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Année—№38 ABONKEMEKTS Trois Mo:.-, . . 3 ij. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réçhmes 1 fr. Fai-s locaux 1.2 D La Fête de \ Jeanne d'Arc C'était bien l'heure choisie où Jeanne devait nous apparaître comme sauvegarde à l'aube de celte ère nouvelle d'Union res- taurée dans la grande fraternité des armes. Depuis longtemps déjà son culte grandissait, car chacun l'aimait, cetle noble Pucelle d'Or- léans, qui n'est à personne et que tout le monde revendique. L'Église et la Nation l'ont pro- clamée leur protectrice, et, pour faire éclater ce triomphe, tous les Français viennent de la Îèler ma- gnifiquement dimanche dernier. Ce n'est plus un souvenir qui survit, c'est un culte qui s'im- plante. La petite patrie a vibré du même enthousiasme que le cœur de la plus grande France. * * * Un temps incertain menaçait de compromettre la première fêle nationale de notre sainte Protec- trice. Mais ce ne fut heureusement qu'une alerte, car le soleil vint s'unir à la joie générale et auréo- ler cette journée d'union dans sa touchante simplicité. Tous les cœurs communiant des mêmes pensée, chacun ma- gnifia à sa façon la sublime libé- ralrice de la France. Au matin, l'air vibrait des salves d'artülerie , cependant qu'une foule dense se pressait vers le Chardonnet fOur assister à la première manifestation patrioti- que, celle de l'armée. La tribune officielle reçut toutes autorités civiles, ainsi que les dé- légations que le général Thureau vint saluer et remercier. Puis les trompettes sonnèrent et la revue commença. Mais voici que les anciens lé- gionnaires forment la haie der- rière les cinq officiers qui rece- vront la suprême récompense des braves, la croix de la Légion d'honneur. Ce lurent les lieutenants Tinel. Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI cSc LE SAMEDI RÉDACTaQM a: ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Mercredi 11 Mai 1921 LE NUMÉRO 1 0 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. Direcleiir : A. GIROUARD Téléphone 1-95 Cou I tois, M oé de Gasti n es, lioche, de Royère, le s.-lieulenant Brun. A nouveau résonne le ban, puis le gént^ral remet cinq médailles .militaires aux élèves - officiers Salesse , Lavergne , Lèves ; aux maréchaux des IO^MS liouzé, Mainguy, Ilalberl. Les esc idronsprennent ensuite position ; une charge merveil- leuse d'entrain, soulevant l'en- thousiasme, passe comme une trombe impétueuse; les autos- canons et les 11 itrailleuses lermi- neiit cet imposant défilé. L'armée avait rendu ses Jion- neurs à la jeune guerrière de Domrémy. A oiizc heures, une fouie im- mense emplit la vaste nef de Saint-Pierre qui regorge jusque sur la place. Nous y avons remarqué toutes les autorité: M. le Sous-Préfet, M. le général Thureau, M. le co- lonel Tonnet, M. le docteur Astié, maire, M. Vidal, adjoint et plu- sieurs conseillers municipaux, M. Wallel, président du Tribunal, M. Pichar.l, président de la Cham- bre de Commerce, i\L Poisson, président du Tribunal de Com- merce, la section de l'U N.C., les Mutilés, les Dames de la Croix- Rouge, la « Jeanne-d'Arc », les Cheminots catholiques ; nombre de personnalités civiles et une grande quantité d'ofliciers. Au cours de l'office, la Musique Municipale rehaussa de sa déli- cieuse harmonie celle touchante manifestation patriotique et reli- gieuse. Puis il nous fut donné d'e»- tendre tomber du haut de la chaire de vérité la pa-ole si chau- de de M. Tabbé Priet, ancien vi- caire de la paroisse. Son discours, soulevant le voile du passé, rappela de doux souve- nirs, et son cœar ému déborda d'émotion quand il refit l'histo- rique de la chère société de gym- nastique « La Jeanne-d'Arc ». C'est alprs qu'évoquant leursainte Patronne, il adjura les représen- tants des trois grandes forces qui forment la nation, civiles, mili- taires et religieuses, de se grouper plus que jamais, à l'heure l'Allemagne est arrogante et nos alliances chancelantes, pour ne faire qu'une France étroitement unie. L'après-midi, sur le terrain du Carrousel, les vaillants gymnastes nous charmèrent par leurs exer- cices variés. Et à cinq heures du soir, tout Saumur recueilli priait avec 1er- veur la grande Sainte nationale. La voix autorisée de iM. l'abbé Priet retraça avec éloquence la •vie si courte mais si brillante de la Pucelle d'Orléans, faisant res- sortir sa magnifique épopée et son cruel martyr. Un salut solennel, où les chants les plus beaux se firent entendre, clôtura celte im- pf)Sdnte cérémonie. Sur le soir, les Saumurois se portèrent nombrciux vers le con- cert donné au kiosque par la Mu- sique municipale. La foule déam- bulait par les diiTérentes artères décorées et illuminées. Nous ne saurions trop remémorer ici la splendide apothéose de l'institu- tion Saint-Louis dont la vaste cour d'honneur [fut bientôt trop ( troite pour contenir l'a-sistance. L'immeuble grandiose ruisselait de lumières multicolores alois que des transparents magniflques rappelaient la vie, les faits et gestes de la Sainte Nationale. C'était une féerie chatoyante , un embrasement sans pareil que nous ne nous lassior.s pas d'ad- mirer. Pendant que nous nous réjouis- sions des flots d'harmonie, le.s yeux se portaient vers l'écran magique où défilait toute la vie de Jeanne d'Arc. Mais soudain éclate l'Hymne à l Étendard que les jeunes élèves de Saint-Louis interprètent ma- gistralement el que la musique accompagne. C'fstalors l'enthousiasme d'une foule emue qui, par sa joie, pro- clame hautement son admiration pour la Sainte de la Patrie. Dans le cœur de tous les Sau- murois, sans distinction d'opi- nions, Jeanne avait pris la place d'honneur. Le peuple de France a désor- mais consacré le Triomphe de Jeanne d'Arc que l'Église et la Nation lui ont si royalement ren- dus. A. GIROUARD. * * TÉLÉGRAMME DU St-PÉRE Rome, 9 mai. Le Pape a adressé à l'évêque d'Orléans le télégramme suivant : , « Le Saint-Père, en agréant l'hommage filial que l'Évêque d'Orléans et les fidèles de cette ville lui ont adressé bénit de tout cœur les fètes qui se déroulent en l'honneiir de la sainte héroïne, afin que la grâce divine.les rende belles et profitables à l'Église et à la Patrie. » L'Allemagne accepte rUltimatum ! L'ancien minisLre des Finan- ces, M. Wirlh, a réussi à former le nouveau cabinet allemand. A La suite de >a déclaration mi- nislériHle, rUltimatum est voté par 221 voix contre 175. L'Allemagne, émue, s'incline devant la manière forte que nous sommes décidés à employer ians délai; mais, toutefois, il nous faudra continuellement surv' Hier cette pui sance qui ne cherche qu'à se défiler. Nous allons entrer dans une périocU rassérénée ; ne nous en- dormons pas pour cela dans notre quiétude ; ayons toujours, comme moyen de défense, Vu- niun étroite de nos Alliés, et sa- chons fermement faire respecter nos droits. NOUVELLES EXPRESS Au cours de l'entretien qui a eu lieu lundi, entre M»' Granito di Belmonte et M. Briand, le cardinal a été informé de la nomination en principe comme am- bassadeur de France auprès du Vatican, de M. Jonnart auquel son acceptation dé- finitive sera demandée. Ms"' Cerretty sera désigné comme nonce. Les Allemands ont pris des Polonais comme otages. Le chef polonais Korfanty prendra, s'ils ne sont pas relâchés, deux fois plus d'Allemands notables comme otages. Le nouveau ministère allemand a été formé sous la présidence de M. Wirth qui a pris le portefeuille des affaires étrangères. Le Reichstag a accepté l'ultimatum des Alliés par 221 voix conte 175. Le Reichstag compte 469 membres. Pour en finir Trois ans ont passé depuis les jour? nées et les nuits de liesse où, des grands boulevards parisiens jusqu'à la grande place de la plus modeste commune, la nouvelle de l'arçiistice apportait à tous les Français un soulagement qu'ils croyaient défmitif.Or, depuis trois ans, ils n'ont trop souvent assisté — surpris d'abord, puis mécontents, puis indignés, puis lassés — qu'au spectacle démora- lisant de leur victoire inerte, émiettée, sans avenir... Chez beaucoup, l'attitude s'est res? sentie de cette déception presque sen- timentale. Ces alliés, ces amis auxquels on avait fait fête, auxquels on s'était confié, et parfois même donné, ne son- geaient qu'à leurs intérêts propres, à la plus grande gloire, au besoin brutal de leur propre patrie. Naïvement, nous nous en sommes étonnés, nous en avons souffert, nous nous en somme plaints : raisons suffisantes pour qu'on nous traitât en enfants généreux, mais im- patients et insatiables, dignes tout au plus de garder le silence à la table où les grandes personnes, sans caprice, se partageaient les meilleurs morceaux. Il semble maintenant qu'une con- duite nouvelle soit celle de la majorité des Français, conduite un peu désabu- sée, sans doute, un peu amère peut- être, mais, au demeurant, de dignité plus haute et de plus sûr rendement. Nous songeons à présent, non pas à mesurer la déloyauté du « partenaire allemand, ni les lenteurs sinueuses du vieux sorcier gallois, mais les dimen- sions grandissantes de notre feuille d'impôts et le gouffre qui chaque jour se creuse dans le budget. Ce n'est plus le cœur qui nous point tout d'abord, c'est l'économique, c'est le financier. De la contemplation de notre flasque^ escarcelle, il naît dans notre cerveau une pensée, une seule : qu'on les fasse payer; peu importe le payeur, peu im- porte les moyens, peu importe même le chiffre total pourvu que, dès main- tenant, une somme suffisante rentre, selon un mode simple, commode et sûr. Et voyez comme, à la lumière de cet esprit d'affaires, toute la question s'é- claire et se simplifie 1 Un acte aussi important que l'occupation de la Rhur se trouve perdre en partie la significa- tion vindicative qui retarde trop nos alliés anglais | il devient une opération

