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g6°"'Année—№ 101 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An. . . 12 fr. En dehors du département: 16 fr. ETRANGER 2S FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. ¡Faits l o c a u x 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : PLACE DU MARCHÉ-NOIR C/C/ Nantes 154-28 I Oirecteiir: A . GIROUARD i Mercrvîdi 17 Décembre 1930 LE NUMERO 1 5 C"' Les Abonnements sont payables d'a- vance et racceptation da trpit nu» néros engage pour nn« innée. La quittance est présentée i l 'abonné sans dérangement pour lui. Téléphon* 1-95 Le nouveau ministère Mim'STRES MM. STEEG, Présidence du Cionseil et Colonies; LEYSUES, I n t é r i e u r ; CHERON, 'Justice; Aristide BRIAND, Affaires Etrangères; Germain MARTIN, Finances; PALMADE, Budget; BARTHOU, Guerre; Albert SARRAUT, Marine; CHAUTEMPS, I n s t r u c t i o n publique; DALADIER, Travaux publics; LOUCHEUR, Economie nationale, Ckjmmer. 06 el industrie; Victor BORET, Agriculture; GRINDA, Travail; THOUMYRE, Pensions; PAINLEVÉ, Air; DANIELOU, Marine marchande; Georges BONNET, P. T. T.^ QUEUILLE, Santé publique. « » • SOVS-SECRÉTARIATS D'ETAT MM. MÀRGÎIAiYDEAU, Prêsidenec du Conseil- René COÏT . Intérieur; BARETY, Finances; BERTHOD, Beaux-Arts; Auguste BRUNET, Colonies; MILLOT, Guerre; Frédéric BRUNET, Enseignem' Technique; GAUTRU, A g r i c u l t u r e ; MOUME, TravaU; Léon MEYER, Economie nationale et Conâ- merce; GOURDE AU, Travaux publics et tourisme; Jacques STERN, Haut-Commissariat au Tourisme. Politique ! L'action catholique, par l'union de tous les catholiques, en dehors et au-dessus des partis. Evidem- ment. Mais non en spectateurs indif- férents des incessants bouleverse- ments politiques tramés, à lon- gueur d'année, dans les coulisses parlementaires, par un secta- risme impénitent. Car la chute du ministère Tar- dieu est- elle autre chose qu'un soubresaut de la Haute-A.ssem- ^^ée, d e v a n t la <î laïcité en pé- ril ? » La laïcité en péril ! Nous vi- vions sur une trêve tacite. L'opi- '^ion publique écœurée d'avoir l^op vu de goinfres se donner des "^digestions de curés, se détour- nait avec dégoût de l'anticlérica- "sme. Le peuple fatigué par une guerre épuisante aspirait au bien- ^^'td'une paix intérieure répara- ^^^ce. Rebelle à toutes sollicita- tions, le vieux taureau populaire ^^savait plus voir rouge !... cependant restaient intactes "" intangibles et sacrées — les lois néfastes qui avaient banni de France et du droit commun les congrégations; à l'horizon se profilait la menace angoissante de l'École unique que les catho- liques dénonçaient ; menacés jus- que dans le sanctuaire familial par un socialisme étatiste tou- jours plus envahissant, les pères de famille en éveil montaient la garde. Mais trop « ecclésiastique » en- core, trop fraternelle, trop bien- faisante pour le pays et trop fé- conde, était, aux yeux des Loges, cette pauvre trêve armée si pleine d'embûches, de sourdes menaces, sur laquelle planait un malaise malgré tout. Il était urgent de la dénoncer. Un homme fut désigné chargé de mettre le feu aux pou- dres. Le ministère sauta. * * Voilà quelques cinquante ans bientôt qu'au gré de la marée politique les catholiques sont le jouet du flux et du reflux d'opi- nions plus ou moins libres ou de a combinaisons » de couloirs plus ou moins avouables. Quelle est la planche de salut? Nous répondons sans hésiter : l'association, l'union, — l'union nourrie, nous ne l'ignorons point d'abnégation, de sacrifices obs- curs, d'ambitions souvent très honorables et légitimes, qu'il faut abandonner au fil de l'eau pour que puisse voguer l'es- quif... Mais au but avant tout. Ainsi seulement les catholi- ques, en dehors et au-dessus de tous les partis, respectueux de l'autorité quelle que soit sa for- me, de la loi quel que soit son objet — à la condition expresse que l'une et l'autre sauvegardent les intérêts de la foi - les catho- liques groupés sous la bannière du Christ, serrés coude à coude autour de leurs chefs hiérarchi- ques, trois millions d'hommes décidés, unis par le lien commun d'un même idéal et soumis à une m ê m e d i soi p 1 i n e, sa u ron t tou j o u rs en toutes circonstances, sans rien ajouter à leurs légitimes re- vendications, sans rien y retran- cher, sans forfanterie, sans fai- blesse, demander, réclamer, exi- ger, obtenir justice, le plan catholique. Quel que puisse être le maître de l'heure. Parce qu 'ausouifle de l'orage peuvent s'écrouler les ministères avec la fragilité de nos pauvres institutions humaines. Mais que surnaturelle, l'Église, elle, demeure. JACQUES ALLÉON imiiiiiiinimmiiimniiminimiïïî NOUVELLES EXPRESS Dans un Conseil de Cabinet, les gran- des lignes de la déclaration ministérielle ont été arrêtées. L'état de santé de M. Poincaré s'est amélioré légèrement. M. René Besnard est entendu par la Commission parlementaire d'enquête. ^ Le gouvernement de Madrid serait maître de la situation. Le maréchal Joffre est très fatigué. Trois sources ont été découvertes sous la colline de Fourvières. Le commandant espagnol Franco a été arrêté au Portugal. tHillllllllllllllllllHHIIIIillllllllillil> Il iaiit renyerser le Cahi Figaro incline à penser que le cabinet Steeg devra être renversé, dès qu'il se pré- sentera devant la Chambre. Il se demande si c'est quand le Cartel reprend le pouvoir que le moment de la détente est venu et que le renvoi da l'effort à quatre semai- nes est justifié. «Car, il n'est pas sérieusement possible de nier le caractère purement cartelliste de ce gtouvernementy Les ancienis du- Sénat sont là jxiur donner un asi^ect de respecta- bilité à l'entreprise, mais où sera la force de volonté, l'action dans les conseils? A coup sûr dans le groupe compact des ra- dicaux: M. Daladier, Chautemps, Queuille, Sarraut, Bonnet, Marchandeau, Palmade, voilà ceux qui voudront et qui dicteront les décisions à M. Steeg. » Cartelliste le ministère l'est si bien que les socialistes s'apprêtent à le soutenir. Ils feignent d'hésiter et celle hésitation suf- fit; elle nous éclaire : ils no veulent pas compromettre ceux qui s'ils restent au pou. voir vont leur faire franchir, sans risque, une étape pareille à celle qu'à franchie leur parti sous le ministère Herriot. Ils fei- gnent l'embarras, Ils hésitent, Est-ce par respect pour les anciennes politiques de M. Steég, .Barthou, et Germain' Martin? Non. C'.èst par reconnaissance. Le nouveau ministère éloigne M. Tardieu du pouvoir. Pf. ç'fst là pour eux le point essentiel. Ce Cabinet s'est constitué coptrg le chef du gouvernement qui a dénoncé, combattu le marxismeet ses fourriers radicaux. Cela vaut bien qup la S,F-LQ, l'encourago et l'aide à persévérer dans cette vole. On . peut être sûr que, jeudi ,le8 socialistes, au mo- ment du dan,ger voleront au secours du cabinet, ami encore inavoué, aUié de de- main, remefcdé déjà. , » Cette attittide montre aiix conserva- teurs, quelle ^oit être la leur. Le Journal des Débats se prononce aussi pour l'exécution sans délai d'un ministère qui n'a pu se constituer qu'en donnant sa- tisfaction à de bas appétits parlementaires. (( Tous les groupes républicains modérés et indépendants de la Chambre se sont pro- noncés contre le Cabinet Steeg Le minis- tère apparaît comme un audacieux défi du Cartel à la majorité et à la nation qui a exprimé sa volonté en 1928. »; Vivra-t-il ? Il devait succomber dès le premier jour. C'est à quoi il faut tendre de tous ses efforts. Si d'aventure le Cabi- net passe la première séance, il n'ira pas loin. Il nei se remettra pas des coups qui lui seront portés par les premiers votes. Le travail lui sera accompli tout de suite, mê- me s'il n'aboutît pas immédiatement, ne sera pas perdu. Et pourquoi ne serait-il pas suivi d'effets rapidesi.^ La situation est exactement la même que le jour où le cabi- net Chautemps s'est présenté devant la Chambre. » On invoque la lassitude qui suit une crise longue et difficile. On compte sur la proximité des vacances, sur la fin de la session, pour arracher à la mollesse ou à l'indifférence un vote qui donne du répit. Nbusne vtoyons JMS l'intérêt de ce délai accordé à un mauvais ministère. Nous en voyons les inconvénients. Une crise nou- velle, beaucoup plus facile à résoudre que la précdente après im vote de la Chambre, est cent fois moins grave pour l'int'érêt public que l'installation d'un imnistère qui est la négation même du tout ce que la Chambre a tenté depuis le début de la législature. » OPimONS DE PROVINCE Jadis, les Athéniens bannirent Aristide parce qu'ils était las de l'entendre appeler (de juste ». Aujourd'hui, les sénateurs renversent le président Tardieu, parce que le peuple s'é- crie « Enfin, un réalisateur ! » L'ostracisme est de tous les temps, de tous les pays. Il durera autant que l'enyie et la haine des médiocres. Qui s'en afflige ne saurait s'eh étonner! La grande démocratique de la Haute As- semblée n'est-elle pas composée en grande partie des laissés-pour-compte du suffrage universelDe ceux réputés définitivement inaptes à s'adapter aux nécessités modernes ? En vain, l'air de la maison a tenté de leur communiquer sa sagesse séculaire. Plus, fort que la princesse du conte de la belle au bois dormant, ils se réveillent d'un sommeil de vingt-cinq ans ! Ils ont dormi la guerre pt cherchent à son banc la silhouette de Combes, tandis que les échite des colères valoisiennes se répercutent dans les couloirs du Luxem- bourg I D'une telle méconnaissance des volontés nationales on demeure frappé de stupeur I Le peuple faisait confiance au président parce qu'il était franc, direct, sportif, -d'in- telligence ' féconde en un mot parce qu'U n'était pas comme les.:au,tres ! L'Agriculture le Commerce, l'irhiusiite lui faisaient confiance, Les politiciens de carrière seuls lui man- quent à l'instant décisif et ce sont encore une fois les pr^ugés et les vieilles ran- cunes qui se jettent entre la France et son chéf ! Malheureuse France, dont les représen- tants ne parviennent point à comprendre que s'ils se refusent à faire du nouveau, p'est à Moscou que le peuple ira en d,eman- der I H. SALMON, Le Redressement Parlant de la peinture moderne. Fély- Mouttet a dit : — Les temps ne sont pas loin où cet im- mense u bourrage » s'affaissera lamenla- ment et où l'on rendra hommage aux pein- tres qui, dans une yde simple, avec calme, auront attendu la fin de celle crise d'hys- térie 1 , , J'ai félicité notre artiste de ses paroles de son goût et de son courage mis au ser- vice d'une cause où s'associent les lois du bon sens et l'horreur des déviations. Mais Fély-Mouttet ne s'adresse qu'à un des as- pects du fléchissement contemporain. Le a bourrage » qu'il dénonce en matière d'art rural s'étend hélas ! à tous ks domaines, dans tous les milieux. La Politique, la Finance, les Lettres, les Sciences, l'Industrie n'en ^nt point exernpts. Seule, les anciens Combattants paraissent avoir échappé à cette espèce de déformation générale des esprits. Les politiciens font des discours à per- te de vue pour excuser les erreurs dont ils maintiennent les causes. Les financiers sont devenus des spécula, teurs, souvent des escrocs. , Les écrivains, sans vision directe, mul- tiplient les faits d'exception, comme si les mionstruosi|tés Teprésentaient des types normaux. La(s s é a n t s s'attacihent à dies spécula- lions de détail qui leur ferment tout hori- zon sur les visions d'ensemble. En industrie, des efforts sont entrepris de tous côtés, quelquefois de valeur réelle, m)»is paralysés dans leur action par les exigences d'un Etat borné et parasitaire. Tout va à l'avenant. L'intelligence est déformée comme les conditions de la vie politique, financière, artistique, scientifi- que, industrielle .Et les «bourrage» règne en maître 1 La jeunesse, diins ce désarroi, chercha sa voie, saute d'un extrême à un autre. La vérité est au milieu, mais on ne sait, ou plutôt on ne veut pas la lui montrer. Pourquoi P Force m'est donc de conclure avec Fé- ly-Mouttet que le jour où nos enfants et les français moyens s'apercevront de ce qu'on leur fait avaler depuis des années, ça n'ira pas tout seuil •Jean GAULOIS. * Le Piège Les ennemis de l'enseignement libre, de l'enseignement chrétien, ceux qui se pré- parent à célébrer, le cinquantenaire des lois laïques, n'ont pas toujours recours à la force pour réaliser leurs desseins, pas plus qu'ils n'aiment à com'ballre à visage dé- couvert. A la force, ils préfèrent la ruse; à la route en ligne droite, les chemins dé- tournés. Ainsi font-ils pour installer en France, peu àpeu, par paliers et comme . subrepti- cement, l'école unique; la .gratuité.de la si' xième, lavgratuité -de- l,a cinquième, -etc. On avait bien parlé .d'un -grand débat général sur la réforme de l'eiiseignement,, mais on le remet toujours à plus tard : ce débat n'aura lieu .que lorsque la réforme sera un fait accompli. Si les promoteurs de. l'école unique vou- laient seulement, .par là, permettre l'acces- sion des enfants bien doués à tous les de- grés de l'instruction, quelle quo soit leur condition, Ils ne trouveraient d'adversaire® d'aucun-cô.té; mais ils n'auraient pas be- S€>in, pour arriver à ce résultat, de révolu- tionner Jout l'enseignement - de France, .en étabUssant cette éoole uhique : il suffit

