Israël Actualités n°303

GRATUIT - Numéro 303 - Edition du 21 Mai au 27 Mai 2014 Journal israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 21 Mai au 27 Mai 2014

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Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

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Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

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Regardez cet Homme, cet Homme est un Munch du Hessed Patrick Journo de l’Association Or Shimshon Raphael

I l

est important de mettre à l’honneur les associations qui font un vrai travail de hessed dans la commu-nauté en France, c’est à dire un ser-vice de bienfaisance au service des plus déshérités,avec à leur tête des hommes et des bénévoles qui ne sont pas corrompus par l’appât du gain, ( Or Shimshon Raphael avec son président Patrick Journo, AHAT HAHAMIM avec son président Mr Ben Amara, la tsédaka avec son pré-sident Soly Levi, le consistoire de Paris....) sont de ceux là, pas comme certains qui font du hessed de l’enri-chissement personnel et leur fond de commerce.

Patrick Journo président de l’asso-ciation OR SHIMSHON RAPHAEL est un de ces hommes qui se bat de-puis plus de 22 ans pour amener du réconfort aux plus démunis en leurs venant en aide, en apportant un sem-blant de dignité....en leur donnant un repas chaud quotidiennement, d’apporter des repas pour les fêtes, aider les personnes à se loger, fournir des vêtements , aider nos orphelins pour fêter des mariages, bar Mitzva et Brith Milah, mais aussi d’apporter son aide à enterrer dans la dignité nos frères démunis, afin d’éviter les fosses communes.

Et cela n’est que la partie visible de l’iceberg, car Patrick Journo ne compte pas les heures matin,midi et soir dans la synagogue de la rue Da-gorno dans le 20 eme arrondissement de Paris, pour aider ses frères qui

sont dans le besoins, Patrick Journo et ses bénévoles font un travail de sape sur le terrain, afin d’alléger le poids des plus démunis dans la vie....Patrick Journo est un Munch, comme la communauté on a véritablement, et cruellement besoin.......car l’asso-ciation a besoin d’aide pour continuer son combat contre la misère, contrai-rement à ce que disent nos ennemis «les juifs ne sont pas tous riches , une bonne partie de la communauté vient sous le seuil de pauvreté ...., Dimanche dernier a eu lieu le Gala de l’association «Or Shimshon Raphael» sous le parrainage et invité d’honneur l’ancien grand Rabbin de France Haim Sitruk, un grand nombre de donateurs ont répondu présent très généreusement, pour amener à bien les projets de l’association.......... Ce qui est très réconfortant et encoura-geant pour l’avenir......

L’’Association Or Shimshon Ra-phael sait aujourd’hui que beaucoup d’hommes et de femmes le sou-tiennent dans cette opération, mais le soutien le plus important est celui apporté par sa femme Martine et ses enfants, qui ont su par leur sacrifice, la réalisation d’une mission que lui avait donné le Rabbi de Loubavitch 22 ans plutôt, lorsque Patrick avait perdu son fils Shimshon Rapahael zal, qui était de s’occuper et de mettre au service des plus démunis, ne dit on pas que derrière chaque grands hommes, ,il y a une femme qui se cache, mais quelle femme, une tsade-ket .

Encore une fois bravo pour tout ce que tu as déjà fait depuis la création de ton association toi le Munch, ta femme Martine la tsadeket, les béné-voles, et mille fois merci, à tous les donateurs.

«Que ton oeuvre au service de la communauté puisse continuer à allé-ger la souffrance de nos frères.

Merci à toi PatrickAlain Sayada

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

Après le décès de Isaac Bikhar dit ‘Jacki’, ancien joueur de Paris FC et de Maccabi Tel Aviv, sur-venu tragiquement le 20.04.14., son épouse ses enfants ses frères et sœurs vous informent de la hi-loula qui se déroulera le 22.05.14 à 18.45 en la synagogue du 8 mai 1945 à Créteil. Sa bonté sa gen-tillesse et son implication dans le désir de faire du bien autour de lui nous manquent à tous. Merci

aussi à tous les hommages qui lui sont rendus.

La Famille SAYADA Alain, Katy, Alexandre Eythan et toutes la rédaction du journal Israel pré-sente toutes les condoleances à sa famille


Reportage : HiloulotLa Hilloula de Rebbi Meïr Baal Haness et celle de Rebbi Chimeone Bar Yohaï ont tenues toutes leurs promesses comme ici à Paris dans

le quartier de Belleville. Moment intense de joie et de ferveur «reli-gieuse» populaire en l’honneur de ces deux grands Sages d’Israël, célébrés

comme il se doit dans toutes les com-munautés juives du monde.

Y.L


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Prague, 19 mai 2014 (AFP) - Sir Nicholas Winton, un «Schindler»britannique, qui a sauvé d’une mort certaine dans des camps d’extermination nazis 669 enfants tchèques et slovaques, juifs pour la plupart, recevra la plus haute dis-tinction tchèque, l’Ordre du Lion blanc, a annoncé lundi le président tchèque Milos Zeman.

«J’ai décidé de vous accorder la plus haute distinction tchèque, l’Ordre duLion blanc, qui vous sera remise à l’occasion de la fête nationale du 28octobre», a déclaré le chef de l’Etat dans son message de félicitations àl’occasion du 105e anniversaire que Nicholas Winton a fêté ce lundi.

«Votre vie, Sir Nicholas, est extraor-dinaire pour de nombreuses raisons.Elle offre avant tout un exemple d’hu-manisme, d’altruisme, de couragepersonnel et de modestie», a aussi écrit M. Zeman.

Nicolas Winton s’est retrouvé début 1939 presque par hasard en Tchécos-lovaquie lorsqu’il était jeune courtier en Bourse.

Pressentant le danger après avoir visité un camp de réfugiés, il a rapi-dement organisé à la demande des familles le départ des 669 enfants me-nacés d’être envoyés dans des camps nazis, par huit trains à destination dela Grande-Bretagne, entre mars et août 1939.

Un neuvième convoi, prévu le 3 septembre pour 250 enfants, a été bloqué par l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne et tous ces enfants ont disparu.

Les «Enfants de Winton» et leurs descendants vivent aujourd’hui dans de nombreux pays, dont la Grande-Bretagne, le Canada et Israël. Sir Nicholas Winton avait gardé son action secrète pendant près d’un demi-siècle. Il a été surnommé le «Schindler bri-tannique», une allusion à l’industrielallemand Oskar Schindler qui a sauvé pendant l’Holocauste un millier de Juifs en les faisant travailler dans ses usines. Le parcours d’Oskar Schin-dler (1908-1974) a été immortalisé par le film du réalisateur américain Steven Spielberg, «Schindler’s List». Sir Nicholas Winton a déjà reçu en 1998 l’ordre Tomas Garrigue Masa-ryk des mains du président tchèque d’alors, Vaclav Havel. En 2010, il a reçu le titre de «Héros britannique de l’ Holocauste», décerné par le gou-vernement britannique.

JMA/eA/BDS

Leïla Hatami, actrice iranienne, membre du jury du Festival de Cannes, s’est attiré les foudres du gouvernement de son pays pour une bise faite au président du Fes-tival, Gilles Jacob lors de la soirée d’ouverture de la 67e édition du Festival. Une bise qui suscité cri-tiques et polémique, rapporte Le Monde.Téhéran a, en effet, exprimé sa désap-probation via son vice-ministre de la

culture, Hossein Noushabadi. «Celles qui participent à des événements internationaux devraient prendre en compte la crédibilité et la chasteté des Iraniens afin de ne pas montrer une mauvaise image des Iraniennes», avait-il regretté hier, sur la chaîne de télévision Irib.«Qu’elle soit artiste ou non, la femme iranienne est le symbole de la chas-teté et de l’innocence, donc une telle attitude inappropriée n’est pas conforme à nos principes religieux», avait-il ajouté.Face à cette polémique, c’est Gilles Jacob qui a pris la défense de Leila Hatami, en déclarant, dans un tweet

que c’est lui «qui a fait la bise à Mme Hatami. À ce moment, elle repré-sentait pour moi tout le cinéma ira-nien, ensuite elle est redevenue elle-même».La bise de Leila Hatami n’est pas sans nous rappeler l’événement lancé au début du mois par une journaliste iranienne, en exil au Royaume-Uni, Masih Ainejad. «Libertés furtives pour les femmes iraniennes», une campagne lancée sur Facebook a «en-couragé» de nombreuses Iraniennes à poster leurs photos sans leur hijab, se débarrassant ainsi du voile imposé par les autorités.YVeS PeReZ

La justice cana-dienne a rejeté au-jourd’hui l’appel du Libano-cana-dien Hassan Diab, principal suspect

de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris qui avait fait quatre morts en 1980, ce qui ouvre la voie à son extradition vers la France. La Cour d’appel de l’Ontario, qui avait été saisie par Hassan Diab, a rejeté sa demande visant à empêcher sa remise à la police et à la justice françaises, soulignant notamment que la France avait démontré que les preuves à charge retenues contre lui n’ont pas été obtenues sous la torture.

Nicholas Winton, un «Schindler» britan-nique, sera honoré à Prague à 105 ans

Une actrice s’attire les foudres de Téhéran pour avoir «osé»… faire une bise au Festival de Cannes !

Rue Copenic : Hassan Diab, enfin

extradé en France ?

L’Anti-Defamation League (ADL) a publié les résultats d’une enquête mondiale sans précédent sur les comportements antisémites. L’équipe de l’ADL Global 100 : An Index of Anti-Semitism a interrogé 53 100 adultes dans 102 pays en vue de réaliser, pour la toute première fois, une étude approfondie et fondée sur des données du niveau et de l’in-tensité du sentiment anti-juif à travers le monde.

Cette enquête a fait apparaître que les comportements antisémites sont généralisés partout dans le monde.

Plus d’un adulte sur quatre, soit 26 % des personnes interrogées, mani-festent des comportements antisé-mites.

Selon les estimations, ce chiffre re-présente 1,09 milliard de personnes.

Le sondage a montré que seuls 54 pour cent des personnes interrogées à travers le monde ont déjà entendu parler de l’Holocauste. Deux personnes interrogées sur

trois n’ont soit jamais entendu parler de l’Holocauste, soit ne pensent pas que les récits historiques qui en ont été faits sont exacts. Le score global de l’indice ADL Global 100 représente le pourcen-tage de personnes interrogées qui ont répondu « probablement vrai » à au moins six stéréotypes négatifs sur 11 à propos des Juifs.

L’ADL a eu recours à un indice fondé sur 11 questions comme valeur fondamentale mesurant les comporte-ments antisémites aux États-Unis au cours des 50 dernières années.

En France, la sondage a montré que 37 % de la population adulte, soit environ 18 millions de personnes, manifestent des comportements anti-sémites.

« Pour la toute première fois, nous sommes en mesure de comprendre réellement à quel point l’antisémi-tisme est généralisé et persistant à travers le monde aujourd’hui », selon Abraham H. Foxman, directeur natio-nal de l’ADL.

« Les données nous permettent de jeter le regard au-delà des incidents et de la rhétorique antisémites et de quantifier les comportements antisé-mites dans le monde. Nous sommes aujourd’hui capables de recenser les

zones sensibles ainsi que les pays et les régions du monde où la haine des Juifs est en substance inexistante ».

