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Année - N° 69 ABONNEMENTS Maine-et-Loire «'Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An .. . . . 16 fr. En[dBhor8 des limitrophes: 22f'.60 INSERTIONS Annonces, la ligne . 2.75 Réclames, 2fr. Faits locaux, 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers F O N D É E N 1841 PARAISSANT L_E MERCREDI ET LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : ; 1-95 DIRECTION: GIROOFCD & RICHOU U Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Pubhcité A.GHIMOT,3, r. d'Amboise(coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup. C/C/ Nantes ; ; 154-28 DIRECTION: GIROOFCD & RICHOU U Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Pubhcité A.GHIMOT,3, r. d'Amboise(coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup. Mercredi 30 Août 1939 LE NUMÉRO : 2 0 r Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui [ La collusion russo-allemande doit entraîner immédiatement la dissolution du Parti Communiste La trahison soviétique, que les communistes essaient de couvrir et d'expliquer en la travestissant en hommage gratuitement rendu par Hitler à Staline, est évidem- ment chargée, sur le plan diplo- matique, de conséquences im- prévisibles et peut être tragiques. Mais, sur le plan de la politique intérieure, en confirmant, dans un moment de tension diploma- tique aussi aigu, leursoumission aux ordres de la Russie, les com- munistes renouvellent la preuve qu'ils se sont eux-mêmes exclus de la communauté française. Devant pareille attitude, la réac- tion française n'a pas tardé : du Populaire (où l'on a pu lire un article intitulé : « Moscou, su- prême espoir de Berlin ») à L'Ac- tion Française, en passant par les articles de MM. Eugène Frot à La République, L.-O. Frossard dans La Justice, etc., il ne s'est pas trouvé un seul journal pour appeler un chat un chat et L'Hu- manité un organe de trahison. 11 nous est donc permis d'écrire que si la guerre nousestépargnée, les nationaux auront rarement eu plus belle occasion de passer à l'offensive et d'entraîner après eux l'opinion publique pour exi- ger la dissolution immédiate du parti de la trahison russo-hitlé- rienne. Ue même que les nationaux se sont associés, de cœur et d'esprit, à l'initiative du gouvernement, de mettre un terme aux menées hitlériennes, de même doivent- ils obtenir aujourd'hui du gou- vernement qu'il mette un terme aux agissements des meilleur^ i^lliés de l'Allemagnp éternelle : les agents de l'éternelle Russie. JSotre mot d'ordre sera donc : — Dissolution immédiate du parti corpmuftiste. Gomme toujours, les assassins sont les premiers pour donner le change, à crier au meurtre. C'est ainsi que L'Humanilé, de- puis plusieurs mois, mène une campagne insensée dans le des- sein d'accréditer la légende que les nationaux paclisent avec Hit- ler. La manœuvre a été savam- paent conduite avec le concours de quelques organes du radica- lisme révolutionnaire et même de jouriiaux de droite égarés dans les eaux moscovites. Le 30 septembre, en fin de jour- née, M. Daladier, retour d'Alle- magne, était l'objet des acclama- tions frénétiques des Parisiens, ail n'y a pas une femme et pas un homme en France, écrivait le lendemain Léon Blum, pour re- fuser à M. Neville Chamberlain et à Edouard Daladier leur juste tri- but de gratitude». Quelques jours plus tard, le 4 octobre, les accords étaient approuvés par la Chambre par S35 voix nationales, radicales et socialistes, contre 75 voix com- munistes. Ainsi donc était consacrée la débâcle des communistes et des forces obscures qui s'étaient ef- forcées de^édpijter_le pays dans une guerre qu'il eût fallu méiiei' dans des conditions stratégiques difficiles, et à laquelle ni nous ni nos amis anglais n'étions prépa- rés, ni moralement, ni matériel- lement, Depuis, les communistes ont eu le cynisme de relever la lête. Ils ont poursuivi leur efTortcon- tre l'unité du pays en jetant le discrédit sur les nationaux et sur le ministre des Affaires étrangè- res, les rendant responsables de la lenteur des négociations anglo- franco-russes. Or, pendant que ces négocia- tions se poursuivaient, la Russie traitait secrètement avec l'Alle- magne. Si, en septembre 1938, les com- munistes se sont déclarés contre Munich, c'était, comme l'attestent vingt textes différents des doc- trinaires el des chefs marxistes, parce que la guerre oflre à la ré- volution sa plus belle c|:^ance. Mais, pour tout Français rai- sonnable, il ne fait pas de doute que le répit de Munich nous a permis de çQmpléter nfttre réar- mement, moral, matériel, éco- nomique el diplomatique. A l'heure où nous écrivons, la situation est grave, mais non dé- sespérée. La lâche du gouverne- mentest lourde et délicate, cepen- dant, il est mipviî^ en mesure de dominer la situation qu'en sep- tembre 1938 C'est une raison de plus, pour la presse el les partis, de ne pas tenter de lui imposer des directives ; car seuls les mi- nistres responsables possèden t les éléments d'appréciation nécessai- res pour juger sainement de la décision à prendre. Mais quelle que soit l'issue de la situation présente, le gouver- nement a le devoir d'en finir, et avec les agents d'Hitler, et avec leurs alliés les agents de Staline : d'en finir avec tous les traîtres. C'est pourquoi, conformément au désir exprimé l'année dernière par 454 journaux de toutes nuan- ces, il doit procéder sans dé'ai à la dissolution du parti communiste. INTER-FRANŒ. cimiiiiiiiiiuimiiiiiimiiiniiiimm NOUVELLES EXPRESS Le chancelier Hitler a remis hier soir, à 10 h. 15, à sir Nevile Henderson, la réponse du Reich à la communication britannique. Aux Communes, M. Chamberlain n'a pas cru devoir dévoiler le contenu exact du précédent message de M. E[itler, mais il a indiqué que Iç Fuhrer souhaitait une eutentç germanorljritannique. Le premier britannique a affirmé avec toute a netteté possib e que les obliga- tions envers la Pologne seront exécutées. L'unanimité anglaisé s'est reflétée dans les interventions travailliste et libérale qui ont approuvé la pohtique du gouver- nement. Le roi des Belges et la reine de Hol- lande ont offert leur médiation aux gou- vernements intéressés dans la crise ac- tuelle. La France et l'Angleterre ont ré- pondu favorablement. La police judiciaire a procédé hier à 105 