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Année—50 ABONNEMENTS Trois Mo'S. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dehors du départamsnt: 16 fr. ETRANGER 26 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faitslocaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocaL d'Annonces Judiciaires <É? d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉPACTl6^& ADMINISTRATION : 4- PLACE PUZM&RÇH Mercredi 22 Juin 1932 LE NUMERO Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une uiaée, La quittance est présentée à l'aboan* sans dérangement pour lui. C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: ▲. OIROUARD | Téléphona 1-05 - «M . Pas un sou L Aux temps,encore tout récents, M. Herriot avait la faconde fa- cile, il lui est advenu de laisser échapper ces paroles d'une vérité poignante : « Le dilemme se posera pour la France : ou ladéflation budgétaire, ou l'inflation monétaire ». Pour ce qui est des mesures propres à assurer celte « déflation budgétaire »,nous voyons aujour- d'huicequ'en vaut l'aune,—l'aune cartelliste. Hanté par le bien légitime souci de rétablir l'équilibre sanitaire d'un budget que mine un déficit de quelques 7 milliards une paille ! M. Germain-Martin en- visage la thérapeutique adhoc.Le bruit s'en répand. C'est aussitôt de la part des fonc- tionnaires qu'effleurent les néces- saires compressions envisagées, une levée de boucliers massives. Au nom de la Fédération géné- rale des fonctionnaires, le Popu- laire déploie l'étendard de la ré- volte. 11 fulmine et exige des ex- plications. Que toutes les classes sociales payent un lourd tribut à la crise, que le contribuable français, à la limite de ses forces, chancelle écrasé d'impôts : peu importe—le fonctionnaire, lui, sous l'égide de M. Léon Blum, est « tabou ». De fait, la rumeur bientôt se répand que le projet de M. Ger- main-Martin nécessite une longue mise au point, qu'il ne pourra venir en discussion qu'à larentrée des vacances parlementaires. Ainsi le tour est joué. Les Syndicats illégaux de fonc- tionnaires en majorité sociali- sants ont fait échec au gouverne- ment. Une fois de plus, c'est la France, loutre France la Francenonfonctionnaire'laFrance non socialiste, qui paiera. Mais pourquoi paiera-t-elle en somme ? Si c'est pour permettre ce salu- taire redressement financier dont les fonctionnaires paraissent n'a- voir cure, alors la France fera, certes, unanime, et héroïquement sans hésiter, un ultime effort d'abnégation nationale à con- dition, bien entendu, que soit formellement garantie l'immé- diate cessation d'un indigne gas- pillage des deniers publics. Mais si c'est, par contre, pour alimenter, au détriment de la Patrie, les querelles de partis, si c'est pour faciliter à des sectaires les plus ruineuses expériences démagogiques, le pays risque de s'insurger avec véhémence et à juste titre - contre des mesures qu'il ne pourra pas ne pas consi- dérer comme d'abusives exac- tions. Or, si vague et flou qu'ait été le programme esquissé à la tri- bune de la Chambre par M. Hër- riot, ce programme prévoyait de nouvelles dépenses.Entres autres, le développement de l'école uni- que. Ce que M. Tabbé Desgranges appelle la « menace scolaire » et dont il écrivait récemment : Le monopole de la gratuité d'une gm~ tuitê de plus en plus généralisée n'est- il pas une terrible menace pour la liberté scolaire? N'est-il point aussi un mur d'ar- gent bûti cette fois avec les deniers des con- tribuables et destiné à briser la volonté des familles catholiques non fortunées? « Un mur d'argent bâti avec les deniers des contribuables » Exac- tement. Et pour élever ce mur, les Maçons, au sein de l'actuel gouvernement, ne manquent pas. Seulement, nous, catholiques, nous n'entendons point leur fournir les matériaux utiles.Nous n'entendons point que l'argent français, drainé par un état parti- san dans le budget de nos famil- les françaises, serve à violenter les âmes des petits français de chez nous. Cela, nous ne nous lasserons pas de le répéter. Et l'attitude des catholiques vis-à-vis du Gouvernement, sera toujours subordonnée à l'attitude du Gouvernement vis-à-vis des catholiques. D'aucuns sans doute pourront en prétendant ne se placer qu'au point de vue exclusivement national prêcher une politique desouiien qui poserait, pour con- dition unique à une éventuelle collaboration, la bonne gestion des intérêts temporels delà Patrie. Mais nous nous devons de nous élever contre toute mesure pou- vant porter atteinte à lalibertéde nos Croyances. L'Écoleuniqueestdecenombre. Pami les fonctionnaires beau- coup hélas ! la souhaitent cette École unique. Mais aucun ne la veut payer... Les catholiques encore moins. Prêts à donner, pour la Patrie, le maximum, ils entendent, pour l'École unique, ne donner absolu- ment rien. Rien. Pas un sou !... Jacques ALLÉON. iiiiiiuitHiMlniiiiitHiiiiitiiimiitmt NOUVELLES EXPRESS De graves divergences de vues séparent encore à Lausanne la thèse de M. Herriot et celle de M. Mac Donald sur la question des réparations. Dix millions, d'hommes sont sans travail aux États-Unis. Aujourd'hui quartier libre pour les militaires et congé pour les enfants des écoles à l'occasion de la réception du Président de la République par la Ville de Paris. Les conversations se poursuivent à Genève sur la question du désarmement. La Maison-Blanche est menacée ; on double les services d'ordre. iiniiiiiiiimiiiiiiimiiiimniiiimlir Extraction sans douleur On a complaré la spoliation de nos répa- rations à une extraction dentaire sans dou- leur explique Figaro: Quel est le principal résultat des trente- deux conférences qui se sont réunies de- puis la guerre, pour la liquider, fonder la paix éternelle et assurer le bonheur de l'humanité? C'est d'irriter et d'aggraver les maux qu'elles prétendaient guérir. <( Tout le problème des réparations con- siste à arracher cette dent mauvaise sans douleur et, autant que possible, en don- nant au patient l'impression qu'il est sou- lagé. M. von Papen collabore à cette opéra- tion en ne répétant pas, comme ce lour- daud de Brûning, que l'Allemagne ne paie- ra jamais parce qu'elle ne veut pas payer, et en ne protestant pas quand M. Herriot, « réserve l'avenir ». » Cependant, M. Von Papen parle un au- tre langage quand il s'adresse, devant le microphone, au (peuple allemjand. « L'é- tranger, dit-il, doit avoir le sentiment que derrière la délégation allemande, il y a l'Allemagne tout entière ». Il dit aussi, au sujet de la crise que traverse l'Allemagne, «qu'elle no peut s'en tirer toute seule». Pas un mot de remerciement pour la Fran- ce qui, cependant, ajoute au déficit de son budget plus de deux milliards, et soulage l.i budget allemand d'autant. M. von Pa- pen nous signifie que cette bagatelle ne compte pas et que pour obliger le monde, c'estrà-dire la France, terre-neuve des na- tions, à faire davantage, il a toute l'Alle- magne derrière lui. Le même jour, l'ex- chancelier Brûning tient le même langa- ge : « En politique étrangère, nous ne con- naissons qu'une seule Allemagne ». C'est le ton des gens bien élevés. Les autres nous demandent la bourse ou la vie. » Nos raisons de craindre Le Journal des Débats n'admet aucune des raisons que l'on nous donne de nous réjouir, des travaux des conférences, fl énumère, au contraire, toutes celles que nous avons de craindre. « i°) L'attitude des Etats-Unis reste très douteuse, et à aucun moment l'Amérique n'a dit qu'elle ne réclamerait pas ce qui, en droit et en fait, doit lui être payé, avec les versements de l'Allemagne; il y a un élément inconnu du problème, si gra- ve que le Populaire lui-même, très lyrique, le vote aujourd'hui; 2°) Les Etats-Unis passent pour vouloir se servir de leur situation de céanciers pour faire pression sur les nations débitrices dans la, question du désarmement, et il en résulterait, si nous cédions, un affaiblisse- ment périlleux de nos forces militaires; 3°) Dans le cas l'Allemagne ne paie- rait) plus, la France a droit à une compen- sation, mais si M. Herriot y pense, per- sonne n'en parle, et le texte voté à Lau- sanne lie contient rien à ce sujet. D'après une indication du Journal des Nations, re- levée par le Bulletini d'Informations écono- miques, la rédaction première du texte de Lausanne contenait un résumé concernant la tranche inconditionnelle, et cette réser- ve a été supprimée sur la demande de •/Allemagne; 4°) notre budget, privé de la tranche in- jconditionnelle, sera difficile à établir et c'est le contribuable français qui paiera les frais; 5°;) nous serons invités à faire des avan- ces à l'Autriche; 6°) l'Allemagne, au terme de ces opéra- tions, se trouvera dans une situation pros- père et usera, à sa guise, de sa force. » Au moment où on nous demande un acte de foi dans les négociations, nous ayons le regret de constater que le gouver- nement a tout l'air de s'acheminer vers des sacrifices nouveaux dont nous ne vo- yons pas. les contre-parties. » L'avis de Louis Marin Les républicains nationaux qui enten- dent rester patriotes érouteront la voix de M. Louis Marin qui, dans la Patrie, deve- nue hebdomadaire et l'organe de la Fédé- ration républicaine juge comme âuit l'at- titude du chef auquel on feint de vouloir remettre nos destinées : « M. Herriot est parti pour Lausanne et Genève sans avoir osé choisir entre les doc- trines de M. Blum et celles que la France a toujours défendues sur sa sécurité. Le ministère a, dans sa déclaration, annoncé des compressions budgétaires immédiates : sous menace de dislocation, il semble avoir tout laissé en suspens. Il n'a su choisir que pour continuer les abandons passés, acceptant de payer à M. Hoover ce que l'Al- lemagne ne nous paiera pas (contrairement aux promesses solennellement répétées aux Parlements successifs), en émettant un em- prunt à des conditions de facilité péril- leuse pour l'avenir de nos finances. Il a fallu, pour sauvegarder la vie gouvemc- mentalé, le truquage de la mise en va- cances, brusquée et inattendue, de la Chambre: » §§§ On ne peut contenter tout le monde On risque même parfois, ce qui est plus grave, de ne contenter personne. Le Populaire encore 1 mais nous n 'y sommes pour rien publie à la page de l'Ecole une longue diatribe d'Un institu. teur qui se plaint en un langage plein d'amertume du sort fait a l'école primaire, aux maîtres, aux écoliers. En voici la conclusion : « Enfin, c'est vrai que nous aurons bien- tôt l'Ecole Unique. Tous les jeunes bour- geois radicaux continueront leurs études jusqu'à complet remplissage, et sans bour- se délier. » Mlais ceux du peuple, les vrais, qui doi- vent gagner leur vie à treize ans, y pense- t-on bien ? » Peut-être conservera-t-on pour eux l'E- cole primaire gratuite; parce qu'elle est gratuite, vous savez : on ne paie plus la rétribution scolaire, et en somme, c'est ce- la la gratuité'. «Ceux du peuples, les vrais... Y pense- t-on bien ? » Nous n'avons jamais dit autre chose, mais quand nous le disiotns les socialistes, tout autant que les radicaux, nous injuriaient, VALBERT. iiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiniiiiiuiiiiiiiïmj L'appui È Souverain Pontife De toute parts, monte angoissante la plainte des éprouvés, car l'emprise du mal s'est apesaintie sur le monde. L'emprise du mal sous toutes ses formes. Presque partout sévit durement la crise. A sa suite le chômage s'introduit. Puis la misère en haillons frappe à la porte des humbles et, sournoisement, franchit le seuil des foyers jusque-là heureux. Alors passent les émissaires des partis de désordre et de ruine « avides de boulever- sement ». A toute volée, ils sèment les pa* rôles qui font germer les haines en des coeurs ulcérés, privés, hélas ! trop souvent, de baume chrétien. (( Aussi, l'ordre public est-il toujours plus menacé et les dangers du terrorisme et de l'anarchie pèsent-ils toujours plus graves sur la société». Ainsi vient de s'exprimer le Saint-Père. Et c'est non pas seulement au clergé, mais à tous les fidèles, mais au monde en- tier, qu'il s'adresse en son message « pour exhorter tous les hommes à s'unir et à s'opposer de toutes leurs forces aux maux qui accablent l'humanité et à ceux encore pires q'ui la menacent ». Avec la plus tondre et douloureuse com- passion, le souverain Pontife se penche une fois de plus, sur le corps social meurtri, afin d'en débrider les plaies et d'offrir, à tous, les remèdes qui guérissent et qui sau- vent les remèdes humains, sans doute; niais avant tous autres, les remèdes, par excellence, les remèdes divins : la prière, la pénitence... « Les seuls moyens humains ne suffisent plus; les maux actuels ne peu- vent être conjurés que par la prière et la pénitence. Puisse le message du Saint-Père être en- tendu et compris. Puisse son appel stimu- ler les pieuses énergies de cœurs profondé- ment chrétiens, éveiller leurs généreuses ardeurs et faire monter jusqu'au trône du Maître qui règtne sur les mondes, cette prière « humble, confiante, persévérante », capable d'assurer aux peuples cruellement éprouvés, la paix précieuse à laquelle tous aspirent et qu'ils cherchent par ailleurs en vain... A tous les hommes de bien, à tous leâ militants d'action catholique, le soin de répandre les salutaires paroles de l'éter- nelle doctrine, le devoir de les connaître eux-mêmes, de largement les faire connaî- tre autour d'eux. Telle doit Pti^ |»ùr tous, la consigne... : "g" O-O: ~

INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 ... - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...le développement de l'école uni-que. Ce que M. Tabbé Desgranges

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Page 1: INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 ... - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...le développement de l'école uni-que. Ce que M. Tabbé Desgranges

Année—N° 50 ABONNEMENTS

Trois Mo'S. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dehors du départamsnt: 16 fr. ETRANGER 26 FRANCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faitslocaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocaL d'Annonces Judiciaires <É? d'Avis Divers

- FONDE EN 1841 -PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

RÉPACTl6^& ADMINISTRATION : 4- PLACE PUZM&RÇH

Mercredi 22 Juin 1932

LE NUMERO

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une uiaée,

La quittance est présentée à l'aboan* sans dérangement pour lui.

C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: ▲. OIROUARD | Téléphona 1-05

- «M . Pas un sou L Aux temps,encore tout récents,

où M. Herriot avait la faconde fa-cile, il lui est advenu de laisser échapper ces paroles d'une vérité poignante :

« Le dilemme se posera pour la France : ou ladéflation budgétaire, ou l'inflation monétaire ».

Pour ce qui est des mesures propres à assurer celte « déflation budgétaire »,nous voyons aujour-d'huicequ'en vaut l'aune,—l'aune cartelliste.

Hanté par le bien légitime souci de rétablir l'équilibre sanitaire d'un budget que mine un déficit de quelques 7 milliards — une paille ! — M. Germain-Martin en-visage la thérapeutique adhoc.Le bruit s'en répand.

C'est aussitôt de la part des fonc-tionnaires qu'effleurent les néces-saires compressions envisagées, une levée de boucliers massives.

Au nom de la Fédération géné-rale des fonctionnaires, le Popu-laire déploie l'étendard de la ré-volte. 11 fulmine et exige des ex-plications.

Que toutes les classes sociales payent un lourd tribut à la crise, que le contribuable français, à la limite de ses forces, chancelle écrasé d'impôts : peu importe—le fonctionnaire, lui, sous l'égide de M. Léon Blum, est « tabou ».

De fait, la rumeur bientôt se répand que le projet de M. Ger-main-Martin nécessite une longue mise au point, qu'il ne pourra venir en discussion qu'à larentrée des vacances parlementaires.

Ainsi le tour est joué. Les Syndicats illégaux de fonc-

tionnaires en majorité sociali-sants ont fait échec au gouverne-ment. Une fois de plus, c'est la France, — loutre France — la Francenonfonctionnaire'laFrance non socialiste, qui paiera.

Mais pourquoi paiera-t-elle en somme ?

Si c'est pour permettre ce salu-taire redressement financier dont les fonctionnaires paraissent n'a-voir cure, alors la France fera, certes, unanime, et héroïquement sans hésiter, un ultime effort d'abnégation nationale — à con-dition, bien entendu, que soit

formellement garantie l'immé-diate cessation d'un indigne gas-pillage des deniers publics.

Mais si c'est, par contre, pour alimenter, au détriment de la Patrie, les querelles de partis, si c'est pour faciliter à des sectaires les plus ruineuses expériences démagogiques, le pays risque de s'insurger avec véhémence — et à juste titre - contre des mesures qu'il ne pourra pas ne pas consi-dérer comme d'abusives exac-tions.

Or, si vague et flou qu'ait été le programme esquissé à la tri-bune de la Chambre par M. Hër-riot, ce programme prévoyait de nouvelles dépenses.Entres autres, le développement de l'école uni-que. Ce que M. Tabbé Desgranges appelle la « menace scolaire » et dont il écrivait récemment :

Le monopole de la gratuité — d'une gm~ tuitê de plus en plus généralisée — n'est-il pas une terrible menace pour la liberté scolaire? N'est-il point aussi un mur d'ar-gent bûti cette fois avec les deniers des con-tribuables et destiné à briser la volonté des familles catholiques non fortunées?

« Un mur d'argent bâti avec les deniers des contribuables » Exac-tement. Et pour élever ce mur, les Maçons, au sein de l'actuel gouvernement, ne manquent pas.

Seulement, nous, catholiques, nous n'entendons point leur fournir les matériaux utiles.Nous n'entendons point que l'argent français, drainé par un état parti-san dans le budget de nos famil-les françaises, serve à violenter les âmes des petits français de chez nous.

Cela, nous ne nous lasserons pas de le répéter.

Et l'attitude des catholiques vis-à-vis du Gouvernement, sera toujours subordonnée à l'attitude du Gouvernement vis-à-vis des catholiques.

D'aucuns sans doute pourront — en prétendant ne se placer qu'au point de vue exclusivement national — prêcher une politique desouiien qui poserait, pour con-dition unique à une éventuelle collaboration, la bonne gestion des intérêts temporels delà Patrie.

Mais nous nous devons de nous élever contre toute mesure pou-vant porter atteinte à lalibertéde nos Croyances.

L'Écoleuniqueestdecenombre. Pami les fonctionnaires beau-

coup hélas ! la souhaitent cette

École unique. Mais aucun ne la veut payer...

Les catholiques encore moins. Prêts à donner, pour la Patrie, le maximum, ils entendent, pour l'École unique, ne donner absolu-ment rien. Rien. Pas un sou !...

Jacques ALLÉON.

iiiiiiuitHiMlniiiiitHiiiiitiiimiitmt

NOUVELLES

EXPRESS

De graves divergences de vues séparent encore à Lausanne la thèse de M. Herriot et celle de M. Mac Donald sur la question des réparations.

Dix millions, d'hommes sont sans travail aux États-Unis.

Aujourd'hui quartier libre pour les militaires et congé pour les enfants des écoles à l'occasion de la réception du Président de la République par la Ville de Paris.

Les conversations se poursuivent à Genève sur la question du désarmement.

