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GRATUIT - Numéro 235 - Edition du Mercredi 5 décembre 2012 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°235

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 235 - Edition du Mercredi 5 décembre 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Directeurs de la publication

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Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

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Que se passe-t-il encore une fois en France ? En ce moment, circule une pétition de 62 joueurs évoluant en France et en Europe majoritai-rement qui ont pris la décision de boycotter l’Euro espoir 2013 en Israël. Il devrait se dérouler début juin 2013 en Israël. Sous la houlette de Frédéric Kanouté, la prise de position de ces joueurs est un scan-dale car elle concerne un dossier dont il faut connaitre les tenants et les aboutissants ... Ces joueurs sont loin de connaitre la réalité sur du ter-rain et les enjeux extrêmement graves qui se déroulent dans cette région du monde ... Ce sont des écervelés qui devraient s’occuper de ce qu’ils savent faire : taper dans un ballon. Car lorsque que l’on voit sur TF1 dans l’émission Télé foot, les joueurs de l’Equipe de France répondre (ou plutôt ne pas répondre) à un quiz au-quel un enfant de 7 ans peut répondre, on est en droit de se poser quelques questions sur leurs connaissances géopolitiques de la situation au Moyen-Orient. Pour tout dire, aucun d’eux n’a été capable de reconnaître le premier ministre de la France, Jean Marc Ayrault. Ces mêmes joueurs jouent les donneurs de leçon en lan-çant cette pétition. Alors, on peut en rire, mais rire jaune. Je vous invite à aller voir sur Youtube cette séquence exceptionnelle d’inculture ... Ces mêmes joueurs, en match officiel, ne connaissent pas les paroles de la Mar-seillaise ... Malheureusement ces per-sonnage sont des icônes pour notre jeunesse. C’est à cause de personnes comme cela que des échauffourées entre les communautés peuvent écla-ter car ils jouent sur la sensibilisation des soi-disant opprimés. Pour infor-mation, Gaza est sous le contrôle du Hamas. Le Hamas est une entité terroriste reconnue comme tellle par la communauté Internationale ... Evi-dement, il est malheureux que des innocents meurent à l’occasion d’un conflit ; innocents que l’on appelle plus communément « dégâts collaté-raux ». Ces victimes ont été tuées car elles étaient utilisées comme bouclier humain. Tout comme les journalistes qui étaient dans le bâtiment où se trouvait le Haut commandement du Hamas. Alors évidement, il peut arri-

ver qu’il y ait des victimes collaté-rales ... Il ne faut pas s’étonner s’il y a des victimes innocentes qui meurent lorsque que la lâcheté des hommes du Hamas les pousse à se mêler aux populations civiles. Israël n’a fait que riposter aux centaines de roquettes et de missiles qui tombent depuis des années dans le sud d’Israël. Ro-quettes qui tombent aveuglement sur les civils israéliens ... Israël et son armée fait tout pour éviter justement ces victimes innocentes en lançant des opérations ciblées sur les terro-ristes. Israël envoie des messages aux populations civiles pour les préve-nir qu’il y aura une opération ou un bombardement sur tel ou tel objectif afin d’éviter les morts civils. Quelle armée au monde pratique de la sorte ? Aucune ! Alors messieurs les sportifs qui avez une image à diffuser, il est encore une fois important avant de diffuser une pétition de bien connaitre le sujet duquel on veut parler. Je sais que parmi les joueurs qui ont signé cette pétition, certains l’ont fait de bonne foi sans connaitre le fond du dossier et de ce fait, ont été pris dans un engrenage médiatique ... mais cela peut être extrêmement dangereux de véhiculer de telles positions.

Le sport doit rester aux sportifs, la politique aux politiciens et la diplo-matie aux diplomates.

Aujourd’hui, une odeur nauséabonde circule déjà dans les banlieues, c’est pour cela que leur pétition ne peut que raviver les tentions intercommu-nautaires et d’emmener les conflits en France. Aujourd’hui, chacun doit faire ce qu’il a à faire ... les joueurs de l’équipe de France qui ont signé la pétition, si je me rappelle bien ont eux aussi des arrières pensées concer-nant la communauté juive. En effet, à l’occasion de l’Euro 2012 qui s’était déroulé en Pologne et en Ukraine, ces mêmes joueurs avaient refusé de se déplacer au camp d’extermination d’Auschwitz alors que les équipes nationales d’Italie, d’Allemagne, d’Angleterre et d’autres avaient fait le déplacement.Alors Messieurs les donneurs de le-çon, il aurait été intéressant que vous retourniez à l’école afin de connaitre

Le conflit Israélo-palestinien au cœur d’une pétition de 62 joueurs de football évoluant en ligue 1 et en Europe qui prennent position contre Israël

le fond du problème et de prendre des décisions sur le problème lié au conflit Israélo-palestinien qui, je me doute, doit être assez loin de votre quoti-dien ... alors avant de vous prendre pour Zorro et défendre l’opprimé et de faire de belles déclarations, Mes-sieurs les grands hommes, vous, les humanistes, vous, les défenseurs des droits de l’hommes, il aurait suffit aussi d’ouvrir grand vos oreilles pour vous apercevoir de ce qui se passe à quelques kilomètres de GAZA. Il y a

un pays qui s’appelle la Syrie où en quelques mois, plus de 41 000 per-sonnes ont été tuées sans compter le nombre de blessés et de déplacés ... encore une fois, vous les grands hommes défendez le peuple syrien et signez une pétition contre son prési-dent Bachar al Assad. Pour finir, je reprendrai ce que le président de la LICRA, Maitre Alain Jakubowicz, que je rejoins dans ces propos : « Ça peut être le rôle

de sportifs, mais de sportifs éclai-rés. Avant de lancer des diatribes, il serait bien qu’ils s’intéressent au sujet autrement que par les titres du journal de 20 heures ou d’une presse qui met l’accent sur tel ou tel point. » Je conseilllerais d’aller visiter le sud d’Israël pour voir dans quelle terreur vivent les habitants du sud d’Israël sous les sons permanents des sirènes et de voir la réalité du quotidien de ce que vivent les populations civiles en Israël.

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Les forces américaines dans la région, Israël, la Turquie et la Jor-danie étaient tous prêts lundi soir à entrer en action contre la Syrie dans la cas où Bachar al-Assad ordonnait d’utiliser des armes chimiques contre les rebelles et les civils de son pays. Aucune capitale de la région ne parle ouvertement de cette éventualité pour éviter tout panique.

Toutefois, des références à ces prépa-rations sont venues de responsables américains au cours de la journée de lundi. Le porte-parole de la Mai-son Blanche, Jay Carney, a déclaré : «nous avons une inquiétude crois-sante à propos de la possibilité que le régime passe à l’acte désespéré d’uti-liser ses armes chimiques.»

Une telle décision «serait franchir une ligne rouge pour les Etats-Unis.» Sans entrer dans les détails, Carney a ajouté : «nous pensons qu’il est important de se préparer à tous les scénarios.

La planification d’urgence est la chose responsable à faire.» La secré-taire d’état américaine Hillary Clinton a déclaré à Prague, de manière plus précise, que l’utilisation par la Syrie de ses armes chimiques demeure une «ligne rouge» pour l’administration Obama, a-t-elle dit, et «inciterait les Etats-Unis à l’action». Les troupes américaines en Jordanie et les uni-tés jordaniennes qui ont été formées pendant deux mois dans les tactiques contre les unités de guerre chimique

de la Syrie, sont dans un état de pré-paration élevé.

De même, les trois centres de com-mandement mis en place par l’armée américaine en Turquie, en Jordanie et en Israël pour coordonner ces opé-rations sont prêts. Face à la côte sy-rienne se trouvent l’USS Iwo Jima et son groupe d’intervention amphibie avec 2500 Marines.

Face à lui, on trouve la flotte russe de la mer Noire, avec des centaines de marines sur le pont. Le site internet Debka cite des officiers israéliens de haut rang disant : «les heures et les jours a venir sont extrêmement cri-tiques pour la Syrie. La situation sur notre front nord pourrait exploser à tout moment.»

Ils n’ont pas donné de détails. Plus tard lundi, alors que le coordinateur humanitaire de l’ONU pour la Syrie annonçait le retrait du personnel international en raison de la situa-tion sécuritaire, Clinton s’envolait pour Bruxelles pour discuter avec les ministres des affaires étrangères de l’OTAN du déploiement de systèmes antimissile Patriot sur 10 points de la frontière turco-syrienne, un nombre massif.

Les syriens ont répondu qu’ils n’uti-liseraient pas d’armes chimiques contre leur propre peuple, en aucune circonstance. Mais des sources à l’OTAN notent que ces déclarations ne comportent aucune promesse contre l’utilisation de telles armes contre des forces externes, qu’elles soient américaines, turques, jorda-niennes ou israéliennes.

Israël, Etats-Unis, Turquie et Jordanie prêts à attaquer la Syrie

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

La façon dont les grands médias eu-ropéens rendent compte de la réac-tion d’Israël à l’agression lancée par le Hamas n’est pas surprenante. Elle est imprégnée du relativisme moral qui imprègne l’atmosphère : l’agresseur et l’agressé sont pla-cés sur un plan d’équivalence. Le fait qu’il y ait, d’un côté, un pays démocratique qui entend vivre en paix et de l’autre une entité totali-taire imprégnée de haine destruc-trice, d’antisémitisme et de volonté de tuer n’importe pas une seule seconde.

C’est à peine s’il est dit qu’Israël n’a fait que riposter à des tirs de roquettes et de missiles incessants depuis trois ans et qui se sont accélérés au cours des jours qui ont suivi la réélection de Barack Obama. L’attitude des diri-geants politiques européens n’a pas été surprenante, elle non plus.

Après avoir approuvé la volonté is-raélienne de se défendre face au Ha-mas, ils ont mis en garde Israël, cha-cun à leur manière, contre le risque d’une riposte « disproportionnée », puis ils se sont agités pour trouver une possibilité de trêve et de retour aux négociations.

Comme ils se refusent à dialoguer directement avec le Hamas, ils sont passés par l’intermédiaire de Mah-moud Abbas, qui n’a aucune prise sur la situation, et du gouvernement égyptien. Nul ne peut douter que der-rière les apparences, des pressions ont été exercées sur le gouvernement israélien.

Les signes d’amitié de dirigeants européens envers Israël sont, en gé-néral, aussi sincères que les baisers de la mort donnés par des dirigeants mafieux à ceux qu’ils veulent assassi-ner ou faire assassiner.

L’attitude de l’administration Obama a été, tout bien pesé, du même ordre que celle des dirigeants européens, et si elle a pu sembler un peu plus chaleureuse que celle des dirigeants européens, c’est que le peuple améri-cain reste plus favorable à Israël que les peuples européens.

Obama ne pouvait faire autrement que soutenir Israël: imaginez, un Président des États Unis soutenant le Hamas ! Obama, à la différence des dirigeants européens, n’a pas parlé de risque de riposte « disproportionnée », mais c’est tout comme : il a déclaré qu’une action militaire au sol serait sans doute malencontreuse et malve-

nue. Il n’a, comme les dirigeants eu-ropéens, pas entamé de dialogue di-rect avec le Hamas, mais il est passé par les mêmes intermédiaires qu’eux.

Avec une différence : il a derrière lui ce qui reste du poids des États-Unis. Et nul ne peut douter qu’il a lui-même exercé des pressions sur le gouverne-ment israélien. Avec une différence là encore : les Etats-Unis étaient jusqu’à une période récente le principal allié d’Israël, et ces pressions sont dès lors de l’ordre d’un lâchage.

L’armée israélienne peut avoir besoin de pièces de rechange pour le matériel militaire d’origine américaine dont elle dispose, et il suffit que ces pièces de rechange ne soient pas fournies, ou pas fournies à temps, pour que les conséquences soient préoccupantes.

