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86""Année—N°18 ABONNEMENTS trois Mo'S. Six Mois. . 4 îr. 7 fr. Un An, . . . 12 fr. E B dihers dH dipartament: 16 fr. étranger 25 FRANCS I 1 >• ' INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Samedi V Mars 1930 Lt NuMERU Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers — FONDE EN 1841 PARAISSANT l_E MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR 1 5 C m Les Aboanementt s o n t p a y a b l e s d'a> Ttnce et l'accevtatioo de troU n»> méros engage pour une vmét, L a q u i t u n c e est p r é s e n t é e à l'abomné s a n s d é r a n g e m e n t pour luL C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: A. GIROUARD | Téléphona 1-96 LeSEDLPROBllHE On a élargi le sens de la ré- cente crise ministérielle ; on en a fait une crise de majorité, obli- geant ainsi le Président de la Ré- publiqaeà jouer ce qu'on appelle la règle du jeu, en allant chercher dans l'opposition le personnage susceptible de former le nouveau ministère. Kn réalité, le cabinet Tardieu n'avait pas cessé d'avoir la con- fiance de sa majorité. Son minis- tre des finance, il est vrai, sui- vait une politique qui n'était pas du goût de celle-ci. Il y avait donc simplement à remplacer ce ministre par un autre ayant des idées différentes sur l'utilisation des avoirs du Trésor et sur la façon de concevoir l'équilibre budgétaire, Il est vrai que M. Tardieu s'était solidarisé avec M. Ghéron. Cette solidarité avait entraîné la démission collective du ministère. Mais cette circonstance pouvait tout au plus obliger M. Tardieu à reformer un cabinet susceptible de donner satisfaction, du simple point de vue financier, à la majo- rité qui n'a pas cessé de lui être personnellement favorable. Quoi qu'il en soit, la seule question qui se pose pour le moment devant l'assemblée, c'est la question financière. Deux thèses se heurtent : celle de M. Ghéron : conforme à la po- litique prudente de M. Poincaré et qui tend à maintenir le budget en superéquilibre afin d'assurer à la réforme financière toute la solidarité désirable, pendant la période d'adaptation économique qu'une telle réforme a ouverte. Et puis la thèse de ceux qui esti- ment que le salut financier est assuré, qu'on ne risqueplusrien, que le Trésor est abondamment pourvu pour faire face à toutes les nécessités, qu'en conséquence il faut procéder, sans plus tarder, à la démobilisation fiscale. Les partisans de cette thèse sont d'autant plus nombreux que les événemen tssemblen t leur donner raison. ha cherté du coût de la vie, le déficit constantdelabalancecom- Bierciale, l'annonce de la mise en vigueur prochaine des assurances sociales, cause inéluctable d'une hausse future des prix, tout con- court à demander au gouverne- ment de pratiquer de larges dé- grèvements ayant une influence directe sur les prix de revient. Le malheur est qu'en ce faisant le gouvernement ouvrira la porte à toutes les revendications et se trouvera aux prises avec les pires surenchères. On n'annonce pas en vain au monde parlementaire qu'il y a de l'argent dans la caisse. S'il y a de l'argent, c'est pour le distribuer. Encore faut-il le distribuer judi- cieusement, en procédant à ce qu'on pourrait appeler des dégrè- vements économiques et non pas des dégrèvements politiques. Mais allez donc faire entendre raison aux quémendeurs ! Si le gouvernement leur cède il aug- mentera tollement ses dépenses, sé privera de recettes importantes et il manquera, malgré cela, son but essentiel qui est uniquement de procéder à des allégements fiscaux ayant, par leur incidence directe, une influence détermi- nante sur les prix. La politique de M. Ghéron était la bonne ; il ne lui manquait qu'une chose : un programme d'action économique et fiscale. M. Ghéron n'a pas compris qu'il fallait d'abord dégrever le com- merce et l'industrie ; la question est de savoir aujourd'hui si son successeur le comprendra mieux. Georges LAURENCE. niiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiiiiiiiiiiiiiiJiiiiLin Ce que peuvent des catholiques organisés D'immenses affiches, rédigées en term»s de la plus grossière immoralité, étaient apposées, nuitamment, récemment, sur les murs de la ville de Clermont-Ferrand, conviant les habitants à venir le lende- main, entendre les « révélations inouïes n d'un sietir Joseph Chapin, porte-parole des Ligues de libre pensée, sur «l'Eglise, les femmes et l'amour». Ce fut, dans toute la population honnê- te, un sursaut de dégoût. Les groupements catholiques de la ville : Union diocésaine des Catholiques, Ligue des Femmes fran- çaises, etc., auxquels se joignirent nom- bre de représentants d'autres Ligues et Associations protestantes ou neutres, n'hé- sitèrent pas à prendre l'initiative de solli- citer de la municipalité l'interdiction de cette conférence. Ils furent assez heureux pour l'obtenir. La réunion, qui devait se tenir à la Mai- son du peuple, n'a donc pu avoir lieu. La veille, à Thiers, le maire avait pris également ufi arrêté interdisant au con- férencier de développer son STiJet. Ce ré- sultat avait été obtenu, grâce à l'interven- tion courageuse des dirigeants des Unions paroissiales, appuyés dans leur juste pro- testation, par les personnalités les plus honorables de la ville. La '(( tournée » du sieur Chapin va sans doute tenter de se poursuivrfs dans d'au- tres villes de France. Nous ne doutons pas que les bons ci- toyens, un peu partout, ne lui réservent un accueil analogue à celui qu'elle a reçu en Auvergne, grâce à la force numérique imposante et à la discipline parfaite des groupements catholiques de F. N. C. iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiTTiiiiiiiiiiiniiïïTi NOUVELLES EXPRESS M. Tardieu prépare un ministère de large concentration. Denouvellesrévélationssurgissentdans l'affaire Almazofî. La conférence sur la trêve douanière est ajournée. L'acceptation du plan Young est votée par les commissions du Reichstag. Le mystèreKoutiépofFdemeure toujours aussi obscure. Les radicaux et les socialistes conti- nuent leurs manoeuvres contre la combi- naison Tardieu. TfmJiiiiiiiïïnTiïriiiiiiiiiiiiiiiiiiimit SITUATION GENERALE Le Gouvernement de l'U. R. S. S. rede- vient agressif; l'enlèvement du général Koutiepoff, chef des Russes blancs, n'a été tenté, avec un absolu succès |tl ailleurs, que pour créer entre la Russie soviétique et la France un conflit. Les Soviets n'au- raient pas manqué d'exploiter comme uhé sorte de déclaration de guerre à l'U.R. S.s., la dénonciation des relations diplo- matiques franco-soviétiques. Il n'en eut pas fallu davantage pour ranimer le zèle révolutionnaire des militan'.s qui s'attiédit de plus en plus. En même temps, la terreur recommen- ce. Elle prend la forme odieuse de persé- cution religieuse. Mais ce n'est pas tout. Le gouvernement de Moscou annonce son intention de supprimer les paysans-pro- priétaires; il veut partager leurs biens; il s'expose ainsi aux pires difficultés. C'est ixîut-ôtre même par là que son pouvoir sanguinaire croulera. Les Soviets, ne l'oublions pas, n'ont ja- mais osé s'attaquer , aux paysans russes. Ils avaient pourtant essayé, à l'origine de la .Ré^v>lution victorieuse, d'introduire, dans les campagnes les institutions communis- tes. Les paysans n'ont rie^ voufu çnten- dre. Ils avaient accueilli avec ferveur un ré- gime qui partageait entre eux les terres détenues par les puissances du régime tsa- riste. Mais quand il s'est agi de rendre ces biens, propriété du Soviet local, et d'or- ganiser le travail communiste, chacun jjro- duisant non plus pour son compte, mais pour la collectivité, les paysans ont ac- cueilli les émi^aires bolcheMstes à coups de fourches et ceux-ci se sont prudemment retirés laissant les paysins s'organiser comme il l'entendait ou à peu près. En fait, la révolution bolcheviste n'a jamais pénétré dans les masses rurales; celles-ci ont laissé les villes et les industries aux autorités soviétiques à la condition qu'elles les laissent en paix, sous peine de no plus rien produire et de proyoquer la famine. Les Soviets ont compris qu'ils ne pou. vaient subsister qu'en laissant l'agricultu- re tranquille. Mais voici qu'ils jugent l'heure N^nue de reprendre la conversa, tion. Ils menacent maintenant les proprié- taires-paysans, ils veulent les déposséder en faveur de la collectivité afin de sup. primer cette classe comme ils ont suppri- mé la classe des bourgeois-propriétaires. Il y a fort à parier que les paysans se lais- seront faire moins facilement que les prO' priétaires urbains. Qu 'en résultera-t-il ? Probablement de sanglantes journées qui ne se termineront, vraisemblablement pas à l'avantage de l'armée rouge. N'anticipons pas sur ces événements. La Révolution russe a fait preuve d'une vita- lité étonnante, elle a triomphé de bien des obstacles', écrasé les complots contre-révo- lutionnaires et organisé solidement son pouvoir sur les villes. Son entreprise con- tre les campagnes aboutira peut-être à une effroyable jacquerie. Nous avons peine ?l croire qu'elle réussisse à juguler le paysan. Là est le nœud de la puissance soviétique. Son avenir dépend du sort de celte lutle sans merci. Elle n'a pas la terre; elle n'a rien. Elle veut l'avoir; elle risque simple- ment d'y creuser son tombeau. Personne ne le regretterait. Noël MARTY. TïTTTiTmiTrnTi 111 n 1111 m i fiTiTmirnfi A p r è s l a chute M. Jean Guiraud, dans la Croix, consta- te que (( l'horreur du Cartel a suffi pour établir entre les modérés de toutes nuan- ces, en général si éparpillés, unité du front et fermeté de décision. «Vous êtes le Cartel! Vous un succéda- né de régime abject, a dit au ministère M. Reynaud, cela suffit pour qu'il n'y ait au- cune collaboration possible entre vous et nous. Parfait! » Le vote qui a renversé le ministère nous apparaît comme un acte de haute moralité politique. 11 atteignait moins M. Ghautemps, que c© contingent qui, selon l'expression pittoresque de M. Vallat, lui venait du royaume de Saxe. La Chambre n'a pas voulu avaler des Saxons, MM. Da- niélou, de Qi^appedelaine, Chabrun, Bel- langer; ces amphibies de la politique qui, après avoir été catholiques, offraient leur concours au cartel; et de cela, aussi, nous nous télicitons. » Remercions M. Ghautemps d'avoir fourni à tous les bons éléments de la Chambre l'occasion de se ressaisir et de se grouper et de les y avoir si fortement en- couragés par la formation dr son ministè- re. Notre reconnaissance serait grande, s'il l'avait fait exprès I » « * * M.. André Chaumeix, dans Figaro croit que la France désire un chaAgemeJit sé- rieux dans nos mœurs politiques : • «Ce qu'elle attend, ce n'est pas ces do- sages savants et incompréhensibles qui passionnent le Parlement, ce n'est pas l'opportunisme, ce n'est pas l'antiqvie concentration. C'est la formation d'une équipe qui donne l'impression de l'acti- vité et du dévouement aux idées natio- rrales. )( On ignore quelles seront les disposi- tions finales des radicaux, surtout de la fraction radicale qui a participé un peu malgré elle à l'awnture cartellisfc et qui voit désormais condamnée toute tentative d'entente avec les socialistes. La mauvai- se humeur des vaincus est explicable. Ce n'est pas uïi état d'esprit politique. prirti radical s'obstinera-t-il dans une op- position qui ne peut le mener à rien ? Voudra-t-il retenir la leçon des événc< ments? Il est piouvé aujourd'hui qu'un gouvernement de Carlol est impossible. Il est certain qu'un gouvernement de con- centration, rapprochant les contraires, est inconcevable. Il reste possible de rassem- bler des hommes ayant le même sentiment des intérêts nationaux et s'accordant sur un programme. Et en dehors de cette so- lution, il n'y a rien, qu'une crise politr. que, grave et prolongée, dont personne sans douta ne voudra prendre la respon. sabUité. » • • Le Journal soutient franchement M. Tar- dieu : <( Son dessein est sans doule de confron- ter les grands devoirs nationaux de l'heja- re présente avec les revendications subal- ternes des partis et d'obtenir des intérêts particuliers qu'ils se suEordonnent à l'in- térêt général. Qu'il s'agisse des problèmes extérieurs ou de ceux qui commandent le renouveau de notre activité économique, 1 opinion comprendrait sans doute mal que leur solution fût constamment tenue en échec par des oppositions de cénacles, des conspirations de couloirs ou des, ma- nœuvres de séance. Le Président du Con- seil d'avant-hier, qui sera celui de demain, veut s'efforcer, avec le concours librement consenti de toutes les bonnes volontés, de rétablir le jeu normal de la vie parlemen- taire. On peut cotnpler sur sa clairvoyan- ce et son esprit de décision pour y parve- nir ». -585- PerspiGâcité, obséquiosité M. Charles I>aniélou, qui vient d'être, pendant 24 heures, ministre de la marine marchande, est plein de perspicacité. Qu^on en juge : Au mois dé novembre dernier, il a re- fusé de faire partie du cabinet Tardieu parce qu'il ne le croyait pas viable. Co ca- binet a tout de même duré plus de trois mois. Il s'est ensuite empréssé d'entrer dans le ministère Ghautemps, dont la longévité ne faisait pour lui aucun doute. Parlons maintenant de sa platitude. Le soir de la chute, au moment où il sor- tait tout déconfit de sa séance, il aperçut M. Tardieu en difficulté avec son pardes- sus. Il se précipita pour l'aider à l'endosser et se confondit en compliments obséquieux. Voilà l'homme. OFFICE DÉPARTEMENTAL DES PUPILLES DE LA NATION AVIS AUX FAMILLES Il existe à Saumur un emploi vicânt de jeune facteur des Télégraphes, susceptible d'êti^ attribué à un pupille de la nation domicilié dans cette ville ojJ .pouv-iarit' y vivre en famille, âgé de la ans au moins et de i5 ans au plus au jour de sa ndifai- nation et titulaire du ertilïcat d'étude» primaires. ' ' Les famiUes des pupilles de la i^tîon désireuses de poser la caiidldiature de.^I^'ur fils, devront en avertir le j ^ s tôt .pbssiilfl le secrétariat général de fOMce, Mol! 3» la Préfecture, 'à Angeré. '

