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ON S'ABONNE FEUILLETON, (5) mti a o d cr. bette! al’ bonne TfriTin •lr,«linée en lie i h i ««•«loi à peu pi è< A égd en ddix ville», A& kileaiè- ntioii Projetée sur le rire* \ Dreux. (Sodioli du fer ’ü*0ti6aiiH A IIouqii. ne il vAie II eoiiHlrnrlitm.) 4 «rMl>l’un «cet m»r du preàMèro qualité, «nii ropru AVIn culluro du I «le* pilule» industrielles ; premier ordre, d e *M»lt» situation exrep >ur IVliéilissemenl d ’un d’une bUlillerie. nourltp rcnftjgHemenl* : liOUlNJ lAituim A Gliarlm ROSSIGNOL, grenier d lème ville.; 1LO I nne Ferme 930 ' lleelares l’Vès.frroiisy. ■e* Il novembre 1870. Sol tris fertile. r A M*TÀUOBREUX, uotairt A VENDI M lfK O !> •lutte ai 4’Epleerie! re^iioy-te-l.ual. «union d« Nanleuil (Oise), r â M. Dxroix. jroj Lual, gui exploi'e ledit fa j il Samedi «5 Janvier *S!tO. PRIX DE L’ABONNEMENT FOU» BBNUa Va an, 9 fr. — Six mot», • fr. M m et iipirtraeits Umllroyk» On an, 10 fr.—Bix moi», 9 fr. 50 h i t n t alUean On an, 11 fr. — Six moi», 0 fr. E'rix dr« lnwêrilon*. Annonc.es : La ligue, 20 c. — L’annonce au-dessous «le 5 lignes, 1 fr. Réclames : La ligne, 40 c. — En faits divers, HO c. Samedi 15 Janvier 1390. 40 Samedi \vIh aux %honmv>*. L’abonnement est pavablc «l’avance. Il n’esl jainaiyhtcrrompu cl est consi.léro comme renonvelé si à l'expiration on ne «jOjdrçè pas d avis contraire. Cliriuin de fee du D édarts de Sf.nI.is : 7 li. 50 matin. — 12 h. 11 Départs de Dams : 7 li. 55, — midi, — 5 I . 10, . 11. 18 soir. • 10 li. 10 soir. AVIS. 1R, cultivateur à tucy, pré irs les Cultivaleprs que la ses Bélier* mérinos e dimanche 9 jar/ier. w k. iesf nalairo tïeiiln iiE M tN iti: ; fROISIËME CLEh rp e e h o t, notaire à Mour . (Oise). ‘tuande de «dite Clerc " Se présenter. Senlis, 15 Janvier 1870. Revue de ia Semaine. Le pays tout oulicr partagera l'impression que la Chambre a ressentie dans ses séances de lundi et do mardi ; nous sommes décidément et résolument entrés dans l'èro nouvelle; le rogne exclusif delà loi a commencé. La France sera rassurée. l)e nouveau, die se seul "souleilue, elle sa sent gouvernée : c est la oi mu règne et qui gouverne; c’est la justice la plus calme cl la plus impartiale qui lient le sceptre et va régler notre avenir. M. leganie «les sceaux a affirmé, non-seulement par ses paroles, mais par ses actes, le programme exact de la politi(|ue impériale. Obéissant à une haute inspiration de justice et de conciliation, son premier acte a «Hé du soumettre à l’Empereur un rapport proposant de donner à l’amnistie «lu 15 août I8G9 l’extension la plus large et d'en appl'upier |« bénéfice aux personnes mûmes qui en avaient été jusqu’à ce jour exceptées. L’Empereur s est empressé de donner son approbation à cette proposition. . Un événement douloureux s’est produit à Autrui!. L arrestation du prince Pierre Bonaparte a élé immédiatement ordonnée, et un décret impérial, contre-signe par M. le garde des sceaux, a convoqué la haute cour devant laquelle le prince aura a comparaître. . Une demande avait élé antérieurement déposée par le sieur Comlé, tendant à obtenir que la Chambre des mises en accusation do la haute cour de justice soit saisie de la plainte «pi il a portée contre S. A. le prince Mural. Sur la prop«)sition de M. le garde les sceaux, un décret impérial vient île délirer celte- plainte à la L'importance des questions intérieures qui s’agitent «levant noua a dû détourner l'attention publique des événements extérieurs; (iiichiue intéressants «ju’iis pussent être en eux-mêmes; nous avons assez à faire chez nous. Il n est cependant pas inutile de remarquer ncipal V DEMANDE tenue llom im urant de l'Epicerie. er au Bureau du Juurnal. laute cour couvoquée à cet effet. Après cette série d’actes, bien faits pour prouver qu en h rance ie par un dépôl^de fond». luërard et Couillard iriélaires et négociant», d et bureaux : rue des Tei riers* 16, à Beauvais. mtés par M. W atellln, alairëàSenlis. rue Neuve-de Paris, n* 20. RMETS i|leür» càfé» des Ile» , ie.le» et les plus déli- cholx du C afé Mes » supériorité qui ueOe lu commerce , qui ne chicorée bu d’autre* Dulement I» meilleur ar sa qualité , le plus d’éloge» : déjà le Jury tdécenté la MÉDAILLE d’être à nouveau pro- hoooréh l’Exposition wiblé Industrie sur un de» CMtriBeüi, ni |leurs doivent exiger -contre. t»,qui, en 1804, avait en 1869 et de ptus de feue» par 1/ï Ail., ATS ■ p a r MX. Tmébuciex , 48 cl 80 , d Paris , Mnm» leur café, dans , chex les principaux iceries et marchands que l’Espagne n’est pas encore sortie dis la situation transitoire cl pénible où l’a jetée sa dernière révolution. On veut toujours un mvoir s’entendre sur un candidat acceptable qui veuille couronne. La crise dynastique. vient de sc compliimer ___ * ministérielle, et les homme» «pii ont assumé la responsabilité «le délivrer l’Espagne de son ancien gouvernement pour lui en trouver un meilleur, commencent à s'apercevoir que ! ................. personne n’esl au-dessus de la loi, est venu se placer un incident •qui nous a démontré que l'administration tout entière s’inspirerait -di'sormais de ce respect absolu de la légalité établie. Le journal la Marseillaise, exploitant l'émotion douloureuse quo le malheureux événement «le la veille avait jetée dans les esprits, avait essayé «le faire tourner cette émotion au prolil «le scs passions polit’npira, et l’aulcur de cet article se trouvait rouvert par l’immunité de son mandat de députe au Corps législatif, qui le inet à l’abri de toute poursuite, sauf l’autorisation expresse de la Chambra. M. le procureur général près la Cour «le P ins ayant vu dans l'article publié le délit d’oll’ensos envers l'Empereur et de provocation à la révolte et à la guerre civile, n’a pas hésité à demander an Corps législatif l’autorisation de poursuivre l’un «le ses membres, M. ltocheforl, l'auteurjje l’écrit en question Tel est le résumé de ces jonrmios si rempli'» d émotions inat- , tendues. Ce qui s'engage, c'est le sentiment profond du respect dû à la loi, respect sans lequel l’établissement de la liberté serait à tout jamais impossible. Aussi comprenons-nous à merveille les applaudissements prolongés «pii ont accuilli les dernières paroles ilii discours de M. le garde des sceaux. La Chambre tout entière — les uns parleurs chaleureux applaudissements, les autres par leur silence respectueux — la Chambre tout entière, «lisons-nous, a prouvé quelle comprenait que le gouvernement impérial venait de terminer l’évolution libérale qu’il nous avait promise, et que désormais tons les dangers étaient passés. Elle a compris que la France, allait pouvoir s avancer hardiment et sans crainte dans II haute mer «le la liberté, de la liberté féconde qui s’ouvre’ devant elle ; elle a compris qu’à côté de la volonté sincère de donner satisfaction à toutes li s aspirations du pays, il y avait aussi l’énergie nécessaire pour faire respecter la loi qu’d avait établie. Et, répon dant à la pensée de ceux qui n’avaient vu dans la restauration «le nos plus chères libertés que le moyen de les remettre en question et.de nous lancer «le nouveau dans les aventures, M. le garde «les sceaux a pu prononcer, avec une très grande autorité, ces paroles «pii resteront comme, le résumé complet delà politique impériale: « Nous sommes la loi, nous sommes le «Iroit, nous sommes la modération, nous sommes la liberté, et, si vous nous y contraignez, nous serons la force. » " L'Empire libéral est «lésormais fondé; il a si ligue île conduite nettement tracée, il a son ministre. ■V Depuis quelques jours le langage «l'une certaine presse «lésasse toute mesure. Ce n'est plus de la discussion, c’est l'outrage elevo par la passion politique à la hauteur «l’un système. Si l’on ne savait «pie la violence est toujours la ressource suprême «les partis aux abois, l’opinion publique pourrait s’émouvoir des attaques furibondes dirigées contre les lois et les principes fondamentaux de la société. Mais chacun est convaincu que dans les plus graves conjonctures le gouvernement est fermement résolu a défendre l’ordre et la liberté contre ceux «pii veulent compromettre I un et l’autre. La liberté «le la presse doit avoir pour corollaire le respect de la loi et «le la tranquillité publique. Il ne faut pas «pie la sécurité d'un grand pays comme la France puisso être mise, chaque jour en urstion par «pielque» énergumènes. Nous en appelons donc au pays lui-mème pour faire justice de violences que rien no saurait justifier en présence de la conduito véritablement libérale du pouvoir La poste vient de recevoir l’ordre «le distribuer les journaux étrangers dès leur arrivée eu France sans qu'ils aient à subir désor mais l’examen du.ministère de l’intérieur. 11 «?st probable que celte mesure obligera le gouvernement à centraliser au ministère des alfaires étrangères la lecture des journaux étrangers. la première partie de leur tâche était plus facile que la dernière. L'administration du régent Scrràno aui\r du inoins l’honneur d'avoirmis lin à la révolte «le Cuba. Les insurgés ont succombé, leur chef s’est enfui, et la métropole n’a plus «iii’à guérir les maux et à apaiser l«*s plaintes «lésa belle colonie. La guerre terminée, tout n’est pas fait cinjore. Les Cubains se sont trop longlèinps plaints, non sans «pielque apparence «le raison, d’être trop gou vernés par les Espagnols, et surtout d’être exploités par Ira fonc tionnaires européens «pii venaient successivement s’enrichir à leurs dépens. Tant que les griefs des créoles auront quelque fondement, l’Espagne devra toujours craindre que les Etats-Unis ne. soient tentés de s’emparer d’une proie aussi riche quo la reine «les Antilles : il n’est pas certain que Ira successeurs du président Crant résistent toujours aussi fermement à une tentation aussi forte. 11 n’y a guère, -en effet, do problème plus délicat que celui de l'union'des colonies avec leur métropole. L’Angleterre elle-même éprouve on ce moment quelque difficulté à maintenir en harmonie toutes les parties de son igameuse empire. La libellé presque absolue que le gouvernement britahnique accorde à se» dépen dances lointaines ne leur suffit pas toujours, cl tandis qu’il y a «les colonies anglaises qui se plaignent de n’être pas assez protégées, il y en a d’autres qui trouvent encore trop lourd le joug «lu pouvoir.central, et qui aspirent à s’en affranchir d’une façon définitive, tant il est vrai qu’il «si difficile de contenter tout le monde, même, par la liberté-. ..................t-- ..... —-—r- Pour extrait cl rédaction : Ernest Payen. E m ile O lliviei*. Il semble que, dès le premier jour, toutes les difficultés sc soient données rendez-vous autour du ministère qui vient de naitre ou plutôt se soient concentrées à la fois sur celui qui semble en être l’inspirateur et le chef, comme il eu a été le cou rageux créateur. Nous ne croyons pas que cette situation si tendue puisse être nuisible à M. Emile Ollivicr; nous pensons même qu’elle sera salutaire à sa personnalité ; qu’on le jetant en pleine bataille elle développera d’un seul coup l'homme politique que nous attendons. Elle semble bien amenée pour placer en pleine lumière les nombreuses et réelles qualités qui distinguent ce sévère tribun de la dira icratic moderne «le tant d’autrra as'rus soi-disant lumineux qui se sont éteints j idis au contact de la responsabilité ministérielle et des luttes parlementaires. Nous avons la foi la plus entière en Emile Ollivicr, et s’il laul dire pouripioi, nous le dirons en. peu de mots. Emile Ollivicr est un honnête homme, un homme convaincu du rôle qu’il s’est engaçi’ à remplir et décidé h aller jusqu'au bout de son programme. S i succoinbe à sa tâche, il succombera d'un seul coup, et tombera tout cnlie: avec lui-mème, comme if s’est élevé au pouvoir, Certes, si le temps lui est donné et si la fidélité aux largra'prin- cipra, dans lesquels il sest patriotiipiemenl incarné, ne manquo pas aux hommes associés à son «euvre et à sa fortune, M. Ollivicr ira loin cl ira bien, nous en sommes «convaincu, cl l’on sourira dans quelques années de cette grande accusation toute vide qui, depuis pas mal de temps déjà, nous remplit les oreilles, et que l'on appelle encore aujourd’hui : la grande trahison de M. Ollivier. «• . > . . .. Trahison ! mais qui dit traldson «lit traître et ambitieux, et ne sache pas qu’il soit traître et ambitieux autrement «lue pour une cause singulièrement digne d’être encouragée, celui dont tous les clforLs oui tendu, en dépit du sarcasme et de l’insulte, à con quérir pour son pays la liberté, sans le faire passer par les émeute et Ira révolutions, «pii jusqu’à ce jour no l’avaient conduit qu’au pôle extrême de la liberté et du gouvernement national, ^oligar chie républicaine, ou par terreur d’elle à l’autocratie. S il fallait encore choisir entre ces «leux dangers, disons-le, le pays boule versé par une nouvelle révolution n'hésiterait pas aujourd hui davantage qu'il ne l’a fait il y a vingt ans, cl il arriverait de nou veau que de deux maux choississanl le moindre, ibpréfércrail se voir privé «le ses libertés politiques que de sa sécurité quotidienno, amoindri dans ses droits généraux que mis chaque jour en péril dans la possession de son travail et des résultats de scs efforts vers le bion-ètre et la tranquillité. L'opposition extrême, qui sans regarder et sans entendre déclaré net au nouveau ministre qu’elle ne voulait pas phi s de 1 apportant la liberté, quo de ses prédécesseurs qui la montraient sans la donner, nous a fourni les dernières raisons de son entête ment à demeurer l'opposition irréconciliable. La traduction son programme est celle-ci : rions, Voiis restant, avoir qu’une part modérée,’ hù détriment de notre insatiable ambition. Nous avons trop a satisfaire pour nci'opter le partage. Eu un mot, à un gouvernement monarchique consolidé par l'usage, illimité «le tou# les droits sociaux et base sur l'union du la monarchie «•! delà liberté, non» prétendons substi tuer un pouvoir «digaivhbpic «huit tous Ira lils seront réuni» en nos mains et «pii aura «lu moins eu tête «le scs statuts, pour la satisfaction populaire, un titre «pie vous pe pouvez nous «tonner. El voilà pouripioi nous i.e serons jamais dis vôtres, entendez- vous : Jamais. . . . Eli bien, que les irréconciliable:, le gardent c|nn**, ce jamais, si sonore et si vi le, et que pinsse ; accomplir sans eux <‘t maigre eux a gramle œuvre que notre époipte .lient a réaliser comme I ont ouiu «le préei’deiiti'S générations, bousculées cl anéanties sans avoir pu faire autre chose «pie «le IVhàncher, grâce a eux. On dit que ce «pii atrophie trop souvent dans leur germe les grands événements et les grandes révolutions sociale», ce sont 1rs agitations fiévreuses d’un trop grand nombre et les ambitions impatientes «le quelques-uns. El l’on a raison. On dit aussi «pie les grands programme* sortis des ruines «I une convulsion popu laire et les fondations d’un monument politique «pii s «lèvent sur les cendres d’un incendie social s’afflissent sur^ ce terrain mal préparé où se consument dans ces débris mal éteints. El I on a raison encore. . . Or, la situation actuelle ne. se produit m au lendemain «I un écroulement politique ou d’un incendie, o «si en pleine paix et en pleine tranquillité qu’un homme, après avoir dissipe les défiances de ceux vers «pii il marchait et méprisant les miirmun*» et les sarcasmes de ceux qu’il a dû abandonner, assntni* sur lui, cl bien sur lui v:al, <ur il sera le seul qu’on glorifiera ou que I on conspuera s’il réussit ou s’il succombe, assume sur lui, disons- nous, la responsabilité d’une tentative que pas un encore n a laite dans «le semblables condition». .. Et tous nos vieux sont pour qu'il réussisse. Luc enlroprise de ce genre a «l«‘jà pour elle tous ceux «pii placent I intérêt public au-dessus des compétitions peu avouables <‘t* dra rancunes nlgairra. .. no- • Sans nous étendre sur l’œuvre qui incombe a ,»l. Emile Ullivii nous dirons pour aujourd’hui quYlle est tout et qu eir* comprend tout ce qui intéresse la nation, et que la présenta session tega lalivo rat vérital-lenieut 1«* premier acle d’une picce enu.n van o «p va se dérouler sous nos veux. Dès aujourd hui dans les ellor.: les paroles, les actes du nouveau ministr? doivent se produire et so développer, Ira éléments d’une polilupie toute uouve.le réalisation de laquelle le pays ne peut que s associer de espérances et ses vaux. Et si M. Emile (Hliv. -r pomsiiit son but et l’atteint, à l’intérieur ce sera la tranquillité, ce sera le travail, et dans ces mots sc résument loutWf les grandeurs que puisse ambitionner un peuple civilisé; a IVxkriour ce sera la I ce sera la puissance respectée parco que ce sera le calme, c< la richesse parce «pie ce sera la paix. Nous sans >us voulons d’un gouvernement où nous et Ira nôtres userons compétiteurs de 1 autorité et «Ira faveurs dont nous ne pour- C lreuluiec «lu u»5ni«<«*c de B'intépicm* au* préfets. Paris, ce 12 janvier. Monsieur le préfet, le message «lu 12 juillet ci le senalus-coii- suite du 8 septembre 1809 ont réalisé dans nos iuslilutions poli lifliira la transformation libérale annoncée par 1 Empereur e attendue par le pays. C’est lé devoir «lu cabinet actuel d applupier Ira principes nouveaux, «le les faire pénétrer dans Ira nue publiques et d’en dégager, par une pratique loyale, tout ce «pu peut servir les intérêts «le la milion. - . ** .. Vous serez intimement associé à celte œuvre, monsieur le pnTct pour en assurer le succès, le Gouvernement compte sur votre dévouement et votre concours absolu. Déjà vous connaissez 'esprit général dont s’inspirera mon administration : tidele a mon passé, je poursuivrai énergiipioinent 1 union de 1 Empire et de la Cette politique répond aux vœux de pliis en plus manifestes du pays et «Ira Chambres; mais elle suppose et elle exige avant tout le maintien de l’ordre public. *. L’Empire a reçu la consécration du suffrage populaire et du temps ; il doit sauvegarder Ira intérêts dont l’immense faisceau constitue la fortune «le la France. Le «levoir de tous Ira citoyens rat de respecter en lui la volonté nationale. Le Gouvernement ne saurait «loue tolérer- aucune tentative de désordre, et, de munie qu’il a confiance en votre fermeté, vous pouvez compter «pie son appui, au besoin, ne vous manquerait pas. Mais vous ne me trouverez pas moins résolu, monsieur leprelel à réprimer tout acte arbitraire, tout excès de pouvoir, quel qu " puisse être l’auteur. Le Gouvernement veut assurer partout respect scrupuleux de la légalité. . Parmi les lois dont l’application vous est plus particulièrement dévolue, il n’en connaît pas de plus dignes d’éveiller votre so.li- cilffifèquo celles qui assurent au citoyen le paisible exercice «le scs droits, l’appellent à exprimer son avissur Ira alluirra publique et défendent son suffrage contre d'illégitimes pressions. Çes droi sont le patrimoine natuivl d’un pays libre; le Gouvernement entend les préserver de toute atteinte. Vous vous conformerez également à ses intentions, monsieur le préfet, en veillant à ce qu’aucune entrave ne yiemi*, par le lait de vos subordonnés, gêner le fonctionnement régulier «les consens ...uctifs. Le rôle de l'administration supérieure n’est pes de aulw - lituer son action personnelle à celle «le ces corps ; il consiste seu- ’ •nient à l«*s maintenir dans le cercle légal «le leurs attributions. -: î de ralentir leur activité, vous vous «'fforccrez de développer ux I esprit «l'initiative, le goût «les affaires locales, afin de . jriser les progrôs d’uirt; difeentralisalion qui, «les apherra de la , doit descendre dans le domaine «les faits cl dans Ira liabitudra «piotidienues «les populations, l'otir mieux atteindre ce but, voi.s >us garderez «le jamais subordonner l'administration à la poli- que, et vous traiterez avec une impartialité égale les honnêUs •us de toutes les opinions. 11.est des questions d’un autre ordre qui appellent votre examen votre attention. De grands problèmes sociaux se sont posés ■anl notre épn«iue. En les abordant avec, «lécision, en lie négli- :eatit aucune «ira améliorations que réclament les-intéivts moraux matériels «lu plus grand nombre, en accoutumant (ci ciloyeiw x pruii<pira forliliantes «le la vie publi«pie, nous verrons s’éva nouir toutes les «léliaiices et nous réiluirons à l’impuissance toutes ; exagérations. ^ . La politique inaugurée par lesénatus-consulle assure la stabilité nos institutions; elle a droit, à ce litre, à .1 appui loyal «le tous les hommes de bien. Votre concours, monsieur le preh-t, nous aillera à la fonder définitivement, en réunissant autour «lu Trône toutes Ira forces libérales cl conservatrices de la nation. Recevez,’ monsieur le préfet, l’assurance «le ma considération ra-dislingiiéa. Le ministre tle l’intérieur, CIIEVANDlEll DF. WtDROMB. NOUVELLES DËP&aiEHLH TALES. Glisse de 1809. Lieu.r, jours et heures où se feront l’examen des tableaux de recensement et le tirage au sort. ARRONDISSE)!EXT DE III A’ VAIS. Beauvais (Nonl-Esl), lundi 11 février 1870, à 9 heures du malin. Auneuil, lundi 11 février, à 2 heures de relevée. Marseille, mardi 15 février, à 9 heures cl demie du matin. Grandvilli-rs, mardi 15 février, à 2 heures de relevée. Forincric. mercredi 10 février, à 1 heure «le relevée, lluauvais (Sud-Ouest), jeudi 17 février, à 9 heures du malin. Nivillcrs, jeudi 17 février, à 2 heures de relevée. Clinumont, vendredi 18 février, à une heure et demie «L* relevée. Méru, samedi 19 février, à 9 heures et demie du matin. Nouilles, samedi 19 février, à 2 heures et demie de relevée. Coiidray-Sainl-Germcr, lundi 21 février, à 9 heures et demie du matin. Songeons, lundi 21 février, à 2 heures et demie de relevée. ARRONDISSEMENT l»K CI.ERM0NT. Lialicou il, lundi l i février 1870. à 2 heuivs «le relevée. Froissy, mardi 15 février, à 2 heures de relevée. Greveciuur, mercredi 10 février, à 9 heures et demie du matin. Breleuil, jeudi 17 février, à 2 heures de relevée. Sainl-Just, vendredi 18 février, à midi et demi. Glermont, samedi 19 février à 2 beurra de relevée. Mouy, lundi 21 février, à 3 beurra do relevée. Maignelay, mardi 22 février, à 10 beurra et demie du malin. ARRONDISSEMENT DE C.OMPIKGNE Lassigny, lundi 11 Tévrier 1870, à une heure de relevée. Noyon,' mardi 15 février, à 2 heures de relevée. Est'rées, mercredi 20 février, à 2 heures de relevée. Guiscard, jeudi 17 février, à I heure de relevée. Compiègne, samedi 19 février, à 1 heure de relevée, ltessons, lundi 21 février, à 2 beurra de relevée. Ribécourt; mardi 22 février, à 10 beurra et demie du malin. Allichy, mercredi 23 février, à 2 heures de relevée. ARRONDISSEMENT DE 8ENLIS. Creil, lundi 14 février 1870, a midi. Pont-Saintc-Maxcncc, mardi 15 février, à midi. Neuillv-en-Thelle, mercredi 10 lévrier, à miili. Nantcîiil, jeudi 17 février, à 11 heures et demie «lu matin. Betz, jeudi 17 février, à 2 beurra de relevée. Crépy, vendredi 18 février, à midi. Senli's, samedi 19 février à raidi. l*rîmcN délivrée* par la SiMsictc des CtiosaciiM de l’Oise pendant le mois de décembre. GARDES-CHA MFÊTRES. Lcbcl, garde-champêtre à Traey-le-Mont...................... 30 fr. Yvorel; gardo-champêtre à Allonnc.................. 20 Féron, garde-champêtre à Sacy-lo-Graiul...................... 30 llacu, ganle-champêlrc à la Ghapelle-en-Scrval. ... 25 Glaux, ganle-chain|H‘lre à Ponlpoint............................. 40 Fovct, garde-cbamiH*tre à Acv........................................ 30 Bénard, garde-champêtre à Rornel................................. 20 Bousscl, gardc-cbampèlrc à Saint-Martin-aux-Bo.s. . 20 Par exemple pas une plainte. Jamais un mol amer n’était sorti de ses lèvres. Quand cet homme, grand et sec, qui la tenait par main et qu’on ne pouvait supposer être que sjob père, quoiqu'on s’en étonnùt, lui parlait, elle lui répondait avec douceur et soqriail avec grâce. Du reste, l’homme avait Pair de l’aimer beaucoup, cette enfant, et d’en avoir grand soin. Il avait pour cite milles petites prévenances. — Si clto avait froid, il la pressait contre lui ou lui enveloppait le cou avec son mouchoir. Si elle paraissait fatiguée, il ralentissait sa marche ou la portail dans scs bras. Quelquefois il entrait avec elle chez le pâtissier et lui achetait un gùteau dans lequel l’enfant mordait avec une joie évidente qui décelait plui» d’appétit que «le gourmandise. A six heures il (Vatithissalt la porte cochère d une petite maison de la rue du Bol-Doré, où il demeurait, et ne rep.i* raissait que le Icifdemalu. . Quel était cet homme?... Personne ne le connaissait dans 10 quartier, on ne savait d’où1il venait et il n’ènlrail dans aucune relation avec ses voisins. I.es plus bavard» et les plus curieux, et le nombre ne manquait pas, daus ce boa n quar tier privilégié du Marais, u’osaieul seulement l’abordèr tant 11 paraissait ombrageux Si quelqu’uns’appiochaildefeatllle, il roulait dos yeijx farouches et regardait les geo s commei si il était prêt à tomber dessus, cl si oh avait le malheur de lui adresser un mol, un do ces mots banals, comme on en atiresse généralement aux enfants, il tirait la petite par la main cl tournait le dos aux gens. Quel homme étonnant. Pour vous, mes amis, «lit mon oncle Jean, il n’avait rien d’extraordinaire, car vous avez reconnu Gaspard qui, ayant retrouvé sa ftlle, veillait sur elle avec sollicitude d redou tant avec raison qu’on la lui enlève, nuit et jour faisait sentinelle , ... , Il sc méfiait en effet «le tout le nmnib*. aussi bien des femmes quo «les h ,mine» et des enfants quo «les femmes. , Tous ceux qui l’approchaient étaient doit ennemis et'des ravissent s. Poiir la lutte il était prêt et ne sortait qu’arlnô jusqu'aux1 dont# sous son vêtement, mais co qu’il craignàil c’était la i ruse, l’astuce, l’hypocrisie, c’était «^u’on nui prenne «a bonne foi ou qu’on profile d’un moment d’oubli, de faiblesse ou «le négligence de sa part. . Aussi l’ciifaiil ne le quittait que la nuit. Mais sa pe i c Chambre était attenante ù celle de Gaspard et le soir il la fermait à clCf cl mettait celle-ci sous son traversin. Le jour, il ne la laissait pas s’éloigner «le lui et c’est a peine s il lui permettait «le marcher devant lui. Arrivé à son magasin, car il était ouvrier, mais un pan vrc artisan sans moyen et g ignanj péniblement sa vie, il exigeait que l’enfant étudiai ou jouai à ses côtés. Quant aux repas, ils sc faisaient : un nu cabaret et l’autre te soir dans leur chambre, mois au cabaret, comme rue «lu Roi-Doré, le père et la fille mangeaient 1 un à cote de l’antre . . . . . . .. -, Eh bien, malgré la séeunie qui résultait de cette surveil lance, Gaspard, qui avait failli devenir fou de joie «lavoir retrouvé sa fille, n’était pas heureux. Il sentait que cette situation qu’il créait ne pouvait sc pro longer. Il sentait que s’il y avait retrouvé une partie de son bonheur, sa'fille avait plutôt perdu le sien. Certes elle aimait son père et se l’était rappelé assez pour être to\tte joyeuse de le retrouver. Ger|cs elle l’avait accablé de caresses et avait crie que 'désormais on no l’arracherait plus de scs bras. — Mais outre que l'enfant ne retrouvait plus sa mère, il y avait une femme qui était bonne pour elle et qu clic pleurait. — Bon pour loi, «lisait Gaspard avec jalousie, une femme qui t*à fini enlever, car tu m'afc raconté ton enlèvement et C’est bleù celte fuiiiinc qui est la coupable. -L Oui, petit père, mais il n’esl pas de bontés qu elle n ail eue*'potlr moi, pour répéter son crime. Mais sais-tu, Mignonne, que co crime dont tu parles est le plu» abominable qu'une créature «le Dieu puisse commettre. — Oh! je le comprends bien, • maintenant que je sui> 8rÎVÉÛe a tué ta mère, elle m’as mis sur la paille, pour die i’al été en prison, jeté avec des voleurs, et qui sait ce qui m’Uttend; pour elle, enfin, je suis sans pain cl je ne sais comment arriver A le donner ce qu'il tq faut. Nous souffrons tous lés dèux pour cette vilaine fenimo. — Oh! elle est belle, petit père. — Qu’importe sa beauté. — El bonne. — Tais-toi. —• Si «die savait que nous n'avons pas de pain... — Tais-toi. — Tout ce qui pouvait me faire plaisir, elle me le dimnail. Elle m’appelait sa fille cl je n’avais qu’un mot A dire pour avoir tout ce que je voyais... Oh! les belles choses que j’ai eues, petit père, s’écriait la Mignonne toute émue A co souvenir et jetant autour d’elle un regard attristé. Autour d’elle en effet c’était bien pauvre, bien étroit, bien mesquin, une mauvaise couchette, une table boiteuse et deux chaises «le p.tilio dépareillées. Voilà tout le mobilier de l'ancien carrillonneur de Dijon, un homme qui n'avait jamais élé riche, mais qui avait été à son aise. Que de privations encore ces pauvres débris avaient été payés. El aucun moyen d'ici bien longtemps d’y ajouter qui.’lque chose. Gaspard gagnait à peine de quoi vivre et il nu voulait pas que sa Mignonne s’aperçut trop de sa misère et qu’elle lui fût trop dure ô supporter. Hélas! il avait beau faire. Scs souvenirs récents lui repré sentaient un grand hôtel A Paris, dans le faubourg Saint- Germain. cl celle charmante petite villa d'Anteuil, située aux portes de' la ville cl dans laquelle rien «le ce qui fait le con fortable et le luxe de l'existence u avait élé épargné. De plus loin cllu so rappelait la maison du carilloniicur ; c’était plus humble, plus modeste, mais joyeux encore. La m.iisoli «Hait blanche, la claircvoie peinte en vert, cl le Ipng du contrevent montait un cep de vigne ployant sous les grappes de raisin doré. Au dedans tout était propre et luisant. La faïence brillait dans le bahut do noyer et ta grando armoire de maman Toiiicllc n'ouvrait quelquefois pour laisser voir des plies de beau linge amassée» dan» la famille et.que la mère Toi net te avait économisées pour r«a . ., p Tout cela élail loin... cl les belles cloches de Gaspard, et le feu pétillant dans l’ôtre, et l’oie qui sentait bon Ala broche, cl les petites camarade» venant fêter.la Naôl.r. . r - Mignonne qui avait \naintenaut de la réflexion ne poùialt s’empêcher de pleurer, elles sourires qu’elle appelai! surse< LES CLOCHES DE NOËL ou a, a, a M iï,a & tt sxâsZi&triGitst'Oâ nui. quatre mois les haliilnllls de le rue Sainl-l-nuU et iinrlicr du Temple pouvaient remarquer un liommo renient mais proprement vêtu, à la mine sombre, iche, et cependant satisfaite, qui tous les matins passait ni leur porte pour y repasser A la brtimej avait sous son bras un paquet qu il dissimulait cl a la i une petite fille d’une beauté singulière, qui le suivait rien dire et l’air soucieux. . .. „..i lie petite fille félsnil l’admiration -c tous ceax qui rcevrttcut, tant elle étiil vraiment belle et [ulêre^aiile. ni augmentait encore l’intérêt quelle inspirait, ccloilsa e figure maladive, ses yeux rouges comme si elle avau rè cl l’air «le profonde réslgftilllou cl do sortibre mêlait- i qui enveloppait son beau visage. , . i était à n’y lieu comprendre qu’un homme aussi rude pecl et de condition si humble eût mi» au momie une ut si fine cl si délicate. usai, coiumo une plante rara, .Iwnsporléo duno serro ido sous uuciel glacial, ello paraissait souffrir.

il - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_01_15_MRC.pdfON S'ABONNE F E U IL L E T O N , (5) m ti a o d c r . bette! al’ bonne Tf riTin •lr,«linée en lie

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Page 1: il - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_01_15_MRC.pdfON S'ABONNE F E U IL L E T O N , (5) m ti a o d c r . bette! al’ bonne Tf riTin •lr,«linée en lie

ON S'ABONNE

F E U I L L E T O N ,(5 )

m t i a o d c r .

bette! al’ bonne Tf riTin • l r ,« l in é e en l ie i h i««•«loi à peu pi è< A égd en ddix ville», A & kileaiè- ntioii Projetée s u r le rire* \ Dreux. (Sodioli du fer ’ü*0ti6aiiH A IIouqii. ne il vAie II eoiiHlrnrlitm.) 4«rMl>l’u n «cet m » r du preàMèro qualité, «nii ropru AVIn culluro du I

«le* pilule» industrielles ; premier ordre, d e *M»lt» situa tion exrep >ur IVliéilissemenl d ’un d ’une bUlillerie. nourltp rcnftjgHemenl* :

liOUlNJ lAituim A G liarlm ROSSIGNOL, grenier d

lème ville.;

1 L O I

n n e F e r m e9 3 0 ' l l e e l a r e sl’Vès.frroiisy.

■e* I l novembre 1870.Sol tris fertile.

r A M*TÀUOBREUX, uotairt

A VENDIl î M l f K O ! >•lu tte ai4 ’E pleerie !

re^iioy-te-l.ual. «union d« Nanleuil (Oise),

r â M. Dxroix. jroj Lual, gui exploi'e ledit f a j

il

S a m e d i « 5 J a n v i e r *S!tO .

PRIX DE L’ABONNEMENTFOU» BBNUa

V a a n , 9 fr . — S ix m ot», • fr.

Mm et iipirtraeits Umllroyk»

On an , 10 fr.— Bix moi», 9 fr . 50

h i t n t alUean

On an , 11 fr . — S ix moi», 0 fr.

E 'r i x d r « l n w ê r i l o n * .A nnonc.e s : La ligue, 20 c. — L’annonce au-dessous «le 5 lignes, 1 fr.

R é c la m e s : La ligne, 40 c. — En faits divers, HO c.

S a m e d i 1 5 J a n v i e r 1 3 9 0 .4 0

Samedi\ v I h aux %honmv>*.

L’abonnement est pavablc «l’avance. Il n’esl jainaiyhtcrrom pu cl est consi.léro comme renonvelé si à l'expiration on ne «jOjdrçè pas d avis contraire.

C l i r i u i n d e f e e d uD é d a r t s d e S f.n I.is : 7 li. 5 0 matin. — 12 h. 11

D é p a r t s d e D am s : 7 li. 5 5 , — m id i , — 5 I . 10,. 11. 18 soir.

• 10 li. 10 soir.

A V I S .1R, cultivateur à t u c y , pré irs les Cultivaleprs que la ses B élier* mérinose dimanche 9 jar/ier.

w k .ie s f nalairo tïe iiln i i E M t N i t i : ;

fROISIËME CLEhr p e e h o t , notaire à Mour

. (Oise).‘tu a n d e d e « d ite

Clerc "Se p résenter.

Senlis, 15 Janvier 1870.

R e v u e d e i a S e m a i n e .Le pays tout oulicr partagera l'impression que la Chambre a

ressentie dans ses séances de lundi et do mardi ; nous sommes décidément et résolument entrés dans l'èro nouvelle; le rogne exclusif delà loi a commencé. La France sera rassurée. l)e nouveau, d ie se seul "souleilue, elle sa sent gouvernée : c est la oi mu règne et qui gouverne; c’est la justice la plus calme cl la plus impartiale qui lient le sceptre et va régler notre avenir.

M. leganie «les sceaux a affirmé, non-seulement par ses paroles, mais par ses actes, le programme exact de la politi(|ue impériale.

Obéissant à une haute inspiration de justice et de conciliation, son premier acte a «Hé du soumettre à l’Empereur un rapport proposant de donner à l’amnistie «lu 15 août I8G9 l’extension la plus large et d'en appl'upier |« bénéfice aux personnes mûmes qui en avaient été jusqu’à ce jour exceptées. L’Empereur s est empressé de donner son approbation à cette proposition. .

Un événement douloureux s’est produit à Autrui!. L arrestation du prince Pierre Bonaparte a élé immédiatement ordonnée, et un décret impérial, contre-signe par M. le garde des sceaux, a convoqué la haute cour devant laquelle le prince aura a comparaître. .

Une demande avait élé antérieurement déposée par le sieur Comlé, tendant à obtenir que la Chambre des mises en accusation do la haute cour de justice soit saisie de la plainte «pi il a portée contre S. A. le prince Mural. Sur la prop«)sition de M. le garde les sceaux, un décret impérial vient île délirer celte- plainte à la

L'importance des questions intérieures qui s’agitent «levant noua a dû détourner l'attention publique des événements extérieurs; (iiichiue intéressants «ju’iis pussent être en eux-mêmes; nous avons assez à faire chez nous. Il n est cependant pas inutile de remarquer

ncipalV D E M A N D E t e n u e l l o m i mu ra n t de l'Epicerie.er au Bureau du Juurnal.

laute cour couvoquée à cet effet.Après cette série d’actes, bien faits pour prouver qu en h rance

ie p a r un dépôl^de fond».

luërard et Couillardiriélaires et négociant», d e t bureaux : rue des Tei riers* 16, à Beauvais. mtés p a r M. W a te llln , a la irëàS en lis . rue Neuve-de

P aris, n* 20.

RMETSi|leür» càfé» des Ile» , ie.le» e t les plus déli-

cholx du C a fé Mes » supériorité qui ueOe

lu commerce , qui ne chicorée bu d’autre* Dulement I» m e i l l e u r a r sa qualité , le plus

d’éloge» : déjà le Jury tdécenté la MÉDAILLE d’être à nouveau pro- hoooréh l’Exposition

wiblé Industrie sur un d e » C M triB e ü i, ni|leurs doivent exiger -contre.t» ,qu i, en 1804, avait en 1869 et de ptus de feue» p a r 1 / ï Ail.,

ATS■ par MX. Tmébuciex, 48 cl 80 , d P a r is ,

M nm » leur café, dans , chex les principaux

iceries et marchands

que l’Espagne n’est pas encore sortie dis la situation transitoire cl pénible où l’a jetée sa dernière révolution. On veut toujours un

mvoir s’entendre sur un candidat acceptable qui veuille couronne. La crise dynastique. vient de sc compliimer

___ * ministérielle, et les homme» «pii ont assumé laresponsabilité «le délivrer l’Espagne de son ancien gouvernement pour lui en trouver un meilleur, commencent à s'apercevoir que

! .................personne n’esl au-dessus de la loi, est venu se placer un incident •qui nous a démontré que l'administration tout entière s’inspirerait -di'sormais de ce respect absolu de la légalité établie.