I Oirecteiir A. GIROUAR i :D Le nouveau ministèrearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · g6°"'Année—№ 101 ABONNEMENTS Trois Mo's .. 4 fr

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g6°"'Année—№ 101 ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr . Un A n . . . 12 f r .

En dehors du dépar tement : 16 f r . ETRANGER 2 S F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la l igne. 1.80 Réclames — 2 fr . ¡Faits locaux — 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers

— FONDE E N 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

R É D A C T I O N & ADMINISTRATION : PLACE DU MARCHÉ-NOIR C/C/ N a n t e s 154-28 I Oirecteiir: A . G I R O U A R D i

Mercrvîdi 17 Décembre 1930

LE N U M E R O

1 5 C"' Les Abonnements sont payables d'a-

vance et racceptation da trpit nu» néros engage pour nn« innée.

La quittance est présentée i l'abonné sans dérangement pour lui.

Téléphon* 1-95

Le nouveau ministère Mim'STRES

MM. STEEG, Présidence du Cionseil et Colonies; LEYSUES, Intérieur; CHERON, 'Justice; Aristide BRIAND, Affaires Etrangères; Germain MARTIN, Finances; PALMADE, Budget; BARTHOU, Guerre; Albert SARRAUT, Marine; CHAUTEMPS, Instruction publique; DALADIER, Travaux publics; LOUCHEUR, Economie nationale, Ckjmmer.

06 el industrie; Victor BORET, Agriculture; GRINDA, Travail; THOUMYRE, Pensions; PAINLEVÉ, Air; DANIELOU, Marine marchande; Georges BONNET, P. T. T.^ QUEUILLE, Santé publique.

« » •

SOVS-SECRÉTARIATS D'ETAT MM.

MÀRGÎIAiYDEAU, Prêsidenec du Conseil-René COÏT. Intérieur; BARETY, Finances; BERTHOD, Beaux-Arts; Auguste BRUNET, Colonies; MILLOT, Guerre; Frédéric BRUNET, Enseignem' Technique; GAUTRU, Agriculture; MOUME, TravaU; Léon MEYER, Economie nationale et Conâ-

merce; GOURDE AU, Travaux publics et tourisme; Jacques STERN, Haut-Commissariat au

Tourisme.

Politique ! L'action catholique, par l 'union

de tous les catholiques, en dehors et au-dessus des partis. Evidem-ment.

Mais non en spectateurs indif-férents des incessants bouleverse-ments politiques tramés, à lon-gueur d'année, dans les coulisses parlementaires, par u n secta-risme impénitent .

Car la chute du minis tère Tar-dieu est- elle autre chose q u ' u n soubresaut de la Haute-A.ssem-^^ée, d e v a n t l a <î laïcité en pé-ril ? »

La laïcité en péril ! Nous vi-vions sur une trêve tacite. L'opi-' ion publique écœurée d 'avoir l op vu de goinfres se donne r des "^digestions de curés, se dé tour-nait avec dégoût de l 'anticlérica-"sme. Le peuple fat igué par une guerre épuisante aspirait au bien-^^'td'une paix intér ieure répara-^ ce. Rebelle à toutes sollicita-tions, le vieux taureau populaire ^^savait plus voir rouge !...

cependant restaient intactes "" intangibles et sacrées — les

lois néfastes qui avaient banni de France et du droit c o m m u n les congrégat ions; à l 'horizon se profilait la menace angoissante de l'École un ique que les catho-liques dénonçaient ; menacés jus-que dans le sanctuaire familial par u n socialisme étatiste tou-jours plus envahissant , les pères de famille en éveil montaient la garde.

Mais trop « ecclésiastique » en-core, trop fraternelle, trop bien-faisante pour le pays et trop fé-conde, était, aux yeux des Loges, cette pauvre trêve armée si pleine d 'embûches , de sourdes menaces, su r laquelle planait un malaise malgré tout. Il était urgent de la dénoncer . Un h o m m e fut désigné chargé de mettre le feu aux pou-dres. Le ministère sauta.

* *

Voilà quelques c inquante ans bientôt qu 'au gré de la marée poli t ique les catholiques sont le jouet du flux et du reflux d'opi-n ions plus ou moins libres ou de a combinaisons » de couloirs plus ou moins avouables.

Quelle est la planche de salut? Nous répondons sans hésiter : l 'association, l'union, — l 'union nourr ie , nous ne l ' ignorons point d 'abnégation, de sacrifices obs-curs, d 'ambi t ions souvent très honorables et légitimes, qu'i l faut abandonner au fil de l'eau pour que puisse voguer l'es-quif . . . Mais au but avant tout.

Ainsi seulement les catholi-ques, en dehors et au-dessus de tous les partis, respectueux de l 'autorité quelle que soit sa for-me, de la loi quel que soit son objet — à la condition expresse que l 'une et l 'autre sauvegardent les intérêts de la foi - les catho-liques groupés sous la bannière du Christ, serrés coude à coude autour de leurs chefs hiérarchi-ques, trois mil l ions d 'hommes décidés, unis par le lien c o m m u n d 'un même idéal et soumis à une m ê m e d i soi p 1 i n e, sa u ron t tou j o u rs en toutes circonstances, sans r i e n ajouter à leurs légitimes re-vendications, sans rien y retran-cher, sans forfanterie, sans fai-blesse, demander , réclamer, exi-ger, obtenir justice, le plan catholique. Quel que puisse être le maître de l 'heure.

Parce qu ' ausoui f le de l 'orage p e u v e n t s 'écrouler les ministères

avec la fragilité de nos pauvres inst i tut ions humaines .

Mais que surnaturel le , l'Église, elle, demeure.

JACQUES ALLÉON

imi i i i i i in immi i imni imin imi ï ï î

NOUVELLES EXPRESS

Dans un Conseil de Cabinet , les gran-des lignes de la déclaration ministérielle ont été arrêtées.

L'état de santé de M. Poincaré s'est amélioré légèrement .

M. René Besnard est entendu par la Commission parlementaire d 'enquête . ^

Le gouvernement de Madrid serait maître de la si tuation.

Le maréchal Joffre est très fatigué.

Tro i s sources ont été découvertes sous la colline de Fourvières.

Le commandan t espagnol Franco a été arrêté au Portugal .

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Il iaiit renyerser le Cahi Figaro incline à penser que le cabinet

Steeg devra être renversé, dès qu' i l se pré-sentera devant la Chambre. Il se demande si c'est quand le Cartel reprend le pouvoir que le moment de la détente est venu et que le renvoi da l 'effort à quatre semai-nes est justifié.

«Car, il n 'est pas sérieusement possible de nier le caractère purement cartelliste de ce gtouvernementy Les ancienis du- Sénat sont là jxiur donner un asi^ect de respecta-bilité à l 'entreprise, mais où sera la force de volonté, l 'action dans les conseils? A coup sûr dans le groupe compact des ra-dicaux: M. Daladier, Chautemps, Queuille, Sarraut, Bonnet, Marchandeau, Palmade, voilà ceux qui voudront et qui dicteront les décisions à M. Steeg.