Accessible via un site Internet inte-ractif sur http://global100.adl.org, l’indice ADL Global 100 permettra aux chercheurs, aux étudiants, aux pouvoirs publics et aux membres du public d’accéder directement à une mine de données récentes relatives aux comportements antisémites.

L’enquête classe les pays et les ter-ritoires du moins antisémite (Laos, avec 0,2 pour cent) au plus antisémite (Cisjordanie et Gaza, avec 93 %).

On relève également des points fort encourageants.

Dans les pays à majorité anglo-phone, la proportion des personnes qui manifestent des comportements antisémites est de 13 %, ce qui est bien en dessous de la moyenne glo-bale.

Les pays à majorité protestante présentent les indices les plus bas de comportements antisémites par rap-port à tout autre pays avec une autre majorité confessionnelle.

Par ailleurs, 28 % des personnes interrogées dans le monde n’esti-ment pas que l’un quelconque des

11 stéréotypes antisémites utilisés pour l’enquête sont « probablement vrais ».

ADL a chargé les sociétés de son-dage First International Resources et Anzalone Liszt Grove Research de réaliser cette enquête sur les compor-tements à l’égard des Juifs.

Les données ont été recueillies lors d’interviews réalisées entre juillet 2013 et février 2014 dans 96 lan-gues et dialectes via des téléphones conventionnels, des téléphones por-tables ou en face à face.

Une série de 11 questions a été posée aux participants portant sur les stéréotypes habituels concernant les Juifs, comme le pouvoir, la loyauté, l’argent et l’attitude.

Les personnes qui ont répondu par l’affirmative à au moins six sté-réotypes négatifs sur les Juifs sont considérées comme manifestant des comportements antisémites.

La marge d’erreur pour la plupart des pays, dans lesquels 500 partici-pants ont été choisis, est de +/- 4,4 %.

Dans d’autres pays plus vastes, où 1 000 interviews ont été réalisées, la marge d’erreur est de +/- 3,2 %.

Il ressort que la plus forte concen-tration de personnes manifestant des comportements antisémites est obser-vée dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, où près de trois quarts des personnes interrogées, 74 %, étaient d’accord avec la majorité des stéréotypes antisémites.

Les pays ne faisant pas partie de cette région présentaient un indice moyen de 23 %.

Outre les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, les indices par région étaient les suivants :

Europe de l’Est : 34 %Europe de l’Ouest : 24 %Afrique sub-saharienne : 23 %Asie : 22 %Amériques : 19 %Océanie : 14 %

Pour de plus amples informations sur l’indice ADL Global 100, y compris des comparaisons entre les pays, consultez le site http://global100.adl.org.

Fondée en 1913, l’Anti-Defamation League est la première organisation dans le monde qui lutte contre l’anti-sémitisme grâce à des programmes et à des services qui font échec à la haine, aux préjugés et à l’intolérance.

AFP

37 % De La Population Adulte Française, Soit environ 18 Millions De Personnes, Ont Des Comportements Antisémites


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La commission des taxis et limou-sines de la ville de New York a sus-pendu Gabriel Diaz pour 30 jours. Diaz, qui pense « qu’on nous a raconté des mensonges sur l’holo-causte », considère que sa liberté d’expression a été violée par la commission des taxis. Le chauffeur de taxi dominicain a ajouté « si un homosexuel peut se promener avec un drapeau arc en ciel, et un mu-sulman avec un turban », lui peut porter son brassard croix gammée.

Un Dominicain nazi chauffeur de taxi à New York, négationniste, homo-phobe et raciste, c’est une première.

Si un musulman peut conduire en portant un turban, si un homo peut se promener avec un drapeau arc en ciel, pourquoi je ne pourrais pas porter un brassard nazi ?” s’est plaint Diaz, vendredi, après avoir été sanctionné par la ville.

Diaz, 27 ans, affirme que les races doivent être séparées et rejette les « trucs multicultura-listes », tout en affirmant qu’il sait ne pas avoir les cheveux blond et les yeux bleus de la race supérieure, mais il s’en moque.

“Je sais que c’est très contra-dictoire de ne pas être blanc et de porter un symbole nazi. Mais qui a dit que vous devez être blanc pour être national

socialiste ?”

Selon un représentant de la commis-sion des taxis, Diaz a été sanctionné pour « comportement opposé au bien être du public ».

Ce à quoi Diaz a répondu au Daily News que la commission viole sa liberté d’expression.

“Je vais continuer à la porter, mais pas quand je conduis un taxi, parce qu’il y a tout un tas de pleurnicheurs ici à New York, tout un tas de gau-chistes pleurnicheurs qui chialent chaque fois qu’ils voient un symbole de haine », ricane Diaz.

Continuant à ricaner, Diaz ajoute: “Je crois en la séparation raciale et la ségrégation”

Et que pensez-vous du fait que 6 mil-lions de Juifs ont été exterminés ?

“On nous a raconté des mensonges au sujet d’Hitler,” répond Diaz, ajou-tant qu’il a tout appris sur le sujet sur internet.Et l’holocauste ?

“C’est une autre histoire”. “On nous a raconté des mensonges sur tout.”

Dans le Bronx, ses voisins disent qu’ils n’avaient jamais rencontré de dominicain nazi avant Diaz. « Je suis surprise, parce qu’il est dominicain » a déclaré Nelly, une de ses voisines, tandis que son frère, Kevin Diaz, dé-clare qu’il “est allé trop loin”. “Je lui ai dit de garder ses convictions pour lui.”

Mais Gabriel Diaz ne s’arrête pas aux Juifs… les homosexuels y ont droit aussi :

“Si je dois m’excuser, alors un ho-mosexuel doit s’excuser d’être gay, d’être ouvert et homosexuel ».

Le père de Diaz ne soutient pas non plus son fils : “il a besoin de se soi-gner!” déclare Juan Diaz frustré. “Oubliez les délires qu’il raconte.”

Diaz a obtenu l’équivalent américain du bac en 2006 après avoir suivi le très respectable lycée catholique Car-dinal Hayes du Bronx, qui enseigne l’Holocauste.

New York: Un Noir, Homophobe Nazi et Raciste, Suspendu Pour Port De Croix Gammée Dans Son Taxi

Alliance du Pacifique: Israël Renforce ses Liens avec l’Amérique Latine


Le gou-v e r n e -m e n t israélien a approuvé s a m e d i un plan d ’ u n e valeur de près de 14,5 mil-

lions de dollars pour renforcer ses liens économiques avec l’Alliance du Pacifique et les autres pays d’Amérique latine, selon les ser-vices du Premier ministre israélien.Le plan prévoit de rouvrir l’am-bassade israélienne au Paraguay, d’établir deux nouveaux bureaux d’attachés commerciaux au Chili et au Pérou, de coopérer avec la Banque interaméricaine de déve-loppement sur des fonds définis en matière de recherche industrielle, et d’aider encore plus les ambas-sades au Mexique, en Colombie et au Costa Rica.

Il est également prévu d’augmenter le nombre de touristes en provenance de Colombie et du Mexique au cours des trois prochaines années, et de signer plus d’accords commerciaux et de recherche avec les pays d’Amérique latine.

“Nous faisons un effort concentré et ciblé afin de varier nos marchés, de-puis notre ancienne dépendance aux marchés européens jusqu’aux mar-

chés d’Asie et d’Amérique latine en forte croissance, où il faut qu’Israël prenne une petite part de marché et génère de la croissance, de l’emploi et du bien-être social,” a déclaré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

L’Alliance du Pacifique, établie en juin 2012, est un bloc commercial qui inclut le Chili, la Colombie, le Mexique, le Pérou et le Costa-Rica. Israël en est devenu en février un des 25 Etats observateurs. Parmi les autres observateurs figurent l’Aus-tralie, le Canada, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. Le Produit national brut du bloc dépasse 2 000 milliards de dollars, ce qui en fait la huitième zone économique la plus importante du monde.

Les exportations annuelles d’Israël vers les pays du bloc s’établissent à près de 864 millions de dollars, à peine 1% de l’ensemble de ses expor-tations, selon les statistiques offi-cielles.

Israël a fait face à des menaces accrues de boycott économique au cours des derniers mois, de la part de la communauté internationale, et en particulier l’Union européenne, du fait de sa politique d’implantations en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.　Ces implantations pourraient compro-mettre la coopération avec l’Union européenne dans différentes régions.

Une Société Israélienne Lance le Pre-mier Capteur Moléculaire Miniature


Consumer Physics vient d’annon-cer la commercialisation immi-nente, (décembre 2014) pour 149 dollars, d’un objet totalement ré-volutionnaire, le premier capteur moléculaire miniature (spectros-cope) permettant d’analyser de façon instantanée la composition chimique de tout ce qui se trouve autour de vous, aliments, plantes, médicaments, liquides,…

L’appareil est dénommé SCiO et vient de faire l’objet d’une campagne de financement participatif Kicks-tarter . La campagne a rencontré un succès fulgurant et atteint son objectif initial en 24 heures, les investisseurs ayant perçu la rupture technologique apportée par le SCiO.

L’utilisation du SCiO donne l’impres-sion de participer à une expérience de Science-Fiction, digne se Star-Trek. Il suffit par exemple de disposer le capteur contre un morceau de fro-mage pour savoir combien de calories il contient, son poids, sa quantité de graisses, de protéines ou de glucides. Concernant l’alimentation les usages sont illimités et vont de l’analyse de la qualité d’une huile de cuisson à l’analyse du taux d’alcool ou la pré-sence d’une drogue dans un liquide, mais l’éventail des objets analysés va bien au-delà des aliments car il est possible de vérifier la composition d’un médicament ou de contrôler le taux d’humidité d’une plante tout en étant averti quand celle-ci n’est pas suffisamment irriguée. Les résultats de ces analyses sont immédiatement accessibles sur smartphone (IOS et Android) via une application desti-née.

La technologie utilisée et miniatu-

risée est celle de la « spectroscopie proche infrarouge », qui est fondée sur le fait que chaque type de molé-cule vibre d’une manière unique, et que ces vibrations interagissent avec la lumière pour créer leur propre signature optique unique et identi-fiable. C’est pourquoi, le SCIO dis-pose d’une source de lumière qui éclaire l’objet analysé et d’un capteur optique (spectromètre) qui recueille la lumière réfléchie par l’objet. Le spectromètre décompose la lumière et identifie les molécules présentes dans l’objet.

Jusqu’à présent, les spectromètres utilisés pour la spectroscopie proche infrarouge étaient très onéreux (plu-sieurs dizaines de milliers d’euros) et volumineux. Le tour de force des chercheurs israéliens est d’être par-venu à simplifier la technologie grâce à plusieurs algorithmes inédits et à miniaturiser l’objet. La réussite de ce projet et l’intelligence du concept du spectroscope de poche sont le fruit de la qualité de l’équipe israélienne de recherche. De nombreux ingénieurs, venus de prestigieuses institutions telles que le MIT, Harvard ou encore de l’Institut Weizmann , ont créé cette rupture technologique.

Ces derniers jours, les acteurs de la presse internationale se sont enthou-siasmés pour le SCiO. Dror Sharon, le PDG de Consumer Physics; a expliqué que dans un futur proche les possibilités analytiques du SCiO seraient encore élargies afin de mesu-rer les propriétés moléculaires des cosmétiques, pierres précieuses, et des vêtements.