Avec Barack Obama, les Etats-Unis rejoignent le relativisme moral à l’eu-ropéenne, les Etats-Unis, comme les Européens, ne font plus vraiment la différence entre Israël et ses ennemis, tout comme ils ne font plus vraiment la différence entre démocratie et tota-litarisme. Hillary Clinton vient d’être dépêchée par Barack Obama au Proche-Orient, sans aucun doute pour accentuer les pressions américaines et pour obtenir une « trêve ».

Cela doit être dit : une « trêve » dans la situation présente serait un moment de répit très provisoire pour Israël. Le Hamas considérerait qu’il a obtenu une victoire, car il aura montré avoir disposé de capacités de tirer en direc-tion de Tel Aviv et de Jérusalem.

Il aura montré aussi qu’il est devenu un interlocuteur avec lequel on parle, même indirectement. Il gardera le pouvoir sur Gaza, malgré les destruc-tions. Il pourra se réapprovisionner en armes dès lors que la frontière avec l’Egypte restera sous contrôle égyptien, donc sous le contrôle des Frères musulmans dont le Hamas est la branche « palestinienne ». Il pourra se préparer pour la prochaine guerre.

Il aura affirmé son ascendant sur le « mouvement palestinien », et d’ail-leurs, très significativement, des dirigeants du Fatah, principale com-posante de l’Autorité palestinienne n’ont pas manqué d’affirmer leur soutien aux actions du Hamas ces derniers jours.

La seule issue favorable pour Israël serait celle venant après une défaite sans appel du Hamas, ce qui impli-querait bien davantage de destruc-

L’occident se soumet au Hamas et à l’Islam radical

tions à Gaza. Elle serait aussi celle impliquant une reprise de contrôle par Israël de la frontière entre Gaza et l’Egypte. Une prise de contrôle de Gaza par Israël serait une entreprise complexe et coûteuse financièrement et en vies de soldats israéliens.

L’idée, évoquée ici ou là, d’une prise de contrôle de Gaza par Israël aux fins de remettre le pouvoir à Gaza à Mahmoud Abbas me semble absolu-ment absurde : Mahmoud Abbas est aussi crapuleux et sanguinaire que les dirigeants du Hamas, et il a infini-ment moins de crédibilité qu’eux aux yeux de la population arabe.

Je crains qu’Israël soit acculé à une issue défavorable. Israël est présen-tement entouré d’ennemis. Les deux seuls pays ayant des frontières avec Israël n’ayant pas été pris en main par l’islam radical sont la Syrie ou le combat se mène entre islamistes chiites et islamistes sunnites, et la Jordanie, où les Frères musulmans sont aux portes des palais gouverne-mentaux.

La façon dont les grands médias eu-ropéens rend compte de la situation n’est pas surprenante, non. Elle n’en est pas moins absolument indigne. Quand on place l’agresseur et l’agres-sé sur un plan d’équivalence, on col-labore avec la main de l’agresseur contre l’agressé. Et en l’occurrence, les grands médias européens colla-borent.

Ils sont complices des tirs contre Israël, des assassinats d’Israéliens et des destructions en Israël, tout comme

ils sont complices de la mort de ceux que le Hamas utilise comme bou-cliers humains. Quand on ne rappelle pas que le Hamas est une organisa-tion terroriste, génocidaire, totalitaire imprégnée de haine, d’antisémitisme et de volonté de tuer, on ment sur ce qu’est le Hamas et on contribue à lui donner une légitimité qu’il ne mérite en rien. On aveugle les populations sur le danger incarné par le Hamas, et on ne permet pas de comprendre la nécessité d’en finir avec celui-ci.

La façon dont les dirigeants euro-péens parlent de riposte « dispro-portionnée », font pression pour une « trêve », parlent de « négociations » fait d’eux aussi des complices du Hamas, du terrorisme, des inten-tions génocidaires contre Israël, du totalitarisme et de l’antisémitisme qui règnent à Gaza, de la volonté de tuer qu’on injecte dans la tête des Arabes de Gaza et dans celle des Arabes de Judée-Samarie.

La façon dont l’administration Oba-ma et Obama lui-même se comportent constitue un reniement de toutes les valeurs éthiques qui ont été au cœur des valeurs américaines est une trahi-son de ce qui a pu souder l’alliance entre les Etats-Unis et Israël.

Le fait que les deux interlocuteurs primordiaux de l’administration Oba-ma et d’Obama lui-même aient été, en cette période, Mohamed Morsi et Recep Tayyip Erdogan, deux isla-mistes aussi haineux que le Hamas, est significatif. C’est, ces derniers jours, tout le monde occidental qui a volé au secours du Hamas et qui est

venu agir pour préserver les positions de celui-ci et de ses alliés.

C’est, ces derniers jours, tout le monde occidental qui s’est soumis au Hamas et à ses alliés. Préserver les positions du Hamas et de ses alliés, et ainsi se soumettre, c’est se placer au service d’un projet de destruction d’Israël et d’extermination du peuple israélien.

C’est se mettre au service, bien au delà du Hamas, de l’islam radical qui est en train de broyer le monde musulman et qui contamine peu à peu le reste du monde. L’Europe, elle, est déjà tombée, et les artisans de sa déchéance sont aux postes de com-mande, entraînant les populations vers un suicide collectif qui vient peu à peu. Les Etats-Unis sont-ils tombés ?

Ils sont, en tout cas, entre de très mau-vaises mains et, dès lors, en une très dangereuse posture. Hitler, Staline, Mao, Ben Laden, si l’enfer existe, ont toutes les raisons de se réjouir. Leurs disciples au présent, chez les Frères musulmans et à al Qaida, au Hamas ou au Hezbollah, dans l’Auto-rité Palestinienne ou en Iran, ailleurs encore, ont toutes les raisons de se réjouir aussi.

Les femmes et les hommes qui savent encore la différence entre le bien et le mal se battent en Israël ou se battent au côté d’Israël, car ils savent où se situe le bien, et où se situe le mal.

Guy Millière

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Voici un article de Raphael Aouate que nous avons publié le 20 mai 2009, concernant un livre, « Voyage en Palestine », écrit en 1695 par Hadrian Reland sur la population qui composait alors le pays. A une époque où il est de bon ton de re-mettre constamment en question la légitimité juive en Israël, la décou-verte d’un ouvrage historique capi-tal sur cette question, écrit au XVII ème siècle, apporte un nouvel éclai-rage de la plus haute importance.

« Voyage en Palestine », est le titre d’une œuvre écrite en 1695, par Hadrian Reland, cartographe, géo-graphe, philologue et professeur de philosophie hollandais. Le sous-titre de l’ouvrage, rédigé en Latin, s’inti-

tule : « Monumentis Veteribus Illus-trata ».

Editée en 1714 aux Editions Brode-let, cette belle histoire commence de façon quasi anecdotique, dans un rayon d’une librairie de Budapest, qui renferme des antiquités littéraires, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques, usées par le temps mais de grande valeur histo-rique (et monétaire), parfois manus-crites, probablement dérobées, issues d’anciennes synagogues.

Cette pièce peut aujourd’hui être consultée à l’Université de Haïfa et sur Google. L’auteur de cet ouvrage, l’un des premiers orientalistes, connaissait les langues hébraïque,

arabe et grecque (ancien). En 1695, Relandi (ou Reland) est envoyé en voyage d’études en Israël, en Pales-tine d’alors, pour un objectif bien spécifique : recenser plus de 2500 lieux (villes et villages) apparaissant dans le texte du Tanah (Bible) ou de la Michna, dans leur appellation ori-ginelle.

une fois par jour en fin d’après-midi. A chaque fois, Reland y mentionne le nom hébraïque tel qu’il apparaît dans le texte et le verset exact auquel il se réfère. Reland y fait également figu-rer son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien. Outre ce remarquable travail linguistique, l’auteur opère

surtout un recensement de l’époque, pour chaque localité visitée : d’abord une considération d’ordre général spécifiant que la terre d’Israël d’alors est pratiquement déserte, très peu peuplée.

La majorité de ses habitants se concentre alors dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Sa-fed), Yafo, Tveria (Tibériade) et Aza (Gaza). Surtout, le constat établi par le géographe conclut à une présence dominante de Juifs sur cette terre, quelques Chrétiens et très peu de Musulmans, dont la plupart étaient des Bédouins.

Quelques remarques extraites de cette passionnante étude : Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe La grande majorité de ses villes ou villages possède un nom hébreu, quelques-uns en Grec ou Latin-Romain Pratiquement aucune ville qui possède aujourd’hui un nom en arabe n’en possédait à l’époque : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (She-hem), Gaza ou Djénine.

Il n’y a aucune trace dans les re-cherches de Reland de sources histo-riques ou philologiques établies aux noms arabes, plus tardifs, de Ramal-lah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods (Jérusalem) En 1696, Ramallah s’ap-pelle “Beteïlé” (du nom hébreu “Bet El”) Hévron s’appelle …

Hévron et Méarat Hamahpéla (Ca-veau des Patriarches) : Al Halil, du nom donné à Avraham Avinou en arabe. La plupart des villes étaient composées de Juifs, à l’exception de Naplouse (Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une même famille musulmane, les “Natashe”, ainsi que

70 Samaritains A Nazareth, en Gali-lée, une ville entièrement Chrétienne : 700 Chrétiens.

A Jérusalem, plus de 5000 habi-tants, dont la plus grande majorité est juive, et quelques Chrétiens. Re-land n’évoque que quelques familles bédouines musulmanes isolées, composées d’ouvriers temporaires saisonniers, dans les domaines de l’agriculture ou de la construction.

A Gaza, près de 550 personnes, 50% de Juifs et 50% de Chrétiens. Les Juifs étaient essentiellement spéciali-sés dans l’agriculture : la vigne, les olives et le blé (Goush Katif). Les Chrétiens s’occupant davantage de commerce et transport des différents produits de la région Tibériade et Sa-fed étaient de localités juives.

On sait surtout que la pêche du Lac de Tibériade constituait le princi-pal emploi de l’époque. Une ville comme Oum El Fahem par exemple était complètement chrétienne : 10 familles.

L’une des conclusions qui découle de ces recherches est la contradiction définitive et rédhibitoire apportée aux arguments arabes, à savoir l’affirma-tion d’une légitimité palestinienne ou même d’un « peuple palestinien ». On en veut pour preuve le fait même qu’un nom latin, celui de « Palestine », ait été repris à son compte par le camp arabe.

Livre : http://books.google.fr/

Source : http://www.actu.co.il

Palestina: un ouvrage historique de 1695. Surprise, il n’existait pas de « peuple palestinien »

A tous ceux qui vont encore en va-cances ou en pèlerinage en Tunisie : voici une photo prise hier à l’aéro-port de Tunis. On y voit le drapeau israélien servir de paillasson à la sortie des toilettes. Quelle élégance

Richard JACQUELIN

Oublions la Tunisie et son prétendu printemps arabe.Ces photos ont été prises il y a une semaine à l’aéroport de Tunis Carthage.Pour tenter de sauver son tourisme – quelle euro-péenne est assez folle pour aller se faire bronzer en burqa –Il est possible que les antisionistes paieront l’aller retour pour ainsi … s’exprimer, car il se fabrique autant d’excréments dans leurs circonvolutions mentales que dans leurs intestins.

Bibi n’a pas confiance dans la durabilité de la trêve avec le HamasPETITE ANNONCE

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Page 7: Israël Actualités n°235

Israël a demandé a plusieurs re-prises a la Jordanie la «permission» de bombarder les sites d’armes chimiques syriens, a rapporté lundi The Atlantic, citant des sources des renseignements des deux pays.

Selon le rapport, la Jordanie a rejeté les demandes d’Israël un certain nombre de fois au cours des deux derniers mois, disant que «le moment n’est pas venu». La Jordanie est cen-sé se méfier de permettre à Israël de bombarder les sites en Syrie, de peur d’une réponse militaire contre le sol jordanien.