» Cartelliste le ministère l'est si bien que les socialistes s 'apprêtent à le soutenir. Ils feignent d'hésiter et celle hésitation suf-fit; elle nous éclaire : ils no veulent pas compromettre ceux qui s'ils restent au pou. voir vont leur faire franchir, sans risque, u n e étape pareille à celle qu 'à franchie leur parti sous le ministère Herriot. Ils fei-gnent l 'embarras, Ils hésitent, Est-ce par respect pour les anciennes politiques de M. Steég, .Barthou, et Germain ' Martin? Non. C'.èst par reconnaissance. Le nouveau ministère éloigne M. Tardieu du pouvoir. Pf. ç 'fst là pour eux le point essentiel. Ce Cabinet s'est constitué coptrg le chef du gouvernement qui a dénoncé, combattu le marxismeet ses fourriers radicaux. Cela vaut bien qup la S,F-LQ, l'encourago et l 'aide à persévérer dans cette vole. On . peut être sûr que, jeudi ,le8 socialistes, au mo-ment du dan,ger voleront au secours du cabinet, ami encore inavoué, aUié de de-main, remefcdé déjà. , » Cette attittide montre aiix conserva-

teurs, quelle ^oit être la leur.

Le Journal des Débats se prononce aussi pour l'exécution sans délai d 'un ministère qui n ' a pu se constituer qu 'en donnant sa-tisfaction à de bas appétits parlementaires.

(( Tous les groupes républicains modérés et indépendants de la Chambre se sont pro-noncés contre le Cabinet Steeg Le minis-tère apparaît comme u n audacieux défi du Cartel à la majorité et à la nation qui a exprimé sa volonté en 1928.

»; Vivra-t-il ? Il devait succomber dès le premier jour. C'est à quoi il faut tendre de tous ses efforts. Si d 'aventure le Cabi-net passe la première séance, il n ' i ra pas loin. Il nei se remettra pas des coups qui lui seront portés par les premiers votes. Le travail lui sera accompli tout de suite, mê-me s'il n 'aboutî t pas immédiatement, ne sera pas perdu. Et pourquoi ne serait-il pas suivi d'effets rapidesi.^ La situation est exactement la même que le jour où le cabi-net Chautemps s'est présenté devant la Chambre.

» On invoque la lassitude qui suit une crise longue et difficile. On compte sur la proximité des vacances, sur la fin de la session, pour arracher à la mollesse ou à l 'indifférence un vote qui donne du répit. Nbusne vtoyons JMS l ' intérêt de ce délai accordé à u n mauvais ministère. Nous en voyons les inconvénients. Une crise nou-velle, beaucoup plus facile à résoudre que la précdente après im vote de la Chambre, est cent fois moins grave pour l'int'érêt public que l 'installation d ' u n imnistère qui est la négation même du tout ce que la Chambre a tenté depuis le début de la législature. »

OPimONS DE PROVINCE

Jadis, les Athéniens bannirent Aristide parce qu'i ls était las de l 'entendre appeler (de juste ».

Aujourd 'hui , les sénateurs renversent le président Tardieu, parce que le peuple s'é-crie « Enfin, un réalisateur ! »

L'ostracisme est de tous les temps, de tous les pays.

Il durera autant que l'enyie et la haine des médiocres.

Qui s'en afflige ne saurait s 'eh é tonner ! La grande démocratique de la Haute As-

semblée n'est-elle pas composée en grande partie des laissés-pour-compte du suffrage u n i v e r s e l D e ceux réputés définitivement inaptes à s'adapter aux nécessités modernes ?

En vain, l 'air de la maison a tenté de leur communiquer sa sagesse séculaire.

Plus, fort que la princesse du conte de la belle au bois dormant, ils se réveillent d ' un sommeil de vingt-cinq ans !

Ils ont dormi la guerre pt cherchent à son banc la silhouette de Combes, tandis que les échite des colères valoisiennes se répercutent dans les couloirs du Luxem-bourg I

D'une telle méconnaissance des volontés nationales on demeure frappé de stupeur I

Le peuple faisait confiance au président parce qu' i l était franc, direct, sportif, -d'in-telligence ' féconde en un mot parce qu'U n'était pas comme les.:au,tres !

L'Agriculture le Commerce, l'irhiusiite lui faisaient confiance,

Les politiciens de carrière seuls lui man-quent à l ' instant décisif et ce sont encore une fois les p r^ugés et les vieilles ran-cunes qui se jettent entre la France et son chéf !

Malheureuse France, dont les représen-tants ne parviennent point à comprendre que s'ils se refusent à faire du nouveau, p'est à Moscou que le peuple ira en d,eman-der I

H. SALMON,

Le Redressement Parlant de la peinture moderne. Fély-

Mouttet a dit : — Les temps ne sont pas loin où cet im-

mense u bourrage » s'affaissera lamenla-ment et où l 'on rendra hommage aux pein-tres qui, dans une yde simple, avec calme, auront at tendu la fin de celle crise d'hys-térie 1 , ,

J ' a i félicité notre artiste de ses paroles de son goût et de son courage mis au ser-vice d 'une cause où s'associent les lois du bon sens et l 'horreur des déviations. Mais Fély-Mouttet ne s'adresse qu 'à un des as-pects du fléchissement contemporain. Le a bourrage » qu ' i l dénonce en matière d 'ar t rural s'étend hélas ! à tous k s domaines, dans tous les milieux.

La Politique, la Finance, les Lettres, les Sciences, l ' Industr ie n ' en ^ n t point exernpts. Seule, les anciens Combattants paraissent avoir échappé à cette espèce de déformation générale des esprits.

Les politiciens font des discours à per-te de vue pour excuser les erreurs dont ils maint iennent les causes.

Les financiers sont devenus des spécula, teurs, souvent des escrocs. ,

Les écrivains, sans vision directe, mul-tiplient les faits d'exception, comme si les mionstruosi|tés Teprésentaient des types normaux.

La(s s é a n t s s'attacihent à dies spécula-lions de détail qui leur ferment tout hori-zon sur les visions d'ensemble.

En industrie, des efforts sont entrepris de tous côtés, quelquefois de valeur réelle, m)»is paralysés dans leur action par les exigences d ' u n Etat borné et parasitaire.

Tout va à l 'avenant. L'intelligence est déformée comme les conditions de la vie politique, financière, artistique, scientifi-que, industrielle .Et les « b o u r r a g e » règne en maître 1

La jeunesse, diins ce désarroi, chercha sa voie, saute d ' u n extrême à un autre. La vérité est au mil ieu, mais on ne sait, ou plutôt on ne veut pas la lui montrer .

Pourquoi P Force m'es t donc de conclure avec Fé-

ly-Mouttet que le jour où nos enfants et les français moyens s'apercevront de ce qu 'on leur fait avaler depuis des années, ça n ' i ra pas tout seuil

•Jean GAULOIS. *

Le Piège Les ennemis de l 'enseignement libre, de

l 'enseignement chrétien, ceux qui se pré-parent à célébrer, le cinquantenaire des lois laïques, n 'on t pas toujours recours à la force pour réaliser leurs desseins, pas plus qu' i ls n 'a iment à com'ballre à visage dé-couvert. A la force, ils préfèrent la ruse; à la route en ligne droite, les chemins dé-tournés.

Ainsi font-ils pour installer en France, peu àpeu, par paliers et comme . subrepti-cement, l'école unique; la .gratuité.de la s i ' xième, lavgratuité -de- l,a cinquième, -etc. On avait bien parlé .d 'un -grand débat général sur la réforme de l 'eiiseignement,, mais on le remet toujours à plus tard : ce débat n 'aura lieu .que lorsque la réforme sera u n fait accompli.

Si les promoteurs de. l'école unique vou-laient seulement, .par là, permettre l'acces-sion des enfants bien doués à tous les de-grés de l ' instruction, quelle quo soit leur condition, Ils ne trouveraient d'adversaire® d'aucun-cô.té; mais ils n 'auraient pas be-S€>in, pour arriver à ce résultat, de révolu-tionner Jout l 'enseignement - de France, .en étabUssant cette éoole uhique : il suffi t

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pour cela d 'étendre et de réorganiser le ré-gime des boinses, par exemple suivant le ^ projet de M. de Warren.

Ils ne s'en contentent point. Ce qu'i ls veulent, c'est exé'duter l 'arrêt des Loges qui ont décrété l'école unique; c'est se servir de cette école unique pour tuer r en-seignement libre, l 'enseigement chrétien.

Malgré tout, on conimeiice à se défier en ccrlaius milieux; n'assure-t-ou pas que dé-jà, niaintenanl que dans les établissements publics existe la gratuité de la sixième, les établissement libres ont perdu des élèves qui, sans celte gratuité, leur seraient ve-nus ?

D'autre part, comment déclarer aujour-d'tiui, ainsi que plusieurs promoteurs de l'école unique l'avaient, franchement au moins, reconnu au début, que l'école uni-que, c'est le monopole de l 'Etat ? Après l'Encyclique, qui proclame les droits de L'Eglise et de la famille dans l 'éducation de la jeunesse, ce serait déclarer ouyerle-mehl la guerre aux catholiques.

Ce n'est pas, en France, la manière ordi-naire des sectaires et ils ont trouvé mieux. Us ont tout simplement imaginé de faire accepter par les catholiques, ou tout au moins par un certain nombre d 'ent re eux, l'école unique décrétée par les Loges, en l ' incorporant dans une réforrne de l'ensei-gnement, qui prévoirait la possibilité de subventions en faveur de certains établis-sements ou certaines écoles libres. Don-nant , donnant : acceptez l'école unique , nous donnerons de l 'argent à vos écoles.

Voilà le piège. Il faudrait , pour y tom-ber, avoir oublié tout ce qui s 'est passé en France depuis cinquante ans. D'abord, a-t-on le droit, en conscience, et dans l'espoir (le recevoir, — peut-être ! ! — des subsides pour un petit nombre d'écoles chrétiennes, de prêter la main à la malfaisance de l'é-cole." Ensuite l'école un ique une fois éta-blie — et établie ainsi avec le concours de certains catholiques tombés dans le piège ! — qui garantira la réalisation, le nombre et la quotité des subventions promises aux écoles libres Qui sera chargé de les al-louer ?

