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L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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SION, 15 Avril 1949. No 13.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1~TÉ VALAISANNE D'EDUCATION

68ème Année.

AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50 les ol:1onnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement 6 M. CI. BERARD. Instituteur, Sierra

-- les annonces sont reçues exclusivement par -­PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de 10 Gare Téléphe[me 212 36

Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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SION) 15 Avril 1949. No 13. (;8ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA socla~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVERSES: Rapport de gestion de la caisse de retraite. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Le texte libre. - Une proposition. - Culture du sens social. - Les der­nières heures.. . les plus précieuses. - Pâques. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. Fiches scolaires. - Leçons de choses. - Orthographe.

Rapport de gestion de la cai~se de retraite du personnel enseignant pour l'exercice 1948

A la dernièl"e asselnblée génél'alle, l,a cÜ'm'm,~ssi'On a annoncé que 'sa première tâ,ohe consistffi'ait à ré;unir tous les éléments né­'ceslSaires pour J'étude du bilan technique de l.a caiÏsse. Selon ~e rè­glement, cette étud-e doit intervenir, 'en 'effet, t'Ous les 10 ans et la dernière a eu 1ieu 'en 1941. '

Dans sa séance du 28 octobre 1948, ta commission a pris la décision de p.rincipe de pr'Océder à ,la revision de la caisse. A­cette foin, eHe ,a arrêté J'es dispositions :suivantes :

1. Le bUTeau est 'chalJ'.gé d 'entrepr:endre les démarches utiles pour f.aire des prop'Ositions à la cOffilJ.niSiSion en vue du choix d'un nouvel expert.

2. La revision ,comprendra- non seulement .t'établissern.ent du bilan technique, mais la modification du règl,ement.

3. Les associati'Ons d'instituteurs ser'Ont ilIlIvHées à examinel' le p'roblèlne pui,s 'à faire des pr'OpO'SiÎtions à ·1a corn'mission.

4. Les T,apports présentés seront mi's en oircul.ation là la comunislS!ion pour ,être di1s'cutés ensuite.

Pour choisir l'expert, le bureau s"est mi,s en rapport avec l'of­fice fédéral des a's'sur.ances sociales, .a'Vec I,e secrétariat des ac­tuaires suisses, avec le bureau fédéra'l des' la>S'Slurances, aV'8C l'ass'O­ciation intercantonale pour l.a prévoy.ance en f.aveur du personnel. Il a pris contaot av'ec divers actuaires et, à ~a \Séance du 20 jan­vier, il était en mesure de faire des P.I:opos,itions à ,la cOlIIlmÎs­sion. Cette dernière a fixé son 'cho~x sur M·. le Dr Aider, profes­seur à l'Université de Berne. M. le Dr ALder vient d 'informer la commission qu'il accepte cette fonotion en Icol}Hlboration aV'eC M. le Dr H,ans StreÎt, actuaire au bUI'eau fédéral des assur.ances.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

- 386-

Les propositions 'PTésentées jusqu'à. ,oe jour -cornm~ 'celles qui sortiront encore des assemblées du -corps ensei'gnant s'eront exanlinées par la ,oOlnm~s's,ion puis translmi..ses à Il'expert avec mis­sion de 'les étudier dans :le cadi'e de la revision projetée.

La princiJpale innovation que l'on aim,eraJ.t voir introduire dans le 'règlement consiste à remp,laûer le traitement moyen paT le traitement f~nal pOUl' ~e ,ca'1cul de la pension. 1.1 is'agit lJà évi­demment d'une question très importante; ,chaque membre de la comn1Ïslsion, -chaque -maître d'éco~le en 'souhaite la réalisaHon. Aussi, devl'la-t-eHe êtl'e ·étudiée aV'lec tO'1.lt ;te .sérieux qu'elle exige. C:est une des tâches prés1entes de 1a co'rnm,Î'SlSion. Comme jusqU'à Inaintenant, la .com'mission 's"efforce die prog.urer au per.s'Oflnel1 en­seignant, par le :moyen de la revision le maximum d'avantages que 'la cais-se est en 'mesure de 'Supporter.

Au 'moment de prendre ,congé de M. le Dr Bays, nous ne vou­lons pas .terminer ce nlodeste l'apport 'sans le l~mercier de sa fl~alltche 'et 'loy,al'e ,coll.aboration et du tr'avaH consciencieux qu'il a fourni pour la caisse.

Sion, a Vl'hl. 1949. La Comlnission.

Caisse de retraite du Personnel enseignant Exercice 1948

COMPTE DE GESTION a. PRODUITS

Contributions des membres Contributions des employeurs. Intérêts

Total des produits

b . CHARGES

Pensions aux retraités Pensions aux veuves et aux orphelins Pensions aux invalides . Pensions aux enfants d'invaHdes Pensions aux orphelins Remboursement de cotisations Remboursement d'intérêts Prélèvement au fonds de prévoyance Frais de gestion Frais de banque Frais d'expertises médi<Cales

Total des charges

60,465.95 13,531.50 11,305.20

2,494.65 5,711.95

18,551.95 344.98 400.-

5,971.80 434.55 186.-

119,398.53

206,428.45 206,867.95 150,465.83

563,762.23

Total èes produits Total des charges

Excédent

- 387-

BALANCE

Répartition de l'excédent A l'avoir des membres: solde des coti-

sations Au fonds de prévoyance: intérêts Au compte capital: solde

total

Bilan (l'entrée an 1er janvier 1948 ACTIF

Titres et bons de dépôt . Banque cantonale: cOl'npte à ter-me Adm. fédérale des contri.butions Mobilier A voir des membres Fonds de 'prévoyance Créancier: Etat du Valais Capital: solde

1,745,000.-3,020,54;9.-

14,881.70 1.-

Totaux 4,780,431.70

Bilan de sortie au 31 décembre 1948 ACTIF

Titres et bons de dépôt Banque cantonale: compte à terme Admistr. fédérale des contributions Mobilier Avoir des membres Fonds de prévoyance Créancier: Etat du Valais Capital: Solde

2,326,000.-2,886,494.35

14,405.95 1.~

Totaux 5,226,901.30

Mouvement de fortune en 1948

Fortune au 1er janvier 1948 selon bilan d'entrée 4,780,431. 70

563,762.23 119,398.53

444,363.70

187,876.50 428.-

256,059.20

444,363.70

PASSIF

1,404,703.13 11,032.30 51,419.53

.3,31~,276. 74

4,780,431.70

PASSIF

1,564,921.48 11,060.30 53,525.43

3,597,394.09

5,226,901.30

sous déduction de l'avance de l'Eta,t 51,419.53 = 4,729,012.17

Excédent du compte de gestion .

Fortune au 31 décembre 1948 selon bi-lan de sortie 5,226,901.30

444,363.70

sous déduction de l'avance de l'Etat . ' 53,525.43 = 5,173,375.87

Page 4: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

- 388-

Statistique générale

Membres cotisants 336 institutrices 420 instituteurs

total 756

Membres pensionnés

29 institu.trices retraitées 46 instituteurs retraités

8 institutrices invalides 3 instituteurs invalides

31 veuves d'instituteurs décédés 5 veufs d'institutrices décédées

46 enfants mineurs d'invalides 45 orphèlins

213

Rapport des réviseurs des comptes

Mesdames, Messieul's,

~es sDus'Signés, vérifi'cateurs des compt'es de la caisse de retDaIte du Personnel enseignant, ont l'honneur de vous présenter leur rapport de vécifiûation pour l'année 1948.

~ ',eIlJ~b~le des postes. des ~ff~r~nts. comptes de la gestion <?nt ete pOIntes aVIeC les ,pIèces JushfIoabves correspondantes et ont été trou,vés 'c011Jfomles. Le 'solde en ~es pour l'année 1948 se monte a Fr. 444,363.70, comp,te tênu d'un versement de Fr. 400.- fait par J,e fonds -de prévoyance.

Le.s éléments du Bi1an ont éga.lement été 'coniTôlés Hs con­cD1'dent avec Iles relevés des comptes de la Banque cant~na,le. . ~a fortune nette de la cai!&se :pas:se de Fr. 4,729,(}12.17 au 1er JanVIer 1948 à FT. 5,173,375.87 au 31 décembre 1948.

Les comptes tels que .présentés donnent ·La oertitude d'être exacts, l'assemblée es{ priée de vouloÏT bien les approuver.

Les Réviseurs : sig. BOuL'dz'n Enlz·le. . P g,}.g. L'aplan Mw'cel.

Assemblée générale

~'3JS\Sen1blée générale annueJ.le des memhI~s de la c3!Ïsse de ~·etraIte du corps enseignant v,alaisau a-ma lieu le 28 avril 1949 a 14.15 heures, à l'Ecole normale des instituteul's) à Sion.

- 389-

Ordre du jour: 1. Procès-verbal de la dernière -assemblée. 2. Rapport .présidentiel. 3. Comptes de l'exereice 1948. 4. Nominations réglementaires. 5. Revision de la caisse. 6. D1'Vers.

La Commission.

j P ARTlIE PEDAGOGlIQUE 1

ue texte libre Application pratique (suite)

Nous avons dit que 'c'est l'a narration qui obti'ent les ,préfé­renoes de nos élèves; ils se -plaisent 'Surto-ut à raeonter des faits vécus et 'c ',est naturel.

Mais ils ne négligent pas pom: autant les sujets d'hna.gina­tion, cela dépend des tempéraments. Que1lques-uns laissent volontiers v.agabondeT IJa faIlle du logis; et Hs se ·montrent pa'r­fois fort habiles à composer de petits l'Om.ans ayant une fraî­cheur et une originalité remarquahles. L'expérience tentée cette année nous eonfiJ'lffie dans une opinion basée d'ailleU!l~s SUT des observ-ations personnelles faifes il y -a longtemps déjà.

Voilà pourquoi nous ne partageons pais les idées de coUè­gues qui soutiennent que I}'enfant ne sait pa's invènter, qu'il se borne tout au plus à résumer ses ·lectures, en y apportant peut­être quelques modifkations de détait

Il n'y -a qu'à suivre durant quelques instants les jeux de fil­lettes du premier âge pour voÎT avec queUe habiQeté eNes improvi­s·ent une tralne et bTodent une hilst.oire. Les psychanalystes n'igno­rent pas ,la tendaniCe à ,la fabulation de ,certaiIlls enfants ,et ils l

tirent de ces récits spontanés, d'inté'r.eslSantes déduetions. Mais c'est là une question qui wrt du üadre de notre. sujet.

