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SION, 15 Novembre 1949. No 3. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION '. • " • - :. <,;;' " : -.. "" - !::: ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 69ème Année. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce Qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Si erre -- Les annonces sont reçues exclusivement par -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION 'l' ne 123

L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

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SION, 15 Novembre 1949. No 3.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

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Tout ce Qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BËRARD. Instituteur, Si erre

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'l' ne 123

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SION, 15 NOVenlbl'e 1949, No 3. 69ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE CE LA socla~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: PARTIE PEDAGOGIQUE: Un mot des travaux ma­nuels à l'école. - Garde-moi comme la pruneJJe de l'œil. Méthodes d'enseignement aux arriérés. - De la confiance, · .. -PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Leçon de chose, -Fiches de calcul. - Thème è.'examen de~ recrues. - Bibliogra­phie.

AVIS

Pour toute réc.lamation coù'Cernant 'l'expédition de l'Ecole PJ'inlCllre, on est prié de s'adres·s·er di r·edetment à l'ilnpl'imel'ie fi eegeJ', cl Sion.

Les personnes qui recevraient le journa,1 par erreur sont priées de bien vouloir le renvoyer avec Ia Inention « refu-s·é ».

PARTIE PEDAGOG laUE

Un mot des travaux manuels à l'école Rares, rarissimes sont les écoles prhnaires valailsannes où se

donnent de.s leçons de tTavaux Înanuels auh'es que ceUes qui se rap,portent aux ouvrages félninins.

Plusieurs rai'sons expliquent ,ce que nous n 'osons pas appeler une lacune, car nous ne voyons guère la nécessité absolue de ces travaux,

D',abord dans la grande lnajorité des COiJltlllUneS la durée de l'année scolaire est trop courte pour introduire dans le prograrn-11le des 111atières qui peuvent être utiles, nlais nQn nécessaires, On a déjà de la peine à voir le programme .actuel.

Ensuite queBe dépense n'entraînerait pas pour ]a C0:l11ll11une l"enseigneunent de travaux rnanue.1,s! Il faut des matériaux, un outillage, s'QU'vent un Iocal spécial ouate]i.er.

Puis quelltf plaoe rés.erver à cet enseignement dans l'ho-rair-e d 'une école ou d'une classe fonnée de plusieurs divisions, deux, trois. Dans une école d'un seUil maître, on en ,conlpte parnoÎ's

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cinq et nlême six. Et les leçons manuel,les ex.igent ordinairement deux heures de suite. Il faudrait, dans ce cas, les placer dans l'après-rnidi du Jèudi, qui, dans beaucoUip d'écnl'es, est la seule demi-journée de libre pour le Inaître et .les élèves . Il n'y 'a guère qüe .les .grandes localités dont ;la durée de l'année sca.laire est de neuf mois et où aux degrés Il10yen et supéi'ieur les dasses sont 'Ordinairement d'une seule division donc à un maître, qui peuvent se payer le luxe de ,l'introduction des travaux Inanue.}s à l'école.

Enfin, remarquons encore que l'ü11lnense majorité d,es éco­liers val,ai,sans appaliient à la das,se paysanne. En conséquence ces élèves ont le , tenlps pendant Jeurs 'longues vacances d'éco,le de se livrer à quantité de travaux aussi variés qu'utiles et qui sont pOUl' ,eux un vrai appr,entissa'ge.

Ceci dit, n'Üus aUons néanmoins ex an1Ïn e.r assez hrièvement les avantage.s qu'offœnt les tr.avaux Inanuel.s exécutés à l'école, afin qu'on .ne soit pas porté à des jugements injustes et qu 'on encoura­ge, au contraiil'e, 'cet ens'ei'gnement là où il est possible. Les travaux Il"]anuels s'colaires ne tendent nullement à initier les enfants à tel ou tel Inétier; ils constituent sinllPlernent une branche auxi.Iiaire, destinée à cO'lnpléter et à faciliter l'ensei.gneIl1ent des autres bl"anches, à donner une éducation intégrale' dans laquelle toutes 'les facultés: physiques, intel,lectueHes et 11lorales sont harmonieu­sement développées et se prêtent un -mutuel concours.

D'abord les oc,cupations nlanueilles conCOUl"ent effica.cement à l'éducation physique. Grâce à elles, l',enfant se livre à une gym­nastique fortifiante, instructive et récréative, ce qui répond à un besoin d'a,ctivité corporelle; il corrige les effets funestes des attitudes videuses, si fréquentes en ·classe, ,comibat ].a tension d'esprit trop prolortgée, qui n'est pas toujours sans inconvénient, mênle grave, sur 'le système nerveux encore si délkat de .la j~u­nesse; il dév·eiloppe 'La dextérité et la souples'se des nlains, la for-ce mus'culaire, l'a,cuité 'et :la puissance des sens. Qui ne voit immédiatement cQlmbien un corps sain, vigoureux, placé dans de bonnes ,conditions hygiéniques est f.avorahl,e au travail intellectuel et m'Oral! .

Au point de vue intelleotuel, l,es travaux 11lanuels sont un moyen précieux d',acquisition de connais-sauces variées et utiles: appréciation des cUmensions, des forme.s, des couleurs, connais­sanoe des matières premières, de la v-a:leur des choses, de leur utilité, d.e :leur entretien, etc.

Les opérations nlanueUes ont un rapport très étroit avec .J'enseig1nement de toutes les autres branches: langue materne,J,le, arithlnétique et géométrie, dessin, géogrruphie pour ne cite·i' que les plus importantes.

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Les avantag.es Illoraux ne sont pas moins grands. En effet" les travaux manuels rompent la monotonie ,des Q.ocupations- S'CO­.laires, par conséquent cO:lllbattent l'ennui et :Je dégoût, si funest~s aux progrès; ils f.ont a,cquérir du goût et épurent le s'ens esthe­tique 'par la 'comJbinaiso'n des forn1:es,. de coulel~r.s, ;1 es. agence­ments de pièces, la décoratiün des obJ'ets, etc:; I,ls evellle~t les idées d'ordre, de propreté, d'éconO'll1i,e; instpl~'ent le g'Out, du travai'l Inanuel ·en général, pour lequel tant de Jeunes gens n ont ,auJourd'hui que du dédain, de la honte Inênle: 'e.t, qu~ eause tant ·de déclassés et peuple les bureaux de gens anenues; Ils tre~l!pent le ,caractère, Ja volonté, Icar entr,evoyant le résultat prochaIn de son travail, l'enfant y persévèT,e jusqu'à r ,ll'chèvel11ent complet de l'obJet à .confec1ionner; H est fOTcé paTfois d~ procéder ~vec bOI:­heur et patience, de reCO'lum'encer un ex,erCloe Inanque, ~e COI­riger une faute commi~e, car i~i l'all~lüur~p~'o'Pre est freq~le:-­ment mis en jeu, '}.es resuHats etant Imll1edlatelll'ent vus, Junes lion seulem'ent par son :m-aître, Inais par ses -camarades aux yeux si dairvoyanfs.

Un .autre a'vantag,e moral, et nOI11 des Inoindres, est celui de PTO'cu}',er un en cour a gem'ent, à oeux qui so~t m?ins doués intellec­tuel1ement. En effet, le,s éleves les plus IntellIgents ne sont pas toujours i1es ,plus habUes des nlains, . ou ~u moins ,IH~ n~ sont pa.s ,les seuls à réussir. De la ,sorte l,es mtelhgences Ined..iÜ'cl es o:nt foccasion de se l'a-chefer aux y.eux du maîtI e et de leur~ con~Is­ciples, de prendre güût à certains tra~vaux, d'y d~venl1' -menle habiles ,et de fm,e plus tard lIeur ,cheu1l'n dans :la VIe. Or, la vo­lonté de Téussir, de f.aire mieux, persuadé -qu'on le peut, n'est-ce pas déjà un très beau résultat en éducation? J.

Perennis pœdaf.!ogia.

Gardeplmoi comme la prunelle de l'œil VoÏtr la lu~nière du jour, le rcilet de la Be-auté divine d.an~

Jes choses, c'e.st un émerveiHemenf pOUl' J'erufant et pour cel~x qm ont gaTdé le cœur Jeune. L'œil -est ph~ ~~1i,cat et plus vul~~rabl~ que .les auh'es 0,r1ganes des sens. QUOI d etnnant .que le Cleat~uI ait préposé ,les paupières à la garde de la pupIlle; deux VOIles jum.elés la protègent ·contre le choc, l,a poussière, Ja fumée et les l'ayons trop 'crus.

L'enfant jette aussi son reg·ard ingénu sur l~ nl0nde. S'p iri tu el. Son âme aspire vers :l'a connaissance de 'Ce qUI est v~'aI, la pos­session de -ce qui est bon et la jouis,s'au,ce de ce qm est heau.

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P~J.l· 'contre le nlensonge lui inspire la ·méfi.ance, l'injustice dont il a 'conscience, la Tévolte, et la dur,eté ferme .les coraBes de son CŒur qui réclanle 'l ' affection.

Le Père du ciel lui a associé un ange protecteur qui doit le guider dans toutes ·ses voies et dont il est dit au psaume 90 :

« Il ordonnera pour toi à ses anges de te garder dans toutes tes voies. SUl' leurs mains ils te porteront) de peul' que ton pied heurte contre la piel're. SUI' le lion et l'aspic tu marcheras, tu fouleras le lionceau et le dragon. »

C'est en .partitculier dans le donlaine des ·choses inti,mes que l 'enfant doit êh'e traité ·avec -réserve. Son innocence est l 'éclat de la grâce baptiSilnale. Tel qu'un Œil pur, ïl Jette sur les personnes et les choses un regard s imple ·et sans 111aUoe. Sa candeur confond sans ,préméditation Je vke insolent.

