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EHESS Israël. Les hommes en noir. Essai sur les partis ultra-orthodoxes by Ilan Greilsammer Review by: Régine Azria Archives de sciences sociales des religions, 36e Année, No. 76 (Oct. - Dec., 1991), pp. 261-263 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30125866 . Accessed: 12/06/2014 18:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sciences sociales des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 195.78.109.51 on Thu, 12 Jun 2014 18:02:21 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Israël. Les hommes en noir. Essai sur les partis ultra-orthodoxesby Ilan Greilsammer

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Israël. Les hommes en noir. Essai sur les partis ultra-orthodoxes by Ilan GreilsammerReview by: Régine AzriaArchives de sciences sociales des religions, 36e Année, No. 76 (Oct. - Dec., 1991), pp. 261-263Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30125866 .

Accessed: 12/06/2014 18:02

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BULLETIN DES OUVRAGES

convictions religieuses lorsqu'il s'agit de jus- tifier des choix ou de d6finir des orientations politiques ? C'est en juriste et en moraliste que l'auteur entreprend de r6pondre 9 cette ques- tion, r6cusant h la fois le point de vue < s6cu- lariste > de certains juristes et politistes, dont John Rawls, qui justifient une s6paration complete de la sphere religieuse et de la sphere politico-juridique, et le point de vue reli- gieux w qui entend d6duire des choix politiques d'une affirmation dogmatique et 6ventuelle- ment les imposer h travers une action organi- s6e. Son hypothbse, qu'il d6veloppe dans la second partie du livre, h partir d'exemples concrets (16gislation en matibre de moeurs, avortement, droits des animaux, peine de mort, politique sociale, politique de d6fense, etc.) est que les convictions religieuses ont leur r61e t

jouer, dans le contexte institutionnel et culturel d'une d6mocratie libdrale, dans ces zones d'in- certitude oi l'argumentation politico-juridique butte sur des enjeux 6thiques qui font 6clater les repbres ordinaires de la morale publique. La question qui parcourt l'ensemble est en fin de compte celle des fondements de la norme collective et celle du rapport que les consciences individuelles entretiennent B celle- ci, dans un 6tat de droit libdral.

Danible Hervieu-L6ger.

Israil. Les hommes en noir. Essai sur les partis ultra-orthodoxes. Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1991, 287 p.

76.387 GREILSAMMER (Ilan).

Israel est une d6mocratie parlementaire dont les d6put6s, au nombre de 120, sont l61us a la repr6sentation proportionnelle et au scrutin de liste. Ce type de fonctionnement aboutit g la forme la plus extreme du multi-partisme. Au- cun des deux grands partis historiques (travail- listes et Likoud) n'a jusqu'h ce jour pu gouverner seul, faute de majorit6 parlemen- taire. Ce sont les < petits partis w politiques qui ont dO fournir l'apport n6cessaire en voix, au prix de marchandages et de chantages sans fin. Ce systhme a permis aux partis religieux, mar- ginaux, voire insignifiants quant au nombre de leurs ddputds, d'acqudrir un poids politique sans commune mesure avec leur repr6sentati- vit6 effective. Pourtant, il a fallu attendre 1977 - l'ann6e de la grande rupture dans l'histoire politique d'Israel puisqu'elle a 6t6 marqu6e par le remplacement de la gauche travailliste, au pouvoir depuis la creation de l'Etat, par le parti d'opposition historique de Menahem Begin -

pour que le statu quo entre religieux et laics n6goci6 en son temps par David Ben Gourion se trouve pour la premiere fois remis en ques- tion: les partis ultra-religieux entraient dans I'arkne politique avec des scores l61ectoraux sans pr6c6dent, tandis que dans le meme temps le P.N.R. (le Parti National Religieux), jusqu'a- lors partenaire de toujours des gouvernements travaillistes, radicalisait ses positions et se ral- liait h la droite nationaliste de Begin puis de Shamir.

