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86"" Année—N° 50 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois . . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dlhors iu départimint: 16 fr. KTRANQER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames Faits locaux 1.80 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers ~ FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & L_E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR C/C/ N a n t e s 154-28 Directesr: A. GIROUARD | Téléphona 1-95 Samedi 28 Juin 1930 LE NUMERO 15 IfflfiS I Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation ds trois au> méros engage pour uns tnnée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Savoir ce qu'on veut On eût écrit, naguère — dans les temps très anciens — : « Sa- voir ce que Dieu veut » ; et l'on eût ajouté, avec le poète : Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous mette en repos... Mais nous avons changé-tout cela. Il n'est plus question que de savoir ce que nous voulons, et de le vouloir jusqu'au bout. Est-ce beaucoup moins difficile ? * * C'est ainsi que les événements d'Indo-Ghine se heurtent, chez nous, à des conflits de sentiments, beaucoup plus qu'à une diminu- tion réelle de puissance effective. On ne tergiversait guère autre- fois, et l'on ne discutait pas à perte de vue sur le droit qu'avait le blanc^ le civilisé, l'occidental à se faire respecter sous les tro- piques ou dans l'Asie en régres- sion. Il n'était pas en question que tous les roitelets et principi- cules exotiques ne dussent passer leurs pouvoirs et leurs férules aux envoyés de l'Occident. Il n'était pas en question non plus que tous les produits de la « colo- nie » ne dussent profiter à la mé- tropole, légèrement diminués pourtant par les mêmes prében- des que les agents de celle-ci pré- levaient à leur propre profit. Puis d'autres conceptions sont venues. Des Français, à l'âme généreuse, ont pensé qu'il serait plus magnanime de maintenir les peuplades conquises dans leurs anciens cadres, de leur laisser leurs lois, leurs juges, ieursmœurs;secontentantd'exer- cer une solide pression sur le pouvoir central et d'en obtenir, ïïon pas par un tribut annuel — le mot eût paru inhumain — mais des avantages sérieux, compen- sant en une certaine mesure les l)ienfaits de la civilisation im- pofrtée. Ce que les Français fai- saient par grandeur d'âme et libé- ralisme, les Anglais s'y décidaient par càlcùl et machiavélisme : la iïiétropole gagnait gros à laisser à h' colonie' (ou au «protectorat», ou^ au , <r dominioQ ») le soin de pay-er .nWsvtes. fonctiannaires, ^oute l'administrâtiori, tout .le faste i^B^i^y^t-aouveau ;.id'au>tre- part, à telle révolte qui gronde, à tel. soulèvement qui menace, la meilleure réponse à faire n'est- elle pas d'opposer — aux côtés du plus petit nombre possible de poitrines blanches — une bonne milice locale ralliée au domina- teur par l'appât du gain et l'amour des uniformes dorés. C'est ainsi qu'à la notion de « colonie» s'est substituée celle de «protectorat». Maintenant, enfin, nouvel ava- tar. Les peuples — clame-t-on à l'extrême - gauche ont le droit de disposer d'eux-mêmes, voire s'ils sont de couleur jaunâ- tre ou chocolat, s'ils ne connais- sent aucune discipline intérieure, s'ils ne savent imposer aucun contrôle à leurs instincts de sa- disme ou de destruction. L'acte seul de leur imposer tels chefs, même mdigènes, tel ou tel traité, même qui les avantage, est uiï crime de lèse-humanité. * * * Les deux premiers systèmes (colonie et protectorat) peuvent coexister, à condition de ne pas s'appliquer au même territoire ; mais la troisième théorie vieni les déiiiolir l'un et l'autre. Avant de continuer à envoyer outre-mer résidents ou gouverneurs (même parlementaires) et les troupes, il faut d'abord décider si l'on conti- nuera à perpétrer ce « crime de lèse-humanité », la colonisation, ou si, au contraire, on laisseia à la plus noire peuplade africaine le droit de disposer d'elle-même, derétablir l'esclavage, d'instaurer les sacrifices humains et de faire fleurir l'anthropophagie. 11 y aura lieu ensuite — (et surtout si l'on a passé outre à aussîterrible accusation) de déci- der quel régime on appliquera à chaque territoire, suivant son état de civilisation et ses possibilités d'avenir. C'est alors qu'il faudra se demander si, dans des pays de vieille civilisation, comme l'In- do-Chine, le conquérant ne doit pas se protéger soi-même, sous peine d'être massacré ou rejeté à la mer, en faisant appliquer les mesures de répression les plus dures que connaisse le a code » local. Encore une fois, décidons le contraire — si nous voulons — et arrêtons l'œuvre commencée. Mais, sacho-ns ce que nous vou- lons ! proclamons notre thèse nouvelle, affichons le sacrifice que nous faisons à « la cause de l'humanité »!!!... nnminiiiiuniniummuimininmi NOUVELLES EXPRESS La Chambre a continué la discussion de la loi sur la propriété commerciale et les interpellations sur l'Indochine. Le Sénat vote l'éligibilité des femmes aux Tribunaux de Commerce. Le Sénat décide la création de la « Croix du Combattant ». Le service radiotéléphonique entre la France et le Maroc a été inauguré. L'Amérique participera à l'Exposition coloniale Internationa e. Le Gard est ravagé par un ouragan. Deux banquiers parisiens sont arrêtés passif 17 mil ions. immiiiiiiiiimiiiniiimiimiiiimii SITUATION GÉNÉRALE Il y a un ensemble d'événements qui, fwur n'être pas m soi alarniants, n'en sont pas moins dignes d'attention. A Bari, en Italie, des sc'>nes de francophobie se sont produites nos concitoyens ont été mo- k-stés par des étudiants il s'en est fallu de peu que le drapeau français du consulat ne soit brûlé sur la place publique Le gou. vernement italien nous a fait des excuses spontanées. C'est bien Mais on ne peut s empêcher d'établir une corrélation entre ces incidents tiès regrettables et les exci- tations auxquelles s'est livré M. Mussoli- ni dans ses derniers discours de places publiques. Nous ne dirons rien qui puisse aigrir en- ct>re les rapports franco-italiens. Nous cons- taterons simplement que si une tension existe, elle n'est pas pas notre fait, notre fecu-vcrnement, tout à son œuyre de paix s'étant toujours comporté correctement et amicalement avec le gouvernement italien auit a pris fâcheusement ombrage de ce qv.'à Londres îl nous a été impossible d'ac- o>pter la parité navale avec la flotte ita- lienne. D'autre part, à la frontière polono-alle- mande, les incidents se multiplient. Sous dé vains prétextes, fe douaniers et les gar- de-frontières polonais sont attaqués par leg gardes allemands. Des coups de feu ont été tirés à plusieurs reprises. Il y a eu un mort, un polonais. Le gouvernement alle- mand a volontiers consenti à ce qu'une en. quête mixte ait lieu. Il faut espérer que ces affaires ne comporteront pa.s d'autre suite -que lé châtiment des coupables. Mais ces incidents témoignent d'ua état regret- table et ne travaillent pas en ' faveur du rapprochement que l'on souhaite. D'un autre côté, l'Enrope entière subit nnç- Crise économique qtii vai' ' s ' a g g r a v a n t cl que l'Amérique contribuera à accentuer' avec son nouveau tarit douanier qui est un chef-d'œuvre de splendide égCsme. Avant igi/l aussi, le monde était en proie à une crise de surproduction. Il est vain (il faire de tels rapprochements, niais 011 ne peut ignore;' que les crises économiques sont toujours de mauvaises conseillères. Jiisqu'Ji présent, tout se passe autour do nous, sans nous atteindre directement. La Ttance travaille et consomme largement les produits do son travail, malgré que ses exportations ne tendent jxis à se'dévelop- per. Mais on ne iieut jurer que le maras- i ie général n'aura pas tôt ou tard, ses ré- jHTCussions chez nous. Ce n'est donc pas le moment de compliquer, par des mosti- res irréfléchies, comme les Assurances so- ciales, ime situatiom générale qui est ex- trêmcmont délicate et qui exige la JTIIIS grande attention. Nos politiciens devraiicnl s'en rendre compte. Nous voulons parler de certains partis plus démagogues que démocrates. Noël MARTY. LesIaroucliesgarteËtiésor (5 Le Temps se raille de deux trouvailles qu'il a eu hier à la comiïiision des finan- ces l'une est due à l'esprit inventif d'un socialiste, transformé soudain en grand ar- gentier, l'autre, à l'esprit précautionneux cî'un radical soctaliste, improvisé comme ;r dragon de la fable, gardien de la Toisin d'or que représente la trésorerie. « Oui, insiste le Temps, hier, à la com- n ission des finances de la Chambre, les socialistes et les radicaiix co(c>alistes, les piodigues du -cartel do 192/1 à 1926, se soni découvert une âme d'Harpagon. Leurs pro. jets, leurs gestes « symboliques », leurs ac- tes, leur politique, leurs menaces au cà|)i- lal, ?i l'épargne, à l'héritage, au crédil avaient causé dans le pays, de juin 193/1 'i juin 192G — deux ans de règne — une lelle émotion que le franc descendail aux abîmes, que la Banque de France se <ie- ir andait si elle ne fermerait pas ses gui- chets, adressait au gouvernernent cartcl- liste des api>°ls de détresse. ))Mais, depuis de longs mois, l'opposition après avoir retardé le plus possible le vote du budget de igSo, retarde le plus possi- ble le vote du }rojet d'équipement natio- nal. » Pour M. Ernest Lafont, socialiste, le gouvernement ne i)eut p'is demander, à In trésorerie, les 5 milliards destinés l'é- quipement national. Son parti, qui excel- lerait au pouvoir, 5. dilapider la fortime de la France ne peut pas croire que la ges- tion prudente et cette chose indéfinissable t;ui s'appelle la confiance aient dormé, depuis quatre ans, grâce à trois ministè- res sucessifs de républicains nationaux, fies ressources que la folie d'une politi(]uc socialisife dissiperait en un. clin d'oeil. Et le Tem.ps dénonce les médiocres pro- cédés d'une opposition qui veut «'i touÇ prix tantôt sur un autre, empêcher le gouverae- men d'agir, qui (âte, K chaque instant les endroits où il serait possible, sur des ques- tions artificielles et dans des intrigues ar- tilicieuses, de dissocier la majorité rt I.a chose est cependant bien simple. Il y a un projet qui doit donner aux agri- culteurs, aux commerçants, aux industriels qui doit, d'une manière plus générale donner au pays des ressources dont ils ont besoin les uns et les autres. Que ceux qui, 1 ar des manœuvTes évïdentes, veulent o" en empêcher la réalisation ou en retarder le vote en .prennent, devant le pmys,. 4e-. vont le commerce, l'agriculture et l'indus- tiie, qu'ils prétendent défendre, toute la responsabilité \ » USURPATION PARLEMENTAIRE La Chambre a montré une passion bien iriutile pour fiire sur le gouvernonicnb une pression dont il n'avait |xis ])eso'n tians l'affaire do concussion des torruiusi' Bôronautiques de Saint-Etienne. Le ,7 Airnal des Débals voit une nouMolle j>reuve do l'intolérable intervenlion de jinrlementai- res dans l'action gouvernementale. Le Parlement se mêle de tout, veut con- naître de toutes les iiuestions, entend don- nei- son avis on toutes circonstances. Par C(!lle méthode il assine la confusion dos pouvoirs et prépare l'anarchie. 11 n ' a mê- me piis l'ai:r de s'en douter. I..es parlemen- taires croient naïvement (jne leur mission est de s'ingérer partout. Ils ont déjà in- vi'nté, en matière fiscale, industrielle et so- cialiste, rétatiisrne. Ce fléau ne suffit lias. Ils sont en train d'anéantir l'Etat. (( L'administration provinciale a éfô com- plètemont troublée le jour députés et sénateurs ont jugé que rion ne se ferait dans leur département sans leur avis et S'^S Ifcur approbation. C'est oelte prati- que absurde (pii désorganise lu vie admi- n:strative. )) E n fait, le combisme avait installé leur domination, et c'est ce qui) faisait dire cii'iment au chef du néfaste gouvernement d'- cette époque que les membres de la majorité •étaient les « béinéficiaires » de sa p^ilitique. )i C'était déjà fort grave Mais si la Gham. bre se mêle de rendre la justioc, on arri- ve à une époque de Ixjulevorgènient total. Lexistence d'une justice indépenda'nte osK l<i s e u l e garantie des citoyens. Imagine^t- on une assemblée de six cents membres, wint beaucoup savent)^ peu de droit et uni plus grand nombre sont des partisans pas- sionnés, s'avi.sant d.î juger, non sur des textes, non sur des pi^-ces, mais sur de3 -discours? Il n'y aurait pas de Xklus sôr moyen de rendre lo pays inhabitable et do soulever peu îj peu tou.9 les citoyens. Quand le ParlwTient est soucieux du droit, il n'a qu'à laisser faire la .justice. » iNFORIKATIONS M. TARDIEU ET LA TnE'^OREnm Le groupe s-cinlisle âe hi Chambre qui uvail teiia conseil jeudi inniirt nu sujet du débat public de l'uprès-midi sJir la propos sition rte résohilion de M. Vincent Auriol chargea cehii-ai d'intervenir. Après avoir lonilruf. de concert arec le cher Bhim sur les charges de la Trésore- rie M. Vincent Auriol s'attira de. vertes H- postes de M. Tardieu qui dotma toutes ex- plications à la Chambre pour ensuite faire appel à la. question préalable el poser la quçfUon de confiance. le gouvern-m^nt obtient de ce chef 33o vcix contre de 262 sur la moliori Vincent Auriol. D'autre part, au Luxembourg, le Sénat vote M» projet de loi sur les salariés mf- nima. DES DlFFJCUnmS POUR LA SARRE La Gazelle de Voss annonce de Paris qtie le chef de la délégation alhmande à la con- férence de la Sa,rre, M. von Simson^ a eu vn-e longue conversation sur l'état actuel des négociations, avec des rep^êsefitants du tossin sarrois et des pays allemands lirni-, irophes. On croil savQir,'ïci,' que, les négofiiiitioa^ r,c s'orienteraient pas dans le sens d'un ae-, c-'rd rapîdç.

