4
Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi 20 et Mardi 21 Avril 1914 Ano:NNEMENT Un an 18 f rfix mois p Trois mois. , l^sEU^!o^s Annorice.'i, la l l ^na,., 0.25 fléclaineg, > tsi 0.30 Faits divers, 0.5C Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS LE DIMANCHE EXCEPTÉ laoonnementestrenouvelëd'olticeii, A 'ExplraflOIl ,les1«»no»nesont pas S l î T D g ? 1 II . 3 /A & SB « I I B MIT fiàîAi V ï i i â ni MIRM TÉLÉPHONE tbouemwt* «t 1M IntertloM dalvut Strt refusés.—La quittanceest présentée i l'abonné sans dérangement p'' lui. siiUMiJ t : 4, r L i C l i l IIÂIIIJE E-m •M, S A D JH l i l l l ptyéi d'aTuie*. Election à la Bépiitation ou 2 3 A v r i l 1914 ARRONOiSSEMENT de 3AUMUR G. de GRANDMAISON Conjeilller général — Député sortant Contre la Girmiitii électiralB I I Une loi du 31 mars 1914 réprime « les acies de corruption dans les opérations électorales ». Elle condamne fort sévè- rement quiconque,, par libéralités ou promesses, influence le vote de qudl- qun électeur, quiconque menace un électeur dans sa personne, son emploi, sa fortune, quiconque fait ou promet des libéralités ou des faveurs adminis- Iralives à une commune ou cà une col- lectivité de citoyens ; et la loi double ies pénalités, si le coupable est fonc- lionnaii-e public. I Kh ! bien nous le disons : ou cela est tn sljeau... ou c'est une arme perfide, t Combien nous voudrions, en toute simplicité tl'àme, nous arrêter au pre- mier jugement ! Mais là, sincèrement, croyez-vous que l'ami du pouvoir rO' iiou'cera désonnais à vanter ses hautes le-atioas ? qu'on ne verra plus sur les a lic.hes : « si vous votez pour X, vous n'obtiendrez jamais rien, car c'est un a d v e r s a i r e d u g o u v e r n e m e n t q u e t e l candidat ne promettra plus à une com- mune le chemin de fer qu'elle réclame? que les caisses noires vont s'assécher subitement, faule d'emploi 1 ! Supposez-vous le gouvernement as- sez naïf pour rendre inutile toute sa hiérarchie administrative et renvoyer ses sous préfets aux champs? | i Vous voyez bien que ce serait trop| beau,.. Mais alors cela devient très vi-l lain. Car, si la loi n'est évidemment! pas faite pour les candidats amis, ni; pour les promoteurs de candidatures officielles, elle n'a, plus d'empire que, sur les candidats d'opposition, { i S'il ne s'agit que de découvrir des! faits de pression à leur charge, ah I la difficulté sera vite surmontée I Rappe-^ lez-vous, par analogie, le débat sco^ laire : les opprimés, c'étaient les paU' vres libres-penseurs, terrorisés par le^ «hobereaux » et les « curés » ! D'ailleurs souhaitez-vous un avis particulièrement autorisé? Recevez-le 'tie la Lanterne, ce réservoir de minis- ti'es ; i « Il est à peine besoin de le dire, ce ne peut être qu'au profit de la polili- que de progrès du parti républicaiii que le suffrage universel usera de son indépendance » j Et pourquoi? a De tout temps, ce sont les puis» sances de réaction, puissances d'ar- gent et puissances cléricales, qui ont j 'ausséles élections en jetant d a n s le^ balance le poids de leur or ou celui de leur cynique oppression. Jusqu'alors ils avaient pu agir en toute sécurité, Le moment est venu où la démocratig obtient enfin l'arme de défense qui lui permettra de soustraire à l'influença corruptrice de la réaction la sincérité du sufîrage universel. » i Combinée avec la procédure d'inva« lidation, la nouvelle loi sera aux mains! de la majorité parlementaire une arme excellente Dour chasser les gêneurs. I I Un artic e dispose que la Chambre ou le Sénat, après avoir annulé nue élection, décideront si le dossier de l'élection doit être renvoyé au miiiiST tre de la Justice; et si l'invalidé en- court une condamnation, il sera inéli^ gible pendant une période de deux ans, Là encore, croyez-vous quëla Chamr bre renverra en justice les membres de la majorité?... On sait comment s'opè' rent les validations ! La loi nouvelle ressemble fort au projet de défense laïque : que les évê- ques recommandent de voter selon la conscience et d'écarter l'ennemi de no- tre foi.'ce sera ^pression de nature à vicier l'élection du député catholique, Maislescandidats francs-maçons pour- ront faire présider des banquets par le préfet. 4 DISCOURS ET MANIFESTES Des rëcenles déolnralions de trois ministres, M.M. Noulens, Fernand Da- vid et Ajam, du discours do M. Pierre Baudin et de la l(;ltre de .M.Léon Bour- geois, la dégage ces quel- ques idées : « C'est d'aboi'.l de la part de tous, bien qu'avec une manière d'excuse chez M. Ajam. l'aflirnialion qaie « la loi de trois ans est absolument néces- saire ». I » C'est ensuite la volonlé de pour- suivre une n.'formo fiscale'; mais ici les heurls sh produisent entre M. Fcr- nand David,qui réclamo « l'impôt pro- gressif sur le revenu », AL Léon Bour- geois, qui a souci «d'éviter toute in- quisition et toute vcxalioii inutile », et M. Pierre Baudin, qui condamne les projets actuels : j « Les impôts, tels qu'ils sont propo-' sés, sont fatalement voxatoires dans leur application. Ils comportent la dé- claration contrôlée, soit l'inquisition partout, chez le commerçant, l'indus- triel, l'agriculteur. Ils réalisent la pen- sée socialiste de l'invenlaire des fortu- nes privées». j Et voilà qui fixe sur quel point pré- cis s'opérera le classement des partis, ou peut-être, faut-il dire plus exacte- ment, le groupement dos députés dans •la Chambre prochaine : le problème fiscal, né du problème financier, sera la préoccupation immédiale et angois- sante de tous les instants. Personne ne peut le nier. | Il est quelque chose encore, du moins dans les manifestations de MM. Léon Bourgeois et Pierre Baudin, qui vaut d'être noté. Ce quelque chose ne revêt pas une forme Iros précise : évi- demment, cet embryon se trouve au premier stade do son évolution. Il y a néanmoins quelque chose de signi- ficatif dans le poncliaut que mar- quent les doux anciens ministi'es radi- caux poui' une modification profonde, substantielle mémo, du régime parle- mentaire. ' Si M. Pierre Baudin se contente de déplorer que « la République française, reproduisant los rcpiibil(|uo3 florenti- nes, monli-e l'homme pire que le loup, 3t que, dans lo Iroublo, l'instabilité, les désoi'd]os, les imiiiiéludes, les ci- toyens portent le poignai'd' à la ceintu- re ou le browning à la main, pour la satisfaction de quelques pcrsiinnalites dominantes et violemment dominalri- ces », M. Léon lloui-goois jji'éciso les gi'iefs et indique 1ns l'omùdes : ilesl las de la confusion cnti e lo pouvoir légis- latif et le pouvoir exécutif, il est las de i'inslabilité ministérielle, et il en ar- rive à souhaiter la pratique normale de la dissolution do la Chambre comme au Roizo Mai I Révision ! l'ovision ! c'est en réali- té, le fond dp foules pos nuinifesta- t i o n s p o l i t i q u e s . 1) Une stafds (js ^nint-Amjustin Conslantine.—-On viont d'inaugurer, à Bône, une slatue monumentale de Saint-Augustin, hr grand théologien qui fut .évéf[ue d'Hippone. Pli]S de dix mille liilclos, anienés paii trains spéciaux, assistaient à cette cé-: rémonie, organisée et présidée par Mgr Bouissièrc, évêque de Constanti- iie. I Cette statue est un don privé lait par une dame charilabic de Bône. I Le pau vre homme ! ' M. Bourgeois ost fort malmonq dans son parti. Ne s'est-il pas avisé, dans son mani- faste, d'affirmer la nécessité do la loi de trois ans ? Ah I mes enfants, quelle mauvaise h u m e u r I c Dans les sentiers d Academos, dit le Radical, l'épicurisme de M, Bour-f geois s'est mollement acheminé, par les voies de l'abstenlion et de l'abdi- cation, vers l'alaraxie politique. Son âge, sou élat de santé, et les'services' éminenis qu'il a rendus à la Républi- que, nous détournent de récriminer. » On no saurait lui dire avec plus de •âce qu'il n'est aujourd'hui qu'un grâce vieux gâteux. A la Société de Géographie I PARIS.— l a Société de géographie,réunie sous la piésidence de S. A. I. le prince Bonaparte, membre de l'Institut, a décidé de décerner sa grande médaille d'or de 1914 au contre-aniiial I>eary pour sa dé- couverte du pôle Nord. ' S. Exc. M. Myron ï. Ilerrick, ambassa- deur dos Etals-Unis, assistera vendredi prochain à l'assemblée générale au cours de laquelle cet liommage sera rendu à son éminent compatriote. D'autre part la Société de géographie décerne son giand prix Herbet-Fournet dé six mille francs avec médaille d'or au ca- pitaine iNiogorpour l'ensemble de ses tia-' vaux et explorations et pour son élude du chemin do fer .Iransafricain. | : S. A !. lo prince Bonaparte présidera la' séancoau cours de laquelle ces hautes lé- coaiponses et les différents prix de la So- ciété sei'ont proclaiiiés. i 11 recevra, également vendredi, l'admi- nistrateur des colonies Périguet, qui fera devant la Sociolé le récit de sa mission de délimitation Je l'Afrique équatoriale fran- çaise. Un Coup de Filet L a filature d u c o u r t i e r P ARIS. — Depuis quelque temps, un pla- cier en bijoux, M. Arbenz, au service do M. Kuppenheim, 9, rue Volney, avait ac- quis la certitude qu'il était filé au cours de ses tournées dans Paris, en compagnie d'un garçon de magasin M. Félix Batut, qui a charge de traîner une petite voiture flans le coffre de laquelle se trouvent deux valises renfermant les bijoux destinés à être livrés ou offerts à la clientèle. ^Quotidiennement la modeste voiture promène ainsi dans Paris pour GOO à 800.000 francs de bijoux de toute sorte, i M. Arbenz fit part de sos soupçous à son patron d'abord et ensuite à M, Boutoillur chef du district, L'inspecteur principal Fleiiry fut chargé d'organiser une surveil- lance. Elle ne devait pas tarder à être cou- ronnée de succès. I Dans la journée de vendredi, M . Arbonz fit sa tournée Place Vendôme et ruo do Castiglione. A la rue Royale, lo garçon Félix Batut, ayant besoin de tabac, pénétra chez un débitant. Avec une prestesse mer- Iveilleuse, la petite voiture fut aussitôt dé- valisée. Les malfaiteurs étaient au nombre do cinq, l'un qui opérait l'enlèvement des bi- Ijoux, les autres groupés pour masquer .l'opération de leur çomplice et feignant d'admirer, (le loin, l'église do la Madeleine. I Le coup fait, chacun d'eux détala dans la direction de la Concorde, tandis que les inspecteurs de police, qui les avaient pris en filature depuis plusieurs jours, leur emboîtaient le pas. Après, ce fut l'arrestation dos voleurs, (3pnt trqis eg^ayèrent vainement de fuir en taxi-auto. Elle tut rapidement opc!éo,aloi's que Arbenz et Batut ne s'étaient pas encore apei'çiis qu'ils avaient été dévaU' sés. IJsie S>!ns<io e«>«55i;>p<»lîte Les indi\idus arrêtés coinposont une bande co= niopolitu dont Is chef ost un comie idleuiaud aullionli(|iio, Maximilicii do Montgelas, né lo li oclobre ;i ].U('lileid)i)rn (lîdviore^, so disant agent (l'all'aires.iiabilaiUuu liôtel,!!, rue Washing- ton. i,cs complices son! : un Argentin, Michel Villagarcia, àgô do Ironlo-sept ans, né à lUionos-Aires, se disant cha ^Pènlier, et liabilant en hôlo!, 9, rue iS'otre-Dame-des-, Vicloi;'es : un Anglais, né au Transvaal en 18.j2, uoihiné Georges Gordan, habitant en garni, 13, rue do Jlontliolon etpvétendant exercer la iiiofessifin de tailleur; un Po- lonais, Max BooLer,àgéde quaranté-quatre ans, né ù Varsovie (Pologne), demeurant, 47, rue Boinod ; et enfin un Français, l.éon ilervouGt, âgé de quarante cinq ans, né ^ Nantes, habitant 49, rueCustine, Rue Washington, oii le comte Maximi- lien de Monlgelas état, descendu depuis la veille seulement, les policiers ont mis en état d'arrestalion l'amie du gontilliommo allemand, Berlhn-Wilhelmino Schqmann, àgéo de trente-cinq ans, une Allemande également, so faisant passer pour l'éjîouse légitime do l'escroc, lia ont aussi arrêté le pseudo-sccrétaire du comte, Hector Bruer — un AUomand. Eux aussi étaient porteurs de nombreux bijoux de prove- nance suspecte. Le comte de Montgelas était déjà recher-' ché pour vol d'un tableau de 23.000 francs à Londres et de 100.000 francs de bijoux en Allemagne. M. Briand est souffrant S A I N T - E T I E N N E . M . Aristide Briand, lé-' gèrement fatigué à la suite des réunions auxquelles il a pris part, doit prendre quelque repos avant de poursuivre sa cara« pagne électorale. Les incidents.de Saverne L e s d ' u n e v o i x s i n c è r e ' S TRASBOURG.— Le frère de l'ex-secrétaire ' d'Etat Hugo Zorn de Bulach vient de pu- blier la petite brochure dont il a été ques- tion à la suite des'événements de Saverne. Elle est intitulée: «Une voix sincère- ment pacifique sur les événements de Sa- verne ». Seize pages, au total, au cours desquel- les le coadjiiteur do Strasbourg rappelle ses origines françaises, sa descendance militaire (sos ancêtres ont fait les campa- gnes de la Grande-Armée) ; il dit qu'on n'arrache pas du jour au lendemain — du cœurde populations sincèrement attachées à la Franco qu'elles ont aimée — leurs sentiments et préférences intimes,que l'on | ne peut pas demander aux populations: d'Alsace-Lorraine, qui est la propriété de' vingt cinq Elats confédérés, de se faire une mentaliio adaptable à ces vingt-cinq particularismes. Mgr do Biilach dit encore que le gouver- nement aurait pu éviter tous ces événe- meiUs, en éloignant do Saverne, sous un prétexte quelconque, lo lieutenant von Fortsuer, qui a gravement insulté tous les Alsaciens. 11 so"rappelle que le premier gouverneur allemand, le maréchal de M:intoufl'el, a dit là son père, qu'avant 40 ans, il n'espérait pas do progrès pour la ge. nianisation.qui devait se faireavec dou- ceur. Cette conversation fut tenue il y a à poine trente ans. Les 40 ans ne sont donc pas révolus, mais les événements de no- vembre et décembre dernier auront eu ])Our résultat de reculer l'échéance. Si cette brochure n'a pas été publiée en janvier, comme on l'avait annôncé, c'est siii'les instances du baron Hugo Zorn de Bulach, dequi elle aurait pu, à ce moment ébranler la position. . La caiionlsatioi] de Jsaïuie-il'Ai 'C R OMK . -— La Congrégation des Rites de- fait tenir, mardi prochain, 21 avril, une séance au sujet de la canonisation de Jeaniie-d'Aic. Cette séance est renvoyée au 21 mai. De sorte que la canonisation ne )ourra avoir lieu rpio dans le courant de 'année prochaine. | L'atterrissage en pays annexé / K'opiEsioii :t!l(>m:tn(Ie M KTZ . — Les journaux allemands de Metz re|)i '0client au capitaine Fort de ne pas avoir imité les aviateurs allemands qui, lorsqu'ils ont atterri en France, ont cor- rectoment attondu l'ai rivéo des autorités,' Mais, si io capitiiino a survolé la f^rontière, il ri'a pas passé au-dessus d'nn fort ou d'un ouvrage niilitairo, Lo fort le plus proche est au moins à ohiq kilomètres de distance, j i\u MiiîÎMlère «lo ïa G u e r r e P ARIS. — Lo ministère de la Guerre, aus- sitôt qu'il a ou connuissancedo l'atterrissa- ge, on pays annexés, i)ros de Uezonville, du capitaine aviateur l''ortqui, immédiate- ITiont, avait l'opris son vol i)0iu' rentrer en France, a télographio do srJte au contre d'aviation do dirions pour avoir un rap- port d'urgenco, Co rapport n'est pas encore parvenu. En l'absence do renseignements précis, on estime au ministère qu'ayant commis une erreur, le capitaine t'ort aurait d(i attendre l'arrivée des autorités alleman- ' des, iiMjikiaiJ-i i Une ésmuspjHe histoire B<efîi»s) f.îiï g^tÇiSi'^î'al v o n Potïl»k>!skî lïi'.aMX. — Le général von Podbielski, présidoiit du Conseil des Jeux Olympi- ques, vovayoait on sieeping-car de Dant- zig à Boiïin. Le valet de chambre, Hein- ricli, aprèî avoir confortablement installé le général dans sa couchette, partit comme |de coutume avec les vêtements et alla dans" un compartiment ordinaire. i Mais, en cours de route, on divisa le train, i.e général roulait sur Berlin, tandis que son valet était conduit vers la fron- tière russe. En se réveillant, le général s'aperçut de cet événement et chercha à remédiera la situation, car il n'avait, pour tout vêtement, qu'une chemise de nuit, Les employés du train cherchèrent d'abord un voyageur qui pourrait prêter des vête- ments; mais aucun pantalon ne pouvait aller au général. Ce dernier s'avisa alors de faire téléphoner à Berlin, de préparer, à l'anivée du train, une ambulance. Et c'est,enveloppé dans une couverture, qu'il se lit transporter dans un hôtel. Là, il lit téléphonera son tailleur, au chemisier, au bottier et au chapelier. En moins d'une lieure, il était sur pied et se rendit à la séance du Conseil des Jeux Olympiques. i Les entretiens de Corfou I A THÈ- N ES. — Le baron Von Wangenlioi m, ambassadeurd'Allemagne à Constantinople 'est arrivé à Corfou à bord du stationnaira 'allemand « Loreley ». li } M. de Betlunann-Hollweg a eu un long entretien avec MM. Venizelos et Streit, pré- sident du Conseil et ministre des Affaires étrangères de Grèce. |i .1 On assure d'autre part, que le kaiser a demandé à M. Venizelos de discuter avec l'ambassadeur d'Allemagne à Constanti- nople la question des îles de Chio et de IMitylène. 1 II On ajoute que la conclusion d'un em- 'pruntturc en Allemagne dépend de la so- lution que donnera le gouvernement otto- man à cette question des îles que l'Alle- magne voudrait voir régler d'une maniè- re favorable aux intérêts helléniques. ' Les événenjents du Mexique O n u<*gocie toujouriA / N EW- Y ORK. — Le New-York Vorlâ publie Une dépêche de Mexico annonçant que la généra Huerta a convoqué les membres du Cabinet pour examiner avec eux la si- tuation telle qu'elle résulte du refus da "Président Wilson d'accepter la proposition d'un salut simultané entre les troupes mexicaines et les marins américains. I De son côté, le Gouvernement confédé- ral a fait savoir an Président Huerta, par l 'intermédiaire de son chargé d'affaires au Mexique, que les Etats-Unis exigeaient 'que satisfaction leur fût accordée sans condition. Liu d é m o n s t r a t i o n n a v a l e I N EW- Y ORII. — Une dépêche de Tampico annonce que le transport américain « Ham- cock », avec un équipage de 930 hommes, est arrivé à Tampico. , Les Iles de la mer Egée I I^e p r o j e t d e r é p o n s e î» l a G r è c e I LONDRICS . — La Triplice a fait connaître] aux divers Cabinets de la Triple Entente les modifications qu'elle désirait voir adop-1 ter dans lo projet de réponse à la Grèce,' projet dont elle accepte cependant l'esprit général. . I i Les modifications proposées touchent irincipalement la question des îles, en aissant à la Grèce une plus grande liberté d'action pour prendre les moyens do dé- fensequ'ellejugera convenable, et en in- sistant moins sur la pression à exercer sur la Turquie pour lui faire respecter la jios- session do Chio et do Mytilène par la Grèce.' I Les gouvernements de la Triple Entente,', on prenant connaissance des iiiodilications proposées, ont répondu (lu'ils allaient on examiner l'opportuiuté, atin d'arriver dans le plus bref délai à un accord définitif pour la rédaction do la note qui sera re-' mise à Athènes. jj I On prévoit que la note, après les diver- ses modifications qu'elle aura ainsi subies,' aura un caractèro d ; plus en plus anodin.' Une expédition antarctique i L ONDRES. — i/expédition antarctique qui doit être dirigée par l'explorateur Stock- house, ne partira pas iiu mois d'août pro- chain, ainsi qu'on l'avait annoncé. | I Les dispositions sont prises pour lui per- mettre d'entreprendre son voyago bord dii navire « Discovery » soit au mois de novembre, soit au commencement da, l 'année 1915. Jl

