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Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro Vendredi 13 Mars 1914 Ar(^^NE^]ENT Un an 18 t Su miix 9 Trois mois 4,'0 IINSERTIONS Annonces, la Ugne,.,. 0.2E Réclames, ... 0.30 Faits divers. 0.50 ûournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS LE DIMANCHE EXCEPTÉ laoonnement est renouvelé d'office «i, i 'Expiration, les I no» ne sont pas refusés.—La quittanceest prér.pntée àl'abonnésans dérangement p ' lui. BUREilIX : 4, PLAGE DU MARCiHE-llIOm, SAilMiUR TÉLÉPHONE I-»S i M aliofinemsnt» «t 1M Iniertioni d«l?aklt itr* p»YÉF d'«T«ne«. La Fraice et le Mcaf I M. François Deloncle, l'un des rare» députés radicaux .qui ne sacrifient paié l'intérêt national aux mesquineries du sectarisme anticlérical, a démontré ^ avec éloquence, mardi, à la GhambreJ les raisons qui militent, pour toutes-^ prit éclairé et à jugement droit, en faJ veur du rétablissement de nos rela*] tiens diplomatiques avec le Saint-Sièil ge- i\ M. Ernest Judet rappelle, à ce prof pos, dans VEclaii^ que les gouverne* ments étrangers, qui essayèrent de' disputer à la protection de nos consuls des écoles ou des missionnaires d'una' autre nationalité, se heurtèrent consV tamnient à la fermeté du Pape : | « L'Allemagne, l'Angleterre, l'Italia n'ont pas cessé de tourner autour d'un' monopole séculaire qui gêne leurs des* soins d'expansion, leurs ambitions im« pi'i ialistes : la conjuration qui mettait eu ligne des forces imposantes, près-, qun menaçantes, et offrait volontierg des avantages immédiats en échange d'une concession si précieuse, échoua.! » Parmi les ambassadeurs qui eU'J rent le mérite et la gloire de vaincre' • le plus brillamment les meneurs auda-; cirux de spoliation, convoitant notre flouiaine hislorique, M.Lefèbre de Be-' haine remporta un i-are succès, quand il délermina la publication, le 22 mai' 1880, de la circulaire As'pera rerum\ conditio.Suv l'ordre du Pape Léon XIII, ' le cardinal Siméoni, préfet de la Pro- pagande, y accordait une nouvelle in- vestiture et une marque éclataute d'im- munité définitive aux droits supérieurs de la France... | » Lors du voyage de Guillaume lien Oi'ient, l'assaut fut repris avec un re.| doublement d'énergie et soutenu par, d'habiles manœuvres, que le cardinal Kopp se chargea, par son intervention pressante, de rendre plus redoutables. Au cardinal Langénieux,qui exprimait ses inquiétudes à Rome, le Souverain • Ponlife répondit par une lettre explicite' où nos titres étaient solennellement confirmés : « La France a en Orient une mission ' » à part que la Providence lui a con- » fiée; noble mission qui a été consa^ » crée non seulement par une pratique » séculaire, mais aussi par des traités ») internationaux, ainsi que l'a reconnu » de nos jours notre Congrégation de » la Propagande, par sa déclaration du »22mail888i 1 i » Le Saint-Siège, en effet, ne vetit >\ rie)i toucher aii glorieitx patrimoine S-) (]}(e la France a réçu de ses ancêtres » et qu'elle entend, sans nul doute, » mériter de conserver, en se mon» » tranf toujours à la hauteur de sa » lâche. Nous désirons que les mem- » brês dè l'Association déjà formée, » s'inspirant i^leinement de ces vues » élevées "et ayant à cœur les grands « intérêts de la religion et de la patrie,' » prêtent à la France un concours gé- » néreux dans l'accomplissement de » son mandat six fois feéculairé. » | » jRonia lociita est. Rome né se dédit pas, même^après les affronts, les per- sécutions et es offenses que le secta- risme dé nos jacobins prodigue. Nous n'attendons pas des contempteurs inin- telligents de l'œuvre française en ' Orient qu'ils témoignent de la recon- naissance au Saint-Siège, pour sa fidé- lité aux engagements, quand nous ^ avons cessé de tenir les nôtres : nous " espérons qu'ils s'apercevront énfin de leur méprise et qu'ils ne refuseront pas f toujours de voir ce que leur obstina- • tion absurde et malveillante nous fait ^ perdre;» : Le Congrès diocésain de Paris La matinée de mardi a été consacrée à la question de l'éducation des gar- çons et de l'éducation des' filles. Dans son rapport, M. Noblemaire présente des considérations sur la façon de pré- parer les'jeunes gens à être des cheff j jde familVe responsaJbl§s. -^i 1 Un Belge, M. de Wuyst, fondateur! de la Ligue d'éducation familiale en Belgique, expose l'esprit de cette œu- vre. i L'après-midi M. l'abbé Courbe, curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, présente un rapport sur les coutumes religîëlP ses de la famille. " . On entend ensuite un rapport de M.F. Nicolay sur le relâchement des mœurs familiales. j Une discussion s'engage ensuite sur' divers points du programme. UN PROCÈS DE PRESSE comme oa en voit peu ' A la requête du directeur de vite de l'Yonne, le tribunal correction- nel d'Avallon avait condamné le Bour- guignon à 3,000 francs de dommages-' intérêts et 200 francs d'amende, pour diffamation. | Le Bourguignon fit appel ; on sait que la plupart du temps, en matière de; diffamation par la voie de la presse,' les magistrats d'appel s'en rapportent,' à peu près, quant à l'appréciation du préjudice causé, aux juges de première instance, évidemment mieux placés pour l'évaluer. Cette fois, il n'en alla pas de même, et, sans avoir entendu les témoins, sans avoir mesuré l'effet produit dans 'le pays par la diffamation, les juges d'appel réduisirent,des neuf dixièmes, les dommages-intérêts. Et ce débat a mis tout juste six se- mainespour voir le jour des audiences de la chambre des appels correction- nels, alors que, dans l'affaire de l'abbé Messager contre le Travailleur Socia- liste, pour ne citer que celle-là, treize anois avaient été nécessaires, devant la même chambre. Et maintenant, voulez-vous savoir quel est l'heureux directeur du guignon'i \ C'est M.Bienvenu-Martin, garde des sceaux et ministre de la justice... Tout s'explique ! m Voici le texte de l'appel que le pe parlementaire de la réforme é raie a décidé France jrou- ecto- d'afficher dans toute la i F O U R L A R . P . Appel au suffr.-tge universel Le groupe parlementaire et les co- mités proportionnalistes qui ont me-' né, dans le Parlement et dans le pays,' la campagne pour la réforme électo- rale, i Considérant qu'aux élections de 1910, près de cinq millions de suffra< ges s'étaient prononcés en faveur de là représentation proportionnelle ; Que, de 1910 à 1914, la Chambre, à trois reprises, par une majorité cons- tante de plus de 120 voix, a tenu l'en- gagement qu'elle avait contracté en- vers les électeurs ; | Mais que, par deux fois, cet effort s'est hëurté et brisé à la résistance du Sénat ; I Qu'il importe que le dernier mot reste au suffrage universel ; ' Déclarent, Que,si les proporlionnalistes des di- vers partis, comaïc ils .l'ont toujours affirn'.é, réservent, sur l'es directions méiiies de la politique, leur"pleine et enlière libeité d'opinions et d'action, ils demeurent unanimes à penser que cettc réforme est plus que jamais né- cessaire, qu'elle est la condition de la vie, de l'indépendance et de l'organi- sation des partis, de la probité des mœurs politiques, de la dignité du ré- gime parlementaire, de la sincérité du suffrage universel ; qu'elle est d'ail- leurs la clef de toutes les grandes réfor- mes ; Ils persévèrent donc dans leur com- mune résolution de poursuivre sans re- lâche et de réaliser sans délai l'institu- tion de la représentation proportion- nelle.. . - . . . . , , j j.j En conséquence, _ Ils demandent à tous les électeurs partisans de la réforme électorale de consacrer par leurs suffrages le projet fondé sur les principes suivants, adop- tés à l'unanimité par la réunion plé- nière du Groupe et des Comités : j Scrutin de lislc avec représentation proportionnelle : 1 Circonscriptions aussi larges qua possible ; Répartition des sièges par le procédé du quotient calculé sur le nombre des , .suffrages exprimés. j Le Concours de l 'Internat ilei^ éti'migera PAUIS. — Une délégation de la Société de l'Internat des Hôpitaux de Paris,composée de MM. les docteurs Delaunay, président de la Société; Triboulot,ancien président ; .Taylo, secrétaire général ; H. Godlewski, interne en exercice, a été présentée mer- credi malin à neuf heures par M. le doc- teur i;oyinond, sénateur, ancien interne dos Hôpitaux de Paris, à M. iîenoult, mi- nistre do l'Intérieur. La délégation est ve- nue protester contre l'article du nouveau règlement, imposant aux étrangers les inscriptions au diplôme d'Etat pour être admis au concours de l'Internat de méde- cine des Hôpitaux do Paris.Elle a demandé que les inscriptions pour le diplôme uni- versitaire suflisent, comme par le passé, faisant remarquer qu'au point de vue do l'expansion française à l'étranger, toute mesure restrictive va à l'Eacontre des In- térêts du pays. I Le ministre s'est montré favorable à cette démarche. Désordres Universitaires à Kief I KIEF. — Des manifestations ont eu lieu dans les rues à l'occasion du centième an- niversaire de la naissance du poète petit- russien Schewtechenko. j I De nombreux agents de police à pied on à cheval ont parcouru la ville, s'ett'orçant d'empêcher la foule de chanter des chants révolutionnaires. | Un grand nombre d'étudiants ont été arrêtés. Les écoles supérieures et l'Uni-1 versité étaient occupées par la police, i' A l'Institut commercial, une bagarre a j éclaté entre des étudiants appartenant à; deux groupements différents. la" Vénus " de Vélasqusz Lest mëfaitsi d'une suffragette I LONDRES. C'est bien à une suffragette qu'il faut attribuer la lacération du célèbre tableau de Vélasquez,exposé à la National Gallery, la Venus couchée, que le peintre espagnol peignit pour le duc d'Albe afin de faire pendant à un tableau du Titien. I ) Le tableau était sous verre ; la suffragette brisa la glace à coups de hache; la toile aurait été mise en lambeaux, sans la prompte intervention d'un gardien. L'au- teur de ce méfait,miss Richardson,a décla- ré avoir TOUIU venger Mme Panlihurst, qu'on vient d'arrêter de nouveau et qui recommence la grève de la faim. I Miss Sampson, dont la mise en liberté provisoire a été refusée par le juge.est ren- voyée devant les assises. Quant au tableau, payé 1.230.000 fr. par la National Gallery,il y a sept ans, on estime pouvoir le répa- rei'. j Les quatre princi|)aux musées de Lon- dres, la National Gallery, la Gallerie des Portraits, la Gallerie Taie et la collection Wallace, sont fermés au public jusqu'à nouvel ordre, ' Les élections bulgares Ln mstjoFÏté gouveruomentnle SOFIA. — La majorité gouvernementale élue aux dernières élections, est beaucoup moins forte que le cabinet de M. Kadosla- voff s'était plu à le publier.Elle ne dispose que de 128 sièges contre 1-17 à l'opposi- tion. 1 La question du Home Ruie L.es concessions à, l'UIstep LONDRES. — Le Chancelier de l'Echiquier a réuni mercredi matin dans son cabinet les principaux leaders du parti nationaliste irlandais. Le secrétaire général pour l'Ir- lande assistait à cette conférence. On ai- sure que les concessions faites par le gou- vernement britannic ue, dans la question du Home Rule, sont dues en grande partie •à l'influence de Lloyd George, ce qui ex- plique son intervention dans le grand problème irlandais. On sait que le projet exposé à la Cham- bre des Communes par M. Asquith repose sur les bases suivantes : Faculté pour les comtés de l'Ulster de ne pas être compris dans le Home Rule irlandais si le corps électoral le réclamo ; cette exclusion sera prononcée pour six années. Les comtés exclus continueront à être, représentés dans le Parlement impérial,et l'exécutif irlandais n'aura sur eux aucun pouvoir. Le ministère impérial assurera les ser- vices spéciaux et aura la responsabilité de tous les détails de l'administration dans l'Ulster. Troubles en Chine Le.s liaii(li<s opèrent eu ville LONDRES. — On câble de Pékin : Une bande de 4 à oOO brigands a fait ir- ruption lundi à Lau Ho-Kou, saccageant un certain nombre d'établissements. Un missionnaire norvégien, nommé Froyiand, a clé tué et un autre missionnaire de même nationalité, grièvement blessé. | Les brigands ont mis le teu aux bâti- ments de l'Asiatic Petroleum Cy et ont cam- briolé un bureau de la Cie Anglo-Améri- caine des tabacs. Détail caractéristique, ils ont employé 2.000 coolies à transporter leur butin qui comporte une giande quantité de muni- tions. J La Crise en Italie ROUE. — La sitnution politicpio actuelle est certainement l'uno clos i)lus étranges qui se soient présonléos en [talio. Le ca- binet Giolitti s'est retiré tout en ayant à la Chambre une imposante majorité.En effet, même en admettant que tous les radicaux soient passés à l'opposition, celle-ci no disposerait que de 200 voix au maximum, les 300 autres députés restant fidèles à l'ancien cabinet. Dans ces contlilions, M. GioliUi eût pu demeurer au pouvoir. M. Sonnino a été jusqu'ici désigné par los présidents do la Chambre et du Sénat comme le plus apte à recueillir sa succession, ihais l'opinion générale est qu'aucun cabinet ne pourra gouverner sans le concours de M. Gio- litti. La Société Nationale d'Agriculture PARIS. — Le Président de la République a assisté, dans l'api'ès-midi de mercredi, à trois heures, à la séance publique annuelle de la Société Nationale d'Agriculture de France, réunie sous la présidence effective de M. RaynauJ, ministre de l'Agricul- ture. .| M. Raymond Poincaré avait à sa droite M. Emile Loubet et MM. Develle et Viger, sénateurs, anciens ministres de l'agricul- ture ; et à sa gauche, MM. Méline etRibot, sénateurs, anciens présidents du Conseil, comte de. Saint-Quentin, sénateur, etc. ! Après les discours du ministre, et de M. Petit, président de la Société, M. Henrt Sagnier secrétaire général, a procédé à la proclamation des prix et des médailles à l'efligie d'Ollivier de Serres, décernés par la Société. Le don au roi d'Espagne ' PARIS. — On sait les controverses,qui ont eu lieu dans la presse au sujet du chan- frein de l'armure de Philippe II. Pour y conper court, M. Emile Constant, député de a Gironde, a déposé la proposition de loi dont voici l'exposé des motifs : | I — « Le Président de la République ayant pris l'initiative d'oflrir à S. M. le Roi d'Es- pagne, le chanfrein de l'armure de son aïeul Philippe II, le Parlement tient à as- socier le pays à ce témoignage des senti- mnnts d'amitié qui unissent la France et l'Espagne. 1 En conséquence nous avons l'honneur de vous proposer le projet de loi sui- vant : , I Article unique. — Le ministre des Affaires étrangères est autorisé à offrir au gouver- nement espagnol le chanfrein de l'armure de Philippe II actuellement conservé au Musée de l'Armée. » _ j Une Affaira de Jesîamsnt ROME. — On signale do Milan une aiVairo do testament qui présente une grande ana- logie avec l'alVairo Rampolla. Un rentier de cette ville, M. Carlo Con- lenno, possesseur d'une fortuno évaluoo iO millions do lire, vient de mourir. Sou testament qui devait se trouver tians sa Chambre, a disparu. Si ce document n'est pas retrouvé, los 10 millions reviomlront à l'Etat. M. Contenno n'ayant aucun pa- rent. I / Un Mouvement judiciaire PARIS. — Le Journal officiel publie jeudi nn mouvement judiciaire ayant pour point de départ la nonunation comme président de section, au tribunal de la Seine, do M. Lesueur, juge au siège, qui est rom )lacé dans ses fonctions par M. Wells, prés dent au tribunal de Pontoise. tCHOS ET NOUVELLES VSWSREDI 13 i L'année 1914, qui a eu un vendredi 13 fé- vrier, a un second vendredi 13 au mois de mars. Elle en aura un troisième au mois de novembre. Il y en a généralement un ou deux par an, six tous les quatre ans. ; Toutefois, dans la période do 1021 à 1028, il n'y en aura que cinq : par compensa- tion, il y en aura huit dans la période Ii)i8 à 1932. Cette période comptera excoplion- nellementune année dans hupiollo lo ven-' dredi tombera trois fois un 13. C'est l'an-: née 1928, où les 13 janvier, 13 avril et 13 juillet seront un vendredi. Ce fait ne se produit qu'une Ibis dans le cycle de vingt-huit ans. Les vencirodis 13 sont répartis à pou près également entre tous les mois do l'année pendant celte pé- riode de vingt-huib-ans : cinq pour cliaf|uo! mois, sauf pour le mois de mars, cpii n'en compte qu'un. « ONZE VIOOT l La Ligue navale hollandaise « Onze Vloot » — Notre flotte — vient d'éditer d'o-j riginales cartes-postales destinées à éveil- ler l'intérêt du public pour les colonies. Ces cartes, imprimées en deux teinte.';, représentent los colonies néerlandaises su- perposées sur une carte d'Europo à des Etats d'une égale superficie. j C'est ainsi, par exemple, que l'Ile do Su- matra recouvre entièrement l'Irlande et se prolonge encore dans l'Océan Atlanticpio, tandis que Bornéo revêt toute la péninsule ibérique, Espagne cl Portugal. | i Cette curieuse disposition montre d'une i manière saisissante l'importance des colo- nies néerlandaises qui, réunies, accapa- l'ent, sur les cartes de « Onze Vloot » une bonne partie de l'Europo. | ' Il serait très intéressant d'en faire autant pour nos colonies, dont peu de Français connaissent la superlicie comparée à celle des pays d'Europe. j SAVERIUE ET LE CARNAVAI, DE ZURICH La Rundschau rend compte du carnaval de Zurich et crie au scandale parce que la cavalcade comportait « Saverne et l'Alle- magne moderne ». | ' A cheval et en uniforme,le colonel Reut-! ter, avec la formidable moustache rendue obligatoire par le récent rescrit impérial, la marche; suit; clopin-clopant, lo cordonnier de Dettwiller qu'un soldat tient en laisse. Puis, entre une double haie d'u- niformes allemands, le héros von Forst- ner. Un bouledogue symbolise le milita- risme. Puis, une douzaiiie de voitures à bras,sur lesquelles sont chargés les lettres et télégrammes do félicitations reçus par Rentier après son acquittement par le con- seil de guerre. Quelques tableaux repré- sentent les arrestations en masse des juges en toge étiquetés : « Wackes ! >> et cette inscription : « Vive le régime du poing de 1820 ! » j X.'IMPOT SUR lE REVENU I / Le New-York Herald publie quelques [ chiffres intéressants en ce qui concerne la richesse colossale de M.llockefellor.Les au- torités fiscales ont estimé le levenu annuel du milliardaire à la somme de 500 millions de francs.L'impôt sur le revenu qu'il devra verser s'élève à 30 millions. M.Andrew (Car- negie, avec un revenu de 73 millions de francs,paie un impôt de 4 millions et demi. Û- Morgan, avec un revenu de 62 millions, i.

