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GRATUIT - Numéro 295 - Edition du 12 Mars au 18 Mars 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°295

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°295

GRATUIT - Numéro 295 - Edition du 12 Mars au 18 Mars 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

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Le régime iranien a été pris la main dans le sac en voulant équiper les terroristes de missiles pouvant atteindre Jérusalem et Tel Aviv. L’armée israélienne a réussi à ar-raisonner le cargo qui transportait ces armes à destination de Gaza en face des côtes soudanaise. Heu-reusement, l’Etat d’Israël, avec son armée, reste vigilant et ne peut que compter que sur elle pour sa sécurité et celle de ces citoyens car, dans le même temps, Israël doit se défendre des accusations des occidentaux sur le fait, comme l’a dit le premier Ministre Benjamin Netanyahu, que les occidentaux étaient plus préoccupés à condam-ner Israël par ce qu’il se passe dans les territoires sur la construction d’une terrasse que par de l’obten-tion par l’Iran de l’arme Nucléaire.

Encore une fois, Israël et le peuple juif ne peut compter que sur lui et sur personne d’autre car quand on peut s’apercevoir qu’au même moment la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton vient faire des sourires au régime iranien, ceux-ci essayent d’alimenter en armes les en-nemis d’Israël. Les occidentaux sont plus préoccupés par les enjeux écono-miques que peuvent leur apporter les Iraniens sur la stabilité dans la région.

Alors mes frères, il est important de montrer notre solidarité avec nos frères juifs qui vivent en Israël et de leur apporter notre soutien incondi-tionnel ... Aujourd’hui, comme dans le passé, notre seule force est de nous unir contre ceux qui ne pensent qu’à nous détruire. Que ce soit en Israël ou à travers le monde et même pas très loin de chez nous puisque cette se-maine encore a été forte en agressions

antisémites en France. Notamment à Strasbourg, à Paris et en région pari-sienne. Il est temps de dire haut et fort, et je le dis à tout ceux qui on en marre de lire dans le journal ou d’en-tendre que nous parlons trop des actes et agressions, qu’il est important de tirer le signal d’alarme et de rester vigilants. Rappelons que Mercredi 19 Mars aura lieu le grand rassemble-ment contre la haine des Juifs, contre l’antisémitisme, pour la fraternité républicaine à Paris, place du Troca-déro à 18 heures pour ne pas oublier et rester encore vigilant sur ce qui s’est passé en 2000 avec les synago-gues incendiées, en 2006 avec l’as-sassinat d’Ilan Halimi, en 2012 avec l’assassinat de la petite Myriam Mo-sonigo, de Jonathan, Arieh et Gabiel Sandler, tous assassinés parce qu’ils étaient Juifs. Et puis, dernièrement, fin 2013, l’affaire Dieudonné et les cris dans les rues de Paris de « Mort aux Juifs » ou bien « Juif, la France n’est pas à toi ». C’est sans compter l’augmentation des actes antisémites et des agressions qui se sont accen-tuées ces dernières semaines, voir ces derniers jours. C’est pour cela que j’appelle à nous rassembler derrière l’appel du Crif !

Pour terminer, je tiens encore à féli-citer Tsahal pour l’exploit de l’inter-ception du Cargo remplit de missiles qui auraient pu faire beaucoup de dé-gâts contre les civils israéliens. Il faut aussi se poser la question sur le fait qu’aujourd’hui, nous ne savons pas de combien d’armes les terroristes du Hamas et du Hezbollah disposent car pour un cargo intercepté, combien sont passés ?

Alain Sayada

Félicitation à Tsahal mais il est temps d’agir contre cette hypocrisie qui nous entoure

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Et si les terroristes de Gaza étaient vos voisins ?Mercredi dernier, l’Iran a tenté d’envoyer des roquettes M-302 aux terroristes de la bande de Gaza. Le com-mando de la Marine israélienne a intercepté ce cargo d’armes à environ 1500 kilomètres des côtes israéliennes. Si ce convoi iranien avait atteint sa destination, des tirs de roquettes M-302 auraient pu atteindre les villes de Tel Aviv, Haïfa ou Jérusalem. Afin de mieux comprendre la menace que représentent ces roquettes de pointe, voici une série de carte mettant en perspective la portée de ces roquettes.

Israël

Europe

Espagne

Argentine

Australie

Etats-Unis

M-30240 roquettes M-302 de fabrication syrienne ont été trouvées à bord du cargo iranien KLOS-C, intercepté par un commando de la Marine israé-lienne en pleine mer. Ce convoi iranien aux mains des terroristes de Gaza auraient constitué une menace pour des millions d’Israéliens.Imaginez un instant que Gaza soit votre voisin et que vous soyez dans la portée de ces roquettes. Portée : 160 km - Ogive : 144 kg - Lgueur : 5,5m

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Pour la première fois, l’armée israélienne publie des photos de la cargaison d’armes que l’Iran a voulu transférer aux terroristes de la bande de Gaza. L’Iran a tenté de cacher son implication, mais les preuves sont formelles. Avec ses armes interceptées et exposées au monde, l’Iran ne peut plus nier ses intentions terroristes qui visent à menacer la vie des civils israéliens.

“Nous avons des informations solides qui prouvent le lien entre l’Iran et ce cargo d’armes,” a déclaré lundi un haut gradé des Renseignements de Tsahal. Il s’est exprimé après que les soldats de Tsahal aient fini d’inspec-ter le cargo Klos-C et de décharger la cargaison d’armes iraniennes cachée à son bord. “Tout d’abord, les conte-neurs ont été scellés en Iran, et portent des sceaux d’authenticité ainsi qu’un tampon postal d’Iran. Les sacs de ci-ment qui ont été utilisés pour cacher les armes ont été clairement identi-fiés comme provenant d’Iran”, a t-il

expliqué.

La cargaison contenait 181 obus de mortier, environ 400 000 balles et 40 roquettes M-302 qui ont la capacité de frapper presque n’importe où en Israël.

“Dans la soute du navire, vous pou-vez voir que 100 sur 150 des conte-neurs ont été transférés depuis l’Iran vers l’Irak”, a déclaré l’officier

des Renseignements. “Il ont ajouté d’autres conteneurs et ont changé la disposition de la cargaison afin de faire croire que la totalité de l’expé-dition venait d’Irak. Ces informations recoupent les documents que nous avons découvert à bord du cargo. D’une manière générale, l’Iran a ten-té par tous les moyens de cacher son implication.”

Cet envoi d’armes était destiné aux terroristes de la bande de Gaza qui en les recevant auraient eu des capacités de frappes bien plus grandes que ce qu’ils ont aujourd’hui. “Nous par-lons d’armes de pointe qui n’étaient pas présentes dans les tentatives de contrebandes d’armes précédentes. Leurs ogives sont beaucoup plus grandes que les autres roquettes [pré-sentent actuellement] à Gaza. Les roquettes qui ont frappé un immeuble à Rishon Lezion lors de l’Opération Pilier de Défense n’étaient capable de détruire que un étage du bâtiment. Les roquettes M-302 interceptées dans le cargo KLOS-C auraient dé-truit l’ensemble de ce bâtiment.”

Le vrai visage terroriste de l’Iran exposé à Eilat

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu a déploré amère-ment lundi la «mollesse» des réac-tions internationales envers l’Iran après avoir inspecté un arsenal à destination de Gaza expédié par Téhéran, selon Israël, et saisi à bord d’un bateau intercepté en mer Rouge par un commando israélien.

M. Netanyahu s’en est pris en par-ticulier à l’UE, accusée d’»hypo-crisie», et à sa chef de la diplomatie Catherine Ashton, lors d’une visite organisée dans le port d’Eilat (sud d’Israël), où ont été présentées les armes saisies dans la soute du cargo battant pavillon panaméen Klos-C, arraisonné la semaine dernière en mer Rouge, dont 40 roquettes M-302 d’une portée allant de 60 à 160 km.

«Cette prise illustre une nouvelle fois l’ère d’hypocrisie dans laquelle nous vivons. Je n’ai entendu tout au plus que des condamnations isolées et molles envers l’Iran de la part de la communauté internationale», a regretté M. Netanyahu en s’adressant aux journalistes et à des attachés mili-taires étrangers venus à Eilat.

«J’ai vu des sourires, des mains ser-rées entre des représentants occi-dentaux et des dirigeants iraniens à Téhéran, au moment même où nous étions en train de décharger les conte-neurs» d’armes, a noté le Premier ministre israélien, en faisant allusion à la visite de Mme Ashton dimanche à Téhéran pour discuter du programme nucléaire iranien.

Selon «Bibi» Netanyahu, les ro-quettes acheminées par le bateau au-rait pu toucher «Tel-Aviv, Jérusalem et même la périphérie de Haïfa», dans le nord d’Israël.

Les roquettes tirées par les groupes armés palestiniens depuis la bande de Gaza s’abattent généralement dans la région d’Ashkélon et du nord du Néguev, même si des engins de plus longue portée ont été lancés lors de la dernière opération militaire israé-lienne dans la bande de Gaza, en no-vembre 2012, atteignant notamment la région de Jérusalem.M. Netanyahu et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont passé en revue les roquettes, les obus de mor-tiers et les munitions exposés sur le quai. Des tableaux avaient été instal-lés où figuraient le détail des armes confisquées ainsi que des certificats présentés comme «falsifiés» --les conteneurs étaient censés abriter des sacs de ciment-- et visant à démontrer que toute l’opération avait été montée en Iran.

L’armée et le ministère de la Défense avait soigneusement organisé la pré-sentation de l’arsenal de guerre en espérant déclencher des critiques internationales contre l’Iran, son sou-tien «à des organisations terroristes internationales» et son programme nucléaire.

HypocrisieSelon les commentateurs, M. Neta-nyahu escomptait que l’interception du Klos-C lui donnerait de nouveaux arguments pour presser la commu-nauté internationale de maintenir les sanctions économiques contre Téhé-ran.

Les médias n’avaient pas manqué de relever que l’annonce de l’arraison-nement a coïncidé avec une visite du Premier ministre israélien aux Etats-Unis qu’il tente de convaincre de ne pas baisser la garde face à l’Iran.

Au grand dam d’Israël, une partie des sanctions a été levée en échange d’un gel de certaines activités nucléaires par Téhéran, en vertu d’un accord signé le 24 novembre à Genève entre l’Iran et les grandes puissances.

La plupart des analystes israéliens avaient, dès l’annonce de l’intercep-tion du cargo, exprimé de sérieux doutes sur le fait qu’elle suffise à convaincre la communauté interna-tionale de se monter plus ferme en-vers l’Iran du président Hassan Roha-ni qui nie vouloir se doter de l’arme atomique.

L’Iran et les principaux mouvements palestiniens à Gaza ont catégorique-ment démenti tout lien avec le bateau arraisonné.

Ne cachant pas un certain dépit, M. Netanyahu a reproché à la commu-nauté internationale de conduire une politique de deux poids deux mesures à l’encontre d’Israël.

Selon lui, les réactions internatio-nales après la découverte des armes du Klos-C n’ont pas été à la hauteur du «choeur de critiques» qui accueille chaque annonce de constructions dans les colonies juives de Cisjorda-nie et à Jérusalem-Est.

«Dès que l’on construit un balcon dans un quartier de Jérusalem, nous entendons un choeur de critiques acerbes contre Israël. Cette hypocri-sie est intolérable moralement et dan-gereuse», a estimé M. Netanyahu.

«Avant qu’il ne soit trop tard, le monde doit se réveiller et empêcher l’Iran de développer ses capacités à se doter de l’arme nucléaire», a-t-ilplaidé encore une fois.

Netanyahu fustige la «mollesse» des réactions face à l’Iran après une saisie d’armes

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66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Un doute est levé : Eau de Paris n’a pas l’intention de boycotter Sodastream !

Karen Taieb, Conseillère de Paris et candidate dans le 4e arrondis-sement, en a eu la confirmation lors du dernier Conseil d’Admi-nistration de Eau de Paris qui s’est déroulé ce vendredi 7 mars et dont elle est administratrice.

Elle avait interpellé, il y a quinze jours, la Présidente Anne Le Strat, dans une lettre co signée par François Vauglin, également administrateur de Eau de Paris.

Dans sa lettre, Karen Taieb demandait des explications à propos d’un fait re-laté par une visiteuse du Pavillon de l’eau, situé avenue de Versailles à Pa-ris. Cette dernière avait pu remarquer, en effet, une affichette indiquant qu’à partir de février la bonbonne gazéi-fiante n’y serait plus en vente.

Dans le contexte actuel de boycott d’Israel et notamment de Sodastream avec l’affaire Scarlett Johansson, une précision, selon K. Taieb et F. Vau-

glin, méritait d’être donnée.

Pour répondre aux deux administra-teurs, la présidente Anne le Strat, a mis à l’ordre du jour de son dernier Conseil d’administration, la question de Sodastream et donné la parole à Karen Taieb.

Cette dernière, après avoir rappelé les faits et l’existence d’associations très agressives vis à vis d’Israel qui appellent au boycott des produits is-raéliens, a souhaité savoir ce qui avait motivé l’arrêt de la vente de Sodas-tream au Pavillon de l’eau.

La réponse d’Anne Le Strat est claire: pas question de boycotter mais le marché avec Sodastream et plus exactement la Sté Wassermax est arrivé à la fin du contrat. Un nou-vel appel d’offre à été lancé à diffé-rentes entreprises avec un nouveau cahier des charges ( machine moins encombrante, plus moderne ...) et Wassermax/Sodastream est bien dans la boucle. En attendant, la bonbonne Wasserman trône encore dans la vi-trine du siège de Eau de Paris à côté des carafes incitant à boire l’eau du robinet.

Pour Karen Taieb rassurée par cette réponse, «le boycott des produits israéliens est inadmissible». Elle se félicite de savoir par ailleurs que l’entreprise israélienne, installée à Maale Adumim, emploie palestiniens et israéliens et œuvre à sa manière pour la Paix.»

Bravo à Mme Karen TAIEB pour sa vigilance

Charles Tov

Célébration de l’anniversaire de Moïse

Avant goût de fête à la synagogue de la Roquette..Dimanche dernier les rabbins de certains quartiers de Paris s’étaient donnés rendez vous à la synagogue Dom Isaac Abrava-nel pour la Hilloula de Moïse, né le 7 Adar. Durant cet après midi festif, chacun a pu faire partager

son approche sur la personnalité de notre Maître Moise, qui a réussi à faire l’unanimité, lui qui fut à la fois le prophète de tous le temps mais également un vrai modèle de dirigeant du peuple d’Israël.

Y.L

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a annoncé il y a plusieurs jours à Oran la candidature du président de la République Abde-laziz Bouteflika à l’élection prési-dentielle du 17 avril prochain. Mais en réalité, Bouteflika lui-même était-il conscient de sa propre can-didature?

Y a-t-il un événement qu’on aurait pu considérer comme normal depuis l’indépendance de ce pays et même depuis avant le déclenchement de la guerre de libération nationale? rien..non rien de rien…

L’Algérie trépasse anormalement…alors un 4eme mandat de président, d’un malade très affaibli, dont tout le monde parle, mais qu’on ne voit presque jamais, n’est pas surprenant d’anormalité..dans l’état actuel des choses, ca serait même une banalité. Le fait que Bouteflika est candidat à ce 4eme mandat ne rempli les Algé-riens ni de joie ni de tristesse, car l’enjeu de cette élection-ci n’est pas la présidence, mais bien la rupture dé-finitive avec ce régime anachronique.

Dernières nouvelles de l’Algérie ?

Mais aujourd’hui, et pour des raisons de real-politik beaucoup d’Algériens préfèrent un candidat de rupture. Ils estiment, qu’il faut un candidat digne de ce nom qui s’engage à :

1/ Libérer immédiatement les prison-niers d’opinions, qu’elles lui soient favorables ou défavorables. Cela montrera déjà qu’il y a un bon état d’esprit allant dans le sens de l’éman-cipation des esprits et de la liberté de penser.