La Maison-Blanche est menacée ; on double les services d'ordre.

iiniiiiiiiimiiiiiiimiiiimniiiimlir

Extraction sans douleur On a complaré la spoliation de nos répa-

rations à une extraction dentaire sans dou-leur explique Figaro:

Quel est le principal résultat des trente-deux conférences qui se sont réunies de-puis la guerre, pour la liquider, fonder la paix éternelle et assurer le bonheur de l'humanité? C'est d'irriter et d'aggraver les maux qu'elles prétendaient guérir.

<( Tout le problème des réparations con-siste à arracher cette dent mauvaise sans douleur et, autant que possible, en don-nant au patient l'impression qu'il est sou-lagé. M. von Papen collabore à cette opéra-tion en ne répétant pas, comme ce lour-daud de Brûning, que l'Allemagne ne paie-ra jamais parce qu'elle ne veut pas payer, et en ne protestant pas quand M. Herriot, « réserve l'avenir ».

» Cependant, M. Von Papen parle un au-tre langage quand il s'adresse, devant le microphone, au (peuple allemjand. « L'é-tranger, dit-il, doit avoir le sentiment que derrière la délégation allemande, il y a l'Allemagne tout entière ». Il dit aussi, au sujet de la crise que traverse l'Allemagne, «qu'elle no peut s'en tirer toute seule». Pas un mot de remerciement pour la Fran-ce qui, cependant, ajoute au déficit de son budget plus de deux milliards, et soulage l.i budget allemand d'autant. M. von Pa-pen nous signifie que cette bagatelle ne compte pas et que pour obliger le monde, c'estrà-dire la France, terre-neuve des na-tions, à faire davantage, il a toute l'Alle-magne derrière lui. Le même jour, l'ex-chancelier Brûning tient le même langa-ge : « En politique étrangère, nous ne con-naissons qu'une seule Allemagne ». C'est le ton des gens bien élevés. Les autres nous demandent la bourse ou la vie. »

Nos raisons de craindre Le Journal des Débats n'admet aucune

des raisons que l'on nous donne de nous réjouir, des travaux des conférences, fl énumère, au contraire, toutes celles que nous avons de craindre.

« i°) L'attitude des Etats-Unis reste très douteuse, et à aucun moment l'Amérique n'a dit qu'elle ne réclamerait pas ce qui, en droit et en fait, doit lui être payé, avec les versements de l'Allemagne; il y a là un élément inconnu du problème, si gra-ve que le Populaire lui-même, très lyrique, le vote aujourd'hui;

2°) Les Etats-Unis passent pour vouloir se servir de leur situation de céanciers pour faire pression sur les nations débitrices dans la, question du désarmement, et il en résulterait, si nous cédions, un affaiblisse-ment périlleux de nos forces militaires;

3°) Dans le cas où l'Allemagne ne paie-rait) plus, la France a droit à une compen-sation, mais si M. Herriot y pense, per-sonne n'en parle, et le texte voté à Lau-sanne lie contient rien à ce sujet. D'après une indication du Journal des Nations, re-levée par le Bulletini d'Informations écono-miques, la rédaction première du texte de Lausanne contenait un résumé concernant la tranche inconditionnelle, et cette réser-ve a été supprimée sur la demande de •/Allemagne;

4°) notre budget, privé de la tranche in-jconditionnelle, sera difficile à établir et c'est le contribuable français qui paiera les frais;

5°;) nous serons invités à faire des avan-ces à l'Autriche;

6°) l'Allemagne, au terme de ces opéra-tions, se trouvera dans une situation pros-père et usera, à sa guise, de sa force.

» Au moment où on nous demande un acte de foi dans les négociations, nous ayons le regret de constater que le gouver-nement a tout l'air de s'acheminer vers des sacrifices nouveaux dont nous ne vo-yons pas. les contre-parties. »

L'avis de Louis Marin Les républicains nationaux qui enten-

dent rester patriotes érouteront la voix de M. Louis Marin qui, dans la Patrie, deve-nue hebdomadaire et l'organe de la Fédé-ration républicaine juge comme âuit l'at-titude du chef auquel on feint de vouloir remettre nos destinées :

« M. Herriot est parti pour Lausanne et Genève sans avoir osé choisir entre les doc-trines de M. Blum et celles que la France a toujours défendues sur sa sécurité. Le ministère a, dans sa déclaration, annoncé des compressions budgétaires immédiates : sous menace de dislocation, il semble avoir tout laissé en suspens. Il n'a su choisir que pour continuer les abandons passés, acceptant de payer à M. Hoover ce que l'Al-lemagne ne nous paiera pas (contrairement aux promesses solennellement répétées aux Parlements successifs), en émettant un em-prunt à des conditions de facilité péril-leuse pour l'avenir de nos finances. Il a fallu, pour sauvegarder la vie gouvemc-mentalé, le truquage de la mise en va-cances, brusquée et inattendue, de la Chambre: »

§§§ On ne peut contenter

tout le monde On risque même parfois, ce qui est plus

grave, de ne contenter personne. Le Populaire — encore 1 mais nous n 'y

sommes pour rien — publie à la page de

l'Ecole une longue diatribe d'Un institu. teur qui se plaint en un langage plein d'amertume du sort fait a l'école primaire, aux maîtres, aux écoliers.

En voici la conclusion :

« Enfin, c'est vrai que nous aurons bien-

tôt l'Ecole Unique. Tous les jeunes bour-geois radicaux continueront leurs études jusqu'à complet remplissage, et sans bour-se délier.

» Mlais ceux du peuple, les vrais, qui doi-vent gagner leur vie à treize ans, y pense-t-on bien ?

» Peut-être conservera-t-on pour eux l'E-cole primaire gratuite; parce qu'elle est gratuite, vous savez : on ne paie plus la rétribution scolaire, et en somme, c'est ce-la la gratuité'.

«Ceux du peuples, les vrais... Y pense-t-on bien ? »

Nous n'avons jamais dit autre chose, mais quand nous le disiotns les socialistes, tout autant que les radicaux, nous injuriaient,

VALBERT.

iiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiniiiiiuiiiiiiiïmj

L'appui È Souverain Pontife De toute parts, monte angoissante la

plainte des éprouvés, car l'emprise du mal s'est apesaintie sur le monde.

L'emprise du mal sous toutes ses formes. Presque partout sévit durement la crise. A sa suite le chômage s'introduit. Puis la misère en haillons frappe à la porte des humbles et, sournoisement, franchit le seuil des foyers jusque-là heureux.

Alors passent les émissaires des partis de désordre et de ruine « avides de boulever-sement ». A toute volée, ils sèment les pa* rôles qui font germer les haines en des coeurs ulcérés, privés, hélas ! trop souvent, de baume chrétien.

(( Aussi, l'ordre public est-il toujours plus menacé et les dangers du terrorisme et de l'anarchie pèsent-ils toujours plus graves sur la société». Ainsi vient de s'exprimer le Saint-Père.

Et c'est non pas seulement au clergé, mais à tous les fidèles, mais au monde en-tier, qu'il s'adresse en son message « pour exhorter tous les hommes à s'unir et à s'opposer de toutes leurs forces aux maux qui accablent l'humanité et à ceux encore pires q'ui la menacent ».

Avec la plus tondre et douloureuse com-passion, le souverain Pontife se penche une fois de plus, sur le corps social meurtri, afin d'en débrider les plaies et d'offrir, à tous, les remèdes qui guérissent et qui sau-vent — les remèdes humains, sans doute; niais avant tous autres, les remèdes, par excellence, les remèdes divins : la prière, la pénitence... « Les seuls moyens humains ne suffisent plus; les maux actuels ne peu-vent être conjurés que par la prière et la pénitence.

Puisse le message du Saint-Père être en-tendu et compris. Puisse son appel stimu-ler les pieuses énergies de cœurs profondé-ment chrétiens, éveiller leurs généreuses ardeurs et faire monter jusqu'au trône du Maître qui règtne sur les mondes, cette prière « humble, confiante, persévérante », capable d'assurer aux peuples cruellement éprouvés, la paix précieuse à laquelle tous aspirent — et qu'ils cherchent par ailleurs en vain...

A tous les hommes de bien, à tous leâ militants d'action catholique, le soin de répandre les salutaires paroles de l'éter-nelle doctrine, le devoir de les connaître eux-mêmes, de largement les faire connaî-tre autour d'eux.

Telle doit Pti^ |»ùr tous, la consigne... ■ : "g" O-O: ~

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INFORMATIONS ( Si. RENTRÉE DE LA CHAMBRE

BRILLANT EXPLOIT DE NOS AILES

Après une interruption de dix jours,-la Chambre fut convoquée pour mardi malin à 10 heures m séance publique; mais la publication à /'Officiel des lites des mem-bres des commission® ne sera achevée qu'au- 1 jourd'hui mercredi. C'est là que pourra être accomplie la formalité d'entérinement des commissions renouvelées.

La séance fut donc de pure forme. On a procédé a quelques validations.

Le président donna lecture de cinq de-mandes d'interpellation de MM. Midol, com-muniste, sur l'organisation des P. T. T., Prospcr Blanc et Renaud Jean, sur la main-d'œuvre agricole, de Tastes sur la protec-tion de la main-d'œuvre française et Tho-rezt communiste, sur son arrestation du 17 jllfyl'. >

— §§§ A LAUSANNE ■

Lors de l'échange de vues à l'hôtel des Bergues, la question de l'accord naval de Londres, a été examinée entre Anglais, Américains et Français. Ceux-ci ont pu mê-me avoir, le sentiment qu'une forte pres-sion, était exercée sur eux.

MM. Herriot et Mac Donald vont se voir tous ces jours. Sans doute, va-t-on mar-chandcrl faire miroiter aux yeux de nos né-gociateurs certains avantages.

