Journal du 20e - 4

60 euros de chauffage par an 60 euros de chauffage par an

Le 20e est un arrondissement de mélange. C’est pour ça

que je m’y sens comme chez moi

Sophie de la Rochefoucauld

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Dans le 20e, le hip hop don’t stop

> Au centre de soins de Belleville, 30 000 visiteurs par an

Ecole AmandiersCarte blanchepour les vœux

Ecole AmandiersCarte blanchepour les vœux

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36 ans après la Loi Veil, l’avortement reste un combat d’actualité

Le combat mené entre autre parla municipalité du 20e pour laréouverture du centre IVG del’hôpital Tenon a porté ses fruits :nous sommes aujourd’hui richesde promesses, nous attendonsdésormais des actes.

D’une manière générale on peut se poser la question del’offre de soin dans le 20e,ville de 200 000 habitants.Populaire, le 20e compte unepopulation pour laquelle la priseen charge publique des dépensesde santé est le seul accès possibleaux soins.

Les menaces de coupes claires de l’Etat qui pèsent surl’hôpital public et la Sécuritésociale ne présagent rien debon en termes d’offres etd’accès aux soins. L’égalité faceà la santé, droit fondamental, nepeut être remise en cause par desplans qui visent à démanteler lasanté publique.

Je serai extrêmement vigilantepour que tout le monde ait accèsaux soins pour tous dans le 20e.

(Edito)Par Frédérique CalandraMaire du 2Oe arrondissement

•• « Après la réouverture d’une antenne de planification familiale fin 2009,les négociations pour la réouverture d’un centre IVG à l’hôpital Tenon sont enbonne voie. L’AP-HP vient de nous donner son accord de principe. Je resteraitrès vigilante quant aux moyens humains et financiers qui seront mis en œuvrepour permettre cette réouverture dans les meilleures conditions possibles et dans

les meilleurs délais », a déclaré Frédérique Calandra, mairedu 20e. Elle réaffirme son attachement au combat pourl’émancipation des femmes et à leur droit à disposer de leurcorps. Cette victoire est le résultat de la forte mobilisationde la Maire du 20e, relayée par Serge Wajeman, Présidentde la commission de surveillance de l’hôpital Tenon,aux côtés des associations et de l’ensemble du corpsmédical de l’hôpital Tenon. Le Maire de Paris,Bertrand Delanoë, et ses adjoints Jean-Marie LeGuen, en charge de la santé publique et des relationsavec l’AH-HP et Fatima Lalem, en charge de l'éga-lité femme/homme ont apporté leur soutientotal. Rappelons que ce sont plus de 220 000femmes qui ont recours à l’IVG chaqueannée, en France.

contactsutilesMouvement Françaispour le PlanningFamilial Tél.: 01 48 07 29 10

Info IVG Ile-de-FranceTél.: 01 47 00 18 66

Fil Santé Jeunes Tél.: 0 800 235 236

Sexualité contraceptionNuméro vert de la ville de Paris :0800 803 803

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FrédériqueCalandra,Maire du 20e

le Paris du 20e •• 3

«

»Si vous souhaitez pouvoir bénéficier d'une IVG, n'attendez pas. En France, le délai légal de recours àl'interruption volontaire de grossesse est de 12 semaines.Prenez rapidement contact avec un hôpital public ou une clinique privée qui pratiquent cette intervention. Pour recueillir des informations ou tout simplement pour parler, n'hésitez pas à appeler un planning familial.


Les réveillons de la générosité

La mairie du 20e se mobilise contre le sida

En novembre dernier, la mairie du 20e a accueilli Toni Morrison, prix Nobel de littérature1993. De nombreuses manifestations ont ponctué cette rencontre. Frédérique Calandra,maire du 20e, a souhaité y associer les jeunes. Ainsi, Nassio, Banga, Dacruz et Kongo ont réalisétrois graffs, s'inspirant de l'œuvre de Toni Morrison. Ces toiles ont été présentées au publicconvié à la soirée dédiée à l’auteur. Autre temps fort, la pose d'un « banc au bord de la route »(the bench on the road), en présence de Toni Morrison et de Frédérique Calandra. Projet cherà l’auteur, La Toni Morrison Society a choisi le 20e et la rue Louis Delgrès, pour installer cetobjet de mémoire en l’honneur de cet homme et ses combats contre l’esclavage.

Un mémorial pour les esclaves : Toni Morrison a choisi le 20e

Ce « banc au bord de la route » est le premier mémorial dédié auxesclaves et à ceux qui ont combattu l’esclavage. Et c’est dans le 20e.

A l’évidence, Toni Morrison s’est sentie comme chez elle à la mairiedu 20e arrondissement, accompagnée de Frédérique Calandra.

Lesxxxxx

Transmettre aux enfants le plaisir du théâtre

Les sportifs du 20e en haut de l’affiche Les sportifs du 20e se sont retouvés à la mairie, le mois dernier, pour êtrerécompensés par Olivier Dumont, président de l’Office du mouvement sportif du 20e

(OMS20). Le président a félicité les sportifs qui se sont distingués par leurs résultatsmais aussi pour leur action associative. Il a également rappelé que l’OMS 20 doitavant tout favoriser la pratique sportive pour les personnes handicapés. Et FrédériqueCalandra, présente pendant la cérémonie, de rappeler à son tour, qu’il faut aussisoutenir la présence des femmes dans les clubs.

Le 9 novembre, la Maison ItzhakRabin a organisé, à la mairie du20e, le 15e anniversaire de la mortd'Itzhak Rabin en présence denombreuses personnalités. A cetteoccasion et dans une salle comble,Frédérique Calandra, loin de toutparti pris, a réaffirmé son soutienau processus de paix.

»

4 •• le Paris du 20e

Ils ne pouvaient pas faire moins. A l’occasionde la Journée mondiale de lutte contre lesida, La Bellevilloise, le Mama Shelter ou LeMelting pot, hauts lieux branchés du 20e,ont relayé l’opération "Café capote". Auprogramme : distribution gratuite et massivede préservatifs et sous-bocks, illustrés demessages de prévention. Cet événement,initié par la Ville de Paris, était large mentsoutenu par la mairie du 20e et les associationsde commerçants. En tout, ce sont 45 bars,cafés et restaurants du 20e qui ont participéà l’opération. Un stand d’information et deprévention s’est tenu à la mairie du 20e.

Forte du succès de la 1ère édition2009/2010, la mairie du 20e

a souhaité renouvelé l’opération Le Théâtre c’est la classe.Elle permet aux élèves de CM2, de toutes les écoles du 20e, de travailler sur une pièce, avec les comédiens, jusqu’à lareprésentation finale au théâtre.Cette année, les enfants ontdécouvert « Ouasmok ? », de Sylvain Levey, mis en scène par la compagnie « Bouche Bée », au Vingtième Théâtre.