«Certains sites ne sont pas loin de la frontière,» dit le rapport citant des sources étrangères. «Les jordaniens doivent faire très attention à ne pas provoquer le régime et ils supposent que les syriens soupçonneront une complicité de la Jordanie dans une attaque israélienne.»

Le responsable a ajouté : «vous connaissez les israéliens, parfois ils veulent bombarder tout de suite. Mais ils se sont vu dire que du point de vue de la Jordanie, le moment n’était pas venu.» Les sources ont indiqué que les demandes israéliennes ont été communiquées par des intermédiaires du Mossad envoyés par le bureau du premier ministre.

L’ambassade d’Israël à Washing-ton n’a pas répondu à une demande de commentaires sur la question. Le rapport fait suite à un rapport du New York Times indiquant que les services de renseignement occidentaux ont remarqué de nouveaux signes inquié-tants d’activités sur les sites d’armes chimiques en Syrie.

Le régime syrien «fait certaines choses qui suggèrent qu’il a l’inten-tion d’utiliser les armes,» a déclaré un responsable du renseignement améri-cain au Times, ajoutant que «ce n’est pas seulement des déplacements. Il y a différents types d’activités.» Les responsables n’étaient pas certains des intentions de la Syrie concernant ses travaux sur les sites chimiques, mais ont dit qu’il est possible que Damas se prépare à utiliser des armes chimiques comme dernier recours pour vaincre les rebelles.

La secrétaire d’état américaine Hilla-ry Clinton a répondu au rapport du Times en disant que les Etats Unies prévoyaient de prendre des mesures si Assad venait à utiliser son stock d’armes chimiques contre son propre peuple. «Je ne vais pas télégraphier les détails de ce que nous ferions en cas de preuve crédible que le régime d’Assad a eu recours à des armes chimiques contre son propre peuple,» a dit Clinton lundi à Prague.

«Mais nous prendrons certainement des mesures.» La Syrie a répondu lundi à l’avertissement des Etats-Unis en disant qu’elle n’utiliserait pas d’armes chimiques contre son propre peuple.

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Israël a demandé la permission de la Jordanie pour bombarder la Syrie

La France et la Grande-Bretagne, selon le quotidien Haaretz, ont été choquées, semble t-il, par la déci-sion du gouvernement israélien de construire trois milles logements entre Ma’ale Adumim et Jérusa-lem. Une décision prise en réponse à l’action unilatérale du Président de l’Autorité palestinienne, rom-

pant à l’Onu, de fait, les ‘’Accords d’Oslo’’ alors parrainés en 1993 par ces mêmes puissances aujourd’hui ‘’choquées’’.

Comme mesures concrètes, le rap-pel de leurs ambassadeurs respectifs postés en Israël serait envisageable. Le grotesque étant que lorsque Mah-moud Abbas a annoncé son intention de se présenter à l’Assemblée géné-rale onusienne et, ainsi, violer les ac-cords signés, ces deux pays ont oublié de prendre des mesures de rétorsions évitant, de la sorte, l’évidente riposte israélienne à venir.

Si Israël est donc sommé de construire là où on l’y autorise seule-ment, alors que nulles lois internatio-nales ne peut démontrer la propriété ‘’palestinienne’’ de ces terrains, il lui est enjoint également de ne pas être

ingrat envers ces mêmes puissances pour leurs « soutiens apportés à l’opération Pilier de Défense ». Des soutiens à une légitime autodéfense qui viennent après leurs silences assourdissants sur les centaines de missiles lancés précédemment sur la population civile israélienne.

Là encore, nulles mesures concrètes contre l’Autorité palestinienne, si désireuse de gouverner un état, n’ont été préalablement prises ni même contre le Hamas, pourtant organisa-tion terroriste reconnue comme telle. Deux attitudes, parmi tant d’autres, qui donnent largement l’impression que l’état juif est mis d’office sous protectorat.

Ses droits régaliens lui étant systé-matiquement refusés, condamnés ou accordés parcimonieusement quand

bien même il s’agit à chaque foi de sa propre défense. Deux postures qui encouragent évidemment les enne-mis à persévérer dans leur combat au seul objectif d’éradication de cet état et demandant, l’air de rien, la parti-cipation à leur affaire des ‘’amis’’ d’Israël.

Quelles seront donc les prochaines contributions à la ‘’paix juste et du-rable’’ prises par ces pays se disant ‘’choqués’’ ? - Un boycott généralisé des produits israéliens ? - Une inter-diction de transit sur leurs territoires de tous voyageurs porteurs de passe-ports israéliens ? Les ‘’Palestiniens’’ de 1948, forcément non Juifs, seront-ils exemptés de celle-ci ? - Un em-bargo sur toutes pièces ou machines nécessaires à l’armée et donc à la défense du pays ? Etc. Etc.

Des ‘’contributions’’ au nom des Droits de l’Homme devant calmer la ‘’colère’’ causé par « ce petit pays de merde », dixit Daniel Bernard ancien ambassadeur de France à Londres en 2001 et décédé depuis. A l’heure où sont écrites ces lignes aucune décision n’a encore été prise par les diplomaties de ces deux pays. Ga-geons que si elle devait causer un tort quelconque à leur état, les Israéliens se rangeront massivement derrière le Premier ministre lors du prochain scrutin de janvier.

Il appartiendra aux communautés juives de ces deux pays et à leurs or-ganisations de montrer leur solidarité envers l’Etat d’Israël, ce refuge qui semble devenir, jour après jour, indis-pensable à leur propre sécurité.

Publié par Victor PEREZ

Palestina: un ouvrage historique de 1695. Surprise, il n’existait pas de « peuple palestinien »

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Certains justes bénéficient d’une vie complètement sereine et dis-posent de biens matériels impor-tant. Cependant, espérant obtenir davantage que ses pères, Yaacov nôtre patriarche va commettre une erreur d’appréciation... C’est la raison pour laquelle le verset dit : «Yaacov demeura dans le pays des pérégrinations de son père ». Alors que son père Isaac se considérer étranger, tel un nomade, Yaacov lui, aspirait à une vie tranquille, une installation définitive, tel un notable du pays de Canaan.Nous pouvons comprendre Yaacov, c’est

un homme qui revient de loin…après bien des vicissitudes et les tensions qu’il a vécues avec Laban et Esaü, il aspire à présent à une «retraite paisible»…c’est du moins ce qu’il pense. Le Zohar dit qu’il ne convient pas à un saint homme de la dimension de Yaacov de manifes-ter autant d’intérêt pour les biens terrestres. A près tout, il doit se considérer comme un simple invité ici-bas, car seul le «Olam Aba » le monde à venir, le concerne vrai-ment ! Par conséquent celui qui cherche à obtenir à la fois la pros-périté dans ce monde et la quiétude

dans le monde à venir, le Satan le dénonce à D-ieu en ces termes : « Le bien qui lui est déjà réservé dans le Olam Aba ne lui suffit pas? Il dé-sire aussi s’accaparer les richesses de ce monde ci!»

Très souvent hélas une personne par orgueil se considère si parfaite…qu’elle pense tout mériter, le Kavod- l’honneur, l’argent et le reste... De ce fait, là-haut dans le ciel son bilan est passé au crible et analysé de manière scrupuleuse pour vérifier que sa «fier-té », ou son assurance, est bien fon-dée! Sinon…

Pour que le projet divin se réalise, et que la promesse faite à Abraham soit tenu, il faut dans un premier temps que Yossef fasse ses rêves pour sus-citer le rejet de ses frères, qui vont le capturer et le vendre et entrainera ainsi le vieux patriarche et sa famille à s’installer en Egypte!. D-ieu fait toujours précéder la «Troufâ» à la «Makâ» soit la guérison au fléau, car celui là même qui va entrainer l’exil en Egypte va d’une part assurer la subsistance de ses frères, mais ouvri-ra aussi la mer rouge par ses mérites... La Thora et le Midrach mettent clai-rement en avant la centralité de Yos-sef dans le processus élaboré par D-ieu qui fera passer le peuple d’Israël de l’esclavage à la rédemption.

Il n’est donc pas étonnant que Yaa-cov notre patriarche qui avait la pro-phétie, ait préféré Yossef à ses autres enfants : il voyait clairement en lui le potentiel du futur sauveur d’Israël, le Machiah Ben Yossef. Le Kéli Ya-kar dit même que Yaacov voyait en Yossef le très digne successeur de tous les patriarches, et c’est une des raisons pour laquelle il lui offrira la fameuse tunique bariolée qui symbo-lise en fait le grand prêtre…celui sur lequel repose tout le service divin.La vente de Yossef aura des réper-cussions très profonde dans l’histoire du peuple juif, le Talmud dit même que le fameux Aman s’aura s’en servi pour mépriser le peuple juif en Perse. Cette même vente est à l’origine de nombreux cataclysmes survenus au peuple juif. Après que Yossef ai été vendu et fut descendu en Egypte, Po-tifar, un des plus Hauts responsables de Pharaon, l’acheta à son tour à des ismaélites…Rachi se pose la question sur la raison de la juxtaposition de deux épisodes bien distinct. D’une part les tentations de Yossef par la ra-vissante épouse de Potifar et d’autre part l’histoire de l’union entre Yéhou-da et Tamar sa bru : Rachi explique que de la même manière que Tamar a agi avec une intention pure vis-à-vis de Yéhouda, l’épouse de Potifar également avait elle aussi une inten-tion pure de s’unir à Yossef…Rachi explique que c’est en consultant les astres, qu’elle avait su quelle aurait une descendance de Yossef…En fait ce fut sa fille adoptive Asnath fille de Dina qui donnera naissance aux deux fils de Yossef.

La Thora rapproche le récit de ces deux femmes, Tamar et l’épouse de Potifar, pourtant si différentes. La première se distingue par la pureté et l’intégrité de ses actes, n’agissant que pour accomplir le dessein de D-ieu et pour s’en convaincre, lorsque Yé-houda hésite à reconnaitre la paternité des enfants qu’elle porte, elle préfère alors accepter d’être brulé vive plu-tôt que de faire honte à Yéhouda ! D’ailleurs sa conduite a inspiré la maxime des pères qui dit : « Il vaut mieux se laisser jeter dans une four-naise que de faire pâlir son prochain devant une assemblée ! » . Par contre, pour l’épouse de Potifar, c’est plus pernicieux… car lorsqu’elle constate désespérément que toutes les avances qu’elle lance à Yossef sont sans ef-fets…elle crie alors au viol ! Jetant ainsi l’opprobre sur l’homme qu’elle désirait follement. Il est jeté en pri-son sans aucune autre forme de pro-cès, sans compassion ni regret. Mais bien quelle est qualifié de mécréante

par les commentateurs, qui voient en elle une femme infidèle, attirée par la concupiscence, la Thora néanmoins ne la condamne pas de manière expli-cite : elle est celle qui a tenté de sé-duire Yossef, sans autre qualificatif, et c’est grâce justement à la retenu dont va faire preuve Yossef, qu’il méritera alors le titre de : Yossef Atsadik !–le juste. Titre qu’aucun autre que lui ne possédera dans tout le récit biblique. N’y-a-t-il pas de leçon plus éclairante pour nous? Si la Torah, s’attache à ne retenir que ce qui est positif et de bien dans le cas extrême de l’épouse de Potifar, nous devons nous-mêmes en tirer la conclusion suivante : Nous sommes constamment confrontés hélas à de semblables épreuves et devons faire abstraction des défauts et des faiblesses des autres pour ne retenir en définitif que ce qui est bon et positif!.