Dans tous les ·cas, nous pos'Slédons une jolie ,collection de petits T'écits odiginaux; nous laimerions publier l'histoire de « Croque Noisette l'écureuil», véritable ,d1~a:lne qui s{' joue dans la f01'êt; .ou bien « La dlésobé~s-sance d'une étoile» où l',auteur ex­plique l'origine de ;}'ed,eJlweilss; et mieux eIl!Core: « V<üyage danls

Page 5: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

E!

- 390-

l'étoile Cristalline ». Mais cha,cun de ces sujets néces'sit,eTait 3 ou 4 pages 'au moins de notr,e journal. Si nous avons de la place dis­ponible, nous pubHerons .l'une d'elles dans le derni,er numéro du cours ,s col aifle. - .

Nous nous bornerons à citer aujourd'hui ce petit conte non dépourvu de 'Charme.

LES DEUX ABEILLES· INSOUCIANTES

Par une belle matinée d'été les deux petites abeilles Minouche et Badouche partent dès l'aube pour aller butiner dans une clairière assez éloignée.

Bzzz! bzzz! EI,les sont heureuses nos deux petites amies! In­souciantes, curieuses et gourmandes elles volent d'une fleur à l'autre sans penser au pollen qu'elles doivent apporter à la ruche. « Bah! se disent-elles, jusctu'au ,coucher du ~oleil nous avons bien le temps d'accomplir notre besogne».

Pauvres petites! elles ne voient pas J'orage qui se ,prépare. En effet, de gros nua,ges noirs obscurrCissent bientôt le ciel. Minouche et Badouche effrayées .par le tonnerre acceptent l'hospitalité d'une large feuille d'oseille, sans laquelle elles auraient été noyée9.

Au déclin du jour, l'orage s'étant calmé, nos deux amies quittent leur abri de fortune pour regagner la ruche. Elles pensaient à ce qu'allaient dire les autres abeilles en les voyant revenir bredouil­les et penaudes, lorsque les dernier:s rayons de solen' firent briller, tel un joyau, une magnifique rose épanouie.

Aussitôt les deux petites étourdies se querellent pour savoir à qui la fleur appartiendra. Tout à coup une voix rauque s'élève et dit: « Cette rose est à moi )} . Elles venaient d'être interpellées par

-une vilaine chenille ver,te qui logeait dans ce féerique palais qu'est la corolle d'une fleur. Je n'ai p-as besoin de vous dépeindre le dépit des deux abeilles qui maintenant regagnent leur domicile sans ap­porter le butin escompté; elles devront subir les reproches mérités de leurs compagnes plus travailleuses et plus sages.

Que de gens se disputent des objets brillants mais sans valeur, car les apparences sont souvent trompeuges.

Michel MOl'iel'.

Et m:a1ntenant TeVeJlltOns à nos 1110utons. Les élèves savent-ils Ichoish' à bon e sôent 1·a COllllipOsitiOill qui nl.érite de fig.urel' sur le cahieT d'honneuT? P.aI~faitement. Sur une -centaine de Tédactions di.fférèntes qui n'Ous ont été présentées, noUiS auriO'll.s rarement' pu ~nfirmer le ,choix.

Et .Je 'coup ·de pouce de lIa ma'll1an, du :gl'and frère .ou de la grande sœur, dü~ez-vous? En générall l,es élèves ne ,s'y lais,sent pas p_l~endre et ri'lls sentent mi~eux que nous la copie ou l'aide d'au­trui. « Ce n'est pas -lui » disent -ils dès les premières lignes.

391 -

L'une ou l'.autre f.ois, >RU début 'Surtout, de tels travaux ont été nettement écarté.s de s.orte que rares s'Ont 'ceux qm ont 'récidivé. Se faire dénonceT comme tricheur .par ~e m'aître, ce n'est ;pas gTave; mais c'est autre chose quand 1Ja sentenœ est portée par toute 1a claSiSle.

D'ailleuT-s Iles rédactions _sont choisies après qu'QIIl en a en­tendu 'la 'lJe:ctUl~ 'seuLement. L'orthographe n'entre donc p-as en ligne de compte. C',est pou.rqu.oi, si 'l,es fautes ont été corrigées à la mais:on, -oela n'a ·guèrce d'imp01'tance.

Mai,s, -allez-vous vOU'S écrier, ce -sont toujours ~es m'ême5 qui figurent sur Ile cahier d'honneur.

Non. Notez bien que noUlS avons 5 groupes tous difféTents, 'ce qui fait d'One ,que la premièw~ sem-aine déjà nous aVO'IlIS les -compo,s-itions de 5 élèves ins·crities .gur ce cahier. Si nous jetons un coup d'œil sur notre coHetion de rédactions, nous ,constatons qu'après 'la 50ème t'Üus les élèves ont eu leur ·tour.

Les ·enfants se rendent com1pte eux-mêmes qu'.j.tl lest équita­ble de ne pas -écarter ,systém'atiqumnent -oetfainscamar.ades fai­bles; et i~ leur arriv-e souvent de dire: Monsieur, X n'a encore jam-ais été choisi A10rs l'intéreslsé 's'aperçoit qu'on veut l'aider et la s.emaine sui'Vantle il f.ait ·un effort sincère, et ses c'Ündisciples s.e monh~ent indulgents. Si fel n'était ·p.as 'Je cas il appartiendrait au maître d'intervenir afin de donner ,confianoe aux élèves re­tardés. D'-autre part, si p'lusieur,s travaux du groupe sont vrai­ment bons il n'est Ipas nécessai.r'e de se borner à en faÎl'e re1-ever un seul.

Voilà en -bref ce que nous -avions à dire à propos de certains aspects des éco1es nouvelles et des 'pTooédés qu'eHes appliquent. On ne ,court ,aucun danger d'essayer ces formul'es si on le faH avec 'p'rudenœ ..

Gar il est lc1aiT ,que des éducateul's conscients de Jeur rôle ne peuv-ent se fi,ger dans l'im~mobi1.is.me et 'Sous prétexte de res­'ter fidèle à l,a tradition, ignorer des ilUOU vements pédagogiques qui dans l'espace ,de quelques années ont p'ris une g'l'ande exten­sion dans 'le mond-e entier, entbousi,asmant des Inilliers d'éduca­teurs.

P.our 'oonclm'e noU!S dirons .avec M. ' le ohanoine Marcel Mi­chelet, professeur lau tOOllège Sf-Charles, ' à :Porrentruy: « Il est oertain que devant Il,es nouveaux problèlnes que pose le bou­leverSiement du monde actuel, 'thll.e rnadition con·œmporaine de la Renai'Ss,ance :doit être r-eV'i'sée; mais il importe éminemlnent de ne 'pas prendre pour la grand'route un chemin de traver-se qui ne mène nu~[e part. » Cl. Bérard.

Page 6: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

- 392-

il nê proposition Depuis quelque.s années, les cours de perfecti'Ünnement 0'1'­

gan~sés pal' Ü~ Dépa,rtemenf de J'Instruction publique pendant les vacances, ont conquis Je personnel enseignant. De 'louables efforts ont été .faits pour .panrchiever La fOr'rnation pédagogique des 'Inaέtres" ou pour les ,mainteniT en 'c'Üntact avec les idées nouveUes en tlnatière d'instruction et d'éducation. n me selnble cependant qu'une lacune suhsiste : on ne pense pas aux maîtres des cours 'COIIlJpLélnentaires.

Nous 'savons que 'La Téadaptation du progrl3.mme des cours 'cOIIlllplémenta:Ï'res est à l'étude; nous a'VOU's même entendu dke que l'on songeait à augm,enter l'a durée des COUTIS post-sco'laires. Ce serait, ·ma foi, fort bien. l\1,ais il ne suffit pas d'avoir un pro­gramme bien étahlIi" sutffisam,ment élastique, pour 'réus'sir. Il faut, ,avant t:O'tlt, des maîtres spécialisés" ayant une formation adaptée à ces courls, et disposant d'un mat'ériel qui: permette d'augmenter, si je puis m'exprimer 'ainsi, le rendement des cours c.omplémef11ftJaires. J'ai débuté, comm,e maîtTie de ces cours, après huit années d'ensei'gnement pl"i,m'aire, et je ne pUlÎ,s que dire ma gaucherie lorsque Je me suis trQlUvé à la tête d'un cours cOlnplé­mentaire. Nous n'avons pas la fOrInation nécessaire, au sortir de l'Ecole NOl'llIl'a1e, pour tenir ~es COU!l'S avec un maximum de pro- . fit pour les élèves, et ce n'est qu',après des anil1ées d'expérience, de recherches, de documentatiO'll, que nous nous sentons 'capables de ·dirig.er un COUT'S conlplémentaire a've;c quelques chanoes de suocès. .

Il Y aur.ait lieu aussi, avant d'enh'e:prendre la réforme dont je parlais plus haut, d'entendre un peu l'avi's des ,maîtres compé­tents, qui ont 'eu l'occasion d'eIJ1Jseigner un peu dans tous les milieux de notTe population.

C'est pourquoi je ·me permets de formuler à nouveau la .p'roposition que j'ai faite lors de la conférenc.e du p.ersonnel en­seignant du mstrkt de Sierre, et qU,i, étant donné ,le moment où e.lle a été fa;ite, risquer.ait fqrt d'être oubldée. Voici de quoi il s'agit: Je demande - 'et, en .Je faisant, je fOTInule le désü- de plu­sieurs collègue.s - que le Département de Il'Instruction publique organise, en même temps que les 'autres cours de ,perfectionne­:filent, un' COUTS spécial pour les maîtres des Cours complémen­taires. Ce cours serait ,basé sur l'étude de 1a tranèhe du pro­gramme de l',année en COUTS. La parti,cipation à qu'atre de ces cours serait O'b~igat()iTe pOUT tous les maîtres des cours complé­luentaiTes. De ,cette façon, Hs étudieraient à fond ebaque tf'iallche du progralnme. Je ne parle pas de 113. durée de 'oos cours de per­fectionnement, mais i.l 'm'e semble qu'rI y a as'sez de pain sur la planche pour une sem·aine de tTavaii.

~ 393-

J'émets cette pro,position en t'Üute simplicité, bien certain que la pLupart de ,mes collègues des C. R. m'appuieront, du moins quant 'au prinoirpe. Ce ,serait aussi pour nous l'occa'sion d'examiner d'un. ,peu plus pTès notre :situation qui ne cOIfT'espond de loin pas il celle des ,collègues ayant une place fi~e. Et puis ne dit-on pas que « du choc des idées jail1lit la lumière » ? Alors', vive.m,ent la rencontre, ,et que jaillisse la lumière. Que tous ceux qui auraient des propo.sitions à faiil'e dans cet ordre d'idées se servent de notre joul~nal, ou, é ventu ealement, qu'ils se mettent en rapport avec le souss'i,gné. .