M. Briand es souffrant t Contre la Girmiiti électirali Barchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: M. Briand es souffrant t Contre la Girmiiti électirali Barchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi

Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi 20 et Mardi 21 Avril 1914

A n o : N N E M E N T

Un an 18 f

rfix mois p

Trois mois. ,

l ^ s E U ^ ! o ^ s

Annorice.'i, la l l^na , . , 0 . 2 5

fléclaineg, — > t s i • • 0 . 3 0

Faits divers, — 0.5C

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E S J O U R S L E D I M A N C H E E X C E P T É

laoonnementestrenouvelëd'olticeii, A 'ExplraflOIl , les1«»no»nesont pas S l î T D g ? 1 I I . 3 /A & S B « I I B MIT fiàîA i V ï i i â n i M I R M TÉLÉPHONE L « t b o u e m w t * « t 1 M I n t e r t l o M d a l v u t S t r t

refusés.—La quittanceest présentée i l 'abonné sans dérangement p'' lui. s i i U M i J t : 4 , r L i C l i l I I Â I I I J E E-m • M , S A D J H l i l l l p t y é i d ' a T u i e * .

Election à la Bépiitation o u 2 3 A v r i l 1 9 1 4

A R R O N O i S S E M E N T de 3 A U M U R G. de GRANDMAISON

Conjeilller général — Député sortant

Contre la Girmiitii électiralB I

I Une loi d u 31 m a r s 1914 r é p r i m e « les ac ies de c o r r u p t i o n d a n s les o p é r a t i o n s é lec tora les ». El le c o n d a m n e for t s é v è -r e m e n t quiconque, , p a r l i bé ra l i t é s o u p r o m e s s e s , i n f l uence le v o t e de qud l -qun é lec teur , q u i c o n q u e m e n a c e u n é lec teur d a n s s a p e r s o n n e , s o n emplo i , sa f o r t u n e , q u i c o n q u e fa i t ou p r o m e t des l ibé ra l i t és ou d e s f a v e u r s a d m i n i s -I r a l i v e s à u n e c o m m u n e ou cà u n e col-lect ivi té de c i t o y e n s ; et la loi d o u b l e ies péna l i t é s , si le c o u p a b l e es t fonc -lionnaii-e pub l i c . I Kh ! bien n o u s le d i s o n s : ou cela e s t t n s l j e a u . . . ou c 'es t u n e a r m e pe r f i de , t Combien n o u s v o u d r i o n s , en tou te s impl i c i t é t l ' àme, n o u s a r r ê t e r a u p re -m i e r j u g e m e n t ! Ma i s l à , s i n c è r e m e n t , c royez -vous q u e l ' ami du p o u v o i r rO' i iou'cera d é s o n n a i s à v a n t e r s e s h a u t e s l e - a t i o a s ? q u ' o n n e v e r r a p l u s s u r les a lic.hes : « si v o u s votez p o u r X, v o u s n ' o b t i e n d r e z j a m a i s r i en , c a r c 'es t u n a d v e r s a i r e du g o u v e r n e m e n t q u e tel c a n d i d a t ne p r o m e t t r a p l u s à u n e com-m u n e le c h e m i n de fe r qu 'e l le r é c l a m e ? q u e les c a i s s e s no i r e s v o n t s ' a s s é c h e r s u b i t e m e n t , f au le d ' emp lo i 1 ! S u p p o s e z - v o u s le g o u v e r n e m e n t a s -sez naïf p o u r r e n d r e inu t i l e tou te s a h i é r a r c h i e a d m i n i s t r a t i v e e t r e n v o y e r s e s s o u s p r é f e t s a u x c h a m p s ? | i V o u s voyez b ien q u e ce s e r a i t t r o p | b e a u , . . Ma i s a l o r s cela d e v i e n t t r è s vi-l l a in . Car , si la loi n ' e s t é v i d e m m e n t ! p a s fai te p o u r les c a n d i d a t s a m i s , n i ; p o u r les p r o m o t e u r s de c a n d i d a t u r e s off iciel les , elle n ' a , p l u s d ' e m p i r e q u e , s u r les c a n d i d a t s d ' oppos i t i on , { i S'il ne s ' ag i t q u e de d é c o u v r i r d e s ! f a i t s de p r e s s i o n à l e u r c h a r g e , a h I la d i f f icu l té s e r a v i te s u r m o n t é e I Rappe-^ l ez -vous , p a r a n a l o g i e , le d é b a t sco^ la i re : les o p p r i m é s , c ' é t a ien t les p a U ' v r e s l i b r e s - p e n s e u r s , t e r r o r i s é s p a r le^ « h o b e r e a u x » et les « c u r é s » !

D ' a i l l eu r s s o u h a i t e z - v o u s u n a v i s p a r t i c u l i è r e m e n t a u t o r i s é ? Recevez- le 'tie la Lanterne, ce r é s e r v o i r de m i n i s -ti'es ; i « Il es t à pe ine b e s o i n de le d i re , ce n e p e u t ê t re q u ' a u prof i t de la pol i l i -q u e de p r o g r è s d u pa r t i r é p u b l i c a i i i q u e le s u f f r a g e u n i v e r s e l u s e r a de s o n i n d é p e n d a n c e » j

Et p o u r q u o i ? a De tou t t e m p s , ce s o n t les pu i s»

s a n c e s de r é a c t i o n , p u i s s a n c e s d ' a r -g e n t et p u i s s a n c e s c lér ica les , qu i o n t j ' au s sé l e s é lec t ions en j e t a n t d a n s le b a l a n c e le p o i d s de l e u r o r ou celui de l e u r c y n i q u e o p p r e s s i o n . J u s q u ' a l o r s i l s a v a i e n t p u a g i r en t ou t e sécu r i t é , Le m o m e n t es t v e n u où la d é m o c r a t i g ob t i en t en f in l ' a r m e de d é f e n s e qu i lu i p e r m e t t r a de s o u s t r a i r e à l ' i n f l uença c o r r u p t r i c e de la r é a c t i o n la s i n c é r i t é du s u f î r a g e u n i v e r s e l . » i

Combinée a v e c la p r o c é d u r e d ' inva« l ida t ion , la n o u v e l l e loi s e r a a u x m a i n s ! de la m a j o r i t é p a r l e m e n t a i r e u n e a r m e excel lente Dour c h a s s e r les g ê n e u r s . I I Un a r t i c e d i spose q u e la C h a m b r e o u le Séna t , a p r è s a v o i r a n n u l é n u e élect ion, déc ide ron t si le d o s s i e r de l 'é lect ion doi t ê t re r e n v o y é a u miiiiST t r e de la J u s t i c e ; et si l ' inva l idé en -c o u r t u n e c o n d a m n a t i o n , il s e r a inéli^ g ib le p e n d a n t u n e pé r iode de d e u x a n s ,

L à enco re , c r o y e z - v o u s q u ë l a C h a m r b r e r e n v e r r a en j u s t i c e les m e m b r e s de la m a j o r i t é ? . . . On sa i t c o m m e n t s ' o p è ' r e n t les v a l i d a t i o n s !