Zoé Kauffman


Lors de sa visite en Californie en mars dernier, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a signé un accord avec le gouver-neur Jerry Brown sur, entre autres choses, l’exportation de technolo-gies israéliennes en matière de trai-tement de l’eau afin d’aider l’Etat à mieux faire face à la sécheresse. “Grâce à cet accord, la Californie et Israël vont profiter de leurs forces respectives dans la recherche et la technologie pour faire face a des problèmes communs importants”, s’est félicité Jerry Brown. Grâce

à une bonne gestion de l’eau, via par exemple le recyclage des eaux usées et le dessalement, les réserves d’eau naturelles d’Israël, comme le lac de Tibériade, se maintiendront à des niveaux suffisamment élevés jusqu’à l’année prochaine malgré un hiver particulièrement sec.

De nombreux clients américains

La Californie ne sera pas le premier Etat des Etats-Unis à utiliser les tech-nologies de gestion de l’eau israé-liennes. En Ohio, par exemple, la ville

d’Akron a signé en 2012 un accord avec la société israélienne Mei Netanya pour le développement de projets communs et la société Mekorot afin de développer des mé-thodes de surveillance et de conservation de l’eau. En outre, un cer-tain nombre de sociétés israéliennes participent à un incubateur géré par la ville.

En juin dernier, l’Illi-nois a lui aussi établi un accord de coopération en matière de technolo-gies de l’eau avec Israël, accompagné d’un ac-cord de recherche entre l’Université Ben Gou-rion du Néguev et l’Uni-versité de Chicago. Se-lon le professeur Eilon

Adar de l’Université Ben Gourion, Chicago a pris conscience que “la qualité de l’eau se détériore très vite”. Le projet consiste donc à développer des solutions d’amélioration de la qualité de tous types d’eau : eaux de surface, eaux souterraines, ruisseaux, étangs, etc.

Le Massachusetts est un autre client majeur d’Israël pour ses technolo-gies de l’eau. Les deux parties ont tout à y gagner. Cet Etat est l’un des plus actifs des Etats-Unis en matière

de développement de technologies innovantes pour l’eau. Et Israël est, selon le gouverneur du Massachusetts Duvall Patrick, le meilleur endroit au monde pour les start-up spécialisées dans les technologies de l’eau.

Un système de détection des micro-organismes

Le Massachusetts a d’ailleurs récem-ment organisé un grand concours ayant pour thème les technologies innovantes pour l’eau. Il a opposé des entreprises du monde entier, dont 32 israéliennes. Le gagnant a été TACount, qui a développé une tech-nologie qui détecte et compte les mi-cro-organismes dans les aliments et l’eau en quelques minutes, au lieu des quelques jours habituellement néces-saires avec les méthodes classiques.

Ce système, basé sur l’identification d’une activité cellulaire spécifique chez des bactéries, peut aussi être uti-lisé pour détecter les bactéries dans l’électronique, les cosmétiques et les produits pharmaceutiques. Le temps de réponse à un tel événement est ainsi considérablement réduit, et peut par exemple servir à prévenir des empoisonnements de masse via de la nourriture ou de l’eau contaminée.

Des enjeux économiques colossaux

Revenons à la Californie. L’accord signé par Benyamin Netanyahou et Jerry Brown vise à élargir la coopéra-

tion sur les technologies de l’eau entre cet Etat et Israël, coopération qui a démarré il y a déjà plusieurs années. A San Diego, l’Israël Desalination Enterprises (IDE) est en charge de la construction de la plus grande usine de dessalement jamais construite aux Etats-Unis. Une fois terminée en 2016, l’usine produira jusqu’à 54 millions de litres d’eau douce par jour. L’usine, qui aura coûté près de 1 milliard de dollars, sera située près de la centrale électrique d’Encina, à Carlsbad en Californie. L’eau traitée sera délivrée dans le système d’eau du comté de San Diego. Le projet créera 2 300 emplois pour la phase de construction, puis 575 emplois pour le fonctionnement de l’usine.

Benyamin Netanyahou annoncé en Californie que son pays avait beau-coup à offrir cet Etat, ou tout autre Etat américain qui aurait besoin d’améliorer sa gestion de l’eau : “Israël n’a pas de problèmes d’eau parce que nous sommes le numéro un du recyclage des eaux usées, nous prévenons les fuites d’eau, nous utili-sons l’irrigation goutte à goutte et le dessalement”. Le Premier ministre a ajouté que grâce à ces technologies, ni la Californie, ni aucun autre Etat américain n’est condamné à avoir un problème de gestion de l’eau.

Rédacteurs : Guillaume Sicard, Volontaire inter-national chercheur au Technion – Israel Institute of Technology

Les Technologies Israéliennes de Dessalement Percent aux etats-Unis

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Le BONHEUR est simple comme une croisière MSC Soltours Voyages


eric Schmidt, Président exécutif de Google et Dror Berman, respon-sable du fonds d’investissement de Google en matière d’innovation, ont écrit une lettre au journal éco-nomique israélien Calcalist.

“Les technologies de communica-tion ont proliféré à une vitesse sans précédent. En 2025, la majorité de la population mondiale aura accès à toute l’information mondiale dans la paume de ses mains. Cela pourrait révolutionner tous les aspects de la société que ce soit politiquement, socialement qu’éco-nomiquement . C’est ce qui rend aujourd’hui tellement excitant de tra-

vailler dans l’industrie du high-tech. Non seulement parce que nous avons la chance d’inventer et de construire de nouveaux dispositifs étonnants en donnant une réalité concrète à des dé-fis technologiques et intellectuelles, mais aussi en raison de ce que ces développements vont signifier pour le monde. Si nous voulons être à la hauteur de ces enjeux, nous devons repenser l’esprit d’entreprise. Applications fournissant des solutions pointues, gadgets amusants et améliorations en tout genre de la qualité de vie sont tous d’excellentes choses, mais nous pourrions faire beaucoup plus par la conjugaison de nos talents, de notre temps et de nos ressources en capital.

Plus de 1,3 milliards de p e r s o n n e s , par exemple, vivent sans accès fiable à l’électri-cité . L’eau et les crises agricoles se profilent à l’horizon et vont toucher également les pays indus-trialisés. Près de la moitié de la population adulte dans le monde n’uti-

lise pas les services financiers de base que sont l’épargne ou l’emprunt. Ce sont des problèmes difficiles avec des réponses incertaines . En d’autres termes , ce sont précisément les sortes de problèmes que les high-techistes adorent. Des solutions étonnantes et innovantes ont vu le jour au cours des dernières années. Des petits satellites bon marché sont lancés dans l’espace pour prendre des images qui pourront améliorer la façon dont nous récol-tons et produisons des aliments. Des applications mobiles donnent un ac-cès à tous au système bancaire et aux soins de santé. Les entrepreneurs israéliens et le

monde de l’innovation ont déjà une longue histoire commune. Daniel Shechtman a reçu le prix Nobel de Chimie en 2011 pour sa découverte des quasi-cristaux, maintenant utili-sés dans tous les instruments chirur-gicaux à LED.

La société israélienne Given Imaging a été la pionnière de l’endoscopie par capsule qui est une technique médi-cale qui consiste à réaliser des clichés du système digestif au moyen d’un appareil photo miniature logé dans une capsule. En outre, les entrepreneurs israéliens ont tout ce qu’il faut pour assumer ces grands défis. Des chercheurs qui n’ont pas peur d’appliquer des nou-velles technologies pas seulement à de beaux produits mais à des solu-tions concrètes. Leur formation, acquise dans l’ar-mée et dans les universités, leur a donné un savoir-faire inégalé dans des domaines tels la chimie, la phy-sique appliquée et l’informatique. Aujourd’hui, l’engagement continu du gouvernement en matière de financement de la recherche, ainsi que la présence croissante des princi-paux acteurs américains et chinois de l’industrie mondiale, prépare Israël à avoir un impact important en matières d’évolution technologique. Cependant, la technologie ne fonc-tionne pas seulement par elle-même. C’est un outil. Elle doit être maîtrisée

par les entrepreneurs et les innova-teurs. Si elle doit du monde un endroit meilleur, nous avons besoin que les entrepreneurs israéliens oeuvrent à ces nouveaux défis, et utilisent leurs capacités pour résoudre certains des plus grands problèmes du monde. Mais pour ce faire , ces entrepreneurs doivent perpétuellement se remettre en question, appréhender les choses en grand .C’est pourquoi nous avons lancé notre fonds en Israël et aux États-Unis, Innovation Endeavors. Nous avons une telle confiance dans l’ écosystème entrepreneurial israélien que nous avons fait d’Israël un centre important pour nos investissements . Au cours des prochaines années, nous prévoyons d’ailleurs une croissance significative de nos investissements en Israël.

Nous sommes à l’aune d’une période extraordinaire de l’histoire. La tech-nologie nous permet de résoudre des problèmes et de nous connecter d’une manière qui n’’avait jamais été possible auparavant. C’est à nous – entrepreneurs, bâtisseurs et inves-tisseurs – d’utiliser les ressources et les compétences que nous avons pour construire de grandes entreprises qui auront un impact significatif sur le monde. C’est tout le leitmotiv d’Inno-vation Endeavors».

Éric Schmidt (Google): la Prochaine Révolution Technologique sera en Israël

Merkel dit «Non» à Israël : Pas de Prix Réduits pour les Croiseurs

L’Alle-m a g n e a n n u l e l ’ a i d e f i n a n -c i è r e o c -

troyée à Israël dans la vente de croi-seurs lance-missiles.

Odd Andersen (AFP) : "Le gouver-nement allemand ne concèdera pas de subvention à Israël pour l’achat de croiseurs lance-missiles achetés à l’Allemagne, en raison de l’échec des pourparlers avec les Palestiniens, a rapporté jeudi le quotidien israélien Haaretz, citant des responsables des deux pays. Dans le cadre de l’’accord, négocié laborieusement pendant plu-sieurs mois, Israël devait se procurer trois ou quatre croiseurs destinés à sécuriser sa côte méditerranéenne et particulièrement ses puits de gaz en mer, une vente qui s’élève à 1 mil-liard de dollars, sans la déduction.

L’Allemagne a en effet refusé de cou-vrir les 30% de réduction demandés au cours du deal par l’Etat hébreu, au même titre qu’il avait bénéficié au passé de cette faveur lors d’une tran-saction de sous-marins allemands. Or cette subvention avait été couverte à l’époque par le gouvernement alle-mand, dans une volonté de renforcer la sécurité israélienne sous l’égide de la chancelière Angela Merkel, un avantage souhaité de nouveau par Israël dans l’achat des croiseurs.

Le refus de Berlin de subventionner

la vente des croiseurs lance-missiles, a été considéré par Israël comme une “violation” d’une promesse de Mer-kel à la Défense israélienne. La chan-celière aurait, selon un diplomate israélien, promis à Netanyahou cette aide financière au cours d’une réu-nion conjointe à Jérusalem en février. Haaretz a rapporté la nouvelle d’un appel téléphonique du conseiller alle-mand à la sécurité nationale Cristoph Heusgen à son homologue israélien Yossi Cohen, refusant l’accord et la réduction attendue par Jérusalem.

S’incriminant mutuellement, les deux diplomates ne sont pas parve-nus à l’accord escompté par la par-tie israélienne, en raison de “l’échec des pourparlers israélo-palestiniens, causé au moins ‘partiellement’ par les constructions israéliennes dans les implantations, et qu’il n’y avait aucune chance que le gouvernement allemand n’accepte la subvention”, rapporte le journal israélien.