Dans cette 6tude trbs document6e, I.G. ana- lyse cette irruption spectaculaire des partis ultra-orthodoxes dans la vie politique isra6- lienne. D'abord hostiles au principe mme de la cr6ation d'un 1tat juif, qui plus est d'un Etat reposant sur des bases laiques, les ultra-ortho- doxes ont longtemps observ6 une attitude de non-engagement politique, manifestant par lb leur opposition B l'iddologie 6tatique et se dd- marquant ainsi du courant sioniste religieux, les < orthodoxes modernes >, repr6sent6s B la Knesset par les d6put6s du P.N.R. (lequel est lui-meme la fusion du Mizrahi et d'autres pe- tits partis religieux sionistes). Pourtant la pr6- sence permanente d'un ou deux d6put6s ultra-orthodoxes (Agouda et Poalei Agoudat Is- rael), qui avaient pour seul et unique mandat la d6nonciation de l'Etat sioniste et de ses ins- titutions impies, constituait d6jh alors une pre- mitre anomalie.

Mais tout bascule en 1977 lorsque Begin prend la tate du nouveau gouvernement. C'est i partir de cette 6poque que les secteurs or- thodoxes et ultra-orthodoxes commencent a ac- qudrir une plus grande visibilit6 dans la socidtd isral61ienne et que leur influence commence B se faire sentir avec plus de vigueur dans la vie quotidienne. C'est h partir de lb que s'amorce leur participation active g la vie politique et parlementaire. L'alliance que conclue le Li- koud avec l'Agouda se traduit aussit6t par le renforcement de la 16gislation religieuse et par un afflux d'argent vers les institutions du sec- teur ultra-orthodoxe.

Mais la mont6e au cr6neau des partis ultra- orthodoxes r6vble dans le meme temps leurs divisions et leurs conflits internes. II devient apparent aux yeux du grand public qu'ils ne forment pas le bloc monolithique (la citadelle de l'intransigeantisme religieux) que l'on croyait. Les diffdrenciations qui se manifestent au sein du monde des < Craignants Dieu w ainsi qu'ils se nomment (hared, plur. haredim), sont loin de se limiter g des divergences politiques, quoiqu'un des grands clivages demeure celui entre ceux qui acceptent l'Etat et ceux qui le refusent.

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

De fait, les enjeux qui inspirent le jeu des alliances et des ruptures d'alliances entre partis ou factions ultra-orthodoxes ont peu de chose A voir avec la politique telle que la congoivent les acteurs ordinaires de la vie politique mo- derne. Ainsi, la cr6ation du parti shas, cons6- cutive au ddpart de ses membres de l'Agouda, s'explique avant tout par les tensions ethniques entre ashkenazes et s6pharades: parti ashke- naze fondu en Europe de l'Est au d6but du sit- cle, l'Agouda n'a pas su (ni ddsird) faire la place qui leur revenait aux nouveaux venus sd- pharades. Frustr~s et d~qus par les promesses non tenues, ceux-ci ont fait sdcession et ont fondd leur propre parti sous le leadership cha- rismatique de l'ex Grand-Rabbin sdpharade d'Isra l, Ovadia Yosef. Mais il faut savoir dga- lement que c'est grace o l'appui et avec la bd- nddiction d'un nonagdnaire lituanien (donc ashkenaze) tout puissant que ce parti a pu voir le jour: le rabbin Schach, I'une des plus 6mi- nentes autorit6s religieuses du pays. Ce sou- tient a la fraction dissidente s6pharade s'explique non pas tant par un sentiment de solidarit6 avec l'ultra-orthodoxie s6pharade, que par la haine s6culaire que les < Litua- niens w vouent au courant hassidique auquel appartiennent les dirigeants de l'Agouda. Les SLituaniens >, dont le rabbin Schach est le

chef de file, se sont oppos6s au hassidisme dbs les ddbuts de celui-ci. Plus de deux siicles ont passd depuis lors, mais les affrontements n'ont rien perdu de leur vigueur. C'est pourquoi le rabbin Schach ne s'est pas contentd d'affaiblir la position de l'Agouda et de ses dirigeants sur l'Cchiquier politique en encourageant la dissi- dence s6pharade, mais il a cr66 son propre par- ti, Deguel ha tora, dont la principale raison d'8tre r6side dans son opposition au hassi- disme.