Lt NuMERU Journal Politique e Littéraire t m EB D'Intérêt ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...autorités soviétique à la conditios qu'ellen s les laissen en paixt

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Page 1: Lt NuMERU Journal Politique e Littéraire t m EB D'Intérêt ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...autorités soviétique à la conditios qu'ellen s les laissen en paixt

86""Année—N°18 ABONNEMENTS

t ro i s Mo'S.

Six Mois. .

4 îr.

7 fr.

Un A n , . . . 12 fr.

E B dihers dH dipartament: 16 f r . é t r a n g e r 2 5 F R A N C S

I 1 >• '

I N S E R T I O N S

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2 .50

Samedi V Mars 1930

L t N u M E R U

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires d? d'Avis Divers

— FONDE EN 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T l_E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR

1 5 C m

L e s A b o a n e m e n t t s o n t p a y a b l e s d ' a >

Ttnce e t l ' a c c e v t a t i o o d e t r o U n»> m é r o s e n g a g e p o u r u n e v m é t ,

L a q u i t u n c e e s t p r é s e n t é e à l ' a b o m n é

s a n s d é r a n g e m e n t p o u r l u L

C/C/ Nantes 154-28 I Directeur: A . G I R O U A R D | Téléphona 1-96

LeSEDLPROBllHE

On a élargi le sens de la ré-cente crise ministérielle ; on en a fait une crise de majorité, obli-geant ainsi le Président de la Ré-publiqaeà jouer ce qu'on appelle la règle du jeu, en allant chercher dans l'opposition le personnage susceptible de former le nouveau ministère.

Kn réalité, le cabinet Tardieu n'avait pas cessé d'avoir la con-fiance de sa majorité. Son minis-tre des finance, il est vrai, sui-vait une politique qui n'était pas du goût de celle-ci. Il y avait donc simplement à remplacer ce ministre par un autre ayant des idées différentes sur l'utilisation des avoirs du Trésor et sur la façon de concevoir l 'équilibre budgétaire, Il est vrai que M. Tardieu s'était solidarisé avec M. Ghéron. Cette solidarité avait entraîné la démission collective du ministère.

Mais cette circonstance pouvait tout au plus obliger M. Tardieu à reformer un cabinet susceptible de donner satisfaction, du simple point de vue financier, à la majo-rité qui n'a pas cessé de lui être personnellement favorable.

Quoi qu'il en soit, la seule question qui se pose pour le moment devant l'assemblée, c'est la question financière.

Deux thèses se heurtent : celle de M. Ghéron : conforme à la po-litique prudente de M. Poincaré et qui tend à maintenir le budget en superéquilibre afin d'assurer à la réforme financière toute la solidarité désirable, pendant la période d'adaptation économique qu'une telle réforme a ouverte. Et puis la thèse de ceux qui esti-ment que le salut financier est assuré, qu'on ne r isqueplusr ien, que le Trésor est abondamment pourvu pour faire face à toutes les nécessités, qu'en conséquence il faut procéder, sans plus tarder, à la démobilisation fiscale.

Les partisans de cette thèse sont d'autant plus nombreux que les événemen tssemblen t leur donner raison.

ha cherté du coût de la vie, le déficit constantdelabalancecom-Bierciale, l 'annonce de la mise en

vigueur prochaine des assurances sociales, cause inéluctable d 'une hausse future des prix, tout con-court à demander au gouverne-ment de pratiquer de larges dé-grèvements ayant une influence directe sur les prix de revient.

Le malheur est qu'en ce faisant le gouvernement ouvrira la porte à toutes les revendications et se trouvera aux prises avec les pires surenchères.

On n 'annonce pas en vain au monde parlementaire qu'il y a de l 'argent dans la caisse. S'il y a de l 'argent, c'est pour le distribuer. Encore faut-il le distribuer judi-cieusement, en procédant à ce qu'on pourrait appeler des dégrè-vements économiques et non pas des dégrèvements politiques.

Mais allez donc faire entendre raison aux quémendeurs ! Si le gouvernement leur cède il aug-mentera tollement ses dépenses, sé privera de recettes importantes et il manquera , malgré cela, son but essentiel qui est uniquement de procéder à des allégements fiscaux ayant, par leur incidence directe, une influence détermi-nante sur les prix.

La politique de M. Ghéron était la bonne ; il ne lui manquait qu 'une chose : un programme d'action économique et fiscale. M. Ghéron n'a pas compris qu'il fallait d'abord dégrever le com-merce et l ' industrie ; la question est de savoir aujourd 'hui si son successeur le comprendra mieux.

Georges LAURENCE. n i i i i i i i i i i i i i i i i i i i a i i i i i i i i i i i i i i J i i i i L i n

Ce que peuvent des catholiques organisés

D'immenses affiches, rédigées en term»s de la plus grossière immoralité, étaient apposées, nu i t ammen t , récemment, sur les m u r s de la ville de Clermont-Ferrand, conviant les habitants à venir le lende-main, entendre les « révélations inouïes n d ' u n sietir Joseph Chapin, porte-parole des Ligues de libre pensée, su r «l 'Eglise, les femmes et l ' a m o u r » .

