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!' 78"'Année—N"43 ABONNEMENTS Trois Mo'f, . . 3 fr. Six Mois . . . . 5.50 Un An. . C . 10 fr. INSERTIONSI Annonces, la ligne. 1 fr. Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D*întérét Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers - FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI : 4, PLACE DU i^ÄßOHE-NOIR Adresse télégraphique : ÉCHO SAUMUR. | DjrßCteir ! A. GIROUARD Téléphone 1-95 fiSliôflSECÔiiiifiS Le commerce extéiieur de la Chine est entre les mains de mai- sons étrangères, par qui l'on est obligé de passer pour faire du commerce, puisque toutes rela- tions directes d'exportateur euro- péen à commerçant chinois sont impossibles. Les firmes étran- gères s'occupent d'ordinaire à la fois d'importation et d'exporta- tion et se spécialisent dans une branche d'affaires. Leurs capitaux sont considérables ; car, les pro- fits dans ies affaires chinoises étant minimes, une rémunération modérée du capital ne s'obtient qu'avec de gros mouvements d'affaires. Notre confrère La Chine, qui note ces particularités, ajoute que les firmes installées en Chine n'engagent, presque toujours, que des jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans par contrat de trois ans ; ils sont chargés de tous les travaux exigeant des respon- sabilités ; le travail de routine est assuré par des Chinois et par des Macaïstes qui sont des métis de Chinois et de Portugais ; ils sont appliqués et on peut s'en remettre à eux. Après son directeur étranger, le compradore est le personnage le plus important de la maison de commerce en Chine. Il a un traitement fixe et une commis- sion qui, d'ordinaire, ne dépasse pas 2 0/0. 11 amène des affaires qu'il garantit. Dans les affaires d'importation, il est responsable de la rentrée des sommes; dans les affaires d'exportation, il ga- rantit les paiements et l'exécu- tion du contrat de livraison par le fournisseur. Généralement, le compradore fait des affaires pour son propre compte, ou est négo- ciant en gros pour articles euro- péens. 11 n'est pas toujours hon- nête, et la malhonnêteté de leurs compradores a fait tenter à cer- taines maisons de se passer d'eux ; mais, tant que les Européens ne sauront pas parfaitement la lan- gue chinoise, ils devront conser- ver les compradores. La Chine donne encore d'autres détails intéressants : « L'expédition des affaires jour- nalières avec les Chinois incombe aux Shroffs qui recherchent les clients chinois, essaient de les entreprendre au moyen d'échan- tillons et fournissent des rapports détaillés sur l'état du marché; ils sont plus ou moins spécia- listes des articles dont ils s'oc- cupent. Outre leur traitement fixe, ils ont une commission de 1,4 ou 1/8 0 0 ; mais ils reçoivent encore des commissions des mar- chands chinois, ce qui les amène à prendre en main les intérêts de ces derniers. » L'importateur a pour clients les marchands chinois. Ceux-ci sont généralenmet dignes de con- fiance. 11 y a un certain nombre de très grosses maisons dont la solvabilité est au-dessus de tout soupçon, et on a vu régler dans les vingt-quatre heures, lors du krach des caoutchoucs, des pertes s'élevant jusqu'au million de taëls. Les petits commerçants, par contre, ont toujours tendance à rechercher un compromis, et il ne faut pas exiger d'eux une scru- puleuse observance des contrats. » 11 faut que l'importateur veille soigneusement au prix de la marchandise qu'il présente aux marchands ; car ceux-ci sont fort bien renseignés sur l'état du marché et sont eux-mêmes obli- gés de 'calculer très serré. » Les commerçants sont par- tout organisés en guildes ; ils ar- rêtent tous les jours un plan d'action vis-à-vis de l'Européen, ils s'entendent fréquemment, no- tamment dans les ventes aux en- chères. On voit que, dans ces conditions, il est très difficile à une maison européenne de traiter directement avec les commer- çants chinois. » Caisse dk>pargne de Saumur Séances des -27 et 2S mai Sous la présidence de MM. Remondeau, et Blanchard. Versements de 29 déposants, 1 nouvenu, 18,198 fr. Remboursements : 29,985 fr. d'Intérêts : » » fr. I.A C.USSE PAIE QUATRE POUR CENT La Caisse paie, le jour m^rne de la de- mande, les reniboursementsjusqu'à!,COOfr. après dépôt préalable du livret, de midi à 1 lieure. La Caisse sera fermée du vendredi 2 juin mercredi 7, fêles de la Pentecôte. F. KATZ, 7, rue Chaperonnière, Angers, achète très cher or, argenterie, dia- mants, tapisseries et meubles anciens. Téléph. 12-77 - VILLE DE SAÜMÜR DiniMche 11 Juin Grande Fête des Fleurs N O U V E L L E S E X P R E S S Les Ministres se sont réunie hier matin à l'Elysée sous la présidence de M. Mille- rand. M. Poincaré a mis ses collègues au courant de la situation extérieure. M. Albert Peyronnét, ministre du tra- vail, a été autorisé à déposer un projet de loi tendant à permettre la révision des pensions de retraites ouvrières. Le Gouvernement allemand est résolu à faire ses plus vigoureux efforts pour empêcher tout nouvd accroissement de la dette ffottante. Il est toutefois convaincu que dans les conditions financières actuelles, de tels efforts ne pourront être menés à bonne fin, si l'Allemagne ne reçoit pas une aide raisonnable par un emprunt extérieur. A Madrid, au Conseil des Ministres, le ministre d'Etat a annoncé que les travaux de la convention commerciale franco-es- pagnole, sont terminés et qu'on attend seulement, pour mettre en vigueur la réponse à la note adressée au Gouverne- ment français. On prévoit la formation du nouveau cabinet de Vienne qui comprendra des chrétiens sociaux, des pangermanistes et des paysans. Le chef de cabinet sera un prélat, Mgr Seipel, qui occupera le poste de chancelier. ^ Dans son discours au cimetière de Su- resneç- à l'occasion du cjMemorial Day», M. Myron T. Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, s'est exprimé ainsi : « M. le Maréchal, je veux vous remer- cier au nom de mon Gouvernement et de mon P-iys, pour la part que vous même, , votre Gouvernement et le peuple français, vous avez prise à la célébration de cette journée. » Le Maréchal Joffre prononça h son tour un important discours. En déposant une couronne sur la tombe du soldat inconnu, M. Myron T. Herick, ambassadeur des Etats-Unis, a prononcé les paroles suivantes : « Au Soldat inconnu de la France : symbole- du sacrifice de ta Patrie, symbole de son courage et de sa loyauté, nous ve- nons aujourd'hui, journée du souvenir, à ta tombe, sanctuaire d'une nation, pour t'offrir, à toi et à la France bien-aimée, l'hommage de l'affection de l'Amérique et le témoignage de son inébranlable amitié. » Etaient présents : Le maréchal Foch le général Berdoulat, gouverneur militaire de Paris, représen- tant le .Ministre de la Guerre, le général Weigand, le général Taufflieb, le colonel Fontana, représentant lé Président de la République, Mgr Chaptal, auxiliaire du Cardinal-Archevêque de Paris. Le Budget de 1923 et rinquisitîon ûscale Oii lit dans l'exposé des motifs au projet de budget de 1923, que le Mi- nistre des Finances ne se refuse pas à étudier l'emploi des bases forfaitaires pour l'assiette des impôt sur le revenu. Aussi est-on qnelque peu surpris de trouver dans le même projet de loi de finances une série d'articles tendant à donner anix agents du fisc un droit de perquisition très étendu dans les en- treprises privées, afin de contrôler les déclarations d'autres contribuables. Bien.plus, la loi voudrait obliger ces entreprises à devenir les auxiliaires di- rects des fonctionnaires chargés d'éta- blir les impots. Pour limiter et préciser nos critiques, prenons par exemple l'art. 6 du projet de loi de finances. Cet article prescrit aux sociétés et compagnies, agents de change, changeurs, banquiers, officiers publics ou ministériels ou agents d'af- faires qui seraient dépositaires, déten- teurs ou débiteurs de titres, sommes ou valeurs, d'adresser au directeur des contributions directes de leur départe- ment au avis de tous dépots en garde de titres, valeurs ou sommes non ratta- chées à un compte, ainsi que l'ouver- ture de tout compte de dépôt, comptes d'avance, compte courant ou autre. Avant toute discussion sur l'appli- cation de ce texte, nous ne pouvons nous empêcher d'y découvrir le vice même qui soulève tant de difficultés dans l'assiette de l'impôt snr les sa- laires. Quelque souci légitime qu'ap- porte la loi à réprimer la fraude fiscale, il est inadmissible qu'elle oblige des citoyens à lui fournir, sous leur res- ponsabilité , des indications pour con- trôler les déclarations d'autres citoyens. Nous ne voudrions pas hasarder une opinion qui viendra certainement à l'esprit de beaucoup de gens, savoir que les nouvelles dispositions doivent surtout fournir un argument politique contre les protestations que soulèvent les procédés d'assiette de l'impôt des salaires. Il serait lamentable qu'il en soit ainsi. Etendre la formule vicieuse du contrôle des déclarations du con tribuables par d'autres contribuables, aux rapports d'affaires infiniment plus complexes que ceux de patron à em- ployé , c'est lancer la vie économique toute entière dans des difficultés et des aventures qui dépassent de beauco ip en importance l'avantage que pourrait en retirer le Tré'sor. De plus, on peut se demander si, au point de vue purement fiscal, ces me- sures auront quelque efficacité. L'Ad- ministration est déjà incapable d'utili- ser les renseignements dont elle dispose. Comment pourra-t-elle tirer parti de millions de documents nouveaux dont le classement et l'analyse réclameront un travail supérieur à ses moyens ? {Réveil Economique.) lCL3Mmi»U1JlÍ¿HM»-E3»r- Mercredi 31 Mai 1922 LE NUMÉRO "îiiies i Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. INFORMATIONS L'ATTRIBUTION DES DÉCORATIONS POSTHUMES A la date du 15 mai courant, 800,000 décorations posthumes ont été attribuées à la mémoire des militaires morts au champ d'honneur. Sur ce nombre, 100,000 sont encore en ins- tance de publication au Journal officiel, où leur insertion est poursuivie avec toute la diligence possible. Il ne reste plus à étudier, en règle générale, que les candidatures des mi- litaires disparus, à la mémoire desquels une distinction ne peut être attribuée que lorsque les intéressés ont fait l'ob- jet d'un jugement déclaratif de décès. Les familles sont invitées, en consé- quence, à entreprendre, auprès du mi- nistère des pensions, les démarches nécessaires en vue d'obtenir le juge- ment indispensable en la circonstance. Il a paru, judicieux de ne plus fixer de date limite pour l'obtention de la citation individuelle à l'ordre du jour, nécessaire pour l'attiybution de ces dé- corations, au titre de la guerre 1914- 1918, et le Ministre de la Guerre et des Pensions a soumis à la signature de M. 1 G Président de la République un décret, inséré au Journal officiel du 20 mai courant, permettant d'attribuer la Légion d'honneur, ou la médaille militaires, aux tués ou blessés mortel- lement, entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918, sous la seule condition que leur conduite fasse l'objet d'une citation individuelle. Les militaires tués à l'ennemi ou en service commandé depuis le 11 novem- bre 1918, date de l'armistice ne peuvent être décorés qu'à la condition que leur conduite ait fait l'objet d'une citation individuelle dans un délai maximum de six mois à partir du décès. LA LOIRE NAVIGABLE Commission d'enquête sur les travaux de la Loire navigable., AVIS Lo Préfet de Maine-et-Loire, Chevalier de la Légion d'Honneur, a l'honneur de porter la connaissance des intéressés, que la Commission spéciale constituée par M. le Minisire des Travaux Publics à l'effet : 1° de prendre connaissance des déposl- t'oris recueillies au cours dé l'enquête ad- iniaislralivo prcscrile parl'arrêlé préfecto- ral du 3 Aviil igaa, relativement aux tra- >aux entrepris en vue de l'améliora lion du régime de la Loire enire l'einhouchure de la Maine el Oudon ; a" d'entendre- toulos les observations cral.es des intéressés ou de leurs délégués, ainsi que los explications qui pourront lui élre présentées par les ii )gé ,Tjieurs chargés de la direction et de l'exéciition des travaux se réunira à la Préfecture, en SÉANCE PUDLIQUE, salle des délibérations du Con- seil Général, le Vendredi 2 Juin prochain. Elle commencera ses travaux à lo heures du malin pour les continuer l'après-midi,, à iti heures. Le Préfet, g . LAMBRY,