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Nathalie Maquoi ,Conseillère d'arrondissement.Adjointe à la Maire du 20e.Jeunesse, vie étudiante et

jeunes travailleurs

«

Un hommage à la paix à la mairie du 20e

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Partage, générosité, convivialité avec sesproches rythment les fêtes de find’année et leur donnent un sens. Pourautant, des personnes isolées sont lais-sées en marge de ces festivités. C’estpourquoi, pour la deuxième annéeconsécutive, la mairie du 20e a accueillidans sa salle des Fêtes, 87 invités, toushabitants du 20e. Ils s’y sont retrouvésdans une ambiance chaleureuse etsouriante. Les 28 bénévoles des Petitsfrères des pauvres, quant à eux, n’ontpas hésité à donner de leur temps. FaridaHaddar est « responsable du réveillon deNoël depuis 6 ans, et toujours avecplaisir ». Son engagement la poussemême, chaque semaine, à accompagner

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des malades à l’hôpital intercommunalde Puteaux. La doyenne du réveillon, 98hivers, a annoncé qu’elle comptait bienrevenir l’année prochaine.

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hIP hoP don’t stop ! Tapez Générations 88.2 sur unmoteur de recherche. Voustrouverez une déferlante d’articlesqui ont un point commun, celuide considérer cette radio commela n°1 du hip hop. BrunoLaforestrie la dirige, depuis plusde 10 ans, et a choisi le 20e pourbase. Le jeune président y ainsufflé un esprit qui ressembleétrangement à celui qui règne surl’arrondissement fait de mélangeet de création. Il est également le fondateur du Festival Paris Hip Hop. Sur Générations 88.2,hip hop don’t stop !

Michel CIVES n’est pas unhabitant du 20e comme les autres : il assure le commandement de 2 casernes de Sapeurs Pompiers de Paris, Ménilmontant, rue Saint-Fargeau et Charonne, rue des Pyrénées. Pompier depuis25 ans, ce capitaine dirigeaujourd’hui 165 soldats du feu,disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Avec 22 500interventions en 2010, il se bat contreles appels abusifs !


« Il faut considérer le hip hop comme

une passion, une pratiqueartistique sur la durée .»

Bruno Laforestrie

Jianguio Cheng, président de l’association. Les Commerçantsbellevillois a un rêve : participer au développement économique du quartier et aider les populations en difficulté à mieux s’insérer dans la société.

En connaisseur et par une savante alchimieGuilhem Morel relie les gens du 20e aux crus des vins. Le plaisir est son maître mot, celui de découvrirde bons vins et de transmettre ce goût.Cave à Vins sur Vingt - 11 rue Ernest Lefèvre

Avant c’est trop tôt, après, c’est troptard. Philippe Bensignor était là au bon moment pour sauver un bébé tombé du 7e étaged’un immeuble, cours de Vincennes, l’été dernier. Il a été décoré par le préfet de police de Paris, pouracte de courage et de dévouement.

8 •• le Paris du 20e le Paris du 20e •• 9

Sophie de LaRochefoucauld,comédienne reconnue,est devenue une « aficionada » du 20e

arrondissement. Elle y trouve ce quidonne un sens à sa vie,la solidarité et lemélange.

Depuis 10 ans, c’est dans le 20e

que Sophie de La Rochefoucauld,alias Claire, flic de choc dans lasérie TV Group Flag a choisi de

vivre. « Je suis arrivée dans l’arrondissementpar amour », dit-elle en souriant. Pourelle, le 20e a gardé son côté populaire.Plus encore, « c’est le mélange des culturesqui est important. » Il est vrai qu’entre unpère issu de la plus pure aristocratie fran-çaise, une mère polonaise et juive et unmari latino-américain le mélange, elleconnaît bien. « C’est un élément structurantdu 20e. C’est sans doute pour cela que jem’y sens comme chez moi. »

Une habitante presque comme les autresSon quotidien est celui d’une habitantepresque comme les autres, qui se partageentre son travail, les courses au marché de

Belleville, la bibliothèque de la rue desCouronnes, son rendez-vous « forme » auclub de gym et à la piscine Nakache où ellese rend à vélo.

A la ville comme à l’écran« Nous avons tous assez de force pour sup-porter les maux d’autrui », écrivait Françoisde La Rochefoucauld, auteur des célèbresMaximes, au 17e siècle. Sophie, qui croitdur comme fer aux lendemains qui chan-tent, a bien intégré le bel adage de sonaïeul. Ce qui la fait courir, c’est son enga-gement pour les autres. Et c’est encoredans le 20e qu’elle a décidé d’être de tousles combats. Féministe convaincue, elleest marraine de l’Association pour le déve-loppement de la santé des femmes (ADSF)pour laquelle des gynécologues bénévolesconsultent gratuitement les femmes engrande précarité. C’est en tant qu’artiste

LEUR 20e

engagée, qu’elle a donné une lecture dumonologue La douceur du velours, au Pa-villon Carré de Baudouin, dans le cadre dela Semaine contre les violences faites auxfemmes. Rappelons que son rôle de femmebattue dans le téléfilm Retrouver Sara, lui a

valu le Prix d'Interprétation Féminine duFestival des créations télévisuelles de Luchon,en 2006. Dans sa vie de tous les jours, ellen’est pas en reste. Maman d’une petite fille

de 8 ans, elle s’implique dans l’école de sonquartier et en appelle aux parents, « pourqu’ils se parlent et se battent contre la ghettoï-sation des écoles et des collèges du 20e. Il fautfavoriser la mixité, à tout prix », insiste-t-elle. Et la comédienne d’adhérer à Educationsans frontière, qui l’a amenée à devenirmarraine d’une famille chinoise.

Profiter du parc de BellevilleOn l’aura compris, Sophie de La Roche-foucauld est bourrée d’énergie et ne sem-ble pas avoir peur de grand-chose. Ducôté des projets ? « J’espère Avignon pourLa douceur du velours et l’écriture d’unscénario tiré du roman de Delphine De Vi-gan, Un soir de décembre. » Mais pourl’heure, elle attend les premiers rayonsdu soleil pour aller au parc de Belleville,« où l’on se retrouve entre amis pour pique-nique et bronzette », conclut-elle. n

« Le Chantefable estle premier restau oùje suis venue déjeunerquand j’ai déménagédans le 20e.

Si le jardin EdouardVaillant n’est pasforcément celui que jefréquente le plus maisce que j’aime ici, c’estle joli kiosque àmusique et lasimplicité de ce lieu.

J’adore la librairie desGâtines qui possèdeun joli fond. Le dessinsur la porte, donnevraiment envie de lapousser.C’est avec conviction et

enthousisme que Sophiedéfend son point de vuesur les collèges du 20e.

Non. Nous ne sommes pas sur le tournage d’un épisodede la série TV Group Flag. Les deux mamans, Sophie deLa Rochefoucauld et Dominique Calandra échangenttout simplement autour de leurs enfants.

Les grands débats de société n’ont jamaisempéché un brin d’humour et, autour decette table, personne n’en manque..