Un fait vient de se présenter, de nature à faire réfléchir les esprits les moins pru-dents, et c'est sur u n terrain où survit, encore quelque chose de « l 'union sacrée » de la guerre, c'est dans l 'application de celle loi sur les Pupilles de la Nation.

Il y a quelques mois, un Pupille de la Nation de l 'arrondissement de Montargis concourait pour la bourse des lycées et collèges. Il passa avec succès l 'examen el, on conséquence, la bourse de a.aoS francs prévue pour son cas lui fu t allouée. Mais, sur l ' intervention de l ' inspecteur d'Acadé-mie, qui préside l'Office déparlemenfal du Loiret, cet office lui enleva plus de la moi-tié de sa bourse el la réduisit à i.ooo francs sous le prétexte, incroyable, mais exact, que le jeune boursier, faisant ses études dans un établissement d'enseignement li-bre, no pouvait être traité sur le même pied d'égalité que les enfants élevés dans un éta-blissement de l'Etait

La mère, tutrice de rori>helin, fit appel devant l'Office national, et l'Office natio-nal décida, conformément au Iwn sens et au bon droit, que le Pupille avait droit à l ' intégralité de la 'bourse, et il renvoya l'af-

faire à l'Office départemental du Loiret, en l ' invitant à voler les i.2o5 francs injus-tement supprimés. Que fit l'office du Loiret toujours sous la présidence de l ' inspecteur d'Académie." Méprisant la décision de l'Of-fice national, au lieu de 1.200 francs, il vo-la... vingt-cinq f rancs!

El il s'agit de l 'enfant d 'un des combat-tants de la grande guerre!

Quand on connaît l 'esprit de la plupart des fonctionnaires du ministère de l 'Ins-truction publique, quand on sait la guerre continuelle qu'ils font aux établissements d'enseignement. Ce serait dépasser la li-mite permise de l'illusion que d'accepter l'école unique en échange de la promesse de ces subventions; il n 'y aura à pouvoir tomber dans ce piège que ceux qui vou-dront bien y tomber.

L'ESPOIR EN NOS MINISTRES

Le rédacteur diplomatique du Daily Te-legraph écrit en sujet de l'avènement du nouveau! ininistère :

(.dLi'arrivêe au pouvoir en France d'un ministère penchant passaljlcment plus vers la gauche quc celui de M. Tardieu doit, dans une certaine mesure, encourager le gonvernement allemand à ne pa>s tarder à soulever, sous une forme plus ou moins li-mitée et prudente la question de la revi-sion des traités de paix. »

§§§ LES EXIGENCES DU FISC

FEUILLETON de L'Echo Saumurois 35 - 17 D é c e m b r e

UN MENSONGE Par GEORGES de LYS

o (SUÎTB)

Eh cédant, l'accès de délire fit place à une prostration presque comateuse. Le doc-teur en usa pour renouveler le pansement dérangé dans les soubresauts du fiévreux. Lii plaiè été l'abcès se montrai t en voie de cicalrisalion. L'étal morbide de Bersanne dérivait du choc moral subi, de la révolu-tion déchaînée dans son esprit, du débat violent engagé entre lui et le docteur.

Si donc la plaie ne constituait plus par elle-même le danger, celui-ci ne se mani-festait pas moins grave. Des symptômes de transport au cerveau menaçaient d'as-saillir cette tête déjà si éprouvée. Servan nniltipliait les réacTifs pour détourner l'af-flux du sang et apaiser les lancinements du système nerveux exacerbé.

Huit jours, il lutta sans répit contre le mol dont les attaques à peine refoulées, reprenaient de sournoises offensives. Plus d ' une fois, i l ' c ru t à l ' inuti l i té de ses efforts et, quand même, persista à les renouveler gans défaillance. . \ h ! le vaillant qu' i l se

Le, colonel Picot, député de la Gironde, a fait savoir au ministre des Finances que, comme président de l'Association des Gueu. les-Cassées il refuse de verser une somme de 28.3.47 fr. gS centimes que lui réclame le fisc commie taxe sur les dons faits géné-reusement aux victimes les plus éprouvées de la guerre..

L'ETAT DE SANTÉ DE M. POINCARÉ

M.R. Poincaré ne souffre point d'une com-plication tardive de l'opération qu'il a dû subir il y a un an, il a simplement un pou. mon un peu engorgé et ressent une oppres-sion assez farte.

Le Dr. Boidin s'est rendu lundi en, con-cultalion auprès de M. Poincaré. La con-versatioi^ s'est poursuivie pendant tfcois-quarts d'heure.

A sa sortie de l'hôtel particulier, le Dr Boidin, s'est contenté de communiquer le bulletin de santé suivant :

(( L'état du Président est stationnaire à iS heures. »

De nomlxreuses personnalités se sont ren-dues rue Marbeau pour présenter leurs vœux de rétablissement à l'arieien président de la République, entre autres MM. P. Dou-mer,président du Sénat); Maginot, ancien ministre; Briand, ministre des Affaires étrangères, Léon Bérard, P. Strauss, séna-teurs; Chiappe, préfet de police, etc.

Mgr VERDIER A ROME

Le palpe a accordé au cardinal Verdier, avant son départ, une longue et cordiale

montra dans son acharnement à défendre la vie de l 'homme en qui, guéri , il ne re-trouverait q u ' u n ennemi.

Et comme il s 'était vahicu lui-même, il trioiupha une fois encore de la mort .

Mais au sortir de ces secousses réitérées, Bersanne ne parut pas recouvrer ^ com-bativité de naguère; languissant, il s 'était soumis aux ménagements qu'exigeait une lente convalescence.

Sa récente révolte semblait s'être dissou-te dans la crise traversée. Pas u n mot de lui ne laissait filtrer une allusion à ses pré-tentions premières, ni im reproche à l'é-gard du docteur. Ins t rui t de son dévoue-ment par l ' infirmière, il lui en témoigna sa reconnaissance. Toutefois, il parlait peu, résigné en apparence à la fatalité dont il était victime. Il semblai t qu 'en lui se fû t brisé un ressort le désarmant pour tout nouveau combat. Même quand il eut re-pris des forces suffisantes pour se lever, il parut avoir accepté définitivement la si-tuation qui lui avait été imposée. Sous les regards inquisi teurs du médecin, il ne (iémtentait pas un© sérénité dont Servan s'étonnait, tant elle contrastait avec la vé-hémence de ses revendications premières.

Un jour vint, après plusieurs semaines de mélancolie silencieuse, où, comme op-pressé par u n poids qui réclamait l'assis-tance d 'une force pour le soutenir, le con-valescent dit, en tendant la main à son sauveur ;

audience. Après l'audûençe, le cardinal a présenté au Su.ucrMn Pontife les étudiânji& de la procure de Saint-Sulpice.

Le cardinal quittera Rome aujourd'hui^ mercredi, à i4 heures, pour rentrer direc-tement à Paris.

Ijors de la prise de possession de son ti-tre de Sainle-Balbine, par le Cardinal Ver-dier, archevêque de Paris, ung foule énorme débordait jusque sur la place aménagée en avant des portiques à triple arcades de la basilique.

Au témoignage d'Havas, de mémoire de Romain, jamais prise de possession cardi-nalice ne fut aussi impressiomiante.

LA CHAMBRE SYNDICALE DU BATIMENT A DECERNE SES RECOMPENSES

Le président de loi République s'est fait représenter par le colonel Goudouneix, de sa maison militaire, à la distributian des récompenses au personnel du groupe (Ces Chambres sytydicales du bâtiment et des industriels s'y rattachant-qui a eu lieu lun-di après-midi à la Sorbonne.

LA SITUATION EN ESPAGNE

D'Hendaye on annonaçit lundi que des bruits contradictoires ont couru tout l'a-près-midi concernant la situgtion en Espa-gne où, prétendait-on, la grève générale se serait étendue à tout le pays, ce qui aurait déterminé le Gouvernement de Madrid a proclamer la loi n\artiale.

Ce qui est indicutable, c'est la rigueur des mesures de police prises à la frontière que, seules, ont pu franchir dans l'un ou l'autre sens quelques automobiles.

ríMíiHiliiiiiiniiiiiiiniíiiiiiiríliiiím

ET REGIONALE

FÊTE PATRONALE UN BEL ANNIVERSAIRE

Dimanche, en la paroisse Saint-Niclolas du Chardonnet, ce fu t grande et légitime liesse car on fêla les noces d 'argent du sa-cerdoce de M. le^doyen Martin. Pour sanc-tionner plus magnif iquement celte journée de souvenir, les cérémonies avaient revêtu un éclat tout particulier.

Aux splendeurs florales, aux déploie-ments lumineux, aux majestueux accords des orgues et aux iémouvaiites harmonies de la chorale s 'ajoutait l 'honneur insigne de la présence de Mgr Rumeau : le vénéré père el gardien du diocèse qui ne ménage pas ses forces pour encourager les œuvres et les consacrer exalta les grandeurs du sacerdoce.

A la Messe et aux Vêpres très solennelles ime assistance immense s'empressait dans la vieille église qu ' un souvenir de circons-tance, don spontané de la paroisse, égayait de sa fu lgurante splendeur.

A midi. Monseigneur d'Angers présidait les a.gapes intimes des membres du Cercle Catholique entouré de tous les dirigeants de cette florissante société.

Ce fu t une journée de souvenirs, d'émo-

— Je vous dois à mon tour un aveu : après vous avoir voué un ressentiment que je croyais inextinguible, j 'en suis venu à me demander si, à votre place, je n 'aurais pas agi comme vous... Et je n 'a i plus osé vous condamner. . . Je me suis ensuite re-mémoré vos arguiiients. Ma colère tombé, j 'en ai admis certaines déductions qui m'a-vaient révolté d'abord.. . Evidemment, en reyëndiVjuant mes drois l^fegaux, en ren-rant en leur possession, je me reûdrais odieux à celle dont je briserais le cœur. Par surcroît, par la reprise même des liens an-ciens, je me créerais l 'obligation d'accepter le passé tout entier, donc la présence cons-tante à mon foyer de l 'enfant de l 'autre que je n 'aurais pas le droit de séparer de sa mère. Je verrais cette mère — ma' fem-me — reporter l ' amour qu'elle avait pour le père sur le fils né de lui... Que de tor-tures morales et de tous les instants! . . . En dehors de la libre disposition de mes biens la reprise de ma personnalité ne m'appor-terait donc que des maux sans cesse avivés. Ce serait payer cher la récupération de ma fortune.. . Mieux vaut pour moi en faire le sacrifice comme je le fais du reste... C'est du r ! mais sans recours. Seul, u n effroya-ble concours de çirconslances a créé la fa-talité dont je suis la victime... Toutefois, docteur, je ne puis pws éternellement de-meurer votre pensionnaire; ma convales-cenca achevée, m,es forces reconquises; je désire me refaire uné place dans Ta vie. Le

lion et de reconnaissance envers le Pasteur et ses œuvres, auquel nous offrons nos vœux de a multos et felioes annos ».