Je 'lne permets égalenlent de formu!ler le vœu que le Dé­partelnent de l'Instruction examine la pos'sihillité d'ürganiser ces C01U~S cette année · déjà. II f.aut que notre école prog11ess'e. On parle beaucoup die l'école pour la vie. Les cou.rs post-scolaires sont une étape importante de c.ette « école pour ,l,a vie ». Il con­vient donc que les jeune.s 'g'ens puisSlent en tirer le ,maxünum de profif. E. Emel'y.

Culture du sens social L 'ho Il1Im,e ,a été ,cl~é pour La :sociéM, et H lui ,sera'Î,t iiJ.npossible

de wVIle isolé. Mais p.oUT que ,cette société soit viable, 'que ,J'ordre et l'haT,monj.~ y 'règnent, Dieu lui a donné des 'lois, qui consti­tuent la ,loi natupeille ou te Décal'Ügue,. Parmi ,ces ,lois, il en est qui regal'dent p:lus part'Ï1cuHèrenl,enrt 'les rappo-rts des h'Ümllues entre eux. ' Le prelnier ,de .c.es ,commandemen'ts qu'on ,pO'UrraH appeler Iles c01niInandements ,sOtci,aux c"est :le 4'me du Déca1logue : Père et mère honoreras, ,et,c: 'qui ;règle :les devmrs r.écipToques des sllpérieu.rset des inféri.elH's, donc 'l'Ü'l~ganj,satiOl1 de toute société. Si -c.e comlnandement n'existait [l·as 'Ou s'H était violé d'une ma­nière générale et p:rofonde, ce serait l',anaTchie, le désO'rdre dans le nlonode. Sans dou·te ~e:s com:m·andements qui font suite au 4,me obligent d'observer la justice, 'la 'loyauté, la ·charité, vertus essen­ti'e.llement sociales.

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Page 7: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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Comrment peut-on maintenant ·cultirver le sens social, c'est­à -dire développer loes qualités néces·saires ·au bonheur de 1.a so­dété, qu.eLle qu',eUe soit quant au nombre dé 'Ses membres?

P.our y répondre nous étahlirons une divi'sion dans la so­,dété hum'aine; nous . partirons de .la famille, société primordia[e et fondanl.entale, pour ·continuerpar l'école, famille .agrandie, par ~a 'COlnnlune et enfin par rEtat, sous quelque forme qu'il se présente.

1) La famille. Dans la f'a!IIl'ÎilJle les devoirs des par..ents ·et ceux des enfants sont réciproques; ·car ID. où il y .a des devoirs, il y a .aaussi des dl'oits. Les enfants doivent aux auteurs de leurs jours l'amour, :Je r ·espect, l'obéilssance ,et dès qu'ils le peuvent l'assis­tance ou l'aide. Les ·pères et mères, de lIeur 'Côté, ont à entretenir 'leurs enf,ants physiquement ·et 'Illora'lement, à eXlercer sur eux une autorité juste, à les aimer ·et à l,es re~p:ecter en tant qu'êtres raiSonnables, 'créés à .l'image de Dieu.

Quand >ces vertus sont praH'quées de .part et d'autr.e, lla famille est dans 1'01~dre ,et la p 'aix et ordinairem·ent par voie de conséquen­ce dans une certaine prospérité matérieHe, car tous les membres contribuent au bien généraL

Le ·cont.entemlent, la confiance réciproque constituent lm di­m.at où .u fait hon vivre. L'honneur de cette famiUe est pour chacun de ses membres un trésor que .l'on g·ard.e jalousement, que l'on évitera de ternir. On est fier de tout ce qui arrive d'a­vantageux ou d'honorable à l'Wl qUê1collique des menlbres. C'est un .anlour-propre légitime, c,omecHf. La :maison fanliliale est un 'lieu béni où ron désÎtre rester tOUjO'llTS et mOlUrir, à laquelle on revient ,avec .amour ·q'uand on .a été ob1ig-é de s'·en éloigne.r. Qui n'a .lu la ,charmante et touch'ante poésie de Lamartine, composée ~ !la 'suite -de la visite qu'il fit un jour de ·son Miilly .. a'lors qUe la pTolpriété ,a'V,aÎ't passé à d'autres maÏ'nJs ?

2) L'école. L'école est une famille agrandie et une iJnage déjà plus exacte -de la société humaine. Là 'les devohs sont à peu près les mêmes que ceux d'une .fa·mille; les maîtres et maître.sses y relnpla·cent les parents, et les ~lèv·es, quelque nomhreux qu'ills soient; -doivent S'e ·considérer .et se 'tl.'aiter comlne frères et sœurs , el: non pas s·~ ,comporter comme des êtres juxtaposés, éh,angers les uns 'aux .autres ..

Si Illes vertus familiales dont nous avons Iparlé plus haut y sont en honneuT, l'é.cole ,sera, e1i1e ·aussi, un Heu aimé, où les en­fants travai,n,eront avec joie et zèle, 'Où ils aUTont m 'aintes occa­sions de pratiquer 'les 'Vertus 'SOCiales: ,l'a c.harité, l'entr'aide, la solidarité, lia justice, 'le support réciproque. On évitera autant que pos&i(ble t01.lt œ- qui ;peut porter atteinte au oon reIlom de 1'éco1e; on respectera mêm·e ,le Imobi:lier, les décorations de la salJe de

l'

1

1

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cl a's S'e , dont ·chacun se ' cO'llsidérera un ·peu comlne 'le propl\iétail'e, ct c'est, ·en eff'et, une propriété ·coHective.

InutÏ'le de ,dire que Joa t:1~anslÎtio'l1 entre l'école et Ja con~mune 8era facile et qu'on n"aura /pas Ide peine à intéres·s·eT ·ensulte lies élèves,au tllloins les plus grands à l'organisation et à la (prospérité COlnm unales.

De 'là à ,l'Etat et à la S'odété hUlll1.a'ille tout ,entièrie, il n'y a plus qu'un p .as.

Que ~e personnel enS'ei.gnant ,profite donc de toutes les occa­sions pour Icullfi.ver chez .les élèves le sens Isocial, ,leur parler de la beauté ·et ·de la nécessité -de lIa ,charité et de la justice; Jeur mon­trer surtout ,paIr d'es exmnp'les !lles .désordres qu'anlènent l'orgueil, .J'ambition, bI~ef l'égoï-sln.e. Ah ! que le .monde Iser.ait pilus heureux s'il pl"ati.quait ·I.e comlnandenl·ent du divin Maître: « Faites aux .autres ce que 'Vous voudri,ez qu'on vou's fît; ne faites lpas, ·etc. »'

Aussi le prés-i1dent TTuman avait-ill raison de ~ire, Ï'l n'y a pïl's longtmnps, que pour réful'lner l'e 'lnonde au point de 'Vue po­litique, éconOlnique et 1110ral il f!aut hù leJlsei.gner et lui faiJ'1e pra­tiquer 'le sermon sur lIa n~ontagne. Or, en bi1en des pays', surtout en Europe, on s 'élo1gne aujourd'hui de .plus ·en plus de la mon­tagne des béatitudes ·et on ne 's'y ·contente pas d'ignol~er la re1i­Cli'Ü'n on.la cmnbat .avec astuce et vio.1ence; on s'y eff01~ce ainsi de ~ap:e~ l'e:s .fondements de l'éd1fice sO'CÎlal qui finira peut-être un jour par 'l'ef.fondrem.ent et l'accumulation de ruines incal1cu~ables.

J.

ùes dernières heures .... Jes plus précieuses

Nous ·conna1ssons tous l'.ahnosphère de fin d'année scollaire. L ' ilJ.nag1nati'On des enf,ants de'Vlanoo le cours du t.emps. Lorsqu'ar­rive la :mi-a,nril , ·eHe vit déjà daiIlls ;les vacances il. vernI'.

L'li'l1!Sjpectlo'll .e~t pas·sée, 'l'a promenade Iscolaire en perspec.t:iv~. A lia Inaisün, on s'entr·eüern{ .activ.e·m,ent des m.ayens. En faut-Il da'vantag·e pour lnet.tt'e les jeunes cerveHes ·en l'aÏ'r?

Grande est pour le personnel eIl'seilgnan.t la tentation de se· laisser ·atll·er au fil de l'eau et de 'làcheT la bride de 'la vie acti'Ve et disdpl,inée. POln'quoi lutter ,contre ~e courant et Tefenir dans le rang 'lks ,espI,its juvénNés .golli'cités pal' tant d'appâts?

DansaUicune 'exploitation sérieus.e, on ne tolérerait une quin­zaine de llaisseT-aller. On a,ccorde aux ouvriers des congés Tégle­m entaÏl1Cs; muis pendant la durée des sem.aines de travait, on (Jonn" à chacun ' une o.ccupation utHe.

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Il est vra'i que l'é-cole est 'aut:e c?ose qu'un a!e1ie~ industriel. M,ai'S l'œuvre qu'on y a-ccomp'ht n ,est rpa.s IDOlnfoj 1ŒIllPortante; elle l'est même davantage.

Le ,temps de renf,ant a sa valeur propre, une valeur de for­Iuation. Ni les pa:rents soucieux de ll'éducation ?e. lle'UTis ~nfants, ni 'Surtouf CeLui de qui nous tenons notre rrllS'SIon 'soOlale ne sont d'a'c.co!rd avec !le demi-,gaspil1age des jours et des heur'es.

Puis il y ,a 'l'habitude de la fidélité jusqu'au bout. V~Y'ez .le paysan qui l.abouve son {·;h.a'mp ,: q~Jand il~. a tr.aJCé. le dernIer s11-'Ion, i'1 ne qu:ÏJtte ,son tnavall qu apresavolT eXHlIllné encore une foi,s Ja terre reiournée, ,ajusté les lignes limitrophes ~t. mis au ~et les deux ,bouts jusqu',aux angles. Notre labeur spITItuel méI"lte, {',ertes ~e ulême 'sodn métictrl:eux.

Enfin les deITIlfers jours et les dernièfles heures nous 'Offrent surtout J'dc-ca:sion de combler -des ,l.acunes observées, de récapi­tule:r des 'lnatières en des vues d'ensemble et aussi de profiter de la s,ali:son printanière pour ,f.aiTe observer la nature.