2/ Déclarer qu’il va consacrer ce mandat à œuvrer pour la transition démocratique et la rupture avec ce ré-

gime anachronique, pour que l’élec-tion d’après, les choses se passent normalement. et expliquer comment il va le faire.

3/ S’engager à restructurer l’armée et tous les services de sécurité pour qu’ils ne se «mêlent» plus de poli-tique et se consacrent a leurs taches exclusivement. et expliquer pourquoi il veut le faire.

4/ Payer par des actions concrètes et a fort symbole, la facture de la décen-nie sanglante pour toutes ces dispari-tions tragiques et injustifiées et réta-blir la confiance avec le peuple (ou

alors consulter le peuple pour savoir quoi faire?).

5/ Libérer la vie politique pour que le peuple puisse commencer à préparer la prise en charge de son destin, et le protéger de toutes les nuisances qui essayeront de l’en détourner. Il est permis quand même de rêver ! N’es ce pas?.Vue d’ici, la situation grotesque de l’Algérie n’émeut pas grand monde. Après tout, l’Algérie n’est qu’un vague souvenir pour les juifs origi-naires de ce pays. Que des Algériens dans leur pays se voient imposer pen-dant 15 ou 20 ans un dirigeant fati-

gué, par une soit disant élection, ne les surprends pas. Qu’ils s’arrangent pour distribuer les postes aux petits copains du FLN et aux membres de leur entourage, et qu’ils cumulent toutes les fonctions possibles et ima-ginables, cela non plus ne les choque pas. Le plus curieux dans nos com-munautés dites «organisées», c’est que finalement, nous nous sommes un peu «inspirés» de cette «demo-ktature» qui est un système hybride à mi-chemin entre la démocratie et son contraire, et que cela non plus, ne semble déranger personne…

Y. PEREZ

La Haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères Cathe-rine Ashton s’est rendue en Iran pour, paraît-il, faire avancer le dossier du nucléaire car, selon elle, il n’y a aucune garantie de succès pour un accord final. Le jour de la visite fut celui consacré par l’Onu à la journée internationale de la femme. Célébrée chaque année le 8 Mars, le thème de l’année 2014 est : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous ».

Tout un programme !On ne peut donc qu’être stupéfait de voir celle qui représente l’Union européenne, ces millions de citoyens et citoyennes ainsi que ses valeurs se soumettre au diktat religieux de la théocratie iranienne en se voilant.

Avec de tel représentant aussi sou-mis, qui peut réellement espérer faire avancer le dossier nucléaire vers un succès, voire la situation des femmes dans l’Islam ?

Tant que la compromission et la lâ-cheté régneront dans l’Occident, les pays voyous seront libres de mener et guider la planète vers leur mode de vie primitif.

Publié par Victor Perez

Catherine Ashton, digne représentante de la mentalité européenne

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

S’il est une période où le soutien à Israël est parfois difficile à ima-giner pour certains hommes poli-tiques, il en est d’autres qui n’ont pas dérogé à leur ligne et ce depuis leur élection.

Herve CHEVREAU, Maire d’Epi-nay sur seine en fait partie.

En effet dès son élection en 2001, il a exprimé le souhait de se rendre en Israël et de mieux appréhender la re-lation que sa ville pourrait avoir avec la ville de Mevasseret Tsion (Banlieue de Jérusalem) qui était en lien avec Epinay sur seine depuis quelques années.

Dans ce but précis, Herve Chevreau a effectué deux voyages en Israël. Le premier, dans le cadre de l’Associa-tion des Elus amis d’Israël. Le se-cond, en janvier 2008, pour une visite officielle dans cette ville israélienne.

C’est accompagné des Rabbins de la Ville, dont le Rav Amar, guide spiri-

tuel de l’école Beth Israël implantée dans la ville d’Epinay que les pre-miers échanges ont eu lieu.

Une invitation officielle a donc été proposée aux responsables de la ville et c’est ainsi que quatre mois plus tard, le 8 mai 2008, une convention de partenariat a été signée entre les deux villes Française et Israélienne.

Première concrétisation de cette signature à l’occasion de la Fête de la Musique en 2013, une chorale de femmes de Mevasseret Tsion a don-né un concert avec le conservatoire d’Epinay-sur-Seine et l’orchestre symphonique Arcana.

Depuis les élections ont eu lieu en Is-raël et le Maire ayant changé, Herve CHEVREAU a décidé en février der-nier de partir à la rencontre de Yoram SHIMOM nouveau Maire de la com-mune.

Encore une fois, c’est avec beaucoup de chaleur que l’équipe municipale a

reçu la délégation spinasienne com-posée entre autre des représentants de la communauté juive de la ville dont Meyer Haddad Président de la com-munauté et Mickael Layani.

Au cours des échanges, il a été évo-qué la question de la montée de l’anti-sémitisme en France ; Ce qui a permis à Herve Chevreau de mentionner le fait que dans sa commune le « bien vivre ensemble « n’était pas un vain mot mais une réelle application de sa politique mise en place afin de prou-ver à chacun que l’on pouvait respec-ter et se respecter quelle que soit les origines des uns et des autres.

Ce voyage aura également fait dé-couvrir les rouages de la politique israélienne avec une visite à la Knes-set et surtout des entretiens avec les députés de différents partis dont Tzahi ANEGBI et Nachman CHAI . Une surprise fut réservée à Herve CHEVREAU avec une rencontre avec Yoni CHETBOUNE député à la Knesset en charge de l’intégration des francophones mais surtout issue d’une famille de spinassiens. Une pe-tite partie d’Epinay représentée pour toujours en Israël ……

De nombreux projets ont donc été imaginés dans différents domaines : jeunesse, culture … ce qui pour Herve CHEVREAU et Yoram SHI-MON permettra dans le futur une meilleure découverte, compréhension et rapprochement entre les deux com-munes

Un bel exemple à suivre !

Epinay sur seine, Mevasseret Tsion un bel exemple Le juge jordanien tué lundi avait tenté d’étrangler un soldat

Le juge jordanien d’origine pales-tinienne tué lundi par des soldats israéliens à la frontière entre la Cis-jordanie et la Jordanie avait tenté «d’étrangler» un des militaires, a indiqué mardi un communiqué de l’armée israélienne.

«Un Palestinien a tenté de voler l’arme d’un soldat israélien, forçant les autres soldats présents à riposter en tirant vers ses jambes. Le suspect a ensuite commencé à étrangler un soldat obligeant les soldats à ouvrir le feu une nouvelle fois», a précisé le communiqué.

Selon l’armée, cette version des faits résulte d’une «enquête approfondie qui a pris la forme d’un vaste interro-gatoire des témoins par le personnel de sécurité».

Avant d’être tué, ce «terroriste s’était précipité vers un groupe de soldats en criant +Allah Akbar+ (Dieu est grand) en brandissant une barre de fer», a poursuivi l’armée.

La victime identifiée comme Raed

Zeiter, 38 ans, originaire de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie devait être enterrée dans cette ville mardi.

M. Zeiter avait la nationalité jorda-nienne et exerçait les fonctions de juge dans un tribunal d’Amman.

Interrogé par l’AFP, le père de la vic-time, Alaa Zeiter, un ancien juge de 70 ans, avait affirmé lundi que son fils était «pacifique et professionnel».

A Ramallah (Cisjordanie), le gouver-nement de l’Autorité palestinienne a dénoncé un assassinat «de sang-froid» et réclamé une enquête inter-nationale.

Il a à nouveau exhorté la communau-té internationale et les organisations de défense des droits de l’Homme à protéger les civils palestiniens.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Judeh, a convoqué lundi le chargé d’affaires israélien en Jordanie pour lui faire part de la «vive condamnation» exprimée par son pays.

«Le gouvernement jordanien attend un rapport complet sur l’incident de la part des autorités israéliennes. La Jordanie veut une enquête sans re-tard», a adjuré M. Judeh.

Environ 200 personnes ont manifesté lundi devant l’ambassade d’Israël en Jordanie, en réclamant l’expulsion de l’ambassadeur.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Comme H’anoukka, Pourim est appelée « fête mineure ». Pour-tant, comme H’anoukkah, elle nous apporte bonheur et joie ! Comme H’anoukkah, elle évoque en nous la protection Divine, celle-là même qui, d’une main puissante et d’un bras étendu nous libéra, naguère, de l’Egypte esclavagiste. Nous ré-jouir, après avoir jeûné, d’avoir été sauvés du méchant Amman, grand vizir à la cour d’Arhachvéroch (Assuérus), dont certains historiens nous disent qu’il s’agirait du grand roi Achéménide Xerxes I°, cela, nous le pouvons et même, nous le devons ! Il nous est même enjoint, lors de la lecture de la Méguilat Esther (le rouleau d’Esther) de taper des pieds et de faire emmètre aux crécelles leurs bruits stridents chaque fois que le nom d’Amman est prononcé dans le but d’effa-

cer sa mémoire ainsi que celle de son aïeul Amalek (Est.3, 1) figure archétypique de l’ennemi d’Israël (Dt.25, 19). Comme à H’anoukkah, nous récitons la bénédiction des miracles « A’l Ha Nissim » lors de la A’mida et du Birkat Ha Mazone, mais l’on ne récite pas le Hallel (louanges) car les évènements qui nous occupent ont eu lieu hors d’Israël.

Notre histoire se déroule en Perse, elle est passionnante, nous la relisons chaque fois avec délectation le 14 Adar lors d’une année classique, le 14 Adar chéni lors d’une année embolis-mique. La perse, vaste empire dont la Méguila nous précise qu’il était com-posé de cent-vingt-sept provinces! Comme quoi, les enfants d’Israël, tout au long de leur histoire, ont eu maille- à- partir avec des adversaires

pour le moins disproportionnés qui n’ont pas fait dans la dentelle ! Jugez plutôt : Des Egyptiens à l’Allemagne nazie, en passant par les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les croisés, les saints-empires chrétiens et leurs inquisiteurs, Chmielnicky et ses Co-saques, etc., etc…, comment ne pas admettre que l’option de la protection Divine soit la seule tangible ?

L’histoire est passionnante et nous la relisons chaque année le 14 Adar lors d’une année classique, le 14 Adar chéni lors d’une année embolis-mique. Elle prend place au V° siècle avant l’ère vulgaire dans la cité de Suze (Shoushan), alors capitale de l’empire Achéménide. Le grand vizir Amman, en veut aux juifs résidants en son royaume sous prétexte que Mordéch’aï a refusé de se prosterner à son passage. Mais est-ce là la vraie

raison ?

La question est une récurrence, une constante de l’antisémitisme qui a traversé les siècles et les continents et qui aujourd’hui, quelques vingt-cinq siècles plus tard résonne encore dans ce qui fut la puissante Perse. La boucle est bouclée ! Si l’on peut dire ! C’est la sempiternelle ques-tion ; celle du pourquoi Israël est-il perçu comme étant le peuple à abattre ? Incompréhensible, irrationnelle, motivée par tant d’incongruités ac-cumulées au fil des âges. Irrésolue à jamais ? . Pourtant, les juifs étaient plus qu’intégrés dans la Perse Aché-ménide car même si son nom hébreu est H’adassa, « Esther » n’est autre que la forme hébraïsée du nom de la fameuse déesse « Ishtar » (que l’on retrouve d’ailleurs dans le panthéon Gréco-romain sous le nom d’Astarté ayant donné le mot français « astre ») de même que Mordéch’aï est celle du terrible dieu « Mardouk ».

Donc, pour en revenir à notre his-toire, elle nous est relatée dans la plus populaire des H’amech Mégui-lot (5 rouleaux) qui sont intégrées au troisième corpus du Tanakh appelé Kétouvim (hagiographes). Les quatre autres Méguilot sont : Chir Ha chirim (le cantique des cantiques), Méguilat chel Ruth, Sepher Ekha (les lamenta-tions) et Qoelet (l’Ecclésiaste).

Le méchant Amman veut donc ex-terminer les juifs de l’empire et la nouvelle parvient aux oreilles de Mordéch’aï. Or, le roi qui vient de répudier son épouse Vachti, ordonne que lui soient présentées toutes les plus belles jeunes filles du royaume. Le roi est immédiatement séduit par Esther et la choisit pour épouse. Sur ces entrefaites, Amman a trouvé opportun de tirer au sort la date de l’attaque surprise qu’il entend me-ner contre les juifs. D’où le nom de « Pourim » pluriel hébraïsé du mot accadien « Puru » qui signifie sort. La date est fixée au 13 Adar (Est.3, 7-14). Assuérus redécouvre dans les archives royales que Mordéch’aï l’avait sauvé d’un complot fomenté par sa propre garde.

Afin de déjouer le complot ourdi par Amman, Mordéch’aï entre secrète-ment en contact avec sa cousine, et non sa nièce comme on le dit parfois (Est.2 ; 7), Esther.

Celle-ci va oser approcher le grand Assuérus sans y avoir été conviée et l’inviter à un grand festin au cours du-quel elle lui avoue son appartenance au peuple juif et l’informe des projets délétères de son vizir Amman. Non content de sa forfaiture, Amman se présenta au roi Assuérus afin d’obte-nir son conseil sur la façon de récom-penser un de ses valeureux serviteur. Le roi lui indiqua alors qu’un tel homme méritait d’être conduit à tra-vers la ville richement paré et honoré de manière fastueuse. Satisfait de cette option (qu’il prévoyait pour lui-même), Amman ne se doutait pas que c’est Mordéch’aï qui allait en béné-ficier. Le roi, suite aux confidences d’Esther, dépêche dans toutes ses provinces, des émissaires chargés de contrecarrer le décret d’Amman, pen-dant que la belle et courageuse Esther proclame un jeûne pour tous les juifs en ce jour du 13 Adar (Est.4-1)afin de solliciter la clémence Divine et

de rendre efficace son intercession auprès du souverain. La délivrance ne prit effet que le lendemain, le 14 Adar, voire le 15 car Assuérus accor-da aux juifs un jour de plus afin de s’armer et d’organiser leur défense contre les sbires d’Amman. Ce jour du 15 Adar est appelé « Shoushan Pourim » (le Pourim de Suze) et c’est le jour où la fête est célébrée à Jérusa-lem ainsi que dans les anciennes cités fortifiées d’Israël.

La tradition veut qu’à Pourim, on festoie (Mishné vésimh’a) on se déguise, on s’échange entre voisins et amis de petits présents (Michloa’h manot), que l’on offre des cadeaux aux indigents (Matanot lahévionim) et que l’on donne une pièce de mon-naie aux enfants (Pourim-gelt en Yid-dish). Dans la tradition Ashkénaze, on a pour coutume de donner des pièces de théâtre satyriques dans les-quelles Amman est rudoyé et moqué (Pourim-Schpil). Nous avons aussi l’habitude de confectionner des pâtis-series, en forme d’oreilles que l’on déguste avec gourmandise et que l’on appelle « Ozné Amman »(les oreilles d’Amman). Il est aussi d’usage d’or-ganiser des carnavals dont l’un des plus courus se déroule à Tel-Aviv et se nomme « adloyada » par contrac-tion de la phrase « Ad ché lo Yada » (Jusqu’à ne plus savoir) car le Min-hag veut que l’on s’enivre au point de ne plus différencier sa gauche de sa droite. Il est de coutume de réciter après la lecture de la Méguila, une bé-nédiction pour Mordéch’aï (Baroukh Mordéch’aï) et une malédiction contre Amman (Aroukh Amman) qui ont toutes deux pour valeur numé-rique (Guématria) le chiffre 502). Qui sont issues de « Shoshanat Yaacov » (la rose de Jacob). Pourim est avant tout et restera à jamais le symbole de la victoire du bien sur le mal, du bon sur le méchant, du juste sur le mau-vais qui a pour dessein d’en attenter au peuple juif.