Alors que Yaacov est affligé par la disparition de Yossef, et que d’autres sont consternés par sa vente…C’est le moment opportun choisit par la Thora pour faire une courte pause et nous annoncer la naissance de Zerah et Peretz l’aïeul de la dynastie du roi David… C’est un événement majeur, c’est la naissance du Machiah, celui que le peuple juif attend depuis des générations. Cet événement éveil un sentiment d’espoir capable de revi-gorer le moral du peuple d’Israël tout au long de son histoire douloureuse. C’est ce que dit le Midrach : HM connait évidemment toutes les pen-sées des hommes : pendant que les frères négocient la vente de Yossef, et que lui-même est préoccupé par ses souffrances, et que d’autre part Réouben se lamente, et que Yaacov s’effondre, le Tout Puissant, lui, était occupé à faire éclore l’aube du Ma-chiah…

Bien avant que Pharaon roi d’Egypte ne vienne au monde, celui qui le premier réduira les hébreux à l’escla-vage, voilà que le père de la dynastie royale de la maison de David, voit le jour!. C’est dans les moments les plus pénibles de l’histoire du peuple juif qu’apparait une petite lueur d’espoir et la fête de Hannoucah que nous allons célébrer vient justement nous le rappeler!.

A la fin de cette paracha, la Thora ra-conte comment Yossef dans sa géol. interpréta les rêves de ces compa-gnons d’infortune. Au maître échan-son, il dira : «Îm zakhartani it’kha… véasitana imadi haséd véizkhartani êl parao » «Mais si tu te souviendras de moi…et tu feras à mon égard un bienfait en me rappelant à Pharaon..». Pour avoir simplement dit par deux fois : «Tu te souviendra de moi» D-ieu décida que Yossef aurait deux années de cachot supplémentaires!. Yossef a la lourde tâche de porter le titre de Tsadik! De juste parfait!. Aucun écart n’est permis aux sages dit le Talmud. Mettre sa confiance en l’homme, fut-il puissant ou Ministre d’Etat lui fut reproché. Voilà pourquoi Le roi David écrit dans un de ses psaumes : «Arour Aguéver achér éivtah ba adam» Maudit soit l’homme qui met sa confiance en Adam…car en effet la «vraie» confiance dit David ne peut être accordée qu’à l’Eternel !

Yvan Lellouche

Parachat Vayéchév : A l’aube du Machiah fils de Joseph

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Nous reprenons la pétition lancée par notre confrère JSSNews appe-lant à expulser « l’Ambassadeur », c’est-à-dire, le Consul général de France à Jérusalem, Frédéric De-sageaux (voire ici) Nous appelons tous nos amis à signer cette pétition dont le texte est comme suit :

Monsieur le Premier Ministre Benya-min Netanyahu,

Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères Avigdor Lieberman,

La France envisage de prendre des sanctions contre votre Gouvernement, suite à l´annonce de la construction de 3.000 logements dans la zone E1, entre Maale Adoumim et Jérusalem. Si cette information, véhiculée par le journal Haaretz, se révélait être vrai, votre Gouvernement serait bien ins-piré d´anticiper cette décision.

Alors que le Président français François Hollande avait affirmé que la France ne se rallierait pas à la demande faite par Mahmoud Abbas pour l´octroi à la « Palestine » du statut d´état observateur à l´ONU, la France a finalement voté en faveur de cette résolution. Le Ministre fran-çais des Affaires Etrangères a même déclaré que la capitale de ce « non état » devait être Jérusalem-Est.

Dans ces conditions, je demande que le gouvernement d´Israël décide ipso-facto d´expulser le Consul Général de France à Jérusalem, Monsieur Frédéric Desagneaux, qui d´ailleurs a également le rang d´Ambassadeur. Puisque la France considère ce di-plomate comme son Ambassadeur en Palestine, qu´il soit donc nommé à Gaza ou Ramallah mais pas notre notre capitale qu´il considère appar-

tenir aux Palestiniens et non à Israël.

Jérusalem, qui n´est même pas recon-nue comme capitale d´Israël, est donc devenue la « capitale de la Palestine » sans qu´aucune mesure concrète ne soit prise à l´égard de « nos amis » qui nous ont trahis. Il est de votre de-voir d´agir pour que la respectabilité d´Israël ne soit plus mise à mal.

Et ainsi, les relations diplomatiques entre Israël et la France seraient cla-rifiées.

Je vous remercie de l´attention que vous voudrez bien porter à ce cour-rier et vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, à l´assurance de mes sentiments res-pectueux

jerusalem24

Expulsons de Jérusalem l´ambassadeur de France en « Palestine »

Selon l’Agence de presse palesti-nienne, c’est aujourd’hui le pre-mier jour de l’exportation des fraises et tomates de Gaza vers les marchés européens. L’occasion pour les fermiers de rappeler aux défenseurs du mouvement en fa-veur du boycott de l’Etat Juif que « tous les produits exportés depuis Gaza passent à travers des sociétés israéliennes, facilitant ainsi l’ex-portation et la logistique. »

Il est ainsi demandé aux européens de ne pas boycotter les fraises et tomates qui arrivent ces jours-ci en Europe sous des marques israéliennes. Fait intéressant, le site Web de la « Récolte » note avec fierté que «les agricul-teurs palestiniens apprennent énor-mément des relations à long terme qu’ils ont avec leurs homologues

israéliens à l’utilisation de techniques et méthodes agricoles modernes. »

La campagne d’exportation devait commencer il y a deux semaines – mais le Jihad islamique, qui a décidé de tirer au mortier sur le passage de Kerem Shalom, a empêché les expor-tations. Seul l’aide humanitaire d’Is-raël continuait à fonctionner.

Ainsi; les responsables agricoles de Gaza estiment qu’ils ont perdu un demi-million de shekels (100.000€) à cause des tirs de missiles sur Israël. Peut-être qu’ils peuvent poursuivre le Jihad islamique pour leur manque à gagner? Reste à savoir si la justice à Gaza leur sera équitable ou non…

Salomé Kupfer

Les fraises de Gaza arrivent en Europe. Les agriculteurs palestiniens remercient Israël !

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Finalement, pour certains israé-liens qui cherchent à se loger, le vote de l’ONU en faveur de l’auto-rité palestinienne a du bon : Israël a réagi en approuvant enfin la constructions de nouvelles maisons juives. Il est juste dramatique qu’il faille attendre cela pour donner un toit aux israéliens.

Vendredi après-midi, le forum des neuf principaux ministres a approuvé la construction de 3000 logements à Jérusalem et en Judée Samarie. En outre, les neufs ministres ont décidé de promouvoir la construction de milliers de logements à Jérusalem et dans les grands blocs de Judée Sama-rie, y compris dans la zone connue sous le nom de E1 entre Jérusalem et Maalé Adumim.

Une importante source diplomatique a déclaré, selon la deuxième chaîne de télévision, que «la poursuite de la construction se fait en fonction des intérêts stratégiques d’Israël.» La source a ajouté que des mesures supplémentaires pour faire face à la décision unilatérale de l’AP sont ac-tuellement à l’étude.

Comme prévu, les responsables de

l’AP ont réagi avec colère à la déci-sion israélienne. «Il s’agit d’un acte d’agression israélien contre un état, et le monde doit prendre ses respon-sabilités,» a déclaré un responsable de l’OLP. Mahmoud Abbas a égale-ment dénoncé la décision israélienne et a appelé vendredi à un arrêt des constructions pour les juifs et un re-tour aux pourparlers de paix avec Is-raël. En bon menteur, Abbas a déclaré à des journalistes à New York : «je l’ai dit 1000 fois que nous voulions reprendre les négociations et nous sommes prêts à le faire.»

Abbas a ajouté, sans frémir, «nous ne fixons pas de condition… mais il y a au moins 15 résolutions de l’ONU qui tiennent compte de l’acti-vité de colonisation comme illégale et constituant un obstacle à la paix qui doit être retirée.» Le premier ministre Benyamin Netanyahou a averti jeudi soir, alors que l’ONU approuvait la résolution de l’AP, qu’Israël réagirait de la manière qu’il jugera appropriée.

«En allant à l’ONU, les palestiniens ont violé les accords avec Israël et Israël agira en conséquence,» a indi-qué un communiqué du bureau du premier ministre.

Israël approuve des nouvelles constructions suite au vote de l’ONUIl y aurait trop à redire sur le dis-

cours du 29 novembre à l’Assem-blée générale de l’Onu du Prési-dent de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour perdre son temps ici à le décortiquer. Men-songes, omissions et mauvaise foi y paradent librement.

Il est en revanche intéressant de s’arrêter sur sa profession de foi quant aux négociations et à la paix qu’il propose. « Nous adhérons à la possibilité de négocier une solution durable au conflit, conformément aux résolutions de la légitimité internatio-nale.

Ici, je déclare que l’OLP est prête à retourner immédiatement à la table des négociations sur la base des termes de référence adoptés basés sur la légitimité internationale et une cessation complète des activités de colonisation ».

En clair, les pourparlers devront tourner autour d’un retrait aux lignes d’armistice de 1949 dénommée abu-sivement « frontières de 1967 » et d’un arrêt total du développement des implantions existantes qui, au final, deviendront israéliennes sur le papier. Ceci sans oublier l’exigence d’un abandon de la ville sainte de Jérusa-lem, renoncement inimaginable aux yeux du peuple juif dans sa quasi to-talité. Seuls les plus naïfs attendront donc la reprise de ces négociations !

. Le plus grotesque n’est pourtant pas sur ce point. « L’objectif du peuple palestinien est la réalisation de ses droits nationaux inaliénables dans son État indépendant de Palestine, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur tout le territoire de la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza, occupée par Israël pendant la guerre de juin 1967, en conformité avec les résolutions de la légitimité internationale ainsi que la réalisation d’une solution juste et convenue à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194, tel que stipulé dans l’Initiative de paix arabe, qui a présenté la vision consen-suelle arabe pour résoudre le cœur du conflit israélo-arabe et de parvenir à une paix juste et globale ».

Non content de réclamer « la réalisa-tion des droits nationaux inaliénables dans l’état de Palestine », il lui faut également une « solution juste sur la question des réfugiés » basée sur une résolution onusienne non contrai-gnante et, de surcroît, ne mentionnant nullement le terme ‘’palestinien’’.

Chacun comprendra, par cette exi-gence, que l’Etat du peuple juif devra, au nom de cette ‘’Paix’’, solutionner ce ‘’problème’’ à ses dépens. Un pro-blème qui n’en serait pas un s’il ne s’agissait pas d’incorporer, non pas les véritables réfugiés de 1948 main-tenant quasiment disparus, mais des centaines de milliers de leurs descen-dants.

Un problème consciencieusement entretenu par le monde musulman (et la communauté internationale) dans l’objectif unique de submerger l’état juif par la démographie et, ainsi, obtenir ce qu’il n’a pu obtenir par les moyens de la guerre. A savoir la fin d’Israël transformé en un énième état musulman.

Quel être censé peut croire un seul instant que le peuple israélien va ac-cepter l’oukase des frontières d’Aus-chwitz, l’abandon du premier lieu saint de leur foi et l’immigration de centaines de milliers de musulmans revanchards et haineux ? Quel être censé peut croire que les Israéliens abandonneront « leurs droits natio-naux et inaliénables » et qu’ainsi la paix adviendra ?

Le conflit va donc encore perdurer des années jusqu’à ce que les pays occidentaux, la France en tête, par manque de courage et intérêts mer-cantiles cèdent à nouveau aux exi-gences de l’Ouma et fassent plier l’état juif. A l’état d’Israël de prendre les devants et de poser ses propres conditions afin de contraindre les puissances occidentales, censées défendre les droits de l’homme, à s’élever contre l’éradication de l’état du peuple juif. Ne pas s’atteler à cette tâche sera prendre un risque pour la pérennité du pays.

Publié par Victor PEREZ

Analyse du discours de Mahmoud Abbas

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

C’est beau le printemps arabe non ? Le pouvoir islamiste en Tuni-sie vient de montrer son véritable visage, celui d’un régime oppressif qui traite sa population comme du gibier. Le gouvernement islamiste d’Ennahdha a franchi un nouveau pallier dans la violence avec l’utili-sation de la chevrotine pour mater les manifestants.