PLAC, N DEU MARCHÉ-NOIR sans dérangemen pout luir ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Année—№38 ABONKEMEKTS Trois Mo:.- . ., 3 ij. Six Mois .. . . 5.50

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Année—№38

ABONKEMEKTS

Trois Mo:.-, . . 3 ij. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces , la l igne . 0 .80

R é ç h m e s — 1 f r .

Fai-s locaux — 1 .2 D

La Fête de \

Jeanne d'Arc C'était bien l 'heure choisie où

Jeanne devait n o u s apparaî t re comme sauvegarde à l 'aube de celte ère nouvel le d 'Union res-taurée dans la g rande fraterni té des armes. Depuis longtemps déjà son culte grandissai t , car chacun l'aimait, cetle noble Pucelle d'Or-léans, qui n'est à personne et que tout le m o n d e revendique .

L'Église et la Nation l 'ont pro-clamée leur protectrice, et, pour faire éclater ce t r iomphe, tous les Français v iennen t de la Îèler ma-gni f iquement d imanche dernier .

Ce n 'est p lus un souveni r qui survit , c'est un culte qui s ' im-plante.

La petite patrie a vibré du m ê m e enthousiasme que le cœur de la plus g rande France.

* * *

Un temps incertain menaçait de compromet t re la première fêle nat ionale de notre sainte Protec-trice.

Mais ce ne fu t heureusement q u ' u n e alerte, car le soleil vint s 'un i r à la joie générale et auréo-ler cette journée d 'un ion dans sa touchante simplicité.

Tous les cœurs c o m m u n i a n t des mêmes pensée, chacun ma-gnifia à sa façon la sub l ime libé-ralrice de la France.

Au mat in , l 'air vibrait des salves d 'ar tüler ie , cependant qu 'une foule dense se pressait vers le Chardonnet fOur assister à la première manifestat ion patrioti-que, celle de l 'armée.

La t r ibune officielle reçut toutes autorités civiles, ainsi que les dé-légations que le général Thureau vint saluer et remercier .

Puis les t rompettes sonnèrent et la revue commença .

Mais voici que les anciens lé-gionnaires forment la haie der-rière les cinq officiers qui rece-vront la suprême récompense des braves, la croix de la Légion d 'honneur.