Pourim a d’ailleurs fait des émules et l’ on ne dénombre pas moins d’une bonne demi-douzaine de « Pourim particuliers ». Par exemple : « Pou-rim des neiges » en Tunisie, « Pourim d’Avignon » (le 24 Tammouz) qui persista longtemps après que les évé-nements qu’il rapporte aient été ou-bliés, « Pourim d’Hitler »au Maroc ! Et oui ! On l’appelle aussi : « Pourim de Casablanca » car, elle commémore le sauvetage de la ville de la menace nazie le 11 Novembre 1943 (un 2 Kis-lev) assez mal connue, même au sein de la communauté juive Marocaine. Elle a donné lieu à une modification du rouleau d’Esther que l’on lit en remplaçant les noms d’Amman par les noms d’Hitler et de Mussolini !N’oublions pas aussi qu’Amman ainsi que ses dix fils ont fini sur la potence

Alors, les juifs, s’ils ont une conscience plus souvent grave de leur devoir de mémoire, n’en sont pas moins les premiers à savoir se ré-jouir d’un heureux augure, s’amuser, festoyer et entretenir un optimisme d’une ferveur toute particulière. Car l’homme vivant est l’homme qui rit !

(Les lois régissant la fête de Pourim sont mentionnées dans le traité Mé-guila (ordre Moed) de la Michna).

Gérard Atlan- Paris.

Mi ché nih’nass Adar, marbim bé simh’ah (En entrant dans Adar, on multiplie les joies.)

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Colloque du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme et del’Université Populaire du Ju-daïsmeLe lundi 7 avril 2014 à la Salle des fêtes de la Mairie du 17e arron-dissement - 16 rue des Batignolles 75017 Paris, Métro Rome de 10h30 à 18h30 - Entrée libre

Tout le monde se souvient de cet

étrange incertitude de l’opinion du-rant les dix jours qui suivirent l’assas-sinat d’Ilan Halimi lorsque les médias se demandèrent doctement s’il s’agis-sait ou pas d’»un acte antisémite». Le code pénal ne connaît pas, en effet, d’infraction définie comme «acte antisémite». Il faut que l’infraction à laquelle un tel acte donne lieu soit «précédée ou accompagnée de pro-pos, écrits, images, objets ou actes

de toutes natures portant atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la victime à raison de leur appartenance ou de leur non ap-partenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée» (art.132-76).En d’autres termes, le droit pénal ne considère pas l’intention impli-quée dans un acte répréhensible ni

la nature de sa cible. Pour qu’un acte soit reconnu «antisémite», il faut le prouver et la charge de la preuve en revient à la victime. Alors seulement, il y a «circonstance aggravante» im-pliquant une plus lourde peine. Un acte antijuif muet ou déguisé pourrait donc ne pas être juridiquement «de caractère antisémite».Le problème, c’est que le jugement qui doit établir ce caractère repose sur

les croyances et les représentations d’une société à un moment donné et sur l’échelle de valeurs qui départit le vrai, du faux, le sacré, du profane, la raison, de la folie, le dicible, de l’in-dicible. En Allemagne nazie, que les Juifs soient des parasites relevait de l’évidence pour l’immense majorité de l’opinion. L’héritage religieux ou historique d’une culture, joue aussi son rôle dans le formatage des repré-sentations du Juif.C’est là où le bât blesse, car ces cri-tères varient selon les époques et les civilisations et méconnaissent la réa-lité juive. C’est bien ce qui est en jeu aujourd’hui avec l’opinion contem-poraine qui est le cadre du «nouvel antisémitisme». Peut-on y remédier ou apporter une réponse à cette im-passe sans porter atteinte à la liberté d’expression et à l’universalité de la Loi? Même quand cet objectif est projeté, comme dans la Loi Gayssot, le génocide des Juifs n’est pas spéci-fiquement nommé alors qu’une partie de l’opinion accuse les Juifs d’en être les seuls bénéficiaires et de porter at-teinte à «la liberté de penser» de tous les autres.Le «caractère antisémite» est-il l’arlésienne de la haine des Juifs?

avec les interventions deCharles Baccouche, Marc Bensi-mhon, Sammy Ghozlan, Josiane Sberro, Daniel Sibony, Jean Szla-mowicz, Jacques Tarnero, Shmuel Trigano, Jean Pierre Winter, Mi-chel Zerbib...

Qu’est-ce qu’un acte antisémite ? La loi et la réalité

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le billet de Bernard Korn BrzozaLes causes produisant les mêmes effets, la cause juive n’échappe pas à la règle. L’antisémitisme sous quelques formes qu’il se présente aura les mêmes conséquences, la même haine, la même insulte, le même motif, le même pouvoir de déliquescence sur une nation si noble soit elle. Le corollaire immédiat qui nous poursuit dans celle malfaisance sémantique est Israël. On pourrait se demander le «POURQUOI » de cette si an-cienne tragédie : la révolte d’Israël, la révolte humaine, la conséquence de siècles et de siècles d’un mar-tyrologue qui n’a pas d’égal dans toute l’histoire de l’humanité est un constat perplexe qui laisse le monde dans sa totalité (quelques exceptions, certainement) dans l’incompréhension d’un tel phé-nomène à la densité émotionnelle qui n’a aucune antériorité sur cette planète.

Cette haine irréductible dont les fondements paraissent sans aucune mesure avec la monstrueuse histoire qui accompagne notre peuple n’a rien de rationnel, rien de réel, ne s’accom-pagne d’aucune logique c a r -tésienne et pourtant cette constance semblerait nous dire qu’il n’y a rien de fortuit dans l’attitude de ces socié-tés qui se sont déchainées contre nous depuis plus de 2000 ans.

Alors, que nous étions certains de notre droit de vivre en paix sur notre terre : si on en croit la légitimité de nos textes bibliques et la voix de nos traditions sauvegardées par delà les martyrs, la longue errance juive, l’éternité comme la foi la plus évi-dente, la plus sincère ,la plus fidèle, la plus respectueuse de l’individu et le vote historique à l’ONU reconnais-sant notre droit légitime à vivre sur la terre de nos ancêtres comme la recon-naissance officielle face au monde d’un état souverain, libre de son arbi-trage politique et humain et être un état juif pour tous les juifs du monde.

Cela ne suffit plus, la haine à notre égard s’est matérialisée par un conflit d’identité religieuse, territorial, euro-péen, mondial: et le point faible de l’histoire, la victime juive devenant soudainement le méchant de l’histoire contemporaine. L’hostilité est deve-nue une menace existentielle face une passivité politique unanime qui confond le droit et les intérêts. La so-ciété occidentale dans son ensemble est islamophobe: il y a toujours des exceptions, il y a toujours des huma-nistes, des intellectuels éclairés, une bien pensance incritiquable sure de

son bon droit, de sa vision future : l’immédiat ne se gère pas avec des phrases, des mots, cela se gère par des mesures, le retour à une identité de fait que ne justifie aucune com-promission, aucune lâcheté : il y a un droit d’état à respecter. En attendant Israël, le monde Juif isolé dans une société qui ne sait pas comment valo-riser son histoire s’effondre sous le poids de ces incertitudes, de ces fai-blesses, de ces choix et le laisser faire devient une politique de l‘instant, de l’opportunité et se construit sa propre fin.

Il y a des clichés qui tout au long des épisodes de l’histoire ne doivent pas changer : toutes les nations ont des qualificatifs insultants, de l’humour dit on : en fait ces racines sont ins-pirées par le vécu, les légendes, les mythes et les rancunes au même titre que celles qui existent entre des familles, entre des amis : elles sont aussi celles qui survivent entre les nations. Nous, Juifs serions probable-ment à la tête de ce classement : si toutefois, il y en avait un !Sous couvert d’un humanisme déli-rant, à contre courant de la vérité, une histoire usurpée, sans aucune conscience de la réalité, des faits, des groupuscules nauséeux, une politique d’état, des ONG instrumentalisées, une sur médiatisation négative et un état d’Israël dont la vertu de com-munication n’est pas la meilleure , nous subissons la vindicte populaire, l’affront du boycott, les mensonges et les paroles de réconfort d’une classe politique aux abois aux promesses sémantiques sans aucun effet sur le terrain et les sanctions de façade qui ne font peur à personne : au mieux auréole le manifestant qui passe une nuit au poste de police pour contrôle d’identité. La république est bafouée, la république salie, la république se meurt.

Le politique est devenu politique, son vrai sujet est d’être élu : l’important qui fait le poids dans l’urne, qui fait le résultat, qui fait l’élection ?

A cela, l’antisémitisme ne sera pas vaincu, des poches de résistance nocives seront encore actives pour de nombreuses années, des cellules cancéreuses qui se multiplient sans pouvoir momentanément trouver le remède: haïr Israël, c’est haïr les juifs : dans les consciences individuelles, dans cet intime du plus profond de soi : malheureusement les clichés sont plus vraies que la vérité.

Bernard Korn Brzoza

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

La liste des œuvres, parmi les-quelles des Picasso, Matisse ou Chagall, n’a pas encore été rendue publique. Les autorités locales at-tendent pour s’exprimer.

Le mystère s’épaississait en Alle-magne après l’annonce de la décou-verte en 2011 dans un appartement plein d’ordures, de 1 500 œuvres signées Picasso, Matisse ou Chagall, certaines ayant appartenu à des juifs spoliés par les nazis.

Les autorités ont admis travailler depuis des mois sur cette affaire révélée par l’hebdomadaire Focus, mais observaient un mutisme presque complet, renvoyant au parquet de la ville bavaroise d’Augsburg, qui a annoncé une conférence de presse pour il y a une semaine, refusant lundi le moindre commentaire. «Je pense que c’est la plus grande décou-verte de tableaux volés dans le cadre de l’Holocauste depuis des années, même si c’est une fraction infime du nombre d’œuvres que nous recher-chons», a déclaré dans un entretien à l’AFP Julian Radcliffe, président du Registre des œuvres d’art perdues, basé à Londres.

Focus a estimé que la valeur totale des 1 500 dessins, croquis et tableaux dépasserait le milliard d’euros, mais une experte travaillant sur l’affaire et jointe par l’AFP a jugé toute estimation impossible. Le gouver-nement allemand a admis être au courant«depuis plusieurs mois» de la découverte faite par les douanes. Il a aidé les enquêteurs «en fournissant

des experts sur les questions de l’art dégénéré et des œuvres d’arts volées par les nazis», a expliqué son porte-parole, Steffen Seibert lors d’une conférence de presse régulière lundi. Interrogé sur d’éventuelles demandes de restitutions, Seibert a affirmé ne rien savoir.

L’OCTOGÉNAIRE SYLLOGO-MANELes circonstances de la découvertes sont pour le moins rocambolesques. Les douaniers allemands ont trouvé, au printemps 2011 ces dessins et ces tableaux, dont la plupart étaient considérés comme perdus à tout ja-mais, dans un appartement munichois où s’amoncelaient également des ordures et boîtes de conserves péri-mées, parfois depuis près de 30 ans.L’appartement était celui de Corne-lius Gurlitt, un octogénaire, mani-festement atteint de syllogomanie, un trouble obsessionnel qui pousse à une accumulation compulsive d’objets divers. Il avait été contrôlé en septembre 2010 par les douanes allemandes, dans un train reliant la Suisse à l’Allemagne, avec une im-portante somme en liquide dans une enveloppe.

Bien que le transport de cette somme - 9 000 euros, selon Focus - ait été parfaitement légal, les enquêteurs avaient décidé de suivre leur intui-tion, jusqu’à obtenir quelques mois plus tard l’autorisation de perqui-sitionner son appartement. Selon les premiers éléments de l’enquête, Cornelius Gurlitt vivait depuis des décennies sans avoir d’existence lé-

galement enregistrée en Allemagne, et sans travail. Il subvenait à ses besoins grâce à la vente occasion-nelle des œuvres amassées dans son appartement à des galeristes peu re-gardant sur l’origine. Gurlitt a hérité ces oeuvres de son père, Hildebrand Gurlitt, collectionneur d’art décédé en 1956 dans un accident de voiture. Menacé par les nazis dans un premier temps, notamment parce qu’il avait une grand-mère juive, Hildebrand Gurlitt s’était rendu indispensable au régime hitlérien qu’il aidait à écou-ler des œuvres volées ou saisies à l’étranger. Une part importante des œuvres retrouvées proviendrait donc de la spoliation de juifs, dont les col-lections d’arts ont été saisies ou ra-chetées à très bas prix. Selon Focus, au moins 300 œuvres appartiennent à la liste des œuvres saisies par les nazis car appartenant à l’«art dégé-néré» et au moins 200 d’entre elles font l’objet de demandes officielles de recherche.

SECRETLes autorités allemandes ont égale-ment maintenu le secret aussi long-temps que possible en raison de l’im-mensité de la tâche que représente l’identification des tableaux et la recherche de leur origine ou de leurs ayants droit. Parmi les œuvres dé-couvertes se trouverait par exemple un tableau d’Henri Matisse ayant appartenu au collectionneur juif Paul Rosenberg, forcé d’abandonner sa collection lorsqu’il a fui Paris, et dont l’héritière légitime est la journaliste française Anne Sinclair, écrit Focus. Cette dernière n’aurait toutefois pas été informée de la découverte, pour-suit l’hebdomadaire.

Cette politique de discrétion absolue a toutefois été critiquée par des spé-cialistes. «Il y a une culture du secret. Il y a un manque total de transparence et nous espérons qu’ils vont, dans les prochains jours, communiquer, publier une liste et donner un calen-drier pour la restitution des œuvres», a déclaré Anne Webber fondatrice et directrice de la Commission pour les œuvres d’art pillées en Europe.

Néanmoins, contrairement aux musées, les particuliers ayant hé-rité légalement d’œuvres, mêmes volées, ne sont pas tenus par l’Ac-cord de Washington sur la restitu-tion d’œuvres volées aux juifs. Les pillages perpétrés par les nazis pen-dant leur règne sont légendaires. Soixante-huit ans après la fin de la Se-conde Guerre mondiale, ils inspirent encore le cinéma, comme on pourra s’en délecter le 5 février 2014 lors de la sortie de The Monument’s Men, avec Matt Damon, George Clooney, Bill Murray, Cate Blanchett, John Goodman et même Jean Dujardin. Ce film est à l’affiche actuellement, il retrace l’histoire de ces vols d’œuvres d’arts par les nazis.

Mais depuis depuis quelques jours, ils sont aussi au cœur de l’actualité : un butin de 1.500 tableaux récolté par les soldats nazis pendant les années 30 et 40 a été retrouvé dans l’appar-tement d’un octogénaire à Munich, Bavière, en Allemagne. Il tenait cette collection (décidément très) particu-lière de son père, Hildebrand Gurlitt, célèbre collectionneur d’art allemand et investisseur lors de la persécution des Juifs.

1 milliard d’euros “d’art dégénéré”C’est l’hebdomadaire allemand Focus qui a dévoilé l’affaire il y a quelques jours, en en faisant même sa Une. Pourtant, le pot aux roses a été découvert par la police deux ans plus tôt à la suite d’une simple perquisi-tion à domicile, en 2011, sans qu’elle ait été portée au public entre-temps.