L E S N O Ë L I S T E S Dans l 'accueillante salle du Fort, les jeu-

nes Noëlistes ont entraîné dans leur sil-lage une longue théorie de spectateurs avi-des de les applaudir car la renommée aux cent bouches a consacré leur jeune talent.

D'ailleurs Vaudaces fortuna juvat leur permet d 'aff ronter des programmes osés dont elles se tirent d'ailleurs magistrale-ment : je n ' en veux au jourd 'hu i comme preuve que la splendide œuvre d 'Erckmann-Chatrian : <( L'Ami Fritz » et a Les Jardi-nières de Trianon », de Ch. Leroy-Villars.

Ce fu t une excellente matinée sous tous les rapports pour spectateurs comme pour acteurs; car si, d ' une part on emporta de fortes et saines émotions, de l ' au t re on fit une excellente recette à l 'avantage de la belle œuvre des Noëlistes qui groupe pour les distaire, les former et les éduquer nos jeunes filles, fidèles lectrices du Noël, la grande revue si prisée.

Demain jeudi 18 décembre une seconde matinée sera donnée à 3 heures.

§§§ LES C0!^1FÉRENCES DE L,OUEST

La seconde conférence de la série aura lieu le mardi 28 courant à la salle Carnot, à 20 heures 3o.

M. .\lbert-Emile Sorel parlera de Charlot-te Corday.

Le Crala d u 3 1 D é c e m b r e

La soirée du, 3i décembre, organisée au Théâtre par les sociétés d'Anciens Combat-tants, les Poilus d 'Orient et la Fédération des Mutilés s 'annonce comme devant être très réussie. Le Comité d'organisation a fi-xé les prix des places à i5 fr., lo f r et 5 fr .

Une réduction de 3o % sera accordée pour les places aux membres de ces grou-pements

Pour bénéficier de cette réduction se pré-senter pour retirer ses cartes au domicile de M. Ferbu, rue Beaurepaire, où se trou-vera u n représentant de chaque société or-ganisatrice chargé de vérifier les affiliations les vendredi iç) et samedi 20 décembre de Qi h. 3o à II h,. 3o et de i3 h. à 19 heures.

Nous rappelons que les prix des places sont 10 fr . , 7 f r . et 3 fr .

2 heures de Music-Hali Le programme de la grande soirée de

gala sera des plus at trayants : les vedettes parisiennes à elles seules sont synonymes de bril lants succès. Qu'on en juge plutôt :

Voici BIBEN ET BOB Excentriques musicaux ayant appar tenu

aux principaux cirques et music-halls en renom (Cirque Médrano, Cirque de Paris etc.). Ils savent amuser petits e t grands par leurs réparties de clowns et intéres-sent aussi par l 'adresse qu'i ls déploient en exécutant des morceaux connus sur des ins t ruments baroques.

manque de ressources est la seul,e pierre d 'achoppement à u n nouveau départ vers la fortune.

— Nous reparlerons de vos désirs quand vous serez définit ivement rétabli, répondit Servan visiblement soulagé par le revire-ment que traduisaient ces paroles inatten-dues. Vous ne pouvez, avant longtemps en-core, songer à rien entreprendre. Le mo-men t venu, coniptez su r naon aide.

Dès lors, la cordialité régna dans les re-lations du malade et de son médecin. Ser-van venait f r équemment distraire le con-valescent, qui, u n jour, lui demanda ;

—• A quel titre suis-je chez vous, doc-teur."... Qui donc vous indemnise de mon entretien et de vos soins ?

— L'Etat.. . Dans l ' ignorance de votre personnalité, il vous a simplenient attri-bué la pension d'invalidité complète, celle dont jouissent les aveugles et les paralysés, il la verse entre mes mains.

— Mais elle ne peut être suffisante à dé-frayer à la fois ma dépense dans u n pa-Villon séparé et les frais d ' une garde par ticulière.

— Evidemment, inais qu ' impor t e ! Votre cas é ta i td 'un intérêt assez vif pour qu 'en VOUS hospitalisant, je n 'en fisse pas une question de ra^pport... Maintenant, j'ai contracté envers vous une dette en vous re-t irant votre personnalité. Vous êtes désor-mais mon créancier et je me considère comme ténu de vous assurer une existen-

Puis .MAX THEO Ln comique de bon goût , au repertoire

correct et aniusant . Un silhouette irrésis-tible, des chansons personnelles et désopi-lantes, et une simplicité naïve dans son interprétat ion qui font de lui u n comique vraiment comique. Pensionnaire des ¡irincipaux music-halls et concerts de Paris. El, enfin CALYPSO

Illusionniste du Théâtre Robert Houdin. A fait les plus grands établissements. Con-naît toutes les ficelles, tous les trucs de manipulat ion. Son numéro est une vérita-ble surprise d ' u n bout à l 'autre. Et à l'ins-tar de Cosles el Bellonte, c'est le point d'in-terrogation qui surgit avec lui... Comment peut-il faire ceci et cela ? mais vous allez le voir, et il vous expliquera.

-Ajoutez à cela le répertoire de nos ar-tistes locaux et vous serez suffisamment édifiés sur cette soirée de bienfaisance au proiil des Poilus de l'U.N.C., des Mutilés et de l 'Orient.

D A N S L A L É G I O N D ' H O N N E U R

M. LE MARQUIS DE GEOFFRE DÉCORÉ

Dans la promotion parue le 12 décembre au « Journal Officiel », nous avons eu le plaisir de relever le n o m de M. le mar-quis de Geoffre de Chabrignac, conseiller général, pa rmi les nouveaux chevaliers de la Légion d 'honneur .

C'est avec joie que nous verrons la croix des braves sur la poitrine de notre sympa-thique compatriote, car c'est en effet au titre mili taire et comme aviateur que le ministère de l 'Air lui a décerné ce ruban rouge, pour lequel il était proposé depuis longtemps déjà.

Trois imposantes citations dont il fut l 'objet au cours de la guerre 1914-1918, ajoutent encore à ses états de service.

Depuis la f in de la guerre, le capitaine de Geoffre de Chabrignac n'abandonna pas l 'aviation qu ' i l avait si brillamment servie pendant les hostilités. Il continua ses pé-riodes d ' en t ra înement de vol, s'intéressant à toutes les choses de l 'air et des ailes de France, et fu t nommé vice-président de l 'Aéro-Club de l 'Ouest.

A côté des œuvres sociales et pratiques, M. le marquis de Geoffre est un artiste et s 'intéresse passionnément a tout ce qui louche aux Beaux-Arts dans le département il dirige la restaurat ion du vieux château de Montsoreau; il a fait voter des bourses pour les jeunes artistes pauvres; il vou-drait voir par tout du bien et du beau.

C'est pourquoi, à l'occasion de sa pro-motion dans l 'ordre de la Légion d'hon-neur, nous lui adressons nos plus sincères félicitations.

A L A F O I R E C'était, d imanche, le ы Grand jour» de

uotre foire annuel le de la place Verdun. Déjà, le samedi, les promeneurs vinrent

en foule pour faire u n Jour; tous ceux qui n 'on t pu sacrifier à cette coutume sont ar-rivés le dimanche, car ne pas suivre les foires de Saumur , c'est pour la campagne un crime de lèse-distraction.

Et ils on t mille fois raison, nos bons ru-

ce qui, si elle n 'es t pas celle que vous eût donnée votre for tune aliénée, vous mette à l 'abri du besoin. Usez donc largement et sans scrupules de mon hospitalité tant qu'elle vous sera utile. A mesure que vous reviendront les forces musculaires et que la cicatrisation de voire tête vous permet-tra le travail intellectuel, nous verrons à établir l 'orientation fu ture de la voie la plus accessible à votre avenir. Jusque-lîi, laissez-mo^ achevez l 'œuvre de votre ab-solue guérison. J ' en suis trop fier pour vous compromettre .

— Oui ! m u r m u r a Bersanne, et fier à bon droit. Par deux fois vous m'avez arraché des griffes de la mort . Je vous dois action de grâces et sur tout admiration. Vous avez, en effet, lut té pour mon salut quand ma disparition de ce monde eût été une simplification — pour ne pas employer le terme bru ta l — et pour vous, el pour vos amis.. . Comment n'avez-yous pas été tenté de me laisser m o u r i r ?

Servan ne t tement répliqua : — En présence du malade, nous ne de-

vons être que des médecins. Si je ne me sentais pas ca.pable de laisser mes senti-ments propres à la porte de ma clinique avant de me pencher sur le lit de шоп client, je renoncerais à mon titre de doc-teur et à la pratique d ' un art qui, pour ' moi, est une religion, et même, dans mon cas particulier, la seule qtie je reconnaisse.

{A suivre)

Page 3: I Oirecteiir A. GIROUAR i :D Le nouveau ministèrearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · g6°"'Année—№ 101 ABONNEMENTS Trois Mo's .. 4 fr

raux, de venir se détendre u n peu, à l 'é-poque oii la terre n'est pas t rop exigeante et leur laisse quelque répit.

Aussi les visiteurs affluent nombreux de tous les chemins pour converger vers un unique but, le champ de Foire, abondam-nient aménagé.

L'activité ne se ralenti t pas du mal in jusque fort avant dans la nu i t ; les forains ravis voient leurs établissements regorger (le monde.

Il y en a eut pour tous les goûts, pour les jeunes comme pour les vieux, pour les jeunes gens comme pour les jeunes filles, les bambins ont eux aussi leurs distrac-tions préférées ; en un mot c'est un brou-haha indescriptible, u n e cohue immense, un, iva-et-vient interminable.

Sur le soir, lorsque de toutes parts les feux s 'allument, alors l 'effet est merveil-Jeux ; cet apparat n 'est pas u n des moin-dres attraits de la fantasmagorie, de ce kaléidosctope «ux mille nuances toujours mouvant, engendrant mille autres prodi-ges.

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VÉLO-SPORT SAUMUROIS

Une preuve de grande camaraderie a été donnée samedi soir, au sein de notre ex-celient club cycliste local : le Vélo-Sport.