La loi n o u v e l l e r e s s e m b l e fo r t a u p ro j e t de d é f e n s e l a ï q u e : q u e les évê-q u e s r e c o m m a n d e n t de v o t e r se lon la consc ience et d ' é c a r t e r l ' e n n e m i de no-t re f o i . ' c e s e r a ^press ion de n a t u r e à v ic ie r l ' é lec t ion d u d é p u t é c a t h o l i q u e , M a i s l e s c a n d i d a t s f r a n c s - m a ç o n s p o u r -r o n t fa i re p r é s i d e r d e s b a n q u e t s p a r le préfet. 4

DISCOURS ET MANIFESTES Des r ë c e n l e s déo ln ra l i ons de t ro i s

m i n i s t r e s , M.M. Nou lens , F e r n a n d Da-vid et A j a m , du d i s c o u r s do M. P i e r r e B a u d i n et de la l(;ltre de .M.Léon B o u r -geois , la d é g a g e ces que l -q u e s idées :

« C'est d'aboi ' . l de la p a r t de t ous , b i en q u ' a v e c u n e m a n i è r e d ' e x c u s e chez M. A j a m . l ' a f l i rn ia l ion qaie « la loi de t ro i s a n s est a b s o l u m e n t n é c e s -sa i r e ». I

» C'est e n s u i t e la v o l o n l é de p o u r -s u i v r e u n e n. ' formo fiscale ' ; m a i s ic i les h e u r l s sh p r o d u i s e n t e n t r e M. F c r -n a n d D a v i d , q u i r é c l a m o « l ' impô t p r o -gress i f s u r le r e v e n u », AL Léon B o u r -geois , qui a souc i « d ' é v i t e r toute in-q u i s i t i o n et t ou t e vcxal io i i i nu t i l e », et M. P i e r r e B a u d i n , qui c o n d a m n e les p r o j e t s a c t u e l s : j

« Les i m p ô t s , tels qu ' i l s s o n t p ropo- ' sés , s o n t f a t a l e m e n t voxa to i r e s d a n s l eur app l i ca t i on . Ils c o m p o r t e n t la dé-c l a r a t i on con t rô l ée , soit l ' i n q u i s i t i o n p a r t o u t , chez le c o m m e r ç a n t , l ' i n d u s -triel, l ' a g r i c u l t e u r . Ils r é a l i s e n t la p e n -sée soc i a l i s t e de l ' i n v e n l a i r e des f o r t u -n e s p r i v é e s » . j

Et vo i l à qu i fixe s u r quel p o i n t p r é -cis s ' opé r e r a le c l a s s e m e n t des p a r t i s , ou p e u t - ê t r e , faut-i l d i re p l u s exac te -m e n t , le g r o u p e m e n t dos d é p u t é s d a n s

•la C h a m b r e p r o c h a i n e : le p r o b l è m e f iscal , n é du p r o b l è m e f i n a n c i e r , s e r a la p r é o c c u p a t i o n i m m é d i a l e et a n g o i s -s a n t e de t ous les i n s t a n t s . P e r s o n n e n e p e u t le n i e r . |

Il e s t q u e l q u e chose encore , d u m o i n s d a n s les m a n i f e s t a t i o n s de MM. Léon B o u r g e o i s et P i e r r e B a u d i n , qu i v a u t d ' ê t re n o t é . Ce q u e l q u e c h o s e ne r evê t p a s u n e f o r m e Iros p r é c i s e : év i -d e m m e n t , cet e m b r y o n se t r o u v e a u p r e m i e r s t a d e do son é v o l u t i o n . Il y a n é a n m o i n s q u e l q u e c h o s e de s i gn i -ficatif d a n s le p o n c l i a u t q u e m a r -q u e n t les doux a n c i e n s m i n i s t i ' e s r a d i -caux poui ' u n e mod i f i ca t i on p r o f o n d e , s u b s t a n t i e l l e m é m o , d u r é g i m e pa r l e -m e n t a i r e . '

Si M. P i e r r e Baud in se c o n t e n t e de dép lo re r q u e « la R é p u b l i q u e f r a n ç a i s e , r e p r o d u i s a n t los rcpi ibi l ( |uo3 f lo ren t i -n e s , monli-e l ' h o m m e p i re q u e le loup , 3t que , d a n s lo Iroublo, l ' i n s t ab i l i t é , l es désoi 'd ]os , les imi i i i é ludes , les ci-t o y e n s p o r t e n t le poignai 'd ' à la c e i n t u -re ou le b r o w n i n g à la m a i n , p o u r la s a t i s f ac t ion de q u e l q u e s p c r s i i n n a l i t e s d o m i n a n t e s et v i o l e m m e n t d o m i n a l r i -ces », M. Léon lloui-goois jji'éciso les gi ' iefs et i n d i q u e 1ns l 'omùdes : i l e s l l as de la c o n f u s i o n cnti e lo p o u v o i r l ég i s -latif et le p o u v o i r exécut i f , il es t l a s de i ' i n s lab i l i t é min i s t é r i e l l e , et il en a r -r i v e à s o u h a i t e r la p r a t i q u e n o r m a l e de la d i s s o l u t i o n do la C h a m b r e — c o m m e au Roizo Mai I

R é v i s i o n ! l 'ovision ! c 'es t en réal i -té, le fond dp fou le s pos nu in i f e s t a -t i o n s po l i t i ques . 1)

Une stafds (js ^nint-Amjustin

Conslant ine .—-On viont d ' i n a u g u r e r , à Bône , u n e s l a t u e m o n u m e n t a l e de S a i n t - A u g u s t i n , hr g r a n d théo log ien qu i fu t .évéf[ue d ' H i p p o n e .

Pli]S de dix mi l le liilclos, a n i e n é s paii t r a i n s s p é c i a u x , a s s i s t a i e n t à cette cé-: r é m o n i e , o r g a n i s é e et p r é s i d é e p a r Mgr Bou i s s i è rc , é v ê q u e de C o n s t a n t i -i ie. I

Cette s t a t u e es t u n don p r i v é lait p a r u n e d a m e c h a r i l a b i c de B ô n e . I

Le pau vre homme !

' M. B o u r g e o i s ost for t m a l m o n q d a n s son p a r t i .

Ne s 'est- i l p a s a v i s é , d a n s son m a n i -fas te , d ' a f f i r m e r la n é c e s s i t é do la loi de t ro is a n s ?

A h I m e s e n f a n t s , que l le m a u v a i s e h u m e u r I

c D a n s les s e n t i e r s d A c a d e m o s , d i t le Radical, l ' é p i c u r i s m e de M, Bour-f geo i s s ' e s t m o l l e m e n t a c h e m i n é , p a r les vo ies de l ' a b s t e n l i o n et de l ' abd i -ca t i on , v e r s l ' a l a r ax i e po l i t i que . S o n

âge , s o u éla t de s a n t é , et l e s ' s e r v i c e s ' é m i n e n i s qu ' i l a r e n d u s à la R é p u b l i -que , n o u s d é t o u r n e n t de r é c r i m i n e r . »

On no s a u r a i t lui d i re avec p l u s de •âce qu ' i l n ' e s t a u j o u r d ' h u i q u ' u n g r â c e

v i e u x g â t e u x .

A la Société de Géographie I P A R I S . — l a Société de géographie,réunie sous la piésidence de S. A. I. le prince Bonaparte, membre de l 'Institut, a décidé de décerner sa grande médaille d'or de 1914 au contre-aniiial I>eary pour sa dé-couverte du pôle Nord. ' S. Exc. M. Myron ï . Ilerrick, ambassa-deur dos Etals-Unis, assistera vendredi prochain à l 'assemblée générale au cours de laquelle cet liommage sera r endu à son éminent compatriote.

D'autre part la Société de géographie décerne son giand prix Herbet-Fournet dé six mille francs avec médaille d'or au ca-pitaine iNiogorpour l 'ensemble de ses tia-' vaux et explorations et pour son élude du chemin do fer .Iransafricain. | : S. A !. lo prince Bonaparte présidera la' séancoau cours de laquelle ces hautes lé-coaiponses et les différents prix de la So-ciété sei'ont proclaiiiés. i 11 recevra, également vendredi, l 'admi-nis t ra teur des colonies Périguet, qui fera devant la Sociolé le récit de sa mission de délimitation Je l 'Afrique équatoriale fran-çaise.

U n Coup d e Filet L a filature d u c o u r t i e r

P A R I S . — Depuis quelque temps, un pla-cier en bijoux, M. Arbenz, au service do M. Kuppenheim, 9, rue Volney, avait ac-quis la certi tude qu'il était filé au cours de ses tournées dans Paris, en compagnie d 'un garçon de magasin M. Félix Batut, qui a charge de traîner une petite voiture flans le coffre de laquelle se trouvent deux valises r en fe rmant les bijoux destinés à être livrés ou offerts à la clientèle. ^Quot id iennement la modeste voiture promène ainsi dans Paris pour GOO à 800.000 francs de bijoux de toute sorte, i M. Arbenz fit part de sos soupçous à son patron d'abord et ensuite à M, Boutoillur chef du district, L'inspecteur principal Fleiiry fut chargé d'organiser une surveil-lance. Elle ne devait pas tarder à être cou-r o n n é e de succès. I Dans la journée de vendredi, M . Arbonz fit sa tournée Place Vendôme et ruo do Castiglione. A la rue Royale, lo garçon Félix Batut, ayant besoin de tabac, pénétra chez un débitant. Avec une prestesse mer-Iveilleuse, la petite voiture fut aussitôt dé-valisée.

Les malfai teurs étaient au nombre do cinq, l 'un qui opérait l 'enlèvement des bi-Ijoux, les autres groupés pour masquer .l 'opération de leur çomplice et feignant d'admirer, (le loin, l'église do la Madeleine. I Le coup fait, chacun d'eux détala dans la direction de la Concorde, tandis que les inspecteurs de police, qui les avaient pris e n filature depuis plusieurs jours, leur emboîtaient le pas.

Après, ce fu t l 'arrestation dos voleurs, (3pnt trqis eg^ayèrent vainement de fuir en taxi-auto. Elle tut rapidement opc!éo,aloi's que Arbenz et Batut ne s'étaient pas encore apei'çiis qu'i ls avaient été dévaU' sés.

I Js ie S>!ns<io e«>«55i;>p<»lîte Les indi \ idus arrêtés coinposont une

bande co= niopolitu dont Is chef ost un comie idleuiaud aullionli(|iio, Maximilicii do Montgelas, né lo l i oclobre ;i ].U('lileid)i)rn (lîdviore^, so disant agent (l'all'aires.iiabilaiUuu liôtel,!!, rue Washing-ton.

i,cs complices son! : un Argentin, Michel Villagarcia, àgô do Ironlo-sept ans, né à lUionos-Aires, se disant cha^Pènlier, et liabilant en hôlo!, 9, rue iS'otre-Dame-des-, Vicloi;'es : un Anglais, né au Transvaal en 18.j2, uoihiné Georges Gordan, habitant en garni, 13, rue do Jlontliolon e tpvé tendant exercer la iiiofessifin de tai l leur; un Po-lonais, Max BooLer,àgéde quaranté-quatre ans, né ù Varsovie (Pologne), demeuran t , 47, rue Boinod ; et enfin un Français, l.éon ilervouGt, âgé de quarante cinq ans, né ^ Nantes, habitant 49, rueCust ine,

Rue Washington, oii le comte Maximi-lien de Monlgelas état, descendu depuis la veille seulement, les policiers ont mis en état d'arrestalion l'amie du gontilliommo allemand, Berlhn-Wilhelmino Schqmann, àgéo de trente-cinq ans, une Allemande également, so faisant passer pour l'éjîouse légitime do l'escroc, lia ont aussi arrêté le pseudo-sccrétaire du comte, Hector Bruer — un AUomand. Eux aussi étaient

por teurs de nombreux bi joux de prove-nance suspecte.

Le comte de Montgelas était déjà recher - ' ché pour vol d'un tableau de 23.000 f rancs à Londres et de 100.000 francs de bi joux en Allemagne.

M. Briand est s o u f f r a n t S A I N T - E T I E N N E . — M . Aristide Briand, l é - '

gèrement fatigué à la suite des réunions auxquelles il a pris part, doit prendre quelque repos avant de poursuivre sa cara« pagne électorale.

Les incidents.de Saverne L e s d ' u n e v o i x s i n c è r e '

S T R A S B O U R G . — Le frère de l'ex-secrétaire ' d'Etat Hugo Zorn de Bulach vient de pu-blier la petite brochure dont il a été ques-tion à la suite des 'événements de Saverne.

Elle est in t i tu lée: «Une voix sincère-men t pacifique sur les événements de Sa-verne ».

Seize pages, au total, au cours desquel-les le coadjiiteur do Strasbourg rappelle ses origines françaises, sa descendance militaire (sos ancêtres ont fait les campa-gnes de la Grande-Armée) ; il dit qu 'on n 'arrache pas du jour au lendemain — du c œ u r d e populations sincèrement attachées à la Franco qu'elles ont aimée — leurs sentiments et préférences int imes,que l'on | ne peut pas demander aux populat ions: d'Alsace-Lorraine, qui est la propriété de ' vingt cinq Elats confédérés, de se faire u n e mentaliio adaptable à ces vingt-cinq particularismes.

Mgr do Biilach dit encore que le gouver-nement aurait pu éviter tous ces événe-meiUs, en éloignant do Saverne, sous un prétexte quelconque, lo l ieutenant von Fortsuer, qui a gravement insulté tous les Alsaciens. 11 so"rappelle que le premier gouverneur allemand, le maréchal de M:intoufl'el, a dit là son père, qu'avant 40 ans, il n'espérait pas do progrès pour la ge. nianisation.qui devait se faireavec dou-ceur . Cette conversation fut tenue il y a à poine trente ans. Les 40 ans ne sont donc pas révolus, mais les événements de no-vembre et décembre dernier auront eu ])Our résultat de reculer l 'échéance.

Si cette brochure n'a pas été publiée en janvier, comme on l'avait annôncé, c'est s i i i ' les instances du baron Hugo Zorn de Bulach, dequ i elle aurait pu, à ce moment ébranler la position. .

La caiionlsatioi] de Jsaïuie- i l 'Ai 'C

ROMK. -— La Congrégation des Rites de-fait tenir, mardi prochain, 21 avril, une séance au sujet de la canonisation de Jeaniie-d'Aic. Cette séance est renvoyée au 21 mai. De sorte que la canonisation ne )ourra avoir lieu rpio dans le courant de 'année prochaine. |

L'atterrissage en pays annexé /

K ' o p i E s i o i i : t ! l ( > m : t n ( I e MKTZ. — Les journaux allemands de Metz

re|)i'0client au capitaine Fort de ne pas avoir imité les aviateurs al lemands qui, lorsqu'ils ont atterri en France, ont cor-rectoment attondu l'ai rivéo des autorités, ' Mais, si io capitiiino a survolé la f^rontière, il ri'a pas passé au-dessus d 'nn fort ou d 'un ouvrage niilitairo, Lo fort le plus proche est au moins à ohiq kilomètres de distance, j

i \ u M i i î Î M l è r e « l o ï a G u e r r e

P A R I S . — Lo ministère de la Guerre, aus-sitôt qu'il a ou connuissancedo l'atterrissa-ge, on pays annexés, i)ros de Uezonville, du capitaine aviateur l' 'ortqui, immédiate-ITiont, avait l'opris son vol i)0iu' rentrer en France, a télographio do srJte au contre d'aviation do d i r i o n s pour avoir un rap-port d'urgenco,

Co rapport n'est pas encore parvenu. En l'absence do renseignements précis,

on estime au ministère qu'ayant commis u n e er reur , le capitaine t'ort aurai t d(i at tendre l'arrivée des autorités alleman- ' des , — iiMjikiaiJ-i i

Une ésmuspjHe histoire

B<efîi»s) f.îiï g^tÇiSi'^î'al v o n P o t ï l » k > ! s k î lïi'.aMX. — Le général von Podbielski,

présidoiit du Conseil des Jeux Olympi-ques, vovayoait on sieeping-car de Dant-zig à Boiïin. Le valet de chambre, Hein-ricli, aprèî avoir confortablement installé le général dans sa couchette, par t i t comme

|de coutume avec les vêtements et alla dans" un compart iment ordinaire. i

Mais, en cours de route, on divisa le train, i.e général roulait sur Berlin, tandis que son valet était conduit vers la f ron-tière russe. En se réveillant, le généra l s 'aperçut de cet événement et chercha à r e m é d i e r a la situation, car il n'avait, pour tou t vêtement, qu 'une chemise de nui t , Les employés du train cherchèrent d 'abord un voyageur qui pourrai t prêter des vête-m e n t s ; mais aucun pantalon ne pouvait aller au général. Ce dernier s'avisa a lo r s de faire téléphoner à Berlin, de préparer , à l ' an ivée du train, une ambulance. Et c'est,enveloppé dans une couverture, qu'i l se lit t ransporter dans un hôtel. Là, il lit t é l éphonera son tailleur, au chemisier, au bottier et au chapelier.

