40 + 40 + 60 – 100 – 50 = 30 Pour P₂ : MC₂ = 90 + 90 + 40 + 20 – 160 – 40 = 40 Et les produits du commerce ça va être : MC₁ + MC₂. Le prob c’est qu’il y a un problème de double comptabilisation de la marge commerciale. Ducoup il va falloir soustraire 70. 2. Calculez le solde des échanges extérieurs et le PIB du Langalore. Solde des échanges extérieurs : EX – IM = (60+20)-(50+40) = -10 PIB = ∑VAB = 200 3. Calculez les coefficients techniques de production en explicitant leur signification.

• Coefficients techniques : C’est la part de CI dans le type de produit dans la production de la branche. Aij = CIij/Pj faire gaffe, c’est bien divisé par Pj et pas Pi.

B1 B2 B3 P1 15 / 100 = a₁₁ = 0,15 20/160 = a₁₂ = 0,125 5/70 = a₁3= 0,07 P2 40 / 100 = a₂₁ = 0,4 40/160 = a₂₂ = 0,25 10/70 = a₂₃ = 0,14 P3 0 0 Remarque : a₁₂ c’est produit 1 branche 2 4. Calculez la nouvelle production de la branche B2. Sachant que :

• Les comptables nationaux souhaitent simuler l’évolution de l’économie en 2004, compte tenu d’hypothèses relatives à la variation de la demande finale et de certaines mesures de politique économique. Pour la demande finale, les hypothèses sont les suivantes : la CF en produits reste inchangée ; la relance de l’investissement se traduit par une augmentation de la FBC

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en produits 1 qui atteint 60 milliards de lans (stabilité pour FBC2) ; les exportations en produits 2 s’élèvent à un total de 50 millliards de lans (stabilité pour X1). Pour l’offre, les hypothèses sont les suivantes : les marges commerciales sont bloquées par décret gouvernemental aux niveaux atteints en 2002, les commerçants maintenant le même montant d’achats aux autres branches ; pour des raisons techniques (plein emploi des capacités de production), la production nationale en produit 1 ne peut pas dépasser 100 milliards de lans, toute augmentation de la demande étant satisfaite par l’augmentation des importations (les importations M2 étant maintenues). Donc DC constant ; FBC₁ = 60 (∆ = +20), FBC₂ constant ; EX₂ = 50 (∆ = +30) ; MC constantes ; P₁ = 100. Toute augmentation passera par les importations. IM2 maintenu Réponse : P’₂ + IM₂ + MC₂ = C₂₁ + C₂₂ + C₂₃ + DC₂ + FBC₂ +X₂ ( Quand il dit C il parle de Produit ) P’₂ = a₂₁.P₁ + a₂₂.P’₂ + a₂₃.P₃ + DC₂ + FBC₂ + EX₂ -IM₂ - MC₂

Remarque : a₂₁ = C₂₁ / P₁ P’₂ = 0,4.100 + 0,25.P’₂ + 0,14.70 + 90 + 40 + 50 – 40 – 40 P’₂ = 0,25.P’₂ + 150

P’₂ - 0,25P’₂ = 150 P’₂ = 150 / 0,75 = 200 5. En déduire les nouvelles valeurs du solde des échanges extérieurs et du PIB. P IM MC B1 B2 B3 ∑CI DC FBC EX ∑

Emploi 100 75 30 P1 15 25 5 45 40 60 60 205 200 40 40 P2 40 50 10 100 90 40 50 280 70 -70 P3 0 0 0 0 0 0 0 0 ∑CI 55 75 15 VAB 45 125 55 ∑ =

225

P 100 200 70 IM₁ = CI₁₁ + CI₁₂ + CI₁₃ + DC₁ + FBC₁ + EX₁ - P₁ - MC₁ IM₁ = 0,15.100 + 0,125.200 + 0,07.70 + 40 + 60 + 60 – 100 – 30 = 75. On peut trouver juste en comparant total des emploi et total des ressources, avec un soustraction. (205 – (100 + 30)) CI₁₂ = a₁₂.P₂ = 0,125.200 = 25 CI₂₂ = a₂₂.P₂ = 0,25.200 = 50

• Solde des échanges extérieurs : EX – IM = (60 + 50) – (75 + 40) = -5 Ces nouvelles informations passées par une augmentation des importations et des investissements, a permis de réduire le solde des échanges extérieurs. Ca montre que si on augmente nos exportations, les importations sont dépendantes des exportations et augmentent aussi, du coup on revient pas a un solde positif.