perquisitions dans les locav^j^ com- munistes, sièges cellules et impri- înerie?. Certains journaux co^^^rnvlnistes sus- pendu^, ayant essayé de reparaître avec dps rqoj'ens de fortune, sont l'objet de poursuites. Le tirage de la 15^ tranche de la Lote- rie Nationale, qui devait avoir lieu ay Blanc, demain jeudi, est reporté à une date ultérieure, (c S| noi^s çbvi.Qn? guerre, quel que soit le vainqueur, vainqueurs et vaincu^ récoUeraieht une horri- ble moisson de souffrances et de misères humaines. » N. GHAMBERLAIN tresse « L'Humanité » des lauriers à Staline On sait que L'Humanité et sa succursale Ce Soir ont mené depuis quelques mois une campagne acharnée : a) pour la con- clusion rapide d'une alliance totale de la France et de l'Angleterre avec la Russie des Soviets; b), contre MM. aiamberlain, Daladier et Bonnet, accusés de trahison pour n'avoir pas accompli vis-à-vis de M. Hitler les gestes de provocation d'où la guerre devait sortir. La « loyauté » de Staline, la fermeté ir- réductible de la (( grande démocratie rus- se » à l'égard' des cc agresseurs fascistes», tels sont les thèmes qui jusqu'à hier rem- plissaient les colonnes du journal marxiste. On attendait donc avec une vive curiosité les explications de la presse communiste sur l'attitude et le revirernent de l'U.R.S.S. signant un pacte d'amitié avec ceux que nos moscoutaires désignaient, non sans raison, comme les fauteurs de guerre. L'explication est venue. L'Humanité s'en tire en payant d'au- dace, en prétendant qu'en faisant alliance avec Hitler, les Soviets apportent une con- tribution à la paix ! Il faut dénoncer avec vigueur cette nou- velle manœuvre qui engage le parti com- muniste, directement cette fois-ci, sur le chemin de la trahison; l'U.R.S.S:. devient, en effet, l'alliée de l'Allemagne, et lorsque les communistes font son apologie, à pro- pos d'un acte diplomatique dirigé contre la FVance ils tombent sous le coup des lois relatives à la sécurité de la nation. Laissons la parole à L'Humanité, le jour- nal de MM. Staline et Hitler. I. UNE CO'NTRIBUTIQ'N A LA PAIX (( C'est une victoire pour la paix. » Marcel GmON, député communiste Ce Soir, 22 août 1989. « Les négociations entre (l'Allemagne et l'U.R.S.S.) apportent un élément de paix considérable. » DARNAR. L'Humanité, 28 août igSg. 2. UNE KEOULADE D'HITLER (( Voilà donc l'agresseur des peuples au- jourd'hui contraint de frapper à la porte qu'il parlait hier d'enfoncer. » La puissance soviétique a disloqué le front de ses ennemis. » DARWAR. L'Humanité, 28 août 1989. 3. LE PACrE TRIPARTITE DOIT ETRE CONCLU (( L'avion pour Moscou part tous les ma- tins vers huit heures. Monsieur DaladleT -.» DARiNAR, L'flumdniité, 28, août 1989. Lçs textes qui précèdent sont assez élo- quents, L'U|,R,S.S, vient de poignarder dans le dos la Pologne, la France et la Grande- Bretagne. Les communistes commettent un véritable acte de trahison contre la France- et le peuple français. iiiinniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinrniiiiiiiiii C'était à prévoir Quelque formidable qu'ait été la stu- peur provoquée en France par la trahison — le mot n'est pas trop fort — des Soviets passant au dan hitlérien à l'heure même où se joue le sort du monde, l'événement n'était pas imprévisible pour qui se dou- tait des menées obscures de la III|= Interna- tionale. Témoin cette phrase publiée dans le bul- letin quotidien d'Inter-Francc du ao juin dernier : « La duplicité de la diplonialie russe est telle qu'il n'est pas impossible do savoir si, le cas échéant, elle forait honneur à sa signature. On a des raisons de. croire que la Russie veut se tenir à l'écart des aventures guerrières, tout en nourrissant le dessein de mettre le feu à l'Europe. Ou se demande, d'autre part, si des relations se- crètes n'existent pas entre l'Allemagne et Moscou, auquel cas les iiourparlers acluols seraient non seulement inutiles, mais émi- nemment .dangereux ». Les faits onll ntalheureuscment prouvé la légitimité d'une telle défiance. Une fois de plus, le bolchevisme a prouvé qu'il jouait à tous coups contre notre jia- trie. uiiituiiiiinnnimiimminimiiTiîïï La fin du parti communists en France Une véritable indignation a secoué les milieux communislcs français, à la nouvel- le de la signature du pacte germano-sovié- tique. Dans les milieux ouvriers, cette in- dignation a été suivie de démissions mas- sives des organisations comnuinisles. Les travailleurs français, trop longtemps abusés par une proiiagande astucieusement perfide ont rejoint sans hésiter l'unité na- tionale. Comme d'autre part, les diverses forma- tions politiques se sont livrées à la Cham- bre, vendredi, à une véritable exécution des chefs du parti conununisle, ceux-ci, estime Le Capital, sont aujourd'hui tota- lement isolés. Le gouvernement a, d'ailleurs, suspendu sine' 'die toutes les publications du parti communiste, qui se trouve ainsi privé de tous moyens de communiquer collective- ment avec ses anciens adhérents. imimiiimTîimmiiiurminiiimm? Le Plan de 3 ans Les pessimistes, parce qu'ils ont l'habitu- de de l'échec, nient le redressement de la France qu'admire l'étranger. Répondez- leur... La France travaille dayantage : Hier, avant les décrets-lois du 12 novembre, 8 ouvriers sur 100 faisaient des heures su|)- ])lémentaires. Aujourd'hui 35 ouvriers sur 100 font des heures supplémentaires. Hé- sultats d'autant plus significatifs que dans le môme temps le chômage a diminué. La France; exporte davantage : En volu- me, 25 % de plus. En valeur, /lo % de i lus, de juin 1988 à juin 1989. Ces chiffres démontrent que ta reiirise de l'activité générale n'est pas limitée ar.x in- dustries de la Défense Nationale . iNFORMATIONS UN ECHANGE DE_ MESSAGES • ENTRE M. DALADIER ET M.. HJ(TLm M. Daladier a e^vc^é, ces jours derniers, un message au chancelier Hitler, message plein dé dignité, de calme assurance, mais dans lequel il rappelait au Puhrer alle- mand les horreurs do la guerre que tous les deux ont connues, puisque anciens com- battants tous leis deux. M. Hitler a répondu fort courtoisement â ce message en tentant de justifier sa polit tique de force. La publication de cette correspondance est considérée à Pafi^ comme un geste po- litique tendant de légitimer la thè^e al- lemande 'devant l'opinion publique français