Journal Politique et Littéraire D*întérét Local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · !' 78"'Année—N"43 ABONNEMENTS Trois Mo'f ., . 3 fr. Six Mois

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!' 78"'Année—N"43

A B O N N E M E N T S

Trois M o ' f , . . 3 fr.

Six Mois. . . . 5 . 5 0

Un A n . . C . 10 f r .

I N S E R T I O N S I

Annonces , la l igne . 1 f r .

Réclames — 1 . 2 0

Faits locaux — 1 .50

Journal Politique et Littéraire D*întérét Local, d'Annonces Judiciaires cS? d'Avis Divers

- F O N D E E N 1 8 4 1 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

: 4 , P L A C E D U i ^ Ä ß O H E - N O I R

Adresse t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO SAUMUR. | DjrßCteiir ! A. GIROUARD Téléphone 1-95

fiSliôflSECÔiiiifiS

Le commerce extéiieur de la Chine est entre les mains de mai-sons étrangères, par qui l'on est obligé de passer pour faire du commerce , puisque toutes rela-tions directes d'exportateur euro-péen à commerçant chinois sont impossibles. Les firmes étran-gères s'occupent d'ordinaire à la fois d'importation et d'exporta-tion et se spécialisent dans une branche d'affaires. Leurs capitaux sont considérables ; car, les pro-fits dans ies affaires chinoises étant minimes, une rémunération modérée du capital ne s'obtient qu'avec de gros mouvements d'affaires.

Notre confrère La Chine, qui note ces particularités, ajoute que les firmes installées en Chine n 'engagent , presque toujours, que des jeunes gens de vingt à vingt-cinq ans par contrat de trois ans ; ils sont chargés de tous les travaux exigeant des respon-sabilités ; le travail de routine est assuré par des Chinois et par des Macaïstes qui sont des métis de Chinois et de Portugais ; ils sont appliqués et on peut s'en remettre à eux.

Après son directeur étranger, le compradore est le personnage le plus important de la maison de commerce en Chine. Il a un traitement fixe et une commis-sion qui, d'ordinaire, ne dépasse pas 2 0/0. 11 amène des affaires qu'il garantit. Dans les affaires d'importation, il est responsable de la rentrée des s o m m e s ; dans les affaires d'exportation, il ga-rantit les paiements et l'exécu-tion du contrat de livraison par le fournisseur. Généralement, le compradore fait des affaires pour son propre compte, ou est négo-ciant en gros pour articles euro-péens. 11 n'est pas toujours hon-nête, et la malhonnêteté de leurs compradores a fait tenter à cer-taines maisons de se passer d'eux ; mais, tant que les Européens ne sauront pas parfaitement la lan-gue chinoise, ils devront conser-ver les compradores.

La Chine donne encore d'autres détails intéressants :

« L'expédition des affaires jour-nalières avec les Chinois incombe

aux Shroffs qui recherchent les clients chinois , essaient de les entreprendre au moyen d'échan-tillons et fournissent des rapports détaillés sur l'état du marché; ils sont plus ou moins spécia-listes des articles dont ils s'oc-cupent. Outre leur traitement fixe, ils ont une commission de 1,4 ou 1/8 0 0 ; mais ils reçoivent encore des commissions des mar-chands chinois, ce qui les amène à prendre en main les intérêts de ces derniers.

» L'importateur a pour clients les marchands chinois. Ceux-ci sont généralenmet dignes de con-fiance. 11 y a un certain nombre de très grosses maisons dont la solvabilité est au-dessus de tout soupçon, et on a vu régler dans les vingt-quatre heures, lors du krach des caoutchoucs, des pertes s'élevant jusqu'au million de taëls. Les petits commerçants, par contre, ont toujours tendance à rechercher un compromis, et il ne faut pas exiger d'eux une scru-puleuse observance des contrats.

» 11 faut que l'importateur veille soigneusement au prix de la marchandise qu'il présente aux marchands ; car ceux-ci sont fort bien renseignés sur l'état du marché et sont eux-mêmes obli-gés de 'calculer très serré.

» Les commerçants sont par-tout organisés en guildes ; ils ar-rêtent tous les jours un plan d'action vis-à-vis de l'Européen, ils s'entendent fréquemment, no-tamment dans les ventes aux en-chères. On voit q u e , dans ces conditions, il est très difficile à une maison européenne de traiter directement avec les commer-çants chinois. »

Caisse dk>pargne de Saumur Séances des -27 et 2S mai

Sous la présidence de MM. Remondeau, et Blanchard.

Versements de 29 déposants, 1 nouvenu, 18,198 fr.

Remboursements : 29,985 fr. d'Intérêts : » » fr.

I.A C.USSE PAIE QUATRE POUR CENT

La Caisse paie, le jour m^rne de la de-mande, les reniboursementsjusqu'à!,COOfr. après dépôt préalable du livret, de midi à 1 lieure.

La Caisse sera fermée du vendredi 2 juin mercredi 7, fêles de la Pentecôte.

F . K A T Z , 7, rue Chaperonnière, Angers, achè te très cher or, argenterie, dia-m a n t s , tapisseries et meub le s anciens.

Téléph. 12-77 -

VILLE DE SAÜMÜR

DiniMche 11 Juin Grande Fête des Fleurs

N O U V E L L E S

E X P R E S S

№ Les Ministres se sont r éun ie hier mat in

à l'Elysée sous la présidence de M. Mille-rand.

M. Poincaré a mis ses collègues au courant de la situation extérieure.

M. Albert Pey ronné t , ministre du t r a -vail, a été autorisé à déposer un projet de loi tendant à permet t re la révision des pensions de retraites ouvrières .

Le Gouvernement al lemand est résolu à faire ses plus vigoureux efforts pour empêcher tout n o u v d accroissement de la dette ffottante.

Il est toutefois convaincu que dans les conditions financières actuelles, de tels efforts ne pourront être menés à bonne fin, si l 'Allemagne ne reçoit pas une aide raisonnable par un emprun t extérieur .

A Madrid, au Conseil des Ministres, le ministre d 'Etat a annoncé que les travaux de la convention commercia le franco-es-pagnole, sont terminés et q u ' o n at tend seulement , pour met t re en vigueur la réponse à la note adressée au Gouverne -ment français.

O n prévoit la format ion du nouveau cabinet de Vienne qui comprendra des chrétiens sociaux, des pangermanis tes et des paysans. Le chef de cabinet sera un prélat, Mgr Seipel, qui occupera le poste de chancelier. ^

Dans son discours au cimetière de Su-resneç- à l 'occasion du cjMemorial Day», M. Myron T . Herrick, ambassadeur des Etats-Unis, s'est exprimé ainsi :

« M. le Maréchal, je veux vous remer -cier au n o m de m o n G o u v e r n e m e n t et de mon P-iys, pour la part que vous m ê m e , , votre Gouve rnemen t et le peuple français , vous avez prise à la célébration de cette journée. »

Le Maréchal Joffre prononça h son tour un impor tan t discours.

En déposant une cou ronne sur la tombe du soldat inconnu , M. Myron T . Her ick , ambassadeur des Etats-Unis , a p rononcé les paroles suivantes :

« Au Soldat inconnu de la France : symbole- du sacrifice de ta Patr ie , symbole de son courage et de sa loyauté , nous ve-nons au jourd 'hu i , journée du souvenir , à ta tombe , sanctuaire d ' u n e na t ion , pour t 'offr ir , à toi et à la France b ien-a imée , l ' h o m m a g e de l 'affection de l 'Amér ique et le témoignage de son inébranlable amit ié . »

Etaient présents : Le maréchal Foch le général Berdoulat ,

gouverneur mili taire de Par is , représen-tant le .Ministre de la Guer re , le général W e i g a n d , le général Tauff l ieb, le colonel Fontana , représentant lé Prés ident de la Républ ique , Mgr Chaptal , auxiliaire du Cardinal-Archevêque de Par is .

Le Budget de 1923 et rinquisitîon ûscale

Oii lit dans l'exposé des motifs au projet de budget de 1923, que le Mi-nistre des Finances ne se refuse pas à étudier l'emploi des bases forfaitaires pour l'assiette des impôt sur le revenu. Aussi est-on qnelque peu surpris de trouver dans le même projet de loi de finances une série d'articles tendant à donner anix agents du fisc un droit de perquisition très étendu dans les en-treprises privées, afin de contrôler les déclarations d'autres contribuables.

Bien.plus, la loi voudrait obliger ces entreprises à devenir les auxiliaires di-rects des fonctionnaires chargés d'éta-blir les impots.

Pour limiter et préciser nos critiques, prenons par exemple l'art. 6 du projet de loi de finances. Cet article prescrit aux sociétés et compagnies, agents de change, changeurs, banquiers, officiers publics ou ministériels ou agents d'af-faires qui seraient dépositaires, déten-teurs ou débiteurs de titres, sommes ou valeurs, d'adresser au directeur des contributions directes de leur départe-ment au avis de tous dépots en garde de titres, valeurs ou sommes non ratta-chées à un compte, ainsi que l'ouver-ture de tout compte de dépôt, comptes d'avance, compte courant ou autre.