Ce fut , dans toute la population honnê-te, un sursaut de dégoût. Les groupements catholiques de la ville : Union diocésaine des Catholiques, Ligue des Femmes fran-çaises, etc., auxquels se joignirent nom-bre de représentants d 'aut res Ligues et Associations protestantes ou neutres, n 'hé-sitèrent pas à prendre l 'initiative de solli-citer de la municipali té l ' interdiction de cette conférence. Ils fu ren t assez heureux pour l 'obtenir .

La réunion, qui devait se tenir à la Mai-son du peuple, n ' a donc pu avoir lieu.

La veille, à Thiers, le maire avait pris également u f i arrêté interdisant au con-férencier de développer son STiJet. Ce ré-

sultat avait été obtenu, grâce à l ' interven-tion courageuse des dirigeants des Unions paroissiales, appuyés dans leur juste pro-testation, par les personnalités les plus honorables de la ville.

La '(( tournée » du sieur Chapin va sans doute tenter de se poursuivrfs dans d'au-tres villes de France.

Nous ne doutons pas que les bons ci-toyens, u n peu partout, ne lui réservent un accueil analogue à celui qu'elle a reçu en Auvergne, grâce à la force numér ique imposante et à la discipline parfaite des groupements catholiques de F. N. C.

i i i i i i i i i i i i i i i n i i i i i i i T T i i i i i i i i i i i n i i ï ï T i

NOUVELLES EXPRESS

M. Tardieu prépare un ministère de large concentration.

Denouvellesrévélationssurgissentdans l'affaire Almazofî .

La conférence sur la trêve douanière est ajournée.

L'acceptation du plan Y o u n g est votée par les commissions du Reichstag.

Le mystèreKoutiépofFdemeure toujours aussi obscure.

Les radicaux et les socialistes conti-nuent leurs manoeuvres contre la combi-naison Tardieu.

T f m J i i i i i i i ï ï n T i ï r i i i i i i i i i i i i i i i i i i i m i t

SITUATION GENERALE

Le Gouvernement de l 'U. R. S. S. rede-vient agressif; l 'enlèvement du général Koutiepoff, chef des Russes blancs, n 'a été tenté, avec u n absolu succès |tl ailleurs, que pour créer entre la Russie soviétique et la France u n conflit. Les Soviets n 'au-raient pas manqué d'exploiter comme uhé sorte de déclaration de guerre à l'U.R. S.s., la dénonciation des relations diplo-matiques franco-soviétiques. Il n ' en eut pas fallu davantage pour ranimer le zèle révolutionnaire des militan'.s qui s'attiédit de plus en plus.

En même temps, la terreur recommen-ce. Elle prend la forme odieuse de persé-cution religieuse. Mais ce n 'est pas tout. Le gouvernement de Moscou annonce son intention de supprimer les paysans-pro-priétaires; il veut partager leurs biens; il s'expose ainsi aux pires difficultés. C'est ixîut-ôtre m ê m e par là que son pouvoir sanguinaire croulera.

Les Soviets, ne l 'oublions pas, n 'on t ja-mais osé s 'at taquer , aux paysans russes. Ils avaient pour tant essayé, à l 'origine de la .Ré^v>lution victorieuse, d'introduire, dans les campagnes les insti tutions communis-tes. Les paysans n 'on t r ie^ voufu çnten-dre. Ils avaient accueilli avec ferveur un ré-gime qui partageait entre eux les terres détenues par les puissances du régime tsa-riste. Mais quand il s'est agi de rendre ces biens, propriété du Soviet local, et d'or-ganiser le travail communiste, chacun jjro-duisant non plus pour son compte, mais pour la collectivité, les paysans ont ac-cueilli les émi^a i res bolcheMstes à coups

de fourches et ceux-ci se sont prudemment retirés laissant les paysins s'organiser comme il l 'entendait ou à peu près. En fait, la révolution bolcheviste n ' a jamais pénétré dans les masses rurales; celles-ci ont laissé les villes et les industries aux autorités soviétiques à la condition qu'elles les laissent en paix, sous peine de no plus rien produire et de proyoquer la famine.

Les Soviets ont compris qu' i ls ne pou. vaient subsister qu 'en laissant l 'agricultu-re tranquille. Mais voici qu'i ls jugent l 'heure N^nue de reprendre la conversa, tion. Ils menacent maintenant les proprié-taires-paysans, ils veulent les déposséder en faveur de la collectivité afin de sup. primer cette classe comme ils ont suppri-mé la classe des bourgeois-propriétaires.

Il y a fort à parier que les paysans se lais-seront faire moins facilement que les prO' priétaires urbains. Qu 'en résultera-t-il ? Probablement de sanglantes journées qui ne se termineront, vraisemblablement pas à l 'avantage de l 'armée rouge.

N'anticipons pas sur ces événements. La Révolution russe a fait preuve d 'une vita-lité étonnante, elle a t r iomphé de bien des obstacles', écrasé les complots contre-révo-lutionnaires et organisé solidement son pouvoir sur les villes. Son entreprise con-tre les campagnes aboutira peut-être à une effroyable jacquerie. Nous avons peine ?l croire qu'elle réussisse à juguler le paysan. Là est le nœud de la puissance soviétique. Son avenir dépend du sort de celte lutle sans merci. Elle n ' a pas la terre; elle n 'a rien. Elle veut l 'avoir; elle risque simple-ment d'y creuser son tombeau. Personne ne le regretterait.

Noël MARTY.

TïTTTiTmiTrnTi 111 n 1111 m i f i T i T m i r n f i

A p r è s l a c h u t e

M. Jean Guiraud, dans la Croix, consta-te que (( l 'horreur du Cartel a suffi pour établir entre les modérés de toutes nuan-ces, en général si éparpillés, uni té du f ront et fermeté de décision.

«Vous êtes le Cartel! Vous u n succéda-né de régime abject, a dit au ministère M. Reynaud, cela suffit pour qu ' i l n'y ait au-cune collaboration possible entre vous et nous. Parfa i t !

» Le vote qui a renversé le ministère nous apparaît comme u n acte de haute moralité politique. 11 atteignait moins M. Ghautemps, que c© contingent qui, selon l 'expression pittoresque de M. Vallat, lui venait du royaume de Saxe. La Chambre n 'a pas voulu avaler des Saxons, MM. Da-niélou, de Qi^appedelaine, Chabrun, Bel-langer; ces amphibies de la politique qui, après avoir été catholiques, offraient leur concours au cartel; et de cela, aussi, nous nous télicitons.

» Remercions M. Ghautemps d'avoir fourni à tous les bons éléments de la Chambre l'occasion de se ressaisir et de se grouper et de les y avoir si fortement en-couragés par la formation dr son ministè-re. Notre reconnaissance serait grande, s'il l'avait fait exprès I »

« * *

M.. André Chaumeix, dans Figaro croit que la France désire u n chaAgemeJit sé-rieux dans nos mœurs politiques : • «Ce qu'elle attend, ce n 'est pas ces do-sages savants et incompréhensibles qui passionnent le Parlement, ce n'est pas l 'opportunisme, ce n 'est pas l'antiqvie concentration. C'est la formation d 'une équipe qui donne l ' impression de l'acti-vité e t du dévouement aux idées natio-rrales.

)( On ignore quelles seront les disposi-

tions finales des radicaux, sur tout de la fraction radicale qui a participé un peu malgré elle à l ' awn tu re cartellisfc et qui voit désormais condamnée toute tentative d 'entente avec les socialistes. La mauvai-se humeur des vaincus est explicable. Ce n'est pas u ï i état d 'espri t politique. prirti radical s'obstinera-t-il dans une op-position qui ne peut le mener à rien ? Voudra-t-il retenir la leçon des événc< men t s? Il est piouvé au jourd 'hu i q u ' u n gouvernement de Carlol est impossible. Il est certain q u ' u n gouvernement de con-centration, rapprochant les contraires, est inconcevable. Il reste possible de rassem-bler des hommes ayant le même sent iment des intérêts nationaux et s'accordant sur un programme. Et en dehors de cette so-lution, il n 'y a rien, qu 'une crise politr. que, grave et prolongée, dont personne sans douta ne voudra prendre la respon. sabUité. »

• •

Le Journal soutient franchement M. Tar-dieu :

<( Son dessein est sans doule de confron-ter les grands devoirs nationaux de l'heja-re présente avec les revendications subal-ternes des partis et d 'obtenir des intérêts particuliers qu ' i l s se suEordonnent à l ' in-térêt général. Qu'il s'agisse des problèmes extérieurs ou de ceux qui commandent le renouveau de notre activité économique, 1 opinion comprendrai t sans doute mal que leur solution fû t constamment tenue en échec par des oppositions de cénacles, des conspirations de couloirs ou des, ma-nœuvres de séance. Le Président du Con-seil d'avant-hier, qui sera celui de demain, veut s'efforcer, avec le concours l ibrement consenti de toutes les bonnes volontés, de rétablir le jeu normal de la vie parlemen-taire. On peut cotnpler sur sa clairvoyan-ce et son esprit de décision pour y parve-nir ».

-585-

PerspiGâcité, obséquiosité M. Charles I>aniélou, qui vient d 'être,

pendant 24 heures, minis t re de la marine marchande, est plein de perspicacité. Qu^on en juge :

Au mois dé novembre dernier, il a re-fusé de faire part ie du cabinet Tardieu parce qu ' i l ne le croyait pas viable. Co ca-binet a tout de même duré plus de trois mois.

Il s'est ensuite empréssé d 'ent rer dans le ministère Ghautemps, dont la longévité ne faisait pour lui aucun doute.

Parlons main tenant de sa platitude. Le soir de la chute, au moment où il sor-

tait tout déconfit de sa séance, il aperçut M. Tardieu en difficulté avec son pardes-sus. Il se précipita pour l 'aider à l 'endosser et se confondit en compliments obséquieux.

Voilà l 'homme.