Parmi les toiles, on constate des signatures célèbres telles celles de Picasso, Matisse et Chagall ; mais on remarque aussi les Allemands Emil Nolde, Franz Marc, Max Beckmann et Max Liebermann, dont le style était considéré impur par le gouver-nement nazi, qui parlait à l’époque “d’art dégénéré”. La valeur de ce vé-ritable trésor est estimée à plus d’un milliard d’euros.Depuis leur découverte, les tableaux sont examinés par Meike Hoffmann, professeur de l’Université Libre de Berlin, qui recherche l’origine des œuvres et leurs propriétaires ou leurs descendants. Selon l’analyse de ce véritable trésor de guerre, ces toiles auraient été récupérées par Hilde-brand Gurlitt en périphérie de son travail officiel pour le IIIème Reich : collecter les œuvres détenues par des Juifs et les revendre à bas prix dans d’autres pays d’Europe. Selon Focus, il agissait directement sous les ordres de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et de l’Education, proche d’Adolf Hitler. Plus tard, les toiles ont été conservées par son fils qui en vendait certaines pour vivre. Solitaire et retiré, il n’avait pas d’autre source de revenus. Y.L

Tableaux volés par les nazis : la discrétion des autorités allemandes

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014 16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

La vie et l’œuvre de Narenda Modi sont méconnus. Pourtant durant onze années de pouvoir, il a su transformer l’Etat de l’Ouest de l’Inde le Gujarat et en faire un modèle de développement pour tout le pays entier. Les résultats obtenus grâce à sa gouvernance éclairée pourraient bien lui ouvrir les portes du gouvernement central lors des prochaines élections pré-vues en avril 2014.

Le Chief-Minister du Gujarat est un inconnu pour la plupart des français et les rares informations le concer-nant émanent, soit de médias calquant généralement leur position sur celle d’une certaine presse indienne anglo-phone, soit d’intellectuels dont l’hos-tilité à son égard est bien connue.

Narendra Modi, cet homme hors du commun qui pourrait devenir, de-main, le prochain Premier ministre de l’Inde, quelqu’un avec qui le monde devrait apprendre à compter y com-pris l’Etat d’Israël dont l’Inde et un

partenaire important.

Narenda naît, peu après l’Indépen-dance, dans une famille sous le seuil de pauvreté, dans une région déshéri-tée du Nord du Gujarat. Doté d’une intelligence supérieure, il montre très vite des dispositions étonnantes chez un enfant ; son profond intérêt pour les choses spirituelles et un amour intense pour son pays le portent à s’engager très jeune dans des activi-tés sociales. A dix-sept ans, il laisse derrière lui études et famille, pour partir à la recherche de la Vérité. Après une errance de trois années, la plupart du temps dans les Himalayas, il revient dans sa région natale, ayant pris la décision de consacrer sa vie à la Nation. Dès cette époque, il dédie tout son temps et toute son énergie à la société. A force de travail acharné, de volonté et de foi en la vie, il gra-vit les échelons, jusqu’à devenir, en 2001, le Chief-Minister du Gujarat, un État de soixante millions d’habi-tants, à l’ouest de l’Inde. Dès lors, il s’applique à développer son État qui devient, sous sa gouvernance, « l’État modèle de l’Inde «, destination privi-légiée des investisseurs.

Toutefois, l’extraordinaire bond en avant industriel et agricole n’est pas la seule réussite à mettre au crédit de Narendra Modi. A côté de cela, très proche de son peuple, n’ayant pas oublié ses racines, son travail au niveau de l’éducation, particulière-ment celles des filles, de la santé et sa volonté farouche à faire évoluer le statut de la femme ont radicalement

changé la face de l’État et le quoti-dien de millions de Gujaratis.

Unanimement reconnu comme le meilleur Chief-Minister de l’Inde, un évènement tragique viendra pourtant bouleverser sa vie, avec des répercus-sions toujours présentes dans sa car-rière politique. Ce drame a un nom : Godhra et une date : le 27 février 2002, lorsque cinquante-huit per-sonnes périssent brûlées vives dans un wagon du Sabarmati-Express, at-taqué par des émeutiers musulmans. S’en suivront trois journées de mas-sacres intercommunautaires. Naren-dra Modi va alors subir les assauts de toute une presse et une intelligentsia bien décidées à le voir disparaître de la scène politique et à en faire un pa-ria aux yeux du monde entier.

Pourtant, depuis dix ans, envers et contre tout et tous, il poursuit ce qu’il considère comme sa mission envers «son» Gujarat et la Nation. Les ré-sultats de sa bonne gouvernance ont largement dépassé les frontières de son État, et les derniers sondages le placent en tête des personnalités que les Indiens voudraient voir accéder au poste de Premier ministre en 2014. Ceci dit l’homme est très controversé. Les extrémistes du parti hindou (Parti du peuple indien) sont racismes, antimusulmans et violents. Leur lea-der, Narendra Modi, ce dit «admira-teur d’Hitler» Rien que ça ! Mais ils risquent de gouverner bientôt l’Inde après le scrutin du mois d’avril.

Y.L.

Qui est Narendra Modi ?

L’anonymat sur le net

S’identifier ou ne pas s’identifier ? Là est la question ! Quels sont les avantages et les inconvénients pour ceux qui se dévoilent ou qui cachent leur identité sur les sites de rencontre en ligne ? Eléments de réponse.

Ces dernières années on a assisté dans les coulisses du réseau à une bataille épique, laquelle bataille a eu un impact déterminant sur notre expérience de l’Internet. D’un côté, il y a notre droit à l’anonymat, destiné à préserver notre vie privée et à entre-tenir notre réputation et de l’autre – le droit de savoir avec qui nous parlons. Cette question a refait surface en sep-tembre lorsque le magazine Popular Science a déclaré qu’il allait suppri-mer les commentaires des internautes touchant aux informations et articles publiés sur le site. Mais pourquoi donc en sont-ils arrivés là ? De fait, les rédacteurs du site font valoir que les commentaires entrent en conflit avec le droit et la capacité de la science d’étudier, et de formuler des théories et de les étayer. Le magazine se fondait sur une étude de l’Univer-sité du Wisconsin, à Madison.

L’anonymat est aussi une pierre d’achoppement sur les sites de ren-contre, où les profils avec photos sont beaucoup plus populaires, amènent plus de demandes de contact et inspirent bien plus confiance aux membres des sites en question. Ceux qui ne présentent aucune photo de profil sont très vite priés d’envoyer une photo, et ceci bien entendu afin de s’assurer qu’il existe une compa-tibilité des attentes, mais aussi pour vérifier s’il s’agit d’une véritable personne et non pas d’une identité forgée de toute pièce. Cependant, est-il possible de comparer l’absence d’anonymat sur les sites de rencontre en particulier avec celle qui règne souvent sur le Web même. Le même mois, l’Institut de sondages Pew a d’ailleurs révélé qu’un quart de tous les internautes a écrit à un moment ou à un autre des réponses anonymes, et le phénomène s’accentue au fur et à mesure que l’âge de la personne est plus bas - ainsi, 40 % des internautes de 18 à 29 ans ont répondu anonyme-

ment.

D’une part, le psychologue John Soler définit le concept d’ «effet de désinhibition sur le réseau », basé sur une théorie selon laquelle lorsque nous répondons en masquant notre identité, nous le faisons sans les inhi-bitions qu’exigent les conventions du comportement social. D’où s’ins-taure un dialogue de sourds violent et conflictuel. Par ailleurs, une étude menée par le professeur de communi-cation Arthur Santana, de l’Universi-té de Houston, a également révélé que si l’on répond de manière anonyme, la réaction a des chances d’être deux fois plus violente et extrémiste.Toutefois, d’un autre point de vue, l’anonymat encourage la partici-pation. Sans anonymat, d’énormes quantités d’informations resteraient cachées étant donné que la commu-nication s’appuie sur la possibilité de diffuser des informations provenant de sources anonymes qui, si elles étaient obligées de s’exposer, préfè-reraient se taire. En outre, sur beau-coup de forums abordant des sujets sensibles, la capacité de garder notre identité secrète est ce qui permet un réel débat, sincère et profond et nous épargne honte et timidité. Ainsi de tels lieux où règne la confiance entre les utilisateurs, préservent la capacité de contenir des utilisateurs qui s’écar-teraient de la ligne convenue.

Il y a aussi ceux qui soutiennent que l’anonymat est important pour que notre message soit lu pour ce qu’il est, plutôt que d’être perçu à travers le prisme de notre identité, toutefois, en raison de la capacité de garder son identité secrète et d’emprunter l’iden-tité de n’importe qui et de se présen-ter sous un jour inexact, le résultat obtenu est en fait tout le contraire. De fait, plus on parle de soi, plus on ren-force sa position, et c’est une leçon qui peut certainement s’appliquer à l’écriture de notre profil sur un site de rencontres juif, tel que JDate !

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Démocrate, et probable candidate à l’élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton ne se gêne pas pour en remettre une couche sur les rela-tions tendues entre l’Occident et la Russie. Partant de certaines simili-tudes, elle compare l’action du pré-sident russe, Vladimir Poutine, en Crimée (Sud de l’Ukraine), à celle de l’ancien chef nazi, Adolf Hitler.«Si vous avez l’impression d’avoir déjà vu cela, c’est parce que c’est ce qu’a fait Hitler dans les années 1930», a-t-elle, ainsi, déclaré mardi 4 mars 2014, lors d’une réception privée à Long Beach, en Californie, d’après une journaliste du Long Beach Press Telegram.

«Tous les Allemands qui étaient (...) des Allemands ethniques, les per-sonnes d’origine allemande qui se trouvaient en Tchécoslovaquie, en Roumanie et ailleurs, Hitler n’arrêtait pas de dire qu’ils étaient maltraités. Je dois aller protéger mon peuple, et c’est ce qui a rendu tout le monde si

nerveux», a ajouté l’ancienne secré-taire d’Etat de l’Administration de Barack Obama. «Quand Vladimir Poutine regarde l’Ukraine, il voit un endroit qui, selon lui, fait partie inté-grante de la mère patrie russe», ana-lyse-t-elle.

Selon un des témoins de la scène, et qui s’était confié au site Buzzfeed, Hillary Clinton a considéré que l’oc-troi de passeports russes à des Ukrai-niens russophones est comparable à des mesures prises par l’Allemagne nazie avant l’envahissement de ses pays voisins, où vivaient des minori-tés allemandes.

«Elle a toutefois dit que, bien que cela rende tout le monde nerveux, rien n’indique que Poutine soit plus irrationnel que l’instigateur de la Seconde Guerre mondiale», a ajouté le témoin. Et George W. Bush c’est le Mahatma Gandhi évidemment.

Y.PEREZ

Hillary Clinton voit du Hitler en Poutine

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a pris une nou-velle approche vis-à-vis des tenta-tives européennes d’interférer avec les événements en Israël et le conflit régional, en utilisant exactement les mêmes tactiques que les européens.

Le président de la commission des affaires étrangères du parlement eu-ropéen, Elmar Brok, s’est tourné vers l’ambassadeur d’Israël à l’Union Eu-ropéenne, David Walzer, la semaine dernière, et lui a demandé qu’une délégation spéciale du parlement européen puisse examiner les condi-tions de détention des prisonniers « palestiniens » en Israël.

Lieberman a chargé l’ambassadeur de répondre à la demande en disant que seulement si une délégation israé-lienne est autorisée à rendre visite aux prisonniers européens, alors les diplo-mates européens seront autorisés à

visiter les prisonniers en Israël.

Une source au sein du bureau du mi-nistre des affaires étrangères a déclaré que la demande européenne avait été pré-coordonnée avec des sources palestiniennes qui cherchent à mener une campagne anti-israélienne sur la question des prisonniers.

« Il est clair qu’il s’agit d’un désir d’accuser Israël et de publier des conclusions qui ont été préparées à l’avance pour une condamnation, » a déclaré la source au sein du ministère des affaires étrangères.

Une réponse est encore attendue par rapport à la demande israélienne d’effectuer une visite parallèle en Europe pour examiner les conditions de détention. A n’en pas douter, cette réponse prendra du temps à venir, les européens étant enfin pris à leur propre piège.

Lieberman utilise une nouvelle stratégie de lutte contre l’UE

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Le Livre d’Esther raconte des évé-nements qui s’étaient déroulés sur neuf ans, de la troisième année à la douzième année du règne d’Assué-rus (Hachveroch) . Nous-mêmes, et très probablement de plus grands que nous, n’aurions jamais été capables de discerner que ces évé-nements forment un tout. Seul Mardochée, grâce à son niveau de prophétie (car tous les niveaux ne sont pas équivalents) a pu en déce-ler l’unité sous-jacente. Comme l’explique le Midrach Meguilat Es-ther, Mordekhai avait interdit aux juifs de prendre part au banquet royal d’Assuérus, mentionné au dé-but de la Méguila. Comme il est dit : «Et lorsque ces jours furent ache-vés, il (Mordekhai) leur dit : « N’y allez pas…afin que le Satan n’ait pas une occasion de vous accuser » ; mais ils ne l’écoutèrent point, poursuit le texte. Il est évident que beaucoup de Juifs objectèrent qu’il s’agissait là d’une question de « vie ou de mort » car un roi aussi impré-visible qu’Assuérus aurait été bien capable de décréter contre eux un massacre si jamais il s‘était aperçu que les juifs avaient «boycotté» les festivités de la troisième année de son accession au trône, alors que tous les autres peuples y prirent part. Par conséquent, devant ce risque majeur, ils refusèrent d’obéir à l’ordre de Mardochée, et se joignirent au banquet des festi-vités royales.

Apparemment, rien de bien fâcheux ne s’ensuivit. Neufs années plus tard (la douzième du règne d’Assuèrus), à l’époque où Amane fut élevé au rang des plus hautes personnalités de l’Etat, il ordonna que tous les

habitants du royaume se prosternent devant lui. Le Sages du Talmud pré-cisent que cela ne comportait en réa-lité aucun problème réel d’idolâtrie, sinon une vague allusion. Pourtant, Mardochée était bien décidé à ne pas se plier à l’exigence d’Amane !.

La plupart des Juifs s’indignèrent d’une telle désobéissance car là aussi il mettait en danger la vie de tout un peuple au nom d’un excès de piété, comme le rapporte la Hagadat d’Es-ther : « Les Juifs dirent à Mardochée : »Sache que tu vas nous faire tomber sous l’épée de ce méchant Amane. Il leur objecta : « Et alors ? Est-ce que je vais me prosterner devant une idole ? Et il refusa de les écouter». Après cet épisode, les événements sont venus confirmer les pires craintes des oppo-sants de Mardochée.

Amane publia un décret ordonnant l’anéantissement de tous les juifs y compris les enfants. Qu’aurions-nous dit si nous y avions été à ce festin? Quelle fut la « cause » du décret? La coupable « légèreté » de Mardochée sur un sujet touchant à la sécurité du peuple juif, ou bien la « légèreté » que certains avaient manifesté neuf années auparavant, en participant au banquet royal, car ils estimaient, à cette époque, que la survie de la com-munauté était en jeu ?.