i 'Expiration p»YÉF d'«T«ne«. La Fraice et le Mcaf Affaira ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro

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Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro Vendredi 13 Mars 1914

A r ( ^ ^ N E ^ ] E N T

Un an 18 t

Su miix 9

Trois mois 4 , ' 0

IINSERTIONS

Annonces, la U g n e , . , . 0.2E

Réclames, — . . . 0 .30

Faits divers. — 0 .50

ûournal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS LE DIMANCHE EXCEPTÉ

laoonnement est renouvelé d'office «i, i 'Expiration, les I no» ne sont pas refusés.—La quittanceest prér .pntée àl'abonnésans dérangement p ' lui. B U R E i l I X : 4, PLAGE DU MARCiHE-llIOm, SAi lMiUR TÉLÉPHONE

I - » S iM aliofinemsnt» «t 1M Iniertioni d«l?aklt itr*

p»YÉF d'«T«ne«.

La Fraice et le Mca f I

M. François Deloncle, l'un des rare» députés radicaux .qui ne sacrifient paié l'intérêt national aux mesquineries du sectarisme anticlérical, a démontré

^ avec éloquence, mardi, à la GhambreJ les raisons qui militent, pour toutes-^ prit éclairé et à jugement droit, en faJ veur du rétablissement de nos rela*] t iens diplomatiques avec le Saint-Sièil ge- i\

M. Ernest Judet rappelle, à ce prof pos, dans VEclaii^ que les gouverne* ments étrangers, qui essayèrent de' disputer à la protection de nos consuls des écoles ou des missionnaires d'una' autre nationalité, se heurtèrent consV tamnient à la fermeté du Pape : |

« L'Allemagne, l'Angleterre, l'Italia n'ont pas cessé de tourner autour d'un' monopole séculaire qui gêne leurs des* soins d'expansion, leurs ambitions im« pi'i ialistes : la conjuration qui mettait eu ligne des forces imposantes, près-, qun menaçantes, et offrait volontierg des avantages immédiats en échange d'une concession si précieuse, échoua.!