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  • Année - N° 69 A B O N N E M E N T S

    Maine-et-Loire «'Limitrophes

    Trois Mois . . . 5 fr.

    Six Mois . . . 9 fr.

    Un A n .. . . . 16 fr.

    En[dBhor8 des limitrophes: 22f'.60

    I N S E R T I O N S

    Annonces, la ligne . 2 . 7 5

    Réclames, — 2 f r .

    Faits locaux, — 2.50

    Journal Politique et Littéraire

    D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éh d'Avis Divers — F O N D É E N 1 8 4 1 —

    P A R A I S S A N T L _ E M E R C R E D I E T L E S A M E D I

    RÉDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : ; 1-95

    D I R E C T I O N : G I R O O F C D & R I C H O U U

    Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Pubhcité A.GHIMOT,3, r. d'Amboise(coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup. C/C/ Nantes ; ; 154-28 D I R E C T I O N : G I R O O F C D & R I C H O U

    U

    Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Pubhcité A.GHIMOT,3, r. d'Amboise(coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup.

    Mercredi 30 Août 1939

    L E N U M É R O :

    2 0 r Les abonnements sont payables d'a-

    vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

    La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

    [ La collusion russo-allemande doit entraîner immédiatement

    la dissolution du Parti Communiste

    La trahison soviétique, que les communis tes essaient de couvrir et d 'expliquer en la travestissant en hommage gra tu i tement rendu par Hitler à Staline, est évidem-m e n t chargée, sur le plan diplo-mat ique , de conséquences im-prévisibles et peut être tragiques.

    Mais, sur le plan de la politique intér ieure, en conf i rmant , dans u n m o m e n t de tension d ip loma-t ique aussi aigu, l eu r soumiss ion aux ordres de la Russie, les com-munis tes renouvel lent la preuve qu ' i ls se sont eux-mêmes exclus de la c o m m u n a u t é française.

    Devant pareille att i tude, la réac-tion française n 'a pas tardé : du Populaire (où l 'on a pu lire un article int i tulé : « Moscou, su-prême espoir de Berlin ») à L'Ac-tion Française, en passant par les articles de MM. Eugène Frot à La République, L.-O. Frossard dans La Justice, etc., il ne s'est pas t rouvé un seul journa l pour appeler un chat un chat et L'Hu-manité un organe de t rahison.

    11 nous est donc permis d'écrire que si la guerre nouses tépargnée , les nat ionaux au ron t rarement eu p lus belle occasion de passer à l 'offensive et d 'entra îner après eux l 'opinion publ ique pour exi-ger la dissolution immédia te du parti de la trahison russo-hit lé-r ienne .

    Ue même que les nat ionaux se sont associés, de cœur et d'esprit , à l ' initiative du gouvernemen t , de mettre un terme aux menées hi t lér iennes, de m ê m e doivent-ils obtenir au jou rd 'hu i du gou-ve rnemen t qu'il mette un terme aux agissements des meilleur^ i^lliés de l 'Allemagnp éternelle : les agents de l 'éternelle Russie.

    JSotre mot d 'ordre sera donc : — Dissolution immédia te du

    part i corpmuft is te . Gomme toujours , les assassins

    sont les premiers pour donner le change, à crier au meur t re .

    C'est ainsi que L'Humanilé, de-puis plusieurs mois, mène une campagne insensée dans le des-sein d'accréditer la légende que les na t ionaux paclisent avec Hit-ler. La m a n œ u v r e a été savam-paent condui te avec le concours

    de quelques organes du radica-lisme révolut ionnaire et même de jour i iaux de droite égarés dans les eaux moscovites.

    Le 30 septembre, en fin de jour-née, M. Daladier, retour d'Alle-magne , était l 'objet des acclama-tions frénétiques des Parisiens, a i l n 'y a pas une f emme et pas un h o m m e en France, écrivait le lendemain Léon Blum, pour re-fuser à M. Neville Chamberlain et à Edouard Daladier leur juste tri-but de grat i tude». Quelques jours plus tard, le 4 octobre, les accords étaient approuvés par la Chambre par S35 voix nationales, radicales et socialistes, contre 75 voix com-munis tes .

    Ainsi donc était consacrée la débâcle des communis tes et des forces obscures qui s'étaient ef-forcées d e ^ é d p i j t e r _ l e pays dans une guerre qu'il eût fallu méiiei' dans des condit ions stratégiques difficiles, et à laquelle ni nous ni nos amis anglais n 'ét ions prépa-rés, ni mora lement , ni matériel-lement ,

    Depuis, les communis tes ont eu le cynisme de relever la lête.

