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L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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Page 1: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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Page 2: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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étudié est celui de l'ang,lais moderne et contemlporain des XIX €'t XX,mes siècles. On y trou,'e un ·chllipitl'e SUl' 1es ve'rbes d·e pré'dication incomplète, sur le·$ modes et les temp.s, ~Ul' }es se.p t formes du verbe et une liste alphabétique des veil"bes llTeguhers.

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-GOGIQUE: L'instituteur et ila 'psychol'ogie. - EnduTance. - EID­core la 'CO'll1iposition fra.nçaise. - Leçon de choses. - La .forma­Hon ,de la jeunesse. - ,INFo,RilVUATIONS P EtD AlGOG IlQ'UE S.

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'pOUl' l es insLutrices, le mardi 13 .iuin, il 8 h e-ur-es ,ù' J'Ecole no1' · l1ta.l j~, des institutrices;

pOU l' l es instituteurs, ] 13 ,mercre'di 14 .il1in ,· à 8 heures li . .J'Eco\lc' normal.Q des instituteurs .

'ou s rap,pe/lolls que ,1"exanH"1l co.rnpol'Lo unE' composition d'ortllo ­g r' u<phe, une rédaction SUl' un sujet pécla,gogi,que, une ,co,mposition ·de mathématiques, une interrogation orale SUl' La Ila·ngue franç;aise (lec ­"fure &xlp li,quée ·et ,grammairoc) une ilüerrogation oraLe sur une aut'rt' 'brancho au choix, .d '.après un .progrrumme ·établi d'entente -avec le. 'pro ­fesseur d e ·la .J1l'anch'e, en:fin une leçon Ipr'atiqu e sur une· ·hranc·11 ft tirén a u sorL

POUl' ètl'o admis, ~l l'exame'll, 1e ,candiclat ùoiL avoi·!' pflése-nté tOUg les cleNoirs anl1lue1s e·t .pour obt,c'l1i r le Ibl~evet. aVoir mérité unp DOt", ;9 l~Hisante pour 0&S travaux.

Les canclidat~ lie peuvell1t différ·er ·leur exa.men cl'une a.nnée S3J1S

-lm moti.f grav·e admis 'pal' le néipal"tement

Les inscl'i,ptions ' sont. l'E·ç.ues au Seerétal'iat. 'c1u Départ.ement .ius­-qu'a u 1e'}' juin 1914 ..

L,e CheJ du Départ.ement. do l'Instruction 'Puhlique :

Cyr. Pitteloud.

Page 3: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

- ·i18 -

Caisse de retraite ordinaire du· personnel enseignant

Rapport de gestion pour 1943 1. .\IOUVE~H!:'NT (.iENERAL

HapoJ'L du sold'e aeLirf d e l' exe'r.cice pl'é,cédell t V,ers·ements d.e l'Etat cl II Va,l ais pOUl' cotisa­

tion' df's memlbl'es 'e{ sa part . Vp.L'seme,nts indi~· jduels de memlJres 'POUI'

,cotisations . Intérêts cl.es tit'l'es et obliga t.ions . . Soulte cleconversion des I1nUveaux titres Remboul's e'll1e,nt d 'un e ind'E.'Imnité non rlu.e Pe,nsions versées en 1943 . ' . nem.boul'oSe-me n.1" s aux memlbres sortants Iud,emnité de SOl'ti O lJOur un .m emb11e Frais gén éraux . . Impôt Jédél'a,] , droit dû tirnbl'e, ct·. . . Intérêts, .primes ,d 'achat, forais de banqua ~Ul'

achat d'obligations , , SO')d ro actj,f en clôfu·re rl 'exercico

ACTIF

Co,mpt de,' cl.èpÙ l · ,(. cles Li trel; So'lde (Téditcur du clImpto courant.

P,A8SIF Fonds d·es ,as .. urés Fonds des pe'l1sinnnés Fonda de l~éservf

Suldo clu t~Omfpf,(\ [l n J' Rt1lt. :'1 valoil' Slll' 194,t

EN 194';)

Recettes : ',·1.!H-,9B'G.9b

110,n9.95

1,878.70 . J19J83.80

1,176.-1,294· .6;'

:!,669,543.0;)

;1,:~·3B,OOO.-

12,:371.70

Dépenses

ol,9H. l i) 11,307.05 1,169.10 8,300.05

11,4 1.(}5

11,639,95-3,568,731.'70

3,6fi9,543.0:,

?,905,810.20· :i 19,172.6(} 29,2,9&'2.­~O,7go.Q(

- - -- ._- ----3,568,7(~1.7.f)

111. CO;\iiPTE DE LA BANQUE CANTONALE

Solde cr édif,e'L!I' a u l N jauviel' 194:3 Titl'es ct. dépôts l'em'bo·ursés Vérsements cl.û l'Etat Ipour cours H.l4-2f1.:j Verl:ie·m c-nt.s i Il cl iviclucls d e membrc~ Intérêts Soulto de conversion dE'.':; nouveaux tit.re:::; Hembours~m('lit: d'u·n C' ind emn it é non rlU0

Recettes 5H,,!}8G.9:,)

;~':3.o,OOO.-

110,72,2.9;-) 1,S78.70

1 Hl,483.80 1,176.-1 294-.(f.i

J ,5H8,. 731.70,

Dépenses:

- 1,lfl -

_-\ IU.lL ,( l n./Jl igat ions c.:t dépôls f'Pl''llll' ; .

P entsio'lls versé .' en 19~k'3 . Ilelll'bolll':-;ernellts a ux lue,mhrt'R SOl'Ull1t.' [n de>mJlit é clo s Ol ·1. i e pOUl' 1111 [111'1\1]))' 0

I<' ,'uis ~·.él1ôJ'a ll .'\. I mlJôl. f6clél 'nl, d J'() i 1. c!c fi.mJ)I·c, ete. Intrl'd,~' , pl'ill1C::; (l'iH:lmt, fl'ais dB billlqU('

. i' lIl' a cha t, (l'o,hligatiolls )-\old( ! n6tlit,Pl.l l' l'Il ('1<'>lul ' l\ rl' exc.' I·c j C(\

U33,5·43.0f>

J V. C () \ /1 (J' r li: l)!-~ ~ . ~S U HE S

Recettes Suldo rlc' l' e X('.l· 'iee 'précédent . 8.:xtOUl' llEl do fon.ds de résen'Q . Cotisat iollS des Jl ù>.mhl' es et do l fi:tat 'P O Ul' Je

c.;ours 1942 1 /~3

V \1' . rn ll'Ilt \ incli\'icl1l 0'ls pOUl' cO li "a l.ions Part, cl n J' Eln!: pOlll' l es \' \l'Se11lCllts indivi -

du el Jl.tél.'êL.· R.c~bo ul' ''l\ IJl (' IlI :-; i lliX Il e rnIJ I 'c~' sorl 8 111 S

Ei.r{o urno au fOllds 'C10 rtSscrvo . Ext.ourno au 'C'0n11) tc cl,es pensionné.-· Solde (1 11 l'MYl'pt0 Il rlôtUl'e rI '(,xcl'e ict\

·~,7·25,< 20.GO 4, 11 n.S;)

155,8')3.80 1 ~878 .70

713.- -11 8,975.20

5'2.0,001) .--· Gl,914.15 1l,307.0:1

1,169.10 3,3DO.05

11 AR1.0"1

11,tJ39.9,l 12,731.70

(i33 ,54:,.O;')

Dépenses

Il >.307,05' 15,010.50

. GÜ,900.10 2,90;;,8 10.9 {)

:~,002 ,0t27 .85 :3,00:'2 0:..7 . .' :J

\ ' . C Ol.VO·t>'l'l~ f)E ~ PE;\~tONNgS

Recettes • 'oille cie l't'xl'J'·cice Ipf,écédc·nt. . Exl.Olll·nc ùu compte rlec::: ilSSlll'é~

ExtOUl"110 du fond .' d(\ l' és('I'vO .

lntérrl:-; R ' nll.lOl ll ·SC!11 111, LL'UJl C jnd cm.nit& non (luI' Pel l sin ll:-; vr.r.'ées en 19/~3 . ExtOl..lrne du .fonds de l'és en :o . SO'lcll' rlll compl e t',n cloturo c1'('Xt'C' lC

~88,99g.ÎO

69,800.HJ 14,3712.50 11 ,~40.60 l,2.!)4.K

\ 1. COI~1i I'T E Ul T I\'ON DS nl~ HE·SEHVE

Recettes Sul de cl.o J'cxer,c icl lll' écéclen 1-

Extourne (lu compte des ass ur és Extourne d u rfonds ch~·s pensionnés ..... ·o u,]tr (1(.\ 'colJyersion des nouveaux tilr·cs

3'23,666.90 16.,010.50 5,0119.80 1,176.-

Dépenses

(1 1,9IU:I:1 5,01.91;1)

319,17-2.'60

Dépenses ' .

Page 4: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

Frais généraux ExtouI'no au compte des pensionnés Extourne au ,co,mpte des assu'rés . rndemnité de sm'tie 'à. un memlbre fntérê'ts d'll compte des 'pensionnés . Intérêts du compte desassul'és (solde). . TntéJ'êts, frais de banque sur achat d'ohlig, So)·d·Q du cOlnpte en clôtur-e d'exercioe .

VII. COlMIPTE DE L 'ETAT

Soldo créditeur de l'exe'l'cioe précécle.nt Versements de l'année 1943 Cotisations .de nEtat et des ,membres. . Part de :l'Etat aux versc.me'nts individuels de

me.mbres . . ,

SOIJ.de it valoir SUl' Je Iprocl1·ain exer,ciC'e .

345,073.20

3,300.05-1-4,372.50 4,l16.;x) 1,16'9.10

111.,640.60 5,.97e.vi;}

111,639.9fl 302,962 .. -

345,073.2(1,

Recettes Dépenses: 96,600.75

110,7f.2JZ.95 15.5,82~t5.80

207,32.3.70

710,-50,7SÜ .. 9Ü'

207,3123.7(}

VIII. ,COMPTE DE·S INTEHETS

Produit total des intérêts .pour 1943 Impôt fédéral, droit do timbre" etc. S01de versé au compte des assurés.

Recettes 119,483.80

Dèpenses

11,481.05 108,002.75

119,·1,83.80 119,4-8-3,80

Etat des Titres déposés à la Banque c.antonale Bon de dépôt No 1.2;18·9 il. 3X % Banque CantonaLe 100,000.--

1 )) No 1S·!:!H à .3X % » 200,000.·-» No 118473 à 3 % » '280,000,-» No 1937'3 .à 3% % » 140,000.-

1 » No 19465 à 3% % » 100,000.-1 » No lS60,g à. 3X % » 510,000. -J » No 197169 à 3X % » 100,000.-1 » No 1>9800 là 3%% » 1\10,000.-i » No 19842 à 3X % » 280,000.-1 » No 19937 ,à 3 % » 130,000.-1 » No 1098<81 à 3 % » 1'50,000.-2 Obligations à 3 % Défense ·Nationale 6,000,-

:374 » il, 3%% Provins ,Sion 1939 874,000.-247 » à. 4, % Etat du VaLais 1.934 247,000.-/ .. 85 » à '3~% Etat du Val'ais 1937 4.,g5,000.- -3~4 )) Ù 3Yz% Etat l(lu Va,lais 1943 344,000.-:

3,556,000.-

421 - .

IX. DETAIL J).E)S FRAIS GENE,RAUX'

Ti'aitement du Claissier -Trai terruen tau sl€lcré t.ari a t Frais d'Ïm'pression Expertises médical,es Visa des 'bons Séances de ·comnîi ~sion Droit de -gard,e sur titr,e Vérification des ·comptes Frais du com'pte courant

Total

Remarques générales sur la marche de la caisse

1800.-' 900.-108.65 79.­'50.--

2,6ü.25 5.70

60.~

30.45

3300.05

Ainsi qu-~l a ,été f'ait ll1'ention d.ans l'exel~cicfl de 1942, <la chute du taux IpOUl' les déJ].Jlla.-cemel1'ts en 'Banq:uo cantonUJle continue à dé.p'lo~rel>

ses elflÎets 'sur la marche de lia 'caiss,e. Ainsi, Imal,gré unEI augm'entation normRlle SUl' l'.apport des assurés ,et une staJbilisation dans -les s01'­ties, le 'fonds die :l',éserve 'accuse une re:gression de Fr. 3'0;904.90.

Coette situation n'a 'pas manqué d'attirer l'attentio,l1I .de .la com­mission qui étudie en ,ce Imome:nt la Iquestion d'ad-aiptE'r le taux t.e.ch­uique ,prévu Ipa.r le l'èglle.ment à celui réell qui résUilte du ,produit net des placerments de l'a caisse.

Pour la. 'Caisse de l~etr,a;ite ordina.ire clu IPersonne.l cnse.ignant: Le Crtissier: S. Mey tain.

Rapport des Réviseurs des comptes <le l'exercice 1941 de la Caisse

dfll Retraite du Personnel enseagnant du Canton du Valais

Mesdames Jl1essicl.ll's ,

Les soussignés, réviseurs des comptes, accompagnés cie M. 1< ranz Imhof, luelubre de la commission, délégué à cet effet, ont procédé le 25 courant à la vérification des ,comptes de la cais~~ de retraite du personnel enseignant du canton du Valais, arrêtés au 31 décem.ibre 1943.

Nous avons constaté que :les écritures sont régulièrement pas ~ sées et que les postes actifs et passifs du bilan qui vous est sou~ mis, sont ·entièrenlent ·conformes aux chiffres donnés par ,la cQmp-1abilité et les inventaires.

Nous avons 'constaté également la parfaite concordance des valeurs portées à l'inventaire avec les reconnaissances délivrées pal' la Banque Cantonale du Valais.

Les pointages que nous avons .faits nous donnent la convic­tion que .la comptabilité est tenue sérieusement et nous vous pro­posons l'approbation des C01nIptes du dernier -exercice.

Page 5: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

- 4'2.2'-

Nous vou~ prions, M'esdames et 'Messieuj's, de nOlis d~;llne l' déçharge de :notre mission ct vous présent0l1s l'assuran ce .de no :: seri timents distingués .

Sion , 1'" 0] mars 1944.

Les Héviseûrs: Bourdin Blrltler T .

Ca,isse dè 'Retraite du Personnel enseignant. EXERCICE 1943

Dans sa séance du 1 el' juin 1943, la cOllNnisslon de la cai ssl~. de retraite du personnel 'enseignant a 'dû enregistrer m cc regrel . la détermination ·de Monseigneur Delaloye de prendre congé de' la ·,caisse de retraite qu'il pi'ésidait depuis sa fondation f.lvec une sagesse consommép. et une hélbileté parfaite. Ni les pressantes' démarches du Département, ni l'ins istance Kles coUègucs de lêl c0111mission n ont pu faire revenir Monseigneur Belaloyc sur un!..' décision qu' il av.ait prisr dep ui s lon gtem.lps ctt jù, mais (Ion!' 'l'ex{-­c lltion avait été r etardée pal' pur ·dévouement.