En dlhor iu départimints 1:6 fr . Journal Politique et ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 86"" Année—N° 50 ABONNEMENTS Trois Mo's . 4. fr. Six Mois

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Page 1: En dlhor iu départimints 1:6 fr . Journal Politique et ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · 86"" Année—N° 50 ABONNEMENTS Trois Mo's . 4. fr. Six Mois

86"" A n n é e — N ° 50 ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En dlhors iu départimint: 16 fr. KTRANQER 25 F R A N C S

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames — Faits locaux —

1.80 2 fr. 2 . 5 0

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cfi? d'Avis Divers

~ FONDE EN 1841 -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L_E S A M E D I

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4 - P L A C E D U M A R C H É - N O I R

C/C/ N a n t e s 1 5 4 - 2 8 Directesr: A. GIROUARD | T é l é p h o n a 1 - 9 5

Samedi 28 Juin 1930

LE NUMERO

15 IfflfiS I

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation ds trois au> méros engage pour uns tnnée.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Savoir ce qu'on veut On eût écrit, naguère — dans

les temps très anciens — : « Sa-voir ce que Dieu veut » ; et l'on eût ajouté, avec le poète :

Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous mette en repos...

Mais nous avons changé-tout cela. Il n'est plus question que de savoir ce que nous voulons, et de le vouloir jusqu'au bout. Est-ce beaucoup moins difficile ?

* *

C'est ainsi que les événements d'Indo-Ghine se heurtent, chez nous, à des conflits de sentiments, beaucoup plus qu'à une diminu-tion réelle de puissance effective.

On ne tergiversait guère autre-fois, et l'on ne discutait pas à perte de vue sur le droit qu'avait le blanc^ le civilisé, l'occidental à se faire respecter sous les tro-piques ou dans l'Asie en régres-sion. Il n'était pas en question que tous les roitelets et principi-cules exotiques ne dussent passer leurs pouvoirs et leurs férules aux envoyés de l'Occident. Il n'était pas en question non plus que tous les produits de la « colo-nie » ne dussent profiter à la mé-tropole, légèrement diminués pourtant par les mêmes prében-des que les agents de celle-ci pré-levaient à leur propre profit.

Puis d'autres conceptions sont venues. Des Français, à l'âme généreuse, ont pensé qu'il serait plus magnanime de maintenir les peuplades conquises dans leurs anciens cadres, de leur laisser leurs lois, leurs juges, ieursmœurs;secontentantd'exer-cer une solide pression sur le pouvoir central et d'en obtenir, ïïon pas par un tribut annuel — le mot eût paru inhumain — mais des avantages sérieux, compen-sant en une certaine mesure les l)ienfaits de la civilisation im-pofrtée. Ce que les Français fai-saient par grandeur d'âme et libé-ralisme, les Anglais s'y décidaient par càlcùl et machiavélisme : la iïiétropole gagnait gros à laisser à h' colonie' (ou au «protectorat», ou au ,<r dominioQ ») le soin de pay-er .nWsvtes. fonctiannaires,

oute l'administrâtiori, tout .le faste i^B^i^y^t-aouveau ;.id'au>tre-

part, à telle révolte qui gronde, à tel. soulèvement qui menace, la meilleure réponse à faire n'est-elle pas d'opposer — aux côtés du plus petit nombre possible de poitrines blanches — une bonne milice locale ralliée au domina-teur par l'appât du gain et l'amour des uniformes dorés. C'est ainsi qu'à la notion de « colonie» s'est substituée celle de «protectorat».

Maintenant, enfin, nouvel ava-tar. Les peuples — clame-t-on à l'extrême - gauche — ont le droit de disposer d'eux-mêmes, voire s'ils sont de couleur jaunâ-tre ou chocolat, s'ils ne connais-sent aucune discipline intérieure, s'ils ne savent imposer aucun contrôle à leurs instincts de sa-disme ou de destruction. L'acte seul de leur imposer tels chefs, même mdigènes, tel ou tel traité, même qui les avantage, est uiï crime de lèse-humanité.

* * *

Les deux premiers systèmes (colonie et protectorat) peuvent coexister, à condition de ne pas s'appliquer au même territoire ; mais la troisième théorie vieni les déiiiolir l'un et l'autre. Avant de continuer à envoyer outre-mer résidents ou gouverneurs (même parlementaires) et les troupes, il faut d'abord décider si l'on conti-nuera à perpétrer ce « crime de lèse-humanité », la colonisation, ou si, au contraire, on laisseia à la plus noire peuplade africaine le droit de disposer d'elle-même, derétablir l'esclavage, d'instaurer les sacrifices humains et de faire fleurir l'anthropophagie.

11 y aura lieu ensuite — (et surtout si l'on a passé outre à aussîterrible accusation) de déci-der quel régime on appliquera à chaque territoire, suivant son état de civilisation et ses possibilités d'avenir. C'est alors qu'il faudra se demander si, dans des pays de vieille civilisation, comme l'In-do-Chine, le conquérant ne doit pas se protéger soi-même, sous peine d'être massacré ou rejeté à la mer, en faisant appliquer les mesures de répression les plus dures que connaisse le a code » local.

Encore une fois, décidons le contraire — si nous voulons — et arrêtons l'œuvre commencée. Mais, sacho-ns ce que nous vou-

lons ! proclamons notre thèse nouvelle, affichons le sacrifice que nous faisons à « la cause de l'humanité »!! ! . . .

nnminiiiiuniniummuimininmi

N O U V E L L E S

EXPRESS

La Chambre a continué la discussion de la loi sur la propriété commerciale et les interpellations sur l'Indochine.

Le Sénat vote l'éligibilité des femmes aux Tribunaux de Commerce.

Le Sénat décide la création de la « Croix du Combattant ».

Le service radiotéléphonique entre la France et le Maroc a été inauguré.

L'Amérique participera à l'Exposition coloniale Internationa e.

Le Gard est ravagé par un ouragan.

Deux banquiers parisiens sont arrêtés passif 17 mil ions.

immiiiiiiiiimiiiniiimiimiiiimii

SITUATION G É N É R A L E Il y a u n ensemble d'événements qui,

fwur n 'ê tre pas m soi alarniants, n 'en sont pas moins dignes d'attention. A Bari, en Italie, des sc'>nes de francophobie se sont produites nos concitoyens ont été mo-k-stés par des étudiants il s'en est fallu de peu que le drapeau français du consulat ne soit brûlé sur la place publique Le gou. vernement italien nous a fait des excuses spontanées. C'est bien Mais on ne peut s empêcher d'établir u n e corrélation entre ces incidents tiès regrettables et les exci-tations auxquelles s'est livré M. Mussoli-ni dans ses derniers discours de places publiques.

Nous ne dirons rien qui puisse aigrir en-ct>re les rapports franco-italiens. Nous cons-taterons s implement que si une tension existe, elle n'est pas pas notre fait, notre fecu-vcrnement, tout à son œuyre de paix s 'étant toujours comporté correctement et amicalement avec le gouvernement italien auit a pris fâcheusement ombrage de ce qv.'à Londres îl nous a été impossible d'ac-o>pter la parité navale avec la flotte ita-lienne.

D'autre part, à la frontière polono-alle-mande, les incidents se mult ipl ient . Sous dé vains prétextes, fe douaniers et les gar-de-frontières polonais sont attaqués par leg gardes allemands. Des coups de feu ont été tirés à plusieurs reprises. Il y a e u un mort, un polonais. Le gouvernement alle-mand a volontiers consenti à ce qu 'une en . quête mixte ait lieu. Il faut espérer que ces affaires ne comporteront pa.s d 'autre suite -que lé chât iment des coupables. Mais ces incidents témoignent d ' u a état regret-table e t ne travaillent pas en ' faveur du rapprochement que l 'on souhaite. •

D'un autre côté, l 'Enrope entière subit nnç- Crise économique qtii vai' ' s 'aggravant

cl que l 'Amérique contribuera à accentuer ' avec son nouveau tarit douanier qui est un chef-d'œuvre de splendide égCsme.