» Parmi les ambassadeurs qui eU'J rent le mérite et la gloire de vaincre'

• le plus brillamment les meneurs auda-; cirux de spoliation, convoitant notre flouiaine hislorique, M.Lefèbre de Be-' haine remporta un i-are succès, quand il délermina la publication, le 22 mai' 1880, de la circulaire As'pera rerum\ conditio.Suv l'ordre du Pape Léon XIII, ' le cardinal Siméoni, préfet de la Pro-pagande, y accordait une nouvel le in-vestiture et une marque éclataute d'im-munité définitive aux droits supérieurs de la France... |

» Lors du voyage de Guillaume l i e n Oi'ient, l'assaut fut repris avec un re.| doublement d'énergie et soutenu par, d'habiles manœuvres , que le cardinal Kopp se chargea, par son intervention pressante, de rendre plus redoutables. Au cardinal Langénieux,qui exprimait ses inquiétudes à Rome, le Souverain

• Ponlife répondit par une lettre explicite' où nos titres étaient solennel lement confirmés :

« La France a en Orient une mission ' » à part que la Providence lui a con-

» fiée; noble miss ion qui a été consa^ » crée non seulement par une pratique » séculaire, mais aussi par des traités ») internationaux, ainsi que l'a reconnu » de nos jours notre Congrégation de » la Propagande, par sa déclaration du » 2 2 m a i l 8 8 8 i 1 i » Le Saint-Siège, en effet, ne vetit >\ rie)i toucher aii glorieitx patrimoine S-) (]}(e la France a réçu de ses ancêtres » et qu'elle entend, sans n u l doute, » mériter de conserver, en se mon» » tranf toujours à la hauteur de sa » lâche. Nous désirons que les mem-» brês dè l'Association déjà formée, » s'inspirant i^leinement de ces vues » élevées "et ayant à cœur les grands « intérêts de la religion et de la patrie,' » prêtent à la France un concours gé-» néreux dans l'accomplissement de » son mandat six fois feéculairé. » |

» jRonia lociita est. Rome né se dédit pas, même^après les affronts, les per-sécutions et es offenses que le secta-risme dé nos jacobins prodigue. Nous n'attendons pas des contempteurs inin-telligents de l'œuvre française en

' Orient qu'ils témoignent de la recon-naissance au Saint-Siège, pour sa fidé-lité aux engagements, quand nous

^ avons cessé de tenir les nôtres : nous " espérons qu'ils s'apercevront énfin de

leur méprise et qu'ils ne refuseront pas f toujours de voir ce que leur obstina-• tion absurde et malveillante nous fait ^ perdre;»

: Le Congrès diocésain de Paris La matinée de mardi a été consacrée

à la question de l'éducation des gar-çons et de l'éducation des' filles. Dans son rapport, M. Noblemaire présente des considérations sur la façon de pré-parer les'jeunes gens à être des cheff

j jde familVe responsaJbl§s. -^i

1 Un Belge, M. de W u y s t , fondateur! de la Ligue d'éducation familiale en Belgique, expose l'esprit de cette œu-vre. i

L'après-midi M. l'abbé Courbe, curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, présente un rapport sur les coutumes religîëlP ses de la famille. ".

On entend ensuite un rapport de M.F. Nicolay sur le relâchement des mœurs familiales. j

Une discussion s'engage ensuite sur' divers points du programme.

U N PROCÈS D E P R E S S E c o m m e o a e n v o i t p e u

' A la requête du directeur de vite de l'Yonne, le tribunal correction-nel d'Avallon avait condamné le Bour-guignon à 3,000 francs de dommages-' intérêts et 200 francs d'amende, pour diffamation. |

Le Bourguignon fit appel ; on sait que la plupart du temps, en matière de; diffamation par la voie de la presse,' les magistrats d'appel s'en rapportent,' à peu près, quant à l'appréciation du préjudice causé, aux juges de première instance, évidemment mieux placés pour l'évaluer.

Cette fois, il n'en alla pas de même, et, sans avoir entendu les témoins, sans avoir mesuré l'effet produit dans 'le pays par la diffamation, les juges d'appel réduisirent,des neuf dixièmes, les dommages-intérêts.

Et ce débat a mis tout juste s ix se-mainespour voir le jour des audiences de la chambre des appels correction-nels, alors que, dans l'affaire de l'abbé Messager contre le Travailleur Socia-liste, pour ne citer que celle-là, treize anois avaient été nécessaires, devant la même chambre.

Et maintenant, voulez-vous savoir quel est l'heureux directeur du guignon'i \

C'est M.Bienvenu-Martin, garde des sceaux et ministre de la justice. . .

Tout s'explique !

m Voici le texte de l'appel que le

pe parlementaire de la réforme é raie a décidé France

jrou-ecto-

d'afficher dans toute la i

F O U R L A R . P . Appe l a u suffr.-tge u n i v e r s e l

Le groupe parlementaire et les co-mités proportionnalistes qui ont me-' né, dans le Parlement et dans le pays , ' la campagne pour la réforme électo-rale, i

Considérant qu'aux élections de 1910, près de cinq mill ions de suffra< ges s'étaient prononcés en faveur de là représentation proportionnelle ;

Que, de 1910 à 1914, la Chambre, à trois reprises, par une majorité cons-tante de plus de 120 vo ix , a tenu l'en-gagement qu'elle avait contracté en-vers les électeurs ; |

Mais que, par deux fois, cet effort s'est hëurté et brisé à la résistance du Sénat ; I

Qu'il importe que le dernier mot reste au suffrage universel ; '

Déclarent, Que,si les proporlionnalistes des di-

vers partis, comaïc ils .l'ont toujours affirn'.é, réservent, sur l'es directions méiiies de la politique, leur"pleine et enlière libeité d'opinions et d'action, ils demeurent unanimes à penser que cettc réforme est plus que jamais né-cessaire, qu'elle est la condition de la vie, de l'indépendance et de l'organi-sation des partis, de la probité des mœurs politiques, de la dignité du ré-gime parlementaire, de la sincérité du suffrage universel ; qu'elle est d'ail-leurs la clef de toutes les grandes réfor-mes ;

Ils persévèrent donc dans leur com-mune résolution de poursuivre sans re-lâche et de réaliser sans délai l'institu-tion de la représentation proportion-nelle.. . - . . . . , , j j.j En conséquence, _

Ils demandent à tous les électeurs partisans de la réforme électorale de consacrer par leurs suffrages le projet fondé sur les principes suivants, adop-tés à l'unanimité par la réunion plé-nière du Groupe et des Comités : j

Scrutin de lislc avec représentation proportionnelle : 1

Circonscriptions aussi larges qua possible ;

Répartition des sièges par le procédé du quotient calculé sur le nombre des , .suffrages exprimés. j

Le Concours de l'Internat ilei^ ét i 'migera

PAUIS. — Une délégation de la Société de l'Internat des Hôpitaux de Paris,composée de MM. les docteurs Delaunay, président de la Société; Triboulot,ancien président ; .Taylo, secrétaire général ; H. Godlewski, interne en exercice, a été présentée mer-credi malin à neuf heures par M. le doc-teur i;oyinond, sénateur, ancien interne dos Hôpitaux de Paris, à M. iîenoult, mi-nistre do l'Intérieur. La délégation est ve-n u e protester contre l'article du nouveau règlement, imposant aux étrangers les inscriptions au diplôme d'Etat pour être admis au concours de l'Internat de méde-cine des Hôpitaux do Paris.Elle a demandé que les inscriptions pour le diplôme uni-versitaire suflisent, c o m m e par le passé, faisant remarquer qu'au point de vue do l'expansion française à l'étranger, toute mesure restrictive va à l 'Eacontre des In-térêts du pays. I Le ministre s'est montré favorable à cette démarche.

Désordres Universitaires à Kief I KIEF. — Des manifestations ont eu l ieu dans les rues à l'occasion du cent ième an-niversaire de la naissance du poète petit-russien Schewtechenko. j I De nombreux agents de police à pied on à cheval ont parcouru la ville, s'ett'orçant d'empêcher la foule de chanter des chants révolutionnaires. |

Un grand nombre d'étudiants ont été arrêtés. Les écoles supérieures et l'Uni-1 versité étaient occupées par la police, i' A l'Institut commercial , une bagarre a j éclaté entre des étudiants appartenant à; deux groupements différents.

la" Vénus " de Vélasqusz

Les t m ë f a i t s i d ' u n e s u f f r a g e t t e I LONDRES. C'est bien à une suffragette qu'il faut attribuer la lacération du célèbre tableau de Vélasquez ,exposé à la National Gallery, la Venus couchée, que le peintre espagnol peignit pour le duc d'Albe afin de faire pendant à un tableau du Titien. I ) Le tableau était sous verre ; la suffragette brisa la glace à coups de h a c h e ; la toile aurait été mise en lambeaux, sans la prompte intervention d'un gardien. L'au-t e u r de ce méfait ,miss Richardson,a décla-ré avoir TOUIU venger Mme Panlihurst, qu'on vient d'arrêter de nouveau et qui r e c o m m e n c e la grève de la faim. I Miss Sampson, dont la mise en liberté provisoire a été refusée par le juge.est ren-voyée devant les assises. Quant au tableau, payé 1.230.000 fr. par la National Gallery,il y a sept ans, on est ime pouvoir le répa-rei'. j

Les quatre princi|)aux musées de Lon-dres, la National Gallery, la Gallerie des Portraits, la Gallerie Taie et la collection Wallace, sont fermés au public jusqu'à nouvel ordre, '

Les élections bulgares L n m s t j o F Ï t é g o u v e r u o m e n t n l e SOFIA. — La majorité gouvernementale

é lue aux dernières élections, est beaucoup moins forte que le cabinet de M. Kadosla-voff s'était plu à le publier.Elle ne dispose que de 128 sièges contre 1-17 à l'opposi-tion. 1

La question du Home Ruie L.es concess ions à, l 'U Istep

LONDRES. — Le Chancelier de l'Echiquier a réuni mercredi matin dans son cabinet les principaux leaders du parti nationaliste irlandais. Le secrétaire général pour l'Ir-

lande assistait à cette conférence. On a i -sure que les concessions faites par le gou-vernement britannic ue, dans la quest ion du Home Rule, sont dues en grande partie •à l'influence de Lloyd George, ce qui ex-plique son intervention dans le grand problème irlandais.

On sait que le projet exposé à la Cham-bre des Communes par M. Asquith repose sur les bases suivantes : Faculté pour les comtés de l'Ulster de ne pas être compris dans le Home Rule irlandais si le corps électoral le réclamo ; cette exclusion sera prononcée pour six années.

Les comtés exclus continueront à être, représentés dans le Parlement impérial ,et l 'exécutif irlandais n'aura sur eux aucun pouvoir.

Le ministère impérial assurera les ser-vices spéciaux et aura la responsabilité de tous les détails de l'administration dans l'Ulster.

Troubles en Chine Le.s liaii(li<s opèrent eu v i l l e

LONDRES. — On câble de Pékin : Une bande de 4 à oOO brigands a fait ir-

ruption lundi à Lau Ho-Kou, saccageant un certain nombre d'établissements. Un missionnaire norvégien, n o m m é Froyiand, a clé tué et un autre missionnaire de m ê m e nationalité, grièvement blessé. |

Les brigands ont mis le teu aux bâti-ments de l'Asiatic Petroleum Cy et ont cam-briolé un bureau de la Cie Anglo-Améri-caine des tabacs.

Détail caractéristique, ils ont employé 2.000 coolies à transporter leur butin qui comporte une giande quantité de muni-tions. J

La Crise en Italie ROUE. — La sitnution politicpio actuelle

est certainement l'uno clos i)lus étranges qui se soient présonléos en [talio. Le ca-binet Giolitti s'est retiré tout en ayant à la Chambre une imposante majorité.En effet, m ê m e en admettant que tous les radicaux soient passés à l'opposition, cel le-c i no disposerait que de 200 voix au maximum, les 300 autres députés restant fidèles à l'ancien cabinet.

Dans ces contl i l ions, M. GioliUi eût pu demeurer au pouvoir. M. Sonnino a été jusqu'ici désigné par los présidents do la Chambre et du Sénat c o m m e le plus apte à recueillir sa succession, ihais l'opinion générale est qu'aucun cabinet ne pourra gouverner sans le concours de M. Gio-litti.