D’autres sources diplomatiques af-firment que le retrait allemand a été généré par la rencontre de Merkel à la Maison Blanche il y a deux semaines, au cours de laquelle le président amé-ricain Barack Obama a exprimé son regret de voir les pourparlers prendre fin. Par ailleurs, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exprimé sa préoccupation à propos de la mort de deux Palestiniens tués par l’armée israélienne en Cisjordanie, lors d’une rencontre à Londres avec la ministre israélienne chargée des négociations de paix, Tzipi Livni.

Notre paracha commence ainsi: «l’eternel ordonna à Moise…faites le décompte de toute la communau-té des enfants d’Israël». Ce n’est pas la première fois que cet ordre est donné à Moïse. Rachi explique ainsi cette volonté de D-ieu de dé-nombrer le peuple juif, dans le dé-sert : « D-ieu les compte dit-il à tout moment en signe d’amour!». Une première fois dès la sortie d’egypte, une seconde fois dans le désert à l’issue de la faute du veau d’or, et une troisième fois lorsque D-ieu est venu résider parmi eux. Le recen-sement du peuple juif est en effet une expression de l’attachement que leur porte l’eternel. Un peu à l’image d’un homme qui compte et recompte à chaque instant, les «petites pierres précieuses» qu’il a placé dans son coffre.

«Banim atêm l’Achêm Elo-kékhém» Vous êtes les enfants de l’Eternel, votre D-ieu » dit la Thora. Chacun de nous a sa propre expé-rience de l’amour filial, soit en tant que parent, ou en tant qu’enfant. Mais il est évident que personne n’expri-mera son amour en dénombrant ses enfants c’est même impensable!. Alors que signifie cette expression inhabituelle de l’amour d’Achêm pour ses enfants?. Il est évident que D-ieu n’a pas besoin de comptable! Car rien n’est ignoré par lui «Tout est dévoilé et connu devant le trône de sa Majesté». Nous savons par ail-leurs que lorsque la colère d’Achêm s’enflamma contre les Béné Israël,

il demanda à l’époque au Roi David de les dénombrer, et là, il s’en sui-vit une grave épidémie qui décima la plupart d’entre eux. Cette épisode nous fait prendre conscience que le dénombrement n’est manifestement pas un signe d’amour comme nous l’avions pensé. Nous lisons au début du livre des Nombres un autre aspect de ce décompte des enfants d’Israël : «Elé chémot béné Israël» Voici les noms des enfants d’Israël. Un com-mentaire de Rachi nous apprend que bien qu’ils étaient comptés de leur vivant, on les recomptera à nouveau après leur mort, pour nous dire ainsi combien Achêm les aime. En effet dit-il, «Ils sont comparés aux étoiles du ciel que D-ieu fait apparaitre et fait disparaitre en les comptant et en les citant, ainsi qu’il est écrit dans la pro-phétie d’Isaïe : «il fait sortir leur lé-gion céleste en les comptant, et il les appelle toutes par leurs noms ». Pour-tant dans le Talmud, Rabbi Eléazar dit : «Celui qui dénombre le peuple d’Israël transgresse la loi d’Achêm… et Rabbi Nahman d’ajouter que : cette personne commet deux interdictions (Talmud Yoma22b). Ceci dit dans la suite du texte, il apparaît indéniable que la bénédiction du peuple juif s’exprime dans le fait qu’il ne peut être compté. Il d’ailleurs, il est bien connu que, la «Bénédiction ne réside que sur une chose qui est cachée à la vue des yeux..». Du reste les «ra-vages» du «Ayin ara» du mauvais œil, sont parfois assez conséquent!(haz vechalom).

D-ieu aime donc les enfants d’Is-raël : il en interdit le dénombrement. Alors comment comprendre tous ces textes qui se contredisent?. En fait pour bien comprendre cette contra-diction, il faut citer le verset de la parachat Pin’has qui nous parle des sacrifices offerts : «Vous offrirez en holocauste..Un taureau, et un bélier» Rachi nous explique là-bas : «Un taureau, un bélier…Ceux-ci corres-pondent au Bné Israël. En fait Achêm leur demande de «Restez encore eu peu auprès de lui ». Comme nous le voyons également au moment de la fête de Chimini Atséret. C’est là une expression d’amour, un peu à l’image des enfants qui prennent congé de leur père, lequel se montre insistant en leur disant : «Votre départ m’est très pénible, de grâce, restez encore un jour!». Bien q’Achêm demeure partout omniprésent, là où se trouve les enfants d’Israël, même après avoir quitté le Temple de Jérusalem, cette séparation reste pénible pour Lui, c’est la raison pour laquelle, il leur demande de prolonger la fête encore un peu.

Nous pouvons affirmer qu’il s’agit bien d’une preuve d’amour. En effet, nos Maîtres nous enseignent dans les Perkei Avoth : «Les enfants d’Israël sont aimés de D-ieu puisqu’il leur a donné un joyau précieux. Une preuve plus grande de cet amour ! Il leur a annoncé qu’il leur a donné ce joyaux pour lequel il avait créé le monde, comme il est dit : «Ki lékhah tov natati lakhém thorati al taazouvo»

- Je vous ai donné une bonne doc-trine, c’est ma Thora, ne l’abandon-nez point!».

Selon Rachi, ils furent recensés en présentant leurs documents généalo-giques et des témoins pour confirmer leur ascendance et être enregistrés chacun dans sa tribu. Par conséquent, il n’y avait aucun «Mamzer» (batard), ce pourquoi nos rabbins devraient êtres aujourd’hui d’avantage encore des «facilitateurs» pour libérer à tout prix ces femmes qui sont l’otage de maris récalcitrants. Nous lisons dans le Talmud le récit suivant à propos de l’Exode : « Jusqu’à ce qu’il passe ton peuple ô Eternel », ce verset fait allusion à la première entrée en terre d’Israël. « Jusqu’à ce qu’il passe, ce peuple que tu a acquis » fait allusion à la deuxième entrée en Terre Sainte. C’est pour nous enseigner disent les sages, que les Enfants d’Israël auraient dû bénéficier, à l’époque d’Ezra (2éme retour en Erest Israël) des même miracles que tu temps de Josué (s’il n’y avait pas eu des péchés au second retour).

Le Maharcha dans un commentaire explique que : «Si les Béné Israël étaient tous revenus de Babel,(comme un seul homme) à l’époque de Ezra le Script, ils n’auraient guère eu besoin de la muraille qui fut construite pour défendre le pays d’Israël comme le dit le prophète Néhémie. Le miracle évoqué dans le Talmud à l’époque de Josué fut très important car la pro-vidence divine accompagna les Bné Israël jusqu’à leur installation défini-tive en Terre Sainte. Or pour le second retour des exilés, cette protection leur fit défaut, parce qu’ils étaient d’une part divisés et d’autre part n’étaient pas tous montés en terre sainte. Ce qui dénoter à l’évidence un manque

d’Emouna-de confiance en D-ieu. Pour expliquer cette défaillance, nous dirons ceci : L’union, la frater-nité et l’amour qui régnaient parmi les enfants d’Israël à l’époque de Josué, n’étaient pas au rendez-vous en Babylonie, et nous pouvons tirer l’enseignement suivant : La concorde au sein de la communauté-le Klal Israël- suffirait à lui valoir non seu-lement la bienveillance du Ciel, mais également la réalisation de nombreux Miracles.

En marge des Maxime des Pères que nous étudions depuis quelques semaines, La Rav Eliahou Dessler écrit dans son livre «Miktav Mé-Eliahou» : L’homme a le pouvoir de gagner tous les trésors de ce monde ou de les détruire. Dans ce choix entre deux extrêmes, c’est sa volonté seule qui décide. Dans un midrach poétique nos sages nous ont montré quelles sont les options possibles : Trois cadeaux principaux ont été don-nés au monde. Celui qui en mérite fût-ce un seul, possède la richesse du monde entier. S’il a acquis la sagesse, il a tout. S’il a acquis la puissance, il a tout. S’il a acquis la fortune, il a tout. A quelle condition? Uniquement si elles sont considérées comme des cadeaux du ciel et comme provenant du pouvoir de la Thora (c’est-à-dire sont utilisés au service de la Thora). Mais la sagesse, la puissance et la fortune humaines ne sont absolument rien…quand ces dons ne viennent pas de D-ieu lui-même, leurs posses-seurs les perdrons en fin de compte. Comme disait notre maître Rébbi Fraji Uzan zatsal : «Le ciel et la terre ont fait le serment qu’au final, rien ne sera caché!».

YVAN LeLLOUCHe


Parachat Bamidbar : l’amour de D-ieu pour Israël

Tunisie : Pèlerinage de la Ghriba: le ministère des Affaires Reli-

gieuses félicite les juifs tunisiens

Succès du pèlerinage pour les juifs qui se sont rendus à la synagogue de la Ghriba à Djerba. A cette occasion, le président de la communauté juive de Djerba, Perez Trabelsi a annoncé à l’agence TAP que le nombre de pèle-rins s’élève, finalement cette année, à 2000, venues, notamment du Canada, de France et d’Italie (et même d’Is-raël..dont il a hésité à parler..) Ce pèlerinage en fait écourté – qui a été réduit de six à trois jours à cause du nombre limité des visiteurs qui oscillait avant 2008 entre 4000 et 6000 pèlerins, selon le responsable - aurait du accueillir le ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili, comme l’avait annoncé la ministre du Tourisme Amel Karboul le 25 avril dernier.Pour le représenter, c’est une délé-gation du ministère des Affaires reli-gieuses qui s’est déplacée à la syna-gogue la Ghriba, a annoncé le chef du cabinet du ministère des Affaires reli-gieuses, Abdessatar Badr sur Shems FM. Il a, en outre, félicité les juifs tu-

nisiens à l’occasion du pèlerinage et rappelé que «la Tunisie est une terre de dialogue, de rencontre, et de paix». De très nombreuses personnalités se sont rendu sur place notamment, l’ambassadeur des Etats unis et de France, et l’acteur Mikael Douglas.Quant à la ministre du tourisme Amel Karboul, elle s’est rendu dimanche à Djerba et a prit part à la cérémonie de clôture et à l’allumage des bougies dans la synagogue de la Ghriba après son discours ponctué de quelques versets du Coran…à l’adresse des pèlerins.Par ce geste hautement symbolique, les autorités tunisiennes souhaitaient montrer le visage tolérant de la Tuni-sie post révolutionnaire. Il faut dire qu’au-delà de ce pèle-rinage «folklorique» en couleur, le tour de force des «djerbiens» installés dans cette île, aura été d’attirer le plus grand nombre de touristes pour relan-cer leur économie.

YVeS PeReZ



Les armées israéliennes et améri-caines commencent ce dimanche un exercice conjoint en Israël, pour tester les systèmes de défense anti-missile des deux nations. Quelques 1000 soldats américains sont arri-vés en Israël en vue de cet exercice, selon Radio Israël.

«Un israélien de 64 ans a été arrêté à L’exercice, du nom de Juniper Cobra, est organisé tous les deux ans et est conçu pour tester les réponses mili-taires israélo-américaines conjointes à des attaques de missiles, a ajouté la radio. Le système de défense anti-missile central d’Israël, le Dôme de Fer, est financé conjointement par les Etats-Unis.