En moins d 'une lieure, il était sur pied et se rendit à la séance du Conseil des Jeux Olympiques. i

Les entretiens de Corfou I A T H È - N E S . — Le baron Von Wangenlioi m, ambassadeurd 'Al lemagne à Constantinople 'est arrivé à Corfou à bord du stat ionnaira 'allemand « Loreley ». li } M. de Betlunann-Hollweg a eu un long entret ien avec MM. Venizelos et Streit, pré-sident du Conseil et ministre des Affaires é t rangères de Grèce. |i .1 On assure d 'autre part, que le kaiser a demandé à M. Venizelos de discuter avec l 'ambassadeur d'Allemagne à Constanti-nople la question des îles de Chio et de

IMitylène. 1 II On ajoute que la conclusion d 'un em-' p r u n t t u r c en Allemagne dépend de la so-lution que donnera le gouvernement otto-man à cette question des îles que l'Alle-magne voudrait voir régler d 'une maniè-re favorable aux intérêts helléniques. '

Les événenjents du Mexique O n u < * g o c i e t o u j o u r i A

/ N E W - Y O R K . — Le New-York Vorlâ publie Une dépêche de Mexico annonçant que la généra Huerta a convoqué les m e m b r e s du Cabinet pour examiner avec eux la si-tuation telle qu'elle résulte du refus d a "Président Wilson d'accepter la proposit ion d 'un salut s imultané ent re les t roupes mexicaines et les marins américains . I De son côté, le Gouvernement confédé-ral a fait savoir an Président Huerta, par l ' intermédiaire de son chargé d'affaires au Mexique, que les Etats-Unis exigeaient 'que satisfaction leur fût accordée sans condition.

L i u d é m o n s t r a t i o n n a v a l e

I N E W - Y O R I I . — Une dépêche de Tampico annonce que le transport américain « Ham-cock », avec un équipage de 930 h o m m e s , est arr ivé à Tampico. ,

Les Iles de la mer Egée I I ^ e p r o j e t d e r é p o n s e î » l a G r è c e

I L O N D R I C S . — La Triplice a fait connaître] aux divers Cabinets de la Triple En ten te les modifications qu'elle désirait voir adop-1 ter dans lo projet de réponse à la Grèce,' projet dont elle accepte cependant l 'esprit général. . I i Les modifications proposées touchent irincipalement la question des îles, en aissant à la Grèce une plus grande liberté

d'action pour prendre les moyens do dé-fensequ 'e l l e jugera convenable, et en in-sistant moins sur la pression à exercer su r la Turquie pour lui faire respecter la jios-session do Chio et do Mytilène par la Grèce.' I Les gouvernements de la Triple Entente, ' , on prenant connaissance des iiiodilications proposées, ont répondu (lu'ils allaient on examiner l 'opportuiuté, atin d 'arriver dans le plus bref délai à un accord définitif pour la rédact ion do la note qui sera re-' mise à Athènes. jj I On prévoit que la note, après les diver-ses modifications qu'elle aura ainsi subies,' aura un caractèro d ; plus en plus anodin. '

Une expédition antarctique i L O N D R E S . — i/expédition antarctique qui doit être dirigée par l 'explorateur Stock-house, ne partira pas iiu mois d'août pro-chain, ainsi qu'on l'avait annoncé. | I Les dispositions sont prises pour lui per-met t re d 'ent reprendre son voyago bord dii navire « Discovery » soit au mois de novembre, soit au commencement da, l ' année 1915. J l

Page 2: M. Briand es souffrant t Contre la Girmiiti électirali Barchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi

LES EAUX DE LA NEVA I SAINT-PÉTERSBOURG. — Samedi matui a en 'lieu, après la débâcle des glaces, la solen-jjiité annuel le qui marque la reprise de la 'navigation sur la Neva, i Le temps était splendide. Avec le céré-monial traditionnel, le métropolite de la capitale, en touré des hautes autorités et

i d e membres du clergé, a béni les eaux en [récitant les prières l i turgiques.

I. Clôture de Congrès

, PARIS. — Le C o n g r è s d e s P. T. T. e t c e -lui du Syndicat des Chemins do fer ont te-nu samedi leurs dernières séances.

: Aux P. T. T. on a augmenté la cotisation ' mensuel le qui deO. 23 passe à 1 fr . Le se-

cours immédia taux veuves sera porté de 80 fr . à 100 fr . enfin le taux du « Sou du Soldat » actuellement de cinq francs sera élevé à dix francs. ) Le Congrès du syndicat des chemins de fer a adopté dilTérents vœux, l'un tendant à l ' institution de délégués ouvriers pour la surveillance du bon état du matériel , tin autre pour le rachat du réseau de l'Or-léans et de la ligne de Bône-Guelma, etc. I — ,

La Conférence interparlementalre de Stockholm

I BRUXELLES. — Le Conseil général de l'U-' nion in terpar lementa i re a tenu samedi séance à Biuxelles. Celte réunion avai t |

- p o u r objet de fixer l 'ordre du jour de l a ' Conférence in te rp i r l ementa i re qui aura

,]ieu cette année à Stockholm et dont la jdate a été fixée au 19 août prochain. ; !.. Cette date a été choisie à la demande des membres suédois parce que le Par lement suédois se réunira après les nouvelles élections et qu'il serait très difficile pour ses membres d-'assister en même temps à la Conférence et aux séances du Parle-ment . i ' L'ordre du jour de la conférence com-prendra no tamment les questions suivan-i tes : • . I l

• lo Juridiction permanente internat ionale et arbitrage obligatoire. Bapporteur, le sé-nateur Lafontaine (Belgique).

2'i Uapport du groupe suédois sur l ' ins-titution suédoise du procureur général du Parlement. 1 . 3o Rapport de M. Miljoukof sur les sanc-tions à établir pour la violation du droit de guerre. • 4" Régime des canots et des droits nau-tiques. Rapporteur M. le Comte de Penha Garcia.

S» La question de la neutra l i té . , 6o L'établissement de sanctions pénales pour la propagation de fausses nouvelles par la presse i

7" Rapport sur la guerre aér ienne. La conférence dure trois jours .

L ' e n t r e v u e d ' A b b a z z i a VIENNE. — Il semble se confirmer qu 'au

cours de leurs entret iens, le comte Bercli-told et le marquis de San Giuliano n 'on t pas seulement traité les questions relati-ves aux Balkans, mais qu'ils ont également abordé celles concernant l'Asie-Mineure,! délimitant les zones où pourra se déve-; lopper respectivement l ' influence écono-mie ue de chacun des Etats de la Triple-Ail ance.

Les kabyles prétendent que la personne, qui les il embauchés leur avait fait la pro-' messe d 'un salaire de 6 fr . 30. Ils opposent la force d ' inert ie aux propositions qui leur .sont faites pour- reprendre le travail, et demandent leur rapatr iement . |

La direction de la Compagnie n 'a pas encore fait connaître sa réponse.

rj

Le Dilemme de M. Pelletan PARIS. — Depuis l 'ouverture de la pério-

de électorale, on a relevé des cas assez ; nombreux de candidats se réc lamant du parti radical unifié, et cependant se décla-ran t partisans de la loi de trois ans.

Dans un leading article du Matin, M.Ca-, mille Pelletan prend texte de ces candi-] datures et de ces programmes divergeant du programme de Pau pour poser ce di-l emme : Ou le parti radical cessera d'être un parti,ou il resterct fidèle au programme de Pau. I

La Cr i se de TOdéon PARIS. — Le tr ibunal de commerce vien„

d'accorder le bénéfice de la liquidation judiciaire à la Société Antoine et Cie, en commandi te simple, ayant pour objet l'ex-ploitation du théâtre national de l 'Odéon..

Les suffragettes incendiaires ' LONDRES. — Des suffragettes ont rédui t

lin château inoccupé à Londonderry (Uls-ter) en un amas de cendres . La police a découvert un pamphlet priant le proprié-taire de s'adresser à sir Edward Carson pour la réparation dos dommages. |

Les Kabyles en Grève Aux mines de Caguac

1 ' ALRI. — Une grève vient d'éclater a u x mines de Cagnac parmi des ouvriers auxi-liaires employés à des travaux de rem-blais, Ces ouvriers, des kabyles algériens, avaient été récemment embauchés et ha-billés par la Compagnie. Après trois jours

,de travail, ils ont cessé leur travail, allé-igiiant l ' insuffisance du salaire qui leur est alloué, leuuel est de 3 fr . 26. J

La Silice et les Silicates Le professeur Henry Le Chatelier, de la

Sorbonne, membre de l'Académie des Sciences, v ient de faire paraître une étude sur la silice et les silicates où il leur donne la place qui leur convient et qu 'on semblait ignorer, car pour une raison, d 'ai l leurs inconnue, ils étaient restés les enfants jauvres de la chimie et de la minéralogie , )ien que pour tant l'écorce terres t re soit

formée sur tout de silice. I La silice, en ellet, est la plus abondante des combinaisons chimiques existant dans ' l 'écorce terrestre. I On a cherché, nous dit M. Le Chatelier, à se former une idée de la composition moyenne de la croûte solide de notre geoïde en faisant dans diftérents pays des analyses d 'un très grand nombre de roches. I Plusieurs milliers de prises ont été faites sur tout aux Etats-Unis et en Norvège. Les résul ta ts obtenus ont été presque identi-ques. Et les chiflVes correspondants peu-, vent être considéiés comme donnant une moyenne assez exacte pour le monde en-tier. I L'écorce terrestre contiendrait ainsi 58,2 0|0 de silice : 13,8 OjO d ' a lumine ; 7,1 0(0 d'oxydes do for ; puis des oxydes de so-diuin, de potassium, de calcium, de ma-gnésium dans dos proportions variant de 3,2 à 3,2 0(0. L'écorce de notre globe con-tient enfin 1,5 0(0 d'eau et 1 0|0 d'oxyde do titane.

Cette silice se trouve en partie à l'état de silice libre, souvent à l'état de silice com-binée. Les silicates sont innombrables . Feldspaths, micas, pyroxènos en lo rment Ic" principales familles.

Parmi les silicates hydratés il faut men-t ionner tout d'ahoid i'argilo, puis la glau-conio, silicate com|)lcxo do l'.-'i', de magné-sie et de potasse const i tuant le sable vert par le(iuel les eaux artésioinies do la Cham-pagne et de la Normandie nous arr ivent à Paris.

L'importance industrielle de la silice est immense.

Les roches silicatécs, granits, porphyres, schistes s 'emploient comme matériaux de eonstruction.

T.e grès des Vosges, qui a servi à bâtir la cathédrale de Strasbourg, la meulière, va-r iu tédo la calcédoine, qu'on exploite dans les environs de Paris, ne sont également qno des silicates.

La meulière, inaltérable aux agents at-mosphériques et avant la propriété do f n ; o corps avec le ciment, permet d'élever dos constructions en quelque sorte indestruc-tibles. Aussi l 'emploie-t-on systématiquo-nient pour la construction des m u r s de prison.

Enfin toute l ' industrie céramique, toute l ' industrie verrière sont basées sur l'utili-sation des matières siliceuses.

Les verres, que l'on croit inaltérables, sont, au contraire, t rès sensibles à l'action de la tempéra ture et des liquides.M.Henry Le Chateliera par t icul ièrement étudié cette importante question de l'altérabilité chi-mique du verre. I L'altération des verres peut parfois se constater sans l 'emploi d 'aucun procédé précis de mesure . ! Les verres antiques retrouvés dans le sol présentent une couche irisée superfi-ciel e dépourvue de transparence par suite de l 'élimination d 'une partie des élé-ments consti tuants du verre.

Cette irisation si jolie peut d'ailleurs être produite artificiellement en chauffant pen-dant quelques heures des vases en vorre ordinaire dans de l'acide chlorydriquo di-lué.

Des fioles sphériques ainsi traitées pren-nent exactement l 'apparence de bulles do savon.

Dans les autres parties de son étude très documentée, le professeur Henry Le Cha-telier s'est occupé des propriétés physi-ques et optiques des verres, des silicates métalliques alcalins, magnésiens et de la céramique.

Bulletin Commercial D u 18 A v r i l lOl'i

rARINEsli.EDRSdesIflOk ) BLÉS dOOKIlosniiU

V i D E R N I E B S . " 7 5 7 5 7 5 7 5 «DERNIEBS. 6 5

C O D R A N T . . . 35 5 0 3.) 55 P R O C H A I N . . 3 5 3 ) 3 5 7 0 i DERNIERS. 34 9 0 3 i 9 5

C O U R A N T . . . 26 0 5 27 .so P R O l u i A m . . . 27 2 5 27 2 5 i D E R N i E H S . 26 5 0 26 8 6

AVOINES (leslOOtneU SEiQLESdeslDOkli iieli) C O B B A N T . . . 2 1 8o PROCHAIN. . . 2 1 30 i D E R H I E I i a . 2 0 . .

20 9 5 C O U R A N T . . . 18 2 5 18 2 5 2 1 3 0 P R O C H A I N . . 18 2 5 18 2 5 2 0 0 5 4 DERNIERS. 1 8 - . 1 8 . .

HUILES ne COlZt MQOÏ. Ifi! CODIDlis) HUILES le IJI 7 8 5 0 7 8 7 5 C O U R A N T . . . 6 1 7 5 6 5 C O U R A N T . . .

PROCHAIN. . . 7 6 7 5 7 6 7 5 P R O C H A I N 6 2 5 0 62 2 5 65

' SUCliiiS BLANCS (les 100k.) ALCOOLS (rwoilirg.) C O U R A N T . . . 31 87 P R O C H A I N . . . 32 2 5 4 DERNIURS. . . .

3 1 8 7 C O U R A N T . . . 4 2 7 5 4 1 7 5 3 3 23 P R O C H A I N . . 42 2 3 42 5 0 . . . . 4 0 E R N I B M . 4 2 2 5 42 5 »

Mson d e C o n f i a n c e Fondée en i789

Bijouterie G. GOUiN 48, RUEi:St.JEAN, 4 8

Spécialité pour Mariages Grand Choix d'Articles

pour Cadeaux

ET RÉGIONALE

OBSERVATIOHS DE B. DA.v», OPTiClïK B i r o m è t r a T t e r n i o i n è t r

Hier «oir, i 5 h. au-dessui iôj Ce matin, à 8 h. «u-des8u« 12' Midi, 7 "5 «"/» au-des8ui 22» Température minimadel^nùit : au-de««u» Haugse, - 5 m/m Baisse, »

Bulletin météorologiqae Phases de la lune :

Ddro ier q u a r t i e r du 1 7 à 8 h . 1 m a t i o . N n u v e i l e l u n e le 2 5 , à 11 h. 31 m a t i n . Il e s t p r o b a b l e q u e n o u s a l l o n s avo ir

u n e be l l e t e m p é r a t u r e u n p e u f r a î c h e .

Foire* <Ie la semaine Du 19 au 26 avril 1914

Maine et-Loire. — 2 0 , DOUA, C o a i -b r é e . — 2 1 , V i i l e m o i s a n , L a n d e m o n t , La V a r e a n e . — 2 2 , L« L i n n - d ' A n g e r s . — 2 3 , B r i s s a c , S a i n t - G e o r g e s - s r j r - L o i r e , Jarzé , M a r i g o é . — 2 4 , G o n n o r d , B e a u -p r é a u , Ja l la i s , La P o m m e r a y e . — 2 5 , V e r n a n l e s , L e M e s n i ' .