• PIB = 225

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Exercice 2 série 2 :

Soit une économie, l’Opomax, composée de deux branches : la branche I et la branche A. La matrice des coefficients techniques de ce pays est la suivante : I A I 0 0,15 (pour produire

une unité, la branche A a besoin de 0,15 de produit I)

A 0,1 (la quantité de produit A nécessaire a la branche I pour produire une unité, est 0,1)

0

Ce pays importe 40 unités de bien I et 70 de bien A (mesurées en millions d’unités monétaires locales). Il n’exporte que des biens I, pour un montant de 90. Les investissements en biens I et A sont respectivement de 43 et 35 unités. Les consommations finales s’élèvent à 253 unités de bien I et 355 unités de bien A. 1. Donnez la définition générale des coefficients techniques de production. Expliquez les différentes valeurs obtenues ici. Coefficient technique de production : aij = CIᵢj / Pj Ce coefficient technique définit la quantité de produit i nécessaire à la production d’une unité par la branche j 2. En détaillant soigneusement les différents calculs, complétez le TES ci-après. Mettez en évidence l’équilibre emplois-ressources et calculez le PIB. AIA = CIIA/PA = 0,15 CIIA = 0,15*PA = 0,15 * 360 = 54 On sait que Pᵢ + IMᵢ = CIᵢᵢ + CIᵢA + DCᵢ + FBCᵢ + EXᵢ Donc Pᵢ = CIᵢᵢ + CIᵢA + DCᵢ + FBCᵢ + EXᵢ - IMᵢ

Pᵢ = 0 + 54 + 253 + 43 + 90 – 40 = 400

Avec le total de CIAI et le coefficient technique, on pouvait retrouver cette production de 400.

P iM Total I A Total CF FBC X 400 40 I 0 54 54 253 43 90 360 70 A 40 0 40 355 35 0 Total

CI 40 (donné)

54 94 608 78 90

VAB= P - CI

360 306

P 400 360 (donné)

Donc PIB = ∑VAB = 666

3. Les exportations du pays en bien I augmentent de 20. Calculez les effets de cette augmentation sur la production de l’économie. Comment évolue la production de la branche A? Comment l’expliquez-vous ? Peut-on parler d’un effet multiplicateur, justifiez votre réponse. Après avoir rappelé sa définition, calculez le taux de couverture de cette économie avant et après la hausse des exportations. Commentez. En T0 on avait EX = 90 et Pᵢ = CIᵢA + CIᵢᵢ + DCᵢ + FBCᵢ + EXᵢ - IMᵢ = 0,15*PA + 0 * Pᵢ + 253 + 43 + 90 – 40

Pᵢ = 0,15*PA + 346

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PA = 0,1 * Pᵢ + 0 + 355 + 35 + 0 – 70 PA = 0,1 * Pᵢ + 320

En T1 : EXᵢ = 110 P’ᵢ = 0,15*P’A + 346 + 20 (∆EX) = 0,15*P’A + 366 P’A = 0,1P’ᵢ + 320 Donc P’A = 0,1(0,15P’A + 366) + 320

P’A = 0,015 * P’A + 36,6 + 320 P’A = 356,6 / 0,385 = 362,03 Et donc P’ᵢ = 0,15 * 362,03 + 366 = 420,3 On a bien un effet multiplicateur. Si on regarde l’évolution de la branche A, elle passe de 360 à 362. Celle de I passe de 400 à 420. On a augmenté la demande de 20, et cette augmentation de 20 a eu un peu plus d’effet sur la production totale, de 22. C’est un peu ça l’effet multiplicateur, l’effet de l’augmentation est plus élevé que l’augmentation elle-même. Taux de couverture : C’est dans quelle mesure les importations du pays sont couvertes par les exportations. = EX / IM

• En T0 on avait (90 + 0) / (40 + 70) = 90 / 110 = 81,8 % • En T1 on a (110) / 110 = 100 % (génial, nos exportations couvrent nos importations)

Exercice 3 série 2 : Les services économiques d’un pays fictif ont élaboré, selon les principes de la SEC 95, le TES ci-après. Afin de pouvoir effectuer des prévisions à moyen terme, les responsables du pays ont recours à vos compétences. Vous disposez, outre ce TES, des renseignements suivants : B1, B2, B3, B4 représentent respectivement les branches : agriculture, industrie, tous services marchands hors commerce et commerce; P1, P2, P3, P4 désignent les produits correspondants. Si l’activité commerciale représente une activité productive, en revanche il n’existe pas de produits spécifiques du commerce achetables par les autres branches. Les diverses opérations sont affectées des symboles suivants : CI : consommation intermédiaire ; VAB : valeur ajoutée brute ; PBR : production par branches ; PPR : production en produits ; M : importations ; CF : consommation finale ; X : exportations ; FBC : formation brute de capital ; MC : marges commerciales. Les impôts sur les produits (IP) nets de subventions sur les produits (SUBV ) figurent dans la même colonne. La CI de B1 en P3 est de 8, celle de B2 en P3 est de 184, celle de B3 en P1 est 6. PPR IM MC IP-

SUBV ∑ B1 B2 B3 B4 ∑CI CF FBC EX

158 20 42 4 224 P1 36 90 6 0 132 60 4 28 1476 338 246 134 2194 P2 42 596 192 12 842 678 358 316 1444 52 -22 32 1506 P3 8 184 310 36 538 860 22 86 266 0 -266 0 0 P4 0 0 0 0 0 0 0 0 PIB = ∑VAB + Impôts – Subventions

= 1832 + 4 + 134 + 32 = 2002

∑CI 86 870 508 48 1512 1598 384 430 VAB 72 616 906 218 1832 VAB = PBR - CI

PBR 158 1486 1434 266 3344 TRANS 0 -10 +10 0 0 PPR 158 1476 1444 266 3344

1. Définir la production des branches et la production en produits. Pourquoi diffèrent-elles ?

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Y a une partie de la production de la branche qui ne peut pas être classé comme faisant partit de cette activité. Par exemple, la branche industrie, on voit qu’il y a une partie qui est retirée (-10) et qui va être affectée autre part. Il y a 10 unités qui vont être retirée et alloués dans une autre branche, par ce que ça ne correspond pas a son activité principale (par exemple un service après-vente). Voilà pourquoi on se retrouve avec un différence entre la production par branche et par produit.