    Ils ont poursuivi leur efTortcon-tre l 'uni té du pays en jetant le discrédit sur les na t ionaux et su r le minis t re des Affaires étrangè-res, les rendan t responsables de la lenteur des négociations anglo-franco-russes.

    Or, pendant que ces négocia-tions se poursuivaient , la Russie traitait secrètement avec l'Alle-magne .

    Si, en septembre 1938, les com-munis tes se sont déclarés contre Munich, c'était, comme l'attestent v ingt textes différents des doc-trinaires el des chefs marxistes, parce que la guerre oflre à la ré-volution sa plus belle c|:^ance.

    Mais, pour tout Français rai-sonnable , il ne fait pas de doute que le répit de Munich nous a permis de çQmpléter nfttre réar-mement , moral , matériel , éco-nomique el diplomatique.

    A l 'heure où nous écrivons, la si tuation est grave, mais non dé-sespérée. La lâche du gouverne-men te s t lourde et délicate, cepen-dant , il est mipviî^ en mesure de dominer la situation qu'en sep-tembre 1938 C'est une raison de plus, pour la presse el les partis, de ne pas tenter de lui imposer

    des directives ; car seuls les mi-nistres responsables possèden t les éléments d'appréciation nécessai-res pour juger sainement de la décision à prendre.

    Mais quelle que soit l 'issue de la situation présente, le gouver-nement a le devoir d'en finir, et avec les agents d'Hitler, et avec leurs alliés les agents de Staline : d'en finir avec tous les traîtres.

    C'est pourquoi , conformément au désir exprimé l'année dernière par 454 journaux de toutes nuan-ces, il doit procéder sans dé'ai à la dissolution du parti communis te .

    INTER-FRANŒ.

    c i m i i i i i i i i i u i m i i i i i i m i i i n i i i i m m

    N O U V E L L E S E X P R E S S

    Le chancelier Hitler a remis hier soir, à 10 h. 15, à sir Nevile Henderson, la réponse du Reich à la communication britannique.

    A u x Communes , M. Chamberlain n'a pas cru devoir dévoiler le contenu exact du précédent message de M. E[itler, mais il a indiqué que Iç Fuhrer souhaitait une eutentç germanorljritannique.

    Le premier britannique a affirmé avec toute a netteté possib e que les obliga-tions envers la Pologne seront exécutées. L 'unanimité anglaisé s'est reflétée dans les interventions travailliste et libérale qui ont approuvé la pohtique du gouver-nement.

    Le roi des Belges et la reine de Hol-lande ont offert leur médiation aux gou-vernements intéressés dans la crise ac-tuelle. La France et l 'Angleterre ont ré-pondu favorablement.

    La police judiciaire a procédé hier à 105 perquisitions dans les locav ĵ̂ c o m -munistes, sièges cellules et impri-îner ie? .

    Certains journaux co^^^rnvlnistes sus-pendu^, ayant essayé de reparaître avec dps rqoj'ens de fortune, sont l 'objet de poursuites.

    Le tirage de la 15^ tranche de la Lote-rie Nationale, qui devait avoir lieu ay Blanc, demain jeudi, est reporté à une date ultérieure,

    (c S | noi^s çbvi.Qn? J» guerre, quel que soit le vainqueur, vainqueurs et vaincu^ récoUeraieht une horri-ble moisson de souffrances et de misères humaines. »

    N. GHAMBERLAIN

    tresse « L'Humanité »

    des lauriers à Staline On sait que L'Humanité et sa succursale

    Ce Soir ont mené depuis quelques mois une campagne acharnée : a) pour la con-clusion rapide d'une alliance totale de la France et de l'Angleterre avec la Russie des Soviets; b), contre MM. aiamberlain, Daladier et Bonnet, accusés de trahison pour n'avoir pas accompli vis-à-vis de M. Hitler les gestes de provocation d'où la guerre devait sortir.

    La « loyauté » de Staline, la fermeté ir-réductible de la (( grande démocratie rus-se » à l'égard' des cc agresseurs fascistes», tels sont les thèmes qui jusqu'à hier rem-plissaient les colonnes du journal marxiste.

    On attendait donc avec une vive curiosité les explications de la presse communiste sur l'attitude et le revirernent de l'U.R.S.S. signant un pacte d'amitié avec ceux que nos moscoutaires désignaient, non sans raison, comme les fauteurs de guerre.

    L'explication est venue. L'Humanité s'en tire en payant d'au-

    dace, en prétendant qu'en faisant alliance avec Hitler, les Soviets apportent une con-tribution à la paix !

    Il faut dénoncer avec vigueur cette nou-velle manœuvre qui engage le parti com-muniste, directement cette fois-ci, sur le chemin de la trahison; l'U.R.S.S:. devient, en effet, l'alliée de l'Allemagne, et lorsque les communistes font son apologie, à pro-pos d'un acte diplomatique dirigé contre la FVance ils tombent sous le coup des lois relatives à la sécurité de la nation.

    Laissons la parole à L'Humanité, le jour-nal de MM. Staline et Hitler.

    I. UNE CO'NTRIBUTIQ'N A LA PAIX

    (( C'est u n e victoire pour la paix. » Marcel G m O N ,

    député communis te Ce Soir, 22 août 1989.

    « Les négociations entre (l'Allemagne et l'U.R.S.S.) apportent un élément de paix considérable. »

    DARNAR. L'Humanité, 28 août igSg.

    2. UNE KEOULADE D'HITLER (( Voilà donc l'agresseur des peuples au-

    jourd'hui contraint de frapper à la porte qu'il parlait hier d'enfoncer.

    » La puissance soviétique a disloqué le front de ses ennemis. »

    DARWAR. L'Humanité, 28 août 1989.

