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Quel avenir pour le secteur public industriel en Algérie ? JEUDI 24 DÉCEMBRE 2020 - 09 JOUMADA EL OULA 1442 - N° 7935 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information L'ACTUALITÉ AUTREMENT VUE P. 5 à 13 35ÈME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE FERHAT ABBAS «Un démocrate des lumières et des anticipations» Boudjemâa HAICHOUR Boudjemâa HAICHOUR Boudjemâa HAICHOUR Boudjemâa HAICHOUR Boudjemâa HAICHOUR Pourquoi le PDG d'ENI ne se dérange pas pour parapher un simple MoU REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Ra REGHIS Rabah bah bah bah bah Mon top 10 des livres 2020 (en français) Belkacem Ahcene-Djaballah Parlez-vous Les Inrocks ? Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Quand le Premier ministre britannique «menaçait» le président de la République française Chamyl Boutaleb Chamyl Boutaleb Chamyl Boutaleb Chamyl Boutaleb Chamyl Boutaleb De la communication institutionnelle et du respect du citoyen ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed ZERROUK Ahmed Organisation des prochaines élections législative et communale de 2021 par Google Mourad Hamdan ourad Hamdan ourad Hamdan ourad Hamdan ourad Hamdan Partis politiques : l'éclipse ! Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali Chérif Ali Samir BELLAL Samir BELLAL Samir BELLAL Samir BELLAL Samir BELLAL

D'ORAN - medias-dz.com · 2020. 12. 24. · Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA 02 Le Quotidien d'Oran

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Quel avenir pourle secteur publicindustrielen Algérie ?

JEUDI 24 DÉCEMBRE 2020 - 09 JOUMADA EL OULA 1442 - N° 7935 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

L'A

CTUALIT

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UTREM

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UE

P. 5 à 13

35ÈMEANNIVERSAIREDE LA MORT DEFERHAT ABBAS

«Undémocratedes lumièreset desanticipations»Boudjemâa HAICHOURBoudjemâa HAICHOURBoudjemâa HAICHOURBoudjemâa HAICHOURBoudjemâa HAICHOUR

Pourquoile PDG d'ENIne se dérangepas pour parapherun simple MoUREGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS RaREGHIS Rabahbahbahbahbah

Mon top 10des livres 2020(en français)BelkacemAhcene-Djaballah

Parlez-vousLes Inrocks ?Akram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

Quand lePremier ministrebritannique«menaçait»le présidentde la RépubliquefrançaiseChamyl BoutalebChamyl BoutalebChamyl BoutalebChamyl BoutalebChamyl Boutaleb

De lacommunicationinstitutionnelleet du respectdu citoyenZERROUK AhmedZERROUK AhmedZERROUK AhmedZERROUK AhmedZERROUK Ahmed

Organisationdes prochainesélections législativeet communalede 2021 par GoogleMMMMMourad Hamdanourad Hamdanourad Hamdanourad Hamdanourad Hamdan

Partispolitiques :l'éclipse !Chérif AliChérif AliChérif AliChérif AliChérif Ali

Samir BELLALSamir BELLALSamir BELLALSamir BELLALSamir BELLAL

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PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

INTERNET: http://www.lequotidien-oran.comE-mail : [email protected]

[email protected]@[email protected]

Diffusion : Ouest et Centre : SDPO - Est: SO.DI. PRESSE

Imp. : Oran : imprimerie"Le Quotidien d'Oran"

Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Constantine : S.I.E. Ouargla: S.I.A.

Rédaction ConstantinoiseTél. : 031.92.12.11Fax : 031.92.12.22

Rédaction AlgéroiseTél. : 021. 64.96.39 -Fax : 021. 61.71.57

Pub Tél.: 021. 64.96.44

Fax Pub: 041.23.25.21Fax et Rédaction: 041.23.25.20

Direction - Administration

Rédaction centrale63, Ave de l'ANP - Oran

B.P.N°110 - OranTél. 041.23.25.22

23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15

Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

L’information donnée

fin novembre par

l’agence Reuters, ré-

vélant la suspension

des visas pour les ressortissants de 13 pays à

majorité musulmane, est en passe de créer un

imbroglio diplomatique. C’est une affaire qui

ne passe pas inaperçue, ou qui ne veut pas

passer du tout. L’Algérie figurait parmi les 13

pays concernés par cette mesure (l’Algérie,

la Tunisie, l’Iran, la Syrie, l’Irak, la Turquie,

la Libye, le Yémen, le Pakistan, l’Afghanis-

tan, le Kenya, la Somalie et le Liban), selon

cette respectable agence, qui se réfère à un

document publié par un parc d’affaires ap-

partenant à l’Etat émirati et envoyé aux com-

pagnies. Il faut souligner dans ce sillage que

l’Autorité fédérale pour l’identité et la ci-

toyenneté des Emirats, contactée par l’agen-

ce, n’a pas commenté cette information.

Un silence qu’on pourrait décrypter par une

volonté des autorités émiraties de gérer cette

situation sur un plan très restreint, instruisant

uniquement les compagnies et leurs représen-

tations diplomatiques à travers une circulaire

autour de cette mesure de suspension des vi-

sas, pour éviter, selon toute évidence, l’em-

barras que cela pourrait provoquer sur le plan

diplomatique avec les pays concernés.

D’ailleurs, le ministère algérien des Affaires

étrangères n’a pas tardé à réagir à ces infor-

mations, affirmant qu’elles étaient «fausses et

dénuées de tout fondement» après avoir cher-

ché explication auprès des hautes autorités

émiraties qui ont démenti en bloc l’existence

d’une quelconque décision concernant les ci-

toyens algériens s’agissant de la mesure d’in-

terdiction d’entrer dans leurs territoires. Les

mêmes autorités émiraties sont allées jusqu’à

affirmer que «le document comprenant le nom

Abdelkrim Zerzouri

Imbroglio

diplomatique

de l’Algérie est faux et a été

relayé par des parties aux in-

tentions malsaines».

D’autres pays concernés

également par cette mesure ont vainement

tenté d’obtenir une réaction officielle de la

partie émiratie à propos de cette mesure.

Finalement, le chef de la diplomatie émira-

tie a confirmé, lors d’un point de presse te-

nue samedi dernier conjointement avec le

ministre pakistanais des Affaires étrangères,

l’existence d’une décision de suspension de

visas pour certains pays, «en raison de l’épi-

démie de Covid-19», et qui restera en vigueur

pour une courte durée, qui demeure indé-

terminée. Alors que des pays à haut risque

épidémique ne sont pas signalés sur la liste

des pays concernés par cette mesure, la

même que celle révélée par l’agence britan-

nique Reuters. Bien sûr, la Covid-19 ayant

bon dos, on lui colle la raison derrière cette

décision. La véritable cause, quant à elle,

serait liée à des considérations de sécurité

nationale. Les Emirats arabes unis venaient

de signer le fameux accord historique de nor-

malisation des relations avec Israël, et on

craignait une réaction hostile, voire des at-

tentats sur le territoire émirati, qui pour-

raient être planifiés par les ressortissants de

ces pays, et qui sont devenus, ainsi, perso-

na non grata aux Emirats.

Il serait juste de se demander si la partie al-

gérienne n’a pas été flouée par ces «hautes

autorités émiraties» auxquelles elle se réfère

dans son démenti ? Dans ce cas, à envisager

en toute logique, en dehors du fait que l’Algé-

rie se doit d’appliquer la réciprocité, l’intro-

duction d’une demande d’explication à ce pays

qui compte parmi ses pays amis des ennemis

jurés de l’Algérie ne serait pas très déplacée.

R. N.

Le président de l’Assemblée

populaire nationale (APN),

Slimane Chenine a réaffirmé,

hier, le soutien des députés de la

chambre basse du Parlement, au

combat du peuple sahraoui pour

son indépendance et a dénoncé par

la même occasion la normalisation

du Maroc avec l’entité sioniste.

«La déclaration du président amé-

ricain sortant au sujet du Sahara oc-

cidental ne pourra, en aucun cas,

modifier la nature juridique et his-

torique du Sahara occidental», a

déclaré M. Chenine, lors des tra-

vaux d’une journée parlementaire,

placée sous le thème : «Pour l’ap-

plication du droit du peuple sa-

hraoui à l’autodétermination».

La rencontre, organisée par la

Commission des Affaires étrangè-

res, de la Coopération et de l’Emi-

gration à l’APN, s’est déroulée en

présence du corps diplomatique

accrédité en Algérie et nombre de

personnalités nationales et d’ex-

perts. Le président de l’APN esti-

me que le peuple sahraoui est atta-

ché à ses «droits légitimes intrans-

gressibles, irréductibles et inaliéna-

bles» à «poursuivre la résistance,

sous toutes ses formes, dans le but

de défendre son droit à l’autodé-

termination et à l’exercice de sa

souveraineté sur son territoire».

Pour M. Chenine, les événements

survenus à El-Guerguerat «ont clai-

rement influencé le processus de

résistance du peuple sahraoui, en

mettant en échec les stratégies de

blackout médiatique, de contrevé-

rités politiques et de la tergiversa-

tion de la diplomatie marocaine au

Conseil de sécurité».

LA CAUSE SAHRAOUIEPLUS VISIBLE

MÉDIATIQUEMENT

Le président de l’APN enchaîne :

«la cause sahraouie est désormais

plus visible médiatiquement, au

sein de l’ONU, de l’Union africaine

Le ministère de l’Energie a

apporté des précisions con-

cernant l’arrêt du port pétrolier

et gazier d’Arzew et Bethioua

(Oran) survenu du 6 au 13 du

mois courant, assurant que les

chargements des hydrocarbu-

res ont repris graduellement

dès le 9 décembre, tandis que

le méthan ie r L a l la Fa tma

N’soumer a chargé sa cargai-

son le 13 décembre.

«Nous tenons à informer l’opi-

nion publique que cet arrêt, sur-

venu depuis le début du mois de

décembre, a été provoqué par les

mauvaises conditions météorolo-

giques, obligeant l’entreprise por-

tuaire d’Arzew à consigner les

(UA) et de toutes les instances in-

ternationales qui soutiennent la

Cause sahraouie et appellent à la

nécessité pour le Conseil de sé-

curité d’assumer ses responsabi-

lités, dans la prise des décisions

indispensables à la relance du

processus de règlement» qui «doit

passer par la nomination de l’en-

voyé spécial du Secrétaire géné-

ral de l’ONU pour le Sahara occi-

dental» et doit obliger le Maroc à

«respecter le cessez-le-feu, conclu

en septembre 1991, la protection

des civils sahraouis des politiques

de répression marocaines, ainsi

que par l’interdiction du pillage

des richesses minières et halieuti-

ques sahraouies».

Pour Slimane Chenine, le Secré-

taire général de l’ONU «doit con-

sulter son conseiller juridique sur le

caractère illégal de l’ouverture de

représentations diplomatiques

étrangères dans les territoires occu-

pés du Sahara occidental». Il a éga-

lement rappelé que «l’autodétermi-

nation est un droit garanti dans le

Pacte international relatif aux droits

civils et politiques (PIDCP), la ré-

solution onusienne 1514 et dans les

différents pactes régionaux relatifs

aux droits de l’Homme, dont la

Charte africaine des droits de

l’Homme et des Peuples».

Le président de l’APN a rappelé,

par la même occasion, les positions

de l’Algérie à l’égard du droit des

peuples à l’autodétermination,

«fondées sur des principes inébran-

lables, loin de tous calculs géopoli-

tiques», soulignant la disponibilité

de la première chambre pour «ac-

compagner l’Assemblée nationale

sahraouie, dans le renforcement de

ses capacités parlementaires, en

matière de formation, de partage

des meilleures pratiques parlemen-

taires, notamment au niveau de la

diplomatie parlementaire, et de

coordination de nos positions dans

les cadres parlementaires multilaté-

raux dans lesquels nous sommes

membres, au service de la cause de

nos frères sahraouis».

Le président de l’APN

Sahara occidental :l’ONU doit assumerses responsabilités

ports d’Arzew et de Bethioua

pour des périodes assez longues,

conduisant à une perturbation

de la navigation maritime», a pré-

cisé la Direction générale des hy-

drocarbures du ministère de

l’Energie dans une note d’infor-

mation publiée sur la page face-

book du ministère.

La même source a égale-

ment indiqué que «la consi-

gna t ion des deux por t s à

compter du 6 décembre 2020

a par conséquent induit des

retards allants de 3 à 13 jours,

mais de façon discontinue,

dans les programmes de char-

gement des navires de trans-

port d’hydrocarbures destinés

à l’exportation et pour le mar-

ché national». Le ministère a

également fait savoir que «les

chargements des hydrocarbures

ont repris graduellement dès le 9

décembre» courant tout en pré-

cisant que «le méthanier Lalla

Fatma n’soumer, cité dans la

presse, a chargé sa cargaison le

13 décembre, soit un retard

de sept (07) jours».

Ces perturbations de charge-

ment des navires «n’ont pas im-

pacté la production en amont,

et ce, grâce à la disponibilité

des capacités de stockage au

nord et au sud, ainsi que leur

bonne gestion par Sonatrach’’,

a conclu le communiqué.

Port d’Arzew

Reprise des chargementsdes hydrocarbures

Q uatre cent quatre-vingt

(480) nouveaux cas confir-

més de Coronavirus (Covid-19),

381 guérisons et 9 décès ont été

enregistrés durant les dernières 24

heures en Algérie, a annoncé, hier

à Alger, le porte-parole du Comi-

té scientifique de suivi de l'évolu-

tion de la pandémie du Corona-

virus, Dr Djamel Fourar.

Le total des cas confirmés s'élè-

ve ainsi à 96.549 dont 480 nou-

veaux cas, soit 1,1 cas pour

100.000 habitants lors des der-

nières 24 heures, celui des dé-

cès à 2696 cas, alors que le

nombre de patients guéris est

passé à 64.401, a précisé Dr

Fourar lors du point de presse

quotidien consacré à l'évolution

de la pandémie de Covid-19.

En outre, 21 wilayas ont recensé

durant les dernières 24 heures

moins de 9 cas, 14 wilayas n'ayant

enregistré aucun cas, alors que 13

autres ont enregistré 10 cas ou

plus. Par ailleurs, 49 patients sont

actuellement en soins intensifs,

alors que 440 nouvelles hospitali-

sations ont été enregistrées lors des

dernières 24 heures.

Le même responsable a souli-

gné que la situation épidémiolo-

gique actuelle exige de tout ci-

toyen vigilance et respect des rè-

gles d'hygiène et de distanciation

physique, rappelant l'obligation

du respect du confinement et du

port du masque.

Coronavirus

480 nouveaux cas et 9 décès

Page 3: D'ORAN - medias-dz.com · 2020. 12. 24. · Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA 02 Le Quotidien d'Oran

EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

La promulgation de la

nouvelle loi-mère étant

prévue dès le retour du

président au pays, le

premier magistrat du pays franchira-t-il le Rubi-

con pour appeler à des élections législatives anti-

cipées, dès le printemps prochain, pour sonner le

glas d’une législature éclaboussée de scandales re-

tentissants ?

Question à une cinéraire piégée derrière un iso-

loir hyalin : qu’est-ce qu’un notable ? Celui qui a

la culture et le raffinement en guise de talon...

d’Achille et les poches pleines aux as, un peu com-

me un fil d’Ariane capable de faire traverser le

grand désert à un béquillard malvoyant ? Ou ce-

lui qui a le ventre gros comme une fausse carte

de visite, le double menton comme passe-partout

et le cou gras en guise de puissance léonine ?

Sinon, qu’est-ce qu’un homme « notable »: celui

qui mérite d’être noté, comme on note un mau-

vais potache pistonné; ou celui qui arrive à tout

acheter sans sous ni argent, y compris le « silen-

ce » des sourds et la parole des muets ?

Acte I : Sous nos latitudes désappointées, un

notable, c’est d’abord un peu comme cette douce

moitié qu’est la femme qui sourit avec son minois

avant de bouger ses lèvres, une villa qui tape à

l’œil au point de faire passer le soleil pour une

ampoule anémique, une voiture qui dit « écartez-

vous S.V.P.!» avant que son conducteur n’ait le

temps d’actionner ses mâchoires, un compte en

banque aussi gros qu’un coffre-fort à la combinai-

son introuvable, et un portefeuille distributeur

semi-automatique d’oseille à tout va. Même si un

notable peut, ensuite, être dégradé d’un demi-

galon en devenant une « notabilité », c’est-à-

dire une espèce de satrape, à mi-chemin entre

l’argent qui « roupille » et la quête éperdue d’une

virginité perdue. Un notable, alter ego déprimé

d’une « notabilité » accablée, c’est aussi un hom-

Des notables

et des «potables» !

El-Houari Dilmi

me qui a ses « entrées lisses

», là où la valetaille n’a que

ses « sorties revêches ». Vers

le rien. L’insignifiant. Le

néant. Le vide. Le zéro.

Acte II : Face à un notable que pourrait valoir

un « potable » ? C’est que le potable est un faux

visage de faux; que l’on peut approcher sans dan-

ger pour la santé, mais avec un risque avéré « d’in-

fréquentablilité » chronique. Un « potable », c’est

un homme certes « buvable» mais jamais « goba-

ble ». Un potable, marchant dans l’ombre chinoi-

se d’un notable, peut même faire à ce dernier la

courte échelle pour mieux monter sur son dos

arrondi. Un « potable » est un bipède qui peut

vous passer par le chas d’une aiguille pour re-

jaillir, avec le plat du jour, à l’exact milieu d’une

fosse aux lions, déjà repus.

Un « potable », c’est, surtout, un homme qui

sait faire actionner le sas entre une prière qui ne

porte pas et un « coup de patte » qui projette loin,

du bon côté de la barrière. Un « potable », copie

(in) conforme d’une « potabilité » scannée, est le

seul capable de couper les ailes à un vautour, jus-

te pour lui voler une rémige. Poser un piège à un

loup pour lui happer le bon morceau. Monter sur

un dromadaire pour éviter de se faire mordre par

un clebs. Nager avec une baleine pour mieux noyer

le petit poisson. Un « potable », ça peut même

monter jusque sur le toit d’un gratte-ciel pour

redescendre aussitôt avec un patronyme aseptisé

et des « entrées » avec issues de secours multi-

ples. Aussi vrai que la meilleure plume est celle

d’un oiseau ; lui au moins sait l’utiliser pour pren-

dre de la hauteur parce qu’un notable et un « po-

table » sont les deux mauvaises faces d’un sou

traître. N’est-ce pas vrai que perdre de l’argent

est une perte banale, perdre son honneur est une

perte notable, et perdre son ardeur est une perte

notablement... « potable » ?!

El-Houari Dilmi

La loi relative à la protection et la lutte contre lescrimes d’enlèvement en

Algérie est inspirée des orientationsdu président de la République,même si la prévention et la répres-sion de ce genre de crimes figu-raient déjà dans le code pénal de1996 », a indiqué hier, le procu-reur général adjoint près la Courd’Alger, El-Orabi Tahar, sur les on-des de la radio nationale. En ef-fet, expliquant que la nouvelle loide lutte contre les enlèvementsdes personnes, adoptée dernière-ment par les deux chambres duParlement, a « un caractère pré-ventif mais surtout répressif », l’in-vité de la radio a également indi-qué qu’il est attendu du nouveautexte de loi qu’il « mette en oeuvreune stratégie nationale, et desstratégies locales, pour prévenirles crimes d’enlèvement, lesquellessont élaborées et mises en œuvrepar les organismes publics avec laparticipation de la société civile »,a-t-il dit. La nouvelle stratégie del’Etat « tiendra compte des spécifi-cités de chaque région du pays,avec une évaluation précise desfacteurs de risque et la définitiondes moyens à mettre en place pourjuguler ce phénomène des kidnap-pings, et définir le champs d’inter-vention de chaque instance », aencore expliqué le procureur géné-ral adjoint près la Cour d’Alger. Laprévention porte également, selonle même magistrat, sur l’adoptionde mécanismes de veille et d’aler-te précoce et la réalisation d’étu-des sur leurs causes pour en iden-tifier les motifs (...), avec la miseen place d’un système informati-que national sur les crimes de kid-napping, en vue de faciliter le tra-vail des organes chargés de la pré-vention. Étayant ses propos avecplus de détails, l’invité de la radioa expliqué que « grâce à la nouvel-le loi, une prise en charge sanitaireet psychosociologique des victimes

Le Président de la République,

Abdelmadjid Tebboune, a reçu

hier un appel téléphonique de son

frère l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim

Ben Hamad Al Thani, qui a pris des

nouvelles de son état de santé et lui

a réitéré son invitation à effectuer

une visite au Qatar après son réta-

blissement et son retour au pays, in-

Tebbounereçoit un appel téléphonique

de l’Emir du Qatardique un communiqué de la Prési-

dence de la République.

«Le Président de la République,

Abdelmadjid Tebboune, a reçu un

appel téléphonique de son frère

l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim Ben

Hamad Al Thani, qui a pris des nou-

velles de son état de santé et lui a

adressé ses vœux de bonne santé»,

précise le communiqué. A cette oc-

casion, «l’Emir du Qatar a réitéré à

monsieur le Président son invitation

à effectuer une visite au Qatar après

son rétablissement et son retour au

pays». «A son tour, monsieur le Pré-

sident a remercié l’Emir du Qatar

pour ses nobles et fraternels senti-

ments et accepté l’invitation».

Protection et lutte contre les crimes

d’enlèvement

Vers un retour

de la peine de mortsera assurée, outre les mesures

énoncées, dans la même loi, pour

leur réinsertion dans la société en

leur facilitant l’accès à la justice afin

de faire valoir leurs droits » a-t-il

souligné. Le magistrat a, par

ailleurs, indiqué que le phénomè-

ne des enlèvements en Algérie «

n’est pas aussi répandu contraire-

ment à ce que certains pensent, au

vu du travail des différents servi-

ces de sécurité pour lutter contre

ce fléau », a-t-il affirmé, ajoutant

que la nouvelle loi « sera, à la fois,

préventive et répressive », a-t-il

tenu à préciser.

« Les peines contre ce genre de

crimes seront durcies pouvant al-

ler jusqu’à la perpétuité ou la pei-

ne de mort pour les cas d’enlève-

ment d’enfants avec recours à la

torture, violence sexuelle ou de-

mande de rançon, une peine de

mort qui pourrait être appliquée

prochainement, puisque rien n’em-

pêche son application effective ni

que l’Algérie soit engagée avec un

quelconque texte ou convention in-

terdisant son exécution », a, enco-

re, affirmé le procureur général

adjoint près la Cour d’Alger. Au

sujet des différentes causes à l’ori-

gine du phénomène des kidnap-

pings, l’invité de la radio a notam-

ment cité « les conflits familiaux,

l’exploitation sexuelle des enfants,

la demande de rançon ou encore

la traite des personnes et le trafic

d’organes».

Le ministre de la Justice, garde

des Sceaux, Belkacem Zeghmati,

avait déclaré, le 24 nombre dernier,

que la nouvelle loi « prévoit la pos-

sibilité pour le Parquet général de

déclencher systématiquement l’ac-

tion publique même en l’absence

de plainte ». En vertu du même tex-

te, « les associations et les organis-

mes activant dans le domaine de la

protection des droits de l’Homme

pourront porter plainte devant les

juridictions et se constituer partie ci-

vile avec demande de réparation »,

avait affirmé Zeghmati, devant les

membres du Conseil de la nation.

«

Le ministère de l'Environnement a organisé les 22 et 23 décembre une rencontre, en collaboration avec l'Agence al-

lemande de coopération "GIZ", pour faire lepoint sur l'avancement du projet de renfor-cement des capacités des collectivités loca-les pour accroître les possibilités d'emploidans le domaine de la collecte et de la ges-tion des déchets, a indiqué mercredi un com-muniqué du ministère.

Le projet, qui entre dans le cadre des effortsdu secteur de l'Environnement pour l'amélio-ration du cadre de vie des citoyens, conformé-ment aux instructions de la ministre, NassiraBenharrats, couvre plusieurs communes au ni-veau de cinq (5) wilayas: Ouargla, Oum El-Bouaghi, Jijel, Tlemcen et Sétif.

Il a pour objectif la mise en place d'un sys-tème efficace de gestion des déchets ména-gers pour la promotion du service public,l'amélioration du cadre de vie des citoyenset la préservation de l'environnement, a pré-cisé la même source.

Des représentants des ministères de l'Envi-ronnement et de l'Intérieur, de l'Agence alle-mande de coopération "GIZ" et des communesconcernées par le projet, ainsi que les direc-teurs des centres d'enfouissement technique,ont pris part à cette rencontre dont la première

Gestion des déchets

Projet pour créer plus d’emplois

journée a permis de faire le point sur l'avance-

ment des travaux. A cette occasion, une com-

mission a été mise en place pour suivre le pro-

jet sur le terrain.

La deuxième journée de cette rencontre a

été l'occasion pour les participants parmi les

cadres des ministères de la Formation et de l'En-

seignement professionnels, des Affaires religieu-

ses et des Wakfs, de l'Education, et de l'Agence

nationale de soutien à l'emploi des jeunes (AN-

SEJ), d'évoquer les programmes en cours de

préparation devant être intégrés dans le cursus

proposé par les établissements de formation et

de l'enseignement professionnels. L'objectif

étant de développer les capacités des agents

d'hygiène et des chauffeurs de camions sala-

riés des collectivités concernées par le projet.

Le projet permettra de faire un diagnostic

approfondi de l'opération de gestion des dé-

chets au niveau des communes concernées, de

mettre en place un modèle de gestion relatif au

transport et à la collecte des déchets pour cha-

que commune, et de préparer un programme

de sensibilisation impliquant tous les acteurs des

associations, des comités de quartiers et autres,

ainsi que ceux concernés par l'environnement,

a-t-on souligné.

Il s'agit aussi d'accompagner les jeunes

porteurs de projets dans la création de mi-

cro-entreprises dans le domaine de la ges-

tion de déchets.

S'agissant du volet formation, ajoute le mi-

nistère, un programme prévoyant des sessions

de formation a été mis en place au profit des

travailleurs et des cadres concernés par la ges-

tion des déchets dans la commune et l'établis-

sement. Un autre programme de sensibilisation

est également prévu, dans ce cadre, et devra,

selon la même source, impliquer l'ensemble des

acteurs, notamment les administrations, entre-

prises publiques, associations, comités de quar-

tiers et autres, intervenant dans les affaires en-

vironnementales.

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04 EVEN EMENTLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

Cinq (5) membres d'une mêmefamille habitant le village Zegha-

did dans la commune de N’gaous(wilaya de Batna) sont morts as-phyxiés par le monoxyde de carbo-ne, a-t-on appris hier du chargé dela communication à la direction lo-cale de la protection civile, le sous-

L’Algérie a mis en place uneprocédure «accélérée» d’en-

registrement du vaccin, a affirméhier à Alger, Dr Salah Eddine Sa-hraoui, président de la Sociétéalgérienne de Biotechnologie etRecherche médicale, insistantsur la poursuite des autres me-sures préventives, une fois enta-mée la campagne de vaccinationdans le pays.

«L’Algérie, à l’instar de toutesles Agences internationales, amis en place une procédure ac-célérée d’enregistrement desvaccins anti-Coronavirus, à tra-vers, l’Agence nationale des Pro-duits pharmaceutiques (ANPP),par l’impulsion du ministère del’Industrie pharmaceutique,ainsi que l’Institut Pasteur quitravaille en étroite collaborationavec ces dernières. Elle a ainsisuivi les mêmes étapes en ter-mes d’homologation que ce quise passe au niveau internatio-nal», a déclaré Pr Sahraoui, surles ondes de la Chaine III de laRadio nationale.

Faisant observer que, d’ordi-naire, la procédure d’enregistre-ment «prend du temps partoutdans le monde», il a ajouté qu’euégard à la situation sanitaire ex-ceptionnelle cette procédure a«été accélérée», qualifiant celle-ci de «responsabilité humaine etéthique». Pour autant, «les dos-siers d’enregistrement de vaccinssont clairement décortiqués parles grands experts des grandesAgences internationales».

L’intervenant a ajouté, à cepropos, que «les Agences mon-diales et les instances internatio-nales évaluent les dossiers selonles mêmes standards internatio-naux», insistant pour «rassurerles citoyens que le ou les vaccinschoisis par l’Algérie passerontpar tous les filtres réglementai-res nécessaires avant la mise àleur disposition» du produit.

Interpellé sur la «réactivité» despouvoirs publics par rapport àl’acquisition du vaccin et au lan-cement de la campagne de vac-

L’Entreprise du métro d’Alger(EMA) a accusé une perte de

13 milliards de dinars depuis lasuspension de ses services enmars dernier, suite au confine-ment sanitaire imposé pour lut-ter contre la propagation du co-ronavirus, a indiqué mercredià Alger son directeur général,Ali Arezki.

«Nous avons été lourdementimpactés sur le plan financier parla situation sanitaire engendréepar la Covid-19 car nous som-mes à l’arrêt depuis le 22 marsdernier et les pertes sont éva-luées à plus de 13 milliards dedinars pour l’ensemble des mo-des de transport (métro, tram-way, téléphériques et télécabi-nes)», a déclaré M. Arezki lorsd’une séance d’audition organi-sée par la commission des trans-ports et des télécommunicationsde l’APN, présidé par par Châ-bane Laouaâr.

Le premier responsable del’EMA a indiqué que les pertes

Houari Barti

Epargnée jusque-là par lesscandales en cascade ayantimpliqué plusieurs membres

de gouvernements durant la prési-dence de Bouteflika, l’ancienne mi-nistre de l’Education nationale, Nou-ria Benghabrit, a comparu, hier, de-vant le juge d’instruction près le tri-bunal de Sidi M’hamed à Alger. Après Khalida Toumi, HoudaFeraoun et Djamila Tamazirt, res-pectivement ministres de la Cultu-re, des Télécoms et de l’Industrie,c’est en effet au tour de l’ancienneministre de l’Education nationaled’être convoquée par la justicepour des faits ayant trait à de« présumées malversations » du-rant la période où Mme Bengha-brit gérait le portefeuille de l’Edu-cation nationale. Selon des sources concordantes,cette première audience devant lejuge de la 2ème chambre du pôle pé-nal spécialisé dans la lutte contrele crime financier et économiquevise, en effet, à lever le voile surdes soupçons de corruption quipèseraient sur Mme Benghabrit,alors qu’elle était à la tête du dé-partement de l’Education nationa-le, soit de mai 2014 à mars 2019.Mais si pour l’instant peu de dé-

Deux (02) éléments de soutienaux groupes terroristes ont été

arrêtés à Khenchela par un détache-ment de l’Armée nationale populai-re (ANP), durant la période du 16au 22 décembre 2020, indique unbilan publié par le ministère de la Dé-fense nationale.

«Dans le cadre de la lutte antiter-roriste, un détachement de l’Arméenationale populaire a arrêté (02) élé-ments de soutien aux groupes terro-ristes à Khenchela, tandis qu’unautre détachement de l’ANP a dé-couvert et détruit une (01) bombede confection artisanale à Rélizane»,est-il précisé dans ce bilan.

Selon la même source, «de gran-des quantités de kif traité s’élevant à(24) quintaux et (58,632) kilogram-mes, ayant été introduites via lesfrontières avec le Maroc» ont été sai-sies, lors d’opérations distinctes, du-rant cette période.

En outre, (37) narcotrafiquants ontété arrêtés par détachements com-binés de l’ANP, en coordination avecles différents services de sécurité, lorsde ces opérations menées «dans le

J. Boukraâ

De nouvelles tentatives d’émigration clandestine vers l’Europe

sont enregistrées à partir des côtes-ouest. Selon la Protection civile, hier

Vaccin anti-Covid

Une procédure «accélérée»d’enregistrement

cination, le spécialiste s’est, aucontraire, félicité de ce que l’Al-gérie soit «parmi les premierspays» à faire vacciner la popula-tion contre la Covid-19.