O F F I C E D É P A R T E M E N T A L

D E S P U P I L L E S DE L A NATION

AVIS AUX FAMILLES

Il existe à Saumur un emploi vicânt de jeune facteur des Télégraphes, susceptible d 'ê t i^ at tr ibué à un pupille de la nat ion domicilié dans cette ville ojJ .pouv-iarit' y vivre en famille, âgé de la ans au moins et de i5 ans au plus au jour de sa ndifai-nation et titulaire du • ertilïcat d'étude» primaires. ' '

Les famiUes des pupilles de la i ^ t î on désireuses de poser la caiidldiature de.^I^'ur fils, devront en avertir le j ^ s tôt .pbssiilfl le secrétariat général de f O M c e , Mol! 3» la Préfecture, 'à Angeré. '

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INFORMATIONS LES DELEGATIONS A LONDRES

Un* réunion d'e la délégation américaine a eu lieu, jeudi, au cours de laquelle il a été déclaré que, quoi, qu'on ait dit, M. Stimson et ses collègues ne Hésespè.rent pas d'arriver à un accord entre les cinq puissances et ne concentrent pas leur rd-téntion sur un accord tripartite.

Les conversations particulières entre les délégations ont cortlinué, jeudi, enfin de préparer la reprise des travaux de la Confé-rence, lors du retour de la délégation fran-ç^se, probablement au d'but de la semaine prochaine.

Li TRÊVE DOUANIÈRE A GENÈVE

M. Gautier a proposé, au nom du Gou-vernement froinçais, la créaiion dans cha-que pays européen, membre ou non mem^ bre de la S. D. N., d'un organisme natio-nal chargé de rationaliser et de standardi-ser la production et de veiller à l'équilibre des importations et des exportations en fonction de la production des autres Etats industriels et agr'coles de l'Europe.

L'exposé du délégué de la France a ren-contré l'assentiment unanime de la com-mission qui a pris acte des suggestions de U. Jules Gautier et les inséfera dans son rapport à la Conférence. •

— - § § §

LE PLAN YOUNG ÂU REICHSTAG

La commissiondu Plan Young s'est "oc-cupée des accords de liquidation conclus oueo les divers pays sauf de l'accord ger-mano-polonais.

M. Curtius, ministre des affaires étran-gères du Reich, n'a pas pu prendre pari aux séances, car il est obligé de garder la chambre par suite d'un refroidissement, il peut cependant prendre part à la séance du cabinet du Reich, examine les proposi-tions faites par M. Moldenhaeur, ministre des finanoeSipour assainir les finances du Reich.

5̂55 A LA BANQUE INTERNATIONALE

Il semble queles banquiers réunis à Rome aient épuisés leur ordre du jour offi-ciel enregistrant les nominations d'admi-nistrateur de la Banque de? règlements in-ternationaux faites par les divers Gouver-nements.

Toues les négociations qui son poursui vies sur l'organisalioi:i sur la quot'epart et $ur d'autres sujets ne sauraient aïvoir qu'un caractère officieux, puisque toutes les na-tions n'ont pas encore ratifié le plan Yaung.

UN BANQUIER PARISIEN SE CONSTITUE PRISONNIER

U. Eugène Deloux, banquier, i5, avenue de l'Opéra, s'est présenté devant M. Prince, chef de la section financière du parquet du Procureur de la République et s'est eomtituâ prisonnier en déolarant qn'ii avait détourné près de dix millions au préjudice de ses clients. M. Décanté l'afaii

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 3 - l " Mars

Le Sursaut P a r PIERRE G O U R D O N

0

(SUITE) Il marcha vers le haut pupitre sur le-

quel il écri>Tait parfois, quand il aimait mieux rester debout. Il prit un papier ro-se et commença de travailler.

Trois Jours plus tard, timide, bien que mun i des encouragements de son cousin VUlebernier, Gérard de La Boyvre se pré-sentait, rue Louis-le-Grand, aux bureaux de la banque Rousselin et Hermel.

Après avoir traversé le hall vitré, il fut introduit dans une salle d 'attente sombre, et s'assit tout au bord d ' u n fauteuil de euir. H était ému, n'ayant pas l 'habiîuae do quémander, comme tant d'autres, un gagne-pain. U cherchait à deviner ce qu'allait être l'entreNTie de tout à l 'heure, ooroment le recevrait ce très riche baron doot 11 sollicitait audience, et, pour trom-per Ml fébrile Inipatlenoe, ses craintes mê-me, 11 rérlflait Is nœud de sa cravate, les Ijoutona de «ei gants, le lustra de son cha-peau.

~ Monsieur de La Boy^Te'f n tres3aillit, se loïia^ u n peu pâle, suivit

écrouer à la prison de la Santé pour escro-querie et abus de confiance.

§Sâ LE CARDINAL MERRY DEL VAL EST MORT

La mort du Cardinai Merry del Val a produit à Rome, une grande impression et des regrets unanimes.

De nombreuses paroisses de la, tille ont reçu des demandes de messe tenant, aussi bien de hnutes personnalités que de mo-destes anonymes.

Les funérailles du Cardijial .sont célébrées aujourd'hui samedi.

VIOLENTES MANIFESTATIONS - A NEW-YORK

Une collision s'est produite jeudi dans Wall Street, centre financier de New-York, entra la police et environ 200 jeunes com-munistes qui avaient organisé une laste d^émonstration en faneur d'un de leurs ca^ marades remis enliberté après avoir purgé une peine prison pour désertion de l'ar-mée américaine.

Pendant vingt minutes, tout trofic a dû être interrompu. Mais, finalement, les ôom-munistes se dispersèrent en emportant plusieurs de leurs camarades qui avaient ét?" blessés aucours de loi mélée.

§§9 (( NINI, PATTES EN L'AIR »

Une vieille /emmiet est morte lundi à l'hô-pital de la Charité, son nom ressuscite une époque brillante, peu lointaine et si dis-tante de nous pourtant.

c( Nini Pattes en l'Air » vedette du Mou-lin-Roug'e, partenaire de La. Goulue, de Casque d'Or et de Valentin le Désossé, (( Nini Pattes en l'Air » célébrée par Tou-louse-Lputrec et Jean Lôrain, a disparu seule, sans bruit, m'sérablem'ent.

Ainsi s'en vont les uns après les autres les témoins du Paris d'autrefois.

CHAMBRE DE COMMERCE DE S A U M L R

CLASSEMENT DES OBJETS DE LUXE

La Chambre de Commerce de Saumur informe ses ressortissants intéressés que, par décret ministériel eu date du 2/1 fé-vrier igSo {J. O. des itx et 25 février igSo, page 2.047), ruhriqu'^ numéro 17 du tableau A concernant « la bonneterie, lin-gerie et tous autres articles non dénommés en soie pure ou mélangée à l'exclusion de la saie artificielle» est supprimée à ce ta-i)leau et que la rubrique « Lingerie et Bon-neteijrie » du tableau B est modifiée ainsi qu'il suit :

9. LINGERIE ET BONNETERIE (( N" 79- — Bonneterie et lingerie de

corps pour hommes, femmes et enfants en toutes matières;

» Ohomises de nu i t pour femmes et combinaisons : i4o f r ; tous autres articles à l'exception des bas et chaussettes : 85 francs.

» Bas et chaussettes : 5o francs. » (Tout article de bonneterie ayant u n

caractère de vêtement est classé dans la catégorie des vêtements, costumes ou mam teaux pour hommes, dames et enfants), y.

avec une raideur d 'automate l'huissier galonné qui l'avait appelé. Il entra dans le bureau particulier du banquier, une pièce à la fois cossue et banale, où il ne vit rien d 'autre que l 'homme assis qui ré-pondait par une brève inclination de la tête à son salut.

C'était u n homme de haute taille dont le buste s'élevait, imposant, au-dessus de la table à écrire placée devant lui. Eh dé-pit de la large carrure des épaules, il de-meurait d 'une sveltesse élégante due aux sports que les soixante-cinq ans sonnés ne T'empêchaient point de pratiquer quoti-diennnement. Cette jolie prestance, les mains nerveuses et soignées, le visage au front vaste sous les rares cheveux blancs, le regard scrutateur et profond, dans l'or-bite protégée par la proéminence d 'une arcade souKcîlière particulièrement accen-tuée, u n long nez droit, des favoris aussi blancs que les cheveux, et légers, flocon-neux, reliés par une moustache qui restait presque noire, le pli méditatif et énergi-que des lèvres, le ferme dessin du menton seul rasé lui composaient une physiono-mie de clubman autant que d 'homme d'affaires. Gérard s'en trouva légèrement rsssuré.

Parfaitenjent coUrtoiis. d'ailleuxs, le ba-ron disait, sans perdre une minute :

— C'est M. de VilleBernier qui vous en. voie, et mon ami Daumeray m'a parlé de vous. Deux motifs pour que je vous ac-cueille avec sympathie, HpnsieurT Mais, je

ET REGIONALE

Au Conseil de Révision Les opérations du Conseil de Révision,

pour l'examen des jeunes gens des çlasses 1929 (2° fraction), igSo (i"̂ ® fraction) et des .-^ournés des classe 1928 ( i " et 2° fraction) et 1929 (i''® fraction), auront lieu à Sau-mur aux dates ci-après :

Saumur (Nord-Est), mardi 20 mai, 9 h., mairie.

Saumur (Sud), mardi 20 mai, heures, mairie.

Maison Centrale de Fontevrault, mercre-di 21 mai, à 9 heures 3o, Maison Centiale.

Saumur (Nord-Ouest), mercredi 21 mai, i/i heures 3o, mairie.

SOCIÉTÉ D ' É C L A I R A G E ÉLECTRIQUE

Par suite de travaux urgents d'entretien, la direction se trouvp dans la (nécessité d ' interrompre la fourniture de courant électrique aujourd 'hui samedi premier mars, de 12 heures 3o à 17 heures 3o; et, dimanche 2 mars, de 7 heures à 17 heures 3o, à Saumur, dans les quartiers de Notre-Dame des Ardilliers et du Petit-Puy.