C'esf justement 'lorsqu'on est allégé des soucis d'examens que le tIiavail de l1a synthèse .peut 'se faire ,avec plus de cailme.

Lorsqu'ill ~'.ag.it des en~ants qui von.t quitter l'é~ole prim.aire .pour entrer, ,CO'ffilue .on dIt, d,ans Ja VIe, ~es de;rnlers, ]OUTS ~e cla:s'se offrent aux .m,aîtres 'et maîtresses loccRSlJ.on d entretenIr lLes grands de 'quel,ques questions vitales que l'ens'eignement' d 'après un prÛ'gr.allnme .dressé ,en vue d'un exalmen pas>se géné­ralement sous sHel1lOe.

La prÛ'men·ade sco[aire peut d~venk un petit événem:ent dans la 'vie d'un enflant. A -ce Ipropos, l~ faut regretter que la SI,m­p]jcité et la modestie .'aient s~uv~ent f~t place . à. il'insaHabjHté. Quand on mène les petIts ,au lOIn JUsqu aux extrémités du '~anton, il est difficile de t!I'ouver pour les 'grands des buts d'excursIon sa­tisfaisants. Aus'si convient-hl de graduer 'les buts, si possibl,e, po-UT que les c1as'se.s supérieures 'aient ~ncore quelque chose à VOiT.

Une -autre consridél'ation non négligeable, c'est lIa situation des famHles modestes .qui ont plusieurs enJfants en âg:e scolaÏTe. Si les dépenses de promenade ~nt trop ,élev~es, ~n impoS{' à ces fa.mines des .fr.ais qui les mettent dans une sltuatlOn désagréable, ou bien on éM;m.:Ïne -autÛ'matiquelnent Iles enfants en question, ce qui ne serait paiS équitable. .

D'aHil.etn~s cha'que 'per,sonne enseignante peut se convaincre sans :de longues enquêtes qu'e 1a jeunesse -connaît s'Ûuvent fort peu la région où :se passent ses jouJ'ls.

Les écoles qui vienœnt -à Sion ,peuvent de nouveau visiter ID mu.sée 'd'hi'stoire naturelle où el~es ont l'occasion de voir autre c,hose que le falneux ,loup. Va'lère reste toujours un rendez-vous

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reco.mmandable aux ocol'es en eXICUl~ion. 'C'est bien dommage que Ile pré-1et soit dépourvu de quelques -modestes instalkrtions pour que les enfants puis'sent y prendre com,modément leur pique-nique. Une .fontaine y sierait ,certainement bien p~aoée.

Il est -désirabl'e ,que la promenade scolaire ne .gœt pas 'le deTll~-er ·ac.te de J'année Isco1ai.re paflce qu'il es.t ,aloTos plus facile de l'int:égl"er dans l'œuvre é:duc.at.ive ,et -de maintenir parmi la troupe des petits .ex'Coul'sio'l1nistes l'Û'lidre indispensable à tout groupe­ment -d'enf,anbs. La tenue -d'une .écÛ'1e pendant 'le's heures de dé­tente Jette une lumièr:e aSlsez juste sur l'esprit de J'éco.Je et ipaT­foilsde ·la CO'lnmune.

QueLle que ' soit la -clôture des six, huit ou pres-que dix mois de das'se, on doit souhait'er de tout CœuT que La fin COUTOiIhlle l'œuvre. C. G.

PAQU]ES La nature, Le Inonde entier est en jubhl:ation !

QueN,e bonne pensée qu'à ·cette oc.oalSion 'le n1aître fiasse pr.ésenter aux pal"ents de ses élèves un petit ühef-d'œuvre SÔT­ti des mains habiles de leurs enfants, dè ces enfants qu'ils inondent tout le long de l'année de leurs bienfaits -sans nom­bre. Une belùe petite carte de vœux, -un panier de fleurs, un l:;>oruquet, un v·a:se ga,rni de f~eurons ,du jar<l~n de leur f.ant~i­sie! Il f,aut :si peu püU'r expnmer sa TeCOnnaIlSSanœ, pour faITe pla:isir !

La carte iUustrée 'est un des thèmes que 1es oofants ai­lUtent le pllt~s. Et 'combien ladroits sont œrtains d'entre eux pour trouver le décor nécessaire, une fois les expHoatioIltS du maître données.

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Page 9: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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IPour faciliter .ees expHcations et pennettre un choix des plus " ~iches en sujets et interprétations, U'~e ada.ptation /aux gOÎlts Iles plus divers et aux vœux ,des pet1t~ et d:e~ grands, void 'que l'Ecole Pl'l111ail'c vous 'll10ntr.e une Bche sene de su-jets de ca:rtes de Pâques.

Le n1aÎtre COn1'll1enCe p.ar dessiner un croquis au tableau pour IlHontrer CO'llliluent il fau.t. lnettre en ~l.9.lce le ~,essin. ~n généra!l, on tra'ce un ,axe au mlheu de la femlle; enSUl'te on dlS­

pûrs1e symétriqueluent les br.anches, ,les fleurons, -les boutons, les feuiH·es. La .f.antul:s'ie inspirera ,1es ·con1Jbinaisons l,e~ 'plus har­eUes .et les plus enjouées, décor sym'étri,que ou asymétri'que. QU3:nd il s'agit de symétrie, le dessin d'un côté de J'.axe est dé­·calqué ·de l' auh'-e Icôté du même .ax·e.

n est évident que le maîtr·e n'est nuUelnent obligé ·de s'en teni.r aux suJets présentés 51H' -les feui,Uets . Qu'i'l cOtIn!bine, qu'il val'ie les exercices, qu'il retranche, ûlnplifie, dive·rsifie il S011 gré.

Pourvu quep'our de'5 raisons ,sociales, il encourage et aide ses enfants ft mieux ûmer leurs pal'ents et ft resserrer les :liens de la famille.

JPARTJIE PRATKQUE

'LANGUE fRANÇAISE

Centre ' d'intérêt: LE BLÉ - MOISSON

J. RECITATION

Le champ de blé

Le .matin, dans -le ·chanlp de blé, ' On entend 'con1.me un air de fête: Tirli! Tirli! Soleil levé , C'est le réveH de l'alouette

Au chalup de blé, Lariré!

Au ·chan1p de blé.

Les oiseaux n'y chanteront plus Car, bientôt, les faux , l,es fanciUes

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Vont mettre ,le soJ tout à nu Et ,chasser les 'Voix si gen tiHes .

Du ,champ de blé ! Lariré!

pu ·champ de blé !

Moisson

Gais n10issonneurs, S'Ous Le soleil, Br.an:dis'Sons l'acier c1air ,des lames; En un ge'ste toujours pareiL, Gais müis,sonne:uris SDUS le S'Û'lei'l, Fais'Ons au 'cOOl]r du 'blé veTlIlleil Bri~'ler nos faux comIne des flamm1es ! Gais ,moissO'llneu:r:s, sous le sOileil, Bl~andissorils l'a,deT clair des lames.

Moissonneuses, tendoLIlis nos bflas Sous leurs .crépi,tantes jonchées; D'un geste alerte <et jauliai's las, MoiSisonneuses, tendons nos bras, Suivons 'allègrement 'leuTs pas, Sans cesse SUT le ,sol penchées; Moissonneus'es, tendolns IIlJOS hflas Sous leurs crépitantJes jonchées.

Panni Les champs nous semblerons FaiTe des bouquets d'étincel1l'es; T.ant d'aube luira 'SUT no,s fronts Que dans l,es ,champs noUlS IsembleroiI1s Port.er des gerbes de l~ayons .. Avec l'or blond des javelJes. PaTIni 'Les champs nous semblerons Faire des bouqùets d'étinœHes.

II. VOCABULAIRE

NOMS: 'l,a faux, la fauJCÏ'Lle ; ILa moissonneuse-'1ieuse, ~1eiS· râ­teaux, le tablier; un andain, une j'aveHe, une gerbe, une moyette, une meule, I.a grange; la 11101,5.S'0111, lia récOIlrt<e, le bé, un épi, des gr,aiu,s de blé, :des gerbes, un -champ de blé, une faux, une faucille, une rourçhe.

ADJECTIFS: les tig'es s'Oupie s, fr,agBes; les épis dorés, blonds, roux, dTus, lourds; une moisson ,abondante, riche; un mouvenlent cadencé, un cliquetis régulier; une m,âigre récolte, des épis bi€n remplis, de gros gpains, des gel~bes dorees, un superbe Cha1.11p de hlé, une faux ·coupante, une faucilt1e rouHlée, une four·· ch€ pointue.

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VERBES: .les ,moissons jaunis1s,ent, sie dorent, mürissent; les 111<oi's,sonneurs fauchent, abattent, llient, ,enta:ssent, engr,angent; 'le 'soLeil brilll'e, ·luit, hâle, altèr,e; fa:ire lIa moisson, 'l'écooHer l,e b.lé, luoissonner le blé, couper ,Les tiges, :l'es 'l'ass,eulhler en gerbes, her 'les gerbes; ba1tre le blé, le lnettre en 'S'a,c.

III. ORTHOGRAPHE

a) Prépa·ration: s'en réféper au numéro 1. Promenades champêtres

Cécile .apprenait ù Ja,ck à distinguer les épis pl,eins .du blé des épis harhelé!s de l 'orge, les grappes f'1.ottantes des aVOlnes, le ' rose des 'sainfoins, le violet des luz·ernes, Ile jaune d'or des champs d' œ'iHletJs , 10us ces tarpis Ha'lés ,sur l,es pr.és, oes Té­,oo'},tes en herbe qui, l'autOl11<ne venu, s',a'll10nc.ellel1.t :en IUleu1es iSJolées ,pa:nni toute la ,canùpagne ag·randi'e. A. Daudet.

Le moulin de Fuston

J.muaÏ's, -de mémo:iT,e -d'hàul'lue, Le uloulin de Fuston n'avait lllarché; on l'encontre, c'Ü-mnle oela, pas mal de nl0ulins en haute ProvenCie. L'écluse, la grande l'oue donnai'ent inuti},es; inutilies aussi ,dornlaient 'les pièces d·e 'l'aluénagement intérieur: 11l'eules frais taillées, blutoirs à la soi'e jaune toute neuve, poche. de toile t'Ûlmlbant du ,p lafonId par où -le blé descend ,c01rune une ,averse , de grains d 'OT, tiroirs énorm,e au fond desquels s'alnasse l'a fine farine tanlÎsée.