Avant toute discussion sur l'appli-cation de ce texte, nous ne pouvons nous empêcher d'y découvrir le vice même qui soulève tant de difficultés dans l'assiette de l'impôt snr les sa-laires. Quelque souci légitime qu'ap-porte la loi à réprimer la fraude fiscale, il est inadmissible qu'elle oblige des citoyens à lui fournir, sous leur res-ponsabilité , des indications pour con-trôler les déclarations d'autres citoyens. Nous ne voudrions pas hasarder une opinion qui viendra certainement à l'esprit de beaucoup de gens, savoir que les nouvelles dispositions doivent surtout fournir un argument politique contre les protestations que soulèvent les procédés d'assiette de l'impôt des salaires. Il serait lamentable qu'il en soit ainsi. Etendre la formule vicieuse du contrôle des déclarations du con tribuables par d'autres contribuables, aux rapports d'affaires infiniment plus complexes que ceux de patron à em-ployé , c'est lancer la vie économique toute entière dans des difficultés et des aventures qui dépassent de beauco ip en importance l'avantage que pourrait en retirer le Tré'sor.

De plus, on peut se demander si, au point de vue purement fiscal, ces me-sures auront quelque efficacité. L'Ad-ministration est déjà incapable d'utili-ser les renseignements dont elle dispose. Comment pourra-t-elle tirer parti de millions de documents nouveaux dont le classement et l'analyse réclameront un travail supérieur à ses moyens ?

{Réveil Economique.)

llCL3Mmi»U1JlÍ¿HM»-E3»r-

Mercredi 31 Mai 1922

LE N U M É R O

"îiiies i

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

INFORMATIONS L'ATTRIBUTION

DES DÉCORATIONS POSTHUMES A la date du 15 mai courant,

800,000 décorations posthumes ont été attribuées à la mémoire des militaires morts au champ d'honneur. Sur ce nombre, 100,000 sont encore en ins-tance de publication au Journal officiel, où leur insertion est poursuivie avec toute la diligence possible.

Il ne reste plus à étudier, en règle générale, que les candidatures des mi-litaires disparus, à la mémoire desquels une distinction ne peut être attribuée que lorsque les intéressés ont fait l'ob-jet d'un jugement déclaratif de décès. Les familles sont invitées, en consé-quence, à entreprendre, auprès du mi-nistère des pensions, les démarches nécessaires en vue d'obtenir le juge-ment indispensable en la circonstance.

Il a paru, judicieux de ne plus fixer de date limite pour l'obtention de la citation individuelle à l'ordre du jour, nécessaire pour l'attiybution de ces dé-corations, au titre de la guerre 1914-1918, et le Ministre de la Guerre et des Pensions a soumis à la signature de M. 1G Président de la République un décret, inséré au Journal officiel du 20 mai courant, permettant d'attribuer la Légion d'honneur, ou la médaille militaires, aux tués ou blessés mortel-lement, entre le 2 août 1914 et le 11 novembre 1918, sous la seule condition que leur conduite fasse l'objet d'une citation individuelle.

Les militaires tués à l'ennemi ou en service commandé depuis le 11 novem-bre 1918, date de l'armistice ne peuvent être décorés qu'à la condition que leur conduite ait fait l'objet d'une citation individuelle dans un délai maximum de six mois à partir du décès.

LA LOIRE NAVIGABLE

Commission d'enquête sur les travaux de la Loire navigable.,

AVIS Lo Préfet de Maine-et-Loire, Chevalier de

la Légion d'Honneur, a l'honneur de porter la connaissance des intéressés, que la

Commission spéciale constituée par M. le Minisire des Travaux Publics à l'effet :

1° de prendre connaissance des déposl-t'oris recueillies au cours dé l'enquête ad-iniaislralivo prcscrile parl'arrêlé préfecto-ral du 3 Aviil igaa, relativement aux tra->aux entrepris en vue de l'améliora lion du régime de la Loire enire l'einhouchure de la Maine el Oudon ;

a" d'entendre- toulos les observations cral.es des intéressés ou de leurs délégués, ainsi que los explications qui pourront lui élre présentées par les ii)gé,Tjieurs chargés de la direction et de l'exéciition des travaux

se réunira à la Préfecture, en SÉANCE PUDLIQUE, salle des délibérations du Con-seil Général, le Vendredi 2 Juin prochain.

Elle commencera ses travaux à lo heures du malin pour les continuer l'après-midi,, à iti heures.

Le Préfet, g . LAMBRY,

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l y U & L U l i Hl^aiONALl'J

l.E Nílí.MOI'JAL IxVY Dniis riinitii iist' (.liaiiii) (iii ippos, à l'oni-

iirc (II' nos cyiui'S, fliiiis ic l le tcrie do i raïai" (|u'ils oui vaillaiiiiiiciil dc'fcndiin, ii'pùscnl niinoro f|iielf|uns soldats anii'-ri-c.iiiis ; linn- soiiveiiii- n'en est point eiiacé, c! Sanmur, en ce jour du « Mémorial », a voulu solder sa dotle do roconnaissance oiivors ces t'Iorieiix incotinus.

A la ])lac<' (II- la lahoriciise poi)idation, r('tciiu(,' par SOS affaires, l'onfaiico, la ra-ii'ouso génération do demain, est venue i,.iil)iouse avec dos flours on mains, s'in-(•'iiKir sui- los lorlros do ces héros, el au nom (lo lours pi'ros, do lours frÎTOs, do louto lu vill(!, ont Ou une ponsée pour los li lèles alli('rs i|ui spontanément, vinrent of-fiir lo\irs vii's |)our (juo vivoiil toujours ol (Uiand iiK'mo, lo Droit ol la .liislico.

(Tosl d'ailleui'S co fjuo lour rappela avoc OHiolion M. I(! Sous-l'réfol, on dos paroles (|ue ces jeunes cœurs onl coinjuises et gra-vées dans lour fraîche mémoire.

A eux s'étaiont joints ; M. le Maire do Saumur, M. Girai'd-Amiol, conseiller muni-(ip.il, le colonel Langlois, M. J. Amiot, ]. ésidonl do riJ.N.tJ., M. Laroche, j)résidonl (les Mulilés, avoc (luohiuos momhres de ces iiMi)Oilaiits gioupeitionis, une délégation de I l'icole d(! c.avalorie.

(lollo couile maiiifoslalion, sinijdo ou sa (.randour, oiilroliondni toujours la grande •solidiirilé (l(!s compfiguotis d'armes, el a spoclacio rérotirorhinl donnée à noiro jou-nosso do domain, lui lappollora son (l(>voir d" roooimaissancii ol do graliludo ([u'ollo doil aux héros immorlols ipii lui onl prépa-ié un si l'.'idioux avenir.

MARIAGE FRANCO-BELGE On nous apprend do Rrnxf-lles 1.;- m a r i a i

(!•• noire coinii.iliiolo M. Fianiol Bii=îon, ?vec Mlle l.ouise Camille Lemonnier, qui doviont ainsi inosquo saunmroiso.

La marii'o est la filio cadelle do Gamillo Lemonnier, le ])uissant romancior « ma-r(''(hal dos lotlros do lîclgiiiuo », dont on m.'iugurora col nulomno, à liriixollos, à l'entréo du hois do la ('amhro.le monunronl dù à une souscription nalionalo el au ci-M'.'iu du grand seul [¡tour Piorro P.raecko.

M. Oaiiiol Russoii, fut un do nos con-fréries de la presse parisienne, avant que d être chargé de mission par le gouvorne-monl en Mongolie ol en Sibérie septentrio-nale avec son ami Henri Miret, morí depuis glorieusement à la-guerre. Il osl lo fils de •M. Théodore Busson, quo nous avons con-nu il y a vingl-ciiKi ans, juge de paix à Saumur où il n'a laissé que des regrets et de Mme Busson Lalrau apparentée h nos plus vieilles familles saumuroises et reti-rée au couvont (le N.-D. des Ardilliers où nous lui adressons nos fi'licila.lions.. Le iiouvoau iiiarié esl acluelloment altarhô aux services commerciaux do l'ambassado de France en Belgique.

I.es deux époux ont fait la guerre. Lui comme soldat au front de Somme el do Champagne, elle comme infirmière au front belge. •

ESCItlMi:

La grande somiiino mililairo d'osciimo so po\usuil achii llonioni à Luiia-l'arcU, nvoc iiij SU('C(''S coíisidóiablo.

Au cours (lo la journée do Dimanclio, au\' épiiMivos ¡rr/n'c, ¡¡¡ir ííjiiiiies (offioiors), .'•..luinur s'osi cliissé pi-oiuior avoc 8 louchos.

A V I S M . G F. ORGES P O I T E V I N a

l'honneur do vous informer que, à la date du 12 juin prochain, il reprendra, au 41, rue do Poitiers, l'ATELIER DE SERRURERIE exploité par son pére, M. ALEXIS POITEVIN,

décédé au cours des hostilités.

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 33. — 31 Mai

1

J UL . S D E F R A N PAR G. de LYS

( Suite ) Ou n'alloini rhonuoiu- ((u'ou surmon-

(aul la poino.el nu'me à son chevol de mou-laiil, je uo nu> suis pas révolléo conire la \oionlé di\in(> ol j'ai encore béni Dieu du lits (|u'il ui'a donné. El vous, mon enfau,, u'avo/.-vous pas lo noble orgueil de votre fi'iro, col ami si biou choisi par Hervé, volr(> livri> qui honore los sions par ses prouesses cl 50S suc(vs. Moi aussi, j(" suis lU 'io do l'ami do mon lils, ol il luo somhh" ipi'.^ bon droit i! lioul une place hion proche do colle d'ilor \ ' diuis mou ca'ur.Ali I los brav(>s onfauls I coiume au rolour, il faudra los honorer ol 1,'S ;iimor I

- - i:i moi, demanda oàliuemont la jouu(> lillo. ((uollo place mo failos-vous ?

.le pourrais vous répondre : cello que nous (lovons il tous ceux qui sont du sang do nos héros ; mais, pour vous, je n'expri-uiorais pas ainsi ma pensée complète je \ «us ré'sorvo mieux. Magdoloiuo, car ma lon-(Irosso |K)ur vous s'associe collo ((UO j'.ii |Knu- mon lils.

Tuuto lougissaulo. la j(>un(> (illo hlullit sa liHo sur la iK>ilrino do oollo on qui ollo son-tait li.illn> pour ello lui C(vur inatornol.

l.i's journaux Hmuxèront 1.» grande offen-si\i' do r.hainpaiino; Hubert ot Hervé y pro-naicid jurt l os doux fouimos nVonfortaiont îour anxiété \)ar loin- foi ol lour prière ivm-niuuos. El il lour somblait que lo ciel ró-lH>udail lour appol iwr la ivmUanc-,' dont il (oï liliait lour.s Amos.