Abordant la question de l’effi-cacité thérapeutique du vaccin,le Dr Sahraoui a estimé qu’unproduit «à 92 % ou 95 % d’’effi-cacité thérapeutique, est unechose absolument remarquableet rassurante», rappelant quel’Organisation mondiale de laSanté (OMS) rejette l’homologa-tion de vaccins dont la protec-tion est «au-dessous de 50 %»de protection.

«Aujourd’hui, tous les vaccinsqui ont été homologués protè-gent assez bien ( ... ) Nous som-mes ravis de dire que la com-munauté scientifique a réussien un temps record à mettre enpoint un vaccin contre la Co-vid-19, alors le record était dé-tenu par le vaccin contre lesoreillons développé en 4 ans»,a-t-il observé.

«Il est très important de rassu-rer la population que la mise enplace du vaccin est passée parun bon parcours scientifique», a-t-il commenté, tout en relevantque «les craintes sont justifiées,la pandémie étant nouvelle et lamaladie pas encore maîtrisée».

Interrogé sur la nouvelle sou-che du virus apparue récemmenten Europe, le spécialiste a assu-ré que celle-ci «n’impactera pasla capacité vaccinale», arguantqu’»un laboratoire américain aitdéclaré une adaptation de cessouches, au bout d’une duréeallant de six à huit semaines».

Pour autant, il a mis en gardecontre le fait que se faire vacci-ner «n’excluait pas le risque decontamination». Aussi, a-t-ilpoursuivi, «l’arrivée des vaccins,qui est une arme supplémentai-re, ne doit pas nous faire oublierles autres formes de prévention»,avant d’insister sur la poursuitedu respect des gestes et autresmesures barrières, ainsi que dudéveloppement des traitements».

Covid-19

Une perte de 13 milliardsde dinars pour l’Entreprise

du métro d’Algerconcernent l’ensemble des mo-des de transports. Il a précisé àce propos que son entreprise,qui est chargée de la gestion dutransport en commun (métro,tramway, les transports par té-léphériques et télécabines)dans les différentes villes dupays, s’est retrouvée subite-ment à l’arrêt en précisant quele seule mode qui a repris depuisle 17 juin dernier c’est le tram-way mais avec une capacité detransport de 50 % seulement.

«Actuellement, la situation fi-nancière est très déficitaire», a-t-il déploré d’autant que le systè-me d’exploitation de ce genre detransport nécessite une mainte-nance régulière, même lorsqu’ilssont à l’arrêt.

«Nous étions donc été obligésà faire le roulage quotidien desrames tout au long de cette pé-riode (..) Cela a généré beau-coup de charges et de dépenses,en contrepartie, il n’y a pas eude recette», a-t-il fait constater.

Nouria Benghabrit entenduepar la justice

tails ont fuité sur la nature exactedes faits reprochés à l’ex-ministrede l’Education dans ce dossier, cer-taines sources font état de « plu-sieurs affaires » de corruption. Nouria Benghabrit est une socio-logue et chercheuse qui avait diri-

Khenchela

Deux éléments de soutienaux terroristes arrêtés

cadre de la lutte contre la criminalitéorganisée et en continuité des effortsintenses visant à contrecarrer le phé-nomène du narcotrafic dans notrepays». Dans le même contexte, tren-te (30) narcotrafiquants ont été inter-cepté par des détachements combi-nés de l’ANP, les services de la Gen-darmerie nationale et les Garde-fron-tières qui ont saisi également (04)quintaux et (27,462) kilogrammes dekif traité, (790) grammes de cocaïneet (18024) comprimés psychotropes,lors d’opérations distinctes menéesà Adrar, Oran, Tlemcen, Aïn Defla,Ouargla, Ghardaïa, Tébessa, Batna,Sétif, Annaba et Sidi Bel Abbès.

D’autre part, (197) individus ontété arrêtés à Tamanrasset, In Guez-zam, Bordj Badji Mokhtar, Illizi etTindouf par des détachements del’ANP qui ont saisi également (35)véhicules, (333) groupes électrogè-nes, (148) marteaux piqueurs,(376) sacs de mélange de pierreset d’or brut, des outils de détona-tion et d’autres équipements utili-sés dans des opérations d’orpailla-ge illicite ainsi que (3,84) tonnes

de denrées alimentaires destinées àla contrebande.

Neuf (09) autres individus ont étéarrêtés, et (08) fusils de chasse et un(01) pistolet automatique ont étésaisis lors d’opérations distinctesmenées à Khenchela, Sétif, M’sila,Batna et Oum El Bouaghi, est-il pré-cisé dans le bilan, soulignant que«des tentatives de contrebande degrandes quantités de carburantss’élevant à (23411) litres ont été dé-jouées à Tamanrasset, Adrar, Tébes-sa, Souk Ahras et El-Tarf».

Par ailleurs, des tentatives d’émi-gration clandestine ont été déjouéespar les Garde-côtes et les services dela Gendarmerie nationale qui ontprocédé au sauvetage de (185) in-dividus dont (17) émigrants de na-tionalité marocaine, à bord d’embar-cations de confection artisanale àAïnTémouchent, Tlemcen, Mostaga-nem, Alger, Boumerdès, Annaba etEl-Tarf, alors que (81) immigrantsclandestins de différentes nationali-tés ont été arrêtés à Tlemcen, Tin-douf, Rélizane, Ouargla, Ghardaïa,Tamanrasset, Saïda et Djanet.

12 harraga interceptés au large d’Oranpeu avant 9h du matin, un groupede 12 candidats à l’émigration clan-destine a été intercepté par les gar-de-côtes de la façade maritime-ouest, à bord d’une embarcation aularge d’Oran, à 10 miles de Cap

Carbon, dans la commune d’Arzew.Les harraga, dont une femme, sontâgés entre 13 à 29 ans. Ils ont été transférés au port d’Ar-zew avant d’être remis aux servicesde Sécurité.

Batna

Cinq membres d’une famille tuéspar le monoxyde de carbone

lieutenant Zohir Nekaa. Evacuées àla morgue de l’hôpital de N’gaous,les victimes, un homme et son épou-se âgés de 46 ans et leurs trois en-fants âgés de 6, 9 et 12 ans, ont étédécouvertes inanimées à leur domi-cile familiale, a précisé la même sour-ce. La cause de leur mort serait due,

d’après les premières constatations,à une fuite de gaz du monoxyde car-bone de l’appareil de chauffage, aindiqué le sous-lieutenant ZohirNekaa. Une enquête a été ouvertepar les services de sécurité compé-tents pour déterminer les circonstan-ces du drame.

gé pendant plus de 20 ans le Cen-tre de recherche en anthropologiesociale et culturelle (CRASC),avant d’être nommée ministre del’Education nationale. Un porte-feuille qu’elle dirigera du 5 mai2014 au 31 mars 2019.

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Quel avenir pour le secteur publicindustriel en Algérie ?

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 05

Et tout incite à penser que, cette fois-ci encore, ces derniers ne manqueront pas de répondre favorablementaux appels au secours, soit directement par le biais du Trésor (ce qui,vu la conjoncture budgétaire actuel-

le, est invraisemblable), soit par le biais d’injonc-tions faites aux banques publiques. Le caractère répétitif et systématique des me-sures de soutien financier aux entreprises du sec-teur public industriel n’est pas sans nous inter-peller. Il montre combien, en matière de politi-que de développement, la rationalité économiquepeine encore chez nous à s’émanciper de la logi-que clientéliste qui, fatalement, continue de gui-der les actions économiques de l’Etat. Signe pour-tant d’un échec qui perdure, ces mesures de sau-vetage sont souvent présentées, non sans un cer-tain aplomb, comme expression de la volonté po-litique de doter le pays d’une industrie compéti-tive. Usant de formules en complet décalage avecles réalités économiques d’aujourd’hui, le dis-cours économique officiel de l’Etat continue en-core de véhiculer l’idée puérile selon laquelle ilest possible de redresser durablement la situationdes entreprises publiques, pour peu que l’Etatconsente à mettre à leur disposition les ressour-ces à même de combler leurs déficits. En atten-dant que les autorités en charge du secteur de l’in-dustrie nous annoncent un énième plan de sau-vetage des entreprises publiques, la situation pré-sente de l’ENIEM nous fournit l’opportunité derevenir, encore une fois, sur le statut véritable dusecteur public industriel en Algérie.

Vieux et récurrent, le débat économique surl’opportunité de recourir à l’assainissement

financier des entreprises publiques (puisque c’estessentiellement de cela qu’il s’agit) a aujourd’huiperdu de sa vigueur. Revenir à ce débat, c’est verser dans l’économis-me. Mais c’est aussi refuser de voir que, particu-lièrement dans notre pays, l’entreprise publiquen’est pas un sujet économique.En Algérie, l’entreprise publique s’apparente da-vantage à un marché politique. Non seulementparce que ses gestionnaires sont souvent nomméssur des bases clientélistes, mais aussi parce queses recrutements, son fonctionnement et ses acti-vités obéissent moins aux impératifs de rentabili-té qu’aux interférences et interventions directesd’une multitude de centres de pouvoir politique.Il est aujourd’hui unanimement admis (y comprisdans les cercles des décideurs) que l’entreprisepublique n’est pas ce lieu où la rationalité écono-mique fait loi. Le secteur public est resté ce lieuoù la gestion du capital peine à s’émanciper de lalogique clientéliste qui traverse l’ensemble desrouages de l’économie. Ainsi, dans ce secteur, lasituation n’a fondamentalement pas changé, com-parée à celle qui prédominait dans les années 70et 80. Les entreprises publiques sont restées ma-joritairement déstructurées et un grand nombred’entre elles est structurellement déficitaire. Si el-les arrivent à se maintenir en activité et à financerleur cycle d’exploitation, c’est, comme par le pas-sé, grâce au recours systématique au découvertbancaire. Le mode de gestion des entreprises pu-bliques n’a pas évolué ; ces dernières continuenttoujours de subir les injonctions politico-adminis-tratives. Les entreprises publiques sont des enti-

tés davantage politiques qu’économiques. Les me-sures à caractère juridique prises à partir de 1988en vue de leur procurer davantage d’autonomieen matière de gestion se sont avérées vaines etpurement formelles puisque les fonds de partici-pation, transformés ultérieurement en holdingspublics, puis en sociétés de gestion des participa-tions (SGP) de l’Etat et autres structures, ne sonten réalité que des courroies de transmission desdécisions des autorités politiques en charge dessecteurs d’activité concernés. Pour ne prendre quecet aspect, le mode de désignation des responsa-bles de l’ensemble des structures intervenant dansla gestion des portefeuilles publics (c’est-à-direessentiellement la cooptation), et le caractère li-mité des prérogatives qui sont conférées à cesstructures font que le secteur public est resté celieu où la gestion du capital s’apparente à unegestion des carrières et de la distribution de pré-bendes au profit de la clientèle politique du régi-me. La gestion des entreprises publiques n’a doncpas connu de changements notables par rapportà la situation qui prévalait dans le passé. Le statuquo et l’immobilisme qui y règnent font que ladescription qu’en fait Lahouari Addi dans L’im-passe du populisme, bien qu’antérieure à la pério-de dite des « réformes », demeure encore éton-namment valable de nos jours. Il va sans direqu’une telle situation ne tient que parce que lepays dispose d’une manne financière (rente pé-trolière) qui permet de combler les déficits chro-niques d’exploitation, expression de l’inefficacitééconomique de ces entreprises. Il y a cependantlieu de préciser que l’entreprise publique n’estpas, en tant qu’organisation, un agent rentier, àl’instar des autres acteurs de l’accumulation (ca-pital privé national, capital étranger). En tantqu’entité économique (si tant est qu’on puisse laconsidérer comme telle), elle n’a pas pour mobilele captage de la rente. Ce dernier s’opère à l’inté-rieur de l’organisation et est essentiellement l’œu-vre d’individus ou de groupes d’individus qui ins-trumentalisent l’environnement institutionnel quicommande le fonctionnement de l’entreprise pu-blique pour opérer des ponctions sur les ressour-ces de l’organisation. Le déficit structurel de l’en-treprise publique apparaît, de ce point de vue,comme l’expression d’un transfert de ressourcesqui s’opère à l’échelle interne, c’est-à-dire à l’in-térieur même de l’organisation.

L’IMMOBILISME EN GUISEDE RÉFORME

En matière de changement, le statut quo généralest tel que d’aucuns s’interrogent encoreaujourd’hui sur la nature et le contenu de l’orien-tation économique et sociale du pays. Il n’est pasbesoin de relever beaucoup d’éléments pour seprononcer sur l’ampleur de l’immobilisme ré-gnant : le statut du secteur public en est le meilleurrévélateur. C’est sur ce terrain particulièrementque le couple « populisme-clientélisme » sembleen effet faire le plus de résistance, empêchant con-tinuellement le curseur de la réforme économi-que de s’y poser. Après avoir été longuement ac-culé, par manque de ressources, à se délester denombre d’entités économiques relevant de sonpatrimoine (années 90 et début des années 2000),l’Etat n’a pas tardé à reprendre son ancienne

feuille de route depuis que les moyens financiè-res se sont mis à se faire de plus en plus abon-dants. La réhabilitation du secteur public indus-triel comme principal outil de développementéconomique est remis, de nouveau, à l’ordre dujour. Outre son caractère anachronique, une telleoption illustrait le retour en force du populismedans la conduite des affaires économiques dupays. Lieu où pullulent les comportements de gas-pillage, de gabegie et de corruption ; traversé,comme aucun autre espace public, par la logiqueclientéliste ; faisant supporter à la collectivité lecoût de ses déficits dont personne n’ose imaginerou dire le montant - qui connaît d’ailleurs le mon-tant du découvert bancaire du secteur ? - le sec-teur public industriel est le lieu où l’immobilis-me est érigé en règle de gestion. De tous les secteurs d’activité économique, lesecteur public est en effet le seul, depuis le débutdes années 90, à avoir gardé pratiquement lamême configuration de fonctionnement et lesmêmes « travers » de non-gestion. Dans ces con-ditions, sa réhabilitation continuelle n’aurait designification que si on l’inscrit en droite ligne dela logique populiste-clientéliste qui anime l’actionde l’Etat, logique selon laquelle l’existence d’unsecteur public n’a d’intérêt que si l’on en fait uninstrument de distribution de prébendes à la clien-tèle politique, un lieu de négation du conflit capi-tal-travail (d’où le refus obstiné d’admettre l’auto-nomie des organisations syndicales) et un guichetqui sert de lieu de distribution indirecte de la ren-te, sous forme de « salaires », « primes » et autresavantages. Par ailleurs, la réhabilitation continuel-le du secteur public, outre qu’elle indique l’inca-pacité du décideur à se départir de la conceptionpopuliste de l’économie, signifie le report sine diede la réhabilitation du travail comme institutioncentrale de toute dynamique projetée de croissan-ce économique. Dans le contexte mondial actuelcaractérisé par l’exacerbation de la concurrence,à travers notamment l’adaptation des législationséconomiques et sociales prévalant dans chaquepays, il est illusoire d’espérer un décollage éco-nomique fiable et durable en misant sur un sec-teur public dont on sait que le fonctionnement re-pose fondamentalement sur une configurationclientéliste du rapport salarial. La réhabilitation de l’activité industrielle, pourne prendre que cet impératif du moment, ne pa-raît pas être aujourd’hui un objectif réalisable sil’on continue à en envisager l’accomplissementpar le biais exclusif du secteur public. Traversécontinuellement par la logique clientéliste, ce der-nier est foncièrement inapte à construire des ar-rangements organisationnels internes à même delui permettre de survivre dans un environnementinstitutionnel externe des plus hostiles. Faute desubventions budgétaires, le secteur public n’estpoint viable, à fortiori dans un environnement où,du fait de l’exacerbation de la concurrence (rela-tivement à la situation qui a prévalu dans les an-nées 70 et 80 où les frontières économiques dupays étaient sous contrôle), toutes les organisa-tions économiques sont amenées à fonctionner àla marge. Certaines des mesures préconisées cesderniers temps en matière de politique industriellenous incitent à penser que le changement n’esttoujours pas à l’ordre du jour. Effacer les dettes des entreprises dont les défi-

Confrontée à des difficultésfinancières chroniques,

l’entreprise ENIEM est enpasse de devenir, comme ce

fut le cas autrefois de laSNVI, un exempleemblématique de

l’entreprise publique dontla survie nécessite

l’intervention récurrentedes pouvoirs publics(1).

Par Samir Bellal (*)

cits sont structurels, les maintenir artificiellementen vie, laisser filer leur découvert sans réagir, ensont quelques-unes des meilleures illustrations.L’expérience de certains pays rentiers montrepourtant que si l’Etat doit peser sur l’orientationdu système productif, il n’est pas forcément né-cessaire que cela passe par l’exercice d’un contrô-le direct sur la production, comme cela a souventété tenté grâce à la mise en place et l’entretien,grâce à la rente, d’un secteur public étendu. L’in-dustrialisation est un objectif que beaucoup de paysanciennement attardés ont réussi à atteindre (Corée duSud, Inde, Chine, Brésil…). Leur expérience montre ce-pendant qu’une politique industrielle volontariste esttout à fait compatible avec la mobilisation du sec-teur privé. Dans certains cas, c’est même l’allian-ce Capital privé - Etat qui a constitué l’élémentmoteur du décollage économique. Cependant,préconiser une telle alliance dans le contexte pré-sent de l’Algérie, c’est manifestement sous-esti-mer le poids du conformisme idéologique dansle processus de prise de décision. Source de blo-cage du changement économique et social, le con-formisme idéologique trouve son expression éco-nomique la plus éclatante dans l’entretien, à coupde milliards de dinars de subventions, d’un sec-teur public structurellement déficitaire.

Pour faire face au problème du chômage et relever le défi de la croissance économique,

l’Etat algérien a, pour diverses raisons, toujoursprivilégié le recours aux méthodes les plus sim-plistes, les plus archaïques, les plus coûteuses et,économiquement, les moins efficaces. Vouloir ré-duire le chômage en injectant de l’argent publicdans des projets d’investissements « productifs »,dont l’opportunité est décidée par l’Administra-tion et dont la concrétisation est confiée à des en-tités publiques boiteuses, est une démarche cons-tante dans la pratique économique de l’Etat. Cet-te démarche trahit une conception « primitive »,« morphologique », de l’activité industrielle, con-ception qui se résume à l’idée selon laquelle ilsuffit de réunir les éléments physiques constitu-tifs de la combinaison productive pour que cettedernière se mette à mouvoir dans le sens souhai-té et produire, ainsi, le surplus escompté. Bien quel’expérience ait montré le caractère puéril d’unetelle conception, nos décideurs politiques s’obsti-nent à reconduire les pratiques qui en découlent.Reproduire aujourd’hui des pratiques qui avaientcours dans les années 1970 témoigne d’une inca-pacité à concevoir des solutions en rupture avecles méthodes archaïques du passé. L’archaïsmeréside, en l’occurrence, dans la croyance que l’en-treprise publique peut encore constituer un outilde croissance, alors même que les promoteurs del’étatisme admettent volontiers, aujourd’hui, quel’entreprise publique n’est utile que si elle sert àautre chose qu’à produire du profit.

(*) : Professeur d’Economie - Universitéde Tizi-Ouzou.

Notes

1- Selon des chiffres rendus publics, l’ENIEMaujourd ’hui, c’est un chiffre d’affaire de 40 millionsde $, une perte annuelle de 04 millions de $et un endettement de 50 millions de $, dont 35millions à échéance de moins d’un an !

L’ENTREPRISE PUBLIQUE,GUICHET DE DISTRIBUTION

DE LA RENTE

QUID DE L’AVENIR ?

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202006

Mais, ne nous leurrons pas, la classe politique actuelle n’a pas l’envergure decette politique. Encore moins le FLN

qui aurait dû mener ce combat dès le lende-main de l’indépendance.

Ses hommes ne se sont-ils pas succédé aupouvoir depuis 1962, sans pour autant sebattre pour l’alternance ? Ou pour la démo-cratie ?

Il fallut attendre le 5 octobre 1988, et le nonmoins fameux « chahut de gamin » pour voirla parole libérée et apercevoir un semblantd’ouverture du champ politique et médiatique.

Au final, on a obtenu une foultitude de «partillons » faire-valoir du pouvoir qui ressur-gissent à la veille de chaque élection.

L’appel de la mangeoire, ont ironisécertains !

Le FLN était réduit à la stricte dimensiond’appareil ; il servait, surtout, de tremplin àceux qui aspiraient à une ascension politique.Quant au RND, le « bébé né avec des mousta-ches », dire que c’était le parti de l’administra-tion résume tout le poids que certains vou-laient bien lui donner.

Aussi impuissants l’un et l’autre, à em-pêcher la montée des partis islamistes,englués l’un que l’autre, dans leurs inco-hérences internes, les deux partis du gou-vernement devraient s’interroger : pour-quoi ne pas faire exploser, une fois pourtoute leur prétendue unité ?

Entrer au musée pour le premier et se faireharakiri pour le second !

Mais comment se fait-il aussi que desdirigeants politiques qui se donnent enspectacle à longueur d’année allant jus-qu’à décrédibiliser et discréditer la notionmême de gouvernance, pensent encore àse présenter aujourd’hui au suffrage po-pulaire ? En rédempteurs ? Pour changerl’ordre des choses ?

Promouvoir les libertés, toutes les libertéset donner à «l’Algérie nouvelle», la relève qu’el-le mérite ?

Promesses toutefois qui n’engagent pas leursauteurs, encore moins la classe politique delaquelle ils relèvent.

Sans alternative sérieuse et structurée, onva assister et tout le monde est d’accord là-dessus, à une reconduction du même person-nel politique à l’occasion des législatives à ve-nir avec peut-être « une chkara » moins osten-tatoire !

Et cela ne changera guère le constat : il y aun vrai échec sur le plan du renouveau de laclasse politique.

Ce constat amer est d’autant plus problé-matique lorsque l’on note le désintéressementde la population de la chose politique : à pei-ne 23,7% du taux de participation lors du ré-férendum constitutionnel.

Un micro trottoir a laissé apparaître parailleurs une méconnaissance totale des partis; un citoyen sur cinq en ignore les appellations.Et aussi les contours des visages de leurs diri-geants dont certains sont aux manettes depuisdes lustres !

Les raisons sont multiples : leur absence surle terrain, un discours politique imprégné delangue de bois, voire démagogique et popu-liste, ainsi que l’absence d’un programme etd’un projet de société.

Bref, le sentiment général chez les Algériens,est que le premier souci chez les politiques estde faire carrière. A tous prix !

Pour se servir et non pas servir ceux qu’ilsvont courtiser pour en obtenir les parraina-ges. Et ce ne sont pas les présidents des partisTADJ et MPA qui vont soutenir le contraire.

Cela vaut également pour le FLN, le RNDet toute l’opposition. La raison de l’échec decette dernière tient dans le caractère éclecti-que de sa composante. Elle est tellement con-tradictoire au plan idéologique qu’il serait im-possible d’en voir un partenaire politique.

Or, pour être crédible politiquement, ilfaut d’abord peser socialement. Il fautaussi et obligatoirement montrer une ca-pacité de mobilisation populaire consé-

Partis politiques : l’éclipse !Le nombre d’adhérents des partis politiques traditionnels est descendu à un étiage historique.

Celui des militants réellement actifs aussi !Une même crise de confiance frappe le personnel politique. Paradoxalement, plus de la moitié

de nos concitoyens déclarent dans le même temps s’intéresser à la politique.

Par Cherif Ali

quente pour obliger le gouvernement às’assoir à une table de dialogue.

Aucun parti ne peut se prévaloir de cesqualités !

Pour le moment, le gouvernement ignore su-perbement les partis politiques et tous ceuxqui s’en revendiquent.

Et c’est Abdelmadjid Tebboune qui amontré la voix en constitutionnalisant la« Société civile » sur laquelle il dit s’ap-puyer dorénavant !

Un antipartisme qui ne dit pas son nom ?Rappelons, selon la définition qui en don-

née, que l’antipartisme politique, est le refusde l’existence de parti politique au sein d’unsystème démocratique.

Selon la revue française de science politi-que, il existerait deux formes d’antipartisme :

- un antipartisme culturel marqué pardes expériences socialisatrices communesnégatives

- et un antipartisme réactif lié aux réactionscritiques et conjoncturelles des citoyens

Ceci étant dit, le gouvernement ne chercheplus à créer l’émulation et former la relève.

Celle-ci et c’est clair maintenant, ne semblepas avoir été aussi programmée par le FLN, leRND, le MSP, le FFS et consorts, plus enclinsà reprendre les mêmes, nonobstant leurséchecs patents.

Encore moins par le parti des Travailleursde Louisa Hanoune décidée plus que jamaisà rester aux commandes !

Politique à courte vue, fausses solutions quitout au plus accordent un répit.

Voila à quoi nous assistons sur la scène po-litique au moment même où la dissolution desassemblées élues est actée !

Certes, on peine à voir le grand dessin. Onva, à l’approche des élections locales et natio-nales à venir, entendre les mêmes éléments

de langage prédigérés, les mêmes argumentssi usés que l’on voit la trame au travers.

Et aussi les ambitions des uns et desautres. Et les militants des partis vont sou-tenir sans illusions, militer sans joie, re-layer sans convictions.

C’est ce qui attend un grand nombred’Algériens (encore ?) affiliés au FLN, auRND au MSP au PT au RCD au FFS à El-Nahda et consorts, sans que cette situa-tion n’émeuve outre mesure les dirigeantsde ces partis qui feront tout « pour se suc-céder à eux-mêmes » ou, suprême ambi-tion « entrer au gouvernement » !

Et l’argent dans tout ça ? La loi s’y oppose.Il n’empêche et il faut le dire : c’est bien le

mur de l’argent qui se dressera devant les par-tis politiques en lice pour toute élection :

1. qu’ils persistent à vouloir l’ébranler com-me ils le soutiennent, et l’opinion, finalement,leur en saura gré, peut-être même par un voted’adhésion

2. qu’ils renoncent ou donnent simplementle sentiment de flancher devant l’obstacle etils prendront ce mur de plein fouet

Pour autant, avaient-ils une autre alternati-ve que celle-là pour exister ?

Pour survivre ?Pour l’heure, confinés à la prudence par un

manque de visibilité politique et économique,les partis politiques sont en mode « stand-by», Covid-19 oblige!

Quelques uns se sont contentés de «sa-luer les efforts de l’Etat dans la lutte con-tre le nouveau Coronavirus, appelant àcontribuer aux efforts nationaux visant àréduire les répercussions de cette crisesanitaire que traverse le pays à l’instar desautres pays du monde.

D’autres ont « pondu » des communiquésminimalistes condamnant la résolution du par-

lement Européen, l’invasion de Guergarate parle Maroc et sa normalisation avec l’Etat Sio-niste… manière comme une autre de se ma-nifester à l’opinion publique.

Comme, le FLN qui à l’occasion appelé tousses élus locaux et cadres à renforcer le frontinterne.

On reconnait là, le style « langue de bois »du vieux parti !

Pour sa part, le RND fidèle à lui-même, s’estcontenté du SMIG en mettant en avant «lamobilisation » de l’Etat pour endiguer la pro-pagation du Coronavirus !

Ça ne mange pas de pain, comme on dit.Certains pourtant, comme le MSP se sont

carrément positionnés : «Nous incitons lesautorités algériennes à participer à la construc-tion d’un monde post-Covid-19 où les civili-sations orientales seraient plus présentes. »C’est l’une des recommandations du commu-niqué ayant sanctionné les travaux de la réu-nion hebdomadaire du bureau exécutif duMSP qui, selon les observateurs, n’a jamaisabandonné le rêve d’un modèle islamiste turcen Algérie !

Sur les réseaux sociaux, on continue enco-re de s’interroger sur la léthargie des partis.Le virus n’explique pas tout !

Ils disent posséder en leur sein des élites uni-versitaires, des intellectuels et autres militantsrompus aux causes humanitaires : Le Covid-19 les a démasqués.

Ils n’ont apporté aucune réponse sur la ma-nière de surpasser cette crise ; des questions-interpellations reviennent en boucle sur lesréseaux sociaux :

Où sont-ils ces partis ? Où sont leurs diri-geants ? Où sont leurs militants ?

Vont-ils réapparaitre après cette éclipse quin’a que trop durée ou vont-ils céder le terrainà la société civile ?

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 07

ANEP N° 2031008641 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020

ANEP N° 2016021392 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020ANEP N° 2031008619 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020

ANEP N° 2031008608 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020

République Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de MascaraConservation des Forêts de Mascara

NIF : 099529019060611Avis d’appel d’offres national ouvert avec exigence de

capacités minimales N° 04/CFM/2020La conservation des forêts de la Wilaya de Mascara lance un avis d’appel d’offres national ouvert avecexigence de capacités minimales pour la réalisation des travaux d’aménagement et ouverture de piste surun volume global de 44 km à travers les communes de la Wilaya de Mascara, réparties comme suit :

N° du Action Communes Impact ou lieu-dit VolumeLot prévu (Km)

01 Aménagement de piste Nesmoth FD Nesmoth (Terziza) 09

Total 01 09

02 Aménagement de piste Beniane Djebel Bair 05

Total 02 05

TOTAL AMENAGEMENT DE PISTE 14

01 Ouverture de pistes Makdha FD Nesmoth (Djebel Boudinar) 05

Ain Ferrah FD Sdama Gharbi (Matmar) 05

Zelamta FD Zelamta (Djebel Moualek) 05

Total 01 15

04 Ouverture de pistes Hachem FD Zelamta (Ain Smain) 05

Bouhanifia FD Ouciles 10

Total 02 15

TOTAL OUVERTURE DE PISTE 30

Les soumissionnaires titulaires du registre de commerce code travaux publics (109-209) et le certificatde classification travaux publics catégorie (1) et plus activité principale ou secondaire en travaux publics,peuvent retirer le cahier des charges auprès de la conservation des forêts de Mascara, sise à El-MoudjahideEl-Motawafi Khatir Ahmed Belmokhtar, Faubourg Sidi Mouafek – Mascara.

Conditions minimales d’éligibilité :Ne peuvent soumissionner que les entreprises ou groupement momentané d’entreprises ayant un certificat

de qualification et de classification catégorie 01 et plus activité principale ou secondaire en travaux publics.Les offres doivent comporter un dossier de candidature, une offre technique et une offre financière. Les

offres doivent être déposées en plis portés au secrétariat de la conservation des forêts de Mascara.Le dossier de candidature, l’offre technique et l’offre financière sont insérés dans trois enveloppes sépa-

rées et cachetées, indiquant la dénomination de l’entreprise, la référence et l’objet de l’appel d’offres ainsique la mention « dossier de candidature », « offre technique », « offre financière » selon le cas, ces enve-loppes sont mises dans une enveloppe cachetée et anonyme comportant la mention :

A Monsieur le Conservateur des Forêts de la Wilaya de Mascara« à n’ouvrir que par la commission d’ouverture des plis et d’évaluation des offres »

Avis d’appel d’offres national ouvert avec exigence de capacités minimales N°04/CFM/2020

La durée de préparation des offres est fixée au 15ème jour à compter de la première publication du présent avisd’appel d’offres dans les quotidiens nationaux en langue arabe et étrangère ou le portail des marchés publics.

Lorsque le dernier jour de la durée de préparation des offres coïncide avec un jour férié ou un jour de reposlégal, la durée de préparation des offres est prorogée jusqu’au jour ouvrable suivant, et à la même heure.

La date de dépôt des offres correspond au dernier jour de la durée de préparation des offres avant 14h00.L’ouverture des plis des offres techniques et financières se fera en séance publique au dernier jour de la duréede préparation des offres à partir de 14h00 au niveau du siège de la conservation des forêts de Mascara.

Le Conservateur des Forêts

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Parlez-vous

Les Inrocks ?

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202008

Paris : Akram Belkaïd

De la communicationinstitutionnelle etdu respect du citoyen

Ah, Les Inrockuptibles ou, plus familièrement,Les Inrocks… Le magazine branché,exigeant

diront certains, snob, railleront les autres,traître rajouteront celles et ceux qui ne lui

pardonnent toujours pas son repositionnement,plus ouvert, du milieu des années 1990.