Ce lurent les l ieutenants Tinel.

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires <S? d'Avis Divers

— F O N D E E N 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I cSc L E S A M E D I

R É D A C T a Q M a : ADMINISTRATION : 4 , PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Mercredi 11 Mai 1921

LE NUMÉRO

1 0 C mes

L e s A b o n n e m e n t s s o n t p a y a b l e s d ' a -

v a n c e e t l ' a c c e p t a t i o n d e t r o i s n u -

m é r o s e n g a g e p o u r u n e a n n é e .

L a q u i t t a n c e e s t p r é s e n t é e à l ' a b o n n é

s a n s d é r a n g e m e n t p o u r lu i .

Adres se t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO S A U M U R . Direcleiir : A. GIROUARD T é l é p h o n e 1 -95

Cou I tois, M oé de Gasti n es, lioche, de Royère, le s .- l ieulenant Brun.

A nouveau résonne le ban, puis le gént^ral remet cinq médailles

.mili taires aux élèves - officiers Salesse , Lavergne , Lèves ; aux maréchaux des IO^MS l i ouzé , Mainguy, Ilalberl .

Les esc i d ronsp rennen t ensuite position ; une charge merveil-leuse d 'entra in , soulevant l'en-thous iasme , passe comme une t rombe i m p é t u e u s e ; les autos-canons et les 11 i trailleuses lermi-neiit cet imposant défilé.

L'armée avait rendu ses Jion-neurs à la j eune guerr ière de Domrémy.

A oiizc heures, une fouie im-mense emplit la vaste nef de Saint-Pierre qui regorge jusque sur la place.

Nous y avons remarqué toutes les au to r i t é : M. le Sous-Préfet, M. le général Thureau, M. le co-lonel Tonnet, M. le docteur Astié, maire, M. Vidal, adjoint et plu-sieurs conseillers m u n i c i p a u x , M. Wallel, président du Tr ibunal , M. Pichar.l, président de la Cham-bre de Commerce , i\L Poisson, président du Tr ibunal de Com-merce, la section de l'U N.C. , les Mutilés, les Dames de la Croix-Rouge, la « Jeanne-d 'Arc », les Cheminots catholiques ; n o m b r e de personnali tés civiles et une grande quanti té d'ofliciers.

Au cours de l'office, la Musique Municipale rehaussa de sa déli-cieuse ha rmonie celle touchante manifestation patriotique et reli-gieuse.

Puis il nous fu t donné d'e»-tendre tomber du haut de la chaire de vérité la pa-ole si chau-de de M. Tabbé Priet, ancien vi-caire de la paroisse.

Son discours, soulevant le voile du passé, rappela de doux souve-nirs, et son c œ a r ému déborda d'émotion quand il refit l 'histo-r ique de la chère société de gym-nast ique « La J e a n n e - d ' A r c ». C'est alprs qu 'évoquant leursainte Patronne, il ad ju ra les représen-tants des trois grandes forces qui forment la nat ion, civiles, mili-taires et religieuses, de se grouper plus que j ama i s , à l 'heure où l 'Allemagne est arrogante et nos alliances chancelantes , pour ne faire q u ' u n e France étroitement unie .

L'après-midi, sur le terrain du

Carrousel, les vaillants gymnas tes nous charmèrent par leurs exer-cices variés.

Et à cinq heures du soir, tout Saumur recueilli priait avec 1er-veur la grande Sainte nationale.

La voix autorisée de iM. l 'abbé Priet retraça avec éloquence la •vie si courte mais si bril lante de la Pucelle d'Orléans, faisant res-sortir sa magnif ique épopée et son cruel martyr . Un salut solennel, où les chants les plus beaux se firent entendre, clôtura celte im-pf)Sdnte cérémonie.

Sur le soir, les Saumurois se portèrent nombrciux vers le con-cert donné au kiosque par la Mu-sique municipale. La foule déam-bulait par les diiTérentes artères décorées et i l luminées. Nous ne saurions trop remémorer ici la splendide apothéose de l ' inst i tu-tion Saint -Louis dont la vaste cour d 'honneur [fut bientôt trop ( troite pour contenir l 'a-sistance. L' immeuble grandiose ruisselait de lumières multicolores alois que des transparents magnif lques rappelaient la v i e , les faits et gestes de la Sainte Nationale.

C'était une féerie chatoyante , un embrasement sans pareil que nous ne nous lassior.s pas d'ad-mirer .

Pendant que nous nous réjouis-sions des flots d 'harmonie , le.s yeux se portaient vers l'écran magique où défilait toute la vie de Jeanne d'Arc.

Mais soudain éclate l 'Hymne à l Étendard que les jeunes élèves de Saint-Louis interprètent ma-gistralement el que la mus ique accompagne.

C'fstalors l 'enthousiasme d 'une foule emue qui, par sa joie, pro-clame hautement son admirat ion pour la Sainte de la Patrie.

Dans le cœur de tous les Sau-murois , sans distinction d'opi-nions, Jeanne avait pris la place d 'honneur .

Le peuple de France a désor-mais consacré le Triomphe de Jeanne d'Arc que l'Église et la Nation lui ont si royalement ren-dus.

A. GIROUARD. * *

TÉLÉGRAMME DU St-PÉRE Rome, 9 mai.

Le Pape a adressé à l 'évêque d'Orléans le té légramme suivant : , « Le S a i n t - P è r e , en agréant

l ' hommage filial que l 'Évêque d'Orléans et les fidèles de cette ville lui ont adressé bénit de tout cœur les fètes qui se déroulent en l 'honneiir de la sainte héroïne, afin que la grâce divine.les rende belles et profitables à l'Église et à la Patrie. »

L'Allemagne accepte

rUltimatum ! L'ancien minisLre des Finan-

ces, M. Wirlh, a réussi à former le nouveau cabinet allemand. A La suite de >a déclaration mi-nislériHle, rUltimatum est voté par 221 voix contre 175.

L'Allemagne, émue, s'incline devant la manière forte que nous sommes décidés à employer ians délai; mais, toutefois, il nous faudra continuellement surv' Hier cette pui sance qui ne cherche qu'à se défiler.