Les moulins

Quand loes enfants ,avaient assez de 'ces grandes piècees blan­-ehes .où 'la pouss,ière de 1a .f,arine 'luonte ,continueU1elnent dans la 111épidation du pLail1,cher et des muraiUes, Hs p.assai~nt des heures à .r:ega'rder les pall'ettes ba:ttant l',ea'u et les bouiUonnem'ents de l'éclus'e. A. Daudet.

Les battages

Les 111achines bourdonnent, et comn1:e d'habitude on s'enl­pliesse de les servÎT, Iles uns po.r1al1t Les ,seaux ou t~nant les draps

. 'Où fume .la baUe du bLé, les 'autres déliant les gerbes et ,les jetant dans la Inâ-choire qui trépide. Ls sacs \pendus aux ,guichets fré­mis'sent. On les pèse et on les enlève; 'les gars robustes les a'ssu-rent sur J'.épanle. Ch. Silvestre.

Le battag"e du blé

Il n'y .av,ait p.as de temps à .perdre. La vanneuse av'ait ses six nüUe gerbes à ' avaler dans :la journée; et, bi'en qu'eUe fût une gros'se lllangeusk, il ne faUaJt point 's"arrêtel: si l'on vouloait en fi­nir avec la nuit..

Les eng~enelu's, debout sur ~€'s planchettes a,ccrOlohées sur S'es flancs, lui ,ponsS'ailent la paine de 'loin, par geste., prudents. ,Pal'-

Sixième Année, No 2. Avril 1949.

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J. RELIGION - PHILOSOPHIE - PEDAGOGIE

RELIGION - PHILOSOPHIE - PADAGOGIK

AMBORD, Beat. Begegnung mit Chri'stus. - Auf dem Weg durch das Kirchenjahr. Olten, O. Walter, (1947); 8°, 413 S. Taf.

TA 7646 Kleines ABC des Gloaubens. Basel, Verl. Nazareth, 1942; 8°, 128 S. TA 7679

BALLY, Charles. Qu'est-ce qu'un signe? Extr. de: Journal de psy­cholo,gie normale et pathologique. 1939, avril-juin, pp. 162-174.

PA 3377

BAYER, F. J. Das Papstbuch. - Hr,g. und eingeleitet von F'J'B'. München, Drei Masken Verl., (1925); 4°, XLIII+132 S. Abb. Taf. Karte, Portr. . TB 820

CHASTONA Y, Paul de. Introibo. - Ein Priesterbuch: Lesungen und Erwagung·en über das. Missale. Einsiedelln-Koln, Benziger, (1941); 8°, 174 S. TA 7645

DELOGNE, Hugues. Précis des apparitions de la Très Sainte Vierge à BeauI'iaing, d'après le R. P. [Gaston] Maes. St. Maurice, Impr. St-Augustin, 1947; 8u, 126 p. pl. plan. TA 7755

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Page 11: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

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STAUFFAC:HER, W[erner]. Schweizerisches Obligationenrecht. Mit Vorwort, Anmerkungen und Sachregister, hrg. von W'S'. (7.~: Auf!.) Zürich, Ore Il Füssli, (1945); 80, XLVII+523 S. (Ta­schenausgaben der Bundesgesetze.) SL 5/IV

vVEIBEL, Rainer. Der Schutz von Warenausstattungen im schweize­rischen Zivilrecht. Ein Beitrag ZUùTI Wettbewerbsrecht. Land­quart, Buchdr. Landquart, 1948; 8°, 70 S. (Diss. iur., Freiburg.)

PA 3435

v.nCK, "VV [ilhelm]. Der kleine Merkur. Kaufmannis-ches Nachschlage­werk und Repetitorium. Neu bearb. v. G[ottfried] Oswalè.. Un­verand. Neudruck der 9. Auf!. Zürich, Schulthess, 1947; 80, 560 S. Abb. Tab. TA 7961

\VIDMER, Th[eodor] W[ilhelm]. Der Ursprung der Familie. _ Aus­zug aus: « Die Stellung des Marxismus zu Ursprung und Ent­wicklung der Familie ». O. O., [1947]; 80 , 92+VII BI. (Diss. phil., Freiburg.) PA 3433

Page 12: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

204

III. LANGUES ET LITTERATURES

SPRACHE UND LITERATUR

AMSTUTZ, Jakob. Was ist Verantwortung? - Das .Problem der sittlichen Verantwortung, mit besonderer Berücksichtigung sei­ner Lasung im ,Werk Jeremias Gotthelfs. Bern, P. Haupt, (1947) ; 8°, 92 S. (Berner Universitats~chriften. He·ft 7.) PA 3209

ARNIM, Ludwig Achim von. Arnim,s Werke. - Auswahl in vier Teilen. Hrg .... von Monty Jacobs. Berli~, [usw.], Bong. [ca. 1905]; 80 , 2 Bde., Port. Faksim. (Goldene Klassiker-Bibliothek.)

TA 7732

BARTELS, Adolf. Geschichte der deutschen Literatur. - Kleine Ausg. 13. und 14. Aufl. 30.-34. Taus. Braunschweig, Berlin, Hamburg, G. Westermann, 1934; 8°, 779 S. TA 8076

BELLESSORT, André. Virgile. - Son œuvre et son temps. Paris, Perrin, 1920 80 , IX+335 p. carte, dépl.. front. TA 7535

BERNANOS, Georges. La grande peur des bien-pensants. Edouard Drumont. Paris, B. Grasset, (1931); 8°, 458 p. (Démission de la France, 1.) La COUV. porte: 41e éd. TA 7538

BOURGES, Elémir. Le crépuscule des dieux. Paris, Plon, s.d.; 80 ,

237 p. (Bibliothèque Plon, Série 2, No 82.) TA 7566

(MUSCHG, Walter und Rudolf Hunziker.) Dichtung und Forschung. - Fest~chrift für Emil Ermatinger. Zum 21. Mai 1933. Frauen­feld und Leipzig, Huber, 1933; 8°, XII+297 S. Portr. TA 7625

FEDEHER, Heinrich. Berge und Menschen. Berlin, G. Grote, 1911, SC\ 654 S. (Grote'sche Sammlung von Werken zeitgenass·. Schrift­steller. Bd. 103.) TA 7688

:B'OGAZZARO, Antonio. Il Santo. - Romanzo. 41. migliaio. Milano, Baldini & Castoldi, 1906; 80 , 477 p. TA 7426

FOSCOLO, Ugo. Poesie e saggi è.i prose. Milano, A. Vallardi, (1934): 811

, 233 p . portr. (1 grandi scrittori.) TA 7689

F'REYTAG, Gustav. SolI und Haben. - Roman in 6 Büche:rn. 102. Aufl. 371.-374. Taus. Leipzig, S. Hirzel, 1920; 80, 2 Bde. TA 7724

GEIBEL, (Emmanuel August). Geibels Werke. - Auswahl in 2 Tei­len. Hrg ... von Friedrich Düsel. Berlin, [usw.] , Bong. O. JO.; 8°, 2 Bde in 1 Bd. Portr. Faksim. TA 7735

GUENTHER, Werner. Der ewige Gotthelf. Erlenbach-Zürich und LeiJpzig, E. Rentsch, (1945); 8°, 400 S. TA 7720

GUYON, Bernard. La pensée politique et sociale de Balzac. Paris, A. Colin, 1947 ; 80 , XVII+829 p. TA 7670

HAEBERLIN, Heinz. Die viersprachige Schweiz. Vortrag ... Frauenf~ld und Leipzig, Huber, (1938); 80 , 32 S. . PA 3394

.J

,

- 205-

HALM, Friedrich. F'Halms ausgewahlte Werke in 4 Banden. - Hrg. von Anton Schlassar. Leipzig, IVI. He,sse, [ca. 1903]; 80 , 4 T. in 1 Bd. Abb. Taf. Portr. TA 7703

HAUPTMANN, Gerhart. Gesammelte Werke. Bd:. 6: (Grie.chischer Frühling - Atlanüs.) Bedin, S. Fischer, 1922; 80 , 465 S. (Jubi­laumsausgabe.) TA 8068/6 Gesammelte Werke. Bd. 7: (Peter Brauer - Festspiel in deut­'schen Reimen - Der Bogen des Odysseus - WinterbalIade -Der Ketzer von Soana.) Berlin, S. Fi.scher, [1922]; 80 , 481 S. (Jubilaumsausgabe.) TA 8068/7 Gesamm·elte Werke. Bd. 8: (Der weisse HeHand - Indiphodi - Anna.) Berlin, S. Fischer, [1922]; 80 , 421 S. (Jubilaumsaus­gabe.) TA 8068/8

JOST, Franz. Heimatrast. - Neue Gedichte. Brig, Fr. Imhof, 1934; 8°, 83 S. PA 3281

LEMAITRE, Jules. En marge des vieux livres. - Contes. P.aris, Soc. franç. d'impr. et de librairie, 1906; 80 , 284 p. TA 1851

Chateaubriand. - (15e éd.) Paris, Calmann-Lévy, (cap. 1912); 8°, 346 p. TA 7534

LUDWIG, Otto: Otto Ludwigs Werke in sechs Banden. - Hrg. von Adolf Bar.tels. Leipzig, M. Hesse, [ca. 1900]; 8u, 6 T. in 2 Bden, Portr. Fak~im. TA 7702

LUKACS, Georg. Goethe und. seine Zeit. Bern, A. Francke, (cop. 1947); 80 , 207 S. TA 7873

L UETHI, Max. Das eurotPaische Volksmarchen. - Form und Wesen. Eine literaturwissenschaftliche Darstellung. Bern, A. Francke, 1947; 8°, 127 S. TA 7871

MARCUS, Carl David. Knut Hamsun. (l.-3. Taus. ) Berlin-Grüne-wald, Horen-Verl., 1926; 80 , 242 S . Taf. Portr. TA 7701

MEYER, Conrad Ferdinand. Samtliche Vverke in sechs Teilen. Hrg ... von Walther Linden. Berlin, Leipzig, Bong, (1929); 8°, 3 Bde, Portr. Front. (Bongs goldene Klassikerbibliothek.)

TA 7733

PAPINI, G[iovanni] e P. Pancrazi. Poeti d'oggi . (1900-1920) . -Antologia... con notizie biografiche e bibliogr;:>.fjche. Firenze, Vallecchi, (1920); 80 , 543+IV p. TA 7540

ROULET, Claude. Eléments de poétique lVIallarméenne. - D'après le poème: Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Neuchâtel, Ed. du Griffon, (1947); 8°, 163 p. (Thèse, Lettres, Genève.)