De tout temps, la pédagogie chrétienne a attaché un prix inestilnable à la préservation de la chasteté qui, ·chez l'enfant, est l'innÛ'cence -dans l'ignorance. Lorsque le :m0111ent est venu de préparer l'être inexp.ériomenté à la 'compréhension de oe qu'on e.st conv'enu d'appeler iLa vie et de ,le pré.parer · au combat jnéluc­table de la pureté, nous prendrons ,pour ,conseiJler, non pas le Dr X ,qui parloe en .plhysiololgue, ni ,la do!ctoresse ,y qui se pique d'être .ravant-,garde ,de l'élnandpation des sexes, nlaÎs notre Mèré la isainte ElgJise qui a les intuitions de l'amour 111aternel et dont. la soHicitude vi:gilante s '·est ex'prirnée :paT les paroles de Pi'e XI dans l'encyclique sur l'éducation chrétienne .de la Jeunesse : « Spécialement chez les jeunes gens, les fautes contre les bonnes m œ ul'S sont lllOins un effet de l'ignorance que surtout de la fai­blesse de la volonté, exposée aux occasions et p'rivée des secours de la grâce.

S':, en matière aussi délicate, cOlnpte tenu de toutes ' les cil'", constances, llne instruction individuelle devient nécessaire, en telnps opportun, et de la part de qui a reçu de Dieu mission d'éducateur et grâce d'état, il l'este encore à obsel'ver tOlltes les jlrécautions que connait si bien l'éducation ch l'étienne tradition­nelle » .

La lettr,e de ,Pie XI date du 31 déceln'br·e 1929. Est-ce que cette éducation Ichrétienne a perdu le sens de la hiéraTchie des va,leurs au point de renverser l'ordre provid,entiel? S'est-on pré­oocupé de la formation d'une jeunesse chaste et de la -lutte contre le dével~gondage des mœurs aux dépens de devoirs plus élevés et plus généraux?

S'H en était ainsi, nous Inettrions sous .}es yeux des fautifs et d·es gel1IS trop zélés ,le texte ,suivant de M.le :chanoine BoiHat extrait du Coul'rier,' « On a insisté au-delà de la me8Ul'e sm' les

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devoirs du Sl Xlell'le commandell1ent. On a fait de la chasteté le centl'e de la 1110ralité, c'est une pl'ofonde erreul'. Le pJ'emiel' de tous les cOlflmandements cm.tour duquel se l'angent tous les autres, COlfllne autant de rayons, porte le 'nom d'amour,' amour de Dieu et amour du prochain. Le devoir politique est une forme éminen­tf de Ici charité fratel'nelle, sa plus haute expressi,on dans l'ordre ]Jatul'el. Il est donc plus urgent poUl' un chl'étien d'accomplir son devoir civique que d'êtl'e chaste) que de payer_ ses dettes et - ses ouvriers, d'autant plus que le bien COllUflun l'ell1porte Slll' le, bien particuliel'; certes) il ne faut omettre ni l'un ni l'autre! Nous parlons de préséance».

Nous voilà dÛlment ·avertis. Mais ·celui qui lirait l.es lignes -ci­tée.s d'une façon superfideHe risquerait à son tour de les m,al interpréter et d'en tirer prétexte à une équivoque non Inoins dan­gereuse.

Voyons les choses dans l'eur réalité humaine. Le tout jeune enfant doit être prés'ervé des excitations Inal­

saines et habitué à un l'égi'l11e simple et frugal. Une éducation. moUe ~t .presque sensuelle prépare une génération qui n 'est pas capabl.e de rési,ster aux convoitises de la chair. .

Pendant le second septenail'e qui enlbrasse l'âge ·scolaire pri­nlaire, la sollicitude des ·éducateurs doit tenir 'c01l'lj)te des in­fluences d 'enfants de 'pTÛ'venance divers'e et des -dal1Jgers non ilna­ginaiœs, ce rtes, d'un Ilnilieu nlélangé. Pie XI nous :J.net ·en -garde contre un naturalisme souveraineluent périlleux pour la pureté des InŒlUS et ajoute: « La grande erreur, ici, est de ne pas vouloil' adllwttre la fragilité native de la nature humaine, de faire abs­traction de cette autre loi, dont parle l'apôtre, qui lutte contl'e la loi de l' espl'it » . Sur ,la 'vie de l'enfant C01Tompu passe un gel printanier qui cÛ'mpTOolnet ,la floraison 'et ,la 'l'écolie.

- POUl' l'adolescent, la chasteté est une des conditions de la croi8sance et de l'a.cllèvement juvénile. Il ne faut pas oublieT que nous avons laissé env.ahiT l'atnlosphère ,publique de Iniasmes dé­Jétères nuisibles à bien des adultes ·et funest,es aux Jeunes dont la crise a Heu dans des conditions anoDnlal.es. Y a-t-i,l un éducateur ·chrétien 'qui .s 'ilnagine qu'i:l se 'produira une a'ocoutumance aux .poi'sons :sensuels et qu'une nouvelle 11luuanité :s01,tira de là, im­munisée -contre la virul,ence de la ,contagion ilnllnorale? Fone il­lusion, légèreté cÛ'ndamnahle !

Dans « L'Offensice de la vie ») écrite pour la restauration de la famille et la rénovation national,e en 1941 par Albe.rt Studer­Auer nous lisons sous le titre d'inflation d'amour: « On ne peut 'pas ne pas relever au passage cette frénésie sensuelle qui en­traîne l'êtl'e moderne, l'él'otisme diffus dans lequel il vit quand on se penche SUI' l'état tl'agique de notl'e démographie. Il y a là fine des causes centrales de la décadence actuelle' ».

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La fOl'nu;ction d'une jeunesse chaste est un intéJ'êt vital de notre peuple, de tout peuple et de l'Eglise; notre amour d e Dieu et du prochain nous 1 'i,mpos·e. Je ne pense pas que le citoyen consdent de ,oe' devoir est moins apte à faipe fac'e aux autres d e­voirs 'et 'moins disposé à les aocomplir, bien au contraiTe. On peut se demander, par contre, si -celui que ce devoir laisse indifférent a une notion suf.fis.almlnent intégrale du biencom,mun.

L 'Ev,angile noUis dit avec une clal'té aussi lumineus,e que possible que .la 'charité est la reine des v,ertus. Panni les diadèlnes de cette vertu souveraine, la ühast,eté est un des plus brillants. Toute la tradition chrétienne nous le dit. ,La cons'eTvation ou la restaura­tioll1: de Ila pureté du .célibat et de la chasteté rconjugale ·cOluptent ,panni les grandes luttes de l'Eglise. Non seule1nent l'école ohré­tienne, nl-ais aussi la politique ,ohrétienne doivent savoiT que là est urne des tàchses natiÜ'nales et reli.gièuses actueHes.

La diffusion des influences ,existantes doit stimuler la vigi­]ance des familles ·et de l'école; .elLe leur dirCte une défensive vi­goureuse et sans faiblesse et en m1ênle ten1ps .J'obHgatio'l1 de lnieux trelnp.er les ,caractères pOUl' ·les ' luttes inévitables. Outre les moyens traditionnels de préservation, il faut teniT conlpte des risques et en partkulier sauvegarder :la pudeur dans les diverses }nanifestations de ,la 'vie 'Scolaire: régime disciplinaire ·et SUl'­veilla'llJce, ·culture physique, eXaInens médkaux et radios·copiques, etc. Ils ne fauch'ait pas que, ,sous prétexte d'aller vite en bes,oglle ou pour d'autres r,aisons du m1ênl€ ordre, Ü'n sounlît les en­fants et les jeunes indistinctement à un tr:aitement que des dkta­tures ont Ï1nposé sans égarq. ·aux personnes. Parmi les impondé­rables qui ont amené le rejet de ,la loi sur la lutte contre la tuberculose, ,le quant-à-soi qui n ',est pas nécessairement une ré­serve exagérée sem,ble avoÎ'r joué un rôle non négligeable.

Le combat de la pur·eté n'est épargné 3 personne. La géné­ration adulte, surtout J.es éducat,eurs et les chefs de la nation doi­vent flaÎTe en sorte que les dÎlfficult<és extérieu.r,es v.enant r,enfÜ'rcer ,les tendances natuTeIJes ne rendent pas la 'lutte inutile. N'aban­donnons pas rlâchemenrt la jeune génération à la corruption dif­fuse que nous n'avons pas su ou pu empêcher.

D'après .Je psaume 16, le juste prie Dieu ,en oes tenues de le délivrer du nlal :

« Garde-nwi C'omnle la prunelle de l'œil, cl l'ombre de tes ailes mets-.toi à couvert, des lnéchants qui lne persécutent, des ennemis nWl'tels qui m'entourent. » L'enfant nous adress e à nous, éducateurs et chefs du peuple,

représentants du Père céleste, la nlême prière: « Garde-moi comme la prunelle de l'œil! » C. G.

a

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méthodes d'enseignement aux arriérés par Mlle Marie Reymond.

(Tiré du numéro de juillet 1949 de la revue « Pro Infirmis »)

Qu'est-·ce qui différencie l'enfant 'déficient de l"enfant nor­mal?

'Sa lenteuT à 'comprendre, à Téa'gir, à 'exécut'er, à acquérir; sa n1.aladresse; la fugacité de son attention; le Te garrd et le luanque d 'acuité de ·ses perc~ptions sensorielles.

Il s 'agit donc de concevoir nléthodi'quement l' éducation sen­sorielle, puis'que aussi bi'en « Ti en '11' entre dans rinte:~U.genoe qui n 'ait été apporté par .les s,ens ». H faut encore Tendre possible l'individualisation de l'enseignem ent 's:ans nuire à la disdpline d 'une elas,se.

Le nlatér1el éducatif pemuet cette indivirdua.Jisation; en exer­çant les sens, il vise ,à d év,elopper l'attention, la 111'énloire, l'i­magination ; H pous se à l'association des idée,s; il éveille le juge-ment et le raisonnement. '

Toute a1cquisition intellectueHe repose donc sur J'emploi judi­cieux du Imatériel, du jeu éducatif. Le t'erme de jeu n'a pas ici le sens de délassement, 'mais d ',ex,erCÏroe, -de travail joyeusement exécuté. Le jeu éducatÎlf 's'e présente en .génér.al sous forme de loto ou de dO'lnino. Il doit être attrayant, rési.stant; il 'doit obéiT aux règles suivantes: chaque Jeu apportera à l'enfant une notion nouvelle et permeth'a de s l~épétitions; ,chaque jeu sera srus'ceptible d'être cOluplété pal' 'le Inaître ou par l'élèv,e et r estera dans la discipline du début. Enfin, le j,eu bien ·com;p.ris per m·ettra le plus .souvent ,à renfant de ,contTôleT lui-llnêIne s'On tr,avail.