Une cinquantaine de membres honorai-res ou actifs, réunis au siège social. Café de la Ville, entourait le comité de la So-ciété, et nous pouvoss dire que la plus franche gaîté fu t , de bout en bout, admise au programme de la soirée.

Combien ces heures agréables sont pré-cieuses pour lier plus étroitement l 'amitié des membres d ' u n groupement 1 Nous de-vons donc féliciter sans réserves les promo-teurs de ces réunions amicales si nécessai-res au développement d ' u n club.

Cette réunion promet pour demain jeudi une assemblée générale digne de ce nom, et le Vélo-Sport doit repart i r dans la meil-leure des voies.

M. Richard, adjoint au maire, s'était excuser : mais le bureau se trouyait cette execption mise à part au complet.

Nous avons noté : MM. Noël-pTessier, président ^ Péronnet,

vice-président ; Georges Perrin, commis-saire général ; Auger, secrétaire-trésorier ; Auguste Fontaine, Paté, Hilaire, Frapereau, Chanteloube, entourés des membres de la isection cyclo-touriste, des coureurs et d ' u n groupe important de supporters.. .

Le speach du président et la remise d ' une médaille d'argent, grand module, à la sec-lion cyslo-touriste pour ses dévouements et son assiduité, médaille allant directe-ment aux mains du capitaine de route : le jeune Léon Grosbois, fu ren t très appréciés.

Une première salve d 'applaudissements et la frangipane est entamée... Les bouchons sautent. Puis ce fut la cascade ininterrom-pue de chansons à gros succès, mêlées aux bans frénétiques lancés par cette pléiade de Î^unes qtui s'efforceront de défendre les couleurs (( bleu-havane » au cours de la prochaine saison. G. S.

EN RUGBY SAUMUR REMPORTE

SA TROISIEi\m VICTOIRE S-C'. Saumurois bal C.-S. Ouvriers Nazai-

''lens par 8 (2 essais, i buts) à o. Après avoir disposé de Rennes, du Gallia

e S.-C.-S a eu plus péniblement raison du •G des Ouvriers Nazairiens Ce n 'es t qu 'en

^ n d e mi-temips, en effet, grâce à u n souffle plus grand, que les Saumurois se »ont imposés et ont arraché la victoire.

Au début St-Nazaire joue avec le vent. 1 boitera sans cesse en touche pour gagner

J terrain et grâce à de nombreux coups-"ncs, il essaiera même, par l 'arrière, d ' u n e

distance de 5o mètres d 'arracher 3 points un coup de pénalité. ,

i'outefois les Ouvriers ne peuvent rien, ils empêchent Saumur de faire du jeu

'"^uctlf. Au repos rien n 'es t marqué. ^ la reprise le Sporting attaque et ouvre.

Sauini Ur marque deux essais par ses avants, °"t le dernier est converti en but . Les

J"mrois ont surtout gagné grâce à u n fiieilleur souffle. La partie a été très laide

a suivre au début, car elle était transfofînée en véritable jeu de championnat, sévère-ment rendue, mais sans brutalité cepen-dant .

* • *

La situation présente des Clubs de seconde série dans le Championnat d'Atlsintiq^'e.

La journée de dimanche a donc permis au Sporting Club Saumurois de consolider — avec sa victoire acquise par 8 points à rien, sur !,; Ciub Sportif des Ouvriers Nazairiens — sa place de leader. Saumur ayant joué ircis r ai ties, terminées par trois victoires; compte neuf points. Nos repré-sentants se trouvent donc en excellente situation.

Un fait à souligner de celte journée du i4 décembre, est la défaite du champion de, l 'an dernier : le Vélo, jouant sur son ter-rain, bat tu par Rennes qui a su se ressai-sir avec éclat.

Le Gallia a réussi à disposer de Clisson. On sait que les ccCoqs » s ' inclinèrent de-vant les Saumurois le 3o novembre écoulé.

Par contre, les Ouvriers Nazfiriens ga-gnants par u n b u t sur coup-franc à Clis-son, durent s'avouer vaincus à Millocheau.

Les Clissonnais eux, jjeu en forme sem-ble-t-il, malgré un « quinze » plus puis-sant, que l 'an dernier et, l 'appoint de certaines recrues ne sont nul lement par-venus à se redresser et, enregistraient leur troisième défaite.

Il faut donc remarquer la situation as-sez banale à l 'heure présente.

Si Saumur est détaché, si Clisson sem-ble en mauvaise posture, ces deux clubs ayant l ' un trois victoires, l 'autre trois dé-faites : le Vélo Sport, le Gallia, les Ouvriers Nazairiens et Rennes sont actuellement a égalité : .deux matches joués une victoire et u n e défaite à chacun d'eux.

Ceci dit voici lirièyement indiqué le nom-bre de points de classement pour nos 6 clubs de seconde série.

Saumur, 3 matches joués, 9 points. Vélo, Gallia, O. Nazairiens, Rennes 2 matches joués, 4 points. Clisson, 3 matches joués, 3 points. C.S.

EN ASSOCIATION La Flèche Sportive i a battu sur son ter-

rain 'la Jeanne d'Are de Sciumur i (mix-tes) par I but à o. Trop confiants sans doute et comptant

^sur u n e victoire facile, les <( ciel et blanc » virent dimanche quelques manquan t s pour leur déplacement : Pé, Denéchère, de Bod-mas, Gruais, Berthemer faisaient défaut.

Dans ces conditions elle dut aligner cinq équipiers second obligés à faire deux par-ties d 'oi j handicap sérieux pour les jeunes.

La Flèche possède en ligne, un joueur du Prytanée, lequel à la place d'avant-cen-tre, réussit le but de la victoire.

Saumur domine largement en première mi-temps et vers la fin de la seconde. Les avants de la .I.A. manquent pour tant de précision devant les buts et ne peuvent conclure malgré de nombreuses occasions offertes.

De leur côté les Fléchois produisent im jeu ardent mais brouillon.

En équipe seconde Sauinur a bat tu son adversaire par u n but à rien. Gauthier réussissant le point.

BOXE Le Championnat de Mg,in^-et-Loire

Les Championnats de boxe de Maine-et-Loire ont eu lieu mardi soir dans la salle du Cinéma Palace, bien garnie.

Ce sport est-il pauvre, ou tout au moins délaissé dans notre dépar tement? On est en mesure de le croire; car, dans la plupart des catégories, un seul concurrent se pré-sentant il fu t déclaré vainqueur, sans com. bat.

Dans cette forme : Lacoste, Saumur est champion, mi-moyens; Langlois, Saumur, l 'est en mi-lourd; Pitiou, Saumur, cham-pionpoids lourd et Rajac, Saumur sans con-current égalemnt, est vainqueur dans les moyens.

Pour le poids plume : Hardy et Goulet de Saumur se présentent ayant dans leur catégorie Hériii de Cholet.

Le match a lieu en poule. Finalement, Goulet est déclaré vainqueur.

Au cours de la réunion, Lacoste et Lan-glois, deux Baumurois ont fait match nul ; Pitiou a battu Georges de notre ville, aux points et, Bazac du B.C. Saumurois a dis-posé de Lange d'Angers, par abandon après le 4® round. L'Angevin ayait le pouce gau-che foulé. Ce i^it là, la plus sérieuse ren-contre de la soirée, au cours de laquelle, les deux jeunes pugilistes Perrot nous prou-vèrent leurs progrès, en prenant pour la première fois, des gants de quatre onces.

C. S.

NECROLOGIE On annonce la mort à Cernay (Alsace)

de M. Thierry-Meeg Henri, industriel, che-valier de la Légion d'Honneur, décoré de la médaille Commérative de la grande Guerre.

Fervent patriote, dévoué à toutes les <eu-vres sociales, serviteur des nobles causes, le défunt avait mis toutes ses qualités gé-nére'uses au serVice desi Messés, Soignés pendant la guerre dans les hôpitaux de Lyon. Son activité vigilante ne s'en était pas moins exercée, au cours des hostilités, sur ses compatriotes alsaciens, restés au contact de l 'ennemi. Rentré sur le sol na-tal, après l 'armistice, il mit toute son énergie à la reconstitution de son pays. ' C'est un noble cœur, dévoué à la France,

_ qui a cessé de battre. Il laisse de profonds regrets, récompense d 'une vie exemplaire, fidèlement attachée aux intérêts du pays.

M. Thierry-Meeg était le beau-père du Capitaine de Vernejoul, Ecuyer à l'Ecole de Cavalerie, auquel nous exprimons nos plus sincères condoléances, ainsi qu'à sa famille.

l l I l i l l l l l l i l l l l l l l i i i l l l î Ï Ï Ï Ï I l l l l i l l l l l i n

Etat-Civil de Saumur Du 13 au 17 Décembre 1930

NAISSANCES Marie-Thérèse Ripoche, rue du Puits-

Neuf, I I . PUBLICATIONS DE MARIAGES

Émile Pesson, mécanicien à St-Georges-sur-Cher et Marie Boutet, lingère, 68, quai Mayaud.

DÉCÈS

Marius Picard, veuf Duverger, 60 ans, serrurier, hôpital.

Marie Vilain, veuve Breton 82 ans, s. p. , au Clos Bonnet.

Gorges Kerhervé, époux Maupoinr, 53 ans, journalier, hôpital.

Marguerite Bécharel, épouse Delave nay, 65 ans, ouvrière d'usine, 6, place Notre-Dame.

Valentine Tixier, épouse Bréaudeau, s. p., 51 ans, hôpital.

Fernande Vincent, épouse Ceppe, 44 ans s. p., 71 rue Rabelais i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i » r M n T ï i r i i î i i i i i i i i i

S T A T I O N V I T I C O L E E T É C O L E D E V I T I C U L T U R E

D E L A V I L L E D E S A U M U R

AVIS D'OBSÈQUES Vous êtes priés d'assisier aux obsèques de

Madame V« CAILLAUD. née Marie HÉUON

décédéo munie des Sacrements de l'Eglise le i5 décembre igSo, dans sa 89° année en son domicile rue du Pont-Fouchard 21, à Bagneux-les-Saumur où le deuil se réunira le jeudi 18 courant à 9 h. 3o.

La cérémonie religieuse aura lieu en l'é. glise de Bagneux sa paroisse.

L ' inhumation se fera au cimetière ,1s ¡Dagneux.