Avant igi/l aussi, le monde était en proie à une crise de surproduction. Il est vain (il faire de tels rapprochements, niais 011 ne peut ignore;' que les crises économiques sont toujours de mauvaises conseillères. Jiisqu'Ji présent, tout se passe autour do nous, sans nous atteindre directement. La Ttance travaille e t consomme largement les produits do son travail, malgré que ses exportations ne tendent jxis à se'dévelop-per. Mais on ne iieut jurer que le maras-i ie général n 'aura pas tôt ou tard, ses ré-jHTCussions chez nous. Ce n'est donc pas le moment de compliquer, par des mosti-res irréfléchies, comme les Assurances so-ciales, ime situatiom générale qui est ex-trêmcmont délicate et qui exige la JTIIIS grande attention.

Nos politiciens devraiicnl s 'en rendre compte. Nous voulons parler de certains partis plus démagogues que démocrates.

Noël MARTY.

LesIaroucliesgarteËtiésor (5

Le Temps se raille de deux trouvailles qu' i l a eu hier à la comiïiision des finan-ces l 'une est due à l 'esprit inventif d 'un socialiste, transformé soudain en grand ar-gentier, l 'autre, à l 'esprit précautionneux cî'un radical soctaliste, improvisé comme ; r dragon de la fable, gardien de la Toisin d'or que représente la trésorerie.

« Oui, insiste le Temps, hier, à la com-n ission des finances de la Chambre, les socialistes et les radicaiix co(c>alistes, les piodigues du -cartel do 192/1 à 1926, se soni découvert une âme d'Harpagon. Leurs pro. jets, leurs gestes « symboliques », leurs ac-tes, leur politique, leurs menaces au cà|)i-lal, ?i l 'épargne, à l 'héritage, au crédil avaient causé dans le pays, de juin 193/1 'i ju in 192G — deux ans de règne — une lelle émotion que le franc descendail aux abîmes, que la Banque de France se <ie-ir andait si elle ne fermerait pas ses gui-chets, adressait au gouvernernent cartcl-liste des api>°ls de détresse.

))Mais, depuis de longs mois, l 'opposition après avoir retardé le plus possible le vote du budget de igSo, retarde le plus possi-ble le vote du } ro je t d'équipement natio-nal .

» Pour M. Ernes t Lafont, socialiste, le gouvernement n e i)eut p'is demander, à In trésorerie, les 5 milliards destinés l'é-quipement national. Son parti, qui excel-lerait au pouvoir, 5. dilapider la fortime de la France ne peut pas croire que la ges-tion prudente et cette chose indéfinissable t;ui s 'appelle la confiance aient dormé, depuis quatre ans, grâce à trois ministè-res sucessifs de républicains nationaux, fies ressources que la folie d 'une politi(]uc socialisife dissiperait en un. clin d'oeil.

Et le Tem.ps dénonce les médiocres pro-cédés d 'une opposition qui veut «'i touÇ prix tantôt sur un autre, empêcher le gouverae-men d'agir, qui (âte, K chaque instant les endroits où il serait possible, sur des ques-tions artificielles et dans des intrigues ar-tilicieuses, de dissocier la majorité

rt I.a chose est cependant bien simple. Il y a un projet qui doit donner aux agri-culteurs, aux commerçants, aux industriels qui doit, d 'une manière plus générale donner au pays des ressources dont ils ont besoin les uns et les autres. Que ceux qui, 1 ar des manœuvTes évïdentes, veulent o " en empêcher la réalisation ou en retarder le vote en .prennent, devant le pmys,. 4e-. vont le commerce, l 'agriculture et l ' indus-t i ie , qu' i ls prétendent défendre, toute la responsabilité \ »

USURPATION PARLEMENTAIRE

La Chambre a montré une passion bien iriutile pour f i i re sur le gouvernonicnb une pression dont il n'avait |xis ])eso'n tians l 'affaire do concussion des torruiusi' Bôronautiques de Saint-Etienne. Le ,7 Airnal des Débals voit une nouMolle j>reuve do l ' intolérable intervenlion de jinrlementai-res dans l 'action gouvernementale.

Le Parlement se mêle de tout, veut con-naître de toutes les iiuestions, entend don-nei- son avis on toutes circonstances. Par C(!lle méthode il assine la confusion dos pouvoirs e t prépare l 'anarchie. 11 n 'a mê-me piis l'ai:r de s 'en douter. I..es parlemen-taires croient naïvement (jne leur mission est de s ' ingérer partout. Ils ont déjà in-vi'nté, e n matière fiscale, industrielle et so-cialiste, rétatiisrne. Ce fléau ne suffit lias. Ils sont en train d 'anéantir l 'Etat .

(( L 'administration provinciale a éfô com-plètemont troublée le jour où députés et sénateurs ont jugé que rion ne se ferait dans leur département sans leur avis et S '^S Ifcur approbation. C'est oelte prati-que absurde (pii désorganise lu vie admi-n:strative.

)) En fait, le combisme avait installé leur domination, et c'est ce qui) faisait dire cii'iment au chef du néfaste gouvernement d'- cette époque que les membres de la majorité •étaient les « béinéficiaires » de sa p^ilitique.

)i C'était déjà fort grave Mais si la Gham. bre se mêle de rendre la justioc, on arri-ve à une époque de Ixjulevorgènient total. Lexis tence d 'une justice indépenda'nte osK l<i seule garantie des citoyens. Imagine^t-on une assemblée de six cents membres , wint beaucoup savent)^ peu de droit et uni plus grand nombre sont des partisans pas-sionnés, s'avi.sant d.î juger, non sur des textes, non sur des pi^-ces, mais sur de3

-discours? Il n 'y aurait pas de Xklus s ô r moyen de rendre lo pays inhabitable et do soulever peu îj peu tou.9 les citoyens. Quand le ParlwTient est soucieux du droit, il n 'a qu'à laisser faire la .justice. »

i N F O R I K A T I O N S M. TARDIEU ET LA TnE'^OREnm

Le groupe s-cinlisle âe hi Chambre qui uvail teiia conseil jeudi inniirt nu sujet du débat public de l'uprès-midi sJir la propos sition rte résohilion de M. Vincent Auriol chargea cehii-ai d'intervenir.

Après avoir lonilruf. de concert arec le cher Bhim sur les charges de la Trésore-rie M. Vincent Auriol s'attira de. vertes H-postes de M. Tardieu qui dotma toutes ex-plications à la Chambre pour ensuite faire appel à la. question préalable el poser la quçfUon de confiance.

le gouvern-m^nt obtient de ce chef 33o vcix contre de 262 sur la moliori Vincent Auriol.

D'autre part, au Luxembourg, le Sénat vote M» projet de loi sur les salariés mf-nima.

DES DlFFJCUnmS POUR LA SARRE

La Gazelle de Voss annonce de Paris qtie le chef de la délégation alhmande à la con-férence de la Sa,rre, M. von Simson^ a eu vn-e longue conversation sur l'état actuel des négociations, avec des rep^êsefitants du tossin sarrois et des pays allemands lirni-, irophes.

On croil savQir,'ïci,' que, les négofiiiitioa^ r,c s'orienteraient pas dans le sens d'un ae-, c-'rd rapîdç.

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UN ORDRE DU JOUR RADICAL SOCIALISTE

Le, groupe raïUcal-sociuUsle. de la Cliam-br.: a arrêté les termes de l'ordre du jour qui sera présenté en son nom par M. Daht-Oicr coininie sanction du débat sur les évé-nements d'Indochine.

Le groupe a désigne MM. Palinade cl'No-gara pour intervenir dans te débat sur la proposition de résoluion s 'cialiste,

—§§§ . .iU MINISTÈRE DE LA MARINE

M. J.-L. Dumesnil, ministre de la Mari-ne, a reçu, hier matin, rue Royale, l'anii-raf Cluverins, eommamiant la division mt-v(Ae américaine qui séjourne actuellement ù Cherbourg. i

L'amiral était acompugné du. capitaine df vaisseau Steel ,attaché naval des Etats-Unis en France, et du lieutenant de rais-seûu Larringer, afjioier d'ordonnance de l'amiral.

M. POINCARÊ, BATONNIER

Grande animation jeudi au Palais de iustide de Paris où l'ordre des avocats avait à élire quatre membres du Conseil.

A 7 heures, on a enjin terminé le dé-pouillement du scrutin. On apprend que M, Raymond Poincaré, est élu membre du Conseil de l'ordre par 70a voix. Af° Moro de Giafferi est élu églement par 617 voix.

Comme M. Raymond Poincaré a déjà fait l'ûrtie du Cojiseil de l'ordr^ et qu'il y re-vient siéger, il est d .nc, selon la tradition dn barreau de Paris, injfcîiqui pour ùtre bâtonnier en ig3 i .

§§§ A/. TARDIEU A MONTBRISON

A l'issue du conseil de Cabinet de mer-credi, M. Tardieu al reçu M. Genebrier, pré-jft de la Loire, accompagné de MM. Beynel, O.irard, Gourand, représentants de la Fé-dération des poilus de la Loire, qui ^nt in-vité le président du Conseil à se rendre à Montbrison pour assister au congrès dé-partemental de la Fédération, le i3 juillet.

Le président du Conseil a accepté cette mvitation.

§§§ LES FEMMES COMMUNISTES

MANIFESTENT A PARIS

Répondant aux appels de rHumani lô pour la libération de Suzanne Girault, une emquantaine de militants, les deux tiers l'e femmes, se sont réunis à 7 heures 3o, à l'angle du boulevard Magenta et du fau-bourg St-Denis.

Vers 8 heures, les militants se sonl ren-dus devant la prison St-Lazare.

Cinq arrestations ont été opérées, mais elles n'ont pas été maintenues'.

§§§ ACCROCHÉ SOUS UN WAGON

Un polonais Antonio Panduro, 21 ans, originaire de Sotonvit, a été découvert jeu-di matin dormant profondément accroché ') un boggie d'un wagon du rapide Paris-Varsovie garé dans l'enceinte du chemin de fer du nord à Saint-Ouen.

Sans aucun moyen d'existence, le Polo-

FEUILLETON de L'Echo Saumurais N" 37 - 28 J u i n

Le Sursaut P a r P I E R R E G O U R D O N

(SUITE)

Elle l ' in lerrompit pour dire à demi-voix, et comme une prière, les trois mots aux-quels il s 'attendait :

— Ne ijartez pasl Plus que le ton autoritaire de la baron-

ne, cette supplication le toucha. Mais il était résolu à lutter. Il voulut ]e faire avec franchise :

— A quoi bon, demanda-t-il, à quoi bon rester P

— Ne me demandez rien, dit-elle. J e ne puis vous répondre encore aujourd'hui .