SOCIÉTÉ DE S E C O U R S MUTUELS

LA SAUMUROISE L'assemblée générale de la Société se

tiendra demain dimanche 2 mars à i3 h. précises salle du théâtre.

Tous les sociétaires sont très instam-ment priés d'y assister, étant donné l'im-portance des questions qui doivent y être traitées. Le Bureau.

INSTITUTION SAINT - LOUIS DE SAUMUR

Les anciens élèves et élèves de l 'Institu-tion Saint-Louis se préparent à donner di-manche prochain 2 mars, en matinée, ?i 16 heures, et mardi 4 mars, en soirée, à 19 heures, une séance récréative qui paraît assurée du succès le plus complet. Au pro-gramme, une très belle pièce de Brieux ; La Robe Rouge, avec une farce désopilan-te comme lever de rideau.

Orchestre traditionnel sous la direction de M. Briand.

^

COMITÉ SAUMUROIS des Conférences de l'Ouest

Conférence hors-séri^ M. ABEL BGNNARD

C'est v'endredi prochain 7 mars, à 20 h. 3o, salle Carnot, que M. Abel Bonnard, le distingué et spirituel conférencier parisien donnera soh élude sur La Chine.

M. Abel Bonnard se propose de nous montrer les deux Chines, celle d'autre-fois, création vraiment achevée et celle d 'aujourd 'hui qui retombe dans le chaos.

Naturellement, il noxis parlera de nos

ne dois point vous cacher la vérité. Les amitiés mênjes qui "vous recommandent à moi et les relations communes à nos deux familles me permettent de me ren-dre un compte exact de vos habitudes, de vos goûts, de la vie que vous ayez menée jusqu'ici. Laissez-moi vous dire que tout cela est bien au-dessus de là situation fort inférieure q u ' u n vide dans notre person-nel, au cas où il se produirait, nous met-trait à même de vous offrir. Nous n'avons, I>our quelqu'un de votre milieu, de votre éducation et do votre mérite, que de trop basses besognes. Quant à ! .nenir, il n'est pas brillant ici.

M. Rousselin parlait sans vulgarité, sans emphase, sur le ton mesuré de l 'homme du monde, et Gérard, à l 'entendre, reve-nait un pou de ses préventions contre le type du ploutocrate confondu souvent avec celui du grossier ijarvenu. En face de ce multimillionnaire s 'exprimant en Mjon-sieur comme il faut, il se sentit le courage de discuter.

— Je crains que vous ne vous mépreniez sur mon compte. Monsieur, répondit-il d 'une voix que l 'émotion étranglait u n peu, M. Daumeray, mon cousin de Ville-bernier, eo voulant faire naon éloge, m'ont , sans doutç, près de vous, desservi.

Comment cela fit le baron surpris et un peu hautain.

— En vous rappelant quelle est ma fa-mille, en ajoutant que j'ai jusqu'à ma li-cence mes études littéraires, que j'ai mê-

compatriotes qui s'y trouvent, des mis-sionnaires qu' i l y a rencontrés. Il donnera de tous une jugte idée, de leurs travaux, de leur r.i>le et par là même de leurs mé-rites, dont il a été le témoin à la délicate sympathie.

Ce sera une heure choisie dont ceux qui connaissent le talent vivant d'Abel Bon-nard escomptent d'avance le profond in-térêt et le rythme enchanteur.

Nous rappelons aux abonnés des confé-rences de l'Ouest que cette conférence est hors-série. Hs devront sur présentation de leur carte d 'abonnement retenir leurs pla-ces au plus tôt pour être sûrs de conserver le même numéro d'ordre.

Ùlne réduction de 5o% leur est faite sur le prix habituel des cartes de conférence.

Location et places, comme de coutume, soit chez M. Coutard, luthier, place BKan-ge, soit chez M. Thomas (bureau de loca-tion du théâtre), rue d'Orléans.

§§§ LIGUE DE L A MORALITÉ PUBLIQUF

— — b CHRONIQUE DES S P E C T A C L E S

ARTISTIC-CINÉMA Senarita, comédie dramatique d'origine

américaine. Le thème n'est pas très repréhensible.

Un effet de nudité, peu accusé d'ailleurs. Deux ou trois passages et quelques tilies libres.

Pourrait à 'a r igueur être vu en famille. «

CINÉMA PALACE Seize jilles pour un papa, comédie d'ori-

gine allemande. Le fond n ' a rien de grave-ment repréhensible. Mais le point de dé-part est u n peu délicat. Quelques situa-tions scabreuses; quelques titres et passa-ges libres. Impression nulle.

Nous n'avons i)as de renseignements sur Le Drame du ^tont-Cervin.

{Les Dossiers du Cinéma).

MADAME, Grâce aux appareils modernes mis à vo-

tre disposition par divers constructeurs et aux tarifs spéciaux consentis par vetre> sec-teur.

Fous ferez une cuisina économique, ex-cellente et facile par l'Electricité.

Dans son dernier communiqué, LE BLEUET LUMINEUX, 45 rue d'Orléans ' à Saumur, vous a promis de vous donner les raisong qui font que la cuisine électrique est facile. Ces raisons sont simples. La suppression du bois, du charbon, du gaz combustiUle, entraîne évidemment celle de la suie, de la fumée, des mauvaises odeurs des récipients noircis par la fumée et, qui plus est, celle du risque de brûlu-re, d'explosion et d'asphyxie.

Avec le four électrique plus d'appareils encamibrants et d'un réglage difficile ; plus de fours dont on ignore s'ils sont ou trop chauds ou trop froids pour le plus grand dommage des mets qui leur sont confiés, mais un simple "commutateur 'à tourner et vous Ihauffez d'une façon pré-cise, à l'allure désirable, telle part'e du four qu'il cdnvient.

me composé quelques poésies. Et vous vous êtes dit : « Drôle d'employé de ban-que, ce fils de châtelain habitué à ne rien faire, ce r imeur qui barbouillera des son-nets au verso des bordereaux, et, pour-suivant ses hémistiches, se trompera dans ses additions ».

— Peut-être, concéda le financier, dont le visage flegmatique eut un sourire.

Dans son inexpérience, Gérard le crut à demi-vaincu. Il poursuivit, plus brave :

Permettez-mci de vous dire que vous vous trompez, Monsieur. Quoique très jeu-ne encore, la vie m 'a apporté bien des dé-boires, bien des amertunes. -J'ai appris à souffrir, par suite à lutter.

Il se tut . Rousselin fixa, sur lui, u n ins-tant ses yeux sombres, puis d ' u n geste le congédia.

— Revenez demain, dit-il. D'ici là, je consulterai mon beau-frère et associé, M. Hermel. Mais, .ie vous l'avoue franchement, il n'y a pas grande chance... Au revoir. Monsieur.

Le lendemain. La même salle. La même fiévreuse attente. Plus approche l ' instant où sera fixée son sort, plus Gérard dés°s-père. Il a tant songé à cet accueil poil, mais froid que le baron Rousselin lui fai-sait h ier! Il s'est remémoré avec une si perspicace clairvoyance tous les motifs qui doivent décider le financier à répondre par une fin de non-recevoir à sa démarche!

i Triste employé, en effet, ce fils de gentil-l ' h o m m e ruiné, ce rimeur

A PROPOS DE LA DERNIÈRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DU

COMICE AGRICOLE DE L'ARRONDISSEJVIENT DE SAUMUR

On nous écrit : (( Monsieur le Rédacteur

» L'article 47 du règlemunt du Comice dit que l'assemblée générale ne peut déli-bérer valablement que si elle réunit un chiffre de membres représentant au moins le quart du nombre totûl des membres composant le Comice.

» Or, le 22 février, il n'y avait que 49 membres présents sur 2i3 que compte le Comice.

» Les délibérations qui y ont été prises ne sont donc pas valables.

» Veuillez a,gréer, Monsieur le Rôdac'eur, l'expression de mes meilleurs sentiments.

» Un membre du Comice n. P.-S. On serait désireux de savoir qui

a fait imprimer les bulletins qui ont été officiellement remis aux membres présents et qui portaient des modifications qui n'a-vaient pas été soumises au conseil d'ad-ministrat ion P

-§§§-

Election à la Chambre d'Agriculture Remerciements aux électeurs

MM. Henry Chatenay, Rao'ul de Courcy, Louis de Crozé et Edmond Hublot, réélus dimanche dernier à la Chambre d'Agricul-ture remercient les électrices et les élec-teurs de l 'arrondissement de Saumur d'a-voir aff i rmé par le nombre élevé de leurs suffrages l ' importance qu'ils attachent très justement à ce scrutin.

Forts de ce témoignage renouvelé, les dé. légués de l 'arrondissement de Saumur s'emploieront de tout leur effort à procu. rer aux Agriculteurs, par le moyen de la Chambre d'Agriculture, tous les fruits qu' i ls sont en droit d 'a t tendre de cette As-semblée professionnelle.

PRISON DE SALMUR NOMINATION DES MEMBRES

Par arrêté de Monsieur le Préfet de M.-et-L. en date du 21 février igSo, sont nom-més membres de la Commission de sur-veillance de la prison de Saumur :

M. Anis, avocat à Saumur, M. Brunet, adjoint au Maire de Saumur, M., Pilippi, ancien principal du Collège

de Saumur, Mmes Métayer et R. Amy.

§§§

ASSOCIATION STENOGRAPHIQUE UNITAIRE

La loi® session des épreuves générales de sténographie et de dactylographie, organi-sée par l'Association sténographique uni-taire depuis 1882, aura lieu le dimanche 0 avril 1930, à Paris et dans un grand iom-bre do centres des départements et de l'é-tranger.

Les inscriptions pour cette session se-ront reçues du premier au i5 mars igSo.

S'adresser aux bureaux de l'Association, rue de Chabrol, 62, Paris (lo») ou à M, A. Garnier, professeur, délégué du Centre de Saumur, 69, rue d'Alsace, à Saumur.