Un chapitre consacrd A la sociologie politi- que de l'ultra-orthodoxie nous introduit dans cet univers de pratiques et de pens6e qui forme une v6ritable contre-soci6t6, par sa mise A l'6cart volontaire du reste de la soci6t6 isra6- lienne. Ses positions de principe vis-h-vis des diffdrentes facettes de la modemit6 (sexualit6, violence, d6mocratie, pluralisme religieux) peuvent se r6sumer par un refus global de ses valeurs et pratiques et par une acceptation et une adaptation limit6e de certains de ses acquis (m6dias, technologie). Les grands conflits qui mettent aux prises ultra-orthodoxes et laics concernent essentiellement 1'exemption des jeunes filles religieuses et des 6tudiants talmu- distes du service militaire, mesure qui apparait comme injuste et injustifide au reste de la po- pulation soumise g cette obligation g la fois contraignante et pdrilleuse, et la question des

conversions qui illustre la lutte pour le pouvoir religieux en Israel, orthodoxes et ultra-ortho- doxes refusant de reconnaitre la 16gitimit6 et la validit6 des conversions effectu6es par les rabbins r6form6s et refusant toute d6finition de la jud6it6 ( = appartenance au < peuple juif >) autre que la d6finition religieuse.

Depuis 1977 les ultra-orthodoxes ont compris le parti qu'ils pouvaient tirer de leur participation g la vie politique. C'est la raison pour laquelle ils sont opposds B toute rdforme l61ectorale qui les priverait de cette position centrale d'arbitrage et d'dquilibrage des al- liances. Non seulement certains porte-feuilles ministdriels leur permettent de tirer des avan- tages substantiels, mais leur prpsence au centre de la vie de la nation leur permet d'dtendre l'emprise de la religion sur l'ensemble du pays (cacherout et interdiction d'dlever des porcs, respect du chabbat dans le secteur public : in- terdiction des transports en commun et des vols d'El Al).

Pourtant les structures de pouvoir au sein du monde haredi restent celles du pass6. L'auto- rit6 revient au sage, au maitre, au d6cisionnaire et ceux-ci se partagent selon les clivages in- ternes 6voqu6s pr6c6demment (hassidim d'ob6- diences diverses et concurrentes contre < Lituaniens w, s6pharades contre ashkenazes).

Quant au clivage entre colombes et faucons (par rapport B la question arabo-palestinienne), il est essentiellement d~termind par des motifs religieux ou par les rapports de forces entre factions religieuses. II convient d'ajouter enfin que, selon l'auteur, l'dlectorat des partis reli- gieux est beaucoup plus "fauconw que certains des leaders de ces partis qui soutien- nent des positions plus w colombes > (Yosef, Schach).

Tentant de rdpondre dans sa conclusion g la question du r61e futur de ces partis dans la vie politique isradlienne, I'A. retient trois facteurs qui seront d6terminants pour l'avenir: 1) la probabilit6 croissante d'une r6forme L61ecto- rale; 2) les changements d6mographiques en cours qui se traduisent d'une part par l'accrois- sement et le rajeunissement de la population ultra-orthodoxe, et de l'autre par l'immigration en provenance d'Union sovi6tique dont on peut supposer qu'elle contre-balancera le poids ac- tuellement en hausse de l'dlectorat religieux; 3) l'6volution des tendances politiques des Juifs originaires des pays arabes. A l'heure ac- tuelle ils constituent l'6crasante majorit6 des partis ultra-orthodoxes, mais, selon I.G., le succbs l61ectoral de ces partis ne serait que conjoncturel. On constaterait ddjh des rddqui- librages en faveur des partis lai'ques (notam-

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Un Jesus de com~die. Augment6 d'un Paul de farce. Paris, ld.

du Cerf, 1991, 142 p.

76.388 GRELOT (Pierre).

J6sus est, dans nos pays, devenu un produit de libre march6. Ex6ghte r6put6, esprit incisif et sentinelle vigilante, P.G. part ici en guerre contre deux ouvrages d'un drudit amateur au succbs m6diatique, G6rald Messadid, pour trois de ses ouvrages, L'Homme qui devient dieu (2 vol.) et L'Incendiaire. Vie de Saul, apbtre. Il est s6vbre: << Je n'ai pu m'emp$- cher d'6prouver un ennui profond devant une oeuvre aussi pr6tentieuse que d6nu6e de va- leur >>.

Emile Poulat.