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BONS PLANS 20

mes

Le choix de Sophie : l e 20e arrondissement

Expression volée d’une femme engagée,Sophie de la Rochefoucauld regarde devantelle, droite dans ses bottes.

3ibrairie des Gâtines 9 rue des Gâtines


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n 1920, au 162 rue deBelleville, naissait leGroupe des œuvres so-ciales de Belleville

(GOSB). Son objectif : aiderles familles défavorisées dunord-est parisien. Depuis 90 ans, le centre desanté, la crèche, le centre de protection infantileet l’institut médico-pédagogique (IMP) conti-nuent de fonctionner à plein et comptent plusde 30 000 visiteurs par an. L’accès aux soins,avec la couverture maladie universelle (CMU),et la complémentarité de l’offre du GOSB sont

un formidable atout pour l’arrondissement. C’estpourquoi, en 2010, à l’initiative de la mairie du20e, la Ville de Paris a voté un programme detravaux qui prévoit, sur trois ans, la rénovation ducentre de Belleville, aux normes de haute qualitéenvironnementale (HQE), la création d’une sectionpour enfants autistes dans l’IMP, un centre deplanning familial, la construction de studios poury accueillir le personnel soignant et la créationd’une crèche de 80 berceaux rue des Montibœufsdont les travaux ont d’ores et déjà commencé et lalivraison prévue pour la rentrée 2011.

Le centre de soins de Belleville : 30 000 visiteurs par an

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le paris du 20e : Pouvez-vous nous faire un bref état des lieux de l’offre desanté dans le 20e ?

Serge Wajeman : Cette offre est paradoxale car il faut distinguer l’offre“Hospitalière’’ de l’offre médecine de ville. Malgré sesdifficultés, liées à un manque de personnel infirmierfaute de recrutement suffisant, l’hôpital Tenondemeure l’un des meilleurs de Paris. Le 20e manquecruellement de généralistes, dermatologues,gynécologues. Il incombe aux pouvoirs publics de faciliterleur installation à moindre coût.

Comment la mairie du 20e y répond-elle concrètement ?

La mairie du 20e fait le lien entre les différentesstructures et essaye de faciliter l’implantation denouveaux médecins et de cabinets para médicaux.L’un de nos projets, soutenu part la Ville deParis, consiste en la création d’un centre desanté pluridisciplinaire, de secteur I, enliaison avec le secteur hospitalier.

Serge Wajeman, conseiller d’arrondissement, délégué à la santé etaux relations avec l’AP-HP

2 questions a votre elu de la mairie

L’année 2010 a sonné lecoup d’envoides travaux derénovation duGOSB. Il étaittemps car la nécessité deces centres desoins n’est plusà démontrer.

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Le Paris du 20e : En quelques mots, pouvez-vous revenir sur la genèse du projet Fréquel

Fontarabie ?

Fabienne Giboudeaux : Le projet de rénovation de Frequel-Fontarabie a démarré en 2003 par un atelier de concertation qui a réuni des habitants,des associations de quartier, des

professionnels de la Ville. Ensemble, ils ont décidé de l'avenir du quartier :

la taille des bâtiments, l'emplacementdes équipements publics comme le

jardin et la crèche et le tracé despassages piétons. J'étais alorsadjointe au Maire du 20e,chargée de l'urbanisme.

Que représente ceprogramme d’envergure

pour le 20e ?

Dans cet éco-quartier, les personnes aux revenus

modestes payent moins de charges et bénéficient d'uncadre de vie de grande qualité. Fréquel-Fontarabie pourrait être unmodèle pour les villes quisouhaitent associer la justice socialeà l'amélioration de l’environnement.


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2questions à ààa votreééEluE de la mairie

Fabienne Giboudeaux, onseillère deParis, adjointe au Maire de Paris, chargéedes espaces verts

60 euros de chauffage par an

C’est fait : au 5 Passage Fréquel, les 17 loge-ments sociaux basse-consommation et lelocal d’activités ont été livrés. Pour cepremier bâtiment à énergie passive (Pas-

sivhaus), comprenez très peu consommateur d’énergie,l’architecte Pascal Gontier, pour la Siemp, a tout axésur l’isolation, l’étanchéité et la faible consommationd’énergie pour le chauffage, grâce, entre autre, au« puits francilien ». Des capteurs solaires pour l'eauchaude sanitaire et une toiture végétalisée, complètentles performances. Premièreétape de la rénovation duquartier Fréquel-Fontarabiequi prévoit, d’ici à 2013,plus de 100 logements so-ciaux, une crèche munici-pale et une PMI, quatre lo-caux d’activités, un jardin de 1 000 m² public et asso-ciatif. De plus, deux passages publics et une place,donnant sur la rue de la Fontarabie, devraient ainsipermettre l’accès au jardin.

En plus...

Le 5 passageFréquel est le

début d’une vasterénovation du

quartier.

LE PROJETLa mairie du 20e, la Ville de Paris et la Siemp ont souhaité, avec ce programme d’envergure, construire deslogements et des équipements publics et offrir aux habitants un nouveau cadre de vie dans un éco-quartier.

CalendrierAprès la livraison du premier bâtiment basse-consommation de 17 logements sociaux, en novembre dernier,l’ensemble du programme devrait être achevé fin 2013.

Les locataires du nouveaubâtiment Passage Fréquel,vont êtreheureux : leurs dépenses de chauffagene devraientpas excéder60 eurospar an.

L’ingénieux système du puits francilien, consiste à plonger sixconduits à 30 mètres de profondeur, la chaleur permanentedu sol à 12° « redistribuée par des aérations dans tous leslogements, garantit une température constante », précise PascalGontier. C'est un préchauffage en été et un rafraichisementpendant les canicules. L’eau chaude sanitaire est quant à elleapprovisionnée à 40 % grâce à des panneaux solaires.

Détail de la structure bois de l’immeuble passage Fréquel.

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Pour l’année 2011 tous les enfants puissent manger à leur faim

« Un vœu, ça ne se raconte pas sinon il nepeut pas être exaucé », disait une petite fillede CP, à l’école des Amandiers. C’est vrai.alors, il faut l’écrire. Et quand on demandeà des enfants, entre 5 et 10 ans, ce qu’ilsespèrent pour la nouvelle année, on n’estpas au bout des surprises.

Mettre des mots en imagesL’exercice était le suivant : les enfants de CP et de CM2 devaient plancher à la réalisation d’une carte de vœux pour la mairie du 20e. Chacun exprimait sonsouhait sur un support identique, unegrande feuille blanche sur laquelle étaitécrit le message illustré d’un dessin. Anne,jeune professeur d’arts visuels de la Ville deParis, a mis tout son savoir-faire et sapatience pour réussir cet atelier. « J’ai faitmettre des mots en images. Et pasn’importe lesquels : des vœux ! » Pendanttout un après-midi, presque à en oublier larécré, Les enfants ont travaillé avecjubilation. Jérôme, présent pour l’atelier, estun maître de CP heureux. « Cette idée desvoeux est géniale car elle valorise les enfantset, au-delà, l’école des Amandiers. »

Les enfants, sous l’oeil du photographe L’atelier s’est terminé par une séance dephotos qui immortalisent enfants etmessages pour la carte. Chacun y passera,assis sur une chaise devant l’appareil,tenant sa grande feuille devant lui.Curieusement, certains enfants n’ont passouhaité sourire, comme pour nous prouver tout le sérieux qu’ils donnent à leur vœu.