La .. caisse de reh~aite du Ipersonnel enseign ant valaisal1 doit son existence au distingué président sortant de ·charge. C'est en effet grftce il Pinitiative, ft l'énergie ·et ù'l influence de Monseigne ur Delaloye que la caisse a Vl! le jou]' en 1906. Inspecteul' scolairp ù <ce moment-Hl IMons-ÏeuJ' Delnloyf' se r _Hdait bien cam'pte de touLe lA. somme de dévouenlenl 'du persollnel ensl'>ign ant . Il ~avait aussi que oe dévouement, bien qu'officiellement reconnu , ne recr­"ait Inalheureusemel t pas une grande récom pens . Le trait ment du l'égènt de 1906 ne perm etLait pas de réa liser des ('collomies pour les vieux jours.

Aussi devenait-il urgent de créer LIlle institution de prévo~! ­anCt'. Nous n 'avons pas ,été les témoj·ns de la mise su]' :pïed cil' cette œuvre mais il n 'es t pas nécessaire cle faire 1111 gnm(l efforl d'imagination pour se représenter tous les obslacles qu 'i l :1 'fallll surmonter 'pour arriver ft réaliser une entreprise d 'une' telle enver­gure. Eh bien! l'habileté et la persévt~rance (le notre' prp. iclrl11 s.ont venus ù hout ·de toutes les cUfficultés.

Bien lnodeste au début, j 1 est vrai, m'ais en rapporl avec les possjobilités du mOilnent, la caisse n 'a ·cessé ·de se dé 'elopper sous la vigilante direction de Monseign~ur Delaloye qui a SUIVI cette' institlltion pas ù pas, comme une mère suit son enfnnt avec conscience, avec désintéressement.

Aujourd'hui, au moment de reulcttre les puuvoirs, Monsei­gneur Delaloye a la satisfaction de conlempler son œuvre; Cf'

n 'est pIns un. enfant, mais un bel adolescen.t, ;p1ein de vie, de santé et prêt ù. rèmplir la helle tâche pour laquelle il a été crél~. .

- ,~23 -

Monseigneur Delaloye a toujours .été un arlni et un ardent défenseur du personnel enseignant. Comme président de la so­ciété valaisanne d'éducation et conuue président d e la caisse d " retraite qu'il a dirigée pendanl près de ,quarante ans, H a posé des actes qui lui VB lent la reconnai ssance de tou s ,C~l1X qui s 'occupent dc l'école.

A.ussi, pensons-nous êtr e' les interprètes du COJipS en 'seignant en activité et ù la retraite, Ipour adresser à IvFonseigneur Delaloye, président fondateur ,de la ,caisse de retraite, un nlessage cl(' cor­diale· gratitude et de r espectueuse r econnaissanc(' .

Pour r eulplacer Monseigneur Deialoye le Consei'l d'Etat. sur la propositioll du Département de l'In struction Publique a fait appel à un menl'bre de la commission choisi el nomlmé par le personnel enseignant lui-mênle, ~~onsieur Fra~z ~mhof, Le n~u­veau pré&ident n'est ainsi pas iun Illconnn -des InstItuteurs; anCIen employé du Département de 1 Instruction Publique, Monsieur Im­hof conn ait ù fond J'organisation de la 'caisse de r etraite. Il s 'est an reste occupé très activement de l'élaboratiân du règ.Ie>])le~lt de 1925, puis d e la revision de celui de 1932; en ce moment 11 est donc particulièrem nt bien placé pour procéder ;'1 1'pxamen (les modifications envisagées au règlement.

Disons aussi qu'à toutes ces compétences le nouveau prési - . dcnt joint celle de connaît e parfaitelnent nos deux langu.es ~a­tianales, le français et l'all em and. Nous pouvons donc 1111 faIre la plus eutièr e c mfiallce.

Ainsi que nous l'avons signalé dans notre rapP,ort d,e l'~nnée denüère, le taux. servi par la Banque cantonale contJnue n b aIsser. Les calcul ~ qui ont été faits au sujet des placelnents Ipendant les dix dernières années ont. établi que les capitaux a vaient été avantacteusernent placés jusqu'à Inaintenant. Toutefois la baisse constal~te du taux ne manque pas d'inquiéter sérieusement 'la -conuuission qui voue tous ses soins à l'exalnen de ce Iproblènl':. Il deviendra cn tout cas nécessaire d 'aligner le taux des contrl ­hutions des assurés sur celui qw:! la caisse r eçoit des diver.s em ­prunts auxquels elle peut souscrire.

La COffilllission a continué l'étude des différents problèlues que posent les modifications du règlemel?t. Lre~ disposition~ tran­sHoh-es ont fait l'objet d'un exanlen tres seneux etcontmuent encore à absorber une partie de l'activité de la coul.mission qui es~ père apporter une sOilution ù ce Ipl~obl~m~ clal:s un d~Jai qu'elle rH! peut naturellement -pas ctétermm{~r , malS crn ('lie espere If> plus rapproché possible.

Secrétariat de /0 Caisse.

Vins du Vàlais ORSAT bonnes bouteilles. '

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flssemblée générale des institutrices Pal' une olaire journée ,printanière, 'la ,Société des Institut'l'ilces

du Valais ROlnand 'a beaut sa Téunion il)is8il1,nue,1,I,e à lIa c'hère maison die l'Ecole norrnale. Em'üon 130 m e.mbres ont l'épondu à l'appell d.e son Comité. Comme de ,coutumel, no,mJ)re de ,personnalités nous ont ,fait l'honneur d'e pr,endl~e ipart iÙ cette n1!ani.festation. ,Mlr le ·(heif du Dé­parteiment, absent, s'es t fait re,pr·ésenter Ipar son sym'pathique secré­taire ,Ml' Evéquoz et son c·ollègue de langue aùl'81ma·nde IMl' Imesch . Nous sa,luons d'a Ip:r ése'llc·e Ide 11' Ina.b~)é Evéquoz, Hecteur du ,Co1-aège, \1.\11' le Directeur de l 'E'cole normale, ;'1\11)1' Thomas, 'Pl'é s-id,ent c1( \

~,a ,Société ,des irnstituteurs, 11\11' Le Directem' .de:s Ecollcs de ~ifonH1ey, Hde Sœur Angèle, Directl'ir.e de 1''Ecol,e Normale, Mime Della,coste, 'Ml' le Dl' t\1angisClh, Mlles Duval Icrt ,Bertrand des services soda] et. Im,écli ­·co -'p éd,agogique.

·MI,le 'Cal~raux souhaite ,l.a bienve.nue à J:a nom;breuse; ass.istance, EUe raip'pellrle à notre souvenir les chers 'membres disparus depuis ]a dernière asse'mbl.ée. La 'paroae est là la s'8c·rét:aire 'pour la lecture du lProc~s-verbal. ,CE' ,derl.'nler est ·ap'prouvé. ILa caissière ét,ant abseTI'Ge Mlle ,Canaux assure }'-assell11,blée de Ja. bonne tenue de la caisse. '

(Mlile Cafliaux nous fait ,part d'un -projet d'aclhésion là :la Féclé"ê-ltiol1 dies em.ployés d'Etat. Ce. projet est -ratiHé 'pal' l'assemblée.

Certaines institutri,ces voient un ·ab s dans !l'émancipation à. 14 ans, de ·ül']l3ttes , sous 'pr.étexte d'aÏd,e 'à la fa'mi He. Ml" EV'&quoz souli ­gne que ·cles ,cas sont justifiés Ipar !la 'prote'ctioll de la 'f'amille et doi ­vent ·être sél'ieus·ement exan1Îln,és ,pa.r 'le.s rommissions scolaires, l'Etat l1e .fait que ,rati.f,iel' Les ,elécisions de ces clel1nières . ;MHe. Pont nOlis ra;pp,el11e l'opportunité ·d,e ,f,aire connaître aux jeunes filles quiLtanf. 'l'écolie, ]'œm re trop méconnue 'de la )Prot.e.ction de la jeune JHIe.

Nous 1'0.1,evons une liste }·éjouissante ,de 18 maîtresses comlptant. 30 'ans ·et plus au Sel" '-ice cl€! ,l'gcole valaisanne. INos ,féllicHation5 )~R ;plus vives ,à ·ces vaillant.es et }11'éTitant,es ,collègues.

La :parol}e est ensuite tà 11\ILr Il'80 Rect/e·ur Evéquoz pour ·sa. 'cun.f.érencû SUl' Jes sanctions à ,J',école. Le cl.itStingué ronfél1'encier t,rait,}\. ce sujcl délicat ave,c sa ,compét,ence h8Jbiiuelle. ·Résumer so.n lumineux eXlposé sE1rait -le dM,loreT; nous le verrions avec Iplaisir ·publié in extelJ.1so dan: I( l'Eco'}e Prilmail'le », En atternd'ant, nous p'Y·ésentolls à 1\Ilh' ,le Rec .. teul' du Collège notre viv,e et pra.foncte gratitude.

ILe -dîner réunit If's invi,tés et le,s membres d EI ·la Société a LI I·.é ­

fectoÎ'l'o a,grandi et gracieusement. 9rné de l"E-coile IN0l1ma,le.

(Ml' Ev-équoz nous dit les l'egrets ,dE' ,:Vlr le Cllef du .DépartemNlt: empêché 'par une autne assC-l11Jhltée d'êt.r.e au milieu de nOL1!:l, en ce JOUI', son souci constant d 'amélior.el}' Yétat matériel ct l16 c1.éve]oPtpe ­ment jn~eller.tuel -du personnel enseignant et de l'école \~alaisanne.

Des ·cours d'une semaine seront orga,niBés Idans le coumnt d'août. Espérolus quo c{',tle heureuse i.nnoY-ation sera encolll>agéc ,pal" LIlle norn ­breus'8 ~)al'tiC'i\pation.

- 4.~-

,Ml' Thomas, rami et le c[,Menseur de toujOUl'S du P ersonne,l en­seignant, . salue égale.ment ,l'am.élioration sensible et croissante' réa­li8'ée dans ,le dOl1'l1ai·ne d'e l'enseignellnentprünaire.

Avrès q-u,e'lques 'parole6 aima·bles et senties de Ml' l" ruhhé ,Bouc-ard, Dir.ercteul' die FEcol,é il1'ormaJ.E!·, Mme :Dell,acoste ento,rme: « ·La .suisse est bene, oh! quïl la faut ehéril'».

PuiB ]-ente'ment, les télih1les s e vicl.ell1t., on se quitte cl regret., mais, pl us fortes et Ip·lus coura,ge-uses on l'Etprendra sa tâche.

Mier,ci à la Dil"edioll1. et aux Relies Sœurs ne ,l'Ecorl,e; Nornlale Ipour leu.r 'c'l1al euJ'.eux accueil. Une participante.

Gratitude Pour nous, l'année scol'aire 1943/44 s'est déroulée dans le

calme et la paix. Le p ersonnel enseignant de notre pays a pu remplir sa mission d 'une façon à peu près normale, alors que partout ailleurs, 'les deuils et les Inisèl'es s'accumulent, que l'en­fance -est de plus en plus abandonnée à son triste sort et que par conséquent se posent d'ores et déjà, en vue de l'après-guerre, de redoutables problèmes pour la santé physique, intellectuelle et morale de la nouvelle génération.

Durant le 'cours s'c01aire qui touche à sa fin, notre Tevue a continué, comme l'ont fait tous les Inaîtres d'école, la tâche qu'elle s'est tnl'cée aux plus beaux jours d'avant guerre. Elle a apporté sa modeste contribution à l'œuvre d'éduéation et d'ins­truction que nous poursuivons 'tous de tout notre cœur et de toute notre ânle. Nous ne saurions nlettre le point final à ce numéro qui est le dernier du présent cours scolaire, sans un mot de re­mercieInents à la Providence Ipour l'ineffable faveur dont eUe a gratifié notre pays. Que nos classes s'achèvent cette année-ci par une ardente prière d'action de grâce!

Mais en qualité de rédacteur, nous devons aussi {lOtre gra­titude à tous ·ceux qui nous ont secondé dans notre tâche par­fois difficile. Nous remercions en particulier notre collaborateur direct, Ml' De]avy; puis, notre imprinleur Mr Beeger; Ml' Ama-

(Caisse d'Epargne du ValalSl

1 S"ci~t~ Mutuelle S ION

20 agences dans le oanton.

1 ~ __ . (JoDtrôle offielel permDDea'. J ~tes opérations de banque aux conditions les plus favor8bl~.

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- J26 -

cker, directeur de Pll'blicitas, tous nos correspondants grâce à qui notre Revue est appréciée à sa juste valeur. Nous ne saurio!}s oublier nos Jecteul's de. qui nous ., iennent parfois de précieux encouragelnents .

Enfin, nous tenons aussi ù présenter nos ' hom·l1wge .. re~pec­tuenx au Départem·ent ·de l'Instruction puhlique' pOlll' l'Hl·de ma­térielle et Inorale qu 'il nous accorde.

Grâce à tous ·ces efforts et là toutes ces bonnes volontés con­juguées, « l'Ecole Pri·maire ») reprendra l'automne prochain, s'il plaît à Dieu, la tâche que lui a assignée son comité de rédaction .

Cl. Bérard.

Nota. - Nous Ipublions aujourd'hui toute la copie dont la cO'mposition typographique a été faite :lU cours de l'année scolai­re, ll1ais que l'abondance des matières nous a forcl~ de renvo:yer. C'est pourquoi le présent numéro manque d'unité>.

1 P ART][E PEDAGOG][QU1E, <'1 <a~Okac~~~dk~8d~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Lt'instituteur et la psSchoIogie A .. RHY, Professeur à l'Institut de::; Sciences de l'Education.

'Mesdames et. :M·essieurs,

L'intérêt que .l 'Ilnstituteul' IPorte à lIa .psy·chologie 'est tr.op évidc'lll pOUl' qu'il tflailile longue,mentl Il,e ,MgHilll1ler. La. 'Psycho/llogi'e !est Il'a. science du com.portement. L'instituteur doit. .femmer ,c·e·rtaiJl1-s Icom.por­temf.mts chez l'enfan.t et la lpsy,chologie est 'pOUI' lui ta scielnce théo ­rique dont relève une partie de son activité ,pratique. Mais, Iposé!} sous cette form/e, la fIe'la.tion ·est trOl}) vague et trop gé.nérall'e. gUe doit être exam,inée dans l'es dét.ails et. sur .l,e p'Jan pr·aiique.