La Société Nationale d'Agriculture PARIS. — Le Président de la République

a assisté, dans l'api'ès-midi de mercredi, à trois heures, à la séance publique annue l l e de la Société Nationale d'Agriculture de France, réunie sous la présidence effective de M. RaynauJ, ministre de l'Agricul-ture. .|

M. Raymond Poincaré avait à sa droite M. Emile Loubet et MM. Develle et Viger, sénateurs, anciens ministres de l'agricul-ture ; et à sa gauche, MM. Méline etRibot , sénateurs, anciens présidents du Conseil , comte de. Saint-Quentin, sénateur, etc. !

Après les discours du ministre, et de M. Petit, président de la Société, M. Henrt Sagnier secrétaire général , a procédé à la proclamation des prix et des médail les à l'efligie d'Ollivier de Serres, décernés par la Société.

Le don au roi d'Espagne ' PARIS. — On sait les controverses,qui ont eu lieu dans la presse au sujet du chan-frein de l'armure de Philippe II. Pour y conper court, M. Emile Constant, député de a Gironde, a déposé la proposition de loi dont voici l'exposé des motifs : | I — « Le Président de la République ayant pris l'initiative d'oflrir à S. M. le Roi d'Es-pagne, le chanfrein de l'armure de son aïeul Philippe II, le Parlement tient à as-socier le pays à ce témoignage des senti-mnnts d'amitié qui unissent la France et l'Espagne. 1

En conséquence nous avons l 'honneur de vous proposer le projet de loi sui-vant : , I

Article unique. — Le ministre des Affaires étrangères est autorisé à offrir au gouver-nement espagnol le chanfrein de l'armure de Philippe II actuel lement conservé au Musée de l'Armée. » _ j

Une Affaira de Jesîamsnt

ROME. — On signale do Milan une aiVairo do testament qui présente une grande ana-logie avec l'alVairo Rampolla.

Un rentier de cette ville, M. Carlo Con-lenno, possesseur d'une fortuno évaluoo iO mil l ions do lire, vient de mourir. Sou testament qui devait se trouver tians sa Chambre, a disparu. Si ce document n'est pas retrouvé, los 10 millions reviomlront à l'Etat. M. Contenno n'ayant aucun pa-rent. I

/ Un Mouvement judiciaire PARIS. — Le Journal officiel publie jeudi

nn mouvement judiciaire ayant pour point de départ la nonunation c o m m e président de section, au tribunal de la Seine, do M. Lesueur, juge au siège, qui est rom )lacé dans ses fonctions par M. Wells, prés dent au tribunal de Pontoise.

tCHOS ET NOUVELLES VSWSREDI 13

i L'année 1914, qui a eu un vendredi 13 fé-vrier, a un second vendredi 13 au mois de mars. Elle en aura un troisième au mois de novembre.

Il y en a généralement un ou deux par an, six tous les quatre ans. ;

Toutefois, dans la période do 1021 à 1028, il n'y en aura que cinq : par compensa-tion, il y en aura huit dans la période Ii)i8 à 1932. Cette période comptera excoplion-n e l l e m e n t u n e année dans hupiollo lo ven-' dredi tombera trois fois un 13. C'est l'an-: née 1928, où les 13 janvier, 13 avril et 13 juillet seront un vendredi.

Ce fait ne se produit qu'une Ibis dans le cycle de vingt-huit ans. Les vencirodis 13 sont répartis à pou près également entre tous les mois do l'année pendant celte pé-riode de vingt-huib-ans : cinq pour cliaf|uo! mois, sauf pour le mois de mars, cpii n'en compte qu'un.

« ONZE VIOOT l La Ligue navale hollandaise « Onze Vloot » — Notre flotte — vient d'éditer d'o-j riginales cartes-postales destinées à éveil-ler l'intérêt du public pour les colonies.

Ces cartes, imprimées en deux teinte.';, représentent los colonies néerlandaises su-perposées sur une carte d'Europo à des Etats d'une égale superficie. j

C'est ainsi, par exemple , que l'Ile do Su-matra recouvre entièrement l'Irlande et se prolonge encore dans l'Océan Atlanticpio, tandis que Bornéo revêt toute la péninsule ibérique, Espagne cl Portugal. | i Cette curieuse disposition montre d'une i manière saisissante l'importance des co lo -nies néerlandaises qui, réunies, accapa-l'ent, sur les cartes de « Onze Vloot » une bonne partie de l'Europo. |

' Il serait très intéressant d'en faire autant pour nos colonies, dont peu de Français connaissent la superlicie comparée à celle des pays d'Europe. j

SAVERIUE ET LE CARNAVAI, DE ZURICH

La Rundschau rend compte du carnaval de Zurich et crie au scandale parce que la cavalcade comportait « Saverne et l 'Alle-magne moderne ». | ' A cheval et en uniforme, le colonel Reut-! ter, avec la formidable moustache rendue obligatoire par le récent rescrit impérial ,

la marche; suit; clopin-clopant, lo cordonnier de Dettwiller qu'un soldat tient en laisse. Puis, entre une double haie d'u-ni formes al lemands, le héros von Forst-ner. Un bouledogue symbol ise le milita-r isme. Puis, une douzaiiie de voitures à bras,sur lesquel les sont chargés les lettres et té légrammes do félicitations reçus par Rentier après son acquittement par le con-seil de guerre. Quelques tableaux repré-sentent les arrestations en masse des juges en toge étiquetés : « Wackes ! >> et cette inscription : « Vive le régime du poing de 1820 ! » j

X.'IMPOT SUR l E REVENU I

/ Le New-York Herald publie quelques [ chiffres intéressants en ce qui concerne la richesse colossale de M.llockefellor.Les au-torités fiscales ont estimé le l evenu annuel du milliardaire à la somme de 500 mil l ions de francs.L'impôt sur le revenu qu'il devra verser s'élève à 30 millions. M.Andrew (Car-negie, avec un revenu de 73 mill ions d e francs ,paie un impôt de 4 mil l ions et demi. Û- Morgan, avec un revenu de 62 millions, i.

Page 2: i 'Expiration p»YÉF d'«T«ne«. La Fraice et le Mcaf Affaira ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro

et d e m i , paie un i m p ô t do 2 mi l l ions et quart . D'après l 'évaluation du lise, M. B o c k e f e l l e r gagne par s e m a i n e 9 m i l l i o n s 6 1 5 . 3 7 5 f r a n c s , " î o i ' • • t jour, l mi l l ion 3 3 . 0 0 0 francs . En un.. . . - . . A le mil l iardaire e s t p l u s riche dao7.-J;:; ir.incs. Il gagne à la m i n u t e 9 5 0 francs. I

U N E F A I 1 . I . I T »

C'est ce l le des p o l i c e w o m e n d 'Amér ique , • et pourtant n o u s les avait-on assez vantées sur tous les toiis.

A Chicago, on n'en veut plus . Le che f de la police les accuse de m a n q u e r de p o i g n e , ma i s ceci vise s e u l e m e n t leur force m u s -culaire , car d'autre '^art e l l es s o n t p l u s bruta les que leurs c o l l è g u e s m a s c u l i n s et prat iquent le passage à tabac d 'une façon i m m o d é r é e . j

'! Enfin, et ce n'est pas le m o i n s p iquânt de l 'histoire, n o n s e u l e m e n t les « p o l i c e w o -m e n » sont incapables de d i sperser l e s g r o u p e s qui se f orment sur la voie publ i -que , mais leur présence s e u l e sufl i t pour p r o v o q u e r des r a s s e m b l e n i o n t s d e c u r i e u x , qui arrêtent la circulation.l ';;: ir c o m b l e de m a l h e u r , les policewomcMi se sont v u e s lobligées, à p lus ieurs reprises , d 'appeler à l e u r aide des agents de pol ice à cheva l pour disperser la foule alt irée par la vue de f e m m e s en u n i f o r m e chargeant d 'autres f e m m e s pour les faire c irculer , i

Nouvelles bourses de voyage 1

PAIUS. — Le général Lyautey v ient de co l laborer à l 'œuvre de propagande co lo-n ia le poursu iv i e |)ar M. Lo.;:s u u m o u l i n , prés ident de la Société co lon ia le des Artis-tes Français. I

Il v ient en elfot d' inst i tuer u n e b o u r s e de voyage au Maroc qui sera a t tr ibuée par ce l te sociéLé à l ' issue des d e u x Sa lons . |

D'autre part M. Merlin g o u v e r n e u r géné -ral de l'Airique équatoriale avait ces j o u r s derniers créé lui auss i u n prix a n a l o g u e

' pour sa c o l o n i e . Ces n o u v e l l e s bourses de voyage s'ajou-

tnnt à ce l l e s q u e la soc ié té c o l o n i a l e des Artistes français deva ient déjà aux gpuver -n o m e n t s de l ' Indo-Chine.de l 'Afrique équa-toriale , de Madagascar et de la R é u n i o n ,

Création iriine iiéinérothètiiie

Une Exposition internationale SAiNT-Pih'iCRsnoima. — On a n n o n c e l'or-

etmisal ion pour l 'année 1917 d 'une expo-' BiLioii intdriui l ionaie à laque l l e sont con-

' sucrés dos crédits s 'é levant à 18 m i l l i o n s do roubles soit e n v i r o n 48 m i l l i o n s de francs . I

PARIS — La c o m m i s s i o n de l 'ense igne-m e n t à la Chambre a approuvé la proposi -t ion d e M . E s c u d i e r tendant à créer a Pa-ris u n e b ib l io thèque centrale des j o u r n a u x ou « hémérot l i èq i i e . D'après le rapport il parait a n n u e l l e -m e n t sur le territoire français 8,.')48 jour -n a u x ou r e v u e s . Il v a à Paris 3,218 jour -n a u x ou r e v u e s dont l.'W quot id iens et /81 hebdomadaires . Les départements comp-tent 5,067 j o u r n a u x et les c o l o n i e s fran-ça i ses 263.

Une évolution socialiste l i ' a ccës de l ' A n g o l a

BERLIN. — La c o m m i s s i o n du budget a accepté mercred i mat in , à l 'unan imi té m o i n s les v o i x social istes , le projet relatif à la cons truc t ion d 'un ch,emin de fer vers l 'Angola .

Cette l igne est des t inée à ouvr ir aux co-l o n s d u protectorat a l l e m a n d du s u d - o u e s t africain l 'accès des co lon ie s portugaises de l 'Angola. Les travaux coûteront 16 m i l l i o n s de francs .

Le vote négat i f d e s socia l i s tes n e leur a pas été dicté par l ' in trans igeance de l e u r ) r o g r a m m e . Le député Noske a af f irmé, et e Vorwœrts a répété q u e les social is tes au-

raient voté les crédits néces sa i re s a u x c h e m i n s de fer c o l o n i a u x , si le g o u v e r n e -m e n t avait accepté de d o n n e r c e r t a i n e s garant ies c o n c e r n a n t les droits des indigè-nes . . .

Les social istes a l l e m a n d s r e n o n c e n t a l e u r a n c i e n n e oppos i t ion de principe à la pol i t ique co lon ia le , à la suite de ces dé-c larat ions . I

Le Raid hippique BiaiTltz-Parls

BIARRITZ. — Le départ du raid h ipp ique Biarritz-Paris a é té d o n n é mercredi mat in , après que le généra l Louvat, e n t o u r é des autorités c iv i les et mil i taires , e u t passé e n r e v u e les 67 off ic iers qui y p r e n n e n t p a r t / , Le t e m p s était magni f ique . - J

I Un enipolsoiiiiemeiit collectif

' SAINT-I'ICTURSHOURG. — 174 cadets de l'E-' co le Militaire de Tillis on t subi des s y m p - ' toiMOS d'(Mi)poisonnement après avoir man-^

des gà loaux . L'état d'un grand n o m b r e d'entre eux est très grave.