Ecole des AmandiersCarte blanchepour les vœux

Ecole des AmandiersCarte blanchepour les vœux

FrédériqueCalandra, la maire du 20e

Pellentesque rhoncus nunc et augue. Integer id fy llentesque rhoncus

Je souhaite que tous les enfants puissent lire

Amour, joie, solidarité que demander de pluspour l’année à venir ?S’ils ont moins de spontanéité que les pluspetits, les élèves de CM2 sont tout autantconcentrés et sérieux sur leur travail. Ils sont impatients de se faire prendre enphoto et, « devenir célèbre ». A la fin du jour, on se prête à espérer, tout commeles enfants, que ces vœux se réalisent.

les enfants ne semblent pas sesoucier du photographe quipasse entre les tables.Concentrés, ils travaillent àl’écriture de leur vœu, qui «exprime autre chose qu’uncontenu d’école. Ils ont réfléchità des questions qui sortent deleurs univers immédiat, encherchant en eux une sensibilitéqu’ils n’utilisent pas forcémentau quotidien», remarqueFrançois Bonnard, directeur del’école des Amandiers.

Le message apparaît enfin.

J’aime lesbateaux, je suisun professionnel

pour enconstruire.

è Apprendre à faire des étoiles pour les voir briller dans le ciel

arrive dans la classe et s’installe, à son tour,à une table. « Par leurdessin et leurs mots, les enfants expriment la fraicheur et laspontanéité qui nousdonnent envie de leurfaire confiance. Ils nouspermettent de voirl’avenir de manièredifférente. »


le 20e mélange les gens et les genres, créant une scène « urbaine » floris-sante. Ici le hip hop est roi qui rend l’arrondissement chaud-bouillant. Ilsmanient les mots, les notes, les mouvements. Ils, ce sont de jeunes talentsque la mairie du 20, via le Conseil de la jeunesse, et l’association Hip Hop

citoyens, créateur du Festival Paris Hip Hop, ont décidé d’accompagner jusqu’aubout de leur rêve. Depuis quatre ans, sur le terrain, ils brassent les jeunes groupesdu 20e : rap, Rn’B et danse, rien n’est laissé au hasard. Les groupes sélectionnés

bénéficient d'ateliers artistiques, pendant un an. L’occasionpour eux de se perfectionner dans les domaines de l’écriture,chant, scène, studio… Cette formation est encadrée, depuisl'origine, par le rappeur Kohndo, ancien membre du groupeLa Cliqua. En pointd’orgue, le concert« Nos engagements ».

Organisé dans le cadre du festival Paris HipHop, cette journée est l’occasion pour cesjeunes de monter sur scène et faire exploserleur talent. Et ça marche. Pour preuve,l’émergence, sur le plan national, de SteelFresh, Carré d’IXS et de la chanteuse Nabilapour n’en citer que quelques uns.

« xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Oui à la culture pour tous !Le ministère de la Culture vient

de commettre une note de cabinet

sans concertation préalable avec

les partenaires ni discussion publique

au Parlement ou avec les citoyens.

On comprend pourquoi : sous un

concept fumeux, « la culture pour

chacun », se cache un renoncement

à l’objectif de démocratisation

culturelle. C’est la préférence pour

une politique qui assigne chacun à

ses conditions, d’origines, sociales, etc.

C’est refuser de lutter contre les

inégalités. Dans le 20e, nous continuerons

à œuvrer en faveur de la culture

pour tous, pour l’accès du plus grand

nombre aux œuvres, pour le partage

le plus large du sensible, avec

le « Théâtre c’est la classe » pour

les élèves de CM2, la gratuité des

expositions au pavillon Carré Baudouin

et de notre cycle de conférences.

Parcours touristique graff :Création d’un parcours dans le 20e et dans l’estparisien de fresques réalisées par des jeunesartistes du 20e

Mur graff Ratp : Depuis plus d’un an, de nombreux artistes du20e, de Paris et de toute l’Ile de France viennentréaliser leur fresque sur le mur de l’anciendépôt de bus rue des Pyrénées. Ce mur légal aété ouvert grâce à la mairie du 20e et à la Ratp.

Confluences : Festival Péril Jeunes, troisième édition enautomne dernier, festival de jeunes talents dans le 20e

Give me a Wall : festival des cultures urbaines, photo, graff,concert, projection,…


Le Hip Hop dans le 20e sur www.mairie20.paris.fr

(le billet)

de Julien Bargeton1er adjoint à la Maire, chargé de la culture, des finances et des budgets participatifs.

Le 20e terreau desnouvelles cultures

Véritable culture urbaine faite d’influences multiples, le Hip Hop mêle la danse, le graph et la musiqueça a balancé dur au concert Nos engagements de l’été

dernier..

Le chantier du tramway, le T3, avance à grands pas.L’exposition Nouveaux Tableaux parisiens vous fera découvrir 50 œuvres réalisées par 4 artistes, témoins de la transformation des portes de Paris.

D’horizons artistiques etgéographiques diffé-rents, Mohamed Bou-rouissa, Lu Hao, Chou-

rouk Hriech et Yvan Salomoneposent leurs regards et leurs culturesur les quartiers Est et Nord-Est pa-risien, en pleine métamorphose de-puis 2008. Et pour cause, le grandchantier du tramway Est a déjàcommencé. Leur travail, présentépour la première fois à l’occasionde cette exposition, révèle à traversla photographie, la peinture, le des-sin et l’aquarelle, les transforma-tions de la ville et de sa périphérie.Ces œuvres deviennent la mémoiredu chantier du T3. « Le chantier,

ses mille et un bouleversements, sesintensités variables jusqu’à l’apai-sement final, est le prétexte, plusque le sujet, de ces Nouveaux Ta-bleaux parisiens »,explique ChristianBernard, directeurartistique, commis-saire de l’expositionet directeur-fonda-teur du musée d’artcontemporain deGenève. Les œuvresréalisées seront également présen-tées dans les mairies d’arrondisse-ment et au Pavillon de l’Arsenaltout au long du chantier du T3. Au-delà de cette manifestation au Pa-

villon Carré de Baudouin, l’aven-ture artistique autour du T3 sepoursuit avec le projet Tramway T3,de la Ville de Paris. En effet, en

2012, des interven-tions artistiques ponc-tueront le trajet du fu-tur tramway. Lacréation de bancs, bel-védères, fontaines seraprivilégiée. Des œu-vres plus monumen-tales sont également

prévues qui serviront de repères auxvoyageurs du T3. Enfin, toujoursdans le cadre de cette commandepublique, sera créé un musée dequartier à Saint-Blaise.