Le journal la Marseillaise, exploitant l'émotion douloureuse quo le malheureux événement «le la veille avait jetée dans les esprits, avait essayé «le faire tourner cette émotion au prolil «le scs passions polit’npira, et l’aulcur de cet article se trouvait rouvert par l’immunité de son mandat de députe au Corps législatif, qui le inet à l’abri de toute poursuite, sauf l’autorisation expresse de la Chambra. M. le procureur général près la Cour «le P ins ayant vu dans l'article publié le délit d ’oll’ensos envers l'Empereur et de provocation à la révolte et à la guerre civile, n’a pas hésité à demander an Corps législatif l’autorisation de poursuivre l’un «le ses membres, M. ltocheforl, l 'au teurjje l’écrit en question

Tel est le résumé de ces jonrmios si rempli'» d émotions inat- , tendues. Ce qui s'engage, c'est le sentiment profond du respect

dû à la loi, respect sans lequel l’établissement de la liberté serait à tout jamais impossible. Aussi comprenons-nous à merveille les applaudissements prolongés «pii ont accuilli les dernières paroles ilii discours de M. le garde des sceaux. La Chambre tout entière — les uns parleurs chaleureux applaudissements, les autres par leur silence respectueux — la Chambre tout entière, «lisons-nous, a prouvé quelle comprenait que le gouvernement impérial venait de terminer l’évolution libérale qu’il nous avait promise, et que désormais tons les dangers étaient passés. Elle a compris que la France, allait pouvoir s avancer hardiment et sans crainte dans II haute mer «le la liberté, de la liberté féconde qui s’ouvre’ devant elle ; elle a compris qu’à côté de la volonté sincère de donner satisfaction à toutes li s aspirations du pays, il y avait aussi l’énergie nécessaire pour faire respecter la loi qu’d avait établie. E t, répon­dant à la pensée de ceux qui n’avaient vu dans la restauration «le nos plus chères libertés que le moyen de les remettre en question et.de nous lancer «le nouveau dans les aventures, M. le garde «les sceaux a pu prononcer, avec une très grande autorité, ces paroles «pii resteront comme, le résumé complet delà politique impériale:« Nous sommes la loi, nous sommes le «Iroit, nous sommes la modération, nous sommes la liberté, et, si vous nous y contraignez, nous serons la force. » "

L'Empire libéral est «lésormais fondé; il a s i ligue île conduite nettement tracée, il a son ministre.

■V Depuis quelques jours le langage «l'une certaine presse «lésasse toute mesure. Ce n'est plus de la discussion, c’est l'outrage elevo par la passion politique à la hauteur «l’un système. Si l’on ne savait «pie la violence est toujours la ressource suprême «les partis aux abois, l’opinion publique pourrait s’émouvoir des attaques furibondes dirigées contre les lois e t les principes fondamentaux de la société. Mais chacun est convaincu que dans les plus graves conjonctures le gouvernement est fermement résolu a défendre l’ordre et la liberté contre ceux «pii veulent compromettre I un et l’autre. La liberté «le la presse doit avoir pour corollaire le respect de la loi et «le la tranquillité publique. Il ne faut pas «pie la sécurité d'un grand pays comme la France puisso être mise, chaque jour en

urstion par «pielque» énergumènes. Nous en appelons donc au pays lui-mème pour faire justice de violences que rien no saurait justifier en présence de la conduito véritablement libérale du pouvoir

La poste vient de recevoir l’ordre «le distribuer les journaux étrangers dès leur arrivée eu France sans qu'ils aient à subir désor­mais l’examen du.m inistère de l’intérieur. 11 «?st probable que celte mesure obligera le gouvernement à centraliser au ministère des alfaires étrangères la lecture des journaux étrangers.

l a première partie de leur tâche était plus facile que la dernière.L'administration du régent Scrràno aui\r du inoins l’honneur

d 'avoirm is lin à la révolte «le Cuba. Les insurgés ont succombé, leur chef s’est enfui, et la métropole n’a plus «iii’à guérir les maux et à apaiser l«*s plaintes «lésa belle colonie. La guerre terminée, tout n’est pas fait cinjore. Les Cubains se sont trop longlèinps plaints, non sans «pielque apparence «le raison, d’être trop gou­vernés par les Espagnols, et surtout d’être exploités par Ira fonc­tionnaires européens «pii venaient successivement s’enrichir à leurs dépens. Tant que les griefs des créoles auront quelque fondement, l’Espagne devra toujours craindre que les Etats-Unis ne. soient tentés de s’emparer d ’une proie aussi riche quo la reine «les Antilles : il n’est pas certain que Ira successeurs du président Crant résistent toujours aussi fermement à une tentation aussi forte.

11 n’y a guère, -en effet, do problème plus délicat que celui de l'union'des colonies avec leur métropole. L’Angleterre elle-même éprouve on ce moment quelque difficulté à maintenir en harmonie toutes les parties de son igameuse empire. La libellé presque absolue que le gouvernement britahnique accorde à se» dépen­dances lointaines ne leur suffit pas toujours, cl tandis qu’il y a «les colonies anglaises qui se plaignent de n’être pas assez protégées, il y en a d’autres qui trouvent encore trop lourd le joug «lu pouvoir.central, et qui aspirent à s’en affranchir d’une façon définitive, tant il est vrai qu’il «si difficile de contenter tout lemonde, même, par la liberté-. ..................t--..... —-—r-

Pour extrait cl rédaction : Ernest Payen.

E m i l e O l l i v i e i * .

Il semble que, dès le premier jour, toutes les difficultés sc soient données rendez-vous autour du ministère qui vient de naitre ou plutôt se soient concentrées à la fois sur celui qui semble en être l’inspirateur et le chef, comme il eu a été le cou­rageux créateur. Nous ne croyons pas que cette situation si tendue puisse être nuisible à M. Emile Ollivicr; nous pensons même qu’elle sera salutaire à sa personnalité ; qu’on le jetant en pleine bataille elle développera d ’un seul coup l'homme politique que nous attendons. Elle semble bien amenée pour placer en pleine lumière les nombreuses et réelles qualités qui distinguent ce sévère tribun de la d ira icratic moderne «le tant d’autrra as'rus soi-disant lumineux qui se sont éteints j idis au contact de la responsabilité ministérielle et des luttes parlementaires. Nous avons la foi la plus entière en Emile Ollivicr, et s’il laul dire pouripioi, nous le dirons en. peu de mots. Emile Ollivicr est un honnête homme, un homme convaincu du rôle qu’il s’est engaçi’ à remplir et décidé h aller jusqu'au bout de son programme. S i succoinbe à sa tâche, il succombera d'un seul coup, et tombera tout cnlie: avec lui-mème, comme if s’est élevé au pouvoir, Certes, si le temps lui est donné et si la fidélité aux largra'prin- cipra, dans lesquels il ses t patriotiipiemenl incarné, ne manquo pas aux hommes associés à son «euvre et à sa fortune, M. Ollivicr ira loin cl ira bien, nous en sommes «convaincu, cl l’on sourira dans quelques années de cette grande accusation toute vide qui, depuis pas mal de temps déjà, nous remplit les oreilles, et que l'on appelle encore aujourd’hui : la grande trahison de M. Ollivier. «• . > . . ..

Trahison ! mais qui dit traldson «lit traître et ambitieux, et ne sache pas qu’il soit traître et ambitieux autrement «lue pour une cause singulièrement digne d’être encouragée, celui dont tous les clforLs oui tendu, en dépit du sarcasme et de l’insulte, à con­quérir pour son pays la liberté, sans le faire passer par les émeute et Ira révolutions, «pii jusqu’à ce jour no l’avaient conduit qu’au pôle extrême de la liberté et du gouvernement national, ^oligar­chie républicaine, ou par terreur d ’elle à l’autocratie. S il fallait encore choisir entre ces «leux dangers, disons-le, le pays boule­versé par une nouvelle révolution n'hésiterait pas aujourd hui davantage qu'il ne l’a fait il y a vingt ans, cl il arriverait de nou­veau que de deux maux choississanl le moindre, ibpréfércrail se voir privé «le ses libertés politiques que de sa sécurité quotidienno, amoindri dans ses droits généraux que mis chaque jour en péril dans la possession de son travail et des résultats de scs efforts vers le bion-ètre et la tranquillité.

L'opposition extrême, qui sans regarder et sans entendre déclaré net au nouveau ministre qu’elle ne voulait pas phi s de 1 apportant la liberté, quo de ses prédécesseurs qui la montraient sans la donner, nous a fourni les dernières raisons de son entête­ment à demeurer l'opposition irréconciliable. La traduction son programme est celle-ci :

rions, Voiis restant, avoir qu’une part modérée,’ hù détriment de notre insatiable ambition. Nous avons trop a satisfaire pour nci'opter le partage. Eu un mot, à un gouvernement monarchique consolidé par l'usage, illimité «le tou# les droits sociaux e t base sur l'union du la monarchie «•! de là liberté, non» prétendons substi­tuer un pouvoir «digaivhbpic «huit tous Ira lils seront réuni» en nos mains et «pii aura «lu moins eu tête «le scs statuts, pour la satisfaction populaire, un titre «pie vous pe pouvez nous «tonner.El voilà pouripioi nous i.e serons jamais d is vôtres, entendez- vous : Jamais. . . .

Eli bien, que les irréconciliable:, le gardent c|nn**, ce jamais, si sonore et si vi le, et que pinsse ; accomplir sans eux <‘t maigre eux a gramle œuvre que notre époipte .lient a réaliser comme I ont ouiu «le préei’deiiti'S générations, bousculées cl anéanties sans

avoir pu faire autre chose «pie «le IVhàncher, grâce a eux.On dit que ce «pii atrophie trop souvent dans leur germe les

grands événements et les grandes révolutions sociale», ce sont 1rs agitations fiévreuses d’un trop grand nombre et les ambitions impatientes «le quelques-uns. El l’on a raison. On d it aussi «pie les grands programme* sortis des ruines «I une convulsion popu­laire et les fondations d ’un monument politique «pii s «lèvent sur les cendres d’un incendie social s’afflissent sur^ ce terrain mal préparé où se consument dans ces débris mal éteints. El I on a raison encore. . .

Or, la situation actuelle ne. se produit m au lendemain «I un écroulement politique ou d ’un incendie, o «si en pleine paix et en pleine tranquillité qu’un homme, après avoir dissipe les défiances de ceux vers «pii il marchait et méprisant les miirmun*» et les sarcasmes de ceux qu’il a dû abandonner, assntni* sur lui, cl bien sur lui v:al, <ur il sera le seul qu’on glorifiera ou que I on conspuera s’il réussit ou s’il succombe, assume sur lui, disons- nous, la responsabilité d’une tentative que pas un encore n a laite dans «le semblables condition». . .

E t tous nos vieux sont pour qu'il réussisse. Luc enlroprise de ce genre a «l«‘jà pour elle tous ceux «pii placent I intérêt public au-dessus des compétitions peu avouables <‘t* dra rancunes

nlgairra. . . no- •Sans nous étendre sur l’œuvre qui incombe a ,»l. Emile Ullivii

nous dirons pour aujourd’hui quYlle est tout et qu eir* comprend tout ce qui intéresse la nation, et que la présenta session tega lalivo rat vérital-lenieut 1«* premier acle d’une picce enu.n van o «p va se dérouler sous nos veux. Dès aujourd hui dans les ellor.: les paroles, les actes du nouveau ministr? doivent se produire et so développer, Ira éléments d’une polilupie toute uouve.le réalisation de laquelle le pays ne peut que s associer de espérances et ses vaux. E t si M. Emile (Hliv. -r pomsiiit son but et l’atteint, à l’intérieur ce sera la tranquillité, ce sera le travail, e t dans ces mots sc résument loutWf les grandeurs que puisse ambitionner un peuple civilisé; a IVxkriour ce sera la I ce sera la puissance respectée parco que ce sera le calme, c< la richesse parce «pie ce sera la paix.

Noussans

>us voulons d’un gouvernement où nous et Ira nôtres userons compétiteurs de 1 autorité et «Ira faveurs dont nous ne pour-

C l r e u l u i e c «lu u»5ni«<«*c d e B 'in té p ic m * a u * p r é f e t s .

Paris, ce 12 janvier. Monsieur le préfet, le message «lu 12 juillet ci le senalus-coii-

suite du 8 septembre 1809 ont réalisé dans nos iuslilutions poli lifliira la transformation libérale annoncée par 1 Empereur e attendue par le pays. C’est lé devoir «lu cabinet actuel d applupier Ira principes nouveaux, «le les faire pénétrer dans Ira nue publiques et d ’en dégager, par une pratique loyale, tout ce «pupeut servir les intérêts «le la milion. - . ** ..

Vous serez intimement associé à celte œuvre, monsieur le pnTct pour en assurer le succès, le Gouvernement compte sur votre dévouement et votre concours absolu. Déjà vous connaissez 'esprit général dont s’inspirera mon administration : tidele a mon passé, je poursuivrai énergiipioinent 1 union de 1 Empire et de la

Cette politique répond aux vœux de pliis en plus manifestes du pays et «Ira Chambres; mais elle suppose et elle exige avant tout le maintien de l’ordre public. *.

L’Empire a reçu la consécration du suffrage populaire et du temps ; il doit sauvegarder Ira intérêts dont l’immense faisceau constitue la fortune «le la France. Le «levoir de tous Ira citoyens rat de respecter en lui la volonté nationale. Le Gouvernement ne saurait «loue tolérer- a u c u n e tentative de désordre, et, de munie qu’il a confiance en votre fermeté, vous pouvez compter «pie son appui, au besoin, ne vous manquerait pas.

Mais vous ne me trouverez pas moins résolu, monsieur leprelel à réprimer tout acte arbitraire, tout excès de pouvoir, quel qu " puisse être l’auteur. Le Gouvernement veut assurer partout respect scrupuleux de la légalité. .

Parmi les lois dont l’application vous est plus particulièrement dévolue, il n’en connaît pas de plus dignes d’éveiller votre so.li- cilffifèquo celles qui assurent au citoyen le paisible exercice «le scs droits, l’appellent à exprimer son avissur Ira alluirra publique et défendent son suffrage contre d'illégitimes pressions. Çes droi sont le patrimoine natuivl d’un pays libre; le Gouvernemententend les préserver de toute atteinte.

Vous vous conformerez également à ses intentions, monsieur le préfet, en veillant à ce qu’aucune entrave ne yiemi*, par le lait de vos subordonnés, gêner le fonctionnement régulier «les consens

...uctifs. Le rôle de l'administration supérieure n’est pes de au lw -lituer son action personnelle à celle «le ces corps ; il consiste seu- ’ •nient à l«*s maintenir dans le cercle légal «le leurs attributions.

- : î de ralentir leur activité, vous vous «'fforccrez de développer ux I esprit «l'initiative, le goût «les affaires locales, afin de

. jriser les progrôs d’uirt; difeentralisalion qui, «les apherra de la , doit descendre dans le domaine «les faits cl dans Ira liabitudra

«piotidienues «les populations, l'otir mieux atteindre ce but, voi.s >us garderez «le jam ais subordonner l'administration à la poli- que, et vous traiterez avec une impartialité égale les honnêUs •us de toutes les opinions.11.est des questions d’un autre ordre qui appellent votre examen votre attention. De grands problèmes sociaux se sont posés ■anl notre épn«iue. En les abordant avec, «lécision, en lie négli-

:eatit aucune «ira améliorations que réclament les-intéivts moraux matériels «lu plus grand nombre, en accoutumant (ci ciloyeiw x pruii<pira forliliantes «le la vie publi«pie, nous verrons s’éva­

nouir toutes les «léliaiices et nous réiluirons à l’impuissance toutes ; exagérations. ^ .La politique inaugurée par lesénatus-consulle assure la stabilité nos institutions; elle a droit, à ce litre, à .1 appui loyal «le tous

les hommes de bien. Votre concours, monsieur le preh-t, nous aillera à la fonder définitivement, en réunissant autour «lu Trône toutes Ira forces libérales cl conservatrices de la nation.

Recevez,’ monsieur le préfet, l’assurance «le ma considération ra-dislingiiéa.

Le ministre tle l’intérieur,CIIEVANDlEll DF. WtDROMB.

NOUVELLES DËP&aiEHLH TALES.G l i s s e d e 1809.

Lieu.r, jours et heures où se feront l’examen des tableaux de recensement et le tirage au sort.

ARRONDISSE)!EXT DE III A’ VAIS.

Beauvais (Nonl-Esl), lundi 11 février 1870, à 9 heures du malin.

Auneuil, lundi 11 février, à 2 heures de relevée.Marseille, mardi 15 février, à 9 heures cl demie du matin.Grandvilli-rs, mardi 15 février, à 2 heures de relevée.Forincric. mercredi 10 février, à 1 heure «le relevée, lluauvais (Sud-Ouest), jeudi 17 février, à 9 heures du malin. Nivillcrs, jeudi 17 février, à 2 heures de relevée.Clinumont, vendredi 18 février, à une heure et demie «L*

relevée.Méru, samedi 19 février, à 9 heures et demie du matin.Nouilles, samedi 19 février, à 2 heures et demie de relevée. Coiidray-Sainl-Germcr, lundi 21 février, à 9 heures et demie du

matin.Songeons, lundi 21 février, à 2 heures et demie de relevée.

ARRONDISSEMENT l»K CI.ERM0NT.Lia licou i l, lundi l i février 1870. à 2 heuivs «le relevée.Froissy, mardi 15 février, à 2 heures de relevée.Greveciuur, mercredi 10 février, à 9 heures et demie du matin. Breleuil, jeudi 17 février, à 2 heures de relevée.Sainl-Just, vendredi 18 février, à midi et demi.Glermont, samedi 19 février à 2 beurra de relevée.Mouy, lundi 21 février, à 3 beurra do relevée.Maignelay, mardi 22 février, à 10 beurra et demie du malin.

ARRONDISSEMENT DE C.OMPIKGNELassigny, lundi 11 Tévrier 1870, à une heure de relevée.Noyon,' mardi 15 février, à 2 heures de relevée.Est'rées, mercredi 20 février, à 2 heures de relevée.Guiscard, jeudi 17 février, à I heure de relevée.Compiègne, samedi 19 février, à 1 heure de relevée, ltessons, lundi 21 février, à 2 beurra de relevée.Ribécourt; mardi 22 février, à 10 beurra et demie du malin. Allichy, mercredi 23 février, à 2 heures de relevée.

ARRONDISSEMENT DE 8ENLIS.

Creil, lundi 14 février 1870, a midi.Pont-Saintc-Maxcncc, mardi 15 février, à midi. Neuillv-en-Thelle, mercredi 10 lévrier, à miili.Nantcîiil, jeudi 17 février, à 11 heures et demie «lu matin. Betz, jeudi 17 février, à 2 beurra de relevée.Crépy, vendredi 18 février, à midi.Senli's, samedi 19 février à raidi.

l*rîmcN d élivrée* par la SiMsictc d es CtiosaciiM de l’O ise pendant le m o is d e décem bre.

G ARDES-CH A MF ÊTRES.

Lcbcl, garde-champêtre à Traey-le-Mont...................... 30 fr.Y vorel; gardo-champêtre à Allonnc.................. 20Féron, garde-champêtre à Sacy-lo-Graiul...................... 30llacu, ganle-champêlrc à la Ghapelle-en-Scrval. . . . 25Glaux, ganle-chain|H‘lre à Ponlpoint............................. 40Fovct, garde-cbamiH*tre à Acv........................................ 30Bénard, garde-champêtre à Rornel................................. 20Bousscl, gardc-cbampèlrc à Saint-Martin-aux-Bo.s. . 20

Par exemple pas une plainte. Jam ais un mol am er n’était sorti de ses lèvres. Quand cet hom m e, g rand et sec, qui la tenait par m ain e t qu’on ne pouvait supposer ê tre que sjob père, quoiqu'on s’en étonnùt, lui p a rla it, elle lui répondaitavec douceur et soq riail avec grâce.

Du reste , l’hom m e avait Pair de l’aim er beaucoup, cette enfant, e t d ’en avoir g rand soin. Il avait pour cite milles petites prévenances. — Si clto avait froid, il la pressait contre lui ou lui enveloppait le cou avec son m ouchoir. Si elle paraissait fatiguée, il ralentissait sa m arche ou la portail dans scs bras. Quelquefois il en tra it avec elle chez le pâtissier et lui achetait un gùteau dans lequel l’enfant m ordait avec une joie évidente qui décelait plui» d ’appétit que «le gourm andise.

A six heures il (Vatithissalt la porte cochère d une petite maison de la rue du Bol-Doré, où il dem eurait, e t ne rep.i* raissait que le Icifdemalu. .