Départements Limitrophes. — 2 0 , CraiiD. — 2» Arj^ei tOD-Cbâtean. — 2 2 , S a i o t - M a r s - i a - J a i i l e . — 2 3 , B r e s s u i r e , C o s s é - l e - V i v t e n , E v r o n , C h â t e a u g i r o n . — 2 4 , Le Mans. — 2 5 , N a n t e s .

Les llédalll<>s mllHalreB C h a r o i a n i e r é u n i o n d e s œ é i a i l l é s m i -

l i ta ires , h i e r , à l 'Hôie l da L o n d r e s , o ù , a p r è s le b a n q u e t , s e d é r o u l a d ' a l t r a y a n i s i n t e r m è d e s c b o r é g r a p h i q u e s et o i u s i -c a a x .

Le s o i r , à neuf h e u r e s , s e c o n d e s a u t e -rie q u i s e t e r m i n a à m i n u i t et au c o u r s d e l a q u e l l e ré^na h p l u s f r a n c h e g a î t é .

La Journée d'hier Par ce t te b e l l e j o u r n é e d ' h i e r il n 'y

avait r i en d e m i e u s à faire q u e d e s e p r o m e n e r . C'est ce q u e fit la g r a n d e m a j o r i t é d e s S a u m u r o i s , y c o m p r i s l e s c a n d i d a t s a u x é l e c t i o n s l ég i> la i ives !

Le pet i t g r a n d c h a m p i o n r a d i c a l -s o c i a l i s t e u n i f i é é p u i s a sa s a l i v e d a n s m a i n t e s r é u n i o n s o ù il n e r e n c o n t r a q u e l ' i n d i f f é r e n c e d u e à u n e x o t i q u e venant o f fr ir un p r o d u i t s u s p e c t s o u s u n e é i i -q u e i t â d o r é e .

Il n ' e n fa t pas d e m ê m e d e M. d e Gran i m a i s o n q u i , lui a u s s i se p r o m e n a , n ' i i f ï n t r i e n de m i r o b o U n t , m a i s fut l 'ob-j e t d ' u n e v ive a t t ent ion p a r t o u t o ù il s e p r é s e n t a . C'est a ins i qu' i l r e n c o n t r a de n o m b r e u x a m i s au P u y - N o t r e - O a m e o ù u n e c a v a l c a d e s e d é r o u l a i t au m i l i e u d ' u n e f o u l e c o n s i d é r a b l e ; p u i s n o t r e d é p u t é , avant d 'a l l er à St Cyr et à Chacé o ù il devai t d o n n e r d e s c o n f é r e n c e s , s 'arrêta à E p i e d s o ù s e t ena i t l ' a s s e a -b l é e a n n u e l l e .

Là e n c o r e , d e n o j i b r e n x a m i s s e sont p o r t é s v e r s M, d e G r a n d m a i s o n pour l ' a s s u r e r de l e u r s y n o p a t h i e , c e p e n d a n t q n e la j e u n e s s e , é g a y é e par le radieux s o ' e i l d 'avr i l , s e d i v e r t i s s a i t tant aux m a i c h s d i v e r s q u ' à la d a n s e e l autres d i s t r a c t i o n s c h a m i ê t r e s .

A St Cyr e n - B i i u r g , n o t r e d é p u t é a p a r l é d e v a n t u n audi t ' 'ire attentif qui „ a p p l a u d i les s o l i d e s a r g u m e n t s présentés s u r l e s q u e s t i o n s q u i p r é o c c u p e n t ac-t u e l l e m e n t le p a y s .

De m ê m e à C h a c é , o ù le maire , M. L a n d a i s , avai t m i s la m a i s o n c o m m u n e à la d i s p o s i t i o n d e l ' o r a i e u r , d e n o m b r e u x a u d i t e u r s ont é c o u t é très a i t e n i i v e m e o t la c o n f é r e n c e .

E x c e l l e n t e j o u r n é e p o n r le député p a s s é , p r é s e n t et fu tur q u i acqu ier t de jour e n j o u r la c e r t i t u d e d ' u n succès c o n s i d é r a b l e d i m a n c h e p r o c h a i n .

liCa candidature* drôles

Far c e s t e m p s d e p é r i o d e é lectorale , o n v o i t l e s m u r s s e c o u v r i r , — plus so-b r e m e n t a u j o u r d ' h u i — d ' a t f i ches mult i -c o l o r e s s u r l e s q u e l l e s o n lit d e s choses s o u v e n t c o c a s s e s .

Il e n e s t u n e , e n t r e a u t r e s , qui ne m a n q u e p a s d ' u n cer ta in s e n t i m e n t d'al-t r u i s m e e l q u i fait q u ' o n y por te tout de s u i t e d e l in îérbt : c 'es t c e l l e de Rigadin, c a n d i d a t c i n é m a t o g r a p h i q u e .

Rigadin I Voi là a u m o i o s u n nom q u i s u o u e I

Il e s t p r e s q u e a u s s i r é s o n n a n t que c e l u i d u h é r o s d e u a u d e t , et il est de m ô m e c o n s o n n a n c e I

E h b i e n , le p r o g r a m m e de R i g a d i n n'a ri< n à e n v i e r à c e l u i d ' u n cer ta in c i toyen q u i , d e p u i s u n e q u i n z a i n e d a n s nos m u r s , s e p r é s e n t e c o n t r e M. de Grand-m a i s o n .

Ce M o n s i e u r , dit sa b i o g r a p h i e , e s t d u Midi — il p o u v a i t s e d i s p e n s e r d e n o u s le d i r e , o n le dev ina i t — d e p l u s , il habi ta l es I n d e s , p a y s o ù il fait é n o r m é -m e n t c h a u d , d e s o r t e qu' i l e s t d o u b l e -m e n t d u Midi — d u m i d i et demi , c o m m e d i s en t l e s g e n s i r r é v é r e n c i e u x !

EQ c e t t e q u a l i t é , c e c a n d i d a t e x a g è r e ; c ' e s t a ins i qu ' i l « veut » b e a u c o u p de. c h o s e s ; il e n vent a ins i p e n d a n t une b o n n e c o l o n n e d e j o u r n a l .

Mais o n ne d o n n e p a s a n s enfants tout c e q u ' i l s d e m a n d e n t , et c e c i io i l i ien n ' a u r a p r o b a b l e m e n t p a s c e qu'il d é -s i r e . . . .

T o u t e f o i s , c e à q u o i il t i ent , c 'est lou-c h e r le pr ix de s o n . . . s a c r i f i c e .

C a r c e M o n s i e u r , q u i , oousn'eadoatOQS pas, e s t la m e i l l e u r garçon du monde .

1 5 F e u i l i e i o u de L'Echo Saumurois

L A mu mum Par P A U L D E G A R R O S

(Suite

— Q u e je TOUS a b o r d e d ' u n e façon o u d'une autre , m a d e m o i s e l l e , le ré su l ta t e u t o u j o u r s le m ê m e : je v o u s e n n u i e , je v o u s fa's p e u r el v o u s n 'avez q u ' u n o b j e i t i f , c ' e a de v o u s d é b a r r a s s e r de m o i . Q i e v o u s ai-je fait p o u r q u e v o u s m e trai t iez (le la s o r l e ? . . . Ne m e s n i s - j e p i s t o u j o u r s m o n t r é p r o f o n d é m e n t r e s -p e c t u e u x e n v e r s v o u s ? . . . N'ai je p a s . . .

— P a r d o n de v o u s i n t e r r o m p r e , m o n -s i e u r S n r g è r e s , m a i s v o u s c o m p r e n e z b ien q u e je ne p u i s pas m'arrê l er à d i s -c o u r i r avec Vuus au beau m i l i e u de cet te r o u t e : c e sera i t v o u l o i r , c o m m e à pla is ir , braver l'opinif^n p u b l i q u e . Q u ' e s t - c e q u ' o n dirait d a n s le p a y s si q u e l q u ' u n n o u s aperceva i t ?

— N o u s p o u r r i o n s j u a r c h e r . . .

— Et d a n s un quart d ' h e u r e tout le vi l lage de S a i o l - B o o n e t n o u s verrai t p a s -ser , c h a m i c a n l cô ia à c ô i e . . . Ce s e r a i t un joli v a c a r m e I V u s t e n f z d é c i d é m e n t à m e c o m p r o m e t t r e .

— J'en s e r a i s d é s o l é , m a d e m o i s e l l e , m a i s . . . m a i s il faut a b s o l u m e n t q u e j e v o u s par le et s a n s r e l a r d , p u i s q u e v o u s y o u l i z p a n i r . . .

— Oh ! q u a n t à c e l a , m a r é s o l u l i o n est i r r é v o c a b l e . Je t i e n s à qui t ter c e pays le p l u s tôt p o s s i b l e . . . je v i e n s j u s t e m e n t de faire OiCs a d i e u x à M m e Mei l l eraye .

— Je le f a i s , o u d u m o i o s j e m'en s u i s d o u t é en v o u s voyant , d e la fenêtre de m a c l i a m b r e , e n t r e r a u c h â t e a u . C'est { lourquoi j e s u i s v e n u tout d e s u i l e m e p o s t e r s u r c e l l e r o u t e , p o u r être s û r de ne pas v o u s m a n q u e r . C'est qu' i l taui d e s r u s e s d ' A p a c h e p o u r p o u v o i r v o u s a p p r o -c h e r . . . A Montcha l , j e ne p u i s p a s v o u s parler . Si j e m e p r é s e n t a i s à l ' éco le , v o u s m e f e r m e r i e z la por te au n e z . . . A l o r s ? . . .

—- M o n s i e u r , i n t e r r o m p i t la j e u n e fille '

d ' u n ton n e r v e u x , j e v o u s r é p é t é qu' i l m ' e s t i m p o s s i b l e d e p o u r s u i v r e cet e n -tre l i en et q u e . . . q u e j e s u i s o b l i g é e d e v o u s faire m e s a d i e u x .

— N o n , pas c e l a , m a d e m o i s e l l e , j e v o u s e n pr ie , p a s c e l a . . . T e n e z , p r e n o n s c e c h e m i n qui d e s c e n d vers la S i o u l e , il n y p a s s e j a m a i s p e r s o n n e .

Craignant d ' e x a s p é r e r le j e n n e h o m m e et d e p r o v o q u e r u n e d i s c u s s i o n o r a g e u s e , H é l è n e Grivo l finit, a p r è s u n e c o u r t e h é s i t a t i o n , par s u i v r e J u l i e n S u r g è r e s .

— Merci , m u r m n r a - t - i l , m e r c i de v o t r e g é n é r o s i t é , je ne v o u s re t i endra i pas l o n g t e m p s . . . Permet t ez - ra o i d e > o i i s d e m a n d e r d 'abord q u ' e l l e es t la v r a i a ra i son p o u r l a q u e l l e v o u s d é s i r e z q u i t t e r S a i n t - B o n n e t , car le p r é t e x t e q u e v o u s i n v o q u e z ne m e d o n n e pas le c h a n g e .

H é l è n e r e g a r d a le j e u n e h o m m e l o n -g u e m e n t . S e s y e u x d ' o r d i n a i r e s i d o u x é t i n c e l a i e n t , sa b o u c h e avait un pli a m e r .

— V o u s v o u l e z , r e p r i t - e l l e e n f i n , q u e je v o u s d o n n e l e s v é r i t a b l e s m o t i f s d e m o n départ E h b i e n , je sera i f r a n c h e .

Le p r e m i e r m o t i f , c ' e s t q u e Mme Mei l l e -r a y e , votre t a n t e n e m a n q u e p a s u n e o c c a s i o a d e m ' ê l r e d é s a g r é a b l e , d e m e b l e s s e r , de m ' h u m i l i e r , e t q u ' a y a n t é t é h a b i t u é e a u x p r o c é d é s d é l i c a t s , j e ne p u i s p a s to l érer p l u s l o n g t e m p s d 'ê tre traité d e la s o r t e .

— M m e M e i l l e r a y e , m a lante , q u i n 'es t d ' a i l l e u r s m a tante qu 'à la m o d e d e B r e t a g n e , p u i s q u ' e l l e était la c o u s i n e g e r m a i n e de m o n p è r e , par l e à tort et à t r a v e r s , n e s e r e n d p a s u n c o m p t e e x a c t de s e s p a r o l e s ; v o u s n e d e v r i e z d o n c a t tacher a u c u n e i m p o r t a n c e à c e q u ' e l l e di t .

— Le s e c o n d mot i f d e m o n d é p a r t , c o n -t i n u a la j e u n e fille, c ' e s t q u e j e v e u x m e s o u s t r a i r e à v o s p o u r s u i t e s — v o u s v o y e z , j e v o u s par le n e t t e m e n t — p a r c e qu' i l m ' e s t i m p o s s i b l e d ' e n c o u r a g e r u n e i n t r i g u e q u i ne p e u t a b o u t i r à u n e s o l u t i o n s é -r i e u s e , p a r c e q u ' e n m e p r ê l a n t à c e j eu d a n g e r e u x , j e n e p o u r r a i s q u e c o m p r o -m e t t r e m a r é p u t a t i o n . . . Or, b ien q u e j e n'ai p a s e n c o r e v i n g t - a n s , j 'ai a s s e z

d ' e x p é r i e n c e p o u r s a v o i r q u e je dois d é f e n d r e j a l o u s e m e n t m a r é p u t a t i o n . . . qu i r e p r é s e n t e , h é l a s I t o u t e m a fortune, J u l i e n S u r g é r e s eu t u n g e s t e de désap-p o i n t e m e n t .

— J ' a v o u e , m a d e m o i s e l l e , dit - i l , que c e l a n g a g e m e d é c o n c e r t e . O ù a v e z - v o a s p r i s q u ' e n e n c o u r a g e a n t m e s poursui te? , c o m m e v o u s d i t e s , v o u s ne pourriez q u e c o m p r o m e t t r e v o t r e r é p u t a t i o a ? . . . Q u ' e s t c e q u i v o u s p e r m e t d e prétendre q u ' u n e i n t r i g u e e n t r e n o u s ne sauraii a b o u t i r à u n e s o l u t i o n s é r i e u s e ?

—- Mais , m o n s i e u r , p a r c e q u e les c h o s e s n e s e p a s s e n t j a m a i s ao tremenl qu: ind u n j e u n e hoqama r i che conr i i se u n e fille s a n s le s o u .

— P e r m e t t e z - m o i , m a d e m o i s e l l e , de t r o u v e r v o t r e t h é o r i e u n p e u trop a b s o -l u e On a vu d e s j e u n e s g e n s riches é p o u s e r d e s filles p a u v r e s , parce qu'us l e s a i m a i e n t , c o m m e j e v o u s a i m e , s in-c è r e m e n t , h o n n ê t e m e n t . E n t o u s cas, v o t r e t h é o r i e ne s ' a p p l i q u e pas à moi , a h I n o n . . . Moi , r i c h e I Al lons d o n c I . . . E s t - c e u n e gageure o a u n e m o q u e r i e ?