Nouveaux Tableaux parisiens du 20 janvier au 19 mars 2011 au pavillon Carré de Baudouin

Cette expositionrévèle, à travers laphotographie, lapeinture, le dessinet l’aquarelle, les transformationsde la ville.

Au Pavillon Carré de Baudouin, quatre artistes témoignent

Présentation

Christian Bernard, Commissaire d’exposition

« A l’enregistrementtechnique (photo ouvidéo documentaires)des métamorphosesengendrées parl’arrivée du tramwaysur les boulevards deceinture, nous avonspréféré les imagesreconstruites etdistanciées d’artistesqui ont choisi desformes dereprésentation plusinattendues :aquarelles, dessin ennoir et blanc, peinturesur bambou ou miseen scènephotographique. Laréalité chnagée de laville y trouvera unreflet plus incarné etpeut-être moinsfugitif. Le chantier, sesmille et unboulversements, sesintensités variablesjusqu’à l’apaisementfinal, est le prétexte,plus que le sujet, deces NouveauxTableaux Parisiens »

Christian Bernard

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Saviez-vous que le 20e concentre laplupart des constructions les plusanciennes et les plus emblématiquesdes H.B.M. de Paris ? Les raisons

sont multiples, ainsi que nous le raconteJean-Paul Flamand,sociologue et historiende la question du lo-gement social enFrance. « Au début duXXe siècle, l’arrondis-sement dispose d’unfoncier disponible (ancien parcellaire agricoleet carrières de gypse). L’urbanisation y estrapide, d’autant que c’est dans l’Est parisienque l’on compte la population ouvrière laplus importante, qui arrive de province puisde l’étranger, activité industrielle oblige.

Le rôle des fondations est primordialIl faut donc la loger. La Loi Siegfried de1894, fondatrice en matière de constructionde logement social, permet à la Caisse desdépôts et consignations de prêter de l’argentà des investisseurs privés pour financer laconstruction des H.B.M. » Des fondationsvont être les premières à se saisir de la réalité

des logements sociaux. Avec un objectif :construire des lieux pour une populationdont on souhaite qu’elle vive dignement.Dès l’origine, tout est pensé dans ce sens,de la qualité intérieure des logements à l’es-

thétique extérieure sobre, à based’éléments constructifs industrielstels que la brique et le béton, dé-corés de mosaïques. Mieux encore,sont prévus des commerces et desservices communs, tels que bains- douches et buanderies.

Des logements de qualitéLa construction la plus innovante est sansdoute celle du 5-7 rue Annam, de 320 loge-ments, construite par le Groupe des maisonsouvrières entre 1912 et 1919, et financée parla fondation de Madame Lebaudy. On ytrouve en particulier un toit en terrasse,utilisé comme solarium pour prévenir la tu-berculose chez les enfants, véritable enjeupublic à l’époque. Aujourd’hui, la fondationgère toujours ces logements de qualité auxloyers bas qui accueillent une populationmélangée. Et Jean-Paul Flamand de conclure,« le 20e, tout particulièrement, reste un

conservatoire remarquable des formes suc-cessives prises par le logement social, desH.B.M. aux H.L.M. d’aujourd’hui.» Notonsqu’en 2010, le taux de logements sociaux àParis est de 17,2 %. Cette proportion s'élèvemême à 19 % si l'on tient compte des loge-ments financés, non encore livrés. Le 20e,avec 27 %, se situe, en la matière, dans le triode tête (19e et 13e) des arrondissements desparisiens.


Les premiers logements sociaux dans le 20e

L’objectif d’alors était de construiredes logements de belle facture.

Construites pour fournir un logement décent aux familles ouvrières, au début du 20e siècle, les quartiers nord-est de Paris ont été parmi les premiers à accueillir des H.B.M.

Conférences de Jean-Paul Flamandau pavillon Carré de Baudouin

Samedi 19 Février 2011

L’entre-deux guerres et la loi Loucheur

Samedi 19 Mars 2011

1945-1975 : les “Trente glorieuses”

du logement social

Samedi 16 Avril 2011

1977 et après : les origines de la “crise du

logement”

Samedi 14 Mai 2011

Et maintenant ?

Samedi 11 Juin 2011

Le logement social dans la ville

S’initier à la sculptureOuverts aux enfants et aux adultes, les ateliersFABRI’CŒUR offrent lapossibilité de se former à la conception et réalisationde fresques, panneauxmuraux et sculptures encéramique et papier mâché.Vous pouvez également vous initier à la poterie, à lafabrication de mosaïques. Contact Fabri’coeurValérie Lebrun01 43 61 35 70 ou 06 63 92 63 [email protected]

Maintenir lespersonnes âgées à domicile L’AMSAD Léopold Bellan estune structure polyvalented’aide et de soins à domicilepour personnes âgées et/ouhandicapées. L’établissementgère également un serviced’accompagnement à la viesociale (SAVS) pour personneshandicapées psychiques de 20 à 60 ansContact AMSADSophie Villedieu01 47 97 10 00www.amsad.bellan.fr

Aider les malades du sida RL’association de recherche, decommunication et d'action pour l'accèsaux traitements offre : accueil social etjuridique; soutien psychologique;conseil médical; hébergement;insertion professionnelle; informationsur les traitements (VIH et VHC);prévention (migrants, entreprise,jeunes, gays).Contact ARCATTél. : 01 44 93 29 29www.arcat-sante.org

Pratiquer la boxe Association sportive créée en 1969,avec comme objectif l’éducation etl’insertion par le sport, Coopyr-sportif a depuis diversifié son accueil etnotamment pour les femmes. Le club propose aujourd’hui des coursde boxe et de savate pour tout public :jeunes, adolescents et adultes. Contact Coopyr-sportifEcole de boxe française06 86 31 34 45www.oms20-paris.org/Coopyr-sportif-Ecole-de-boxe

Favoriser les activitésculturelles Louis Lumière est l’un des plus grandscentres d’animation de Paris avec un éventail de 70 activités culturelles,artistiques, techniques et sportives. Le centre est ouvert tous les jours de la semaine, 24 heures sur 24, et toute l’année. L’offre est enrichie par l’accompagnement scolaire et l’initiation à la langue française. Contact Louis Lumière01 43 61 24 [email protected]

Découvrir le Jardinage en villeUn jardin partagé est animé par deshabitants groupés en association : leshabitants et les adhérents participentcollectivement à la mise en valeur dujardin, en jardinant, en l'animant et enéchangeant les bonnes pratiques.Certaines parcelles destinées auxécoles, permettent à tous les enfants de découvrir le jardinage en ville. Contact du jardin partagé Casque d'OrJardin Casque d'Or - rue des Haiesrue Michel de Bourges [email protected]

S’installer dans le 20e

L’antenne de l’association AccueilContact Paris (ACP) du 20e accueille les nouveaux arrivants dansl’arrondissement. Elle organise desrencontres, des échanges linguistiques,des découvertes du quartier.Contact ACP 20e

01 47 00 23 35www.accueil-paris.org


20 l’info

Se perfectionner eninformatique L’association Microlithe a pourobjectif de faciliter l’utilisation des technologies de l’information,de la communication et dumultimédia. Elle intervient auprèsdes salariés ou des demandeursd’emploi. Elle propose égalementdes activités variées en directiondes enfants. Contact : Microlithe - Denis Robert

01 46 36 70 13 [email protected]

Déja 5 000 inscrits à 20 l’info, le serviced’information du 20eDepuis le 20 octobre dernier, les habitantsdu 20e peuvent s’inscrire au service 20 l’infopour recevoir gratuitement les publications et les invitations aux expositions et auxmanifestations organisées par la mairie.Grands projets, travaux, propreté, enfance et vie scolaire, menus de la cantine scolaireet activités périscolaires, animations et vieculturelle, tranquillité, environnement, sports et vie associative, vous êtes désormaisau courant de tout.