Nous aurions certainement décidé que la conduite de Mardochée avait provoqué la colère d’Amane et son décret néfaste à l’égard des Juifs. Comment peut-on nier ce que nous voyons de nos propres yeux? Et pourtant, la vérité est ailleurs. Ce qui paraissait l’évidence n’était qu’une illusion créée par le «Mauvais pen-chant» Le Yetser Ara (qui nous colle); la véritable cause était la faute com-mise neuf ans auparavant. Il se peut même que la décision de Mardo-ché de provoquer l’affrontement, de mettre sa vie en danger, a été prise au regard des exigences de la situation : il s’agissait donc de faire prendre conscience au peuple juif tout entier,

de la gravité du moindre contact avec l’idolâtrie. Ainsi se trouverait réparée l’erreur commise en participant au banquet, où du vin fabriqué par des non-juifs avait été servi et consommé par la communauté, cette prohibition étant liée à l’interdiction de l’idolâ-trie. De plus, le Talmud suggère que le décret du massacre planifié avait sa source dans le fait qu’ils s’étaient prosternés devant l’idole au temps du roi Nabuchodonosor, même si c’était un geste de pure forme. Ainsi en refu-sant de se prosterner même dans un cas autorisé par les Sages, Mardochée les protégeait «spirituellement» en quelque sorte en rétablissant ainsi l’équilibre. Mais assurément le Yet-ser Ara ne l’entendait pas de cette oreille. Il leur asséna un argument de taille, si bien que leurs propres yeux les égarèrent. C’est ainsi que du Ciel, l’attribut de justice eut gain de cause et que finalement le décret fut pro-mulgué. Aussitôt, prient de panique, ils revinrent de leur erreur et recon-nurent la vérité. Les juifs auraient pu s’obstiner et vouloir tirer vengeance de Mardochée comme «traitre» à son peuple. Au lieu de cela, ils le suivirent et répondirent tous en cœur à son appel de Téchouva-repentir. De sur-croit, Esther, qu’ils savaient proche de Mardochée, manifestait au même moment sa très «grande» sympathie à Amane (le méchant), l’ennemi juré de son peuple, en l’invitant à deux reprises à un banquet VIP..Raison de plus pour se détourner de Mardochée! Mais bien au contraire, dans un élan de repentir sincère et total, ils refusérent de suivre les conseils du Yetser Ara et firent cause commune avec Mardochée par le jeûne, la prière et le repentir de la faute initiale qu’ils avaient commise en croyant au «témoignage de leur sens». C’est alors que le miracle de Pourim se produisit et ils furent tous sauvés.

Quelle est l’origine des malheurs qui frappent Israël : Les «erreurs» d’ap-préciations des Maîtres de la Thora à chaque génération, ou alors notre

promptitude à nous laisser berner par les séductions du Yetser Ara et les prétendues «évidences» qu’il affiche pour nous faire perdre la confiance en nos Sages? Si le désastre se pro-duit (Haz vechalom), si la destruc-tion s’étend, cela prouve que nous n’avons pas su nous repentir et que, de plus, nous refusons le message de nos Maîtres !. Rachi explique dans le Talmud Yoma que la profanation résulte du fait même de la disparition des Justes et de l’exil d’Israël, car tout le monde dit : «Qu’ont il gagné à êtres jutes?. C’est la réaction de tous ceux qui s’écartent de la vérité. Ils aiment prouver par le « témoignage de leurs sens » que les Tsadikim périssent, malgré leur droiture. La génération de Mardochée et Esther aurait pu elle aussi croire à l’évidence, que c’était effectivement cet excès de «zèle reli-gieux» qui avait provoqué la menace - mais eux par contre ont choisi la Téchouva, le repentir.Les Nations aiment souvent objec-ter que bien que le peuple Juif se prétende «Le peuple de D-ieu» il n’empêche qu’il et exilé. Le peuple d’Israël réagit autrement. Sa voie est de revenir vers D-ieu, d’admettre la Vérité et d’abandonner les illusions «d’évidences» proposées par le Yet-ser Ara pour en venir à renier ses Maîtres. Le refus d’effacement vis-à-vis des Vrais Sages est la source de toute déviation et le début de toute destruction. Et tous nos mérites ras-semblés ne sont rien comparés à ce vecteur essentiel de tout progrès spi-rituel – La Confiance en nos Sages.

Les «Faits» comportent en général une grande part d’interprétation, et là encore notre jugement et susceptible de nous égarer. Lorsqu’on en arrive à la question de « causes » historique et des liens apparents entre les événe-ments, l’élément d’interprétation sub-jective tient une place considérable. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s‘agit de situation affectant le destin du peuple juif. Notre a priori maté-rialiste tend à nous faire croire que le facteur politique, économique, mili-

taire ou encore les poussées d’antisé-mitisme, sont les causes essentielles de n’importe quelle situation donnée. Les prophètes et les Sages de la Thora nous montrent qu’ils ne sont que les moyens par l’intermédiaire desquels les causes véritables- qui sont spiri-tuelles- produisent leurs effets. Si la situation spirituelle change, une mo-dification plus ou moins abrupte peut se produire dans la situation maté-rielle. Les commentateurs politiques ou les historiens ne seront jamais en peine d’interpréter ce changement comme étant le «résultat naturel» de facteurs matériels ou humains déjà présents dans la situation, et l’expli-cation paraitra plus ou moins plau-sible. Elle convaincra tout le monde, sauf ceux qui ont pris l’habitude de déceler les courants spirituels sous-jacents dans l’histoire du peuple juif et les interventions de la main Divine.

A propos de Pourim, notre Mon Maître Rebbi Fraji Uzan zatsal avait cette sublime réflexion : «il aurait fallu que nous parlions toute l’année de Pourim, parce que nous nous ren-dons pas compte des interventions de la providence divine au quotidien». Et lorsque parfois, les événements se précipitaient dans le monde, notre Mon Maître disait : « Achêm ne veut plus attendre pour nous libérer de la ghalout!».

Pourim Saméah

Yvan Lellouche

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Un Pourim d’espoir !

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Un homme d’affaires israélien soupçonné d’avoir tenté de vendre quatre parachutes ascensionnels «professionnels» à un Iranien a été assigné à résidence par un tribunal, a indiqué mardi la radio publique.

Cet Israélien a été arrêté à l’aéroport Ben Gourion par le service desdouanes qui l’accuse d’avoir tenté de vendre ces parachutes à un Ira-nien, alors que tout commerce avec des ressortissants de pays, considé-rés comme «ennemis» par Israël, est interdit.

Le suspect a été ensuite présenté à un juge qui l’a assigné à résidence et a ordonné la confiscation de son passe-port, a ajouté la radio.

Selon les services des douanes, ces parachutes, utilisés en général à desfins récréatives sur les plages peuvent également servir à des «fins mili-taires» et transporter une charge de 60 kg outre le pilote.

Ces parachutes devaient transiter par la Jordanie et Dubaï avant de parvenir en Iran, tandis que le paiement devait être effectué par l’intermédiaire d’une banque d’Europe de l’est, a ajouté le quotidien Yediot Aharonot.

L’avocat du suspect cité par le journal a expliqué que son client avait agi en «toute innocence en pensant vendre du matériel sportif».

Un Israélien soupçonné d’avoir tenté de vendre des parachutes ascensionnels à l’Iran

Des membres de l’opposition sy-rienne ont annoncé qu’au moins 120 combattants du Hezbollah auraient été tués dans des affron-tements entre les rebelles syriens et les forces gouvernementales près de la ville de Yabroud, une ville au nord de Damas ! Cette bataille est d’une grande importance pour la suite des évenements car les forces gouvernementales essayent de re-prendre la zone aux rebelles, cette zone étant trés proche de la fron-tière avec le Liban....

La télévision d’Etat syrienne a indi-qué que les forces gouvernementales ont tué 15 combattants rebelles et en

ont blessé au moins 70. Le Hezbollah n’a jamais perdu autant d’hommes depuis son entrée dans la guerre, il y a plus d’un an pour renforcer les forces du président syrien Bachar al-Assad.Rappelons que le Hezbollah ne sou-haitait pas s’engager dans la guerre syrienne mais il a été contraint de se plier aux exigences de l’Iran.Yabroud, un bastion entre les mains des rebelles, est une ville stratégique car elle se situe sur une route d’ap-provisionnement dans les montagnes Qalamoun, entre la frontière libanaise et la capitale Damas. La ville a été pilonnée avec des barils de poudre et autres explosifs par l’aviation de Bas-har depuis plusieurs semaines, depuis

que celui-ci a demandé a son armée de lancer une nouvelle offensive pour s’emparer de la ville.

Selon le Daily Star libanais, le Hez-bollah a récemment déclaré que 15 de ses combattants sont morts dans l’exercice de leurs fonctions « djiha-distes « en Mars. Le document cite un site affilié avec le Hezbollah en disant que la milice chiite libanaise avait perdu 40 soldats dans le siège de Yabroud.La télévision pro-rebelle « Al-Gad TV « a rapporté qu’au moins 200 membres des forces gouvernemen-tales et des combattants du Hezbollah sont morts dans la bataille de Yabroud au cours des dernières semaines.

Le Hezbollah a perdu plusieurs com-battants en luttant aux cotés de Bachar al-Assad. L’ Observatoire syrien pour les droits de l’homme a déclaré que depuis son entrée dans le conflit fin 2012, le groupe chiite libanais aurait perdu 275 hommes !La guerre civile syrienne dure depuis 3 ans et a fait plus de 140.000 morts ( dont 11.00 enfants ) et a contraint des millions de civils à fuir leurs maisons, voir pour certains leur pays. Source Koide9enisraelPublié par David ILLOUZ

120 combattants du Hezbollah ont été tués dans la ville de Yabroud ( Syrie ) !

Un Iranien a réservé les billets pour les 2 hommes utilisant des passeports volés sur le MH 370 entre Kuala Lumpur et Pékin, dis-paru en mer. Une femme directrice d’agence de voyage affirme que c’est ce “Mr Ali” qui a acheté les places des 2 hommes, disposant de passeports volés, sur l’avion malai-sien, selon le Financial Times. Les billets des deux passagers utilisant

des passeports volés pour voyager par le vol de Malaysian Airlines, ont été réservés par un Iranien connu uniquement sous le nom de « Mr Ali », selon un reportage du Financial Times britannique, lundi, alors que les recherches autour de l’avion qui a disparu samedi avec 239 personnes à bord, ont été signi-ficativement étendues.

Un Iranien a réservé 2 billets suspects sur le vol de l’avion malaisien disparu

L’incident grave survenu lundi matin au Pont Allenby a suscité des réactions très vives en Jordanie. Rappelons qu’un Palestinien avait tenté, près du Terminal frontalier, de dérober l’arme d’un soldat et que celui-ci avait réagi en ouvrant le feu et en le blessant mortelle-ment.

Il s’avère à présent, selon la version jordanienne, que le suspect qui a été abattu était un juge qui exerçait en Jordanie. Un député du parlement jordanien a dénoncé ce grave inci-dent en prétendant que « l’occupation israélienne se comportait avec une arrogance et une agressivité perma-nentes ».

Des centaines de manifestants furieux ont encerclé lundi soir l’ambassade d’Israël à Amman : ils ont réclamé l’expulsion de l’ambassadeur et l’annulation du traité de paix entre les deux pays. Mais selon les diplo-mates sur place, personne ne serait en danger.

Une enquête a été ouverte pour per-mettre de connaître les circonstances exactes de la mort du Palestinien. Israël transmettra ensuite les résultats de ses investigations aux autorités jordaniennes.

Claire Dana-Picard

La Jordanie réclame une enquête sur l’incident grave du Pont Allenby

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le BNVCA qui constate une recrudescence d’actes antijuifs condamne aussi l’agression commise le 9/3/14 à 20h30 dans le quartier juif de Saint Paul à Paris, par 2 individus qui ont foudroyé un religieux juif israélien de 52 ans au moyen d’’un taser

BNCVA8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy0663883029

Le Président Sammy Ghozlan0609677005

Drancy le 10/3/14

le BNVCA dénonce et condamne l’agression violente de nature antisé-mite commise contre un homme juif K.Sasson,de confessions juive, et de nationalité israélienne âgé de 52 ans, dans le quartier juif de Saint Paul à Paris.

Selon l’un des témoins de faits, vers 20h30 face au 8 rue Pavée Paris 4,2 individus décrits comme l’un de cou-leur, et l’autre de type européen ont attaqué leur victime sans autre motif que confession identifiable en raison de sa silhouette, et du fait qu’il sor-tait d’un établissement fréquente par des juifs orthodoxes. Les agresseurs ont foudroyé la victime au moyen d’un pistolet électrique du type taser. L’homme s’est effondré au sol, les témoins ont fait appel à la police. La victime qui ne souffre heureusement d’aucune blessure a déposé plainte au commissariat de police du 4ème arrondissement de Paris.

Nous demandons à la police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les agresseurs antijuifs.

Le BNVCA qui recense les actes anti-sémites qui lui sont signalés déplore que depuis une semaine des faits de cette nature sont commis qui visent les juifs.

Ainsi à Strasbourg le 9 mars vers 21h15, une jeune juif étudiant et pen-sionnaire d’un centre d’études reli-gieuses rue Bitch a été pris à partie

par des individus qui l’ont agressé verbalement en faisant l’éloge du tueur antijuif de Toulouse du genre «MERAH MAX»

De plus, un témoin nous a rapporté vendredi 8mars, vers 19 h rue Charles Peguy à Sarcelles, il a du faire fuir une horde d’adolescents qui, aux cris de MORT AUX JUIFS jetaient des pierres en direction de l’oratoire pen-dant les prières du Shabat.

Nous lui avons recommandé de dépo-ser plainte.

Et le vendredi 7 mars le conducteur d’un bus scolaire qui transporte les élèves d’une école juive du 93 nous informe que passant rue LEVAU à Paris 20eme vers 15 H, des jeunes qu’il pense être des élèves d’une école publique voisine , ont attaqué le bus avec des pierres; des mottes de terre et autres objets hétéroclites comme des cannettes de boissons. Le chauffeur a fait une déclaration de main courante. Sa plainte sera enre-gistrée par les policiers ce 10/3/14.

Le BNVCA n’explique pas les rai-sons de cette recrudescence d’agres-sions antijuives. Nous constatons que les faits persistent et demeurent .Les mesures prises par les autorités ont permis de protéger les édifices et synagogues de la communauté juive. Néanmoins les personnes, hommes femmes enfants sont la cible des antijuifs Les Lois existent les sanc-tions sont prévues Il est urgent et salutaire des les faire appliquer de façon plus sévère pour dissuader les auteurs d’injures, d’actions violentes, de même que les détenteurs de sites antisémites, qu’ils soient islamistes, négationnistes révisionnistes ou ap-pelant au boycott de l’Etat juif Israël.

Le 6 Mars le BNVCA a été reçu par madame Christiane TAUBIRA Garde des Sceaux et un membre de son cabinet

La délégation composée de Sammy GHOZLAN et de deux des avo-cats du BNVCA : Maitre Charles Baccouche et Maitre Marc BEN-SIMHON ont évoque le suivi des nombreuses plaintes déposées de-vant les tribunaux de l’hexagone

Deux des procédures concernent directement Madame TAUBIRA vic-time d’injures racistes.

Le BNVCA est sorti satisfait de cette rencontre au cours de laquelle ont été

présentés les problèmes causés par iternet et notamment par les sites islamiste-antijuifs, négationnistes, révisionniste,racistes.Des solutions rapides à y apporter ont été proposées pour réduire sinon éra-diquer leur nocivité.

Après avoir exposé les sources internes et externes de ce fléau qui frappe les citoyens juifs depuis 14 ans, le BNVCA a exprimé la préoccu-pation générale suscitée par le phéno-mène d’identification des nombreux jeunes compatriotes, aux terroristes, comme Ben Laden dans les années 2000, puis à Fofana l’assassin de Ilan Halimi, Merah le tueur antijuif de Toulouse, et aujourd’hui Dieudonné dont ils font leur modèle

Le BNVCA a salué la Ministre de la Justice pour l’intérêt qu’elle porte à ce combat, et sa détermination à lutter sans faille contre l’antisémitisme

Carla Bruni pour la 1ère fois sur scène en Israël en maiCarla Bruni va chanter pour la première fois en Israël, à Tel-Aviv le 25 mai prochain, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

«Carla Bruni se produira sur la scène du théâtre Habimah de Tel-Aviv le 25 mai prochain», a annoncé à l’AFP David Stern, le producteur exécutif franco-israélien de ce concert.

Le gala de Carla Bruni, son premier en Israël, est produit par le théâtre national israélien Habimah.

«C’est un événement de premier plan pour le public israélien», a assuré M.

Stern, qui s’est fait connaître pour avoir présenté en Israël plusieurs artistes français comme Julien Clerc et Jenifer.