L'huissier. Un appel seniblablis à celui de la, veille. Dans son bureau, M. Rousse-lin répondant par la même inclination de tête au même salut. Puis, du même ton rapide :

— Mon beau-frère, qui s'occupe spécia-lement du personnel, m a appris, — ce que j'ignorais, — que nous avions une place libre. Si vous voulez passer dans son bureau, il vous renseignera plus complè-tement. Et, renouvelant le geste qui don-nait congé :

— Veuillez m'excusez, Monsieur. Je suis très occupé.

Le jeune homme essaya en vain de bal-butier u n remerciement. L'huissier, qui en avait reçu l 'ordre, le conduisit vers le bureau de M. Hermel.

Celui-ci se tenait debout, dans l'attitude de quelqu 'un qui se prépare à recevoir, et Gérard vit tout de suite qu'il était atten-du, Mais il ne put déviner pourquoi M. Hermel, appuyé des deux mains au dos-sier d ' u n fauteuil, était pâle, triste et com-me inquiet. Il ne comprit pas pouquoi ses mains tremblaient, pourquoi dans l'enca-drement de sa belle barbe soyeuse son vi-sage fin et régulier prenait une sorte d'ex-pression tragique, n i pourquoi ses yeux, — de beaux yeux bruns, veloutés et doux, — se détournaient, semblaient ne pas vouloir le fixer.

— M. le baron Rousselin m'envoie..-— Je sais. Monsieur, je sais. Asseyez-

vous, je vous prie, (A Suîvrt:)^

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Office public d'habitations bon marché L'Office Publ-'c d 'Habitat ions à Bon Mar-

ché de Saumur >a faire édifier en igSo, un groupe de 6 maisons jumelles de cha-cune 2 logements.

Le ConseU d 'Administrat ion désirerait recevoir pour le 20 mars prochain dernier délai, des propositions piour ces construc-tions.

Il se réserve toutefois de ne pas donner suite à ce projet si le mon tan t des propo-sitions dépasse d ' une façon sensible les niaxima prévus par la Loi Loucheur

Les propositions devront être adressées sous enveloppe cachetée à M. le Directeur de l'Office Public d'Habitations à Bon Mar-ché Hôtel de Ville de Saumur . Chaque en-veloppe portera la ment ion « Cité-jardins des Moulins ».

Les plans et devis peuvent être consul-tés les lundi, mercredi e t vendredi de q heures à 12 heures, dans les bureaux de M. Brunei, architecte D.P.L.G., 80, r ue de Bordeaux à Saumur, au teur d u projet, du premier au i5 mars inclus.

§§§

W I S D E L A M Â i r i E Boire Quentin

Le Maire rappelle qu' i l est formellement interdit de déposerr quoi que ce soU dans la Boire Quentin (ordures, débris etc).

Des contraventions seront dressées le cas échéant.

C O M I T É P E R M A N E N T D E S F E T E S

Une déclaration de... guerre Le Comité des fêtes, soucieux do plaire

au public a déclaré la guerre à la tristesse pour 1© bal du Mardi-Gras.

Le rire sera de circonstance. (Oui, ma chère 1) Un gros rire carnavalesque avec u n e bou.

che fendue jusqu 'aux oreilles, le nez re-troussé et rouge et les yeux en boule de loto.

Ah 1 oui I on rira à gorge déployée. On dit même, ne le répétez pas, que le

gros lot de la tombola sera (je vous le ois tout bas), u n joli bébé rose pour jeunes mariés. Il criera très fort cet en fan t chéri pour se met t re à l 'unisson des orchestres, mais comme il chante faux, u n marchand de bouchons a proposé de lui boucher le bec ....

Travestis, préparez-vous. Souvenez-vous, .gracieuses colombines et

loyeux pierrots que vfous pouvez gagner 5o francs au concours, à moins qu 'on vous attribue 100 f r . ; il est vrai que vous pré-férez 300 fr . et encore plus 3oo fr . Mais si par votre élégant .costume, aux couleurs chatoyantes, vous savez séduire le jury (ar-bitre des élégances) vous pourriez fort bien empocher les 5oo francs.

Alors quelle foirinette 1 Vous paierez le mousseux au Prf t îdent ,

ça c'est évident! Béhé Cadum..

Les 6ran4es tournées de Conférences de la «Revue des Lectures»

Lundi 10 Mars igSo Plus personne n ' ignore les vigoureuses

campagnes menées, en plein boulevard pa-risien, contre les publications licencieuses par l 'abbé Bethléem, l ' éminent directeur de k Revue des Lectures. Toute la grande presse parisienne sympathique, stupéfaite ou hostile, s 'en est (Hmue; des polémiques se sont engagées; des procès retentissants ont suivi. Et jusqu 'à l 'é tranger, l 'opinion publique s'est passionnée « pour ou con-tre l 'abbé Bethléem. »

La Revue des Lectures lutte, par la plu-me, depuis vingt ans, contre cette vague montante de boue. Au moment d'engager ''on action plus avant, en devenant u n ritible Office national de redressement mo-ral, elle entend grouper toutes les sympa-thies et toutes les forces d u pays qui ré-llament, avec elle, la propreté littéraire, la • sauvegarde des m œ u r s individuelles et iociales, la protection morale de la jeunes-)e, de la femme, du mariage et de la race.

Pe grandes tournées d» conférences^ pour

lesquelles elle s'est assurée la collaboration de plusieurs conférenciers, parcourent le pays sans relâche, depuis deux ans, pour éclairer et ameuter l 'opin 'on.

Elles seront de passage à Saumur le lun-di 10 mars igSo, où l 'abbé Gadioux parlera i 20 heures 3o, à la salle Carnot.

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, Les souscriptions sont reçues: AU C R E D I T FON-CII-n D E F l l A N C E A P A I I I S Dans les principales Sociétés de Crédit et leurs Agences Chez les TRÉSORIERS GÉNÉRAUX et RECEVEURS des Finances O n p v u l . s o u s c r i r e p a r c o r r e s p o n d a n c e ^.«•insorci 'ai i Bull des Ann. légales ohlig . i luaiKév. l 'JM

i i i m i j i l l i i i l i i i i i i i i i i i i n i i i i i i l i i i i i i i i i

LA JEANNE D ' A R C D E SAUMUR

L'équipe première se déplacera demain à Langeais pour matcher l 'équipe locale.

Sont convoqués à la gare P.-O., à 11 h. 3o : Berthemer, Dénéchère, Jamin I et II, Godich^au I et II, Aldebert I et II, Moreau, Gâschet r et II, Billard.

M. Pé accompagnera l 'équipe. * •

EN R U G R Y Un match attrayant à Saumur

Une grande rencontre de rugby est pré-vue pour demain dimanche, au stade Mil-locheau. Il s 'agit de la venue de l 'équipe première du Gallia-Sport de Nantes, cham-pion de seconde série de notre Comité, la saison dernière et finaliste cette fois-ci.

Cette partie amicale attirera certaine-ment u n nombreux public sur le terrain; car l 'adversaire du Sport ing de Saumui n'est pas venu dans notre ville depuis le mémorable match du challenge Lacass'if'ne-dans lequel, la saison dernière, à la sur-prise générale, Saumur disposa du Gallia par II points à zéro.

UNION A T H L É T I Q U E SAUMUROISE

Demain dimanche, à i3 h. 3o, sur le champ de Foire, les trois équipes de l'U. A. S. se donneront la réplique en matches propagande. Tous les sportifs se rendront donc place Verdun où ils assisteront à du beau jeu.

Résultats du aS février : dimanche der-nier, à l ' en t ra înement au stade de l'Ecole d"e Cavalerie, l'U.A.S. rencontrait les équi-pes du patronage St-Nicolas qu'elles bat-taient la 2» iiar à 6; la première, par 4i à I I ..

UNION MOTOCYCLISTE SAUMUROISE

L'Union motocycliste saumuroise, fondée il y a un an par n n groupe de fervents motocyclistes tenait le 26 février sa pre-mière assemblée générale à son siège so-cial, le Café de la Ville.

Nombreux étaient les membres quî avaient répondu à l 'appel du bureau et M. Gilbert Amy, président, assisté de MM. Prudhommeau, vice-président et Honorez, secrétaire, ouvrait la séance à 21 heures. Après avoir souhaité la bienvenue aux membres récemment inscrits à rU.M..S. et remlercié tous les membres du pnécieux encouragement qu' i ls apportaient par leur présence, M. Amy parla de la première année qui fu t bril lante et dépassa toutes les espérances et fit u n pressant appel à tous pour amener sous les couleurs a bleue et or >) tous les motocyclistes saumurois et ceux des environs. L'année 1929 vit l'U.M.S. participer aux gymkanas de Tours et d'An-gers, au kilomètre lancé de Beauforl, à la journée des records à Angers, aux cham-pionnats de France par équipes à Monthlé-ry et au circuit de régularité de Touraine. Partout l'U.M.S. se tailla la part du lion et s 'a t t i ra la sympathie des dirigeants des clubs motocyclistes voisins. Le gymk^na organisé sur la place de Verdun par les Saumurois obtint également un beau suc-cès puisque 27 motocyclistes disputèrent les différentes épreuves. Ayant remercié les membres de l'U.M.S. qui défendirent ses couleurs et ceux ayant participé à l 'or-ganisation du gymkana, le président an-nonça la démission du sympathique se-crétaire actuel, M. Honorez qui, de sa pro-pre initiative se démet de ses fonctions invoquant des raisons commerciales; les membres présents acceptèrent ces raisons

très justes et décidèrent' sur avis de leur président, que les marchands de motocy-clettes formeraient une commission spor-tive de l'U.M.S. chargée de l 'organisation des épreuves inscrites au calendrier igBo. D'unanimes remerciements furen t adressés à M. Honorez pour l'actif concours qu'i l apporta depuis u n an à l'U.M.S.