Vous souhaitez aussi être mieux associé(e)aux décisions de votre arrondissement ?Lors de votre inscription, demandez à êtreinformé des dates du conseil d’arrondissement,invité aux réunions publiques de votreconseil de quartier, participé au conseil de la jeunesse si vous avez entre 13 et 25 ans.

Plus simple, plus rapide, plus efficace et plus écologique, 20 l’info privilégie lecourriel pour communiquer avec vous.. N’oubliez pas d’indiquer votre numéro de mobile pour bénéficier gratuitement du service d’alerte et d'urgence en casd’événements ou de risques exceptionnels(vigilance météo, canicule, alerte sanitaire…).

Pour s’inscrireVous pouvez vous inscrire directement au

service 20 l’info en remplissant votre bulletin

d’inscription sur le site internet de la mairie du

20e : www.mairie20.paris.fr

«Les échangesculturels sont unevéritable richesse.

Ils favorisentl’ouverture à l’autre.»

Mohamed Gassama,Adjoint à la Maire du 20e.

Francophonie, relations internationales et

interculturelles


Pour une année 2011 de solidarité et de progrès Endépit des propos lénifiants de plusieurs responsables

gouvernementaux, l’année 2011 sera une année de crise,marquée par une croissance faible un accroissement duchômage et de la précarité. Le moral des ménages, descommandes à l’industrie et de nombreux autres indica-teurs économiques – historiquement bas –, sont porteusesde menaces pour les plus fragiles. Au premier rang deces personnes fragiles il y a les jeunes, touchés plus qued’autres par le chômage et la précarité, les aînés, quivoient leur pouvoir d’achat diminuer, les famillesmonoparentales.Face à cela le Gouvernement ne propose rien d’autre quede revenir sur des avancées sociales permises par lagauche. La réforme des retraites n’a tenu aucun compted’une mobilisation historique des salariés. Aucune mesured’aide n’est annoncée pour faire face à la précarité et auchômage, qui sont tout bonnement niés par le gouverne-ment. La fin annoncée de la semaine de travail à trente-cinq heures marquera une régression sociale de plus.Lors de ses vœux au peuple français pour l’année 2011,Martine Aubry a appelé à une France plus juste. Les élu-es socialistes, radicaux et apparentés du 20e arrondisse-ment souscrivent à cet appel. Nous aussi, nous formonsdes vœux pour que l’année 2011 soit moins dure à vivreque l’année précédente pour les plus fragiles et les plusdémunis.Il convient d’abord de rappeler que l’aide à la grande

détresse, la solidarité avec les plus démunis sont du res-sort de l’Etat. D’un Etat qui se désengage massivementde l’aide aux catégories les plus fragiles, de l’aide à l’em-ploi, du soutien aux associations porteuses de projets soli-daires. La dette de l’Etat envers la Ville de Paris,notamment au titre de l’aide sociale s’élève à plusieurscentaines de millions d’euros. C’est pourtant sur la solidarité que la Ville de Paris a décidéde faire porter le plus d’efforts : solidarité par la construc-tion de logements sociaux, solidarité avec les familles parla construction de places en crèches. Dans un mouvementd’un rare cynisme, certains élus de Droite du Conseil deParis ont reproché à la Ville de ne pas bâtir assez de loge-ments sociaux alors qu’ils se refusent à voir construire cesmêmes logements dans leurs arrondissements.Pour l’année 2011, nous souhaitons la poursuite de l’ef-fort en faveur des plus démunis, mais aussi des classesmoyennes, de plus en plus éloignées de Paris par lahausse des prix de l’immobilier. Nous rappelons quedepuis le début des mandatures de Bertrand DelanoëParis a su développer 42 208 logements sociaux. En 2014ce seront plus de 70000 logements sociaux qui auront étéfinancés, ce qui permettra d’atteindre avec six ansd’avance le seuil légal de 20% de résidences principalessous statut social locatif.Pour la solidarité avec les plus démunis, la Ville de Parisconsacre 310 millions au R.S.A., soit une augmentationde 10 millions pour ce budget. 46 millions d’euros sont

versés par la Ville de Paris pour compenser là encore, l'in-suffisante dotation de l'État.Ce choix de solidarité s'adresse également à nos aînés.Bon nombre, aujourd'hui, se voient sombrer dans la pau-vreté et la précarité à leurs vieux jours. Avec la construc-tion de trois nouveaux E.H.P.A.D., l'ouverture de 62places pour l'accueil de malades d'Alzheimer et 520places d’hébergement collectif, nous donnons tout sonsens au mot solidarité. Pour assurer au plus grand nombre d’étudiants la possi-bilité de suivre des études avec un logement décent,durant les deux mandatures ce sont près de 6200 loge-ments étudiants qui ont été financés. Cette politiquevolontariste bénéficie aussi aux classes moyennes en per-mettant l’accès au logement de plus de 11 000 ménagesparisiens. Cette solidarité se traduit aussi par la consécration de 293millions à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA),alors qu’une fois encore, nous constatons que l'État auradiminué de 44 % les crédits pour cette même allocation.Enfin la solidarité dans le budget de la Ville de Paris, cesont également 182 millions d'aide départementale pourles personnes en situation de handicap. Face à la crise, laVille de Paris répond par la solidarité.

David Assouline (Président du Groupe) et les élu-es socialistes,

radicaux et apparenté-es du 20e

La grève à l’hôpital Tenon est levée. Après douzesemaines de bras de fer, la direction a accepté de

mettre en place un plan de recrutement de 59 infir-mières et 33 aides-soignants. Si ces embauches sontnécessaires pour assurer la sécurité des patients, ellesne règlent pas tout. L’intersyndicale a refusé de signerun protocole d’accord avec la direction tant que neserait pas réglée la question de fond du fonctionnementde l’hôpital. Suppressions de lits, mauvaises conditions

de travail, horaires variables imposés, salaires trop baspour se loger à Paris… Rien n’est fait pour stopper l’hé-morragie de personnel. Et le plan d’austérité prévu parle gouvernement pour l’hôpital public en 2011 nerisque pas d’améliorer les choses. Les élu-e-s communistes et du parti de gauche du 20e

restent mobilisés aux côtés du personnel pour que cesembauches ne soient pas suivies de nouvelles suppres-sions de postes. Pour qu’aucune sanction disciplinaire

ne soit retenue contre les représentants syndicaux quiont mené cette grève. Pour défendre le service desurgences et la réouverture du centre IVG Tenon. Contrela casse de l’hôpital public.