Nous allons entrer dans une périocU rassérénée ; ne nous en-dormons pas pour cela dans notre quiétude ; ayons toujours, comme moyen de défense, Vu-niun étroite de nos Alliés, et sa-chons fermement faire respecter nos droits.

NOUVELLES EXPRESS

Au cours de l'entretien qui a eu lieu lundi, entre M»' Granito di Belmonte et M. Briand, le cardinal a été informé de la nomination en principe comme am-bassadeur de France auprès du Vatican, de M. Jonnart auquel son acceptation dé-finitive sera demandée.

Ms"' Cerretty sera désigné comme nonce.

Les Allemands ont pris des Polonais comme otages. Le chef polonais Korfanty prendra, s'ils ne sont pas relâchés, deux fois plus d'Allemands notables comme otages.

Le nouveau ministère allemand a été formé sous la présidence de M. Wirth qui a pris le portefeuille des affaires étrangères.

Le Reichstag a accepté l'ultimatum des Alliés par 221 voix conte 175.

Le Reichstag compte 469 membres.

Pour en finir Trois ans ont passé depuis les jour?

nées et les nuits de liesse où, des grands boulevards parisiens jusqu'à la grande place de la plus modeste commune, la nouvelle de l'arçiistice apportait à tous les Français un soulagement qu'ils croyaient défmitif.Or, depuis trois ans, ils n'ont trop souvent assisté — surpris d'abord, puis mécontents, puis indignés, puis lassés — qu'au spectacle démora-lisant de leur victoire inerte, émiettée, sans aveni r . . .

Chez beaucoup, l 'attitude s'est res? sentie de cette déception presque sen-timentale. Ces alliés, ces amis auxquels on avait fait fête, auxquels on s'était confié, et parfois même donné, ne son-geaient qu'à leurs intérêts propres, à la plus grande gloire, au besoin brutal de leur propre patrie. Naïvement, nous nous en sommes étonnés, nous en avons souffert, nous nous en somme plaints : raisons suffisantes pour qu'on nous traitât en enfants généreux, mais im-patients et insatiables, dignes tout au plus de garder le silence à la table où les grandes personnes, sans caprice, se partageaient les meilleurs morceaux.

Il semble maintenant qu'une con-duite nouvelle soit celle de la majorité des Français, conduite un peu désabu-sée, sans doute, un peu amère peut-être, mais, au demeurant, de dignité plus haute et de plus sûr rendement. Nous songeons à présent, non pas à mesurer la déloyauté du « partenaire allemand, ni les lenteurs sinueuses du vieux sorcier gallois, mais les dimen-sions grandissantes de notre feuille d'impôts et le gouffre qui chaque jour se creuse dans le budget. Ce n'est plus le cœur qui nous point tout d'abord, c'est l'économique, c'est le financier. De la contemplation de notre flasque^ escarcelle, il naît dans notre cerveau une pensée, une seule : qu'on les fasse payer; peu importe le payeur, peu im-porte les moyens, peu importe même le chiffre total pourvu que, dès main-tenant, une somme suffisante rentre, selon un mode simple, commode et sûr.

Et voyez comme, à la lumière de cet esprit d'affaires, toute la question s'é-claire et se simplifie 1 Un acte aussi important que l'occupation de la Rhur se trouve perdre en partie la significa-tion vindicative qui retarde trop nos alliés anglais | il devient une opération

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d'abord économique, donc permise, où les dépenses militaires sont couvertes par les recettes à encaisser, et surtout doive ouvrir la ports du coffre-fort central dont les diplomates du Reich (c'est une justice à leur rendre) ont brouillé le mot à plaisir.

Aussi bien , à l 'heure actuelle , n 'y a-t-il qu'une espérance à nourrir : c'est que nos alliés comprennent et, comme disent certains d'entre eux, « réalisent » la communauté d'intérêts qui les unit à nous. Nous leur devons trop d'argent pour qu'ils puissent sérieusement né-gliger notre remise en train.- C'est la tâche de M. Briand, qui n'en aura ja-mais connu de plus grave, que de mon-trer la France raisonnable dans sa sé-vérité pour ses débiteurs, afin qu'à leur tour les Alliés se montrent raisonnables dans leur collaboration à cette œuvre qui les sauvera comme nous.

VIGIL.

• -—s»-—:

B U L L E T I N F I N A N C I E R

Paris, le 6 Mai 1921. La séance d 'aujourd'hui a été favo-

rablement influencée par l'accord de Londres. Au n arché officiel, on remar-que surtout la tendance f i rme des Banques. En coulisse-, la sensible dé-tente des changes ne produit pas sur les valeurs inteinationales l'effet défa-vorable que l'on aurait pu supposer.

Nos rentes françaises sont bien te-nues :-3 % progresse à 56,85 ; les autres types demeurent sans changement.

Fermeté des obligation du Crédit national 1919 et 1920 464 et 475,50.

Etablissements de en'dit en progrès : la Paris 1458, Union Parisienne très re-cherchée s'avance a 1008 , Lyonnais 1512, Société Générale 745.

Valeurs'de Navigations irrégulières : Suez 6175, Chargeurs réunis 772, Tran-satlantique 303.

Cuprifères en reprise : Rio 1505, Tanganyilia 70.

Industrielles russes recherchées prin-cipalement en clôture : Naphte 432, Bakou en vive avance à 31.SO, Liano-soff 525, Platine 645, North Caucasian 72.

Pétrolifères soutenues malgré la sen-sible détente des devises étrangères :

FEUILLETON DE L'Echo Saiimurois N" 145. — 11 Mai

Grand Roman inédit du temps de Guer re ,

Par Jules de G A S T Y N E RÊVE RÉALISÉ {suite et fin)

Furetier pénétra dans le salon, son feutre à la main.

Il était rayonnant. — La bête est morte 1 Et comme Mme Durtal ne paraissait

pas comprendre tout d'abord, il expli-qua :

L'espion vie'nt de rendre son âme au diable. 11 a été exécuté ce matin.

J'en arrive. Je l'ai vu tomber. 11 ne faisait pas une belle tête aussi lâche que féroce 1 •

C'est toujours un de moins, mais ce n'est pas fini. 11 y a encore chez nous trop de ce mauvais gibier. J'espère bien en débusquer encore quelques-uns et les rabattre vers le poteau d'exécution.

Et, changeant de ton, Furetier de-manda :

— Vous avez des nouvelles du lieu-tenant, madame Durtal ?