La sauvage agression survenue dans la ville de Siliana, à 120 km au sud-ouest de Tunis, perpétrée cette se-maine contre des milliers de manifes-tants, qui sont descendus dans la rue pour réclamer du travail et le limo-geage du préfet Ahmed Ezzine Mah-joubi, a surpris par le nombre élevé de victimes. La violence perpétrée à l’encontre des habitants de Siliana a débouché sur un nombre important de blessés, notamment à la chevro-tine, on parle de plus de 300 cas.

La ville reste le théâtre d’affronte-ments et l’épicentre de la colère des tunisiens face aux espoirs déçus de la révolution de 2011. Ces troubles interviennent à l’approche du deu-xième anniversaire, le 17 décembre, du début de la révolution.

L’agression perpétrée par les forces de l’ordre s’est caractérisée cette fois par l’utilisation de la chevrotine qui est une munition composée de pro-jectiles multiples. Les grains de cette munition ont tendance à ricocher lorsqu’ils frappent une surface dure, ce qui en fait une munition dange-reuse pour les personnes situées à proximité de la cible.

Ces munitions sont généralement uti-lisées pour augmenter la probabilité de toucher une cible en mouvement, en raison de leurs grains en plombs (ou en acier), sur des gros gibiers, d’où son nom qui fait référence au chevreuil. Les tirs de chevrotine dans la ville de Siliana sur les manifestants sont un acte d’une extrême cruauté, notamment au visage, aux yeux, au ventre et aux membres…

Cette munition dangereuse et lourde-ment handicapante a causé la perte irréversible de la vue d’une dizaine de manifestants. Des images circulant dans les réseaux sociaux montrent des personnes aveuglées par ces bombes. Ceci est d’autant plus étonnant que l’ancien régime n’a pas utilisé ces

procédés d’une dangerosité extrême. Ce stock de chevrotine n’a pas été introduit en Tunisie au temps de Ben Ali. La chevrotine était interdite à la chasse en Tunisie.

On peut donc supposer que le gouver-nement islamiste en place l’a autori-sée. En France, en raison de sa dan-gerosité, la chevrotine est interdite à la chasse dans la plupart des dépar-tements sauf dérogation. Elle est interdite au même titre que les mines anti-personnelles contre lesquelles le monde civilisé s’est battu.

Utiliser de la chevrotine et des fusils de chasse contre des manifestants désarmés, est une méthode que le nouveau pouvoir islamiste tunisien semble avoir emprunté au régime iranien qui a plus que quadruplé la répression après le scrutin contesté, de juin 2009, qui a vu la victoire du président conservateur Mahmoud Ahmadinejad.

Les manifestants pacifistes de la ville de Siliana, qui ne cherchaient qu’à exprimer leurs revendications, ont été réprimées d’une manière barbare. On compte parmi les blessés des journa-listes qui tentaient de couvrir les évé-nements.

David Thomson, journaliste à France 24, a confirmé avoir été atteint par des tirs de chevrotine, qu’on lui a retiré 14 plombs et qu’il en portera d’autres à vie. Devant les pratiques des isla-mistes, l’opposition est en train de préparer une motion de censure contre le gouvernement d’Ennahdha et contre son chef, Hamadi Jebali.

Lors d’un discours adressé à l’en-semble des Tunisiens, dans la soirée du vendredi 30 novembre 2012, le président de la République, Moncef Marzouki, un laïc allié aux islamistes qui n’a pas le pouvoir de remanier le gouvernement, a indiqué avoir « peur » que les violences, déclenchées par l’exaspération de la population face à la misère, ne s’étendent. Sans pour autant se désolidariser du gouverne-ment, le président a reconnu que « le gouvernement n’a pas été à la hauteur des revendications citoyennes ».

Il a tenu à exprimer « son soutien inconditionnel aux revendications légitimes des habitants de Siliana » et à condamner les violences « inac-

ceptables à tous les niveaux ». Des milliers de personnes ont participé à une marche « symbolique » de 5 km en direction de Tunis.

Elles réclamaient une fois de plus le départ du gouverneur, la fin de la violence policière et la mise en place d’un programme d’aides à leur ré-gion. Elles n’ont pas cessé de chanter une sérénade de la mort à un gouver-nement qui tourne le dos à son peuple et qui l’opprime à chaque fois qu’il manifeste son mécontentement. Une vaste manifestation est prévue lundi dans la capitale Tunis. Des réactions embarrassées, voire des appels à la retenue sont émis depuis Paris, en direction du gouvernement tunisien.

La France « déplore le nombre élevé » de blessés après les manifestations à Siliana a indiqué le Quai d’Orsay. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a réagi, le 30 novembre 2012, à tra-vers un communiqué, aux derniers événements de Siliana. En tant que président de l’Association interna-tionale des maires francophones il a exprimé sa solidarité avec la popula-tion durement éprouvée de Siliana et sa région.

Navy Pillay, Haut commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, a ex-primé, dans une déclaration publiée sur le site de l’ONU, son méconten-tement quant aux récents incidents de Siliana. Elle a condamné l’usage ex-cessif et disproportionné de la force (de la part de la police) à l’égard des manifestants. Mme Pillay n’a pas manqué de rappeler que le droit de manifester doit être respecté.

Elle a appelé le gouvernement à ou-vrir une enquête pour faire la lumière les éventuels abus. Des membres du bureau de l’ONU à Tunis ont rendu visite, hier, aux blessés de Siliana hospitalisés dans la capitale et ont re-levé plusieurs cas de blessures graves pouvant engendrer, entres autres séquelles, une cécité. Le ministre tunisien de l’Intérieur, Ali Laârayedh a promis samedi soir de faire cesser l’utilisation de la chevrotine face aux manifestants de Siliana.

Quand aux revendications concernant le limogeage du préfet de la région, devenu une des conditions sine qua non à toute cessation du mouvement protestataire à Siliana, le ministre a promis, également, de présenter le dossier de la démission dudit préfet au chef du gouvernement, Hamadi Jebali.

© Souhail Ftouh

Tunisie : avec l’ère des islamistes, les populations sont traitées comme du gibier

Un terroriste arabe a écrasé lundi matin sa voiture contre une jeep de Tsahal, lundi, puis a chargé les sol-dats avec un hache. Un officier du Shin Bet a ouvert le feu sur le ter-roriste, le touchant mortellement.

La voiture du terroriste arabe s’est écrasée sur un véhicule de l’armée transportant un officier du Shin Bet et d’autres agents de sécurité près du village arabe de Deir Sharaf, en Judée Samarie. La jeep s’est renversée lors de l’impact, blessant légèrement les passagers.

L’agresseur est alors sorti de sa voi-ture et a chargé les soldats en criant «Allah Akbar», blessant deux soldats avant d’être abattu par l’officier du

Shin Bet. Le Shin Bet a déclaré que le terroriste était un résident d’un vil-lage dans la région de Tulkarem, et qu’il avait préparé son attaque.

Le mois dernier a vu plusieurs inci-dents hostiles dans la région. Dans un des cas, qui s’est produit durant l’opération Pilier de Défense à Gaza, des arabes ont lancé des pierres en direction d’une voiture conduite par une femme de 60 ans dans la région du Goush Etzion.

Elle a été grièvement blessée dans l’attaque. Quelques jours plus tard, un soldat de réserve a été blessé par des pierres qui ont été lancées sur son véhicule tout-terrain à proximité du village de Sebastia.

Un terroriste arabe abattu en Judée Samarie

Des officiers de renseignement occidentaux ont vu de nouveaux signes d’activité sur les sites d’armes chimiques syriens, ont-ils dit au New York Times dimanche 2 décembre. «C’est en quelque sorte semblable à ce qu’ils ont fait aupa-ravant,» a déclaré un haut res-ponsable du renseignement améri-cain.»

Mais ils font certaines choses qui suggèrent qu’ils ont l’intention d’uti-liser les armes. Ils ne déplacent pas seulement les armes, il s’agit de dif-férents types d’activité.» Cela ajoute aux rumeurs qui circulaient dans la région samedi matin et dimanche soir disant que le dictateur Bachar al-Assad a été tué ou qu’il aurait fui la Syrie. Ces informations ne sont pas confirmées.

Toutefois, les rebelles ont fait au cours des derniers jours d’importants gains stratégiques et ont commencé à inverser la tendance de la guerre contre les forces d’Assad. Ces nou-velles rumeurs s’ajoutent aux mouve-ments suggestifs d’armes chimiques détectés par les renseignements occi-dentaux, sans aucune indication sur leurs cibles potentielles.

Depuis le début du soulèvement qui a éclaté contre son régime l’année der-nière, Assad a souvent déclaré qu’il allait combattre ses ennemis jusqu’à la fin et a menacé que si il se trouvait dos au mur, et que la vie et le régime étaient en danger, il préfère mettre le feu à l’ensemble du Proche Orient plutôt que de se rendre. La «révolu-tion syrienne» a fait près de 45 000 morts, pour le moment.

Syrie : activités suspectes sur les sites d’armes chimiques

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

L’ambassadeur israélien en France, Yossi Gal, a été convoqué lundi au ministère français des Affaires étrangères, qui proteste contre le projet de nouvelles implantations israéliennes à Jérusalem et en Cis-jordanie, a-t-on appris auprès de l’ambassade israélienne à Paris.

«L’ambassadeur a été convoqué lundi par le Quai d’Orsay», a déclaré le porte-parole de l’ambassade, Yaron Gamburg, tandis que le ministère français, sans confirmer, indiquait de

son côté étudier les moyens de «mar-quer sa désapprobation».Interrogé sur les informations du quotidien israélien Haaretz, selon qui France et Grande-Bretagne envisagent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël pour consultation, le Quai d’Orsay a évoqué des «rumeurs de presse».

«Il y a d’autres moyens de marquer notre désapprobation», a déclaré sans plus de précisions le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Vincent Floreani. Israël a annoncé vendredi

son intention de construire 3 000 logements supplémentaires à Jéru-salemet en Cisjordanie, le ministre français des Affaires étrangères Lau-rent Fabius avait appelé les autorités israéliennes à «s’abstenir» de mener à bien ce projet de nouvelles implan-tations.

«J’appelle les autorités israéliennes à s’abstenir de toute décision en ce sens et à manifester clairement leur volon-té de reprendre les négociations», a déclaré Laurent Fabius.

Les ambassadeurs d’Israël convoqués à Paris et à Londres

Tout n’a-t-il pas déjà été dit en matière de traitement du conflit du Proche Orient par les médias fran-çais et plus largement européens? On observe à nouveau, avec la récente opération à Gaza, la récur-rence d’un scénario habituel.

Pour l’observateur d’un certain âge, qui a connu l’évolution des choses depuis la guerre des six jours, il ne fait aucun doute que l’atmosphère entourant Israël (et les Juifs, plus pro-fondément) a totalement changé, et c’est un euphémisme. L’inimitié, le manque de fair play, la distorsion des faits depuis 12 ans ont déjà été dé-montrés et déconstruits systématique-ment. Mais cela continue, au point de sembler devenir la règle.

Il n’y a quasiment aucun lieu dans le-quel un Juif (pourvu qu’il ne soit pas « en phase terminale », selon la for-mule de R. Drai) puisse reconnaître son point de vue sur les événements.

Les médias reflètent le point de vue arabe sur la situation et adoptent, plus précisément, la propagande de guerre des Palestiniens, une propagande à destination de l’Occident qui est leur principale arme contre Israël mais aussi les Juifs. Ses retombées sur ces derniers en Europe en sont le témoi-gnage éloquent.

Ce n’est un secret pour personne que pour porter cette propagande s’est constitué un impressionnant dispo-

sitif mondial de désinformation et d’activisme sous le patronage de l’Autorité palestinienne et du Hamas, relayés dans le monde occidental par des centaines d’associations sympa-thisantes.

Mais peut-on parler des médias seu-lement quand la France présente un plan de cessez le feu « franco-qatari » ? Et pas « européen »… On pour-rait trouver normal que le point de vue arabe occupe toutes les scènes d’un pays arabe dans une opinion où l’antisémitisme le plus violent fait des ravages.