Quel é ta it cet hom m e?... Personne ne le connaissait dans10 q u a r tie r, on ne savait d ’où1 il venait et il n’èn lra il dans aucune relation avec ses voisins. I.es plus bavard» et les plus curieux, e t le nom bre ne m anquait pas, daus ce boa n q uar­tier privilégié du Marais, u’osaieul seulem ent l’ab o rd èr tant11 paraissait om brageux Si quelqu’u n s ’appiochaildefeatllle, il roulait dos yeijx farouches e t regardait les geo s commei si il était p rê t à tom ber dessus, cl si oh avait le m alheur de lui ad resser un m ol, un do ces mots banals, comme on en atiresse généralem ent aux enfants, il tira it la petite par la m ain cl to u rn ait le dos aux gens.

Quel hom m e étonnant.P our vous, mes am is, «lit mon oncle Jean, il n ’avait rien

d ’ex trao rd inaire , c a r vous avez reconnu Gaspard qui, ayant retrouvé sa ftlle, veillait s u r elle avec sollicitude d redou­tan t avec raison qu ’on la lui enlève, nu it et jo u r faisait sentinelle , . . . ,

Il sc m éfiait en effet «le tout le nmnib*. aussi bien des femmes quo «les h ,mine» et des enfants quo «les femmes. ,

Tous ceux qui l’approchaient éta ien t doit ennem is e t 'd e s ravissent s.

Poiir la lu tte il était p rê t et ne so rta it qu’arlnô ju sq u 'au x 1 dont# sous son vêtem ent, m ais co qu ’il craignàil c’é ta it la

i ruse , l’astuce, l’hypocrisie, c’é ta it «̂ u’on nui prenne «a bonne

foi ou qu ’on profile d ’un mom ent d’oubli, de faiblesse ou «le négligence de sa p art. .

Aussi l’ciifaiil ne le qu itta it que la nu it. Mais sa pe i c Chambre é ta it a ttenante ù celle de Gaspard et le so ir il la ferm ait à clCf cl m ettait celle-ci sous son traversin . Le jo u r, il ne la laissait pas s’éloigner «le lui et c’est a peine s il lui perm ettait «le m archer devant lui. Arrivé à son m agasin, car il é ta it ouvrier, m ais un pan vrc artisan sans moyen et g ignanj péniblement sa vie, il exigeait que l’enfant étudiai ou jouai à ses côtés. Quant aux repas, ils sc faisaient : un nu cabaret et l’au tre te soir dans leu r cham bre, mois au cab are t, comme rue «lu Roi-Doré, le père e t la fille m angeaient 1 un à cote de l’a n tre . . . . . . .. -,

Eh bien, m algré la sée u n ie qui résultait de cette surveil­lance, G aspard, qui avait failli devenir fou de joie «lavoir retrouvé sa fille, n’était pas heureux.

Il sentait que cette situation qu ’il créait ne pouvait sc p ro ­longer. Il sen tait que s’il y avait retrouvé une partie de son bonheur, sa 'fille avait plu tô t perdu le sien.

Certes elle aim ait son père et se l’é ta it rappelé assez pour ê tre to\tte joyeuse de le re trouver.

Ger|cs elle l’avait accablé de caresses et avait crie que 'désorm ais on no l’arrachera it plus de scs b ras .

— Mais outre que l'enfant ne re trouvait plus sa m ère , il y avait une femme qui é ta it bonne pour elle et qu clic pleurait.

— Bon pour loi, «lisait G aspard avec jalousie, une femme qui t*à fini enlever, ca r tu m'afc raconté ton enlèvem ent et C’est bleù celte fuiiiinc qui est la coupable.

- L Oui, petit père, mais il n’esl pas de bontés qu elle n ail eue*'potlr m oi, pour ré p é te r son crim e.

Mais sais-tu, Mignonne, que co crim e dont tu parles est le plu» abom inable qu 'une créa tu re «le Dieu puisse com m ettre.

— Oh! je le com prends bien, • m aintenant que je sui>

8 rÎV ÉÛ e a tué ta m ère, elle m ’as mis su r la paille, pour d ie i’al été en prison, jeté avec des voleurs, et qui sait ce qui m’Uttend; pour elle, enfin, je suis sans pain cl je ne sais

■ com m ent arriv e r A le donner ce qu'il tq fau t. Nous souffrons tous lés dèux pour cette vilaine fenimo.

— O h! elle est belle, petit père.

— Q u’im porte sa beauté.— El bonne.— Tais-toi.—• Si «die savait que nous n'avons pas de pain...— Tais-toi.— Tout ce qui pouvait me faire plaisir, elle me le dimnail.

Elle m ’appelait sa fille cl je n’avais qu’un mot A d ire pour avoir tout ce que je voyais... Oh! les belles choses que j ’ai eues, petit père, s’écriait la Mignonne toute ém ue A co souvenir et jetan t au tou r d ’elle un regard a ttristé .

Autour d ’elle en effet c’était bien pauvre, bien étro it, bien mesquin, une m auvaise couchette, une table boiteuse et deux chaises «le p.tilio dépareillées. Voilà tout le m obilier de l'ancien ca rrillonneur de Dijon, un hom m e qui n'avait jam ais élé riche, m ais qui avait été à son aise. Que de privations encore ces pauvres d éb ris avaient été payés. El aucun moyen d'ici bien longtemps d ’y ajouter qui.’lque chose. G aspard gagnait à peine de quoi vivre et il nu voulait pas que sa Mignonne s’aperçut trop de sa m isère et qu’elle lui fû t trop d u re ô supporter.

Hélas! il avait beau faire. Scs souvenirs récents lui re p ré ­sentaient un g rand hôtel A Paris, dans le faubourg Saint- G erm ain. cl celle charm ante petite villa d 'A nteuil, située aux portes de' la ville cl dans laquelle rien «le ce qui fait le con­fortable e t le luxe de l'existence u avait élé épargné.

De plus loin cllu so rappelait la m aison du carilloniicur ; c’était plus hum ble, plus modeste, m ais joyeux encore. La m.iisoli «Hait blanche, la claircvoie peinte en vert, cl le Ipng du contrevent m ontait un cep de vigne ployant sous les grappes de raisin doré . Au dedans tou t é ta it propre e t luisant. La faïence brilla it dans le bahut do noyer et ta grando arm oire de m am an Toiiicllc n 'ouvrait quelquefois pour laisser voir des plies de beau linge amassée» dan» la famille e t.q u e la m ère Toi net te avait économisées pour r«a . . , p

Tout cela éla il lo in ... cl les belles cloches de G aspard, et le feu pétillant dans l’ô tre, et l’oie qui sentait bon A la broche, cl les petites cam arade» venant fê ter.la Naôl.r. . r -

Mignonne qui avait \nain tenaut de la réflexion ne p o ù ia lt s’em pêcher de pleu rer, e lle s sourires qu’elle appelai! surse<

L E S C L O C H E S D E N O Ë Lou

a , a , a M i ï , a & t t s x â s Z i & t r i G i t s t ' O â

n u i. q u atre mois les haliilnllls de le rue Sainl-l-nuU et iin rlic r du Tem ple pouvaient rem arquer un liommo renient m ais proprem ent vêtu, à la mine som bre, iche, et cependant satisfaite, qui tous les m atins passait ni leu r porte p o u r y repasser A la brtim ej avait sous son bras un paquet qu il d issim ulait cl a la i une petite fille d ’une beau té singulière, qui le suivait rien d ire et l’a ir soucieux. . .. „ ..ilie petite fille félsnil l’adm iration - c tous ceax qui rcevrttcut, tan t elle é t i i l vraiment belle e t [u lêre^aiile . ni augm entait encore l’intérêt q u elle insp irait, c c lo ils a e f ig u r e m aladive, ses yeux rouges comme si elle avau rè cl l’a ir «le profonde réslgftilllou c l do sortibre mêlait- i qui enveloppait son beau visage. , . iéta it à n’y lieu com prendre qu ’un hom m e aussi rude pecl e t de condition si hum ble eû t mi» au momie une ut si fine cl si délicate.usai, coiumo une p lan te rara, .Iw nsporléo d u n o serro ido sous uucie l glacial, ello paraissait souffrir.

Page 2: il - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_01_15_MRC.pdfON S'ABONNE F E U IL L E T O N , (5) m ti a o d c r . bette! al’ bonne Tf riTin •lr,«linée en lie

8Î le régime lo u llo mondj

n’aurail jlrol

su r laquelle Quelles se

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Que les fi préférable i. le u r p r t? : ’

Que tout en achèle 1 par conséq'

Que, les )• ren te d’un

lieu de fi’1-; siblé; '.a

Que <’id§ non pas süj parce que tandis que j

el se logea s quicprreîl p arécb a n . 11 n’à q«i demande

discutent 11 fiuidra est en é* déguisé i tècléar. 1 lumière', l’impôt q, la n«asse| caeh^es ; comiqep ;

MM.( T A u v c r r

nommé, iM . t f l

d’Ajàcc | M .T * I

évêquo^fî L « w J

é t a i e n t

JO U R N A L D E S E N i.IS .

ISARDKS PARTICtUERS.

Tarable, garde particulier à Sainl-Vaast..................Seillier, Dehan, Follet, gardes particuliers à h o r s .

40402520

Bouchinet, garde particulier à Liaucmnt.Boiirdon, gardé particulier à Maignclay...................... «A divers. I l primes s'élevant ensemble a la somme de 23.\

Total général : 23 primes montant à la somme «lo 57ÎTfr.

t.Un nouveau tarif de solde vient d'étre mis en vigueuc pour les

officiers de l'arméo, à partir du 1" janvier 1870, ainsi que pour les hommes de troupe de la gendarmerie départementale, et voici, d'après la Paine, quelle est l'augmentation de solde qui enrésulte :

La soldeLa solde nour les divers grades «le l'armée a été sensiblement augmentée depuis l’avènement «le l'Empereur Napoléon III au trône.

Avant son règne, le général de division touchait 15,000 fr. de solde brut, et n avait droit qu 'à la solde de 9,945 l'r., « n s acces­soires, lorsqu'il était mis en disponibilité. Aujourd'hui, il touche 10,500 fr . et a droit à la solde entière pendant six mois de disponibilité. Or, il est bien rare nue dans I espace de six mois un officier général ne puisse pas obtenir un commandement de son grade.

Le général «le brigade, dont la solde était de 10,070 fr., en touche aujourd'hui ! 1,000 et jouit des mômes avantages pour la disponibilité.

Le colonel d'armes spéciales est porté de 0,250 fr. à 0,875 fr ;— le lieutenant-colonel de 5,300 à 5,050 fr. ; — le ehefd escadron de 4,500 à 4.800 fr. ; — le capitaine de 1" classe de 2,800 à 3,160 fr.; — 'celui de 2* classe «le 2,400 à 2,700 fr.; — le lieu­tenant de 1,800 à 2,175 fr. ; — et le sous-lieutenant «le 1,450 à 1,775 fr.

_ La môme progression a été suivie, les mêmes avantagi** pécu­niaires ont été faits à l'intendance, au corps médical et aux assi­milés des services administratifs.

La solde de l'infanterie, celle de la cavalerie ont été augmentées d'une façon analogue.

Lccohniel d'infanterie touchera en 1870, 0 ,050fr .; — lelieu­tenant-colonel, 4.010 fr.; — le chef «le bataillon, 3,900 fr. ; — le capitaine de 1" classe. 2,800; — celui de 2* classe. 2.500 fr. ;— les lieutenants, 1,475 e t 1,875 fr. suivant la classe ; —• les sous lieutenants, 1,775 fr.

Le colonel de caval«*rie, 0,009 fr. ; — le lieutenant-colonel, 5,050 fr. ; — le ciief d'escadron, 4,300 fr. ; — le capitaine en premier, 3,000 fr. ; — en second, 2,700 fr. ; — le lieutenant en premier, 2,175fr. ; — en second, 2,075 fr. ; — le sous-lieutenant. 1,905 fr.

Certains corps stationnés en Algérie, zouaves et bataillons d ’infanterie légère d'Afrique, ont conservé le privih-gc de voir leur solde augmentée successivement pentlant huit années, dans la proportion de 75 fr. p?r an pour les colonels, lieutenants- coloncl, chefs de bataillons, capitaines, et de 50 fr. pour les lieu­tenants et les sous-lieutenants.

Mais ce sont surtout Iw hommes de troupe «le la gendarmerie départementale dont la position pécuniaire vient d'être plus •spécialement améliorée à dater «lu t " janvier 1870.

La solde des adjudants était de 128 fr. par mois, ils touchent aujourd'hui 138 fr. ; — maréchal des logis chef, portée de 107 à 118 fr. ; — maréchal des logis, de 91 à 105 fr. ; — brigadier, de 80 à 97 fr. ; — gendarme, de 75 à 85 fr. ; — élève gendarme, «le 00 à 77 fr. (pour l'armo à cheval).

Adjudant (dans l'arme à pied), de 115 à 120 fr. ; — maréchal des logis, «le 82 à 93 fr. ; — brigadier, «le 73 à Ç4 fr. ; — .gendarme, de 02 à 73 fr. ; — élève geudarine, de 51 à 05 fr.

Quelques centimes ont été aussi ajoutés à la solde journalière de JVnfant de troupe.

Les hommes de troupes de la garde de Paris, ceux do la h*gion d ’Afrnpie, môme ceux «le l'escadron de gendarmes d'élite, ont vu

.leur solde augmentée proportionnellement.1

S E N E ! » .

Par décision de S. Exc. M. le Ministre de l'instruction publique' « i date du 30 dt^cembre dernier, M. Boucher, inspecteur primaire de l'arrondiss'.-ment de Sentis, a été promu «1e la troisième à la deuxième classe de son emploi.

(E xtrait du Bulletin adm inistratif du ministère.)

E t a t c i v i l d e S e n t i * .

Naissances.Pépin (Jrannc-Pauline).Ramu (Alexandrc-Joseph).Pubarle (Augustine-Suzanne).

Décès.Br'.ez (Gencviève-Françoise), femme Bourgeois, 72 ans.

B c a n v a tw . — Par «lécret impérial du 25 décembre 1809, M. Gaillard, trésorier-payeur général de troisième classe du d«'*par- tement de la Creusa, à Guéret, a été nommé trésorier-payeur général de seconde classe du département de l'Oise, à Beauvais, en remplacement de M. Mencust, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

€ V e l l . — Un nouvel et terrible accident vient do se produire encore à la scierie du sieur Vachette.

Jeudi dernier, un enrant de 15 ans, Fas«iuelle (Alexandre), emptayé dans l’usine à une scie circulaire, présentait un morceau de bois que la rapidité «le la scie lui empêcha de maintenir. Ce morceau de bois fut rejeté avec force en arrière, et vint frapper Fasqu.elle dans le bas-ventre. L«i pauvre enfant tomba à la renverse, en sYcrianl : Je suis m ort. On le releva immédiatement, et , par les soins de M. Vachette, il fut reconduit chez s«s parents, où deux médecins accoururent lui donner les secours de leur art. On arait cru, aij premier instant, que l'accident n'aurait pas «le suites graves, mais le malheureux enfant est mort dans la nuit.

ÉTAT CIVIL DE Cil El L.Naissances.

2 janvier. Letoit (Charles). .3 — Doré (Alphonsiim-Eiigénic).7 — Fontaine (Uranie).

10 — Thuilleux (Edganl-Paul).10 — I.aroche (Kngèno-Picrro).

Publication do mariage.Entre M. Malparl (Français), minouvrior à Creil, el ma«l«>-

moisélht Rriatte (Maric-Josèphc-Charlôtlc'.Mariage.

10 janvier. M. Sommermonl (Charles-Augiislié, et“ la daine Lavialle (Amhroisinc-Scholaslique), veuve Bouret.

Décès.2 janvier. Sauvage (Lt'-ontine-Josèphe), veuve lovlcrcq, 6 2 uns.3 — Dahoncom I (Marir-Gencviève), veuv# Bouvier» 7ttans

I l mois. \ >i!i5 — Bullot (Eugénie-Zoé), 18 ans 5 mois... ,0 —• Martin (Marie-Louise), femme Ànlouin, 59 àim 9 m.7 — Fontaine (morl-mV).

— Plot (Mnrii'-Joséphinc), 25 jours.8 — Quéuel (Alfred), 3 ans 4 mois.

. 9 — Fontaine (Uranie), 2 jours.

L® ■ * lc » * l* - B c l lc v l l i c . — Un douloureux accident est arrivé, samedi dernier, dans cette commune. Le nommé SIihh, belge d’origine, dirigeait nue machine à battre c l ic le sieur Boinmctin, cultivateur. Une courroie s'étant déplacée, il eut l'im­prudence de vouloir la remettre sans arrêter, el stm liras droit fut pris dans un engrenage. A ses cris les chevaux s'arrêtèrent, et on accourut pour le dégager. L'infortuné s’était évanoui ; le liras était complètement broye un peu au-dessous du coude et «Hait néan­moins retenu à l'engrenage par «pieli|u«‘s lambeaux «le chair.

Stucs a été transporté à son domiole ; mais l'amputation ayant ét * jugé indispensable, il a été conduit à l'hôpital «le Sonlis, pour y s ubir celte douloureuse opération et y recevoir les soins néces­saires.

! t ' r u i l l ; - r n - T h r l l c . — Les ouvriers «le la fabrique de M. Biel viennent de se signaler par un acte de générosité dont l'exemple ne restera probablement |>as stérile.

Une pauvre ouvrière, la veuve Blanc, mourait il y a quelques jours laissant sans aucune ressource trois enfants dont 1 allié à 5 ans. M. Biel et ses ouvriers, profondément émus «le ce malheur, ont ouvert entre eux une souscription «pii a produit i l fr. 25 Cette somme a été immédiatement versée entre les inains «le M. le maire de Neuilly-en-Thelle.

Nous espérons que de nombreuses souscription; oIlerles par «les personnes généreuses viendront s'ajouter à celles qtfi «léjà ont |ilé reçues, et soulageront la misère «le ces jeunes cnlaids. '

P o n t - N a i n t r - l l a x r n r e — Le jour de Noël, .l'orphéon de Pont-Sainte-Maxeuce, dirigé par >1 Carillon, a lôté en un banquet l'inauguration de la bannière achetée avec le preduit «l'un concert donné le 12 septembre dernier. Plus de soixante convives assistaient à cette réunion, que présidait M. Martin, maire de Poiil, assisté «le M. Meunier, son adjoint. Après une retraite aux flam­beaux un bal a terminé la fêle.

S u in l - S n u i n i i * . — l 'n vol de trois lapins a été commis, l une «le ces nuits dernières, au prejutlice de la dame Thérèze Bordier, veuve Bom!>.irs,à Saint-Sauveur.

L'auteur de ce vol est inconnu.

K < - V a a s t - d r - l .o n g m o n « . — Le 4 de ce mois, les époux Pollin quittèrent leur domicile, vers le soir, pour aller assister, à Verberie, à un repas «le noces. Le leutlemaiii matin, à leur retour, ils s’aperçurent «îu'un voleur s était introduit chez eux en cassant deux carreaux à la fenêtre de la maison, cl «pie, découvrant la clef de l'armoire, il avait fouillé le linge, sans doute pour y trouver de l'argent. Uncsommc«le45 fr. cachée entre deux jupons*, lui avait heureusement «•chappée.

La mémo nuit, on s'introduisait également chez les époux Jourdain qui, eux aussi, étaient allés à Verberie. Une somme de 445 fr. leur fut dérobée ; pour arriver à la soustraire, on avait eu recours à l'effraction et à i escalade, ainsi «pi a l’usage des fausses chs. !

On recherche activement le coupable, «pi'on suppose hab iter la commune.

F o l i c o c o r r e c t io n n e l le d e S o n lis .Pr.ÉSIOKNCE DE M. n.VfCIIAHT.

Audience du mercredi 12 janvier 1809.Madame veuve Simphal, propriétaire à Aiilheuil, ayant fait

assigner, pour chasse sur les terres réservées, le sieur Hcné-Félix Augot, âgé de 57 ans, propriétaire, né et demeurant à Autheiiil. Ge dernier a été condamne en 16 francs d'amende, 10 francs de dominages-intérôls et aux frais.

- r M. Cheronnot, locataire «le chassrc dans le domaine de Chantilly, poursuivait pour chasse aux collets le nommé Auguste- Napoléon Neuville, âgé de 40 ans, né à Coyo, carrier, «lemeuranl à 4 ineuil, le«juel a été condamné par «léfaul en un mois de pri­son, 50 francs d'ainênde, 10 francs de dommages-intérèts et aux frais. Cet homme a déjà été condamné plusieurs fois pour chasse.