Carla Bruni se produira à Tel-Aviv dans le cadre d’une tournée inter-nationale qui l’a déjà conduite aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

Il n’a pas été possible dans l’immé-diat de savoir si son époux, l’ancien président français Nicolas Sarkozy, l’accompagnera en Israël pour ce concert.

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27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Interview de M. François Dagnaud, maire de la mairie du 19e arrondissement de Paris

M. François Dagnaud vous êtes le maire sortant de la mairie du 19e arrondissement de Paris. Pouvez-vous, vous présenter à notre com-munauté pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?Je vis dans le 19e arrondissement de-puis 27 ans maintenant – rue Petit, ou je côtoie au quotidien, la communau-té juive, ses commerces, ses lieux de cultes et ses écoles - je viens d’avoir 52 ans, j’élève deux enfants et j’ai commencé à travailler dans une en-treprise mutualiste avant de faire mes premières armes auprès de Georges Sarre, ami fidèle de la communauté juive. Je me suis ensuite engagé ici dans la vie publique locale. D’abord élu au côté de Roger Madec, dont j’ai été le premier adjoint, puis de Ber-trand Delanoë, qui devenu Maire de Paris, m’a appelé à l’Hôtel-de-Ville où je suis devenu son adjoint. J’ai été élu Maire du 19e arrondissement en février 2013 après le retrait de mon ami Roger Madec. Je suis très attaché à cet arrondissement, j’aime sa diver-sité et son « esprit village ».

Vous vous présentez pour un se-cond mandat, cette fois ci pour 6 ans quelles seront vos priorités et les grandes lignes de votre pro-gramme ?Le 19e a changé en mieux et ca se voit ! Mais pour l’avenir, avec Anne Hidalgo, nous avons de nouvelles ambitions pour Paris et pour le 19e : poursuivre le réaménagement de nos quartiers, faciliter la vie des familles et accompagner chacun à tout âge, maintenir notre vigilance et obte-nir encore plus de moyens pour la sécurité, garantir l’accès à la santé et donner la priorité au logement en pré-servant la mixité sociale. Je souhaite faire progresser encore le 19ème pour que l’école donne à chaque enfant la chance de réussir, pour la culture, pour faire revivre la Petite ceinture, pour un nouveau modèle de dévelop-pement local au service de l’emploi, pour une ville participative.

Le 19e est un arrondissement ou la tension est palpable entre les communautés juive et musulmane,

qu’elle sera votre approche ?Les tensions que vous évoquez peuvent exister, c’est la raison pour laquelle nous devons rester vigilants, comme je le suis, mais je ne crois pas qu’elles structurent notre quotidien. Il arrive malheureusement que des jeunes soient agressés, c’est inac-ceptable, que des groupes de jeunes se toisent parfois aussi. Il ne faut pas l’ignorer. Mais nous devons vivre tous en bonne entente dans le 19e. J’entends aussi le sentiment d’insécu-rité que peut ressentir parfois la com-munauté juive. Elle doit être rassurée par la détermination et l’engagement des autorités publiques, municipales et d’Etat. J’en appelle à la responsa-bilité de tous les politiques, il est dan-gereux de monter les communautés les unes contre les autres ! Je veux aussi porter une vision positive de notre diversité !

Notre arrondissement est depuis longtemps une terre d’accueil de plusieurs vagues d’immigrations. C’est un territoire agréable en pleine transformation. Cette mixité est un atout pour notre 19e. Je n’oublie pas la fraternité chaleureuse que juifs et musulmans ont partagé au Maghreb et qui vit encore à Belleville ou dans d’autres quartiers du 19e. Elle doit nous inspirer encore aujourd’hui !

La communauté juive est sensible lorsqu’on s’attaque à la légitimité de l’existence de l Etat d’Israël et au boycott, comment vous vous positionnez ?Israël est un grand et beau pays, je m’y suis rendu plusieurs fois. Ce pays est à de nombreux égards un exemple de développement économique qui devrait faire école. De grands groupes industriels se sont hissés à un niveau mondial, je pense en par-ticulier au groupe pharmaceutique TEVA. Et comment oublier que c’est un des rares Etats démocratiques de la région ? Un boycott n’aurait aucun sens. Mais vous avez raison, la légi-timité de l’Etat d’Israël est remise en cause par certains groupes et quelques puissances régionales. La sécurité de l’Etat d’Israël doit se ren-forcer dans une paix partagée. C’est la raison pour laquelle je suis partisan d’une relance du processus de paix israélo-palestinien. Lors de sa récente visite en Israël, Anne Hidalgo a réaffirmé que la Ville de Paris continuerai de soutenir la Paix. Il faut accompagner les efforts pour une paix durable et surtout ne pas importer le conflit sur les bords de Seine.

J’ai eu le plaisir d’accueillir en no-

vembre dernier à la Mairie du 19e la grande soirée des amis d’Yitzhak Ra-bin, en présence de Yossi Gal, Am-bassadeur de l’Etat d’Israël, où l’on a beaucoup parlé des échanges écono-miques entre la France, Israël, et les territoires palestiniens. Shimon Peres a tracé la voie, c’est par l’intégration économique que la paix viendra.

Une nouvelle agression antisémite dans le RER A, a eu lieu Dimanche 2 mars qu’elle est votre sentiment ?Cette agression est intolérable. Chaque agression antisémite est un affront pour la République. Il ne faut jamais rien laisser passer. Les au-teurs de propos ou actes antisémites doivent être recherchés, poursuivis sans relâche et condamnés sans que la main tremble.

L’affaire Dieudonné, que repré-sente-t-elle pour vous ?Cette affaire nous rappelle que l’anti-sémitisme essaie toujours de renaître de ses cendres et de se réinventer, en utilisant les tréteaux des salles de spectacles sous couvert d’un « humour » abject, comme les mes-sages anonymes sur Internet. Mon ami Manuel Valls a eu raison d’être intransigeant sur la question de l’antisémitisme. Il a pris des risques et a fait preuve d’un vrai courage. Les propos de Dieudonné et leurs échos amplifiés par Internet auprès de certains nécessitaient une réponse morale et juridique ferme. Je salue les décisions prises et note que l’on entend plus parler de ce sinistre per-sonnage. La liberté d’expression ne doit pas s’exercer au détriment de la dignité humaine.

Au moment où l’on rend hommage à la mémoire d’Ilan Halimi, assassiné il y a déjà huit ans, et aux victimes de la tuerie de Toulouse, il me parait es-sentiel de continuer à lutter contre la haine et à sécuriser les lieux sensibles de la communauté juive, comme nous le faisons dans notre arrondissement.A Paris, dans le 19ème, nous avons depuis plusieurs années mis en place un travail de mémoire actif pour que les écoliers sachent ce qui s’est passé en France sous l’occupation nazie et préservent la mémoire de la Shoah : Pose de plaques commémo-ratives dans les écoles à la mémoire des enfants déportés du 19e, visite du mémorial de Caen et du mémorial de la déportation à Compiègne…En outre, nous travaillons depuis plu-sieurs années au rapprochement des collégiens des établissements publics et confessionnels en organisant des actions pédagogiques tel que le par-

cours mémoire et citoyenneté dans le parc des Buttes Chaumont. Cette ac-tion a d’ailleurs été primée au niveau national en recevant le territoria d’or en 2011 dans la catégorie citoyenne-té. Enfin la Mairie du 19e arrondisse-ment a accompagné l’initiative prise par « les Bâtisseuses de Paix » et le groupe scolaire Lucien de Hirsch. Je veux d’ailleurs saluer l’action exem-plaire de son chef d’Etablissement, Paul Fitoussi, qui organise des visites entre jeunes juifs et jeunes musul-mans au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme et à l’Institut du monde arabe dans le but de combattre les clichés qui se nourrissent des mécon-naissances mutuelles. Par ces actions nous faisons le pari de faire reculer les stéréotypes et nous oeuvrons au quotidien à un meilleur environne-ment pour nos enfants.C’est mon rôle de Maire de rester vi-gilant et de garantir le droit à la sécu-rité et la tranquillité de toutes et tous. Ce travail doit se faire sur la durée par un travail de sensibilisation et par une réponse ferme des pouvoirs publics.

La communauté juive est très im-portante dans le 19e, quel message, voulez vous faire passer ?Je suis très fier d’être le Maire d’un arrondissement qui compte la plus grande communauté juive d’Europe et je veux rappeler que le 19e lui doit beaucoup. « L’âme juive de Paris » fait partie de l’identité du 19e et les valeurs du judaïsme contribuent au rayonnement de Paris. Son dyna-misme et sa vitalité nous font avancer et ses écoles apportent de l’excel-lence et rayonnent au delà même de Paris.Comme Maire du 19e, je veux nouer des liens de confiance avec chacune de nos communautés, que j’ai tenu à venir saluer dès mon entrée en fonc-tion. J’y ai chaque fois été reçu et accueilli très chaleureusement. Mon engagement s’inscrit dans la durée. Je compte d’ailleurs beaucoup d’amis dans la communauté, qui sera pleine-ment représentée dans mon équipe, avec Max Journo, Mahor Chiche, Gad Krief et Yacine Chaouat, qui a su nouer des liens personnels en parta-geant des moments heureux de la vie de beaucoup de familles de la com-munauté.

Que dites-vous à ceux qui veulent quitter cet arrondissement par peur des tensions communautaires ?Je me réjouis d’abord que beaucoup veuillent s’installer dans le 19e ! Nous sommes tous les jours saisis de nombreuses demandes de logement et beaucoup sont satisfaites, dans la

limite bien sûr de nos pouvoirs en la matière. Le parc des Buttes Chau-mont, les crèches, les écoles et les commerces sont très attractifs. Notre arrondissement attire aussi grâce aux investissements que nous y avons réalisés pour améliorer la qualité de vie de tous ses habitants.

Dans ma fonction de maire, je constate régulièrement que la com-munauté juive croit dans notre arron-dissement à l’image de la population globale. Quelle meilleure preuve que de voir les écoles confessionnelles, les restaurants, les commerces et les lieux de culte en constante aug-mentation ? J’observe aussi un phé-nomène nouveau, avec des mariages à la Mairie du 19e de jeunes israé-liens qui s’installent ici. Ces signes démontrent bien que notre arrondis-sement est toujours un territoire de référence pour la communauté juive.

Des mouvements en Europe tentent de remettre en cause l’abattage rituel et la circoncision. Qu’en pen-sez-vous ?L’abattage rituel et la circoncision re-lèvent de la foi et donc de l’intimité. Les politiques n’ont pas à s’en mêler. Beaucoup dans le 19e m’ont alerté sur les prises de position hostiles à la circoncision des jeunes garçons mineurs d’une chirurgien-pédiatrique en urologie, candidate en bonne posi-tion sur la liste de l’opposition muni-cipale. Je ne comprends pas ce double discours. Quel crédit accorder à des candidats qui jouent ainsi sur tous les registres ?

Pour finir, pouvez-vous donner à nos lecteurs trois bonnes raisons pour aller voter pour votre liste ?

Ma détermination à renforcer la sécu-rité en lien avec le Préfet de Police et le Ministre de l’Intérieur. J’ai déjà obtenu de Manuel Valls le renfort de 45 policiers supplémentaires après les reculs de moyens imposés en catimini par la droite. Mon souci permanent de garantir la meilleure éducation. Je me sens responsable de tous les enfants qui grandissent et apprennent dans le 19e ! Avec Anne Hidalgo, nous avons concrètement avancé sur le regrou-pement et sur le rapprochement du complexe « garçons » du Beth Lou-bavitch à la Porte de la Villette.

La communauté du 19e aura besoin que son Maire soit aussi son repré-sentant écouté et respecté auprès de la future Maire de Paris, comme auprès du Ministre de l’Intérieur, Ministre de la sécurité publique et des cultes.

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Robert Haziza était un grand homme

Comment parler en quelques lignes d’un homme qui aura tellement marqué nos vies, à nous tous qui l’avons connu, ceux qui ont parta-gé son quotidien, ceux qui ont vécu avec lui, en Algérie ou en France, ceux qui fidèlement le retrouvaient à Cabourg chaque année ou ses amis de la synagogue de Livry Gargan, ou ceux qui l’auront tout simplement croisé à un moment de leur vie.

Il était un pilier pour nous tous, mais surtout, un homme de cœur, de tradi-tion et de famille.

Il nous semble juste de dire que pour nous tous, les mêmes mots nous viennent à l’esprit en pensant à lui : BONTÉ, COURAGE, FORCE, AMOUR, GÉNÉROSITÉ, TRADI-TION, RESPECT, FAMILLE

Robin Robert Haziza est né le 7 No-vembre 1924 à Nedroma.Fils du rabbin Isaac Haziza et de Myriam Haziza, il grandit à Nedroma entouré de sa famille. C’est en 1939 qu’une première tra-gédie viendra frapper sa vie. Sa mère décèdera en mettant au monde sa pe-tite sœur Ninette, le jour où il devait passer son brevet. Il le regrettera tout au long de sa vie et c’est suite à cet évènement qu’il ne pût poursuivre ses études.

Installé à Nédroma avec sa famille, il fit la rencontre d’Yvonne qui devien-dra sa femme le 15 Septembre 1948. AMOUR, 65 ans de mariage, de vie commune, d’années passées sans un nuage… 65 ans de tendresse, de com-plicité, à se bénir et se chérir l’un

l’autre. « Mon ange » l’a t’elle toujours appe-lé, lui l’appelait « Imma » qui signifie « Ma mère » en arabe. On ne peut que sentir à travers ces mots, l’ampleur de l’AMOUR qu’ils se portèrent mutuel-lement tout au long de sa vie.

De ce mariage, ils eurent 4 enfants. Maguy, Roger, Elyette et Guy. Ils étaient installés à Nedroma, com-mune de Tlemcen, à l’ouest de l’Al-gérie, proche de la frontière maro-caine. Famille de notable, son père le Rab-bin Haziza fut une personnalité in-fluente. Il était rabbin bénévole et a été élu président du conseil municipal en 1937. La « villa des roses » qu’ils habitent est paisible, ils possèdent des terres sur lesquelles Robert Haziza aime se promener à cheval et où il plan-tera 300 abricotiers. Il parlera toute sa vie de cette époque avec amertume et nostalgie, regrettant la douceur de vivre qui les berçait là bas.

Cela jusqu’au 30 Novembre 1956, année du drame qui marquera sa vie pour toujours. Ce jour là, deux bombes explosèrent à Nédroma, dont une qui emportera son père, Rabbin de Nedroma et sa belle mère, ses tantes et cousins. Dans un climat de guerre et de peur, Robert Haziza se retrouva sans parents et tuteur de 4 orphelins, ses jeunes frères et sœurs.

Avec le COURAGE, qui ne le quit-tera alors plus, il mit sa famille à l’abri, enterra et honora comme il se doit ses parents et sa famille, avec son frère Maxime, puis menacé et apeuré, il quitta l’Algérie pour la France en

laissant tout ce qu’il possédait der-rière lui.

Installés dans une cave, dans la ré-gion parisienne, c’est avec FORCE DIGNITÉ et COURAGE qu’il va rebondir, reconstruire mais aussi ac-cueillir et élever toute sa FAMILLE. Rapidement, déclaré pupille de la nation, le maire de Livry Gargan leur donna un appartement.Doté d’une grande GÉNÉROSITÉ, il va y recueillir tous ceux qui comme lui vont quitter précipitamment l’Al-gérie et ne savent pas où aller, ses frères, ses cousins. Il les aidera toute sa vie à trouver du travail, une situa-tion et une maison.