(Sui,t .la des cription de.s différents groupes. de jeux éducatifs visant au développenlent des facultés inteHectuelles de l'enfanf arriéré. En voici deux ,exelllp'les) :

Association d'idées

COlunlent ,le lnatériel peut-il ponss'er à l'association des idées et qu'entend-on pal' ees mots?

n s'agit srrnlrp:lem,fmt d'une chaîne d'idées, l'une provoquant 'l'évocation de l'autre: ressemblal1ce, 'contTaste, rapport de 'cause à effet.

Une série .de petites cartes portant des questions, une autre portant des réiPonses sont établies. Par ,exemple: A quoi une tabl'e te fait-elle .penser? Réponse: Au dîner, etc. Viennent les contraires: n fait .chaud ... B fait froid. L'abeiHe sO'rt de hi rùche. L'abei,ue rentre .dans Ja rucJhe, et,c. Rapport de cause à effet: Que faut-il faire quand il pleut? Que faut-il /faire quand on est en retard? etc.

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Eveil du jugement

Un g,rand cartO'n porte au centre tme iUlage entO'urée de cases vides. L'lInage r~présente, par 'ex,em·ple, un garage. L'en­fant chO'i.sira parmi un grand nOlnbre de petites ÏInages, celles qui se rappO'rtent au garage: pneu, bidon d',essence, etc., il les placera dans '1es cases vides autO'ur de rinlage central,e.

NO'us .arrivO'ns aux jeux conduisant à 'la cOlnpréhensiO'n de l'essentiel. Il s'agit de décO'uvrir les rapports CQ.lmnuns à une sé­rie de U1O'tS O'U d'.inl-ages présentés sur de petites üches, et d'éli­lniner 1e mO't O'U l'im·age en trO'p. Par ex'emple: 'marmite, bO'uil­lO'He, tabO'uret, poêl,e. C',est le tabO'uret qui di,sparaîtTa.

La ,classification logique a beaucoup de suocès : l'enfant met à ,part 'les deux IJ.nO'ts O'U l1nages ,qui s·e ress'emblent le plus par leur fO'pm'e, Jeur utilité, leur nlatière, etrc. Par ,exemple: Panier, bâtO'n, corbeille, clé, arrO'sO'ir (panier et ,corbei:lle).

Quand ,ces jeux ,se fO'nt au mO'yen d'iInag-es et nO'n unique­ment de fiches écrites, ils peuvent être etmplO'yés par .des enfants qui ne savent :pas encO're bien Hpe. On peut Jnultiplier 'ces jeux à l'infirni., les caus'es d'eTreur sont instructives pO'ur Je ffilaÎtre.

Gl'ammail'e et orthographe

Dans 'oe dO'maine, l'emplO'i des fi.ches est indispensable. Grâ­ce à ell,es, les TèpétitiO'ns individuelles O'U ,cO'llectives ne devien­nent jamais fastidieuses et l'enfant peut ,cO'ntrôler lui-nlême SO'if} travail. VO'irci un exenlple de fiche grallllllatioa}.e:

rectO' : PrO'no'll1 persO'nnel, 1ère persO'nne du singulier versO': Je?

La réponse peut devenir questiO'n : questiO'n : J,e? réponse: PrO'n0111 personnel, 1ère personne du singulier. Les fiches avec questiO'ns et réponses peuvent être utilisées

dans d'autres dis-cip.lines, 111aiS ne s'adressent, bien en.tendu, qu'aux enfants qui savent lire. .

QueUe que sO'it la pauvreté des résultats acquis, celui qui s'occupe d'enfants dMicients n'a .le drO'it ni de se décO'urager, ni sm'tO'uf de l'enO'ncer. Il sera tO'UjO'tll~S prêt à InO'difier ses Iné­thO'des, il ne s"enfernlera pas dans un dO'glllatisme étrO'it.

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1 - 81-

De la confiance M. L.a,lanne, célèbr,e éduoateur de la SO'ciété d,e MaTie, voulait

vO'iT .la Jeunesse s'·épanO'uir autO'ur de 'lui, et dans sO'n bO'nheur il vO'yait un secours pO'ur Ile prO'grès des études et de la vertu. « En­tO'Ul"és d'une jeunesse que nous .aÎ111O'ns, disait-il, l,e désir de. la rendre hew~euse do'mine habitue:Uement nO'tre pens'ée et nO'tre 1.11-tentiO'n. Sans dO'ute, -oe bO'nheur que nO'us rêvons 'pO'ur elle, c'est dans l"avenir que nO':u"s avO'ns à l,e lui préparer; que'lque pénibles que IPuissent être ,alUX jeunes ,gens 'l~ tliav.ail et ,}'a .~~ISlci,sili:ne, nO'uS ne devO'ns pas leur épargner cres pea.nes ... , pour qu 111s sOlen~ heu­reux dans . la vie. MJai,s enfin 'ce ,prétendu bO'nheur de la VIe est­il vrai si ,cel'tain qu'i,l f'ailile ,entièreime:nt y sa'cri:fier le moment

Présent le beau ten'1ps si COUI't de la jeunesse, le s~eul peut-être , ,. f ' où le cœur ne dérnent pas les 'lèvl~es ? ... En un mO't, srI · aut qu un

éducate:uT 'O'blige les enf.ants à 'étudier; s'Ï'l faut qu'm s'effO'rce de cO'rriger leurs défauts, ne dO'it-il .pas aussi prendre intérêt à leurs j,eux, ne 'serait-ce que pom" faipe tO'urnermêlue les a'lnu­senlents au prO'fit du côté séTieux de l'éducatiO'n ? ... Ils se pO'rtent franchelnent vers le bien quand vous ,avez trouvé le InO'yen de les rendr,e helueux ».

M. Lalanne ne taTiss,ait pas sur ,ce prO'blènl·e: « n ne faut pas crO'he .que .I.e bien-être soit une cir1cO'nstanüe indifférente à l'éducatiO'n. J'e vous défie bien d'inspirer l'au1'O'ur de la vertu à des enfants ,que VO'us rendez lnallheureux par Ja pO'sitiO'n lnênle que vO'us leur faites pO'UT l,es Tendre vertueux. Si je vous dévO'ilais tO'ut ce qui fennente de llnauvai:ses passions dans '1,e ·cœur d'un enfant dévoré d'ennuis et O'utré de . dépit, il n',est pas un père, ayant un cœur d'hO'll1TI1·e, qui cO'nsentît à -oO'?da,mner ,:O'n fils à ce sO'rt Mfr,eux; et ,pO'urtant, te:tle est la deplorable IgnO'rance de I.a p:l'llipaTt d.es hO'l1'UlleS ,en éducatiO'n, -que :la plupa'l"t des en­fants subis'sent loette affl'euse destinée: de sO'rte que l'âge de ,la vie, ·qui 'seUil pouv.ait être pur ·et heureux, s,e relnplit, par notre faute d 'autant ,de ·misèr.es, d'autant d'amertulnes, d'autant de

, Il •

souHLuIl'e:s, et verlSle plUiS de }aa mes que 'les ,aubn~s âges de ;,t!a VIe. On se rassure, pO'urvuqu'on se dise que ,c'est pO'ur lew' bO'nheur ù venir. Insensés! un avenir qu'Hs ne verrO'nt peut-être pas, un bO'nheur qui n'aura j.anlais ,existé que dans VO'S rêves ~ E! J'avez­VOllS trO'uvé vO'us-lnêIlles, ce bO'nheur? l'l Ine pourraIt etre que clans la veliu, 'et, en sacrifiant le -bi'en-être à .la scienoe". ,c'est aussi ·la vertu que vO'us s-a,crifi,ez. Gràce donc, grâ'oe lpÛ'W" l 'InnO'­cence; assez de dO'ulem's, as·sez .de 'll?-alheurs 'aU~ndeI~t VO'S en~ fants -dans la vie, pO'ur que vO'us mettrez .en prenl:lel~e lIgne, dans le p]an de leur éducation, d'environner leur existence de tO'ut-es les circol1.~jtances qui peuvent ~a rendre heureus'e.

Mais cO'mment arriver tO'ut à la fO'is à lais,s'er à l'enfant sa

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- ·82

.JOIe et à .lui faire 'produire avec usure l'indispensable ,effort? La confiance ,fera 'ce ll1iTac.le. Im1)os,ez à ,r,enfant par la contrainte l 'effort ou la vertu, i,l se révoltera, s'il en ,a le cour,age, ou b ien il cédera à 'Ia violenoe, pour reprendr,e ensuite :sa oonduite pr-e­mièl'e, -sitôt 'la bourrasque passée. Essayez m'ên1e de faire ,conl­prendr,e ,le devoir et sa nécessité par -des inslruct1o'ns répétées: tant que le cœur est fenné ipar l a défianoe et l'a crainte hmnaine, ri'en n'y pénètre. VOIUS avez b€iall instruh"e, exhorteT, r,aisonne-r : l'enfant 'se tient renfermé dans une chamJ)l'e dos'e, il rH, au dedans, ,du bruit que font au dehoTs Jes vents et la tenlJpête. lVIais -dès que la 'confianoe est venue, 'avec ses doi:gts de n1ère, ouvrir les portes -du cœur, to,ut y ,entre; 'et ,ce n'est plus s'eulen1ent la porte qui est ouverte, ce sont tourtes :les avenues ... A/lors, si vous avez en réserve, dans votre raison et dans l'intime convic­tion de votre àn1e, quelqu'une de ces véritésessentieu,es, lUl de ces genres de foi ,céleste qui soulèv,e les I1lontagnes et les déplace, soyez sûr que vous obtiendrez, plus tôt ou p,lus taTd, les plus gé­lléreux effe01ts. AŒors vous poturez donner, à toutes les ~hos'es auxquelles 'répugne .la nahu"e -de 'l'enfant, un aspect qui illlpose ou qui attire ... Quand un ,cœur d'enfant acon1prÏs un ami; il ne s'indine pas, i:l 's'é.lanoe; il ne se donne pas, il s'abandonne, et il suivra jusqu 'au x extrénüt-és de La terr,e. 11 fe/r,a plus: i1 ·se :1aÎ-ss,e­ra entraîner au travail, enchaîner ,à :l'OI,dfle, tourner et retourner en tous sens, -dans ce creuset -de l' éduoation, où, par d·es opérations souvent pénihle1s de 'colmpOisition et de décomposition n1or,al,e, se Jornlent des ,caractères d'hollllnes d'une ;forte trempe. Voilà le résultat ,atteint, 1'olrdre ,régnant, 'le h~av/ai'l lassuré, sans que l'en­fant ait 'per-du pour autant sa joie et son ,contentelnent de vivre. Mais il 'a falJ.u pour ,c-ela que, sou s l'enveloppe du m.aître, il ait eontpris un a'lTiii.