. .on. .peut se ·pose·!' une .première question: nnstit.uteur doit-il être un IPsyc:hollogue? Le terme .peut être ,pris dans Ides sens di.ffé l'ents qu 'il v'aut la 'Peine cl·pxamine·r. Une première. (tc.ce~)tion [ é'dt du psy,ehologue 'un connaisseur de l'üm'e ct du cœur humain: c est U'l)

art déIP0ndant de Ilnt,uHion ·et d'une la.r,ge expèri'e'nce de l homme et de la vie. Le psy,chollogUie peut êt.re, aussi un biologiste qui s'oC'­·cupe d"une certaine .catégorie de Iphénomènes vi{aux et ·de l~lJr f\ lois. Ainsi on lPeut être un grand psychologue biologiste E-t -un mau­vais psy,chologue dans l,es rapports journaliers avec autrui. Autre distinction, on a YU {.le .gra.nds 'PhysiologisteR .fairE' :wal1.('f',r ta mé-

- , 427 -

. decine saus .. uvoir ja mais VLl un _malade. ,cell a nou s a m èn .e à. la ~')~y~ !' ci101,ogie ap.pliquée ,etù. un' J'oisièm.e seins: le ,psyrbollogue est .·celui

qui alPplique SU·l· aut'l'ui dans un but. dei diagnostic de médioatiol1 , d 'éducation, cl e rééducation, d 'llygiène :rnentale ou soC'ial e d'es con· Ilaissances ct de ' tedlrniquf'ls .fonclé c's S Ul' la psy cl1o)'ogir, en tant qu science biologique.

11 faut souhaiter ·qu e tout éducateur soit psycholog ue au 'Pre ­mier sens. Au deuxième, il s 'agit cl'une discipline s'cient.ifique désin­téres sée et. il n 'est ;pas' donné ù cha'cun de pOU"oir y cons·acrer sa vie.

, Reste le (l'oisièm.f\ sens: l 'i'J.lstituLe·ur doit-il è11'c unp sOl'te. d e psy 110-logue qui s e spécialise €ln éclü c'ation? '

Si 'C e del'niew !point de vu e ·ét'ait l' tenu c'f' s t l FL 1)::;ychologi0 qu'il fauùrait meNTe au p'r emie'l' Ipl'an clans la fOl'mation professionnelle des éduea teurs et toute t echni'que p édagogique en découlerait. Il fau ­drait alors envisager un .programm e srpéciat qu e le -randidat. n.urait à parcouril' à la .· uite de se étud es de culture générale.

·Mais on 'p'eut soutEnir tm tout autre point de vue. iL'-écluc-a teuJ' , clira-t-on, s 'oc·cupe de djsd,plines qui l'elèvent avant tout des s·cien­.ces morales: p.édagogie, hi s toi're, :philoSOlphi ei, morale, · etc . La pé­dagogie 30 l'amène a.lol's à un ensemJJ,le de; ·conce'pts et ' de 'pro'cédés dégagés d'une traditIon qui .a Jait ses preuves e·t · ol'ga,nisés se,lon un e méthode logique. Que:lques espl'Lts diront IYlêmo que -ces ·sciences· n'ont l'iE-n ·d'e COfIllimun avec lu. 'psy-chologie ou qu'elles l' é,n,globent. D'au­tres, Iplus larges, ou voyant la pl'otbJ.ème sous un a,l1igle diMél'en,t, n'op­'Posel'ont [pas les science~ m01'ule'8 et la Ipsy·choOogic ·scien.tifique; ils conviendront qu e la psychollogi c est indiSlpensabù e à .la .formation de l'éducateur mais comm,e dis'Cip,li ne selconduil'e, ' subordonnée aux sci·e'n­ees ,moJ' Ui}~s don t dép€lnc1rnlt <Ill premhr ch ef le 'concept rJ' éducf\.­tian.

NOliS pouvons mainLeuant ·d·égruger trois th èses :

1. La psychoJogi\:" essenüe·He est seule directrice cle. . l'éducation.

'2. En matière d'éducation la psychologie scientifique n'appodt' rien d'utile. 11 est des cas où elle est même dangel'euse·.

:3. La psy·cho,]ogio est extrêmemnL utile ~t l'éducateur mai,;.; dans I.e cadre des s·ci e;n.ces ·morales dont clé.pend au pre:Î11Î1el' che:\' l'éducation.

Je crois que lious IpOU vons éliminer . la . deu~ièmL thèse. gi,le re-. ,'pose SUl' de€, ·conceptions pohil080'Phi·ques tram 'particulièros !pour 'e-n­

gager un débat général et ,les ar.gume,nts 'à ,l'q.'p.pui sont tirés d"eTTe\ll'8 individuelles dont ne sont l'espons'ables que 'certains Ipraticiens et non pas la :psychol'ogie en tant que science.

Restent .les ,première et h·oisième · thèses. Pour décider .entre el-1c's i.l n'est que d'·examine'}' oe quo l'éduc'ateur 'peut dem!Lnder à lIa

Vins du 'Valais 0 RS~T dissipent la. tri.ste8se~

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psy-ehologie 'et ,ce qu;elle jp8iut tlui Oififir. Si elle 'peut tout offrir, -c'est la première conception qui l'emportera; si l'apport est limité il e.st préférable de l'e,tenir l,a seconde. .

Qu'est-ce que la ~Jsy,chologie dans l'état a.ctue'l de la science ? L'oxamen de cette ,question est esse,ntiel 'pOUl' notre iproblème.

La ps yclwlogie T8fprése'l1.te tout d'abord un ense'l11))il,e (le faitR, de lois, ·de te·chniques et de ;doctrines sur la nature -et la. portée des ­quelles tous ,les .psycholtogues sont à ·peu :près cl'accord. Il s'a.gît de. la science c-oJ.1stituée, passée au ·cr,1Ib1e dE' l'expéri<ence et de 'la CTi­

tique. On l"appellera aussi 'p-sy-chologie dassürue. Elle, s'accroît D,en ­tement. C'est BMe que Il'on ense-igne en rpremier lieu dans 1eR uni ­versités.

A côté de cette psychologie classique, p'rudente clans sa, marclH~

et soucieuse avant tout ,de ,contrôle eXJpéri,mental viennent se placer « Iles !psychologies » . . Elles relpIléselTItent la Science qui se .fait, quj cherche à progresser, qui tâtonne mais qui découvre· aussi. Il s'agit de faits nouveaux elr}.core mal délilmités ou d'inte'rprétations nou ­velles de faits 'anciens. Les s'péeia,listes ne sont pas encore d 'aocorct ~ur Cf'S Ifaits, ·sur ,leur nature, lIeur signification. Il y a. des contro­verses et même des polémiques au sujet des théories et des lois qu e l'on en prétend tireT. D'aucu.ns veulemt ainsi l~em·anieI' 'co'lTIiplètÛ'­ment certains ,chalpitres ,de J.a; .psychologie, tandis qU0 les esprits ,plus classiques, ~')lus timor~s, Ipa'rfois /plus -expéri,mentaux résistent, de­mandant des preuves et formuilant des critiques. Nous touchons a.u dynamisme même d€< la s·cience, phénomène co,mmun là, toute es'pèce <le scienoe 'et tenant à. l'a nature ,même de la connaissance. Qu.(l)] ­gues exemples Imontre,r,ont les sorts divers qui attendent le'8 in.nova.­t.ions .hardies aiguillant. la science vers cie nouve·aux domaines ou de nouvelles ·conce-ptions.

Il y a ,quelque trente ans, ü].a'Parède pr'O/posé\, une; llouv'elle théo­rie d1l sommeil. Il s'agissait d 'un fait ancien, s'il en e·st, donnant naissa.nce ·à une explication nouve,Me. Claparède, en se basant sur de minutieuses observations voit dans le .sommeil un véritable :uns­tinct et non l'effet d'une USUTe ou d'une intoxication ·des ·centres nerveux comme le 'prétf'ndait ,la théori,e .cllassique. Cette- nouve,lle COll ­

.ception soulève des dis,cussions, on ·en sourit, on .la critique . .on en voit aussi les avantagBs. CJ8iparèd'e ·continue à l'assemJJler observa­tions et arguments. Il remarque ,entre autre que si le som·mell est un instinct, si l'on dort IPré'CÎsément !pour éviter ]'intoxic·ation grave des ·centres nerveux par des toxines d,e d'atiguc', 10 sommeill doit être déclenché 'pal' un ,méc·anisme spécial et non par la s'8'ulc iprèse'11C'e de [prod uits de déê'3ssi,milation dont ,l'organisme doit se débarrasser à ·tout 'prix. Quelques ·années iplus tard l,a théorie de Claparède rece­vait une mag1nHique cOoll'firmatiolTl ·expér1m81nt.ale. Von E.conomo, He·ss ct Demod,o mettaient 100 'é,videnre l'existenae 'd'un .c·entr,e hylpllüque ré ­gul,ateur; .lE' IPremie,ren arrêtait lIa rphysio:pathologie dans les ca9. d'enc,é,phai!it.o léthargique; Hess parve;nait il endormit' Ta,nim.at p.~l'

0xc-itation électrique direct.e d'une région située à la. hase -de .l'e-ll­,céphale, où Demoolo ·produisait le mêm·e ·0flfet 'pat' ,8Xocitation 'chimi­que. iLathéorie dE' Clalparède Iqui un moment .parut aud1cieuse et m,ême ,fantaisiste ,fait aujolwd 'hui parüe de la ,psy.c1lO-'lJhysio,logic .cJassique.

E-mpruntons u.n autre ex'eiJ11lp]e Ù la, psy·ohologie du j';ève. Se­lon une opinion Jongte.mps en cours .et qui 'fI. encore ses pal'tisan~, Je rêvo n'e.st que -de la ,pensée incohérente, engourdie, .désorganis·éo, ;Penclant le somlme~l il subsiste une activité cérébradE' la'cunaire et dû C'O fait incoordonnée, -inada'pté,e. Elle disparaît clan8 le somm·eU tnofond .par inhibition tot.ale des centres nerv'eux sUlPérieurs et r ejoint 'par ·degré -la. Ipensée vigj,le ù :mesure i(lue l'état 'd'inhibition r,étrocède. Freud, sans écarter 'ce mécwnis>me -qui ne r,evrésente qu'un aSi.pf'ct. Idu lJrolbJème, voit dans le rêve ·autre <Clloose ,que le- se'ul eff et négatif de désogarnis atio·n. La. dispa.rition des mécanismes d'() ­{'lruptaLion vig ile pern1Jet au sujet. de 800 l'elplier ·dans un état d'égo ­centrisme primit.i.f; le, besoins instinctifs, lE's ,di"erses a61piraüons dl' }'i,ndiviclu, ses désirs, ,ses ·craintes qui cessent d'être ·contenus par les ,exigences mora.les de fla Ipersonnalité conscif'nte, uti>lisent .pOUI' s'exprimer le matériel d'images que lai.ss'e subsist.er 18> som·meil. L~: choix des j,rnage,s , le·ul' !wgelllccll11ent ,deviennent des 1110des d 'ex\pr,es ­!-l ion cl'un égocentrisme vital non ·consci€lnt. Lïncohére,nre du rê (' .assurE' d'autre Ipart }on. dis,crétio'n de co~ m,anif.estations .pri,mitiv(~:-, .qui trou.bleraient l:e sOlTIImeill si elles s'instal'la,j,ent crûment, 'entraî ­nant ainsi une réaction certaino de la IpersonnalHM consciente·. Cc·, .a.spect ·positi.f ou 'cette fonction d.u rêve a ,amené Fre'ud .ù, créer t.outf\ une psychologie de eet incons'cie'nt qui se montre actilf en bien d'au ­tres occasions que le rêve. A ·côté de cette ·psy.chologie FNmel a. ,crél" une remarqua,b'le te,chnique d··exlplloTation des ·cou('he'S inconscientes ~t infantHes de la personnalité. C 'e·st la ''Psychanalyse. :Discussiolli3 el

controve-rses so sont. ra'pidernent e.lfl1parées de ,la. .do'ctrine freudienne et de .la méthode ,psy,c'hanalytiql1le'. Nous vivons enC'ore ac·tueHf·mcnl de nombreux asp.ects du d·étbat. CeIrtai.n.s ipoints de Iméthode et de ,doc­tri'ne sont ·en voie d'inté.gra-tion là la science Ipsyrhollogique classiqu'n alors que d'·autre-s points demeurent e'nco-re /discutés.

Enfin un troisième exemlple 'c.hoisi à .dessein -dans de l"histoire ~mciennE' nous .lnettra e'l1! IIH',és'en.c'e du 'r81jlet ·e,t d·e l'oulbli d'une con­(~elPtion qui en son 'tlemps Ip:assionna les esprits. On 8e souvie·nt. de l a ph.rénologie de Gall ·et de son suc.cès: Les :bosses du ,crâne, .indi.cl:.' du dévclop,pe,melnt des .circonvolutions sous-ja·centes, 'Permettaient do diagnostioqueT toutes les qua.Lités mora/les et ÎIl1.t'e,u,e·ctue,},l'es des in­dividus. L'e'x/p.é.riencf<, Il'a:nat.omie e,t la. 'Physiologie ont eu raison 'rle .cette hYlPot.hèse. La 'phrénologie n est .p,lus qu'un terme -historique mais ·cette !pseudo-science ,a re,ndu 'Plus ;de se'l'v·i,ces qu'on ne pour'­l'ait le' croire: ellle a en ipartie créé ].e -problème cleiS Joca,1isatio!f1~ cé­rébral'es, !point de dép.art d'une ,foule de iClécouv:ertes.

ORS AT, vins du Valais, vins de soleil et de santé.