Mais en France ? La France épouse-t-elle à ce point l’opinion de sa popula-tion d’origine arabo-musulmane ? Et cette population est-elle devenue si importante et décisive que les médias adoptent son opinion « spontanément » (quoique cela soit difficilement cré-dible) ?

Nous pouvons prendre comme exemple paradigmatique un récent reportage de France 2 pour prendre la mesure du phénomène aujourd’hui. Samah Soula, journaliste – France 2 Décryptage d’une scénette télévi-suelle Ce reportage de la journaliste Samah Soula, produit quelques jours après que les canons se sont tus, durant la semaine du 19 novembre 2012, nous fait pénétrer dans une famille de Gaza, clairement qualifiée de « grande famille » (c’est dire son poids politique et donc partisan), dans l’intimité de laquelle on nous montre les portraits de ses membres tués dans le conflit qui oppose les Palestiniens à Israël au fil de plusieurs générations. Des témoignages de jeunes enfants sont avancés qui demandent « pour-quoi les Juifs nous tuent et nous em-pêchent d’avoir un Etat? ». Le repor-tage se termine sur l’expression d’un esprit de revanche et de vengeance d’un jeune adolescent.

En somme, la caméra braque son fo-cus sur l’innocence, l’enfance, la tra-gédie sanglante, la famille, l’absurde. Il faut cependant rappeler la façon dont ce « reportage » est introduit en

soulignant le ton théâtral affecté de David Pujadas qui dirige l’attention des télespectateurs sur la disparité du nombre de victimes en appuyant oralement sur le nombre de victimes palestiniennes (plus d’une centaine) pour l’opposer aux quelques victimes israéliennes, afin de suggérer lourde-ment le scandale que cela représente, et sans prendre en considération le nombre de soldats du Hamas inclus dans ce nombre, installant ainsi en bloc les Gazaouis dans la position des victimes et des faibles.

Peut-être aurait-il mieux valu qu’il y ait plus de victimes juives ? On ne saura jamais rien des prodiges tech-nologiques mis en œuvre par Israël pour éviter de tuer des civils. On aura oublié que Gaza est aux mains d’un mouvement totalitaire et dictatorial qui terrorise la population autant qu’il cherche à terroriser les Israéliens.

On ne saura rien de cette organisation terroriste qui a pris possession d’un quasi-Etat, capable de bombarder Is-raël de 1500 missiles en une semaine, et qui a installé son quartier général à l’hopital Al Shiba, utilisant les civils, les mosquées, les écoles, les stades pour y dissimuler ses rampes de lan-cement.

On ne saura pas que, pendant le séjour de Samah Soula (qui dormait sans doute ce jour-là ou était trop dépri-mée par l’interdiction du Hamas faite aux journalistes étrangers de quitter Gaza), elle a exécuté, sans procès, des Palestiniens « suspectés » de collabo-ration avec Israël et dont les cadavres ont été traînés par ses sbires dans les rues de Gaza, à la traîne d’une moby-lette.

De tout cela les téléspectateurs fran-çais n’ont rien su, ni des enfants de 6 ans portant des armes dans les rues de Gaza et ainsi de suite. Le discours cinématographique purement émo-tionnel et impressionniste l’a emporté sur l’information et les faits. La pra-tique habituelle de l’interview de ces reportages obéit d’ailleurs à un mo-dèle fixe : il propose une « story », un

récit personnalisé dans lequel on nous présente un individu que l’on nomme et que l’on montre en situation dans sa vie courante pour que le téléspecta-teur puisse s’identifier à lui. Sauf que seuls les Palestiniens bénéficient de cette humanisation.

Dès qu’il s’agit d’Israël, les prises de vue sont distanciées : on voit des tanks, des soldats, un bus explosé ou l’inénarrable Enderlin, la plupart du temps debout devant une institu-tion de pouvoir israélienne (le côté « inhumain » d’Israël) ou, suivez mon regard, devant la Cour suprême à Jérusalem.

Le téléspectateur ne saura pas grand chose de ce que vivent un million de personnes sous la menace et le tir de missiles depuis de nombreux mois. Il ne saura quasiment pas qu’il y a des personnes en Israël avec leur his-toire. Il faut que la « soldatesque » leur fasse écran ! C’est bien le signe qu’Israël est devenu dans le regard du journaliste français un mythe loin-tain que l’on ne prend plus la peine d’interroger.

Quant au témoignage des Palesti-niens, il semble frappé d’amnésie ou plutôt c’est le cas de Samah Soula qui devrait faire référence à la réalité: exit l’immense responsabilité depuis un siècle des leaders palestiniens sur la situation dans laquelle ils sont, exit leur refus (violent dans le cas du Hamas) de l’existence d’Israël même.

Rappelle-t-elle qu’Israël s’est retiré de Gaza pour se voir déclarer la guerre aussitôt, au nom d’un islam suprématiste, que la population est aussi responsable de ses dirigeants qu’elle a d’ailleurs célébrés pour leur « victoire » dans les rues de Gaza ?

On peut penser que la journaliste ait une fibre personnelle qui la pousse à adopter l’ethnocentrisme de ses inter-viewés ou à y faire écho. Cette fibre, par contre, Enderlin ne l’a pas. C’est même le contraire de l’empathie qu’il illustre. Et ainsi en est-il en général des Juifs invités sur les plateaux de

télévision : on est sûr qu’ils se livre-ront à une critique d’Israël.

A la fin de cette petite scénette théâ-trale et fabriquée de toutes pièces, Pu-jadas revient en appuyant sur le mot « vengeance » avec une mimique qu’on ne sait comment qualifier : ironique ? cynique ? jouissive ? car il montre un sourire en coin en même temps… On ne sait plus s’il veut mimer une réprobation (pour se protéger de toute critique) ou relever le fait, mais pour quoi dire ?

On ne le saura pas. Les conséquences Cette mise en scène des événements est extrêmement grave pour la sécu-rité des Juifs français. On peut dire que ce soir-là 100 Merah, candidats à la « vengeance » et au meurtre des Juifs se sont levés en France. Si cet état de faits constitue un harcèlement moral ambiant qui intime à l’opinion juive le silence ou le repliement sur soi, ses retombées sécuritaires sont bien plus graves.

A quoi servent en effet les disposi-tifs policiers du gouvernement si la source qui alimente la haine coule toujours? Le scénario accusatoire d’Israël est à l’œuvre, prêt avant même l’événement. Il fournit aux antisémites un prétexte « moral », confirmé par l’assentiment télévi-suel, assentiment public (de surcroît sur une chaine dite « nationale »). Il ouvre la voie au désordre public. A quoi jouent les journalistes ? Est ce qu’ils pensent ainsi calmer le ressen-timent de cette population ?

En le canalisant sur les Juifs ? On renvoie souvent les Juifs à la Répu-blique. Mais je ne vois pas ici la Ré-publique. Elle a perdu toute réserve, toute impartialité. Les Juifs eux aussi ont le droit de s’attendre à ce que leur opinion soit représentée par les médias, sauf qu’à l’ère de la « dis-crimination positive », soit dans un âge post-républicain, ils soient, eux, négativement discriminés du fait de leur faible quota démographique.

Par Shmuel Trigano

Les Juifs sont-ils toujours en France ?

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Fatima Kada Benabdallah a vu juste. Elle a créé une ligne de vête-ments pour l’armée du futur Cali-fat de France, ce sera probable-ment son nom.

Des Sweats qui permettent d’avan-cer masqué, des pantalons amples pour courir vite et frapper fort, et des symboles islamiques en rouge sang sur fond noir, voilà la panoplie de l’armée des Merah.

Et en avant première, une maman musulmane d’Avignon a envoyé son fils de 3 ans à l’école avec un T-Shirt sur lequel est écrit : « Je suis une bombe », et dans le dos « djihad né le 11 septembre ».Délicieux programme pour la reli-gion de paix de tolérance et d’amour.

Le maire de la ville a trouvé le mes-

sage violent, il préfèrerait que l’inva-sion de la France se poursuive de façon traditionnelle, discrètement par petits pas.

Le Parquet a donc ouvert une enquête et il a placé la mère, son frère et l’oncle de l’enfant en garde à vue. Vu les sanctions dont écopent les agres-seurs musulmans multirécidivistes, on tremble pour eux.

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Le tout Paris antiraciste n’a pas moufté mot, lui qui avait réclamé la tête des jeunes identitaires qui ont étendu une banderole sur la mosquée de Poitiers en construction.

Le recteur de la mosquée de Paris

est resté silencieux. Qui ne dit mot consent.

Les islamistes ont décidé de faire de l’enfant et de sa mère des « résistants », à coté de Mohamed Merah.

D’ailleurs ils proposent à la commu-nauté juive de nouvelles kippa :voir photo ci-après

© Jean-Patrick Grumberg

Les uniformes du jihad islamique sont en vente en France

Nous avons reçu cette pétition si-gnée de 60 footballeurs amateurs inconnus, qui est une réponse à l’ap-pel de 60 footballeurs européens, professionnels et très connus, en faveur de la Palestine (ICI). Nous avons hésité à la publier car nous ne perdons pas espoir de vendre un jour le site Panthéon Foot, très cher, au Qatar, avec le reste des entreprises et du patrimoine fran-çais. Finalement nous la publions mais nous nous en désolidarisons évidemment lâchement, la lâcheté est notre marque de fabrique.

« Nous, 60 footballeurs amateurs totalement inconnus, venant de toute l’Europe, déclarons notre solidarité avec les populations civiles des deux peuples, et avec l’état d’Israël, dans sa lutte pour la paix, la dignité et la sécurité, contre le mouvement fana-tique et terroriste du Hamas, et ses soutiens dont l’état totalitaire iranien.

MM. Kanouté, Drogba, Hazard, Mé-nez, Diaby, nous avons lu votre appel (ICI), et ne contestons aucunement votre liberté d’expression, et votre droit à être solidaires du peuple pales-tinien, tout comme, nous l’espérons, vous ne contesterez pas le notre.

Nous sommes d’ailleurs, et c’est le plus important, totalement en accord avec votre conclusion : « nous espé-rons qu’un juste règlement du conflit finira par s’imposer ».

Mais nous avons un désaccord sur les moyens d’arriver à cette paix, et peut-être aussi sur ce que le mot « juste » signifie ici.

Contrairement à vous, nous consi-dérons que le boycott d’Israël serait injuste et contre-productif ; nous pen-sons à l’opposé qu’un boycott total du Hamas, et de ses soutiens, un arrêt de toute propagande directe ou indi-recte en sa faveur, est le meilleur ser-vice que l’on peut rendre aujourd’hui à la paix.

Un point d’accord : il est effective-ment désolant que des footballeurs puissent être bombardés. Il est donc désolant, que, depuis des années, les jeunes israéliens (juifs ou arabes) qui veulent jouer au football dans tout le sud d’Israël, et maintenant jusqu’au centre du pays, ne le puissent pas, puisqu’il se réfugient sans cesse dans des caves et des abris, au son des

sirènes déclenchées par les centaines d’obus venus de Gaza qui pleuvent au hasard sur leurs têtes.

Vous critiquez l’organisation de l’Euro espoirs en Israël, au nom des valeurs du sport qu’Israël ne respec-terait pas.

Mais de quelles valeurs parlez-vous ?

M. Hazard, vous êtes belge.

Si un mouvement terroriste, ayant déjà organisé des dizaines d’atten-tats dans des bus, des cafés, des rues en Belgique, dont le but affiché était de détruire la Belgique et de tuer les belges, prenait le contrôle d’une par-tie de la France le long de la frontière belge ; s’il acheminait d’Espagne, un pays souhaitant la destruction de « l’entité belge », de grandes quantités de missiles ; s’il bombardait depuis des années une partie de votre pays, contesteriez-vous le droit belge à se défendre militairement afin d’essayer de faire cesser les tirs, au nom des valeurs du sport ?