Nul auiTe ù.noyen :d'en arriver là qtl'e -de cO'lnprend-re soi­même -l'enfant, de s'e pénétfler de sa n1entalité, au poin.t que tout acte et toute parole, en .ac-cord rigour,eux ave·c Ille diapason de l'enfanc-e, fass'ent vibrer par symp1athie .les 'cOI'des 'correspondantes de l'élève. Suivre autant que possible la nature de l'enfant, c'est le véritable secret d'a/cquérir sa ·cD-l1Jfianoe et -d 'as-surer s on bon-heur ». J.

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Q

PARTJIE PRATIQUE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt : RÉCOLTES D'AUTOMNE

!. RECITATION

Plaisirs d'automne

1.

J'ai pris, au fond du grenier, lVIa serpette et mon panier,

Fra-ppe du pied.

3.

J'ai cueilli è.ans mon verger Trois pommes sur un pommier

Pique du nez!

5.

J'ai pri·s au fond du buffet, Ma tasse et mon gobelet,

Saute d'un pied!

2. Les vendangeurs m'ont fait signe ; Je suis allée dans la vigne Et j'ai coupé les raisins,

Frappe des mains.

4.

La plus grosse était amère, La plus douce pour la mère, La plus rouge était pour moi,

Pique du doigt.

6.

J ' ai goûté le jus des pommes, Et j'ai bu, Icomm,e les hommes, Tr-oi.s gouttes de vin nouveau,

Saute bien haut.

Ernest Pérochon.

Les beaux fruits

Voici le raisin noir et le raisin ,aJmbré, La pon1llue aux tons cha,ngeants, la poire bonne et b elle, La do.uce reine-Claude avec la luiraibeHe, L a pêche rougiss'ante et .l'abricot doré.

Leur papfWJ.n. pénétrant r'en1plH toute la 'chambre; Et, ,quand la -guêpe -d'or qu'attirent les fruit·s' d'ambre Guette 'la prune blonde et le n1us-cat v,el n1eil, A vec un linge blanc la bonne 'ménagère Cache à :la 111araudeuse et défend du soleil Le trésor savoureux qui garnit -l'étagère.

H end Chqn.tavoine.

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84 -

II. VOCABULAIRE

Les fruits: la pO'mme, la p-oire, .la prune, la reine-Claude, la mirabelle, les coings, les pruneaux, les raisins.

Les 'arbres ,chargés de fruits dorés, appétissants, succulents. Les échelles dressées, les caissettes, l,es 'cageots, le tri, ,J'emballage soi,gné, l',expédition par can1Ïon, Ipar chenlin de fer.

Un IfTuit véreux, ,acide, taTé, ;pourri. Le verger, le jardin fruitier. Des 'albres soignés, traités, taillés. Des fruHs de 1er choix. Une poire ·bl,eUe, CJ'oquer des po.mmes à belles dents; savourer un fruit juteux; ,embaHel', trier, expédier, vendre des canadas, de.s francs­roseaux. Bien ,servir la dientèl'e' ne .pas l'a tromper; un v.endeur C'ons·ciencieux. La chair, la pulpe, l,e cœur, les pépins, le pé­doncule.

Des arbres en p.lein vent; des poiriers à ba.sse tige, des es­paliers.

III. ORTHOGRAPHE

a) Préparation: s'en référ,er au numéro 1.

Les fruits tombent

1. Ploc! ploc! font en tonù)ant les grùls :marrons que 1e"i enfants lancent pour 's'-amuser, ou 'enfilent en coHier.

2. P10'c ! ploc! font, dans les c.halnps, les noix qui tombent Avec sa 'gaule, le feI'lllier les ,albat, et 'les enfants les l'amassent dans ]es panjers d'osier.

3. Ploc! ploc! font sous les beaux ponuniers, les grosses pOnlTI1-e,s l'oses. Bientôt, 'au pressoir, on écrasera leur ·chair blanche pour faire du cidre.

4. P.loc! ploc! font dans .l,es boi.s les douces châtajgnès. Quel.le fête pour les écureuils et les enfants!

5. « Vite, un f,eu- ·de boi,s 'mort! » dit Bernard. « Vite, un ,cou­teau pour fendre leur peau 'bnill·e », dit à son tour Ni'cole. Voilà une première griUade. Qruel régal! ft/Ille Bl'ès.

La récolte des pommes

Dans les prés -voisins, 'les fernüers récoltaient ,les po.mmes; elles tÜlmbai,ent, roul'aÎ,ent dans l'herbe épaisse. Les travailleurs n'y pouvaient point sutfifiTe; il en venait des villages voisins; on le.selnbauchaient pour huH jOUI~S. Char,les et moi, parfois, nous nous amusions à les aider. Les uns gaulaient les branches pour en faire tom'ber Jes fruit,s tardifs; on récoltait à part les fruits tombés d'eux-'mêmes, t'rop mûrs, souvent talés, écrasés dans la h.aute heTlbe. Andl'é ' Gide.

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La récolte des châtaignes

1. C;est la saison des ,châtaignes, sai,son char.mante et pleine d'attraits. Le nlünde pastoral est en liesse: ]a joie ' rayonne sur les faces tannées des ;pauvres bougres ,qui, l'été, ont été sur les hauteurs alper leurs troupeaux. Le:s récoltes ..sont rentrées: les fruits sont au 'cel:lier; le kirsch Tepos,e dans les bonbonnes, le grain gît dans les ·coffres; Je vin 'nouveau fernlente dans les <\ bos'sets » . Hestent les châtaignes.

2. Tout ,oe 'que la ferm,e cOlllpte d 'hommes valides se dirige d'un pas long et Illesuré vers la .châtaigneraie aux arbres sé­culaires.

Là c'est un calnle trolIhl.ant... Mais une u'ctivité nouvelle vient y jeter le trouble: paniers, ,cor'beil'les, sacs, perches, sont jetés pêle-ll11êle dans la vaste ra.mure. La cueillette de.s châtaignes \' a COllnm,enc.er.

3. Les plus agiles grimpent aux arbres, s'agrippent des pieds tt des mains et se fixent aux ,endroits conv-enables. De leurs bras bien Illusclés, iIs secouent violemment l,es branches char­gées de bogues jaunes et vert,es et une grêle s'abat sùr le so.1, Te­couv.rant le gazon de ;fnüts aux reflets fauve·s.

Armés de perches, les montagnards agitent furieusement l'extréInité des rameaux et' les ,châtaignes t0111bent toujours dru. Successiv,elnent, tous les arbr,es y 'pa's:sent; géants valétudi.naires que la foudre a nlutilés,' adultes aux troncs ,cagneux, ITlalS fer­nleS ,co:mm,e le roc, jeunes .sujets à l'écorce tel1dre et lisse, tous sont nlinutieusement. inspectés, foui.1J.és, battus dans tous les sens.

La récolte des châtaignes

On était à 'la récolte des châtaignes. Les jeune.s gens, juchés Sur les arbres, gaulaient les !fruits J.llûrs qui t?,mbaient par grap­pes, aussitôt amassés etelnpilés dans des sacs. Deux ,charrettes suivai,ent les ' ·cuei1:leurs ·eof les cueilleuses, avec 'leurs attelages de vach·es rouges dont les .gros yeux en saillie ,miraient le vert jau­nissant des ramées et le dei! où ],e vent d"automne tissait ses étoupes .gris,es. Une laide journée ·et une récolte- de pauvres. On riait cependant, on parlait haut sous les ,arbres et on s'amu-sait; Emile POl.Zvillon.

La récolte des pommes de terre

Toute l'3Jprès-.midi, les femmes rmnassent les :pQlIumes de terre déterrées l,e ,matin 'pal' la charnIe. Toute f 'après-midi, . eUes se traînent sur les genoux, glacés pal' la glèbe humide, fouIllent dans les pot.s ,culbutés, secouent les .fanes, essuient rapidement les pOimmes .de terre, ;les Jettent dans un panier, vi.dent le pa­nier dans un ,sac. Dans le ,cha:Illp brun, l,es sa'cs 'ahgnent leurs sHho'uettes 'bl'anches. Jules LeJ'oux.

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Le temps des vendanges

En se,ptembre se lève sur la contrée un nlatin bien caracté­ristique, ce qu 'on appel'le ki « le ten"lps des vendang-es». La vendange n 'est pourtant pas conlmencée,mais la coul.eur du jour naissant en atteste l"appI'o'che. Grisaille du deI, gelée blan che saupoudrant les bas-fonds, tranlée' de brume sur la 'Profonde coupure où bondit le gave. Mais sous ces apparences renfrognées, nos paysans savent entrevoir la ,prOlnesse d'une après-midi tiède et d'un coucher de soleil doré. Mal'cel Prévost.

b) Exerckes d'application: S'en référer au nUluéro 1.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La -phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Formez des phrases avec 'les mots du vo,cabulaire. 2. Conjuguez les verbes du vocabulaire. 3. En un para'graphe, décrivez un arbre chargé de fruits. 4. Hédalction: La cueillette des ponlmes : ,préparatifs du dé­

part, les écheHe.s dressées, les caisse's, la 'cueillette; les fruits posés dans l,es ,caisses, puis sur l,e ,char; le r'etour.