— Quand me répondrez-vous ? — Dans quelques jours. — Pourquoi ce délai ? — J e ne puis vous l 'expliquer. — Vous mettez ma patience à une rude

épreuve. — L'épreuve est la l,oi de ce monde, mon

ami . Elle semblait partagée entre .de contra-

dictoires sentiments : une grande tristesse e t la joie de sentir qu'elle .serait san» dou-^ obéie.

rois, voulant s'engager dans la Légion Etrangère, s'était accroché et couché sous (ni ivagon du rapide allant de Varsovie à laris.

Antonio Panduro a été envoyé au dépôt I our infraction à ta police des chemins de le'-

BANOUE DU CRKDIT DE L'OUEST.

^ i.NE DEBACLE A LA BOURSE DE TOKIO Depuis lundi, 190 valeurs cpiées à la

Bourse de Tokio sur 318, sont tombées au-dessous de leur valeur nominale.

Le ministre des Finances, commcn'ani de fail, a déclaré qu'il n'est nullement dans son intention d'interiienir même par di'.-, mesives provisoires.

ET REGIONALE

Les Processions du Sacre La seconde procession interparoissiale ce

(icroulera demain dimanche à Nanlilly. l iciidez-wus des paroisses à heures.

La procession empruntera l ' i t inéraire sui vant ; ruo de Nantilly, rue^ Hoche, avenue de Cholet, place Yesdun (reptosoir), rue Cjélestin-Port, rue de lk)rdeaux, rue lîo-din, rue Seigneur, rug de Nantilly.

Reposoir sur le parvis de l'église.

§s§

INSTITUTION SAINT - LOUIS DE SAUMUR

Nous sommes heureux d'apprendre que lo mercredi a juillet, jour de la fêle des Anciens élèves, Monseigneur Goste célébre-ra lui-môme la messe dans la chapelle à m heures pour , les membres de l'associa-l.'on -amicale.

La présence de Sa Grandeur attirera les aiif^iens an plus grand nombre encore que de coutume.

Le programme de la journée comporte :

8h. 3o, défilé fleuri vers le monument 6UX morts et à N.-D. des Ardilliors;

10 h. , Messe à St-Louis par Mgr. Goste; 11 h. Réunion salle des fûtes, élections,

etc . . . ; 12 h . Banquet. Toast porté par R. Bou-

chard ; i4 h. 3o Séance par les Anciens, l'orches-

Ire, et la jeune troupe de 2°;

Jeux, chevaux de bois, confetti. . .

UN JOLI SUCCÈS

C'est avec un réel plaisir que nous ap-pienons le joli succès d 'une de nos jeunes compatriotes, Mlle Marcelle Bienvenu, fille du distingué professeur de violon de notre ville, et de Mme Bienvenu, professeur de piano.

E n effet, cette jeune fille, qui n'est âgée que de i4 ans, vient d'obtenir, à l 'unani-mité, le 1°'' prix de piano du Conservatoire de Nantes, classe technique supérieure, 1''° i ommée.

Toutes nos félicitations à la jeune et dé-jà savante .lauréate, à ses parents et à ses piofesseurs.

René, en effet, ne protesta plus. Il ayail compris que ces ixiroles., à la fois alfectueu. ses, énigmatiques et sévères, formulaient un arrêt sous lequel il fallait se courber.

I V

— Une seule lettre ix)ur vous, Monsieur, dil, quelques jours plus lard, la baronne Rousseilin, comme, dans la grande salle à manger de Noirfond, le déjeuner s'achevait.

Car, depuis le début de la guerre, le fac-teur n'arrivait qu 'à cette heure tardive, ne permettant iws la distribution du courrier fivant le dessert.

Villebernier tressaillit et changea de vi-sage. Sur J'enveloppe, bordée de noir, Mo-nique avait écrit son adresse et sou nom.

— Voois permettez, Madame P La b'aronne sourit en signe d'acquiesce-

ment . En faisant semblant de lire les let-tres qu'el le-même venait de recevoir, elle ne quitta point son hôtg des yejjx.

Celui-ci avait déchiré l 'enveloppe avec m e hâte fébrile, et vainement dissimulée, lî en tira une carte de visite semblable à œlle qu'i l avait reçue à Paris, et sur quoi était tracé, au-dessous du nom de Madame î h i l i p p e Hermel, ce brei et simple mot : o Venez. »

tVécidément, Monique le traitait avec un liiconisme qui, de toute la puissance d 'une lancinante énigme, accroissait son pouvoir. Ce mot cjui le conviait à une explication,,

Nous apprenons avec plaisir la iiotnina-lion de M. Marillia, sous-flilecteur de la suc ciirsale du Crédit dp l 'Ouest dans noire ville, couiaïc directeur au inPiue iMste, eu remplacement de M. Hullouiit qui a de-mandé sa mise à la retraite.

Nous sonnncs heureux de ce choix et nous adressons au nouveau directeur tou-tes nos fdlicitafons iwur cet avancement (!ù à la l'ois à sa comi>étence el aux nom-breuses sym,pathies qu'ili s'e.st acquises (lins toute la région.

Notre meilleur souvenir à son aimable Iirédéçesseur qui reste parmi nous.

M. Dole, fondé do jwuyoirs est nommé sous-directeur en remplacement de M. Ma-rillia. Toutes nos félicitations.

§§§ UNE DIS'nNCTION MÉRITÉE

Ix! coquet Ijourg de Neuillé était en fAte dimanche deriiier à l'occasion de la remise (te la croix du Mérite agricole do Mme Vve Axacereau, cultivatrice, qui, seule, à la sui-te do la mort do son mari , n 'hésita pas à continuer l 'explbitation de son domaine, icljourant et se livrant à toiîs les durs tra-vaux de la terre, apanage de l 'homme.

A l 'appel du sympathique maire de la commune étaient accourus, avec la joie (VOtro associés à une manifestatios de re-connaissance et d'admiration envers une femme courageuse et loyale MM. de Grand-maison, député; Méfray, conseiller général; M.ilonneau, conseiller d'arrondissement; Baron Le Pelletier, adjoint au Maire, et tous les conseillers municipaux de la com-mune.

Tour à tour les représentants de l 'arron-dissement de la commune e l du canton, célébrèrent à l'envi les mérites do Mme Nocereau, estimée et considérée de tous ceux qui la connaissent et l 'approchent.

La petite réunion se termina, comme de coutume au vays d'Anjou, par un verre de vîn blanc pris au dafé GKmot. Puis tout le monde se sépara, enchanté de cette cérémonie toute familiale où les coeurs li.'ittaient à l 'unisson

§§§

COMITÉ PERMANENT DES FÊTES

Festival du 29 Juin Ce soir à 21 heures — Jardin des Plantes.

Concert ex<!cuté par La Lyre du Commerce de Tours et la Chorale Ste-Cécile de Tours (120 exécutants; — Il luminations du Jar-din.

Demain dimanche : 9 h. 45. — Concert dans les différents

quartiers de la Ville. i 3 h. 3o. — Grand défilé — Départ, rou-

le de Rouen. i5 heures. — C a r r i è r e d'Iéna, Grand fes-

tivaj. 17 h. 45. — Au kiosque— Cbncert par la

Chorale Ste-Cécile de Tours. 18 heures. — Vin d'honneur — Cbncert

par la Musique de Longué. 21 heures — Au kiOiSque — Concert par

la Musique municipale. 22 heures. — Quai des Etats-Uînis — Feu

d artifices.

sans doute décisive, de ce qu'elle serait, iv3 laissait rien devi/ner.

René de Villebernier n 'en conçut q u ' u n désir plus ardent de so rendre sans retard à Chanterive. Ce souhait fut, par la ba-ronne, dès en sortant de table, exaucé.

— La limousine est à votre disposition pour toute la journée, dit-elle, comme si elle eftt deviné, qu'iil eu avait besoin. J e ne compte point .sortir aujourd'hui .

Comme un écolier à qui l 'on offre des vacances, il s 'empressa de profiter de la Iiermission.

— Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, Madame, je partirai quand le chauffeur se-ra prêt.

— C'est facile Elle donna des ordres. Au bout d 'une

demi-heure, la voiture était deyant le per-lon. Il y montait .

Ce court laps de temps lui avait suffi pour soigner plus que jamais sa piise. Re-né de Villebernier n'appârtenait , ni par son âge, à cette génération de jeunes hom-mes, dont la morbide gracilité, en même temps que le laisser-aller, s 'accusent dans la molle ampleur des vêtements, et qui ayant noué une cravate de nuance hétéro-clite au coj souple d'où émerge un visage glabre de jockey ou de clown, croient avoir satisfait aux plus sévères lois de l'élégancp. n restait d 'un temps où l 'on avait su s'ha-byljer, non en s 'endimanchant avec u n e so-lennité bourgeoi?e, maife. en harmonisant de manière discrète aux circfcmstances la

La musique municipale de Saumur sera dciiiain fout ù l ' i ionneur. Encadrée des 'i)u)tiples sociétés qui prAtenl leur co(n-'jours, elle jouera sous la baguette de M. ?>iinligny, la Marseillaise, près de nos deux luoiiuments aux morts . Quelques instants p us tar<l, notre graride phalaii,go locale rec-' vra la garde du fanion de la Fédéra-tion de Bretagne-Anjou, dans la carrière li'na, au cours du festival.. Le soir, cepen-(i£;nt que la pénombre planer sur le fleu-ve, notre « Cipale » donnera le dernier c ' j ' f c r t de cet évent de musique couronné i:ar un feu d'artifice à succès.

* « *

CONCERT Dt; DEMAIN DIMANCHE Au Kiosque, à ai heures

PROGRAMME

1. Salut à Milan, pas redoublé, Andrieu; 2. Cavalerie légère, ouverture de Suppé; 3. Le Chalet, sélection, opéra-comique

(soliste, M. Georges Dauzon); 4. Hérodiade, fantaisie, Massenet; 5. Chanteuse, valse, Saintigny.

Le chef de musique : SAINTIGNY. » • •

Arrêté de la mairie

Le maiTc de la ville d^ Saumur, CJonsidéraiA qu 'à l 'occasion du festival

de musique du 29 ju in igSo, il y a lieti de prendre les mesures nécessaires pour éviter tout accident aux abords du lieu de la fête, arrête •

Artijcle premier. — La circulation sera interdite le dimanche 29 ju in , à partir de t3 heures, dans la rue d'Alsace prolongée comprise entre la rue de Lorraine et la levée d'enceinte à Saumur .

Art. 2. — Le commisaire de police et les agents sous ses ordres seront chargés chacun en ce qui' les concerne de l 'exé-cution du présent arrêté.

Le maire, R. AMY. *

» » A l'occasion du îestival do musique, les

cafés et débits de boissons sont autorisés à rester ouverts jusqu 'à 2 heures du ma-tin, dans les nuits du 28 au 29 et du 29

a\j[ 3O ju in .

g§§

Fédération Musicale da ia Bretagne et de i'Anj'ou

XX» ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Sous la présidence d'Honneur de M. R. Amy Maire de Saumar, au foyer du théâtre, 29 juin 1980.