On va serrer de près M. Herriot, mais celui-ci est revenu de Paris dans des dispo-sitions qui semblent indiquer qu'il s'est promis de veiller au grain.

Il paraît que la conversation qu'il a eue avec M. Mac Donald n'a pas marché tout à fait comme on l'attendait. Nous avons vu le Premier britannique très pressé de causer de nouveau avec lui. L'entretien a eu lieu eh présence de M. Germain-Martin, minis-tre des Finances.

—.—,—§§§ LE CHANCELIER AUTRICHIEN

Après une merveilleuse randonnée, le co-lonel Girier ci le commandant' Rignot sont arrivés -à Téhéran. Ils ont effectué la liai-son aérienne Paris-Téhéran en 29 heures.

1 t<i suite du développement de la situa-tion , le chancelier Dullfuss est parti de Vienne, lundi) soir, pour Lausanne, afin d'exercer unie influence personnelle pour arriver à un rapide éclaircissement des ques-tions concernant l'Autriche.

LE MARECHAL PÉTA IN DANS L'EST

Samedi prochain 25 jum, à la préfecture .de la Meuse, à Bar-le-Duct le maréchal Pé-Inin présidera la réunion de la commission départementale de défense passive contre les attaques aériennes. Le grand chef se rendra le soir même à Verdun où il ddf) présider dimanche le -seizième anniversaire de la gigantesque bataille de 1916 et la vic-toire française.

§§5-POUR LES TROUPES DU MAROC

Le général Harêt commandant en chef ■ des troupes du Maroc, à Rabat, vient d'a-dresser aux troupes en opérations au sud de Marrakech le télégramme suivant :

« Vous félicite chaleureusement pour les brillantes opérations que vous venez de terminer et que la prise de Tillouguit N'Ait Inna vient de clore si heureusement... »

FEUILLETON de L'Echo Saumurait N" 38 - 22 Juin

CELLE (PREVIENT par GOUlRAUD d ' ABLANCOURT

.PREMIERE PARTIE (SUITE)

Il lut sa « douloureuse ». Tout ce que lui avait remis son oncle, passa à l'acquitter. Il ne lui réstait pas même de quoi payer la voiture. Il reprit l'ascenseur, il fallait sortir au plus tôt de cet hôtel. On lui pré-senterait à signer le livre des voyageurs, il y mettrait son nom., mais que mettrait-elle ?

Cette fois, il franchit la porte de l'en-trée et ne frappa qu'à celle de la chambre. Il entendait parler et rire. Sa tante et Ta-sia, installées devant la table, mangeaient les raisins en achevant la bouteille de vin. de. Champagne. Lh valise 'boucjëe) éftiit prête.

— Paul, dit la jeune fille, votre tante affirme que vous êtes un garçon sérieux et

; rangé, iaoi, je soutiens que vous êtes un héros de roman.

Il faillit hausser les épaules, mais sans voir, le geste de Tasia qui lui tendait une coupe mousseuse, il lut montra l'addition :

r- Veugjez vérifier( Madame.

: LiV BALLON ALLh.MAM) ' ATTERRIT

EN POLOGNE Un ballon allemand, qui prenait part à

des concours, a dû atterrir en Pologne, à Miloslaiv, près de Gniezno. Le ballon avait à bord trois passagers allemands : M. Gal-las, docteur en philosophie; M. Hans Ort-loff, docteur en médecine et le docteur Hu-go Kaien. Tous trois sont indemnes. Le bal-lon ci été saisi par la police.

$ ORAGES ET INONDATIONS

Dans la région bordelaise, à Saint-Lau-vcnt-du-Médoc, dimanche, vers 21 heures, un orage d'une grande violence a éclaté et une véritable trombe d'eau s'est abattue pendant toute la nuit.

Lundi matin, à l'entrée du bourg, la Dor-the et la Devise traversant Saint-Laurent-du-Mêdoc ont débordé.

La route de Bordeaux à Lesparre a été recouverte par 80 centimètres d'eau et 32 maisons du quartier Chanleau ont eu leurs rez-de-chaussées envahis par les eaux.

Les prés et jardins entourant la caserne de gendarmerie ont été inondés. Les habi-tants de la commune ont porté secours aux sinistrés.

LE MILITARISME ALLEMAND De Berlin, on signale que l'ex-kronprinz

a assisté à Perlebcrg, en Brandebourg, à un Congrès des Soldats du front, organisé par l'association locale des Casques d'Acier.

Le président des Casques d'Acier, M. Franz Scldte a prononcé une allocution où il a exprimé sa satisfaction au sujet de la récente levée de l'interdiction du port de l'uniforme.

Les sections des Casques d'Acier ont dé-filé ensuite devant l'ex-kronprinz et les personnalités qui l'entouraient.

iiiiiiiiniiiiini i lïTriTi 1111 n 11 nîTi 111 m ASSOCIATION LEOPOLD-BELLAN

CONCOURS DE CHANSONS

Le but que poursuit l'Association Léo-pold-Bellan en. instituant, chaque année, un Concours de Chansons, est de faire pé-nétrer dans les rangs profonds du peuple, des Œuvres sérieuses ou gaies, d'un senti-ment éleyé, faciles à apprendre et à chan-ter.

Ce Concours comprend 4 Sections pour lesquelles sont attribués des prix en espè-ces de 5oo francs, 3oo francs, i5o francs, des plaquettes et Diplômes. Les chansons ayant obtenu les premiers prix dans cha-cune de ces quatre sections sont ensuite comparées entre elles et une somme de 5oo francs est attribuée supplémentaire-ment à l'œuvre choisie.

Ce Concours sera clos : pour les Paroles le 3o Juin ig32 pour la Musique le 3o Novembre ig32.

Demander le règlement du Concours . de Chansons à l'Association Leopold-Bellan, 64, rue du Rocher, Paris (8e), en ayant soin de joindre un timbre de o,5o pour la réponse.

Elle prit la feuille, la laissa tomber et levant le verre à hauteur des lèvres du lieu-tenant :

— Buvez, le vin de France, qui guérit les gens moroses.

Il obéit à quoi bon s'irriter. Il était ar-rivé presque au bout de son grand rêve de sauvetage, n'y avait-il pas là de quoi ré-jouir son cœur et flatter son orgueil.

Brusquement, il se chargea de la valise : — Venez, Madame. Ma tante, je vous pré-

cède. Madame de Sarlon ramassa la facture,

la mit dans sa poche. L'instant d'après, ils roulaient sur le quai dans la direction des Iles.

Le temps s'était gâté, le conducteur avait relevé la capote, de sorte que Tasia, pour voir le port, devait se pencher au dehors.

— J^aurais voulu aller au cinéma, dit-elle, j'ai lu qu'on donnait une pièce mer-veilleuse, je n'ai jamais été au théâtre.

— Nous irons, Madame, promit la Com-tesse.

Assompta, sous pavillon de France, tan-guait un peu par vent du Sud qui s'était levé.

— Elle a l'air de vous saluer, fit Paul en offrant le bras à la jeune fille pour fran-chir la passerelle.

Les matelots, à leur poste, avaient ordre de continuer leur travail sans s'occuper de l'arrivante. Celle-ci, conduite par le lieute-nant, descendit aussitôt au salon.a Là, le Comtei son fils, le Capitaine, le Docteur,

C&HQMIQUE LOCALE ET REGIONALE

ne saurait mieux faire connaître le lie-soin qu'eu se penchant sur des enfants qui eux ont le secret du bonheur.

La pi Samedi soir, au Parc Becquart, la gran-

de lète champêtre au prolit de la kermes-se des œuvres Catholiques de i$aumur, l'ut un véritable succès tant par le plai-sir de passer une agréable soirée sous les ombrages que par le brillant concert in-soupçonné et inimaginable de la jolie pe-inte Fanfare lilliputienne de Saint-Gcorf-ges-de-l'Isle. Là fut l'attrait, là fut le suc-cès et les 2:000 personnes qui y sont ac-courues en furent littéralement ravies.

Sous un berceau de verdure ponctuée de feux ét.incelants, dans un hémicycle tout naturel, ils sont là en rond les' cinquante petits' bonshommes tout de blanc habillés, lin col bleu met én valeur leur bonne pe-tite tête joufflue: que couvre crânement un petit béret blanc. Les lourds instru-ments de cuivre semblent écraser ces pyg-mées aux faces réjouies : les immenses pa-vions de cuivre iétincelantl dissim^ildni^ parfois l'artiste qui tout à l'heure cepen-dant en sortira des sons purs ou graves, des contretemps bien cadencés ou des mo-dulations filées.

Leur chef, leur guide, leur maître tient la baguette que, par deux fois, il cédera cependant à un maestro de 12 ans pour diriger lui-même l'ensemble de ses subor-donnés.

C'est une ovation formidable qui souli-gne le point d'orgue du « Vieux Doua-nier )) pas redoublé où l'éclat des cuivres, la profondeur des accords étonnent litté-ralement lorsque surtout ont voit les exé-cutants.

Ils sont heureux de leur succès et l'im-mense foule les applaudit toujours.

Le programmé se déroule ensuite tou-jours plus merveilleux : délicatement nu-ancé dans les fantaisies et les berceuses, les « fortissimo » pas plus que les ((pia-nissimo )> ne surprennent cette phalange admirablement formée.

Pendant plus d'une heure, la cascade des harmjonies tiemt en haleine les mil-liers d'auditeurs qui s'étonnent et échan-gent leurs impressions.

A l'instar de nos grands confrères, nous ne (pouvons que louer chaleureusement les petits lanfaristes, gais, enjoués, vrais musiciens, délicbtsi intelrprêtes; et) nojus ne saurions trop louer en eux un vérita-ble talent dont ils ne mésusent pas pour briller mais bien plutôt pour se distraire car il ne faut pas oublier qu'au fond ce sont de petits déshérités de la vie et leur art n'en est que plus admirable.