Cbambre des Députés, Sr'ances du 11 Mars 1914

Actes (le malveillance TnoYKs. — On m a n d e do Saint-Florent in

(Aube) (|uo p lus ieurs fils télégraphiques^ o n t é lé c o u p é s et un certain n o m b r e de d i s q u e s détériorés sur les l ignes du P.L.M. et de l'Est.

. Le Parquet procède à u n e e n q u ê t e . >

DÉLIMITATION DE POUVOIRS

SruAsnouRd. — Au cours de la s é a n c e t(Miuo mercredi matin par le P a r l e m e n t d'Alsace Lorraine, M. Wol f , député pro-gressiste , a déposé mie réso lut ion d e m a n -dant au g o u v e r n e m e n t de présenter u n

m é m o i r e dans lequel serait préc i sée la (]uesl ion su ivante : i

« Dans que l s cas le pouvoir mil i taire a t il liî liroit de s'attribuer les pouvo ir s de la police sans en ètro requis par le pou-voir c i v i l ? »

. A la, séance du matin, la cont inuat ion de la d i scuss ion généra l e sur le budge t des Affaires é trangères n'a d o n n é l ieu qu'à u n e in tervent ion de M. Georges Leygues en faveur des éco l e s françaises en Orient et pour le ré tab l i s sement des c o n s u l a t s o u v ice -consulats s u p p r i m é s en Asie-Mi-n e u r e et dans la Méditerranée . j I M . D o u i n e r g u e a r é p o n d u qne le gou" v e r n e m e n t soutena i t les éco le s françaises d'Orient, sans se souc ier de leurs at taches c o n f e s s i o n n e l l e s . Quant aux consu la t s il est partisan de leur réinstal lat ion pour c e u x qui ont été s u p p r i m é s . I Tous les cl iapitres du b u d g e t dés Affaires é trangères sont ensu i t e votés, ainsi cnr ime r é s o l u t i o n de M. Albin Rozat invi tant le g o u v e r n e m e n t à re lever les t r a i t e m e n t s d u p e r s o n n e l consu la i re et à rétablir les pos-tes s u p p r i m é s .

De son côté .13.rte 1:î F c n - o n t s t y s fait adopter un a m e n d e m e n t tendant à a u g -m e n t e r de 25.000 francs le chiffre de ce chapitre a l i n d o créer u n e Faculté do mé-d e c i n e à Shanghaï . 1 I La séance est levée à miJi et r e n v o y é e à 2 h. Ii2. • l

, A la séance de l'aprês midi, on c o m m e n c e la d iscuss ion du projet relatif au r é g i m e douanier des produits m a r o c a i n s , i m p o r t é s en Algérie par la front ière de terre. | I M , M « n ( î o combat le projet qui aurait pour but de permet tre l 'entrée on fran-chise en Algér i j , et, par suite en France ,

d'un certain n o m b r ! d e d -nnv's prov ' M . i t du Maroc e t q u i v i ^ M U l r a i e n t co l o i i r > i ; r̂ les pK)diiits a lgér iens et mi tro . jo i i l li is. i Hï. K o i i s i e v a y e s t i m e aussi q u ' i l serait d ^niîcrcuxd'Imi^ortereu Iraiici i is; les v;:is du Maroc. • Dans ces pays n e i i f ^ d 'une "ii'.'s g - n i lo ferl i l i te où la main d'œuvix' ne coùi.-' pi'.'S; q u e rien et o ù la tr i re ne p ue pour ai';si dire a u c u n impôt , les produits d." la t. ' ire seront o b t e n u s dans dos conil i t ioi is de bon m a r c h é tout à fait e x c e p t i o n n e l l e s . ' MM. Bonnevay et Brousse s o u l i e i u u nt la m é m o t h è s e . . B ê r o u s w » ^ dit (jiie c't^st vers la cu l ture du coton qu'il faut or i enter l e s efforts des agr icu l teurs au Maroc. I M . E 2 t i « n « « s 'é lève contre la pré ten -t i o n de faire entrer on francli iso les pro-d u i t s franç.îis dans nos co 'on ie s et de taxer î e s produits do c e s dern ières à leur onti oe fen Franco. M. Elier.ne rappel le ( l u e c o sont les v i t icul teurs do r i lér . iul t , do l 'Aude, Hui, vovant leurs v ignobles dolru:ts par iJe phy lôxera , sont v e n u s faira dos p. . in-i t i o n s en Algérie . Les v ignerons d'Alf iene Sont presque tous or ig ina ires du midi do l a France . Et l'on dit que la i n a i i i - ' l ' œ u v r e A l g é r i e n n e ne coûte presque n o n , que a [terre est, en q u e l q u e sorte , à qui v e u t la prendre .

i Se plaçant à un autre point de vue, SI . D « î s y ' sout ient auss i la libre prat ique pour l'os produits marocains à des t inat ion de l'Algérie et de la France, d i sant qu 'an m o m e n t où tout le m o n d e se plaint à j u s t e titre de la cherté de la vie on no doit pas empêcl' .er d'arriver sur nos marches les produi t s de nos c o l o n i e s qui p o u r r a i e n t faire abaisser dans u n e faible m e s u r e du reste le coût do la vie.

Le yé!i3i'al lyaiitey à [̂ ailrU! ' MADRID. — i.e général et Mme I .yautey o n t été reçus , mercredi à midi, par les s o u v e r a i n s .

Du II Mu-s 1914

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OBSERVATIONS DE 1 . OAVT. OPTICUR Baromètre Thermomitr

Hier «oir, i 5 h. «u-dessu» 9 Ce matin, i 8 h. «u-dessu» 4» Midi, 765 'n/œ au-dessui 10» Température mlnimadeli> nuit : au-de«iui l** Hausse, 11 « / • Baisse, » mym

lica aclia(« de chevaax poar i'arm^e Les services de r e m o n t e d u dépôt

d 'Angers , oni avisé M. le Maire de S a u m u r q u e les prix minima sont aiosi fixés p o u r les chevaux de troupes :

Cuirass iers 1 , 3 0 0 , d r a g o o s 1 ,125 , légère 1 , 0 0 0 , ar t i l ler ie (selle) 1 , 125 , artil-lerie (Hltfllagp) 1 ,050. génie (selle) 1 ,100 .

Aucun cbeval ne se ra acheté a u - d e s -sous de ces p r ix .

Li'Ecllpse de E.ane L'éclipsé pariielie de lune qui s 'est

p rodu i t e c^lte nui i a pu être observée suff isanament , le t emps étant favorable .

Celle écl ipse était p r e sque tolale pu i s -q u e les neuf dixièmes de no t re satellite fu ren t plongés dans l ' ombre t e r res t re . Il n 'est res té q u ' u n mince croissant Innoî-neux au s u d - o u e s l de la lune .

Voici les heu re s exactes : En t rée de la lune dans la p é n o m b r e ,

à 1 h . 40 . Eu t rée dans l ' ombre , 2 h. 42 . Milieu de l 'écl ipsé, 4 h. 13 . Sortie de l ' ombre , 5 h . 4 4 . Sortie de la p é n o m b r e , 6 h. 15 . Coucher de la lune, 6 h . 17. La g r a n d e u r de l 'écl ipsé fui de 0 , 9 1 5 ,

le d iamèt re de la lune é tant un. Ce p h é n o m é o e précède a n j o u r et u n e

date qu i vont, u n e fois de p lus , faire « des poulet tes aux yeux » à n o m b r e de gens sens ib le s : demain , vendredi est , en fcfiet, encore u n 13 I

Une écl ipse , un vendred i el un 13 1 en voilà des c i rcons tances néfastes I . . .

Tableau de coaconrs pour la Médaille Militaire

Rouf fe leau , cavalier de manège , à l 'Ecole de S a u m u r .

Bnurdier , cavalier de manège , à l 'Ecole de S a u m a r .

Clery, a d j u d a n t maî t re d ' a r m e s , à l 'Ecole de S a u m u r .

Dans la genda rmer i e s , nous re levons , p o u r l ' a r rond i s semen t :

Le maréchal -des- logis chef T rempoB, de la br igade de S a u m u r ;

Le g e n d a r m e Samoyaul t , de la br igade de Vihiers .

Les casqaes de la gendarmerie La d i s l n b u t i o n des casques aux g e n -

d a r m e s a c o m m e n c é d a n s la Vienne ; d i m a n c h e procha in on verra les g e n d a r m e s sor t i r avec cette nouvel le co i f fure , qu i , soit di t en passan t , ne pa -raît pas beaucoup leur p la i re .

COMITÉ D'INITIATIVE DE L'ANJOU \Section de Saumur

Dans u n e réun ion qui avait lieu hier so i r à la ma i r i e et où ass is ta ient le D' Peton, mai re , M. Clochard, p rés iden t , et le D' Lepage, sec ré ta i re du Comité à Angers , le doc teur Bontenops a été n o m m é p ré s iden t de la filiale d u Comité d ' ini t iat ive de l 'Anjou à S a u m u r , et M, Char ier , secré ta i re .

C'est on excel lent choix don t tous nos conci toyens se fé l ic i teront .

Bernfer appel A la Cla««e ISST

Les c a m a r a d e s de la c lasse 1887 qui ont pr i s l ' init iat ive d ' u n banque t pour d i m a n c h e p rocha in 15 m a r s , in fo rment ceux qui n ' a u r a i e n t pas enco re re t i ré la car te d ' adhés ion au d é j e u n e r qui doit les r é u n i r , que c 'est dema in vendred i de rn i e r délai .

Le d é j e u n e r a u r a l ieu à l 'hôtel Budan , à midi p réc is , Rendez-vons à 11 heure» p o u r l 'apérit if au café de la Bour se .

Les car tes sont déposées chez Miche-lel, café ga re d 'Or léans . Merlet, café de la Bourse .

•neert

Nous r a p p e l o n s que Dimanche p ro -chain 15 Mars, à 3 h e u r e s , a u r a l ieu à l 'Hôtel de Londres , un seul Concert avec le concour s de Mlle J e a n n e D u c h e s n e , p ianis te , i e r p r i x du Conservatoi re 1 9 1 0 , qui se fera en t end re d a n s :

« Andante . Spianoto et Po lona ise d e Chopin . — Noc tu rne de Lisiz — I m -p r o m p t u de F a u r é . —• T h è m e et va r i a -tions de Chevil lard. »

Mlle Annelte Dupré , can ta t r ice , d o n -nera l ' audi t ion in tégrale de « l 'Amour et la vie d ' u n e f e m m e , de SchumanQ.-— Quand ma mère m ' a p p r e n a i t , de Dvorak. — L ' h e u r e u x vagabond de B r u n e a n , et le C o l i b r i , de Chaussons , a c c o m p a g n é au violoncelle pa r M. F ranço i s Pillet q u i in t e rp ré t e r a la Sonate en sol m i n e u r , de Haende l . — Elégie , de F a u r é et l e R o a e t , de Ho l lmann » .

Location chez Mlles Lecui t , r u a d ' O r -léans .

45 Feuil leton de L'Echo Saumurais

CŒUR DÉVOUÉ P a r A. D O C J B L I A C

(Suite

— Chère m i s s , vous avez t o r t . . . votre s œ u r est u n e enfant gâtée, indigne de votre dévouement .