Enlin. dos nouvi-llos arri\èronl, Horvé s'olondait sur la mort du dó\oué l lntard. i.u-iuitait la més.uonturo do s,« capli\ ité ot les honriHisos périjk'lit s do s;« déli\r;mci>

la Station, au Jardin des Plantes, sous îa présidence-de M. le Sous-Préfet en-touré de M. de Grandmaison, député de Maine-et-Loire, et de M. Robert do Grandma'son, conseiller général,' et de M.\l. Pichai'd, président de la Chambre de commer.e ; Combler, président du Comice agricole ; Frenzer, secrétaire ; docteur Peton , Girard Amiot, Perrein, conseillers municipaux ; docteur Mai-sonneuve, directeur de la Station.

Nous donnerons dans notre prochain numéro la suite de ce compte-rendu, le nom des concurrents qui ont reçu des récompenses et l'excellent discours de M. le docteur Maisonneuve.

Comité des Fêtes

station Viticole de Saumur

Concours ie Greffage et distrib'ition des Prix.

Samedi dernier, 27 mai, apnss une conférence sur l'apoplexie de la vigne, donnée par M. le docteur Maisonneuve, directeur de la Station, qui exposa les cause, la nature du mal, ses caractères apparents ou cachés, les moyens de guérison et les traitements préventifs à lui opposer, eut lieu le Concours de Greiïagc.Seuls y étaient admis les élèves qui avaient régulièrement suivi les le-,, çons théoriques et les séances de tra-vaux pratiques.

Présidé par M. des Ages, président du Syndicat des Vignerons des Coteaux de Saumur, assisté do M. Lepage, pro-fesseur de viticulture à Angers, de M. Richardin , propriétaire - viticulteur à Doué-la-Fontaine, le Concours eut lieu à trois heures et demie. Trente élèves y prirent part.

Le jury classa les concurrents et la distribution des prix eut lieu aussitôt après, dans la salle des Conférences de

])ar son ancien régiment. H relatait briè-vement que le commandement lui avait fait la joie de lui envoyer la Légion d'honneur ].ar son ami Gueschard qui conlinuail à se couvrir do gloire.

Toulofois, il ajoulail : (( Hubert, ([ui sait sa sœin- aînée près de

NOUS, vous charge de l'endjrasser ¡¡our lui. Quiuit à moi, je remercie mon infirmière do lu'avotr rendu l'arm('>e ; jo ne lui demande (lu'uii souvenir, le môme ipio je lui garde, fidèle et impérissable.

t ue joie rayonna sur le visage de Magde-loiuo. Avec la mère, elle avait frémi à l'évo-cation des dangers courus, aux angoisses du prisonnier, ¡i l'ivrese de sa délivrance, t lie même fiorlé los avait soulevées à ap-1 rondre Hervé décoré, mais les dernières li-gnes disaient ¡\ la jeune fille que le coeur de l'oflloier lui vouait un souvenir imporis-sablo... le dornior mol contenait tout.

Alous ri'udro gr;lce fi Dieu chez lui, mon onfaul, dil la chàlelaiiie. el porter la bonne nouvolle aux gens du village. Vous verrez s'ils aimont noire Hervé.

Ce mot do (( notre » coula en rayon de miel dans l'âme de Magdeleine. La mère l'associait la propriété de son enfant, el ronsidérait celle-ci comme déj;\ existante

Les bonnes gens saluaient leur dame en s'arrêtant sur son passage. A voir sa phy-sionomie épanouie, ils devinaient de bonnes nouvollos ol s'oïKiuoraient do lour jouuo nionsiour. (;ommo la chàlolaine. on rojwn-danl iN un vi<>ux marin, ajoutait : •; Et il a la croix ! » l'hoinmo di'plai.ait sa chique, so libérait lo gosier d'un jet de salive, pour lipostor

— Et qui d<.inc l'aurait ii ce n'<it notre Horvé :

I.ui aussi disait : notre. Mme Lo KernoiU oxpliquait à sa coinivigno. combien, dans cote oxprosion locale, il y a, à la fois, d'.if-foclion ot do resixvt. Mais lo marin conti-nuait :

— I n rvido pars que notre monsieur. Je lui ai mis la main à la barn>. ol, un jour que lo vont tr.îîoliissiiit dans la txiio, c'est

Fête des FiâursilifliJiiin

Le Comité rappelle à toutes les per-sonnes désirant prendre part au cortège que la liste sera close le 5 juin. Sitôt l'ordre du délilé arrêté, un numéro d'ordre sera envoyé à tous les inscrits. Ce numéro d'ordre servira au Jury pour le classement des prix.

Le règlement ci - dessous réglera la discipline et l'ordre du cortège :

RÊGLE.MENT Article premier. — Toutes voitures,

autos , chevaux , camions attelés ou autos, groupes à cheval, bicyclettes, trottinettes, brouettes, inscrits avant le 5 juin, pourront prendre part au cortège.

Art. 2. — Les inscriptions seront reçues jusqu'à cette date chez MM. Guérinet, place du Roi-René ; Dutour, avenue de la Gare de l 'État ; Grégoire, rue Beaurepaire.

Art. 3. — Aucune voiture ne sera admise dans le cortège que si elle ne présente des garanties suffisantes de solité, ou si elle a un caractère incor-rect ou de pubhcité. Le Comité se ré-serve le droit de refuser les voitures , groupes ou isolés ne se conlormant pas strictement au présent règlement.

Art. 4. — Le Comité fixera la place que devra occuper dans le cortège

lui qui a voulu (jne nous ne prenions pas môme un ris quand toutes les autres bar-ques amenaient leur toile. El nous sommes entrés à Locquirec, toutes voilos dehors, le bordage au ras, enfilant la passe oome un boulet de canon. C'était un hardi,M. Hervé, il aurail fait un fier marin ; son idée a été d'être de l'armée de terre, el il a bien fait puisque les marins sont aussi h la tranchée ol qu'il donne du fil à retordre aux Boches!

— Tenoz, père Lo Gnon, voici pour boire ;isa santé, mais un petit coup seulement, pas Irop ! dit Mme Le Kernoël en souriant.

El les petils yeux pétillants du vieux ma-rin riaient d'aise à la rougeur de Magdeleine

— Bon ça ! conclut-il, ça vous fait doux bouquets sur les joues !

El ce furent d'autres rencontres où fu-rent prOnées les qualités d'Hervé. Une pay-sanne rappela qu'un jour, revenant dr faire (lu bois et peinant sous son fagot trop lourd le gentil monsieur l'avait chargé sur ses é-paulos, rapporté au logis et casé dans ie bûcher. Elle avait voulu qu'il accoplât un verre de cidre, et Hervé l'avait avalé 'ii •sant n'en avoir jamais bu de me i ' l ' ' - . l ne autre racontait que, s'élant attardée

la pèche aux crevettes, elle avait trouvé (^ovant elle le courant déjà fort. Hervé, de I autre bord, en la voyant embarrassée, était ;'ilré dans l'eau el l'avait passée sur ses 1 iwules. Ah ! c'est qu'il était courageux et iori 1 Pas élomianl ((uo les Boches no tin-ssent pas conire lui !... El partout et tou-jours, iiar lous étaient chantées les louanges du jeune châtelain.

— Moi, dit une gentille brunette, il m'a défendu cotre deux forts gars qui me fai-saient do la misère. Ils étaient ses aînés, et pourtant, il les a corrigés vertement, si bien qu", l'avenir ils m'ont laissée tranquille.

— Moi. c'est inoins à mon honneur, a-voiia un jonne gars qu'une claudication .'vait fait réformer ; il m a pris en train de colleter un lapin — et il était jaloux de la chasse. M. Hervé ! — Alors, au lieu de me taire dresser procès-verl>al, il m'a dil : « ïvonnic . tu es à la veille de faire tes Pâques

chacun des éléments inscrits qui pren-dra place suivant son numéro d'ordre. Aucun groupe, aucune voiture ne pour-ront changer de place sans autorisa-tion du Commissaire du défilé.

Art. 5. — Il sera distribué des prix de catégorie et des prix individuels. Un jury spécial, choisi en dehors du Comité, aura plein pouvoir pour le classement et la distribution des prix q . i consisteront en espèces, en ban nières, flots de rubans.

Art.6. — Seuls, les voitures, groupes ou isolés ayant fait le parcours com-plet dans le cortège auront droit aux prix.

Art. 7. — La distribution des récom-penses aura lieu, à la dislocation, place de r Hôtel de Ville.

Art. 8. — Le Comité recommande à tous les conducteurs d'autos ou de chevaux la plus grande prudence et les plus grandes précautions pour éviter les accidents aussi bien que pour le bon ordre ot le bon aspect du cortège

Art. 9. — Une quête sera faite au profit des pauvres pendant le défilé. Le Comité a seul le droit de désigner les quêteurs ou quêteuses qui porteront le brassard du Comité.

La réunion du mercredi 31 mai aura lieu au siège social, Cercle des Fêtes, au 1 héâtre.

Une réunion générale à laquelle sont priés d'assister toutes les personnes dé-sirant prendre part au cortège aura lieu le vendredi 2 juin, à la Justice de paix, cour de la Mairie La Presse est spécia-lement invitée.

Les inscriptions pour le banquet se-ront closes le mardi G juin ; elles seront reçues chez MM. Guérinet, Dutour Grégoire, et chez M. Viau, traiteur, rue d'Orléans. Le prix du banquet est fixé à 15 fr. Tenue de ville ou de fan-taisie, mais pa- de masque.

LE COMITÉ.

Syndicat d'Initiative fie îiaumur

Excursion à Thouars le Lundi de la Pentecôte.

Ce qui fait l'intérêt d'une excursion dans une localité, c'est de savoir que

il faudra raconlor la chose au recteur pour C|ue lu sois pardonné. Quant au lapin lu le donneras à. la mère Penven qui est ¡lauvre el malade, cela lui fera du bien et plaisir. Et surtout ne lui dis pas que c'est par mon ordre ; que la chose vienne de toi El voilà comment je me suis remis à faire mes PAques, que j'avais bien un peu négli gées los ans d'avant. Quant à la mère Pen \ en , elle a bien su d'où lui venait le lapin mais jo lui ai recommandé de le laire, car ?d. Hervé m'aurait attrapé !

— Jamais trop à la santé de M. Hervé Qu'il nous revienne bien portant et pourvu d'une femme de son gabarit, une jolie el gentille femme, quoi ! comme qui dirait la demoiselle I

Magdeloine recueillait ces récits dans sa mémoire el l'en ornait comme d'un herbier fleuri. Avec quel tendre enjouement elle se montrerait un jour à Hervé, l'Ame meublcH; dos jolies anecdotes de son adolescence Ces traits divers montraient déjà en germe l(!S dons de cœur el de caractère que l'è preuve présente avait achevé d'épanouir chez le jeune officier, et combien elle com pienait que son frère en eut fait son ami le plus cher.