Le présent chroniqueur le lit

parfois, pas toujours convaincu par ce qu’il y découvre, mais il reste fidèle à unrendez-vous en particulier :

le supplément qui paraît en décembreen proposant la liste commentée des100 albums jugés les meilleurs de l’an-née. Point important à signaler, leszinrocks i-zèment guère ce que le com-mun des oreilles apprécie. BruceSpringsteen ? Très très rarement évo-qué (à sa mort, peut-être). Idem pourMuse, jugé groupe complotiste ouMark Knopfler qui, pourtant, boni-fie son penchant littéraire avecl’âge. Et si vous croisez un journa-liste de chez eux et que vous sou-haitez le zénerver, demandez-lui cequ’il pense de Coldplay (y comprisdans sa première phase). Par con-tre, deux zigottos dans leur cave quibranchent et débranchent des cir-cuits électroniques (on ne citera pasde noms)en poussant des cris dechats écorchés et en faisant gémirle synthé, ça peut figurer dans ladite liste. Après tout, le rappeur Ty-ler, The Creator (1er du classement2019 avec son album Igor) y figurebien, lui dont les jérémiades (il paraîtqu’il ne fait plus de rap mais qu’ilchante !) en feraient « l’une des figu-res les plus fascinantes de la pop con-temporaine. » Rien que ça…

On leur serra gré tout de même desdécouvertes que chaque livraison

annuelle apporte. De quoi épater uneassemblée de post-ados persuadés quel’on en était resté à de la musique ennoir et blanc écoutée sur gramopho-ne. Ainsi, avons-nous un jour pu lais-ser échapper un très désinvolte « ahoui, j’aime bien Flavien Berger ». Stu-peur de l’auditoire incapable d’imagi-ner qu’un ancêtre puisse connaître legars en question (lequel, avouons-le,nous était totalement inconnuavant qu’on ne lise deux pages surlui dans le hors-série qui plaça sonalbum Contretemps en tête des albumspour l’année 2018). « Mais quoi…,d’où tu connais Flavien Berger ? » Héwé, les potos !Moment de gloire, cer-tes éphémère mais toujours bon àprendre en ces temps de contesta-tion générationnelle.

Par prudence, le présent chroniqueur a toutefois évité de re-

prendre le propos des Inrocks surcet artiste adepte, selon le magazi-ne, du « trip cosmogonique »et dont« la pochette du disque suggéraitdéjà les pliures de l’espace-tempsavec cette forme circulaire et mou-vante, évoquant autant une spiralede la remémoration qu’une constel-lation zodiacale. »Car ainsi est con-çue la marque de fabrique du ma-gazine. Assemble mots, qualificatifset images et balance le tout coco !Ça fera du bon feuillet, du cosmo-tripique ! Ainsi de la compositriceet interprète, Weyes Blood (Nata-lie Laura Mering, de son vrai nom),auteure du très neurasthénique (ça,c’est moi qui le dis) Titanic Rising(2 ième du classement 2019)aurait« la capacité d’annuler tousles repères spatiotemporels convo-quant les madrigaux médiévaux(qu’elle affectionne), les chants ly-riques, les arrangements de cordesclassiques, le songwriting folk, larondeur pop, les aigus boulever-sants et les graves insolents ». Tant

qu’on y est, on pourrait ajouter lesmineurs évanescents et les majeursbleuissant… Et si la référence à Ty-ler, The Creator vous a intrigué, sa-chez que son « lugubre mais jouissif »morceau New Magic Wand « n’estpas sans rappeler les délires meurtriersde ses premiers morceaux d’ado enra-gé ». Nous voilà bien avancés !

La livraison 2019, nous a permisaussi de découvrir l’album Mag-

dalene de FKA Twigs. Un grand mo-ment puisque de sa collaboration avecle producteur et artiste électroniqueaméricano-chilien Nicolas Jaarseraitnée« une mythologie dénuéed’ironie postmoderniste, que l’onqualifiera donc de ‘‘néomoderne’’.D’un romantisme symphonique etchuchotant, déployant un monde deparadoxes qui transcrivent les sou-bresauts de l’âme, Magdalene, su-blime les envolées suraiguës deFKA, roitelet égaré dans une Voielactée, alors que crépitent ici et làles chemins de traverse électroni-ques et de spirituels gong. »Qu’ajouter de plus ? Allez, faisons-nous un petit plizir supplémentai-re : « FKA twigs fait partie de cettecatégorie d’artistes transversaux ettranscendantaux spirituels et sen-suels, dont la faiblesse et la forces’expriment tour à tour par des ins-truments organiques et des machi-nes électroniques, avec la soif deréinvention collée à la voix. » Dequoi répondre à « l’ôde à la transver-salité » et aux « noces entre genres »désormais chères aux Inrocks.

Et pour 2020 (année que personnene regrettera) ? On relèvera,

grande satisfaction réconciliatrice, quele premier du classement ne vient pasde nulle part. Il s’agit de The Stro-kes avec leur album The New Ab-normal, position méritée avec no-tamment un morceau « croisant unrock à la fois rustaud et hypnoti-que au son eighties ». Après septans d’attente, les fans de ce groupeseront ravis par cette livraison maisretenons néanmoins que ses mem-bres « ont besoin de s’éparpiller,pour mieux se retrouver, fût-ce demanière de plus en plus espacée. »Bon, on signalera tout de même aulecteur que Benjamin Biolay figureau treizième rang du cru 2020(pour une année de m…, c’est doncvraiment une année de m…) !

Mais cessons-là toute mizidonce chère au futur mufti de la

République et remercions les In-rocks d’avoir mis en avant, en 2019(troisième position), le meilleurgroupe punk-rock du moment : FatWhite Family, avec ses deux frèresSaudi, de père algérien (one, two,three !). A la sortie de leur albumSerfs up ! (appel à la révolte desserfs), voici ce que déclarait LiasKaci Saudi : « Aujourd’hui n’im-porte quel peuple opprimé se soulè-ve et vote pour quelqu’un qui finit parl’opprimer davantage. Alors, on refu-se de s’aligner avec le peuple. On em-merde le peuple. Notre boulot n’est pasd’avoir raison ou non. Notre boulotest d’attiser l’imagination des gens.Au final, on ne cherche pas à sauverl’humanité. On veut juste sauver no-tre peau ». Un manifeste post-punkrustaud à méditer en explorant lesmarges. Cosmogoniques, bien sûr.

Donc, si l’on se réfèreà cette phrase, l’Algé rie est au stade de la prospection en vuede l’acquisition duvaccin contre la Co-

vid-19. On est dans le comment ac-quérir le vaccin. Cependant, le communiqué pour-suit dans un deuxième paragraphepour préciser que cette « réunion a per-mis….. d’examiner les mesures enga-gées pour l’acquisition d’un vaccin anti-COVID-19 qui offre les garanties lesplus sûres de fiabilité, d’efficacité et desécurité sanitaire… ». Là, l’Algérie a dépassé le stade dela prospection du marché (examendes voies et moyens permettant l’ac-quisition du vaccin). Et, notre paysa entrepris, selon le communiqué,des actions (mesures engagées) pourl’acquisition du vaccin. En langageclair, on peut estimer que notre paysa passé une précommande ou auraitfait une avance en millions d’eurosou de dollars US à un ou des labora-toires fabricant du vaccin, sans quele peuple n’en soit informé.

Par ailleurs et s’agissant des « garanties les plus sûres de fiabilité,

d’efficacité et de sécurité sanitaire »,il est à remarquer qu’aucune autori-té scientifique dans le monde, ni lesmembres du Comité scientifique nepeuvent être catégoriques du fait queles actuels vaccins mis sur le marchéont été produits dans un temps trèscourt, - en temps normal une dizai-ne d’années sont nécessaires pourdévelopper un vaccin avant de lemettre sur le marché- ; et les effetssecondaires de chaque vaccin anti-Covid-19 ne sont pas tous connus.

Ensuite, ledit communique indique que « …le Comité Scientifi-

que a d’ores et déjà arrêté une Shortliste des laboratoires développeursde vaccins et que les contrats sonten cours de finalisation pour lespremières livraisons ». Ici, le communiqué adopte le langa-ge de bois. En effet, aucune transparen-ce dans l’action engagée n’apparait. Onest dans l’opacité totale. Quels sont leslaboratoires développeurs de vaccinsfigurant dans la Short liste et sur quelscritères ont-ils été choisis. Les contratsen cours de finalisation ont été conclus

Par Zerrouk Ahmed*

avec quels laboratoires et pour quelsmontants…etc. Où est l’Algérie nouvel-le, où sont les nouvelles pratiques dudire vrai, de la transparence, où est lerespect du citoyen par les autorités pu-bliques qui sont censées être à sonservice. Les autorités publiquescontinuent d’agir avec le peuple al-gérien, avec les citoyennes et lescitoyens, comme s’ils étaient despersonnes mineures, dénuées detout discernement, et qui n’ont pasà être informées de ce qui les concer-ne, de ce qui concerne leur santé face àcette terrible et nouvelle épidémie duCoronavirus ; alors que « L’Etat estau service exclusif du peuple »,étant donné que « Le peuple est lasource de tout pouvoir ». En outre, qu’en est-il d’une autredisposition Constitutionnelle, cellerelative au droit du citoyen d’être in-formé. Pourquoi d’autres gouverne-ments informent leur population, dansle détail, sur tout ce qui a trait aux dé-marches entreprises pour la mise àdisposition du vaccin anti-Covid-19,y compris les montants affectés. De plus, les termes de ce communi-qué ne font aucune référence au méca-nisme pour un accès mondial aux vac-cins contre la Covid-19 appelé « Méca-nisme COVAX 2», dans lequel 172 pays,dont notre pays, y participent.

Le COVAX est un mécanisme degroupement des achats co-dirigé

par la Coalition pour les innovationsen matière de préparation aux épi-démies «CEPI», l’Alliance globalepour les vaccins et les immunisationsappelée « Alliance GAVI » et l’orga-nisation mondiale de la santé« OMS ». Dans ce cadre, neuf (9) vac-cins3 sont actuellement en coursd’évaluation pour leur éventuelleinclusion dans ledit mécanisme.Parmi les 92 pays qui remplissent lesconditions pour bénéficier du systè-me de garantie du marché du CO-VAX, figure l’Algérie dans la catégo-rie des pays et territoires a revenuintermédiaire, qui vient juste aprèsla catégorie des pays à faible revenuqui comprend trente (30) pays.

En outre et s’agissant du vaccinPfizer-BioNTech qui doit être

conservé à une basse températured’environ -80 degrés, il faut être lu-cide notre pays ne dispose pasd’équipements de froid au niveaudes structures hospitalières, ni demoyens logistiques, qui puissentassurer une telle basse température.

Même le vaccin Moderna qui doitêtre conservé à moins 20 degrés, nosétablissements de santé ne sont pastous équipés pour pouvoir assurer saprise en charge. S’agissant des prix, les autoritéspubliques concernées ont sans nuldoute pris connaissance des prixd’achat négociés par la Commissioneuropéenne : 1,78 euros la dosed’AstraZeneca, 6,95 euros le vaccinJohnson and Johnson, 7,56 eurospour le vaccin de Sanofi/GlaxoSmi-thkline, 10 euros pour le vaccin Cu-reVac, 12 euros pour celui dévelop-pé par Pfizer-BioNTech, et 14,72euros pour la dose de Moderna.

Enfin et sur un autre plan, celuides chiffres donnés quotidienne-

ment par le ministère en charge dela santé, une question se pose. Elleconcerne la prise en compte ou nondans ce décompte, des cas positifs auCovid-19 diagnostiqués au niveaudes hôpitaux militaires et des struc-tures de santé de la sûreté nationale.Et, les personnes décédées du Covid-19 dans lesdits établissements1. Ceschiffes prennent-ils en compte, aus-si, les cas qui s’avèrent être atteintsdu Covid-19 après des analyses ef-fectuées au niveau des laboratoiresd’analyse du secteur privé.Pour conclure, la communicationinstitutionnelle des pouvoirs publicsest à réformer. Elle doit être repen-sée pour une réelle et effective infor-mation des citoyennes et des ci-toyens. Elle devrait éviter les motscreux, les phrases alambiquées quine veulent rien dire, la contradictiondans le contenu. Il faudrait être con-cis, précis et surtout respecter le peu-ple, les algériennes et les algériens.

* ex-magistrat militaire.

Le communiqué des services du Premier ministre daté du 21décembre 2020 fait état de la tenue le même jour d’ « une réunionconsacrée à l’examen des voies et moyens permettant l’acquisition

du vaccin contre le coronavirus (COVID-19) 1».

Notes :

1) Cette réunion a été tenue suite à une instruction

du Président de la République/Message twitter

du 20 décembre 2020.

2) Covid-19 Vaccine Global Access (COVAX).

3)- Inovio, Etats-Unis d’Amérique.

-Moderna, Etats-Unis d’Amérique.

-CureVac, Allemagne.

-Institut Pasteur/Merck/Thémis, France/Etats-

Unis d’Amérique/Autriche.

-AstraZeneca/Université d’Oxford, Royaume-Uni

de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord.

-Université de Hong Kong, Chine.

-Novavax, Etats-Unis d’Amérique.

Clover Biopharmaceuticals, Chine.

Université du Queensland/CSL, Australie.

4) 85 décès/Covid-19 au sein des personnels de

la sûreté nationale, in message du DGSN /10

décembre 2020.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

35ème anniversaire de la mort de Ferhat Abbas

«Un démocrate des lumièreset des anticipations»

09

Par Boudjemâa Haichour*

Cette communion du peuple avecson Armée héritière de l’ALNprouve si besoin que dans notrepays il y a des hommes qui veillentau bon grain. Il aura fallu du courage, de l’abnégation et du sens

des responsabilités pour remettre l’Algérie dans lacour des grands. Ce 24 décembre 2020, nous com-mémorons le 35ème anniversaire de la disparitionde notre cher Président Ferhat Abbas. Cet illustreérudit qui a su mettre les mots qu’il faut faceaux théoriciens du colonialisme. Lorsque pourla première fois, je lisais son «Manuscrit inéditsous forme de Testament politique» rapporté parCharles Robert Ageron dans les cahiers d’Outre-Mer dans la revue de l’année 1994, je notais la per-tinence de cet écrit.Quelques extraits de ce Testament ont été publiésdans les éditions Plon en 1972 par le général Mas-su dans son livre «La vraie bataille d’Alger ». Cemanuscrit rédigé par Ferhat Abbas en prison audébut de 1946 était tombé entre les mains du com-mandant de prison le lieutenant Lafond de 1941 à1945 et décédé en 1954.Sa veuve le remet à Ageron en 1957. Le secret gar-dé jusqu’à 1972 dans les différents services de ren-seignement de l’armée. Alors que Ferhat Abbas nefut jamais jugé, bénéficia de la loi d’amnistie del’Assemblée nationale constituante le 02 mars 1946.Il fut libéré le 16 mars après onze mois de déten-tion. Tout l’intérêt de ce document réside dans cetAppel qu’il fait à la jeunesse. Défendant son hon-neur et accusant son arrestation arbitraire.Mais ce qui l’émeut qu’il écrivit dans ce manuscritc’est ses souvenirs d’enfance, à la rentrée des col-lectes des impôts, cette suprême injustice pour lesmusulmans. C’est ce spectacle de douleur, moi quifus enfant, raconte-il, j’allais à l’école coranique sanschaussures, une chemise et une gandoura sur ledos semblable à tous les enfants du douar.Alors les paysans qui ne pouvaient pas payer leursimpôts et s’acquitter de leur contribution sont ex-posés au soleil avec les mains derrière le dos où lesgendarmes leur versaient du petit lait sur leurs têtesnues laissant les mouches se poser et les harceler. Ildisait : « il m’est arrivé de voler de l’argent à mamère pour libérer ces prisonniers. Cela m’attristaitet me rendait malheureux ».Le défunt Président Ferhat Abbas, un grand hom-me d’Etat et un visionnaire qui aura marqué desgénérations entières pour l’inscrire dans le panthéonde ceux qui ont donné un sens élevé de notre his-toire contemporaine.Le 24 décembre 1985, alors que les travaux ducongrès du Parti FLN s’ouvraient, c’est le défuntPrésident Chadli Bendjedid qui annonça le décèsdu Président Ferhat Abbas, me rappelait-il Abdel-halim fils du défunt Ferhat Abbas et qu’une déléga-tion fut chargée de représenter les délégués du con-grès conduite par les membres du comité central,MM. Bakhti Nemiche, ministre des Moudjahidine,Abdallah Nouaouria, vice-président de l’Assembléepopulaire, Youcef Yaalaoui, secrétaire de l’Organi-sation nationale des moudjahidine, et le généralMohamed Alleg.De son vrai nom Bendaoui, Ferhat Abbas el Mekkiest né le 24 août 1899 au douar Hjar El Misse Boua-froun dans la commune d’Oudjana (Taher jadisStrasbourg) Jijel.Son père estimait que le seul héritage qu’il pouvaitleur léguer était l’instruction. Tous ses enfants vontréussir à l’école. Ammar va comme son père Saïdben Ahmed Abbas le remplacer en tant que caïdchez les Béni Affer, Ahmed administrateur, Hamidétudiant en droit à Paris et Mohamed Salah de-vient agronome à Taher. D’une grande soif d’apprendre tout ce que la ré-volution des lumières lui apportera, Ferhat Ab-bas en fera un «butin de guerre». Son passage àConstantine va le forger en lui donnant une gran-de ouverture d’esprit. Reçu au baccalauréat, ilsera appelé à faire son service militaire de 1921 à1923 en tant que gestionnaire à l’hôpital de Cons-tantine puis à Jijel. Ferhat Abbas se rend ensuiteà l’université d’Alger où il poursuit ses études enpharmacie. Il était dès 1927 président des étudiantsd’Afrique du Nord AEMAN. Faisant la jonction en-tre l’Orient et l’Occident en fréquentant le milieu

universitaire, il contribuera par ses écrits dansplusieurs journaux et revues sous le pseudony-me de Kamel Abençérage. Il rejoint la ville deSétif où il ouvrira son officine de pharmacie. Ce fils des Béni Amrane, tribu sur les rives de«Oued El Kebir, va s’engager dans le combat politi-que et fondera son journal l’Entente qui conclut àla fin de son article écrit lors du débarquement desalliés en 1942: «Personne d’ailleurs ne croit à notreémancipation politique. Dans l’émancipation desindigènes, il n’y a pas d’Algérie française durable».Ferhat Abbas prendra contact avec Robert Murphyreprésentant du Président américain Roosevelt.Il lui exposera la question coloniale qui va se con-crétiser après dans la Charte de San Francisco rela-tive aux droits des peuples à l’autodéterminationet donc la revendication fondamentale de la déco-lonisation. En 1943 il fut incarcéré à Tabelbaladans le sud avec Sayah Abdelkader. Le 10 février1943 il rédigea avec le pharmacien de Jijel Moha-med El Hadi Djemame, le Manifeste du Peuple Al-gérien. Il fonda les Amis du Manifeste et de la Li-berté (AML) le 14 mars 1944 à laquelle adhérè-rent Cheikh el Ibrahimi et les Oulémas ainsi queMessali Hadj et le PPA/MTLD.

Mis en résidence surveillée dans le sud du Pays lorsdes massacres du 08 Mai 1945, Ferhat Abbas quiest élu député pour Sétif, démissionnera de l’As-semblée Algérienne en 1947. Il se démarque de laposition coloniale par ses écrits dans l’hebdoma-daire l’Egalité en 1948.Après une rencontre secrète avec Abane Ramdaneet Ouamrane à Alger par le biais de Amar El Kamaet Amara Rachid, me disait son fils Abdelhalim, ilannoncera lors d’une conférence de presse tenuele 25 avril 1956 dans la capitale égyptienne sonengagement pour le FLN. A l’issue du Congrès dela Soummam il devient membre titulaire du CNRA,puis entre au CCE en 1957. Le 19 septembre 1958il est choisi comme premier Président du GPRA.Ferhat Abbas présentait un charisme pouvant sé-duire l’opinion internationale par son parcoursd’homme politique, modéré et maniant l’éloquen-ce du verbe. Il a par son talent dénoué pas mal deconflits de personnes en fin diplomate. On consta-te que malgré les divergences internes au sein desinstances de la Révolution, il s’est dégagé un con-sensus autour de sa personne.Par la lucidité de sa démarche il possédait toujoursl’argumentaire qu’il faut et n’a pas besoin de men-tor. D’ailleurs dès l’annonce du GPRA, Ferhat Ab-bas saisit l’ONU sur la question du référendum cons-titutionnel que De Gaulle voulait étendre à l’Algérie.Le 22 septembre l’Assemblée de l’ONU acceptad’inscrire la question algérienne à son ordre du jour.Le 16 septembre 1959 De Gaulle lança l’idée del’autodétermination dans son discours à la Nation.Ferhat Abbas dit oui à la seule condition de respec-ter l’intangibilité de l’unité du territoire contre toutrisque de partition. Car la pacification ne pourrapas ramener la paix. Et de conclure que le GPRAest prêt à entrer en pourparlers.Il sera reconduit avant de laisser place au PrésidentBenyoucef Benkhedda au troisième GPRA. Assezsouvent l’histoire est fondée sur les non-dits. Il fautréécrire notre histoire sans occulter les faits mêmes’ils sont têtus. Il faut léguer aux générations un héri-tage expurgé de tout mensonge. Il faut rénover lespratiques de gouvernance et les adapter en fonctiondes évolutions politiques et institutionnelles du pays.L’émergence d’hommes d’Etat reste tributaire desitinéraires politiques et de leurs intégrités. Seule ladémocratie qui peut donner la chance aux élitespour pouvoir amorcer une nouvelle république.C’est donc cette légitimité citoyenne où l’urne sousle contrôle du peuple avec son armée que l’Algériepeut s’arrimer au rivage d’un développement du-

rable et d’une prospérité partagée. En homme po-litique sage, Ferhat Abbas aurait rêvé de cetteAlgérie qui vient de vivre un moment histori-que de son histoire. Il l’a démontré en rejoi-gnant l’EMG lors de la crise GPRA / EMG legroupe de Tlemcen avec le duo Benbella /Boumediene dont il expliquera dans le journal LeMonde son appréciation des faits.La Révolution est composée de militants en unifor-mes mais pas des militaires, même si cette positiona été controversée par certains qui n’arrivent pas àcomprendre le ralliement de ce légaliste. C’est en-core une leçon d’histoire que nous avons apprise.Ferhat Abbas quitte ses fonctions le 15 septembre1963 après avoir dénoncé la démarche du Prési-dent Benbella dans le pouvoir personnel qui l’ex-clut du FLN et le fait emprisonner à Adrar. Il seraélargi quelques mois avant le 19 juin 1965. Lors del’élaboration de la Charte nationale, il rédigera enmars 1976 avec Benkhedda Benyoucef, HocineLahouel et Mohamed Kheiredine, un Appel aupeuple réclamant la démocratisation de la vie poli-tique tout en dénonçant « le pouvoir personnel ».Il sera à nouveau assigné à résidence surveillée jus-qu’au 13 juin 1978. Ferhat Abbas sera libéré par le Président ChadliBendjeddid au début des années 80 et sera décoréde la médaille de Résistant le 30 octobre 1984.Ferhat Abbas est décédé le 24 décembre 1985 etrepose au cimetière d’El Alia au carré des Martyrs.

«DEMAIN SE LEVERA LE JOUROU L’AUBE D’UNE ERE NOUVELLE»

«FERHAT ABBAS AU CREPUSCULEDE SA VIE»

«FOI DANS LE PASSEET ESPERANCE DANS L’AVENIR»

Ferhat Abbas est un homme de plume. Unéveilleur d’idées, un homme de conviction et unhumaniste ouvert au dialogue et à la controversepolitique. Le Testament dont je vais parler au-delàde toutes les hypothèses est une énigme qui n’apas encore livré ses secrets.On ne peut entacher la mémoire d’un grand bat-tant qui a consacré sa vie pour l’idéal de son peu-ple quoi que disent ses détracteurs.Après ses études coraniques, petit à petit, FerhatAbbas fait de la langue de Jean-Jacques Rous-seau une référence dans ses plaidoiries lorsqu’ils’agit de parler du contrat social. Maniant à mer-veille la langue française, son style et sa narra-tion l’imposent dans les joutes parlementairesde l’Assemblée Algérienne et du Palais Bourbon.Il fait comprendre au travers de ces interven-tions le legs de ce que l’Andalousie arabo-ber-bère a apporté à la renaissance européenne.En signant Abencérage, Ferhat Abbas affirmeaussi sa différence « aux ancêtres les Gaulois ».Il a et gardera son Algérianité avec toute sa di-mension humaine et sociologique. Ce natif des BéniAmrane a l’éloquence du verbe inspirée de cettetribu des Koutama qui ont fondé Le Caire et cons-truit l’université d’El Azhar Echarif lors de laconquête de l’Egypte par les Fatimides.L’Algérie terre de ses ancêtres et de la résistancedepuis Massinissa, l’Emir Abdelkader ce cheva-lier de la Foi comme le décrit Mohamed ChérifSahli, l’Emir Khaled… etc. Il revendique sonantériorité historique et toute sa perception estrestée liée à un Islam de progrès. Ce qui consti-tue tout le fondement spirituel et son axe indes-tructible.Comme chez les Soufis, il sait toucher les cœursautant que les esprits en sublimant le langagedialectal de son peuple. Il est dans la nuit et lalumière, il est dans la plume et il opère par sonéloquence et sa finesse. Son appel à un sursautde résistance, il le perpétue au fur et à mesurede ses combats. Il prend aussitôt de l’ascendan-ce et suscite de fait des adversaires parfois mêmeau sein de ses pairs. Il arrive à dénouer les intri-gues pour amorcer les possibles compromis.Il écrivait dans «Autopsie d’une guerre» : «Pourédifier notre pays, l’union nationale et la participa-tion de tous les citoyens est le meilleur gage dusuccès». Mais ce qui reste coller à la mémoirecollective c’est celles : «J’ai visité les cimetiè-res…» et «La France c’est moi…» le poursuivronttoute sa vie malgré les explications qu’il donne-ra dans le journal l’Entente en février 1936, cel-le de la Patrie Algérienne et celle de la NationAlgérienne répondant ainsi à Cheikh Benbadisqu’il respecte profondément. Ce dernier a ditque cette Nation Algérienne a bel et bien existéà travers l’histoire de l’humanité.

Ferhat Abbas sera désigné par les hommes deNovembre Président du GPRA. Ce fut le choix dela raison de par son aura nationale et internationa-le. C’est aussi l’admiration que lui portait le peuplepour son humilité et qui sera la consécration de sevoir deux fois Président du GPRA et Président del’Assemblée nationale constituante.Ferhat Abbas avait contribué à rétablir la vérité quiest une nécessité et un devoir envers l’histoire et lessiens. Malgré toutes les épreuves qu’il a endurées,Ferhat Abbas a gardé son sourire paisible jusqu’àses 80 ans. Lui qui a toujours milité contre l’injusti-ce le dit : « c’est à croire qu’on a toujours tortd’avoir raison ».Il nous reste de faire de « la Méditerranée un lacde rencontres et de synthèses entre les trois reli-gions où le problème palestinien doit être réglé leplus rapidement possible ».Il parlera de sa généalogie et précise que lorsqueles agents de l’Etat civil de la colonisation commen-çaient à recenser et donner des noms parfois desplus vulgaires et humiliants à « nous indigènes »,le grand-père de Ferhat s’appelait Abbas qui serachoisi au lieu de Bendaoui. Kamel Abencérage estle pseudonyme de Ferhat Abbas. C’était la signature des articles qu’il signait dansles journaux de l’époque tels El Ikdam de l’EmirKhaled pour lier le rayonnement de l’Andalousied’Ibn Rochd à celle de la Turquie de Kemal Atta-türk, père de la Turquie moderne. Je réalise que cedigne homme de l’Algérie était cette lumière quiéclairait ce chemin d’une longue nuit coloniale desplus inhumaines que l’histoire ait connue. C’est unesorte de « J’accuse » à la manière de Zola.Son Adieu à l’Algérie et aux siens sera marqué d’uneempreinte indélébile dans son livre-Testament « Demain se lèvera le jour », qui est une vision pré-monitoire publiée à titre posthume par son fils Ab-delhalim de ce que vivra notre peuple dans la tour-mente des événements et des traumas post-indé-pendance.Né le 24 octobre 1899 à Taher au douar Chahna.Fils de SaId Ben Ahmed et de Maga bent Tahar.Après la révolte d’El Mokrani en 1871, le grand-père est chassé de sa terre natale vers Fedj M’zalaet réduit à la condition de petit fellah. C’est en 1890que son père quitta le douar des Béni Siar pourcelui de Chahna qui abritait les Béni Affer.On fit bâtir des écoles coraniques dans cette mech-ta et c’est là où sa mère éleva les treize enfants etoù nous apprenions le Coran. C’est à dix ans queFerhat Abbas ira au village dans une école indigè-ne qui venait d’ouvrir ses portes, où il commença àapprendre la langue française. Il quittera l’écoleprimaire en mars 1914 pour rejoindre le lycée Lu-ciani de Skikda grâce à une bourse d’internat quilui a été attribuée.Il y resta jusqu’au baccalauréat puis la faculté d’Al-ger pour y faire les études de pharmacie. Il s’instal-lera comme pharmacien à Sétif où les habitants luiferont confiance et l’adopteront. Il sera leur élu entant que Conseiller général, puis Conseiller muni-cipal avant d’être délégué financier et député etConseiller à l’Assemblée Algérienne.Mais en lisant le manuscrit inédit de Ferhat Abbaspublié sur la Revue française d’histoire d’Outre-mer,tome LXXXI N° 303 pp. 181 à 197, présenté parCharles-Robert Ageron en 1994 avec l’autorisa-tion du Service historique de l’Armée de terre enpleine décennie noire, j’avais en ce temps commen-té sur le journal An Nasr en arabe et sur RévolutionAfricaine le contenu de ce Testament, avant qu’ilne soit repris par d’autres auteurs.Ce Testament rédigé par Ferhat Abbas en 1946 alorsqu’il était emprisonné suite aux massacres du HuitMai 1945 et incarcéré dans la même cellule queCheikh El Ibrahimi à la prison de Constantine. Il tom-ba aux mains du lieutenant Lafond, commandantde la prison militaire d’Alger de 1941 à 1845 et dé-cédé en 1954. C’est sa veuve qui le fit remettre en1957 au général Massu sous forme autogra phiéedont il en publie quelques extraits dans son livre «Lavraie bataille d’Alger» dans l’édition Plon en 1972.

Suite en page 10

« On n'est jamais vaincu. Si tu es vaincu,crie: «ce n'esy pas vrai!»

Si la nuit, le mal, la laideur, l'envie,la sottise, te saisissent à la gorge et t'étran-

glent, raidis-toi; une telle protestation,même muette, finit par trouver son écho,des hommes se souviendront, la mémoire

est déjà une victoire de l'esprit sur le tempsqui nous enlinceule insensiblement.»

Ferhat ABBAS, l'Entente,N° 69 du 21 avril 1938.

En ces moments mémorables où notre pays venait de donner l’exemple d’un peupleattaché aux valeurs de notre Révolution du 1er Novembre 1954 et les manifestations

du 11 Décembre 1960, la marche triomphante vers les grandes espérances d’uneRépublique qui a su inscrire en lettres d’or le Mouvement béni du Hirak.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

35ème anniversaire de la mort de Ferhat Abbas

«Un démocrate des lumièreset des anticipations»

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Suite de la page 9

Bénéficiant de la loi d’Amnistie votée par l’Assemblée Constituantedu 2 Mars 1946, Ferhat Abbas futlibéré le 16 mars 1946. Il en publiera le 1er mai 1946 « UN BREFAPPEL A LA JEUNESSE ALGE-

RIENNE ET MUSULMANE » qui reprend la teneurde deux paragraphes de son Testament : le pre-mier « Dernier mot à la Jeunesse musulmane » etle second « Et toi Jeunesse française algérienneoù vas-tu ? ». La question qui se pose est-ce queFerhat Abbas avait gardé une copie dactylographiéede son Testament en prison ? Aucune investiga-tion n’a été faite sur le vrai ou le faux de ce texte.