— Pour chasse aux collets encore, Eugènc-Prosper Brisset, âgé de 33 ans, né à Paris, entrepreneur «le travaux de routes, demeu­rant à Aulhcuil, poursuivi par le ministère public, a été con­damné en huit jours de prison, 50 francs «l'amende et aux frais.

— Fran«;ois-Eloi Martin, âgé de 49 ans, cultivateur, lié cl de­meurant à Nogcnt-les-Viergcs, a été condamné eu 16 francs d'amende, à la confiscation deson fusil et aux frais, pour chasse en temps de neige sans permis.

— Pacr Dodart, âgé de 20 ans, né à Muraumont, mnnouvrrn?) demeurant à Montalairc. a proféré des injures contre, M. le Maire et le corps des Pompiers, et de plus «les offenses envers S.'M.’ l'Empereur. Le tribunal le condainuc'cn huit jours de prison et aux frais.

Victor Joannès, âgé dq 28 ans, né à Armontières, marchand do merceries, domeunmi à Mary, pour coups volontaires, a été condamné, quoiquo non comparant, eu quinze jours do prison et aux (Vais.

— Piorro-FirminLan vergue, âgé do 40 ans, né à Crotoy, cliar- Ufntier, doinetimul à Creil, prévenu de vol do numéraire dans nn wagon du chemin «le fer, a «lté condamné en trois mois do prison et aux frais.

F A I T » H I V E R » .

L e d r a m e d ’ A i i f c u i l . \A la suit»? d 'une polémique des plus vives entre le journal la

Recanchc, organe démocratique foadé en Corso par M. Louis Tomassi, hàt«mnier «lc%pvocalsâ Bastia, et V Avenir de la'Corse, appartenant à M. de (a llôcca, et dans l«*<|uel le prince Pierre Bonaparte défendait la mémoire «le Napoléon 1", une rencontre allait «‘tre fixée outre MM. Tomassi et Piorre''Bonaparte.

Mais M. Paseh.il Groussil, rédacteur de la Marseillaise, repré­sentant à Paris la Revanche, prit fait et cause pour le journal «le la Cors**, qui avait publié une lettre du prince Pierre, dont voici un extrait :

• Je pourrais multiplier d«\s faits propres à faire battre le cœur de tous les enfants de la vi«;ille Ci r nos, ce nido d'altori, nid «le lauriers, comme on Ta dit justem ent; mais, pour quelque mal­heureux furdani «le Bistia, à qui les nialini du marché devraient se charger d’appliquer une leçon touchante; pour quelques lâches Judas, traîtres à leur pays, et «pie leurs propres parents eussent autrefois jetés à la mer, dans un sac; pour deux ou trois nullités, irritées d’avoir inutilement sollicité di?s places; que de vaillants soldats, d'adroits chasseurs, de hardis marins, de laborieux agriculteurs, la Corse no compte-t-elle pas, «jui abominent les sacrilèges, et qui leur eussent déjà mis « le slentine per le porrette, » les tripes aux champs, si on ne les avait retenus?

« laissons ces rittoli à l’opprobre de leur trahison ; et qu'il me soit permis de rappeler un mot d'un diplomate américain qui, à propos d is ordures que certains journaux et pamphlets ont jetées à la Colonne, disait «pic la France elle-même, ce grand pays, est plus connue dans l'univers par Napoléon, que Napoléon'par la France.

c Napoli^m n’a fait que son devoir quand il a mis son génie et toutes ses f«cultes au service delà France, qui l’en a largement recompensé par lffcullo voué à sa mémoiie, culte dont le vole du 10 décembre a été la sublime manifestation ; mais, je le dis, pour répondre aux ignorants et aux lihellistes de mauvaise foi, H n’est pas moins vrai que tous les écrivains militaires, français et étrangers, faisant autorité, conviennent qu’en 1795, la France était définitivement vaincue sans Bonaparte. ,

« Jtalgré les escargots rairtphnLs sur le bronze pour le raver de leur bave, l'auréole «lu grand homme ne sera point ternie ;*cl s’il était jmssible de supposer un instant quelle le fut, ses détracteurs mauvais patriotes, 110 seraient parvenus qu’à amoindir la Franco de sa plus glorieuse illustration. «

M. Paschal Groussel résolut de demander raison au prince de cetlo lettre qui lo touchait directement comme collaborateur de la Revanche, el il pria MM. Ulrich do Fonviello et Victor Noir de se rendre chez le prince Pierre à Auteuil. Pendant ce temps le prince, fatigué des attaques de la Marseillaise, avait provo«m«i M. Rochelort par la lettre suivante,, inconnue d’ailleurs de MM. Paschal Groussel et Victor Noir :

„ . « Paris, 7 janvier 1870.• Monsieur,

• Après avoir outragé, l'im après l’autre, chacpn des miens el n'avoir épargné ni les femmes.ni les enfants, vous m'insuitez par la plume d'un de vos mameuvres.

« C'est tout naturel, et mon tour devait arriver.« Seulement, j'ai peut-être un avantage sur la plupart de ceux

qui portent mon nom : c'est d 'être un simple particulier, tout étant Bonaparte.

« Je viens vous demander si votre encrier se trouve garanti p ar votre noitrme, et je vous avoue que je n’ai «ni’iine médiocre confiance dans I issue de ma démarche.

« J ’apprends, en effet, par les journaux, qtic vos électeurs vous ont donné le mandat impératif do refuser toute réparation d'honneur, et de conserver votre précieuse existence.

« Néanmoins, j ’ose tenter l'aventure, dans lYspoir qu 'un faible reste «ld sentiment français vous fera vous départir, en ma faveur dos mesures de prudence et de précaution dans lesquelles vous vous cles réfugié.. « Skdoijc, par hasard, vous consentez à tirer les verrous pro-

fodÿyre qui rendent votre honorable personne deux fois inviolable votfe ne me trouverez ni dans 1111 palais ni dans un château. ’

« J'habite tout bonnement 59, rue d ’Auteuil, et je vous pro- mets «]ue si vous vous y présentez, on ne dira pas que je suis

se, j ’ai encore l’honneur de vous

■ P ic rre -N iip o lé o n B o n a pa r t e .« .1 .V. Henri Ihchefort, 5, rue d ’Ahoukir. .

M. Rnciieforl comprit qu'il s'agissait d'un article insiirà par , ' /,vlolu‘ dans le i r 23 «le la Marseillaise sous le litre :

, h m ï,arlc ' cl pria «leux de? rédacteurs de ce jo irnal, MM. Blilliere et Arthur Aruould, de lui servir de témoins, et de se rendre chez le prince à Autcuil. Mais ils n’y arrivèrent qu’après le douloureux événement dont voici le récit

Lundi, vers une heure trois quarts, MM. Victor Noir, Ulric de Fonviel e et Paschal Groussel arrivaient à Autcuil et faisaient arrêter leur voilure p ris des bâtiment* du marché.

La ils renconlivrent M. George Santon qui se promenait en cherchant une maison à louer.

— Venez avec nous, lui dit M. Paschal Groussel, vous me tiendrez coinmgnie pendant que nos amis s’entendront avec M. I’ierre-Napoleon Bonaparte.

Les quatre amis sont arrivés au n* 59 de la rue d ’Auteuil. La ‘•-voiture s est arrêté*.

MM. Ulric de Fonvielle et Victor Noir sont entrés dans la maison.i«MMj S^n,on el ••Itendaienl le résultat de l’entrevuo,

allant de long en large dans la rue, devant la maison, et causaient.

sorti.« En attendant voir

saluer.

« J ’ai provoqué M. Itocbi fort, dit-il, parce qu’il est le nor drapeau de la crapule. Quani à M. Groussel, je n’ai rien à

VgI.i'a nim vn n a Al/p i.nIM.:__ l ' .

u Ï - T ' - A " Ulul ? 'UI> 1 u ,tL » peino il . virentM. Victor R a h upparailro sur lu p u do la porto cocMro ot s abattre sur le trottoir, la téle eu avant.

MM. Groiwael ot Sanlon: croyaient a une cltulo accidentelle. II. se précipitent. M. Victor N oim e sc relève pas.

Au même instant, M. Ulric do Fonvielle arrive en criant d I assassin I

La foule s «il déjà amassée. On transporte le blessé dans une pharmacie, ou il expire presque immédiatement,' sans avoir nu dire une parole. -L 1

Un médecin est appelé en tonte hâte. Il constate la mort.Que s’était-il passé dans la maison du prince Pierre Bonaparte»Il y a deux récits contradictoires, l’un d o it. Ulric do Fonvielle

deux™ dU ,,rinCe I*iern! Nous t™ l'uWion» tousVoici celui de M. Ulric de Fonvielle, tel que nous le trouvons

dans la Marseillaise de mardi, qui a paru encadrée de noir• l^ JO janvier 1870, à une heure, nous nous sommes rendus.

V ictor Noir et moi, chez le prince Pierre Bonaparte, ru o d ’Anteuil 59 ; nous étions envoyés par Paschal Groussel, pour demander au prince Pierre Bonaparte raison d ’aMicles injurieux contre M. Paschal Groussel. publiés dans I A renirde la Ihrse.

« Nous remîmes nos cartes à deux domestiques qui se trou­vaient sur la porte; on nous fit entrer dans un petit parloir, au rez-iliMihaussee, à droite. Puis, au bout de quelques minutes on nous fit monter au premier étage, traverser une salit d ’armes et enfin pénétrer dans 1111 salon. ’

• Ilno iMrtc .'ouvrit, el M. Pierre Bonaparte entra Mou. entre m ’im?'"™ 61 par" les ' “ '«m ies furent échangée.

. Monsieur, nous venons tio la part tle M. Paschal Groussel vous remettre une lettre — Vous ne venez donc pas delà pari de M. Itocheforl, ot vous n'üles donc pas de scs manœuvres' — Monsieur, nous vouons pour une airalrc, el je vous prie de oren- dre connaissance de cette lettre. »

• Je lui tendis la lettre; il s'approcha d ’une fenêtre pour la lire IMa lut, et âpres lavoir froissée dans ses mains, il revint vers

porte-, • , . . . • . ” ■ j'- ■«ai hv.-ii a lui

répondre. Est-ce que vous êtes solidaires dé ces charognes» — Monsieur, lui rdpondnt-ie. nous venons chez vous lovolemcut cl courluisoincnt remplir lo mandat que nous a confié notre ami — Etes-vous solidaires de ces niiséiahlm ' .

. Victor Noir lui répondit : . Nous sommes solidaires de nos amis. >

« Alors, s avançant subit<*mcnt d’un pas et sans provocation «le notre part, lenrm cc Bonaparte donna, de la main gauche un soufflet à Victor Noir, e le n même temps il tira un révolver à’dix coups qu’il tenait caché et tout armé dans sa poche, et fit fou à bout portant sur Noir.

« Noir bondit sous le coup, appuya scs deux mains sur sa poitrine, et s enfonça dans la porte paroù nous étions entré.s »

« Le lâche assassin sc précipita alors sur moi et me tira un coup de feu à bout |K>rlant. Je saisis alors un pistolet que j ’avais dans ma poche, et, pendant que je cherchais à lo sortir de sou étui, le m u raille se rua sur moi; mais lorsqu’il me vit arm é il recula, sc mil devant la |>orte, et me visa.

« Ce Tut alors que, comprenant le guet-apens «lans lequel nous étions tombes, cl me rendant compte que, si je tirais un coup de feu, on ne manquerait pas de dire que nous avions été l«s agres­seurs, j ’ouvris une porte qui sc trouvait derrière moi, et je me précipitai en criant à l’assassin.

« Au moment on je sortais, un second coup de feu partit et traversa de nouveau mon paletot.

« Bans la rue, je trouvai Noir qui avait eu la force de descendre I escalier, et qui expirait.

« Voilà les faits tels qu’ils se sont passés, et j ’attends de ce crime une justice prompte et exemplaire.

« Ulric de Foxviklle. »

Voici d ’autre part, d ’après M. Théodore de Grave qui l’a ailressé au Figaro, le récit du prince Pierre Bonaparte, écrit par lui avant son arrestation :

« Ils se sont pnseiités, «l’un air menaçant, les mains dans les poches; ils m’ont remis la lettre que voici :

. „ . • Paris, le 9 janvier 1870. »• A Messieurs Ulric de Fonvielle et Victor Noir,

rédacteurs de la Marseillaise.« Mes chers amis,

« Voici un article récemment publié, avec la signature de « M. Pierre-Napoléon Bonaparte et où sc trouvent, à ( adresse des• rédacteurs do la Revanche, journal démocratique de la Corse• les insultes les plus grossières.

• , un « fac teu rs fondateurs de la nrraaeftt, que « j ai mission «le représenter à Paris.

« Je vous prie, mes chers amis, de vouloir bien vous présenter . en mon nom chez M. Pierre-Napoléon Bonaparte et lu! deman- « der la réparation qu aucun homme de cœur no peut refuser « dans ces circonstances.

« Croyez-moi, mes chers amis, entièrement à vous.■ Signé ; paschal cnotssET. »

• Après la lecture de celte lettre j ’ai d it : avec M. Rochcfort. volontiers, avec un de scs manœuvres, non !

■ Lisez la lettre, a dit le grand (Victor Noir) d ’un ton...« J ai répondu : elle est toute lue ; en ôtes-vons solidaire»« J avais la main droite dans la poche droite de mon pantalon

sur mon petit revolver à cinq coups; mon bras gauche était à moitié levé, dans une attitude énergique, lorsque le grand m ’a frappe fortement au visage.

- Le petit (Ulric de Fonvielle) a tiré de sa poclio un pistolet à six coups. J ai fait deux pas en arrière et j ’ai tiré sur celui qui m avait frapp*. 1

« L’autre s’est accroupi derrière un fauteuil, et de là cherchait a tirer, mais il ne pouvait armer son pistolet. J ’ai fait deux pas sur lui -et je lui ai tiré u» coup qui ne doit pas l’avoir atteint. Alors, il s est sauve, et il gagna la porte. ” mais comme il ne m ’avait — ruS..seût toujours son pistolet ___ ___ __________s’est arrêté dans la chambre voisine, en "tournant son pistolet contre moi ; je lui ai tiré un autre coup, et enfin il est parti. .

U docteur Pinel, appelé immédiatement à la pharmacie où fut

lèvres toutes pèles, p o u r faire p laisir à sou père, n’é ta ien t que des sou rires de convention.

Gaspard n 'é ta it pas dupe et s’arrac h a it les cheveux de dt^sespoir.

Mais que fa ire» ... Il é ta it im puissant. Il ne pouvait pas '«•1er el son travail ing rat ne pouvait suffire pour re trouver ipules ces choses. -

• Oh! puisqu’elle é ta it heureuse où elle é ta it, j ’au ra i du l’y 'a isser, se «lisait-il.

Mais alors il devenait som bre.« C’est m a fille, » concluait-il.

X III.

Uu so ir, on frappa i sa porte el il te dressa dans l’om bre, tou t épouvanté «>l m enaçant.

C e la it la p rem ière fois que quelqu 'un m ontait ju squ’à sa m ansarde.

> Q ui cela pouvait-il ê tre ?*• Dm voisins... il ne voulait aucune re la tion ; la police... il <ln bravera it. Il n e voulait plus, r e père, qu 'on lui p rit sa fllle. 1! hésita longtemps à répondre , puis enfin, comme l’appel persista it, il alto ouvrir.

11 recula e t il eu t peur.CViait une femmo vêtue de n o ir, qui leva son voile et

s ’avança Jusqu’au m ilieu «brie pièce.Cette femme vit son troub le e t elle le ra ssu ra .— Ferm ez votre porte. M onsieur, dit-elle, personne ne

m acconipague, j ’ai à trous p a rle r e l Je sera i seule avec vous, vous ii aurns peu t-ê tre point p eu r de moi.

1« obéit, e t s’asseyant su r la chaise q u ’il avait déjà occupée, il "ffril celle qu i re sta it i l’étrangère.

— Vous ne m e connaissez pas, M onsieur, est-il nécessaire n e vous d ire mou uom?

.'(T"” cV st inutile . Madame, répondit G aspard , qu i frisson- Vidlt. et regardan t cette femme il vil qu ’elle éta it jeune et y lb* ; je ne vous a i jam ais vue, m ais Je vais vous d ire votre

rîpti* Vous êtes la com tesse «le Vergas.. zf— O ui. m onsieur.

Il claquait des dents.— Pourquoi pas? .— Vous n'avez pas c ra in t ma vcngance.— Non.— Je crois cependant. M adame, que vous ne so rtirez pas

d ’ic i vivautu— Allons donc. Monsieur G aspard uu assassin. Je ne le

crois pas.— Vous avez donc oublié tout le mal que vous m ’avez fait?•— Je sais que vous ne voudrez jam ais que la Mignonne

soit la fille d 'un forçat ou d 'uu pendu.— Oh ! je me tuera i après.— Alors la Mignonne sera orpheline e l on la m ettra aux

E nfants trouvés.G aspard devint livide.— Eh bien, que me voulez-vous, dit-il, im posant silence à

ses ressentim ents cl com prenant que celle femme avait raison de le b ra v er ap rès tout ce qu elle lu i avait fait.

— Je veux «pie vous me rendiez la Mlgnouno.Il poussa un rugissem ent.— Sortez, m adam e, s ’écria-t il, sorte», on ja ue répùndi

pas de m oi.— Non, d it celte femme, saus se d ép a rtir de son calm e, el

vous m 'écoutet-ez. • —— Vpus m*avez volé m a fille el vous venez...— Ecoulez... laissons le passé... je le déplore sans avoir

le courage de le reg re tter , tan t je me suis moi-même attachée à cet enfant. D’abord ce n’est pas mol qui vous ai pris Mignonne. J 'avais une fille de cet âge, qui devait non seule­ment plus la rd h é r ite r d e ma fortune personnelle, m ais à sa m ajorité ê tre l 'héritière d 'u n des hommes les plus riches de notre époque. Celle fille m ourut. L’immeese fortune promise à l'enfaul revenait à un cousin, nioii plus m ortel ennem i et uu hom m e horrible. Je ne le voulus pas. Je rachai la m ort de mon enfant et je cherchai une au tre enfant pour-la rem ­placer, sinon dans mon crour, au m oins pom l'héritage, tien n’é ta it plus facile, si cette enfant é ta it trouvée à tem ps,

ca r le due d e ... , permettez-moi de ta ire son nom , aveugle, infirm e, et vivant «laits une province éloignée, n’avait jam ais

vu ma fllle. Un p aren t «lévoué se p rê ta à ma supercherie cl m am ena un so ir l'enfant désirée.

— Ma fille!— Il lu fallait du m im e àÿ r . ju la vouljis bulle, le hasard

lit que ce Tut la votre qn 'on m 'apporta .— Oh! le m isérable .... Acceptez celle situa tion , i! n ’y a plus à y revenir. Je

sais que je suis utu* grande coupable à vos veux, ina isj igno­ra is que celle enfant fut tan t aim ée, j ’au ra is dii m ’en douter

. j<* l'aim ai b ientôt moi-méiue. Aux questionsque je lis, on ipe répondit. C’est une enfant de pauvres gens, à peine s apercevra-t-on de son absence. C’est une bonne action que vous faites. Plus la rd je m ’aperçus bien q u o j’avais t l e trom pée, la petite parlait de son père et de sa m ère avec tant de regrets, niais il é la il trop la rd pour vous la renvoyer, puis cette enfant m Vtail nécessaire, puis enfin jo l’aim ais moi aussi. Veuve après dix-huit mois de m ariage cl n ’ayant q u e ma tille pour me consoler, je l’avais perdue, la Mignonne la rem plaçait, c éta ien t les mêmes caresses, le m êm e am our, le m êm e cœ ur.

— Quoi ?...— Demandez-lfti si elle m e déteste et si jé n ’ai pas élé une

.m eie p o u r elle.— Soit, fit Gnsparil décontenancé, qui eû t voulu in ju rier

m enacer, et n’en avait pas le courage ,so it, m ais vous n'aviez pas le dro it d ê tre sa m ère.

— C’est vrai, m ais encore une fois c’est lo passé cl je ii’v puis plus rien. p u is ...