Le général Eyal Eizenberg, qui dirige le commandement du front intérieur, a rappelé la semaine dernière que le front intérieur serait une cible de choix pour les ennemis d’Israël pen-dant un conflit.

S’exprimant au cours d’un exercice de Tsahal, Eizenberg a dit que l’enne-

mi a compris que ce qu’il ne lan-cerait pas dans une salve d’ou-verture d’un conflit ne serait pas une option une fois que le temps passait. L’ennemi tentera de pa-ralyser Israël et démoraliser ses citoyens en utilisant toutes les armes disponibles, a-t-il dit, cité par Radio Israël, afin de parvenir à un cessez-le feu qui exclurait une contre-offensive israélienne.

Le front, a averti Eizenberg, est le deuxième front dans toute guerre, et est au centre de l’attaque ennemie.

Autant le Hezbollah que le Hamas utilisent des frappes de missiles sur les centres de population civile israé-liens comme une stratégie essentielle en période de conflit. Pendant la seconde guerre du Liban en 2006, le Hezbollah a tiré plus de 100 roquettes et missiles par jour sur des cibles civiles israéliennes, principalement dans le nord, mais atteignant des zones aussi lointaines que Hadera.

Lors de l’opération Pilier de Défense à Gaza en novembre 2012, les Hamas et les autres groupes terroristes pales-tiniens ont tiré des roquettes contre Israël, certaines atteignant la région de Tel Aviv et même de Jérusalem. Gaza est également un site de lance-ment pour des attaques de roquettes régulières sur les villes et villages du sud d’Israël proches de sa frontière.

La Chine connaît la plus forte croissance dans ce domaine: qua-trième rang derrière les États-Unis, la Russie et l’Allemagne.

Israël est le dixième plus grand ex-portateur d’armes dans le monde et représente environ trois pour cent des ventes d’armes mondiales, selon une carte publiée par le magazine The Economist.

Les cinq principaux exportateurs d’armes sont les États- Unis, la Russie, l’Allemagne, la Chine et la France. Ces cinq puissances repré-sentent à elles seules les trois quarts des ventes d’armes mondiales au cours des cinq dernières années, selon la revue économique. Le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Ukraine, l’Italie et Israël complètent dans cet ordre ce classement.

Le magazine s’est basé sur les chiffres

du Stockholm I n t e r n a t i o n a l Peace Research Institute, qui ef-fectue une veille du commerce des armes. Se-lon l’Institut, les plus grands i m p o r t a t e u r s d’armes sont l’Inde, la Chine, le Pakistan, les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite.

La Chine connaît la croissance la

plus forte: sa production a triplé en cinq ans – dépassant la France et en passe de dépasser l’Allemagne. La Chine commercialise aujourd’hui des armes dans 35 pays et importe massi-vement ( deux tiers de ses armes sont en provenance de Russie).

Les États-Unis, avec 29 pour cent du total des exportations mondiales, fournit en armement plus de 90 pays (principalement des avions). La Rus-sie, avec 27 pour cent du total, ex-porte plus de navires que n’importe quel autre pays. Ses exportations d’armes ont augmenté de manière significative, grâce en partie à l’Inde qui représente les trois quarts de ses ventes d’armes.

Entre 2009 et 2013, le commerce des armes a augmenté de 14%.

Avner Myers

exercice Israélo-Américain Commun Pour La Défense Antimissile

Défense: Israël est 10ème Exportateur Mondial en Matière d’Armement

Sera présent au

SALON ICUBE

Dimanche 25 Mai 2014


DSK va attaquer en diffamation le film sur l’affaire du Sofitel

Cinéma-Festival-Cannes-2014

«Welcome to New York»: Anne Sinclair dit son «dégoût», parle d’antisémitisme

Cannes, 18 mai 2014 (AFP) - Quelques heures après la parution sur internet de «Welcome to New York», le film d’Abel Ferrara inspiré de l’af-faire DSK, Anne Sinclair a exprimé dimanche son «dégoût» et dénoncé des attaques«clairement antisémites» tandis que son ex-mari, et ses avocats, gardaientpour l’instant le silence. Avant les premières images, le film prévient qu’il s’agit d’une «version fictionnalisée», mais l’histoire colle au plus près du scandale qui a fait chuter il y a trois ans presque jour pour jour Dominique Strauss Kahn, alors patron du Fond monétaire inter-national et favori des sondages pour la présidentielle française de 2012. Le film, jusqu’ici, faisait surtout parler pour ses scènes osées, et pourla stratégie de ses producteurs qui ont décidé de le rendre disponible direc-tement par Video à la demande (VàD) sur internet. Mais, alors qu’il commençait d’être visionné par quelques critiques, le quotidien français Le Monde a jugé qu’il donnait «dans le fantasme anti-sémite». Ce qui est en cause est la description de Simone Devereaux, le rôle miroird’Anne Sinclair interprété par Jac-queline Bisset. Elle y est présentée

comme une femme d’argent et de pou-voir, qui aide finan-cièrement l’Etat d’Is-raël et, surtout, qui a hérité d’une fortune amassée pendant la guerre. C’en était trop pour Anne Sinclair, dont le grand-père, le célèbre

collectionneur d’art juif Paul Rosen-berg, a dû fuir les nazis jusqu’à New York, pendant qu’ils confisquaient une partie de ses oeuvres. Elle a pris la plume dans le Huffing-ton Post, site d’informations qu’elledirige en France, pour dire son «dégoût» des dialogues, de la pres-tation de Depardieu, du traitement des femmes, mais «dégoût enfin et surtout du soi-disant face à face des deux personnages principaux, où les auteurs et producteurs du film pro-jettent leurs fantasmes sur l’argent et les juifs». «Les allusions à ma famille pendant la guerre sont proprement dégradantes et diffamatoires, poursuit-elle. Elles disent le contraire de ce qui fut. Mon grand-père a dû fuir les nazis, et a été déchu de sa nationalité française par le gouvernement de Vichy. Mon père a rejoint la France Libre et a combattu jusqu’à la Libération. Dire autre chose relève de la calomnie». Face à ces «attaques aussi claire-ment antisémites», elle a cependant choisi de ne pas «faire le plaisir» d’attaquer en justice le producteur, Vincent Maraval, ou le réalisateur. Celui-ci se défend avec vigueur: «Je ne suis pas antisémite. J’espère que non. J’ai été élevé par des femmes juives», a-t-il dit à l’AFP.

Quant au père d’Anne Sinclair, «ce

n’était pas un collaborateur. Il a failli être tué par la gestapo. Il était tout le contraire. Il est passé tout près d’être descendu comme six millions de juifs», insiste-t-il. Alors qu’on l’interrogeait aussi samedi soir sur les accusations d’an-tisémitisme, Vincent Maraval avait d’emblée souligné que le film étant de financement américain, des avo-cats avaient examiné à la loupe le scénario. Pour l’instant, DSK reste mutique. L’un de ses avocats, interrogé di-manche par l’AFP, refusait même de dire s’il avait visionné le film. Mais l’ancien patron du FMI, au-jourd’hui en quête d’une nouvellerespectabilité, n’hésite pas à saisir la justice. L’écrivain français Régis Jauffret en sait quelque chose. Auteur de «La Ballade de Rikers Island», il est pour-suivi en diffamation avec les éditionsdu Seuil pour son roman qui met en scène le dirigeant d’une institution internationale accusé de viol. «Welcome to New York» laisse clai-rement comprendre qu’il y a bien euagression sexuelle d’une femme de chambre dans le grand hôtel new yor-kais où le héros Devereaux est des-cendu. Or, Dominique Strauss Kahn a bé-néficié d’un non lieu au pénal de la part de la justice américaine. Abel Ferrara est allé jusqu’à utiliser des vrais policiers de l’affaire jouant leur propre rôle. Il a aussi tourné dans la maison new-yorkaise où DSK rési-dait avec Anne Sinclair durant son assignation à domicile. «Fictionnalisée» ou pas, cette ver-sion de l’affaire DSK a potentielle-ment de quoi faire les beaux jours des prétoires.

Paris, 19 mai 2014 (AFP) - Do-minique Strauss-Kahn déposera plainte pour diffamation d’ici à quelques jours contre le film d’Abel Ferrara, «Welcome to New York», inspiré de l’affaire du Sofitel, mais laisse les associations antiracistes engager d’éventuelles poursuites sur son caractère «antisémite», a annoncé lundi son avocat.

Son ex-femme, Anne Sinclair, avait dénoncé la veille des attaques «clai-rement antisémites» dans ce long mé-trage, présenté samedi en marge dufestival de Cannes, mais ajouté qu’elle n’irait pas en justice. Interrogés par l’AFP, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et SOS Racisme n’ont pas souhaité se prononcer sur ces accusations pourl’instant, précisant ne pas avoir vu le film. «Si des choses sont évidentes, on ira en justice», a dit le président de la Licra, Alain Jakubowicz. «Welcome to New York», dont le réalisateur s’est défendu de tout anti-sémitisme, a été projeté en première mondiale, hors festival, dans une salle de quartier à Cannes. Le film est disponible en vidéo à la demande. Il s’agit d’une «version fictionna-lisée», mais l’histoire colle au plus près du scandale qui a fait chuter il y a trois ans Dominique Strauss-Kahn,alors patron du FMI et favori des son-dages pour la présidentielle française de 2012. Sauf que dans «Welcome to New York», il y a bien agression sexuelle d’une femme de chambre dans le grand hôtel new-yorkais où le héros Devereaux (Gérard Depardieu) est descendu. Or Dominique Strauss-Kahn a «été mis hors de cause de la manière la plus nette par le procureur de New York» dans l’affaire du Sofitel et, «comme tout le monde, il a le droit à l’oubli», a déclaré son avocat, Me Jean Veil, sur Europe 1. «Ecoeuré et effrayé par ce film», l’ancien ministre «a demandé à ses avocats de déposer une plainte pour diffamation du fait des accusations deviol et de ces insinuations qui sont tout au long du film», a ajouté l’avo-

cat. Cette plainte serait déposée «dans les prochains jours». L’affaire sera portée au pénal, a-t-il précisé à l’AFP. Elle ne sera donc pas jugée avant au moins un an. Il n’y aura pas d’action en urgence pour bloquer la diffusion du film car Do-minique Strauss-Kahn «n’est pas un censeur».«Ses proches et ses avocats, a ajouté Me Veil, lui ont recommandé de ne pas voir ce film abominable», qu’il a qualifié de «merde» et de «crotte de chien». Le film d’Abel Ferrara, a dit Me Veil, comporte «une part d’antisémi-tisme» mais seules les associations de lutte contre le racisme peuvent enga-ger des poursuites à ce titre. Anne Sinclair a exprimé dimanche son «dégoût» pour le film tout en dé-nonçant des attaques «clairement an-tisémites». Pour autant, elle a assuréqu’elle n’irait pas en justice, car elle «vomit» la «saleté». La journaliste a mis en cause la des-cription de Simone Devereaux (Jac-queline Bisset), présentée comme une femme d’argent et de pouvoir, qui aide financièrement l’Etat d’Israël et, surtout, qui a hérité d’une fortune amassée pendant la guerre. Des allusions à sa famille «propre-ment dégradantes et diffamatoires», selon Anne Sinclair, qui «disent le contraire de ce qui fut: mon grand-père (le galeriste Paul Rosenberg) a dû fuir les nazis et a été déchu de sa nationalité française par le gouverne-ment de Vichy. Mon père a rejoint la France Libre et a combattu jusqu’à la Libération. Dire autre chose relève de la calomnie». Elle a cependant choisi de ne pas «faire le plaisir» d’attaquer en justicele producteur Vincent Maraval ou le réalisateur Abel Ferrara qui s’est défendu avec vigueur: «Je ne suis pas antisémite. J’espère que non. J’ai été élevé par des femmes juives». Une affirmation partagée par Jac-queline Bisset: «Pour moi, il n’y a pasd’attaques antisémites mais des pro-pos contre sa famille que je trouvedéplacés».