L’ENIGME DU TESTAMENT POLITIQUEDE FERHAT ABBAS

C’est tout l’intérêt historiographique de ce Testa-ment où Ferhat Abbas déclarait aspirer à la retraitepolitique et défendre son honneur. On lui a collé laresponsabilité des massacres du 8 Mai 1945 de Sétif.D’ailleurs son Testament s’ouvre par une protesta-tion d’innocence où il déclare que les AML et lui-même sont étrangers à ces émeutes.Dans son Testament Ferhat Abbas manifeste sa foien faveur de la Démocratie et la Liberté. Il est aus-si pour la science et le progrès. Il dira qu’il « est lasde la politique… Le cœur s’use ; il faut s’arrêterpour laisse place à des hommes nouveaux, placeaux générations montantes ». C’était en 1946 aprèsavoir lutté 25 ans. Et voilà encore sa vision lorsqu’ildéclarait « Je ne prophétiserai pas. L’avenir resteà Dieu. Et personne dans le désordre du mondemoderne, ne peut guider avec précision l’insonda-ble destin de notre humanité.

UNE ADMIRATION SACRALE A LACONDITION PAYSANNE ALGERIENNE

Une Révolution s’opère sous nos yeux. Nous som-mes sur un volcan. Les laves n’épargnent aucunpays. Il prédira aussi que « le problème capital enAlgérie, le seul problème qui se pose, et qui de-meure la clé de voûte de la réussite ou de l’échecd’un système de gouvernement, est l’émanci-pation des paysans.En reprenant ces dires aujourd’hui lorsqu’il res-te environ six mille zones d’ombre que l’indé-pendance n’a pas eu à leur donner de la lumiè-re et des conditions où les enfants de ces ré-gions continuent, comme se souviendra FerhatAbbas en écr ivant les souvenirs de sonenfance pauvre parmi les pauvres : « A douzeans, disait-il, je marchais pieds nus dans le douarsans savoir un seul mot de français… et rares lespetits indigènes qui avaient le droit à l’instruction ».Dans son Testament politique il revient toujoursdans son appel à la jeunesse où il rappelait« qu’il allait à l’école coranique sans chaussu-res, une chemise et une gandoura sur le dos,semblables à tous les enfants du douar et là lors-que le collecteur des impôts venait escorter degendarmes, de mémoire d’enfant il observait lespectacle douloureux des paysans qui ne pou-vaient payer, se voir ligoter les mains derrière ledos sous un soleil torride et qu’on versait dupetit lait sur leurs têtes nues harcelées et atti-rées par les mouches ».C’était de pauvres khemmas qui ne pouvaients’acquitter auprès du percepteur d’impôts de leurcontribution. Ferhat Abbas écrivait qu’il lui estarrivé « de voler de l’argent à sa mère pour leslibérer de ce triste et humiliant spectacle ». Sonunique ambition à lui disait-il « est de voir, avantde mourir, le paysan dormir sur un lit avec des drapspropres après avoir dîné et lu son journal ». Peut-on dire aujourd’hui que la condition de la paysan-nerie a changé lorsqu’il existe à ce jour ces milliersde zones d’ombre ?

LA RENCONTRE DES ETUDIANTS ETDES PAYSANS

En républicain inspiré des idéaux de la Révolutionde 1789, il persiste et signe qu’on doit faire entrerl’Algérie dans le cycle des temps modernes sanshaine de race ni de religion.A un Etat moderne il faut des lois modernes si ellene veut pas revenir en arrière et périr. Un peuplevaut par son élan vital, le goût du risque et de l’ini-tiative car le « monde moderne est un vaste ate-lier, une immense école où s’enseignent et se for-gent les idées nouvelles ».Il ne faut pas croire au miracle, mais à la vertu dutravail. La science est la source de toute indépen-dance. Mais la science sans conscience elle ne peutêtre que ruine de l’âme. Mais si la science est choseuniverselle, le développement des cerveaux à tra-vers les générations conversera vers l’harmoniesociale de la pensée et des croyances. C’est la mar-che vers le bonheur.

BOUMEDIENE ET FERHAT ABBAS ETL’ALLIANCE ETUDIANTS / PAYSANS

Et lorsque les étudiants s’engagèrent au lendemainde l’indépendance dans le volontariat pour la Ré-volution agraire que la bureaucratie a enlevé toutesubstance, les comités des jeunes étudiants volon-taires à l’appel du Président Boumediene et enca-drés par Mohamed Seddik Benyahia, c’était en1971 la rencontre de l’élite universitaire avec lapaysannerie. Ferhat Abbas le présentait dans sonAppel Testament de 1946 déjà alors qu’il était pri-sonnier. Il disait aux jeune que :« Vous donnerez une âme nouvelle et vous ferezvous aussi une âme nouvelle… Allez vers le fellahavec toute la force de la foi. C’est par-là que vousconnaîtrez ses besoins. C’est cette connaissance quifera de vous de bons conducteurs d’hommes ».

LA RECHERCHE HISTORIQUE ET LAVERACITE DES FAITS

Ferhat Abbas disait que « la politique est avant toutune affaire d’honneur. Il faut savoir tenir ses enga-gements, faire face à ses promesses, faire taire sesexigences et ses égoïsmes ». C’est ainsi qu’on sehausse au rang de serviteur du peuple.Mais revenons un peu sur la véracité de ce docu-ment « Testament politique » écrit par Ferhat Ab-bas en 1946 alors qu’il était prisonnier dans lesgeôles militaires de Constantine.Mme Leïla Benammar Benmansour dans sonouvrage « Ferhat Abbas l’injustice » que ce testa-ment a tout d’un vrai en même temps tout d’unfaux. Charles-Robert Ageron connaît la plume deFerhat Abbas.Et le voir écrire qu’il prend sa retraite et qu’il estusé par la politique ressemble en rien, ni au « Jeu-ne Algérien » ni à l’homme du Manifeste des AMLni au Leader de l’UDMA. Ageron sait en tant quechercheur et historien qu’un testament n’a de va-leur que s’il est daté et signé. Et Mme Leila Ben-mansour émet l’hypothèse selon laquelle le testa-ment politique aurait probablement pu être écritpar Ferhat Abbas en prison, mais ce testament n’aété qu’ « un subterfuge pour protéger de ses geô-liers l’essentiel de ce qu’il écrivait, c’est-à-dire l’Ac-te de création de l’UDMA ».Pour conclure on peut toujours avoir l’esprit criti-que tout en respectant le contexte dans lequel nosdirigeants ont évolué contre l’arsenal de guerred’une colonisation qui a été l’une des plus meur-trières. Il faut mesurer à juste titre la contributionde chacun dans le vaste mouvement de résistanceanticolonial. Je me rappelle avoir échangé avecAbdelhalim fils du défunt Ferhat Abbas, commentil a en tant que 1er Président du GPRA, mené aveccette hauteur de vue d’une responsabilité lourdequi nécessitait beaucoup de perspicacité et de dis-cernement. Oui l’histoire de notre pays reste à écrire aussibien dans les grands évènements que dans les moin-dres détails comme vous le dites. Une écriture del’histoire qui nous rapproche de la réalité. Mes écritsont toujours adoptés cette attitude, pour nous tou-tes contributions, non seulement renseignent sur lesdimensions géopolitiques des évènements maiségalement ce qui en constitue la trame et la subs-tance, c’est-à-dire les acteurs de l’heure. Il y a tou-jours une part importante de rigueur et à une éva-luation raisonnée de l’histoire d’Algérie, érudite,subtile, et critique. Certaines sources que nous évoquons sont de na-ture à clarifier. Il faut s’en tenir à un jugement sur-tout pour une grande personnalité qui seulement,par son itinéraire politique, fut un grand hommed’État, un penseur inspiré et avisé mais aussi l’undes principaux fondateurs du mouvement national.Nous ne cesserons jamais de rappeler, que chaqueétape du combat de Ferhat Abbas, montre qu’il aépousé non seulement les idéaux imprégnant sonépoque, mais également le réalisme dicté par la con-joncture et cela, loin de toute considération subjec-tive même pas par opportunisme.A la tête du GPRA en exil, sa mission premièren’est pas d’administrer un pays en guerre maisde donner plus d’allant à la lutte de libérationet surtout mettre sur pied un interlocuteur depoids avec les autres nations, en un mot uneinstance représentative !

Ce qui nous ramène à des jugements de valeurs etdes interprétations qui peuvent ne pas être partagéspar tous. Car en ces temps de guerre le choix estjudicieux car Ferhat Abbas en 1958, la décision decréer le GPRA ne relevait pas d’une seule personnemais d’un collège, fût-il le CCE ou les 3B, même sichacun de ses dirigeants avait son propre jugement.L’essentiel que sa candidature a été retenue eu égardaux nouvelles évolutions de notre Révolution. Quantà la composition des membres du gouvernement, ilest libre d’en choisir dans l’esprit de la consultationcollégiale. Ceci ne diminue en rien son autorité dansla gouvernance. Ceci répond aussi au dosage desdifférentes tendances qui structurent l’instance direc-tionnelle de la Révolution.Ferhat Abbas est crédité de certains talents de chefet de diplomate comme vous le dites. Dans la crisequi a marqué l’ambiance qui a prévalu, évidemmentc’est Ferhat Abbas qui a dénoué la situation enconvoquant les 10 et 11 juillet 1959 en faisant assis-ter au CNRA les Colonels afin de diluer la puissancedes «3B» pour régler le conflit au sommet.Ferhat Abbas avait bel et bien un réel pouvoir ouautorité pour coordonner un gouvernement minépar les luttes de clans et leurs clientélismes dont cer-tains ont voulu le décharger. La réponse est que le2ème GPRA où le président Ferhat Abbas est aumême poste et sera reconduit avec toutes ses préro-gatives. Sa pertinence lorsqu’il s’agit des questionsde principe, il est intraitable.La révolution a 66 ans et l’indépendance 58 ansd’âge, les participants à cette glorieuse page de l’his-toire de notre pays donnent une certaine idée deleur position. L’historien devra il reproduire les idéesfabriquées sur le rôle et la place de chacun des pro-tagonistes ? Quand bien même, de fausses glorioless’attribuèrent un rôle pivot dans la diplomatie, lapolitique et le militaire, la vérité historique a finirapar les mettre à nu !Être président du GPRA, me disait Abdelhalim, n’étaitpas une fin en soi pour Ferhat Abbas, l’essentiel pourlui était de s’armer moralement pour s’affranchir etaffranchir son peuple des servitudes coloniales. Niincolore, ni opportuniste, il exprimait clairement sonidéal de liberté. Par ailleurs, notera Abdelhalim le filsde Ferhat Abbas «que la nomination de mon père àla tête du GPRA s’est faite par consensus et à l’una-nimité, aucun des «3 B» ne peut se targuer d’enêtre «le mentor », surtout lorsqu’on connaît les am-bitions des uns et des autres ainsi que «leur capaci-té» dans la gouvernance. Qui mieux queFerhat Abbas pour expliquer de son vivant et duvivant de l’ensemble des acteurs de l’époque, sadésignation à la tête du GPRA, proclamé le 19 sep-tembre 1958 : «Une réunion du CCE était prévueau Caire, Boussouf m’attendait à l’aéroport. Il m’ap-prit que le colonel Ouamrane est en Europe pourraison de santé et Lamine Debaghine était en congéde maladie. Le 28 août 1958, nous nous mîmes autravail». Pendant qu’en France et en Algérie, le Gé-néral De Gaulle prépare le référendum du 26 sep-tembre 1958, le CCE étudie le dossier de sa trans-formation en Gouvernement Provisoire de la Répu-blique Algérienne. Le 9 septembre, il prend la déci-sion de la réaliser. Mehri en avertit Fethi Dib. Le DrLamine Debaghine et le colonel Boussouf se ren-dent au Maroc pour en informer le roi. Krim et Mah-moud Cherif se chargent d’en informer le PrésidentBourguiba.

Pour la répartition des ministères, Mehri avait préa-lablement été chargé de procéder à des consulta-tions individuelles auprès de chaque membre duCCE. Personnellement, j’avais indiqué que les qua-tre formations qui se trouvaient au sein du FLN de-vraient être représentées : le CRUA, le MTLD, l’UD-MA et les Oulémas. Quant à la présidence du Con-seil, j’avais proposé qu’elle revienne à Krim ou auDr Lamine Debaghine. L’un était «historique» etl’autre avait présidé la Délégation Extérieure. Ces deux candidatures se heurtèrent à deux op-positions. Pour Krim, l’opposition vient de Bentob-bal et de Boussouf. Quant au Dr Lamine Debaghi-

ne, il fut écarté de la présidence suite au refusmanifesté par les détenus de la Santé. Autant direpar Benbella.C’est dans ces conditions que les frères me dési-gnèrent, à l’unanimité, à la présidence du pre-mier Gouvernement Algérien. »« Le premier Etat qui reconnut ce gouvernementà l’heure même où j’annonçais sa formation futla République d’Irak ».« Je chargeai Mohammed Benyahia, ancienMTLD, fils d’un ami de Djidjelli et BrahimMezhoudi, membre de l’association des Oulémas,d’assurer la double direction de mon cabinet »Par Ferhat Abbas – in Autopsie d’une guerre -Ainsi Ferhat Abbas n’avait aucune prétentionpour aucun poste, lorsque son peuple subissait

les affres du colonialisme, pour cela il avait la mêmeconception du combat libérateur et de la gestion dela cité qu’un Abane, qu’un Lotfi, qu’un Ben Mhidi,qu’un Ait Ahmed ou qu’un Boudiaf. Ses lieutenants,Francis et Boumendjel, brillants hommes et intègres,c’est lui et seulement lui qui les imposa.Pensez-vous vraiment que Benkhedda avait plus defermeté qu’Abbas à la tête du GPRA ! me disait-il ?«Quant au regretté Krim, en lui attribuant la tentati-ve de renversé Abbas, cela rappel un peu une fablede La Fontaine car «Tout marquis veut avoir despages ». Songeriez-vous un instant ce que serait unGPRA militaire ? À moins que les services psycholo-gique français eurent à convaincre quelques ambi-tieux à jouer au «De Gaulle de pacotille » mais neseront que les pauvres émules d’un Batista ou d’unNguyen Van Thieu».Pour l’anecdote, de sa propre bouche : lorsqu’il quittale GPRA, non par la grâce d’un quelconque « 3 B »mais bel et bien sur les pressions de De Gaulle - il luireprochera toujours de n’avoir pas voté ses ordon-nances et le lui dit - Boussouf a insisté pour qu’ilreste à Tunis et avoir la fonction de président d’hon-neur du GPRA, il préféra se retirer au Maroc et cemalgré l’invitation de Tito pour résider à Belgrade,l’indépendance pointait déjà et les intrigues partisa-nes de certains centralistes aussi.Enfin pour clore et rétablir la vérité sur les uns et lesautres, on se questionne :Qu’elle est cette source fiable qui disait que l’on vou-lait un président malléable et sans attaches révolu-tionnaires ? Si on visait les colonels, nous sommestentés de répondre «ceux qui se haïssaient cordiale-ment et dont la mission est d’alimenter l’intérieur enarmement?!».«Avez-vous songé une fois, si l’avion des cinq n’avaitpas été détourné, que serait devenue la révolution ?Ce que nous retenons de notre regretté oncle, c’est«les dirigeants, militaires se seraient entretués, les po-litiques se seraient refugiés dans les payseuropéens et la révolution aurait pris un autre cours».En vérité ce que nous souhaitons voir, c’est explici-ter les concepts politiques concernant un gouverne-ment en exil et en guerre pour éviter les errementsd’un Yves Courrière, comme dans son roman surcommande.Ferhat Abbas disait « que seul l’intérêt du peuplealgérien est comptable et précieux, sans lui il n’y’auraiteu, ni nation ni Etat et il terminait en disant : « Notrepolitique ne relève pas du mythe de l’infaillibilité.Une opinion différente de la nôtre, si elle ne nousconvertit pas, ne nous gêne pas davantage. Noscroyances n’ont aucun caractère dogmatique ». Ilsuffit d’interroger l’Histoire de l’Algérie et ce qu’ellea retenu du parcours de Ferhat Abbas, le présidentdu GPRA et le président de la première Constituan-te de l’Algérie indépendante, pour y trouver la sour-ce de la vérité. Tel est l’itinéraire d’un homme qui a su s’adapteraux différentes situations qui l’ont façonné. L’histoi-re retiendra et jugera de chaque action et les posi-tions de chacun seront défrichées par les historiensqui ne sont liés à aucune chapelle de nature à faus-ser le cours des événements. Les martyrs qui ontpayé de leur vie seront les témoins devant Dieu lejour du jugement dernier. Il n’y a que la vérité quicompte car l’histoire ne peut-être que celle de la vé-rité rien que la vérité.

«Etudiants? Nous manquons totalementd'ambition et même d'amour propre. aucunde nous ne songe à aller au-delà du cheminparcouru par ses aînés. Aucun ne songe à

conquérir la première place. Après lediplôme, c'est l'installation, la routine dans

la sécurité et la mort».

Ferhat ABBAS, Mon testament politique, 1946.

Boudjemâa Haichour*Chercheur Universitaire-Ancien ministre

Bibliographie :1- Ferhat Abbas : «Demain se lèvera le jour» Alger-Livres-

Editions Alger 2010.

2- Ferhat Abbas : «La nuit coloniale» Alger-Livres-

Editions 2011»

3- « Ferhat Abbas : «Autopsie d’une guerre Garnier 1980 et

L’indépendance confisquée Edition Flamarion Paris 1984.

4- Leïla Benammar Benmansour «Ferhat Abbas-L’injustice»

Livres-Editions Alger 2010.

5- « Leïla Benammar Benmansour: La Crise de l’Eté 1962

6- Ferhat Abbas - Sauver l’Algérie de la congolisation Alger -

Livres - Editions Alger 2011.

7- Benkhedda Benyoucef : «La crise de 1962 - L’Algérie à

l’indépendance Edit Dahlab Alger 1997.

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 11

Pourquoi le P-DG d’ENI ne se dérangepas pour parapher un simple MoU

En 2017, en violation de la conservation des gisements, Sonatrach a détourné les gaz associés deHassi Messaoud, Rourde El. Baguel, vers l’exportation, afin de combler le déficit.Par Reghis Rabah*

En 2020, Sonatrach partage unepart de ses gaz associés avec ENIdans la région de Berkine sanscontrepartie, au lieu de les produi re seule à partir de 2030, tout en poursuivant le détournement des

gaz associés de Hassi Messaoud, afin de com-bler le déficit. Sonatrach avait pourtant prévu,selon la feuille de route en 2007, la mise enplace d’un Hub gazier dans le bassin de Ber-kine à partir de 2030, pour exploiter seule 20à 25 Millions de m3/j de ces gaz associés enBlow Down. Dans le communiqué de Sona-trach fait en la circonstance, on parle d’un ac-cord avec l’italienne ENI qui renforcerait le par-tenariat dans le bassin de Berkine tout en fai-sant exprès de le lier au « nouveau dispose lé-gal et réglementaire régissant les activités d’hy-drocarbures. »(01) soit la nouvelle loi sur leshydrocarbures dont les textes d’application sonten cours de finalisation comme lui a précisé leministre de l’énergie Attar Abdelmadjid qui l’areçu à son siège en présence du secrétaire gé-néral du ministère de la transition énergétique.(02) Dans son contenu, ce mémorandum d’en-tente (memorandum of understanding MoU)Brasse large comme pour noyer le « poissondans l’eau » en traçant toute une feuille de routecomprenant toutes les activités de la chainepétrolières et gazière jusqu’à la pétrochimie ycompris « la formation et la recherche dans lesmétiers Oil&Gas, la recherche et le développe-ment, les énergies nouvelles, la transition éner-gétique ainsi que la protection del’environnement. »Mais ce qui est plus surpre-nant c’est « un engagement pour la mise enœuvre d’un programme ambitieux pour le ren-forcement des activités d’exploration et de dé-veloppement dans cette zone (bassin de Berki-ne), à travers l’optimisation des infrastructuresexistantes. » Rappelons au passage que dansle bassin nord de Berkine, les activités d’Enisont concentrées dans les blocs Sif Fatima II,Zemlet El Arbi et Ourhoud I. Les études géolo-giques et géophysiques ont montré et l’italien-ne est imprégnée de cette situation que dans lapartie Nord de Berkine, il ne reste que les ni-veaux profonds qui demande un effort finan-cier qui rendrait son exploitation non rentable.Il se trouve que par cohérence, les deux signa-taires de ce MoU n’ont pas manqué de revenirà l’essentiel pour lequel le PDG italien s’estdéplacé, celui de l’exploitation des gisementsde Bir Rebaa Nord et celui Menzel Ledjmet Està travers le pipe-line que Sonatrach devait con-sentir 50% pour aider le groupe Italien. Lesdeux responsables lit –on dans le communiquéont tenu à témoigner leur reconnaissance etgratification aux équipes de l’Entreprise Na-t ionale des Grands Travaux Pétrol iers(ENGTP) pour la réalisation, en un tempsrecord n’excédant pas les 12 mois, d’un pi-peline reliant BRN à MLE sur une longueurde 180 Km.» en fait c’est 185 km (03). Pendantque les medias publics algériens ont en fait toutun plat de cette rencontre, les sites du groupeitalien aussi bien celui qui s’adresse aux euro-péens ou celui qui le fait habituellement à l’opi-nion publique algérienne ne soufflent pas unmot de ce MoU (04), (05).

1- D’ABORD À QUOI SERVENTCETTE MULTIPLICATION D’ACCORDS

D’ENTENTE. ?

Rien qu’en 2020, Sonatrach t a paraphé à elleseule 8 MoU. En effet, ces deux dernières an-nées, les différentes entités du secteur de l’éner-gie, signent très peu de contrats mais de nom-breux accords d’entente et conventions qui ren-voient à des arrangements généraux sans aucunengagement des uns et des autres souvent nefaisant allusion à aucun cadre réglementaire.Ainsi pour nous limiter qu’à ces exemples, ledimanche 29 septembre 2019, avant même lasignature de la nouvelle loi sur les hydrocarbu-res, l’agence Alnaft avait signé «une conven-tion» portant sur la participation de la compa-gnie américaine ExxonMobil à l’étude d’éva-luation du potentiel des hydrocarbures du bas-

( Première partie )

sin du domaine minier du Sahara algérien. Pourle communiqué final transmis à l’APS, on pré-cise uniquement que la signature de cette con-vention « s’inscrit dans le cadre de la missionde cette agence algérienne visant la promotionet la valorisation du domaine minier des hy-drocarbures ». On apprend par ce communi-qué qu’ExxonMobil viendra rejoindre dans ceprojet la compagnie Italienne ENI, la FrançaiseTotal et le groupe Norvégien Equinor. S’agit-ild’une évaluation des gisements existants, encours de recherche, de prospection ou celle dudomaine libre évalué à 798 950 km2 ? Le plusconfus dans cette affaire est cette précision ducommuniqué qui stipule «ExxonMobil montreainsi son intérêt à l’instar des autres compa-gnies (faisant certainement allusion au trois ci-tées plus haut ) pour le domaine minier algé-rien, qui recèle encore d’important ressourcesen hydrocarbures» Si notre domaine minier estriche en hydrocarbures, pourquoi alors deman-der l’assistance de ces compagnies pourl’évaluer et encore plus si elles sont convain-cues de cela, qu’est-ce qu’ils attendent pour«contractualiser» leur intention au lieu de tour-ner autour du pot ? Surtout que cette étudeest en cours dans un cadre formellement «con-tractuel» avec BEICIP-FRANLAB depuis le 10septembre 2017 dont la première phase clôtu-rée en juin 2019 a montré «un potentiel quiplace l’Algérie aux premiers rangs mondiauxen termes de ressources en hydrocarbures gé-nérées. Cette phase a porté sur l’évaluation ré-gionale de l’ensemble des bassins du Sahara eta permis d’identifier les zones les plus promet-teuses.» La division PED( Production Enginee-ring-Développement) de Sonatrach avait réa-lisé une certification des réserves, en 2010, avecle consultant international De Golyer & MacNaughton avec une mise à jour en 2014 afind’inclure notamment le potentiel non conven-tionnel (Tight et Shale) suite aux différents tra-vaux dans la région du Sud/Ouest, ainsi que leNord, donnant ainsi une visibilité sur l’intégra-lité du potentiel algérien en terme de réserveset de ressources. Ce qui reste donc c’est uni-quement concrétiser «des contrats» pour soit lesexplorer pour réduire les incertitudes, soit lesexploiter et augmenter ainsi le volume des hy-drocarbures tant attendu par la nation. Aprèsdes années de discussions inutiles qui ont finipar son abandon purement et simplement, leprojet Desertec est revenu sur la scène de l’éner-gie toujours sous forme d’un mémorandumd’entente entre le groupe Sonelgaz et l’initiati-ve Dii Desert Energy, attendu disait-on pource mois d’avril 2019 pour finalement appro-fondir quelle négociation puisqu’elle est déjàfaites il y a des années ? Ce projet est mainte-nant remis en cause. Enfin on apprend dans

un communiqué disponible dans le site de So-natrach et repris par l’APS et tous les quoti-diens nationaux que le 16 avril dernier, ce grou-pe a procédé à la signature de deux mémoran-dums d’entente avec deux sociétés, la russeZarubezhneft et la turque Turkiye Petrolieri Ano-nim Ortakliôi (TPAO) pour dit on engager desdiscussions sur les opportunités concernant l’ex-ploration, le développement et l’exploitation deshydrocarbures en Algérie qui vont rentrer dansle cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures.Ce qui est tout à fait inutilement promotionnelc’est cette affirmation sur le ce communiqué« La signature de ces deux mémorandums d’en-tente confirme le dynamisme retrouvée du do-maine minier algérien et ce dans le cadre desnouvelles dispositions attractives introduites parla loi sur les activités hydrocarbures. Lesdits ac-cords permettront, notamment, la relance de l’ac-tivité exploration en partenariat et un juste par-tage des risques dans cette activité capitalisti-que » Or, cette loi n’est pas encore complétéspar ses textes d’application qui sont nombreux.Ensuite discuter autour de quels blocs puisquele 5émé appel d’offre n’est pas encore prêt ? Etsurtout sa forme n’est pas encore précisée ?S’agit-il de projets existants comme celui quiaurait pu être lancé en 2017 en vain ? Ou les150 découvertes annoncées en grande en pom-pe par l’ancien ministre de l’énergie ? Auquelcas, il s’agira d’inviter des partenaires pour ve-nir partager les efforts entrepris par Sonatrachdepuis plus de 34 ans pour ne prendre aucunrisque comme c’est mentionné dans ce commu-niqué. ? Faut –il encore préciser que la nouvel-le loi dans l’un de ces objectifs reste celui d’en-courage l’exploration dans des zones non enco-re prospectées et celles à géologie complexecomme le nord par exemple. Il faut rappeler parailleurs que Sonatrach a signé des centaines demémorandums d’entente sans pour autant leslier à une loi ou réglementation quelconque ?Ensuite, il reste abracadabrant qu’une négocia-tion suivie d’une signature avec deux parte-naires soient concrétisées dans une situa-tion de confinement total ou partiel où toutdéplacement national et international estsuspendu ? Comment sont-ils venus cespartenaires pour le faire ? (07), (08)

2- LA VRAIE RAISONDE LA VISITE DU PDG D’ENI.

La réalisation de ce tronçon de pipe qui aura àconduire les gaz associées du gisement pourpermettre aux installations de traitement du grou-pe italien de fonctionner normalement et luiépargne des dépenses beaucoup plus importantea fait l’objet d’un tapage médiatique de nom-breux spécialistes et responsables qui l’ont refu-

sé à leur époque comme une arnaque au détri-ment des réserves de Sonatrach à moyen termeet qui s’ajoute au passif d’Ould Kaddour. Cesgaz associés dit –on devaient être réinjecté pourle maintien de la pression et exploité par le mas-todonte seul dans 10 ans après le départ du grou-pe italien. D’abord la société italienne qui amanifesté sur son site (09) le deux mars 2020son intérêt particulier pour ces gaz associés qu’el-le destine pour l’exportation à la fois pour faireplaisir et gagner la confiance du PDG de Sona-trach qui fait des ponctions dans pratiquementtoutes les régions au détriment de la maintenan-ce des gisements. Ensuite, l’italienne affiche clai-rement son intention d’exporter ce gaz pourimplicitement concurrencer Sonatrach car lecontrat du bloc 403 ne contient pas la fameuseclause gaz à l’instar des autres associés. Aprèscoup, un communiqué du groupe Sonatrach surson site relié par l’APS et plusieurs journauxnationaux (10) qui reprennent fidèlement soncontenu mais tentent d’envoyer un message fortà l’opinion publique comme un exemple àcapitaliser», car le projet gaz de Berkine Nordapportera une production journalière de 6,5millions de mètres cubes de gaz et 10 000 barilsde liquides associés. Il s’agit concrètement d’unebricole d’environ 350 millions de dollars parannée partagée entre les deux associés.

* Consultant, Economiste Pétrolier

(A suivre le zoom sur la genese

de ce bloc 403 exploite par le groupe eni )

Renvois :(01)-https://sonatrach.com/actualites/sonatrach-eni-signature-dun-accord-renforcant-le-partenariat-dans-le-bassin-de-berkine(02)-http://www.aps.dz/economie/114014-attar-evoque-avec-le-p-dg-de-l-eni-les-perspectives-du-partenariat-acec-sonatrach(03)-http://www.gcb.dz/projets/realisation-epc-gazoduc-16-reliant-brn-a-mle-main-contractor/(04)-https://fr.eni.com/societe/eni-dans-medias/communiques-de-presse(05)-https://www.eni.com/en-IT/global-presence/africa/algeria.html(07)-)https://upload.latest.facebook.com/SONATRACH/posts/866290577207267(08)-https://www.euro-petrole.com/nouvelle-decouverte-de-petrole-dans-le-bassin-de-berkine-en-algerie-n-f-729(09)-https://www.eni.com/en-IT/media/press-release/2020/03/eni-sonatrach-complete-gas-pipeline-brn-mle-fields-berkine-algeria-fast-track-project.html(10)èhttps://l.facebook.com/.php?u=http%3A%2F%2F www.aps.dz%2Feconomie%2F102464-sonatrach-annonce-la-realisation-du-ga-zoduc-reliant-bir-rebaa-nord-et-menzel-ledjmet

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Quand le Premier ministre britannique« menaçait » le président de la République française

Heroes numquam dedite*

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202012

Par Chamyl Boutaleb*

Un laps de temps considérable s’est maintenant écoulé depuisque j’ai reçu, le 29mars, votre parole deprince…c’est-à-dire la

mise en liberté d’Abd-El-Kader…En conclusion,mon Prince, ce n’est certes pas pour vous me-nacer que je vous fais part de la décision à la-quelle je suis parvenu, si ce dernier appel restesans résultat et ne me donne aucun espoir posi-tif. Je livrerai au public et au monde la corres-pondance et les lettres (dont les copies sont enma possession) du Duc d’Aumale et du généralLamoricière, comme je me suis engagé à le fairedepuis mon banc de la Chambre des Lords ».(3ième et dernière lettre de Lord Vane London-derry à Louis-Napoléon Bonaparte, président dela République française ; depuis la Tour de Gar-ron, Comté d’Antrim, Irlande, le 25 Août 1851).