Brpvo donc encore, petits musiciens, bravo à votre chef distingué : votre mer-veilleuse audition demeurera pour les Saumurois u|ne attraction des plus émo-tives et ils gardent de vous le meilleur souvenir.

Toutes nos félicitations vont aussi aux dirigeants de la. Jeanne-d'Arc qui, en son-geant aux besoins de leur œuvre de jeu-nesse ont su trouver l'événement heureux qui permet d'être généreux et dont l'on

le pilote, lui présentèrent leurs hommages. Raoul lui offrit un bouquet de roses thé. Elle lui donna én retour sa main à baiser, puis, comme elle n'avait pas le pied ma-rin, elle s'écroula en riant sur un canapé.

Après un petit repos, le Comte proposa la visite dû yacht. Ensuite, ce fut l'heure du thé et Paul prit congé, non sans avoir sollicité dë 'son oncle, à nouveau, une'som-me d'argent pour son voyage. Cette démar-cha, l'irritait. Il avait hâte d'aller à la con-quête de sa fortune. Pourvu qu'il la re-trouve, mon Dieu 1

Un train : Astrakhan, — Poltava — la Pologne, partait à dix-neuf heures. Il le prendrait. En changeant à Boroutchar, il arriverait à Voronèje -probablement le len-demain dans l'après-midi.

Il laissa ses parents s'cccuper de leur il-] lustre invitée et il alla se reposer sur le

rouf malgré le mauvais temps qui s'aceenr tuait. Il avait besoin d'être seul, de classer en son esprit la série d'événements qui ]'étourdissaient afin d'en tirer sa ligne de conduite pour i'avenir. Tasia, heureuse et câline envers la Comtesse de Sarlon, gen-tille avec le Comte et son fils, semblait dé-jà être chez elle. L'aménagement de sa ca-bine lui plaisait, elle se montra surtout charmée du petit secrétaire garni de tout ce qu'il fallait pour écrire.

— Conseillez-moi, demanda-t-elte à sa nouvelle amie, faut-il écrire à ma grand-mère, l'impératrice douairière, à ma tante Alexandra d'Angleterre. Dois-je prévenir

Pour les pêcheurs

L'Ouverture! C'est un événement ' d'im-. portance que l'on entrevoit de très loin.

Un soleil presque pur a bientôt embra-sé l'horizon tamisé! hélas quelques heures plus tard par des nuages néfastes vile dissous pur un petit vent de nord-est très efficace.

A l'Angélus, les plus tardifs ou les moins réveillés étaient cependant en place, la plupart sur leur appât ; les barques se détachaient sur la surface- moirée du fleu-ve ou du Thouet et leurs occupants silen-cieux livraient combat à la geint aquatile.

Non moins serrée était l'offensive à ter-re; des grappes humaines s'attachaient aux chemins de halage ou aux rives. et seuls les sifflements des scions et des lignes trou-blaient l'éther empourpré.

Toute la journée il en fut ainsi ; im-passibles sous les caresses mordantes du soleil, stoïques dans1 leur position, les fer-vents de la gaule tinrent bon.

Quelques-uns eurent encore la chance d'en, rapporter pour leur argent, d'autres pour amortir le matériel, certains et beau-coups s'annoncèrent bredouilles.

Quelque fut le résultat, on peut compter à l'actif de nos concitoyens une excellente journée prise au plein air et au frais et cela c'est beaucoup.

tre le cap vers la fulgurante clarté du Centenaire.

Nous no saurions trop louer l'opiniâtre artisan d'une telle œuvre qui promet en-core de plus beaux lendemains : nous sou-haitons à notre valeureux et grand confrè-re toutes les félicités et tous les ■ espoirs qu'il est en droit dîattendre, ce ne sera que la juste et légitime récompense d'un glorieux passé.

: §§§ SYNDICAT D'INITIATIVE

DE L'ARRONDISSEMENT DE SAUML'R

L'assemblée générale de l'Essi, aura lien le vendredi 24 juin 1982, à la Chambre de Commerce, à 20 h. 3o.

Ordre du Jour : Comptes-|rendus moral et financier; Affaires diverses.

Le Président : R. DE LUZE.

UN CINQUANTENAIRE !

Nos compatriotes

On nous informe que M. le Sénateur Louis Serre, président du Comité de l'Ins-titut National des Arts et Métiers, après délibération du Comité National et con-

J clusions de son rapporteur, a nommé, en date du 1" mai, M. V.-P. Brunei, archi-tecte diplômé par le gouvernement, à Sau-mur, membre de l'Institut National des Arts et Métiers, lequel sera délégué en celle qualité à là 20 et 7e section.

Cet organisme national a été institué pour favoriser l'artisanat en province.

Nos sincères félicitations à notre dis-tingué concitoyen.

§§§ A L'EXPOSITION DES ARTISTES

Ces jours-ci notre grand confrère « Le Petit Courrier» célèbre dans l'allégresse le cinquantenaire de sa fondation.

C'est une étape qui compte et qu'à jus-te titre on aime à marquer d'un signe par-ticulier. Aussi le vénéré directeur M. Paul Cardi voulut-il que cet événement soit en-touré d'un cérémonial et d'un mémento de circonstance.

Le cérémonial fut grandiose et tous ses collaborateurs immédiats ou éloignés, par lui conviés très aimablement, l'entouré, rent en un banquet splendide : rapproche-ment heureux, minutes inoubliables, échan-ges de souvenirs prenants, vœux sincères, projets d'avenir, ce fut tout celà et puis aussi et surtout le spectacle d'union d'une grande famille corporative qui œuvre et besogne pour l'ascendance tou-jours, plus grande d'un journal qui est et sera le but commun.

Le Mémento ne reste pas en dessous des fêtes jubilaires : une magnifique rotative, aux derniers perfectionnements et au rendement absolument fantastique, tirera désormais Le Petit Courrier devenu un des plus importants quotidiens régionaux.

Si la petite feuille a grandi de par l'é-nergie inlassable du directeur, ce dernier n'a rien ménagé pour sa croissance et si aujourd'hui l'important organe a des exi-gences, M. Paul Cardi ne sait rien lui re-fuser. Et voilà qu'au seuil de la nouvelle étape, les tout derniers perfectionnements aideront Le Petit Courrier a toujours pros-pérer et s'étendre.

Le Cinquantenaire fut une belle journée pour faire le point, puis aussi pour met-

ma famille du miracle de ma survie ? —■ Je ne doute que ce soit bien impru-

dent, Madame. — Oh ! dites Tasia, jei vous en prie. Je

suis votre fille adoptive. Savez-vous, quant, à l'hôtel international, on m'a présenté le livre de police à signer, je me suis d'abord trouvée embarrassée. Je n'osais écrire : Anastasie Romanof. Alors, crânement, j'ai mis : Madame Voronèje.

Elle éclata de rire. Raoul en fit autant, le Comte et sa femme se regardèrent. Cet-te jeune fille était adorable de confiance, le Comte prit la parole :

—i Ecrire, non, certes, pas ici. Quand nous serons en France, ce sera parfait. Nous ferons passer le message par la valise diplomatique.

— Alors, entendu, brisons la plume. Je vois un piano, je puis en jouer, chanter ?

— Certainement. Nous aimerons vous en-tendre.

— Je ne connais que des cantiques. Ils sont très beaux et des chants d'église. Raoul doit savoir chanter.

Le jeune homme intervint, charmé de s'entendre appeler Raoul. ' — Oui, Madame, j'aime la musique. No-tre capitaine a une voix magnifique, il me donne des leçons.

— Alors, nous chante ,-ons avec l'accom-pagnement des vagues, commençons, vou-lez-vous ? Si vous saviez omme j'ai besoin de détente, depuis que! ijies jours je mène une si singulière existence,

Le délai pour les inscriptions s'achève aussi le Comité sera particulièrement re-connaissant à tous les artistes désireux d'y prendre part de vouloir bien adresser leurs demandes au directeur du Paîais des Marchands, de Saumur.

Nous rappelons par la même occasion que c'est dams les vastes et superbes ga-leries do ce grand établissement que se tiendra l'Exposition, du 16 juillet au iCT

août, pendant les grandes semaines hip-piques.

Nous ayons déjà les meilleures nouvelles de [dette manifestatjiion qui; (prendra une certaine ampleur; nous nous en réjouis-sons pour notre cité.

Le Comte Louis de BLOIS Sénateur de Maine-et-Loire

REVENDIQUE LE DROIT DE VOTE PpUR LES FEMMES

Un journal de Paris publie l'opinion de quelques parlementaires sur le vote des femmes.

Sénateur de Maine-et-Loire, président du groupe des « Indépendants », auquel sont inscrits notamment, MM. Pierre Laval, Henry Ghéron, Henry de Jouvenel et Mau-riche de Rothschild, le comte Louis de Blois, se déclare partisan résolu du vote des femmes :

(( Je trouve scandaleux, dit-il, que là di-rectrice de l'école normale des filles n'ait pas le droit de voter, alors que le garçon chargé de balayer la cour et de nettoyer les escaliers est électeur.

«Je ne trouve pas moins paradoxal que

— A vos ordres^ Madame, accepta le jeu-ne homme en fouillant dans le casier à musique.