    3. LE PACrE TRIPARTITE DOIT ETRE CONCLU

    (( L'avion pour Moscou part tous les ma-tins vers huit heures. Monsieur DaladleT -.»

    DARiNAR, L'flumdniité, 28, août 1989.

    Lçs textes qui précèdent sont assez élo-quents, L'U|,R,S.S, vient de poignarder dans le dos la Pologne, la France et la Grande-Bretagne. Les communistes commettent un véritable acte de trahison contre la France-et le peuple français.

    i i i i n n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i n r n i i i i i i i i i i

    C'était à prévoir

    Quelque formidable qu'ait été la stu-peur provoquée en France par la trahison — le mot n'est pas trop fort — des Soviets passant au dan hitlérien à l'heure même où se joue le sort du monde, l'événement n'était pas imprévisible pour qui se dou-tait des menées obscures de la III|= Interna-tionale.

    Témoin cette phrase publiée dans le bul-

    letin quotidien d'Inter-Francc du ao juin dernier : « La duplicité de la diplonialie russe est telle qu'il n'est pas impossible do savoir si, le cas échéant, elle forait honneur à sa signature. On a des raisons de. croire que la Russie veut se tenir à l'écart des aventures guerrières, tout en nourrissant le dessein de mettre le feu à l'Europe. Ou se demande, d'autre part, si des relations se-crètes n'existent pas entre l'Allemagne et Moscou, auquel cas les iiourparlers acluols seraient non seulement inutiles, mais émi-nemment .dangereux ».

    Les faits onll ntalheureuscment prouvé la légitimité d'une telle défiance.

    Une fois de plus, le bolchevisme a prouvé qu'il jouait à tous coups contre notre jia-trie.

    u i i i t u i i i i i n n n i m i i m m i n i m i i T i î ï ï

    La fin du parti communists en France Une véritable indignation a secoué les

    milieux communislcs français, à la nouvel-le de la signature du pacte germano-sovié-tique. Dans les milieux ouvriers, cette in-dignation a été suivie de démissions mas-sives des organisations comnuinisles.

    Les travailleurs français, trop longtemps abusés par une proiiagande astucieusement perfide ont rejoint sans hésiter l'unité na-tionale.

    Comme d'autre part, les diverses forma-tions politiques se sont livrées à la Cham-bre, vendredi, à une véritable exécution des chefs du parti conununisle, ceux-ci, estime Le Capital, sont aujourd'hui tota-lement isolés.

    Le gouvernement a, d'ailleurs, suspendu sine' 'die toutes les publications du parti communiste, qui se trouve ainsi privé de tous moyens de communiquer collective-ment avec ses anciens adhérents.

    i m i m i i i m T î i m m i i i u r m i n i i i m m ?

    Le Plan de 3 ans

    Les pessimistes, parce qu'ils ont l'habitu-de de l'échec, nient le redressement de la France qu'admire l'étranger. Répondez-leur...

    La France travaille dayantage : Hier, avant les décrets-lois du 12 novembre, 8 ouvriers sur 100 faisaient des heures su|)-])lémentaires. Aujourd'hui 35 ouvriers sur 100 font des heures supplémentaires. Hé-sultats d'autant plus significatifs que dans le môme temps le chômage a diminué.

    La France; exporte davantage : En volu-me, 25 % de plus. En valeur, /lo % de i lus, de juin 1988 à juin 1989.

    Ces chiffres démontrent que ta reiirise de l'activité générale n'est pas limitée ar.x in-dustries de la Défense Nationale .

    iNFORMATIONS UN ECHANGE DE_ MESSAGES

    • ENTRE M. DALADIER ET M.. HJ(TLm

    M. Daladier a e^vc^é, ces jours derniers, un message au chancelier Hitler, message plein dé dignité, de calme assurance, mais dans lequel il rappelait au Puhrer alle-mand les horreurs do la guerre que tous les deux ont connues, puisque anciens com-battants tous leis deux.

    M. Hitler a répondu fort courtoisement â ce message en tentant de justifier sa polit tique de force.

    La publication de cette correspondance est considérée à Pafi^ comme un geste po-litique tendant de légitimer la thè^e al-lemande 'devant l'opinion publique français

  • se, mais cette argumentation, quoique pa-raissant logique sur certains points, est con-tredito ixjr la politique micie ixir le Récli.

    LK PRESIDENT ROOSEVELT ATTEm

    Le président Roosevelt a fait savoir à In presse, ixir l'intermédiaire d'un fonolion-naire de la Maison Blanclu\ qu'il ne ien-terait aucune nourelle démarche pour l'instant.

    L'impression, dans les milieux paliltiquea de la Maison Blanche, gst c^ue la situation reste grave, car M. Roosevelt reslera à Washington aujourd.'hui.

    .MOtîILISATION EX IlOLLAhT.E

    La reinei Wilhelmine a prononcé un d.i.^-cours mdiodiffusé.

    Insistant sur la slricle neulraUté de son pays, la reine a exprimé soi confiance qu'au-cune des parties combattantes ne cherclu'-rxiïi ^t imi>liassadeur do France.

    A 'aa heures i5, 'le messager anylais a quitté l'ambassade de Grande-Bretagne pour se rendre à la Chancellerie où il a été in-troduit imiiiédi^tement auprès •d'Ililler.

    DES PlilEHES POUR LA PAIX

    LES RADICAUX SOCI.ALtSTES ET LE PACTE GEBMANO-SOIIETIQUE

    La réunion du groupe radiciil-socialisle a été assez brève.

    M. Archimbaud: a notamment proposé une motion qui n'a iHid été mise aux voiit et qui invitait ceux des mcn^bres du grou-pe, élus avec l'appoint des voix conimunis-tes, et qui, d'après lui, seraient au nombre de 71, «. donner leur démission det dépuUs, comme .Suite logique à la conclusion du pacte germano-soviétique.

    Le groupe s'est rallié unanimement au texte présenté iHir M. Chicliery et amendé d'un commun accord par le groupe.