Un beau v,er,ger. Les vergers sont dépouillés de fru,its; 'les feuilles tOlnbent;

description ,et réflexions. Ecrivez 'à votre ami pour l'engager à planter des arbres;

donnez-lui les raisons qui doivent l'inciter à suivre vos conseils.

Leçons de choses

LA POITUnE 1. Observons-la bien. - Ronde, aplatie, surface unie et lisse.

Où sont les restes ·de la fleur? Queue courte. Voyez cette pomme suspendue cl la branche, cm la croirait co'llée cl la branche.

Couleurs: rouge, verte, jaune, grise. , Frottons la pom-lile : elle devi,ent luisante.

IPesons-}a. C0l1l.bien de po,nllnes semblables faut-il pour 2 voir 1· Ü'vre, 1 ki 10 grul11'lne ?

2. La pomme es t sottie de la fIeu]' du pommier. - Au mois de mai prochain, les p01UUu.ers, réveil'lés par la tiédeur du printemps, épanouiront leurs fleul',s roses et blanches. Nous pourrons alors les étr!.dler sur l'arbre et, de senlaine en se.nl3,ine, suivre le développement -de leurs fruits.

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A~ljourc1'hui, nous observerons des gravures. La fleur du pon~nl1er rep?se .dans un calice fOl';mé de 6 sépales, la corolle Cl

5 petales et· I.l y a de nombI'euses étamines. Observons bien les 5 styles avec 5 stig,mates et 5 ovaire.s. Chaque ovaire ('ont.ien t 2 petits grains.

3. Coupons la pomme. ~ Première ,coupe: transversalement, pal' le nlilieu.

DeuxièIne coupe: dans le sens de la longueur. Distinguo~'s : ~a ;peau fine et conée Ù. la chair, la ~hair jLl­

teuse, blanc jaunatre, 5 'chambr.eUe,s (pensez aux 5 ovaiTes), dans chaque chambrette 2 pépins. Touchez les lames duréS de « l'œil» de la p0ll1!l11.e. Ce sont des cloisons protectrke-s. . Reularquez aussi cOllnment la queue s-e prolonge pal' des fils Ju squ'au 'centre de la pOl1.llil11.e. . .

. Sortons les pépins bruns. Ce sont des graines qui pourront, nl1ses en terre, dOlmer naissance à de nouveaux pommier "} .

Faisons-,en germer quelques-uns sur -de Ia mousse hlunide. Enlevons délicatement l~ peau d'un pépin. Ohservon,;: l'a­

mande anlère. Goûtons la chair douce, aigrelette, acide. Coupon.s une tran­

che de -fruit et pressons-la. Une goutte de jus tomhe. Expérience: peler une pOnlll1e et l'équilibrer avee une deu­

xiènle pO'l11'lne non pe.lée sur uné _ barlance. Constater ln litféTence de poids a1)rès ,deux ou trois jours et expliquer (rôle de la pe·lure).

4. La pomme est un excellem' fl'uit. - M'Ontre1' de;; gra­vures av;ec ,pollum.es à couteau: franc-roseau 'Canada astrakan Gravenstein. ' , ,

Le cidre est le jus fel'lmenté des ponlnles que l'on a broyées, pu~s. press,ées. C'est, dom,mage pou~' l'excellent fruit, car le SIlCl'e preCIeux est change en alco'Ol, toujours -dangereux.

. .Nous faisons -dü cidre de 'POlUlne non fermenté. Broyer une chzaine de ponlilles mûres, les réduire en bouil.lie, arroser d 'un peu d'eau, presser, filtrer le jus, pasteuriser au hain-më1rie 70° 1'e1'1ner les bouteill.es avec un bouchon pararffiné. '

Indiquer les régions où l'on cultive les p01l1'meS '='11 Valais. Parler du traitel11ent des arbres, soins à apporter à la cueillette, à l'enl'ball,age. Nos acheteurs? nlontrer sur la carte.

La vigne et le vin

Dans le dernier numéro, à propos du centre d ' intérêt: La vigne et le vin) nous avions cÛlluplété la dorumentation par une partie suisse et valaisanne ; malhelueuse:ment elle a dû être sup­prhnée faute de place.

ILes ~il1istirtutle'UTs rcomplé1ercmt facHeluentt 'eux-m,êll1'es ce thème qui lélll' est fan1Îli er. C. B.

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Thème d'examen des recrues pal' Ml' Chantrens

En 1938, les gouvernenlents de Zurich, St-Gall et Schwyz convenaient de renforoer Ù frais COlmnluns la di'gue de Rappers­wil qui menaçait ruine. Après la guerre, vu ]e renchérissement considérable des lnatériaux de construction, le canton de Zu­rich refusa de continuer saco'llaboration financière. St-GaD et Schwyz pü:rtèrent plainte et Zurich vient d 'être condanlné ù tenir .s'es ,e.ngagen1:ents cte~ 1938. Les journaux.)

CIVISME

Nous disons do'nc que Cie s'Ünt les gouvernelnents des troi s cantons de ZurÎ'Ch, St-Gall .. et Schwyz qui décidèrent en 1938 de 'coopérer à la rem,Ïse en état de la digue de Ra:pperswil. Qui est-,ce exU'cteln.ent « le gouvernement », . COl1111Uent s'appelle cette autorité dans votre c-a:nton ?

- Conseil d'Etat. Il est probable que les lnelnbres des trois ConseHs d'Etat

ont tenu une séance 'COIlIllllUlle pour prendre leur ·c1écis-iOll en 1938: combie'l1 pouvaient-Hs être?

- 3 X 7. Il aurait mieux valu, en cas d 'absence de l'un ou de l'autre

de ces nl'ess.ieurs, qu'il en ôlnanquât 2 plutôt que 1 ; pourquoi? - Question de nl'ajorité lors du vote.

Comme il s'agissait d'une dépense ÏInportante pour chaque canton - fI'. 600,000.~ pour le canton de Zurich - les 3 gOll'Vernelnents durent en demander l'.autO'risntion à l'autorité qui est chargée de les contrôler; quel'le est cette autorité?

- Grand Conseil. La dépense eüt été de 1/3 plus forte encore si le gouverne­

tnent fédéral n'avait lpasaocordé un subside; quel est le 1101111

exact du gouvernenl,ent suisse? - Conseil fédéral.

Mais 'voici qu'à cause du r'enchérisseunent des matériaux de construction, la part du ,canton de Zluich se voit é'levée à 1 mHlion 2ÜO fr., soit 'l,e double de ce qui avait ,été convenu e n 1938. Refus du ,gouvernement zurichois et plainte des autres can­tons; à quelle autorité?

- Tribunal fédéral. Le t'ribunal fédéral ,f'OT111é de 26 jUJg·es, a son siège dans, un

très beau palais qui se trou'Ve où ? -- Lausanne.

89 -

La question qui se posait à ,ces juges fédéraux était dO]le la suivante: En 1938 Zurich s'enga1ge à payer sa part des frais soit fI' . 600,000.-; 'en 1949 'cette p.art se 11'lOnte à 1 Inillion 200 francs; Zurich a-t-i'l 1,e droit, oui ou non, de refuser de :payer 'Plus que la part convenue en 1938? n est probable que les juges estinlèrent que Zudch avait à la fois raison et tort; en quoi Zurich avait-il peut-être raison de refus,er de payer 1 million 200 francs?

- Le contrat prévoyait 600,000 fr. - Zurioh n ',es't pas responsable du r.encbérisseUlent des matériaux de 'construction . - On pouvait attendre la baiss,e des PTix pour pour­suivre les travaux. - La digue de Rapperswil ne touche pas le canton de Zurich.

Mais les juges pensèrent égalem.ent que Zurich avait tort: pourquoi ?

Les deux autres cantons ·aoce.ptaient 'l'augmentation de leur .part.

Zurich ,avait pTis 'l'engagement de coopérer aux tra ­vaux. - En 19038, Zurich pouvait pl,évoLr, vu la tension diplo­'matique ,européenne, une 'augm,entation du prix de' tou­tes ,choses .... et faire des résepves . .

Bœf, les jug,es pesèrent le pour et le contre longuement -avant de prendre une décision; quelle décision auriez-vous prise vous-mêm,e et pourquoi?

Les juges fédéraux, eux, ont été unanÎlnes à condmnner Zurich, qui lnaintient qu'il était daDIs son droit et qui devra ainsi payer quand Ilnême. Est-ce jus'te, à vo!r,e avis, qu'on doive se soumeHre à un jugelnernt qu'on esHme injuste? Qu'en pensez­vous?

En tout 'cas, je ne pens'e pas qu'bn puisse dire de nos juges fédéraux ce qu'on entend dire parfois de certains arbitres dans les matches de foot-baIl: que (Usent parfois les vaincus de l'ar­])itre ?

Qu'il a été partial. Chez nous, en effet, on peut dire que la justice est au service

de la seule vérité.

ECONOMIE

C'est donc à cause du renchérisselnent des Inatériaux de ·construction que l,e d-evis de réparation de la digue de Rappers­wil a doublé éntre 1938 et 1949. ne quels matériaux s'agit-il ?

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Pierre. Ciment. Fer. Bois.

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On comprend que le feT ait renchéri. Mais avant de voir pourquoi, dites de quels pays d'Europe et d 'Alnérique on le fait Y,enil' ?

- Allemagne, Luxembourg, Angleterre, Suède, Etats­Unis.

Qui peut montrer la Suède et :les Etats-Unis? De tous les pays que vous venez de cit.er, c·esont les Etats­

Onis qui produisent le plus de fer, environ 50 millions de tonnes en 1938 ·contre 35 Il1illions pour la France, et 10 mi,llions pOUl' la Suède; COlT1l11.ent pouvez-vous 'expliqueT cela en regardant la c~nie ?

- Etats-Unis vastes .... A la carte du n1.onde, on n'lesure 15 'Clm. de 'largeur pour le,;

Etats-Unis, autant que la 'largeur de l'Europe. A l'échelle de l : 30,000,000, ce'la .fait quelle largeur ·en k'll1.. ?