Elu-es communistes et du Parti de Gauche du 20e

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Paris vient de voter son nouveau Plan Local de l’Ha-bitat définissant les orientations en faveur du loge-

ment d’ici à 2015. La Ville va poursuivre son effort (depuis2001 plus de 40 000 nouveaux logements sociaux) et lesélu/es Europe Écologie Les Verts sont intervenus pour que6000 nouveaux logements sociaux soient créés par an etcela après 2014 ! Mais pour répondre aux 120 000 demandes nous devonsaussi diversifier l’offre de logement en soutenant les pro-jets d'habitat participatif, groupé ou coopératif et mettre

en place des partenariats avec les communes voisines deParis. Nous avons également demandé au Maire de Parisde faire pression sur le gouvernement pour qu'une loilimite les hausses des loyers et que s'applique enfin la loide réquisition (plus de 12 000 logements vacants à Paris).Si les prix des logements flambent, ceux de l’énergieexplosent également. En 2010 en France, plus de 100 000personnes ont vu leur électricité coupée pour impayé.Pour lutter contre la précarité énergétique nous devonsproposer des logements parfaitement isolés et très

confortables qui, comme dans l’éco-quartier FréquelFontarabie, consomment moins de 60€ de chauffage parappartement et par an… Dans le 20e, le PLH a prévu une Opération Pour l’Amélio-ration de l’Habitat à Belleville et nous continuerons àpeser pour que les indispensables travaux d’économied’énergie (isolation, ventilation, confort d’été et d’hiver,énergie solaire) soient également aidés.

Les élu-es Europe Ecologie Verts


Les familles monoparentales, nombreusesdans l’arrondissement et dont 90% sont

des femmes seules qui élèvent un ou plusieursenfants, sont souvent confrontées à une grandeprécarité, mais pas seulement financière. Fra-gilisées, elles doivent faire face à des problèmesde logements, de garde d’enfants, d’organisa-

tion, d’aide scolaire quand l’école et ses ateliersne suffisent plus. De même, les famillesrecomposées peinent à trouver des logementspas trop chers adaptés à des fratries élargies oudes grands adolescents doivent cohabiter avecdes tout petits. La famille évolue et devientmultiforme. Les politiques doivent en prendre

conscience, à la hauteur des enjeux, pour anti-ciper l’avenir et répondre aux besoins spéci-fiques de toutes les familles parisiennes.

Anne Biraben - UMP 20e

Faire bouger les lignes. Katia Lopez et moi-même avons conclu un accord avec « Europe

Ecologie, les Verts » à Paris. Nous avons en effet décidé d’engager un travailen commun avec le groupe « Europe Ecologie, lesVerts » à l’Hôtel de Ville, en tant qu’apparentés.Nous serons évidemment plus efficaces dansnotre action d’élus de la Capitale. Nous sommesdans le prolongement de notre coopération, fruc-tueuse, à la Mairie du 20e au cours des deux pré-cédentes mandatures. Il est par ailleursintéressant d’organiser la convergence entre descultures politiques différentes, entre des socia-

listes républicains et des écologistes. Il faut fairebouger les lignes. L’accord réalisé avec les Vertsgarantit notre autonomie politique. Ainsi nousconservons notre groupe d’élus dans le 20e oùnous sommes particulièrement implantés. Lorsdes dernières élections municipales un électeursur trois a soutenu, dans l’arrondissement notrecombat, plus que jamais d’actualité. Nous vou-lons une gauche débarrassée des logiques d’ap-pareil ; nous militons pour une démocratieressourcée qui restitue le pouvoir aux citoyens.Nous lançons un appel à tous ceux qui vou-draient nous rejoindre ! C’est le moment ! Il faut

un nouveau souffle pour la gauche à Paris. A cetégard, comme vous le savez, le 20e a toujours eu« un temps d’avance ».Nous réintégrons ainsi notre place dans la majo-rité municipale, mettant en échec le sectarismede certains de ses animateurs. Il y a des momentsoù il faut savoir « jeter la rancune à la rivière ».C’est le choix que nous avons fait.

Les élu-e-s du 20e avant toutMichel Charzat - Katia Lopez

Isabelle Cluet - Daniel Duchemin

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Casser les solidarités ? Avec la refonte rétro-grade du code du travail et le vote de la loi

sur les retraites malgré l’opposition de 70% de lapopulation. Avec les déremboursements de soinset de médicaments.Détruire les services publics ? Avec sa réforme surla poste malgré le référendum populaire de fin

2009. Avec la loi Bachelot qui entrave les hôpi-taux et supprime les centres d’IVG, comme àTenon. Réduire la promotion sociale, l’intégrationrépublicaine ? Avec la destruction de l’Ecolepublique et la suppression des RASED. Sa dernièreinvention ? Remettre en cause le statut de laFonction publique !

Ne pas attendre seulement 2012, s’investir dansla vie publique et municipale, c’est le devoir decitoyen auquel j’appelle tous les habitants du 20e.

Marinette Bache.Elue Républicaine-socialiste

Crée ton entreprisegrâce à CréaJeunes Lancé en mai 2010, tous lesCréajeunes Paris répond à laforte volonté des jeunes de créerleur entreprise. Pendant deuxmois, ils sont accompagnés etformés gratuitement par desexperts. L’objectif est que leurprojet devienne une réussite.Après la formation le jeune estsuivi gratuitement pendant dix-


Un souffle, uneombre, un rienDu 15 au 20 février, tous les jours à 15hDélicatement entraîné aucentre du dispositif scénique,le spectateur suit de près unemarionnette qui voyagelibrement entre la lumière etl’ombre. Les enfants commeles adultes se retrouventenveloppés dans un univers

plastique et sonore danslequel une relation sensibleet personnelle avec lamarionnette devient possible.

Théâtre aux mains nues115 rue de Bagnolet7 square des CardeursRéservation : 01 43 72 19 79www.theatre-aux-mains-nues.fr

Au delà du voile Du 2 février au 26 mars à 18h30« Tu es femme : premier défaut.Tu es célibataire : deuxièmedéfaut. Tu es instruite - troisièmedéfaut coefficient 5. » 1990,l’Algérie est au bord du chaos :montée du chômage, del’extrémisme, des violences…Protégées par les murs de leurmaison, deux sœurs s’affrontent.La cadette refuse le port du voile,l’aînée tente de la faire plier.