    §§§

    LA NËUTRAUTE DE LA BELGIQUE

    Le roi des Belges a donné audience à l'ambassadeur d'Angleterre et à l'ambas-sadeur de France, cjui ont précisé à Sa Ma-jesté l'attitude respective de l'Angleterre et de la France envers la Belgique, dans le cas où un conflit en Europe ne pourrait être évité.

    Les Œinbassadeurs ont déclaré solennel-lement que si la Belgique, en semblable éventuailité, maintient sa neutralité, le gou-vernement britanriiciue et le gouvernement français sont fermement résolus, conformé-ment à leur politique traditionnelle, à la respecter.

    §s§

    TRAFICS INTERROMPUS

    La plupart des lignes aériennes d'Europe sont suspendues, les aiitres sont à trafic réduit.

    Les communications ferroviaires entre la France et l'Allemagne sont interrompues depuis lundi.

    L'Amirauté anglaisa a interdit l'accès de la Méditerranée aux navires marchands bri-tanniques.

    Le GOUVERNEMENT DECRETE la CENSURE

    En application de la lot sur l'prganisation de la nation en temps dei guerre, la censu-re sera, annonce Le Capital, mise en appli-cation dès aujourd'hui pour les journaux périodiques et postes de T.S.F.

    LES JOURNAUX A SIX PAGES

    Pour ménager les stocks de papie'r jour-nal, et pour assurer au mieux ta régulurilé de la parution des journaux, la Fédération nationale des Journaux français a décidé qu'à partir du 29 août les journaux ne pa-raîtront plus que sur six pages au maxi-mum^

    — Une pension.

    — Es-tu estropié ? — Je ne pourrai peut-être jamais mar-

    cher sans béquilles. Alors, comment faire pour vivre ?

    — Tout à l 'heure tu n'avais pas de bé-quilles.

    — J'essayais de marcher sans elles, mais je ne pouvais pas.

    —' Ecoute, Won, lu n'es pas de bonne foi, et cela me peine. Je pourrais te dire que cet accident est arrivé par ta faute, puisque, je t'apxmrtnis une échelle, mais je veux oublier ton imprudence et payer ton temps perdu. Ça et l 'argent donné au mé-decin, ça fait une belle somme.

    — Vous trouvez !> — Je ferai plus : je te donnerai ton sa-

    laire en entier. —• Je veux une pension. — Cherches-en une dit le fermier gagné

    par la colère. Je te donnerai ton gage, |pas un sou de plus.

    — Je vous appellerai à Melle, au tribu j.a!.

    — Vous n'êtes pas sûr de gagner, dit Aindré.

    — Ou 'en savez-vous ? dit Léon en regar-dent le jeune homme de travers.

    — J'ai vu beaucoup de différends de ce genre.

    — Ça m'est égal, je veux me contenter, — La colère est mauvaise conseillère, — Dites donc, qu'est-ce que cela vous

    fait P Si je pouvais marcher, je vous appren-drais à vous mêler dfe ce qui ne vous regar-de pas.

    Au Sacré-Cœ.ur de Montmartre, des mil-Ikii's de catholiques ont prié dimanche tou. te ta journée pour le maintien de lui paix-Les anciens eombuUants y partîcipuient avec leurs drapeaux. Le cardinail' Verdier, archevêque de l'aris,: présidait à cc

  • CHROâi|jn£ LOCALE ET REGIONALE

    A V I S l iMl 'OKiAJNT

    Bains en Loire

    Le, sous-préiet de Sauiaur lait apx̂ el aux personnes de bonne volonté qui vouuraient bien se mettre à la disiMsition du méde-cin-clief du centre d'évacuation de la gare nve droite, qui, étant données les circons-tances actuelles, peut filre appelé à fonc-tionner assez rapidement.

    Les personnes (.hommes ou femmes) qui accepteront bénévolement de nous prôter leur concours, sont priées de se faire ins-crire dès aujourd'hui à la Maison des llois, rue Dacier, en donnant leur nom, adresse et la spécialité dans laquelle elles désirent Pire employées,

    ^ons avons besoin de : Hommes : brancardiers, service général

    (ouvriers en bois et fer), cuisiniers, comp-tables, éleclriciens, plombiers, vaguemes-tres (ayant une bicyclette).

    Dames ; femmes de ménages-serveuse, offices, aides de cuisine, dactylo-sténo.

    lîn outre, nous demandons à toutes les personnes réfugiées dans notre région ayant des diplômes d'infirmières, ainsi qu'aux médecins et pharmaciens libérés d'obliga-tions militaires de bien vouloir se faire inscrire à la même adresse et nous les en remercions à l'avance.

    Défense pass ive

    Le maire de Saumur serait très reconnais-sant aux personnes, qui, dégagées d'obliga-tions militaires, pourraient prêter leur concours :

    I» Pour assurer le service d'incendie, la plupart des sapeurs-pompiers de Saumur étant mobilisés.

    •.>." Pour faciliter la Défense passive. Se faire inscrire rue Bonnemère, côté de

    la Recette municipale. • •

    A la suite de la réunion de la commission urbaine de défense passive du 26 août. M'. Robert Amy, maire de Saumur, communi-que la note suivante :

    L'aménagement des abris souterrains du coteau va être entrepris d'urgence. Dès mardi un certain nombre de caves seront mises le cas échéant à la disposition de la population.

    On s'occupe actuellement de l'aménage-ment des abris sur place des quartiers : Saint-Niicolas, Saint-Louis, Les Ponls et La Croix-Verte.

    A cet effet une commission de maîtres-ouvriers a été désignée. Ceux-ci vont entre-prendre immédiatement, avec l'aide de leurs collègues du bâtiment de Saumnr leur travail de recensement de matériaux nécessaires anx travaux de consolidation.

    Ce sont : MM. Audebrand, Bérard, Bel-lœuvre, Chevalier, Degorce, .Tossc, .Inmain, Giron (conducteur de travaux), Mandaron, Deli>hin, Vercelletto et Gaudelas.