De la part de : M. A. CATLLAUiD, Chevalier de la Légion

d'Honneur, son fils, M. et Mme Léon MO-RINEAU, Mme MARTREUIL, ses enfants et gendre, M. et Mme Maurice MORINEAU, M, et Mme Paul POUGER, M. et Mme Marcel PRJEUX, M. .lean MARTREUIL, ses petits-enfants, MM. Michel et Pierre MORIN'EAU, Mlles Jacqueline et Colette POUGER, ses arrière-petits-enfants, Mme Vve Louise MORINEAU, son amie;

Et de toute la famille. Les personnes qui, par oubli, n'auraient

pas reçu de faire-pari sont priées de con-sidérer le présent avis comme en tenant lieu.

Un auto-car serai à Ici disposition des invi-tés, Place de l'Ancienne Poste à Saumur, Départs 9 h. i5 et 9 h. aS.

Retour du Cimetière de Bagneux pour Sdiumur.

C A I S S E D ' É P A R G N E D E S A U M U R

Séances des 11, i3, i/i décembre i93o Sous la présidence de MM, Nourisson

Dillenséger, Béai, Versements de lag déposants. 16 nouveaux;

2/10.9/17 francs. Remboursements : laS.aoC francs.

Conformément h son règlement la Caisse sera fermée du 20 décembre au 2 janvier igSi pour le règlement des comptes de Ûn d'année,

I • I * * I A partir, du !«• Janvier igSi, l ' intérêt

sera augmenté et porté à 3 fr. 76, au lieu de 3 fr. 5o taux actuel.

Le Samedi 6 Décembre, le Conseil d'Ad-ministration de la Station Viticole de Saumur s'est réuni, en Assemblée Générale annuelle, dans la Saile des Conférences du Jardin des Plantes de la Ville, sous la présidence de M. R. Amy, Maire de Saumur.

II nous est agréable de pouvoir reproduire le rapport présenté à cette Assemblée par le Secrétaire-Trésorier de la Station.

A sa lecture, les citadins se rendront compte que rien n'est négligé pour que l'Ecole de Viticulture — annexe de leur Jardin des Plan-tes — soit toujours digne de sa belle renom-mée.

Tous les Viticulteurs, ou « apprentis viti-culteurs », seront à même de se documenter surtout ce qui a été fait au cours de l 'année; pour beaucoup d'entre eux ce sera ime sorte de révision. Ils tiendront à prendre note du pro-gramme plein de promesses élaboré pour la campagne des conférences et l'enseignement du greffage au printemps de l'année prochaine.

Ce programme, particulièrement chargé, re-cevra certainement l'approbation de tous.

RAPPORT DU SECRÊTAIRE-TRHSORIER

Je vais essayer. Messieurs, de vous retra-cer, dans ce rapport annuel, ce qui a été fait ou obtenu à la Station au cours de l'année 1930.

Je dois d'abord revoir les divers désirs ou observations présentés par les Membres du Conseil d'Administration lors de notre der-nière séance, le 6 Décembre 1929.

M. de Brézé avait demandé le remplacement des étiquettes en zinc devenues illisibles, et à plus forte raison celles disparues.

La question a été étudiée. Elle entraînerait des frais assez élevés, et peut-être engagés en pure perte, si le nouveau Directeur de la Station modifiait la nomenclature actuelle en comblant les vides dans les rangées dégarnies de chaque carré.

Il vaut donc mieux attendre encore avant de donner suite à ce projet.

Toujours à la demande de M. de Brézé, toutes dispositions ont été prises pour la con-servation des variétés de raisin de table cul-rivées en espalier dans le terrain abandonné aux habitations à bon marché.

* * *

Le Conseil avait également décidé la re-prise des conférences et des cours de gref-fage.

Le nécessaire a été fait ; les quatre confé-rences suivantes ont eu lieu cette année :

15 Mars. — Causerie de M. Vinet, profes-seur d'Œnologie, à Angers, devant servir de préparation aux exercices de greffage com-mencés le même jour.

22 Mars. — Conférence de M. Vinet sur l'action des grands froids sur la vigne, et des moyens de remédier aux conséquences du gel des souches,

29 Mars. — Conférence de M. Métayer, directeur des Services agricoles de Maine-et-Loire, à Angers, sUr l'amélioration de la si-tuation viticole et vinicole du Saumurois.

S Avril. — Conférence de M. Lepage, pro-fesseur de Viticulture, à Angers, sur les plan-tations de vignes et les tailles appropriées aux espèces et variétés.

Ces conférences — malgré un manque de publicité, auquel ¡1 peut être paré dans l'ave-nir — eurent un réel succès. Après chaque réunion, les conférenciers furent longuement questionnés par de nombreux auditeurs en-chantés de pouvoir obtenir des avis très au-torisés.

Les cours de greffage, commencés le iS Mars, ainsi qu'il est dit plus haut, réunirent peu d'élèves au début, toujours par suite d'un défaut de publicité. Les inscriptions vinrent de plus en plus nombreuses sans que ces re-tards soient préjudiciables à la marche des cours. Tous les nouveaux élèves, fils de vi-gnerons, ou ouvriers agricoles ayant déjà une certaine pratique de la greffe, ne venaient ap-prendre chez nous que la technique du gref-fage, que personne sans doute ne pouvait leur enseigner chez eux.

Le concours, organisé le 12 Avril, donna, suivant l'avis même des membres de la Com-mission d'examen des résultats inconnus jus-qu'à ce jour.

Dans la catégorie « adultes », 14 candidats se présentèrent; i3 obtinrent le diplôme de maître-greffeur, le 14® n'eut qu'un diplôme de certificat d'aptitude.

Dans la catégorie « Débutants » : 7 can-didats, s diplômes de maître-greffeur, i cer-tificat d'aptitude, I seul non admis.

Grâce à la générosité de nombreux dona-teurs, tous les élèves reçurent des prix, cer-tains très beaux, tous bien faits pour nous attirer des élèves aux prochahis cours.

' I

Grâce à des observations continues, sol-' |neusem«nt notées par notre Chef de çultwe,

M. Meslet, il est possible d© retracer com-ment la vigne s'est comportée en 19З0.

La préparation de l'année fut parfaite. Les premiers sulfatages avaient considérablement aidé Je développement des bourgeons; le fu-mage en avril, les sulfatages et souffrages de mal et juin, avaient donné d'excellents résul-tats et la récolte s'amorçait abondante.

En juillet, tout se gâta par des excès d'eau ou de chaleur ; à la fin de ce mois il ne res-tait pas grand'chose de la belle préparation constatée le mois précédent.

Les traitements n'avalent cependant point fait défaut ; on compte dix souffrages ou sulfa-tages de mai à fin juillet.

Il faut noter que ce sont les vieux et bons plants, Pinots ou Bretons, qui ont alors subi les plus grands dommages; par contre, cer-tains hybrides ont très bien résisté.

C'est ainsi que les Seibels roses : 2859, 4638, 2006, 200З ; blancs, 880, 5279 ;

Bertile sève, rouge 872, 260; Gaillard blanc, 157; rouge 2 ; Baco rouge, 2З-24 ou n° i ;

se sont très bien comportés, presque sans traitement.

Notre récolte provient surtout de ces cépa-ges; non seulement elle est, par suite, peu abondante, mais encore elle est de qualité or-dinaire.

Et puis, il semble que la diversité du raisin' à coque dure, recueilli un peu partout dans les variétés grillées par les chaleurs anormales de la mi-juillet, a beaucoup nui à la qualité des moûts. Ces moûts pesaient de g° à 10°.

En résumé, année déficitaire, surtout en rai-son des forts orages, pluies et chaleurs, brus-quement alternées au cours du mois de juil-let. Ces variations constantes ont été préju-diciables aux traitements en deux sens : ou elles ont empêché de les faire en temps voulu, ou bien elles les ont détruits aussitôt appli-qués.

C'est ce qui explique que des vignes peu éloignées les unes des autres, traitées en même temps et par les mêmes procédés ont été, les unes perdues, les autres sauvées.

Les principaux parasites, apparus, cette an-née, sont : la cochylis et l'endémls.

Un certain nombre de vieux ceps de grand intérêt en ont beaucoup souffert; Il va falloir se préoccuper dès cette année de les renou-veler.

Une maison de produits chimiques de Pa-ris, nous a envoyé, pour essais, un produit de sa fabrication, destiné à combattre le Mildiou.

Employé à trois reprises différentes, dans un même carré, ce produit n'a pas donné de résultats supérieurs à ceux obtenus par le sul-fate de cuivre.

La maison expéditrice ayant demandé des références directement au Chef de culture, ce dernier n'a pu répondre que ce que je viens d'écrire.

•Il * *

Dans une moitié du carre J, Il a été planté iS .000 greffes, destinées à la reconstitution du vignoble de Champigny, appartenant aux Hospices de Saumur. Cette plantation, de très belle venue, est composée des meilleurs plants ayant fait leurs preuves dans la région : Bre-ton, Cabernet de Sauvignon, Pinot de Bour-gogne et Tokay de Hongrie.

* * «

Les carrés F, K, P, n'existent plus; les habitations 3 bon marché ont pris possession du terrain sur lequel on a commencé à cons-truire les premières maisons.

La seconde moitié du carré J, et une partie du carré E, ont été mis en culture potagère : carottes, poireaux, navets, etc... pour les be-soins des cantines scolaires.

En 1929, nous avions été amenés à nous munir de matériel, pour sauver d'abord, pour encaver ensuite, la bonne récolte de cette an-née-là.

(à suivre).

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Page 4: I Oirecteiir A. GIROUAR i :D Le nouveau ministèrearchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_sau… · g6°"'Année—№ 101 ABONNEMENTS Trois Mo's .. 4 fr

S U I V A N T ACTE reçu par Maî t re T H I B A U L T , notaire à S a u m u r , le 5 Décembre 1930, enreg is t ré à S a u m u r , le 9 Dé-c e m b r e 19 iO, i" 66 , c " 506 B, Monsieur A u d r é - E l i e - A u g u s -tin F O U L O N N E A U , cafetier , d e m e u r a n t à S a u m u r , rue St-Nicolas ,54 , et Mme Marie-Em-ma Eugénie H E R B E R T , son épouse, ont vendu à M. E u g è -ne-Joseph NOVEL, forgeron, et Mme Jladeleine P L A Ç A I - , son épouse , d e m e u r a n t e n s e m -ble à S a u m u r , 51 , r u e S t -Ni -colas, le fonds de commerce de café et épicerie, exploité par M. et Mme F O U L O N N E A U , à S a u m u r , 51 , rue St-Nicolas et connu sous le nom de Café Charentais.

L 'en t rée en jouissance a été fixée au 20 novembre 1930.

Domicile élu en l ' é l ude de Maître T H I B A U L T , nota i re à S a u m u r , où les opposit ions, s'il y a l ieu, seront reçues dans les dix j ou r s qui suivront la présente inser t ion .