TA 7658 SCHAUFFLER, Th. Althochdeutsche Literatur. - Grammatik, Tex­

te mit Uebersetzung, Erlauterungen. 3.* Aufl. Neudruck. Leip-· zig, G. J. Gaschen, 1906; 80, 160 S. (Sammlung Gaschen, 28.)

TA 7777

Page 13: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

206 -

SCHAUKAL, Richard von. E(rnst) T(heodor) A(madeus) Hoffmann. Sein Werk aus seiriem Leben dargestellt. Zürich, Leipzig, Wien, Amalthea-Verl., (1923); 8°, 309 S. Taf. Portr. Faksim. TA 7694

STAIGER, Emil. Grundbegriffe der Poetik. Zürich, Atlantis Verl., (1946); 8°, 246 S. TA 7690

THEYTAZ, Aloys. La chanson du Rhône. Jeu s.cénique en deux par­ties de 12 tableaux. (Sierre, I,mpr. E. & W. Schœchli, 1948).; 8° ~

51 p. portr. (XIImes Fêtes du Rhône, Sierre.) PA 3366

IV. HISTOIRE - BIOGRAPHIES

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN

BERTRAND, Louis. Ludwig der Vierzehnte. Aus dem Franz. über­tragen von Gertrude Aretz. Dresden, P. Aretz, (1927); 8°, 344 S. Taf. Portr. TA 7700

CARLYLE, Thomas. Die franzosische Revolution. Geschichtsbilè·. Neue Ausg. Bd. 1: Uebers. von L. Daufalik, (Bd. 2: von Franz Kwest) . Halle a. S., O. Hendel, (1898); 8°, 2 Bde., Portr. (Bibliothek der Gesamtliteratur. No. 1204-1209+1221-1226.)

TA 7544

CHAMBERLAIN, Houston Stewart. Die Grundlagen de.s neunzehn­ten Jahrhunderts. JubiHiums-Ausg'abe der 25. Aufl. München, F. Bruckmann, (i940); 8°, 2 Bde = XVI+1246 S. TA 8080

. FORRER, Robert. Die helvetischen und helveto-romischen Votivbeil­chen der Schweiz. Basel, Verl. d., Institute,s für Ur- u. Frühge­.schichte der Schweiz, 1948; .8°, 76 S. Abb. 15 Taf. Karte. (Schriften des Institutes für Ur- und Frühgeschichte der Schweiz. 5.) N 170.'5

FUNCK, Ferdinand von. lm Banne Napoleons. - Hrg. von Arthur Brabant. Dresè.en, P. Aretz, 1928; 8°, 416 S. Taf. Portr.

TA 7695

Die G e m e i n d e w a IP pen des Kantons St. Gallen. - Bearbei­tet von der Gemeindewappenkommission des Kantons St. Gal­Ien. Mit 12 farbigen Wappentafeln. Gezeichnet von Willy Baus. St. Gallen, Fehr, (1947), 4°; 28 S. 12 Taf. TB 755

JOST, Franz. Pfarrer Peter Joseph Kampfen (1827-1873). Lebens­bild und Zeitbild. Brig, Tscherrig & Trondle, 1935; 8°, 205 S. Portl'. TA 7983

LA GORCE, Pierre de. Au temps du Second Empire. Paris, Plon, (1935); 8°, IV +245 p. port. TA 7565

HENRI-ROBERT. Les grands procès de l'histoire. - (Série 1:) Marie Stuart - L'affaire Cinq-Mars - Nicolas Foucquet -Voltaire, défenseur de Calas-Camille Desmoulins. (8e tirage.) Paris, Payot, 1931; 8°, XIV +270 p. fig. port. fac-sim . TA 7594/1

- 207-

Les grands procès de l'histoire. - (Série 2:) La marquise de Brinvilliers - L'affaire du collier - Charlotte Corday - Ma­.dame Roland - L'affaire Lafarge. Pari.s, Payot, 1930; 8°, 248 p . fig. por,tr. fa.c-sim. TA 7594.'2

HOMO, Léon. L'Italie primitive et les débuts .de l'impérialisme romain. Paris, La Renaissance du Livre, 1925; 8'\ XIII+436 p. cartes. (L'évolution de l'humanité, Synthèse collective. 16.)

N 373/16

IMESCH, D (ionys). Die Osterlammsbruderschaft in Brig. - Ge­schichtliche N otizen und Mitgliederverzeichnis. [N eu hrg. von] Rudolf Riggenbach und Fidelis SChnyder. (Brig, Tscherrig & Trondle,) 1948; 8°, 31 S. ' PA 3278

JUNOD, Marcel. Le troisième combattant. - De l'ypérite en Abys­sinie à la bombe atomique d'Hiroshima. Lausanne, Payot, 1947; 80, 263 p. pl. TA 7769

LENOTRE, G[eorges]. Le Tribunal Révolutionnaire . - 1793-1795. Paris, Perrin, 1908; 8°, III+370 p. Pl. portr. (Mémoires et sou­venirs sur la Révolution et l'Empire.) TA 7599

LUDWIG, Emil. (Otto von) Bismark: Geschichte eines Kampfers. (Ungekürzte Sonderausg.) Berlin, Wien, LeÏJpzig, P. Zsolnay, (1932); 8°, 558 S. Taf. Faksim. TA 7705

IVIARANON, Gregorio. (Gaspar de Guzman, Graf und Herzog von) Olivare.s. - Der Niedergang S:paniens aIs Weltmacht. Uebersetzt und eingeleitet von Ludwi,g Pfandl. München, G . Gallwey, (1939); 8°, 423 S. Taf. Portr. TA 7717

PIRENNE, Henri. Sozial- und Wirtschaftsges.chichte Europas'i.ilTI Mit­telalter. (Uebersetzt von Marcel Beek.) Bern, A. Francke, [1946]; 8u, 255 S. (SammJ.ung Dalp. Bd. 25.) 'l'A 7864 .

PITTARD, Eugène. Les civilisations précolombiennes. [Lausanne], Guilde du Livre, 1946; 8°, 135 p. pl. (Collection « Gai savoir »,

vol. 9.) TA 7604

SCHMID, Josef. Jorg Keller, Hans Viktor We,gmann, Niklau.s Hart­mann: Drei Luzerner Künstler und deren Werke in .... Münster, im Oberwallis. Luzern, E. Haag, 1948; 4°, VIII+60 S. Abb. 66 Taf. (QueUen und Forschungen zur Kulturgeschichte von Lu­zern. Bd. 1.) NB 376/1

SCHNUERER, Gustave. L'Eglise et la civiJ.isation au moyen âge. -Trad. franç. de G[aston] Castella et de M.-Th. Burgard. Paris, Payot, 1933-1938; 8°, 3 vol. (Bibliothèque historique.) TA 7619

SEIGNOBOS, Ch[arles]. Politische Geschichte des modernen Europa. - Entwick,lung der Parteien und Staatsformen 1814-1896. Deutsch nach der 5. Aufl. des Originals. Leipzig, W. Klinkhardt, 1910; 8°, XVI+808 S. TA 7709

Page 14: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

208 -

SOULIE, Maurice. Les .procès célèbres de l'Espa.gne. Paris, Payot, 1931; 80, 254 p. pl. !portr. TA 7597 Les procès célèbres des Etats-Unis. Paris, Payot, 1932; 8°, 270 p. pl. portr. TA 7595 et H. Muller. Les procès célèbres de l'Allemagne. Paris, Payot, 1931; 8°, 286 p. Pl. portr. TA 7596

THUREAU-DANGIN, Paul. La renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle. Paris, Plon, 1923; 8°, 3 vol. TA 7545

VAN LOON, Rendrik. Die Geschichte der Menschheit. - (Deutsche Uebertragung von Gustav Schultze-Buchwald. 16 Aufl.) Berlin, R. Mo'sse, 1928; 8°, 427 S. Abb. Taf.' TA 7560

WATTINE, Adolphe. Magistrats célèbres du XVIIIe siècle. Paris, Plon, (1941); 8°, 313 p. pl. portr. TA 7598

V. BEAUX ARTS

BILDENDE KUNST-MUSIK

BOUFFARD, Pierre. L'art gothique en Suisse. - Texte de P'B'. (Genève), L. Mazenod, (1948); 2°, 10 ff. n. ch. + 94 pl.

SL 7/VII

BUENZOD, Emmanuel. Pouvoirs de Beethoven. - Nouv. * éd. Lau­sanne, F. Rouge, (1947); 8°, 222 p. (Musiciens et leurs œuvres.)

TA 7775

CURTIUS, Ludwig. Interpretationen von sechEl griechlschen Bildwer­ken. Bern, A. Francke, (cop. 1947); 8°, 121 S. 10 Taf. (Samm­lung: Ueberlieferung und Auftrag, Reihe: Probleme und Hin­weise, Bd. 6.) TA 7869

DUMAMEL, Georges. La musique consolatrice. - (4e tirage. (2ge -40e mille.) - Monaco, Ed. du Rocher, (1947); 8°, 187 p.

TA 7756

MARLIAVE, Joseph de. Les quatuors de Beethoven. Publ. avec une introd. et des notes par Jean Escarra. Paris, F. Alcan, 1925; 8°, XVIÎI+408 p. mus. TA 7635

OPIENSKI, Henryk. I(gnace) J(ean) Paderewski. Esquisse de sa vie et de son œuvre. Lausanne, Ed. Spes, 1928; 8°, XXI+133 p, pl. portr. fac-sim. TA 7637

Les Pei n t r e s célèbres. - (Publ. ,sous la direction de Bernard Dorival.) Genève, Paris, L. Mazenod, 1948; 4°, 423 p. pl. portr. front. (La Galerie des hommes célèbres, 4.) NB 264/4

PIGUET, J[ean]-Claude. Découverte de la musique. - Essai sur la signification de la musique. Lausanne, L. Geneux, 1948; 8°, 219 p. (Thèse, Lettres, Lausanne.) TA 761'4

SINGER, Hans W. Die moderne Graphik, - Eine Darstellung für deren Freunde und Sammler. Leipzig, E. A. Seemanh, 1914; 4°, 547 S. Abb. TB 824

- 401

lois, Hs lui jetaient des g'erbes entières qu'eHe happait .avec un aboie,ment joyeux; une ,s'econlde a1l'Ü'rs, ene fais_ait e tendre au fond de sa longue gueule nOiÎre UTI râle de satisf-a1ction inouïe, et puis, tout de suite, eUe l'ecOllllmençait à gronder, -à jurer, à rugir.