O dre du jour

9 heures réooption des délégués. 1. Allocutions. 2. Rapport moral (M. Delvigne, secrétaire

général). 3. Situation financière (M Huguet, tré-

sorier). 4. Gros sou orphéonique, (rapporteur M.

!.i.mteloup). Journal Fédéral (rapi)ort de M. Delvi-

gne). 6. Concours d 'honneur de solistes.

7. Compte-rendu des travaux de la Fédéra-tion Musicale de France (Congrès de Nantes)

couleur et la coupe des habiU revêtus. Des riens, q u ' u n regard très attenti f et très expert eût seul pu deviner, le faisaient au-j jurd'huii plus é légamment correct qu'hier . Sans oublier qu' i l était à la campagne, f-iiaanl tout s implement une visite de voi-sinage, il s 'était rappelé qu 'une tenue u n peu négligée eût détonné peut-être, dans cette entrevue vers laquelle i| courait, que pc.uvaient achever,. — du moins il l 'espé-rait, — de secrètes fiançailles.

Semblant comprendre que celui qu'elle portait avait hâte d'arriver, la l imousine bondissait, sur la route trouée, jîar seg pa-reilles, d'ornières protondes. E n un cl in c i 'œl il eut traversé le bourg des Rosiers, f ianchi le pont suspendu. Voi(ci Chanterive. René descendit, raidi par son émoi.

Monique l 'attendait dans un petit salon de nt les volets, à cause de la chaleur, étaient à demi-clos.

— Asseyez-vous, dil-elle en lui tendant la mai'n. ,

Puis, baissant les yeux : — Pardonnez-moi de vous avoir tenu en

htleine s i longtemps. — Mal passé n'est que songe, répliqua

Villebernier parvenu enf in à affermir sa VC7X. Cette longue attente, je la bénis, si ellé me vaut aujourd'hui u n espoir.

— Quel espoir P demanda la jeune fem-n.e en relevant les paupières, en le regar-dant en face.

— Vous ne le savez pflsl s'écria-t-il, bles. sé par cette feinte ignorance. Est-ce donc

(LnseLgnement de. la. musique. Brevet d'ap, tiiudes musicales. Diplôme de la Médaijjj à 'Honneur. Assurance contre les accidents, Transports : chemin de fer. Taxes sur Jes sjiectacles. .., etc., etc . . .

8. Questions diverses. 9 Renouvellement du Comité. Election

du tiers sortant. §§§

Une grande Manifestation A SAUMUR

La journée du 29 j u i n semble devoir inarquer jxiur notre ville une date intéres-sente : non seulement le Festival lui appor-tera un attrait particulier, , mais outre le Congrès des Sociétés musicales de l'Ouest il se tiendra, ce m ê m e jour, dans nos murs Cl le lendemain lundi une grande manffes. tation herlioristiquo que présideront les plus hautes personnalités :

MM. Mahceau, sénateur de Maine-et-Ixii. roj Frot , député d u Loiret, e l Soulier, dé-î u t é de Paris, rapporteurs du projet de loi sur l 'Herboristerie; de Grandmaisûn, député de Saurpur, et dos parlementaires de Maine-et-Loire; M. le Sous-Préfet de Sau. niué; M. Robert Amy, maire de Saumur, conseiller général; M. le Président de. la Chambre de Commerce, M. le Dr des Cil-leuls, docteur ès-sciences.

Une centaine d'herboristes de toutes les régions de la France sont déjà inscrits pour, ce Congrès.

. i

Voici d 'ai l leurs le programme des deux journée? : .

Dimanche m a t i n : A 9 heures : Hôtel de Ville de Saumur

réunion du Conseil dladmjlnistration; 9 h . 45 : Salons de l 'Hôtel de Ville, as-

semblée générale. L 'après-midi : Excursion. lA heures : Ritve droite de la Loire jus-

qu 'au pont de Montsoreau, visite du châ-teau de Montsoreau, de Gandes, Fonle-vrault, Champigny, route des Moulins, tgl ise de NantUly, Ecole de Cavalerie.

19 heures. Hôtel de Ville, vin d'honneur offert par la Municipalité.

19 h. 3o : Banquet, Hôtel de la PaiN:, Qmi-cert symphonique; sauterie.

Lundi mat in : Vis j te du château, musées, collections,

Excursion, Bagneux, Trèves-Cunault, St-Eusèbe, Les Rosiers, Déjeuner à l'Hostelle-l ie des Ducs d'Anjou.

Retour en ville.

» • Il est inconstable que ce nouvel afflux

d î visiteurs ne peut encore que favoriser davantage la renommée de la « Perle de l 'Anjou » : aussi nous nous félicitons de cotte manifestation que nous devons à un de nos bien sympathiques concitoyens. Par ailleurs, au cours de ces travaux de Con-grès, sera agitée une question importante Hu premier chef pour toute notre région: c'est la culture des plantes médicinales et c j i particulier de la camomille.

Dès maintenant nous souhaitons la bien-venue à tous les Herboristes de Franco Ijersuadés qu ' i ls emporteront- avec la plus délicieuse impression l e désir de revenir dans notre coquette .cité, royal jalon sur le magnifique val de la Loire.

I;i le prix de mon silencieux respect? Sous ce reproche, u n peu de sang monta

au vîsage pâle de Monique. Elle s'excusa; — C'est vrai que j ' a i eu tort de vous dé-

nie nder cela. Puis, résolue subitement à brusquer «ne

explication pénible ; — Il ne s 'agit pas de savoir, en effet,

quel espoir vous avez pu former. Il s'agit de vx)us faire connaître aujourd'hui les der-r ières volontés de mon pauyre Philippe.

Ce nom jeté entre eux, e t de cette mar nière, faisait l 'effet d ' u n spectre apparais-sant soudain.

— De Phi l ippe ! s 'exclama machinale^ rr cnt René qui avait blêmi.

— Oui, mon ami, reprit plus posément la j eune femme. Oui, m a belle-sœur et I! on beau-frère m ' o n t mise au courant du dernier désir qu' i l a exprimé. J e ne pouyai* pas tout do suite vous le transmettre. J e le puis maiintenant. Ecoutez-moi.

Il écouta, les yeux rivés sur- .ce visage devenu pâle, sur ces paupières qui, de .npu-vteàu, voilaiei^ l e regard, sur ces lèvres minces qui remuaient à peine, qui tâ-chaitent à panser, d 'un bienveillant sou-i-re, le mal résultant des mots qu'elles pro-r.cnçaient.

— Philippe, disait Monique, Philippe, eit mourant, a formulé un vœu : c'est que vous épousiez..- ma sœur.

— Moi!... D'un bond, yi^ebeimier s'étaijt levé. .

(A suivrej^

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Les Assurances Sociales DÉLIVRANCE DES CARTES DE VERSEMENTS

Lea salariés pour lesquels la déclaration dfi l'employeur est parvenue au Service des Assurances Sociales antérieurement au i"" j i i n dernier, vont ôtre munis, pour le i '" jMillet, des cartes et feuillets pour vcrse-njentg qui leur sont nécessaires.

Ces cartes et feuillets seront remis aux intéressés par les soins de l'administra-tion postale dans les villes et grosses ag-glomérations.

Pour les communes rurales, la remise sera faite par les soins du Maire.

En ce qui concerne les salariés qui ont fait l 'objet d'une déclaration parvenue pos. lérieurement au i " juin, l'envoi des cartes subira un retard de quelques jours et se-ra effectué dons la i * " quinzaine de juillet.

Le Préfet de Maine-et-Loire, Henry MOUCHET.

• — § § §

DANS LES P .T .T . AVIS AU PUBLIC

Unt agence postale sera mise en activité !i La Tourlandry (Maine-et-Loire) le pre-mier juillet prochain.

A partir de cette date, les correspondan-tes à destination de cette commune seront (iirigées sur ce nouvel établissement postal ol ne devront plus, en conséquence, por-tif la mention « par Chemîllê » qui est ac-liiellcment nécessaïre.

Les dégâts dans les bois de Fontevrault

M do Grandmaison a reçu la lettre sui-va:ile de M. l^ ministre de la guerre :

«Monsieur le députté, 1) Vous avez bien voulu intervenir à plu-

siuTS reprises pour demander l 'entrée en foiiflions rapdde dé la Commission d'éva-îiiation des dégftts subis par les proprié-taires des bois et forêts qui entourent Fon-tiyrault.

» J ' a i l'honneur de vous faire connaître que les travaux de la Oommision, retardés par les martelages de coupes de bois aux-tljcls l'expert des Eaux et Forêts a été occvpé, vont commencer incessamment.

)• Veuillez agréer, etc.. » l e sous secrétaire d'Etat à la Guerre •.

RICOLFI. • § § §

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES

CHEMINS DE F E R ÉCONOMIQUES RESEAU DE L'ANJOU

EcTvice Automobile entre Nuéil-Suir-Layon

et Saumur

AVIS AU PUBLIC La Société générale des Chemhis de fer

loonomi'ques, a l 'honneur d'informer le Public, qu'à partir du samedi a8 juin igSo, le service régulier d'Autobus de Saumur à Nueil-sur-Layoh sera retardé les jeudis et so/nedis suivant l'horaire ci-après :

Saumur (départ), 17 h. /j5 — Bagneux, 17.50 — Rou-Marson, 18.2 — Les Ulmes, iH.8 Meigiié, 18.i5 — Forges, 18.22 — î)oué, 18.29 — Les Verchers, i8.4o — St-Macaire (Bray), 18.48 — Nueil (•arrivée), îj) heures.

§§§ ÉLECTRICITÉ

La mairie de Saumur failt conjiaître qu'elle a été avisée par la Société des for-ces motrices de la Vierme de la mise en service à la date du premier juillet pro-•chain de la li'gne de 110.000 volts.

Le bris d'isolateurs ou l'ascension des pylônes expose leurs auteurs à des pour-suites.

• •

Le nKiire de Saumur attire tout particu-lièrement l'attention de ses concioyens, sur It> fait que la ligne à 110.000 volts Secon-•digny - Cholet - Saumur sera sous tension à partir du i " juillet prochain.

» LA FIN DE NOS OCTROIS

•On viendra aux enchères publiques Ij? Warcrédi a3 jui.Hèt à i4 h., en l'étude de Maître Gûutier, notaire rue Beaurepaire, les immeubles de nos anciens bureaux d octnoi :

Route de Varrains, route de St-Florent, i^nt-Fouchard, route de Tours.

Encore un vestige du passé qui disparaît!

claré d'utilité publique par les décrets des 9 janvier i«83, 25 avril 1898 et 19 décem-bre. 1900

Art. 2. — Sont approuvées les conven-tions intervenues les i5 juin 1928 et 28 c'icetnbre 1929 entre le Maire de Saumur ;.ii nom de la ville, la Société des tramways de Saumur et Extensions, MM. Baerl et Vcrney et l 'Etat en y.ue de la résiliation de 1H concession et de la remise en état des lieux.

Les dites conventions resteront annexées an présent décret.

COMMISSIONS MUNICIPALES

2® Commission, Voirie : Lundi 80 juin 16 heures (réunion .,à l'Artistiic-Cinéma) et 16 h. 3o réunion à l'hôtel de ville (affaires di-verses).