Pourquoi le fer qui nous vient surtout de Belgique et du Luxembourg a-t-il autant renchéri?

- Production lnngiemps nloindre p endant la guerre. - Augmentation du prix de .la main-d'œuvre. - Aug'Inentation du prix des tr.ansports. - Dilminution du parc des wagons, de chalands.

M.ais si l'on cÜ'lnprend bien l'augmentatioll1 du prix du fer, où nous subissons la 'loi de l'étranger, o.n con1.prend luoins bien l'augmentation du -prix .de la pierre dont aucun pays n'est si bien pOUI~VU que .le nôtre; COlmn1.ent eX'pliquez-vous ce renché­rissement?

- Aug.mentation du prix de la n'1ain-d'œuvre. - Auglmentation des tarifs C. F. F. - Augm1cntatio'll du prix de la benzine.

On ' trouve des caTTièr,es de gnanit tout au long de 'la 'VaHée du Tessin; qui peut la montrer?

Pou11quoi 'ces C1anières s·e trouvent-eUes surtout le lon.g de tette 'v.allée du Tes'sin .plutôt que dans les A1pes grisonnes Oll

valaisannes? - A partir ,de la ligne du Gothard.

E semble aussi que -le prix du ciment n 'aurait pas dû aug­menter aussi considérabl,en1.lent puis'que nous avons sur :place 'la pien~e ·ca,lcair·e nécessaire; COlll'lnent expliquez-vous, ·en -dehors de la ·question de transport et de inain-d'œuvre, qu'i,l ait autant renchéri? .

(Suite pa·ge 92)

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PRIX DE REVIENT TIRE DU PRIX DE VENTE

1. Un 'C0l11lmerçant vend 22 Imètr,es de velours à 20 fI'. le mètre; i,l fait ainsi un bénéfice de 85 fr. COlmbien avait-il -payé tont le velours?

2. On a vendu 55 111.. de drap pour 1280 If ,l'. On fait .a'insi un. béné- . fice de fr. 4.50 par ln. Quel était le prix total d'a'chat?

3. Un cultivateur a vendu 8 vaches, savoir 5 à 925 fr. l'nne, el les autres à 875 fI'. l'une. Il a dépensé 650 .fI', pour les nourrir. Cakulez te prix -d'achat des vaches, sachant qu'H a réalisé un bénéfke de 665 fI'. -

4. On a vendu 60 n1.. de drap pour 2100 fI'. en :perdant ainsi o fI'. 55 par mètre. Quel était Ile PTix d"a.chat .de ce drap?

5. M'On père a ,a,cheté un ,cheval qu'il a Tevendu avec un héné­fi'ce de 280 .fI'. Il a Teçu en payement une vache valant 850 fr., un veau ,estÏJlné 185 fI'. et 2 ,chèvres 'Valant 95 fr. chacune. CÜ'mbien avait-'H p'ayé le ,cheval ?

PRIX D'ACHAT DE L'UNITE

1. Un 'll1.archand a'chète 34 chapeaux qu'il revend 867 fr. Il gagne ainsi 2 fI', 50 par c.hapeau. Que lui a 'vait coûté un cha­peau?

2. Tro-is pièc,es de drap meSUTant chalcun.e 25 m.ètres, ont été vendues 2100 fT. Le bénéfioe totarl a été de 275 fI'. Quel est le prix d',a,chat d'un .mètre d 'étoffe?

3. Un cultivateur veut vendre 56 ImOiüons pour le prix de 9600 fI'. Il en vend d'abord 26 à 180 fr. -l'un. COlubien doit-il vendr,e ,chacun des :autres?

- 4. Six bidons contenant cha'cun 15 .litres d'lnùle ont été vendu~ 272 fr. Le bénéfirce étant de 0,40 par litre, quel est le prix d 'Iachat d 'un litre?

TL On a vendu 140 'l11.ètr,es d'étoffe, savoir: 80 ,mètres pour 1224 il'. et le l'este ,à 14 .fI'. 50 1e lnètre. On a payé en moyenne 2 fr. 60 par 1111.ètre. A quel 'prix 'avait-on acheté le mètre?

Page 12: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

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- Augmentation du prix du ,char.bon.

Et I,e bois, le bois suisse, pourquoi est-il si cher, fI'. 150.­le m3 de bon sapin alors que Je bois étrang.er nous revi.ent à peu près au Ilnême Pl'ix à la fron'tière ?

- Dififi.cultés d'exploitation dans ,certaines rp.-gions. ~ Difficuités de transport de la forêt aux XFF. ~ Frais élevés des CFF.

On a :acheté pour les travaux de ,l.a digue de Rapperswill du bois de sapin de Suède; qui peut 'm'Û'l1trer ?

Ce boi,s de Suède rendu posé à notre frontière ne nous re­vient donc guère plus cher que Je bois suisse; 'comment expli­quez-vous ·cela ?

~ Abondance d.u bois en Sl'lède. ~ Exploitation fadl,e. - TranspoTt ,pal' flottage jus'qu'à la mer.

~- Main-d'œuvr,e habHe ip.arce 'que spédalisée.

HISTOIRE

Donc Zuri.ch .se s'OwueUra à 'La sentence d'ar,bitrage du Tri .. bunal fédéral. Les ZufÏichois n'ont pas toujours fait preuve d'une pareille soulnission aux sentences des al,bitres. Il y a un peu plus de 500 ans, ils refusèrent ·de s'e soumettre à un arbitrage da·ns une querelle jus·tenTent avec le canton de Schwyz et au sujet dê la posslession d'un territoir,e saint-gallÜ'is; qui peut dire à quel 'cünflit je 'pense ?

- Gue-rre -civile de Zurich. La ville ' de ZurÎtCh ne pouvait se risquer à perdre les terri­

toires à blé d'Utzna'Oh et de Gaster; pourquoi y 'tenait-'elle tant' ? - Pour ses propres besoins.

Le canton de Schwyz avai,t autant de ra'Î!sons que celui d.e Zurich de tenir à des terres à hlé; pourquoi?

- Canton alpestre. La querelle fut d'Onc arbih~ée, comllne l'avait prévu pour des

cas pareils, la prelnière constitution suisse, si l'on peut dire' . quelle constituti'On ?

- P.acte de 1291. Vous l"appelez-vous ,ce que di:t ce Pacte de 1291 à propos

d'arbitrage?

Si on avait suivi ce sage 'consei,l, on aUTait évjté notre pre­nüère tguel'ir,e dvile, <celJe de Zudch, ,comme on l'-a 'appellée, et d'autres encore; vous rappelez-vous ces tristes pages de notre histoire qui _s'appellent nos guerres civi'les?

- Guerres de religion, guerre du Sonderbund. ; (Suite page 94)

- 93-

PRIX DE VENTE DE L'UNITE

l. Un COm1Inerçant achète 140 l<;g. de c'afé à T,aison de 5 fI'. 50 ']Je kg. l'l paye 48 fl'. de frais divers. Combien revendra-t-'Îl le kg. pour .gagner 160 fT. sur le tout?

2. On aCJhète 30 'lllètres de ,dJ:ap à 26 fr. 50 I,e 111ètre. On: en vend 21 mètres à 28 fI'. le fmètre. COlnbi,en doit-on vendre lie l11.ètr.e du reste si l'on veut faire un béll'éfi;ce total de 46 fI' . ?

3. Un .luarlchall1d ·a .a'cheté 75 mètres de drap pour 1213 fr. 50. n ,elll r·evend d',abord 36 'mètres à 21 f,r . le mètre. ' Combien doit-il vendre ,Te mètre du reste pour gagner 320 fI'. sur le tout?

4 . Un ·commerçant aohète 150 kg. de ,café il 450 fI'. les 100 kg. Il en Tevend le cinquième à 6 fT. 80 le mg. Combien doit-i'i vendre le kg. du reste pour Igagner 160 .Ir. sur le tout?

PRIX DE REVI,ENT DE L'UNITE

1. En revendant 35 kg. de calfé c) 6 fr. 60 I,e k,g. on a faÜ un bénrérfi.oe de 38 fr. 50;à ICOlmbien revi,e.nt le kg. ?

2. POlU confectionneT 10 robe.s il a fa.JJu a'cheter pour 385 fr. · d'étoff.e et pour 45 fI'. 50 de fournitures. De plus on a donné 160 f,r. 50 ;pour la .façon. Quel lest ~e prix de revient d'une robe?

3. Quel est le prix de revient d'une tasse de café, sàchant que poUl' 5 tasses on emp10ie 100 g'r. de café ,à 2 fr. 60 le d.elui kg. e.t 10 mor'ceaux de SUCTe pesant cha:cun 5 gr. à l.20 fr. le kg. ?

4. Pour faire des confitures, une ménagère :a employé 45 kg. de ,groseHles à 1 fT. 20 1e kg.; 21 klg. de fTamboisles à J fI'. 25 le kg. et 36 kg. de sucr'e à 1 fJ'. 10 le kg. Par ··la ,cuisson, ill y a eu tUne perte des 2/5 du poids total. A cOiInbien est revenu le kg. de conrfituT,e?

Page 13: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

· - 94-

Les Zurichois cQll.nmirent une prem.ière faute en refusant de se souilnettre ,à l'al~bitrarge ; 'et ils en cam'mirent une deuxième en s'alliant avec qui?

- L'Autriche. Pourquoi cette alliance 'Soul,eva-t-elle l'indi~mation des au­

tres cantons? - L 'Autriche ennem.ie héréditaire des Suisses.

Mais 'l'Autriche se sentait t rop fai1ble, et elle denîanc1 a alors l'appui de qui ?

- France, Armagnacs. Les Suisses se portèrent à la rencontre de ce nouvel ennemi

et ils subirent alors ce _qu'on a appeié une glorieuse défaite ; la-quelle?

- St-J a1cques sur la Birse.

Quand?

/Pourquoi a-t-on dit de la défaite de St-Ja'cques sur la Birse qu'elle était une glorieuse défaite?