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-'4:30 -

, Le' prem'ieil" e'xE'mple \lOUS Ct mj,s' en pl~ é~eilc·e ·. : d'ullC liféoi'ié' (le\ '0-n lIO ,classique; 'Le se'cond d'une théoTie qui te,nel ,à le d·evcnir, J)

'ertatns de ses as,pects ,du moins; ·le troisiè.me no·us a monti-é con1.me'n t. . UllO ·concelption Ipe,ut sombr.er -dans l'oubli ,non 8Rl1S avoÎl' joué lIl t

1'610 indirect il'npol'tant lClail1s 1'6volJtltion d'une scienüe,

Ce clouJ)l e aspect de l,a psyJCl1010gi·e, .s cience continuée E't. ,' ciDllce en devenir, n 'est tbi,enrupel'çu 'quo des gells de sc'·ience . .' . Dans ,le pu­blic ,cultiv,é" ,c'est le s,e'cond aspe,ct qlü ,est Il Imie-ux conn Il, Il t'II l'é ­. ulte que1ques C'ol')séquences qu'il . ~st 'llt.il e clo rele\~€,'l',

. Remarquons .d'emtb'l.ée Ique ce son t. tou.i 0 Ul'.' Je,~ cssai~ l' éccn t. de J,a science qui attirent le plus Q'attentiol1 ' Ilu public, I.J ,fut , 1111\1 '

.époque où l'on 'p·al'l'aÎ't de ,lia relativité en igno:rant t.out cie,: 'prollJ(' ­lI1 es ,de physique ,et ,de math0.matkru:e classiques situés 'h lu h~u:,p l , ccüe théorie, D o ,mêmo on 'IH1.1',l'(-' beaucou~) ,d'e ps)dw l1al ys.>, sans C 11 -

nalLro sOUVient ,le ,p'l' e,1l1iel' mot cie ln, psy,chologi.e ,da, sique. Ll' pu , JJlic est donc be,aucourp qJ;]llS au ,courant de ce qu e nous aVOl1:::; ap ­~1eJJ.é « les 'Psychologies» ou doctrines r écent,es non enco1'0 'col1lplèl'elll eut i,n-tégr,ées .ft la. scienoe classique qu e do ·cette scie'])oÜ0 (',lassiquc (',111"' ­même, ,L 'intérêt d o ce 'puhli,c risquc' donc de subir k .C'.ontl'e-co1 I<]J. le l'évo'lution toujours incertaino d'une Ipsy dlOlogie récente et d es cq,n ­j:1'ove1'8e'8 auxquelle,s eHo -donne naiss<l·nce.. Pratlquefln8Jl1 t il en r,p­~~ lllte d·es mocles, des e,ngoue'lnents s uivi ' parfois ·de c1éce'ptions . fi en l'ésu!t0 aussi un i,ntér,êt 'qui 'soutient. 1Ft, sc,ience ct cles ctppl1icatiom; h ellrclIs'es qui. J.égit.iment parfoi.s un e 'doctrin e,

Selon 'ba forme d'esprit ,dès incliü'du", ,ce seront les c1éce:iJI ion .' elt les erreurs qu'e J on retiendra ou au contl'niro les a1JpHcations Je·l'­tiles et ,les conifil'mation·s, ,Les uns diront .crue la ,psychologie e,st. Sllns

. \' <lJleul' pm'oo qu'ils n'y ont vu Clue Imode ,et engouement; ,les '111t.t (' ~

('.}'oiront qu 'e,llo 'peut tout par.ce ,qu'e,Ne a I\éalisé quek[u c c'hoso .SU1'

un point rlétel'miné, Ces deux altHudcs fréquentes clans ,le publï , sont également ià évjte-r, Les Ip.syd1010gi,es réce1nte.s n e, sont ·pas ft. .ln '­

priser, -mais il ne ,faut, pas non pl us tl'Oip leul' dem·anllel', (:'pst il Il Inoi'ns ce qui ressort, de ,]'E'xailllel1 obje'c·l.Î 'f des faits,

Dès lors, }IOUl' d·étermin€:r ce que la. psy.cIwlogie peut offt-il' clc' sûr à l'éc.lucaLio,ll, c'est, ,croyo'ns-nous , .n. la ,psychologie .classiqm~"

c.elle qui est la moins C'onnue Ipar,ce . qu'eUe a ·r.essé ,de 'passionn er, .'q:u'il . faut s'adre::;s'e1',., Qu~ rpeut-ell'}e OlMl'ir. qtl0 ne Ipeut.-elle pas M-

. . tir ? '

La psychOlogie est. uno scie1nce ,dE' faits, non une sele'Hee de va­leurs. g1le s'o,ccUipe d,e faits 'COlume la perception, la mémoire, l'jh ­tJeJ.ligence, la croyance, la conduite, de ,leu}' évolutio.n, de ,leurs' trou­bI,es et ,cela toujou:rs en tant ·qu'il s'agit de ,comportements, c'est-à­diro -de phénomèn8is obs'ElIl.'valbl,es et .pouvant être saisis ex'périmenta­lem(:ont.

,Par contre la 'psychol(igie ne ' s~hcculpe Ipas Ites valfonÎl's en tant que val,eurs, 'EMe ne 'se Iprononce p'as sm' la.' natui'e et .la foi'ml" . du

bien, du mal, du :beau., du stpil'ituelL, du juste, du vrai, du divin. Ces \'éÜCm's vers lesquelles ten l la ·conduite humaine l'e'lèvent des scien­ces mora,les ou ,normative's, seules ,colYtlpétentc's 'pOUI' les discuter · et les hiérarchiser,

La psy.cl1010 o·ie ne cl élfi nie'l'Cl Ipas et, ne IpeuL -cléŒinil' les huts (1(>

!'é-dllca1.ion: ils inlp,liqucnt ·d,es valleur ' et él:ppal'Ue'nnelll au monil,' -des valeul", Le ressor1. mrmo do l'éclllc'ation ne J'eilève donc pa~ (le :n psychologie 'E'1 c"cst b ceux qui S'Occ']Ip'ent. rle ,la vie spirituelle, l'eli­.gi,euse, sociale qu'il av'pm·tient do définir VOl'S quelle s vale'urs 'e l ,for.mes de valeurs doÏ't tendre i.e ipro,cessus éducatitf; OiDi ,peut donc p<.w!el' de va,leurs édue.ati ves. d'un art. de l'édu,cation, (l'une voca­tion, mêmo d'un a'postolat 'Cft!' ce sont ,autant ,de r,éalités qui R.ppar­t.ienrH'.nt au monde des \'fulc l1l'~, Que Ip,eut a'pportel' dès lors tfl, psy ­-r.ho logi t\? ILe compo~l'tc,menL. eff0ctif n 'atteint 'pas sans plus les nl ­

leurs Pl'opos,éer.-; C'ommo itdéa 1: i l] y a de nom,bre-ux obstacles, obsl.:l ­cles de la vil" matérieHe, dE.\ l ' ol~gnnisme, ,les cüo,fli ts entre .[.es êtt'e~

et même ent.re Iles va'leurs, La 1)sy'chologie S'occulPera de ces obsta.­cles 0t. dt' 'ces résistances: ,c'est da.n,s ce domai,ne qu'eHe ost actue.l­lement le plus utile, 11 .su.flfira maintenant pOUl" nou s de ,classer les r ésistances qu'i,l convient de surmonûer en Imatière d'éducation pOUl' rlMinil' 'rlu même eoulp toute un E' p~ychC)l()gie thénTiqur rt. pra Uqu.f'l indis'Pensa.ble fi J'in stitu te-Ul',

:\: :1> * Dal k'. l'acl1errüneil1L8nt Ide l'individu 'el'S le!:; val·eurs assigné~:'i

·wmme but :\ l'éducation, il} ,faut tenir compte ,des obstaoles .g uivan1.~ :

1. L 'obsta'Clle de la présentation, ·Les valeul's ne s'i.mposent pa~ d 'elles-rnêrnes; elHes représentent souvell1t une conquête" On doit les présentel' Ù. l' enfan t ell 1es rattachant il ses ,besoin s, SP~ goùl:-; el. es 'Pro]}l èmes.

Que diraH-on d,o l'instituteur qui s'adl~esserait }l .-es élèves en ces termes: - « L"arithmétique est une s'cie.nce utile et indispensa IJ,J·e: voici un pToblème, travaillez sans re'lâche .iu qu'à 00 que vous l'ayez r ésol11 », L'enfant admett.ra Ip·eut-être l'a \'-Lleur de l'arithmé

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Page 10: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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lique, mais il est douteux qu 'il l·a reSSE'nte. Cette. façon de 'pl'océd 1 -

n'a heur·e'Usement Iplus cours lorsqu'il s'agit d'iniüerr ,l'e'nfant à IR va.leur des diverses sortes de connaisslances. Nous la retrouvons 'pat~ contre enCOl'·e fréquemment sur le Vlan moral et Sur le plan des fE'­

lations interindividueUes, On dira rpal' eX'81mple que l 'on doit aim01' S011 'Pro,chain et 'que Iles vindicatifs et les égoïstES 6e'ront toujour ' punis. L e'I1fant éclaiTé de la sorte est ,ensuite !laissé sans aide, fac e :\ ,ce ,commandement. La vall,e,uI' est mal !présentée,. Il 11 Y 'a 'en effet pOUl' le ,petit que deux issues ipossirbles: vivre da-ns un ,e'l1timent de ,clllpabi,lité constant qui .engendre là la longue de l'a,oTesslvité Oll é'viter soig:neusementd'exa;mine-r sa c·oncluite. En :prés,entant mal ou incomp'lMen1ent oell'taines valeurs on risqu.e cIe· d·éclenche1' des 'méc[l -­lIisme l'angoisse ou d'auto-prote'ction qui vont a ,fin ,contraÎl e rlll but 'poursuivi.

Qu'indique ,la rpsyohologio ? tL-ac.hemineme'llt vers ses valeurs est diffi.cil€': ,J'êtro inex,pél'i;menté doit ,êtl'e guidé. Il ne ,faut pas le 1ais-er s'aeho'p,pm' aux obstades ,nombreux ·qui l"attendent cal' il risqu

fort dt, faire une l\éadion -à Il'obstacle' ,qui l'écartera de la valeur_ C'est donc à Il'oc:casion de l'obstGlJclo que la valeuil' doit sUL'10ut être mise en évidence ·comme moyen .de 1,eve1' l'obsLac.le; si 0'11 y réussit. le earactèl'e de la valeur oécllateœa ·par oella même ·et ,l'enfant a.ppl'en ­cIra rà hiérarchiser ses conduites en Ifo-nç,tion de :principes ou cie COI1 -

llaissance·s supérieures.

SlLpposeQ.' que le problèmE} d'al'ithmétjque soit Ipl'éSE'nté de ,mu­nièl'e à 'Piquer la ,curiosité de l'enfant ou que ,de la résolution dé, pende un:e satisfaction d'ordre 'Pratique, (s1mplifi,cation, raipidité, sé­C'urité, ,eontrÔrl'e, etc.) L 'enseigne'ment de la s01utio'l1 IlèVo(~ l'oDdtac1e ot du H1ême coup met en évide'l1oce Il'utHité de ·l'arithmétique. La leçon doit êtN} une réponse ,à une ,question dit Claparècleo; en d'au­t)'8 termE's, .la leçon doit i,ntervenÎl' lorsque l'utilité de la valeur est· press'81ntie l)ar renfant. Est-ce à dirEt que cette attitud,e .fonctionnelLe' ROit toujours ,possible, touj,ou!,s désirable'? INous Ine le Ipensons pa:-; ,­car si d'une part l'enfant doit comlPrenclre ·et vouloir par lui-même: il doH aussi automati.ser et obéir 'pOUl' son bierrl. Ces d8lux m·écanis­mes ne sont cependant pas contradictoires E·t -l'éducatjon intelligente' doit savoir insist'0r à tour de l'Me sur ,chacun d'eux . Ainsi J'éduca ­tion doit être pour une pa'l't une solution aux ditfficultés d'adapta, lion, solution 'que l'en.fant doit trouver et comprendre avec l'aid e de l'aduûte; .mais d'autre 'part l'éducation doit aussi mettre en pré­se.nce de c-es ,dHlficultés, les faire toucher ·en quelque sorte et pour' ce,la créoo' le 'p}us tôt .possibIE· l'e s'entiment d'o.btUgation .sans ·lequel renIant demeure inéduca,ble, La ,fOl'n1ation de ce sentiment, base de' lacons,cience mOl'aùe, ,est des plus dé'lkate, car il :doit 'pousser à. extérioriser l,es conflits pour [es résoudre a\'ec droiture ce ·qui sup­pose qu'on laisse au sujet une certaine autonomie. L'obligation quJ.. étouffe op,as plus que 'l'Ws·e-nce d·a tout s-ent.Ïnwnt de. devoir ne pel'­met' à. l'individu d'évo:lue.r Ifavoraohlement.

Avril 1944.

BIBLIOTHEQUE CANTON LE VALAIS S N

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ZU\A7flGHS\7ERZEICHflIS :

Abonnement: Fr. 1.- à verser pal' ·chèque postal II c 56, Sion (L'BCOLE PRIIMAIRE). (Priè:l'e d'indiquer am ve'r,so: Liste des Hcquisitions). On peut ég.ale·ment ')'inscrire :\ la Bi,bliothèque ·Can · t nale.

Les ouvrages qui ont (POUL' (~ot i=l les lettres SL et R ne ,sont :pas en· voyés à l 'extérieur: mais ,peuvent ètre consulté", il.. la. Salle da Lee­lure. Tous les autrElS sont prêtés gratuitement SUl' dem,ande, selo·Ll· Règlement ,du 7 VIII. 1943.

Erscheint \7iermal lèihrlich .

Abonnement: tFrl, J1;.rl. Dieser: Betrag ist einzuzahlen auf: Post­che'ck II c 5:6, ISitten, (!L'ECOLE IPRRMtAIRE). Bitte auf der HüC'k­seite den Z\veck dieses Betl'ages zu J)ez'eiohnen, IMan kann ,skh z'ugleich in der Kantonsbiblio­thek ,abonnie~ren.

Die ',vVerke, wek'he mit den Buch­staben SL und R bezeichnet sind, werclen nlrlht nach ,auswarts 1; el'sendet, kéinnen aber im Lese­s,aal geles en wel'de:n. Alle übri.gen VI,el'ke weroclen auf diesbezüglioche Be,stellung unentgeHli.ch ZUI' ~ek­türe ve·rschi'ckt, ,gemass Regle­IDE'nt vom 7. VIII. 11943.