ASSOCIATION DE CULTURE BERBERE37 bis rue des Maroniteswww.acbparis.org

C’est déjà bien assez Jusqu’au 13 février 2011Cabaret - Théâtre d'après KarlValentin par la Cie Le jardin desplanches. Un duo de 2comédiens et 1 musicien. Unspectacle en forme de cabaretmais pas vraiment. Unemécanique bien huilée maisaussi assez vinaigrée. C’esttrès drôle. Et parfois moins. Unpetit café ? Une soupe ? Lespectacle dure une heure et

demie, surtout vers la fin. Audébut, beaucoup moins.

THÉÂTRE DE MÉNILMONTANT15 rue du Retrait01 46 36 98 60www.menilmontant.info

Ciné-famille, Le petitfugitif Samedi 12 février à 14h30Brooklyn, dans les années1950. La mère de Lennie luiconfie la garde de son petitfrère Joey. A la suite d’unmauvais tour de son frère, Joey s’enfuit à Coney Island,immense plage new-yorkaisedédiée aux manèges et àl’amusement. Entrée Libre.

CENTRE LOUIS LUMIÈRE46 rue Louis Lumière 01 43 61 24 51 www.ligueparis.org

Bazarazik (à partir de 4 ans)

Du 2 au 25 février

Un trio de choc vousentraînera dans un voyagemusical, du tango au disco,en passant par la biguine, larumba, le rock, le swing, lerap avec des textes toujoursdrôles et impertinents.Mélange d’énergie et desensibilité, d’humour et detendresse.

VINGTIÈME THÉÂTRE7 rue des Plâtrières01 43 66 01 13www.vingtiemetheatre.com

1, 2, 3 ... Coucou ! (de 6 mois à 3 ans)

Du 2 février au 30 mars le mercredi à 10h30, lesamedi et le dimanche à 11h

Par la compagnie Lestoupies. C'est un universludique et doux comme uneboite à musique, un albumcoloré ou un petit théâtre demarionnettes. A la rencontred’Annabelle la coccinelle, unpetit singe très malin, despetites poules et biend’autres, tout est prétextepour jouer : les mots, lescomptines, les cache-cache.

COMEDIE DE LA PASSERELLE102 rue Orfila01 43 15 01 70comediedelapasserelle.blogspot.com

L’entre-deux guerre et la loi LoucheurSamedi 19 février à 15L’élargissement de cettepolitique avec un nouvel acteuressentiel : les collectivitéslocales, communes etdépartements. Animée parJean-Paul Flamand.

PAVILLON CARRE DE BAUDOUIN121 rue de Ménilmontant

La sculptureJeudi 10 février à 15hLa sculpture subit l’influencedu grand Rodin. Deux artistestente de s’en dégager enusant d’un archaïsme quicherche à éviter « le plansuperficiel » : AntoineBourdelle et Aristide Maillol.Animée par Robert Morcellet.

MAIRIE DU 20E SALLE DES MARIAGES

De la fidélité de l’adaptationcinématographiqueMercredi 23 février à 18h30Conférence autour de la

projection du film Diamantssur canapé de Blake Edwards(Etats-Unis, 1951, 1h55),animée par l’associationBelleville en vue(s).

PAVILLON CARRE DE BAUDOUINEntrée libre sur réservation au 01 40 33 94 15.121 rue de Ménilmontant

Les jeudis deJean-François Zygel Jeudi 24 février à 14h, 17h et 20h

Concert-découverte ducélèbre pianiste etimprovisateur accompagnéde Pierre Hamon (flûtes).

MAIRIE DU 20E – SALLE DES MARIAGES

Les bals de l’école de Vitruve Jusqu’au 24 mai tous les mardis de 19h à 21h horsvacances scolairesAnimation assurée par tousles danseurs-euses etmusiciens-iennes del'association Quai de Seine.

3-5 Passage Josseaume01 47 97 97 65

propriété privée ». Malgrécela, ils commencent às’installer, persuadés d’êtrearrivés sur la terre qu’ilsrecherchaient. Surgit unefemme, qui changera denom à chacune de sesapparitions. Elle n’aime pasêtre attachée aux choses…

THÉÂTRE DE L’EST PARISIEN159 avenue Gambetta01 43 64 80 80www.theatre-estparisien.net

Ateliers Slam, 5e éditionles vendredis 4, 11 et 18 mars et les vendredis 25 mars,1er et 8 avril Stage d’initiation au Slampour s’essayer à l’écriture et à la transposition orale.Les participants pourront

découvrir un art urbain quicélèbre la poésie en liberté,dans une ambiancechaleureuse et conviviale.Animé par Lynx K, slameurconfirmé et reconnu, cetatelier se déroulera sur 6 séances, à raison d’unepar semaine :

BIBLIOTHÈQUE SORBIER de 18h30 à 20h30 les vendredis 4,11 et 18 mars

BIBLIOTHÈQUE COURONNES de 18h30 à 20h30 les vendredis 25 mars, 1er et 8 avril

Le stage est limité à unequinzaine de participants.Afin de permettre à chacunde progresser et de se sentirà l’aise, il est conseillé desuivre l’ensemble desséances. A partir de 15 ans.

BIBLIOTHÈQUE COURONNES66 rue des Couronnes01 40 33 26 01

BIBLIOTHÈQUE SORBIER17 rue Sorbier01 46 36 17 79

Enfants

Cinéma

Conférences

A marche forcée, lesouvrières du père noël Jusqu’au 13 févrierUne enquête photographiquede Samuel Bollendorff quipropose une enquête surune Chine à marche forcée,miroir d’une économiemondiale qui s’emballe.

CONFLUENCES190 boulevard de Charonne

Terre ! A partir de 8 ans

Du 1er au 13 mars Deux hommes marchent à larecherche d’une terre unpeu particulière. C’est unduo très drôle. Kétal a plusd’ascendant, il exerce sonpouvoir sur l’autre. Aride estplus naïf et très touchant.Arrivés dans ce lieu, ilsdécouvrent un panneau «

Musique& Danse

Théâtre Exposition

Ateliers

Spectacle jeune public

rendez

vous20

Directeur de la publication : Harry Chaouat - Crédit photo : Janos Kaldi/Mairie du 20e, Chartier-Dalix et Avenier Cornejo, La Règle du Jeu, Hardel etLe Bihan architectes, Françoise Huguier, le musée Carnavalet, Fotolia.Conception, création et exécution : Opérationnelle - Diffusion : ProximesCommunication - Impression : SIB - Régie publicitaire : SCP 93 boulevardVoltaire 75011 Paris - 01 53 36 84 84

Retrouvez le programme de tous les événements du mois sur : www.mairie20.paris.fr

huit mois. L’antenne du 20e

arrondissement de Créajeunes Parisaccueillera sa prochaine promotion le 1er mars 2011 (une session parmois sauf en été).

Les réunions d’informations ontlieu tous les mercredis à 14hAntenne du 20e de l'Adie81 bis rue Julien Lacroix08 10 70 87 80 ou 06 43 78 80 70www.adie.org

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Journal du 20e - 4