Cannes, 18 mai 2014 (AFP) - Abel Ferrara, le réalisateur américain du film inspiré de l’affaire DSK «Welcome to New York», a rejeté dimanche les accusations d’anti-sémitisme, dans un entretien avec l’AFP.

«Je ne suis pas antisémite. J’es-père que non. J’ai été élevé par des femmes juives», a dit Abel Ferrara. Le quotidien français Le Monde, puis l’ex-femme de DSK Anne Sin-clair dans une tribune du Huffington Post, ont estimé que le film faisait preuve d’antisémitisme dans sa des-cription du personnage de l’épouse du héros, interprétée par Jacqueline Bisset. Celle-ci est présentée comme une femme riche, qui aide l’Etat d’Israël et a hérité d’une fortune amassée pen-dant la guerre.

Anne Sinclair dit son «dégoût (du) soi-disant face à face des deux per-sonnages principaux, où les auteurs et producteurs du film projettent leursfantasmes sur l’argent et les juifs». «Les allusions à ma famille pen-dant la guerre sont proprement dégra-dantes et diffamatoires. Elles disent le contraire de ce qui fut. Mon grand-père (le célèbre marchand d’art Paul Rosenberg, ndlr), a dû fuir les nazis, et a été déchu de sa nationalité fran-çaise par le gouvernement de Vichy. Mon père a rejoint la France Libre et a combattu jusqu’à la Libération. Dire autre chose relève de la calom-nie», continue-t-elle, dénonçant ces attaques «clairement antisémites». La journaliste précise qu’elle n’ira pour autant pas en justice: «Je n’at-taque pas la saleté, je la vomis». Interrogé peu avant la publication de la tribune d’Anne Sinclair, Abel Ferrara se défend d’avoir sali la mémoire du père de l’ex-femme de DSK: «Ce n’était pas un collabora-teur. Il a failli être tué par la gestapo. Il était tout le contraire. Il est passé tout près d’être descendu comme six millions de juifs».AFP

Pour ceux qui l’ignorent encore, Welcome to New York, présenté au festival de Cannes, s’inspire de la chute de l’ancien patron du FMI Dominique Strauss-Khan. Gérard Depardieu joue DSK, renommé Georges Devereaux.

Il joue d’abord son propre rôle dans un prologue qui le montre répondant à des faux journalistes lors d’une fausse interview. «Je ne considère pas que je joue, je suis le personnage», explique l’acteur, précisant qu’il n’aime pas les gens qui font de la politique: «Je les hais». Et dès la première scène, on ne sait pas si on voit Depardieu ou DSK. Dans le film, Anne Sinclair,

rebaptisée Simone et interprétée par Jacqueline Bisset, n’apparaît qu’à la moitié du film. La nouvelle de l’arres-tation de son mari tombe alors qu’elle est à un dîner où on la salue comme une grande amie d’Israël. C’est la première d’une suite d’allusions qui confondent juifs, pouvoir et argent. D’autres avant nous ont relevé cet amalgame. La dernière partie, qui réunit le couple dans l’appartement même qu’avait loué Anne Sinclair à New York, dédouane DSK, humain, trop, humain, incapable de contrôler ses pulsions. Simone «Sinclair», elle, apparaît comme une femme manipu-latrice et ivre de pouvoir: «Il a détruit tout ce que j’ai construit» Devereaux la renvoie à sa fortune, et aux raisons de cette fortune. «Tout le monde sait ce que ta famille a fait pendant la guerre..», insinue t-il. «1945, une très bonne année!». Une interpréta-tion d’un goût d’autant plus douteux qu’Anne Sinclair est la petite fille du collectionneur d’art Paul Rozenberg,

dont les tableaux ont été spoliés par les allemands et qui a fui le nazisme. Par ailleurs, P.Rozenberg fut déchu de sa nationalité française par Vichy.Que l’ancien drogué Abel Ferrara et l’autodestructeur Depardieu se recon-naissent en DSK, homme «suicidaire», c’est leur droit. Mais ils le font sur le dos d’Anne Sinclair, ajoutant à la misogy-nie un antisémitisme nauséabond. Ces derniers jours le metteur en scène s’est défendu d’être un antisémite et de dire à propos de Paul Rozenberg : «Ce n’était pas un collaborateur, il a failli être tué par la Gestapo. Il est passé tout près d’être descendu comme six millions de juifs….».

Que penser de l’antisémitisme au quotidien lorsqu’il vous touche de plein fouet ou touche l’un de vos proches.L’autre jour une de mes filles qui attendait patiemment l’autobus avec son enfant de 6 mois dans sa pous-sette, s’est vu agresser verbalement

et physiquement par une «vraie» française : «Vous les juifs vous nous emmer..ont en a marre de vous et de vos enfants!» lui lança la raciste, en bousculant violemment la poussette et en lui faisant le signe de la croix...

N’allez donc pas imaginer une seconde, que cette femme est une «déglinguée»! sans çà, elle se saurait adressée aux autres «français» pré-sent à l’arrêt d’autobus, dont d’ail-leurs aucun n’a bronché!.La haine est palpable comme elle ne l’a jamais été depuis 30 ans en France et l’expression s’est libérée au-delà même des limites acceptables. Pas un jour ne ce passe sans une réflexion, ou une insi-nuation ou «posture» antisémite.

Que peut faire le Crif, le SPCJ ou encore le BNVCA à part adresser leurs sempiternels condamnations et alerter les pouvoirs publiques après chacune des agressions?. A l’heure où Marine Le Pen fait la Une du

«Time» et où nous observons une montée populiste dans toute l’Europe, qui pourrait bien se confirmer le 25 mai (jour des élections européennes) et se traduire par une entrée en force de tous ces partis xénophobe au par-lement Européen, (ceux là mêmes qui combattent l’abattage rituel ou la brit milla aux cotés des ONG), Il faudrait réfléchir aux différentes options.

Sans paraitre alarmiste, on peut pen-ser qu’un pays dans lequel on hurle dans les rues en 2014, soit 70ans après la Shoah : «Juif, la France n’est pas à toi!» est un pays qui agonise lentement.

Bien que la crise économique contri-bue largement au réveil de l’intolérance et de l’antisémitisme, nous sommes en droit de nous poser la question : Qu’avons-nous fait au Bon D-ieu?...

Yvan Lellouche

Abel Ferrara à l’AFP: «je ne suis pas antisémite»

L’antisémitisme nauséabond du film Welcome To New York et d’ailleurs


elus et Rabbins soutiennent le grand

Rabbin de Paris, Michel Guggenheim

Droit de réponse à l’article passé dans le journal Israël

Actualités n° 299 du 9 avril au 16 Avril 2014

Le 12 mai, les Rabbins d’Ile-de-France réunis pour un moment d’étude, ont fait part de leur sou-tien au Grand Rabbin de Paris, Michel Gugenheim.

Le lendemain, le Grand Rabbin s’est exprimé devant les responsables consistoriaux nationaux, à l’occasion du Conseil du Consistoire Central.

Le 14 mai, le Conseil des Présidents

de communautés d’Ile-de-France s’est réuni au Consistoire, en pré-sence du Président Joël Mergui, de plusieurs administrateurs et des prin-cipaux Directeurs de l’institution.

Cette réunion, à l’instar des précé-dentes sessions, fut une occasion privilégiée d’échanges et de com-munication entre le Consistoire et les communautés juives d’Ile-de-France.

Au cours de cette rencontre, les nom-breux présidents présents ont enten-du la position du Consistoire et du Beth Din de Paris sur l’affaire qui a récemment fait l’objet de nombreux articles dans les médias et ont décidé d’apporter, à l’unanimité, leur soutien indéfectible au Grand Rabbin Gugen-heim et à son équipe.

Je soussigné Yéhouda Alloun, agis-sant en tant que Rav ayant le titre de Maître décisionnaire Rabbi-nique «( rabbin expert) dans le do-maine de la Kashrout depuis plus de 25 années, (ma spécialité porte sur les produits laitiers, poudre de lait, lactosérum, caséine et autres), atteste par la présente, que le Nu-tella produit en Pologne avec du lactosérum et portant mon label Kasher est conforme à la loi juive et est kosher Dairy for Passover soit : autorisé à la consommation pour les personnes qui consomment les produits contenant de la poudre de lait non surveillé « ci-joint la tehou-dat kasherout.

Pour information :

Les plus grand décisionnaires rabbi-niques, dont Rav Moshé FEINSTEIN zatzal , ainsi que le grand Rabbinat d’ ISRAËL autorisent ce lactosérum» contrairement à ce qui circule sur Internet le Nutella fabriqué sous l’au-torité de l’Orthodox Union (OU) en Italie a été produit uniquement pour

Pessah en Italie, non pas pour des raisons de doute (safek Hametz) mais uniquement car le OU ne certifie pas le lactosérum s’il n est pas «Halav Israël - lait Surveillé depuis la traite», et non pas pour d’autres raisons.

Toute l’année le Nutella de Pologne est certifiée uniquement avec le label de la Rabbanout de Pologne ainsi que du Grand RABBINAT D’ ISRAEL.

Une fois par an, il est produit en Ita-lie, car dans l’usine Ferrero Italie, il y a la possibilité de retirer le lactosé-rum, pour la certification de l’Ortho-dox Union le Rav Moshé ALLOUN a fait diffuser une Attestation rappor-tant, avec exactitude, les lois qui per-mettent le lactosérum sans Hachgaha « (sans surveillance rabbinique)» pour les personnes qui consomment les produits laitiers non halav Israel» selon les lois du Rav Moshé FEINSTEIN

cordial Chalom

Rav Yehoudah Alloun

Pour une médiation seraine au ser-vice du couple, par Joël Mergui

Les instances d é m o c r a -tiques de notre ins-titution (le Conseil du C o n s i s t o i re de Paris, le Conseil du

Consistoire Central, le Conseil des présidents de communautés, le Corps rabbinique) ont été saisies et informées en toute transparence sur une affaire d’ordre privé qui concerne un divorce religieux par-ticulièrement conflictuel. Le Beth Din de Paris intervient après les décisions de justice qui règlent le divorce civil (en Israël où le mariage et le divorce civils n’existent pas, le Beth Din dispose de toutes les compétences). Son objectif premier est de per-mettre une médiation entre les ex-époux en situation difficile, pour que l’homme accepte de délivrer le guett et que la femme accepte de le rece-voir. En aucun cas, le Beth Din n’inter-vient en amont dans les négociations privées établies entre ex-époux. Il constate la présence d’un accord mutuel permettant la remise du guett.La situation particulièrement tra-gique des ex-épouses dans l’incapa-cité de refaire leur vie -parce que leur ex-mari refuse de divorcer religieu-sement- est l’objet d’une attention

et d’un travail constants des rabbins du Beth Din de Paris qui a créé un accompagnement spécialisé (avocats et psychologues hommes et femmes) pour les femmes placées dans cette difficile condition. Soucieux de faire respecter les droits des femmes à refaire leur vie religieuse et dans les rares cas extrêmes où le guett est instrumen-talisé comme moyen de pression du mari sur son ex-femme, le Beth Din guide une procédure particulière qui permet aux femmes subissant un abus de droit de leur ex-mari de rétablir, devant la justice civile le principe d’égalité bafoué par l’ex-époux. L’an dernier le Beth Din de Paris a prononcé plus de 400 divorces, parmi lesquels une vingtaine de cas ont pré-senté des difficultés, nécessitant des convocations par courriers recom-mandés. 16 ont été adressées aux ex-femmes et 12 aux ex-maris. Au total pour 2013, trois cas ont fait l’objet d’un certificat de carence per-mettant aux femmes de poursuivre en justice pour le préjudice occasionné par leur ex-mari.