Ici c r ttc femme versa dos larm es, et «.lie continua :J ’ai été punie, m onsieur, bien punie ; j ’avais nue am ie «jue

j adorais et un frère qui était tout pour moi ot l«* seul êlrc qui me restât et m«; fût ch e r, cl iis vont m ort p o u r moi

— Pour vous?...— T ués pnr les hommes qui avaient envahi ma maison

pour me voler la Mignonne.Ici ce lut au tou r de G aspard de h irs rr la tê te___— Veuillez c ro ire ..,. c6mmen«;a-t il.Elle l'iuiei-rom pit.— Ne vous défendez pas, dit-elle, je sais tout. Rendez

g rà rc à Dieu du hasard qui vous a fait re n co n tre r ces m al­h eu reu x , ca r vous avez sauvé votre fille.

— Mais pourquoi ? .... W * P - t t e cousin dont jo vous ai parléL . niant assassinée, sa m ort é la il d éclarée, le leslSm eni annule c l tou te la fortune revenait au m isérable

— Ah ! je com prends tou t m ain tenant, d it Gasnard V n iN V urnT r n n . i l ------------- C---- --------- . ! "v l . . . . ' ■■■'•■■Mi-nain, a n b aspard .

Vous x«»ycz, re p rit ce lle femme, que c ’est Dieu nui vous a am ené su r la rou te d e ces hom m es. Sans vous elle était l*a victim e; mais cessez do m ’accabler, c a r üieu. e J vou" c r h u e PenS V° ,re UClne,,,' In a d6i à P<J»ic de mou

g asp a rd ne répondit rien d ’abord , puis comme répondant soudain à une exclam ation de son cœ ur : ^ P » » n a n i

-jrS o il, fll-il. et je ju re Dieu que je dépose toute hainu

' A "»Yi.’s t r a r " ,Jr ,n,! * “ «— !■■6.M n i7 r î l“ r U' (|" ' 11 V0U'" É,rC lc l" c llr ,r l ' r d“ ««lie nn«

— Ét que m 'im porte l’h érita g e .*“ J* n«V »gil pas de vous, mal* d ’elle.— Cet héritage lie lui appartien t pas.

m bflnc, je ’i'a’déblê’p o u r S * ! P° Ur “ " " C' lad “ ' a"— Alors vous l'em porterez.— Oui.

l .r7 id ô n T .e ü lf i l i , “ ' 8aisiSSa" 1 «--I. j . re».— L’aimez-vous pour vous ou pour elle.Gaspard frissonna.

- - V o u s voulV d ire , s ’écria-t-il, qu ’ici elle sera pauvre m alheureuse, que je n ’ai pas le moyen ni de satisfaire ses guuls ni ses besoins, qu ’avec moi ello est condam nées...

— Je vous fais juge.

l'u rôm ener11'0*1 i,iri'<'11*- cc 1 " c v“ " s m = d cm n iid n u , —— Voua la verrez.

Eugène Modet.

(La fin au jn-ochaln num éro).

Kl voue avez osé. M adame, venir rh e z m oi, seule, à: *U« heu re?

Page 3: il - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_01_15_MRC.pdfON S'ABONNE F E U IL L E T O N , (5) m ti a o d c r . bette! al’ bonne Tf riTin •lr,«linée en lie

i i i n i i i i i ii'i l in n m u m — a n i m ■

JOURNAL DR SKNUS

furo à pci no Ha virent do la porto cochèro et

ne cliuto accidentelle, lia e pas.vielle arrive en criant A

orto lo blessé dans unu diatement, sans avoir pu

I constate la inort. prince''Pierre Bonaparte? uc II . Ulric do Fonviellc, Sous les publions tous

cl quo nous lo trouvons u encadrée de noir.•us nous sommes rendus, Bonaparte, ru o d ’Auleuil usset, pour demander au ■ticles injurieux contre i in le la forte. lomestiques qui so trou- ans un petit parloir-, au Je quelques minutes, on ser une salis d ’armes, et

s Bonaparte entra. Nous suivantes furent échangées

de M. Pasclial Grousset •z donc pas de la part de de ses manœuvres? et je vous prie de pren-

d’uno fenêtre pour la lire, es mains, il revint vers

parce qu’il est le porte- msset, je n'ai rien à lui s dé ces charognes? — chez vous loyalement et

îous a confié notre ami.i? »sommes solidaires de nos

pas et sans provocation i, de la main gauche, un s il tira un révoiver à dix ns sa poche, et fit feu à

scs deux mains sur sa ù nous étions entré.s » s sur moi et me tira un rs un pistolet quo j ’avais erchais à le sortir de sou

lorsqu'il me vit armé il a.t-apons dans lequel nous ie, si je lirais un coup de ions avions été les agres- t derrière moi, et je nie

>nd coup de feu partit et

it eu la force de descendre

lassés, et j ’attends de ce c.•ic de F o n v i e l l e . »

«dore de Grave qui l’a erre Bonaparte, écrit par

laçant, les mains dans les ici :

le 9 janvier 1870. • le et Victor Noir, sillaise.

é, avec la signature de. ! trouvent, à I adresse des lomocralique de la Corse,

urs de la RrraiieAc, que

uloir bien vous présenter i Bonaparte et lui deman­de cœur ne peut refuser

emont à vous.1 I* ASCII Al. GIIOIBSKT. »d it : avec M. Rochcfort,

ion!r Noir) d ’un ton... êtes-vons solidaire?

! droite de mon pantalon, non bras gauche était h ne, lorsque le grand m ’a

Je sa poclio un pistolet à et j ’ai tiré sur celui qui

iiteuil. et de là cherchait listolet. J’ai fait deux pas ! doit pas l’avoir atteint.

J'aurais pu tirer encore, l’ai laissé aller, Bien qu’il a porte restait ouverte. Il en tournant son pistolet et enfin il est parti. >

■Ut à la pharmacie où fut

l re n co n tre r ces m ai­lle.

lont ju vous ai parlé , déclarée, le testam ent i m isérable.« il , d i t G aspard, ne, que c ’est Dieu qui m m es. Sans vous, clin ■bjer, c a r Dieu, on vous m’a déjà punie de mou

puis comme répondant air :je dépose toute liaine r m e dem ander m ain •

o u rlrie r du votro fille

aile.is.ma fille, cl je la déclare

pression), moi, je res-

• elle.

u’icl elle sera pauvre, feu ni de satisfaire ses est condam nées...

m e dem andez là , —

Eugène Modet.

déposé le cadavre do Victor Noir, constata qu d portait, à trots centimètres au-divsiis du mamelon gauche, hi blessure d uno ballo nui. après avoir pénétré à deux centimètres de profondeur, a du rencontrer un obstacle qui l’a fait dévier dans la direction du poumon, ru «llo a dft so loger après avoir lésé lo cœur.

Mandé immédiatement auprès do M. Pierre Bonaparte, M. le docteur Pincl a constaté que lo prince portait uno contusion au- dessus de l’oreille gaucho. ,

Enfin, lo mémo docteur a encore constaté quo M. IJInc «le Fonvlollo a reçu «leux balles dans son |taletot.

Lo corps do Victor Noir fut transporte sur une civière à Neuilly, rue du Marché, dans la demeure do son frère, Louis Noir.

L'infortuné Victor Noir n’était âgé que de 21 ans. Il devait se marier cotte semaine. . . . • >

las prince Pierre Bonaparte s’est constitue prisonnier entre les mains du commissaire do poüco d’Auteuil. Dans la soiroe, l i a été conduit à la Conciergerie, où il a subi un premier interrogatoire. Le lendemain, il a été écroué à Mazas.

Iæ dossier de l’affaire d ’Auteuil a été envoyé, mardi soir, à la chambre dos mires cji accusation de la haute cour, qui s est réunie le lendemain au Palais de Juslicè.

C'est, dit-on, M. Cambelta qui sera l’avocat do la famille do Victor. Noir, dont le père et lo frère so portent partie civile au procès de Pierre Bonaparte.

L a h a u t e c o n r d e J u s t i c e .

La haute cour do justice qui vient d’être convoquée se compose d ’une chambre des miso» en accusation, «rime chambre do juge- ■ment et «l’un jury pris parmi les conseillers généraux des dépar­tements. Ce sont des membres do la cour de cassation qui forment la haute cour. , . u - . -

Chacune de ces chambres a cinq juges et deux suppléants. Elles sont nommées tous les a i ;s par un décret impérial, mais elle ne peuvent fonctionner qu’en vertu d’un autre décret. L est d alwnl la chambre des mises en accusation qui est convoquée, nuism seule peut décider s’il y a lieu ou non de renvoyer l inculpe de

.u'ellelevant

Pierec BonMarlçTcrMiirat devant ia haute cour de justice, çellç-ci sera aussitôt convoquée par un décret spécial qui fixera le lieu des séance.» et le. jour «le l'ouverture des débats. Presque toujours cette juridiction siège hors de la capitale.

Lchautjurv se compose de trente-six jures et de quatresupleants. Dins les dix jours qui .suivent le décret de convocation, le premier président de chaque cour impériale tire au sort en audi­ence publique le nom de l’un des membres du conseil général de chaque département, et c’est dans ce nombre «pie le tirage définitif ■(Ici trente-six jurés et des quatre supphênnls se fait en séance de la hante cour. 1/accuséctlc ministère public exercent, conformémentaux lois sur le jury, le droit de récusation. ,

Ce n’est qu’à la majorité de plus de vingt voix «pic I accuse est déclaré coupable: la même majorité est nécessaire pour la décla­ration des circonstances atténuantes.

I jcs membres de la cour de cassation qui, d âpres le «lecret du I l novembre dernier, composent cette amitié la haute cour, s«»nt, pour la chambre des mises en accusation : MM. d’Oms, Lascoux, Mercier, Wpirhayc, Rieff, juges: MSI. Guillsinard, Sfoignon, juges

U pour la chambre de jugement, SIM. Qucnault, Zangiacomi, Gland iz, de Cariiièrcs, Boucly, juges.

MM. Gastambide, Savary, juges suppléants.

On parle bcau'oup depuis quelque temps, a propos dé Troppmann, des cellules et de l'emprisonnement cellulaire Rappelons à ce sujet que le pape Glémnit XI est le premier chef d ’Etat qui, en Europe, ait fait usagi*, dans la prison de oa» Michelo, du régime cellulaire pur. Cette prison fut construite en 1703 par le célèbre architecte Fontana.

La sojonde application «le ce regune eu t beu a Milan, en 1700, dans le pénitencier de cent quarante cellules «pi avait fai, cons­tru ire l'impératrice Marie-Tliérèse.

Quelques années plus l a r d — en 177b — I cinprisonncmcnl -solitaire de jour et de nuit était décrété en principe par le 1 arle- ment de Lonlrcs pour le pénitencier de Milbanck. Du reste, des avant 1701, le perc jMabillon avait tracé lo plan d une prisoncellulaire applicable aux convicts religieux. .

En 1791. une application du système cellulaire fut faite «lans la prison de Glocestcr, en vertu du statu t 23 «le George III. En Amérique la même expérience fut faite «1 aborda Auorcrn en I82’2, nuis répétée dans le Maine, «lans le New-Jersey et dans la Virginie. Vers la même époque, il fut aussi organisé dans les penitenciens de l’ouest (Pittebourg), de l’est (Cgerry-IIill) ainsi que dans la prison «le Glascow (Ecosse). i . , i

Plus tard encore un bill «I» 17 août 1839 l ctcndit à toutes les prisons d’Angleterre. Il fut également adopte en Norwcgc, en

’ Hongrie, en Suisse, en Belgique et dans le duché de Nassau.Ce système, préconisé en France vers 1830 par MM. de

Reauinont, de W qucville , de Retz, Aylies, Abc Broust Déranger «le la Drôme), M«ireau Christonlio, Lclul, Ducliàlel et outres jurisconsultes ou publicistes, Tut admis en principe, sur la demande des inspecteurs généraux «les prisons, et une ordonnance royale du 17 «l cembre 1840 prescrivit la construction d une maison do détention cellulaire.

G’est celle quo l’on appelle Musas.Les traveux, commencés en 1841, ne furent complètement

terminés qu'en 1849, et le service ne commença tiens la nouvelle prison qu au mois de m ars 1850.

On a parlé également «lans plusieurs journaux «lu Registre de* pendus que l'on conservait à Mazas, lugubre memento sur lequel •sont inscrits lis noms et prénoms de tous las détenus «jui se sont suicidés dans h*s cellules de celle prison.

Ce registre existe en effet, et on y voit par «pris moyens ces

malheureux so sont «lébarrassés de la vie; nous devons ajouter Feulement que depuis quehpics années ces accidents sont extrê­mement rares. On peut mémo dire qu’il n’v a plus de suicides a Mazas. Et sivez-vous depuis quand il en est ainsi?... C en est pas

n’a aucun moyen do so ..... - , — . . - . . . ,donné aux prisonniers iiue «iccupalton en harmonie avec leurs

depuis que l'on a aménagé les cellules do telle faixm quo le détenu n’a aucun moyen do so détruire, non : — c’twl depuis quo lo n j1 donné au

n| L*U|ir«bcrvatif le plus ofllcaco du suicida a été le travail !

N o t i o n » g é n é r a l e s « a r l e s e r v l e n d e s i * o s t c » .

PÉ.HUTÉ* APPUCABLB8 AUX CONTRAVENTION* AUX LOI»SUR LA POSTE.

1* Transport illicite de correspondance!.La loi interdit le transport, par toute voie étrangère au service

des postes : 1* de» lettres cachetées ou non cachetées circulant à découvert ou renfermées dans des sacs, boite», paquets ou colis ; 2* des journaux, ouvrages périodiques, circulaires, prospectus, catalogues et avis divers imprimés, graves, lithograplius ; eue interdit en outre de renfermer dans les imprimés, échantillon?, papiers de commerce, ou d’affaires affranchis a prix rudmts, aucune lettre ou note pouvant tenir Heu de correspondance. I ouïe contravention est punied’une amende de 150 à 300 francs, et, en cas de récidive, d ’une amende de 300 à 3,000 ff'an.<5iJ'.

les bureaux do l'Empire e t du l'Algérie. Les envois d argent tout encore reçus : i* à destination des armées françaises à I étranger, •des colonies e t des pays étrangers où la Franco entre tient des bureaux de poste, exclusivement au profit d e s militaires et marins; 2* pour toutes personnes à Saigon (Cochinchiue); 3* à destination do Cayenne et «le la Nouvcll«vCalédonie, au profit des transport», mai? pour de» sommes de 201) francs et au*aes3us seulement. Les maiKlals sont payés aux caisses d**» payeurs des armées, des. a . . . I _ ■«. A l'/.t raillf AT

27prairiai an ix et loi du 22 juin 185Ï et 25 juin 1856).Par exception aux dispositions qui précèdent,

>ériodiqucs non politiques formant un paquet «1 dépasse un kilogramme, ou faisant partie d’un paquet de librairie

m dépasse le même poids, jicuvent être expédiés \ lie que celle delaposte,m aisùla condition que le? e

.^nieront aucune mention ou suscription de nature la remise à d'autres personne» que le destinataire du paquet.

Des annotations manuscrites, consignées sur les échantillons ou sur les papiers d’affaires eux-mêmes, peuvent également être ajoutées moyennant l’acquittement préalable d’une taxe supplé­mentaire de 20 centimes.

2* Insertion de valeurs dans les lettres.La loi défend l’insertion dans les lettres chargées ou non

cliargées, des matières d’or ou d ’argent, des bijoux ou outres objets précieux. Elle interdit en outre l’insertion, dans les lettres non chargées, des billets de banque, bons, coupons de dividendes ou d’intérêt payables au porteur.

En cas d’infraction, l'expéditeur est puni d une amende de 51) à 500 francs. (I/)i du 4 juin 1859).

(Voir pour lo transport des valeurs, le3 quatre paragr.q relatifs aux tarifs et conditions de transport des valeurs et de 'argent). .

3* Double emploi de timbres-postes.L’usage d ’un tim bre poste ayant déjà servi à l'affranchissement

J 'une lettre est puni d’une amende de 50 à 1,000 francs ; en cas de récidive, la peine e A d ’une emprisonnement de cinq joars a un mois et l’amende est double. Est punie des mêmes peinês, suivant les distinctions sus-établies, la vente ou tentative de. vente d u n timbre poste ayant déjà servi. (Iioi de 10 octobre 1849).

4* L e t t r e s ch a r g ées .

d’insérer des billets de banque et autres valeurs s lettres, à la condition de présenter ces lettres à la

trésoriers coloniaux s i des receveurs des postas à 1 étranger.Des envois d'argent peuvent également être reçus à destinât uni

de la Belgique, «te l’Italie et de la Suisse, jusqu’à concurrence de 200 fr., «lans certains bureaux du France et «l'Algerie. Ir s mandats, «lits internationaux, sont tninsmissibles par voie «1 en­dossement. La nomenclature des bureaux français et étrangers autorisés à émettre cl à payer des ni nulats internationaux existe dans toutes les recettes et distributions. Il n 'ist pas reçu de dépôt d'argfenl au-dessous de 50 centimes. Au-dessus do 10 fr., les taandats supportent, outre lo droit «le I p. 0/0, un «boit «le

montant des valeurs quo celte lettre contient.‘daration ne doit pas excéder 2,000 fr. ; elle est portée en. lire à la partie supérieure de la suscription de l’enveloppe

__ i> L • - __. I.» « .n n ia n , .tua v i lo u iv insj*rpes.

Il pst permis d'>apiers dans les L ...w , « — — — — — r , , . .ormalité du chargement. Le» lettrés à faire charger doivent

toujours être présentées au bureau de poste et affranchies. L'Administration en donne reçu aux déposanls et ne les livre qua sur reçu aux destinataires. Elle» sont placées s o u j enveloppes et scellées de cachets en cire fine «le même couleur et portant uno empreinte^ spéciale à l'expéditeur, en nombre suffisant pour retenir tous les plis de l'enveloppe et préserver la contenu de toute spoliation. En cas de perte «l’une lettre chargea1, 1 Adminis­tration est passible d’une indemnité de 50 francs. ■

Les lettres chargées acquittent, indépendamment de la taxe selon lour poids et leur destination, un droit fixe de 20 centimes.

2* V a l e u r s d é c l a r é e » .

L’expéditeur qui veut s’assurer, en cas de perte, sauf lo cas de fcrce majeure, le remboursement des valeurs payables au porteur insérées dans une lettre chargée, doit faire la déclaration du

ontant La dé;

toute lettre - — ,— -----r r 7- . , . , , -et énonce en francs et centimes le m ontant des valeurs înserees^ Elle doit être écrite d’avance par l’expéditeur lui-même sans rature ni surcharge. , , , ,

Une lettre chargée, contenant des valeurs déclarées, est passible, outre le port «le la lettre e t lo droit fixe de chargement, d 'un droit de 10 centimes par 100 francs ou fraction de 100 Tr. déclarés. Le droit devra toujours être payé en numéraire.

3* V a l e u r s c o t é e s .

Les valeurs cotées sont des objets précieux de petite dimension Elles paient 1 p. 0/0 de la valeur estimée. (Loi du 2 juillet 1852). L'estimation ne p«jut être inférieure à 30 fr. ni supérieure a 1,001) francs. Indépemiamment du droit de 1 p. 0/0, les envoyeurs sont tenus d ’acquitter un droit «le timbre de 20 centimes p«)ur une reconnaissance «pii leur est donnée de la valeur <x)tec. (Loi du 8 ju in 1864).

Les valeurs cotées sont renfermées, en présence des receveurs «les postes, «lans des boites ou étuis ayant au plus 10 centimètres de longueur, 8 ccntimèlresde largeur et 5 centimètres d épaisseur. Les objets réunis à h boite ne doivent pas dépasser lo poids de 300 grammes. Sn cas de perte, sauf le cas ac force majeure, l'Administration tient compte du montant de l ’estimation.

4* A r t i c l e s d ’a r g e r t . ,La poste se charge, moyennant un droit de 1 p. 0/0 (loi du

2 juillet 1862), du transport des somme» d ’argent déçosijcs a découvert dans ses bureaux. En échange, il est remis aux déposants des mandats qui peuvent être payés aux ayants droits dans tous

timbre «le 2*7) centimes (loi du 8 juin I3C4 . Les mandats inter­nationaux ne. sont pas soumis à la formalité du timbre. Tous les distributeurs en France sont aut«»ri?é» à émettre et à payer des mandats d ’articles d'argent pour des sommes do 50 Ir. él au-dessous. Les bénéficiaires «les mandats, en Franc»:, peuvent en faire toucher h*, montant dans un bureau «le poste choisi par eux, sur acquit préalable et sans «‘Ire obligé de s’y présenter eux- mêmes, à la condition d’y déposer une. demande, drossoo suivant la forme qui leur sera indiquée et contenant leur signature dûment légalisée. (Arrêté ministériel «lu 21 mars 1861.)