On procéda ensuite à l'élection du bu-reau de igSo. Ont été élus :

Président : M. Gilbert Amy. Vice-Président : M. Prudhommeau E. •Secrétaire : M. Gagneux. Trésorier : M. Lagriffoul. Commission sportive : MM. Honorez,

Langlois, Lemercier, Maingaud. Le calendrier sjxirtif de igSo fu t ensuite

établi et diverses questions d 'ordre inté-rieur furen t solutionnées.' La question fi • sion avec le M C.S. ne fu t pas des moin-dres 'e t tous regrettèrent la mauvaise vo. lonté apportée par le M. G. S. pour arriver à une bonne entente.

Avant de se sépirer, il f u t déclaré que seuls les. motocyclistes possesseurs d 'une moto pourraient faire partie de l'LlM.S. comme membres actifs. Les anciens moto cyclistes seront admis comme membres ho-noraires ne pourront faire partie du bureau.

La séance fu t levée à 22 h. 3o, après que le président eut assuré les membres du concours le plus dévoué du nouveau comi-té 1930, se faisant l ' interprète des nou-veaux élus pour remercier tous les moto-cyclistes de l'U.M.S. de la confiance qu'ils venaient de leur témoigner.

» * •

A QUI LE VÉLO? Un employé des Postes, M. Leyoye a trou-

vé une bicyclette; la réclamer, 10, rue Pas-cal.

•wwBniiiwii—ni— nmiF'wm

Etat-Givil de Saumur Du 26 Févr ier au l^r Mars 1930

N A I S S A N C E S

Eliette Cellier, 24, rue Nationale.

Denise Velch, 9, rue Beaurepaire.

D É C È S

Jean Tranchant, époux, Dupuy, 69 a. , bourrelier, i , place de la République.

Louis Renoux, veuf Gagneux, 65 ans, sans profession, à la Blanc lisserie.

REIVIERCIEIYIENTS Madame et Monsieur Roger ROUCHIER,

leurs enfants , et toute la famille,, étant dans l ' impossibilité absolue de répondre individuellement.

Remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont donné u n témoi-gnage de sympathie à l'occasion des obsè-ques de :

Monsieur Pierre ROUCHIER et les pl ient de trouver ici l 'expression de leur très vive reconnaissance.

Admission des Fils de Réservistes AUX

Ecoles militaires préparatoires La loi du 28 ju in 1929 a étendu aux fils

des militaires des réserves le bénéfice de l 'admission dans les Écoles Militaires Pré-paratoires qui était réservé jusqu'alors aux enfants de certaines catégories de militai-res en activité ou en retraite (Loi du 19 juillet iSgi). :

La présente note a pour bu t de rensei-gner les ayants-droit de la nouvelle et sur les Écoles Préparatoires et sur les avanta-ges que ces établissements leur offrent pour l 'éducation de leur fils.

Depuis la réorganisation effectuée en 1919 et bien que relevant de l 'Administra-tion de la Guerre et destinées à alimenter l 'Armée en engagés à long terme et cadres de carrières (officiers et sous-officiers), ces écoles sont avant tout, des écoles primaires supérieures dans lesquelles les program-mes de l ' Instruction publique sont en vi-gueur et l 'enseignement donné aux élèves par des professeurs civils détachés de ce ministère.

p Les 45o brevets élémentaires et les 62.4 brevets de l 'enseignement primaire supé-rieur obtenus depuis 1919, témoignent de la haute valeur de cet enseignement.

Il existe actuellement six Ecoles militai-res préparatoires. Cinq d 'entre elles (Ram-bouillet, Les Andelys, . \u tun, Billon (Puy-de-Dôme) et Saint-Hippolyte-du-Fort (G&rd) reçoivent l'-s nouveaux élèves. Ils sont ré-partis, après une année d études commu-

nes et d 'après leur classement, entre deux divisions, (.enseignement général et ensei-gnement technique), mais tous accomplis-sent leur deuxième année d "études dans lu même école.

La sixième Ecole, située à Tulle, reçoit les élèves de la division d'enseignement technique des cinq écoles précédentes, au début de leur troisième année scolaire.

D'uutre part, r.Vdmin,istration (de 1» Guerre a réalisé dans ces établissements le principe de l'École Unique, en permettant Taccession aux études secondaires à cer-tains élèves de l 'enseignement primaire et primaire supérieur.

A cet effet, lors de leur arrivée dans les Écoles militaires prépanatoires ^es élèyejs nouvellement admis sont astreints à mie série d 'examens probatoires à la suite des-quels ceux qui arrivent en tête du classe-ment entrent en classe de à la section secondaire qui fonctionne ^ Autun.

En outre, les élèves non admis à la sec-tion secondaire dès leur arrivée dans les écoles peuvent y entrer, en classe de après l 'obtention du brevet de l'enseigne-ment primaire supérieur et, s'ils subissent avec succès l 'examen spécial. prévu à cet effet.

Dès qu'i ls possèdent la première partie du baccalauréat, les élèves sont détachés au Prytanée militaire de La Flèche.

Les résultats obtenus depuis 1919 par les élèves de la section secondaire aux diffé-rents baccalauréats et aux concours d'ad-mission aux grandes écoles de l 'État sont très brillants.

Baccalauréats, ao5 — Ecole spéciale mili-taire (St-Cyr), 108 — Ecole Polytechnique, 5 — Ecole Navala, 4 — Ecole du Service de santé militaire de Lyon, 2/».

Les éléves des Ecoles militaires prépara-toires sont entrenus et instruits gr atuite-ment ; ils bénéficient du tarif militaire lorsqu'ils voyagent en chemin de fer et peuvent être soignés dans les hôpitaux mi-litaires aux frais do l 'Etat.

Lorsqu'ils atteignent l 'âge de 18 ans, ou au plus tard à la fin de leur scolarité, ils doivent contracter un engagement de cinq ans avec prime

La plupart des élèves de l 'enseignement primaire supérieur qui n 'on t pas été ad-mis au cours secondaire, sont îi même de préparer dans de très bonnes conditions, après leur engagement, les différents con-cours d'admission aux écoles de sous-offi-o'ers, élèves-officiers.. Là, encore, les résul-tats obtenus par les candidats depuis 1919 sont des plus éloquents.

École militaire d ' Infanter ie et dos Chars de Combat (Saint-Maixent-1'École, 379 — École militaire et d'application de la Cava-lerie et du Train (Saumur), 10 — Ecole militaire d'Artillerie (Poitiers), 60 — Ëcole militaire et d'application du Génie (Ver-sailles), 8 — Ecole militaire d'Aministra-tion (Vincennes), 92 — Ecole militaire et d'Application de l 'Aéronautique (Versail-les), 6 - -

Les demandes d'admission aux Ecoles militaires préparatoires doivent être adres-sées" au mois de Juillet^ au plus tard, aux Généraux Commandant les régions de Corps d'Armée sur le territoire desquelles résident les parents ou tuteurs des candi-dats.

Ces derniers doivent être âgés de mo'ns de i4 ans au i " août et justifier de la pos-session du certificat d'études primaires élé-mentaires, ou, s'ils ont commencé des étu-des secondaires, produire un. certificat lé-galisé attestant qu'i ls seront aptes à pas-ser en classe de 5"* au mois d'octobre sui-vant.

Po'ur tous reiiiseignements cjomplémen-taires utiles, les familles intéressées peu-vent s'adresser aux corps de troupe ou brigades de Gendarmerie les plus proches de leur domicile,

^ 855

Société des Concerts de Thouars Miss Helyett, la célèbre opérette en 3 ac-

tes de E. Audran, su r le livret si fin et si comique de Maxime Boucheron, sera re-présentée au théâtre municipal de Thouars le samedi 8 mars prochain, en soirée et le dimanche 9 mars en matinée, avec le con-cours de Détours, l 'acteur bien connu de la Gaîté-Lyrique dans le rôle du pasteur.

Un groupement choral mixte, adjoint à la Société des Concerts, formera les chœurs dp cette délicieuse opérette.

B I B L I O G R A P H I E

TRISTE FIN

Mercredi après-midi, des passants remar-quaient les allures bizarres d ' u n homme qui, arrivé au Pont-Cessart, enjambait bientôt le parapet et se jetait dans le fleu-ve.

Aussitôt, on cria au secours et les té-moins alertèrent des mariniers qui bientôt se mettaient devoir de rechercher le déses-péré, car ce ne pouvait être q u ' u n e mal-heureuse victime de quelques ennuis ou contrariétés.

Vers la Blanchisserie, les courageux ra-meurs rat trapèrent le corps qui filait lu surface de l 'eau; mais quand ils puren t l 'attraper, ce n 'était plus q u ' u n cadavre.

La ipolice immédiatement prévenue, fit mander le docteur Boivin qui constata la décès et ML Frélicot procéda avix formalités légales'.

C'est un nommé Louis Renoux, G5 ans, ' - V.

ancien charjwntier, rue de la Tonnelle, où sa femme exploitait un conunerce de légumes et épicerie, et qu'i l du t céder après le décèsde celle-ci. On a trouvé sur lui u n portefeuille contenant une certaine •somme ce qui prouve que ce n'est pas la gêne qui l'a poussé à cette funeste déci-, sion. Renoux était eu effet pensionnaire de 1 hôpital.

Son corps a été t iansporté fi l 'amphl-théiltre de l'hospice.

La famille a été prévenue, car le père Renoux avait un fils qui habite Angers.

On ignore donc exactement la cause de ce suicide; on présume que c'est au cours d 'une crise do neurasthénie, le vieillard étant toujours très affecté depuis son veu-vage.

Nous ne pouvons en pareille circonstan-ce que louer le dévouement des sauveteurs pour leur prompti tude.

o C'EST HEREDITAIRE

A la sortie des cinémas, dans la nuit de jeudi, exactement vers minui t des pas-sants étaient attirés par les gestes d ' u n iiomme qui donnait des signes d ' u n désé--(piilibre mental et semblait vouloir mettre lin à ses jours en franchissant le parapet du pont Cessart.