Quelque 50 jours plus tard, le Prince-Prési-dent acquiesce à la « demande expresse »

de Lord Londonderry en ces termes à l’adressede l’Emir : « Abd-El-Kader, Je vous annonce vo-tre mise en liberté… Le gouvernement précédent n’a pas tenu lesengagements pris envers un ennemi malheu-reux ; et rien à mes yeux de plus humiliant pourle gouvernement d’une grande nation, que deméconnaître sa force au point de manquer à sapromesse…Vous avez été l’ennemi de la Fran-ce, mais je n’en rends pas moins justice à votrecourage, à votre caractère, à votre résignationdans le malheur ; c’est pourquoi, je tiens à l’hon-neur de faire cesser votre captivité ». (Châteaud’Amboise, le 16 octobre 1852).

La France venait de sortir d’une manière trèsdéshonorante d’un Parjure qui restera à jamaisgravé dans les mémoires collectives. Revenonsà la date du 23 décembre 1847, près du mauso-lée de Sidi Taher, qui se trouve entre celui deSidi Brahim et la ‘Colonne Montagnac’,(monument édifié en 1853 par l’armée fran-çaise sur le lieu-même de l’une des 3 plusgrandes défaites des armées coloniales fran-çaises, en Algérie ; ce monument se trouvesur le sommet d’un monticule connu sous lenom de Rokbet Mezzoudi, un des contre-forts de la petite chaîne du Guerbous, aurevers du Djebel Kerkour, sur la route con-duisant à Sidi Boudjenane et à 25 km deGhazaouet), endroits mythiques de la célè-bre bataille de Sidi Brahim du 23 au 26 septem-bre 1845 ; à cet endroit se dressait un palmiersous lequel Lamoricière réitérait sa parole don-née la veille, pour un armistice, parole acceptéele 24 décembre par le Duc d’Aumale (fils deLouis-Philippe, Roi de France). Ce palmier-témoin existe toujours avec uneplaque en ardoise d’époque avec l’inscription« 23 Décembre 1847 ». Le 22 décembre 1847 le général Lamoricièreenvoie une missive au Duc d’Aumale en ces ter-mes : « J’ai été obligé de prendre des engage-ments ; Je les ai pris, et je l’ai fait, pleinementconfiant que votre Altesse Royale et le gouver-nement les ratifieront si l’Emir fait confiance àma parole. Je n’ai pas le temps de vous envoyerune copie de la lettre que j’ai reçue de l’Emir, nila réponse que je lui ai faite ; qu’il me suffise depréciser que j’ai seulement promis et stipulé quel’Emir et sa famille seront conduits à Saint-Jeand’Acre ou à Alexandrie : ce sont les deux seuleslocalités que j’ai mentionnées. Ce sont celles qu’il a désignées dans sa deman-de et que j’ai acceptées ». Les conditions (im)posées par l’Emir Abd-El-Kader pour un armis-

tice et acceptées par les généraux français etle fils du Roi des Français étaient les sui-vantes : « De la part de l’Emir, défenseur etprotecteur de la religion, Sid El-Hadj Abd-El-Kader, que Dieu lui soit en aide ! Au gé-néral Lamoricière, chef des troupes françai-ses de la province d’Oran, que Dieu améliorevotre état et le nôtre!

Salut à celui qui suit la vérité et qui dit la véri-té. J’ai reçu votre épée et votre cachet (en fait

c’était celui du commandant Bazaine) que vousm’avez envoyés à la réception de l’empreintedu mien qu’aucun écrit n’accompagnait à cau-se de l’obscurité de la nuit. Nous voulons devous votre parole de Français, sans arrière pen-sée et sans retour que nous serons transportésde Djema’â-Ghazaouet à Alexandrie ou à ‘Âkka(Saint-Jean d’Acre), sans dévier ni à droite ni àgauche. Vous nous enverrez votre lettre biendétaillée sur ce point et, lorsque nous nous ren-contrerons, nous nous entendrons sur le reste,car nous connaissons ce que vous valez et cedont vous êtes capable et nous avons voulu vousfaire le plaisir de notre démarche à vous de pré-férence à d’autres (les Marocains) ». La suite de la lettre comprend d’autres condi-tions : d’être accompagné par tous ceux qui lesouhaiteraient ; de prendre le montant intégralde la vente de tous leurs biens ; d’avoir des nou-velles de Bouhmidi (il est déjà mort assassiné)envoyé auprès du roi du Maroc, (La lettre ma-nuscrite contenant les conditions posées parl’Emir se trouve dans les archives du Châ-teau de Chillon dont une copie est en notrepossession). Le 23 décembre à midi, l’accordétait scellé entre l’Emir et Lamoricière, enprésence de Montauban. Arrivé à 18h à Djema’âGhazaouet, l’Emir passera sa dernière nuit surle sol national avant sa Hidjra. Le lendemain midi, 24 décembre 1847, accom-

pagné du général Lamoricière, du général Ca-vaignac et du colonel Beauford, Abd-El-Kaderest présenté au duc d’Aumale lui demandantde lui renouveler l’engagement qu’il sera trans-féré à Alexandrie ou à ‘Âkka et « non ailleurs »,ce que fit le prince (in : Ch.-H. Churchill, « lavie d’Abd-El-Kader »). Mis au courant de ces évènements, le RoiLouis-Philippe convoquera son ministre de laguerre qui, pas enthousiaste du tout vis-à-visde cet accord, dira : « Sire. L’on ne détruit pasun grand homme à la tète de sa Nation tantqu’on ne l’a pas tué ni capturé » (in : Guizot,mémoires, T.II). Suite à cela, l’Emir sera internédurant cinq longues et terribles années en Fran-ce. « Abd-El-Kader n’est point prisonnier, la loifrançaise est montrée parjure » écrira le généralCavaignac à Oran, le 9 janvier 1848 et « Adieu(donc) la victoire française sur l’Emir » (Géné-ral Fabvier, chambre des députés), in : L. La-taillade, « Abd-El-Kader ».

Il faut encore et toujours dénoncer, avec la plusgrande vigueur, les falsifications et autres du-

peries de l’histoire concernant l’Emir Abd-El-Kader dont la plus grave est celle de la préten-due « reddition » de l’Emir. Là aussi, pour effa-cer des mémoires collectives le parjure françaisdu 23 décembre 1847, les thuriféraires d’ici deleurs maîtres de là-bas, faisant fi de l’honneurde ce grand homme, colportent régulièrementcette idée ; en réalité il y a eu des négociationsavec acceptation totale des conditions poséespar l’Emir pour « l’arrêt des combats » ou « ’ar-mistice », accord dûment signé et paraphé parles deux parties (Lamoricière d’un côté et l’Emirde l’autre) ; la « reddition » militaire répondstrictement à un protocole détaillé et bien do-cumenté que les ennemis de l’Emir seraient àmal de présenter.

·Les héros ne se rendent jamais…*Docteur

Imaginez la tenue d’élections par scrutin version 2021. La nouvelle vague deCovid-19 empêche le déroulement desopérations électorales législative etcommunale physiquement. Il faut detoute urgence organiser un vote à dis-

tance et c’est Google qui rafle la mise. Cela afait grincer des dents, et de nombreux dé-bats parlementaires ont eu lieu pour inter-dire aux Gafam (Google, Amazon Face-book, Apple et Microsoft) de devenir des ac-teurs de la vie politique.

En raison de l’inadéquation de la réponsevaccinale pour le variant du coronavirus

SARS-CoV-2 porteur de nombreuses muta-tions, la troisième vague de Covid-19 est arri-vée sans attendre au premier trimestre 2021.Celle-ci a été redoutablement contagieuse et,le confinement a été très vite décrété comptetenu d’une transmissibilité accrue du nou-veau variant par rapport à d’autres souchesvirales en circulation. Le gouvernement a bien proposé de repous-ser les élections législatives et communales dequelques mois afin d’éviter de reproduire lessinistres erreurs du premier tour des munici-pales. Le déplacement des électeurs avait alorsaccéléré l’épidémie. Devant le tollé générald’une telle proposition, décision est prise defaire passer l’électorat au vote électronique àdistance. Un appel d’offre est lancé… et, faceà l’urgence, la meilleure offre est venue deGoogle. Le géant de plus en plus implantédans les systèmes d’information des servicespublics constituait la solution la plus efficaceà court terme, ont assuré les services de l’État.Un coup dur pour la souveraineté nationale.Malgré les garanties apportées par l’entrepri-

Organisation des prochaines élections législativeet communale de 2021 par Google

se américaine sur son impartialité et la pro-tection des données, l’inquiétude a été fortedans la population et chez les élus. Pourtanten ce jour de juin 2021, les Algériens se sontbien connectés au site de l’élection : «Remotevoting operated by Google».

Autant dire que les candidats élus se sontvite fait surnommer les «Google’s elec-

ted officials» par toutes les oppositions. En ré-ponse, la majorité a lancé une commissiond’enquête parlementaire. Après des centainesd’heures d’auditions, elle déclarera que l’ob-jectif sanitaire a été parfaitement atteint. Elleassurera aussi que jamais aucune élection nes’est révélée aussi économe pour les servicesde l’État. Elle a été aussi sans fraude «selonles données publiées par Google», expli-

quaient les parlementaires. On notera que lamise en p lace des é lec t ions par voteélectronique doit suivre des étapes précises,que les prestataires doivent être en mesured’assurer. Or, il se révéla que toute unepartie de la population a été tenu éloignéede l ’é lec t ion en ra ison du fa i t qu’e l len’ait pas su voter. On soulignera aussi que le système reposesur l’utilisation de la biométrie électorale, d’al-gorithmes complexes et de l’intelligence arti-ficielle. Cette solution permet :· une meilleure identification des électeurs surune base de données biométriques ;· la fiabilité dans la détection de doublons ;· la fiabilité du fichier électoral en garantis-sant l’unicité des électeurs et une répartitionde sièges non biaisée au prorata des électeursdans la circonscription électorale ;· la confiance des partenaires et acteurs poli-tiques participant au processus électoral ;· l’éloignement de certains inscrits du scrutinpour des «raisons de sécurité «.

«

Par Mourad Hamdan

Un processus automatique a en effet été ins-crit dans l’algorithme de la firme numérique,censé protéger du hacking ou des usurpa-tions d’identité. Une zone d’ombre qui a faitscandale. L’État promettra alors que la pro-chaine élection sera opérée par un acteuralgérien pour assurer la transparence admi-nistrative intégrale. L’ouverture des données(en anglais « open data ») devra constituerun vecteur de transparence et d’améliora-tion de l’action publique ainsi qu’un puis-sant levier pour l’innovation économique. Les nouvelles obligations de diffusion enligne qui s’imposeront notamment aux col-lectivités locales et territoriales, suite à l’en-trée en vigueur de la future loi pour une Ré-publique numérique, devront se concilieravec l’impératif de protection des donnéespersonnelles. En quelques années, le pays allait devoirfavoriser l ’émergence de «Votetechs» ,des jeunes pousses de la Dz-Tech spécialis-tes du vote !

DÉCISION PRISEDANS L’URGENCE

ALGORITHMES,INTELLIGENCE

ARTIFICIELLE ET BIOMÉTRIE

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 13

Par BelkacemAhcene-Djaballah

Livres

1/ LES FLEUVES IMPASSIBLES. Roman de Akram El Kébir. Apic Editions,

Alger, 2019, 196 pages, 700 dinars

Un alcoolique, un dégénéré, un qui estde la «jaquette flottante», un peureux

comme pas deux, un chanteur raté, un qui estdéjà clando avant d’avoir atteint l’Espagne...sans oublier un «niqué de la tête» (celui qui aeu l’ingénieuse idée de faire le voyage)... etdeux nouveaux «imposés» en dernièreminute...«trop bagarreurs sur les bords et quine renâclent pas à l’idée d’envoyer quelqu’unà l’hôpital qu’ils ont payé grassement en re-tour»... Un programme... El Harga ! L’Auteur : Né à Oran (1984), journaliste, déjà

MON TOP 10 DES LIVRES 2020 (EN FRANÇAIS)

2/ L’AGONISANT. Roman de Hedia Bensalhi.

Editions Frantz Fanon, Boumerdès,2020, 197 pages, 700 dinars.

Ce sont, en fait, deux histoires, l’une lointaine, l’autre assez proche qui se croisent

et souvent se mêlent pour décrire une seule etmême situation… frisant, bien souvent, dansune atmosphère, surréaliste et presque toujoursnoire, de liberté et de répression… de «révolu-tion culturelle et artistique».

La première, la cause ou la source (c’est selon !)s’est déroulée en Autriche, à Vienne, juste avantla Première Guerre mondiale, avec Egon Schie-le (et son modèle et amante Wally)...un pein-tre et dessinateur – fan de Gustave Klimt, lepeintre, figure clé de l’ Art nouveau viennois- qui se met, avec des amis à «casser» les co-des classiques et petits bourgeois de la pein-ture... La seconde se déroule en Algérie, dansune ville de l’Ouest algérien, juste avant leHirak (je suppose ) avec Hamid, un peintre, en-seignant, libre penseur, adepte de la sub-

version (culturelle) et poète qui, en com-pagnie de son épouse, muse et amante,Louisa, marqué par l’histoire d’Egon et unecopie saisissante du portrait de Wally parEgon en sa possession, avec quelques amisaussi engagés que lui dans la «révolution»artistique (les «activistes de l’esprit», les«agitateurs d’idées» dont les échanges per-mettent la réflexion, l ’ innovation puisl’émergence de leurs mouvements respectifs), font face à l’incompréhension d’une société«travaillée» par le conservatisme, la reli-

auteur de plusieurs romans, toujours aux édi-tions Apic : «Vivement septembre» (2016) et«Au secours Morphée !» (2018), les deux pré-sentés dans Médiatic.

Avis : Bien sûr il y a une histoire de «harga»mais, en fait, il y a surtout l’histoire d’un panimportant de la société oranaise : celui desjeunes... qui ne vivent pas mais vivotent, quiexistent mais s’ennuient... C’est aussi Oran by

3/ LES MATINS DE JÉNINE. Roman de Susan Abulhawa

(traduit de l’américain par MichèleValencia). Editions Media-Plus,Constantine, 2008 (Usa : 2006,

France : 2008), 422 pages, 1 050 dinars.

Ein Hod… un village fondé en 1189 parun général de l’armée de Saladin… Plus

de quarante générations ayant vécu et étant

mortes dans ce village. Quarante générationsde naissances, funérailles, mariages, danses,prières et genoux écorchés…de péchés et decharité, d’inimitiés et de pactes, de pluie etd’ actes d’amour…de souvenirs, de secrets etde scandales gravés dans les mémoires. Une architecture, des vergers, des puits, des fleurs… Quarante générations, toutesenglouties brusquement et brutalement par la notion du droit d’un autre peuple às’installer dans un espace ainsi «libéré» et

à le proclamer sien… Un autre peuple,venu d’ailleurs, composé d’étrangers juifsarrivés d’Europe, de Russie, des Etats-Uniset d’autres coins de la planète. Toute unehistoire «enterrée vivante», à partir de l’an-née 48...une année expulsée de «la liste desannées et des nations»

L’Auteure : Née en 1967 en Palestine. Pa-rents dans un camp de réfugiés de la guerredes Six-Jours, en Jordanie et dans la partie

4/ LA ROBE BLANCHE DEBARKAHOUM. Roman de Farida

Saffidine. Casbah Editions,Alger 2020, 197 pages, 700 dinars

Barkahoum ! Il était évident qu’avec untel prénom, elle allait «ramer» dur pour se

sortir de l’impasse sociétale qu’on lui avait «fa-briquée» dès sa naissance…Barkahoum est la dernière d’une famille

de…dix enfants, sept filles et trois garçons….qui, non désirée, mal-aimée (sauf par sonpère…un peu trop taiseux) va passer tout sontemps à se battre pour se faire une place dans la vie. Aicha – radjel ? Une féministe avantl’heure ? Non ! tout simplement une femme quiveut «exister»… à la maison, dans la rue, autravail… Elle sera médecin.Cinquante-cinq ans d’âge, et encore vierge, etfaisant toujours ses prières quotidiennes sans

pour autant porter le hidjab et le foulard, ellerejoint une de ses sœurs, médecin installée àParis, et elle s’y installe… non pour exercermais surtout pour «souffler» dans une autre at-mosphère… moins pesante ? Heureux (et cu-rieux) hasard, elle y rentrera celui qu’elle at-tendait tant. Happy end !

L’Auteure : Née en 1953 à Bordj Bou Arréridj.Etudes secondaires à Sétif puis supérieures à

5/ LE BONHEUR D’ÊTRE ALGÉRIEN. Essai de Fadéla M’Rabet. Enag Editions,

Alger, 2019, 103 pages, 530 dinars.

Quelle mémoire que celle de FadelaM’Rabet ! En peu de pages et en dix-

huit textes assez courts, elle vous conte et

raconte presque toute sa vie. Elle nous transporte du Sila à Skikda, deSkikda à Vienne, de Vienne à Ostende,d’Ostende et sa mer à Strasbourg, de Stras-bourg à Montréal, Stockholm, Istanbul, Pa-ris... et de Paris à Skikda, une ville qui nequitte plus sa pensée

6/ BOUSSOUF ET LE MALG. LA FACECACHEE DE LA REVOLUTION.

Essai et mémoires de Dahou OuldKablia. Casbah Editions, Alger 2020,

446 pages, 1300 dinars

Malg… Ce n’est plus un sigle depuis bienlongtemps… le «ministère de l’Armement

et des Liaisons générales » étant publié pour ne

L’Auteure : Née Abada à Skikda. Docteur enbiologie... interdite (au milieu des années 60)d’enseignement (Lycée Frantz Fanon) et d’ani-mation à la radio chaîne 3 (à la suite de la pu-blication de ses deux ouvrages : «La femme Al-gérienne» en 1965 et «Les Algériennes» en1967... et de ses émissions avant-gardistes).

7/ ALI LA POINTE. AU CŒURDE LA «BATAILLE D’ALGER». Récit de Abdelfatah El Haouari

(En collaboration avec AbdenourDzanouni). Aca, Alger 2020,

223 pages, 750 dinars».

révolutionnaire sans faille… jusqu’au sacrificede sa vie. Un nom et un symbole quisont d’ailleurs repris à l’unisson par les jeunesdu Hirak. Et pourtant, notre héros avait malcommencé sa vie.L’Auteur : Né à El Asnam (1938). Rejoint l’Aln.Arrêté alors qu’il avait à peine 19 ans. Rencon-

tre avec un membre du commando Ali Khodjaqui lui a conté les faits d’armes de la fameuseunité…Des premiers éléments qui ont servi àson enquête sur la «Bataille d’Alger».

Avis : Comme un roman ! Tout, tout ou pres-que tout sur la «Bataille d’Alger»

8/ AUX SOURCES DU HIRAK. Essai de Rachid Sidi Boumedine,

Chihab Editions, Alger 2019,232 pages, 950 dinars.

Le Hirak algérien est devenu au fil dutemps un très long «fleuve», plutôt assez

tranquille en comparaison avec ce qui se pas-

se ailleurs (France, Irak, Bolivie...) et avec cequi, habituellement, s’est passé chez nous(avec, toujours, des gros lots de victimes etde dégâts matériels). Un long fleuve ayantdéjà apporté à la société traversée bien deschangements bénéfiques... L’Auteur :. Sociologue et enseignant-cher-cheur dans le domaine de l’urbanisme et

l’aménagement. Travail dans le secteur del’énergie. A dirigé plusieurs organismes pu-blics d’étude et de recherche. Activité de re-cherche au Cread (associé). Quarante ans aumoins dans les rouages de l’Etat. Retraite,consulting et écriture. Auteur de plusieurs ouvrages (essais... etune biographie «Yaouled ! Parcours d’un in-

9/ LE DÉSORDRE AGRICOLE.ÉCHECS ET DÉFIS DU SECTEUR..

Essai de Makhlouf Azib.Editions Dalimen, Alger 2019,

172 pages, 800 dinars.

En management, il est admis que lameilleure façon de programmer un échec

d’un projet c’est de le faire gérer par le moinscompétent possible» (p 20). C’est l’extrait le

plus représentatif de ce qu’a développé,en filigrane de ses exposés, l’auteur… Le dra-me est présent dans presque tous les sous-secteurs dont le plus représentatif est bien le «fameux» et ambitieux «Pnda» (program-mes de reconversion des terres, de mise en va-leur par la concession, promotion des jeunesinvestisseurs et du développement rural, dedéveloppement de la production des semen-ces, d’organisation de la profession agricole et

des espaces interprofessionnels…). Des pro-grammes et des objectifs - mal préparés - nonatteints et/ou dévoyés, «ce qui a conduit à deséchecs assortis de véritables scandales»… nonsuivis de sanctions.L’Auteur : Né en 1954 à M’Zita (Bordj Bou Ar-réridj). Universitaire (Docteur d’Etat es-scien-ces), enseignant et chercheur (agronomie etpédologie et techniques de la communication)dont Recteur de l’Université de Laghouat (2007-

giosité exacerbée et la bureaucratie.L’Auteure : Née à Ténès. Master en littérature(Alger) et DEA en didactologie des langues et des cultures (Paris III), enseignant et, acces-soirement, photographe. Son premier roman,«Orages», a été prix Yamina Mechakra 2019(langue française)

Avis : Il faut le terminer pour comprendre laforte dose philosophique…t le dur, le très durcombat des «révolutionnaires» de la cultureet des arts.

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occupée de Jérusalem-Est. Vit aux Etats-Unis.Premier roman (Prix Best Books Award 2007,catégorie fiction historique)

Avis : Formidable livre. Intense, beau, puis-sant, brillant, émouvant, bouleversant, poi-gnant, déchirant. A lire et à faire lire sansdélai… pour que les mentalités… de ceuxqui ne savent pas ou ne veulent pas savoirles souffrances du peuple palestinien, ceuxqui doutent encore… changent.

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Constantine (langue et littérature anglaises).Enseignante (Université Ferhat Abbas de Sé-tif). Retraite en 2006. Déjà un premier roman,«Voix de femmes. Voies de fait» (2018) et unrecueil de poèmes.

Avis : Un récit de vie chargé de colère (fé-minine) mais aussi plein de volonté et d’es-poir. A lire par toutes les femmes... révol-tées ou non

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digène», Apic 2012) Avis : Un observateur averti de la sociétéet du paysage sociopolitique. Un «expert»vrai... qui «ne sait pas tout» mais qui saitbien. Approche rigoureuse. Austère même !Certes pas facile à lire mais fourmillantd’infos, tout particulièrement sur la phasede démarrage du Hirak.

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night... Oran jeunesse démunie... jeunesse dé-sespérée... un autre monde...

Un ouvrage très bien écrit (avec une certaine«préciosité» grammaticale que les puristes dufrançais apprécieront), une histoire très bienemmenée (avec une fin, me semble-t-il «tiréepar les cheveux») ...un livre qui pourrait con-naître un sort... très enviable, pour peu quel’éditeur sache le promouvoir.

2010), durant seize années, cadre au ministèreen charge de l’agriculture et du Développementrural (dont Ig et PDG de la Sgp/Sgda).Avis : Un titre qui, au départ, peut paraître re-butant mais qui, au fil des pages et des cha-pitres, vous plonge dans un «autre» monde(si vous ne le connaissez pas) aux difficultésinnombrables mais aux espoirs multiples.Pour peu qu’on y mette un peu (ou beaucoupselon le champ) d’ordre.

10/ JE SUIS UN CHAMP DEBATAILLE. Ecrits de Jean El-Mouhoub

Amrouche. Textes réunis et présentés parRégine et Pierre Le Baut (préface de

Seloua Boulbina). Editions Frantz Fanon,Boumerdès 2020, 152 pages, 600 dinars

Les accidents de l’Histoire du pays natal ontfait qu’il a été ce que les hasards de la vie lui

ont imposé comme «identité». Son immense cul-ture acquise et son ouverture d’esprit lui ont per-mis de s’interroger et surtout d’interroger le mon-de, au moment de la «mise en scène de l’un des

épisodes les plus désolants de l’histoirede l’humanité qui s’est déroulé en Algérie : uneguerre contre l’homme», une guerre opposant lecolonisé au colonisateur.Il n’a pas hésité à choisir son camp même si, audépart, il s’était bercé de quelques illusions quantà la capacité de la France de faire face résolumentau problème de la décolonisation.Les Auteurs : Jean El Mouhoub Amrouche, néle 7 février 1906 à Ighil Ali (Bejaia) et décédé le16 avril 1962 à Paris. Enseignant (à Sousse, Tu-nis, Annaba… écrivain, journaliste littéraire,homme politique algéro-français. Il a participé

à la conférence de Bandoeng en 1955… et ilétait, en 1957, accrédité par le Gpra commejournaliste à Radio Genève Régine Le Baut, néeà Montrouge en 1931 .Professeur de lettres, ar-rivée en Algérie le 9 juillet 1962 où elle y ensei-gne jusqu’en 1968. Pierre Le Baut, né à Blidaen 1925. Docteur en théologie, responsable(1958-1970) des émissions radiophoniques re-ligieuses de l’Eglise d’Algérie. De nationalitéalgérienne depuis 1963. Seloua Luste Boulbi-na, née en 195,7 est une philosophe franco-al-gérienne, spécialiste des études postcoloniales.Avis : Il ne voulait être ni érudit, ni philosophe

laisser place qu’à un acronyme… une marquelié intimement à un produit… de très haute qua-lité durant la guerre (mises à part quelquescouacs) mais quelque peu déconsidéré en rai-son de l’épisode tragique visant Abane Ramda-ne d’une part et, d’autre part, une certaine mal-information laissant croire (à tort ou à raison)que les « Malgaches » sont encore un groupe depression politique encore lourd : jusqu’à ce jour,

trois chefs de gouvernement, vingt ministres,vingt-et-un walis, trente-et-un ambassadeurs,tous issus du Malg… L’Auteur : Né à Tanger en mai 1933. Parentsoriginaires de Mascara (Béni Chougrane). Ba-chelier en 1954. Etudes de droit à Toulouse(France). Rejoint le Fln en 1958 (Aln / WilayaV). Septembre 1968, affecté (après formation)le Malg… Début d’une longue carrière dans

le renseignement. L’Indépendance… Plu-sieurs postes au sein de l’Administration…jusqu’à sa retraite en 2013… à 80 ans. Actuel-lement président de l’Association des anciensdu Malg.

Avis : Pas mal de Malg, beaucoup de Révolu-tion. Un véritable livre d’histoire… avec sesphotos et ses documents

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ou historien…mais seulement un homme deson monde et de son temps, près des choses etdes hommes…cherchant à débusquer la vérité.-Propositions de cadeaux de fin d’année :- The Art of Calligraphy. The miniature and illu-mination. Coffrets en arabe ou en français ou enanglais. Zaki Bouzid Editions. 10.950 dinars- Images d’Algérie. Sous le ciel d’Algérie. ParNadir Djama. Les Editions Nadir Djama (anglais-français).7.450 dinars- Les Phares d’Algérie. Vigiles de la côte. Photo-graphies de Zinedine Zebar et texte de MohamedBalhi. Casbah Editions, 5.100 dinars

Exilée (ainsi que son époux, Tarik Maschino)en France, elle a été maître de conférences etpraticienne des hôpitaux parisiens. Auteure deplusieurs ouvrages

Avis : De la belle écriture, prose et poésie mê-lées... Et, toujours, droit au but !

«

«La soi-disant bataille d’Alger a duré 9 mois et 25 jours. Avec la fin d’Ali la Pointe, une

des plus glorieuses pages de la lutte armée esttournée. Le Fln a perdu une bataille. Il n’a pasperdu la guerre».Ali la Pointe, un nom de légende, symbolisantla révolte, la détermination et un engagement

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Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202014

PRESSE INTERNATIONALE

En 2020 seulement, Donald Trump aprésidé au plus grand nombre d’exé-cutions de prisonniers depuis la fin

des années 1980, et ce, alors que l’appli-cation des peines de mort, dont le soutienest en baisse dans la population, a été misesur pause dans les pénitenciers fédérauxdepuis 2003. Des défaillances dans le sys-tème d’injection létale, entraînant de lon-gues agonies chez les prisonniers, ont enpartie alimenté cette suspension. «Le gouvernement Trump a adopté lapeine capitale avec enthousiasme, résu-me en entrevue au Devoir l’historien amé-ricain Daniel LaChance, qui enseigne à laEmory University d’Atlanta en Géorgie. En

Trump fait le vide dans le couloir de la mortDes peines capitales avant de partir. Les derniers jours de la présidence de Donald Trump vont être marqués

par une accélération historique des exécutions de prisonniers condamnés à la peine de mort dans les pénitenciersfédéraux, avec cinq mises à mort programmées d’ici le 20 janvier prochain, soit le jour où Joe Bidenva entrer en poste. Une première en période de transition entre deux gouvernements depuis 1896.

Dans les semaines et lesmois à venir, très prochai-nement selon les annon-

ces des laboratoires en compéti-tion, le vaccin nouvellement décou-vert sera distribué dans le mondeentier. Le confinement prendra finet les gens sortiront de leurs mai-sons soigneusement calfeutrées etde leurs cachettes, tout commeNoé et les créatures vivantes quil’accompagnaient ont quitté l'Ar-che après que le déluge se soitapaisé. Mais quel avenir nous at-tend ? Est-il possible, comme lecroient les plus optimistes parminous, que la pandémie soit le déclicd'un réveil qui instaure une nouvel-le réalité plus compatible avec la viehumaine et l'environnement, ou,comme le prévoient, d’autre part,beaucoup de penseurs, historiens,écrivains et économistes – ceuxqui regardent l’avenir avec douteet suspicion –, que la réalité ac-tuelle ne conduira pas nécessai-rement à des changements posi-tifs, qu’elle pourrait, bien au con-traire, intensifier la censure etrestreindre les libertés publiquesà cause de l'aggravation des cri-ses économiques et sociales.

la matière, on peut même dire que DonaldTrump est le président le plus meurtrierdepuis le XIXe siècle. Son adhésion provo-cante à la peine de mort a été un élémentclé de sa plateforme Make America GreatAgain». Et visiblement, il a l’intention demener son projet jusqu’au bout. D’ici la fin de la semaine, deux condam-nés, Brandon Bernard et Alfred Bourgeois,doivent venir allonger la liste des prison-niers amenés au bout du couloir de la mortpar injection létale, portant à 10 le nom-bre d’exécutions fédérales depuis le débutde l’année. Avant son arrivée en poste, iln’y en avait eu que trois depuis le rétablis-sement de la peine capitale fédérale en1988 aux États-Unis. Trois autres prison-niers, actuellement dans le même couloir,sont menacés d’exécution entre le 12 et le15 janvier prochain, soit quelques jours à

peine avant l’arrivée à la Maison-Blanchedu démocrate Joe Biden. L’ex-vice-prési-dent américain est opposé à la peine demort et a annoncé en novembre dernierqu’il allait œuvrer pour y mettre un termedans les pénitenciers sous autorité fédé-rale. Il faut remonter à 1896, et à la dernièreannée de la présidence de Grover Cleveland,pour voir un président ordonner des peinesde mort durant les mois d’une transition.Paradoxalement, en raison de la pandé-mie de COVID-19 qui frappe durement lemilieu carcéral aux États-Unis, les peinesde mort sont en déclin dans les prisonsdes États où elle est toujours en vigueur. Ily a eu 7 exécutions depuis le début de l’an-née, contre 22 l’année dernière. «Donald Trump a toujours été fasciné parla peine de mort, dit Abe Bonowitz, direc-teur de l’organisme Death Penalty Action,

qui milite pour l’abolition de la peine de mortaux États-Unis. Il l’applique parce qu’il a lepouvoir de le faire. Rien de plus. Les Améri-cains sont de plus en plus à l’abri des crimi-nels violents que nous tenons responsablesde leur crime sans avoir besoin de la peinede mort.» En août dernier, le départementaméricain de la Justice a par ailleurs pro-posé de changer plusieurs règles dans l’ap-plication de cette peine afin de permettredes exécutions fédérales par électrocutionet même par peloton d’exécution. Depuisplusieurs décennies, c’est la triple injec-tion de substances létales qui était préco-nisée dans les pénitenciers fédéraux. «Donald Trump a dirigé le pays de ma-nière plus revancharde que réfléchie de-puis le début de son mandat et son rap-port à la peine de mort reste dans la mêmelignée, estime à l’autre bout du fil le crimi-nologue Jean Sauvageau de l’Université St.Thomas au Nouveau-Brunswick. Depuisplusieurs années aux États-Unis, cette pei-ne capitale est plus utilisée à des fins poli-tiques que de manière dissuasive. C’est ungeste qui vise ici à interpeller la base élec-torale de Donald Trump, à lui faire plaisiren confirmant que le Parti républicain pro-tège les valeurs que cette base défend.»