11 couples sur un total de près de 5000 divorces religieux, en 10 ans, ne sont actuellement pas encore par-venus à se mettre d’accord pour l’ob-tention du guett qui les délivrera de leur mariage religieux.En aucun cas, à l’instar de tous les médiateurs civils ou professionnels,

le rôle de médiation des rabbins du Beth Din ne doit servir d’instrument pour peser sur des accords privés dont ils ne peuvent être que les témoins et les facilitateurs pour mettre fin à une situation difficile. Nos synagogues sont le reflet d’un Judaïsme ouvert tel qu’il se pra-tique dans toutes nos communautés qui accueillent indifféremment tous les Juifs quel que soit leur degré de pratique. Cette pluralité de convic-tions est au cœur de la Loi juive -la Halakha - transmise, appliquée et préservée universellement dans le monde juif reconnu par tous les Rab-binats et notamment celui d’Israël. Qu’il s’agisse de cacherout, de circoncision, de mariage, de conver-sion ou de divorce par exemple, les décisions du Beth Din de Paris -qui n’engagent que le statut personnel religieux des juifs qui y ont librement recours-, sont reconnues par tous les Beth Din du monde, fidèles à la Halakha. Compte-tenu des déplace-ments et alliances matrimoniales, il est primordial que les actes religieux continuent d’être reconnus à l’avenir.

Dans le contexte actuel de crispation et de défiance vis à vis des religions et de focalisation exacerbées autour des Juifs et du Judaïsme, notre insti-tution fait l’objet d’une surexposition médiatique injuste et injustifiée.

espérance de vie dans le monde

Il est dur de vivre ici ? Peut-être, mais la vie y est plus longue : un nouveau rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a révé-lé que les hommes israéliens vivent en moyenne 80,2 ans et se trouvent à la 4 éme place dans le monde en ce qui concerne espérance de vie.

En Israël même les femmes vivent plus longtemps, et elles se trouvent à la 10 eme place. Et quels sont les pays qui ferment ce classement ?

Parmi les leaders du classement : un nouveau rapport de OMS révèle qu’ Israël fait partie des pays ou espé-rance de vie est la plus élevée du monde, et ce pour les hommes et les femmes. Ceux qui sont les meilleurs de ce classement sont : l’Islande pour les hommes et le Japon pour les femmes. En fin de liste on trouve les pays d’Afrique.

Moyenne d’espérance de vie en Israël : 82 ans

Ce rapport est basé sur les données récupérées en 2012 dans tous les pays faisant partie de l’OMS. Il ressort de ce rapport que l’espérance de vie dans le monde ne fait qu’augmen-ter, et que selon la moyenne dans le

monde une petite fille née en 2012 vivra en moyenne jusqu’a 73 ans. Un petit garçon né a la même période vivra jusqu’à 68 ans. Il s’agit d’une augmentation de 6 ans d’espérance de vie depuis 1990.

Il ressort encore de ce rapport qu’Is-rael est classée dans les meilleures places de ces résultats mondiaux. Sur le total des deux sexes, hommes et femmes, Israël se trouve à la 3 eme place à coté d’autres pays : l’éspe-rance de vie la plus longue est au Ja-pon (84 ans en moyenne), puis vient l’Australie, l’Italie, Singapour, Saint-Marin, la Suisse et Andorre avec 83 ans, et à la troisième place Israël, la France, l’Espagne, la Suède, la Nor-vège, la Nouvelle-Zélande, Monaco, le Luxembourg et la Grèce avec 82 ans de moyenne.

En étudiant les sexes séparément il ressort que les hommes israéliens se trouvent à la 4 éme place de ce clas-sement mondial, avec une espérance de vie de 80,2 ans en moyenne. À la première place on trouve les Islandais avec une espérance de vie de 81,2 ans, et après eux les suisses (80,7) et l’Australie (80,5).

Pour les femmes, Israël se trouve à la

10 éme place avec une espérance de vie de 84 ans, alors qu’aux premières places on trouve les japonaises avec 87 ans, puis l’Espagne, la Suisse et Singapour (85,1), l’Italie (85), la France (84,9), l’Australie et la Corée (84,6), puis le Luxembourg (84,1).

Les raisons de cette augmentation de l’ ésprance de vie sont à trouver, selon les spécialistes de l’OMS, dans la baisse importante du nombre de fu-meurs dans le monde et l’interdiction de fumer dans les lieux publics (qui a pris de l’ampleur dans de nombreux pays), dans l’ amélioration de l’ hy-giène, mais grâce aux médicaments qui améliorent l’ espérance de vie des malades du cancer.

Le rapport montre aussi que les pays ayant peu de revenus ont le plus pro-gressé, avec une espérance de vie qui a augmenté de 9 ans depuis 1990. Parmi les pays qui ont le mieux pro-gressé on trouve le Liberia, l’Ethio-pie, les Îles Maldives, la Cambodge, et le Rwanda.

L’organisation a trouvé que les écarts d’ espérance de vie entre les hommes et les femmes sont plus importants dans les pays riches, où les femmes vivent 6 ans de plus que les hommes. Dans les pays ayant des revenus moyens plutôt bas la différence entre les sexes n’est que de 3 années.

Ce rapport révèle encore que les trois plus importantes raisons de mortalité dans le monde sont : les crises car-diaques, la pneumonie et les Accidents Vasculaires Cérébraux. Il y a une autre donnée que l’OMS met en avant c’est le surpoids chez les enfants : 44 mil-lions d’enfants dans le monde (6,7%) agés de moins de 5 ans souffrent de surpoids, et 10 millions de ces enfants se trouvent dans les pays d’Afrique, ou le surpoids est en pleine croissance. Le rapport signale encore que la majorité des cas de mortalité des bébés (17%) concerne les prématurités. La deu-xième raison de mortalité des bébés étant la pneumonie.

Un Israélien champion des golfeurs non-voyants

Zohar Sharon, 61 ans, a perdu la vue au cours de son service mili-taire en Israël

Un israélien de 61 ans a gagné pour la cinquième fois la Coupe du Monde de Golf pour non-voyants, ce weekend en Australie, deux jours après avoir remporté l’Open austra-lien, selon un communiqué de presse de l’organisation Zahal qui défend la cause des vétérans handicapés.

Golfeur non-voyant, Zohar Sha-ron, a perdu la vue au cours de son service militaire suite à un accident chimique. Sharon a remporté de très nombreux titres au cours de sa car-rière de golfeur, en Europe, en Israël, et cette semaine à l’échelle mondiale.

En 2003, il a gagné le tournoi mon-dial de golf pour aveugles en Ecosse.

Sa carrière de golfeur a été promue

par l’organisation Zahal, qui a soute-nu le vétéran et lui a fourni l’équipe-ment ainsi que l’entrainement com-plet du golfeur.

Sharon pratique le golf aux côtés de son entraîneur Shimshon Levy six jours par semaine pendant 7 heures au terrain de golf de Césarée, une ville israélienne située sur la côte méditerranéenne.

Ambassadeur de la cause des vété-rans handicapés autour du monde, il est un exemple pour la nouvelle génération de sportifs handicapés en Israël. L’association met également à disposition des paraplégiques de petits véhicules adaptés au terrain de golf qui leur permet de se tenir debout.

Plus de 55 joueurs avec leur cad-dy ont pris part au championnat du monde qui a lieu deux fois par an.



Arrivé avec le statut d’outsider du Final 4, le Maccabi Tel-Aviv repart de Milan avec son sixième titre en euroligue. Comme l’an dernier face à l’Olympiakos, le Real Madrid, fa-vori de la compétition, a manqué le coche lors d’une finale passionnante (98-86 a. p.).

Peut-on décrire une équipe aussi puissante et respectée, aussi riche à l’échelle du basket européen, aussi expérimentée que le Maccabi Tel-Aviv comme un petit poucet ? Oui, quand en face vous avez le Real Madrid, le CSKA Moscou et le FC Barcelone. Et seulement dans ce cas là, ou peu s’en faut. Le Club Nation a réussi à battre le favori du Final 4, le Real Madrid, et l’outsider n°1, le CSKA Moscou. Il ne l’a pas fait lar-gement : il lui a fallu remonter un re-tard de quinze points en onze minutes pour gagner en demi-finale (68-67), puis disputer une prolongation pour mettre à terre le Real ce dimanche (98-86 a. p.). Pourtant, le retour du Maccabi au sommet de l’Europe avait étonnement quelque chose d’inéluc-table, ou presque, à Milan, là où il était déjà venu s’imposer le 16 avril (101-99) pour devenir la seule équipe à sortir des quarts de finale sans l’avantage du terrain. Soutenu par le public de très loin le plus nombreux – une habitude -, le Maccabi avait un supplément d’âme.

A l’image du MVP du Final 4, l’ar-rière américain Tyrese Rice, un feu follet au passeport monténégrin, le Maccabi a progressivement pris la mesure de son adversaire en le domi-nant mentalement. Tel est le coup de génie de David Blatt, reconnu depuis longtemps comme un grand du coa-ching, surtout depuis le titre européen de la Russie en 2007, mais à qui il manquait un succès dans la plus pres-tigieuse des Coupes d’Europe.

L’Américano-israélien, annoncé sur le départ au CSKA, a réussi un grand match tactique, oscillant en attaque entre le “tout pour Shortsanitis” (9 points et 4 fautes provoquées en 10 minutes) et le tout extérieur (40% à 3 points) avec le seul Alex Tyus pour jouer le rebond offensif, un secteur où le Maccabi a obtenu la bagatelle de 19 prises. Résultat, le Real a encaissé 98 points, quasiment le même total que l’an dernier face à un autre outsi-der, l’Olympiakos Le Pirée (100-88). Le très offensif Real, l’équipe la plus titrée de la “C1” (8) mais qui ne l’a plus été depuis 1995, a encore oublié de dermer le couvercle.

Pourtant, les Madrilènes avaient su prendre l’ascendant un temps, à che-val entre le premier et le deuxième quart-temps. Ils ont compté jusqu’à 11 points d’avance (26-15, 14e) après un 10-0, alors que Pablo Laso s’était offert le luxe de ne pas utiliser le MVP de l’Euroligue, Sergio Rodri-guez, durant la première période. Mais ceci sans jamais imposer véri-tablement leur marque sur le match, sans déployer ce jeu punchy, aéré et en même temps étouffant pour l’ad-versaire, qui est leur caractéristique.