( 4 suivrel

Page 3: M. Briand es souffrant t Contre la Girmiiti électirali Barchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi

a bien v o u l u m a r c h e r , mais à la eoadi l ioQ de ne pas user en vaio ses guêtres : l ' exemple d u candidat d ' i l y a qua t re ans l 'autor isai t à p r e n d r e ses précaut ioos .

D o n c il prit , à furfait, la c a n d i d a t u r e de l ' a r r o n d i s s e m e n t J e S a u m u r , p o u r u n e â o m m e ron I s l e l l e , d i t - o n . Mainte-nant il m a r c h e : m i e u x , il c o u r t , et ce la p o u r a l ler p l u s v i te , b ien e n t e n d u , c o m m e o p è r e n t , d a res te , b e a u c o u p de r e p r é s e u i a n t i d e m a i s o n s de c o m m e r c e .

Q u a n d , d i m a r c h e s o i r , la t o u r n é e d u candidat r a d i c a l - s o c i a l i s t e un i f l é s era t e r m i n é e , il fera s o n c o m p t e d e s p r o f i l s et pertes et établ ira a ins i s o n bi lan :

Avoir , tant. Tournées , tant .

Bénéf i ce net , tant . S o u h a i t o n s , p o u r l u i , un gros to la l .

Une réunion électorale

F u t - e l l e b ien d i g n e d e ce n o m , ce t te r é u n i o n q u e le c a n d i d a t , d i t de la F é d é -ration rad ica le d u S a u m n r o i s avai t o r -g a n i s é e s a m e d i s o i r au T h é à t i e d e S a u m u r î

JNous ne le c r o y o n s p a s , car d e par la g a b é g i e d a n s l a q u e l l e s e débat t i reut et l e s d e u x o u tro i s e x o t i q u e s qui a c c o m p a -gna ient le c a n d i d a t , — déjà m a l h e u r e u x — et l e s d e u x o u tro i s d o u z a i n e s de titis, s ' in t erpe l l an t d a n s la sa l l e , e l l e en perd i t tout de s u i t e le carac tère .

C'est d 'abord a p r è s u n e g r a n d e d^m'-h e u r e d 'at tente ( la r é u n i o n avait é té a n n o n c é e p o u r l i a i t h e u r e s et d e m i e ) , q u e le citoillien qu i v ient b r i g u e r q u e l -q u e s s u f f r a g e s , fait u n e e n t r é e m o i n s q n e sensationnelle s u r la s c è n e , e t c a d r é d e tro i s braves incoDDUS, d o n t l 'un , le p l u s â g é pr ie l e s a s s i s t a n t s de f o r m e r u n b u r e a u .

A c e m o m e n t , q u e l q u e s n o m s s o n t l a n c é s , c e u x d e MM. P e t o n et Milon d ' a b o r d , m a i s c e s m e s s i e u r s s o n t r e t e -n u s . . . a i l l e u r s ; p u i s c e l u i de M. G r o s -se in u n a u t r e . . . . r e t enu I

C'est e n s u i t e ce lu i de M . B a c o o — candidat m a l h e u r e u x a u s s i — q u i , lu i , est p r é s e n t , m a i s s e r é c u s e avec m o u l t r e m e r c i e m e n t s à l ' endro i t de s e s . . . a n c i e n s é l e c t e u r s 1

De là , part la c a c o p h o n i e !a p l u s c o m p l è t e q u ' o n ait j a m a i s e n t e n d u e c h e z n o u s ; les s o c i o s s ' i n t e r p e l l e n t d a n s l e l a n g a g e q u e l 'on sait et i ls ne m é n a -g e n t m ê m e pas c e r t a i n s q u o l i b e t s m a l -s o n n a n t e p o u r les d i r i g e a n t s r a d i c a u x ; il es t vrai q u e c e s d e r o i e r s ont t o u j o u r s c o m p e n s a t i o n , car il y a a u s s i de b o n s . . m o t s à l ' adres se d e s c a l o t i n s I

Et c e pet i t c o l l o q u e d u r a b ien e n c o r e q u a r a n t e m i n u t e s avant q u e le bon vie i l lard — M. Béchet — cité p l u s h a u t s e d é c i d e en f in à preu'Jre u n e p r é s i d e n c e dont p e r s o n n e n e vou la i t .

P o u r l e s a s s e s s e u r s la c o m é d i e r e d o u -b le , q u a n d enf in u n brave — c'était un s o c i o , p l u s s o c i o q u e les autres , d a m o i n s le cr i e - t - i l , à s e s . . . f rères , va s ' a s s e o i r a u x c ô t é s d e M. B é c h e t , n o n s a n s s e ca ler l es d e n t s , d ' u n e b o n n e b o u c h é e d e . . . s ca fer la t i .

A partir de ce t ins tant c e fut m o i n s d r ô l e , le c a n d i d a t ayant la p a r o l e , il la garda l o n g t e m p s , b i e n l o n g t e m p s , j u s q u ' à o n z e h e u r e s m o i n s u n quart , p o u r e x p o -ser s o n p r o g r a m m e ; il n o u s l'avait dé jà e x p o s é d i x j o u r s p l u s tôt . Il c o n v i e n t d e dire qu'il l ' e x p o s e m i e u x . Ce bon m é r i -d ional es t en p r o g r é s . D ix j o u r s d e tour -n é e é l e c t o r a l e l 'ont f a ç o n n é , et il c o m -m e n c e à savo ir qu' i l e s t le g r a n d d é f e n -s e u r de l a . . . d é m o c r a t i e I

N o u s ne f e r o n s pas à n o u v e a u l ' é n u -m é r a t i o n d u p r o g r a m m e de cet i l l u s t r e i n c o n n u ; c 'es t , c o m m e n o u s le d i s i o n s a u l e n d e m a i n de sa p r e m i è r e r e p r é s e n t a

t ion c h e z n o u s , c e l u i d u grand c o n g r è s d e P a u , et c h a c u n sait c e qu' i l vaut . M. C a i l l a u x , avant le cand ida t d e s « g o c h j (?) » s a u m u r o i s e s , l'a fait é i i t e r et rééd i ter :

La d é f e n s e de l 'Eco l e l a ï q u e ; e l l e en a tant b e s o i n , la p a u f r e .

L ' i m p ô t s u r le r e v e n u I La d é f e n s e n a t i o n a l e I Ces trois po in t s p r i n c i p a u x , le c a n d i -

dat les a d é v e l o p p é s b ien trop l o n g a e -m e n t p o u r q u ' o n les p r e n n e a u s é r i e u x ; a u s s i e s t - c e d e v a n t o n a u d i t o i r e qu i c o m m e n ç a i t à s e fa t iguer , l 'orateur a u s s i , d u re s t e , q u e le s e p t u a g é n a i r e p r é s i d e n t s e lève p o u r r e m e r c i e r le cand ida t de la c larté de s e s e x p l i c a t i o n s et (aire v o l t r un o r d r e d u j o u r .

Mais , p r é a l a b l e m e n t , l e b o n v i e u x t ient à m a n i f e s t e r son m é c o n t e n t e m e n i à R e n -c o n t r e d e s r a d i c a u x S a u m u r o i s qu' i l ne r e t r o u v e p l u s , c o m m e il y a q u a r a n t e a n s , à l 'avant g a r d e d u part i .

H é l a s I n o o , m o u c h e r M o n s i e u r , i l s ne s o n t p l u s là c e u x q u e v o u s é v o q u e z , et le p e u d ' e n t h o u s i a s m e q u e v o u s d é p l o r e z m a i s dont n o u s n o u s r é j o u i s s o n s , n o u s le d e v o n s , n o u s , les m o i n s v i e u x , à la b o n n e é d u c a t i o n r é p a n d u e ici p e n d a n t de l o n g u e s a n n é e s par l 'un d e vos re -g r e t t é s p a r e n t s , le v é n é r é c h a n o i n e B é -c h e t , é d u c a t i o n p o u r s u i v i e et c o n t i n u é e t o u j o u r s avec le m ê m e s u c c è s .

S u c c è s qu i fait q u ' a u j o u r d ' h u i v o t r e Travailleur n 'es t p l u s à l 'avant g a r d e , m a i s q u e \'Avant-Garde e s t à M. d e G r a n d m a i s o o , d é p u t é des p r é c é d e n t e s et de la p r o c h a i n e l é g i s l a t u r e l

Les j e u n e s g e n s c a t h o l i q u e s q u i v e u -lent p r é p a r e r le brevet d 'ap t i tude m i l i t a i r e

. p o u r r o n t s u i v r e les c o u r s q u i , c o m m e les a n n é e s p r é c é d e n t e s , sont o r g a n i s é s a n P a t r o n a g e de la r u e B a s s e S t -P ierre .

La p r e m i è r e r é u n i o n aura l i eu le d i m a n c h e 3 m a i , à 1 h e u r e d e ' 'après -midi.

L e s a v a n t a g e s ' p r i n c i p a u x d u b r e v e t s o n t les s u i v a n t s ;

Choix d u r é g i m e n t . P o s s i b i l i t é d 'ê tre n o m m é capora l au

b o a t d e 4 m o i s .

L e « E i e c l i o n i i l e g l a l a t l v e H e l l e RA1« é c o n o m i q u e d u B a m i i n d e l a LiOire

Le captage des eaux de la Loire. — Les voies navigables.

Lors de l ' A s s e m b l é e des C h a m b r e s de c o m m e r c e d u B a s s i n de la L o i r e q u i eu t l i e u à Or léans le 2 6 mai 1 9 1 3 , p o u r s ' oc -c u p e r des vo i e s d ' e a u de n o t r e r é g i o n , u n e p r o t e s t a t i o n fut v o l é e c o n t r e le c a p t a g e d e s e a u x par la v i l l e d e Par i s .

A ce l t e A s s e m b l é e a s s i s t a i e n t un très g r a n d n o m b r e de S é n a t e u r s et d é p u t é s d u B a s s i n .

D e p u i s l or s , d a n s sa s é a n c e d u 2 6 d é c e m b r e d e r n i e r , le Conse i l m u n i c i p a l d e Par i s a a p p r o u v é e n p r i n c i p e l e s pro-je ts de s o n s e r v i c e d e s e a u x e t voté l e s f o n d s n é c e s s a i r e s p o u r c o n t i n u e r l es é t u d e s .

Il y a d o n c l i e u J e c r o i r e q a e l e s d é -p u t é s qui s e r o n t p r o c h a i n e m e n t é l u s ne t e r m i n e r o n t p a s l e u r m a n d a t s a n s avo ir à s e p r o n o n c e r s u r c e t t e q u e s t i o n d ' u n e i m p o r t a n c e s i c o n s i d é r a b l e p o u r n o u s . Auss i e s t - i l nature l q u e les C h a m b r e s da c o m m e r c e du B a s s i n de la L o i r e aiei it le l é g i t i m e s o u c i de c o a n n a î t r e s u r c e s u j e t l ' o p i n i o n des c a n d i d a t s à la d é -p u t a t i o n .

D'un antre c ô l é , la c r é a t i o n de v o i e s n a v i g a b l e s re l iant d ' u n e façon pratiqutt et dé f in i t ive le B a s s i n d e la L o i r e avec l ' e n s e m b l e d e s c a n a u x f rança i s r e s t e à l 'ordre du j o u r , et la n é c e s s i t é a b s o l u e de c e s v o i e s est r e c o n n u e par t o u s , c o m m e e l l e l'a é té par le v o t e u n a n i m e d e l'As-

TOUT LE

LE Journal Hebdomadaire parainxant te Dimanche.

ADMINISTRATION : Hixe IWIonsi^my.. Directeur-Rédacteur en Cher : Jules PERQUEL

PARCE QU'IL INDIQUE C Q M M E N T ^ Â O E R S O N A R G E N T ET AIDE y V8TER L E S P L A C E M E N T S DANÛEREUX

Pour lO francs par an oous pourrez augmenter DOS revenus Le Numéro ; 2 5 cent. NUMIRO SPÉCIMEN

£UR DEMANDE

et éviter des pertes incalculables. Le Capital publie les Ti rages Financiers .

En Ycolo cliez loas les Marchands ilc Journaux et H;|iliollM><| :C3 lies Garc5.

iljoa< : 10 fr. par an. D'ESSAI :

Trois mois : 2 fr. 50.

s e m b l é e d a a c mai 1 9 1 3 . S u r c e s d e u x p o i n t s , d ' u n e i m p o r l a n -

C9 cap i ta le p o u r le Bass in de la Loire , l ' A s s e m b l é e d e s C h a m b r e s de c o m m e r c e d u Bass in a d e m a n d é à t o u s l es c a n d i -dats à la d é p u t a l i o n de r é s e r v e r u n e p lace à part d a n s l eur p r o f e s s i o n de foi .

Ceux des c a n d i d a t s qtii n e lo i o n t pas flncore r é p o n d u ne l a r d e r o n t c e r t a i n e -m e n t pas à le fa ire .

Car il s 'agi t là de q u e s t i o n s v i ta les p o u r notre r é g i o n e n t i è r e ; t o u s les p a r -tis s ' h o n o r e r o n t en les d é f e n d a n t a v e c a r d e u r I

C o n t r a V e n t l o n M M. S u y e r , b o u c h e r à S a u m u r , a é té

r e n c o n t r é par l e s g e n d a r m e s , r o u l e d e S i - L a m b e r t , a lors qu' i l rou la i t de n u i t s u r u n e b icyc l e t t e n o n é c l a i r é e et dé-p o u r v u e d e p l a q u e de c o n t r ô l e .

D'uti, d o u b l e c o n t r a v e n t i o n à l ' a d r e s s e d u d é l i n q u a n t .

» * *

Contravent ion a u s s i p o u r défaut d ' é -c la i rage d e l eurs m a c h i n e s , à L o u i s Dav iau et L é o n a r d , p l a c e de L o u r e s s e .

Pertes et TruuTallleii R a p p o r t e r c h e z M. B o u r r e a u , b o u l a n -

g e r , 3 6 . r u e St N i c o l a s , u n paletot no ir p e r d u d a u s les r u e s d e la vi l le . R é c o m p e n s e .

— R e m e i t r e au C o m m i s s a r i a t u n e bicyc le t te r o u e l ibre , g u i d o n re levé , éga rée par son propr ié ta i re . R é i - o m p e n s e .

— R é c l a m e r à Mme l i e shayjÉ, 5 7 , ruo S i - J e a o , u n e f o u r r u r e t r o u v e ô ^ d a n s la s o i r é e de d i m a n c h e .

Etat-Civil de Saumur

Le 18 avril. — Geneviève-Marie Jeanne-teau, rue d'Orléans, 59.

Le 19 avril. — Emile Hersard, époux Le-riche, 30 ans, épicier, grande-Rue, 59.