S" Commission — Instruction Publique — Beaux-.\rts: vendredi 4 juillet à 17 heu-res (affaires diverses).

• §§§

CARNET DE « L'ÉCHO »

JUAVAUX PUJBUCS Article premier. — Est déclassé le réseau

tramways dont l'établissement dans la Ji^le de Saunaur et sa banlieue a été d^'

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

I II

NAISSANCE Nous apprenons que Mme Robert de

Ciandmaison, femme du Conseiller géné-ral de Montreuil-Bellay, est heureusement arcouchée d'une fillo, Micheline.

A Mme et M. Robert de Grandmaison, h M. Georges de Grandmaison, heureux 4'rand-père, nous présentons. nos respec-tueuses félicitations et souhaitons au gra-cieux l>aby do longs jours heureux.

LIGUE DE LA MORALITÉ PUBLIQUE'

CHRONIQUE DES SPECTACLES

CINÉMA PALACE Mylord l'Arsouille. — Comédie dramati-

que avec reconstitution historique. D'origi-ne française.

La trame est acceptable. Malgré des si-tuations délîcates et des scènes assez libre-ment présentées, l'impression d'ensemble n'a rien de dangereux.

ARTIS'nC-CINÉMA Il faut que iu m'épouses, comédie, d'a-

près une pièce de Louis Verneuil, d'origi-ne américaine.

Le thème n'est pas méchant. 11 est même traité avec plus de réserve que d'habitude en ces sortes de films.

Florida est un film qui au x>oint de vue moral peut être dangereux, même pour les grandes personnes.

(Les Dossiers du Cinéma).

Le Grand CIRQUE - SALON Nous apprenons avec plaisir la venue

dans notre ville du Grand Cirque Salon, un des plus coquets établissements de Tranice. Ce grand Cirque restera ici deux jours seulement, les mercredi 2 et jeudi 3 juillet en mati'.née en soirée sur la place de Verdun.

Son programme qui se compose de plus de 20 attractions sensationnelles est des plus intéressants ses fameux clowns, Kiki e', Maritis sont toujours inimitables; Ses animaux dressés, chevaux, chèvres, chiens singes, etc... font la joie des petits comme des grands.

Nous conseillons donc vivement aux ama-teurs de bon spectacle de ne pas manquer d'assister à ces séances.

Retenez bien les dates.

i i i i i i i i H i i i i i i i n i n i n i n i m i i m i m T î ï

Etât-Givil de Sâumur Du 25 au 28 Juin 1930

NAISSANCES Gisèle Godet, 34, rue W -Rousseiju. Jacques Valleau, à l'hôpital.

PUiBLICATIONS DE MARIAGES

Georges Poussard, cultivateur à Bouil-lé-Loretz (Deux-Sèvres), et Marie Ri-veault, servante, 38, rue d'Orléans, Saumur.

Mathurin Herrouet, jardinier à l'Ile ' OfFard, et Berthe Trouillard, sans prof., I , rue de la Croix-Verte.

Charles de Chavigny, trésorier payeur général, 23, rue du Temple, et Marie-Louise Corbin de Mangoux, sans prof., château du Creuzet à Coust (Cher).

Joseph Déronzier, conducteur de tra-vaux, 16, rue de Lorraine, Saumur et Germaine Berny, ?ans prof., à Lavandou (Var). ' • •

DÉCÈS

A m é l i e Duperray , épouse Charrier , ans^ sans prof , à l'hôpital.

Excursion" du dimanche 6 juillet Cette excursion débutera par la visite du

château de la Fessardière à Turquant, lieu do naissance d'Abel du Petit Thouars, Kau-teur du plan de la prise d'Alger. Elle con-tinuera par la visite du château de Mont-soreau M. le Marquis de Goffre conseiller général, rappellera l'historique de ce mo-r.-nnent particulièrement intéressan : une iniixjsante restauration acuellement eu cours, est désormais assurée, grâce à la col-lalx)ralion du département de Maine-et-Loi-re, et de l 'Aànrnistration des Beaux-Arts.

Si le temps le i>ermet l'excursion se ter-iviEnera par une visite à l'église de Candes.

Prix de la place en auto-car, 10 fr. dé-part du garage Royer, 19, rue du Portail-Louis à i4 h. 3o. ,

Pour les sociétaires qui utilisent leurs autos particulières, rendez-vous .est donné MU château de la Fessardière à Turquant à i.T> heures.

Une excursion du 15 juin o

Ce troisième dimanche do juin, la Socié-té L.S.A. nous conviait à suivre sur les routes d'Anjon ses très sympathiques et ac-tifs président et secrétaire, M. le chanoine ' erdier et M" Bauchard, qui devaient nous guider dans unu promenade à travers des s'tcs pittoresques où nous devions admirer eu passant quelques curiosités archéologi-qves.

Par malchance ceptendant, le soleil ^ co jc ur-là (( ne se leva pas », .tout comme dans '. amusant roman d'André Dahl, et nous dûmes parcourir la plus grande partie de r.otre itinéraire sous un rideau de brumes opaques et humides assez, gênantes pour la bonne visibilité des paysages visités. Toute-fois, commiQ la bonne humeur est de règle parmi les membres de notre société, ceux qui avaient résolu de se; mettre e n route et de braver les intempéries ne songèrent pas à Se plaindre de l'inclémence du temps et même purent trouver un charme spé-f;ial et un peu exceptionnel à cette course er auto sous la brume; sur la Loire, les différents plans des lointains se détachaient plus nettement, aocinsés par leé couches de iiTOuillard superposées; les coteaux sem-blaient avoir i>ccru leurs masses et deve-naieiit plus imposants, et toute la campa gne trouvait enveloppée et comme o"-"»" tée de cette poésie spéciale qui émane dp la rature lorsque, commç l'a d i t .uu déli-cat poëte:

« L'averse semble, ffouite à goutte. Tisser ioi teVre avec le ciel... » Notre première visite fut au château des

Réaux, belle et riante demeure seigneuria-le où sans doute furent écrites quelques unes des « Historiettes » qbi ont rendu cé-lèbre un des habitants de ce domaine au 17' siècle, Tallemant des Réaux; et com-ment résister, en effet, au démon d'écrire, alors que tout y incite d«ns un tel cadre!

Boiirgueil fomie notre deuxième étape et nous offre tout d'abord la vue de sa ma-jestueuse église romane dont nous exami-ncns longuement l'extérieur grâce aux in-féressants détails que nous fournil M. le chanoine Verdier, en nous faisant admirer la grande pureté de lignes de cet é^lifice. Les halles couvertes retiennent encore un instant notre attention, puis l'abbaye de EC'urgueil vient fournir un nouvel aliment à notre admiration, lorsque ncfus y décou-vrions ce majestueux escalier de style « M-nédictin » qui on est le plus beau joyau; Tout y est en effet, calculé, forme de la i£mpe en fer forgé, hauteur des marches, largeur des paliers, hauteur et courbure des voûtes, pour contribuer à l'élévation de l'âme parallèlement à celle du corps qui giayit les étagps succpssifs; cet e^alier nous ap'parait ainsii mieux que comme un sym-bole; la matérialisation même d'une ascen-s:on spirituelle !

Nous ne quittons pas Bourgueil sans une jjensée pour la mémoire d'ùne jeune pay-sanne du nom de Marie, qui fut amie de itonsard et eut le rarp privilège de lui ins-pirer quelques strophes iinhiortelles.

Toujours sous l'ondée, notre file de voi-tures reprend sa course ver§ Giîteyï, La chapelle- du château devenue église parois-siale contient les magnifiques tombeaux de marbre de deux seigneurs du Bellay, de-meurés presque intacts depuis trois siècles; nous admirons son cloître gothique, aux fines colonnes agrémentées de sculptures déjà toute parées de la grâce un peu miè-VIe qui caractérisera le siècle qu'elles an-p£>ncent

La promenade se termine au somptueux domaine de Jalesnes, actuellement trans-formé en maison de haute éducation, où

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LE BLEUET

Le 7 sepLembrc igSo Banquet HôtcJ dp Ijt Gare, Camarade

Gaudiclipau. --- Sortie, à i4 h., au châhcftu de Plaisance. — Dames et enfants sont ins-lammcnt priés d'y assister. .— Concours do ptiche sérieux (une heure). — Concoiars de pêche à Surprises.

Courses à pied obligatoire pour la qua-rcntaine, 5o mètres.

Course dp fond non obligatoire, ifio ni. Course à pied jDOur les enfants 5o mètres. Course à. pied pour les Dames, 3o mèlrcs. Distribution des prix. — Apéritif final. Les camarades n'ayant, pu assister la

réunion sont priés de se mettre en vègle a-ec le trésorier et de faire levu pp.ssible ixjuir assister à la prochaine T4uniOin géné-rale qui aura lieu fi^ août })our détermi-ner les (détails d.çi la fête du 7 septembre

CHEMIN DE FER D'ORLEANS Billets combinés, chemin de fer et autOrS«i',

de Paris aux Châteaux du piésoj(s et Je Touraine.^

Pondant la période de fonctionnement des circuits en auto-car organisés par la Compagnie d'Orléans au départ de Blcîs et fie Tours du i " avril au 19 octobre igSo, il esc délivré des billets spéciaux de toutes clisses comportant un voyage aller et re-tour de Paris (Quai d'Orsay) à Blois ou à Tours et, au choix du voyageur, le droit d'effectuer c<»lui ou ceux des circuits en au-to-car qu'il aura choisis au départ de tes deux villes.

Pour le parcours en chemin de fer, ces billets bénéficient, suivant le cas, de la ré-duction des billets aller et retour ordinai-res ou des billets de familles nombreuses 01 de réforniés de guerre. Ils donnent, sans supplément de prix, des facultés d'arrêt k

In S ? I 8 V 4 5 , rue d'Orléans ^ I r a S u Q U l i ^ SAUMUR

6.J jeunes filles peuvent recevoir dans uu cadre idéal la direction et la culture rêvées pai bien des parents. Après la visite dos dilférentes pièces, on se recueille un ins-tant dans l'exquise chajxjlle du xvni® sièfle on fait le tour des douves et du parc, puis l'Otre groupe se disloque après avoir ex-primé ses remerciements â l'accueillante directrice.

Et tandis que nous roulons sur la route de Vernantes, apercevant au lointain brn-nieux les coteaux de la Loire bleuti^s et va-guement ressemblant à quelques crouiX's vosgiennes couronnées de pins, chacun se félicite de cette excellente journée si iii?-tructive, se prometta'nt de répondre encore à l{i prochaine «invitation au voyage», (ju.î voudront bien nous lancer les si dévoués organisateurs de cette sortie. D. B.

^ §§§— La Fête des Jardins

Le Comité de la fête annuelle des jar-dins du Cliardonnct est heureux do faire savoir à la population sauinuroise que le programme de la f-ête est définitivement arrêté, et que, comme les années précéden-tes, il promet d'être des plus réussi. Cette fête aura lieu le dimnche 6 juillet.