Le montant des mandats d'articles «l’argent non reclames par les ayants droit, dans un délai «h* huit années à partir du jour «lu versement «les fonds, est définitivement acquis a 1 Etat. (Loi du 31 janvier 1833.)

Il en est «le même, après le même délai : 1* des espèces monnayées, métaux précieux, bijoux, billets de banque et autres valeurs au porteur, trouvés après ouverture, dans les lettres et paquets ordinaires ou chargés tombés en rebut ; 2* «les valeurs et objets précieux recueillis dans les boites ou aux guichets des bureaux «li* poste, dont les propriétaires n’ont pu être trouves ou ne se sont pas l’ait connaître. (Loi du 5 mai 1855.)

Ces objets doivent toujours être affranchis d avance ; leur taxe est réglée à prix réduits, conformément aux tarifs.

Le poids «les imprimés et papiers d'affaires ne doit pas dépasser 3 kilogrammes, celui «les échantillons, 300 grammes.

lia dimension «les imprimés, papiers «l'all'aires et échantillons d ’étoffes sur carte, ne doit pas excéder 45 centimètres ; celle des autres échantillons, 25 centimètres.

Les imprimés et papiers d'affaires ou «le commerce sont expedu-s sous bandes mobiles couvrant au plus le tiers de la surface du paquet et maintenues, au besoin, par un lien facile à dénouer.

Les échantillons sont cxpiVliés sous baniha mobiles ou inscris dans «les sacs en toiles on en papier, ou dans des boîtes ou «luis fermés avec «les ficelles faciles à dénouer.

Les échantillons doivent porter sur la sqscriplion une marqueimp-imée du fabricant ou du marchand expéditeur.

Sont exclus «lu serv'.cj les échantillons soumis aux droits «le douane ou d’octroi et ceux qui sont susceptibles de salir les correspondances ou d'en compromettre la sûreté.

Les imprimés, échantillons et papieisde commerce ou «1 affaires, affranchis ù prix réduits, ne doivm.t con’cair aucune lettre ni porter aucune note pouvant tenir lieu «le*« orr«*spondance.

Les cartes de visite paient, sous bandes une centime par exemplaire et sous enveloppe non fermée, 10 centimes; la même enveloppe peut renfermer deux cartes. Les cartes ne «loivent contenir .que l’indication des noms, qualité et 1 expéditeur.

NoX-AEFRAXCIIISSr.UEXT OU IXSUEEISAXCE D A VER IXCIIISS T-il EX T.

Lorsqu’ils n’ont pas été affranchis, lcs'objels mentionnés dans l'article ci-dessus sont tax«« comme lettres ; s ils ont été affranchis et que l'affranchissement soit insuffisant, ils sont frappes en sus «le cet affranchissement d ’une taxe égale au triple «le l'insuffisance. Un ns cc» circonstances, le port en est acquitt»!, a défaut du <l«*sti-

COM PACNIE FRA NÇA ISEDES

COTONS ET PRODUITS AGRICOLESA L G ^ I I I E X N

SOCIÉTÉ ANONYMEconstituée par actes d«*s 21 novembre et 2«lé«*einbre 1863

•t autorisée par décret im;>érial en date «lu 15 décembre 1863 C a p i t a l t 0 , 5 0 0 0 , 0 0 0 f r n n r w .

SIÈGE SOCIAL, 18, R IE DE LA UIAI'SSÉK-d'aMTIR

E M I S S I O N «le 8 , 0 0 0 O U l i l O l T I O V SAUTORISEE PAR LE COXSF.IL ü’ÉTAT

et l'Assombléo gônéralo de3 actionnaires du 31 mai 1886.

La Compagnie des Colons et Produils algériens agricoles n été fondée, il y a six ans, «laps le but do favoriser, en Algérie, l’agri­culture ainsi quo toutes les industries <|ui s’y rattachent; elle poursuit avec succès la réalisation de son programme,

fai Compagnie possède et exploite en Algérie :1* Le domaine d'Ali-GaiItam, d’une contenance de 930 bec-,

tares, situé dans la plaine de la Mitidja (arrondissement, de Blidah).

2* L'établissement d'industrie agricole de Doufarik, le plus important de la colonie. Il contient un atelier d'égrenage pour le coton, ainsi «pi'une usine à rouir et à teiller le lin pourvue d ’un outillage perfectionné suffisant pour traiter annuellement trois millions de kilogramm<*s de lin. .

L'émission de 8,001) obligations que la- Compagnie fait, a pour but :

1* La création d’autres établissements industriels semblables à celui de Boularik.

2* L'organisation des docks et entrepôts dans les principales villes de l’Alg«;rie où ils sont réclamés par les vœux unanimes de la «’olonic.

3* faa construction de chemins de fer ù bon marché. (lia Com­pagnie a acquis le privilège exclusif du système I^irmanjat, adopté iiar plusieurs département* «d par un grand nombre «l’cxploi- lalions agricoles car il lie coûte que 15,000 francs le kilomètre.)

faa Compagnie n’a pas de dette antérieure; son actif actuel est un gage suffisant pour l«*s obligataires, et ses derniers inventaires annuels couvrent l’annuité nécessaire pour le présent emprunt; s«s obligations prennent donc rang parmi les placements les plus sérieux; elles sont en outre «les plus avantageux, car «*ll«*s rap­portent 7 fr. 25 0/0 y compris la prime de remlioiirsomont.

Le président du conseil d’administration. Marquis d e JoifSîi.ix.

L’Administrateur-Directeur,A. d u M e s u x il .

Les obligations émises sont remboursables «i 400 francs, en 40 années, par tirages semestriels. Elles rapportent 18 francs «Pintérêt annuel, payables par semestres, les 1*' avril e t 1-'octobre de chaque année.

P R I X i r É M I S S I O X *( jo u is s a n c e d u Y ' o«-.tobre 1869.)

3 0 5 francs par Obligation, payables comme suit :.5 0 fr. en souscrivant.2 5 » au 1" février.

flOO » au 1" mars.S O • au 1" avril (ou 7 1 fr . sous déduction du coupon

échéant ce jour).

Dans c« s circonslan«-es, le port en o nalaire, par l’expéditeur, contre leiiuel des poursuites sont exercés en cas de refus «le paiement. (Loi «lu 20 mai 18.» j). _ _

Les avis «le mariage, lorsipi’ils sont double», c cst-a-diro loroque «leux avis sont imprimés sur la même feuille ou su r deux feuille « différante», doivent acquitter une double taxe «l’affi an - C h issc m a n t, ainsi que tous les autres avis, circulaires, etc ., sous

ne d’être taxés au triple de l insuffisan :e de leur alli-anclus- sement.

L e s « l r u * C o r l è g r » .Deux cortèges se sont rencontres à lï-glise,L’un est morne, — il conduit la bière «I un enfant.Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise.

L’autre, c’est un baptême. — Au bras qui le défend Un nourrisson gazouille une note indécise ;Sa mère, lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrasse tout entier d 'un regard triomphant !

On baptise, on absout, et le temple se vide.Les deux femmes alors se croisent sons I abside. Echangent un coup d’œil aussitôt détourne.

E t, — merveilleux rcl«»ur qu'inspire la prière, —1^ jeune femme pleure en regardant la bière.La femme qui pleurait sourit au nouveau-nc!

Kni-i *nv

I e tivutc-einquièinc volume «lu Magasin pittoresque, riche en belles et curieuses gravures. c»l eu vente, ainsi que la nouvelle édition de Y llisloue dp France illustrée, par MM. lio rd icr et C harton , e t ta collection en quatre \oiumc> d Voiiagcurs anciens et modernes. Dans ces tro is ouvrages, la gravure, représenta tion fidèle des hommes, des événe­m ents, des a i ls , a une valeur égale à celle du texte.

3 0 3 f r a n c s .Los Souscripteurs auront la faculté d'anticiper les versements

non échus à raison do 6 0/0 l’an, ce qui met l’Obligation com- pètement libérée en souscrivantà 303 fr . Les versements en retard seront passibles d’une retenue de 6 0/0 l'an.

L A m s e n i P T I O l S Ë R .% O U V E R T E fa* 1 1 , 1 5 , ■© , 1 7 , BH et 1 9 Janvier

AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ. 18, rue de la Chaussée «l'Anlin ;Et chez MM. DREYÜS, SCIIEYER et C‘% banquiers, 16, rue

de la Grange-Batelière, qui sont chargés d«f recevoir les so iis-

cnP 'ioi^vovcr Mandats, Chèques ou Billets «le Banques).On pont ‘ également verser au crédit de MM. DREYFUS,

SCIIEYER cl C‘\ dans toutes Us succursales d«* la Banque «le Franco.

U s souscriptions 'seront réduites projmrlionnellcment si les demaiules dépassent le nombre des 8,000 obligations émises.

Les actions «le Ta Compagnie Française des Colons et Produits agricoles algériens sont admises à la cote officielle de la Bourst* de Paris; la cote des obligations sera demandée aussitôt après l’émission.

L ’ U N I O NCOMPAGNIE D’ASSURANCES SUR LA VIE HUMAINE

Capital «le garantie e t fonds placés T r e n t e m i l l i o n s d e f r a n c s .

assu ra nces u e c a pita u x

PayabVs .après décès, perm et t.ml au père de famille «l*> laisser nu capital ù ses héritiers.

assu ra nces m ix t es

Profilant aux ayants dro it «le l’assuré, s’il m eu rt, ou à lui- inéiiic, s 'il vit «a une époque déterm inée.

ASSURANCES CONTRE L’INCENDIECapital garan tie «*t loiids placés, q u a t o r z e m i l l io n s .

I.a Compagnie est représentée à Seulis, p a r M. MÉI.AND, place de la Comédie. _______ ___________________________

Le Propriétaire-Gérant : Ernest P a y e s .

A n n o n c e s J u d i c i a i r e s .

Art. 1 " .Etude «le M e A n j ç u s l c . V n n t r o y s ,

licencié en droit, avoué à Seulis, ruo N euve-de-Pacis, n* 13,

successeu r «le M* F réut .

'V E I U T T KDE BIENS DE MINEUR.

Par leh iin isfc re de M* SÉNAnT. notaire à Villcrs Colleréts ( Aisne J,

commis à cet effet, c o n s i s t a n t e n :

SEPT PIECES DE TERRESises au te rro ir «le TAILLEFONTAINE,

a rrondissem ent «le boissons (Aisne), E n Y L o t»

q u i p o u m .n t ê tre réun is partiellem ent ou en to talité .

L’adjudication au ra lieu en la maison d écolo deTaillèfonlaine, le Dimanche trente Janvier 1870, une heu re de relevée. 'S'adresser pour les renseignements :1 ' A M* VANTROYS, a ro u rf «i Sentis,

poursuivant la vente;2* A M* SENART, notaire «i Villcrs

Colleréts {Aisne), dépositaire, du cahier des charges.

3* E t à M* RIBOUS, notaire A Crepy- cn-Valois.

Mille, sus-nommé, sont invités à se pré­senter on personne ou par fondé do louvoir, dans le délai «le vingt jours, outre e délai de distance, à M* Frémy, ancien

avoué à Sentis, syndic définitif do la fail­lite, cl à lui remettre leurs titres do créance, accompagné d’un bordereau sur timbre indicatif des sommes réclamées, si mieux ils n’aiment en foire le dépôt au greffe du tribunal de Senlis.

La vérification des créance » commencera devant M. François de la Haye, juge com­missaire de la faillite, le Mercredi neuf Février 1870, on se heures du malin, en la chambre du conseil du tribunal de Sen­lis, et sera conlinuéo sans inlerruptjon.

Les a f f ir m a t io n s F e ro n t reçues immé­d ia te m e n t

Pour insertipn,Le Greffier du tribunal.

Signé : Léon Bo u c h e r .

Art. 2.G reffe dn T r ib u n a l do S en lis .

VÉBIFICATI01I DE CRÉMICES.

A V I SAux créanciers'présumés du sieur Augusta

M i l l e , épicier d Circr.-les-Mc!to, failli.

Les créanciers présumé.» du

E l pour tous renseignements, à M. So- l e t n i c i i , notaire à Paris,’rue du Faubourg- Saint-IIonoré, n* 116.

ü n n o M M D iverses*

ADJUDICATIONle mardi 25 janvier 1870, à midi, en la chambre des notaires «lo Paris,, place du Chàtelct, sur une 'seule enchère;7d ’u r t IHonlin A farin e , mûr par l'eau, de deux paires de meules montées à la fran­çaise, sis à Glaignes (Oise), à 5 kilomètres do la station do Crépy-cn-Valois (ligne de Paris à Soissons cl Reims) ; entrée en jouis­sance par la perception du loyer le l " jan­vier 1870 et effectué le !• ' janvier 188*

Revenu net. . . . 3,000 fr.Mises à prix . . . 40,000 fr.

Il y aura toutes facilités' pour le paie­ment du prix.

Ce moulin est propre à établir toute autre industrie que la meunorio, telle qu’uno papeterie, uno féculeric, etc.

S .adresser :Pour visiter, sur les lieux, à M. Dam-

vrf. v il l e ; '

A V E N D R E A L ’A M I A B L EUNE

B elle et l»onneFci‘n»eDans l'arrondissem ent de Seulis,

Louée 11,000 francs, en sus des impôts.S’adresser pour tous renseignem ents

à M* BItETTE, notaire à Aey.

A V E I D R E A L ’A M I A B L EUNE SPACIEUSE

MAISON BOURGEOISENouvellement restaurée,

Sise à VILl.EVEIVr. faubourg «.' ' Sentis, u* 13,

a v e cC our, B«iM«-Cour, Jardin»

Dépendance»,ConU liant le tout 72 ares 60 cent. S’ad resser : Att p roprié taire qui hfy,

1iile ladite m aison; ‘ t-Ou à.M* BENOIST, notaire à S eu lis^

\ L O U E R à l ’o m i n h l c ,

M O U L I N A E A UFaisant de blé farine.

Sis à CIIAMANT.S 'adresser A M- UENOIST, no taire à

Seulis. .

F E R M Ed e l - A b b a y e d e F R O I I I M O X T ,

A V e n d r e o u à L o u e rEn l’étude «le M' R o u g e t , notaire

à llrtsles (Oise),LE DIMANCHE 13 FEVRIER 1870. Voir lo Journal de Sentis du 8 Janvier. S'adresser à M* R o u g e t;El à M* D ev im eu x , avoué à Bcauvais

(Oise).

A C É D E R « l 'a m ia b leBONNE

EXPLOITATION AGRICOLEd e 9 1 9 H e c ta re s

A Itully, en tre SciiIIr e t lïully. Longue jouissance.

On pourrait ne cé d er au p reneur que 175 hectares ou m oins, e t «me pai lle du Corps de Ferm e.

S 'adresser :A Itully. à m adam e FREMONT;El à Senlis, à M* BENOIST, notaire»

Elude de Mc BullédcnY, commissaire- priscur à Senlis.

Vente «le M<»bilicr et Matériel «l'Epicerie

Le Dimanche 16 Janv ier 1870, à une „ . .. heu re «le,relevée,^Afcciili*, place Billou. à l'encoignure do

la rue de la Coutellerie.Au domicile de M. Flamant,

Par le ministère de M* D a l i .é d k n t , com- saire-priseur A Senlis,

‘ Consistant notamment en :MOBILIER : Vaisselle, verrerie, usten­

siles de cuisine, cuisinière en fonte. Pendule, glace, flambeaux, lampes. Commodes, armoire, buffet, tables, guo

ridons, chaises.i Lingo do ménage, draps, serviettes, tor­chons. .

MATERIEL : Casiers, comptoirs, tiroirs, vitrines, poids, bouteilles, tonneaux, chan­tiers, caisses, eau-de-vie, etc., etc.

E t beaucoup d ’autres objets.Expressément au comptant. •

Même élude.

BEAU ET W MOBILIERa v i : \ i m u

P ar su ite du dècès «le m adam e veuve Viguon,

.4 Senlis, au domicile de la défunte, Vieille-llue-de-Paris,

Le Dimanche 23 Janv‘u*r 1870, à une heure de relevée.

Comprenant :Uetcusites d«: cuisine e t de ménage. G randes et belles glaces, pendule,

œil-de bœuf.Meubles de toutes sortes, couchettes,

commodes, «leux arm oires à glaces, tables. literie, argenterie , rid«*aux. « te.

(Noir les affiches pour le détail.)

A D J U D IC A T IO NS ur une seule enchère.

En l’étude de M* S é n a r t , notaire «i Villers-Cotteréts.

Le Lundi 24 Janvier 1870. à 2 heures, DE LA

Ferm e «le F niseux. Canton do Villei-s-Cotleiêls,

C o iÉ tc n R ilt * 5 1 h c e l . 0 * a r c s .En onze pièces

Revenu net : 11.000 francs.Mise à pi i x : 225.000 francs.

S’adivsscr audit M* Senarl, notaire.

A C É D E RP our cause d«* sauré,

U n b o n É « » b l i s s e m c n ( d e

P e in tu re et V itrerieSitué «tons le plus fort canton de

l’ai rondisseincnl de S'*nlis.Les papiers de lepturç fon t partie de la

vente dudit fonds.S’adresser au bu reau «lu journal.

A C E D E RP«»ur en tre r en jouissance de suite.

UNBon Elahlissciiicnt.

D'ÉBÉHISTERIS ET DE TAPISSERIESis à Nanlcuil-le-ll.iuduuin (Oise).

S 'adresser à M. BI.ÉRY, qui exploite ledit Etablissem ent. ’

Elude «11! 11* B ic S i a r d , no taire à Pont Sainic-Maxencc.

M AISONP ropre au com m erce cl à riuduslrie . Sise à Pont-Saintc-Maxciicc, rue do la

Ville, n* 67, au centre du pays,

A VEN DR E PAR ADJUDICATIONEn l’étude et par le ministèi'C de

M* llicnABD, notaire à Pont-Stc Maxcnce, Le Dimanche 6 Février 1870, à 1 heure.

On en tre ra en jouissance de suite .Facilités pour le paiem ent.

O n 'pourra tra ite r ù l’am iable avant l’adjudication.

S'adresser audit II! Richard , nolaire.

Agence M atern.I L G o u c h c t c i C ;, s e u l s u c e ’

A Bcauvais.

Assurances ri R em p lacera isM I L I T A I R E S .

S’adresser à M. MONNËREAU. agent général à S én lis, ri.c de Villeverr. n* 21.

M* Ilouriw n , huissier à Senlis, D E M A N D E

Un principal U lciov

Page 4: il - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_01_15_MRC.pdfON S'ABONNE F E U IL L E T O N , (5) m ti a o d c r . bette! al’ bonne Tf riTin •lr,«linée en lie

JO URN AL D E S E N L IS .

E lude de M* B c n o l» ! , no taire à Senlis.

4 0 H e c t a r e s 1 3 A r e s 0 7 C .

«le T e rreAux lerro irx .de Sciiü* e t do d ia m a n t,

e t l e D r o i t d e C h a s s e S u r lesdilcs te rre s ,

A LO U ER t‘* R ADJUDICATIONEn m asse ou p a r lolx.

Le D im anche *23 Janvier f8 7 0 , ô m idi, E n l'élude el par le ministère de

M* Bkxoist, notaire d Sentis, S 'adresser au d it M’ U sn jist. induire

betleravex, m eubles, ustensilcx de cu i­sine el de nténucu, linge, hab ite , vin, ferra ille, un lax ue fumiur.El une grande quantité d ’uulrex obielx.

Mêm e é lude.

V ente «le M atér iauxl'rovouanl de la dém ulilion du la m ai'

son «IcM. Duhourg, m aire ,A L * G h n p r l l r - « n - S ie r v a l ,

l.e Dimanche 30 Janvier 1870,11 heures du m alin,

Par le m inistère de M* J . N o lry a llr . Consistant en : portes, escalier avec

ram pe eu fer, *240 mèi. de parquet en rh ê u e c l sapin, croisées, balcons, per- siennes, (boiseries, lam bris, 13,000 tu iles, gnnilières, plom b, d a lle s , car* i eaux, pavés, moellons, ferraille, foulé, b riques,'pou lres, chevrons, bois. ;

Et beaucoup d ’autres objets. ’Le tout en grande quantité. I

A D J U D I C A T I O NEn la Mairie de M nnlalaire,

Par le ministère de M* D it.ce t, notaire ' a Creil,

l.e Dimanche 50 Janv ier 1870, 3 heures

D ’iiiic tx'llc MaisonNouvellement conslru ilc .