— M o n s i e u . . . — Ne craignez rien, miss , j e ne s o u -

lèverai pas d ' une main indiscrète le voile q u e vous avez jeté su r votre c œ u r c o m m e n o l inceul , je tiens à vous dire seule-ment q u e je vous plains autant que j e vous admi re .

— Monsieur J o h n . . . - - Mais c royez-moi , vous dépassez la

m e s u r e . . . votre abnégat ion maternel le se ra - t e l l e r écompensée î

— Oui, si je vois ma chère fille h e u -r e u s e . . . »

Il con templa avec admira t ion ce beau visage rayonnant d ' u n géné reux e n t h o a -s ias ioe .

« Alors, vous êtes bien decidée à aller j u s q u ' a u bou t , miss ?

— Oni , m o n s i e u r J o h n . . . j e vous remerc ie de votre intérêt , mais je ne v o u s d e m a n d e q u ' u n e chose : le secre t .

— Et vous voulez en t re r au couvent T — Oui . — Mais la vocation ? — Dieu l ' accorde à qui la d e m a n d e

s incè remen t . — Réfléchissez encore , chè re m i s s . . .

c 'est une séparat ion é t e r n e l l e . . . et votre pè re , si habi tué à vos soins , ne l 'oubliez-vous pas a n peu t rop T . . . et s'il est ma lheu reux , n 'aura- t - i l pas doub lemen t besoin de vous ?

— Mon Djeu ! mais q u e voulez vous que j e fasse T

— Oh I m o i . . . j e ne veux r i en , m i s s . . . seu lement j e p e n s a i s . . . il y aura i t peut -être u n a u t r e m o y e n . . . d ' a s s u r e r le b o n h e u r de voire s œ u r . . . sans aban -donner votre p è r e . . .

— Lequel ? — Vous voulez cal tper la jalousi® d«

voire petite Suzy et met t re u u e ba r r i è re iof ranchissable en t re v o u s . . . et u n e au t re p e r s o n n e ; . . . e h bien, pa r un mar iage T

— Un mar iage ? — C'est u n e proposi t ion i n s e n s é e . . .

el vous re fuse rez c e r t a i n e m e n t . . . Miss . . . je conçois b i e n . . . ce serai t un Irop grand s a c r i f i c e . . . p o u r t a n t . . . p u i s q u e vous acceptiez le rôle de s œ u r de c h a r i t é . . . voulez-vous être la mienne ? . . . oh I pas pour l o n g t e m p s . . . E n f i n . . . voulez-vous être ma veuve ? »

La d e m a n d e était si é t range , si im-prévue . q u e Cécile ne répondi t pas tout d ' a b o r d . . .

« Ce serait une grande char i té p o u r un pauvre invalide c o m m e moi , si vous conseutiez à adouc i r les que lques j o u r s qu ' i l a encore à v i v r e . . . mais vous aimez à faire le b ien . J e ne vous par le-rai pas de considéra t ions personnel les , cela ne vous touchera i t pas , mais vous pour r iez r é p a n d r e le b o n h e u r a u t o u r de TOUS... assurer le repos, le confortabit

à la vieillesse de votre p è r e . . . Quan t à ma s œ u r , n 'ayez a u c u n s c r u p u l e ; q n e vous acceptiez ou refus iez , la pens ion q u e j e lui laisse, en remerciement de ses bons soins, ne variera pas d ' u n penny.

« Eaf in , chère miss d é c i d e z . . . et par -dounez-moi l ' égoïsme involonta i re qu i me fail peu t -ê t re songer à moi p lus q u ' à vous . »

Cette généros i té , si s imple et si d é l i -cate , é m u t p ro fondémen t la j e u n e fille, et c o m m e le digne gent leman a jouta i t g ravement :

« Je donne ma paro le de ne pas vivre p ins d ' un an, voulez-vous, miss î »

Elle sour i t à t ravers ses l a rmes , et , por tan t la main de l 'excellent h o m m e à ses lèvres dans un élan de p ro fonde g r a -t i tude :

« J ' e s p è r e au cont ra i re q u e Dieu me conservera mon mar i de longues années ,» dit-elle.

E n ren t ran t de sa p r o m e n a d e mat ina le , M. SleelmaDQ rencon t ra le b a r o n n e t ,

I e r r a n t dans le parc , l 'a ir p e n a a d . Il l ' a r rê ta d ' u n s igne . « Sir E d w a r d ? — Monsieur ?

— J 'avais q u e l q u e chose à vous d e -m a n d e r , oh 1 pas de la pa r t de m i s s G a r l a u d . . . de la m i e n n e . . . Q u a n d pen-sez-vous r e t o u r n e r a u x I n d e s ?

— M o n s i e u r . . . — Si j ' a i un conseil à TOUS donner»,

c 'es t tie ne pas t a r d e r . . . — Pa rce q u e ? — Parce q u e vous en rev iendrez meil^

l eu r , c o m m e le b o r d e a u x . . . — Oii avez 'vous pr is cet te belle idée t — Dans la bibliothèque qui ouvre sur

la terrasse. —• Ha I ha ! m o n s i e u r S t ee lmana X

vous écoutez aux por tes T — Y e s . . . — Et si j e répé ta i s cela à lady V e c l a r i ,

qu i vous fail si g rand p e u r . . . — Very Wel ! Alors, moi j e lui d i ra i

p o u r q u o i vous tenez si fort à la r e m a r i e r . »

t r ( i mf^l

Page 3: i 'Expiration p»YÉF d'«T«ne«. La Fraice et le Mcaf Affaira ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro

M o r t n a b K e Uoe j e u n e f emme de S a u m o r , Mme

Platel, 29 aos , habi^aol 105, r u e ^ o l r e -Dame, élaut allée se p r o m e n e r h ier à Dainpierre , est mor te subi te tuenl dans celle localiié, des suites d ' u n e ecobolie.

Elle laisse deux petits entants en bas âge.

Vol par escalaile et effraction Mardi de rn ie r , pendant l a b s t n c e de

Mme R ' iuaol t , meoagere à La Braille, un malfa i teur s 'est in t roda i t à son domici le en b r i san t un ca r r eau de la fenêt re .

Pois ayant f rac tu ré les meub les , le cambr io l eu r réussi t à s ' e m p a r e r d ' u n e s o m m e de 120 f r . placée dans le t i roir d ' une a r m o i r e .

La genda rmer i e d 'Ailonnes, p révenue de ce méfait , ouvri t aussi tôt u n e enquê te et prévint les services de la br igade œo-bila d 'Angers .

U u I m p o r t a n t I n c e a d l e A F o n t e v r u u l t Un impor tan t incendie s 'es t déc la ré

mardi soi r , chez M. B r a u d , coiCfeur, Grande -Rue , à Fon tevrau l t . Le vent qui soufflait assez fo r t emen t , activait les flammes qui s 'élevaient à u n e cer ta ine hau t eu r . Grâce à la p r o m p t i t u d e des secours appor t é s par las p o m p i e r s de la c o m m u n e , on pu t faire la pa r t du feu, et protéger les ma i sons avois i -nantes .

Fagae oa iSHlclde Un cul t ivateur de iTourtenay, p rès

T h o u a r s , Eugène Huble t , cél ibatai re , 29 ans , est d i spa ru depu i s lund i sans q u ' o n ait pu suivre sa t race. Il étai t venu à la foire de Doué ; c ' e s t . d a n s les envi rons de celte localité q u e p lus i eu r s pe r sonnes on t bat tu la campagne .

Voici le s igna lement du d i s p a r u : Taille 1 m . 67, fo r te cons t i t n t i oD,

mous t ache b londe , cheveux g r i sonnan t s aux t empes , habi l lé de velours , casquet te gr ise , pieds n u s dans des sabots de ouir j a u n e dont le dessous est m u n i de petits fers à cheval .

Perte« et ' ï rouval l le» Une croix d 'écol ier a été p e r d u e dans

les r u e s de la ville. La r a p p o r t e r à M. Perraul t , 18, r u e Nationale.

Etat-Civil de Saumur WAISSAWCE

Le 42 mars .— Yvette-Paule Cossevin, Grande-Rue, 41.

Clôture du Congrès à la Cathédrale

Mardi soir a été celébrée dans l 'église ca thédra le la t rès imposan te cé rémonie d ^ c lô ture du Congrès des ca thol iques de l 'Anjon . La s u p e r b e nef était t rop petite p o u r con ten i r la masse des S l è l e s qui avaient r é p o n d u à l ' appel de leur évêque . On peut évaluer à 4 , 0 0 0 le n o m b r e des ass is iants .

A S h e u r e s , p e n d a n t q u e les g randes o rgues jouen t u n e m a r c h e t r i ompha le , Nos Se igneurs les évéques de Tul le , Laval et Angers font lenr en t r ée p récédés des d r a p e a u x mult icolores de toutes tes co rpora t ions et du Chapi t re . Après un can t ique chan té d ' u n e façon magis t ra le pa r la maî t r i se de Sain t -Maur ice , Mgr Métreau m o n t e en cha i re .

Avec u n e émot ion é loquen te , il a d j u r e les cathol iques p ré sen t s de ne pas déses-pé re r et d 'avoir conf iance en Dieu et en eux-mêmes , d a n s la lutte sans merc i qui nous est livrée c h a q u e j o u r pa r les enne -m i s de la foi.

Sa Grandeur é n u m è r e les pr inc ipa les causes qui n o u s pe rme t t en t d ' e s p é r e r .

Il y a, dit-il d ' a b o r d , les pe r sécu t ions actuelles qu i sont une preuve q u e n o u s so r t i rons victorieux de la lu t te . De tout

t e m p s depu i s son iûs t i tu t ion , l 'Eglise a

été obligée de sou ten i r les p lus rudes a t t aques . A l elle que lquefo is c o n n u la défa i t e? Jama i s , EUe est au con t ra i re t o u j o u r s sor t ie de la bataille p lus g r a n d e qu 'e l le n'y était en t rée .

Est-il pe rmis de donier de l ' i ssue d ' u n combat quand nous avons un chef tel q u e celui q u e , dans sa divine bi n té , J é s u s -Christ a placé à la tête de sou Eglise en la pe r sonne de Sa Saicte té Pie X .

Enfio, le pr incipal motif de cet espoi r q u e nous devons avoir , est dans le réveil de la foi qui s ' opè re con t iue l l ement . Tous les j o u r s n o u s en avons la p reuve soit dans les classes d i r igeantes , soit dans le peuple . Ce réveil est un indice certain q u e le peuple f rança is a t o u j o u r s conservé les croyances de ses pères et ne veut pas q u ' o n les lui enlève.

Sa G r a n d e u r conclut en faisant un ô'Bouvant appel à l 'union de tous les c i t ho l iques , en les a d j u r a n t de ne pas souten i r ent re eux de luttes f ra t r ic ides , mais d ' u n i r et coaliser tontes leurs furces p o u r t r i o m p h e r .

Mgr R u m e a u félicite et r emerc i e le g r a n d o ra teur et le n o m m e chano ine d ' h o n n e u r du Chapitre d 'Angers . Il e x -p r i m e la joie s incère qu' i l avait ressent ie à voir le Congrès si suivi et en remerc i e s incè remen t les ca thol iques de l 'Aojou .