Pour p r e m i è r e inser t ion, T H I B A U L T .

iiiiiiiiniiiiHiiiiiiniiiiiMiMiiiiiiiniiiimiiiiiiiniiMii Le Gérant, P. RICHOU.

OCCASION A VÎ;NDRE PELIt^SE pour HOMME. — Drap noir , d o u -blée f o u r r u r e .

Adresse : bureau du Journal.

Éturfe de M« L E N F A N T I N , no-taire à S a u m u r , 23, place de la Bilange (hôtel B l a n d e r ) .

A par t i r du Mars 1931

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F&tes de Noël et du jour de l'An L'adminis t ra t ion des Chemins de fer de

l 'Elat a l ' honneu r d ' i n fo rmer le Public q u ' à l'occasion des Fêtes de Noël et dii Jou r de l 'An, les trains 70/i et 706 (rapides seront en plus des jours de ces circulations pré-i^ues au livret-horaires service du 5 octobre igSo, mis en marche dans les condit ions suivantes :

Train 706 entre Paris M.P. et Royan, les mercredis 2/1 et 3i décembre igSo, dépar t de Paris à i5 h., à Saumur P.O. à 18 h. 38, à Montreuil-Rellay 18 h. 58, à Royan à 23 h. 23.

Train 70/1 entre Royan et Paris M. P., les vendredis aG décembre igSo et 2 janvier igSi Départ de Royan à 5 h. 5, à Montreuil-Bel-lay, g h . 27, à Saumur P.O. g h. /16, à Paris M. P. i3 h . 4o.

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PARIS-LA BAULE

Paris-Quai d'Orsay : départ 16 h. 3o La Baule : arrivée o h. 25. Train rapide i"" et 2® classes Paris-Saint-

Nazuire (wagon-Restaurant Fl,iris-St-Piierre des Corps).

Autocar Saint-Nazaire-La Baule. Ce service fonctionnera les samedis et

veilles do fêtes jusqu 'au 27 ju in ig3i in-d u s .

Il dessert également Saint-MarCj Sainte-Marguerite et Pornichet, sur demande des voyageurs.

Les voyageurs de la localité de Saint-Na-zaire sont acceptés dans l 'autocar contre paiement de leur place et dans la mesure çlesplaces disponibles.

Pour tous renseignements s'adresser : Aux Agences de la Gie d'Orléans, 16,

Boulevard des Capucines e t 126, Boulevard Raspail, à Paris;

Aux .gares de Paris-Quai d'Orsay et de St-Nazaire;

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P A R I S (Montparnasse ) — S A U M U R — BORDEAUX

STATIONS

Paris Chartres Courtalain. . dép. Château-du-Loir. Ctiâteau laVallière Noyant-Méon . . . . Liiiières-Bouton.. Vernantes Blou. . Vivy SAU.MUR(Orl.)arr.

~ dép. Nantilly a r r . SAUMUR (Etat)ARR.

— dép. Nantilly a r r .

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil . . . dép. Thouars arr .

— dép. Airvault (gare). . . Partlienay Niort Saintes Bordeaux

785 747

5 36 7 30

• 5 42 10 07 6 16 10 39 6 45 11 06 6 53 11 14 7 04 11 24 7 13 11 33 7 21 11 40 7 30 11 49 7 55 12 12 8 02 12 19

•7 46 12 ói 7 52 12 09 8 04 12 21 8 09 12 26 8 15 12 33 8 37 12 57 9 00 13 24 9 15 14 55 9 51 15 33

10 25 16 43 11 40 20 56 14 O J 23 20 16 10 3 38

713

7 33 9 11

10 45 14 12 14 53 13 22 15 31 15 42 15 52 16 » 18 H 16 53 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 2Ü 56 21 34 22 11 23 06

775

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14 57 15 52 17 13 19 03

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19 30 19 37

19 33 19 43 19 49 20 01

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13 06 15 15 17 03 19 50 20 23 20 51 20 59 21 10 21 19 21 27 21 36 21 50 21 57

22 00 22 05 22 11 22 24 22 48

20 50 22 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

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2 36 2 40

3 18 3 31

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B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . . Niort Partlienay. Airvault . . . Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.

~ dép. SAUMUR (E)

— dep. Nantilly d. SAUMUR(O)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Cliàt.-la-V ChM.-du-I Courtalain Chartres... Paris a r r .

784 704 Í2) 506 HAp/

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702 720

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11 04 11 11 11 20 11 31 11 39 11 49 12 .. 12 10 12 40 14 10 16 50 18 45 20 18

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

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15 45 15 52 15 59 16 09 16 Itti 16 28 16 53 17 21

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15 47 16 52 17 16 17 49 18 02 18 45 18 57 19 06 19 10

18 54 19 16 19 23 2 0 .08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

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§ ^ 5 S Q

21 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 36

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770 EXPR.

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780 EXPR,

19 » 21 30 23 0 11

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1 33 1 36

2 57 4 15 5 17 6 40

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

] Paris (Orsay). Tours... dep.

, Langeais Port-Boulet..

; Varennes Saumur.. arr.

! — dép. St-Martin . . . . St-Clément ..

; Les Rosiers.. ; La Ménitré.., i Angers...arr. ! Nantes., .arr.

St-Nazaire. . . i Le Croisic . . .

145 Dm'

22 58 5 12 5 39 6 01

é il 6 22

7 06 9 03

10 37 11 43

3367 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 45

101 EXPR.

7 07 11 42 12 06 12 26

12 41 12 43

13 02 13 22 14 51

103 EXPU .

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109 EXPR.

12 12 15 23

16 29 16 30

17 03 18 16 19 29 20 24

3325

16 33 17 15 17 48 17 68 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

16 SO i9 33

20 38 20 32

21 10 22 15 23 29

3331 OMN.

14 08 20 13 20 52 21 23 21 33 21 44 21 54 22 OE 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 L. O.

21 22

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Le Croisic . . . St-N.azaire... Nantes.! dép. Angers. . dép. La iMénitré... Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . . Saumur. a r r .

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours . . . a r r . Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 34 8 10

12 38

120 EXPR.

5 02 6 01 7 10 8 16

8 46 8 47

9 51 12 38

A. L. EXPR.

5 56 7 28 8 47

10 02

10 34 10 36

11 44 15 39

3316

10 39 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 58 12 10 12 25 13 02 13 40 17 31

3320 OMN.

9 57 14 15 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 EO 17 27 21 43

102 EXPR.

9 06 10 20 12 01 13 16

13 48 13 50

14 53 18 »

110 EXPR.

12 38 14 42 16 08 16 28

16 46 16 48

il Ó4 17 24 18 06 21 43

3334 OMN.

16 53 19 55 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 30 23 05 5 20

116 BAP.

16 19 17 26 18 45 19 50

20 20 20 22

21 27 0 12

O.L.

19 35 20 42 22 14 23 38 0 01

0 21 0 24

'Ó 4Í 1 04 1 30 6 51

136 RAP.

0 46 1

2 31 2 3^

3 44 7 10

S A U M U R - PORT-BOULET - CHINON

S T A T I O N S 1803 1809 1807 S T A T I O N S 1802 4836 1810 /e Jeudi

1812

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon

6 38 7 10 7 21 7 33

/0 Jeuai 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

15 43 16 29 16 55 17 13

Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

7 06 7 24 7 56 8 17

13 02 13 35 14 12 14 3 3

20 4 4 20 57 21 23 21 44

15 25 15 4 0 17 48 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

S T A T I O N S

Saumur Orl. 6 38 11 58 Port- Boulet 8 10 12 40 Bourgueil. . 8 19 12 47

15 43 16 20 16 27

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 4 3 7 56 8 17 irgueu . . 8 LY IZ 4/ ID ¿I aaumurur i . 5 1/ m 41 I

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

10 54 12 26 12 41

(8)

A N G E R S - DOUÉ - M O N T R E U I L - P O I T I E R S

16 45 17 48 18 09

S T A T I O N S 1855 1857 1863 E X P R .

1865 S T A T I O N S 1854 M. y .

1852 1856 1868

Angers St-L. 6 10 11 35 17 10 17 50 Poi t i e r s . . . . 6 37 10 42 16 42 Martigné. . . 7 34 12 5 1 18 06 19 .14 Moncontour .. .. 7 58 12 14 18 19 Doué-da-F"'. 7 55 13 10 18 22 19 41 L o u d u n . . . . .. 8 4 3 13 II 19 21 lesVerchers. 8 01 13 17 19 48 Montreuil a. 9 19 13 36 20 10 leVaudelnay 8 10 13 25 19 55

Montreuil a. EXPR.

13 36 20 10

Montreuil a. 8 22 13 35 18 3'? 20 08 Montreuil d . 6 08 9 33 14 . 20 39 OMN. leVaudelnay 6 23 9 43 14 13 20 5 1

Montreuil d. . 8 43 13 57 19 05 20 21 lesVerchers, 6 36 14 2 1 20 59 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54 Doué-la-F"«, 6 45 ' 9 55 14 30 2 1 05 Moncontour 10 04 15 08 20 22 BO Martigné. . . 7 08 10 11 14 46 21 20 Poitiers 11 27 16 25 2 1 47 Angers St-L. 8 36 11 10 16 02 22 17

! La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins £indicaUon contraire. Us htures indiquées sent toujours les heures de départ.

{1) Mardis, jeudis et samedis. ¡2) Lundis, mercrçdis et vendredis,

S A U M U R A L A FLÈCHE

Saumur dép . Vivy Longué Les Hayei. Brion Jum'E» Chartrené . . Baugé Clefs La Flèche . . .

8 55 14 38 21 51 9 07 14 49 22 02 9 21 15 II 22 .13 9 29 LE 07 22 20 9 35 15 12 22 25 9 42 15 17 22 30! . 9 55 15 27 22 41

10 12 15 42 22 56 10 29 1 5 54 23 08

L A F L È O H E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum'" Les Hayes.. . Longue VI w Saumur arr.

6 27 11 10 17 26 6 41 11 24 17 41 6 56 H 40 18 02 7 03 11 47 18 09 7 09 11 54 18 20 7 13 1 1 58 18 24 7 21 12 08 18 39 7 32 12 21 18 50 7 42 12 31 19 W

"Vu par nous, Maire de Saumur^ pour légalisation de la signature du gérant,¡

^ ûôlel de Vilh de, Saumur^ là ' _

Certifié par l ' i m p r i m e u r louQtiçné.

L a M a i h i ,