Eagle 336, 341 et 335, Shel 301, Royal Dutch 26,100, Omnium desPétroles 657, Colombia 725, Bteano Romano 679.

Diamantifères et mines d'or résis-tantes: de Beers 601, Jfigersfontein 127, Crown mines 102, Rand mines 115, Goldfields 47,25.

Caoutchoutières délaissées : Finan-cière 126, Padand 196.

Parmi les valeurs diverses , les Su-creries d 'Egypte s'inscrivent à 810, et la Say ordinaire à 1386, Penarroya très ferme à 1187, Gafsa 755. La Finan-cière des Pétroles accentue son avance à 984.

(Soriiu'H'E'Ti'lfs et d'Iiifo-ina'ions Fiii.4iiiièies, filiale d.' l'Agence Havas)

LIRE dans notre numéro de SAMEDI

un nouveau feuilleton

Ш et la BâC D E P A U L D E GARROS.

ET REGIONALE

LA DEMI-TAXE SUR LE3 AUTOMOBILES

Monsieur de Grandmaison a reçu la lettre suivante :

Paris, le 2 mai 1921. Monsieur le Député,

Vous avez bien voulu demander que des ordres soient données au Directeur de mon Administration à Angfrs, pour que le bénéfice de la 1 /2 taxe soit accordé, dansle départemontde Maine-et-Loire, aux automobiles des experts-fonciers.

J 'a i l'honneur de vous faire connaî-tre que certains chefs de services locaux avaient cru ne pas devoir appliquer le tarif réduit aux automobilesdes experts-fonciers. Mais leur manière de voir a été redressée et les contribuables que vous avez bien voulu signaler seront admis à la 1 /2 taxe toutes les fois qu'ils utiliseront habituellement leur voiture pour l'exercice de leur profession.

Veuillez agréer. Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération.

Le Directeur Général.

— J'ai reçu une lettre ce matin. 11 va très bien. Il attend comme tout le monde.

— La ruée définitive ? — Sans doute. J'ai reçu aussi une

lettre de Mlle de Riverin. Elle m'an-nonce que son père est enfin arrivé. Et je l 'attends. Je croyais môme, quand on a sonné, que c'était elle qui venait.

La mère de Cahxte achevait à peine ces mots qu'on sonna de nouveau.

— Cette fois, dit-elle, ce doit être elle.

En effet, Léontine annonça presque aussitôt :

— Mlle de Riverin. Et Mme Durtal se leva avec empres-

sement .pour aller au-devant de la jeu-ne fille.

— Ah ! ma chère enfant, s'écria-t-elle, que je suis heureuse de vous voir 1 ,

— Moi aussi, ma bonne mère. E t Ca-lixte ?

— Calixte va bien. J 'ai reçu une let-tre.

— Quant à René, dit la jeune in-firmière, je n'ai plus besoin de m'en informer. Sa bonne mine parle pour lui.

Elle avait pris l 'enfant dans ses bras et l 'embrassait avec une tendresse vrai-ment maternelle.

S o c i é t é des Lbttr s , Sci-.-nces' t t A r t s

Excursion d La Flèche et au Lude Les membres du Syndicat d'Initia-

tive et de la Société des Lettres, S. A. S. sont invités à participer à l'excur-sion qui doit avoir lieu, le lundi de la Pentecôte, 16 mai. On visitera le Pry-tanéo militaire et le château du Lude.

Départ : 9 h. 08, à la gare d'Orléans.

Prix, aller et retour de La Flèche : 7 fr. 50. — De La Flèche, les sociétaires auront la faculté d'aller au Lude en autobus, si le nombre des adhérents à cette seconde partie du voyage est de 20 au moins.

Retour à Saumur : 19 h. 19.

Se faire inscrire chez M. J .Coutard, à la petite Jeannette, avant samedi, à midi.

UNION AMICALE DES ENFANTS DU LOIR-ET-CHER EN ANJOU Les membres actifs de l'Union ami-

cale des enfants du Loir-et-Cher en Anjou, sont priés de vouloir bien as-sister à la réunion qui aura lieu, le jeudi, 12 mai, à 8 heures 30 du soir, salle de la Justice de Paix de la Mai-rie do Saumur.

Les per.-onnes orginaires du Loir-et-Cher, qui n 'ont pas encore donné leur adhésion à la Société, sont invitées également à venir à la réunion.

Objet de la réunion : 1° Approbation des Statuts ; 2° Nomination du bureau de l'an-

née 1921 ; 3° Examen d'un projet de bal et

d'une sortie en dehors de Saumur.

Concours de Greffage sous la prési-dence de M. des Ages, président du Syndicat des Vignerons des coteaux de Saumur.

Seront seuls admis à y prendre part les élèves qui auront suivi le cours de greffage.

. Les résultats du Concours seront pro-clamés et la distribution des récom-penses aura lieu à Angers, le luadi 23 mai, au matin, sous la présidence de M. le Ministre de l'Agriculture.

Sla/îon VUicùlc ci EcoU de ViH-cvUure de Saumur t>l du de-parlemerif, de waine cl-Loire. Samedi 14 mai, à 2 h. l / '2 : Comment diriger la fermentation du

vin, et comment améliorer les moûts, par M. Moreau, directeur de la Station œnologique de Maine-et-Loire.

Cours pratique de Greffage La leçon sera suivie d 'une séance

de greffage, dirigée par M. Lépage ou un autre professeur.

Samedi 14 mai, à 3 h. 1 /2 :

Furetier s 'apprêtait à se retirer dis-crètement. Il avait salué très respec-tueusement la jeune fille.

Celle-ci lui dit : — Que je ne vous fasse pas fuir,

monsieur Furetier. — Je m'apprêtais à partir, dit le

policier. J 'étais venu annoncer à Mme Durtal que notre faux comte avait été exécuté.

Claire frémit légèrement. — Il a été exécuté ? — Ce matin. Tout à l'heure. Et ce

n'est que Justice. — Il est mort courageusement ? — Comme un pleutre. Ce n'était

plus un homme, mais une chiffe. — Le malheureux I dit Mme Durtal. — Vous le plaignez ? dit Furetier

avec une expression indignée. Vous plaignez ce misérable qui vous a tant fait souffrir ?