A son tour, Hubert écrivit à sa sœur lui, au contraire, s'étendait longuement sur les faits el gestes de son ami. H détaillait comrhent, après la m i n e de son auto-mi Iraillouse, Hervé avait rejoint les Iranclu'cs du 189', l'héroïsme qui lui avait fait Ira verser la nappe de fer el de feu, debout avec le pauvre Pintard sur ses épaules, et le miracle évident qui l'avait alors protégé Puis l'élan que son exemple avait commu niqué h SOS anciens troupiers, la charge ardente, le misérable accident qui l'avait livé à l'ennemi. Venait ensuite sa rencon-tre avec l'hôtelier de la côte bretonne Iransformé en hauptmann, son attitude, sa captivité, le bienhonri'ux obus qui l'avait séparé de ses gardiens pour ou\TIR sur lui le soupirail par où lui était venue la clarté de l'étoile d'espérance ; enfin sa déli\Tancc, sa volonté d'aller à la rescousse, le soinmeil

'on y trouve des guides éclairés. Or, celle projetée à Thouars, le 5 juin, undi de la Pentecôte, sera particuliè-

rement favoiisée à cet égard. M. le docteur Verrier, l'aimable et distingué président du Syndicat d'Initiative de Thouars et, par surcroit, Saumurois de naissance, a bien voulu accepter de nous faire les honneurs de sa cité, l'une des plus curieuses de la région, tant par les souvenirs historiques qu'elle évoque que par ses nombreuses curio-sités archéologiques et monumentales.

Tous les membres de la Société des L .S .A . et du Syndicat d'Initiative de Saumur sont invités à se trouver, au départ, soit à la gare P . O . , à midi, soit à la gare de l 'É t a t , également à midi, pour prendre le train vers Thouars.

Quelques membres du Comité sau-murois partiront dès le matin pour préparer l'excursion et se trouveront à l'arrivée du train à Thouars à 13 h. 30.

Le retour à Saumur s'effectuera à 19 heures 15 en gare d'Orléans.

SALLE CARNOT On nous annonce pour jeudi i " Juin,

une soirée de gala avec le célèbre Com-mandeur FRANCLSK'^ Accompagné de Mme SABYNA, l'extraor-dinaire voyante qui, dans une réunion inti-me chez la Comte.sse Colonna, en 1915, : nnonçait la chute des Hohenzollern et le démembromont de l'Empire allemand.

PNIX DKS L'I.ACKS

Iiéser\('os /1 fr. ; Premières 3 fr. ; Douxiènies il fr. ; Troisièmes i fr. Tio ; (Droits on sus}.

Les Sports

DEFX GRANDES ÉPREUVES SPORTINE.S

C'est à Saumur que c'était concenlri'o di-manche la majeure parlie de l'activité spor-tive de r . \njou. La coquette cité était on effet le IhéAlre do deux belles manifosla-(ions sportives el par une coïncidence di-i.'np d'être notée, ce sont deux Angevins qui (,îi sont les vainqueurs. "

Denis, dans le tour de Saumur,Rerollo, dans le prix Wonder, onl connu le chemin de la victoire.

Ces deux courses de nature si différentes avaient été organisions avec beaucoup de soin. Le succès a répondu au dur labour dos organisateurs, que nous félicitons ici sincèrement.

qui l'avait terrassé en ¡ilein combat. Tout cela était relaté d'après les récils des té-moins ot le rapport du colonel de Haule-berge, sur le vu duquel le généralissime s'était empressé de décerner la croix à Horvé el avait réservé à Hubert la joie d(i la lui porter.

son tour aussi, Magdeleine put faire savourer à son hôtesse aimée l'encens dos louanges méritées par le digne porteur d • .son nom. Et ce fut effectivement Virs li! portrait de son mari que les yeux de la châtelaine se portèrent, à la fois jwur le prendre à témoin qu'elle n'avait pas laissé dégénérer le dernier rejeton de sa lignée, et aussi iKjur lui rendre grâces de le lui avoir donné. Le fils lui rendait le mari perdu, car elle le revoyait vivre en leur enfant.

Le mois de congé que Magdeleine avait consacré à la mère d'Hervé, se terminait. La séparation ne fut pas sans émotion, mais pleine de sereine confiance. La jeuiK! fille revenait transformée, en absolue santé physique el morale. Elle n'avait plus qu'à cheminer sur la route droite qui serait 1 avenue conduisant au bonheur. Elle était sûre d'elle, des siens el de l'élu ; seule, la mort brutale pouvait détruire d'un souffle lo château de ses rêves, mais une prémoni-tion la faisait planer au-dessus d'une telle c;ainte. Hervé sérail le compagnon de sa vie ; elle en JKISSÉTLAIT la foi ccrlainc.

Elle reprit son service à l'aml/ulance, calme, avenante, infatigable. Le d(xrteur et .\'me Gue.schard admirèrent la pnissanci? de réaction de toute vraie force morale sur l'état physique. Sûre de l'avenir et de la légitimité du sentiment profond qui liait ."^n âme à celle d'un des plus purs héros de la Revanche nationale. Magdeleine allait désormais dans la vie forte contre toutes les i-preuves. L'esprit avait surélevé le corps, et la santé qui rayonnait de la jeune fille deve-nait le reflet éblouissant de la sérénité de son âme.

A Suivre

Page 3: Journal Politique et Littéraire D*întérét Local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · !' 78"'Année—N"43 ABONNEMENTS Trois Mo'f ., . 3 fr. Six Mois

Cotie année, le Tour de S a u m u r pédc• (|ui se courait pour la s ep t i ème fois, v léuni un nombre infér ieur de partants r . . . l'année dernière. En effet , on 1321, j , pcuvo classique de r t ' n i o n Athlétifii,.-Saumuroise voyait on liyfne p lus de c, hi aililètps. Oete fois-ci ,on comptait 77 engapi's cl 61 partants.

LP cléiwrt est d o n n é 1/, heures , en F ce-i,i gfrc (l'Orléans, par SI. le l ieuteanl-colo-Jî.auclai.<!, c o m m a n d a n t l ' I .? . de la IX'' réffion. Il y a u n e très bel le assistanre.

J)(>nis, le c h a m p i o n d u Clul) Sportif Bes-sonoan, s 'échappe vi le , au théfltre il a

300 métrés d'avance, il passe bon pre-mier au premier contrôle. Au s o m m e t du diAteau, 11 n'y a a u c u n e chance pour ceux qui le poursuivent de le rattraper et il ga-rae aisément.

Derrière lui la batai l le est suivie pour la seconde place entre Soucher, Cochet, Lercux cl Guillardeau, d u C. S. B. qui f irent u n e course très belle.

Dans rensemi ) l e , l ' épreuve f n l dure, par suite de la chaleur , m a l g r é le parcdurs re-lallvenient court (8 k. 5oo). Peu d ' inc ident , dans la cote du Petit fivnèvi» , ÎVlouillien f lisse, tombe et voit pas.ser devant lui au classement qui ne lu i est pas habituel .

Voici les premiers arrivants : • I . Denis, C.S.B. , en aC G". —. 2. Soucher,

individuel . Tours. — 3. Cochet, U.S.T. — /,. Leroux, Dock Centre. — 5. Guil lardeau, C. S.B.

La dis tr ibut ion des prix eut l ieu dans la i d l e salle de l'Hôtel de Ville.

M. le colonel Bauclais présidait , entouré de M. le c o n m i a n d a n l P r u d h o m m e e l du ( . ipitaine Galopeau, de l 'I .P. de la IX® ré-gion, de M . . l e D"' Faix président de l 'U.S. '1. el Riganlt , de l 'A.S.P.O.

Avec sa b o n n e grâce habituel le , M. Amy procéda fi la d i s tr ibut ion des prix, non sans avoir fél icité le Club Sporlif Besson-neau, qu i s 'adjuge dé f in i t ivement le be.iu Chal lenge qu' i l avait offert.

Il annonça qu'i l offrait pour igaS, u n nouveau Challenge régional cette fois.

L'ÉLIMINATOmi-; DU TROPHEE DES PROVINCES

Sur .'>7 engagés 3.'! parlants répondent ;i l'appc-l.

Après u n e très bel le course, les cham-pions entrent en piste a u vélodrome, où Pierolle, s 'adjuge la première place suivi de 2« Gérard, 3® Vois in , Brin, 5= Gourdou; G" Jacquet, 7° Renaudal , 8" Faurant,9« Sam-son, 10° Bourgalet , n® Année, la® G u i m o n d .

CONCERT IMPROVISÉ

Les promeneurs Saumuro i s ont p u jouir, dans la soirée d i m a n c h e , des bri l lants ac-cords de la fanfare de la colonie de St-Hi-laire.

La m u s i q u e appelée ici par- la Société d u Moto-Vélo qui avait tenu réun ion , a d o n n é que lques bons morceaux de son répertoire, dans la rue d'Orléans, et aussi sur la place de la Bilange.

II n ' e n fallait pas p lus pour retenir l'at-Icn l ion de nos conci toyens qui applaudi-rent f erme à celte heureuse idée.

E n leur n o m n o u s remerc ions bien sin-cèrement le chef delà fanfare et les gardiens de la co lonie de cette généreuse pensée.

I<a l o i s u r l e s L o y e r s

La loi du 31 mars 1922 a supprimé les commissions arbitrales des loyers, lesquelles jugeaient les contestations entre propriétaires et locataires.

Dorénavant, ces affaires sont jugées par le Tribunal civil statuant en cham-bre du Conseil ou par MM. Ls Juges de paix.

Lorsque le prix du loyer ne dépassera pas 1,000 fr., c'est le juge de paix qui est compétent. Au-dessus de 1,000 fr., c'est le Tribunal civil.

Pour les affaires de la compétence du Tribunal, les conciliations auront lieu devant le Président du Tribunal Civil, en son cabinet, au Palais de Justice, les lundis de chaque semaine, de 9 heures à midi.

iarûs lia iaaneux

VILLE DE SAÜMVR

Dimanche 11 Juin Grande Fête des Fleurs

Par une r.ulieuso journé,', au ,iécli„ de i ' p l u s j c i i m.)is eu la loqn.-lto !.our^.-ade <l;' Bagneux, .'uix rianis aspects, 1;, popula-l '.n, un ie (lau.s un inéine scutinient d'ad-mirat ion et de reconnais.sance, rendait à ses g lorieux lils, héros immorte ls do là plus grajide épopée, l ' h o m m a g e émouvant d u souvenir pr.r l'érection d 'un superbe m o n u m e n t .