    Le maire aviso ses administrés de bien vouloir réserver le meilleur accueil à ces délégués qui ont tout pouvoir pour mener à bien leur t;Vhe, il les en remercie d'avan-ce.

    En même temps le maire renouvelle les recommandations précédentes ; l'enlève-ment dans les greniers de toutes matières inflammables.

    Il demande également à chaque famille de se munir d'une lampe électrique do poche avec une pile de rechange.

    Une nouvelle réunion aura lieu le jeudi 3i à la suite de laquelle un nouveau com-muniqué sera fait aux habitants de Sau-mur.

    §§§ Colonie de Vacances

    DE CHAMPIGNfY

    Les deux colonies continueront à fonc-tionner normalement jusque fin septembre. Les parents n'ont donc pas à se préoccuper pour lo moment de la rentrée des enfants à Saumur.

    l i i i i i n i i i i i a i m n i n i i i i i i i i i i i i i i i i m i t '

    Médecine Pratique o

    Les personnes atteintes de bronchites in-\étérées, qui toussent et crachent sans ces-se, été comme hiver, peuvent guérir en employant la Poudre Louis Legras. Ce re- • niède merveilleux qui a obtenu la plus haute rétempense à 11'Exposition Univer- j selle de 1900, calme instantanément et gué-rit l'asthme, le catarrhe, l'oppression, l'es-soufflement et la toux de vieilles bronchi-tes. Prix de la boîte : 6 fr. aS, dans toutes les pharmacies.

    î n raison dos événements actuels, les bains en Loire du Stade Municipal sont fermés à partir de ce jour.

    En conséquence, l'entrée en sera inter-dite et la ville no sera pas responsable des accidents qui pourraient se produire du fait de la non observation des prescriptions ci-dessus.

    A lire attentivement

    La Fête des Ponts est reportée

    Etant donnés les événements actuels, le comité de la fête du quartier des Ponts se voit dans l'obligation de reporter à une j date ultérieure sa fête annuelle qui devait se dérouler jeudi, vendredi, samedi et di-manche prochains.

    Classes 1920-21-22

    Le président a reçu du sociétaire Lucas, garagiste, quai Mayaud, rappelé sous les drapeaux, une carte de Conflans-Jarny (Meurthe-et-Moselle), dans laquelle il le prie de transmettre son amical souvenir à tous les camarades de ce sympathique et actif groupement qui, étant donnés les événements en cours, se voit dans l'obliga-tion de supprimer purement et simplement la sortie qui avait été fixée au ad septembre prochain. Le Président.

    Au Rallye de La Baule

    Fontevrault-l'Abbaye

    Nous apprenons l'engagement pour le Rallye International de la Baule de notre sympathique saumurois Jean Olier le ga-lagiste bien connu.

    Malgré la grande classe de tous les con-currents, nous sommes certains d'un excel-lent classement bien inérité.

    ^ §§§

    CHOSES VUES

    Saumur Rive droite; dimanche, /i heures du matin.

    Nuit sans lune, tout semble dormir. Cependant aux premières lueurs diffuses,

    des coqs claironnent la diane à plein go-sier : de la vie s'éveille partout; bruit sourd et prolongé, des ronflements se font enten-dre et des cars rnilitaires amènent chefs, sous-officiers et soldats; dans le hall même de la gare, mères, épouses, gosses, parents sont là.

    Phs de craintes veules, pas de surexcita-tion, pas d'irritation; certaines tournures, ou expressions étranges, quiproquos comi-ques (es baou) — il est fou — rappellent l'odorant midi fleurant si doux car chefs, sous-officiers et soldats vont rejoindre leur centre mobilisateur, cela sent l 'a i l l i l Par-ler (( Pointu » équivaut pour eux à parler avec l'accent d'un Français du Nord,

    .l'en ai entendu dire «zou» allons là-bas 1 Le jour pointe : la confiance, la cordialité

    et l'entrain dans nos rapports et dans nos jeux reparaîtront bientôt. P.-S. — En çesi temps où chacun est coude

    à coude, ne pourrait-on pas pas débarras-ser les abords de la gare des quelques (( salopards » qui s'y promènent en tenue débraillée et qui ont l'air arrogant.

    Dans le Quartier des Sabotins

    Hommes sont sur le pas de leur porte, femmes et enfants sont accoudés sur l'ap-pui des fenêtres : ils l'attendent car il est revenu lo père Dulac I

    Mèche débordant sous le képi en bataille, notre vieux et sympathique facteur a repris du service avec entrain

  • ASSISTANCE JUDICIAIRE

    Décision tin Bamm de Saiiinur du 23 janvier 1939 "

    Elude de Maître U. B.Al!("JHARD, docteur en droit, avoué, la, rue du Marché-Noir, îi Sauiuur.

    DIVORCE

    D'un jugement rendu par défaut par le Tribunal civil do Saumur, le 5 mai 1939, enregistié.

    Entre :

    M. Edouard-François THIf i lAU, charpen-t ier , demeurant à Saumur, rue Jean-Jaurès, n" 31.

    Et :

    Mme M a r i e - L o u i s e - R e n é e RITOUET , épouse dudit M. Thiriau, avec lequel el le est domiciliée de droit, mais résidanfséparément à Saumur, 61, quai Mayaud.

    Il appert :

    Que le divorce d'entre les époux THIRIAU RITOUET a été prononcé au profit du mari.

    Pour extrait certifié conforme, par l'a-voué soussigné.

    Saumur, le 25 août 1939. R. BAUCHARD.

    mii i i inni i i i i i i i imini i i 11 i im i i i um Le n o u v e a u c a t é c h i s m e d iocésa in

    Il sera mis en vente, à partir du 25 août prochain, par les soins des Editions de l'Ouest, qui l'ont édité.