Aussitôt, on alerta derechef le seirvice de n u i t d u poste de police et u n agent vint quérir l ' individu en question pour l 'em-mener au Commissariat.

On reconnut bientôt le nommé Maurice Renoux, fils du sexagénaire qui, la veille, s'était jeté en Loire ainsi que nous le re-latons plus haut . Renoux eut alors u n e crise terrible de deliriuin tremens qui né-cessita l ' intervention du docteur Boivin. Le praticien fit une piqûre à Renoux pour le calmer.

I ^ crise passée, l 'agent de service l 'en-ferma au poste en a t tendant le jour pour statuer sur son cas.

Renoux a été remis en liberté vendredi matin.

Est-ce la mor t de son père qui a produit cette crise chez le fils : on l ' ignore.

Que va-t-il en advenir?

CLIENT BRUYANT Jeudi soir, vers 23 h. 45, le sous-officier

Becquet consommait dans un café de la route de Rouen, lorsque bientôt, à la suite d ' une discussion, il voulut molester la bonne qui ne se laissa pas faire et finale-ment harcelée par le consommateur, lui administra une gifle. Le sous-officier cour , roucé courut après la servante et le patron de l 'établissement du t à ce moment inter-venir, Becquet, de plus en plus en colère, se retourna contre ce dernier, lo frappa, déchira ses vêtements et f inalement cassa la vaisselle, Des voisins s ' interposèrent pour faire cesser le scandale, cependant que le poste de police était alerté. Quand l 'agent de service arriva pour appréhender , cet indésirable client, Becïiuet était en fuite.

Il est fort probable que, à l 'heure ac-tuelle, il doit méditer su r sS' conduite qui ne lui vaudra certes pas de l 'avancement.

UN ROMAN DE DELLY SERA PUBLIÉ A PARTIR DU 6 MARS

DANS (( LE NID » LE GRAND HEBDOMADAIRE DU FOYER.

ENVOI DE SPECIMEN GR.AfUIT SUR DEMANDE, .^DRESSÉE

5i, RUE BLANCHE) PARIS (9')

RENVERSÉ PAR UNE AUTO Vers 18 h. 3o, le chauffeur de taxi -

Edouard Lebeau se dirigeait vers la gare P.-O. lorsque, avenue Dt^vid-d'^ngers, le nommé Edmond Pipart, domicilié quai Mayaud, vint se jeter sur l 'aile droite de

, la voiture. Des voisins accoururent aussi-tôt et t ransportèrent le blessé à la phar-macie Voisin pouT y recevoir les prenùers soins en attendant l'arrivée du docteur Agoulon qui, après examen, le fit t rans-porter et admettre à l 'hôpital. .

Son état , n 'est pas grave; l 'enquête Va permettre d'établir les responsabilités^

Page 4: Lt NuMERU Journal Politique e Littéraire t m EB D'Intérêt ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...autorités soviétique à la conditios qu'ellen s les laissen en paixt

a d f i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i v

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É t u d e s d e : GAZEAU, avoué à S a u m u r ,

M® B U t SON, nota i re aux R o -siers Pu r -Lo i r e ,

M« D U B O I S , syndic- l iquida-t eu r à Baugé ,

i w i i i i s A P R È S F A I L L I T E

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Le DIMANCHE 9 Mars 1930, à heures,

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7 40 9 20 5 38 9 11 10 32 7 30 10 45 ,

5 42 10 07 14 12 12 28 6 16 10 39 14 50 .. .. 6 45 11 06 15 22 .. .. 6 53 11 14 15 31 * . . .

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784 704f2) 506 BAP.

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15 43 15 52 15 59 16 09 16 19 16 28 16 53 17 21

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14 07 15 47 16 30 17 21 18 02 18 45 18 57 19 06 19 10

18 54 19 16 19 23 20 08 20 17 20 24 20 36 20 47 21 07 21 35 22 03

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18 50 21 19 22 50 23 57

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2 51 4 09 5 10 8 40

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145 DIR'

22 58 5 23 5 50

é 12 é 28 6 33

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3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 45

101 EXPR.

7 08 11 42 12 06

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12 41 12 43

13 02

13 22 14 51

103 EXPR

9.06

13 43 13 45

3319 OMN.

14 18 15 31

13 03 13 42 14 03 14 12 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 43 15 52

109, 3325 115 3331 135 141 L . O . E X P R . E X P R . OMN. R A P .

141 L . O .

12 10 16 50 14 30 20 11 21 » 15 14 ié 33 19 34 20 02 23 24 1 52 t . • • 17 15 .. .. 20 41 .. .. 2 18 • • • • 17 36 . . . 21 02 .. .. , , , . . . . . 17 48 . . . . 21 13 .. .. 2 39

17 68 21 23 . « • • •

16 27 18 09 20 39 21 34 0 35 2 55 16 29 18 21 20 40 21 44 0 38 2 59 .. .. 18 32 .. •. 21 55 ». • • • . . »

. . . . 18 38 .. •. 22 01 • • > • ( • • •

. . 18 46 .. .. 22 08 • • • •

.. .. 18 56 .. .. 22 17 • * . • 3 20 19 05 . 22 24 • » • . • . .

i'7 12 18 30

19 33 21 11 22 23

22 52 1 14 2 35

3 43 5 20

i'7 12 18 30

21 11 22 23

1 14 2 35

3 43 5 20

SAUMUR - PORT-BOULET - CHINON

STATIONS 18Q3 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 h Jeudi 1812

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine

6 40 7 19 7 29 7 40

h Jeudi

9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

15 43 16 29 16 55 17 13

Chinon

Port-Boulet SaumurOrl.

7 14 7 31 7 56 8 l ï

13 02 13 35 14 09 14 30

20 44 20 57 21 13 21,34

15 25 15 40 17 48 18 09

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS STATIONS (A) (B) SaumurOrl. Port-Boulet Bourgueil..

6 40 8 10 8 19

i2 40 12 47

15 43 16 20 16 27

Bourçueil . . Port-boulet SaumurOrl.

6 43 7 56 8 17

10 54 12 26 12 41

16 45 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi.

NANTES - ANGERS - S A U M U R TOURS - P A R I S

STATIONS

Nantes. , dép. Angers. , dép. St-Mathurin . La Ménitré. . . Les Rosiers.. St-Clément . . St-Martin . . . Saumur. a r r .

— dép. V a r e n n e s . . . . Port-Boulet. . La Chapelle . Langeais T o u r s . . . a r r . Paris (Orsay).

3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

12 25

120 EXPR.

6 >. 7 16

7 4? 7 49

8 41 12 25

122 EXPR.

8 32 9 45

10 17 10 19

3316

11 22 15 40

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 57 12 08 12 23 12 31 12 58 13 36 17 31

3320 OMN.

9 59 14 15 14 42 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 52 17 30 21 43

102 EXPR.

12 02 13 21

13 53 13 55

14 58 18

110 EXPR.

14 46 16 16

ié éè

16 54 16 56

17 12

17 32 18 05 22 40

A N G E R S — DOUÉ — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Mar t igné . . . Doué^a-F"*. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Po i t i e r s . .

1855

6 16 7 39 8 • 8 06 8 13 8 24

8 43 9 37

10 03 11 27

1857

11 35 12 51 13 13 13 19 13 26 13 35

13 57 14 41 15 08 16 25

1863 EXPR.

17 10 18 06 18 22

18 37 OMN. 19 05 19 55 20 22 21 47

1865

17 52 19 16 19 41 19 48 19 55 20 08

20 21

' i

STATIONS

P o i t i e r s . . . . Moncontour Loudun Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F»". Mar t igné . . . Angers St-L.

1854 M . v .

6 12 6 27 6 40 6 7 12 8 40

1852

6 37 8 05 8 43 9 19

E X P R . 9 33 9 43

'é 55 10 11 11 10

1856

10 26 12 09 13 » 13 36

14 12 14 26 14 34 14 44 15 03 16 30

1868

16 45 18 14 19 20 20 10

20 39 20 51 20 59 21 05 21 20 22 17

La Direction du Journal décline toutes resbonsabilUés pour les erreurs matéritUes qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les htures indiquées sont toujours les heurts de départ.

(i) Mardis, jeudis et samedis. (2) Lundis, mercredis et vendredis.

3334 OMN.

16 53 19 55 20 23 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 17 21 29 21 47 21 56 22 24 22 59 TTO

116 R A P .

18 43 19 50

20 20 20 22

21 27 0 12

o.i,. 142

22 14 23 39

"ô 62

0 22 0 25

'6 42

' i 04 1 30 6 50

136 RAP.

0 28 1 49

2 24 2 27

3 39 7 10

S A U M U R A L A FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longué . . . . Les Hayea. Brion Jum"»» Char t rené . . Bangé Qefs La Flèche. . .

8 55 14 38 21 39 .. . f 9 07 14 49 21 50 9 21 15 » 22 01 .. • • 9 29 lE 07 22 08 .. .. 9 35 15 12 22 13 * . . .

9 42 15 17 22 18 ., ,, 9 56 15 27 22 29 . * . «

10 12 15 42 22 44 •. . * 10 29 15 54 22 56 .. ..

'

LA FLÈCHE A S A U M U R

La Flèche d

Brion-Jum"' Les Hajes.

. 6 27 11 10 17 26

. 6 41 11 24 17 41 6 56 11 40 18 02

. 7 03 11 47 18 09 • 7 09 11 54 18 20 . 7 13 1158 18 U , 7 21 12 08 18 39

7 32 12 21 18 50 7 43 12 31 19 01

Vu par nous, Marre de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant^

- ^ miel-de-Ville de Saumm ii fg L i M a i r I J

Certifié par l'imprimeur tovMigné^