Contesteriez-vous le droit belge à essayer d’empêcher l’acheminement d’armes dans la zone en question en organisant un blocus sur le matériel militaire, au nom des valeurs du sport ?

Demanderiez-vous le libre passage des français de cette zone vers la Bel-gique, au risque d’attentats dans des bus à Bruxelles, au nom des valeurs du sport ?

Non seulement vous ne le feriez pas, mais vous vous engageriez probable-ment dans l’armée belge.

Comme vous, nous sommes attachés aux valeurs du sport, à l’éthique et au respect de l’adversaire. Mais s’il y a dans cette région une partie dont les valeurs sont totalement opposées à nos valeurs communes, il s’agit sans aucun doute du Hamas, et non d’Israël.

Le Hamas, une organisation qui dès 1995 et 1996 organisait d’horribles attentats dans des bus en Israël, à l’époque pour s’opposer à la paix d’Oslo, comme par exemple l’atten-tat du bus numéro 18, en 1996, qui fit 26 morts et 80 blessés, enfants, femmes et vieillards. Dans les années 2001 et 2002, le Hamas devint une

véritable usine à tuer des innocents. Nous pouvons rappeler, parmi tant d’autres, l’horrible attentat de 2001, devant une discothèque de Tel Aviv, qui fit 20 morts et 120 blessés, et qui décima des familles entières, comme ces deux jeunes sœurs de 16 et 17 ans. Cette violence terroriste vise délibérément des innocents et n’a aucun objectif militaire, exactement comme les frappes sur Israël que le Hamas effectue maintenant depuis des années, à partir de Gaza. Ces as-sassinats ou tentatives d’assassinats délibérés de civils, sont bien plus une « tache sur la conscience du monde », pour employer vos mots, que les répliques d’Israël, pour essayer de les faire cesser.

Pour mieux comprendre les objectifs et la stratégie du Hamas, nous vous invitons à lire sa charte, un après-mi-di où vous n’avez pas entraînement.

Vous découvrirez, au-delà d’un océan de bêtise et de fanatisme, que le Ha-mas refuse toute négociation avec Israël :

« Il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le jihad. Quant aux initiatives, propositions et autres conférences internationales, ce ne sont que pertes de temps et activités futiles. »

Vous lirez que son objectif est de détruire l’état d’Israël, pas de faire cesser « l’occupation » :

« Le Hamas considère que la terre de Palestine est une terre islamique waqf pour toutes les générations de musul-mans jusqu’au jour de la résurrection. Il est illicite d’y renoncer en tout ou en partie, de s’en séparer en tout ou en partie ».

Mais vous verrez aussi que de larges parties de la charte sont en fait des copies de Mein Kampf, d’Adolf Hit-ler, en raison du flirt entre les frères musulmans, dont le Hamas est la branche palestinienne, et les nazis, dans les années 30 et 40, avec des stu-pidités antisémites invraisemblables, qui seraient risibles si leurs consé-quences n’étaient pas aussi morti-fères, comme :

« Ce sont eux (les juifs) qui étaient derrière la révolution française, la révolution communiste et la plupart des révolutions dont nous avons

entendu et entendons parler de-ci de-là. Grâce à l’argent, ils ont créé des organisations secrètes qui étendent leur présence dans toutes les parties du monde pour détruire les sociétés et réaliser les intérêts du sionisme, comme la franc-maçonnerie, les clubs Rotary et Lyons, le B’nai B’rith. ».

Comme Hitler dans Mein Kampf, le Hamas utilise le faux antisémite « les protocoles » :

« Leur plan se trouve dans les Proto-coles des Sages de Sion ».

Vous constaterez que le Hamas ajoute à l’antisémitisme de type nazi tradi-tionnel un antisémitisme qui se vou-drait religieux :

« Qui donc éprouve de l’aversion pour la Religion d’Abraham, sinon celui qui est insensé ? »

Dans le sport, nous attachons tous énormément d’importance à la lutte contre le racisme.

On vous raconte peut-être qu’Israël est un état raciste, c’est faux. Les arabes israéliens, qui sont plus d’un million et demi, ont les mêmes droits que les juifs, et il y a des arabes dans l’équipe de football d’Israël, comme Abbas Suan, qui avait marqué contre l’Irlande, à la dernière minute du match qualificatif pour la coupe du monde 2006, arrachant un match nul qui arrangeait bien l’équipe de France à l’époque.

En revanche, le Hamas est un mouve-ment violemment antisémite, qui l’af-fiche pleinement et fièrement, comme vous avez pu le lire dans sa charte, et on s’attendrait donc à ce que vous le condamniez, au nom des valeurs du sport et de la lutte contre le racisme, et, pourquoi pas, appeliez au boycott de toute compétition sportive à Gaza.

Dans votre appel, vous critiquez aussi l’occupation. Nous vous rappelons que Gaza n’est plus occupée depuis 2005. Et, alors que vous semblez faire porter toute la responsabilité de la violence sur Israël, remarquons, au contraire, que ce que le Hamas a fait de Gaza dont les israéliens s’étaient retirés, c’est-à-dire une immense base de lancements de missiles, avec des tunnels pour acheminer les armes, un gigantesque terrain de propagande internationale pour délégitimer Is-

raël, l’attaquer et aider ses ennemis mortels comme l’Iran, est le meilleur argument des israéliens opposés au retrait de Judée-Samarie (Cisjorda-nie).

Tant que le Hamas et son idéolo-gie occuperont le pouvoir et auront de l’influence sur les palestiniens, aucune paix ne sera possible tout simplement parce que la seule paix « juste » que ce mouvement peut accepter est la destruction d’Israël. Tant que cet objectif n’est pas atteint, il pense qu’il a légitimement le droit d’assassiner ou d’essayer d’assas-siner des israéliens quand il le veut, et que toute défense d’Israël est un crime.

« Juste » signifierait donc, pour Israël, se laisser frapper sans réagir ou s’au-todétruire ? Nous sommes persuadés que ce n’est pas le sens que vous donniez au mot « juste » dans votre appel, et que vous comprenez que ces « solutions » sont évidemment inac-ceptables. Le meilleur service que les footballeurs peuvent rendre à la paix et aux deux peuples, israéliens et pa-lestiniens, c’est donc de s’opposer au Hamas et à son idéologie terroriste, mortifère et raciste.

Dans les conditions actuelles du conflit entre Israël et Gaza, nous, footballeurs amateurs inconnus, au nom des valeurs du sport, affirmons donc notre solidarité avec les popula-tions civiles des deux parties, et avec l’état d’Israël, dans son combat pour que Gaza devienne un territoire paci-fique, et espérons-le, un jour, libéré de l’idéologie du Hamas qui fait tant de mal aujourd’hui aux deux peuples.

PS : nous n’avons pas trouvé de foot-balleur professionnel connu acceptant de soutenir cet appel publiquement, même si, en privé, nous avons été souvent été accueillis chaudement, parce que dans les vestiaires ce serait « mal vu », et peut-être aussi parce que le Qatar et l’argent du Golfe pos-sèdent trop de clubs, de chaînes de télévision, financent trop de contrats publicitaires ; les footballeurs profes-sionnels ne souhaitent pas perdre ce qui leur est le plus cher moralement, les clés de leur Ferrari. »

PAR BENLOSAM

60 footballeurs amateurs et inconnus solidaires d’Israël, le contre-appel

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

L’Assemblée générale des Nations unies a sommé vendredi Tel Aviv de remplir une série de ses exi-gences, notamment de se retirer des hauteurs du Golan, territoire syrien occupé par Israël en 1967,

puis annexé. En outre, l’Assemblée a appelé l’Etat hébreu à renoncer à Jérusalem comme capitale et à entamer un dialogue de paix avec les Palestiniens.

Dans une des résolutions, le princi-pal organe de délibération des Na-tions unies réaffirme que «toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prises par Israël, Puissance occupante, qui ont modifié ou visaient à modifier le caractère et le statut de la ville sainte de Jérusa-lem, en particulier la prétendue +Loi fondamentale+ sur Jérusalem et la proclamation de Jérusalem capitale d’Israël, étaient nulles et non avenues et devaient être immédiatement rap-portées».

Les résolutions appropriées ont été adoptées vendredi après la reconnais-sance de la Palestine en tant qu’Etat observateur à l’Onu et portent exclu-sivement le caractère de recomman-dation.

L’Onu somme Israël de se retirer du Golan

L’UEFA a décidé de confier à Israël l’organisation de l’Euro-213 des moins de 21 ans. Une soixantaine de footballeurs professionnels*, dont Didier Drogba, Eden Hazard ou encore Jérémy Ménez, ont adressé une lettre de protestation à l’UEFA.

Ces footballeurs feraient mieux de se contenter de taper dans un ballon A lire la lettre, il est évident que ces footballeurs feraient mieux de se contenter de taper dans un ballon, et de ne pas se mêler de ce qu’ils ne peuvent pas comprendre.

Ils évoquent la récente offensive is-raélienne sur la bande de Gaza mais sans savoir que Gaza a bombardé les civils israéliens pendant des mois, et qu’Israël a finalement dit stop au ter-rorisme. Ils expriment leur « solida-rité avec le peuple de Gaza qui vit de-puis trop longtemps en état de siège, et dont on refuse les droits humains les plus fondamentaux: la dignité et la liberté » parce qu’ils ne savent pas lire une carte de géographie pour constater que Gaza a une frontière avec l’Egypte, et que si les gazaouis sont en état de siège, c’est au prési-dent Morsi qu’il faut écrire. Quand à la dignité des gazaouis, en effet, il y a de quoi se scandaliser : pendant l’offensive, Israël a fermé toutes les

écoles pour ne pas risquer la vie des enfants. Le Hamas a gardé les écoles de Gaza ouvertes.

« Les derniers bombardements israé-liens sur Gaza, provoquant la mort d’une centaine de civils, ont été une nouvelle offense à la conscience du monde » : Gaza sous la dictature d’une organisation terroriste, ça ne leur évoque rien ? Les signataires évoquent aussi le bombardement du Palestine Stadium de Gaza que la Fifa a promis de reconstruire, sans avoir vu les vidéos de la base de lance-ment de missiles souterraine que nous avons publiée, ni celle qui montre que des missiles furent tirés depuis le stade.

La Fifa a certes promis de recons-truire, mais elle ne reconstruira pas les lances missiles, messieurs les foo-teux. ils jouaient au foot certes, mais avec des missiles Fajr-5 ;-) «C’est inacceptable que des enfants soient tués alors qu’ils jouent au football. » dit encore la lettre. ils jouaient au foot certes, mais avec des missiles Fajr-5 ;-) Tenir l’Euro-2013 en Israël, « serait perçu comme une récompense pour des actes, contraires aux valeurs du sport », continue la lettre.

J’avoue ne pas être un spécialiste du foot, car j’ignorais que tirer des missiles depuis un stade de foot était conforme aux valeurs du sport. Et la lettre termine par demander que les arabes de Palestine « soient protégés par la communauté internationale » : nous sommes tous d’accord, il est urgent qu’ils soient protégés des ter-roristes qui préfèrent investir dans des milliers de missiles plutôt que dans le bien-être de la population. Ma conclu-sion : je m’engage à ne pas jouer au foot, et que ces joueurs ne se risquent pas à commenter la géopolitique, les moutons seront mieux tondus.

* certains des joueurs de foot incultes qui ont signé la lettre : Didier Drogba, (Shanghaï Shenhua), Eden Hazard (Chelsea), Frédéric Kanouté (Beijin Guoan), André et Jordan Ayew (Mar-seille) ainsi que les internationaux français Yohan Cabaye (Newcastle), Abou Diaby (Arsenal), Alou Diarra, Rod Fanni, Steve Mandanda (Mar-seille) et Jérémy Menez (Paris SG).