BULLETIN DES OUVRAGES

ment le Likoud). Ainsi, Israel ne courrait pas le risque de devenir un Etat thdocratique en d~pit de 1'< envahissement des hommes en noir. En cela, la perc6e du << fondamentalisme >> juif en Israel se diff6rencierait radicalement de l'ascension du << fondamentalisme > islamique des pays voisins.

R6gine Azria.

Spirituelle Wege und Orte Untersuchungen zum New A2e in urbanen Raum. Frank-

76.389 GREVERUS (Ina-Maria), WELZ (Gisela) (6ds.).

furt/Main, Institut fiUr Kulturanthropologie und Europaische Ethnologie der Universitit Frank- furt, 1990, 330 p.

Ce livre r6sulte d'un projet collectif d'en- quotes ethnologiques sur divers groupes ou personnages appartenant h des mouvements spirituels plus ou moins syncr6tiques, catalo- gu6s globalement << New Age >>, dans deux villes allemandes, Fribourg en Brisgau, et Francfort sur le Main.

Une des questions que se sont pos6s les chercheurs concerne le rapport entre New Age et urbanit6. Le mouvement est largement ur- bain (et de classe moyenne) mais est-il issu de I'urbanit6 ou de l'absence d'urbanit6 ? G.W. montre que la pr6sence du New Age a Fribourg ou h Francfort joue sur deux types diff6rents d'urbanit6 : 9 Fribourg, vieille ville universi- taire, de r6flexion spirituelle - avec sa facult6 de thdologie -, les diverses institutions New Age (consultations thdrapeutiques, centres spi- rituels, librairies, boutiques d'alimentation na-

turelle, lieux communautaires) se situent dans un contexte favorable ; I'urbanit6 y est un fac- teur positif. A Francfort, oh les groupes New Age sont bien plus nombreux qu'h Fribourg, il s'agit au premier abord d'autre chose: la ville est connue comme centre bancaire de l'Allemagne et elle est r6put6e << froide >>, << in- humaine >> ; le New Age constituerait done une r6action aux carences de l'urbanit6. En fait, une ville aussi moderne, prospbre, ouverte i la diffusion et g l'innovation, apparait elle aussi comme un terreau favorable. G.W. conclut avec sagesse: la culture urbaine g elle seule ne peut constituer un modble d'explication pour des ph6nombnes aussi complexes.

Il y a bien, en effet, chez les participants de divers mouvements d6crits par d'autres auteurs - groupes Zen, communaut6s de fiddles du Brahma Kumari et Sannyasi, regroupement anthroposophique, etc., - des motivations complexes: recherche de sens, quote d'6quili- bre psychologique, d'enracinement culturel, etc.

Holger Greiner d6crit un vaste << centre de culture physique et spirituelle >> inaugurd en 1983, dont l'architecture est inspirde de la construction en argile des indiens Pueblo, cela dans le quartier d'affaires de Niederrad a Francfort, aux tours de b6ton et de verre. Ce centre a cotitd la bagatelle de 35 millions de Mark. II a toutefois rapidement d6clind et a du fermer ses portes. L'ensemble << sport et spiri- tualit6 >>, sis dans le contexte d'activit6s ter- tiaires et de la culture << yuppie >>, n'a pas 6t6 viable. Par contre, comme le montre Cordula Vennebusch, l'installation d'une << colonie >> d'anthroposophes, disciples de Rudolf Steiner dans un ancien village de la p6riph6rie de Francfort, aux vieilles maisons i colombages (Oberursel), rdussit bien.

Cornelia Rohe et Sven Sauter, s'appuyant sur leurs protocoles d'enquate auprbs d'un pro- fessionnel de << thdrapie corporelle et d'6quili- bre 6nerg6tique >> ainsi que chez un astrologue, montrent, avec beaucoup de d6tails, la complexit6 d'une relation d'enquete oh I'agres- sivit6, les rapports de domination, les tenta- tives de prosl61ytisme jouent de part et d'autre.

Notons encore une expdrience d'observation participante (Martina Ferber, Katya Werth- mann) limitde B la seule pratique de m6ditation d'un groupe Zen, ce qui ddbouche sur une th6orisation des rituels de ces s6ances et sur une pr6sentation de diverses tendances Zen en Allemagne.

On regrette que nombre d'auteurs noient trop souvent sous la prolixit6 et l'exchs de dd-

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