Sa G r a n d e u r t e rmine en d o n n a n t l ec -t u r e du t é l ég ramme q u e Sa Sainte té a bien voulu lui envoyer et q u e n o u s r e -p r o d u i s o n s ici :

« Monseigneur R u m e a u , évêque y> Angers , F rance .

» Saint Père Pie X très touché , h o œ -» mages nobles et a f fec tueux sen t iments » de piété filiale des m e m b r e s 8° Assem-» blée ca thol ique de l 'Anjou, r éun i s sous » p rés idenc3 de Votre G r a n d e u r , assistée » des évéques de Laval et de Tul le . Les » r emerc i e de cette nouvel le protestat ion > d ' a t t achemen t et de fidélité et avec ses » mei l leurs v œ u x de succès p o u r leurs » t ravaux , envoie de tout c œ u r bénéd ic -» l ion apos to l ique imp lo rée .

» Card. MERRY DEL VAL. > Après le Sa lu t t rès solennel qui suivit ,

N. N. S . S. les évéques donnè ren t à la foule p ros te rnée , leur bénéJic t ioi i é p i s -copale au n o m du Saint Père .

Pendan t le Salut , la maî t r i se de la ca-thédra le s 'es t s u r p a s s é e . Il est imposs ib le d 'ob ten i r u n e exécut ion p lus par fa i te , p lus homogène et plus n u a n c é e . — J . A.

F a B f a r e d e S t - H i l a i r e - H - F l o r e n t

GRAND CONCERT Offert a u x famil les des mus ic i ens et a u x

m e m b r e s honora i r e s de la Fanfare , les 14 et 15 mars 1914 , à 20 h . 1/2, avec le c o n c o u r s des aud i t ions a r t i s t iques et lyr iques de P a r i s .

Mme H. PERRIEUX, eaota t r ice . Mlle de LIGNIÈRES, de la Por te St-

Martin. M. DECOURCELLES, t énor de l 'Opéra-

Comique . M. THIBAULT, violoncell iste des Con-

cer ts Coloune. M. CHAINE, corne t t i s t e solo de la

Garde répub l i ca ine . M . P U T I F H A R , c o m i q u e d e l ' E l d o r a d o . Au piano d ' a c c o m p a g n e m e n t : MM.

Henry Defosse et Lulli . Programme

PREMIÈRE PARTIE 1» Marche Hongroise, de la Damna-

tion de Faus t (Berlioz), la F a n f a r e . 2° Le Gai Méridional (Gtanet ) , M.

P u t i p h a r . 30 Air var ié su r Malborough (Arban),

M. Chaîne. 4® A. Les Noces de Figaro, m o n c œ u r

soup i r e fMozart) ; B. A Toi ( B e m b e r g ) , Mme F e r r i e u x .

50 A. Chant Russe (Lalo) B. Papillon (Popper ) , M Th ibau l t .

6° En toutes les saisons (Bouzique) , M. P u t i p h a r .

DEUXIÈME PARTIE 1' Néron au Cirgwe (Gui l lement) , la

F a n f a r e . 2" Colin-Coline (Rivoire) , M. P u t i -

p h a r .

3° A. Le C2^^«c(Saint-SaëQs) ; B. Ta-rentel le (Popper) , M. Thibau l t .

i" A. Le Nii, avec accompagnemen t de vh.loncelle (Xavier L e r o u x ) ; B Que le j o u r me d u r e , paroles de J . - J . R o u s -seau (Andreani) , Mme Fe r r i eux .

5° t ro i s ième Solo (Maury) , M. Chaîne. 6» A. Vitriol-, B. i y a c a r o n i ( O u v r a r d ) ,

M. P u t i p h a r . Le CONVIVE

Comédie en 1 acte de H. Pagat . Distr ibution : Madame, Mlle de Ligoiè-

r e s ; M"n>ienr, M. Cource l le ; Le Convive, M. P u t i p h a r

Le Prés iden t : P ie r re GIRARD-BOOVET; le Chef de m u s i q u e : Th. CHIRT ; le Vice-prés ident , Alexandre R i o .

Une quê te sera faite a u profi t des p a u T r e s .

SALLE CARNOT Clnematograplie «AUHOIVX

QUAI CARNOT Séances du SA VEDI i i Mars à 8 h. 30

et DlMiNCEE à 2 h. 30 et le Soir à & heures 30.

AU PROGRAMME : Chasses sou te r r a ines , d o c u m e n t a i r e .

— Rêve du Poli t ic ien, c o m i q u e . Mariage de Snzie , comédie . Gaumont-Actual i tés , d o n n a n t les d e r -

nières nouvel les de F r a n c e et de l 'E t ran-ger . — En t r ' a c t e .

Bébé paye ses det tes, c o m i q u e . * *

La Direction de la Salle Carnot vient d ' ê t re avisée pa r la maison G a n m o n t , q u e le film « La Gard ienne d u Feu », ne p o u r r a être! donné q u e la] s ema ine p r o -cha ine , ce film, d ' u n e beau té except ion-nel le , étant conservé p o u r u n e d e u x i è m e rep resea t a l ion par la di rect ion de T o u r s .

« La Gardienne du F e u » sera donc r e m p l a c é e p o u r celle semaine , pa r < L'ANGE DE LA MAISON », g rand d r a -m e hors sér ie de 1 0 0 5 mè t r e s .

PRIX DES PLACES : Réservées , 1 , 2 5 . — Premières , 0 , 7 5 ,

Secondes . 0 , 4 0 . — Pa r t e r r e , 0 , 2 0 . Les enfants a u - d e s s o u s de 7 ans paient

demi place à toutes les p laces , sauf au Pa r t e r r e . — Les mil i ta i res pa ient demi -place aux P r e m i è r e s et a u x Secondes .

Location ouver te tous les jou r s , b u -reau de la Salle Carnot , et pa r t é l é -p h o n e 0 . 9 5 .

Cinéma Saumurois « Pathé Frères »

MARCHÉ COUVERT ( 1 " ÉTAGE) Directeur : E. LASNIER

Samedi ii mars, à 8 h. il% Dimanche i5 mars, à 2 h. i/2 et

à 8 h. i/2. Tous les p r o g r a m m e s de la mai son

Pa thé sont i m p r e s s i o n n é s su r films in in -flammables.

Sal le en t i è rement close et bien chanf lee . Prix des places : Rése rvées , 2 fr . —

Prenoiéres , 1 fr . — Deuxièmes , 0 f r . 75 , — Tro i s i èmes , 0 f r . 5 0 .

Avec Billets du Chocolat Poula in : R é -servées, 1 fr — P r e m i è r e s , 0 f r . 50 . — Deuxièmes, 0 f r . 4 0 . — Tro i s i èmes , 0 Ir. 25 .

Pour la location des places , s ' ad re s se r à M. Lasnier , a u Marché-Couvert .

P a t r o n a g e S a i n t - J o s e p h d e Nant i l ly Dimanches 45 et 22 mars.en matinée

Entrée 3 h i/2.- Bideau : i h. précises LE D R A P E A U

Drame mil i ta i re à g r a n d spectacle , en 5 actes et 9 t ab leaux

R e p r é s e n t é p o u r la p r e m i è r e fois, à Par i s , s u r le Théâ t r e de l 'Ambigu

Cos tumes et accessoi res de la mai son P e i g n o n , de Nantes . Décors de la maison R a b a u l t , d 'Angers .

Un o rches t r e s y m p h o n i q u e , c o m p o s é des me i l l eu r s a m a t e u r s de la ville, exé-cu te ra les morceaux su ivan ts :

Ce que c'est qu'un drapeau, c h œ u r et o rches t r e (La Mareille Diode t j ;

Les Saltimbanques, fantais ie s u r l 'o-péra (Ganne) ;

La Pluie d'or, air varié p o u r c lar ine t te Boni l ion) ;

Le Verre en main, polka ( F a h r b a c h ) ; Le Rêoe passe, m a r c h e chau lée (G.

Rrier) ; Pour le Drapeau, m a r c h e (G. Kr ie r ) . Pr ix o rd ina i r e des places. P o u r la locat ion, s ' ad re s se r chez M""

GOUPILLEAU, place de Kanli l ly.

G R É M I E U X Est arrivé de Paris

AVEC TOUTES LES NOUVEAUTÉS DE LA SAISON

EXPOSITION & MSE eo TENTE Société des ConcertM

P o p u l a i r e s d ' A n g e r » SALLE DU CIRQUE THEATRE

Dimanche 45 mars, à 4 h. 3/4 précise, et Lundi 46 mars, à 8 h. 3/i du soir

Au bénéfice de la Caisse de Secours de l 'Association Profess ionne l le des Artistes Music iens .

Deoxièn ie C o n c e r t E x t r a o r d i n a i r e (655' et 656")

PREMIÈRE AUDITION A ANGERS DE La Passion selon Saint-Jean

de J . - S é b . BACH, Traduc t ion de Maurice BOUCHOR

Solistes et pe r sonnages de l 'Histoire Sacrée Mlle J e a n n e Montjovet , des Concerts

Colonne, s o p r a n o solo. Mme Marthe Legrand-Ph i l ip , des Con-

certs Colonne, con t ra l to so lo . M. Ar thu r Maquai re , des Concerts

Colonne, ténor solo : L Evangéliste. M. G. Mary, des Concerts Colonne,

ba^se solo : Le Christ. M. Arin : Pilate-Pierre. Mlle Maillard : La Servante. M. Dalifard : Le Serviteur. Orgue : M. Max d 'Oi lone . C h œ u r s des Dames-Amateur s de la

ville. Société Sainte Cécile et o r c h e s t r e (220 exécutants ) sous la d i rec t ion de M. Jean Gay.

P o n r l a S t a i o e de d a P e t i t - T h o u a r s Une l iste de sousc r ip t ion p o u r le mo

Dûment de du Pe t i t -Thoua r s est déposée dans nos b u r e a u x .

Nous recevrons avec plais i r les sous-c r ip t ions q u ' o n v o u d r a bien n o u s d o n n e r .

Aux ( Annales » La magn i f ique fêle offerte à Sa rah

Bernha rd t par Les Annales ne pouvai t m a n q u e r d 'avoir son écho dans l ' i n té -r e s san te revue. Il faut y lire, à ce p ro pos, les é loquents d i scours de MM. René Viviani et Jean R ichep in , l 'éloge de la « voix d 'o r » pa r Ju l e s Lemaî t re , les poèmés inédi ts d ' E d m o n d Ros t and , de Mme J a n e Calul le-Meodès, de MM. Al -ber t Acremant , Tr i s tan B e r n a r d , Ju les Bois, F e r n a n d Greg, Edmond H a r a u -cour t , Lionel Laroze, Emi le Moreau , Louis Payen , Georges Troui l lo t , s ans oub l ie r la dél ic ieuse m u s i q u e de R e y -naldo H a h n c o m p o s é e spéc ia lement p o u r la c i r c o n s t a n c e . . C'est un n u m é r o q u e les a d m i r a t e u r s de la g r a n d e arti»le voudron t conse rver p r éc i eusemen t , car — avec le c o m p t e r e n d u de cette fê te , i l lus t ré de n o m b r e u x ins t an tanés ou cro-qu i s pris s u r le vif — il cons l i tue le p lu s bel h o m m a g e qu i ait j amai s été r e n d u à Sa rah Be rnha rd t p a r l e s poètes don t elle i n t e rp ré t a les œ u v r e s . A s ignaler encore , dans le m ê m e n u m é r o : u n r e m a r q u a b l e art icle d 'Aoatole F r a n c e su r la vér i table Cléopâtre , don l la représen ta t ion d ' u n opéra p o s t h u m e de Massenet vient d ' é -voquer la figure légendai re , les savantes leçons dans c l ' a r t d ' a p p r e n d r e » de Marcel Prévost , u n e émouvan te nouve l l e d Henry de Régnie r , et des c h r o n i q u e s , variées et br i l lantes , s u r tous les su j e t s à l ' o rd re du j o u r , de Ju l e s Bois . Louis Schne ide r , Maurice Verne , P i e r r e Ginistry, Yvonne Sarcey , le B o n h o m m e Chrysale, etc.