© Jean-Patrick Grumberg

Des footballeurs contestent la tenue de l’Euro-2013 Espoirs en Israël

L’atlas sans précédent devrait ai-der les chercheurs à comprendre le fonctionnement du cerveau. Cette cartographie sera accessible gratuitement sur Internet. Il s’agit d’une percée majeure : un atlas décrivant la microstructure de la substance blanche dans un cerveau vivant sera dévoilé cette semaine.

L’atlas devrait être une grande contri-bution à la recherche future sur le fonctionnement du cerveau. Une équipe de chercheurs de 12 universi-tés et de centres médicaux dans sept pays ont travaillé sur le projet sans précédent, menée sous l’initiative du Prof.

Yaniv Assaf, directeur du départe-ment de neurobiologie de l’Univer-sité de Tel Aviv.Dans le cadre de cette recherche, l’équipe a assemblé une collection complète de cartes carac-térisant les composants du cerveau humain.

Le consortium de recherche, qui a reçu une subvention de euros 2,5 mil-liards de l’Union européenne pour ses travaux, a scanné les cerveaux de 120 participants en bonne santé âgés de 25 et 35 ans en provenance d’Israël

et à travers l’Europe, à l’aide d’un instrument de résonance magnétique (IRM). Au préalable, des cartogra-phies cérébrales ont été élaborées en effectuant des dissections de l’organe analysées au microscope.

Les chercheurs du projet CONNECT voulait cartographier les microstruc-tures d’un cerveau humain vivant en activité. Un modèle biophysique a été construit en utilisant un IRM pour suivre le flux de l’eau dans le cerveau.

L’objectif était d’examiner le mou-vement des molécules d’eau afin de mieux comprendre les caractéris-tiques des différentes structures dans le cerveau. « Grâce à la méthode de recherche et sa portée, l’atlas que nous avons créé est plus détaillé et plus précis existant, et permet d’exa-miné le cerveau en détail, ce qui était précédemment possible uniquement sous un microscope » a déclaré le Prof.

Assaf, qui a coordonné le projet pendant trois ans. Le nouvel atlas propose la première carte complète décrivant la structure de la matière blanche du cerveau, qui comprend les fibres nerveuses responsables de

la transmission de l’information dans les différentes régions du cerveau.

« Avec cette nouvelle méthode, nous avons réussi à examiner le diamètre des fibres de la substance blanche et à mesurer leur densité, leurs caracté-ristiques. Cela nous permet de déter-miner la vitesse à laquelle l’infor-mation est transmise dans ces fibres », explique Yaniv. « Plus la fibre est fine, plus vite elle transmet les infor-mations. »

Les chercheurs ont également réussi à détailler la structure des cellules du système nerveux (neurones) qui com-posent la majeure partie du cerveau, et à caractériser les branches proje-tées à partir des cellules (dendrites). Les conclusions de ce projet de-vraient servir de base pour de futures recherches impliquant le cerveau sain et vivant.

Elles permettront aux chercheurs de comparer les images de cerveaux sains et malades, d’avoir un aperçu sur le fonctionnement du cerveau dans diverses populations et divers environnements. L’atlas sera acces-sible aux chercheurs et aux médecins, gratuitement, sur Internet

Un projet concurrent de cartographie des processus du cerveau humain est actuellement en cours aux Etats-Unis, avec le soutien du National Health Institute. Le projet CONNECT a été réalisé sous l’égide de l’Uni-versité de Tel Aviv, en coordination avec des chercheurs de l’University College de Londres et d’Oxford, du Commissariat à l’énergie atomique français (CEA), du Max Planck Ins-titute for Human Cognitive and Brain Sciences, de l’Université de Genève, et des centres médicaux d’universités italiennes et danoises.

Par BE Israel 82

Un atlas du cerveau humain, une première mondiale menée par l’Université de Tel Aviv

Une femme de ménage qui travaille dans des bureaux d’Israel Military Industries (IMI) dans le centre du pays, vient d’être arrêtée par le Shabak pour avoir filmer du ma-tériel classifié avec son téléphone portable, avant de transmettre les documents à un habitants d’un vil-lage arabe d’Israël.

Cette habitante de Or Akiva, âgée de 43 ans, travaillait dans les bureaux de Ramat Hasharon jusqu’à la semaine dernière. Elle a avouée avoir transmis tous les documents à un arabe de Jisr al Zarqa, un village situé quelques km au nord de Netanya.

La femme était femme de ménage dans la société depuis un mois et

demi. Elle aurait pénétré dans les dif-férents bureaux afin de photographier avec son téléphone portable des do-cuments hautement classifiés. Les en-quêteurs estiment que les documents étaient destinés à un pays ennemis voulant « faire du mal à Israël. »

Charles Rubin

Une femme de ménage d’Israel Military Industries soupçonnée d’espionnage

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 décembre 2012

Le texte ci-dessous, à lire et à dif-fuser au plus grand nombre, est un appel au Premier ministre israélien afin qu’il cesse toute négociation tant que l’Etat d’Israël ne sera pas reconnu officiellement et au préa-lable comme nation du peuple juif.

Nous devons donc, chacun en ses moyens, écrire aux différents mi-nistres du gouvernement israélien, aux parlementaires de la majorité et de l’opposition de la Knesset, aux différents ambassadeurs israéliens de par le monde et toutes autres personnes concernées par la survie de l’état juif afin que la pression du nombre démontre un soutien sans faille à cette décision voire contraint le Premier ministre israélien à l’adop-ter. Ce combat sera sans doute long.

Mais, au vu de l’isolement d’Israël au sein de la communauté internationale, c’est à mon sens la seule alternative qui permettra de montrer la fausseté des intentions du monde musulman et ainsi de desserrer l’étau qui l’empri-sonne actuellement.

Appel à un arrêt israélien total des

négociations Beaucoup ne doute plus que la raison de la poursuite du conflit proche-oriental est la « colonisation » israélienne et le corollaire imagi-naire qui s’y associe. La planète, ou presque, est persuadée que si l’état hébreu se retire totalement des ‘’terri-toires palestiniens’’ la paix adviendra, enfin, dans cette région.

C’est ce que le discours du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas du 29 novembre dernier lors de l’Assemblée générale onusienne laisse également entendre. Pour ceux qui savent lire entre les lignes, pour les observateurs aiguisés et honnêtes la réalité est toute différente.

Le conflit ne s’arrêtera pas tant, dixit Abou Mazen, qu’une « solution juste et convenue à la question des réfu-giés palestiniens conformément à la résolution 194 » ne sera trouvée puis appliquée par l’état juif. Plus docte-ment, tant que de centaines de mil-liers de ‘’palestiniens’’ ne rentreront pas « chez eux », sur la terre de leurs aïeux, les poches remplies d’un dé-dommagement financier ainsi que de la ‘’responsabilité morale’’ d’Israël

dans l’origine du conflit.

Il n’y a donc pas photo ! L’idée même de l’existence d’un état juif est insup-portable au monde musulman ! Le Premier ministre Benjamin Netanya-hou avait, au début de son deuxième mandat en 2009, exigé que l’Etat d’Israël soit, lors des négociations, reconnu comme état du peuple juif. Ce qui allait dans le sens d’une solu-tion à deux états pour deux peuples distincts.

Condition évidemment refusée par l’ensemble des islamogauchistes et ignorée par toutes les ‘’ bonnes consciences’’ occidentales n’y voyant que ‘’ruse’’ israélienne pour esquiver toute paix. Devant le geste unilatéral de l’AP rompant les ‘’Accords d’Os-lo’’, et les soutiens obtenus lors du vote, Israël ne peut plus tergiverser sur cette question.

Benjamin Netanyahou, suivi par son gouvernement et sa majorité parle-mentaire, doit annoncer publique-ment que les négociations ne repren-dront que suite à une reconnaissance préalable, formelle, explicite, en an-glais, en arabe et en hébreu, de l’Etat d’Israël comme Etat nation du peuple juif par les dirigeants musulmans, ‘’palestiniens’’ en tête. Ceci pour satisfaire à la solution de DEUX états pour DEUX peuples !

Une solution pas même prononcée dans l’enceinte onusienne par Mah-moud Abbas lors de son dernier dis-cours. Si des pressions politiques s’exerceront alors sur les dirigeants israéliens afin qu’ils renoncent à cette requête et redeviennent ‘’conci-

Appel à un arrêt israélien total des négociations

liants’’, leur intransigeance à ce sujet amènera les peuples, au bout du compte, à s’interroger sur le fond de cette question, et leurs gouverne-ments ne pourront plus se dérober à l’exigence de la solution de paix re-cherchée, sauf à devenir complice de l’éradication de l’état juif par moyen déguisé.

Une intransigeance qui pousserait de l’avant l’arrivée de la Paix, et non celle des cimetières, par la fin de toutes pressions sur l’état juif tant que celui-ci ne serait pas reconnu pour ce qu’il est !

Une campagne internationale doit donc se mettre en marche afin de démontrer que cette préoccupa-tion est partagée par l’ensemble du peuple juif, refusant ainsi de se lais-ser déposséder de son pays refuge car

ayant son mot à dire dans le devenir de cet état, et n’est pas une lubie d’un gouvernement recherchant une ‘’ven-geance’’ quelconque suite au nouveau statut obtenu par les ‘’palestiniens’’ à l’ONU.

Les gens de plume, ceux dispo-sant des fréquences hertziennes, les hommes et femmes politiques israé-liens et d’autres nationalités ainsi que les associations doivent servir de caisses de résonances au droit basique du peuple juif de s’autodéterminer li-brement sur sa terre ancestrale. Ainsi, et seulement ainsi, se dénouera, lente-ment mais surement, la corde tressée par les ‘’Accords d’Oslo’’ autour de la survie d’Israël pays du peuple juif, pour aller se poser sur les exigences ‘’palestiniennes’’ assassinant toute velléités de paix réelle.Publié par Victor PEREZ

Le conseil ministériel a voté di-manche matin à l’unanimité de rejeter la décision des Nations Unies d’accorder à l’autorité pales-tinienne le statut d’état observa-teur non membre. Lors de sa réu-nion hebdomadaire à Jérusalem, le gouvernement a adopté une réso-lution rejetant complètement la résolution de l’ONU adopté jeudi dernière reconnaissant de facto l’autorité palestinienne comme état souverain et indépendant.

Dans son allocution d’ouverture au début de la réunion, le premier mi-nistre Benyamin Netanyahou a décla-ré sans ambages : «Israël ne permettra pas que la Judée et la Samarie de-viennent une base a partir de laquelle des missiles terroristes seront lancés sur des villes israéliennes.

Il n’y aura pas d’état palestinien jusqu’à ce qu’Israël soit reconnu comme état juif, à côté d’une résolu-tion visant à mettre fin au conflit.» La résolution adoptée par le conseil des ministres dit en partie : «le peuple juif a un droit naturel, historique et juri-dique dans sa patrie avec sa capitale éternelle Jérusalem. L’état d’Israël en tant qu’état du peuple juif a des droits et des revendications sur des zones de la Terre d’Israël qui sont en litige.»

En outre, le conseil des ministres a souligné que la résolution adoptée par les Nations Unies ne change rien au statut des zones contestées. Pas plus que la résolution de l’ONU porte atteinte au droit de l’état d’Israël et du peuple juif sur ces zones contestées, qui sont toutes revenues à Israël lors de guerres défensives.

En plus, la résolution de l’ONU ne servira pas de base à de futures né-gociations entre Israël et l’autorité palestinienne, affirme la résolution du cabinet. Le ministre des finances, Youval Steinitz, a également déclaré au début de la réunion qu’il n’enver-rait pas l’argent des taxes de l’AP réservé pour un transfert plus tard ce mois-ci.

Au lieu de cela, ces fonds seront utili-sés pour payer au moins une partie de la dette que l’autorité palestinienne doit à Israël pour ses factures d’élec-tricité, qui sont en souffrance depuis un certain temps.

Israël «rejette complètement» le nouveau statut de l’AP à l’ONU

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