CYCLISTES I ! En vous adressant à la Maison

• à LPiTÏI 2 0 , rue Saint Nicolas, 2 0

— S A U M U R - —

Vous serez vite et bien servis Vous trouverez un grand Choix

de Bicyclettes ALCYON, THOMANN

e t A. POTTIER

Défiant toute concurrence pour leur Prix et leur Qualité

R E V U E FINANCIÈRE L e s t e n d a n c e s ont é té p l u s i n d é c i s e s

c e l t e s f i m a i o e et q u e l q u e s d é g a g e m e n t s s e s o n t p r o d u i t s qui p e s è r e n t q u e l q u e p e u s u r le nivHau d e la c o t e . La d é i a o n s l r a -l ion l ies E la t s -Uui s au M e x i q u e avait affaibli le m a r c h é a m é r i c a i n , et L o n d r e s a ins i q u e B e r l i n s ' e n r e s s e n t a i e n t a s s e z v i v e m e n t b i e n q u e les a v i s r e ç u s d 'Orient a i ent é t é d ' u n c e r t a i n r é c o n f o r t . La l i q u i d a t i o n de q u i n z a i n e s ' e s t e f f e c -t u é e d a n s le c a l m e le p l u s a b s o l u .

N o i r e R e n i e s e t a s s e à 8 6 , 5 2 et l e s

F o n d s é t r a n g e r s s o o l g é n é r a l e m e n t l o u r d s . S e u l s les f o n d s b a l k a n i q u e s font q u e l q u e s p r o g r è s s u r des d e m a n d e s s ^ i -v ies de C o n s l a n l i n o p l e . L ' e m p r u n t chi no i s 3 OjO o H 9 H - a r e c c o n t r é le m e i l -l eur accue i l a u p r è s du p u b l i c . P o t r serv ir les n o m b r e u s e s d e m a n d e s q u i o i t é té r e ç u e s , la B a n q u e l o d u s l r i e l l e de Chine et le Crédit F r a o ç a i s o n t d é c i d é de lever , d è s à p r é s e n t , 5 0 0 0 0 t i tres s u r la d e u x i è m e t r a n c h e de l ' E m p r u n t dont le m o n t a n t total s e t r o u v e ê tre a ins i de âOO 0 0 0 o b l i g a t i o n s .

N o s E t a b l i s s e m e n t s de Crédit l é m o i -g o e n t d ' u n e c e r l a i o e r é s i s t a n c e . On c o t e 6 5 5 s u r le Crédit F o n c i e r d 'Algér ie et d e T u n i s i e , 4 0 0 s u r la B a n q u e P r i v é e et 4 4 8 s u r le Crédit F r a n ç a i s .

B a n q u e s é t r a n g è r e s i r r é g u l i è r e s . Les M e x i c a i n e s s o n l l o u r d e s , l e s R u s s e s h é -s i t a n t e s , l e s Or ienta le s s o u t e n u e s . On a n n o n c e le p l a c e m e n t au pr ix d e 4 7 5 francs de ? 0 0 0 0 o b l i g a t i o n s ( l e t t re s de g a g e ) 5 0 , 0 or de 5 0 0 . f rancs d u Crédit F o n c i e r u r b a i n de Craiova. L' intérê l de 2 5 francs r e p r é s e n t e u n p l a c e m e n t à 5 , 3 5 0 | 0 e n v i r o n s a n s c o m p t e r la p r i m e de r e m b o u r s e m e n t q u i do i t s e faire d a n s 4 0 a n s a n p l u s tard à part ir d ' o c -tobre 1 9 1 4 .

C h e m i n s frança i s s t a t i o n n a i r e s . Les v a l e u r s de tract ion loca le ne s ' é l o i g n e n l pas de l eurs c o u r s de p r é c é d e n t e h u i t a i n e n o n p l u s q u e les v a l e u r s d ' é l e c l r i c i i è . Parmi c e s d e r n i è r e s , l 'Ec la irage E l e c t r i -q u e est l 'objet d'act i fs é c h a n g e s a u x envi-ro ns de 1 1 7 fr .

Les I n d u s l r i e l l e s R u s s e s s o n t un p e û p l u s l o u r d e s . On r e m a r q u e t o u t e f o i s la b o n n e r é s i s t a n c e d u N a p i h e R u s s e à 5 8 7 e l de P r o v o d u i c k à 5 5 7 .

Les c u p r i f è r e s , i n f l u e n c é e s par la f a i -b l e s s e de INew Yiirk p e r d e n t a o m e n l a n é -m e n t q u e l q u e terra in . Chino t e r m i n e à 2 1 0 . R a y à M08 - Ulah à 2 8 4 . C o n i c o r o , P e n a Copper et Spasi -ky c o n s e r v e n t c e -p e n d a n t n n e b o n n e o r i e n t a t i o n .

Les m i n e s d 'or ne var ient g u è r e , t a n -d i s q u e les d i a m a n t i f è r e s s ' a l o u r d i s s e n t s e n s i b l e m e n t . De B e e r s fléchit à 4 5 6 , 5 0 , J a g e r s f o n t e i n à 1 0 2 5 0

Société d'Etudes et d'In formation, Financières, W, rue Le Peletiers Paris.

Une page d'Histoire Il n'est pas sans intérêt de rappeler que,

pendant la guerre de 1870-71, grâce aux prévoyantes mesures prises en temps oppor-tun par son Conseil d'Administration, la Compagnie d'assurances générales s u r l a v i e , a complètement et sans au-cune interruption, partout, dans les dépar-tements envahis comme à Paris même, assuré le service régulier de ses Rentes via-gères. Aussi, dans l'Assemblée générale des actionnaires, tenue le 15 juillet 1871, le Conseil d'Administration s'exprimait ainsi: « Nous avons recueilli les témoignages de gratitude et presque les bénédictions de nos Rentiers, étonnés de la ponctualité que metlait la Compagnie à s'acquitter de ses engagements, quand il était à peu près admis qu'on pouvait ne pas prendre souci de ses échéances, et vous comprenez quel re-lief en a reçu notre crédit ».

La Compagnie d'assurances géné-r a l e s s u r l a v i e (entreprise privée assu-jettie au contrôle de l'Etat), 87, rue de Richelieu, à Paris, fondée en 1819, est la plus ancienne des Compagnies françaises. (Fonds de garantie entièrement réalisé : f r . 9 4 5 millions, dépassant de 237 m i l l i o n s celui de toute autre Compagnie française).

Envoi g r a t o l t de notices et tarifs surdemande adressée à M.PAUL SENOT DÉ LALONDE,directeur particulier, 45, rue Desjardins, i AnKers,ou à M-GHAUVEAU, 9 rue do la Monnaie, à Saumur.

congrégation dissoute, offre gratuitement sa pré-cieuse formule aux personnes atteintes de cette re-doutable infirmité et qui veulent guérir sans perdre de lemps et sans opération. •

De tout ce qui se fait pour lutter contre la her-nie, « c u l l e t r u K e m c n t d u R e v e r e n d

I«CUI.«FI>| , spécialiste diplômé, 9&. b o u l e v a r d d e l u V i l l P i t e , f a r l M , as-sure la s n e r i M o n d r f l n i i l T e en moins de i mois, ainsi que l'altestent quantités de personnes guéries dans la région.

Le T r a l m e n f d u I t e v e r e n d est le Meal qui prenant la cause à sa source rend leur vitalité primitive aux tissus affaiblis du bas-ventre et sup-prime pour toujours les bandages souvent dange-reux et malsains.

Consacré par 24 années d'applications dans les Congrégations du monde entier le t r a i l e m e n t d u R e v e r p n d est l e « m l qui soit patronné et ordonné par le Corps Médical, Prêtes, Religieu-ses et dont les résulta ts E o i e n t o f f i c i e l l e m e n t S^arantiM, dans tous les cas, même les plus in-curables.

Sollicité par de nombreuses personnes qui récla-ment ses conseils et afin de lès examiner, ainsi que celles qui voudraient se traiter et guérir. Monsieur U a r c e l SL'IILAFLiI, fournisseur particulier du Clergé, se tiendra I .U1.ME1IK, âleurdispo sition, de 9h. à 3h. à : La Fltehe. Hôtel de l'Image, Lundi 20 avril BAUGE, Hôtel de la Boule d'Or, mardi 21 SAUMUR Hôtel de Londres, vendredi 24. TOURS, Hôtel de l'Europe, samedi 25

Le même succès est assuré et garanti dans tous les cas de U e « e q u l l i b r e a i e n t d a V e n t r e , D e M c e n t e s d e U a t r l c e e t V a r i c e s .

Renseignements gratuits et discrets pour traite-ment par correspondance.

« a i d e s C o n t y

A l ' o c c a s i o n d e s fê tes de P â q n e s , n o m -bre de t o u r i s t e s , prof i lant d e s b i l l e t s s p é c i a u x dé l ivrés par l e s C o m p a g n i e s d e c h e m i n s de fer , s ' en vont e x c u r s i o n n e r , s o i t s u r l es c ô t e s de F r a n c e , so i t en Ita l ie o u e u E s p a g n e . R a p p e l o n s ici qu' i l n 'y a pas de b o n s v o y a g e s s a n s l e s Guides Conty et q u e les p l u s d e m a n d é s à c n e prenaiére é p o q u e de t o u r i s m e et d e v i l l é -g i a t u r e d e l ' a n n é e s o n t : la Normandie, la B r e t a g n e , le R é s e a u d u Nôrd, les E n v i r o n s d e Par i s , la M é d i t e r r a n é e , l 'Al-g é r i e - T u û i s i e , l 'Ital ie et l ' E s p a g n e .

Les Guides Conty s o n t e n v e n t e o a r -tout .

Ë n v o i c o n t r e m a n d a t o n b o n de p o s l e ^ d f B s s é à l ' A d m i n i s t r a t i o n d e s Guides Conty. 2 3 . r u e S l -Lazare , à Par i? .

DE COMPTABILITE Tous formats et toutes réglures

Papeterie P. GODET 16, rue d'Orléans, 16, SAUMUR

En demandant cet AUBUM à MM. Ha* chetteet C'®,79,'BdSt-Germain.Parîs.JoigntM 30 cent, et Vous recevrez pendant un mois t

JARDINS & BASSES-COVRS et AGRICVLTVRE-ELEVAGB

- " m dont les Conseils dé chaque semaine pour

les Travaux de la Campagne Vous feroni gagner du TEMPS et de L'ARGENT

N ' a ? .

Papeterie P. GODET S A U M U F t

16, Rue d'Orléans

Dépôt de la Bonne Presse 071 trouve à la Papeterie

P. GODET, rue d'Orléans, Saumur, les derniers romans éditéspar ' ' la Bonne Presse".

Le catalogue de Vœuvre peut être 'consulté à la Papeterie.

On y procurera sur de-mande toutes les publica-tions de la Bonne Presse.

N O U V E A U T É S Noire Frontière 0 f r . 2 0

les 4inps Fortes 0 fr. 20

PROpniÉTWRK-GSRiNT : P . GODET

Page 4: M. Briand es souffrant t Contre la Girmiiti électirali Barchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treizième^année — N° 92 CINQ c&ntimes le Numéro Lundi

Salles à Manger, tons genres

l^AHUTS - GRÉDENGES

Bureaux-Bibliolhèques R É P A R A T I O N S FABBICANT C r o i x - V e r t e - S A ï L i l S U B

s s ^ i

Cliambres à Concher, de Ions slyles

L I T E R I E

SIÈGES — GLACES MEUBLES DE SALONS

N'achetez rien avant d'avoir v u nos MEUBLES et nos PRIX

VM JEUNE FILLE n a c l l l « - S I 4 < n o g r n p b e

I > e m a i i < i e E m p l o i

de Bureau ou de Magasin

ou gérance

Bonnes Références S ' A D R E S S E R AU B U R E A U UU J O U R N A L

X <u

f>

M Cd Û O S

U Û X s < z K a O

a " s. " ^ û

W « ca

^ S • K

H ffl i!

0!

U X 3 J

« o, o 3 L'i 8 Te •Q) _

n

<

o Çh w CJ g

§ S "S

'Ilj Ù1 J

a

1

•d) m 3î

X " o 2 £ ï "5

rlil o W w O C s S I» „ M i ^ S a

s ? 2 - « g o

o r <0

Z -E O tfl _ « a • ® o ^ i H — On Q «(!< -

-UI ï S a

UJ <! o 13 û: Q. K O « ,

g g

^ S 1 52 ci c-as w 22 u

£ S

. r. 0 0 a H U 3

£2 Q 0 3 SI a e: C-O Q

c 0 "5 a

i r 0

Route de V I L L E B E R N I E R

Une petite MAISON De 6 Pièces avec Jardin

2 5 0 f r a n c s S'adresser au bureau du Journal,

153, RUE D A R E S , 1 5 3 B O R D E A U X

Dorure, Argenture, Niokelage

j y j m e y v e F e m a n d L É G E R S A U M U R — 6 5 , Q u a i d e L i m o g e s - S A U M U R

Madame Vve Fernand Léger a l'honneur d'informer sa nom-breuse clientèle qu'elle s asaocie avec son beau frère, M. Emile LÉGEH, doreur à Paris, qui continuera comme par le passé ses travaux de dorure,d'argen ture etderéargenture sur métaux.

La maison s adjoindra incessamment un atelier de nickelage et de polissage.

TRAMWAYS DE SAUMUR et EXTENSIONS. - Marche des Trains — STATIONS - TRAINS RÉGULIERS

PERIODigUES Dln.el F. San. STATIONS TRAINS RÉGULIERS PERIODIQUES

Wu.et f. San.

Garé P . O . . . 8 35 18 31 18 i i 7 (7 15 45 F o n l e v r a u U . . 6 00 11 1 10 u 9 07 17 40 Saumur -Vi l l e . . 8 47 13 49 18 35 7 55 16 04 Montsoreau . . G 29 1 13 10 34 9 Î3 17 54 Dampiar re -S la t ion g 11 14 - 18 55 7 4t •6 a:- T u r q u a n t . . . e 4 ' 1 1 28 l s 43 9 33 18 1.2 Souzay-Stat ion. . 9 18 1 . 10 19 1 7 ,S4 16 19 Parnay-Eca le . . . 8 47 H 34 18 50 9 40 18 08 Parnay-Ecole . . B 20 14 =ti 19 07 8 00 •0 35 Souzay-Sta t ion . 0 56 1 1 41 16 58 9 47 18 14 T u r q u a n l . . . 9 3!-. H 20 19 15 8 7 IK 4.) Dampicr re -S ta t ion 7 03 I l 4ll 17 05 0 14 18 19 Montso reau . . 9 SO 14 41 19 20 8 lii 10 53 S a u m u r - V i l l e . . 7 31 I J 13 17 30 10 29 8 39 F o n t e v r a u l t . . 10 03 14 54 19 30 8 >9 7 ^ G a i e P O. . . 7 37 i » 0 17 81 •0 .17 k 46

STATIONS ET HALTES 1 3 5 A 7 9 11 13 15 17 19 21 13

Gare (P . 0 . ) . . 6 40 7 4-! 8 30 _ 9 55 10 40 11 40 12 45 3 50 15 15 l e 10 17 45 1» 57 S a u m u r - V i l l e . . . 6 47 7 49 8 37 8 45 10 2 tO 47 11 42 12 52 >3 7 1.5 2 i 16 17 17 52 19 04 Pon i -Fouc l i a rd (Octroi) 6 53 7 55 g 43 8 51 lO 8 10 53 H 47 12 58 14 03 15 18 16 17 58 19 09 (Saumur -E ta t ) . . . . Bagneux 0 5S 8 45

8 54 10 65 11 53 13 14 05 16 25 18 19 10

Vil la-Pla isance (A, F.) . 6 59 — 8 49 — 10 59 11 57 13 04 14 09 l e 29 18 4 19 14 S a i n t - F l o r e n t . . . . 7 05 — 8 55 11 05 U 01 13 10 14 15 16 85 18 10 19 18 Sa in t -Hi la i r e . . . . 7 l î — 9 01 — H 07 — 11 52 16 42 18 17 —

STATIONS ET HALTES 2 4 6 B 8 10 12 14 16 18 20 12 14

Sa in t i l i ld l re . . . . 7 14 _ 9 04 12 oe „ 14 25 16 45 18 !0 Sa in t -F lo ren t . . . . 7 i< — 9 11 — 11 7 t t 15 la 12 14 35 — 16 SI 18 27 19 20 Vil la-Pla isance (A. F.) . 7 27 — 9 17 — 11 13 11 0 13 18 14 38 — 16 58 18 33 19 24 Bagneux 7 31 — 9 I I — 11 17 12 Î3 13 52 14 41 • — 17 02 18 37 19 18

Pon t -Foucha rd (Octroi) . 7 33 8 > 9 23 10 10 10 15

10 10 10 '6 11 19 11 55 13 14 11 44 15 30 17 04 1» 39 19 30

7 39 S 06 9 29 10 21 10 21 11 55 H 3" 13 3() 14 50 15 36 17 10 16 45 1933 7 45 8 12 9 35 10 27 10 11 11 31 12 36 13 36 14 56 15 42 17 16 13 5 ao

Ce Printemps tout le Monde se sert de la Voiture Universelle FORD

On en voit partout, en ville et à la campaone. Le connaisseur achète une F O R D parce qu'il est connaisseur. Il sait que l'on ne peut se procurer une voiture égale àla O R D , même en payant le double.