Alors, comme deux enfants pieux, ils lan-. cèrent à pleine voix le « Magnificat », « l'A-\ ve Maris Stella... » De la rive on ne pouyp.it | les entendre, le bateau balancé entre ciel

ety eau, était discret. (A suivre).

iiiiuiiiiiinHiiii.iuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiif

FEDERATION DES SYNDICATS DE. DEFENSE CONTRE LES PARASITES

DES CULTURES

Les présidents des Syndicats commu-naux de défense contre les parasites des cultures sont priés de faire connaître au président de la Fédération, M. de Grozé, à Montreuil-Bellay, en vue d'une réparti-tion à des prix avantageux, la quantité <( d'arsejniate de .plom£» » qu'ils prévoient devoir être employé cette année dans leur commune pour lutter contre la cochylis.

Le président rapelle que conformément à la décision de l'assemblée générale, seuls pourront profiter de cet avantage les syndicats qui seront en règle au point de vue paiement des cotisations jusqu'à ïg3i inclus, et que le montant des cotisations doit être adressé par mandat nominatif à M. René Perreau, trésorier de la Fédéra« tion, à Distré, !par Bagneux (Maine-eti Loire).

Page 3: INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 ... - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...le développement de l'école uni-que. Ce que M. Tabbé Desgranges

le dernier crétin d'un village puisse dépo-ser un bulletin dans l'urne, alors que l'ins-titutrice qui forme l'esprit et meuble là mémoire des enfants de la commune, se voit interdire l'accès de la galle de vote.

(( Les femmes ont prouvé pendant la guerre qu'elles pouvaient suppléer à l'ab-sence de leur mari dans la gestion des af-faires ou l'administration d'un domaine.

« La logique, le bon sens et l'équité veu-lent, donc qu'elles aient devant l'urne les mômes droits que les hommes dont elles ont tenu la place ».

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR

Séances des 16, 18, 19 Juin IQ32

Soûs la Présidence de MM. Grillon, Trochu, J. Raimbault

Versements de 55 déposants. 7. nouveaux io4.8io francs.

Re.mbortirsemjents|i.J i54^46g francs.

SOCIETE DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

COMPTE RENDU DE L'EXCURSION

DU 12 JUIN IQ32

Bien que le temps fut peu favorable, le programme particulièrement attrayant de l'ex-cursion avait groupé un bon nombre de so-ciétaires qui se rendirent en caravane à Par-thenay, but de la promenade.

Très aimablement reçue par le Docteur Bourdeau de Parthenay, la caravane gagne Parthenay-le-Vieux, pour visiter une délicieuse église romane de la fin du XIe siècle, très bien conservée; ancienne dépendance de l'abbaye de la Chaise-Dieu dans le Velay, l'influence auvergnate s'y manifeste dans la route de la croisée du transept posée sur trompes d'an-gle et par la disposition des voûtes des bas-côtés. La façade de très jolie, proportion rap-pelle celle de Notre-Dame-la-Grande de Poi-tiers.

De retour à Parthenay, les excursionnistes entreprennent la visite de la ville, sous la con-duite du Docteur Bourdeau. Il rappela avec beaucoup de compétence le passé historique de l'ancienne capitale de la Gatine, curieuse par ses monuments archéologiques, et les ruines de ses fortifications. Des anciens remparts et de la citadelle qui défendait la ville, il ne reste que la tour Saint-Jacques et des maisons du XV6 et XVIe siècles ; le reste fut rasé par Charles VIII en 1458. Pendant les guerres de religion, la ville fut prise et reprise par les deux parties et subit de nouveaux dégâts.

La caravane pénétra dans l'église parois-siale de St-Laurent dont la partie ancienne porte deux tours romanes dont l'une est sur-montée d'une flèche du XII* siècle. On y re-marque tout particulièrement deux statues de Saint Pierre et Saint Paul ; curieux chapiteau représentant la « pesée des âmes » et .un ré-table du XVIIe siècle.

En suivant les rues pittoresques, les excur-sionnistes purent admirer la façade, seul ves-tige de l'église Notre-Dame de la Coudre, dont les sculptures sont remarquables et notam-ment un cavalier mutilé représentant l'empe-reur Constantin.

La promenade se poursuivit par la visite de l'abbaye Saint-Pierre d'Airvauh fondée dans la deuxième moitié du X° siècle par Hildéarde d'Aulnay et confiée à des religieux de l'ordre de Saint-Augustin. L'église reconstruite par l'abbé Pierre fut consacrée en l'an 1100. M. Brunei, notre dévoué vice-président donna en quelques mots précis, les principes caractéris-tiques de la conception de ce beau spécimen-d'art roman.

D'Airvault, la caravane se rendit à Saint-Jouin de Marnes où M. le Curé lui fit les hon-neurs de l'église abbatiale; le monastère d'Eu-sion fondé vers la fin du IVe siècle par Saint-Jouin reçut dans la suite le nom de son fonda-teur et fut soumis au VI° siècle à la règle de Saint-Benoît. Honoré des reliques de Saint-Martin-de-Verton, le monastère jouit d'une grande prospérité pendant tout le moyen âge. En 1505, l'abbé Arthur de Cossé qui avait embrassé le protestantisme pilla et dilapida le trésor de l'abbaye dont les bâtiments con-ventionnels furent incendiés par un parti hu-guenot en 1568.

L'église abbatiale du XII0 siècle est un des édifices les plus remarquables de l'architec-ture romane poitevine, et a de nombreux points de ressemblance avec celle d'Airvauh. Elle possède de belles stalles et un lutrin en bois sculpté du XVIIe siècle.

En termes heureux, M. Bauchard, le tou-jours dévoué organisateur des excursions de la Société remercia l'excellent guide au nom du comité. La visite se termina par une pro-menade sur une terrasse formant toiture de l'abside, les excursionnistes purent admirer un merveilleux paysage, puis regagnèrent Sau-mur enchantés de leur promenade,

la roseraie du château de la Martinière, com-mune d'Allonnes, sous la direction du pro-priétaire, M. du Houssoye ; de là, les sociétai-res se dirigeront sur Baugé, où le Syndicat d'Initiative nous guidera pour la visite de sa ville si riche en^souvenirs historiques; avec son château, ses établissements hospitaliers et ses vieux hôtels. A midi, déjeuner en pique-nique ou à table d'hôte à l'hôtel Saint-Julien à La Flèche. A 14 heures, visite du célèbre Prytanée Militaire, sous la conduite de M. Métayer, professeur de littérature française, membre de la société, qui évoquera les glo-rieuses annales de la ville.

De La Flèche, la caravane se rendra au Lude; grâce à l'autorisation spéciale de M. le Marquis de Talhouët, les membres de la So-ciété visiteront les salles et les dépendances du Château. Cette magnifique demeure, par la splendeur architecturale, la richesse de ses collections, le charme de son site, constitue l'un des plus beaux joyaux artistiques de toute la région de l'Ouest.

Le retour s'effectuera par Noyant-Méon, les bois de Vernantes.

Il est difficile d'imaginer un programme plus varié et plus attachant. On est prié de retenir dès maintenant ses places au garage Haye-Royer. Prix environ 3s francs par place.

Les Semaines de Bonté

* * Une dernière excursion est organisée pour

le Dimanche 26 juin, dont le programme est particulièrement important : A 0 heures, dé-part du garage Royer-Haye pour la visite 4j

FETE A L'ECOLE DE REFORME DE SAINT-HILAIRE

Dimanche 12 juin

Le groupe des personnes, dames et mes-sieurs de Saunrur, qui sous la direction de Mme Métayer constituent — ils se quali-fient ainsi — les « Amis de la Semaine de la Bonté », a donné ces dernières années de belles fêtes aux garçons de l'Ecole de Réforme de St-Hilaire et aux enfants de l'internat de Ghanteloup, si oubliés dans leur solitude, on peut dire leur bled de Fontevrault, mais jamais il n'en a donné de pareille, nous a-t-on dit, à celle à la-quelle nous avons' eu la joie d'assister.

Cette fête avait pour la première fois un caractère officiel ; elle était présidée par M. Robert Duthozo, sous-préfet de Ghâtellerault; car si St-Hilaire est pro-che de Saumur, il est cependant hors du Maine-et-Loire, dans le département de la Vienne.

Nous avons remarqué parmi les person-nalités présentes : Mme et M. Fricotelle; le colonel Rebeux de l'Ecole de Cavalerie de Saumur; Mme et M. Beau, directeur de la prison centrale de Fontevrault; Mme et M. Fernand d'Angers.

Cette fête a commencé dans la grande salle des conférences de l'Ecole remplie de pupilles, des familles du personnel et des invités, par « Quelques mots » disait le programme sorti des presses des Eta-blissements Brisset d'Angers, et distribués à tous, de Mme Métayer.

Mme Métayer connaît les pupiles et elle sait leur parler comme à de grands en-fants avec une simplicité, un cœur et une autorité étonnantes. Elle leur a dit sobre-ment la vie de ce garçon Paul Doumer, sorti du peuple, fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage qui connut toyte sa jeu-nesse la misère et la souffrance, et put, par sa volonté, sa conscience" et son tra-vail, devenir le premier magistrat de notre République. Ce sont là choses connues, mais toujours émouvantes à entendre.

Mme Métayer sut tirer du rappel de cette mervéilléuse existence, les belles leçons qu'on devine.

Et après elle, M. Ch. Morin d'Angers a dit quelques beaux vers de lui sur la Bonté. Rendons ici un juste hommage à M. Morin; il est en même temps qu'un fin artiste, un parfait poète.

Nous avons revu sur la scène les ama-teurs saumurois qui prêtent leur concours à bien des fêtes généreuses : M. Montai-gu, l'inénarrable comique troupier ; M. Decker, et M. Beaumônt, rnonologuistes.

Les pupilles qu'ils ont déjà amusés, lés connaissent et les saluent avaht même qu'ils aient ouvert la bouche, par des ap-plaudissements qu'il faut avoir entendus.