Quelles furent quelques raisons de cette défaite? - Théâtre de la bataille en terrain plat. _ Désobéiss ance aux ordres de ne pas franchir la Bh'se .

o St. J.aoques fut une défaite qu'on a pu a;ppeler glorieuse pour cette autre raison que Zurid1 abandonné des Autrichiens et des Arm.agna'cs dut finaleInent se soumettre. Ce qui prouve que l' a r­bitrag,e ·est presque toujours la m eiHeure solution d 'un conflit. Il faut es pérer que le nî onde actuel le ,co1l1prendra et que les con­flits éventue'ls entre les puissances pourront être Tésolus par l' aT-bill a'ge de queUe institution? ' -

- O. N. U.

BIBLIOGRAPHIE

OEUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE (OSL)

L'Oeuv re suisse des lectures pour la jeunesse a publié en 1948 30 brochures. 615,375 brochures ont été écoulées, soit 72 ,870 ex em­plaires de plus que l'année précédente.

L'extension de l'OSL dans tout le pays et le modeste prix de vente de 50 ct. pour de bonnes brochures, richement illustrées, permettent à tous les enfants suiE/se,s de se procurer de la lecture instructive et récréative, pour lutter ,contre les pubHcations immo­rales qui se répandent de nouveau 1argement sur le marché .

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BENEFICE PAR UNITE

1. 15 mètr es de: drap ont été payés 32 fI'. 50 l e 'lU . On le~ a r even­dus 650 fI'. Unel bén(·fi ~T a-t-oll f~tit pal' 'mètre?

2. Un libraire a acheté 15 livr es qu 'il a payés 87 fI' . 50 . 11 les a reven dus 107 fI'. Quel a été son bénéfke par livre?

3. UI1. nlal'fchand ,a ve11dll 48 l{g. ele froll1age pOLIr 230 fr . Sa'cllallt que le k g. lui a coûté 3 fI' . 50, quel .a é té son bénéfi"e p ar kg. ?

"1. Un TIîar,cha<l"1d a payé 920 1'1'. pour 6 tonneaux de vin de 136 ·}jt res ha;cun . Il vend ce vin l .fI'. 75 par litre. Combien aa an e-

'1 J' . b b t-} p ar '. lire ?

5. o.n a,chète 3 :pièces de vin de 25'0 litres dla:cune pour 1200 fr. On paye 56 f r. pour fr a is de trans.ports. On revend le t ou t ù r a ison de 2 fr. 60 le .lit re. Qu e'l bél1'éfice fait-on par li tre?

NOMBRE D'UNITES

1. On achète du clr~p à r aison de 28 f r . 50 le ln . On le reven d 36 fI'. 55 Je ln. Quelle est la longueur de la pièce si on réali.se un bénéfi,ce de fI'. 96.30 ?

2. Un tonneau de vin vaut 328 fI'. On en tire 50 ,1. ·et -le reste n e vaut plus que 234 fI'. Co.mbien de litres 'conten a.it la pièce?

3 , Un m archand de fruits a ache t.é des abri1cots à 1 fI'. 20 .le k g. 1'1 les rev,end 1 fr. 90 l e kg . et 'Îl gagne 63 [fr. Coulibi:en de kg. a-t-il vendus?

4. Un m archand achète des verres à 96 fI'. 50 l,e cent; il Jes re­vend 18 fI'. 60 .la douzaine . .combien doH-il en vendre pour gagner 78 fI'. ?

5. On Rchète 4 pièces d e vin pour 816 fI'. En revendant 3 litres pour 5 fI'. 40 on grugne 0 fI'. 30 pal}' litre. Quel,].e était la -conte­nance d e chaque Ipièce?

Page 14: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

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Aubert et Meylan: GEOGRAPHIE PHYSIQUE ET HUMAINE * )

Dans ·ce nouvel ouvrage, la géogra.phie physique traitée par M. Aubert, explique et décrit les phénomènes qui ont contribué à la formation de notre planète et qui 'continuent à en bouleverser la structure et la surface ; l'auteur montre que les forces externes et internes, qui furent celles du passé, sont encore agi'ssantes et 11 le prouve par des exemples à la portée de l'observation de cha­cun. Il y étudie la formation et le modelage des montagnes et des terrains, le creusement des vallées, l 'évolution des cours d'eau, l'action du ruissellement et de l'érosion, des poussées internes, è.e l'air et des vents, enfin l'histoire de la terre par le résumé de ses grandes ères géologiques. ~a seconde partie, due à Mr Meylan, traite de la géographie humaine. On y voit l'homme s'adaptant à son milieu ou le modifiant par son action sur Ira nature et I.e sol ; on examine le :peuplement de la terre et les 'grandes lois qui ré­gissent l'économie mondiale. Un dernier chapitre est consacré à la Suisse et à ses activités agricole, industrielle et commerciale ; ce chapitre est suivi de tableaux staHstiques. Une illustration re­marquablement choisie, signale à l'élève les phénomènes se dérou­lant autour de lui. Un tell livre en main, qui ne se passionnerait pas pour ces questions?

* ) Daniel Aubert et René Meylan : ' Géographie physique et humaine. Ouvrage destiné à l'enseignement ,secondaire. - Un vo­lume de 208 pages, 16x22, avec 84 illustrations, relié. Fr. 7.50. Librairie Payot, Lausanne.

LES GRIMPEUR S D E ROCHERS *)

Ce volume, transporte le lecteur au 'cœur de l'Asie. Un jeune botaniste est envoyé pour faire des études dans une région peu connue de l'Himalaya; il est accollljpagné de son frère et d'un chas­seur hindou. Le hasard veut qu'ils s'engagent dans une vallée en­tourée de parois abruptes, dont l'issue E!e ferme à la suite des mouvements d'un glacier. Les trois hommes réussiront-ils à sortir ~e leur prison? Leur~ ressources sont mince~ et, malgré les perfor~­mances qu'ils accormpHsseJ;lt, ils n'aboutLssent qu'à des échecs. La délivrance viendra cependant, presque miraculeusement. Une des grandes qualités des grimpeurs de rochers est de nous faire assis­ter à la fois · au prodigieux déploiement d'ingéniosité des trois ro­binsons dans des circonstances difficiles .et périJ.leuses, et aux dé­couvertes qu'ils font en explorant leur verdoyante vallée.

* ) Mayne Reid:: Les grimpeurs de rochers. - Un volume de 246 pages, 14x20, avec 8 illustrations de Hamme, relié sous couver­ture en couleurs. Fr. 6.50. Librairie Payot, Lausanne.

- 97-

SYSTEME METRIQUE

LONGUEURS

1. Rédui s 1) en dm ; 2) en om. ; 3) eu IIUIU ., puis .additionne hori ­zontaleluent puis verHcal,eluent

7 ln.; 25 au. ; 85 111. ; 69 1111. 19 lU. ; 46 m. ; 48 m. ; 195 m. 42 TIL ; 76 ,m :; 149 An.; 210 m.

2. Combien y a-t-il de m ., de dm., de CIll. , d e mIDI. dans : 24 danl. ; 76 dm.; 3 m.; 15 1111.

38 -dam.; 86 dIn. ; 18 ln.; 17 'm. 49 da'll1.; 97 dm. ; 10 lU. ; 9 In.

3. Réduis 1) ,en danl. ; 2) -en hm. ; 3) ,en lelm., puis ,additionne ho ... rizO'ntale1uent, puis verti,ca1lement:

48 m. 25 + 3875 ·enl. 5 + 13 832 mnl. 914 1111. 32 + 64 375 cm. + 136 478 111'1U.

o m. 375 + 467 'CUL 25 + 196 378 !lum. 17 645 m. 80 -t. 53 464 CIl~. + 148647 11HU.

14 m. 75 'mnl. + 1 d1U. 5 lUlU. + 0 m. 15 1111n.

4. AddHionne 14 km. 35 m . + 3 hm. 5 dm. + 18 111. 375 111'm. + 15 km. 5.

. SYSTEME METRIQUE (révision)

1 km. vaut: 215375 mn1. valent: 1 m. vaut ·: 1 dam. vaut: 37125 cm. valent: 5 hm. valent:

1 hl. vaut : 14890 cl. valent: 4·75 litres valent: 1875 dal. valent: 48371 dl. valent: 1 1. vaut: 1 dl. vaut:

1 kg. vaut: 1 gl'wnme vaut: 1 dag. vaut: 1 hg. vaut: 4·8375 Ingl'. valent: 123795 cg. valent:

? m. - daun. ? - hUI. ? --2Clll. ? - mm. ? ? m. - dauu. ? - hm. ? - CD1. ? - 111m. ? ? dam. - ? em. - ? m'lU . - ? d.am. - ?hm.

'? cm. - ? d1n. - ? ,111. - ? .I11Im. - ? hm. ? mnl. - ? dm. - ? daIn. - ? m. - ? hm. ? m. - ? dalll1. - ? h am. - ? dl11. - ? Cl1L

? 1. - ? dal. - ? dl. - ? cl. ? L - ? dl. - ? dal. ~ ? hl. ? da!. - ? hl. - ? cl. - ? dl. ? dl. - ? cl. - ? hl. - ? 1. ? hl. - ? d. - ? da1. - ? J.

- ? dal. ? dl. - ? d. - ? hl. ? daoJ. - ? l. ? cl. - ? hl.

? gr. - ? dg. ? dag. - ? hg. - ? cg-? kg. - ? hg. ? cg. - ? dag. - ? mg. ? gr. - ? dg. ? mg. - ? hg. - ? hg. ? kg. - ? -gr. - ? dg. - ? da1g. - ? ·l11g. ? kg. - ? hg. - ? dg. - ? cg. ? gr. ? kg. - ? dg. '- ? gr. - ? dag. - ? hg~

Page 15: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

~~------~--------------~~~~--==~======~ .. ~~======~======~======~--- -

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Mantel - COURS DE DACTYLOGRAPHIE *)

Ce cours cour9 a pour but d'enseigner l'utilisation rationnelle de la machine à écrire, au moyen de dix doigts, Ipar l'étude systéma­tique du clavier et par des exercices progressifs,. En même temps, il cherche à inculquer les principes d'une belle présentation de la correspondance commerciale, d'où les nombreux textes d'entraîne­ment que l'auteur propose et qui ,sont une ' image fidèle de ce qu'on trouve dans la pratique:

*) Edouard Mantel - Cours de dactylographie. Théorie et pra,· tique. A l'usage des écoles de commerce et des écoles professionnel·· les. 2ème édition. Un volume de 96 pages, 21x30, relié spirale. Fr. 4.80: Librairie Payot, Lausanne.