«MORALEMENT ACCEPTABLE»Depuis le début du siècle, l’appui à la pei-ne de mort est en baisse au sein de la po-pulation, même si cette sentence est tou-jours considérée comme «moralement ac-ceptable» par 54 % des Américains, selonun sondage Gallup dévoilé en mai dernier.Ils étaient 71 % en 2006. «Le soutien à la peine de mort est deplus en plus concentré parmi les républi-cains protestants blancs, explique DanielLaChance, alors qu’il est en baisse dansles autres groupes démographiques. Poureux, elle est vue comme un symbole autantqu’un moyen de punir le crime. Elle con-forte les valeurs de responsabilité person-nelle, de sacralisation de la vie innocenteet renforce les convictions morales de lanation qui, selon eux, ont été dégradéesdepuis les années 1960 à cause de la mon-tée du multiculturalisme et de l’évolutiondémographique raciale du pays.» Des cinq prisonniers que le gouverne-ment Trump se prépare à exécuter, quatresont des Afro-Américains, une frange dela population surreprésentée dans le cou-loir de la mort, selon un rapport du DeathPenalty Information Center de Washingtonpublié en septembre dernier. Il y a plus de50 condamnés à mort dans les prisons fé-dérales américaines, dont 46 % sont desAfro-Américains, qui ne représentent que13 % de la population américaine.

En attendant le vaccin«Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La

mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plusgrande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse !» Albert Camus

Après chaque catastrophe, l’hu-manité se trouve face à de grandsdéfis. Au XIXe siècle, certainsphilosophes et hommes de scien-ces pensaient que les découver-tes scientifiques conduiraient fi-nalement à l'élimination de la bar-barie qui caractérisait la vie hu-maine et aideraient à atteindreenfin la paix et la sécurité. Ce-pendant, la réalité a montré lecontraire, car le XXe siècle a ététémoin de nombreuses tragédiescausées par les deux guerresmondiales, d’autres guerres des-tructrices et l'utilisation de la bom-be nucléaire pour la première foisde l'histoire – bombe qui va de-venir l'arme de «dissuasion» etdont la possession va jouer «en-tre les grandes puissances le rôled'une épée de Damoclès», selonBertrand Goldschmidt dans sonouvrage L’Aventure atomique,1962 –, par la continuation del'exploitation de l’homme parl’homme, par la montée de l'ex-trémisme et l'intolérance religieu-se, l’exploitation sauvage de lanature (forêts, mers et océans,entre autres), la surconsomma-tion et l'abandon de tout projetpolitique humanitaire. Face à tout cela, le monde aconnu de nouvelles douleurs etdes dangers sans précédent. Ain-

si, ce qui se passemaintenant nousenseigne que leprogrès scientifi-que et l’avancéede la technologieet de la médecinene conviennentque s’ils sont ac-compagnés d’unprogrès humain,d’un changementi n d i s p e n s a b l eaux niveaux poli-tique, économique et culturel,ainsi que la formulation d'unnouveau contrat social fondé surl'éducation, le pain et la libertépour tous. C'est notre plusgrand rêve. N'avons-nous pasau moins le droit de rêver ? Un des aspects positifs du con-finement est une réduction desémissions de dioxyde de carbonede 40% et des particules fines de10%, ce qui sauve des milliers devies humaines d'une mort préma-turée. Ces deux éléments empoi-sonnent l'air et causent, chaqueannée, rien qu'en Europe, la mortde plus de 500 000 personnes.Ce qui révèle à quel point la pol-lution de l'air constitue une me-nace pour la santé et la vie hu-maines et dans quelle mesure lapollution a également contribué à

la propagation de l'épidémie, faceà l'indifférence de ceux qui sontimpliqués dans la gestion des af-faires de cette planète. Au cours des trois dernières dé-cennies, les sonnettes d’alarmetirées par des écologistes sur lesdangers des politiques insenséesmenées par les grandes puissan-ces n’ont pas servi à grand-cho-se. À l'approche de l'arrivée d'unvaccin, les scientifiques mettenttoujours en garde contre la pos-sibilité de pandémies plus dange-reuses et plus mortelles que cellede Corona si les mêmes systèmespolitiques et économiques conti-nuent de régir aussi inconsciem-ment le monde. Détruisant les écosystèmes eten l'absence de projet de cons-truction d'une nouvelle humanité

fondée sur la justice et l'égalité,le monde continuera de vacillerau bord du gouffre. Il est tempsde changer les donnes pour nepas atteindre la vision apocalyp-tique exprimée par Nietzsche: «Audétour de quelque coin de l’universinondé des feux d’innombrables sys-tèmes solaires, il y eut un jour uneplanète sur laquelle des animauxintelligents inventèrent la connais-sance. Ce fut la minute la plusorgueilleuse et la plus menson-gère de l'“histoire universelle”,mais ce ne fut cependant qu’uneminute. Après quelques soupirsde la nature, la planète se conge-la et les animaux intelligentsn’eurent plus qu’à mourir (...) Deséternités ont passé d’où il étaitabsent ; et s’il disparaît à nou-veau, il ne se sera rien passé.»

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PRESSE INTERNATIONALE

Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 15

Des avocats menaçant d’en venir auxmains qu’il faut séparer. Des lar-mes et des cris. L’audience du pro-

cès Sarkozy-Bismuth de ce mercredi 2 dé-cembre se termine en queue de poissonpar l’évacuation de la salle et une longuesuspension. «Il est impossible de poursui-vre ce soir, nos débats ont besoin de séré-nité», dit à la reprise la présidente Christi-ne Mée avant de lever la séance à 19h40dans une ambiance confuse et électrique.Ce procès est à l’orage depuis son com-mencement, pas étonnant que la foudreait fini par tomber, claquant comme un coupde tonnerre dans un ciel trop sombre. Pourquoi avec cette intensité ? De parsa présence à lui, d’abord, Nicolas Sarko-zy, un ancien président, nerveux en dia-ble, sillonnant la salle à chaque suspen-sion, plaidant son innocence auprès dupublic et de la presse, pressé d'en décou-dre ; De par le dossier lui-même, construitsur le sable de seules écoutes téléphoni-ques, dénué d’éléments matériels, cons-truction fragile qui menace de s’effriter ;De par l’enjeu qui règne au sein de ce grou-pe d’avocats pénalistes, une famille entou-rant l’un des siens, Thierry Herzog, le dé-fendent comme un frère, et tétanisé à l’idéede lui manquer ; De par l’enjeu pour lePNF, critiquée par Eric Dupond-Moretti pouravoir mené une enquête parallèle, dont lesdeux représentants à l’audience, Jean-LucBlachon et Céline Guillet, ont la charge desoutenir une accusation difficile ; De parl’enjeu pour Gilbert Azibert, ancien hautmagistrat de la Cour de cassation, anciendirecteur de l’administration pénitentiaire,ancien patron de l’école de la magistratu-re, et qui est soupçonné d’avoir trahi lesecret d’un délibéré, ce qui est pour unmagistrat une sorte de faute suprême.

UN BOUFFON DANS LA SALLETrop de pression à la fois dans une seulesalle. Sarkozy se défend dos au mur pourarracher une relaxe dans la perspective deses autres rendez-vous judiciaires et d’unéventuel retour en politique. Thierry He-rzog défend l’honneur de sa robe. GilbertAzibert défend sa vie de magistrat. Le PNFdéfend sa jeune réputation. Et puis, à tousces ingrédients, qui plombent ce dossierdepuis son commencement, il faut rajou-ter un grain de sable, venu se greffer là-dessus comme un détonateur: Frédérick-Karel Canoy. Cet avocat, s’estimant victi-me des prévenus, s’est improvisé partiecivile au procès. Le droit est ainsi fait quele tribunal ne peut lui refuser ce statutqu’à l’issue de son délibéré, et du coup,pendant toute l’audience, il est là, à pou-voir poser des questions qui gênent. Est-ce que parce qu’il y a dans la salle unancien président de la République qu’ilfallait aussi la présence d’un bouffon Mar-di, Frédérik-Karel Canoy, s’estimant victi-me de signes déplacés de la part d’unconfrère de l’audience, est allé déposerplainte pour menaces de mort réitérées.Ce mercredi, en fin de journée, il sera lepremier détonateur de la foudre à venir…

UN MAGISTRATEN GARDE À VUE

Tout a commencé à 13h30 par la venueprès du micro de cet homme gris en cos-tume bleu nuit. Gilbert Azibert, la voix che-vrotante, tient à faire une petite déclara-tion préliminaire. Il tient à raconter, «après40 ans de magistrature», cette ambiancede police «argentine» qu’il a connue unmatin de 2014 quand la PJ a déboulé àl’aube à son domicile bordelais. Le ma-gistrat se croyait immunisé de pareille mé-saventure que dans sa vie professionnel-le il a pourtant maintes et maintes foisordonnée. «J’ai connu la méthode de l’at-tendrisseur», raconte-t-il, amer. Le trans-port en voiture jusqu’à Paris, la garde àvue, l’impossibilité de prendre une dou-che le matin, de se raser, et l’attente de-vant le cabinet des juges d’instruction.Azibert en reste chamboulé… lui qui avait

Des larmes et des crisau procès Sarkozy

Tendue, l’audience de mercredi a frôlé le pugilat…et la salle a dû être évacuée. Le procès Bismuth reprend

ce jeudi sur fond de tensions entre avocatset avec le parquet national financier.

connu jusque-là 11 postesdifférents au sein de la ma-gistrature, dont celui de se-crétaire général du ministè-re de la Justice. Christine Mée l’interrogesur son parcours. L’auditiona des allures de conversa-tion entre collègues surl’histoire et les pratiques dela Cour de cassation. Surce sujet, Gilbert Azibert estintarissable. Il raconte lesdifférentes pratiques en vi-gueur au sein de la hautejuridiction, vante les méri-tes de ses magistrats, re-grette «le temps d’avantl’informatique», «quand onse parlait»… «Le professeurAzibert» enchaîne une sériede digressions sur ses pro-jets de «cour suprême à lafrançaise». Sur sa chaise, Ni-colas Sarkozy regarde sa montre et s’en-nuie. Il n’est pas le seul. La présidente envient enfin «à l’affaire B», nom de code del’affaire Bettencourt.

"NI ESPIONNAGE, NI INFLUENCE"En 2014, Nicolas Sarkozy s’était pourvuen cassation dans le but de se voir resti-tuer ses agendas présidentiels, saisis dansle cadre de l’affaire Bettencourt. GilbertAzibert est soupçonné d’y avoir espionnéses collègues, d’avoir tenté d’en influen-cer certains, en contrepartie d’un coup depouce de l’ancien président pour un postede magistrat à Monaco. À la barre, Azibert conteste tout en bloc.À l’entendre, s’il a bien discuté de cetteaffaire d’agendas avec l’avocat de NicolasSarkozy, Me Thierry Herzog, dont il est amidepuis des années, c’est uniquement entermes juridiques généraux. «C’était unequestion intéressante de savoir si un juged’instruction pouvait se saisir des agendasd’un président la République, explique Azi-bert. À mon avis, il y a une violation de laséparation des pouvoirs, mais cela auraitpu concerner Hollande, Giscard ou Chirac,la question aurait été la même», explique-t-il au micro. Il jure sur tous les tons n’avoir jamaisobtenu, ni même «cherché à obtenir» lamoindre information confidentielle de col-lègues de la Cour. S’il a bien obtenu le rap-port de l’avocat général, c’est uniquementquand ce texte a été mis en accès libredans le réseau informatique de la Cour decassation, à l’attention de tous les avocatsgénéraux. Ni espionnage, ni influence, se-lon lui… Uniquement des conversations ju-ridiques de portée générale à propos«d’une affaire qui intéressait la France en-tière». Qu’on puisse le soupçonner d’avoirdéjeuné avec l’avocat général en chargedu dossier Bettencourt dans le but de ten-ter de l’influencer, il trouve cela «tout sim-plement indigne». «Ma présence ici m’ex-cède», lâche Azibert, balayant les soup-çons comme on chasserait des mouchesagaçantes d’un revers de main. «Tous lesmagistrats de la Cour ont été entendus,aucun n’a dit que je leur avais parlé», s’aga-ce-t-il, grinçant contre une instruction «uni-quement à charge»…

LES ÉCOUTES AU CŒURDES DÉBATS

La présidente Mée a laissé filer plus de deuxheures sans encore le mettre en difficulté.Ce n’est qu’après la première suspensiond’audience, à 16h10, qu’elle le questionne surle sujet qui fâche: «les écoutes Bismuth», dunom des téléphones clandestins de l'ancienprésident et de son avocat. Sur ces lignes,Sarkozy et Herzog ont échangé des heu-res sur le rôle d’Azibert. À entendre leursconversations, le magistrat a joué un rôlequi n’a strictement rien à voir avec celuiqu’il vient de décrire à la barre. «Est-ce que Thierry Herzog vous a sol-licité pour essayer de glaner des informa-tions privilégiées ou tenter d’influencer ?»questionne Christine Mée. «Non, pas du tout»,s’offusque Azibert. «Mais alors comment ex-pliquez-vous les conversations entre Nicolas

Sarkozy et Thierry Herzog ?» s’étonne la pré-sidente. Si ce que prétend Azibert à la barreest vrai, elles n’ont aucun sens… «Je contes-te formellement avoir tenu ces propos àThierry Herzog, je n’ai pas tenu ses pro-pos», affirme-t-il. Il répète qu’il n’a «ja-mais cherché à obtenir des informationsconfidentielles concernant le dossier B»,et qu’il «n’en a jamais eu». La présidente lit une écoute entre Nico-las Sarkozy et Thierry Herzog où ce der-nier détaille la liste des nombreux «trucs»obtenus par Gilbert: entre autres la datedu délibéré, le sens des réquisitions…«Pourquoi Thierry Herzog vous prête cespropos si vous ne les avez pas tenus ?»interroge la présidente. «Je n’ai pas tenuces propos, je ne peux que les contester.Je suppose que Thierry Herzog a voulurassurer son client…», avance l’ancien hautmagistrat. «Nous l’interrogerons», réagitla présidente.

SARKOZY: "JE VEUX LA VÉRITÉ"Sur le banc de la défense, des robes s’agi-tent. Me Hervé Temime, conseil de Me He-rzog, prévient que son client, par «respectdu secret professionnel des avocats», re-fusera de s’expliquer sur ses écoutes avecNicolas Sarkozy. Ce dernier se lève et de-mande la parole: «Moi, je veux la vérité.Je m’expliquerai sur toutes les conversa-tions. J’ai fait le choix de répondre à tou-tes les questions, je m’expliquerai sur lesécoutes», prévient l’ancien président.Christine Mée replonge la tête dans sondossier… Elle cite des écoutes d’Azibert avecdes journalistes dans lesquelles ce dernierprésente une autre version que celle qu’ilvient de donner. Dans ces conversations,Gilbert Azibert prétendait qu’il avait dit «desconneries exprès» à Herzog. Les avocatsde la défense bondissent à l’évocation«d’écoutes avec des journalistes». Ils dé-noncent en meute des «écoutes scanda-leuses». La présidente recule.

"JE PRÉFÈRE NE PAS DIREDE CONNERIES"

Azibert est de plus en plus à l’aise à labarre. Il s’explique à présent sur Monaco.Des écoutes, des mails, des rendez-vousmontrent qu’il était toujours demandeurd’un poste début 2014. Mais il conteste cecalendrier. Si début 2013, il a bien postulépour plusieurs fonctions judiciaires au ser-vice de la Principauté, Gilbert Azibert as-sure qu’à compter d’août 2013, et d’unaccident de santé, il n’était plus candidat àrien. Si ce n’est une mission de refonte ducode de procédure pénal monégasque.Quant à sa candidature (deux CV ont étéretrouvés) pour le conseil d’État de Mo-naco, le poste lui aurait rapporté «5000euros par an», pondère son avocat MeDominique Allegrini. Loin du casse du siè-cle. La présidente veut savoir s’il avait parléà son ami Thierry Herzog de ces postesmonégasques: «Oui, admet Azibert.Thierry Herzog m’a même proposé dem’aider en demandant à Nicolas Sarkozyd’intervenir, mais j’ai toujours refusé». L’an-cien magistrat tient néanmoins «à remer-cier Thierry Herzog de son grand cœur et

de son amitié, mais il a toujours refusé lamoindre aide»… L’audience touche à sa fin. Il est 18h15.Frédérik-Karel Canoy, la partie civile, dontc’est le tour de parole, veut savoir si Gil-bert Azibert n’a pas le sentiment d’avoirtrahi son serment de magistrat. À la bar-re, jamais vraiment malmené jusque-là,l’intéressé préfère «ne pas dire de conne-ries et invoque son droit au silence».

UNE QUESTION"SCANDALEUSE"

Restent les questions du PNF… Céline Guilletse lève. Elle a prévu de passer en revuel’agenda de Gilbert Azibert et de pointertous ses rendez-vous en liaison avec l’af-faire. Elle commence par signaler un«week-end à Monaco». «Il s’agissait d’unweek-end organisé par les avocats», s’em-porte Gilbert Azibert, qui se souvient d’unesoirée à l’opéra, et d’avoir payé les frais…La procureur du PNF mentionne des dînersavec des magistrats de la cour de Cassa-tion. Azibert s’énerve à nouveau. «Dansvotre poste précédent, avez-vous dîné avecMme Taubira ?» grince-t-il en direction deCéline Guillet, auparavant en fonction à laChancellerie. La présidente ne dit rien. Laprocureure poursuit. Elle l’interroge ensuite sur un diner, un16 avril, avec Me Pierre Haïk, un des avo-cats du dossier Bettencourt. «Quelle est laquestion, quel rapport avec le dossierd’aujourd’hui ?», s’insurge du tac au tacMe Jacqueline Laffont, avocate de NicolasSarkozy, et femme de Pierre Haïk, actuel-lement souffrant. En une poignée de se-condes, la seule évocation de Pierre Haïk,ami de nombreuses personnes dans la sal-le, a suffi à faire monter le ton de plu-sieurs crans d’un coup. Me Paul-AlbertIwens, silencieux jusque-là, trouve «scan-daleuse la question du PNF, et ce soupçonsur un avocat». Hervé Temime gronde de-bout. Les robes décollent en nuée…

À DEUX DOIGTSD'EN VENIR AUX MAINS

Et puis tout dégénère en une poignée desecondes et dans les cris de chaque côtéde la barre. Une vision de ballet. Sur lagauche, Me Iwens a bondi en direction deMe Karel-Canoy. Ils sont à touche touche.L’huissier intervient pour les séparer, pi-voine l’un et l’autre. À deux doigts, sem-ble-t-il, d’en venir aux mains. Une mêléese forme. Dans le même mouvement, surla droite, Thierry Herzog s’interpose et at-trape au vol, dans ses bras, Jacqueline Laf-font qui se dirige à grandes enjambées versle parquet pour une franche explication. Lesdeux sortent… rejoints par leurs amis en robe.De longues minute plus tard, Jacqueline Laf-font, entourée d’autres avocats formantautour d’elle comme un pack soudé, la pla-çant à l’abri des caméras, revient dans lasalle, entre-temps évacuée par la prési-dente. Image d’une famille soudée dans latourmente… et d’un procès confus. Cette étrange audience Sarkozy-Bismuthdoit reprendre ce jeudi à 13h30. Par desquestions du PNF à Gilbert Azibert, puispar l’audition de Thierry Herzog.

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09 joumada el oula 1442

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ORANLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202016

K. Assia

Trois dealers âgés entre 19 et 25ans ont été arrêtés par les servi-

ces de la brigade de recherche etd’investigation (BRI) de la police ju-diciaire de la sûreté d’Oran sur labase d’informations indiquant que

D. B.

L’étude de modification sur le nouveau plan de circulation a

été achevée, a-t-on appris hier desources proches de la wilaya. Le bu-reau d’études chargé d’apporter desmodifications et des propositionsprésentera prochainement son étu-de au wali d’Oran, soulignent lesmêmes sources. Ces modificationsvisent à mettre au diapason ce nou-veau plan avec les infrastructures debase en cours de réalisation dans lecadre des Jeux méditerranéens. En effet, dans le but de mettre finà l’anarchie qui caractérise le sec-teur des transports et en prévisiondes Jeux méditerranéens, un nou-veau plan de circulation sera appli-qué à Oran. Dans le cadre du suivide ce dossier, le wali d’Oran a pré-sidé dernièrement une réunionconsacrée à la présentation desdifférentes étapes de l’élabora-tion de ce nouveau plan qui entre-ra en vigueur prochainement. Dans ce cadre, le wali avait donnéun délai d’un mois au bureau d’étu-des chargé de l’élaboration et de lamise à jour du nouveau plan de cir-culation pour apporter des modifi-cations et de nouvelles propositionsefficaces, avant l’entrée en vigueurde cet outil qui vise à donner unenouvelle dynamique au secteur destransports et mettre fin à certainscomportements. En dépit des ef-forts des services de la directiondes transports et des autorités,l ’organisation du secteur destransports laisse à désirer. Si lesbonnes intentions s’affichent publi-quement, la réalité du terrain plai-de pour une dégradation continuede ce secteur stratégique. Au quoti-dien, cela se traduit notamment parune foule de désagréments pour les

S. M.

Le bureau local de l’Union natio- nale du personnel de l’éducation

et de la formation monte au créneaupour dénoncer la recrudescence dela violence en milieu scolaire qui ci-ble essentiellement le personnel pé-dagogique et administratif tout enappelant à l’abrogation immédiatede l’instruction ministérielle promul-guée le 12 juillet 2018 qui interditles sanctions des élèves indisciplinésou auteurs d’actes violents. C’est suite à un énième incidentsurvenu jeudi dernier dans un collè-ge à Sidi Chahmi que le bureau lo-cal est monté au créneau pour ré-

K. Assia

Pas moins de 641 plaques publi-citaires, plaques d’orientation et

autres plaques accrochées de maniè-re anarchique à des poteaux électri-ques, des troncs d’arbres et égale-ment posées sur les façades des im-meubles ont été déboulonnées etenlevées depuis le début de la cam-pagne d’éradication des obstacles etdes points noirs lancée par les servi-ces de l’APC d’Oran et ceux de lavoie publique de la sûreté d’Oran. Ils’agit du bilan des interventions ef-fectuées dans les six délégationscommunales, une campagne qui vase poursuivre à travers les secteursrestants, indique-t-on. Outre ces plaques anarchiques,plus de 300 autres obstacles entrebornes en béton, des chaînes, desparkings lock et autres entraves ser-vant à bloquer le stationnement ontété aussi enlevés par les services del’APC et de la voie publique de lasûreté d’Oran jeudi dernier. C’est dans la délégation commu-nale d’El Othmania que la campa-

J. Boukraa

Considérés comme des produits toxiques nuisibles tantà la santé publique qu’à l’en-

vironnement, les déchets spéciauxgénérés par les actes médicaux etchirurgicaux nécessitent une gestionbien particulière. Au cours de cetteannée marquée par la propagationde la pandémie du coronavirus, ladirection de l’environnement de lawilaya en coordination avec la direc-tion de la santé, de la population etde la réforme hospitalière d’Oran alancé une large campagne de con-trôle des activités des différentescl iniques privées et établ isse-ment s hosp i ta l i e r s pub l i c s àl’échelle de wilaya. « Au cours decette année, pas moins de 79opérations de contrôle ont cibléle volet de gestion des déchets dedifférents établissements hospitaliers

Jeux méditerranéens d’Oran

L’étude de modificationdu nouveau plan

de circulation achevéeusagers et de multiples violations ducode de la route. Les services de la direction destransports de la wilaya d’Oran en-registrent quotidiennement desplaintes de citoyens faisant état deplusieurs dépassements de certainstransporteurs urbains qui ne respec-tent pas la loi. Ces derniers impo-sent leur loi faisant fi du citoyen. L’entrée en vigueur du nouveauplan de circulation de la wilayad’Oran adapté et répondant auxexigences des Jeux méditerranéensqu’abritera la capitale de l’Ouest esttrès attendue. Aujourd’hui, la situa-tion est tellement confuse que lestransporteurs agissent à leur guise.Les responsables locaux ont main-tes fois exprimé la détermination del’Etat à rétablir l’ordre dans le sec-teur des transports, comme dansl’ensemble des autres secteurs d’ac-tivité économique, mais les opéra-teurs continuent d’agir à leur guise,au mépris de toutes les lois. Les violations en tous genres semultiplient et le citoyen en demeu-re la première et l’ultime victime. Lechangement des mentalités et lescompor tements et d’ imposerune certaine professionnalisa-tion de la corporation pour amé-liorer la qualité des services etrépondre aux besoins des usa-gers, est une urgence. Le secteur des transports revêt uneimportance capitale pour la prépa-ration et l’organisation d’une tellemanifestation sportive à dimensioninternationale. Le secteur est plei-nement impliqué pour ce qui est dudéplacement des délégations sur lesréseaux routiers et les infrastructu-res de base du transport, égalementdes espaces de pratique de diversesdisciplines sportives comme le ma-rathon et le cyclisme.

Contrôle des cliniques et établissements hospitaliers

45 mises en demeure pour gestiondéfaillante des déchets hospitaliers

ainsi que les services Covid de cesétablissements », a indiqué MmeMansouri, cadre et chef de serviceau niveau de la direction de l’envi-ronnement de la wilaya d’Oran, surles ondes de la radio locale. « Cesopérations se sont soldées parl’établissement de 45 mises endemeure pour gestion défaillantede ces déchets, rejet des déchetsdans des endroits non appropriés etmélange des déchets hospitaliersavec les déchets ménagers », a ajou-té la même responsable. Ces déchets vecteurs de nombreu-ses maladies et d’infections nosoco-miales constituent un risque certainpour le personnel médical et para-médical dans notre pays surtout sil’on sait que ces tonnes de déchetssont jetées anarchiquement par leshôpitaux ou brûlées, ce qui repré-sente une importante source de pol-lution atmosphérique. Pour les dif-

férencier et les traiter à part, il fautau préalable un tri des déchets hos-pitaliers, ce qui n’est pas évident dansla majorité des lieux où ils sont pro-duits, c’est-à-dire les hôpitaux, lescliniques, mais aussi les labora-toires et tous les autres établisse-ments où se pratiquent les soinsou en rapport avec la santé, jus-qu’aux banques de sang. Sachantqu’un lit d’hôpital produit un kilo-gramme de déchets par jour, l’élimi-nation de ces déchets d’activités desoins n’est ni organisée, ni structu-rée, ni sécurisée dans certains éta-blissements privés. Pour faire face à cette situation, ladirection de la santé et les servicesde l’environnement organisentrégulièrement des opérations decontrôle et d’inspection. L’objec-tif initial de cette opération estd’assainir le secteur et de préser-ver la santé du citoyen.

APC-Police

641 plaques publicitairesanarchiques démantelées

gne d’assainissement de la voie pu-blique et la lutte contre l’anarchie aété lancée par la commission de lavoirie et de la circulation de l’APCd’Oran en collaboration avec les ser-vices de la police. Cette campagne à caractère natio-nal vient en application d’une ins-truction ministérielle et a permis, se-lon M. Mouad, de mobiliser lesmoyens humains et matériels de ladivision et de l’APC d’Oran. Dans ce registre, on saura que lesagents communaux ont procédé àl’enlèvement de 173 plaques anar-chiques. Dans ce contexte et face àl’anarchie qui a pris des proportionsalarmantes et qui désormais porteatteinte aux rues et quartiers de laville, la DVC lance depuis plusieursjours une vaste campagne d’assai-nissement et d’éradication des obs-tacles qui défigurent et clochardisentla ville. Outre le déboulonnement etl’enlèvement de ces plaques instal-lées sans autorisation, la commissiona procédé à l’évacuation et à la libé-ration des espaces publics où desaménagements ont été effectués sans

le moindre respect de la loi. Ce sontsouvent des terrasses, des espacessquattés par des vendeurs entreautres qui ont été libérés à la grandejoie des habitants et surtout des pié-tons. 13 espaces et trottoirs ont étélibérés, a souligné M. Mouad. Par ailleurs, au cimetière de Aïn ElBeïda et dans le cadre de la luttecontre le marché informel qui longece lieu funéraire, les agents commu-naux ont démantelé une trentaine detables de fruits et légumes érigées demanière illicite. En effet, depuis plu-sieurs mois, de nombreux mar-chands de fruits et légumes ont in-vesti les trottoirs le long de la routede Aïn El Beïda bloquant ainsi l’ac-cès au cimetière. Un véritable gou-lot d’étranglement pour la circulationet une anarchie sans précédent del’avis des personnes venues se re-cueillir sur les tombes de leursproches. Les automobilistes et sur-tout ceux qui se rendent au cime-tière peinent à stationner et sont con-traints de faire tout un détour par-fois risqué vu que cet axe routier estsinueux et dangereux.

Education

L’Unpef dénonce la recrudescencede la violence en milieu scolaire

clamer la suppression de cette ins-truction ministérielle qui est devenue,selon ce syndicat, une menace réel-le pour la stabilité dans les établisse-ments scolaires. « La directrice etune enseignante ont été victimesd’une agression lâche dans l’encein-te de leur collège à Sidi Chahmi. Lepersonnel de ce CEM a observé unejournée de grève pour dénoncer cet-te violence injustifiée. Le bureau lo-cal s’est déplacé à ce collège pourapporter son soutien indéfectible aupersonnel enseignant. Nous poursui-vrons notre combat pour l’abroga-tion de l’instruction ministérielle de2018. L’Unpef exige aujourd’hui uneréforme immédiate du conseil wilaya

des recours pour les élèves qui doitcomporter plus de membres élusparmi le personnel enseignant »,précise le syndicat. L’instruction ministérielle numéro68 publiée le 12 juillet 2018 relativeaux conseils des classes dans les cy-cles moyen et secondaire interdit for-mellement aux enseignants de notersur le bulletin d’un élève la mentionavertissement ou blâme. La majori-té des syndicats du secteur de l’Edu-cation nationale avait rejeté cette ins-truction décidée par l’ex-ministreBenghabrit qui désarme les ensei-gnants et encourage le relâchementde la discipline dans les établisse-ments scolaires.

Haï Dhaya

Trois dealers arrêtés et plus d’une centainede comprimés psychotropes saisis

des individus commercialisaient leproduit prohibé à bord d’une moto.Deux des mis en cause ont été ap-préhendés à proximité de la stationd’essence dans le quartier de HaïDaya et l’un d’entre eux était en pos-session d’un cabas contenant 58comprimés psychotropes et une

somme d’argent de 6.500 dinars. Letroisième dealer a été appréhendéà bord d’une moto en possessionde 70 comprimés psychotropesce qui porte la quantité globale à128 comprimés psychotropes. Ils se-ront présentés au tribunal à l’issuede l’enquête.

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ORANIELe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 17

Khaled Boumediene

Quatre kinésithérapeutes etsept autres prothésistes ducentre hospitalo-universitaires (CHU) de Tlemcen,

qui n’ont perçu aucun salaire de-

puis le mois d’août dernier, sontdans l’expectative après le refus desservices du contrôle financier de lawilaya d’accorder son visa pour leversement des salaires de ces para-

médicaux, recrutés en 2015 par cetétablissement de santé à l’issue deleur formation dans un institut na-tional de formation supérieure pa-ramédicale. Le contrôle financier

exigerait du CHU une dérogationde l’inspection de la fonction pu-blique de la wilaya pour autoriserla paie mensuelle de ces fonction-naires qui ont assuré des gardes

dans leurs services respectifs tout aulong de cette crise sanitaire de co-ronavirus (Covid-19). « C’est inad-missible ! Nous sommes confron-

El-Houari Dilmi

Le tueur silencieux vient de

faire une autre victime, au

moment où le mercure est des-

cendu jusqu’à moins 2° Celsius

ces derniers jours.