A eux s'étaient joints, venu à St-Hilaire pour la première fois, une jeune flûtiste, Mlle J. Robert, fille de la directrice de l'école maternelle de Fenêt; M. Bienvenu, violoniste et sa fille dé 12 ans, violoncel-liste. Nous félicitons vivement M. Bienvenu d'être venu apporter à une telle fête le concours de son beau talent. Les colons sont su le comprendre, l'admirer et le re-mercier aussi.

A côté de ces artistes saumurois, étaient des artistes de grand talent venus d'An-gers : Mme Madeleiine Riobé, Mme Suzanne Roger, MM. René Riobé et L. Ch. Morin, qui constituent — c'est le nom de leur groupement — le « Dilettante Quartet ». Leurs chants et leurs quatuors donnent une émotion d'art de toute valeur. Ils ont emporté l'admiration de. tous.

Le spectacle s'est continué par la très joyeuse comédie : Par un jour de pluie, de Louis Forest, jouée par Mlles Méteyer et Le-seuil; MM. Decker, Beautnont et Montaigu.

Puis un pupille est venu sur la scène pour offrir à Mme Métayer un bouquet, et qui a lu l'adresse suivante :

<( Chère Madame, » Chers Bienfaiteurs,,

» A l'issue de cette belle fête, je viens vous remercier au nom de tous mes ca-marades, de l'affectueuse sollicitude dont vous nous entourez.

» Je ne saurais vous exprimer toute no-tre reconnaissance pour la généreuse ac-tjivitjé que Mous déployez" inlassablement pour nous procurer ces moments de joie saine et pure qui sont ces magnifiques « Fêtes de Bonté ».

» Soyez assurée Madame que vos efforts ne sont pas vains, et que votre pensée nous encourage et mous guide vers le Bien et le Travail.

» ltour la bonté toute maternelle que vous nous témoignez, acceptez avec nos cris de joie et nos rires de tout à l'heure, 110s sentiments ue gratitude infinie, qui vont aussi à tous les artistes qui vous accompagnent.

» Pour mes camarades : Le. pupille ; MOREL. »

Mme Métayer sut répondre avec cœur à ces paroles et dire aux garçons la con-fiance qu'elle et ses amis mettaient dans les sentiments qui leur étaient exprimés.

Enfin ce fut la « Marseillaise », chantée par Mme Madeleine Riobé et reprise en chœur au refrain par tous les assistants debout. Moment profondément émouvant, qui a rappelé à tous les a Marseillaise » de la guerre et qui a fait se mouiller bien des yeux.

La fête s'est corsée cette année pour la première fois d'un goûter donné pen-dant l'entr'acte. Et cela a été une scène combien jolie que celle des 3ao colons à leur place aux tables du réfectoire et ser-vis par les dames et les jeunes filles pré-sentes, leur donnant des pâtisseries d'un bon faiseur de Saumur et leur servant du Champagne.

Les ipat^vresi éjtaient (ravis do pareilles gentillesses qu'ils n'eussent jamais ima-ginées possibles.

Nous prenons la liberté de remercier dans ce compte-rendu qu'on nous a de-mandé, Mme Fricotelle qui a procuré les 680 pâtisseries distribuées et les maisons Ajjkèrman-de Luze et Grati^n et Meyer, qui ont donné les cinquantes bouteilles de mousseux nécessaires.

Ajoutons que M. Dulhuzo, sous-préfet de Châtellerault, sut dans un discours, remercier de façon délicate tous les arti-sans de cette fête et adresser aux pupilles des paroles d'affection vraiment paternelle.

Ajoutons encore que la Musique des Pu-pilles, conduite par son chef distingué, M. Gautier, était de la partie : elle joua dans la grande cour la a Marseillaise » à l'arrivée de M. le Sous-Préfet et pendant le concert quatre morceaux de son réper-toire.

Vraie fête de « Semaine de Bonté », jo-yeuse, pleine de cœur et de talent, bien faite pour donner du moral à de pauvres garçons souvent plus malheurecx que cou-pables.

Une fois encore, nous remercions tous les artistes amateurs de Saumur et d'An-gers et particulièrement Mme Métayer, vraie âme de cette fête. — Un Invité.

* • • Quelques jours après les mêmes organi-

sateurs, aidés des mêmes bonnes volontés artistiques poursuivaient leurs fêtes au profit des hospitalisés de Saumur et des enfants des écoles maternelles.

Partout ce fut la joie et la reconnais-sance des auditeurs à l'endroit de ces dé-voués propagateurs de la Bonté.

—————— L Ji

Etat-Civil de Saumur Du 18 au 22 Juin 1932

NAISSANCES André Moisand, rue du Pressoir. Jean Léau, 3, rue de la Porte-Neuve. Odette Lacombe, 32, Grande-Rue, Gilbert Battais, île du Saule. PUBLICATIONS DE MARIAGES

Raphaël Rousseau, maréchal-des-Logis à l'Ecole de Cavalerie, et Renée Amelin, s. p., à St-Martin-de-Sanzay (Deux-Sèvres).

Roland Godard, brigadier, maître-ma-réchal, et Colombe Richer, domestique à Beauvilliers (Eure et-Loire).

MARIA.GE Lucien Charron, plombier, a épousé

Paulette Cléret, sans profession, tous deux à Saumur,

DECES Lucien Verneau. époux Petit, maçon,

31 ans, 13 b!% rue Jean-Jaurès. Orner Pageaud, époux Charpentier,

68 ans, manœuvre, t. Basses-Perrières

^1

HIPPISME COURSES DE YERRIE-SAUMUR

La rjéunioai «J'ouverture de Verrie-Saui-mur a marqué dimanche un très joli suc-cès d'élégance et d'affluence.

Il y avait foule à la pelouse et le pe-lage la^teit. retijouvé touS ses fidèles, ha-bitués.

Le programme où une large part est iféseryéje aux militaires 1ét,àit particulière*-ment choisi.

Le sport fut parfois riche en surprise mais toutes les épreuves furent très in-téressantes.

Une nombreuse assistance se pressait au pesage aux côtés de nos vaillants di-rigeants et animateurs du grand hippo-drome.

S'y pressaient également tous nos offi-ciers supérieurs efc subalternes du Cadre de l'Ecole, ainsi que leurs familles.

RESULTATS TECHNIQUES

Prix Lamothe Chandenier (Steeple-chase militaire (3B série) 1.100 fr. distance 3.000 mètres 8 partants.

1. Isoure III, à l'Ecole de Cavalerie (ma-réchal des logis Alari).

2. La Mémé, à l'Ecole de Cavalerie (ad-judant Lesauvage).

3. Lanterne, à l'Ecole de Cavalerie, ad-judant Lacassagne).

Non placés : Baltaaar, Bicot, Pierre Bru-ne, Myrto, Abajoue.

Pari mutuel : G. 236, pl. 88, 33, 21.

Prix des Landes. — ier prix de la So-ciété ,S|port(ive d'Encouragement) (isteeplet-chase cross-country de cavalerie. — 800 fr. distance 4.00 m- — 9 partants.

1. Torpille III (sous-lieutenant du Ter-tre).

ai. Demï-^onôjâ'ime IV (sbust-lieut|tnant Spitzer).

3. Reine des Près VII (sous-lieutenant de Dione).

Non placés : Batailleuse IV, Camélia, Ca-pus, Ondine, Serin, Violetta II.

Pari mutuel : G. 3g, pl. 17, 26, 17.

Prix des Veneurs. — 20 prix de la So-ciété Sjportive d'Elncour,9gement (Steeple-chase qrosstcountry interrégional de 1> Société Sportive d'Encouragement et de la Société des Courses de Verrie-Saumur), 2e série, iTe, 2°, 3e et 6e régions, 4-5oo fr. distance 3.4oo mètres. — 3 partants.

1. Eclat de rire (lieutenant Volpert). 2. Etna II (dérobé et ramené). 3. Folle Avoine IL Pari mutuel : G. 27.

Prix Quinccy. — ier prix de la Société de Sport de France (steeple chase mili-taire 28 sérié) 2.5oo fr. distance : 3.5oo mètres. ■— 5 partants.

1. Le Hulotte (capitaine Rougier); 2. Méda (lieutenant Granel).

Non placés :" Fier Copain, Bride-Abattue, Guiserix.

Pari mutuel : G. 55, pl. a3, 19.

Prix du Château de Marson. — (3a prix de la Société Sportive d'Encouragement), steeple-chase ctosff-country, mixtfc, hacks et hunters, gentlemen-riders, 8.000 fr. distance 4.ood mètres, 5 partants.

1. Miss Pymette (capitaine Le Bobinnec) 2. Riadicelle (lieutenant de la Chauve-

lais). Non placés : Sans-Argent, Etourdie, Le__

Rosaire (tombé, remonté). Pari mutuel : G. 63, pl. 24, 35.

Prix des Bruyères. — 4e prix de la So-ciété Sportive d'Encouragement (Steeple-chjase cross-country mîlSithire) 2e série, 25.000 fr. — Distance 4-5oo m., 6 par-tants.

1. Be&trix II (capitaine Laffargue). 2. Dixmute (lieutenant Jalenques); Non placés : Muscadine II, Brassure, El-

vina,, Dandy VI (tombé). Pari mutuel : G. 27, pl, 20, 38.

L'animation fut très vive autour des guichets du Pari Mutuel, unité à 10 fr.; et les équipes de M. Mhthelie donnèrent satisfaction à tous les joueurs.

Le total de la recette s'éleva à la som-me -de 83.600.

Au demeurant, très brillante réunion, dont il y a lieu de féliciter la commis-sion :

M, le baron Lejeune, président; Camil-le Gdndrom, viqe-présidenti;

MM. le Docteur Perreau, René Perreau, A. Meyer, P. Cloquemin, Girarci-Amiot, membres.