Meylan - GEOGRAPHIE ECONOMIQUE *)

Mr René Meylan, chargé de l'enseignement de la géographie à lE cole de commerce de Lausanne, g.ébute par une évocation de la découverte et de la conquête du monde, pui,s fait un résumé de géo­graphie physique, c'est-à-dire des -conditions où s'exerce l'activité de l'homme. Il montre ensuite comment ,celui-ci s'y est adapté et quels sont les genres de vie propres aux dif,férents climats. Le reste de l'ouvrage est consacré à la description des continents et des pays, tableau lumineux de leur relief, de leurs propres ressour,ces, de leurs habitants, de leur vie économiaque et de leur ,production. Nous aime­rions signaler l'utilité que peut avoir un tel livre pour tous ceux qui veulent se faire une idée précise de l'état présent de la structure économique ,d'un monde que rapetisse la rapidité sans cesse ac.crue de nos déplacements.

*) René Meylan - Géographie économique. Collection des Manuels d'enseignement com,mercia,l. Un volume de 272 pages, 13,5x20, broché, Fr. 6.85. Librairie Payot, Lausanne.

Dr Richard - La PSYCHANALYSE ET LA MORALE *)

La psychnalyse, qui s'efforce d'amener au grand j-our les con­flits subconscients, est-elle en opposition avec la morale ou _peut­elle au contraire lui être utile? C'est à ,cette question que répond un ouvrage déjà connu du Dr Richard, dont la seconde édition vient de paraître. Son but est de démontrer que, loin de se contrarier, ces deux branche,S de la psychologie humaine peuvent collaborer étroitement.

*) Dr G. Richard: La psychanalyse et la morale. 2ème édition. Un volume de 184 pages, 14x23, broché Fr. 7.-. Librairie

Payot, Lausanne.

- 99-

SYSTEME METRIQUE (révision)

Réduis:

1. 1 km. en 'm.; 1 hl. en Ll.; 1 kg. en gr.

2. 14375 m. en k,m.; 237 1. en hl. 34265 gr. en kg.

3. 52 Ion. en dam.; 38 hm. en dln.; 475 cm. en 111.

4. 14275 <ClIn. en Inn.; 34 dal. en hl.; 5348 m. en cm.

1. Réduisez ,en lm. : 14 dam. 5 ClIn.

2. Réduisez en gr. : 14 kg. 7 dg.

3 Réduisez en -dl. :' 5 1. 5 cl.

275 'cm2

4872 m 2

5375 d-m2

42575 cm2

32 m 2 5 dn):! 46 dln2 8

136 475 cm:! 14 m 3 75 .dIU3

189 m 3

143 In3 65

? 111 2

? hm2

? n1 2

? IU2

? cln2

? nl'l112

? .dlU3

? 'Cnla

? -<11U3

? 111'm3

MESURES DE POIDS

1 -tonne ? k'g. grammes 4875 tonnes ? kg. hg.

42500 kg. ? tonnes da-g. 1 quintal ? k ct hg. 5' 100 kg. ? qITI. - gr.

4275 kg. ? qIn. dag. 148 qm. ? kg. hg. 1 tonne ? qm. hg.

6875 qln. ? tonnes dag. 98 tonnes ? q-m. kg.

Réduisez 54 .758 hg. en tonnes. 978 tonnes = ? 'qn1.; ? kg.; ? gr. 768 500 gramlues = ? kg.; ? dag.; ? tonlle-s; ? qm.

N° 22

Page 16: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

- 100

NOS GARES: Cahiers des CFF. 2.

La direction des CFF. a eu une heureuse initiati've en créant une série de cahiers, dont .la Librairie P .ayot assume la Pl1bUcation et qui fourniront une vue d'ensemble sur la structure technique et économique des chemins de fer.

. Le premier . cahier traitait des locomotives; le second est con­sacré aux gares. Celles-ci sont pourvues de multiples installations en rapport ave.c leur importance et la nature du service. Leur des­cription peut donc bien faire l'-objet ct,.'un cahier. On y verra aussi les efforts aocomplis .par les CFF. pour améliorer les bâtiments, les bureaux, les locaux et de quelle manière ils tendent de plus en plus à établir des rè,gles génér.ales devant aboutir .aux aménalgements systémé;ltiques de l'avenir. A lire ce texte simple et .précis, agrémenté d'excellents dessins et documents photogrél\Phiques, on comprendra mieux le rôle joué par nos gares et le travail qui s'y fait.

W. Tribelhorn: Nos gares et leur personnel. Cahiers des CFF. No 2. Un volume de 96 pages, 13x20, avec 50 photos hors texte et 29 croquis, broché, Fr. 3.50. Librairie Payot.

flssociation des maîtres de Gsmnastique du \Jalais romand

Institutl'Ïces des environs de Sion

Le j.eudi 24 nQlvenl'bre 1949, à 13 h. 30, à la saHe de gynulas­tique de l'éco:le primaire des filles ·de Sion, M'lIe Mabillard, pro­feS's-euT de ,gymnastique, vous donnera une l,eçon très f.acHe et J)jen .arda,ptée à vos olasses de fines. Nous -Coiluptons sur la ,par­ticipation de toutes les sœurs ensei'gnantes et institutr'Ï<ces de la hanlieue et des COHUllunes voisines. Se 'munir de pantoufles de gymnasHqueet du lnanuel.

Le Co,mité technique.

GRAND CHOIX

HARMONIUMS neufs et occasions.

VENTE - ÉCHANGE - LOCATIONS - RÉPARATIONS - REVISIONS

Recueils de chant Musique pour

Harmonium el Orgue ~él. 21063

Devis sanl enga.gernent.

/(~~~ SION

PIANOS et

Instruments de musique.

- 101-

LE CARRE (,périmètre)

1. Quel est le périmètr,e d 'une COUT carrée qui mesure 35 m. 20 de côté?

2. On veut border avec une denteHe une douzaine de Inouchoirs -carrés ayant -oha1cun 25 cm. de côté. COlubien de Imètres de dentelle faudra-t-il .acheter pOlJ,r cela?

3. Une p'lalque 'de tô.le carrée -mesure 4 m. 80 de pourtour; quel en est le -côté ?

4. Le pérhll1ètre d 'une COtU carrée luesure 250 nl. Quelle en e~t le côté?

5. Un Jardin caTi~ luesurant 18 TIl. 50 de 'côté est entouré d'une triple rangée de lattes coûtant 0 fI'. 85 le 111. Quel est le prix de la clôture?

LE CARRE (surface)

1. On aménage une plaoe de sports ,carrée de 95 111. de côté. Que coûtera ce terrain à raison de 4 fI'. 25 le m 2 ?

2. Sur un ,terrain carré de 35 lU. de côté on construit une Blaison dont l'eluplacelnent carré mesure 8 Hl. 50 de côté. On demande queUe est la surfa,ce totale? queUe est la surface oocupée par la 'lnaisO'll et queUe est la surfa.ce restante?

3. Un jal~din carré a un pér1mètre de 125 lnètres. Quelle en est la surf ace? _

4. On a payé 1485 fI'. pour la ha'hlstrade entourant une cour car­l'ée. Quelle ,elst .la slwfa-C8 de cette eour, slachant que la bal us-fI'ade a coûté 3 fI'. 60 ,I.e lnètre ? .

5. Une tab'le carrée mesurant 1 m. 20 de 'côté ,est recouvlerte d'uu tapis qui déborde tout autour de 0 m. 40. On demande: 1) .la surface de ,la tabl,e, 2) la surfa-ce du tapis, 3) :le prix de ce­.lui-ci à raison de 9 fI'. 30 le m2, 4) de combien la surface du tapis dépasse-t-.elle cene de la table?

Page 17: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

- 102-

TIMBRÈS PRO JUVENTUTE 1949

MANUFACTURE DE PAPIERS

Plallarlâl Cia SION • Av. du Midi

fERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

- 103-

LE CARRE

~O~

Cherche:

1. La surface totale de chacun de 'ces carrés. 2. La surfaüe hachurée. 3. La surface du r,este.

4 . Le pérÏInètre de ,chacun des grands carrés sauf pour le numé­ro 3, à llloins que tu ne co~naisses l'extraction de la racine carrée.

LE RECTANGLE (son périmètre)

1. Un jardin lnesure 28,5 m. de long sur 23 nl. de large. On l'en­toure d'une tripl,e rangée de lattes. Combien de m. en faut-il?

2. Quel est le périlnètre (contour) d'un ,chwmp rectangu'laire llle­surant 39,8 ln. de largeur et dont la longueur e'st le double de ~a lal~geur ?

3. Un jardin mesure 18,5 nl. de long sur 13,5 m. de ,large;, Com­bien faut-il de palis pour la clôture, s'il ,en faut 13 pour une longueur de 2 m. ?

4. Le ;périmètr,e d'un pré de forme rectangulaire est de 316 m.; 'Sa 'largeur est de 32,75 'm. QueUe en est la longueur?

5. Un ,champ ,a un, pérhnètre de 99,6 ·m. et sa longueur égale 5 ,fois la lal~g,eur. Quelles ,sont ses , dimensions?

Ô. Le ,péri1l11ètre d'un chalnp est de 360 Ill.; 'la largeur est le 1/3 de la longueur. QueUes sqnt les dimensions?

Page 18: L'Ecole primaire, 15 novembre 1949

L'ajustage périodique des pupitres et sièges d 'écolier Embru à la croissance des élèves fac ilite de les habituer à gar­der une position saine et correcte. Les transports onéreux des bancs lors des changements des classes sont rendus superflus par l'ameublement Embru . Les bancs et les tables " grandissent" à la mesure de l'enfant. '

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