I. GENERALITES - PERIODIQUES

Le~ A I Ip es. - Die AlJpen, Re\:'u,e du ,€Ju~) Ailpilll. Suisse. 19me année. Berne, StfumJpfili, 1943 8°; 384 'p., ill, SL 3/V

A n n ·éJ. l. es Va'llaisa1llines, buHetin tI'im'estrirel ({'e la Société d'Histoire du Val.ais Romand. T. IV. Arnnéres XV-XVII. St-UVfaurice, 1940-1,94,2. 8°; :5,71'2 p., i.11. N 177 et SL 2/VI

BI a e'l. t ,a l' au.s Ide'r \'Wlalrlis,ea: Geschichte. lX. Bel., IV. Jahl'rg. Fest­schrÎlft ZUll1 76. Getburtsta,g von Mgr Dl' Dionys Imesc'h. [Brigue], ,1,943, 8°. N 178 et SL 2/VI

DONNET, Andl\é. La. Bi,hliothèqua Cantona;]e du Valais. ,St"'\i\1aurioe, lmp. de Jr'Oeuvre St-Augusttn, H)4!3 , 8°; 30 IP. (Extl'. Ides AlUlales Val'aisanne,s, 194'3, No 8.) PA 115'4.4

For tln e s et Couleurs. Année 1-1:939- ,4°,

(·Lausanne Andr,é tHeld), l\T 190b

Page 11: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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Ho lln 'ID a g le s à. l.a Grèc-e. Introduction de Vassily Phtiadès. Textes de Renan, Thibaudet, Maurras, Barrès, Mi,chelet, Lacret~lle, Ra­muz. Avec ,1:2 hors-tex te photographiques. iLaus'a;nne!, Gui'1d-e du livre, ~11942), 8u; 204 ,p . (Guilde du livre, vol. 44.) TA 895

J ah r bu ,c h de!' soh;'\iw~,ize!risdlleù1 Ges,~nschaft füI' Ul'ges'ohichte, (Société suisse de Ipréhistoire). T . 3'3. Fl"laUe'J1Jfeld, Ve'rI. Ruber., 19M2, 80 ; 194 p. Ifig. . N 138

J u ven tus helvetica. Not'r,e j e.une' ,génératio.u. (PubI. sous la direction de J.ean-Richard l\1lü.lrlel·.) T . I -II. Zürich, !LittJer,aria, (1943), 4°; 2 voL, ill. TB 108

LAGUTT, Jan K[a;r1]. Lie tiVlondie ~n Ifla!fi1Jmes. Fait suite à La Rage clelS Peurples. (Trad. française de H [ ] ,MatthE·y.) .0Bàle, 'éd. ,His-toria, 1943), Ml; 3119 .p., illi!. TB 96

Mus ,8 u .m heaveticum. Schivi'e,iz'e-ris,ohe Zelitsohll'ift für kllassische ,Al­bertu mswissens,chiaft. - Hevue suisse 'pour l',étudede l'Jantiquité da~sique . T. I- . 'Basel, Verl. B . Scmw'Ybe, 10944- , 180 . N 17,6a

La Sui s se. Annuaire nationa,l Ipulbilié pal' la N.KR. 15ème ,année. Aarau, 1944, 8°; 264 IP. SL tl/VII

Il. RELIGION - PHILOSOPHIE

BIrCKEL, Benoît-Jrüs'81ph. R~ligion et sport. Essai historique et philo­sorphique. St-.Maurioe, OoovI'le St-Augustin, 1944, ,80 ; 128 p. TA '1280

BIOT, René.. Santé humain€'. IParis, liO)r. Plon, 1194.f2;, 80; V +240 p.

(( Pr,és,enc.es ».) TA 1877

GAGNEBIN, Elie. Le tranformism'e 'ei IJor~gÎ'ne Ide l'homJme'. J,,1au-sanne, libr. de ,1'Uni\'IE~.rs. F . Rouge, [lr943I] , 8°; 173 IP., iÙrl. TA 687

Hy.uEStOH, Ludwig. 'LyUi, die Goitsucih,e-rin. Aus Idem Leiben '8'i11oe8 Rel­. denmütigen Mad chens. F1'eitbur.g, Kanisiuswerk, (10943'), 8ù

; , 48 'p. (Kleine Lebe'l1sbild-er: Heft 106.) PA 1671

MARITAIN, Jaaques . . Sort ,de l'ho,m'me. Neu·chùte.l, éd. de la Baconniè-Ile, 1194'3, 8°; 165 p . (IColllElction c1es Ca!hie,rs du Rhône'.) TA 1115

NmW,M.A:N, (John Henry). Le Christ. 1~2 'ser·mons sur l'Incarnation. Tracl. et !présentation ,pral' PieDr,e lLeyris. 'Friib 0 urrg , ,éd. ,de la llibr. de l'Université, (1943), 8°; '2;2'7 !p. TA 977

III. DROIT - SCIENCES

BOURIDIN, Alexandre. La santé ,pa']: les !pLantes. Avec la c,ol!lection de E[n1Ïrle] Piguet. Neuohàt8l1, Paris, V. Attinge'r, [11H4], 8°; 1519 ,p., Œ . TA ~6

BUHGENER, Kaspar. P ermeabilitatsanderungen ,der El'ythro'cyten untel' dem Einfluss von Rbntgenstrahlen. SohÜrprfheim, IBuohdl'. A. G., 1'942, 80 ; 15 pro (T,hèse, IMèd. Berne.) PA ·4009

FAVRE, Antoine . . L 'évolution d,es droits il dividue'ls de l:a Constitu­tion. Ra'pport ,présenté ·par A'F '. Basel, HeLbing et Lichtenbahn, 1936, 80 ; ,p . . 292-392. (Extr. : Vel'handluIl!gen des ISchwe,iz. Juristenver,eins, 1936, HelÎ't 3.) PA 167~ Notes sur ,la ,condition de l\hOil11ùTI.e ,libre dans J',état fort . (Fri­bourg, libr. de J'Université, l'94'3), 80

; 5'8 'p. (Extr. des !Miéllanges 'publ. !par la F'a'c. de Droit de '1'Univ. de F'ribourg.) PA -1674

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GRA VEN, J'ea.n. De la vengeq,nr.e privée ,à ·la peine cOlnditionne,Ue. (L'évolution ,du droit 'pénal, des origines 'au Code pénal suisse.) (Berne, lmp. 'Sta,emp.fli, 1944), 8°; ·42 .p. (Extr. de la 'Revue P,énale Suisse, No 1, 1944.) PA 1'672

Ho 'm lm age [dE' la] Fa-culté de droit de 'Fr1bourg [pr,ésenté à .llla] 77e Assembolée gén[éTale] die ùa Sodété suisse Ides jurist.es'. Festgabe [der] Juristisr.he[n] Fakultat FTeiburg, [gewidmet oder] 77. Jahres­vle'rsammlung des rSc:hweiz. Jurist.env8lrei,ns. (Fribourg, hbr. de l'Univ.) 1943" 80

; 426 p. TA 900

LA ViALLAZ, Geoflges de. L e::; fau,sses hétérot.opies de Ja moelle épi­nière. ZÜl'ich, Orell Füs61i , 194;2, 8°; ~2!6 p ., fig. (Tbèse rJ\IIéd. Lau­,s,anne.) PA 4112'

LORETAN, Rodolph.e. ,La 'colIlJOession de Œoroes cLe l "elau ,clans Ja juris­prudence du Trilbunal fédéral. ILauslanne, F. Roth, 119-40, 80

; 58 rp . (Extr . . de: « Z,sitschri,ft ,für ·Schi\v,eiz.etrisc'hes Hetcht ».) PA 1.634·

PITTARD, J[ean]-J[aoques]. et J[ean] Della Santa. La grottE' et l,e lac souterrain de 'Saint-Léonard (Valais). Genève, lm'p. de la Tr.ibu­ne d,e Genève, 1943, 8°; 12 p., il1. (Extr. ,de la Revue Polytechnique, 25 nov. 1.943.) PA 1645

PREUX, Théo de. Toxicité des dérivés s ul,famicl és ct vitamines B 1. . Lausa.nne, F. Rot.h , 1942, 8°; 64 .p. (Thèse lM éd. LaUSrHl11 e phys io-

logie.) . TA 149

ROEPKE, 'Wilhelm. Civitas Humana. GruncHra:gen der .GesellschafLs­und "'VV'irtschaJftsrelform. 'Erllelnlbach-Zül'ir.h, E. Rents'ch, W44, 8°' 408 p. TA 1603

TERJMIER, Pie.rr,e. A la gl'oÏl~e de lIa tlen~e, souv'elnirs d 'un géologue. 8ème éd. Paris, Deogdée, die Brouwer, (1'9'2;2:), 8°; ~2'5 ,p. (IBibliothècrue fl'a.nçaise de 'p.hilosophiE', 1ère série.) TA 1282 ,La joie ,de .connaître. ,sui'Le de : A rIa -giloire de fa teilTe ... 6ème é,d.

Paris, Desclée et Brouwer, (1925), 8°; 333 p . (Bibliüt.hèque française de Philosophi,e, 1ère séri,e.) 'DA 1283

IV. PHILOLOGIE - LITTERATURES

BADY, René. Introduction ,à l 'étucle cle la ,1;ittératUl~e ar,ançaise. Fri-bourg, éd. de l,a. [,Îlbr. de ,l'Univ'ers ., 194'3, go; 165 ,p. TA 11W

BAUDELAIRE, (Cll'arle:s) . 1. Po,ési'e . . Choix de t,extE's et Ipré·face Ipar Pi'erre J,ean Jouve. F,ribourg, ,éd. de ,la libr. de l'Univers., (19M3), 8°; 160 'p. (Le ,cri de Ila France, T . 5.) TA 87<9 Les f.leurs du m'al. Lausanne, R. Kaeser, 1943, 8°; 3,28 p. TA 1272

BLOY, Léon. Choix de textles et iŒlJLroduction 'par Alib,el't Béguin. Fri­bourg, ,éd. de la li.br. ,die l 'Univers., (1943~, 8°; 308 !p. (.Le cri de ,la. Franc,e, vol. 2.) TA ·9-83 Au Seuil de l'Apocaly'pse. POUl' f'airE' suite au IMendiant ingrat, à Mon journal, à Quatre ans de calptivité à Cochon-sur-Marne, il l 'Invendable, au Vieux ·de ,la 'lTIontagn.e, 18!t au Pè1erin de l'absolu . 1913-1,916. 9ème éd. Pari,s \Mer,cure de Franoe, 19:36, 8°; 3&3 p.

TA .1285 Lettres à Véroniqllie. Innl'o'durtion d,e Jacques Maritain. Paris , D.esclée de Brouwer, s . d., 8; XX +11'2 ,p ., port. (ICourri.er' des Iles, 2.) TA 12:84

Page 12: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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BOSSUET, (Jélic'que's-Bénigne). Choix dE' textes et 'prMa;ce Ipar Georg-es Hélildas. (Fr-ibourg), Eg,lorflf, (19-4'31), 8°; 1213 ,p . (Le Cl'] de .lIa franc~, T. 8.) . TA 97,9

BRION Marcel. Le t,héâtre Ides 'esiprits. Ulustrations dB \Paul Mon­niei·. FriboUl'g, éd . de ,la libr. Ide !l'Univ,ers., H341, 18° ; 2,95 a:>. TA 1107

BROCCARD J,ean. La pl'oi,e. Histoire d'un -crime en 1,841. Sion, 'éd. Valaisanne,s, 194'3, 18°; 1156 'P. . TA g,78

CHATEAUBRIAND, [François..,Relné ,die'].. Atala . René. Texte .établi et préSlenté (p·ar Gi.llhe.Tt Ohinard. Paris, F. Roches, 111930, 8°; XLVI + 190 p. (Oeuvres cOlTIJplètE·s.) (-Les textes ,fl~anGa.is\ coM,eeotion des Universités de Franoe.) TA 108'8

CLAUDEL, Paul. Oeuvres ,choisies . Lausanne, la Guilde dLl Livre, (1943), ,go; 2'56 !p. '(Guilde du livre, vo.l. 58.) TA 1565

- Présenc'e' .et Pro,phét1e. Friiboung, éd. ·de la llibrairi.e de l'Université, 1942, ,8°; m)1 p. TA :L10,9

DU BOS, 'Charles. Approximations. Septième !:$ érie. Paris , éd. R.-A. Correa, (1H37), .go; 420 (p. TA 1277 AIp.proxîmations. ·Cinquièm,e série. Paris, éd. R -A . Corrêa, ' 193P.., 8°; 326 'p. TA 1é276 Alplproximations. Quatrième .séri e. P ,aris, R.-A . . Corrêa, Ïl9130, 8°; 327 'p. TA 1275

EBENER, .Wilhel·m. Kein Sturm 10s'chi dlas Licht. Roman. 01te'n, Verl. O. :'W,alter, (1944), ,go; 286 [p. TA 16312

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TA 1.108

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mile ,Blanchet. Laus3.nne, J. Miarguerat, (1942) {o; .non p. 90 pl. (Merveilles de la ,suisse.) TB 26

Die Kun st Id "~ 11 k lm a 1 ,8 r des Ka,ntons Zürioh (lLaindschMt) von He:r,mann Fletz. Bd. II. Basel, E.. Birkhauser 1'9413 4° 4'3!~ 1 ~Du~ Kunstd:81J.lk'mi:Llle'l' cler ISohJweiz. Bd. ·115.)' ,; ;)sL"7~ij

MlADER, HOlbeT~. Die Fahnen und Ff:wbcll der Schweizel'isohell Etdgf'­nossenscha,ft und der Kanton . Ges,ehicht1iches Fahnen- und Far­,})entec'hni·s,ooes Ri-chtiges Fahnenhissen... St. Ga II. Zolliko.fen. (1942), 8°; 168 p., 40 Taf. ' TA lOB

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RIElMNr~"~' H:-r&o. DictiOlml!~irle '~'e musique. Trad. pal' Georges Hum­,bert 3eJ?18 e·d. sous la dlretCtlOll de A(ndré) Sc:haelfifner avec. la co/J­l~oratlO!l de ,M(arc) P.incth~r.l81, Y(vo,nne) Roks8lth, A'(ndré) Tes­Sl'eT. Plans, Payot, 119\311, 8'°; XV+14J85 p. SL 1.1/.rn

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SL 111/ItI

433 -

Z. L'obstacle ll e l'el.ge . 11 'est clair qu e l':ac-cès aux c0l111aissance~ et 'aux va\reurs dépend d e ,la maturité psy.chologique de l'individu. Si on IPrésente trolP tôt ce'l'taines ,choses ,à, 'l \e'J1Ifant il tend à aes défor­mer Ipour les assilnüel', .si tant est qu'il n 'y c1en'leul'e Ipas ,comlPlètemeill·t. imperlIlléa,bl.E'. Quand il y a eu déformation l'évollution ulltérieure, aussi bi,en. int.elolectueHe que 'llol'alel , 'peut se trouv'01' 'iaussée. L'in­dividu l'este ,fixé là J'exlplication i11lf.érileure qu 'il s:est donné des cho­ses : ,possédant une eXip,licmtion iJ n'éprouve 'pas le be>801n d'en cher­ehe~.I' une autre ct tout p'l'ogrès se trouve l'.0tal,dé.

,L'éducation ,exige que l'on ,pro,cède s01.on un ordre Ü'8J p€'l'méa,bi­l,ité IPsychologique . .cet ordre est donné par la psy'chogé'l1ès8l, c'est-kl.­dire ile cùéve,}o,ppem'ent natur1ell des fonctions. Il y 'a re'lative:lne'l1t très peu do tcm~ps que l'on se 'préoccupe -de ces lois et qU'BI l'on cherche à leur subordonner Iles pl'ogramm'es scol,aires et la 'didactiquc' . .cet ':l.justelment l'elprésente un travai l ,considérable ,de coll,laboration eln­tre ,psychologues '0t pédagogues. Il 'est déjà amorc'é dans plusieurs domain.es. Par e,xeill1pl,e la genèse et l'.évolution -de la notion d,e; om­bre ont sus,cité ,pJus:i:eurs travaux montrant bien ,que,liles sont lles diofifi.cultés iypique>8 'que rencontre l'erufant da'ns l'3.1pp-l'éh€nsion et le manieme1nt ,des quantités. A cet ,égalKl tous Iles pédagogues de'vr,aient. lire l'ouvrage fond'amentall do Piaget sur la goenèse ,du nombr-e· chez l'enflant. D'aucuns cToient que l'enfant est mûr pOU!l' 1e caJ.cul ,dès qu'il a acquis ,la numération . .QI' la 'psy<"hologie génétique montre que l'énoncé des nombl'es suc.eessifs n 'ill1'pilique nulilemellt l,es opé­ratio,nl':) rue Imise en COITE's'pondance, -de c:lasse:ment, de graduation et surtout la notion d'unité base d'une p0l1s,ée numérique 'pro'prem8lnt dite . Toute une didactiqu0 'd'inJtiation 'au nO'lnb-re 'pe'ut être envisa ­gée. Dans le do·maine inteille.ctuell Il'enseig·nament ·courant ,cher,cha encore trop l'automatisation aux délpe:nds de l'a compréhension. Du rlomainodu nomlbre 'nous 'Pourrions 'passer là tous les -do'maines de la connaissa,nc'Et et faire de notITlibreUSIes découverte.s qui e.xpliqueraien t sOllv,eut Iles dif.ficultés de l' enfant et Iles déboires e1e j'instituteur.