Afin d’aider au plus vite sa famille, avec cette FORCE qui le caractéri-sait, il accepta le 1er travail qu’on lui proposa, en 1957 à l’usine Chausson. En Algérie il est adhérent à l’union des entrepreneurs d’Oran. Les négo-ciants en matériaux de construction d’Oran, mis au courant de sa situa-tion l’aideront à trouver, en quelques mois, un travail à l’union des entre-preneurs de Clichy sous Bois. Il y trouvera un meilleur poste que le précèdent et il restera là bas jusqu’à sa retraite. Il gravira les échelons jusqu’au poste de directeur commer-cial. Cette FORCE il la conservera toute sa vie même avec les années et la maladie.

En 1960, Robert Haziza se fit construire une maison, à Pavillons sous Bois. Ses frères et sœurs s’y installeront également, jusqu’à leur mariage. Pendant des années, il accueillera, hébergera et aidera tous les rapatriés, sa famille, celle de son épouse, ses amis…Tout au long de sa vie, il donnera la priorité aux autres et notamment à sa famille.Sa FAMILLE, nous qui existons grâce à lui, ses enfants, petits-enfants et arrières petits enfants. Il nous a élevés en nous transmettant des valeurs fortes comme le RES-PECT, le travail, l’amour, la tolé-rance, avec sa douce autorité et sa justesse.En 1989 il achète un petit apparte-ment à Cabourg, en Normandie, qui

fera la joie de ses petits-enfants tous les étés. Fier et attaché à cet endroit qui possédait pour lui « la plus belle vue de Cabourg », il y passera tous ses étés et partagera des moments inoubliables avec sa famille. Il n’existe pas dans cette ville de lieu de prière pour honorer le Shabbat comme il aime le faire. Son attache-ment à la religion le conduira à créer en 1992 un lieu de prière qui devien-dra au fil du temps la synagogue de Cabourg où toute la communauté juive aime se retrouver l’été. Au départ, il s’agit de la salle parois-siale symboliquement « prêtée » par le curé face aux refus de la mairie. Robert Haziza demanda à ses petits enfants de faire des dessins pour em-bellir cette salle. Chaque été, c’est lui même qui apportera le Sefere Torah pour la synagogue. Régulièrement de grands apéritifs étaient organisés, il recevait les honneurs de la com-munauté qui se levait à son arrivée comme aime le raconter sa femme Yvonne.Président de la synagogue jusque dans les années 2000, elle existe et perdure aujourd’hui sous la prési-dence de Mr Zana. Une fois de plus la PERSÉVÉRANCE de Robert Haziza lui a permis de créer un lieu symbo-lique dans cette ville qu’il aimait tant, d’honorer sa religion et d’apporter du bonheur aux autres.

Robert Haziza possédait ce charisme et cette FORCE qui émanaient de lui, qui ont fait de lui un grand Monsieur qui imposait le RESPECT. IL nous a transmis toutes ces TRA-DITIONS que nous perpétuerons. PILIER de notre famille, c’est lui qui faisait la prière à chaque fête. Il a passé sa vie à prier et à bénir ceux qu’il aimait. Chaque moment passé en famille fut un moment de bonheur, de fête, sur-tout pour lui qui aimait tant danser et partager ses moments de joie.

Robert Haziza accordait une grande place à la religion. Tolérant, prati-quant, sa famille et ses amis se rap-pelleront de sa voix pendant la prière du shabbat qui résonne dans nos têtes et nous manque tant aujourd’hui. Ses fils liront la prière pour lui, sa femme préparera les fêtes comme il aimait la voir faire, ses petits-enfants

transmettront à leurs enfants ses en-seignements si chers à ses yeux. Tout ce qu’il nous a appris a encore plus de sens aujourd’hui.Nous retiendrons toutes ses merveil-leuses choses, ses mitzvot qu’il a accomplies toute sa vie. Nous garderons en mémoire son exemple qui a marqué nos vies car c’est lui qui a fait ce que nous sommes aujourd’hui.

Conclusion : Ces dernières années, la question qu’il nous posait sans cesse était de savoir si l’on était heureux… Nous sa famille, ses proches, seul notre bon-heur comptait comme il disait. C’est pourtant ce qu’il a fait toute sa vie, apporter du bonheur aux autres, au-tour de lui, construire, veiller, bénir, être un vrai CHEF DE FAMILLE.

Parler de lui, de sa vie, sans en dévoi-ler quelques morceaux plus person-nels aurait été comme une histoire incomplète. Quelques mots, dans le désordre qui nous rattachent à lui, à des moments de vie partagés, ceux qui vont le plus nous manquer :

Ses longues promenades à Cabourg, Sa chaise à la synagogue, Les fous rires avec ses petits-enfants, Les blagues de Papou, Sa gourmandise et la cuisine de Mamy, Son humour, Les heures passées à nous racon-ter l’Algérie, Ses terres, Ses arbres, Ses chevaux, Son fauteuil près de la fenêtre à Cabourg, Ses compliments et ses mots en arabe qui résonneront toujours « Zin » « wulde » « bentse », Lui, en chef de famille, sur sa chaise, à sa place, en train de faire la prière pour chaque fête, Sa main forte et rassurante, Ses prières pour nous, Sa voix tous les vendredis soir, Son sou-rire…Ses mots dans le désordre qui don-neront le sourire à chacun d’entre nous, ceux qui ont eu la chance de le connaître. Et nous rendre heureux n’est-ce pas ce qu’il voulait…C’est cela qui nous manquera le plus, chaque petit moment de bonheur passé avec cet homme extraordinaire, notre mari, frère, père, grand père et arrière grand père. Mais nous avons eu la chance de les partager avec lui et ils resteront comme lui éternels.

Dieudonné au tribunal mardi face aux propriétaires de son théâtreC’est le nerf de la guerre du «sys-tème Dieudonné», là où il se produit depuis presque 15 ans: le théâtre de la Main d’Or est au coeur d’une bataille juridique entre le polémiste et ses propriétaires, qui veulent l’en expulser. Une audience est prévue mardi.

En janvier, quand le ministre de l’Intérieur Manuel Valls tentait d’in-terdire le spectacle de l’humoriste controversé, les quatre propriétaires du théâtre parisien --réunis dans une SCI-- avaient fait savoir qu’ils enten-daient faire partir l’ancien acolyte d’Elie Semoun «de manière légale».

«On ne partage pas les convictions qui sont les siennes», avait alors ex-pliqué l’un d’eux à l’AFP. Quelques semaines plus tard, leur plainte était déposée au tribunal de grande ins-tance de Paris.

Selon l’assignation, consultée par l’AFP, la société Bonnie Productions,

qui produisait les spectacles de Dieu-donné, a signé en 2010 un bail de neuf ans l’autorisant à exploiter le théâtre, bail que les propriétaires ont repris à leur compte quand ils ont acquis les lieux un an plus tard.

Mais ils estiment que ce contrat n’est plus valable aujourd’hui, car Bonnie Productions a été radiée du registre du commerce et des sociétés «pour cessation d’activité le 19 septembre 2013».

«Elle n’exploite plus les lieux person-nellement (...) ce qui constitue une infraction aux stipulations contrac-tuelles», selon l’assignation.

Les propriétaires disent ignorer «qui exploite le théâtre, mais il semblerait bien que ce soit la société Les Produc-tions de la plume», possédée à parts égales par la mère et la compagne de Dieudonné et qui fait actuellement l’objet d’un contrôle fiscal.

Ils considèrent cette société comme «un occupant sans droit ni titre» etdemandent son expulsion. Ils récla-ment parallèlement la résiliation du bail passé avec Bonnie Productions.

Les propriétaires considèrent en outre que le théâtre n’est pas assuré, «une situation particulièrement inquiétante au regard d’un établissement recevant du public». Selon eux, le contrat d’as-surance souscrit par Les Productions de la plume n’est pas valable car cette société n’a, là encore, «aucun titre» pour le faire.

57.000 euros par semaineContacté par l’AFP, l’avocat de Dieu-donné, François Dangléhant, a expli-qué qu’il demanderait le renvoi de l’affaire.

Bonnie Productions «a été radiée dans des conditions inédites, extra-vagantes, on pourrait même dire +baroques+», assure-t-il, sans donner plus de précisions. Comme la société

«n’a plus d’existence légale», elle ne peut pas être attaquée en justice et l’assignation est «entachée par une nullité».

Il précise en revanche que «la société Les Productions de la plume s’estime titulaire du bail». Elle a «au vu et au su» des propriétaires «exploité les lieux et réglé le loyer pendant plus de deux années, sans engagement d’une procédure d’expulsion».

Citant le code du commerce, il estime que dans ce cas, un nouveau bail s’opère automatiquement.

Me Dangléhant considère qu’il «n’y a pas eu à proprement parler de modification de la personnalité du locataire», car «Bonnie Productions et Les Productions de le plume sont deux entités juridiques totalement liées autour de la personnalité de ce-lui qui fait la clientèle du fonds théâ-tral, à savoir l’artiste Dieudonné».

Dans ces conditions, la police d’assu-rance des Productions de la plume est selon lui «toujours en vigueur».

Avec habituellement six représen-tations par semaine, devant plus de 250 personnes, et un ticket au prix moyen de 38 euros, le théâtre rap-porte chaque semaine 57.000 euros à la boîte de production de Dieudonné.

L’espace comporte aussi un débit de boisson les soirs de représentation et une boutique où les fans peuvent acheter les produits dérivés du polé-miste, condamné à de multiples re-prises pour antisémitisme.

Selon son avocat, les loyers du théâtre depuis 2001 s’élèvent à plus de 2 mil-lions d’euros.

Contactée par l’AFP, l’avocate des propriétaires, Dominique Cohen-Trumer, a refusé de s’exprimer sur l’affaire.

Page 29: Israël Actualités n°295

L’office français pour l’immigra-tion et l’intégration (OFII) a ap-prouvé, mardi 25 février 2014, le cofinancement de 27 projets d’im-migrés clandestins tunisiens de retour, volontairement, en Tunisie. La plupart s’étaient introduit en France après la chute de Ben Ali en 2011, depuis l’Ile Italienne de Lam-pedusa.

De 2011 à 2013 des centaines parmi ces clandestins payèrent de leur vie ce voyage jusqu’aux côtes italiennes. Cet accord, qui a été approuvé dans la municipalité de Ben Guerdane (Gou-vernorat de Médenine), prévoit l’oc-troi, par l’OFII d’une aide de 12.000 dinars pour chaque immigré clandes-

tin tunisien, qui s’est manifesté dans un délai maximum de six mois après son retour volontaire, afin qu’il lance son propre projet dans sa région. Les clandestins expulsés ne sont pas concernés par cet accord.

Dans une déclaration récente accor-dée à l’Agence TAP, Stéphane Der-mas, directeur de l’OFII, a indiqué que le gouvernorat de Médenine, avec 400 bénéficiaires, a profité de 70% de ce programme destiné à la Tunisie, soit, environ, 2,2 millions de dinars. Il a précisé, par ailleurs, que ce cofinancement vise, notamment, à ce que les émigrés clandestins aient des revenus fixes et évitent de nou-velles tentatives d’émigration clan-destine.

La majorité, de ces clandestins pré-férerons surement vivres de petits larcins commis sous nos fenêtres, de vols dans les rayons des supermar-chés ou encore de vente de hachich. Ils sont reconnaissables à leur tenue vestimentaire, ils portent pour la plupart les marques « Nike » ou « Adidas » et vous proposeront à des prix défiant toutes concurrence, des plaquettes de saumon, des boites de fromage ou encore des bombes de mousse pour rasage..dans les secteurs Ménilmontant-Belleville-Barbés. Un bisness somme toute juteux et beau-coup plus intéressant que les 12.000 dinars promis pour le retour au bled..

Par ailleurs, toujours en Tunisie, on

rapporte que des touristes israéliens, une vingtaine au total, qui étaient à bord d’un bateau de croisière «Norwegian Jade» ont été empêchés de débarquer, dimanche 9 mars 2014, lors d’une escale au port de La Gou-lette et ont été «forcés» de rester à bord alors que les croisiéristes non is-raéliens ont été autorisés à débarquer. Le navire était amarré au port de La Goulette pour la journée avec à son bord 2400 passagers dont des juifs canadiens et alors que les croisiéristes israéliens s’apprêtaient à descendre le capitaine leur aurait fait savoir que c’était impossible parce qu’ils n’étaient pas les bienvenus sur le sol tunisien. D’après le journal Haaretz, les autres croisiéristes juifs ne portant pas la nationalité canadienne ont été autorisés à débarquer mais se sont déclarés choqués lorsqu’ils ont appris que les Israéliens n’avaient pu des-cendre du bateau.

La France peut en effet «accueillir» les naufragés de Lampedusa qui sont pour la plupart des repris de justice, échappés des prisons de Tunisie, par contre les autorités Tunisienne elles, refusent d’accueillir des touristes ve-nus dépenser des milliers de dollars, sous prétexte qu’ils sont détenteurs d’un passeport israélien!. Décidé-ment c’est la révolution Tunisienne à sens unique et on comprend mieux les «nostalgiques» de l’ère Ben Ali. Y.PEREZ

Clandestins tunisiens : La France offre 12.000 dinars pour chaque retour volontaire

29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le BNVCA dénonce et condamne le nouveau titre du Rappeur français BOOBA

Le BNVCA dénonce et condamne le nouveau titre du Rappeur fran-çais BOOBA posté sur internet

Dans ce titre Booba fait l’apologie de Mohamed Merah le tueur anti juif et anti français de Toulouse. Les paroles de la chanson font clairement réfé-rences à Mohamed Merah : « : « On carnade tout pour une cause, Moha-med Merah », « Allah y rahmo ‘ « Dieu ait son ame » car seul le crime paye » ou encore » Bang Bang dans vos têtes, on vous rafale on a le l’seum ( on a la rage ) comme Merah » »

Selon Radio J qui nous a fourni cette information cet album se serait déjà écoulé à plus de 19 000 exemplaires en une semaine

Le BNVCA demande à son Conseil Maitre Baccouche de déposer plainte contre l’auteur, l’interprète et tous ceux que l’enquête aura révélés

. Le BNVCA demande le retrait de cet Album et son interdiction

[Couplet 3]Porsche Panamera, équipe de ma-lade, Boulbi re-squaGrosse tapette tu veux test mes sol-dats, t’es pas prêtVas-y vas-y vas-y casses toi !Tous mes voyous veulent niquer la grosse, la grosse chatte à RimaToujours dans le QG, avec tout mes re-noi !Pas de iatch-bi dans l’équipe, que des rates-pi, tête-tête mé-craSDH prêt pour la rre-gué, on à gé-char les balles pour les né-caBang Bang dans vos têtes, on vous rafale on a l’seum comme MerahBandes de gratteurs vous aurez rien, restez en chien cassez vous d’là !Voitures de re-spo, Cayenne, R8, Panamera ...

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

La Bulgarie a identifié un homme li-banais comme étant le terroriste qui a fait exploser un bus à l’aéroport de Burgas en 2012, tuant cinq touristes israéliens, le chauffeur bulgare et lui-même, ont déclaré dimanche les medias locaux.

Israël et la Bulgarie ont déjà accusé le groupe terroriste chiite libanais Hezbollah d’être derrière l’attaque de l’aéroport de Burgas, sur la Mer Noire, l’attaque terroriste la plus meurtrière contre des israéliens à l’étranger depuis 2004. Les touristes étaient arrivés par un vol charter en provenance d’Israël et embarquaient dans le bus qui se trou-vait sur le parking de l’aéroport lorsque l’explosion a ravagé le véhicule, bles-sant également 30 personnes.

La Bulgarie a déjà identifié deux hommes libanais ayant des liens avec le Hezbollah comme complices présu-més, un ayant un passeport canadien et l’autre australien, et a fait des demandes d’extradition au Liban qui sont restées sans suite.

Le porte-parole du procureur en chef,

Roumiana Arnaoudova, a refusé de commenter le dernier rapport paru dans le journal Pressa, qui cite des sources au sein des services de renseignement bulgares.