M. F. Mathelie, le dévoué secrétaire-tré-sorier; M. C. Wolpert, séculaire-adjoint ; MM. Camille Gendron et René Perreau, commissaires;

MM. A- Meyer et P. Cloquemin} com-

missaires adjoints; M. le colonèl Danloux et M. le commandant de Langle de Cary,

; crçmrrjdssaires militaires.

J *, LA JEANNE D'ARC DE SAUMUR

EST CHAMPION D'ANJOU

La Jeanne-d'Arc de Saumur gagne le Challenge de l'Unim d'Anjou

Gustave Paviot bat le record de l'Union d'Anjou du saut à la perche avec 3 m. 35.:

La Jeanne-d'Arc locale déplaçait diman-che dernier à Angers ses équipes d'athlé-tisme pour disputer sur le stade de l'In-trépide, le Championnat de l'Union d'An-jou.

Empressons-nous de dire que c'est un succès complet que nos représentants ont rem porté puisqu'ils se classèrent premiers du classement général, ayant remporté 6 épreuves sur 11.

La lutte fut pourtant chaude et long-temps incertaine car Saint-Pierre de Cho-let avait envoyé sa meilleure formation, et il nous faut citer que la Jeanne-d'Arc était amputée de Garlier et Vouillard qui auraient certes apporté à l'équipe saumu-roise un grand appoint.

Mais loin de se décourager par ce han-dicap, les « noir et blanc » redoublèrent d'énergie et terminèrent le Championnat avec plusieurs points d'avance.

Les .performances réussies par la Jeanne-d'Arc au cours de ce championnat furent très bonnes.

Félicitons sans réserve M. Lebée, prési-dent de la section d'athlétisme, ainsi que Mi. Viot, moniteur, pour tous les conseils et encouragements qu'ils apportent sans réserve à leur section.

Ce succès ne sera pas le dernier, que nos athlètes c< noir et blanc » persistent dans cette voie, nous le leur souhaitons vive-ment. — DRAC.

11 nu H m 11 iiiin Minimum m i iiimT

Paifc Divers UN OFFICIER -

FAIT UNE CHUTE DE MOTO

Le capitaine Mhnceron, instructeur à l'Ecole de Cavalerie, demeurant à la Mai-son-Blanche, au Petit-Puy, passait lundi midi rue Dacier, monté sur une moto, lorsque soudain un garde-boue étant sauté et s'interposant dans les rayons, la ma-chine se coucha renversant d'officier qui heureusement marchait lentement.

On s'empressa et M. Blanchard pharma-cien, aidé de témoins le transporta dans son officine en attendant l'arrivée du doc-teur Gandpr; le praticien constata une frac-ture de la jambe. Le capitaine Manceron

-a reçu tout aussitôt les soins nécessaires et son état n'est p»s autrement inquié-tant.

L'officier en - sera quitte pour le repos forcé en ptareil cas.

-o

UNE VOISINE IRASCIBLE

Jeudi dernier, vers 18 heures, la jeune Pitault vint puiser de l'eau à la pompe d'une cour commune où habite la femme Marchand, n^îe G«|rm,aine( Chaujvineau ; celle-ci sans aucun motif jeta un seau d'aau à la tête de l'enfant qui affolée cou-rut trouver sa mère, Mme Gélestine Pi-tault, née Guitton, 53 ans, rue Jean-Jau-ré?, 74, qui en fit la remarque à la peu aceorte voisine.

La femme Marchand prise de colère re-commença la même agression puis frappa la mère et la renversa par terre. Ce sont des voisins qui durent lia. relever puis la ramener chez elle.

La violente voisine interrogée argua d'un tas de motifs; les témoins sont for-mels et Mme Pitaut a produit un certi-ficat médical à l'appui de sa plainte.

Procès-verbal a été dressé à la femme Marchand qui aura à répondre de ses •êtes. -

0 > UN DELIT DE FUITE

Près de la ferme exploitée par les époux Gcorget, de Neuillé, au lieudit Gravelle, un accident s'est produit vendredi dernier.

M. Cléinent Maye, 46 ans, domicilié à Pontf-LaJjbë et attaché à Une maison cde Cholet à titre de représentant, pilotait une voiture, lorsqu'il renversa la petite Odette Georget, âgée de 4 ans et fille des fermier».

L'enfant fut grièvement blessée et le conducteur de l'auto n'en continua fos moins sa route.

Fort heureusement, Mayë reconnu par deux personnes de Neuillé fut bientôt re-trouvé.

Un procè^erTin lui a été dressé en af» tendant leS| poursuites.

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Tribwial de Commerce de Saumur Liquidation judiciaire de la Société Labarnssias et Cie

(Cartonneries Saumuroises) 45, r. de la Croix-Verte, Saumur

Par jugement du 21 Juin 1932,M.Ch. Dubois a été nom-mé liquidateur définitif.

La première réunion pour la vérification et l'affirmation des créances aura lieu au Tribunal de Commerce, le mercredi 6 juillet 1932, à 10 heures 30.

,e PÉCHEZ PLUS par ignorance...

A RADIA Apaài ndiMdif •«!"• I" r»-"' »' lu atialiaaaa COM» l'«im»«t Mita» '• i.t cl « »■ irtflMl '« »»«•*• 4 i S liara» 4e Intara laai a» j°ara«<.. La RABIA » ebliaa pluaiaari caataiatr

\4i pftmier» pri« danl la» €••«•«»; jMcdailla £Oi «"a Pf«»M»«I.A 1» R«»«-

VMqtt at i* Miiittra lia l'Airicallar». S'il ■> »• • M» a» vatra nr* d«m»«-aai aa Laboratoira Sclaatifioaa RADIA «i Sl-Eltenne de Furaac iCnum

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BORDEAUX SAUMUR - PARIS (Montparnasse)

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Bordeaux.. Saintes!... Niort Parthenay. Airvault... Tlioaars a.

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LIGNE D'ORLÉANS PARIS TOUR3 - SAUMUR — ANGERS — NANTES

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Paris (Orsav). Tours... dép. Langeais Port-Boulet.. Varennes Saumur.. arr.

— dép. St-Martin.... St-Clément .. Les Rosiers.. La Ménitré... Angers.. .arr. Nantes., .arr. St-Nazàire... Le Croisic ...

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16 33 17 13 17 47 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

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NANTES - ANGERS - SAUMUR — TOURS - PARIS

STATIONS

Le Croisic... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré.., Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 OMN.

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SAUMUR - PORT-BOULET - CHINON

STATIONS

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 38 7 13 7 25 7 37

1809

11 25 11 36 11 49

1807

15 43 16 21 16 47 17 05

STATIONS

Chinon Avoine.. Port-Boulet SaumurOrl.

1802

7 08 7 26 7 43 8 04

4836(3 [4836(4

13 02 13 35 14 ^3 14 34

15 02 15 30 17 47 18 09

1810

20 44 20 57 21 26 21 47

SAUMUR BOURGUEIL

STATIONS

Saumur Orl. Port- Boulet Bourgueil..

6 38 8 10 8 19

11 47 12 40 12 47

15 43 16 2C 16 27

STATIONS

Bourgueil.. Port -Boulet Saumur Orl.

(A)

6 43 7 43 8 04

10 54 12 26 12 41

(B).y

16 45 17 47 18 09

(A) N'a lieu <jue le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi

ANGERS — DOUÉ - MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

Angers St-L. Martigné... DQué-la-Fne. lesVerchers. leVàudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers ....

185b

6 14 7 38 7 59 8 06 8 12 8 23

8 41 9 39

10 04 11 26

1857

11 30 12 44 13 03 13 10 13 18 13 28

14 » 14 43 15 11 16 27

1863 EXPR.

17 03 17 59 18 15

18 30 OMN. 19 05 19 54 20 22 21 47

1865

17 40 19 08 19 37 19 44 19 51 20 04

STATIONS

Poitiers.. Moncontour Loudun.... Montreuil a.

Montreuil d. leVàudelnay lesVerchers, Doué-la-F"». Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 04 6 19 6 32 6 43 7 06 8 40

1852

6 37 7 58 8 38 9 17

EXPR. 9 33 9 43

'9 56 10 13 11 10

1856

10 42 12 14 12 56 13 30

14 01 14 14 14 22 14 29 14 46 16 »

1868

16 42 18 19 19 21 20 08

20 39 20 51 20 59 21 05 21 20 22 17

| La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les htures indiquées sont toujours les heures de dépari.

(1) Les mardis, jeudis et samedis, sauf le 14 juillet.

(2) Les lundis, mercredis et vendr., sauf le 15 août.

(j) Saufle jeudi.

(4) Jeudis seulement.

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longue .... Les Hayej. Brion Jum'» Chartrené.. Baugé Clefs La Flèche...

8 50 9 02 9 15 9 23 9 29 9 36 9 49

10 06 10 23

14 39 14 50 15 01 i? 08 15 13 15 18 15 28 15 43 1555

21 52 22 03 22 13 22 20 22 25 22 30 22 39 22 54 23 06

LA FLÈCHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jumle» Les Hayes... Longue Vivy Saumur arr.

6 24 6 38 6 63 7 00 7 06 7 10 7 18 7 29 7 40

11 10 11 24 11 40 il 47 H 54 11 58 12 08 12 21 12 31

17 48 18 03 18 24 18 31 18 40 18 44 18 56 19 07 19 18

Vu par nous,. Maire de Saumur, pour légalisation de 'a signature du gérant.

Hôt&l-dê-Ville de Sautnurt Je Certifié par l'imprimeur ioussignéi

LE MAIRE4