3. Obstac1e de Ila ,constitution organi·que. ,Che,z -l'enfant sain l'in­tégl'a-tion de la. connaiss'anc-e et des valE'urs s'ef,feduera normaJ.e­ment si l'on reS'pelcte -les lois de ILa ,pI'3ychog,énèse ·e,t qu'on s'e,f,for'ce ft'atteind.re aux formles ,de 'présentation 18'S Imeüleures. Mais il ar­rive, et ·chaque éducateur 1,e sait, ·que quelque soin que l'on Ip1'enne, le résultat ne so,ü Ipas 'pro,portionné à l'-effort ou Iqu'~l faiLle déplorer un échec. IL'oibstacle est alors là. r.echeT'e'her clans un vice d organisa­tion psychologique du sujet .

.Pe·ut-êtr.e s'agit-il de psy'c.hog,énès'es individuelles aty,piques dont, les lois sont encore mal ,COIlJnUes. Ou bi'en il faut envisagE'!' un arrêt d'ans la psy-chogénèse ou une évolution très ,Le'nte :oucar-rément U1l état Imental 'pathologique. ILorsqu 'on .a é.liminé ;les trouble·s de la con­duite qui :ne sont que les sym,ptômes d'acho'Plpement aux obstacles ,l',encontrés au ,cours de ù.a 'Psyo.hogénès,e, il ne l~este IP~US a envisager que d,es anom'a,lie.s d'or.ganes ou de constitutio~n. 'L'enfant a alors

Page 15: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

"l'besoin de' soins médi.callx et .r! ' UlH'l ·édu·cahon s'pé cirvJe fonclé-e RU'l'

IE'3 lois ele .b py,cllolo,gie Iparticulière. NOll, ouvron s 'POlll' le l' Cifetl11oJ' aussit6t un vas t,e C1Ullpiü'e do p sycbologie appliq'uée. L'édu.cate'Ul' -doit le ·connaîtr e ou clll moü1s ,conn n îtl' e certain s d e s e.' ,l SipüctS, cal' dans

·tout·Cos l,es CIa . ·S 8 :-> OH trouver a rIes p syc)wgé nè.·,r :;; illrlivillu e'll ts s' é­cart.éllll cle};1 1l 01'.lllfllC' pt posa lJt. de .' jJI'Ûlhl!'>Jll<rs .

.:\ous VI nons d o d é li'l1JÏt e l' l·es ('a cl l'C' '-; ,!l'till e s ciellce' Il.P'lliqu ' n ·-com,plexe que nous Ipouvons aplpelle')' la ,psychologie é-clucative. EI'le co mopr'0.nd Jp ~ chnpitncs ct s ubdivi s iO'ns suivantes:

1, Psyt.:llOlog iu dv IR. c:onnaissancn

t. Psy.c.11010gi (1

des \ ateurs

'3, PBycho·logi e cI(\~

eas atypiqu eR ..ou aberrantFi

a) la ,psy hog·énèse norma,le b) l sy ch olog,ie die l'écolier r ) étud ' du r end em ent scolai1'C' cl ) é tuc1 0 (l e::; méthodes cl'-e.nseign eillJ .nt e) é Lud e 'el'es diMku\·M. scolaires

:L) psychog énèse d·e::! valeurs h) psycholog ie. ,de l' r-nfanf. (lan , s e.s l'P<lfl.t.iol1s

avc,c aU1Tui c) IjJsyc]w lo.gie familial,o d) ohs!acl e 8. l'intégrabon cles v.aJeul's

a) psycholo,gie de ,1',8IIlIf.antdiflfi.ci.le h) .psy·ehologie de '1'arriéré.

II Il'y a nUCIVIl cloute qU "tlll e t e ll o Slcienoe puiSSe iJlt.ér esser tOll!-o ceux qui s'oe cu,pent d' éducation et qu'eHe ne l'eur ait cléjù rendu d'ap­'pl' éciables services. P ,eut-eùle (',erpendant êtr·B abordée sans 'p'lus; 'four ­niL-ello un o s érie dé rc·cett,cs ou ide tprocédés éprouv.és ,qui n 'attendent plus que l'a .p;plicat.ion pour faire mell'veille? .Cette concelptiol1 facU t> est naïve et p e u L mêm e· en.g.encll'.er des erreurs. La s·cience, 8'n cffel, LIonne surtout une méthode pour r ésoudre certains pro:bMmes et non une somme de l"e'Ceil E-:-~ toutes ,faites. OeJ.a est vrai pour toutes les t3ciences biolog,iques a,ppliquée's: médecine, hygiène, zoot.echnie, etc., ot rpal'ti.culièl'e.mcnt peHlI' ln, psycholog ic, L es 'princiifJ'es doivent dans chaque cns être ajustés à l.a réali t é. En matière d' éducation et d'ins ­,truction, il y a ,la r-éalité ri e. l' é lève, ,d.o sn. famitll e , d·c ln classe, du vil ­.tagE.\, des programmes des e'xamens, l'e,g forces de !l'éducateur, etc, Qu'ail nom ri e , 'cJ'lains ,p ·J'inci.p e~ ·psycholo,o'ique,: 011 cherche. ~l mo­d.ifier ces l~ éalirés , c'est. lù faire oeuvr0 Ibgilime si J'Oll est persuadé de s on utilité' mais alol' s l't'marquons qUl: J'c1l1lfml! ll e Lloit [Hltir :'t aucun prix, dans SOIl adaptation im.médja!c, des 'essai s rl e l'é.fo·j'me profonde et, des polémiqucl"; qui en résultent. En un autl'e' :sc·n·s nous dil'ons qu·e la ·psycho.lQgie alPPlliqné.e cloit kll~g-eln:le'l1t tenir l:ollnpte des '()bstades inévitabLes ;provenant d'e da ,réalü&: lIa 'PsycJholog,i.e est, faite d'a,bord 'pour facilite'}" l'·ajustement ,à ·cette réaHf.é jmpanfaite e.t Beul ememt '("nRuito IPOU r le modifier pn.ldcmmen t. S'llppri mer l,cs f:'x~ -

,ril il S fuj n~ d e l' r dLle èl t c ur Lin t'<1mara d e (I l' r cnfalll, ' Iutte l' coull' f' l'esprit Ll e cl och cl' cl. contl'(\ [.c ,' pl' éjUlg és ,·on t. ê-Iuüull 'Ilï d ées Ilouable. en .soi; m a is I,L psy cllOJo~)' i e m êm o n e ,1a iss e-t-e],]lo 'lJaS pTé \ oi)' qu "en modifiant. ce de- ill e . st l'U Cl Ul'C'S on l'i .: q l 'c\.(' d'aire su rg ir (l c' nouvea u)( lacLe·urs qu i d éi 0 1'1 ünm'on t d cs 'pl'o IJ Jè-m es pm hèJ IT elSS ,! nt s . O,n Ip eu L pl. i J fa uL LoujouJ" cx pèrill1 c·n tel' mais non tra n cher' CI LI ll Qll11 rl 'j.clées th éoriqu e,', fu sselll-,c ll es rl'è1." [) CC t. s,cie nti,fiqu .

UIH Ipsy clJ01og io ,étluca tiv'0 d o it clou e é \'i ie r d e <.'l' ée l· (Les dogUl es ; . el l e dui t 'pOl1s .'C'l' à l' e1xp é l ience Pt. fajr o d e l' écluf'H t'e tll ' un 'linicien

(,t lwil LIll (1 l.·éo ri ci ell1, Le clini.cirll ch er·ch,era <Ù, lI éCOUV1'il ' t' o·rrl.ln ellt. h' :; loi s gé l1 ér a lrs so r éali se·nt cl.R l1 ,' les cas Il fl.l'li,culi el's. TI es t guid é pal ' ces ·loi s lllui :' est su r touL l1,a:bil'e ;'1 (lécouv'r il' lcs p SI·!icul<.ll'Î't és d e leui ' J' éR.li saiion. Ce'la explique Je cl és él s tl" C auquel on aùouti t p anfois en de ­ll1 a ndatll ,'t, Ull tll éol'icite n rt e la p .' y.chol og io t üe ,f·é c1 11 C'a tion de tonir un e r'l asse, Toutes s es ic1 é·es llJ C'Uvent. è l]'o just e mai' elles Llem c'u ­l' ent t1 léo l'iqu es, e t. l'le va u·dront crue,lq u chose pratiquement cfll 'en­[r a les rnai,ns (10 celu i qui :; a Ul'~l en r fl '<I 1 iser J'al}J'p]ilcation clinique ,

L a p s cllOlogie &cicntifiquc pe u t l:ondui'r e en ore iL d eux ·lut)'·S fo r mes cl'e:rl'curs. ELle p eut lout d 'aborcL passiolln el' ],.éducateUl· a it point d e lui faire !perdre' de VLlO s a fonc t ioJl. L a. ·classe s e tl'an sfonn e on llaboT'èltoire, l'élèv o cn cas p SycllO]og iqu e-. LL p sycholog ie es t cl eve­Ilu r. .lé but.; cd.l a 11 'e<; l plll le moye n ct .'i la s riC'l1 CC1 p e ll't ·d 'avent.U1.· ' .Y gag ll e l' quelquc ·chose, r enseig nem ent ri squ e d' cn p à tiJ'. Il faut d,es natures ::;jng ulièrement s oup.\es e>t ricl1es pOUl' cçmclll ire de front. l:en ­s eignem ent t les rechercb e. ' psy·cholog iCfu es SUl' l es cnfants commi s Ù, leul' g al\d c. }<,nfin 'ans tomber .rla,n s l'a re.cll'el'ch e pSJ .cllOlogiqu c pro­premen,t dit.e, J'.éclucateJLll· 'p eut èÜ'e cap tivé ,pal' cctt .' ci en C'e a n poinL Il' en vouloir faire clans sa classe touies lcs wpp!lir'Gltions. NOll i:> S011 -g-eons en pal'l.iculieT HU rli'agnostic des insuffi s anccs ct il. la p",.ych..o­t,ll é rapi.e. L 'érdu,cateul' a 'sumo [\,lo1' s de Joul'Cl es responsabilités C~ll' l 'c~ x'pf>l'ie.n c e montre qu'il faut une longuc ,formation cicntifiqllc ("t pratique pour s'iattaquer uül cment à ces ,qu estions, Cest. pal' S011 Cll ­

seignc.me'lit., sa 'personne et son l'eSlpe'ct de certaines lOIS pGyeho,log i ­ques ,fonda.mentales· que l'éducateur doit êtTe psyc1lOthérapeuthe. ~n présence d'un ('as réellemcnt diJficile il doit s'elffacer devant le mé ­decin et ,les divers spécialistes qui collab01'e'nt avcC' IIlL Eux seraiemt souvcnt bien embarras sés de tenir une classe;' qu'o'n Ien}', laiss e cl~nc-1.(3 soin cl"agil" dans les ca;:; rli:ftfi.cile·s ou inromp'ré'hensiblcs, mais ~n ~a,chi.ll1t ce qu 'ils te'ntent fPOU'l' leur ap\pol't.er unr~ collahoration utile,

Ces d eTnièrc-s r·e'l11arques pennette'ni de définir abstraitement La. position et la fonction de l'inst.ituteur, C'est une s orte dc' biologiste

. qui a,p'pJique en c·linici·en cte'rtaillle.s te'chniques .psycholog.iques, non à un individu isolé, lI11ais à ·un g'roupe, c'est-ü-d ire- .:.'t une c-lass·e. L,~ but ·à atteindre est déte,rminé pa r les vialeur ' édu,catives et ·cultu ­

, telles t,eUes q'u ' c·I~es ·existc:nt dans la 80cLété 1Ù, ,,un moment dO!lI).e dJl ; i,êm'Ps ;, il. ",cet égard 'l'instituteur est· encore; un déJéguB de, 13. ,-,:80-' ciété aUip'rès ne 1\~ nJa-nt.. En t.ant qu'inelivic1u ,il ,1 . tou:lc)Urs le droit,

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"de no !]J'US &pprouvel' (/frrt'aines eoutum,es ou va.leürs socialoo mai.s en acc8Iptant sa .charge il SE' dénin le droit :ct.e trahir la société au­près de l'enfant. L le's moy·eus 'Pour atteind116 116 hut fixé 11e1lève,ht :

1° De la valeur perso,nne,lle de l'éducateur ' de son niveau ipsyr.ho­logique, de sa culture, dE' son caractère.

2° D'un art ŒJa:l'ticlüier qui est ,cE.]ui 'd e l'ens'eigneme'l1t. C lest Ulle

wptitwd'8co.miplex1e où itllt.el'vienne.nt l'intérê t pOUl' l'enlfant, le. [[l;ci ­lité ft prenrl r e de l 'ascendant, l'e goùt d 'exposer et d 'initier, l a. patiell­ce, 'l'a joie c1e 'Constater chez autrui les fruits de 60n elffort.

3° D'une te'oolnÜlue éducative ·fondée. s'ur l'exipérience et Sur u.n:e sci,ence ipsyrhologiquo sülide.

C'est aux éc·oles normales 'pour ins tituteur qu'ill appar:tJent d'tl d év·eloprper ces qu alités et connaiss'ances f ondamenta les. A cet éga l'd peut-être y aurait- il li e.u de consid·èrel' au.:3si ll'I181 'psychOlogi e al}),pli ­quée à la format.ion professionnell e, de Ij'·éduc.ate.ul' .