Le Maccabi est parvenu à rester dans le coup en ne perdant quasiment au-cun ballon (7), un miracle alors que ses extérieurs Rice, Devin Smith et Ricky Hickman multipliaient les prises de risques. D’une grande qua-lité, le match a failli basculer une pre-mière fois dans le camp du Maccabi à la fin du temps réglementaire (73-69 à 58 secondes de la fin). Le Real a réussi à arracher la prolongation mais il semblait déjà évident que le Mac-cabi avait gagné la bataille psycholo-gique. Un coup de maître.

Basket: Le Maccabi Tel-Aviv, de retour sur le toit de l’europe

La conseillère du chef d’état-major de Tsahal sur les questions relatives aux femmes dans l’armée israélienne a récemment participé au comité annuel de l’OTAN sur la dimension de genre. Au cours de la conférence, le général de brigade Rachel Tevet-Wiesel s’est exprimée sur la place des femmes dans l’armée israélienne et leurs possibilités d’atteindre les postes les plus prestigieux. Retour sur un événement militaire interna-tionale dans lequel la voix de Tsahal est source d’inspiration.

Le général de brigade Tevet-Wiesel, la conseillère du chef d’état-major de Tsahal sur les questions relatives aux femmes dans l’armée, surnommée “Yohalan” en hébreu, a participé cette semaine au comité annuel de l’OTAN sur la dimension de genre qu i s’est déroulé à Bruxelles, en Belgique. Des représentants de plus de 30 pays y ont assisté et se sont entretenus sur l’intégration des femmes au sein des armées du monde.

L’armée la plus avancée dans la place des femmes Tsahal est considéré comme l’ar-

mée la plus avancée dans ce domaine. Ce succès, le général de brigage Tevet-Wiesel l’attribue entre autre à l’obligation des femmes de servir aux côtés des hommes. “Israël est considéré comme l’un des pays les plus avancés dans le monde [dans ce domaine]”, a t-elle expliqué. “Le nombre de femmes à des postes éle-vés est relativement important en comparaison aux autres pays et ce, notamment grâce au service militaire obligatoire”, a t-elle ajouté.

Les femmes ont fièrement servi dans les rangs de Tsahal depuis sa création. En plus d’avoir rendu le service militaire obligatoire pour les femmes, Tsahal a souhaité qu’elles s’investissent au mieux en rejoignant les postes de commandement.

Les femmes représentent 34% des soldats servant dans Tsahal et 23% des officiers et sous-officiers. L’ar-mée israélienne est fière de pouvoir affirmer qu’aujourd’hui, 90% de ses postes sont ouverts aux femmes.

La présentation du général de bri-gade Tevet-Wiesel a capté l’attention de différents représentants qui l’ont questionnée à plusieurs reprises du-rant la conférence. Des participants de Norvège, pays dans lequel une loi sur le service militaire obligatoire prendra effet en 2015, se sont intéres-sés sur le succès de l’intégration des

femmes au sein de Tsahal. D’autres participants ont abordé les sujets des femmes combattantes et de leur entraînement en Israël.

“Israël a une place respectable dans le monde en ce qui concerne les questions relatives aux femmes et les représentants sont intéressés à comprendre l’exemple israélien,” a expliqué le général de brigade Tevet-Wiesel dans une interview après la conférence. “Beaucoup d’entre eux ont demandé à rester en contact avec nous dans l’avenir.”

“Yohalan” souligne que même si Israël n’est pas membre de l’OTAN, cette conférence annuelle apporte beaucoup à Tsahal. “C’est intéressant d’entendre ce qu’il se passe dans les autres pays,” a expliqué le général de Brigade Tevet-Wiesel. “Les dé-bats ont été très productifs puisqu’il s’agit d’un sujet qui concerne tout le monde.”

“Nous avons vraiment ressenti le désir d’écouter et d’apprendre”, a t-elle conclu. “Les représentants se sont beaucoup intéressés à “Yohalan” et à la volonté de Tsahal de placer une représentante de ce groupe de soutien aux femmes dans chacune des unités. C’est une chose qui n’existe pas dans les autres armées du monde. Nous avons matière à enseigner dans ce domaine.”

Tsahal à l’OTAN : une armée qui valorise les femmes

Le Chef d’état-major de Tsa-hal, le lieute-nant-général Benny Gantz a commenté lundi pour la

première fois la crise financière qui touche l’armée, et a annoncé que compte tenu des difficultés budgé-taires, l’armée cesserait d’entraîner pendant 12 mois, les soldats réser-vistes.

« Nos entrapinements pour les réser-vistes de l’année prochaine n’auront pas lieu. Nous donnons la priorité aux soldats réguliers » a déclaré Gantz, lors d’une cérémonie d’hommage aux réservistes sur la base de Glilot.

L’armée israélienne fait face à une crise financière sans précédent.

S’exprimant à cette occasion, Gantz a esquissé un changement dans le plan de formation de l’armée israélienne et a mis en garde contre les consé-quences dangereuses que cela pour-rait avoir. « Nous avons prévu une petite formation spécialisée sur Inter-net… Mais nous avons conscience que cela pourrait avoir des consé-quences dramatiques. »

« Nous n’allons pas permettre aux soldats d’être les otages du budget. »

Les réservistes présents à l’événe-ment ont dénoncé l’arrêt de la forma-tion.

Selon l’Institut international d’études stratégiques, les dépenses militaires d’Israël en 2013 s’élevaient à 18,2 milliards de dollars. C’est la 14ème armée la plus chère du monde.Par Avi Retschild

Israël et la Chine signent un accord de coopération scientifique historique !

70ème ANNIVERSAIREDU DÉBARQUEMENTdu 6 juin 1944 en Normandie

QUE SERIONS-NOUS DEVENUS SANSLE DÉBARQUEMENT DES ALLIÉS LE 6 JUIN 1944 ?

NNOUS ORGANISONS UNE JOURNÉE POUR HONOREROUS ORGANISONS UNE JOURNÉE POUR HONORERLA MÉMOIRE DE NOS FRÈRES TOMBÉS AU COMBATLA MÉMOIRE DE NOS FRÈRES TOMBÉS AU COMBAT

À L’OCCASION DUÀ L’OCCASION DU

DIMANCHE8 JUIN 2014

O R G A N I S AT E U R D É L É G U ÉMEDIAGLOBAL - Contact : Jean-Max SKENADJI

75, rue Marcel Dassault - 92100 Boulogne-BillancourtTél. : 01 47 61 97 77 - Fax : 01 47 61 13 51 - E-mail : [email protected]

P R O G R A M M EDépart de Paris à 8h00 - Retour à 18h00

Visite d’OMAHA BEACH - UTAH BEACH - SAINTE-MÈRE-L’ÉGLISECÉRÉMONIE DU KADDISH AU CIMETIÈRE AMÉRICAIN

DE COLLEVILLE-SUR-MERDéplacement en autocars V.I.P - Repas Casher

P.A.F : 60 � /personne

R É S E R V A T I O N SLe nombre de places étant limité, nous vous remercions

d’effectuer votre réservation avant le 30 mai 2014en nous retournant le bulletin que vous trouverez en pièce jointe.

Un programme détaillé vous sera envoyé par retour.

En présence du TsaddikRabbi David Hanania PINTO chelita

et de nombreux Rabbanim.VENEZ HONORER LA MÉMOIRE DES 149 SOLDATS AMÉRICAINS JUIFS

qui reposent dans le Cimetière et Mémorial de COLLEVILLE,en participant à une cérémonie de KADDISH collectif

à leur mémoire.

HEVRAT PINTO


Deux grandes universités d’Israël et de Chine ont annoncé lundi com-mencer un projet de 300 millions de dollars lié à la recherche axée sur les nanotechnologies.

L’Université de Tel Aviv et de l’Univer-sité Tsinghua de Beijing ont dit vouloir augmenter les échanges étudiants et du corps professoral.

La coopération se concentrera d’abord sur les nanotechnologies, en particu-lier avec des applications médicales et de l’optique, mais peut être plus tard étendue à d’autres domaines, y compris les matières premières, le traitement de l’eau et les questions environnemen-tales.

Le Président de l’Université de Tel-Aviv Joseph Klafter a déclaré que le financement sera recherché auprès de sources privées et publiques, ajoutant que près d’un tiers de l’argent a déjà été levé pour le projet , qui doit être offi-ciellement lancé cette semaine.

« C’est un accord sans précédent dans sa taille et sa portée « , a déclaré Klafter.

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahu , qui s’est rendu en Chine l’an-née dernière , a fait des liens avec Pékin une priorité .

Israël est toujours un partenaire minus-cule pour le géant chinois, mais le com-merce entre les deux pays a augmenté à 8,4 milliards de dollars l’an dernier, comparativement à 6,7 milliards $ en 2010.

Pékin cherche à avoir accès aux nou-velles technologies dans les domaines où Israël est considéré comme un chef de file, y compris l’agriculture, le des-salement de l’ eau et des médicaments, tandis que l’Etat juif est désireux de prendre pied dans l’immense marché chinois.

Déborah Coen

Israël et la Chine

signent un accord de

coopération scientifique historique !

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Ci-joint, en règlement mon chèque à l’ordre de : VOYAGE DE LA MÉMOIRE / MEDIAGLOBAL

B U L L E T I N D E R É S E R V A T I O N“VOYAGE DE LA MÉMOIRE”

DIMANCHE 8 JUIN 2014

Merci de bien vouloir renvoyer avant le 30 mai 2014ce bulletin de réservation dûment complété,

accompagné de votre chèque de règlement libellé à l’ordre de :VOYAGE DE LA MÉMOIRE / MEDIAGLOBAL

à l’adresse ci-dessous :MEDIAGLOBAL

75, rue Marcel Dassault - 92100 Boulogne-Billancourt

70ème ANNIVERSAIREDU DÉBARQUEMENTdu 6 juin 1944 en Normandie

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Le Parlement israélien élira le prochain chef de l’etat le 10 juin Jérusalem, 19 mai 2014 (AFP) - Le Parlement israélien, la Knesset, élira le 10 juin le prochain chef de l’etat, pour succéder au sortant Shimon Peres, a annoncé lundi le président de la Knesset, Youli edelstein. L’élection aura lieu «le 10 juin 2014», a déclaré aux journalistes M.Edelstein, précisant que tout préten-dant devrait présenter sa candidatureécrite, paraphée par au moins 10 dé-putés, le 27 mai, deux semaines avant le vote.

En Israël, le poste de président est largement honorifique et les pouvoirsexécutifs restent aux mains du Pre-mier ministre. M. Peres doit quitter ses fonctions qu’il occupe depuis 2007 fin juillet,peu avant son 91e anniversaire. Le ministre de l’Energie Sylvan Shalom, un dirigeant du parti Likoud(droite nationaliste) est un des can-didats probables à la succession du président Peres. Il doit faire acte de candidature. M. Shalom avait été interrogé fin

mars par la police après avoir été ac-cusé de délit sexuel par une ancienne secrétaire qui travaillait avec lui lorsqu’il était ministre des Sciences. Mais la justice israélienne a renoncé début mai à le poursuivre estimantque les faits reprochés au ministre, qui remontent à 15 ans, étaient cou-verts par la prescription. Le député travailliste Benjamin Ben Eliezer, plusieurs fois ministre, estun autre candidat en lice pour la suc-cession de M. Peres.

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Israël Actualités n°303