2. Compléter le TES. Manque les exportations : PPR + IM + MC + I-S = ∑CI + CF + FBC + EX

EX = P + IM + MC + I – S - ∑CI – CF – FBC – EX EXPR1 = 224 – 132 – 60 – 4 = 28 EX2 = 316 EX3 = 86

Explication TRANS : Une partie de la production de la branche 3 s’est retrouvée dans la branche 2, parceque l’activité meme de la branche 2 produit également une petite partie de produit 3.

3. Définir et calculer le PIB.

Dans une économie ou on tient compte d’imposition et de subvention, il faut l’ajouter au calcul du PIB. PIB = ∑VA + Impôts – subventions = 2002 Y a une autre façon de représenter le PIB c’est de faire la somme des emplois finals net des importations et exportation. PIB = CF + FBC + EX – IM = 1538 + 384 + 430 – 20 – 338 – 52 = 2002 (utile pour vérifier un résultat)

4. Afin de pouvoir faire des prévisions à moyen terme, il vous faut agréger les données du TES selon les principes suivants : regroupement de B1 et B2 : B1 = B2 = Bi (produits manufacturés Pi) ; regroupement de B3

et B4 : B3 +B4 = BS (services PS) ; regroupement des emplois finals : EFi = CFi + FBCi + Xi −Mi ; EFS = CFS

+ FBCS + XS −MS ; regroupement de la PBR avec IP − SUBV , TRANS et MC. Présenter le nouveau TES. Que devient l’équilibre global ?

P Bi Bs EFᵢ = CFᵢ + FBCᵢ + Xᵢ - IMᵢ EFS = CFS + FBCS + XS - IMS

2060 Pi 764 210 EFi = (60 + 678) + (4 + 358) + (28 + 316) – (20 + 338) =

1086 1454 Ps 192 346 916

∑CI 956 556 VAB 1104 898

P 2060 1454

P’BR =P + MC + IMP-SUBV + TRANS Pi c’est la somme des deux production P1 + P2 = (158 + 1486) + (42 + 246) + (4 + 134) + (0 – 10) = 2060 (faire la même chose pour les produits 3 et 4) Cᵢ = C₁₁ + C₁₂ + C₂₁ + C₂₂ = 36 + 90 + 42 + 596 = 764 (faire la même chose pour CᵢS , CSᵢ , CSS. ) Que devient l’équilibre globale : Si on regarde la production de l’économie P = Pi + Ps = 3514, on voit donc que la production globale à légèrement augmenté par cette représentation. Parce que les importations ont été sortie des ressources et mises ailleurs. Par contre, le PIB = 2002, il n’a pas changé.

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5. Définir et calculez les coefficients techniques de production. C’est donc la quantité de produit i nécessaire à la production d’une unité par la branche j. aᵢj = CIᵢj / Pj Bi Bs Pi 764/2060 = 0,37 quantité de

produit i consommé pour produire i 0,144 Pour produire une unité, la branche s a besoin de 0,144 unité de produit i

Ps 192 / 2060 = 0,09 0,24 Sûr qu’il y a ça a l’examen.

6. Le pays connaît des goulots d’étranglement relatifs à ses capacités de production : la branche Bi ne peut pas dépasser une production de 2400 et BS ne peut aller au-delà de 1600. Est-il réaliste de prévoir à l’horizon de la prévision un accroissement des emplois finals de 340 en produits manufacturés et de 146 en services, sachant que les échanges extérieurs restent inchangés ? Le résultat obtenu était-il prévisible ?

Donc si on considère une modification des emplois finals, et que la production pourra pas dépasser un certain montant. ∆EFᵢ = 340 ∆EFS = 146 Quel va être l’impact de cette variation. EF’ᵢ = 1086 + 340 = 1426 EF’S = 916 + 146 = 1062 Donc P’ᵢ = CI’ᵢ + CI’S + EF’ᵢ P’ᵢ = 0,37*P’ᵢ + 0,144 * P’S + 1426 P’S = 0,09 * P’ᵢ + 0,24 * P’S + 1062 Système à deux équations et deux inconnues. P’ᵢ = 2653 P’S = 1710,4 (le faire à la maison) Pᵢ = 2400 et PS = 1600 Donc c’est pas réaliste, on a un dépassement des capacités de production. La demande finale ne peut pas augmenter de 340 pour le bien i et de 140 pour le bien s, car l’économie telle qu’elle est actuellement permet de produire au maximum 2400 de bien i et 1600 de bien s.

Fin chapitre 1