En effet, une jeune femme de

21 ans de la cité «Intifadha» de

Frenda, dans la wilaya de Tia-

Abbad Miloud

Suite aux instructions du mi

nistre des Ressources en

eau, la zone de l’ONA (Office

national de l’assainissement) de

Chlef à laquelle sont rattachées

les unités d’Aïn Defla, Relizane

et Chlef, a organisé mardi une

campagne de curage des ré-

seaux d’assainissement et des

ouvrages annexes à travers plu-

sieurs quartiers de la ville de

Chlef, à l’image de Zeboudj,

Chorfa et Lalla Aouda. Le coup

d’envoi de cette campagne, su-

pervisée par le directeur géné-

ral de l’ONA, qui a duré toute

la journée, a été donné par le

chef de cabinet, représentant le

wali, devant la cité administra-

tive de la wilaya, en présence

du directeur des Ressources en

eau de la wilaya de Chlef, du

Les services d’Algérie Poste à Sidi Bel-Abbès exploitent les espa-

ces du complexe sportif «24 fé-vrier» pour le versement despensions de retraite et d’ayantdroit, offrant de meilleures con-ditions d’accueil en adéquationavec les mesures de prévention con-tre coronavirus, a-t-on apprisauprès de cette installation. Dans le cadre des efforts de luttepour juguler la pandémie du Co-vid-19 alléger la pression que con-naissent les bureaux de poste de laville de Sidi Bel-Abbès, il a été dé-cidé de constituer à titre exception-nel des bureaux de poste au niveaudu complexe sportif, de mêmequ’un bureau de poste itinérant àtravers les quartiers et ce, pour four-

La maintenance de quelque 808 kilomètres du réseau

électrique de la wilaya de Nâa-ma a été réalisée cette année,a-t-on appris auprès de la So-ciété de distribution du gaz etde l’électricité de la wilaya. L’opération, qui s’inscrit dansle cadre de l’amélioration duservice fourni aux clients et lalutte contre les coupures et pourrépondre aux demandes ac-crues sur l’électricité surtoutdurant les périodes de pic, atouché aussi la maintenancedes transformateurs de haute etmoyenne tension. Menées par des équipes tech-niques spécialisées à partir dumois de mars dernier, ces opé-

Des artisans hommes et fem-

mes de la wilaya de Saida

ont confectionné 150.000 mas-

ques de protection depuis mars

dernier jusqu’à ce jour, dans le

cadre des effor ts conjugués

de prévention contre la pan-

démie du Covid-19, a-t-on

appris du directeur de la

chambre d’artisanat et des

métiers «Saidi Benyebka».

Smail Ammari a indiqué que

cette opération supervisée par

la chambre d’artisanat et des

métiers (CAM) a vu la contribu-

tion de plus de 100 artisans ac-

Hadj Mostefaoui

Un accident de la circulation s’estproduit, mardi en début de soi-

rée, sur la RN 6, à quelques enca-blures du chef-lieu de la comunne

CHLEFParés contre

les inondations ?directeur de l’unité de l’Algé-

rienne des eaux (ADE) de

Chlef, le directeur de zone de

l’ONA de Chlef et le directeur

de l’unité de Chlef.

Pour cette journée, l’Office

de la zone a mobilisé tous les

moyens humains et matériels

nécessaires en vue de lui assu-

rer un franc succès. Les équi-

pes d’agents des trois unités rat-

tachées à la zone ont été ren-

forcées par celles de Tissemsilt

et Blida. Le bilan s’est soldé par

le curage et le débouchage de

26 regards, le curage de 233

autres avaloirs, le débouchage

de 700 mètres linéaires, l’éva-

cuation de 17 mètres cube de

déchets et le curage de deux ca-

niveaux. Il est à signaler qu’une

opération similaire a eu lieu à

la wilaya de Relizane le 14 du

mois courant.

TIARETUne jeune femme tuée

par le monoxyde de carboneret, est morte asphyxiée dans la

nuit de lundi à mardi, par des

émanations de monoxyde de

carbone provenant d’un appa-

reil de chauffage défectueux. Sa

dépouille a été déposée à la

morgue de l’hôpital «Ibn Sina»

de Frenda et une enquête

ouverte par les services de la

sûreté de daïra.

SAÏDALes artisanss’impliquent

tivant dans le domaine de la

confection des habits ayant

fourni la matière première pour

la production de ces masques.

La CAM a aussi distribué

des fournitures de préven-

tion aux hôpitaux et admi-

nistrations. Les services de la

wilaya de Saïda enregistrent

la distribution, à titre gratuit aux

citoyens, commerçants, staffs

médicaux et administrations,

d’un million de masques de

protection depuis l’apparition

de la pandémie, a fait savoir la

même source.

NÂAMAMoins de coupures

d’électricitérations ont porté sur le change-ment et la mise à niveau deséquipements dans les centresde distribution des commu-nes de Mécheria, Ain Sefraet du village de Abdelmoula(commune de MekmenBenamar), outre lamise en œuvre d’un program-me de maîtrise du réseau élec-trique pour garantir une alimen-tation régulière et permanentesans recourir aux délestage. L’opération de maintenance atouché aussi les lignes et trans-formateurs électriques réduisantle nombre de pannes au niveaudu réseau d’alimentation enélectricité de la wilaya de 28 %par rapport à l’année dernière.

EL-BAYADHSept blessés dans une collision

de Kef Lahmar. Deux véhicules lé-gers roulant en sens inverse sontentrés en collision frontale. Le bilanétabli par la Protection civile fait étatde sept personnes, âgées entre 25et 45 ans, blessées qui ont été trans-

férées à l’hôpital de cette localité.Une enquête a été ouverte par leséléments de Brigade territoriale dela Gendarmerie nationale de cettelocalité, afin de déterminer les cir-constances réelles de cet accident.

SIDI BEL-ABBÈSPensions de retraite: le complexe sportif

mis à contributionnir des prestations dans des condi-tions idoines adaptées aux mesu-res de prévention sanitaire, a-t-onindiqué de même source. Cette initiative intervient en ap-plication des instructions de la di-rection générale et du ministère detutelle, durant la période allant du20 au 25 décembre en cours, coïn-cidant avec la période de retrait despensions de retraite, a-t-on souli-gné, notant que cette opération s’ef-fectue de concert avec certains ser-vices administratifs concernés. Il a été décidé, à la faveur de cet-te initiative, la première du genreau niveau local, de consacrer unespace convenable doté de chai-ses et remplissant l’ensembledes conditions adaptées au pro-

tocole sanitaire en vigueur pouraccueillir les retraités et ayantdroits dans le confort nécessai-re assurant la distanciation phy-sique, la désinfection et le lavagedes mains, selon la même source. Lancée il y a deux jours, cetteopération a eu un écho favorableauprès des citoyens qui ont expri-mé leur satisfaction quant à l’orga-nisation et les facilités accordées lorsdu retrait des pensions, arguantavoir énormément souffert dans lesderniers mois, notamment avec leslongues files d’attente au niveau desbureaux de poste et surtout la peurde contracter le virus et souhaitantbénéficier de meilleures conditionsen perspective dans le cas où la cri-se sanitaire se poursuivra.

TLEMCEN

Des paramédicaux du CHUsans salaire depuis août

tés à de graves difficultés financiè-res depuis que nos traitements ontété suspendus par le contrôle finan-cier de la wilaya ! Nos familles crè-vent de faim ! Nous avons assuréla permanence pendant cette crisede la Covid-19 et risqué notre vieet maintenant ils bloquent nos sa-laires ! Nous appelons le wali deTlemcen à agir rapidement pourdébloquer cette situation embar-rassante et trouver des solutionsadministratives à la dérogation ré-clamée par le contrôle financierpour les virements de nos salai-res», indiquent Wissam et Hou-ria, kinésithérapeutes. Contacté sur ce sujet, le directeurgénéral de l’hôpital « Chahid Tid-jani Damerdji » de Tlemcen, Ma-zouni Nasreddine, souligne pour sapart que « le CHU de Tlemcen asaisi les services de la fonction nousdélivrer une dérogation afin de va-lider les dossiers de ces agents pa-ramédicaux qui n’ont pas été payés

depuis le mois d’août dernier. Aprèsleur installation au niveau de notreétablissement de santé, ces agentssuivaient une formation complé-mentaire en externe mais cette for-mation d’une année a été suspen-due après trois mois en raison dela Covid-19 qui est apparue enmars 2020. On attend toujours cette déroga-tion pour permettre la validationdes postes budgétaires de nosagents pour percevoir leur paie ». Selon les prothésistes Awatif,Sabri et Zakaria, cette question aété exposée lors de la troisième ses-sion ordinaire de l’assemblée po-pulaire de wilaya qui s’est dérou-lée mardi dernier en présence duwali de Tlemcen. Selon nos informations, les para-médicaux concernés envisagent dedéclencher un mouvement de pro-testation dans le cas où leur reven-dication ne serait pas satisfaite dansles plus brefs délais.

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COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 202018

ANEP N° 2031008593 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020ANEP N° 2031008648 Le Quotidien d’Oran 24/12/2020

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PENSEEA la mémoire de nos chers parents

El Hadj BOUKHATEM AHMEDet SI MERABET YAMINA

Le 24 décembre 2002 nous a quittés notre chèremère laissant un vide énorme et le 31 juillet 2018

nous a quittés notre cher père : deux dates gravéesà jamais dans nos mémoires.

Leurs enfants et leurs petits-enfants demandent àtous qui les ont connus d’avoir une pieuse pensée à

leurs mémoires et de réciter la FATIHA sur leursâmes, et prions ensemble qu’ALLAH Le Tout-

Puissant leur accorde Sa Miséricorde et les accueilledans Son Vaste Paradis.

Votre famille

PENSÉEA la mémoirede notre cherpèreet grand-pèreBOUHALIHamoudécédé le 24/12/2019.Cela fait une année déjàdepuis sa disparition à jamaisen laissant derrière lui unimmense vide irremplaçable.Sa femme, ses enfantset petits enfants demandentà tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieusepensée à sa mémoire

Tes enfants

AVIS DE DÉCÈSC’est avec unetristesse etconsternationque la familleCHERIFIannonce ledécès de leurpère, fils, oncleet frère

Monsieur CHERIFI Ghoutile 15 décembre 2020.

L’enterrement a eu lieu le 16décembre 2020 au cimetière de

Aïn El Beïda - ORAN.En cette douloureuse

circonstance nous prions DieuLe Tout-Puissant d’accueillir

le défunt en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons».

PENSÉE - 40ÈME JOURCela fait 40 jours que notre amieFatiha BENALI nous a quittés.

A cette occasion le club Oran Besmalui rend hommage.

Fatiha BENALI était un membrefondateur de ce club, un pilier, elleétait très appréciée par nous tous,sa disparition est une perte énormepour sa famille, ses amis mais aussipour le corps médical dont elle faisait

partie, très reconnue pour sesqualités et sa rigueur.

A l’occasion de la commémoration du40ème jour, nous, ses amis et

l’ensemble des clubs de la régionOuest et du district 415, lui rendons

hommage.Fatiha BENALI était une personnebienveillante prête à améliorer le

quotidien des nécessiteux.Elle a représenté dignement son club

dans la discrétion et le respect.

40ÈME JOURACHOURI Amini Noureddine Farid

Que dire :Perdre son père c’est perdre une partie de soi.

Quelqu’un qui a été là dans les bonscomme dans les mauvais moments, c’estperdre son premier Professeur, celui qui

nous apprend les bases de la vie.

Qui aurait cru que cet automne on perdrait une partie de nous, quelorsque nous prononcerions Farid nous dirions ALLAH Yarahmek ?

Tu fus un mari, un père, un grand-père, un tontonet un beau-frère exemplaire.

Tu avais cette façon d’accueillir les gens avec ce sourire quivenait du cœur ; tu as toujours aidé ton prochain, ta bonté et

ta générosité fut sans égal.

Tu as toujours voulu qu’on soit réunis autour de toi.Heureusement qu’on l’était ce jour-là.

Papa tu étais immortel à nos yeux mais en une fraction de secondetu es parti en laissant un vide incommensurable derrière toi.

Nous remercions toutes les personnes qui nous ont soutenusdans cette douteuse épreuve.

ALLAH Yarahmek Farid

OFFICE PUBLIC : Maître MOSTEFA HANCHOUR MOSTEFA

Commissaire-priseur près le Tribunal de Mostaganem

BT 18 (B) N° 202 CIA - MOSTAGANEM – Tél : (045) 30.82.21

AVIS ENCHERES D’ADJUDICATION PAR LOYER

Le 30/12/2020 à 09 H 30(Respecter les règles de Confinement – Distance – Port de masque)

L’enchères se fera à l’APC SAYADA

Suivant la demande du Monsieur le président de l’APC SAYADA, le Commissaire-priseur porte à la connaissance du public qu’il sera procédé à l’adjudication par loyerverbale et par soumission cachetée du « Marché Gros Fruits et Légumes » Souk Ellil- d’une superficie environ 10 Hectares - appartenant à « APC SAYADA »

Les conditions : - Versement 21% non remboursable en cas de Désistement.- Retrait Cahier des charges obligatoire de l’office du Commissaire-priseur 20.000,00 DA.- La participation à l’enchère uniquement avec un Cahier des charges.- Pour toute autre information s’adresser au bureau du Commissaire-priseur.

Le Commissaire-priseur

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CENTRE & EST20Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

El Fedjr06h25

Dohr12h48

Assar15h20

Maghreb17h40

Icha19h05

09 joumada el oula 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

El Fedjr06h11

Dohr12h34

Assar15h07

Maghreb17h27

Icha18h52

09 joumada el oula 1442

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

La vérité sur l’affaire de l’hom

me qui a eu la main coupée

lors d’une agression, qui a fait le

buzz sur les réseaux sociaux, a

été exposée à travers un commu-

niqué du procureur de la Répu-

blique près le tribunal d’El

Khroub, pour éviter la propaga-

tion d’informations fausses ou in-

complètes, souligne la même

source. Et, bien sûr, ce n’est pas

du tout ce qui a été rapporté par

les internautes qui se sont parta-

gés l’information, relayés par

certains médias, révélant faus-

sement qu’il s’agit de l’éclate-

ment d’une violente guerre de

gang à la nouvelle ville Ali Men-

djeli qui s’est terminée par cet-

te horrible blessure d’un hom-

me, dont la main a été ampu-

tée par une arme blanche. Dans

la nuit du 18 décembre, les po-

liciers, qui ont été alertés à 21

heures au sujet de l’accueil au

niveau de l’hôpital Abdelkader

Bencharif, nouvelle ville Ali

Mendjeli, d’un homme griève-

ment blessé, qui a eu la

main coupée suite à une agres-

sion à l’arme blanche, ont im-

médiatement pris leurs dispo-

A. Ouélaa

A peine entamée, il y a de cela

quatre jours avec le coup d’en-

voi du début de l’année scolaire de

la formation professionnelle partir

de la commune de Bouhadjar, les

premiers couacs ont déjà commen-

cé. En effet, le personnel du centre

de formation professionnel du cen-

tre-ville d’El Tarf, est depuis diman-

che en grève, soit depuis le début

de cette semaine. Selon les con-

testataires, le personnel administra-

tif et pédagogique refuse de tra-

vailler à « cause du comportement

de la directrice de ce centre à la-

Ali Chabana

Les cours dits particuliers ou

de soutien scolaire font des

émules, à voir tous ces locaux

destinés à accueillir des centai-

nes d’apprenants. C’est la tache

d’huile en cette période de pan-

démie. Les parents d’élèves sui-

vent la tendance, inscrire leurs

enfants dans des cours de sou-

tien et de rattrapage devient

une priorité, lorsque l’école pu-

blique n’arrive plus à dispenser

et assurer les programmes sco-

laires d’une année scolaire

écourtée.

C’est du déjà vu, au cours

d’année scolaire normale. Les

parents se disent « persuadés

quant à leur décision, c’est un

choix bien réfléchi, en optant

pour des cours particuliers,

mon souci premier, le renforce-

ment pédagogique des acquis

de ma fille, élève en classe

Le wali de Skikda, M. Abdelka

der Bensaïd, a donné mardi

des instructions fermes aux respon-

sables des différents secteurs con-

cernés à l’effet de sommer les en-

trepreneurs d’évacuer les débris de

leurs chantiers dans les plus brefs

délais, a-t-on appris auprès des ser-

vices de la wilaya. Lors d’une réu-

nion d’urgence d’évaluation de la

situation au lendemain des intem-

péries ayant affecté la wilaya et des

mesures à prendre concernant «les

points noirs» constatés, le chef de

l’exécutif local a insisté sur «l’urgen-

ce d’évacuer les déblais cumulés

dans les différents chantiers, consi-

dérés comme la cause principale

dans l’obstruction des avaloirs dans

les régions basses de la ville notam-

ment», a déclaré la même source à

l’APS. «Des sanctions seront prises

à l’encontre des contrevenants», a

averti le chef de l’exécutif local. Le

wali a également instruit les respon-

sables de tous les secteurs à l’effet

de saisir «en temps réel» les parties

concernées, s’agissant de cas d’ur-

gence ou autres incidents pouvant

survenir dans la wilaya, «pour des

interventions efficaces et à temps»,

a-t-on indiqué.

M. Abdelkader Bensaïd a insis-

té également sur la mobilisation de

tous les moyens d’intervention né-

cessaires relevant du secteur des tra-

vaux publics et des communes et

Abdelkrim Zerzouri

Un policier a été griève

ment blessé, en début de

soirée du 17 décembre

dernier, au cours d’une interven-

tion dans le cadre de la lutte con-

tre le crime ciblant les endroits

douteux de la région de la com-

mune Didouche Mourad. Après

avoir constaté une présence

suspecte de trois individus, les

policiers se sont rapprochés

d’eux et ont engagé une procé-

dure de fouille corporelle, mais

l’un des individus s’en est vio-

CONSTANTINE

Un policier grièvement blesséaprès une intervention

lemment pris à un policier, en

l’agressant à l’aide d’une arme

blanche (couteau), indique un

communiqué du parquet, signé

par le procureur de la Républi-

que près le tribunal de Zighoud

Youcef, transmis à notre rédaction

en fin d’après-midi du mardi 22

décembre. Précisant que l’agres-

seur a été arrêté et le policier gra-

vement touché au cou évacué

en urgence vers l’établissement

hospitalier (EH) de Didouche

Mourad, où il a subi une inter-

vention chirurgicale. Le médecin

légiste du CHU Constantine lui

a accordé un certificat d’incapa-

cité de travail d’une durée de 18

jours. Le mis en cause, présenté

le dimanche 20 décembre de-

vant le parquet, sera poursuivi

sous le chef d’inculpation de ten-

tative d’homicide avec prémédi-

tation, comme le stipule les arti-

cles 30, 254, 255, 256, 261 du

code pénal, indique la même

source. Ajoutant que le présumé

coupable a été placé en détention

préventive en attendant la con-

clusion de l’enquête ouverte par

le juge d’instruction de la premiè-

re chambre .

Il lui coupe la main pour un malheureuxbillet de 2.000 dinars !

s i t ions réglementaires en

ouvrant une enquête sur les te-

nants et aboutissants de cette

affaire. Vu la gravité de la bles-

sure de la victime, âgées de 37

ans, qui a été vers le CHU

Constantine pour subir une in-

tervention chirurgicale, elle ne

sera entendue par les policiers

qu’après avoir été hors de dan-

ger, signale-t-on.

Ainsi, la victime déclarera

qu’au moment où il rejoignait

son domicile, son agresseur qui

se trouvait au balcon a com-

mencé par l’insulter et mena-

cer de le tuer. Ne s’arrêtant pas

au verbe insultant, il sortira de

sa maison pour passer à l’ac-

tion. Muni d’un couteau, il as-

sènera un coup à la victime, qui

lèvera instinctivement la main

pour parer au coup.

Du coup, il aura la main

coupée. Son bourreau ne le lâ-

chera pas, puisqu’il portera un

second sous l’aisselle gauche.

Et dire que les hostilités sont

dues à un malheureux billet de

2.000 dinars ! La victime a ac-

cusé quelques jours auparavant

son agresseur de lui avoir sub-

tilisé 2.000 dinars de l’intérieur

de la poche de sa veste, chose

qui déclenchera sa colère et

mènera à accomplir son mal-

heureux geste.

A la suite de cette agression,

le mis en cause s’est enfui vers

la wilaya de Sétif, où il s’est ca-

ché chez des proches. Mais, les

policiers munis d’une déroga-

tion de prolongation de com-

pétence, émise par les autori-

tés judiciaires, iront le cueillir là

où il se terrait. Après son inter-

rogatoire, le mis en cause a re-

connu les faits qui lui reprochés,

souligne la même source. Pré-

senté le mardi 22 décembre

devant le magistrat instructeur

avec demande d’ouver ture

d’une enquête pour tentative

d’homicide volontaire avec pré-

méditation, comme le stipule les

articles 30, 254, 255, 256, 261

du code pénal, en requérant le

placement du présumé coupable

en détention préventive. Après

son audition pars le juge d’ins-

truction, le présumé coupable a

été placé derrière les barreaux,

indique-t-on.

A. Z.

TÉBESSALes cours de soutien font recette

d’examen, après huit mois d’in-

terruption, le dégât pédagogi-

que et psychologique est énor-

me, donc il fallait penser à re-

médier à cet état des faits. Le

recours aux cours de soutien

s’impose de lui-même, une so-

lution exceptionnelle, l’intérêt

de mon enfant passe avant

tout, ces résultats scolaires en

dépendent, même si je dois

dépenser plus d’argent pour

qu’elle réussisse son baccalau-

réat en fin d’année » affirma

Ahmed commerçant aisé, qui

a choisi ce mode d’emploi

quand il s’agit de l’avenir sco-

laire de ses enfants. Et que dire

d’Aïssa cet employé dans un

établissement public qui lui aus-

si s’est sacrifié pour inscrire ses

deux filles dans des cours par-

ticuliers, en langue française et

mathématiques en dépit de son

maigre salaire, il est prêt à cas-

quer 2.000 dinars par mois.

C’est beaucoup d’argent pour

un presque smicard.

Là encore, le chef de famille

se sent responsable de la réus-

site scolaire de sa progénitu-

re « que fallait-il faire d’autre,

quand on a qu’un seul objectif,

voir ses enfants réussir dans

leurs études, ce qui n’était pas

le cas pour leur père.

Aussi, je suis obligé de gérer

avec parcimonie le budget fa-

milial en recourant à des acro-

baties, afin de grignoter quel-

ques sous, çà et là » dira-t-il

avec fierté, en bon papa. Et

puis la maladie épidémique n’a

pas arrangé les choses des fa-

milles, celles-ci font dans la

gymnastique budgétaire des

dépenses supplémentaires, en

mettant en jeu, leurs petites

économies.

Les cours de soutien se sont

démultipliés ces derniers temps

les gens se renseignent sur les

meilleurs enseignants, pas ques-

tion de perdre le temps, l’année

scolaire vient tout juste de re-

prendre et déjà on pense à son

prochain épilogue.

SKIKDADes instructions aux

entrepreneurs pour enleverles déblais des chantiers

de les positionner à proximité des

points noirs recensés, notamment

aux entrées des villes, sur les

abords des oueds et dans les

quartiers abritant des habitations

précaires et bidonvilles.

Le chef de l’exécutif local a don-

né des instructions pour la réalisa-

tion d’un plan d’urgence de préven-

tion des dangers des intempéries et

la présentation d’un état des lieux

quotidien sur la situation durant la

période des intempéries. La direc-

tion locale des Travaux publics

s’emploie depuis lundi à la réou-

verture des différents tronçons de

route fermés en raison de l’accu-

mulation d’eau et de la boue, a-t-

on rappelé, relevant «un retour pro-

gressif à la normale».

Pour rappel, la périphérie de la

ville de Skikda a connu lundi de for-

tes précipitations de pluies causant

une augmentation du niveau des

eaux dans plusieurs cités et habita-

tions et la fermeture de plusieurs

axes routiers, notamment à l’entrée

principale du chef-lieu de wilaya à

la cité Hamrouche Hamoudi, dans

la commune Hamadi Krouma, sui-

te au glissement de terrain et l’ac-

cumulation de la boue sur la route.

A la ville de Skikda, hormis l’accu-

mulation des eaux au Collège d’en-

seignement moyen (CEM) Ibn

Djoubir, aucun incident n’a été re-

levé, a-t-on noté.

EL TARFGrève du personnel

d’un centre de formationprofessionnelle

quelle plusieurs reproches lui sont

adressés ». Les grévistes relèvent

« un climat et une ambiance qui

n’aident en rien au bon déroule-

ment du travail dans ce centre » .

Un ras-le-bol dont auraient volon-

tiers pu se passer ceux qui tra-

vaillent dans ce centre.

Le directeur de la formation pro-

fessionnelle de la wilaya d’El Tarf,

que nous n’avions pu joindre, à

l’heure où nous écrivons ces lignes,

était toujours en réunion avec les

concernés au niveau de ce centre

afin de calmer les esprits et récon-

cilier les protagonistes en conflit au

niveau de centre.

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S PORTSLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 21

L'ancien sélectionneur de l'équipede France Raymond Domenech,

qui n'a plus été en charge d'une équi-pe depuis le fiasco du Mondial-2010,va entraîner le FC Nantes pour la finde la saison, selon une source inter-ne au club de première division. Do-menech, 68 ans, deviendra le 15eentraîneur de Nantes depuis l'arrivéedu président Waldemar Kita en 2007.Cette nomination devrait être officia-lisée aujourd’hui, alors que les Ca-naris, actuellement 15e de Ligue 1 à3 points du barragiste, se sont dépla-cés mercredi soir à Lyon. Agé de 68ans, Domenech a dépassé la limited'âge de 65 ans et devra obtenir unedérogation de la Ligue de football pro-fessionnel (LFP). En tant que prési-dent de l'Unecatef, le syndicat des en-traîneurs français, il avait d'ailleurscritiqué le choix d'accorder une telledérogation à Claudio Ranieri, deve-nu entraîneur de Nantes en 2017,l'année de ses 66 ans.

M. B.

Incroyable mais vrai ! Le matchentre la Renaissance FC du

Tchad et l’ES Sétif, qui devait sejouer hier dans le cadre du 2e

tour préliminaire (aller) de laCoupe de la CAF, n’a pas eu lieu.La raison ? Les portes du stadeIdriss Mahamat Ouya de N’dja-mena sont restées fermées de-vant les deux équipes et les ar-bitres de la rencontre. Selon leDG de l’ESS, Fahd Halfaya, «cematch ne s’est pas joué en rai-son d’un conflit entre la fédéra-tion tchadienne et le ministèredes Sports de ce pays ChristianRoutouang», a-t-il indiqué sur lesondes de la radio nationale.«Malgré les garanties reçues aucours de la réunion de sécurité.Les portes du stade sont restéesfermées. Le commissaire aumatch en compagnie des arbi-tres ont vérifié les licences desjoueurs avant d’annoncer l’an-nulation du match», a précisé ledirigeant sétifien, avant d’ajou-ter : «Nous avons accompli laprocédure réglementaire et nousallons également demanderd’être remboursés. La décisionfinale sera prononcée dans lesprochains jours par la commis-sion des compétitions de la CAF,après la réception du rapport ducommissaire au match. L’ESS

La participation de l’équipe natio

nale de football des moins de 20

ans (U20), éliminée lundi du tournoi

de l’Union nord-africaine (UNAF) à

Tunis, qualificatif à la CAN-2021 en

Mauritanie, fera l’objet d’une «éva-

luation approfondie sur tous les plans,

loin de toute précipitation», par la Fé-

dération algérienne (FAF), a indiqué

l’instance fédérale.

Avec un seul point seulement en-

grangé en trois matchs, les juniors al-

gériens ont quitté précocement la

compétition lundi, avec un triste bi-

lan d’un match nul et deux défaites

et un seul but inscrit. Les coéquipiers

de Moncef Bekrar ont entamé la com-

pétition en faisant match nul face à

la Tunisie (1-1), avant de concéder

deux défaites de suite face au Maroc

Les véliplanchistes algériens de la

série Laser Standard boucleront

aujourd’hui leur stage bloqué à

l’Ecole nationale des sports nauti-

ques et subaquatiques d’Alger-Pla-

ge. Ils espèrent néanmoins «une fin

imminente» de la pandémie du nou-

veau coronavirus, pour «bénéficier

de meilleures conditions de travail

dès le début de l’année 2021" ce

qui leur permettra de «mieux pré-

parer» les prochains Jeux méditer-

ranéens, prévus en 2022 à Oran.

«Notre souhait le plus cher est que

cette crise sanitaire prenne fin au

plus vite, et que les choses repren-

nent leur cours normal, pour qu’en

2021, nous puissions retravailler

comme avant, et pouvoir ainsi pré-

parer les JM d’Oran dans les

meilleures conditions possibles»,

ont déclaré Maïssa Abdelfettah et

Oussama Benserai, dans des inter-

views accordées au site officiel de

la Fédération (FAV). Concernant ce

Coupe de la CAF

Revoilà la JSK,l’ESS n’a pas joué !

devrait ainsi remporter cette pre-mière manche sur tapis vert.Aussi, le président du club tcha-dien nous a fait savoir que sonéquipe n’est pas en mesure d’ef-fectuer le déplacement en Algé-rie pour le match retour». Pour rappel, les joueurs de l’ESSont été interdits d’accès lundi austade pour effectuer leur ultimeséance d’entraînement qui devaitse dérouler à l’heure du match.Ils ont dû rebrousser chemin poureffectuer leur dernier galop auniveau du terrain de leur hôtel.En tout cas, les Algériens saurontapprécier cette marque inédite del’hospitalité tchadienne. La JS Kabylie, deuxième repré-sentant algérien dans la compé-tition, a renoué avec son passéen compétition africaine et s’estimposée devant l’US Gendarme-rie Nationale du Niger sur le sco-re de 2 à 1 (mi-temps: 1-1), enmatch aller du second tour préli-minaire de la Coupe de la Con-fédération africaine de football,disputé mardi à Niamey. La JSKa ouvert le score par Ryad Ben-sayah (26'), avant que l’USGNn’égalise sur penalty par AmadouDarankoum (31'). Le but de lavictoire des Algériens est un butcontre son camp de l’équipe ni-gérienne à la 88e. La JSK et l’ESSdevront jouer la seconde manchele 5 ou le 6 janvier prochain.

FC Nantes

Raymond Domenechnouvel entraîneur

Equipe nationale U20

La FAF fera une évaluation approfondieet à la Libye, sur le même score (1-

0). Selon la même source, «aucune

décision n’a été prise concernant

l’avenir du sélectionneur national

Saber Bensmaïn, toujours en poste».

Au cours de son évaluation, la FAF

prendra en compte plusieurs paramè-

tres, dont «le jeu produit par l’équi-

pe, l’amalgame entre les joueurs lo-

caux et ceux évoluant à l’étranger»,

avant prendre d’éventuelles déci-

sions, précise la même source.