La F O R D est livrable de suite et toujours prête à franchir les plus grandes distances.

Double phaèton 4 . 0 5 0 francs. Runabout [2places) 3 . 8 2 5 . Landaulet 6.350. Complets d'accessoires.

Demandez catalogues et tous renseignements à :

G . D - â . V Y , A g e n t g é n é r a l ,

2 5 , P l a c e d e l a B i l a n g e , S A U M U R

VENTE, LOCATION, RÉPARATIONS D'AUTOMOBILES

Impressions Commerciales

et Administrative

F a c t u r e s T ê t e s de L e t t r e s

C i r c u l a i r e s Car tes d ' a d r e s s e s

Affiches de toutes dimensions Lettres faire-part

G A R T B S de Visites

CARTES POSTALES Maroquinerie

de Luxe Livres de Piété

FANTAISIES parisiennes

Imprimerie Papeterie

PAUL G O D E T Place du M a r c h é - J V o i r , 4

e t û 6 , rue d'Orléans,

S A U M U R

Registres de Comptabilité,toas Torinats et réginre Constamment en Magasin

S a i i m a r , impr imer i e Pani Godet

S E R V I C E D ' H I V E R

1 B 3

CTÀTIOHS

PirU Chartrei CsurUltln^dépirt) ,Ch8tesu-du-Loir Ch«eau-lt-Vtllière INojïiit-Mêoii ;Liiiiè]rei'Bottte« Veintiile» Btou

S A 2 M D R v C v l ) » r r . (dépsrt)

N»ntiUj (départ) SADMDR(Ktat)»r.

(départ) NantllW (déparf Ghacé-varrain» Bréié-Sainl-.Cji Montreuil (départ) Thouan (ar.)

- (dép.) Airrault (jonction) Parthenay Niort Saintes 'InTdMW- (arr.)

— L U t r a i n s m a r q u t i f a e . n e c i r c n l e n t pas t ons les j o u r s .

HAUlS — SAOnayiH - soKoeADX

Mixte OmB. Omn. Expr. Oiin. Rap. Expr. Espr. Omn.

5 23 8 15 12 50 14 40 20 30 21 05 23 20 5 29 7 49 9 45 14 20 15 50 ••'.1 54 22 27 1 05 7 11 11 » 10 53 16 01 » » » 23 21 2 29

7 46 9 45 13 05 12 02 18 23 17 53 23 46 0 41 4 9 8 :!5 10 43 14 35 12 27 19 04 f » > > • j 7 4 47 9 34 11 25 15 09 12 45 19 34 B » I > 1 25 5 17 9 M 11 35 !5 17 » 19 43 • > » > 5 -26

10 10 11 48 15 27 • 19 54 » t ^ • 5 35 10 24 11 58 15 36 • 20 3 ) » » i 5 44 10 3: 12 07 15 43 » îO 11 » » > 5 51 10 53 12 «8 15 52 13 11 20 19 18 28 0 45 1 51 5 59

12 29 16 12 13 17 20 30 18 32 0 49 1 56 6 36 > > • 20 46 » • » » > » 1 > 20 52 t > » * »

8 07 12 25 id » t 20 11 1 » t » 6 32 8 '4 12 39 16 21 s 20 40 > » » • 6 4 i 8 28 12 45 16 26 » 20 45 » a ï » 6 49 8 39 12 53 16 33 • 2vi 52 > » > > 6 56 9 20 13 12 16 54 13 42 21 15 > » » » 2 21 7 7

10 01 13 47 17 26 U 4 21 44 19 08 1 27 2 44 7 51 12 57 17 48 14 19 23 15 19 16 1 34 2 56 8 15 13 37 18 29 14 39 24 i » » > » 3 18 8 54 14 22 19 14 15 04 0 52 19 52 2 12 3 44 9 40 Ir 35 20 17 5 54 2 31 20 b4 2 57 4 32 10 48 19 10 23 17 51 8 3»! » » 4 17 6 32 13 53 25 48 3 58 20 21 12 30 » ) ) 6 40 9 30 18 2

BORDEAOX — SAOMÏÎR — PARIS

Bordeau Saintei Niort Parthenay AirTauit (jonction) Thouars Montreuil (départ) Bréié-Saint-Cjx Ghacé-A arraini Naatillj (arrivée) SADMlR(Etat)ar.

(départ) Nantillj (départi SAUMER(Orl.)ar.

(dépsrt) Vi^y Bleu Vernsate» Limère«-Bouto8 Noyant-Méoa Château-k-Vallière Château-du-Loir Gourtalain (départ) Chartres Parie (ar.)

Eipr.

19 05 21 14 2 2 3 3 23 £6

0 8 0 4 3

*

> > *

I 1 3 1 7 >

1 1

Expr.

» I » » t > » »

38 56 48 44 44 30

Omn.

4 43

6 23 fi 47 7 13 7 20 7 24 7 38

7*26 7 df 7 41 7 50 7 51 8 07 8 17 8 26 8 49 9 18

12 24

Mixte

b 37 26 15 34 47 52 3

10 47 10 59 11 07

6 1 8 4 3 53 S 46jl6 ïiï

12 40 13 17 16 45 18 27 20

Omn,

3 42 29

4 52 41 5» 59 03 23 25

15 49 58 05 15 24 32 55 27 45 26 15

Expr.

8 10 50 12 24 13 46 14 8 14 38 15 13

I t *

15*32 15 36 »

16 07 16 22 16 42 17 57 18 58 20 35

Omn.

6 56 10 31 13 25 U 59 15 31 16 12 17 09 17 22 17 29 17 33 18 04

17 43 17 50 18 » IS 13 18 21 18 36 18 52 19 10 19 ï7 20 20 23 36

1 9 3 37

M.\

20 23

6 8 9

25 38 46 51 59

Smi-Dir.

14 32 17 4i 20 22 21 40

57 9 1

PARIS - TODRS - SADMUH - o - w^^TK*

STITIONS

> » i t

23*21 » I I » > 1 » » > >

I

ParIjOrsai Touri(dép' Langeait Port Boulet Varennei Saumur (a)

- (d) St-Martin St-Clément LesRogiers La Ménitré Anger» fa.) Nantei (a.)

Rap. Expr 1 2 3 - ^ 21 10

0 35 » »

1 40 1 42

) >

> »

2 IT 3 33

1 I » » » » » » » »

1 » i

Deux trains

Ts

1 48 2 15 2 39

2*55 3 >

1 > » »

3 47 5 40

partent

Omn. 1 £ 3 23 44 5 04 5 41 6 08 6 21 6 31 6 41 6 51 6 56 7 02 7 10 7 44

Omn. 1 2 3 23 44

P 50 7 29 7 57 8 11 8 22 8 29 8 àC 8 46 8 53

Expr. i i 3

7 50 11 22 12 09 >

12*41 12 46

f î 9 46

12 31 s >

13*41 13 42 *

> *

Omn. 1 2 3 0 35

10 39 11 2 0 1 5 17

Expr. I S 3 II 05 14 34

11 49 12 04

15 37

Omn. 1 i 3 14 . 17 50 18 32 19 02 19 21

12 15'15 55i l9 13 50 16 01 14 4 14 12 14 20 14 31 15 17 18 12

9 2 13 04 9 37|13 fo 14 15

12 29jl5 06jl5 26

de Tours â 6 h. 18. et à 13 li. 1 et arrivent à Saumur â 7h. 17 et 14 h. 3

16 18 16 26 16 52 18 48

19 42 19 54 20 1 20 07 20 18 20 55 »

Expr. 1 i 3 16 15 19 20 20 6 20 23 » » 20 38 20 42 »

»

Omn. « 2 3

Expr. 1 2 3 18 26

1 22 47 41 23 11

22 10 23 31 22 27 22 40

21*17 22 35

23*48 23 56 J»

»

0*1 "î 0 40 É*

8TATI0MS Omn. 1 2 3

SAUMUR — PORT-BOULET — GHIKOH

STITIOHS

SlIBII Ptit-Emltt Cliliti(it.|

Mixte Mixte Mixte miiOHS Li^te Omn.

8 11 8 38 8 57

10 40 12 41 13 Oï

17 49 19 15 19 40

Cllioi Pirt-Bmltt Suiir ir.

7 28 7 52 8 22

17 40 18 02 19 32

Miste

21 19 21 59 23 48

SAUMUR — BOURGDEIL

Snn» PTRT-BSUW Boirgiell

Omn.

8 11 8 42 8 51

Omn.

12 33 13 05 13 14

Omn.

17 49 18 12 18 20,

srniMS

BtoitgtU rul-ioild Suiir

Omn. Omn. Omn

7 38 7 47 8 22

11 28 11 37 12 41

18 50 18 58 19 32

ANGERS — DOUÉ — MONTRKUIL — POITIERS

STATIONS

Angers Martigné Doué Les verclicr! iBVanflelnay Bon(reDl](ar.

- (OÉP. Loudun MoncoDionr Poitier»

Omn. Oma. Omn. M. V. Mizte

4 50 6 37 11 22 14 35 17 58 6 07 7 66 12 43 17 31 19 40 6 27 8 18 13 02 18 i4 20 08 6 35 8 29 13 12 18 40 20 25 6 42 8 36 13 19 > 20 34 (> 54 8 48 13 32 19 01 20 4'< 7 18 12 53 13 53 7 53 14 1O 14 27 8 29 16 10 15 07 9 58 20 19 16 3?

Expr.

20 44 21 42 21 57

I

22*14 22 2y 22 57 23 33 0 39

POITIERS - MONTREUIL — DOUÉ — ANGERS

STATIONS

Poitiers

l.oudun ïCEireiilKar.)

- (IIÈP.) reTanflelnay

L;; Yercliers Uûué -.artipé -(ngers

Omn. Omn. M.V. Omn. Mixte

6 11 6 25 12 12 7 34 10 05 13 46 (

8 08 11 16 14 18 16 . ' •8 57 13 28 15 02 16 44!

7 23 9 12 15 26 15 l»- 17 10 7 38 9 23 15 59 » 17 25 7 .19 9 33 16 25 » 17 36 7 54 9 38 16 34 15 38 17 41 8 20 9 51 17 42 » 18 03 9 43 11 09 21 43 16 42 19 28

Sini-IIt.

Nanteidép, Angers dé. La Ménitré Les Rosiers St-Glément St-Martin Saumur (a)

- (d) Varennes PortBoulet Langeais Tours (ar.) Paris Orsay

25

23 36 23 46 23 51

0 10 1 02

5 44 5 56 6 05 6 41 7 17

11 55

Rap 1 § 6 15 7 29

I > » »

8 1

»

9*0, 12 05

— ANGERS —

Omn. Omn. Onm. 1 2 3 1 2 3 1 i 3

6 rs 8 13 6 31 9 24 11 27 7 05 10 01 11 57 7 13 10 10 12 04 7 20 iO 17 12 10 7 26 10 23 12 15 7 36 10 34 12 24 8 11 10 40 18 32 8 23 10 52 12 43 8 33 11 02 12 52 9 14 11 40 13 03 9 54 12 18 14 02

14 15 16 43 22 19

SAUMUR - TOURS — PARIS

Omn. 1 2 3 11 50 14 54 15 31 15 40 15 47 15 54 16 4 16 16 16 89 16 39 17 24 18 08 22 44

f ! 12 4<i 13 48

14*20 14 21

15*32 18 16

Expr. Expr. 1 2 3

Omn. 1 2 3

Expr. 1 2 3 1 i 3

15 02 > ' - " " "

16 57 I 18 30 17 21 » 19 06

> » 19 15 . > j> 19 82

> > 19 28 17 41 T> 19 39 17 49 > 19 50

» » 20 03 18 05 » 20 14 18 30 » 21 . 19 08 » 21 42 22 44 »

Kxpi Rxpr. 1 2 3 1 2 3 20 30 21 29 22 07 22 30 »

>

22 50 t s >

22*50'23*25 22 56 23 29

23 12 23 341 23 58'

4 24 i

t »

0*40 4 24

Un train partent de Nantes i 9 li. 27 arrive â Saumur â 11 h. 34 et i Paris à 16 li. 43

Rap 1 2 3 0 42 2 06 »

) >

2*38 2 41 >

»

3*54 7

L,M tieTiTcs I n d t i i a R U A a n t e s U b U s n s o n t toxUOBT» \ « s t i e T i r r * d » A é t t a t t . 'é

• A. V M o R t A . P - X< a O H

Saumur ViTJ Longuâ Les Hayes Jumelles Ghartrené Baueé Glefi La Flèclie

4 50 5 1

8 3614 39 8 48114 50 8 5815 01 9 5 > , 9 1015 13 9 16 » . 9 26 15 27 9 42H5 43

19 45 19 56 20 6 20 13 20 18 20 23 20 31 20 46

9 54'15 55*20 58

La Flâeht Cl)fs Baugé Ghartrené Jumelles Les Hayes LonguI VWy S ï u m u ?

6 20 6 34 6 49

10 41 10 56 11 15il6

. 16 H 29 16

. 16 11 4316 11 56;i7 12 O7I17

17 39 17 53 18 08 18 15

43 18 21 18 25 18 34 18 46 18 >=.6

Vu par n o u s Maire de S a u m u r , pour légal isal iou de la s igoature du Gérant Hôtelide Ville de Saumur, i9i4. Ls MAIBS,