E. Pél'ochon. Moulins de Provence

Noh'e pays, m'on hon M'Üns<Ïeur, n'a pais toujour.s été un en­droit 'm'Ürt et s'ans 'l'Olnan comme il est aujourd'hui. Autre telups, il s'y !faisait un grand Icomm'el'ce ,de meu.nerie, et, dix Heues à la ronde, les gens des mas nous .apportaient leur blé àmoudTe. Tout autour du vi,nage, l.es collines étaient couvertes de moulins à vent. De draite et de gauche on ne voyait que des ail-es qui vir,a~ent au luist!)al, .par-dessus les pins, des TihamheU<es de petits ânes chargés die saos montant et dévalant 1e long des chelnins; et, toute la s enl aine, ,c'était pl,aisir d'entendve !sur <la haurtem' le bruit des fouets, ,l'e craqueJ.11<ent de la toi!le et le dia hue :des ·aides-meu­niers. Le dim.anche, nous 'al:li'O~s aux moulins paT bandes. Là­haut, les meuniers' ,payaient le 'muscat. Les nleunières étaient bel­les COl1'1me des reines 'avec 'l'eurs fichus de dentelles ·et leur croix d'or. Moi, j'apportais mon üfre, et, jusqu'à la noire nuit, on dan·· . .sait des farandoles. Ces nloullns-'là, 'Voyez-vous, faisaient ,la joie et la r1chess·e de notre pays.

b) Exercices ' d'app'liocation: S'en référer au numéro 1.

VI. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Cnmpose des phrases avec les mots du vocabulaire. 2. Conjugu,e ~es y.erbes du vocabu1aill~e.

3. En un pa'l'agraphe d~cris un champ de blé qui ondule sous la brise.

4. Rédaction: a) Le travaÎ'l des moissonneurs. - b) Nous devons respecter le pain. M-cmtTe ·ce qu'il ,coûte à produire. -c) ObseT'V'e ;le boulanger; d1s ·ce qu'il f'ait; .molltre-Ie dans ses .d i verses 'a1.titudes; l~eln.arqli:e son eos-tun"1e.

Plellerlâ 1 Cie · SIC>N - Av. du Midi

FERS - QUINCAILLERIE ARTICLES DE MÉNAGE Calorifères - Fourneaux-Potagers ARTICLES DE SPORT

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Lecture

- 402-

FICHE DE VOCABULAffiE

25. Le bain

No 51

Poil de Carotte ap_prend à nager. Poil de Carütte se déshabille à l'écart. H ôte ses vête,ments un à un et oies plUe avec soin SUT

l 'herbe. Il dénoue ses ,cOl~dons de 'Souliers ave'c une Joenteur déses­pérante. Il met son 'oal.eç'On, enlève sa chemise, et, comme il trans­phe, il attend ,encore un ,peu.

Déjà, gTand frère Félix a pris possession de la rivière et il la saccage en maîtr<e. II ,La bat il tOUT de bras, Ja frappe du talon, la fait éculner, et, terfiible, ,cha'ss'e vers les bords le troupeau des Yagues 'courroucées. Enfin, Poil de ICarotte se décide; Ï'l ,s'assied par terre et tâte l'eau d'un orteiL En mème temps i'l se frotte l'estoma'c qui, peut-êtl~e, n'a pas fini de digérer. Puis il se laisse glissocr le Ik)ng des r:a'CÎnes. Quand il a de l'eau ju·squ'au ventre, il va remonter et se sauver. Mais, la lInotte où il s'appuie ,cède, et Poil de Carotte to'mhe, disparaît, barbote et se redresse, tous­sant, ·crachant, suffoqué, aveuglé, étourdi,.

D'après JU'les Renard.

Préparation à la rédaction

Que voulait faire ce jour-là Poil de Carotte? Où se désha­bille-t-il? M'Ontre que PoH de Carotte n'est pas pTessé pour en­trer dans 'l'a rivière. Pourquoi ne se presse-t-il pas? Par contr'c que fait 'son grand frère? Qu'est-ce que 'cela prrouve? MontTe que ,Poil de Carotte a Ipeur. Pourquoi se tâte-t-i1 l'estOlnac ? POUl'­quoi Poil de Carotte oc'st il finalement obligé d'entrer dans la ri­vière? Que penses-tu de P'Oil de Carotte? Ql1e-UE:S précautions faut-il prendre quand 'On va se baigner?

Vocabulah'e

Faisons la chasse aux mots. Emploi:e ,l,es m'Ots suivants dans de courtes phrases. Le bain, la nage, la natation, la cabine, la plage, 1a piscine,

les nageurs, un costume de hain, des caleçons de bain, une 'cra'm­pe, une congestion, une noyad:e, Œn noyé, un s·auveteur, un sau­vetage, un ,canot de sauvetage, une 'C!einture de natation faire quelques ?rasses, un p'l on geon, une eap profonde, froide,' tiède, une ternperature agréah1<e, nager, se noyer, ,se débaUre, barboter. plonger, s'enfoncer, disparaître SOuiS les ,f,]'Ots, l'e'gagner la rive.

Orthographe. F se redouble.

Copie ],es 1110ts suivants et empIŒ'e-les dans griffe g-reffer difficile office griffer greffe différent officiel griffonner greffage difforme offrande

20 degrés différence offertoire

des phrase.'S : suffisant suffrage suffoquer suffire

403 -

FICHE DE VOCABULAIRE

Le bain (suite)

Re111'place 'les points Ipar les mots suivants: lac nai ation lliOyer cabine linge fl'oide nageurs bras'ses caieçon baigner plage plongeon nager cle,grés congestion vogue .

No 52

Il f,ait un temlPs 'superbe; aussi Je prends m'On ... , n10n '" de tuHette et je 1111le pends au ... afin de me ... De nom]weux ... 'sta­tionnent déjù sur la .... qU'el<ques-uns s'Or,tent des , .. En voici un qui fait un lnagnifique ." D'autres fendent Iles eaux 'et en quelques '" atteignent 'le rivage. Une harque légèl'e ... sur les flots limpides du lac. Je nlle déshabiUe à mon ,tour et conlIne je ne sais pas bien '" j·e p:rends une ceinhue de ". ·et Je Im'engage dans l'eau; eltle lue paraît '" et pourtant elle a '" Un nageur a failli se ... ; ,j,} a eu une ... ; il venait de dîner; qU'eHe imprudence!

Conjug'aison

Révision

Conjugue (ll.l futur le pr'enüer paragraphe de la lecture. Ecris: Poil de Carotte se désh'abiHe·ra .... .

puis au conditionnel.' S'il aH.ait se baigner, Poil de Carotte .se déshabilerait ....

puis à l'iInpa'rfait: Hier, quand .le l'ai vu , Poil de Carotte ~'i (; c1éshabiUait ...

Conjugue au sLlb}onctif présent.' Il faut que Poil de Carotte chepcher ses habits, qu'il enfi'ler s,es ca1locçons, qu'il entrer dans l'e~m, qu'il nager et qu'il ressiOrhr propTe cOilume un écu neuf.

Grammaire

ilion - lV/'ont Fa~s .},a distinction entre mon adjectif possessif et m'ont ver­

be. ". allni et .. . frère ... 'ac.coilup.a.gné dans ,cette excuI~sion; ils ... aidé dans les pas·sages diffidlles et 'Hs ne ·... jamais abandonné. As-tu vu ... père ,et ... onde; Hs .. , dit des attendre ioi; ,cornme ils lle ... pas 'encore rejoint, je suppose qu'un .ac:c.ident leur est arrivé. 9uand ." ~Ini :,t ; .. voisin sont venus, ils ... appOlié '" album que Je 'leur avalS :prete. Ces objets ne ". pas ·coüté cher, c'est ". parrain qui .me les a vendus.

Complément du nOl11. Le non1 peut aussi auoir un COll1plén1ent

Donne donc le ,cmnp'lé1nent qui convient aux nOl1l:s suivants. Ecris: une .~eintul'e de natation; un chenlÏn de ... ; une gerbe de ... ; lUl panl de ... ; une écorce de ... , un Hvre de ... , un canot de ... ; -les sports d' ... ; les oiseaux de ... ; les fleurs des ... ; ,les ,ani-ITlaUX de la, etc.

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- 404-

Leçcns de cbcsas

1. LA FARINE

lvlutériel. - Farine, cau, anlidon, flûtes de gluten, colle de pâte. J m'ages.

1. Voioi une ,poudre extrêmelnent f,ine, dÜ'uce au toucher, d'un hlanc In.at : de la .fa-rine d e blé. Vous l'avez roconnue immédi.ate­ment, vous ne ia confondez pas avec d 'autres poudres blanches: sel, sucre aux grains plus grO's , plus b:r:iH>ants, pŒus rugueux au t-o-uchel'" ni avec d '·autres farin es : maïs (jaune), orge (grisâtre) , etc. Ces grains s'j fins sont aussi très légers; soufHez sur une pin­cée de farine, pos'ez-Ia SUT l'eau . Sentez-la: elle a une .odeur ap­pétirssante : où, qu.and , l'avez-v.ous déjà sentie? Goûtez la : bi'en hume ctée de sal,ive el1le ,p-rend un goût sucre.

2. Dans un crist.alilisoir, veTsons de la farine, puis de l'eau. Heg,ardons et ,disons ce que nous voyons: l'eau s'ét.a'1e d'abord s'ur la farine, on dÎ'r,ait qu'elle ne va pas 1a pénéb'er. Aid.ons-la avec ]Ia Inain. 11 faut un tenllPs assez long pour que toute la farine s.oit m.ouiU·ée (ouvTons cette petite boule, l'intérieur est resté sec) >

pour qu'elle fo.rme avec l'eau une pate moUe, jaunâtre qui coUe' ~lUX do,j.gt's. Ajoutons un peu de f arine à la Vâte, cOlltinuoIliS à l.a pétrir; elle ne coUe plus aux doigts, elle ,devient élastique (mon­trons-le) e t nous pouvons la modeler (faisons ·. le).