Non loin de ces monstrueuses pierres mil-lénaires que la l égende a rendues céUMires di-sormais, se tlresse . u n bloc plus élancé mais combien jjlus expressif ; c'est la pierre Uiniul.-.ire, symbole d u nouveau sacrilice qu'accompl irent avec lant d'héroïsme les nobles et fiers descendants des vicMix gau-lois.

l i n enfant de S a u m u r f\it chargé de ma-gnif ier le courage indompté el l 'abnégalion s u b l i m e di-s marlyrs de la petite cilé.

M. Benou rendit ses seidinK'nts avec une coiiC(>i)lion et utic e.\])ression puisées ¡i la sounu! m ê m e de l ' exemple : son ciseau tail-la dans le vif ce qu'il avait lu i -même res-senti dans la tranchée.

Son œuvre puissante fera l 'admira i '« i des p ieux pèlerins et redira ce que fiu-.\nf. les petits soldats dont les n o m s constel lent la b lancheur d u socle.

Voulant associer à cette grande fête tous ceux qui connurent avec leurs parents ces nobles enfants , M. Benon Maire de Bagneux y convia les représentants du Gouveriieme.n des sociétés et des corps const i tués .

Près du Con.seiI munic ipa l vinrent ap-porter leur iribul de reconnaissance : M. le Sous-Préfet ; MM. de Grandmaison el Ita-bouan Députés ; Milon, Miisonneau, U. de Grandmaison Couseilers Généraux : Landais et Tabareau Ciiusi'iilers d'Arrondissemeid : MM. les Maires des ( ] o n m u m e s voisines : Co-lonel Amiot , Président de l'U.N.C. de Sau-m u r ; Laroche, Président des Mvdilés ; C Groult de Beaufort, représeidant l'Ecole de Cavalerie ; C® Leménager, do la Gendarme-rie ; Benon, sculpteur ; Masséna, Président de r u . N. C. de Bagneux, etc.. .

Apres la réception à la Mairie, le cortège se rend au m o n u m e n t .

En léte marche i m e fanfare de mus ic iens dont nous ne saurions trop louer la partici-pation. Suivent les pompiers , les enfants des Écoles avec des fleurs, les Autorités, les Combattants , les Mutilés el une nombreuse assistance.

Pendant que les invités prennent place tur la Tribune d 'honneur , la foule en-cercle le m o n i m i e n t e l aux accents de la Marseillaise le voile tombe. Minute émou-vante où les cœurs se serrent, les lai-mes jail l issent dans i m si lence troublant .

Les enfants jonchent de fleurs le socle : des couronnes magn i f iques en ornent le pourtour, parmi lesquel les se détachent la médai l le mil i ta ire et la croix de guerre.

Soudain , lugubre , impressionïTant, ré-sonne l 'appel des morts , qui c o m m e u n g'.as frappe et ran ime d ' i m m e n s e s douleurs.

Cinquante ont fait le sacrifice de leur vie :

Abelard, Valent in — Bignon, Roger tîoret, Charles — Boret, Florent — Carré, Gaston — Chahoisseau, Désiré — Cha-nard, Hippoly le — Cerisier, Georges — Depouët, Désiré — Devaime, François — Dolbeau, Emi le — Doublet , Marcel — Du-gast. Prudent — Ferrand, Joseph — Fer-rand, Gabriel — Gaignard, Louis — Gar-neau, Henri — Gasnier, Jul ien — Godet, Louis — Gouzit, E u g è n e — Grimonneau, Eugène — Guénéchaul t , Auguste — Gui-chard, Auguste — Guillet , Marcel — Halo-peau, Edouard — Hy, Léonce — Joreau, Clément — Jouan, — Lahaye, Camille — Le Gaillard, Georges — Mahé, Jean — Mar-Ireuil, — Mathieu, Paul — Mercier, Yves

— Merceron, E u g è n e — Meignan, Alexis — Moreau, Georges — Normand, René — Ollivier, Maxime — Pasquet — Raynaud, Pierre — Renou, Louis — Rivereau, Geor-ges — Rochard, Désiré — Salmon, Georges Saulnier, Marcel — Thibault , — Venne-vier, Armand — Vennevier, Louis — Ville-neuve, Armand.

Les enfants des écoles eux aussi en des i h a n t s émot i f s c lament les vertus de ces soldats tombés en vict imes admirables sur l 'autel de la Patrie. L e ' s i l e n c e plane plus ^;iand encore : M. Benon, Maire de la Com-m u n e remercie tous ceux qui pour s'asso-cier à ces h o m m a g e s , ont voulu répondre « Présents ».Il retrace ensu i te le calvaire du l'oilu jusqu'à son apothéose dans la gloire de la vie o u dans le l inceul de l ' immorta-lité. Et r e m e l l a n t à ses administrés le céno-taphe majestueux, il les adjure de se souve-nir , de le garder p ieusement el d'y venir souvent . ^ ,

M® Laroche, au n o m des Mutilés salue ses

Irèrcs d'r.rmes qui couchés sons los tertres mult iples ont donc et leur vie ci Isurs ai-.fection-, ];o.ir que in Francr- deninure. M .is l ious r.<- p..-nvon-.. alantloi i i ier des iMn-s fhers , (|i;;, dans li's l.uine^. .sur\l\i'nl s.-ui-i cruellonieul meiu'l i is par l,i séjKiratiou.

11 inijiorlo de leur voriir en aide à ces veuves et orphel ins aiin iiue leurs morts c'ormeni eu pai \ . 'relli' esl nritre là -'he coni-l 'élée par une union s;ins cesse j)lus éi ioi-to jiour la grandeur el la prospérité de la l'atrie. De m ê m e qiip toutes les étiquettes d'idées PI dp parties tond)aient sous la i)luie des tranchées ; de mêii ie il en sera ainsi niaiidenant pour accomplir les dernières vo-l'inlés des grands héros.

Aux belles envolées du jpuiie orateur, tl'autrps .succèdpnl c lamant l 'union et la paix ; c'pst ce qup M. Masséna, Présidpnt de r u . N. 0 . souhaite avec son cœur de poi-lu ; c'c>st ce (pie prùne vétéran de 70, l ' infatigable Conseiller Général M Milon.

El plus aidorisée parcequ'elle émane d ' u n rejjréscnlant des Chambres, la voix enflam-mée de M. Haliouan dé])tilé, redit bien haut aux nobles enfants cpii dormeid dans la gloire (pie leur sacrifice ne sera pas vain,-rjup la l'Vance a été assez niagnanimp et que o'einain l'agresiMir rendra des comptes afin qu'une ère nouvele se lève sur le monde et (pie dorment à jamais dans la paix le grand inconnu de l'arc de tr iomphe.

Avec M. do Grandmaison député, c'est r(.>xaltation du petit gars d'Anjou devenu I ('-gai et le d igne descendant des grands an-cêtres et des valeureux gn(irriers : c'est 1'-apolliéose de ces héros qui p.ir leur i m i o n étonnèrent l 'univers. A nous de puiser à do telles sources les grands ense ignements qui en découlent : avec des énergies coor-doiniées, dos faisceaux infrangibles de vo-lontés con.scienles, nous referons la France lorlc el r('^g(''nérée que les Nations attendent el doni on ne sam'ait se passer.

M. l ioimarmier, sous-préfel , devait appor-ter en dernier lieu l ' h o m m a g e d u Gouver-nement , aux familles des soldats tondii's pour la France. 11 le fil avec ime Ame é m u e une foi patriotique et une conviction de condiatlant dont chacun se plaît à rendre justice : On ne sait trop qu'admirer en lui ou de son dévouement pour les vict imes de la guerre ou de sa cont inuel le sympathie pour ses valeureux frères d'armes. Aussi .ses paroles sanctionnant les actes d u Gouver-nement, furent-elles le d igne couronne-ment d'une si grandiose manifes la l ion .

Quelques chants et de la belle m u s i q u e terminaient cotte imposante cérémonie qui demeurera profondément gravée en bien des cœurs.

* *

Un vin d 'honneur servi à l'école c o m m u -nale rémiissait une dernière fois les invités, nos députés y firent de délicats remercie-ments el l'assistance se dispersa.

A. G.

Etat-Civil de Saumur du 29 au 31 mai 1922

NAISSANCES Simone Petit, rue de Poitiers, 19. Jean-Auguste Chaume, 57, rue de

Rouen. Guy-Armand Cornilleau, 45, quai de

Limoges.' PUBLICATIONS DE MARIAGES

Alain Boennec, commis des P . T . T . , rue Chanzy, 27, et Cécile Rideau, em-ployée desP .T .T . , rue Bodin, 18, tous deux à Saumur.

Honoré Bertonneau, employé de commerce, 71, quai de Limoges, et Marie Cosneau, domestique à la Rreille.

René Thibauut, chauffeur, 5, place St-Pierre, et Juliette Gandon, s. p., même adresse, tous deux à Saumur.

MARIAGES Alfred Pitois , grillageur, a épousé

Juliette Lhomaillé, chapeletière, tous deux à Saumur.

DÉCÈS

Marcel-Ernest Martineau, célibataire, 32 ans, mécanicien, à l'hôpital.

P O S T E S & T E L E G R A P H E S

Un concours pour le recrutement de douze Dames sténo-dactilographes à l'Administration Centrale des P. T. T. et à la Direction de la Caisse Natio-tionale d'Epargne, aura lieu à Paris, le 19 Juin 1922.

Outre les candidates appartenant

déjà à l'AJminislraiion, seront admises à prendre part au concours les jeunes filles iàgées de 17 ans au. moins et, de 2.0 ans au plus à la dalo du 19 Juin 1922. .A.uciine demande de dispense ne sera prise en considération.

M É T É O R O L O G I E

Temps iera-t-l l en Juin ? En France, Juin est marqué par de

belles journées durant la première dé-cade. Mais vers ie 10 survient un brusque refroidissement de la température avec mauvais temps troublés et pluvieux. Ils sont dus à l'échéance du minimum solaire, c'est-à-dire à la phase que pré-sente la photosphère par rapport au plan de l'écliptique.

Du 16 au 18, les fortes pressions reprennent, et le beau temps sec et chaud est général en France, as.'îurant une belle floraison des vignes.

Mais, vers le 18, une dépression ap-paraît au nord-ouest de l'Irlande, et une baisse barométrique se fait sentir sur nos régions avec vent d'ouest sur les côtes de la Manche et de l'Océan et de l'est sur celles de la Méditerranée.

Des pluies orageuses sont à redouter pendant les quarante - cinq jours qui suivent l'échéance du minimum de la chaleur solaire et les maladies crypto-gamiques sont à craindre dans nos vignobles.

Alfred JouoN.

ClII-MLN DE FEU DE PARIS A ORLÉANS

liclalioiis directes d'été de Bordeaux-St-Jean Toulouse et Nantes avec les stations ther-males d'Auvercjne.