En conclusion on. voit que l'a jps'Y'chologi e dont il r estleœait 'à dre::; ­ser Il,e prograrrnme d'é tude Dc/culp e une prlac'e d0tel~minée 'es'senti'eU e dans lIa fo!rmat ion de l 'instituteur. Toute1fois, elle n'est pas toute S),

formation et nous dirons m êm e qu e meillleur est l'institutle'ur, ipJUS une formation psy,chologique lui se~~a utüe. Ne lPossède'ra-t-il ,pas en e.fifet une véritaible s·c'i'encle au service de ,son intelligenC'e et de Hes clons? IPar contre Il'6 mauvais institute'urr .ne retirera a ucun bénéfi.ce ·d' étucLes psycho,logiquels impos.ées ,cal' il manquera toujours en ·lui l a IP8lrsonno .qui doit faire valoir la s cience a,aquisE'. 0.1'1 Iprendra ce qU (~

l'on VE'ut de ces :paradoxes 'ap:pal'ents qui impliquent qu'on n e fail. pas un hon éducwte'ur de (' .. elui qui n '8IIl 'a. 'p,a,s Fétolfie. C'est là encore un autro tpl"Û'hlè.me auqu €il ].a psychologie pourrait. ré,pondre.

Endurance Après s'être, pendant six mois, exercés plus ou moins bien

en classe, à « l'enduranc~ » intellectuelle, la plupart ders . élèves de nos écoles rurales vont, dans quelques jours, reprendre leurs occupations au grand air et ·s'·exercer à <~ 'l'endurance » physique il laquel1e nos autorités civiles et militaires (militaires surtout), attachent de p lus en plus d'importance.

Faisant le bilan du 'cours scolaire qui touche ià sa. fin et nous inspirant de la formule .lapidaire du général Guisan: « Un corps faible commande; un corps fort obéit », ne sera1t-ÎÎ pas op.­portun de nous demander si., IPour le prochain cours sc01aire, il ne nous serait pas possible d'intensifier nos efforts en vne d'ob­tenir de nos élèves plus .« d'endurance intellectuelle », car, après 10ut, ceLle-ci nous paraît plus nécessaire et plus important que l'autre~ autant que les forces de l'esprit priment celles du corps. Un esprH, en effet, qui, à 'la suite d'exercices -d'endurance persé-

- 4:37 -

:vérants j est devenu le maître absolu de la luatière qui compose le corps peut seul lui 'cOlumander en maître, nonobstant toutes les qualités Îlllaginables de ce ·corps ou toutes ses déficiences. Les fails sont là pour le prouver.

Or, au cours de l'année 'scolaire qui prend fin n 'avons-nous pas été quelquefois trop indulgents, trop facilement tentés d 'é­p argner « l'effort » à nos élèves. Un prOlljlènle paraissant un

. peu difficile, on 'le rmuplace; une leçon trop longue, on l'abrège, etc., et l'élève piétine sur place, au lieu de se lancer vigoureuse­Dlent à l'assaut de la diIffi,culté gui résiste rarement à une volonté -tenace et énergique. Nous en voyons la preuve dans le fait 'que l'un ou l'autre élève (le petit nonlbre hélas 1) se trouvant, ' par exemple, en face d 'un problème qui paraît trop dIffidle au pre­mier abord , s'écrient: IHé Ibien! moi, je veux le résoudre 1 et, pendant des heures~ en récréation et au dehors ils « ruminent la question », la résolvent presque toujoups et apportent triom­phalement la solution à la 'confusion des « découragés d'avance )} q ui , à part soi , regrettent probablement leur manque de ,courag et d'endurance. On pourrait 'peut-être nous objecter: « C'est du surmenage que vous ,nous prêchez-'là! Nous devons , ,avant tout ménager la santé de nos élèves et former leur cœur )} . C'est pré­cisément ce double but qui sera .atteint si nous Téus'si.ssons à <l aguerrir }) l'esprit, à le rendre invulnérable aux luicrobes de la m ollesse du goût pour les .choses agréables et fa'cUes qui débili ­tent ,même le 'corps et cor,rompent le 'cœur. Nous n 'aurons pas la ddicule prétention de donner des ,conseils sur le sujet qui nous occupe. Que l'on veuille bien plutôt nous excuser de l'avoir signalé ici d'une façon 'si imparfaite. N. <ÏIISt.

Encore la composition f rançaise

En COlllplérnent à quelques réflexions émises dans un récent nUlnéro de l'Ecole Primaire sous le titre: « A propos des notes s colaires », nous nous permettons de donner ci-après un « échan ­tillon 1> de composition française détaché d'un cahier . d'élève. COlnme la valeur d'un travail de ce genre dépend en preluier lieu de sa « richesse » en idées, en second lieu, de la manière de les exprimer (corre,ction) et en troisième lieu, de la plus ou luoins b onne présentation, nous avons, cumme il ·a été dit dans l'article précité, multiplié par 6 lIa note concernant les idées; par 3 celk relative:à la correction (fautes de construction 'Ou d'orthographe) . et, par 1 celle de J'écriture et de la :propreté. Nous avons adopt{~ la notation 1 (très ma~), 6 (très bien) qui est en usage dans les écoles secondaires. Une note basée sur des faHs 'Px:écis eneour;lge ; une note donnée «au petit bonheur YI laisse ·l'élève indiffér ~nt.

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~ .438 -

. Le. sujet ~onné était :., rnvi~e; . (ln ctini ù lu fête fJCllL'OlWle de /JolIe vellage, Cl une course en montagne ou cl une fête d e fnn~ille.

COipi,e textuelle de la lettre: le style et rOl'thocJraphe 01~t e:t l5 1"eS -pectes. h ...

LETTRE D IN' l'J'AT] ON

S. le ':1: avril 1 D/jA.

Cher mni,

A l'occasion de la fête d e Pâques ,' e t'invite') ,. ' . . . . . . quelq . ' T . r. \ euu p(l.\ .... u . LIes Jours [lU ml leU .de nous. Je suis persuadé que tes a-

l rnts te rlonneronl vol!onhers leur 3s·sentim-ent. p

rfaintenallt qu e le printemps s'est l'11StGllle' t . ù . '. ,. ..' , u aul'W.'-i assez .. e choses a .ad.mIrer pour te IctIstraIre : 'l'éclosion des petites /leurs dnns les, bOlS et parmi le fin gazon, l'éclatement des boul'o'cons accroches aux ramures, le « va-et-vient )) des paysans o·n .. ~ ail dur labeur de la tene. CClfp~5

No~~ ol'ganisel'on~ des part.ies de plaisir pour nous déla .,scr de nos emdes .. Mon frere et -mOl ~ trois de Ines camarades nous

~von~ d~Cic!é de nous rendre :.\ lIa nouvelle cabane de Seryd'où t on 10Ult d une vue splendide sur toute la vallée de Bagnes N . . monterons l~ veille du côté de Lourtier et nous l'edesce~clro·n.~ I~~~ Cbampsec. Cette promenade 'est fh.~ée pour le 10 courant.

, Me /el'as-tu le J!laisiI' d'a:~c.epter? Toute ·ma fa~illê SèJ'dil e~lChantee de ton sejour [lU nllheu de nous. Je cOJnpte sur une reponse favorable. .

A toi bien condin.lement, Eloi.

Notn : Idées : Correctiun : Présentation :

6X6 5i,8X3 4,6Xl

Total

36 17,4

__ 4,6

58

Note générale 5,8 d'après l'échelle ci-dessus .

Idées : 15 et plus Note '6; 14 = 5,9: 13 = 5,8. Correction. : 0 faute 6; 1 faute 5,9 .

Présentation: a) calligraphie; b) disposition propreté.

Ob~er~ations: La note .maximale pour le nombre des idé~'s est attnbuee sur la base des meilleurs compositions préalahle­D?-ent. lues .par le maître, ou sur une autre base adoptée par celuέ

. . CI SUlvant les développements que peut comporter le sujet donné.

N., in st.

- · 439

Leçon de choses Tout d'abord il apparaît nettement que 'la leçon de choses

est la forme que prend .J'enseignem,ent sdentifique, non seulern.enl aux cours préparatoire et élélnentaire Inais à tous les cours de l'école primaire. Si, au cours moyen et l11êlne au cours sUlpérieul' , il n'est pas question cie leçons de sciences, 'mais toujours de leçons de choses, c'est pour mieux accentuer le caractère ·concret et pra­tique de l'enseignelnent scient.ifique ù l'école primaire. Entre la leçon de s-ciences et la 'leçon de -choses, en effet, il y a toùt à la fois unl" différence d'objet et de méthode.

Üne .différence d'objet, car :les lTIoclestes leç,ons de l'école pri ­llwire n ont pas pour but -de donner à l'enfant des connaissances s.cientifiques qui ne sont pas à sa portée, mais de lui apprendre ~l observer et :1 utiliser les choses, les ê.tres, les phénomènes qui font partie de son milieu falnili er et dont l'inte'lligcnce lui est né ­cessaire pour les besoins de sa vie.

Une différenc-e de méthode, car tandis que la leçon de scien­ces s'inspire de la méthode et des procédés en usage dans le~ laboratoires, la leçon de choses vise plus sim.plement ù dévelop ­pet l'esprit d'observation par les sens, en même temps que la cu­.riosité, le .goût de la recherche, 'le souei. de la vérification, :par des -expériences simples.

Ainsi , ·ce qui caractérise la leçon de choses, c' es t qu'elle est concrète. puisqu'elle s'appuie continuel1ement sur la réa:lité fa ­'rnilière.

ha formation de la jeunesse

Les transluissions héréditaires sonl certaines: le nier serait .se dresser contre l'expérience et contre 1a parole de Dieu. lit-on dont la Croix.

Quoi, pourtant, de plus indéfinissable et de plus mystérieux que l'influence de rhérédité !

L 'éducation et :l'effort personnel arrivent d 'ailleurs peu ù peu à la transformer.

Heureux, toutefois , les hommes qui ont reçu de leuI: père et de ,leur n1ère - de toute une lignée d'ancêtres vertueux et chrétiens - un sang tout rempli de virtualités divines et humai­nes, un sang purifié de longue date dans 'Ies sactifices du devoir!

Malheureuses les ân1es qu'un triste héritage familia1 entraîne presque fatalement dans ' le désordre ' 'des passions et la boue 'du vice!

J~es victimes auraient pu, grâc{' il u'ne lutte persévérantf~ ,

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triornpher. Les héros n ont fécondé le germe déposé en enx qu par un travail courageux 'et quotidien.

C'est dire l'importance des années « de fornlation » .

Il faut apprendre là pensel', à agir, à exprilner ses convic­tions, à défendre son i.déal.

Qui peut deviner, à dix-huit ans , les provisions de savoir dont bénéficiera l'avenir, les réserves d'énergie que réclamera l'âge Dlûr ?

Un Bonaparte, jeune sous-lieutenant, dévorant, durant ses lelnps libres, la « République » de Platon et l' « Histoire de Fré­déri·c II », les « Institutes» de Justinien et ,le « Budget» de Necker. prenant force notes, rédigeant des fiches, concourant pour le prix. de l'Académie de Lyon, ne pouvait soupçonner que sa fOl'lnation intellectuelle, aussi étendue que variée, le mettrait d'emblée " cent pieds au-dessus .de ses rivaux le jour où Je chemin du pou­,'oir s'ouvrirait pour un soldat.

Interrogez un jeune de notre siècle, parfois ses parents , .il: Il ose dire: ses maîtres.

« Dans quel but convient-il d'elnployer les telnps libres. :le: vacances?

- On doit les utiliser uniquelnent à se reposer et à s 'anluser.;; Le telllps libre est pourtant, par ·excel1ence, le meiUeur 1no-­

Jnent pour développer sa personnalité. La culture professionneUe s'acquiert à l'école, à l'atelier.

dans l'accomplissement des devoirs ,d'état. M.ais la culture géné­rale, indispensable de nos jours à qui veut avoir une influence réelle dans n'inlporte quelle classe sociale, demande un efforl: supplémentaire.

C'.est dans le bon emp:loi du telnps libre que se prépare 1.' « homme cultivé».

L'hérédité est certaine, et c'est une des nOlnbreuses raisons sans doute pour lesquelles il ne faut pas juger à 'la légère, mais l'influence de l'éducation n'est pas moins certaine. « La vie est une lutte de tous les instants contre la · nature» <et si l'homme cesse ,cette lutte, la nature reprend vite :le dessus ... Aux 11laîtres chrétiens de conl·battre ou de fortifier selon 'les cas, ]a mauvaise nature ou la Jbonne nature de leurs élèves; il y a toujours à faire .. ..

L. M.

On cherche pour été à la montagne

institutrice qui s'occuperait d'un garçonnet de 10 ans. Offres sous chiffre P 3944 S. Publlcltas, Sion.

.. . .. '" .~

1 IfNFOR]MLA~J[ON§ t JPEDAGOGl1QllJJES ~

~O-~~~~~~

Ganton de Vaud

Ecoles normales .. Examens d'admission 1943 Garçons - ORTI-IOGIHA . .AHE

Les copistes du Moyen-Age

Avant que l'in1iprime!rie ,fût inventée, les livre, ' étaiE'nt gardés précieusement dans 'les hibliothèqUies des princes, ou dans les .cou­vents. Des moine's se sont ,consac'l',és il. 'produire ces œuvres .par Ja plUlme, et ibE'aucoulp y ont /passé 1.!Je'UT vie elutière. rEnfermés dans une salle voûtée, assis à u ne table inclinée ,en forme de 'pulPitre, ils ont llaborieusE'm·ent ·copié les ' E v>Ullgill es, le's ,poèmes ,cles trouvères, ou Iles écr itr-; dies /philosophes. QUie elle vatince il leur a 'fallu, 'pour repro­duire, ligne .a.près ligne, tant de lo'ngs vo'lumes ! Beaucoulp d'.entre ,eux Dnt tenu dl. Jaire ,de -leUls ,colp,ies d.s véritabile·s œUV'l'es d'art; les titres de cha'pitrE's, les lettres initi·ales, étJaient écrits 'là Inelncre rouge ou bileue et SOU\"ent or·nés de dessins très soignés. L'habitud,e· de tracer en rouge ce'rtaines ·pa.rties du texte s'est conservée assez longtemps. Avez-vous examiné que-lqu.es-uns ,de c-es manuscrits dans les ill\lséeH que vous avez vi~~jtés? Vous ·a urez admiré alors ,la fil1ie·sse de c.ette écriture' fit de ces des ins, et vous aurez re'l11arqué comment res f!eu.il­les de :par,chemin ont été cousues, puis reliées dans des couv·eTLure·~ de c-uil' ou ·de bois. Si C8'S copistes s'étaient cl.ècouragés, fflle cl'œllvl'(':-;

,eussent été perdues pour nous 1 Soyons reconnais 'ants il ces moi ­nes obs,cur d . ]a~)OriN1X, l[ui nOLIS les ont. ·consr(,l'vé,s.