Le Comité sera très reconnaissant aux comirnérçarits ainsi qu'aux donateurs, de réserver le meilleur accueil aux quêteurs.

§88

Amicale de la classe 1910

divers points du parcours; leur validité nor. iv.ale est augmentée'd'un jour par circuit effectué.

Les couiwns du trajet en auto-car béné-ficient d'une réduction de 5 % sur le tarif normal.

Celle dernière réduction s'applique éga-lement aux coupons d'auto-car émis con-jointement avec les billets de famille du ta-

n t spécial intérieur V. N<> 6 et commun V. loG, de Paris à Blois ou Tours. Ces bil-

lets, lorsqu'ils sont ainsi émis conjoinle-mcnt avec des coupojis d'aulo-car, donnent droit, sans su]iii]énicnl, aux facultés d'arrêt sif^nalées ci-dessus.

L'I I M l i ? Û

Li:S INCENDIES DE \IV\

Nos lecteurs ont encore pr<5seii'te à In n-i-^moire la série lugubre des incendies (lui f'Ut terrosisé toute la région.

El c'est encore avec une certaine ai)j)ré-btnsion que les habitants du Vicux-Vivy Noyaient arriver celte journée de samedi.

Heureusement toutes précautions étaient jjrises, et la jwlice mobile était chargée d'élucider celle troublante affaire.

Au cours de la semaine rinsixsclonr .qui avait mission de découvrir l'incendiaire roussail à fond ses invcsligi\tions et adroi-lement obtenait des aveux cynicpies du coupable.

C'est im nommé Octave Bravai, 5.,-, ons, (domestique de culture chez un des sinis-trés.

Celui-ci a expliqué nettement comment il procédait et dans quelles conditions , froidement il flambait une allumette et la .•(••lait dans les parties les plus combusli-l.-îes.

Comme nous l'avons dit déjà, c'était l^en lâ le fait d'im détraqué. Bravai ne .|Ouil certes pas de la pl ('nitude de ses fa-«.Ités.

Amené au Parquet de Saunnir Bravai a été écroué hier soir vendredi. Un nu-decin Ifgiste sera probalileinent proposé à son

Tribunal de Commerce de Saumur

Faillite d e M . R E K K C O C A U L T ,

Garagiste, 59, quai Mayaud,ù Saiirniir

La réunion des créancier.'; pour le concoida) aura lieu au Tribunal de (Commerce de Saumur, le mercredi 16 ji il-1930, à 11 heures 15.

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et aux commune.^ avec amortis-sement. Avantages incompara-bles. Bai.ci=e (lu taux d'inlérêt.

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Etudes de : Maître BAUCHARD, docteur

en droit, avoué, 12, rue du Marché-ISoir, Saumur.

Maître GAUTIER, docteur eu droit, avoué à Saumur, 6, ruo des Payens.

Maître DOUSSAIN, docteur on droit, notaire à Doué-la-Fontaine.

V E N T E SUR LICITATION

au plus offrant et dernier enchérisseur

en un seul lot

D ' U N E M A I S O N

e t d'un Jardin sis commune de

St-G«0rges-Ghâtelai)50n.

L'adjudimtion aura lieu le dr.nanche 20 juillet igSo, à i4 Jieures 3o (heure légale) à la Dzairie de Sain.t-GeoJ'-ges-Chûtelaiaon, par le mi-nislère de Maître Doussain, notaire à Doué-la-Fontaine, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux ^ qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un ju-gement rendu Qontradictoi-rement par le Tribunal civ'l départemental de Maine-et-Loire, section de Saumur, en date du i3 février igSo,' en-registré, entre :

I. Madame Louise Pioger, vfluve de Monsieur Eugène Brossard, couturière, demeu-rant à La Suze (Sarthp);

a Monsieur Alphonse-Louis Piager, cultivateur, denwu-rant la Bonde, commune

de Saint-Jean-du-Bois (Sar-the).

3. Madame Rose Pioger, épouse assistée et autorisée de Monsieur Gustave ,1 allier, cullivuieur, demeurant au Cïiamp-Bi-ossard, ooivuuiiine do iNeuvilletle (Sarlhe).

/i. Madame Gabrielle-Loui-ee Pioger, épouse assistée et autorisée de M. Georges-Alex-andro GadiUon, Miancliis-seur^ d'inieurant à Arcueil (Seine), 38, rue du Moulin-dc-la-Roche;

5. Madame Victorine-Bcr-the Pioger, épouse assistée el autorisée de Monsieur Pierre-Jean Eianchet, em-ployé de chemin de for, avec lequel elle demeure à Boulo-gne-Billancourt (Seine), 8/i. rue Thiers;

6. Monsieur Marin-François Pioger, cultivateur à La Rouilllerie, commune de Sil-lé-le-Guillaume (Sarthe).

7. Madame Aimée Pioger, épouse assistée et autorisée de Monsieur Louis Fouchard, cultivateur, demeurant à l'E-chiquier, commune de Pa-rennes (Sarthe);

8. Madan>e Louise Pioger, épouse assolée et autorisée de Monsiexir .luron Vallée, cultivbteur demeurant, au Saulai, commune do Neuvil-Ictt't-en-Charnie;

ç). Monsieur Emmanuel, Auguste Pioger, ctiltivateur, demeurant îi La Choperie, commune de Rouez-en-Cham-pagne (Sarlhe);

10. Madame Gabrielle-Clé-mence Pioger, veuve de Mon-sieur Eugènc-Alberb-Bernard Sachet, sans profession, de-meurant Melun, rue de ]'Hôtel-de-Ville, numi-ro 21, chez Monsieur et Madame Durand;

11. Madame .\dolphine-.To-séphine Pioger, épouse assis-

tée et autorisée de Monsieur Henri Uézelée, avec lequel el-ie demeure à Versailles.;

12 Madame Angèlo Pioger, veuve do Monsieur .lean Nec-toux, cmpiloyéo téléphoniste, demeurant à Paris, 2 bis, passag^i Tourlaque;

i3. Madame Floresline-Clé-inence Pioger, épouse assis-tée et autorisée de Monsieur .loseph Bruzie, conducteur d'automobiles, demeurant h Boulogne-Billancourt, lu rue Kscudier;

i/i. Mademoiselle Lucienne Touyre, sans j>rol'ession cé-liliataire miajeure, demeu-rant à Lacalm (Aveyron);

10. Mademoiselle Andr''e Martinet, célibataire majeu-re, sans- profession, demeu-r.iiit à Paris, 3, rue Ûarcet;

16. Monsieur Auguste Pjo-ger, cultivateur, demeurant Ji Bernay-en-Ghampagiile, au lieu dit l 'Etang;

17. Madame Marie Pioger, épouse assistée et autorisée de Monsieur Almire Letes-sier, cultivateur, demeuiant

Mondart, conunune de Sil-lé-le Guillaume;

18. Madame Clémence-D6-siri'e Campas, sans profes-sion, veuve de Monsieur Léon Augustin-Mathieu Vi lette, demeurant au Mans, 10, ruo Thoré;

19. Madame Victorine Cam-pas, épouse assistée et auto-risée de Monsieur Louiis Beu-cher, mécanicien, demeurant i La Suze (Sarthe).

20. Monsieur René-Hipol-lyte Pioger, employé de che-min de fer, demeurant à La Suze (Sarthe);

ai. Madame Joséphine-Al-phonsine Pioger, épouse as-sistée et autorisée de Mon-sieur Louis-Michel, - Eugène Rimbault, voyageur de com-merce, demeurant à St-Ger-

maiii-on-Laye, 5i, rue de Pa-ris;

22. Madame i\i..rgiicrile-SM-zanne Fioger, niiécanlcieune, épouse assistée el autorisée de .Monsieur ,lulien-/V<loli)lie Suzanne, mécanicien, demeu-rant à Paris, jwssage des Uaiidonneaux, numéro 21;

a3.' M(o43ieur Marcel-Adol-phe Pioger, employé de che-ijjin de fer, demeurant à Sot-teville-Iies-|liouen, 287, rue Victon-Hugo;

24. Monsieur Louis-Eugène Pioger, charretier, denneu-rant, à Marly-le-Roy (Seine-et-ÛIse), 12, rue Paul Leplat;

25. Monsieur Alfred-Robert Pioger, carrier, demeurant à C:bilie, commune de Voutré (Mayenne) ;

26. Monsieur Raymond Er-i.'est Piogier, garçon épicier, demeurant à Colombes (Sei-ne) /(o, rue des Vallées,

Demandeurs, comparant et roncluant par Maître Bau-clu'ird, leur avoué constitué

D'une part; Et Madame Fabienne-Ar-

mandino-Henrifetto Lebreton, \euve de Monsieur Henri-Vie. tor Drouet, « prise eu quali-té de tutrice naturelle et lé-gale » de Renée-Marianne broxvet, Mauri.e- Armand Drouet et Hélène-Jacqueline Crouet, ses trois enfants mi-neurs, demeurant à Préci-,gnê (Sarthe);

Défenderesse oonaparnnte et concluante par Maître (ïautier, son avoué constitué;

D'autre part; Et I. Madame Alexandrine-

l'ugénie Leduc, yeuve do M. I^on Pioger, prise en quali-té de tutrice Naturelle et lé-gale de ses deux enfants mi-neurs, Alice-Eugjinic Pioiger et André-Fernand Pioger, la dite dame demeurant à Nan-terxe fSeine), i5, rue de Bel-fort; •

M. Monsieur Julien Pioger, cultivateur, demeurant à la lirosse, près l'allée de Fon-teiiail'les, commune d'Eco-n\oy (Sarthe), actuellement sans domicile ni résidence connus,

3. Madame Eugénie Pio-ger, demeurant à Neuvillette (Sarthe), actuelllement sans domicile ni résidence con-nus,

Défendeurs défaillants. Encore d'autre part : Il sera ,lo dimanche vingt

juillet 1930, ?i i!i h. 3o (heure légale) en la Mairie de Saint-Georges-Chfttelaiison, et par le ministère de Maître Dous-sain, notaire à Doué-la-Fon-toine, commis à cette effet, procédé ;i la vente sur licita-tion , au plus offrant et dernier enchérisseur, en un seul lot, d'une maison et d'un jarditi sis commune de St- Georges- ChatelhiBon oi-après désignés, savoir :

Commune de Saint-Georges-Châtelaison

1. Une maison située au bourg, comprenant au rez-de-^chausséo trois chambres, grenier au-dessus, cellier, trois petits toits en bas-côte, une cour, passage sur cette cour, au profit de divers, et un petit coin de jardin, pro-che des petits toits, le tout joignant au midi et au cou-chant des rues, droit au puits

eau dans la cour de MM. Breton et Poupard ou repré-sentants :

2. Et lui jardin d'une con-t"iiance de i are 10 centiares environ, situé au lieu dit les Gaves, cadastrés section E numéro 634, joignant au le-vant Choloux et au couchant et au midi I.^iurendeau, et au nord Botirreau.