A iiarlir du !>"• Juin 1922

Aller, — Départ de Bordeaux-St-Jean à 10 h. 02, de Périgueux à 12 h. 33, de Brive d i4 h. i3 . — Arrivée à La Bourboule à 18 h. 32, au Mont-Doro à 18 h. 5o et à Royal à 19 h. s i .

Retour. — Départ de Royal à 9 h. 08, d u Mont-Dore à 10 h. et de La Bourboule à 10 h. 17. — Arrivée à Brive à ni h. lu, à Péri-gueux à 16 h. iC, il Bordeaux-St-Jean à 18 h. 2 3 .

Voitures directes de Dordeaux-St-Jean au Monl-Dore et à Royal.

Aller. — Départ de Toulouse à 10 h . 09. — Arrivée à La Bourboule à 18 h. J 2 , au Mont-Dore h 18 h. 5o et à Royat à 19 h. zh.

Retour. — Départ de Royat à 10 h. 53, d u Mont-Dore à 12 h. i5 ,de La Bourboule à 12 h.^33. — Arrivée à Toulouse à 22 h. 20. l'oitnres directes de Briue au Mont-Dore et à Royat. .. Wagon-Restanrant de Toulouse à Brive el retour.

Aller. — Départ de Nantes à 6 h. — Arri-vée à La Bourboule à 17 h. 69, au Monl-Dore à 18 h. 20 el à Royat à 19 h. 24.

Retour. — Départ de Royat à 6 h. 21, du Monl-Dore à 9 h. 37, de La Bourboule h 9 h. 55. — Arrivée à Nantes, à 21 h .22.

••'oilures directes de Nantes à Montluçon el vice-versa.

SKRVICE AUTOMOBILE DU MONT BOHE

Aller. — Le Monl-Dore départ 8 h. et 18 h. 3o. — Sainl-Neclaire arrivée 9 h. 3o et 20 h.

Retour. — Saint-Nectaire départ 17 h. 45 ot 711. 3o. — Le Mont-Dore arrivée 19 h. i5

Q h.

Gnides ¡lia trcs De Normandie-Bretagne et littoral

de VOeéan. Au moment des Vacances et des

départs pour la campagne et les Bains de Mer, l'admi istration des chemins de fer de l 'Etat a l'honneur de rappeler à Messieurs les Voyageurs que, pour leur faciliter le choix d'une villégiature, elle met en vente deux Guides Illustrés de son réseau, l'un relatif aux lignes de Normandie et de Bretagne, l'autre aux lignes du Sud-ouest.

Ces deux guides, sous couvertures

artistiques et illustrés de nombreuses gravures, contiennent les renseigne-ments les plus utiles, tels que : la des-cription des sites et lieux d'excursion, les principaux horaires des trains du service d'été, le tableau des marées, les cartes du littoral, des plans des villes, listes d'hôtels, pensions de fa-mille, etc.

Le Guide des lignes de Normandie et de Bretagne est mis en vente au prix de 2 fr., et celui des lignes du sud-ouest au prix de 1 fr. 25, dans les bi-bliothèques des gares du réseau, dans les bureaux de ville et les principales agences de voyages de Paris.

FOIRE-EXPOSITION DE L'ORLÉANAIS

Du 9 au 18 Juin 1922. Le Comité d'organisation de la Foire-

Exposition est heureux d'annoncer que, pour sa première manifestation com-merciale, 400 exposants ont répondu à son appel.

En dehors des catégories de l'Indus trie, du Commerce et des Beaux-Arts, la section de l'Agriculture sera large-ment représentée et réunira en outre, en un concours, les principaux produc-teurs de vins et les grands éleveurs de la région.

De plus, le cadre dans lequel est installée la Foire a été merveilleuse-ment aménagé par les soins des Socié-tés horticoles et d'horticulture.

La visite que M. Dior, Ministre du Commerce, fera à l'Exposition, le sa-medi 10 juin, consacrera l'effort écono-mique tenté par la région orléanaise.

C I N É M A - P A L A C E 13, Quai Carnot, 13

TÉLÉPH. 0 - 1 3

Jeudi ¡"juin, soh'ée à 8 k 45 Samedi 3 juin snirée à 8 h. 45

Dimanche 4 à 2^//2ct à S^ 45

i r PRÉLUDE DE CHOPIN Drame en cinq parties.

Pour la Main d'Irène Scène comique

PATHÉ-REVUE: Sciences, Industrie Voyages.

L'Empereur des Pauvres L'Œuvra célèbre de Félicisn Champsaur

Unie épisode : FLOREAIi

Orchestre symphonique Mme RITTBERGER, profr de piano ; M. LAMBLET, des Concerts populaires ; M. GERLING, lerpr. excel. C^de Paris ; M.GIRAULT, contrebassiste.

Giûéma G^umout Wttlle Cnrnot .— «tuai Carnot

D i r e c t e u r : M. P Â T É E

Samedi 3 juin, soirée à S k 30

Dimanche 4, àsk et à 8 k 30.

GAUMONT-ACTUALITÉS

Le Chevalier errant Drame romantique, en 5 parties

P A R I S E T T E Neuvième Episode: L'IMPASSE

Le Canard en Ciné Revue humoristique.

Les séances du Jeudi , en soirée, sont sus-pendues jusqu'à nouvel avis.

En supplément, Samedi et Dimanche Les S œ u r s HELLY

Dans m noimau. Répertoire.

Page 4: Journal Politique et Littéraire D*întérét Local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · !' 78"'Année—N"43 ABONNEMENTS Trois Mo'f ., . 3 fr. Six Mois

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N O T A . — D é t a c h e r c9Bulletin et l'adresser à M. le Directeur de I'ECHO S.4UMUR0IS, 4, place du Marché-Noir.

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Quatre Circuits nu dëp<trt de Tours ¡place de la GareJ.

Deux circuils au départ d Blois (place de 11 OareJ

du 15 ovril au S octobre 1932.

Fn vue de permettre la vi-ite rapide et pialique des plus in éressants chàieaux des bords de la Loire, la Compagnie d'Orléans oiganise les circuils ci-après.

Au départ de Tours : A. — Tours, Loche-^, Chenonçeaux, A m -

boise. Tours. Prix par place : 33 fr. Départ à 9 heures. Retour à 18 h. 45.

B. — Tours, Villandry , Azay-le-Rideau , Chinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. P l i s par place : 30 fr.

Dépari à 9 heures. Retour vers 18 h. 30. G — T o u r s , Chenonçeaux (par la vallée

du Cher), Amboise (par la pagode de Chan-teloup). Tours. Prix par place : 22 fr.

Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 30. D. — Toïirs, Villandry, Azay-le-Rideau,

Langoais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 18 fr.

Départ à 13 heures. Retour vers 18 h. 30.

Au départ de Blois : I. — Blois, Cheverny, Ghambord, Blois.

Prix par place : 12 fr. Départ à 13 h. 15. Retour v irs 17 heures. I I . _ Blois, Chambord,Cheverny, Gh.iu-

mont, Blois. Prix par place : 22 fr. Départ à 13 h. 15. Kt-lour vers 18 h. 45.

Pour la location des places et l'indicalion des jours de mise en marche, s'adresser aux gares de Tours et de Blois, aux bureaux spéciaux du service automobile, 8, boulevard Béranger, Tours, et 2, place Viclor-Hugo, Bloi,s, moyennant paiement de 1 fr. p r place.

La C® du Chemin de fer de Paris à Orléans a l'honneur de porter à la con-naissance du public que son Livret-Guide officiel est paru.

Rappelons que ce document, indis-pensable à l'homme d'affaires comme au touriste, est mis en vente au prix de 2 fr. l'exemplaire dans les princi-pales gares, agences et bureaux de ville de cette Compagnie.

m DE FER DEPARTEMENTAL T r a i n s d e S a u m a r 4 C h o l e t

S-rATIONS Kl HALTES O M N I B U S - M I I T M O D O T I Û I M I 1" et i" classe

Ssumur E.dep 6 45 1« 01 Nantill} lu) ar E S I 16 07

— dep 6 5- 1« 1 8 Chacê . . S J « LE 1 1 Munet (halte) e fl 16 15 Coudrav-Mac. 1 09 1« 15 Courchamps. 1 31 16 36 Montort-Cizay 1 30 16 «6 Douces (balte) 1 .18 16 DouMa-Font. 7 4 1 17 1. — dép 8 10 17 1 0 Bangê-I-Fours 8 la 17 1 9 Les Verchers S »7 17 37 Ligne (halte) S 36 17 4 6 NuBil . . . S SI 17 5 8 Passavant . 8 M 18 0 3 Clêré. . . 8 1 0 13 14 Les Cerqueux a 19 18 1 3 Vlhier». . . 8 54 11 4< St-Uilaire(hal) 1 » 0 0 1« 55 Coron. . . lA 17 19 S I Veiins . . 1 0 4 1 19 St La Poterie . 1 0 5 0 1» 45 Nuailie Il 0 0 19 S5 CHOLET ar 11 1« 1 0 11

Trains da Gholet à Saumur

S T A T I O N S O H N I B D S - M I X T U Qo>.mDtni KL H A L T E S l" et î" 1 claise

C H O L E T d è p . « 1 5 13 4 9 Nuaillè . . . 6 S 3 1 4 0 « La Poterie . . 6 4 5 1 4 1 7 Vezins . . . . e 55 1 4 18 Coron . . . 7 1 » 14 46 St-Hilaire (h) 7 3 4 1 5 0 8 Vihiers . . . s 1 15 3 5 Les Cerqueux s 1 8 I S 54 Cléré . . . . S 8 0 1 6 OS Passavant (h) 8 3 6 16 1 3 Nueil . . . . 8 « 6 1« 1 6 Ligné (halte). 8 54 1 6 3 5 Les Verchers. 9 0 4 1 6 4 7 BaugA-l-Fours a 1 3 16 5 5 Douè-!a-F. ar. S 1 0 17 0 1 — dép. 9 4 0 17 IS Uouces (halte) 9 4 6 17 8 1 MontiortCiza; » SS 17 4 0 Courchamps . 10 0 3 17 4 9 Coudray-Mac. • 0 1 3 1 8 0 3 .Munet (halte) 0 10 18 LO Chacé . . . . •0 ».H 18 1» Nantiily (h.a . 1 0 17 18 17 1 0 1 8 1 8 18 Saumur .£-ar. 1 0 3 4 IS > 4

OBSERVATIONS. - L'tieure des Chemin» ée fer de l'Anjou esl celle de Paris. Les Station» dej Ch«-minii de fer de l'Anjon qui ne sunl pas admises à trafiquer directeinenl «vec les slalions des réseau» de i'Otléansetde, l'Etat no délivrent des bllleu de voyageurs que pour les stations de Baugé, Noyint-Méon, Saumur-ktiit, Nantiily, Doue la-Fontilne Cholet, Chaloanes-lîtat, el la Poss'jnniere.mal -.le enregisirenl les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaui.