    Il a pour titre : Catéchisme à l'usage des diocèses de France publié par S. Exc. Mgr. l'Evêque d'Angers, pour êtr^ seul enseigné dans son diocèse.

    En exécution de l'ordonnance de Mgr Ru-meau, en date du mai igSg, le nouveau catéchisme comporte : i" Le texte uniforme adopté par les diocèses de France; 2° Un supplément concernant le diocèse d'Angers, supplément qui se trouvait déjà dans l'an-cien catéchisme et qui double, pour le moins, l'importance du livre.

    Le questions essentielles sont marquées d'une croix, tandis que les réponses à ces mêmes questions ressortent en caractères gras.

    A la fin de chaque chapitre sont propo-sées une Lecture et une Pratique, spécia-les au diocèse d'Angers.

    Les références pour les lectures renvoient non pas à tel chapitre de l'Ancien ou du Nouveau Testament que les enfants n'ont pas à leur portée, mais à telle page du supplément placé à la fin du catéchisme. Les enfants trouveront là, sous le même ti-tre, en une vingtaine de lignes, la lectura indiquée. Ce sera, suivant le cas, un pas-sage de l'Histoire sainte, de la Vie de No-.tre-Seigneur, ou de l'histoire de l'Eglise.

    Les illustrations et les hors-texte qui or-nent le petit livre sont d'un ton bistre, clair et chatoyant, qui plaira aux enfants sans offenser le goût des grandes person-nes.

    Les six hors-texte représentent : la cathé-drale d'Angers; la Vierge du portail laté-ral de l'église du Sacré-Cœur de Cholet; une belle tête de Christ; le bienheureux Noël Pinot; la carte de la Palestine; l'Action ca-tholique d'Angers au Congrès eucharistique de 1933.

    Le nouveau catéchisme, imprimé avec soin et agréablement présenté, fait honneur aux Editions de l'Ouest. Il ne pourra être yendt! plus de 7 francs.

    Adresser toutes les commandes à la li-brairie des Editions de l'Ouest, 20, boule-vard Maréchal-Foch, Angers.

    U i l l l l l l i i i l i l l l l l l l i l l l i l l l l l l l i n n i l l l l l l

    L'Mprimie Blroiiiir(l«Ricliûn

    est en mesure d'assurer rexécution de toutes les commandes qu'on voudra bien lui confier.

    Faire-pairts nUariages Kenus, etc., etc.

    Les livraisons sont faites très rapidement.

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    LES 4 JOURS DU MANS

    Les 16 et 17 septembre igSg, des billets spéciaux, réduction de 5o %, seront délivrés en 2® et 3' classes, pour Le Mans, au départ des gares situées sur les section de lignes de :

    CHARTRES au MANS; LAVAL au MANS; ALENÇON AU MANS; ANGERS au MANS; TOURS au MANS ; ALENÇON à CONDE-SUR-HUISNE; SEGRE à SABLE; SAUMUR à LA SUfSE.

    C'est donc une occasion de profiter des prix très réduits pour assister aux QUATRE JOURS DU MANS.

    Le Gérant : P. RIGHOU.

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    Paris Chartres . Ccurtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noyant-M. Linières-B. Vernantes. Blou Vivy Saumdr (O)

    — dép. Nantilly ar.

    — dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuil. Thouars a

    — dép. Airvault . . . Parthenay. Niort Saintes . . . . Bordeaux . Les Sables. La Rochel" Royan

    99 i 703

    4 15

    4 33 4 46 5 18 5 46 6 20 7 50

    10 35' 12 11 8 53 7 55

    12 45

    785

    6 32 b 55 7 15 7 20 7 28 7 35 7 40 7 48 8 02 8 08 8 08 8 12 8 17 8 29 8 49 9 13 9 40

    10 4 11 10 12 12 14 6 13 19 13 31 12 45

    787 769 7 1) 8 22 9 7

    10 13

    11 Og 11 11

    11 27 11 40 11 42 11 57 12 16 12 54 15 05 16 4i

    15 28 16 04

    74'/ 737

    6 18 7 56

    10 12 11 3 11 21 11 26 11 35 11 42 11 43 11 56 12 04 12 11 12 11 12 15 12 20 12 34 12 54 15 » 15 35 16 11 18 » 19 48 21 48

    18 »

    21 50

    733

    15 57

    16 13 16 26 16 28 18 43 1/ 2 17 51 19 4g 21 48

    18 36 19 20

    319 713 757

    10 25 12 » 13 3 . 14 31 18 52 14 52 19 10 15 10 19 28 15 15 19 34 15 24 19 41 15 31 19 48 15 37 19 52 15 45 20 > 16 30 20 40 16 3§ 20 46

    36 20 46 16 39 20 50 16 44 20 54 16 54 21 04 17 14 21 22 17 19 21 24 17 59 21 48 18 51 22 12

    22 56

    R o y a n — L a R o c h e l l e - - L e s S a b l e s — B o r d e a u x — S a u m u r — P a r i s (Montp.

    STATIONS

    Royan La Rochel" Les Sables. Bordeaux.. Saintes.-... Niort Parthenay. Airvaul t . . . fhoHars a.

    — dép. Montreuil. Brézé-St-C. Chacé-Var. Nantilly a. Nantilly d. Sàumur(O)

    — dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Chat.-la-V Chât.-du-L Courtalaia Chartres... Paris arr .

    784 702 AUT.

    5 35 5 55 6 05 6 09 6 13 6 13 6 20 7 . 7 09 7 14 7 21 7 29 7 36 7 57 9 20

    10 55 12 05 13 19

    6 18 7 07 7 26 7 55 8 02 8 22 8 30 8 34 8 38 8 38 8 45

    728

    5 15

    10 44 11 il 11 21 11 27 11 35 11 35 11 41 11 48 11 56 12 02 12 12 12 20 12 28 12 50 14 24 16 26 18 10 19 27

    732 786

    10 19 11 1 8