— J'ai toujours quelque pitié pour ceux qui sont malheureux.

— Quand ce sont des honnêtes gens, oui, mais des canailles de cette espèce 1

— M. Furetier a raison, madame. Si vous saviez ce qu'ils ont fait à mon pauvre père 1

— C'est vrai, dit Mme Durtal. Par-lons de votre père. Vous l'avez vu ?

— Je l'ai vu énfin. Mais combien

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teur-mécanicien, 5 4 , rue de Rouen, à Saumur, fait connaître à sa nombreuse clientèle que bien, qu'il ait vendu à 'la Société des Etablissements Simon frères à Cherbourg ses brevets et ses marques concernant tout l'article. LAITERIE, B E U R R E -RIE et MARGARINERIE, sa maison de Construction Continuera comme pdr le passé àfairetOVLÎeS l e S Réparations et travaux mécani-ques qu'on voudra bien lui confier.

Son outillage perfectionné ( l e p l U S important de la contrée), et un vieux personnel aucourant des tra-vaux sont un sûr garant pour leur bon-ne exécution.

L ' U N I O N l Y x U P H O N i Q U f : Elle a fait, hier, ses débuts, l 'Union

Symphonique. de Saumur. Ils furent concluants et, pa r t an t , très appréciés du nombreux public qui se pressait dans la coquette salle Carnot.

M. René Baudry, président, et M. Olive, directeur, ont droit â la recon-naissance du monde artistique local ; ces Messieurs, par leur ténacité et leur amour de grand art, ont su réunir une phalange qui donne les meilleures espérances pour une décentralisation complète de l 'art musical en notre ville.

Quel choix heureux pour cette pre-mière audition: des œuvres de "maîtres magistralement interprétées.

Mme Marcilley, une chanteuse à la voix chaude et prenante, sut enthou-siasmer l'auditoire.

Semblable manifestation artistique réserve certainement des jours heureux aux dilettanti saumurois.

; maigri, combien vieilli ! Le malheureux est à peine reconnaissable.

Vous ne pouvez vous iniaginer de quelles atrocités il a été victime, lui et les autres prisonniers qui avaient

; été emmenés avec lui. ; Je vous raconterai tout cela un jour,

madame. Aujourd'hui, je suis un peu pressée. Et vous frémirez, comme nous

I avons frémi, ma mère et moi, d'indi-• gnation et d'horreur 1

Mon pauvre cher 'papa, xe qu'il a dû supporter !

I — Ce sont des monstres, dit Fure-: tier, et vous voudriez qu'on ait pitié ' d ' eux !

— Il a supporté tout cela courageu-sement, sans se plaindre, poursuivit la jeune fille, soutenu par une espérance qui ne l 'abandonna jamais que tout ceci n 'aurait qu'un temps et que nous serions vengés.

— Oui, nous le serons, mademoiselle, dit Furetier, et comment 1

Ces bandits osent encore parler d'une paix qui leur permettrait d'avoir des relations amicales avec les peuples voisins.

Ils ont entassé pour cela trop d'atroci-tés et trop de crimes. Ils ont montré trop à nu leur âme de bassesse et de four-berie pour qu'on les traite à l'égal des

Festival BEETHOVEN

Le Lundi 30 !.'«/, d 8 heures salU ( arnoL.

Poursuivant son œuvre éducatrice par la vulgarisation de la musique, le (( Concert historique » offre aux « jeunes » une troisième occasion d'entendre un des plus grands maîtres du piano.

Artiste do race et des plus réputé, M. Lazare LÉVY a remplacé, il y a quelques mois, M. Alfred Cortot dans son enseignement au Conservatoire. « 11 est aussi exact dans son interpré-tation qu'infaillible dans les doigts. Il est simple , c'est-à-dire musical ». {Monde Musical.)

L'entendre, c'est prendre une mer-veilleuse leçon de « sonorité » et de « style ».

M. Lazare LÉVY §era assisté par des artistes déjà connus du monde musical saumurois :

M. André ASSELIN, violon-solo de la Société des Concerts Populaires d'Angers, et dont nous parlerons dans un prochain article.

M. Georges VALMIER, baryton-solo desConcerts Pasdeloup (redemandé après un brillant succès au concert Mozart).

M. Victor BOISARD, l'éminent pro-fesseur de chant, membre du Jury du Conservatoire.

M. François PILLET, violoncelliste. Beethoven, le sourd immortel, sera

donc interprété par une compagnie d'élite qui fera de cette audition une seconde création.

Piano de concert offert gracieusement • par la maison Erard.

Prix habituel des places. — Location à partir du 26 mai chez Mlles Lecuit, rue d'Orléans.

M a d a m e Sarah-Bsrnbardt à Saumur

Nous apprenons la nouvelle sensa-tionnelle de la venue prochaine de Mme Sarah-Bernhardt à Saumur. M. P. Boquel organise, avec son éminent

autres hommes. Ils ont élevé entre le monde civilisé et eux une muraille de réprobation et de haine si je puism'ex-primer ainsi, que les siècles de courbet-tes n 'abat t ront pas !

Sur ces mots, le policier prit congé de Mme Durtal et de Mlle de Riverin, en disant :

— Je vais me remettre à l'œuvre 1 Quand la mère de Calixte et sa fian-

cée furent seules, elles causèrent du lieutenant de leurs projets, de leur amour ; puis du moment où, la paix faite, ils seraient enfin réunis.

— Je vais vivre en attendant mon Calixte, dit la mère.

— Et la victoire, dit Claire. Puis, tendant les bras comme devant

une vision radieuse, elle ajouta : — Elle approche à grands pas. Je

l 'entends, je la vois I En entendant ces paroles, Mme Dur-,

tal éprouva une telle émotion qu'elle ne put que bégayer en pressant la jeu-ne fille entre ses bras :

— Ma chère enfant 1 Ma chère en-fant 1

E t elles se mirent à sangloter toutes les deux.

Mais c'était de bonheur, tant l'espoir emplissait leur cœur 1

F IN

Page 3: PLAC, N DEU MARCHÉ-NOIR sans dérangemen pout luir ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Année—№38 ABONKEMEKTS Trois Mo:.- . ., 3 ij. Six Mois .. . . 5.50

concours, une soirée en l'honneur dti Rostand, hommage au grand poèlo français de son illustre interprète, cl annoncecette émouvante manifeslatioii littéraire, au cours de lacfuelle Mme Sarah-Bernhardt dira ses Souvenirs sur Rostand, pour le jeudi 19 mai.