Dans un compte rendu publié sur

son site officiel, la FAF a qualifié de

«désillusion», l’élimination de l’Algé-

rie du tournoi de l’UNAF, alors qu’el-

le visait l’une des deux places quali-

ficatives à la CAN-2021 en Maurita-

nie (14 février- 4 mars). Le tournoi

de l’UNAF se déroule sous forme

d’un mini-championnat, au bout

duquel les deux premiers seront qua-

lifiés pour la phase finale de la CAN-

2021 de la catégorie, qui verra la

participation de 12 équipes. Avec

l’élimination de l’Algérie et le retrait

de l’Egypte en raison de la détection

de plusieurs cas positifs au Covid-19

chez les joueurs, trois pays restent en

course pour décrocher l’un des deux

billets qualificatifs : la Tunisie, la Li-

bye, et le Maroc, et cela à deux jour-

nées de l’épilogue. Outre le pays or-

ganisateur, neuf pays ont déjà validé

leur billet pour le rendez-vous conti-

nental. Il s’agit de la Gambie, de

l’Ouganda, de la Tanzanie, du Mo-

zambique, et la Namibie, du Ghana,

du Burkina Faso, de la Centrafrique,

et du Cameroun.

Fédération algérienne de voile

Les JM d’Oran en point de mirestage bloqué, qui s’est déroulé du

14 au 24 décembre à Alger-Plage,

les jeunes champions de la série

Laser Standard ont indiqué qu’il

«sert surtout» à les «remettre dans

le bain, après une longue période

d’arrêt, imposée par la pandémie»

du COVID-19.

Des véliplanchistes de la série

RSX étaient également concernés

par ce regroupement, dont Hamza

Bouras et Amina Berrichi, qui eux

préparent les Jeux olympiques de

2022 à Tokyo et pour lesquels ils

sont déjà qualifiés, grâce notam-

ment à leur titre continental, décro-

ché en octobre 2019.

Une importante compétition, pour

laquelle la FAV espère bénéficier

d’une invitation (wild-card) pour

pouvoir y qualifier deux autres ath-

lètes dans la série Laser Standard, à

savoir : le tandem Wassim Ziani - Ka-

rassane Maliya. Un espoir plus que

permis pour la voile algérienne, car

la Fédération internationale devrait

proposer un quota de 18 wild-cards

aux nations qui n’ont pas réussi à

qualifier leurs véliplanchistes pour

Tokyo. La sélection nationale voi-

le a déjà effectué trois stages de

préparation, en vue des importan-

tes échéances internationales à

venir. Le premier au mois d’août,

puis un second en septembre et le

dernier en octobre, toujours à

l’Ecole nationale des sports nauti-

ques et subaquatiques.

Outre Hamza Bouras et Amina

Berrichi, les athlètes concernés par

ce stage dans la série RSX sont :

Ramzy Boudjatit, Katia Belabès,

Lina Aït-Ali Ouslimane, Fayçal Ben-

ceraia, Ramy Boudrouma et Islem

Benaka. Pour ce qui est de la série

Laser Standard, et outre le tandem

Maïssa Abdelfettah - Oussama Ben-

serai, les véliplanchistes Ziani Was-

sim et Karassane Maliya étaient éga-

lement concernés par ce stage.

M. B.

Comme nous l’avions préditdans l’édition de mercredi, lechangement de décor en

haut du tableau a bel est bien eu lieuau terme de cette cinquième jour-née du championnat de Ligue 1, quia été tronquée de trois matches. Ducoup, la JS Saoura s’est retrouvéeprovisoirement en tête après sa vic-toire à Magra (0-2). Les gars du Nejmse sont inclinés sur deux buts de Ha-midi (13’ s.p) et Messaoudi (63’) dansun match bizarre, qui a vu l’expul-sion des deux gardiens du NCM,Bouhelfaya et Nacir en l’occurrence.Quoi qu’il en soit, et en attendant lamise à jour du calendrier, c’est la JSSqui prend désormais les commandeset devance d’une longueur le MCAlger, lequel a confirmé sa bonnesanté à Relizane. En effet, le Doyena glané le gain du match chez le RCR(0-1), grâce à Bourdim (55’), quivient ainsi de stopper l’élan de sonancienne équipe. L’autre victoire en déplacement està mettre à l’actif de l’ASO Chlef, quia damé le pion à la JSM Skikda (1-4). Beldjilali (37’ s.p, 56’), Bengrina(82’) et Mzili (89’) ont marqué pourl’ASO, alors que Merzougui (68’) asauvé l’honneur pour les Skikdis, quin’ont pas pu réagir après le reverssubi à Aïn M’lila. Pour leur part, leCS Constantine et le Paradou AC ont

Football - Ligue 1

La JSS leader, l’USMA, l’USMBAet le CABBA à la traîne

enregistré leur premier succès de la

saison, aux dépens respectivement

de l’USM Alger et du CA Bordj Bou

Arréridj. Les Constantinois, réduits

à dix après l’expulsion de Benmes-

saoud en début de seconde pério-

de, ont arraché cette victoire grâce

Chiboub (90’+1), qui a lancé un

coup de froid dans le camp des us-

mistes, lesquels pensaient revenir

avec un point suite à l’égalisation

de Bouchina (55’), après le premier

but de Yettou (25’). Cette défaite,

la 3e de la saison pour l’USMA,

complique davantage la situation du

club algérois.

A Dar El-Beïda, le Paradou AC est

revenu de loin pour s’imposer en

toute fin de match devant le CAB-

BA, qui avait inscrit deux buts en

première période, par Guetal (11’)

et Ziani (44’), avant que les pacistes

ne renversent la vapeur grâce à Gue-

naoui (48’, 90’) et (Zorgane 72’s.p).

Par ailleurs, le derby de l’Ouest en-

tre l’USM Bel-Abbès et le MC Oran

n’a pas connu de vainqueur (1-1).

Litt (29’) avait ouvert la marque pour

les locaux, mais Hamidi (67’) a éga-

lisé pour le Mouloudia. Enfin, la se-

conde rencontre qui n’a pas connu

de buts s’est jouée à Tlemcen, où le

WAT a tiré le nul face à l’US Biskra.

Le Widad qui pour rappel n’a pas

encore gagné le moindre match. La

prochaine journée est programmée

pour dimanche.

L I G U E 1

RCR 0-1 MCA

CSC 2-1 USMA

PAC 3-2 CABBA

JSMS 1-4 ASO

NCM 0-2 JSS

USMBA 1-1 MCO

WAT 0-0 USB

Italie - Naples obtient gain de cause

Le match face à la Juvesera reprogrammé

Equipes Pts J

1- JSS 11 5

2- ESS 10 4

- MCA 10 4

4- ASAM 8 4

5- CRB 7 3

- PAC 7 5

- ASO 7 5

- MCO 7 5

- USB 7 5

10- CSC 6 4

- RCR 6 5

12- JSK 5 4

13- OM 4 4

- NCM 4 5

15- NAHD 3 4

- JSMS 3 4

- WAT 3 5

18- CABBA 2 5

- USMA 2 5

- USMBA 2 5

C L A S S E M E N T

La défaite 3-0 sur tapis vert etla déduction d’un point infli-

gées à Naples, pour ne pas s’êtredéplacé face à la Juventus Turinen octobre après deux cas deCovid-19, ont été levées par unecommission du Comité olympi-que italien (CONI). Le CONI adéclaré dans un communiquéavoir «accepté l’appel présentépar Naples et annulé sans délaila décision de la Cour d’appelsportive de la FIGC (...) y com-pris le match Juventus-Napolidonné perdu et la sanction d’unpoint imposée au club deman-deur». Le match du 4 octobre,plutôt que d’être annulé, puisqueNaples ne s’était pas rendu àTurin, avait été considéré com-me un forfait du club de Cam-

panie. Il devra finalement êtredisputé. Naples avait porté soncas devant le Conseil de garan-tie des sports du Comité olym-pique italien (CONI) après avoirvu ses précédents appels rejetéspar la Fédération italienne defootball (FIGC) et la Lega SerieA. Le Napoli a fait valoir que lesautorités sanitaires locales luiavaient ordonné de ne pas se dé-placer en raison de deux cas po-sitifs de Covid-19 dans le grou-pe, concernant Piotr Zielinski etEljif Elmas. Le match était prévu quelquesjours seulement après une ren-contre face à Gênes, club au seinduquel une vague d’une douzai-ne de cas de Covid s’était décla-rée dans la foulée.

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TÉLÉVISIONLe Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

JEUDI

VENDREDI

21.05 L'appel de la forêt

Film d'aventures - Etats-Unis - 2020Avec Harrison Ford, Dan Stevens,Karen Gillan, Bradley WhitfordA la fin des années 1890, dans le comté deSanta Clara, en Californie, Buck, un chienaffectueux vit paisiblement dans une su-perbe propriété jusqu'au jour où il est volépar un personnage qui le revend aussitôt. En-fermé dans une caisse, le chien entame un longvoyage d'abord en train, puis en bateau,qui le mène à Dawson City, dans le Yukon, oùse retrouvent de nombreux prospecteurs en-fiévrés par la ruée vers l'or du Klondike.

21.05 La belleet le clochard

Film d'animation - Etats-Unis - 1955A Noël, Jim Chéri offre à son épouse unepetite chienne cocker : Lady. Cette derniè-re grandit dans un environnement riche etaimant. Un jour, toutefois, elle s'étonne dunouveau comportement de sa maîtresse.Cette dernière est enceinte. Quand le bébénaît, Lady est délaissée.

21.05 Le retourde Mary Poppins

Film pour la jeunesse- Etats-Unis - 2018

Avec Emily Blunt, Ben Whishaw,Nathanael Saleh, Joel DawsonMary Poppins, une gouvernante dotée depouvoirs magiques, était la nounou de Mi-chael et Jane Banks quand ils étaient enfants.Mais Michael et Jane ont tout oublié de la fan-taisie de leur enfance et font tout pour se com-porter comme des adultes responsables.

22

21.05 L'âge d'ordes chansons

de notre enfance

«C'est Guignol», «Hou, la menteuse !», «TataYoyo» ou encore cette «Chanson douce» quenous fredonnaient nos mamans lorsque nousétions petits. Quel que soit notre âge, ces re-frains sont devenus de véritables madeleinesde Proust. Ce documentaire retrace cettepartie de notre vie : des années 60 à 90, «L'Aged'or des chansons de notre enfance».

21.05 300 choeurspour les fêtes

Présenté par Vincent NicloA l'occasion du réveillon de Noël, VincentNiclo prend les rênes des «300 chœurs»pour une soirée sous le signe du partageet de la fête pour toute la famille. Des ar-tistes de la scène française et internatio-nale vont reprendre en solo ou en duo lesplus beaux chants de Noël et quelques-uns des grands standards lyriques et de lachanson dans des versions inédites.

21.05 Big five

Série dramatique - Allemagne- France - Italie - 2020

Avec Chantal Ladesou,Elodie Fontan, Marc RuchmannDans la réserve Rainbow, en plein cœurde l'Afrique, Catherine et Philippe Raim-baud se vouent corps et âme à la causeanimale et gèrent avec passion un sanc-tuaire qui recueille, réhabilite et protègela faune sauvage. Mais cette terre est me-nacée par une société mafieuse qui ex-ploite le sol, brûle les forêts, extermine lesanimaux sans relâche.

21.05 Le prince oublié

Film pour la jeunesse - France -Belgique - 2020

Avec Omar Sy, Bérénice Bejo,François Damiens, Sofia GayeSofia, 8 ans, est élevée par son père trèsaimant. L'homme, veuf, qui travaille dansun garage, passe ses journées à peaufinerles moindres détails des histoires qu'il ra-contera le soir à sa fille. En effet, chaquesoir, il raconte à l'enfant l'histoire feuilletonnanted'un prince et de sa princesse, sans cesse con-trariés par le méchant Pritprout.

21.05 District Z

Présenté par Denis BrogniartIl y a dix ans, l’armée a isolé la zone en-tourant le laboratoire du Professeur Z aprèsqu’une expérience ratée y a provoqué uneexplosion. Chaque semaine, cinq person-nalités sont autorisées à pénétrer dans cesecteur, le District Z, le temps d’une nuitafin de tenter de s’emparer des lingots d’ordu scientifique fou qui s’y trouvent encoreau profit d’une association caritative.

20.50 Stuart Little

Film pour la jeunesse - Etats-Unis- Allemagne - 1999

Avec Geena Davis, Hugh Laurie,Jonathan Lipnicki, Connie RayA New York, les Little, désireux de donnerun petit frère à leur fils George, décidentd'adopter. A l'orphelinat, Eleanor et Fre-drick Little sont charmés par le souriceauStuart. Mais ses premiers pas dans sa nou-velle demeure sont difficiles.

21.05 Notre-Damede Paris, l'épreuve

des siècles

Histoire - France - 2019Dans ce récit en animation 3D, la cathédraleNotre-Dame de Paris, incarnée par la voix del'actrice Sophie Marceau, prend la parolepour raconter sa tumultueuse histoire et sesmétamorphoses. Cette épopée de plus de850 ans, qui commence avec la vision créatri-ce d’un homme - l'évêque de Paris Maurice deSully - et s'étend jusqu'à l'incendie d'avril 2019,utilise des technologies numériques pointuescomme la motion capture afin de rendre hom-mage aux bâtisseurs, tailleurs de pierre, forge-rons, verriers et couvreurs.

20.50 Le merveilleuxmagasin de Mr Magorium

Comédie - Etats-Unis - 2007Avec Dustin Hoffman, Ted Ludzik,Natalie Portman, Jason BatemanLe magasin de jouets de monsieur Mago-rium n'est pas ordinaire : les jouets y sem-blent vivants, les ballons jouent au basket,les pantins et marionnettes voyagent d'unrayon à l'autre ? La timide Molly était heu-reuse d'y travailler jusqu'à ce que le pro-priétaire décide de lui donner le magasin.

20.50 Samsam

Film d'animation - France- Belgique - 2019

La vie de Samsam a presque tout pour êtreparfaite : des parents aimants, Sam Nou-nours, un doudou qui le suit partout, et unpetit vaisseau spatial pour aller à l'école.Mais c'est à l'école que les choses se gâtent: tous ses copains ont déjà développé leursuper-pouvoir quand Samsam n'a pas en-core trouvé le sien. C'est alors qu'une petitefille, Méga, fait son apparition à l'école, aprèss'être enfuie de sa maison, très protégée.

20.50 Battleship

Film de science-fiction- Etats-Unis - 2012

Avec Taylor Kitsch, Liam Neeson,Brooklyn Decker, RihannaLe jeune et impulsif lieutenant Alex Hop-per est à deux doigts de démissionner del'US Navy. Son frère, plus gradé que lui, sedésole de ses multiples frasques. Alorsqu'une grande partie de la flotte, mobili-sée pour un exercice grandeur nature encompagnie de navires de différents pays,quitte Pearl Harbor, plusieurs immenses vais-seaux spatiaux débarquent dans la zone.

20.50 Le chat potté

Film d'animation - Etats-Unis - 2011Le Chat Potté est un hors-la-loi charmeuret solitaire. Un soir, il entend qu'un couplede voyous, Jack et Jill, est en possessionde haricots magiques qui permettent d'ac-céder au pays des géants. Sachant qu'uninestimable trésor est caché dans ce royau-me, il se met à leurs trousses. Il croise laroute de la chatte Kitty Pattes de Velours,elle aussi à la recherche des graines.

20.53 Madagascar 3 :bons baisers d'Europe

Film d'animation - Etats-Unis - 2012Alex le lion, Marty le zèbre, Gloria l'hippo-potame et Melman la girafe sont toujoursen Afrique. Ils souhaitent rentrer à NewYork et décident de rallier Monte-Carlo,pour profiter de l'avion de leurs amis lespingouins. Là, ils sont pris en chasse par leredoutable Capitaine Chantal Dubois maisréussissent à lui échapper.

20.50 Shazam !

Film fantastique - Etats-Unis - 2019Avec Zachary Levi, Mark Strong,Marta Milans, Jack Dylan GrazerPendant l'hiver de 1974, dans l'Etat de NewYork, Thaddeus Sivana, un jeune hommepeu sûr de lui, entre en contact avec unmagicien et sept gargouilles représentantles péchés capitaux. De nos jours, à Phila-delphie, Billy Batson, abandonné par samère quand il était enfant, ne parvient pasà rester dans une famille d'accueil, obsédépar l'idée de retrouver sa mère.

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TUOTED! SPMETELSNAD

ÉSSAPSNADEMMOC

RUTUFEL

TESUSEMUTUOC------------------

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TSEUO-DUS-------------------

EINAMELUCIDIR

ELATIPAC-EPORUE

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

DÉTENTE 23Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020

CO

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° 9

35

7 5 4 9

8 5

2 6 8 1

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7 1 2 4 9 5 6

4 9 1 2 6

5 8 2 3 1

7

1. Montants on ne peutplus élevés !2. Affermés. Tintin et le fifrelin.3. Personnel. Toucher.4. A outrance, à tous !Précieux.5. Voile carrée.6. Instrument à touches.Rideau.7. Aspirer à l’audition.Peina. Part du budget8. Fait son travertin.Fait un gros tabac.9. Il blesse les coeurs !Jetée à terre.10. Passée à la une !Sont bien à couvert.

A. S’offrent avecle muguet, bien sûr !B. De quoi. Déchirure.C. Eveillée.Tapé et frappé.D. Roule dans la farine.En selle.E. Note élevée. Réfléchi.Ca suffit, bien entendu.F. Fait un reçu.G. Eau de vie. Epinettes.H. Demeurer.Compte à rendre.I. Aspire. Soulane.J. Symbole de réflexion.Telles des affairesclassées !

A B C D E F G H I J

1

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3

4

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6

7

8

9

01

P U R

FO

UIL

LIS

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35

10 E

RR

EU

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 01 11 21 31

41 51 61 71 81 91 02 12 22 32 42 52 62

AGNELET – AMBITION – BOUSCULER – CADENAS– CIDRE – CONSTERNER – CREDO – ECRAN –ENVOI – ETONNER – FANGE – FEERIE – FELIN –GISEMENT – GOTHA – LIAISON – LIANE – MAISON– MAJORETTE – MEDITATION – MENTION – MINE –NAGER – NEON - NOTAIRE – OGRE – PANIER –PATIN - PEINER – PION – PRENOM - RAMAGE –RECAPITULATION – REGARDER – ROUSPETANCE– SAULE – SAVON – SOLE – SUREMENT - TESSON– TOURNOI – VAINCRE – VOLTIGER.

Les 8 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est agréable à regarder. - Mon 2e raccommode. C’est bésef pour mon tout.

HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Vous faites tout ce qu'ilfaut pour rebondir effi-

cacement, mais la fatigue se faitsans doute ressentir. Prenezquelques pauses pour vous re-charger dans le calme...

L 'un de vos projetsvous pose problème car

il nécessiterait un investisse-ment important du point de vuefinancier. Parlez-en à l'un de vosamis et faites le point.

Depuis quelques jours,votre partenaire ou vos

collaborateurs sollicitent votreavis. Profitez-en pour leur deman-der à reconsidérer la place quevous occupez dans leur vie.

Multipliez les contactsavec les pays étran-

ge r s , in té res sez -vous auxmoeurs des autres peuples.Bref, sortez des sentiers battus,c'est toujours enrichissant.

Avec le sourire au coeuret l'imagination en ban-

doulière, votre couple va sûre-ment passer une nuit torride! Cé-libataire, on ne vous tient plus...

Plus sensible que d'ordi-naire aux émotions

d'autrui, vous avez tendance à"faire l'éponge" mais ce n'est pasde cette façon que vous réglerezles problèmes familiaux.

Aujourd'hui, vous avezl'âme d'un artiste ou d'un

poète, aussi prenez le tempsd'écouter vos musiques préférées,de coucher sur le papier ou sur latoile votre riche imaginaire...

En ce moment, vous avezun peu de mal à concilier

la vie sociale et la vie familiale.Essayez de lâcher prise avec leboulot dès que vous rentrez chezvous. Et appréciez...

L'un de vos frères ousoeurs fait appel à vous

pour un problème particuliermais vous n'êtes pas très dispo-nible. Prenez une pause, réfléchis-sez et rappelez-le.

En ce moment, vouspensez à augmenter vos

gains ou à vous acheter ce quipourrait vous faire plaisir. Maispensez tout de même à vos amis.Qui donne reçoit!

Même si une Lune con-trariante vous empêche

de passer à une vitesse supé-rieure sur le plan social, vouscontinuez d'avancer avec téna-cité et persévérance.

Si l'atmosphère au bou-lot se fait pesante, sautez

sur l'occasion dès que des dépla-cements imprévus se présentent.Cela vous fera prendre un peu derecul et... prendre l'air !

FLECHES N°7934

SUDOKU N°934

CROISÉS N°7934

LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 7934CAROTTE (Car - Ote)

CODÉS N° 79341 2 3 4 5 6

7 8 9 10 11 12

13 14 15 16 17 18

19 20 21 22 23 24

N I L R U T

A B O C E S

P H G M F

C L A Q U E M E N T

O U F R U I N E R

N C D E S I M A

F A G O T E E A

E N A R A R E T E

S E R P E A B E R

S D U A B A T S

I L E D I L U E E

O U C E L E B R E

N I Z E R E I A S

8 2 7 7 6 5 4 3 1

9 1 4 7 2 3 5 6 8

5 6 3 4 1 8 9 7 2

1 3 6 2 8 9 7 5 4

4 5 2 1 7 6 8 9 3

7 9 8 5 3 4 1 2 6

6 4 5 3 9 1 2 8 7

2 8 9 6 4 7 3 1 5

3 7 1 8 5 2 6 4 9

C R E V A S S E

H I V R U E F

A R C E R N E R

M A L I E S A

P I L A M I

P E S A N T E S

C E N T L I S

A U T O S O L

R T P O I N T U

N A P I N T

E N E R R E N T

T I E R S L U E

1 4 3 4 5 6 2 7 8 9

4 01 11 21 4 7 8 2 3

3 8 51 8 9 01 31

4 9 8 9 61 41 11 31 8

41 61 8 2 9 8 9

41 61 2 7 3 8 9 3 9

8 1 4 41 1 11

41 8 51 11 7 4 7 11 61 01

8 3 8 61 9 5 4 3

8 7 4 01 7 71 71

1 2 01 11 71 8 8

11 5 1 4 81 2 8 7 9

8 41 41 8 2 3 2 9

7 4 11 41 41 8 8 31 8

8 01 7 8 3 9 2 8 8

N O I T I B M A E G A M A R C

N O S S E T N E M E R U S E O

O D E R C M T N E M E S I G U

I N E E N O S A N E D A C I P

T O C N O N R I O N R U O T E

A I N N I E E L O E A L G L A

L T A O T R N S N N G E R O B

U A T T N P I R O O E E E V U

T T E E E A E T T E R O J A M

I I P L M T P H A D N N N I E

P D S E S N A L I A I S O N G

A E U N A I N C R L O V I C N

C M O G V T I C E L N M P R A

E C R A O A E F E E I R E E F

R E G A N P R E L U C S U O B

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Page 24: D'ORAN - medias-dz.com · 2020. 12. 24. · Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Editée par la SPA ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA 02 Le Quotidien d'Oran

Jeudi 24 décembre 2020 - 09 joumada el oula 1442 - N°7935

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

ZONES D’OMBRE

ET OBSCURITÉ

ÉCONOMIQUE

EDITORIAL

Depuis que le président Tebboune

a redoré l’expression «zones

d’ombre», on constate qu’elle est

en voie d’être sacralisée. Minis-

tres et walis en font aujourd’hui leur

cheval de bataille sans que l’on sache

réellement son contenu si ce n’est la qua-

lification que l’on donne à des localités

déshéritées que l’absence d’eau, de gaz

et d’électricité ainsi que le manque de

transport ont isolées. Le qualificatif

correspondrait aussi à un chômage im-

portant et significatif qui corrode avec

flagrance ces zones ignorées où les ha-

bitants manqueraient des bienfaits élé-

mentaires pour une vie décente et digne.

Les autorités nationales et locales ont

trouvé par cette sacralisation verbale une

brèche béante pour un activisme à la limi-

te de l’ostentatoire qui ne pourrait qu’ef-

Par Abdou BENABBOU

fleurer une réalité dont la profondeur ren-

voie à une prise en charge autrement plus

large et plus conséquente. Il est indénia-

ble que des efforts colossaux dans de nom-

breux domaines ont été consentis au bé-

néfice des populations isolées et il serait

faire preuve de mauvaise foi que de nier

ce qui a été réalisé à ce jour jusqu’à auto-

riser des observateurs étrangers sérieux

à affirmer que l’Algérie n’est pas un pays

sous-développé. Le jugement rapide est

fondé au vu de la misère et de la faim

qui sévissent dans le monde. Mais se

contenter du breuvage d’éloges primai-

res serait tourner le dos à la lourdeur

d’une crise économique qui embarrasse

la totalité des Algériens et serait se noyer

dans une culture d’un populisme aux re-

lents catastrophiques.

Les zones d’ombre ne se limitent plus à

des carrés oubliés et les ombres ont ten-

dance à se propager et à s’élargir pour ve-

nir assombrir des territoires jusqu’à hier

encore avantagés par quelques commodi-

tés de la modernité. Des pans entiers de la

population algérienne jusqu’ici bercés dans

une urbanité bienfaisante sont aujourd’hui

dans l’impossibilité d’honorer leurs factu-

res d’eau et d’électricité. D’autres sont con-

traints de bouder régulièrement les mar-

chands de légumes et les boulangeries pour

signifier que l’obscurité sociale a une éten-

due que ne saurait honorer la sacralisation

d’une expression présidentielle.

L

es autorités de l 'Etat de

Kaduna dans le nord du Nige-

ria ont indiqué mardi qu'un groupe

d'hommes armés non identifiés

avaient attaqué la communauté de

Gbaja dans cet Etat en tuant sept

personnes, tandis que quatre autres

personnes avaient subi des blessu-

res de différents niveaux de gravi-

té. Cet incident est survenu aux pre-

mières heures de mardi, a indiqué

Samuel Aruwan, commissaire à la

sécurité intérieure et aux affaires

internes de Kaduna, ajoutant que

les hommes armés avaient égale-

ment enlevé quatre personnes dans

la même zone.

Les agents de sécurité de l'Etat

de Kaduna ont ouvert une enquê-

te sur cet incident, a-t-il indiqué.

Au moins 14 personnes ont été

tuées par des hommes armés entre

le 18 et le 20 décembre dans trois

localités de cet Etat, selon les sta-

tistiques officielles.

La région du nord de ce pays, le

plus peuplé d'Afrique, est le théâtre

d'attaques d'hommes armés inces-

santes qui ont fait des centaines de

morts ces dernières années.

a Russie n'attend "rien de bon"

du futur président américain

Joe Biden, estimant que sa politi-

que étrangère sera guidée par la

"russophobie", a affirmé un vice-mi-

nistre des Affaires étrangères, Ser-

gueï Riabkov dans un entretien

publié mercredi.

"Nous n'attendons rien de bon,

c'est clair. Ce serait étrange d'atten-

dre du bien de gens qui, pour beau-

coup d'entre eux, ont fait leur car-

rière sur la russophobie, en déver-

sant du fiel sur mon pays", a-t-il dit

à l'agence de presse russe Interfax,

après de nouvelles tensions entre

les deux pays autour d'une gigan-

tesque cyberattaque aux Etats-Unis

attribuée à Moscou.

M. Riabkov est en charge des re-

lations avec les Amériques et de la

non-prolifération des armements,

notamment nucléaires, et demeure

à ce titre l'un des principaux inter-

locuteurs du département d'Etat

américain.Selon lui, Moscou ne

doit avoir qu'un "dialogue sélec-

tif" avec les Etats-Unis, en ciblant

uniquement les "sujets qui nous

intéressent". Pour le reste, il faut

une politique "d'endiguement to-

tal des Etats-Unis, dans toutes les

directions, car la politique améri-

caine à l'égard de la Russie est

profondément hostile".

a Tunisie a démenti " ca-

tégoriquement " mardi

soir toute intention d'établir

des relations diplomatiques

avec l'entité sioniste, a rappor-

té l'agence TAP.

Contrairement aux informa-

tions circulant dans un certain

nombre de médias sur la pos-

sibilité de l'établissement des

relations diplomatiques entre

la Tunisie et l'entité sioniste,

le ministère tunisien des Af-

faires étrangères, de migra-

tion et des Tunisiens à l'étran-

ger a confirmé dans un com-

muniqué que toutes les allé-

rois gendarmes ont été tués et

un quatrième blessé par un for-

cené dans la nuit de mardi à mercre-

di dans un hameau isolé du centre

de la France, alors qu'ils intervenaient

pour des violences intra-familiales.Il

s'agit du plus tragique fait divers de

l'année impliquant les forces de l'or-

dre en France.

Le forcené, âgé de 48 ans, a été

retrouvé mort en matinée, a annon-

cé le ministre de l'Intérieur Gérald

Darmanin. "A priori un suicide", a-

t-on ajouté dans son entourage.

De très importants moyens

avaient été mis en oeuvre dans la

nuit pour appréhender le suspect,

avec quelque 300 militaires dé-

ployés, dont un escadron de gen-

darmerie mobile, ainsi que des bri-

gades cynophiles et un hélicoptè-

re. Les militaires ont été blessés

mortellement par arme à feu par un

homme alors qu'ils tentaient de

porter secours à une femme ayant

trouvé refuge sur le toit d'une mai-

son, près du village de Saint-Just,

dans la région de Clermont-

Ferrand. Peu après minuit, deux

gendarmes, alertés pour des faits de

violence sur conjoint, ont été visés

par des tirs, après avoir tenté de

s'approcher de la maison où la fem-

me menacée s'était réfugiée.

L'auteur des coups de feu mortels

serait connu pour des faits liés à des

problèmes de garde d'enfant.

e coordonnateur spécial sortant de

l'ONU pour le processus de paix au

Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, qui de-

vait devenir le nouvel envoyé spécial pour

la Libye, a décidé de démissionner de l'or-

gane mondial, a annoncé mardi le porte-

parole de l'ONU.

"Lundi, M. Mladenov a informé le secrétai-

re général (Antonio Guterres) que lorsque son

mandat de coordonnateur spécial pour le pro-

cessus de paix au Moyen-Orient prendra fin

le 31 décembre, il démissionnera des Nations

unies et ne pourra pas prendre le poste d'en-

voyé spécial pour la Libye, pour lequel, com-

me vous le savez, il avait été envisagé", a dé-

Nigeria :7 personnes

tuées et 4 autresenlevées

France : troisgendarmes tuéspar un forcené

claré à la presse Stéphane Dujarric, porte-

parole du chef de l'ONU.

"M. Mladenov a indiqué au secrétaire gé-

néral dans une lettre qu'il avait pris cette dé-

cision pour des raisons personnelles et fami-

liales. Le secrétaire général a remercié M. Mla-

denov pour son dévouement au service des

Nations unies au cours des sept dernières an-

nées", a ajouté M. Dujarric.

Nickolay Mladenov, homme politique et

diplomate bulgare, était devenu le représen-

tant spécial de l'ONU pour l'Irak en août 2013,

avant d'être nommé coordonnateur spécial de

l'ONU pour le processus de paix au Moyen-

Orient en février 2015.

Démission du nouvel envoyé spécialde l'ONU pour la Libye

gations circulant à cet égard

étaient infondées et totalement

incompatibles avec la position

officielle de principe de la Tu-

nisie qui soutient la juste cau-

se palestinienne.

Dans le communiqué, le mi-

nistère tunisien a rappelé la po-

sition ferme du président tuni-

sien Kaïs Saïed, qui avait sou-

ligné à plusieurs reprises que

les droits du peuple palestinien

étaient inaliénables, notam-

ment son droit à l'autodéter-

mination et à la création d'un

Etat indépendant avec Al-

Qods pour capitale.

"Cette position de principe

découle de la volonté du peu-

ple tunisien et exprime ce qu'il

ressent en termes de solidarité

et de soutien absolu aux droits

légitimes du peuple palesti-

nien, qui lui ont été garantis

par diverses références inter-

nationales, les résolutions des

Nations Unies et de ses diffé-

rents organes, en particulier

celles du Conseil de sécurité et

de l'Assemblée générale, telles

qu'adoptées par de diverses

autres organisations internatio-

nales et régionales", a précisé

le ministère tunisien.

La Tunisie dément toute

intention d'établir des

relations avec Israël

Moscou n'attend«rien de bon» del’administration

Biden

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