En principe, les trains mixtes de voyageurs etde marchandises du réseau Anjou n'étant pas attendui dans les gares de juaclion par les trains de voya-geurs des réseaux voisins, en cas de retard de cei trains mixtes la correspondance n'est pas garantie La correspondance n'est pas non plus garantie pour les trains mixtes correspondants au-delà des délais d'atlente prescrits par l'administration départemen-tale.

Le Gérard : P. RICHOU.

S a u m u r . — I m p . Girouard & Jlichou.

Service modifié au 10 Avril 1922 H O R A I R E -DES C H E M I N S D E FER Service modifié

au 10 Avril 1922

L I G N E D E L ' É T A T P A R I S ( M o n t p a r n a s s e ) — S A U M U R — B O R D E A U X

STATIONS

Paris C.hartres Courtalain.. dép. Chnteau-du-Loir . Cliiitenu laVallière Noyunt-Méon Linières-Bouton . Vernantes Blou Vivy SAUMUn(OrL) arr.

— dép. Nantiily uiT. SAliMon(Etat)arr.

— dép. Nantiily aiT.

— dép. Chacé-Varrains .. Brézé-Siiint-Cyr.. Monti-eull... (lép. Thouars arr.

- dép. Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr.

785

5 47 6 19 6 48 6 57

7 32 7 38 7 62 7 57 8 04 8 30 8 58 9 26

10 14 10 53 12 22 14 50 17 20

747

5 25 7 33

10 15 10 48 11 16 11 24 11 34 11 43 11 50 11 59 12 15 12 22

12 « 12 08 12 23 12 28 12 35 13 02 13 30 15 bO 16 33 17 35 19 15 21 28

561 787 EXPR.

6 » 8 45

10 55 13 59 14 39 15 14 15 23 15 34 15 44 15 52 16 04 16 40 16 48

16 49 16 55 17 03 17 50 18 21

2791

22 15 3 41

8 » 9 45

10 46 12 00 12 20 12 37

13 04 13 17

777

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15 13 40

13 58: 14 34: "19 18 .. . . ; 20 19 15 17 21 26 16 26 22 52 18 04 20 35

511

12 23 15 n 16 85 19 35 20 05 20 32 20 4a 20 50 20 59 21 07 21 IG 21 33 21 40

21 41 21 46 •21 S3 22 Oï 22 35

783 E X P R .

20 25 22 08 23 15 0 34

1 40 1 45

781 E'XI'N.

21 45 23 29

1 41

2 47 2 51

2 12; 2 33i 2 53.

3 30 3 42

3 44: 4 32, 5 30

7 22 9 56

B O R D E A U X - S A U M U R — P A R I S ( M o n t p a r n a s s e )

STATIONS

Bordeaux Saintes Niort Parthenay Airvault.". ..(gare) Thouai-s arr.

- dép. Montreuil.'.. .dép. Brézé-Saint-Cyr.. Chacé-Varrains... Nantiily arr.

— dép. SAUMUR (Etat)arr.

— dép. Nantiily dép. SAUMUIÎ (Orl.) arr.

— dép. Vivv Bloîi Vernantes! Linière.s-Bouton.. Noyant-Méon Chateau laVallière Chàteau-du-Loir.. Courtalain.. dép. Chartres Paris arr.

784

5 58 6 29 6 42 6 49 6 53

702 786 E X P R .

6 54 7 01 7 10' 7 201 7 281 7 40 7 50 8 00 8 30 9 25!

11 53: 13 46 15 40i

5 35 7 22 7 56 8 42

10 05 10 41 10 54 11 02 11 07 11 23 11 28

i i 08 11 16 11 26 11 37 11 45 11 57 12 09 12 21 12 54 14 03 16 51 19 07 21

7 05 10 » 11 35 12 25 12 49 13 12 13 45 14 06

716 772

4 55i 9 24

14 44i 16 04i 16 40 i 17 20 17 40 18 14 18 27 18 36 18 40

9 50 16 15 20 12 21 35 22 05 22 50

14 28 14 46

15 171 15 36! 16 01; 17 27| 18 33 20 11

1? 26 18 50| 18 57 i 19 141 19 2G 19 36 19 52 20 06 20 23! 21 03 21 37

20 14 20 27 20 34 20 38 20 39 20 44

2772 ! 770 IHXPR.

20 59 21 27

21 50

22 30 23 23

"Ó Ó9 0 28

780 E X P R .

18 45 21 24 23 06 0 00

'Ó 49 1 05 1 27

1 07 1 13

2 33

5 08 7 »

3 02 4 23 5 40 7 23

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - C H I N O N

STATIONS 1803 1809 ' 1807 ST.\T10NS 1802 4836 1810

SaumurOrl. Port- Uoujet Avoine Chinon

Chinon I 7 18 12 58 20 00 .Avoine 7 33; 13 29 20 15, Port-Boulet 7 40! 13 43, 20 24 SaumurOrl. 8 22! 14 18 21 10.

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

«sTATinv«; i 1855 5493 1863 1865 : S L A L L U . V S , ; M . v . F.XPR. !

S A U M U R - B O U R G U E I L

' STATIONS mardi ST.ATIONS (A) SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueii..

6 43 8 17 8 26

12 25 12 34

15 42 16 3fl 16 39

Bourgiiell.. Port-Bouict SaumurOrl.

6 50 7 . 8 21

11 09 11 18 14 18

(B)

15 IL 15 20 21 12

.AngersSt-L. 6 )) 10 08 16 17 25 ¡ Martigné... Doué-la-F".^

7 31 11 501 16 56¡ 19 031 Martigné... Doué-la-F".^ 7 52 12 23 17 15 19 33 i les Verchers 1 8 N 19 42: leVaudelnay, 8 07 Í2 42 , . 19 52 Montreuil à. 8 19 12 17 34; 20 06>

( iS: > 7 ) Q M N .

- d. 8 26 13 51 17 44 20 18 Loudun 9 24 14 40¡ 18 42 Moncontour 9 54 15 08 19 13: Poitiers ! 11 28 16 35 20 37

Poitiers Moncontour Loudun .Montreuil a.

- d. leVaudelnay les Verchers Douc-la-F^'. Martigné... Angers St-L.

: 5492 1852 1 1856 1868 , j .M.v. 1 ! i

7 04' 10 51 ! 16 23 8 25 12 28 18 06

i 9 15, 13 13 18 52 •5 33; 9 50¡ 13 50 19 27.

EXPR.' M v. 5 48 10 » 14 25: 19 35 6 14 43 19 B3 6 16 14 59 20 04 6 26 ió 22 15 09 20 15 6 54. 10 39 15 36 20 37 8 50 11 32 17 21 21 58

( \ ) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas lieu le .Mardi. La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles espor qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

L I G N E D ' O R L É A N S P A R I S — T O U R S S A U M U R - A N G E R S — N A N T E S

STATIONS

Paris (Orsay) dép. Tours dép. Langeais La Ghapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

- dép. St-Martin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurln .Angers arr. Nantes arr.

141 EXPR.

20 50 1 11

2 10 2 13

2 57 4 24

E A E X P R .

21 40 1 20 2 19

'2 43

•3 Ói 3 05

3 28

3 54 5 37

9319 MI.XTE

0 00 4 42 5 43

è 10

'è 29 6 39

7 28 9 38

3307 O M N .

0 00 6 32 7 21 7 43 8 > 8 11 8 22 8 38 8 49 8 55 9 02 Ö 13 9 20 9 50

13 41

101 E X P R .

7 51 11 45

13 6 13 9

13 55 15 26

3319 O.MN.

3325

7 51 12 38 13 23 13 45, 13 56 14 07 14 18 14 36 14 48 14 55 15 02 15 13 15 20 15 51 21 »

12 » 16 20 17 05 17 27 17 40 17 51 18 02 18 15 18 26 18 32 18 40 18 51 18 59 19 29

121 E X P R .

14 30 18 02

19 25 19 27

20 08 21 35

3331 OMN.

14 30 19 30 20 13 20 35

21 Û1 21 12 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 IriZ'Cl,

19 54 23 30

0 47 0 62

1 33 2 52

N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes dép. Angers dép. St-.\Iathurin La Ménitré ' Les Rosiers St-Clément St-.Martin-de-la-Pl. Saumur '"arr.

— dép. Varennes Port-Boulet La Chapelle-s.-Loire Langeais Tours arr. ' Paris (Orsav) arr.j

3308 120 OMN. EXPR.

5 25 5 S3 6 02 6 11 6 18 6 24 6 35 6 43 6 55 7 11 7 20 7 49 8 21

12 42'

6 02 7 20

7 55 7 57

122 EXPR.

10 39 10 41

9 08 12 42,

3316 3358 OMN.

8 45 10 03 10 45

11 14 11 23 11 33 11 40, 11 46 i 11 57 12 07, 12 19 12 33 12 42i 13 10

11 56 13 48 16 05.| 18 25

102 3370 EXPR. OMN,

9 46 14 17 14 47 14 56 15 07 15 14 15 21 15 33 15 42 15 56, 16 Í5¡ . . . . 16 28; . . . . 17 01 . . . . 17 49 15 19 21 55 19 58

12 11 13 37

14 17 14 20

16 50 19 30 19 59 20 09 20 18 20 25 20 31 20 42 20 58 21 OS 21 23 21 33 22 03 22 42

O A 142 EXPR. EXPR.

22 05 23 33

23 57

0 17 0 20

" Ó 4 Ó

1 Ó5 1 31 5 38

22 44 0 12

0 52 0 54

136 EXPR.

23 12 0 43

1 23 1 23

' i 56 6 50i

2 52 7 11

S A U M U R A L A F L È C H E

II

Saumur. .dép. Vivj-Loiigué Les Hayes. BrionJamelles Chartrené Baugé ' Clefs I.a Flèche.arr.'

9 08' 14 25 19 50 9 20 14 36, 20 01 9 31 14 48, 20 12 9 38- 14 56 9 43' 15 02

15 08 15 19 15 35 15 47

9 49 10 01 10 17 10 29

20 19 20 24 20 29 20 40. 20 &5; 21 07

La Flèche dép. : Clefs Báugé Chartrené BrionJumelles; Les Hayes Longué • Vivy ' Saumur.. arr.

N.-B. — .A moins d'indication contraire, les heures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.

Y a p u Û0D4, Maira da S a a m a r , p o u r légâl isat ioQ d e la s i g n a t u r e d a Gi i r an t ,

Hitêl-de-niU d€ Stwmr, U n U MAIU,

Certifié p«r l'Imprimeur soustigné.