Fête des Poilus à Bistré

Dans une réunion tout intime mais combien expressive par sa manifesta-tion oià la commune vibrait dans la même sympathie, les membres de l 'U.N.C. de Distré fêtèrent dimanche, avec le souvenir de ceux qui sont tombés, la première Fête Nationale de Jeanne d'Arc.

Un banquet de près de cent couverts groupait autour de la même table, sous la présidence de M. Eugène Bury, maire, président du Conseil d'arrondissement, les invités de l ' U . N . C . , au nombre desquels M. Gustave Nouteau, maire des Ulmes, M. Marcel Albert, président de la Fédération des Mutilés de l'ar-rondissement de Sauinur, Messieurs les membres du Conseil municipal: les vé-térans de 1870 avaient tenu à assister leurs cadets , apportant ainsi à ceux qui firent la victoire le salut des anciens qui ne désespérèrent pas de la justice de la revanche.

On but les vins du pays I Les toasts furent des plus simples et ils y gagnè-rent en cordialité. Les chanteurs et monologuistes furent appla dis et bis-sés tour à tour, et j'en sais qui, à 70 ans d'âge, n 'ont rien perdu de leur voix pour nous charmer.

A 5 heures nous arrivaient infatiga-bles, M. le Sous-Préfet de Saumur et M. deGrandmaisondéputé, qui venaient demander aux poilus de Distré de leur procurer quelques heures de détente après un programme excessivement chargé en ce jour de Fête Nationale.

M. de Grandmaison ne parla que de ses amitiés, c'est-à-dire qu'il parla de tout le monde de Distré et fut vigou-reusement applaudi.

M. Roimarnier eut les mots les plus heureux et les plus convaincants pour nous dire sa joie d'être au milieu de braves gens qui réalisaient sous ses yeux l'union des cœurs.

Faut-il dire que le vin vermeil, géné-reusement offert, fu t le bouquet de cet-te fête de famille.

* *

Le soir un bal des plus animés clô-tura une journée qui n'eut pas assez de ses vingt-quatre heures pour con-tenter tous les couples et une jeunesse qui ne demandait qu'à se réjouir. Aus-si prit-on sur la nuit du dimanche au lundi, nuit qui était fort avancée quand sonna l 'heure du calme et du repos alors que les échos retentissaient déjà des joyeux mais troublants coco-ricos de tous les « Chantecler » du pays 1—X.

TRiBUNAL CORRECTIONNEL

Audience du 7 Mai

Afluiré de coups.— Les nommées Elavard Angèle, 25 ans, cultivatrice ù.Montreuil BelIay et Marceau Mélanie 53 ans, également cultivatrice se mi-rent en colère, malmenant sérieuse-ment les proposés dos laiteries et allant même jusqu'au coups.

Coût : la femme Etavard, 200 . fr, d'amende et la femme Marceau, 100 fr. d'amende et toutes les deux, 250 francs de dommages-intérêts.

Mendicité.— Pour délit do vagabon-dage, le nommé Bigot Jules, 61 ans, chaisier, est condanné à 24 heures de prison.

Soir de fête.— C'était le lundi de Pâques au soir après boire, plusieurs groupes se sont rencontrés sur la Place à Doué-la-Fontaine, et des altercations s'en suivirent : les coups aussi ne manquèrent point.

Coût : Caillaud, son envoi dans une maison de correction jusqu'à 21 ans, et Bédouet, 15 jours de prison avec sursis et 25 francs d'amende.

Cambriolage et vol.— Le nommé Bouvet qui avait dérobé 3.000 francs chez un particulier dans les environs de Brézé se voit coudamner à six mois de prison. Mais le Tribunal lui accorde le sursis à cause de sa déter-mination de s'engager.

Tapage nocturne.— Les trop bru-yants jeunes gens qui firent du bruit dans les rues de Saint-Lambert et qui brisèrent des portes se voient infliger tous les trois, les nommés Chauveau, Foulon et Lemaire, chacun 25 francs d'amende.

Ils s'engagent en outre à indemni-ser les plaignants.

Trafiquants d'cr.— L'affaire de trafic d'or, qui passionna jadis toute notre région, vient d'avoir son dénouement -: devant le Tribunal. Les sept inculpés, reconnus coupables, sont tous condam-nés à des amendes variant de 80 à 5.000 francs.

Le principal inculpé a, en outre, été | condamné à 3 mois de prison avec ' sursis et à 43 amendes de 200 fr. Sur la poursuite des Contributions in-directes.

Affichage.— Pour s'être abstenus de marquer le prix de leurs denrées. M""® Dallet, de Varennes ; veuve Billar-deau, de Bagneux, et M. Jean Genest, de Neuillé, sont condamnés à 16 fr. d'amendes chacun.

Mouillage de lait.— Une cultivatrice de Varrains, la femme Collasseau, née Augustine Coquard, 55 ans, qui avait mouillé son lait dans la proportion de 53%, est condamnée à 8 jours de pri son avec sursis. 100 fr. d'amende et à deux insertions dans Г « Echo Saumu-rois » et le « Courrier de Saumur » et à l'affichage à Saumur et à Varrains.

Vol.— Pierre Duvernay, 28 ans, do-mestique à Antoigné, est condamné, pour vol, à 24 heures de prison avec sursis.

Le bien d'autrui.— Joseph Richou 23 ans, et Ouvrad I-éopold, 29 ans, tous deux cultivateurs à Tigné, qui ont pris du bois à autrui, sont con-damnés à 16 fr. d'amende avec sursis.

amené et écroué à Saumur à la dispo-sition du Parquet.

I tut-Civil de Sfiu:xu ^ du 8 mai au 11 mai

NAISSANCES Marguerite Guillaume, rue du Petit-

Pré, 4. Raymonde Comité rue Gambetta, 22. Roger-Albert Monhurel, chemin de

Grenelle.

Aline-Marie Allard, à l'hôpital. Georges Auguste Gallé, rue de F e -

nêt, 93.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Georges Deregnan20urt, mineur à

Doué et Thérèse Lefebvre, bijoutière, route de Varrains, 31.