3. Nettoyons n otre cristalrli'soir, emplis,sons-le d"eau claiTe et laissons couler l'eau du robinet en ,mince filet. JPétr1ssons dans nos doigts -au-dessous de ce filet 'd'eau une petite boulette de pâte. faHe de farine et ·d'eau.

a. Nous verrons bientôt -se dépose]' dn.ns le fond du cristalli -. soilJ.' une pous,sière 'b1anche et fine qui 'Sort de notre bÛ'ule de ,pâte .. Cette poudi'~ blanche s"appeHe ramidon. _

Si nous vidons une gr,ande p.artie de l',eau, et que nous lais­Sl'Ûll1S évaporer l.e rest e, nous pourrons recueiUir eet' amidon. Vous. avez vu vas 'lnoon·ans Ise servir d'aln<iJdon ,pour empeser des ools des ,poignets de chemise ... Avec l'taluidon, on fait .aussi de la coll; de pâte pOUf coHer le palpier SUT les murs (affiches, papiers, peints). .

b. J'ai continué de pétrir ,la .:petite houle S.ous le filet d'eau .. J 'ai Inaintenant dans les doi,gts une petite -masse gris-beige, élas -­tique et moUe ('la montrer) : Je gluten. C'est le gluten qui est la partie nourri's<sanoo de 1a farine, celle aus·si qui rend -le pain léger .. Vous avez peut-être vu des flûtes de régi'me an gluten, nourris ­~antes et plus 1égères que le pain.

- 405-

4. Vous 'savez qu',avec 1a farine on f.ait le pain, ,les gât~aux,. léS pâtes alimentaires. Peut-être connaisSIez-vous d'au~es fal"ln~:: maïs, orge, seigle,' riz, qui servent aussi à f.aiTe du paIn, des ga­teaux. des bouillies.

II. LE PAIN

J.l1atériel. - p'ains de différentes tf.o'nnles, pain frais, pain l'assis, 'eau, levain. Images: le boulanger au travail}, un pétrin nl1ooanique.

1. Notrre ·classe e·st bien parfumée aujourtd'~ui: l'odeuT du pain fr-ais est l'une des plus a.P'Pétis~santes qui SOIent. .

2. Rega:rdoIl's fa ,croûte. Elle est d'un jo'l,Î' jaune doré, un peu brune par endroits dure ·craquante sonnre (nHYIltrorrs-le). Assez' mince (comme quoi ?), .eÙe recouvre' la mie <blanche,. ~:û'lŒe, é1as?­que, 'crl-blée de nombreux tr.ou·s, plus gT,ands au milIeu du 'pam que près de la croûte; si Je la plonge clans l'eau, eHe gonfle -comme une éponge, on dit qu'eUe est spongieuse.

Ce pain es,t sorti d"!1 f.oUT ce 'lnatin :,c'est du pain frais. Celui-ci est cuit depuis deux ou trois jo?rs. La 'Û:oûte est

moins ·cra'qnante, sa mi.e ,est plus serrée, ·mOIns ,Sp.o11JgI€U~~ (1a montrer). Pourquoi votre maman vous fait-,eHe pTe~que. toujours m.anger du pain qui a un jour au moins? PourrquOl faIt-on tou ­jours la soupe avec du- p.ain rassis?

2. C'est le ,boulanger qui f,aH 1e pain. - a. Il prépare -1a pâte­nvec de l'eau de La farine du sel du lev·ain (pâte de la verlle : sentons-la). Autrefois, les boulang~rs pétri1ssalent cet:te pâte à I.a l'Hain, da:ls un grand coffre de bois, le pétrin. C'~~aIt ~n tr~v~IJ trè~ pénible. Aujourd'hui, le pétrissage 'se fai.t à l'aIde d un petTln m-é-canique.

b. Quand la pâte est bien pétrie, H la part~ge en pAtons, qll ' i ,~ pIaoe dans des paniers ,d'osier doublés de tOIle saupoudree dof farine (pourquoi?).

-co Les pâtons tenus au chaud dans le fournil , la pâte lève. Le levain fait produire -à lia farine des bulles qui voudraient s:é­chapper de la ,pâte, 1a soulèvent et fomneront les trous de la mIe.

cl. Avec une peUe de bois à long manche (pourquoi?) , le boulanger enfourne les p ,âtoll's, e'est-à-dire il~s ,in:~-odUl~ ?,ans l e four chauffé soit au b.ois, soit au ·mazout, so'lt a 1 electnclté.

e. Tout à l'heure il :retirera de la même façon 'les pains dorés dont l'odeuT empwa 'la boutique et viendra jusque ,sur le trottoir (~veineT l'<3Jppétit des passants.

3. Comme le boulanger, n.ous pouvons fahrjqu~r un petit pain avec ... Fabriqu.ons url pain avec -levain, un paIn sans le­vain. ·Comparons.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

- 406-

ORTHOGRAPHE

Mon cher ami,

:M011 pèse se v'1laint aUlèren'lent ,ces jours;ci de la foire de Sion . VoHà un 11'l0'ÏS qu'il vient d'acheter uue valChe 'SUl' des décla­Tations intéresS'antes concernant le vêlage, 'les quaŒités la,itières et il'état .de santé de J'anhnal. Il s 'Ulperçoit Il1uintenant qu'il a été trOlnpé dans une Ilarge Ulesure. La n'lise-·bas n 'aura pas Heu ,\ la date indiquée. De p:lus, la bête 'révèle à la tétine des llignes d 'une Inalladie ancienne. Nous n'aurons donc pas de lait pour ja famille, ni en novelubre, ni en décembre; et p.eut-êt<re serons­nous contraints de revendre cette vache avec une perte 'cons,idé-l'able.

Est-il donc Ipos·sihle que des gens puissent ainsi tromper ''Scielnment [etH 'pro·chain? Se rendent-ills con'l.pte du ,tort qu'ms font subir à une famine peu aisée? COlll'lnent répareront-ils le (IolTunage .causé ?

Mon père a entreprÏ>s des démarches en vue .d'une juste in­-clemnisation.

Je te dirai p'lus tard si on lui a donn~ satisf<l'ction.

Bien à toi, Maurice.

Mon cher Maurice,

Il est bien vrai- qu'au \lendeluain des ,foires on peut tirer des conclusions très .peu intéressantes sur la droiture de bien -des individus.

Afin d'obtenir un maigire gain, on trou1tpe sans scrupules, on cause ·des torts considérables Inêlne à de pauvres fan'lille,s et on tente par des ·mensonges encore d'échapper au devoir de ]a réparation.

Vous avez été sUl~pris dans votre bonne foi. Mais con'lbien de fois votre lcas ne s'est-ill pas pTésenté dans Ile cours du der­Ilier automne?

Je 'connais pour nlon ·con11Pte un propriétaire qui a été t r'oll1Jpé Ù deux reprises durant la présente année. Il ne se rpré­~ J)ntera plus dans les foires qu'avec une confiance liu'litée en-' ,. ers les vendeurs ..

C'est grave. m faudpait, ce me selllble, que ['Etat 's'intéresse ù la chose

.. 1.1 vec sa poUce et que l·es tri'cheurs ,professionnels, ::'l'111:ltCllTS de

407 -

bénétfices injustes, gardent un souvenir louisant de JeuTS fraudu­leuses opérations.

l!l n'y a pas que les vices rédhibitoires des animaux à f,aÏI'e entrer en ligne de Ico.mpte. Mon cher ami, tu vois que j'abon.de pleinenlent dans tes réflexions. Crois tOUjOllI'S à la ~incère af-· fection que j'ai pour toi. Eugène.

Bien chère tante,

Je reviens à l'instant ,même d'un enterr.ement, et Inon âme est encore agitée par toutes les émotions de la matinée.

Vous désirez ,peut-être savoir quel parent, ami ou ·con­naissance, est décédé dans notre 'Vi'U.age. Je vous dirai donc que j'ai a,cco'Inpagné une jeune luaman à sa dernière demeure. Elise Sauthier, dont vous avez si bien .connu le père et la mèr,e, s'en est allée vers un Inonde Iueillleur aJPrès une longue lll'aladie a.dmir ab leme nt supportée, Ilaiss·ant dans la désolation lUl mari .inconsolable et deux petits enfaTIJbs, qui ne 'compren­nent pa's encore la perte qu'ils viennent de subir.

Le ·cortège funèbre était d'une tristesse poignante. Des sang.lots déchirants se sont égrenés tout le .Jong de lIa' route. Au cimetière i'l y eut une s·cène profondément émouvante. La SŒur de la défunte dut être em'menée, tant elle s'adonnait à la dou­lenr.

Bien chèrE' tante, s'il vous est possi,ble de soulager, ne scrait-ce que dans une modeste mesure, Oes chagrins des pa­rents éprouvés) associez-vous à leur deuil et faiteS-lIeur parve- · nit' un mot de consoJation.

Agrécz , chère tante, .l'assurance de m·a plus tendre a.ffec-11on.

Les travaux du printemps

Les travaux que l'hiver a suspendus reprennent comme par enchantenlent. Les anhnaux lnêmes sont à l'ouvrage. Voici Ies­oiseaux qui r-ebâtis·sent leurs nids. Reg.ardez les abeilles qui bu- · tinent sur les fleurs. Partout il y a de l'animation. Les vigne­rons -s'occupent de l.a taille, du fossoyage et organisent les pre­miers cO'mhats contre les parasites. Dan.1s les ja.I,dins on ouvre la terre et on jette 'la semence.

L'arboriculteur nettoi·e ses vergers. Sur les prairies qui vont' re\ erdil', l'éJ.eveur attentif épand les engrais à lourdes poignées. Ni les viHag·es, ni les viHes ne sommeillent. Des chantiers nom -. breux, ici des m'aÎ'sons en construction, là des routes nouvelles, . retentissent de tous les bruits d'un travaH fécond et joyeux.

Saluons le printemps qui est ·la saison beHe, enthousiaste­et fervente.

Page 18: L'Ecole primaire, 15 avril 1949

- 408-

Bien chel' ami,

Je suis dans l'obligation aujolU'd'hui .de t'exposer un car;; 'embarrass.ant. Tu .me permettras de recourir à ton obHgeance. Dans les mo,ments difficiles, il est certainement ,permis de comp-

ter sur ses Mnis. Voici de quoi il s'agit. La ré1>al'artïon de ma mai!son a exigé

des dépenses très ilourdes.. Mon budget a été largement dépassé. Cela me vaut quel,qu~s ennuis. Pour payer mes fournlÎ.ss,eurs et ouvriers, il me Ilnanque un lllontant ,assez .considérab~e: trois nüNe francs. Je me suis adressé à une banque - 1e Crédit national - qui m,e ,fouTn~,ra volontiel"s cette S01nme tout en exi­geant une bonne 'caution. J'.ai songé immédiatement à toi. Oserai,s- je te deJ.n.ander de m',a1ccompagner un jour de la prochai­ne semaine ,au bur,eau de Il'établissenl'ellt ,en question pour signer à mes ,côtés l'acte cl'elnp,runt ?

J ',attends ta rép0l1's·e et te prie d'agréer toutes ,mes ex,cuses. Ton ami "Michel.

Textes communiqués par un collègue.

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