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- 442 -

Se ~ i.i(În 'primai l' e> ,fiUes -- OR'DHOGRAiPHE

Une grange

Ellle n 'a, que dû l'al' t; fenêtres, let exi,guës, mais elilo Ipo::;::;ède une v'asLe porte, à 'la mesure d s chars de foin qui ·doivent. y en t r er. Car \a grange est 'faite ,pour ;l~ Join, cornme le .gre1n.ie1> pour ,le ~rain . Ce·sl, a u x fe,n'a i s ons qu"e1lle vit '. es jours l'es p;} u s actifs ,e t le,s plus jOYE'llX, a. lors que les bceu:fs, ba'vant de ('.h a l'e'Ul' 'e-t les yeux 1',e.mJ)Jlis d E' mOll ­

ches, y ·am.ènent la tOIson bruissan.t,e Cres pl',és, l e ,foin e.mhaumé e l' brûlant, auquel les sau'l,el'enes l'estent accrochées. La .pe'l'che enlevée, un homm e monto sur .le char, et, à ,coups d e \fourche, jette sa charge sur le fen il Quand il y ' L dE'S gamins ,à ,la lllidson, on ]p)ur c· nfi e- · ]'e L1'avaj-] ,ct 'étlaleI' et de fouler le .foin.

IPass·é Ile temps d~s Ifoins, la gl~ang(' est u,n .cndroit. t ra'lHl,uille

qlli ; moins humain que la IInaison, ·participp. davantage Fl ,la vi(l de la Iln.{,u. /' e. Les hil'oncle'lles maçonnenl leurs nil ds contr,e les poutl'es ct les moinea ux htabite,nt ol e,s trous cùe son pis,é; l e' vc'nt y e ltL'e -à ]J'B u près com·me .chez ,lui; et s'il pl e ut, c'esL hl qu'on entend IJi en , SUI' les tuiles, danser la pluie a ux mille pieds .

JI n o fajt, jamais bien clair clans 1:1 g r a nge, 'L ln Duit y vient. plus tùL qu'.ailleul's. Alors eolle s 'emtplit elle mystère 'et ete silenco; Iles (~ha'l1pentes, 'que ,cl rapeTIt. d'innombra.bles toiles d'araignées Cha.l~­

gées de .poussière, s'enfo,ncent -clans les t.énèbres; l e fen.i1 prend des as ­pects de bête veg uo et noire et. jus qu"aux pacj'fi,ques in stnHl1€'llts d·c culture Id ::;. és sur le tomJ)8Jreaux rl les chAriots, VOH.· ont rl 's figut'€f.\ tout aut1'es qu,e durant le .iOU1·.

Av,e'c tlant d'ombres partout, J8 .grange deviendrait un 'peu e;f­fJ'ayal te, n 'était le voisinage de J'étable et Ides bonnes bêtes qui sont dle·dans. Ecoutez, monotones et cloux, lc..:: Ibruits qui en mo'ntent: ce sont les bœufs qui ruminent. Une puissante ,quiétude émane d,e cet te .rllmeur et , t~ ,l'pntctllrlre , voici r{ue tout so l' assure, tout Se l'U S­

sé rc'm c, lout s·endort.

AnITl-LMET[QU i":

Garçons

1. Uno ,p cr::;onne Cl pLacé une p,artio de l::\a fortune cl'cUlS une pre­mièro ent.rClprise Et le reste dans un e. seconde el:ltl~r,.prise. Chaqu e par­Un Il.li donne ainsi un r evenu annuel de 1200 fI'. (2400.- ). Au bout d un a n e,11e n.joute 5000 ,fI'. (4000 ;fr.) à chaque _ partie et son. reY'EmU ann\lpl total est alo'l's cie 28'50 If}'. (5280 fr .) On d emande son. capital et le taux de clu\ique pla r.eome,n t., sachant (fue ln pl' emif>l'C pArUe est

le double- (lo la. tlE'<utième.

A: 60,000.- B: 90.000.-

/k % 6 % -1 .oi~ 8 96

- 443-

Z. Un' bassin e.st a,limenté pal' deux fonta.i-nes , 1., 0 1' ··q uÏ 1 est vide et. étanch é, lc' cleux fontaines uettent J4 heures 24 rnillutE~ (15 heure. 12 minutes) 'Pour Le l'en1lplir; et ,lia ipI'e:n.'lièl'e coulm1t seUile e.mploie-rait les. % lu temps nécessaire .ft l a seconde ·pOUl' ln remlJÙl·. Mais le bassin 0, ull e fuite, ct il faut 20 heures (19 h e·tires) .pour qu'.jl SE' 1'e1'l.1-plisse CJuand l e·.. rleux ,fontaines coulen tons lnl!lle. O'n cl 13<mand c le Lemps nécessair'f) à lIa 'p r omière fO"l1tainr cO IIl a n t se uil' pou l' rNnp~i)' le bas~'iJl ,' u pposé vide et li on étl8nché.

A : 45 l eures .

G. Deux c~nons la,l1'c~)t des obus SUI' "une vill e assiégée. ,Le '}Jl' ~­mjel' '·n a tancé 3ü (25) avanL que l'e second ait cornm6Jncé son feu et il en envoie 8 (7) pendant que le se'cond pn envoie 7 (6). Mais 'le second ('·anon dépense en 3 coups (!~ coups) la mêmE' quantité âe. 'poudre qu e l~ 'pl'ernier en 4 (5). On .(1:emn ncl o com bien t (l'obus doit. 1a-o.ol3<1' le dell­::cîème c·anon pOUT: clélpensc-r la m ême quanfHé' rl e p( ucll'e que . le P;.'c-::

. mieT.

A: 189 coups . B : ::100 coups.

Jeunes filles

1. Un capit a l de ,67,000 ,fran cs (3'8,000 I1'1'3on(;6) e· t paJ'tcLgé (Ill< dCIIX paI'~je s riant la tpl'emière Ip,lacée '.il. -l,'5 % (3 %} piellclan~ '9 mois (8 ,mois) d onn e ave·c intérêt tri,p,le ('double) de celui que 'pro'dl1irait l·a :S,econdf' pe-ndant5 moi s (10 HlOj·S) il: 4 % (4·.;) %) . Qu'elles sont les rl'eux parties ü e CP c'tlipi taI ?

Héponsc's : A: 40,000 ci. :n,OOO ,Î'l'al1cs.

B : 30000 et 8000 Ifl'anc ;;; .

:2 . U ll ~ p eJ'so ll,n e A en ·pours uit. un e autre B tjui ct 4·30 m tr's d'a ­\;a11ooe. A fait J pa . (4 p as) de 0,7 ,m . (0,713 111.) :qun nel oB e n fa i t 2 (3)

de 0,75 m. (0,80 Hl. ) . o.n c1Eunand,e fambien A doit fail'" de l ,as 'pOUl'

T'f'ij oinrlr(' B ct. quelle sera 'la long ueur clu cl1ernin '}J81' C'O Ur'U 'p a l' A.

H.é.pon SiPs: A: 2.2'50 pas ,15715 mëtres . B : 3000 '}J US 2rO IITl ètr c.· .

J. Il est COllvcnu e'nti'e cleux ouvrier::; Cille- lc~ plu. ' Il ët'lJille, il tcrnop:-; "'gaJ, gagnera 1/4 (1/:5) el! s us dl] gain d e l'aull'c. Oe ~' (1 ux ou ni er ,' ,ont fait ense'll1'ble Ull travail qui .leur a. Hé payé 28\20 fl'une:,' (iZ9 0 l·ranes). Partage,!' entre e ux 'Coc'lte SQ,mnlle" su,cbA.lnt qUE' le p l u:-; IlUhil c,l a tl'avaiJ.lé 62 jours (53 jours) et l'autre 7-6 (72) .

R&ùons<?· : A: 1300 ,fran c lt)(JO fJ 'a n<.:s . B : ]!~2J fT. 20 1 ;:)'54 ,il'. 80

Division ,enfantine

1. Uu lapis l'e-ctallgulaire a G;Z m. (5,3 ln.) cle loug S UL' 2,4· rn. ( .~,o

H I. ) de large. o.n lui ajoute u.n e 'hordure- de 26 cm. (21, cm.) do l a rge. Le rnÈ'tn\ carré rit> talpis, ~d'intél'j e lll' rlr la ,bol'rlul'e , }'evi ent il Fr. 72.50

Page 20: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

~ 444 -

(Fr, 74.50). ,La bord·u!"e ,coùh:-l 1 1[:1' . • % (1 If]'. 35) 'I,e cléctmèl1~e CR.l'~é, Qu~11 t..t lla valeur d:u ta.pis?

Héponses: A. FI', 181'3.90, B. » 11698.88.

2. Una pel'SOlHl10 'possède Fr. 3166,000.-- (Fr. a4'5,OOO.- .) EMe· ·cons·8,­rre une partie de cette SOI111'111e à l'acquisition d'une maison, et eHe achète une Ipro1priété (fui aui coûte les 5/,8 (4/) du Iprix Ide ta maison. Le reste, pllaJcé 'moiti,é à ô % (4 %), Imoitié 4 % % (id .), lui d0ll1l181 un l"avenu annuel} de Fr. 87'40.- (Fr. 7650 .. ~). On 'clemanclle 1,81 ,prix de I~ tnaison et loelui de la IpropriéM.

Répon.s'es: A . ,MaiS'on: ~ F)·. 1112,000.- , ,p;ro.priété: 70.,000.- . B. Maison: ,F.].·. 10,5,000.- , !prop-riété: 60,000.- .

Un ouvrier faH 1/4 (1/5) d'un ouvréllge en. 5 jours ,(4 jOUl·S). Un deuxième ouvr,Î,e,l' f'ait les 21 ~5/18) du reste el11l 1:2 jours (,20 jours) Com­bien Iles d·eux ouvriers traViailla11t ense.l00le <l1le'ttront-ils de jours pout> achevel' l'ouvrage? Le ,pl'e;mier ouvri'er a touché pour tout SOin. t1'a­vaH 496 fI'. (2180 'fI'.). Quelle SOlD.'llne touche'ra le ,ct,euxième. ouvrier, g'a­chant que, 'pOUl' chacU11 d'eux, )e Iprix ete lIa journée 'est le mêmE'.

Hèponses : A. ,6 jours, 648 fra,l1 cs. B. 4 .iouroS, -840 francs.

Section >C.1ùfantine - O!RTHOGR1\.JPHE

Paysage blanc

Autant. que ,la vue pouvait s'étendre, ,la neig'B t'ouvrait la ,terNl <1.0 sa froide cl raJp.e.l'Ïe, ,la'issant de'v Înell' là travE'rs ses Iplis Ibla-ncs la J'orme vague cl'es o:bj8lts, Ù. ,peu ,pl'ès comme un suaire lE' ·cadavre qu'ill dérobe aux regards. Il n'y avait pl-us eLe routes, n.i sentiers, ni ri ­vières, ni clémar-cations d'aucune sorte. Rien que e1es re,lielfs ,et. des dépressions 1)eU sensi,bl.es clans lia blancheur Igénéralle. Le ,lit des cours d'eau gelés ,ne se distinguait pllus que ,paT une ,e,srpèce clEt vaHée tra­çant le6 sjnuosi'tés ù. travers la nelige, et souvent c01Thbilée 'pal' olle, Do Illoin en loin des bouquet·s de bouLeaux roussât-r·els, là moitié e11SO­ve,lis, é,m erge'ai1ent et montraient leurs Mtes chauves. QuelqUJes caba­nes bâtiE'S en rondins, et chaJ1gées do (frilmas, lal1.ç,aient leur fumé e ct faisaie.nt tache sur .la ,pâJleur de co morne Idralp. L,e long du ch~ min de fer se dessinaient cles ,lignels do brouss-ai.J1es ,plant,éeos SUl' ,plu ­sieul's rangs, et destinées dl. ,arr·ête!' dans sa ,course horizontale la poussièl'e 'blanche et g~la('.éo que tI~ansporte, ,ave'c une j,mlP,étuosité ef­

froyable, le chasse-.neige. On ,ne saurait ,j,maginer lIa grandeur étran­go et. trisl.-e ·tl,e oet i.mmense .paysa,ge, o:Mran,t l'aspe,ct ,qUie 'présente au t,élesco'pe la !luno vue en son plein. Il se'mlble qu'on soit dans u.ne plallùLo morte et saisie à j3Jln:ais par le :froid éteJl'nel. L'imwgination 6E' t'efuso il croire qu'e ce prodi.güeux entass'ement de neig.e se fondra s·.é\'la,porera, ouse l'c>ndra. là. la. me,l' av,e.c les Iflots Igrossis dE'S Ifleuve~.

et qU'Ill1 jOul'clo I})l'inte:nllps rendra vertes et. ;fle·urips oes .p)a ines c1é­

color~f.'s.

Sujets de composition , française, pour les 2 se~tions

Garçons l. ,J'ai Je l'hume!

2. Quelles sont. il. VOI.t',e avis lies divel"s S '111'anièl' 8S de sf'!J'vir son pays?

Filles l. Chagrins d 'enfants!

2. y a-t-il. d!a!llos votf!e 'passé une heure IPlus douce que d'autres t'le

votre souvenil'? Décrivez-II·a" 'et, dites rpourquoi e.)110 vous eBt si chère.

Enfantines 1. Le rnagasin (lu vihla.ge. 2. Un fou-rire,

Le/':) regrets pe-rmett.ent la. pa.ro)e, mais la clouleur est muettE'.

Buffon. :::

* * Il n'est 'pas toujours beil·e d 'être pamre et incl éip en d,an t.

J. J. Rousseau.

* * * Cellui qui se donne un (maître était né pour en avoi.t'. Voltaire...

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Page 21: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

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Page 22: L'Ecole primaire, 30 avril 1944

T êlêférique id 8-1 érables Bien au-dessus de la riante plaine, Le téléférique nous emmène. Et les petits sous, sans sOurciller, cède, La bourse qui sait à qui va son nide .

~Sociétés, écoles, corps de cadets, éclaireurs, colonies de Vi1CaOCeSD

Les sociétés, Ecules, corps de cadets, éclaireurs, colonies de vacances, d'au 1110ins 10 participants, sont transportés selon le t:\­rif suivant, à condition de s'être annoncés au 1110ins 24 heures à l'avance au chef d'exploitation.

Sociétés des 'districts de Martigny, Entremont, Contbey : .Biddes-Isœrables ou vice versa: Montée Descenite Aller et rel.

10 à 30 participants Fr. 1.50 ]. - 2.-

31 à 60 participants Fr. 1.30 1.- 1.80

plus de 60 participants Fr. 1.10 1.- 1.50

Sociétés en dehors de ces districts : Montée Descente Aller et ret.

10 à 30 parlicipant:. Fr. 2.- 1.- 2.50

31 à 60 participants Fr. 1.80 1.- 2.30

Plus de (JO participanl .. FI'. 1.50 1.- 2,. -

.Ecoles des districts de Martigny. Entremont, Coutbey:

.Jusqu'à 15 ans ·de plus de 15 ans à 18 ans

Montée

l' r. 0.80 FI'. 1.-

Descen te Aller et rat-

0.50 0.80

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:Autres écoles, corps ' de cadets. éclaireurs~ colonies de vacances:

;rusqu'à 15 ans rle plus de 1 ans à 18 ans

Montée

Fr. 1.­Ft'. 1.20

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