à Prix; 6 , 0 0 0 f r .

Fait et rédigé à Saumur par 1 avoué poursuivant soussi-gné.

Lo 27 juin 1930. R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur, A.J. le 27 juin 1930. folio 38, case 24-

Reçu : I l francs 20. G. ABRAHAM.

S'adresser pour tous ren-seignements soit à :

Maître BAUCHARD, docteur en droit, avoué à Saumur, 12, rue du Marché-Noir.

Maître GAUTIER, docteur en droit, avoué, 6, ruo des Payens Saumur.

Maître DOUSSAIN, notaire i\ Doué-la-Fontaine, rédacteur èi dépositaire du cahier des charges.

Tribunal d e C o m m e r c e

d e S a u m u r

Faillite d e M . AUGUSTE D E F O R H E ,

Boulanger à Fontevrault

La réunion des créancier.s pour le Concordat,aura lieu au Tribunal de Commerce de Saumur, le mercredi 9 Juillet 1930, à 1 4 h.

iimiilllll MllllBTIliWSBIHBSWMMWi

Tr ibunal d e C o m m e r c e

d e S a u m u r

Faillite Succession P L E S S E ,

marchand forain à Saint-Lambert-des-Levées

La réunion des créanciers pour le concordat aura lieu au Tribunal de commerce de Sau-mur le Mercredi 16 Juillet 1930, à 13 heures 45.

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— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains . . Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

— dép. Airvault (gare)... Parthenay Niort Saintes Bordeaux

785

5 42 6 16 6 45 6 53 7 04 7 13 7 21 7 30 7 55 8 02

7 46 7 52 8 04 8 09 8 15 8 37 9 00 9 15 g 51

10 25 11 40 14 03 16 10

747

5 36 7 30

10 07 10 39 11 06 11 14 11 24 11 33 11 40 11 49 12 12 12 19

12 01 12 09 12 21 12 26 12 33 12 57 13 24 14 55 15 33 16 43 20 56 23 20 3 38

713

7 35 9 11

10 45 14 12 14 50 15 22 15 31 15 42 15 52 16 » 16 11 16 55 17 02

17 03 17 08 17 15 17 35 18 02 20 56 21 34 22 11 23 06

787 (î)

10 36 11 47 12 07 12 23

799 ( 779 705 (l) RAP. RAP. RAP.

12 49

9 20 10 34

12 2g

13 27 13 29

13 51 14 08 14 15

14 57 15 52 17 13 19 03

11 15

14 46 14 48

15 »

ié 51 17 50

15 19 15 25

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18 38 18 40

19 » 19 14 19 20

20 20 37

511 789

13 06 15 15 17 03 19 50 20 23 20 51 20 59 21 10 21 19 21 27 21 36 21 50 21 57

22 0 0 22 05 22 11 22 24 22 48

783 EXPR.

20 50 2 2 18 23 23 0 54

2 05 2 09

2 34 2 55

781 EXPR.

21 50 23 15

"i 25

2 36 2 40

791 RAP.

22 30 23 56

'2 66

3 07 3 10

3 18 3 50 3 31 4 10

4 25 • • • •

5 40 è i 7 40 7 40 9 57 9 57

B O R D E A U X - S A U M U R - P A R I S (Montparnasse )

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Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.

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- dé î . SAUMUR Ç

— dep. Nantilly d. SAUMUR(G)

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Chàt.-la-V Chât.-du-Ii Courtalain Chartres... Paris arr.

784 704 f 2) 506 RAP.

5 08 5 44 5 56 6 02 6 06

7 46 8 30

•9 64 9 11 9 27

6 09 61 5 •9 44 6 53 9 46 7 04 7 42 7 23 . • . ! 7 34 . ! 7 46 8 15 9 10 10 41

12 » 11 47 14 02 . 15 49 13 40

702 720

5 41 7 03 7 32 8 10 8 4S 9 35 9 47 9 54 9 57 9 58

10 03

S-ï S s t-sa a -i •S-g^ a 0.0 o S

ï s g W!»

728 540

10 10 33 10 45 10 52 10 56 11 12 11 17

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

13 24 13 31 13 49

14 08 14 10

15 12

17 15 18 26

786 (3)

14 27

14 54 15 10 15 33 16 59 18 26 19 59

778 RAP.

8 25 9 47

10 52

12 08 12 14

12 43 12 45

16 20

788

15 47 16 52 17 16 17 49 18 02 18 45 18 57 19 06 19 10

18 54 19 16 19 23 20 08 20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04

710

§ ^ 5 î

21 09 21 21 21 27 21 30 21 31 21 36

2772

20 59 21 37

22 02

770 EXPR.

20 38 21 54

22 49 23 20 23 39

24 0 04

1 21

'3 49 6 20

780 BXPR.

19 ï 21 30 23 »

0 11

"6 56 0 58

1 33 1 36

2 57 4 15 5 17 6 40

782 RAP,

2 3 12 0 4 4

2 14 2 22

2 54 3 .

413

'é 12 S 00

L I G N E D ' O R L É A N S

P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay). Tours.. . dep, Langeais La Chapelle., Port-Boulet.. Varennes . . . . Saumur. .arr.

— dép. St-.\Iartin.... St-Clément .. Les Rosiers., La Ménitré.., St-Mathurin . Angers... arr. Nantes., .arr.

145 DIR'

22 58 5 12 5 39

é 01

é 17 6 22

7 06 9 03

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 45

101 EXPR.

7 07 11 42 12 06

12 2 6

12 41 12 43

13 02

13 22 14 51

103 EXPU .

9 . 0 6

13 43 13 45

14 18 15 30

105 RAP.

9 45 12 31

13 32 13 33

14 06 15 18

3319 OMN.

13 03 13 42 14 03 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52

109 EXPR.

12 45 15 23

16 29 16 30

17 03 18 16

3325

16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

115 RAP.

16 50 19 33

20 38 20 39

21 10 22 15

3331 OMN.

14 08 20 13 20 52 21 13 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 22 34 23 02

135 RAP.

20 11 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 EXPR.

21 22 1 29

2 23 2 28

3 09 4 38

» 1 52 2 18

'2 39

"2 55 2 59

3 20

'3 43 5 19

N A N T E S A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép. Angers., dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers,. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes. . . . Port-Boulet.. La Chapelle . Langeais Tours. . . arr. Paris (Orsay),

3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 09 7 34 8 10

12 38

120 EXPR.

7 10 8 16

8 46 8 47

9 51 12 3S

A. L. EXPR.

8 47 10 02

10 34 10 36

11 44 15 39

3316

10 39 11 07 11 14 11 24 11.31 11 37 11 48 11 58 12 10 12 25 12 34 13 02 13 40 17 31

3320 OMN.

9 57 14 15 14 42 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 20 16 50 17 27 21 43

102 EXPR.

12 01 13 16

48 13 50

14 53 18 »

110 EXPR.

14 42 16 08

ié 28 16 46 16 48

17 04

17 24 18 06 21 43

3334 OMN.

16 53 19 56 20 23 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 02 22 30 23 05 TTo

116 RAP.

18 45 19 50

20 20 20 22

21 27 23 58

Q.I. .

22 14 23 38

0 61

0 81 0 24

0 41

'i 04 1 30 6 51

142 ÉXPR,

23 23 0 3»

1 10 1 12

136 RAP.

0 46 1

2 31 2 34

2 05 6 51

3 44 7 1 0

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - C H I N O N

: STATIONS 1803

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

6 38 7 10 7 21 7 33

1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 /a Jeudi 1812

/$ Jeudi 9 08 9 19 9 33

11 25 11 36 11 50

15 43 16 29 16 55 17 13

Avoine Port-Boulet Saumur Orl.

7 06 7 24 7 56 8 l ï

13 02 13 35 14 12 14 33

20 44 20 57 2123 21 44

15 25 15 40 17 48 18 09

S A U M U R B O U R G U E I L

STATIONS

Saumur Orl. Port- Boulet Bourgueil..

6 38 8 10 8 19:

11 48 12 4 0 12 47

15 43 16 20 16 27

STATIQNS

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

10 54 12 26 12 41

(B)

A N G E R S - D O U É — M O N T R E U I L - P O I T I E R S

irgueil.. 8 19 12 47 16 27 Saumur Orl. 8 17 12 41 ^ (A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le Mardi

16 45 17 48 18 09

STATIONS 1855 1857 1863 EXPR.

1865 STATIONS 1854 M.V.

1852 1856 1868

Angers St-L. 6 10 11 35 17 10 17 50 Poitiers.. . . 6 37 10 42 16 42 Martigné... Doué-la-poe.

7 34 12 51 18 06 19 14 Moncontour . . 7 58 12 14 18 19 Martigné... Doué-la-poe. 7 55 13 10 18 22 19 41 Loudun.. . . . . .. 8 43 13 » 19 21 lesVerchers. 8 01 13 17 19 48 Montreuil a. . . . . 9 19 13 36 20 10 leVaudelnay 8 10 43 25 19 55 EXPR. Montreuil a. 8 22 13 35 18 37 20 08 Montreuil d. 6 08 9 33 14 > 20 39

OMN. leVaudelnay 6 23 9 43 14 13 20^61 Montreuil d- 8 43 13 57 19 05 20 21 lesVerchers, 6 36 14 21 20 69 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54 Doué-la-F"». 6 45 '9 55 14 30 21 05 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54 Doué-la-F"». 6 45 '9 55 14 30 21 05 Môûcontour 10 04 15 08 20 22 GO Martigné... 7 08 10 11 14 46 21 20 Poitiers . . . . 11 27 16 25 21 47 Angers St-L. 8 36 11 10 16 02 22 17

I La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'etre glissées dans cet horaire. ! A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont toujours les heures de départ.

(1) Mardis, jeudis et samedis. (2) Lundis, mercredis et vendredis, (j) Dimanches et Fêtes seulement.

S A U M U R A L A F L È C H E

L,es Hayej. Brion Jum'< Chartrenê.. Baugé . Clefs La Flèche.:. .,

. 8 55 14 38 21 51

. 9 07 14 49 22 02 , 9 21 15 » 22 13

9 29 16 07 22 20 » 9 35 15 12 22 25

9 42 15 17 22 30 9 5B 15 27 22 41

10 12 15 42 22 56 10 29 15 54: •:23' 08

L A F L È C À L É : A S A Ù M T J I ^

La Flèche d. Clefs. Baugé . . . Chartrenê... Brion-Jum'e" Les Hajes... Longue,-, , . . Vivy Saumur arr.

6 27 11 10 ;17 26 . 6 41 11 24 17 41 ' • • « •

6 56 11 40 18 02 • • • •

7 03 11 47 18 09 7 09 11 54 18 20 • • . •

7 13 11 58. 18 24 •• . • • •

7 21 « 0 8 lfr39 • ; ; ;

732 12;21 18 50 7 42 12 31 19 01 • * . • 1

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant^

-st ilàtd-de-ViUe de Sçamiffi {i f i

i\m ( i rT'I

Cèrtifié par ^'imprirheur soustigné.

Li MLiiBii