« L’enquête est en cours et est très intense, mais je ne peux pas confirmer les détails autours de l’enquête, car cela pourrait la mettre en péril, » a déclaré Arnaoudova à l’agence France presse.

Le kamikaze est mort dans l’attaque, même si on ne sait toujours pas si il avait effectivement l’intention de mou-rir, et les enquêteurs n’avaient pas été en mesure de l’identifier malgré le fait qu’ils étaient en possession de sa tête et d’autres membres trouvés sur le site de l’attentat.

Le procureur en chef, Sotir Tsatsarov, est rentré vendredi en Bulgarie après une visite de quatre jours en Israël où il a rencontré le procureur général Yé-houda Weinstein et le procureur en chef Shai Nitzan.

En février dernier, un troisième suspect a été identifié dans l’attentat.

La Bulgarie déclare que le terroriste de l’attentat de 2012 était libanais

Des touristes israéliens ont été inter-dits d’entrée en Tunisie lors d’une escale au port de La Goulette, a in-diqué leur compagnie de croisières lundi.

«Durant l’escale du Norwegian Jade à La Goulette, en Tunisie, dimanche 9 mars 2014, un petit nombre de clients de nationalité israélienne n’ont pas été autorisés à débarquer à cause d’une décision de dernière minute du gouver-nement tunisien», a affirmé la Norwe-gian Cruise Line (NCL), basée à Miami (Etats-Unis), dans un bref communiqué

envoyé à l’AFP.

Le service de communication de NCL s’est contenté de dire que le gouverne-ment n’avait pas fourni d’explications et qu’il s’agissait du premier incident du genre auquel la compagnie était confrontée en Tunisie.

Une responsable du ministère du Tou-risme a pour sa part affirmé qu’il s’agis-sait «d’un problème de procédure». «Ils n’avaient pas de visas», a affirmé à l’AFP Amel Djaït, chargée de mission auprès de la ministre du Tourisme.

Un responsable du gouvernement a renvoyé au ministère de l’Intérieur, qui dans un communiqué dans la soirée s’est borné à dire «qu’un groupe de 14 touristes a été empêché d’entrer (sur) le territoire tunisien le 9 mars parce que ces personnes ne répondaient pas aux conditions légales d’entrée dans notre pays».

La question est sensible en Tunisie, comme dans la plupart des pays arabes, où la normalisation des relations avec Israël est taboue.

Au moment de sa nomination, l’ac-tuelle ministre du Tourisme, Amel Karboul, a d’ailleurs dû faire face à de vives critiques parce qu’elle s’est ren-due en Israël pour des raisons profes-sionnelles.

La Tunisie a entretenu des relations étroites avec les Palestiniens, ac-cueillant notamment de 1982 à 1994 le quartier général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

En 1996, la Tunisie et Israël avaient ouvert des «bureaux d’intérêts» à Tel-Aviv et Tunis, mais en octobre 2000, la Tunisie

Des touristes israéliens interdits d’entrée en Tunisie

La chaîne de TV « Al-Manar », or-gane officiel du Hezbollah a diffusé un clip-vidéo visant à montrer que le personnage de ‘Superman’ a été créé par les juifs afin de faire dévier l’esprit américain et modifier l’opi-nion américaine sur les juifs. Il y est

dit que les Américains détestaient les juifs et que ces derniers, à l’aide du personnage de ‘Superman’ ont réussi à guider le cerveau des Américains et à imposer leur point de vue à toute la population.

Hezbollah : « ‘Superman est une invention juive »

Alors que la guerre civile a déjà fait plus de plus de 130.000 morts et que le sang coule dans de nombreux pays arabo-musulmans, « Amnesty International » a trouvé utile de pourfendre Tsahal dabs son dernier Rapport. L’armée israélienne est

accusée d’avoir « la gâchette facile » alors qu’elle st probablement la seule au monde qui prend autant de gants afin d’éviter des pertes civiles parmi les populations ennemies et que les normes de feu sont extrêmement res-trictives. Le Rapport accuse – à tort

– Israël d’avoir tué des dizaines de Palestiniens « qui ne représentaient pas de menaces pour les soldats » et d’avoir commis des « crimes de guerre ».

« Amnesty International » fusille IsraëlLa TV officielle de l’AP a diffusé en décembre 2013 une émission lors de laquelle une femme disait : « Je n’ai rien contre les juifs. Ils ont le droit de vivre. Mais qu’ils aillent sur Mars. Mais ils ne peuvent pas prendre possession d’un pays qui n’est pas le leur. Ce pays (Israël) n’est pas le leur »

TV de l’AP : « Les juifs n’ont qu’à vivre sur mars »

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le capitaine Adi Vredi, âgée de 24 ans, a toujours rêvé d’être com-battante. Elle ne savait pas ce qu’il l’attendait lorsqu’elle a décidé de servir dans le système de défense an-ti-aérien de Tsahal. Mais très rapide-ment, elle a compris quelle serait sa nouvelle mission : devenir comman-dante de la batterie du sud d’Israël et plus particulièrement de la ville d’Eilat qui permet de maintenir ses habitants en toute sécurité.

“Dès le départ, je voulais être com-battante”, raconte le capitaine Adi. “Le fait de devoir allier effort phy-sique et travail mental intensif m’a beaucoup attiré.” Elle s’est enrôlée en tant que combattante dans le sys-tème de défense anti-aérien après avoir passé d’autres tests de sélection pour devenir combattante de Tsahal. “J’ai pensé et j’ai senti que c’était l’endroit où j’aurai le plus de défis à relever et où j’apporterai le plus à l’armée.”

Combattante du début à la finAu cours de ces activités dans la bat-terie alors qu’elle n’était encore qu’une simple soldate, le capitaine Adi s’est blessée et a du quitter l’armée durant quelques mois. Mais elle n’a jamais renoncé et a décidé de revenir pour intégrer la formation de commandante de batterie. Elle s’est mesurée à beau-coup d’autres participants qui avait déjà le grade de capitaine tandis qu’elle n’était que lieutenant. Son profession-nalisme lui a permis de se démarquer des autres soldats. Elle est donc deve-nue commandante de la batterie mais surtout, elle a obtenu a son tour le grade de capitaine, ce qui l’a rendue particu-lièrement fière.

“C’est un poste que tout le monde rê-vait d’atteindre. Je me réveille vraiment chaque matin et je suis reconnaissante d’avoir la chance de faire ce que je fais. Le mélange entre l’activité opération-nelle, la coopération avec les autres soldats et l’importance de notre tâche m’épanouie énormément.”

Ce choix qu’a fait Adi dans son par-cours militaire, elle le doit à son frère qui était combattant dans une unité d’élite anti-terroriste et qui protégeait le chef d’état-major il y a quelques an-

nées. “Je le regardais souvent et je me disais que je voulais réussir autant que lui. J’étais si fière de lui.”

Les femmes dans TsahalHier et aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui croient que les hommes peuvent et doivent tout faire. Mais avec le temps, la situation a chan-gé.

“Aujourd’hui, de plus en plus de femmes servent dans toutes sortes de postes et c’est tres motivant de voir que les choses évoluent”, explique le capitaine Adi. “Ca me rend très optimiste et ça permet aux femmes de croire bien plus en elles mêmes. Les femmes voient qu’elles valent autant que les hommes”, ajoute t-elle. Au sein du système de défense anti-aérien, elle raconte qu’il existe une égalité parfaite entre tous. “Chez nous, il n’existe au-cune distinction. Il y a aujourd’hui de très nombreuses commandantes de bat-terie, de très nombreuses combattantes et beaucoup de femmes qui veulent aller plus loin et devenir des haut-gra-dées.” Dans cette unité, les femmes peuvent atteindre tous les postes et pour les formations, soldats et soldates les passent ensemble du premier au dernier jour. “C’est simple, nous grandissons ensemble et de cette façon, il n’y a pas de raison que l’on nous considère dif-féremment des hommes qui sont avec nous”, précise le capitaine.

La batterie d’EilatLe capitaine Adi Vredi est comman-dante de la batterie de défense anti-aé-rienne localisée dans le sud d’Israël et qui surveille le ciel de la région d’Eilat contre toute tentative d’intrusion aé-rienne. Cette batterie est très connue des touristes qui viennent la visiter régulièrement. “Notre plus grand défi en tant que combattants dans le sys-tème de défense anti-aérien est d’être en alerte permanente, 24h/24 et d’être les premiers à agir s’il se passe quelque chose”, raconte le capitaine Adi.

“Nous protégeons de nombreux habi-tants d’Eilat en particulier et d’Israël plus globalement. Nous permettons aux citoyens d’aller dormir dans le calme et la sécurité car ils savent que des soldats veillent sur eux.”

Dans le ciel et sur la terre, rencontrez celle qui protège le sud d’Israël

9 204 shekels soit 1 920 euros brut par mois : c’est le salaire moyen de l’Israélien en 2013, soit une augmen-tation réelle d’un petit 1% en un an.

L’an passé, le salaire réel de l’Israélien a augmenté d’un petit 1,1% comparé à 2012 : le pouvoir d’achat a continué de stagner pour 3,2 millions de salariés. Les chiffres de l’Institut de la Statis-tique révèlent qu’au cours de 2013, la progression du salaire moyen s’est ralentie : au dernier trimestre de l’année (octobre-décembre 2013), le salaire réel a augmenté de 0,7% seulement en rythme annuel.

DES DISPARITÉS IMPOR-TANTES

Certes, la « moyenne » des salaires cache d’importantes disparités par branche économique et par secteur d’activité. En 2013, le job le mieux payé en Israël se trouvait dans le sec-teur de l’exploitation gazière : un sala-rié qui travaille sur une plateforme du puits Tamar ou Léviathan a gagné en moyenne 25.565 shekels par mois

(5.320 euros), soit près de trois fois la moyenne nationale.

Derrière les salariés de l’industrie gazière, viennent les employés de la compagnie nationale d’Electricité et du secteur de l’eau : leur rémunération mensuelle s’est élevée à 17.828 shekels en 2013 (3.710 euros). Ils sont suivis de près par les salariés des télécoms (16.503 shekels par mois) et par ceux des services financiers (16.065 she-kels).

La queue du peloton des salaires israé-liens est tenue par les personnels du secteur de la restauration (notamment les serveurs et les serveuses) qui, en 2013, n’ont gagné que 4.222 shekels par mois (880 euros). De même, les salariés du nettoyage et de l’entretien se sont contentés de 4.757 shekels par mois en 2013 (990 euros).

LES IMMIGRÉS DÉFAVORISÉS

La pénurie de main d’œuvre ressen-tie dans certains secteurs se traduit par l’accélération de l’embauche de

salariés étrangers. En 2013, l’effec-tif des travailleurs étrangers en Israël a augmenté de 7,4% par rapport à 2012. Dorénavant, 104.600 travailleurs étrangers (palestiniens non compris) sont employés en Israël, soit 3% de la population active du pays. En 2013, un étranger en Israël a gagné en moyenne 4.911 shekels par mois (1.000 euros), soit seulement 53% du salaire moyen de l’Israélien.

La plus forte proportion de travailleurs immigrés se trouve dans le secteur de la santé et de l’aide familiale aux personnes âgées qui emploie 30.000 étrangers, soit 29% des étrangers qui travaillent en Israël. Viennent ensuite l’agriculture, qui emploie 21.800 étran-gers (21% des étrangers en Israël), et la construction, qui emploie 11% des étrangers travaillant en Israël.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Salaires : le Pouvoir d’Achat du Salarié Israélien a Stagné en 2013

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Mars au 18 Mars 2014

Le Président de l’Autorité palesti-nienne (AP), qui porte encore un nom de guerre, a assuré qu’il n’y a aucune chance qu’il reconnaisse l’Etat d’Israël comme « Etat juif ». « C’est hors de question. Nous n’ac-cepterons pas ». Chacun comprend ici que ce refus ne porte pas sur une reconnaissance du mode de vie ou de la spécificité juive des Israéliens mais simplement du droit de ceux-ci à dis-poser librement d’un état bien à eux, régi par eux et pour eux.

A n’en pas douter, le Secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est, à son tour, cassé les dents sur un conflit où l’ob-jectif final ‘’palestinien’’ n’est pas la paix mais l’éradication du seul état du peuple juif.

L’échec des négociations est donc pré-visible et l’avenir diplomatique anti-is-raélien empli de promesses. Seul scéna-rio possible pour Mahmoud Abbas s’il veut conserver le peu de légitimité qu’il lui reste, voire la vie !

Face à ce triste constat, et selon le désir majoritaire du peuple israélien de se sé-parer définitivement des ‘’Palestiniens’, le Premier ministre Benjamin Netanya-hou se doit à un nouveau retrait partiel et unilatéral de la Judée et de la Samarie qu’il soumettra, avant toute action, au peuple israélien par un référendum qui, indubitablement, sera accepté. Celui-ci se ferait de sorte qu’il englobe un maximum de villes et villages is-raéliens mais aussi tous les territoires devant servir la sécurité nationale. Un repli qui se réaliserait sur une durée de quelques années afin d’aider les quelques milliers d’israéliens devant se retirer dans leurs démarches pour une nouvelle domiciliation voire un dédom-magement.

Un laps de temps suffisant qui permet-

tra l’achèvement de la clôture de sécu-rité et la mise en place de nouveaux moyens militaires en matériels et en hommes aux alentours de la surface abandonnée, l’armée se gardant le droit d’intervenir en son sein dès que le be-soin se fera sentir.

Dès lors, l’Etat d’Israël pourra même voter à l’unisson avec l’Onu la création de la « Palestine » quand bien même les frontières définitives resteront à tracer. Les ‘’Palestiniens’’ seront ainsi libres de construire leur pays tant que leurs actions ne mettront pas en danger l’Etat d’Israël. Nul ne pourra donc plus affir-mer le statut ‘’d’occupé’’ et ‘’d’apar-theid’’ et/ou condamner le blocus de ce nouveau pays, à l’instar de celui de la bande de Gaza, car se jugeant sur les menaces réelles que font peser toutes les brigades terroristes qui s’y trouvent. Les condamnations diplomatiques voire les sanctions et boycotts n’auront alors d’autre sens que celui d’étaler l’hostilité cachée portée envers le Juif.

Quant à la légalité du maintien d’une portion de ces territoires, la résolution onusienne 242 de l’année 1967 rappel-lera opportunément l’obligation d’un retrait israélien DE territoires et non pas DE TOUS les territoires afin de permettre à l’état israélien de se doter de frontières « sûres » fautes d’être reconnues.

Cette situation perdurera le temps que le monde musulman comprenne que l’objectif d’éradiquer l’état du peuple juif est plus que compromis puis qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Dès cette disposition intellectuelle atteinte, les négociations sur les frontières défi-nitives pourront s’engager et la Paix, alors, se signer à Jérusalem, capitale une et indivisible de l’état du peuple juif.

Victor PEREZ ©

Benjamin Netanyahou se doit d’imiter Ariel Sharon

David Cameron se rend, pour la première fois dans le cadre de ses fonctions de Premier ministre bri-tannique, en Israël mercredi pour y rencontrer son homologue israélien Benjamin Netanyahu et prononcer un discours devant la Knesset, a an-noncé son porte-parole lundi.

Le chef du gouvernement britannique doit également rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas lors d’une visite de deux jours qui avait été repor-tée le mois dernier à cause des inonda-tions en Grande-Bretagne.

David Cameron s’était déjà rendu en Israël lorsqu’il était dans l’opposition mais c’est la première fois qu’il y ef-fectue une visite depuis son arrivée au pouvoir en 2010.

Londres n’a donné aucune autre infor-mation sur les modalités de la visite.

Le Parlement israélien avait indiqué lundi dernier que le Premier ministre britannique devait s’adresser à la Knes-set mercredi, sans plus de détails.

GB: première visite officielle de David Cameron en Israël

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