Joseph Bordas, maréchal des logis, maréchal ferrant, et Andrée Milteau, sans profession, à Fontevrault.

Jules-Henri Lamoureux, employé de chemin de fer à. Saumur, et Yvonne Antoinette Simon, sans profession à Chalonnes-sur-Loire.

Adolphe-Louis Balêhae, comptable, 4, Place Saint-Pierre et Amélie-Marie Désaleux, sans profession, Place Saint-Pierre, 4.

MARIAGES Valent Guiaud, cavalier à l'Ecole de

cavalerie a épousé Marcelle Voiland, lingère, tous deux à Saumur.

DÉCÈS Ludovic Moisson, 72 ans, céliba-

taire. chaudronnier, à l'Hospice. Simon Félici, époux Chailan, 77 ans,

chef de gare en retraite, avenue Da-vid d'Angers, 38.

Marie-Léonie Cornilleau, célibataire, 73 ans, place Kléber, 5.

Marc-René Boursier, menuisier, 25 ans, rue Bonnem re, 6.

Adolphe-Louis Richard, époux Ballu, 75 ans, journalier à l'hôpital.

Jean René Barbot, cultivateur 76 ans, à l'hôpital.

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avisés et aidés par la population de Martigné et La Calonnière, ont arrêté, le 6 mai, après une course à travers champs. Guerrier Julien, 27 ans, évadé de la colonie pénitentiaire de Fonte-vrault.

Le dangereux personnage a été

Situation Agricole L'adjectif « excellent » convient au-

jourd'hui onne peut mieux pour appré-cier l 'état cultural des emblavures, presque à la veille de l'épiage pour les céréales d'automne-hiver, au moins dans la partie méridionale du pays. Peut-être, les avoines et orges de printemps présentent-elles quelques vides, en rai-son de leur germination irrégulière, dif-ficile au moment de la sécheresse, mais il est certain que les dernières pluies, courtes, mais souvent abondantes, ont sensiblement amélioré la végétation. Sur de nombreux points, il a suffi de deux journées pour modifier, dansle meilleur sens, l'apparence des cultures. Il va sans dire que les travaux en retard ont pu être terminés dans les conditions généralement satisfaisantes ; la levée des betteraves, des plantes fourragères diverses se dessinebien, et la végétation des pommes de terre devient apparente dans le Centre et le Nord, alors qu'elle se montre vigoureuse dans les régions plus chaudes, de l'Atlantique aux Al-pes. Mais, il est hors de doute que les

vrrgers dans tous It-s déparlomcnls ot les vignes en Languedoc et Sud Ouest ont souffert des gelées survenues vers le milieu d'avril. Les abricotiers ont été particulièrement atteints. C'est l'ombre au tableau. La fraîcheur persiste mal-heureusement.

Les cultures légumières sont en pleine force. En ces jours derniers, on a pour-suivi les semis de haricots pour les ré-coltes en vert et en sec. Les travaux d'entretien sont partout commencés.

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BIBLIOGRAPHIE

des mères en cultivant l 'esprit de disci-pline chez vos enlanis, (lornélie. — Cour-rier de quinzaine, G.-G llose Goudin. — La Vie fl, les Livres, Paul Cliauvin. — Nous apprêtions l'anglais (50" et dernière leçon). — Jane Ayre. — Eco ornie ména-gère et hygiène domestique, M'"' Comolet-Sue. — La Modo pour les petits et pour les grands, Jacqueline Portier. — Cause-rie de l'avocat : Les droits de la femme mariée (suiie), Jacqueline Bertdion. — Les bulled <ie Savon, Agaritlie Meynier. — Les « dits » de Jeanne recueillis par son papa (suite) , 1 \ H . D . — Colette Baudoche, Maurice Ba r r é s .—Pe t i t e cor-rèspondance. Trait d 'union, La Finette.

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, f u t guérie par cinq bouteilles de Minérolase, de douleurs névralgiques siegeant à la tète, à la nuque, à l'estom ic et dont elle souiTrait cruellement depuis neuf ans. — Mlle Emma Corel, route de Mennetout, à Salbris (Loir-et Cher) , était amaigrie, affaiblie, nerveuse, manquait de respiration et de sommeil à la sui ied 'une grippeà rechutes tellement graves qu'elle avait dû abandonner son métier ; elle l'ut guérie par quatre bouteilles d . 'Minéro iase Dupeyroux. — Ce produit esl le moins cher des fortiQants, car la bouteille, sutfisante pour une cure de un mois, ou de deux mois suivant l 'âge, est envoyée, franco en gare, contre 11 f r . en madat-cai te . par le docteur DUPEYROUX, 5, square de Messine, Par is . Il adresse, gratis et frani:o, sur demande, son importante Etude sur la « Minérolase » et un Q-iettionnlire pour Consultations Gratuites par Cor respor, dance. Tous les jours n' n fériés, consulla'ions en son cabinet, 5, square de Messinr, Paris, de 9 heure! à 11 heures et de 14 heuies à 17 heures.

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milles nombnuses , docteur Jacques Ber-tillon. — Les belles funil les françaises. — Une idée : le piivi'ège de la France, La Fenmie el l 'Enfant. — Un fait : Elo-quence imprudente, Paul Coquemard. — La vie inteiUcluelle el morale : Le bill t de l'oncle, Benjamin. — Les livres du jour : Torches et Lumignon, J . - f l . Rosny aîné ; La lanterne ro\ige, Fiéiléric Routel. — Chronique théâtrale : I^e théâtre de la Chauve-Souris , Gaston Rageot. — Un grand anniversau-e. Au berceau de l'Aigle. La « casa » Ronaparte à Ajaccio, Henry Cosfira. — Autour de la corbeille à ou-vrage, Mireille. - Pages, rustiques : La Violi lle, Michel Sylva. — Petits travaux, grandes économies, ou l'art de se pas er des autres : Exercez - vous à travailler l'osier, le rotin, le raphia, le jonc. Maître Jacques. — Les boureaux d'enfauts, Noël Aniaudru. — Jeux de pleinair et d ' inté-rieur : Les dames, l 'agon, le sonneur, j Raquelte. —.Le coin desMamans : Formez '

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Lange.ais, C i n q - M a r s , Luynes , T o u r s . Pr ix par place : 20 f r .

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