Située à Mont a taire , place de la mairie. S’ad resser audit M* Duguel, notaire.

E lude de M’ T o u rn eu r , notaire à V erberie.

A V E N D R EPAU ADJUDICATION VOLOXTAIRR,

Sur les lieux , en gros ou jxir/o/s,Le Dimanche 50 Janvier 1870, & midi,

Par le ministère de M 'T ourxrur, notaire à Verberie,

2 0 9 pieds d 'A rbrcsEssence d ’o rm es, noyers el g risan ts, S itués su r les te rro irs de Verberie,

Villeneuve et Rohcrval.On se réunira à on te heures et demie,

au Fond de Nnél-Sl-Murlin. S ’adresser audit M' T ourneur, notaire

Elude de M c l^ c -u lc ffu c , notaire à N an lcu ille -llaudoum .

Une pelile F erm ee t d o u x h r a i i g e s

Situées à Silly le-l.ong, canton de Nautcuil,

A V E N D R EF ar adjudiiration volontaire.

En la maison d ’école de Silly-le-l.oug, l.e Dimanche 23 Jan v ier 1870. à 1 heure Par le ministère de M* I.k n ic q c e , notaire

à Nanleuil ledlm douin. Jouissance de suite .

Facilités pour payer. S ’adresser audit M' l.cm cquc, notaire.

C L A S 8 D 1 8 0 0 .

Maison I). S C IIN E R B , de R ouen.A u u rn iK rs e t H rm plneem elits m llIlu lresd iU M toute lu France.

Références de prem ier o rd re , — Facilités de paiem ent. — Caisse de garantie, c l dépùl de 50,000 francs eu l’étude de M* G uéherl, no taire & Rouen, nlTectés à lu garantie franche cl loyale do l’exécpliou de ses engagem ents.

S’ad resser plus am ples renseignem ents cl pour tra i te r :I* A la Direction divisionnaire, com prenant les départem ents de la Somm e, de

l’Aisne el de l’Oise, A Amiens, boulevard Saint-Michel, 0;2* A M. JEROME, agent principal, place Muurunscil, 4, à Senlis;3* El aux .Mandataires canlonnaux :

MM. MM.I.AIIAYE, à Senlis. ANTOINE, & Noacnl Ics-Viergcs.LEROUX, à Crépy. A COI.OMBEY, i.l,JOURDAIN, à Foui point. SEQUEVAL, A Chantilly.COCIIEFIiN. aux Ageux. COI.LET. A Creil.OGER, A Saint-Mai lin-l.ongucau. DOUCET. A UclzI.ESCAÜlEU, A Nngent-les-Vierges. { RIVIERE. AlWanlouit

A T E N D R E

la c Croisée et une PersienneEntièrem ent neuves,

GARNIES DE LEURS FERRURES. Faites p éu r une baie de 2 " 05 de h au ­

teur su r l " 10 de large . S 'ad resser au Uurcau du Journal.

fighnA, qu’a-t-

arriéré» h u

J Si le régime «oui lo mondj

\ V E i v n R E

Un bon B illardS’adresser au b u reau du Journa l.

Même élude.

C orpc île Ferm eAVEC JARDIN

Appelé la VIE ILLE POSTE D'YVILLERS S itué s u r le te rro ir de Villeneuve,

E t 7 9 A rcs d e terr e en S p iècesAux te rro irs d e Rrasseuse el Villeneuve

A VEN DR EPAR ADJliniCATION VOLOXTAIRR,

Le DimancheSl) Janvier 1870, A 1 heure, A Brasseuse, eu la maison d ’école.

Par le m inistère de M* U e x o is t , notaire.Jouissani'e de suite.

S ’adresser audit M' Rejwist, notaire.

A VEN DR E A L'A M IABLE B E L L E

MAISON BOURGEOISEA vec gra n d es B é p r u d a n c c N ,

G ranges, hangars , fournil, écurie, é lab let toit h porcs, clapiers, poulaillers, p 'u sieu rs caves, p e tite m aison d e ja rd i­n ie r ; grande co u r , basse-cour, grand clos en touré tic m u rs , garn is de vignes eit espaliers et d ’arb res Iru itiers, d ’une contenance de 12,509 m ètres.Le tout situé à Scit/isj rue des Jardiniers,

»»• 12.

CALLEBAUTV E N T ESur la place du Marché de Pont,

Le Y eudm ii 21 Janv ier 1870, à midi, n'eu

103, BOULEVARD DR ' SÊBASTOPOL, 103, PARIS.SYSTÈME 1 NAVETTE

co u rras in d è c o u s a r lm .mots. .Les éi;

Que; dam tebuiV qdé 'U dans sg spéij de- p an e ;

Que les fi préférable j! leu r prix:

Que tout en achète 1 par conséq';

Que les | .■ vente d’un -,

lieu dé' siblé ; Vff"

Que i ' i q p non passé'' parce que tandis que

s i me t se loge, . qui .com a. par'écbanIl n’à.qti; demande 1 * ^

/discutent .11 M »est eu ^ déguiser [

lumière,

e t d ’D bjclH m o b i l ie r s ,Par le ministère de M* Jules Noi.kv.u.i.k

huissier à Senlis.Même élu d e.

■ u n e "m a i s o nSise à Senlis, ru e du Carrefour Saint-

Uieiil, n° 1 0 .4 h e c t a r e s 0 8 a r c s O S c e n t .

de Terre, Pré el BoisEn n e u f P ièce»

Situées au terro ir de Senlis,3 h e c t a r e » C I a r e » 9 1 c e n t .

D E B O I SE n cinq pièces

Situés au te rro ir de T liiers,Et u n e pièce (le b o is

de 82 ares 05 centiares Situés au te rro ir de Courteuil,

A V e n d r e p a r a d ju d ic a t io n J.e Dimanche 20 F évrier 1870, à une

heu re de relevée.A Senlis, en l ’élude et par le ministère

de Mr UEXOIST, notaire. S’ad resser au d it M* B f .x o is t , notaire.

Même étude.

UNE M AISONAvec GRAND)JARDIN POTAGER

S ituée à S en lis rue de la Fontaine des Arènes,

E t a n M a r a i s L é g u m ie rSitué au m én ie lie ïiy

A V EN D R E I\Y R ^tBU rtnC A TIO iNSoit ensemble, soit 'séparém ent.

A Senlis, en l’élude e tp tii\lemmiiuslèrc de M' U e x o i s t , notaire:

l.e Dimanche 23 Janvier 1870, 5 I heureS'adresser audit M’ Rennisl.

F e rme à céder.A céder belle e t bonnu ferm e en

Enre-ctdLoIr, située en tre C har­tr e s e t D reu x , et à peu près à égale distance de ces deux villes, à 5 kilomè­tres d 'une station projetée s u r le che­min de C hartres & Dreux. (Section du chem in de fer d 'O rléans à Rouen, ac- luellem eul eu voie de construction.)

9 0 0 h ectare» d ’un wcul m or­ceau; terre de prem ière q u a lité , émi­nem m ent p iop rc à la cu ltu re du la betterave e l des piaules industrielles; bâtim ents de prem ie r o rd re .

R9 a n s d e h a lli situation excep­tionnelle pour l'établissem ent d ’une Sucrerie ou d ’une Distillerie.

S ’adresser pour les renseignements :A M* TUIROUliN, notaire à C hartres;.Ou à M. ROSSIGNOL, grcflier de

paix en la môme ville.

E lude de M' C o l la s - J l ’c r y , huissier à Senlis.

•o Médailles or et 1" datse. w*- 10 Médailles or e l i* classé,F A K IS , 105, B ou levard d e Séb astop ol, 105, PARÉS.

Veille M obilièreP ar su ite de saisie-exécution et en vertu

d ’uue ordonnance,A E ou rlcu il,

Eu la demeure de M. J nies-Constant Fas-qiiel, cultivateur.

Puis on une Forme dite dos Tripes, Ensuite sur différentes pièces de terre

situées sur le terroir de Courteuil,Au terroir de Saint-Léonard, sur différentes

pièces de terre,E t en la Ferme de Courliln t, sise terroir,

de Sninl-Firniiti,Par le ministère de V Collis-N éry,

huissier a Scidis.Le Dimancliu 23 janvier l>70, heure de

midi précis, et jours suivants, s’il y a lieu.

Celte vente eon.-htera, savo ir: Chevaux, vaches, l.itueau , bestiaux ,

volailles,instrum ents arato ires,vo ilures, fum ier, betteraves, grains, paille, bois à brille r et d 'in d u strie , et au tres objets,

.-tu comptant.

Etude de M n R c » j a p d l n » , notaire a Retz (Oise).

Deux MaisonsSituées à Retz, auprès,de l'Eglise,

ET SIX PIÈCES d o J a r d i n s , T e r r e s e t D o is

Situées te rro ir de Retz,A VEN DR E

P ar adjuibcation volontaire,A Retz, ou la salle de la m airie,

Par le ministère de M* Resjardixs, notaire à Del s.

Le Dimanche 30 Janvier 1870, à 1 lictire Facilités de paiem ent.

S ’adresser audit M*. Rcsjardiiis, notaire.

H. Cujot est parvenu à enlever au pou- verve d’excellonte eau de goudlt>n nusdron «on icreté et son amertume insup- goût désagréable. Chacun peut ainsi pré­portables et k le rendre très-soluble, llet- parer soi-même son «au «le goudron autant li proût cette heureuse découverte, il moment du besoin, ce qui offre éco-prépare une liqueur concentrée de pou- nomie de temps, facilité de transport etdron, qui, sous un petit volume, contient évite le remaniement si désagréable duune grande proportion de principes actifs, goudron.

Le Goudron de Gnyot a donc tous les Le Goudron d s C o jo i remplace avec avantages de l'eau de goudron ordinaire, avantage bien des tisanes plus ou moinssans en avoir les inconvénients. Il suflit inertes, dans les cas de rhumes, bronchi-d’en verser une cuillerée à café dans un tes, toux, catarrhes,verre d'eau pour obtenir à l'instant un

Le CTandren de Guyo* est employé avec succès dans les maladies suivantes >

n i Boisson. — Une cuillerée à café /rour un verre d ’eau, ou deux cuil­lerées à bouche par bouteille •

B R O N C H I T E S C A T A R R H E D E LA V E S S IE

R H U M E S T O U X O P I N I A T R E

I R R I T A T I O N D E P O I T R I N E C O Q U E L U C H E

MAUX D E G O R G E

E!f LOTION. — Liqueur pure ou étendue d ’un peu d’eau,A F F E C T I O N S D E LA PE A U

D É M A N G E A I S O N S M A L A D I E S DU C U I R C H E V E L U

EN INJECTION. — Une partie de liqueur etqualred‘eaul»ncmeUitonUmpioUi».)

É C O U L E M E N T S A N C I E N S O U R É C E N T S C A T A R R H E D E LA V E S S I E

Le G o u d r o n d e G n y o t o été expérimenté avec un véritable succès dans le* principaux hôpitaux de France, de Belgique et d'Espagne. Il a été reconnu que par les temps chauds, il constitue la boisson la plus hygiénique, et surtout pendant les temps d’épidémie. Une instruction accompagne chaque flacon.

A L O U E R

B onne F erm eA v e c 9 3 0 H e c t a r e s

P rès Froissy,Jachères 11 uovem bre 1870.

Sol très fertile.S 'adresser à M* TABOUHEUX, notaire

à Froissy.

A V E N D R EU N E M A I S O N

Où 8 ’cx p lo itc un eom n icree d’Epicrric,

Sise à Frcsiioy-le-Liiai, canton du " Nanleuil (Oise).

S ’adressera M. D r c o ix , propriétaire à Fresnoy-le Luat, qui exploite ledit fonds de commerce.

Elude «le Ai* l . e v a î r o , huissier- priseu r à Précy-sur-Uise.

V e n te v o lo n t a i r eAUX ENCIlÈllKS PUBLIQUES,

P ar suite de cessation de cu ltu re el charro is,

.1 Sainl-Lcu-il’Esserenl [Oise):En la dem eure de M. Ju tes Viail,

Le Dimanche 23 Janvier 1870, à une heure et dem ie de relevée.

Par le ministère dtalil M* Lkvaire. ' Consistant e u : 9 lions chevaux de la ­

bo u r et de Ira it, 4 tom bereaux à un cheval, une grande voilure guim bur.la el une voilure n p ierre dite brouette .

Facilités pour payer.P r o l » o r d i n a i r e » .

Elude de M* H i r h a r d , notaire à Punt Sainte-tluxence.

Maison bourgeoiseSise aux Ageux, eu la G rande Rue,

à 15 m inutes du la station de Pont,A V EN D R E A L'AMIARLE

S'adresser audit M* R ic har d , notaire.

Elude de .VIe J u l e s X o l r v u l l r ,hu issier à Sentis.

T E N T Ed'un

M atériel «le Cul turee t < U O b j e t s m o b i l i e r » ,

A COURTEUIL,En la dem eure de M. Milou. cultivai..

Le Dimanche 16 Janv ier 1870, à midi, Par le ministère de M' J. N olkvalle.

Consistant en : chevaux, vaches, chèvre, o m n ib u s, vo ilures, harnais, charrues, herses, rouleaux, grains, lu zerne, volaillts, lapins, pou im csdeicne ,

Même «'Iode.

JOLIEM aison «le campagne

Située à Plaiily, au milieu d ’un petit l 'a rc planté des arb res les plus rares,

e t O a r e s 4 ? e . « le B o i s Situés à M ont m éliaiii, te rro ir de Plaiily, A V E N D R E P A R ADJUDICATION Le Dimanche 27 Février 1870. à 1 heure

A P laiily , en la maison d ’école.Par le m inistère de Yr Benoist, notaire

à Senlis.P eu r en tre r eu jouissance de suite. S ’adresser audit M* Benoist, notaire.

A V I S .M. PERRIER, cultivateur à Ducy, pré­

vient Messieurs les Cultivateurs que la location de ses I S é l i e r » m è r i n o » a commence le dimanche 9 janvier.

DOMAINE DE < Ht.NTlLLY.

V E N T E

■ S o is lat o m i e sA Chatmlilly, hèlcl dGrand-Cerf,

Par le ministère de M* Leuoi.xe, notaire ù Chantilly,

Le Jeudi 3 février 1870, à midi précis.

D E M A N D E

l \ TROISIÈME CLERCPrix i l l i t o a : 2 fr u its

Dépôt à Senlis, pharmacie C1IASTAIXC.

M ' C o r p c c h o t , notaire à Muuy (Oise),

D e m a n d e « le s u i t e

l u Principal Clerc capableSe p résenter.

Elude de !M* Maitre-I>e%’alIon,notaire à Charnbly (Oise).

1 3 h e c t a r e s O l a r e 5 0 e .

de T e r re et BoisEn deux pièces

Situées terro irs de Ronqttcrollcs et Jouy-le-Coinle,

A VEN DR E P ar adjudication volontaire,

E n Tétude et par le ministère de M* Ma ît r e D ev a l l o .x , notaire d Charnbly, lA Dimanche U Février 1870, à 1 heure.

G randes facilités pour le paiement. S 'ad resser au d it M* M a ît r e D ey a llo x .

S C I E R I E H Y D R A U L I Q U EI)R

K ainl-üirola», près SENLIS (Oise).

F É L I X V E R N O I SR e p ré s e n té p a r A lg . YDELO T

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Mi-leil I f 20. — Seigle 13 23. — O rg e II 11. — A voine 7 96

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« T r r iu n n t . 8 ja n v ie rLie Plier t. I " q iu l . 18 53, 2 ' q u a i. 16 39,

3 ' qua i. I f 4 5 .— Meu-it 13 6 1 .— Seigle 11 93. —O rge 12 50 — Vvoine I'* q . 9 33, *2" q . 8 t> ,

F.un lu Lil. I 1' qua lité 32 e . ; *2' q te 27 c .

t 8 ja n v ier.F rom en t Phce t. I ” qua lité 18 75 , 2* qualité

17 75 , 3* q u a lité 16 75. — M cleil 15 50. — Seigle 12 — O rge 12 •» . — A voine 8

Pain le Lil. I " q u a lité 31 r . , 2* q u a lité 26 e.C r ê p y , 8 janv ier.Illé le* 100 Lil. I'* q u a lité 24 50 , 2 ' qualité

23 7 5 , 3 ' q u a lité 22 50. — M etn l >• . . . — Seigle 16 50 — O rge 1750. — A voine 1 " qualité 16 . . 2* q u a i. 15 50.

Pain f in ie officieuse) le Lil. I " q u a lité 31 e ., 2* qualité 25 c . — Taxe «le* b o u la n g er . 2 c . en p lu * p a r L il.

I V a n le i i l l - te - D a ïa d o u l i i , 7 janv ier Illé le«100L il. I** qua lité 24 •« , 2* quai il

» •» , 3* qua lité 22 . j Meteil * . . . . -tigle 16 **. — O rge 17 . . . — A voine 13 75 P a iu blano ( la .c o ljie ie u .e ) le L il. I ’- q . . c

^q. . . «-.; (taxe d e , bo u la n g er.) I ’ quaiA V I S .

I,n P la ce de G arde Cham ­p être e s t vacan te dans lu com ­m une do Trum illy ,

P o u l - H a ln l c - M n i c n e e . 7 ja n v ie r .Ble ITiect. I - quai 19 . . . 2* q u a i. 17 75,

3 ' q u a i. 16 55. — Meteil 15 70. — Seigle 12 45, — O rge I I 50. — A voine 1 " q u a lité 7 90. 2 ' q u a lité 7 10.

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F ro rarn t lé* 100 k it. 1 " qua lité ‘24 •* , 2 'q u a - l i t é 23 » • . 3 - q u a lité 22 o» ; — Seigle 16 00. — Avoine 1” q u a lité 16 »», 2 ' q u a lité 15 50.

F rom en t i’hec-t. 1'* qua lité 17 75 , 2* qualité 16 5 5 ,3 ' q u a litq 15 40. — Seigle 1 1 5 0 .— A voine I " qua lité 7 50, 2 ' qu a lité 6 35.

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Par adjudication volontaire,Par le ministère de M* G r a x c b , notaire

à Charnbly,,En la m airie d e Neuilly-en-ThelIc.

Le Dimanche 23 Janvier 1870, à midi. H y a tonte sécurité pour acquérir.

Facilités pour le paiement. ^adresser à M 'G rangé, polaire.

Elude d e H ® B r e H c . no taire à Acy.

Le Dimanche 13 Février. 1870, 1 heure, A Vil.ers-Sl Geriesl. en la niaisou d’école Par le m inistère de Jl* B r e t t r , notaire,

A d j u d i c a t i o n e n 3 3 l o i s ,DR

S H ectare» 4Mb are» lO cent.

de Jardin, Terre et BoisSitués te rro irs de Villers-Sainl-Gcncsl,

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S’ad resser audit M* Br e t t r , notaire.

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Oii s’abonne au Journal des Demoiselles en envoyant un m andat de poste ou une valeur tim brée à vue su r P aris, à l'o rdre du D irecteur du Journal.

Toute persenne des départem ents qui en fera la dem ande par lettre affranchie recevra franco un num éro ftpécimen de l'un des neux Journaux.

A P a r is , 1 , h sn lrvn rd d es I la llea s .

. X J t m t P P J t m T :M IBI.EB, poar.là «pn lIH è ide ic i fiodul» t i l U 'IlD ü.rtÉU C 'tlO E. febrictloD/ \o c tu p « lé t i n g i i u m /

\riodu»lrlo chocolauère^XA D J U D I C A T I O N

E n U m airie de Villers-Saiut-Paul, Bar le m inistère dé M* D u g u rt , notaire

i Creil,Le Dimanche 23 Janvier 1870,h 1 heure,

D ’ i i i i c MaisonX v id e r , Sain l pnul. m e de Eécamp,

«t do * * V léiD i di! T « m ,T r i i l l E P M *« J a r d in ,

- T e rro ir de V)Her*-S»inl-Paiil. S ’adra ter audit H* Duguel, notaire.

Vu par non», Maire de la ville de Senlis, pour légalisation de la signature de . 0 P aytn , apptsée t Tariicle . L e 1870

Enregistré i SenUs, la Imprimerie et Lithographie Ernest PAYEN , suce, de Mm' REGNIER, Place de TlIdtcl-de-Ville à Senlis.