On s ' a b o n n e aux b u r e a u x des Annales , 51 , r u e Si Georges , Par is et dans tous les b u r e a u x de pos le : Pa r i s 10 fr . pa r an é t r ange r : 15 Ir . ) . Le n u m é r o , 0 , 2 3 .

BULLETIN FINANCIER M m a r s 1914 .

Les affaires sont t o u j o u r s auss i r e s -t r e i n t e s et les q u e l q u e s dégagements qui se p rodu i s en t affectent les c o u r s bien q u e les tendances géné ra ' e s soient un peu mei l l eures t an t à Londres q u ' à New-York

N ' t r e Ren te reste indécise en t re 8 8 , 1 7 et 8 8 , 1 0 ei finit au p lus hau t .

Les e m p r u n t s é t r anger s , p a r contre -,

font mei l leure con tenance . Le Brési l ien prend 20 cen t imes , l 'Ex té r i eu re E s p a -gnole , m a l i e n et le Serbe s ' a d j u g e n t u n e légère f ract ion et les R u s s e s (ont que lques p rogrès .

Nos E tab l i s sements de Crédit ne s'é-loignent pas de leur c o u r s de la veille. L î Banque de Par i s seu le , à 1647 a b a n -donne 9 f r ancs .

Au g roupe des b a n q u e s é t r angères , les différences sont , c o m m e les t ransac t ions , iosignif iantes .

On ne cote pa rmi les Chemins f rançais q u e le Lyon qu i perd 9 points . Les Che-mins espagnols se tassent à nouveau , le recul est de 2 f rancs s u r le Nord-Espagne et de 4 f rancs s u r le Saragosse .

Valeurs de iract ion dé la issées . Le Mélropoli tain, l 'Omnibus et l 'action Voitu-res sont toutefois l 'objet de réa l i sa t ions qui les r a m è n e n t à 4 ou 5 points en a r r i è r e .

L'Electr ici té de Par is perd 3 f ranca ainsi q u e ta Distr ibut ion et la J e u m o n t .

Le Naph te 607 , Provoduik 5 5 3 , Br iansk 458 .

Le Rio Tinto 1755 . Spassky 73 , Corocoro 18 ,25 , Pena

2 3 , 7 . On reche rche Chino à 219 , Ray à 109, et Uiah à 2 8 2 .

Butte and s u p é r i o r se trai te à 189 , Balia 515 ,

T a g a u r o g pe rd 6 f rancs , MallzoUf 9, H a r t m a n n 16, Lianosofï et Plat ine p a r cont re res tent f e rmes ei Bakou s ' avance à 1890 .

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Le catalogue de l'œuvre peut être consulté à la Papeterie.

On y procurera sur de-mande toutes les publica-tions de la Bonne Presse.

NOUVEAUTÉS N o t r e Frontière 0 f r . 2 0

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\

Page 4: i 'Expiration p»YÉF d'«T«ne«. La Fraice et le Mcaf Affaira ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · Soixante-treiziemelaniiee.— N° 60 CINQ centimes le Numéro

C H E M I N DE F E R D ' O R L É A N S Nouvelles relations entre

Paris Quai d'O^my et lEspagne L a C f i m p a g o i e ;; u r u , d ' a c c o r i l a v e c

c e l l e d u Mid i e t les U i t r o i o s d e f e r es 'pa-gDols i n t é r e s s é s , v i e n t d e c r é e r d e flOQveaux b : l l e t s s i m p l e s e i d ' a l l e r e i r e t o u r d e s t r o i s c l a s s e s ( i n d i ï i d u e l s e t c u i l e c t i f s p o u r f a m i l l e s d ' a u m o i n s 4 p e r -s o D o e s ) e n t r e P a n s - Q u a i ' l ' O r s a y e t l e s g a r e s d é s i g n é e s c i - a p r é s _ e t v i c e - v e r s a : • V i t o r i a , B u r g o s , P a r t . p j é l u n e , S a n t a D -

d e r , B i i b a o , O v i e d o , G i j o n , L a C o r o g o e , A i g é i i i r a s - P o r t , C a r t b a g ô o e , S a l a u i a o c a e t V i g o .

L a v a l i d i t é d e s b i l l e t s d ' a l l e r e t r e t o u r e s t d e 4 5 j o u r s p o u r les b i ) l e t s i n d i v i d u e l s e t d e 6 0 j o u r s p o u r l e s b i l l e t s c o l l e c t i f s , s a n s f a c u l t é d e p r o l o n g a t i o n .

Chemins de fer d'Orléans, du Midi, du Nord de l'Espagne, de Madrid-Sara Qosse-Alicanle. Andalous (ancien ré-seau et ligne de Bobadilla à A Igésiras) et du Sud de l'Espagne.

Voyages en Espagne et an Maroc S e m a i n e « a l n i e — Foire de Sévllle

A l'occasion de la Semaine Sainte, des fêtes de Pâques à Madrid et de la foire de Sé-vi l le(18au21 avril), ainsi que des nom-breuses fêtes qui ont lieu au printemps en Espagne, la Compagnie d'Orléans délivrera du 28 mars au 15 mai, au départ de Paris et de toutes les gares et stations de son réseau, des billets spéciaux de Ire et 2e classes, à prix très réduits, permettant d'atteindre Madrid, Cordoue, Séville, Cadix, Grenade, Malaga ei Algésiras et comportant dix itiné-raires différents.

Exemples :

1er itinéraire : Paris à Madrid et retour : l'a classe 180fr. 2- classe 129 fr.

2">' itinéraire ; Paris à Séville et retour : classe 250 fr., 2- classe 183 fr.

5"!» itinéraire : Paris à Algésiras et retour : classe 286 fr., 2- classe 209 fr.

9""= itinéraire : Paris à Séville, Grenade, Moreda, Baeza, Madrid et retour : 1'' classe 276 fr., 2- classe 202 fr.

Validité pour le retour jusqu'au 30 juin

1914, dernière date pour l'arrivée du voya-geur à son point de départ. Faculté d'arrêt : en France, à Bordeaux, Rayonne et Hendaye; en Espagne, à tous les points du parcours.

Les voyageurs trouveront à Madrid de s billets d'aller et retour à prix très réduits leur permettant de visiter l'Escurial, Avila, Ségovie, Tolède, Aranjuezet Guadalajara. Excursions en Andalousie, à Algésiras,

Gibraltar et au Maroc Du 28 Mars au 25 Mai, les voyageurs

trouveront à Cordoue et à Séville des billets d'excursioii à prix très réduits valables 30 jours, avec arrêts facultatifs, pour Xérès, Cadix et Grenade et retour à Séville ou Cordoue ainsi que pour Gibraltar.

Services rapides quotidiens par trains ra-pides et trains de luxe, notamment :

Sud-Ex(-ress quotidien entre Paris et Ma-drid ;

Andalousie-Express quotidien entre Ma-drid et Séville en Mars et Avril.

Maroc-Express, service rapide bi-bebdo-madaire pour Algésiras et Gibraltar, Tra-versée d'Algésiras à Tanger en 2 heures 1/2 environ.

C H E M I N D E F E R D ' O R L É A N S

Relations directes entre Paris et r4i i ;ér ie par Bordeaux, Madrid, Carthagène

et Oran

A L'ALLER. — Départ de Paris-Quai d'Orsay à 12 h. 16 (Sud-Express), à 19h. 38 (rapide 1" et 2= classe) et à 21h. (Pyrénées-Côte-d'Argent, jusqu'au 2 mai 1914) ; arri-_ vée à Madrid-Norte à 14 h. 12 et à 22 h. 58; départ de Madrid-Atocha à 20 h. 35 (1̂ ®, 2» et 3" cl., wagons-lits les lundis, mercredis et vendredis) ; arrivée à Carthagène à 10 h.35

De Carthagène à Oran : l" Par la Compagnie Générale Transatlan-

tique tous les mardis, à 20 h. Traversée en 9 heures ;

2» Par la Compagnie Tintoré, tous les vendredis, à 19 heures.

AU RETOUR. — D'Oran à Carthagène : Par la Compagnie Générale Transatlanti-

que, tous les lundis, à 23 h. Traversée en 9 heqres.

Départ de Carthagène à 16 h. 45 (l'«, 2-et 3' classe., wagons-lits les mardis, jeudis et samedis) ; arrivée à Madrid-Atocha à 7 h. 30; départ de Madrid-Norte à 20 h. (Sud-Express) et à 9 h. 15 (rapide l " et 2«

classes, couchettes et lits-toilette au départ d'Hendaye) ; arrivée à Paris-Quai d'Orsay à 20 h. 54 et à 14 h. 15.

Billets.directs simples lit d'aller et retour individuels et collectifs, de toutes classes, entre Paris-Quai d'Orsay et Carthagène.

Prix : Billets simples, I f cl. 234 fr., 2-cl. 170 fr. 25, 3- cl. 106 fr. 10.

Aller et retour cl. 325 fr. 45, 2- classe 235 fr. 85, 3- cl 147 fr. 25.

Validité des billets simples, 8 jours ; des aller et retour, 90 jours.

Enregistrement direct des bagages de Paris-Quai d'Orsay à Carthagène.

C H E V 1 L N S D E F E R D E L ' É T A T

Excursion en Touraine •Billets d'excursion à prix réduits, valables

,5 jours, délivrés toute l'année, par les gares du Réseau de l'Etat (Lignes du Sud-Ouest), et pouvant être prolongés de 2 fois 5 jours moyennant un supplément de 0 0/0 pour chaque prolongation.

re classe : 26 fr.; 2e classe : 20 fr.; 3e classe : 13 fr.

Iténéraire : Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le-Rideau, Tours, Chàtellerault, Montoire-sur-le-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Saumur.

(Faculté d'arrêt aux gares intermédiaires). Billets spéciaux de parcours complémen-

taires pour rejoindre ou quitter l'itinéraire du voyage d'excursion comportant 40 0/0 de réduction sur le prix des billets simples.

La demande des billets doit être faite à la gare du départ 3 jours au moins à l'avance. Ce délai est réduit à 2 heures pour les billets demandés à Paris-Montparnasse et à Paris-Saint-Lazare.

CHEMINS DE FER D'ORLÉANS La traversée la plus courte de France

en Algérie par Port Vendres, le tra-jet le plus rapide de Paris à Port-Vendres. par Limoges,Toulouse, Nar-bonne ou par Bordeaux, Toulouse. Narbonne. De Port-Vendres à Alger en 22 heures

par paquebot rapide « La Marsa » muni de la télégraphie sans fil.

Aller : Départ de Port-Vendrea,le Diman-che à 13 h. 30, arrivée à Alger, le Lundi à 11 heures.

Retour : Départ d'Alger.̂ le Mercredi à 12 heures, arrivée à Port-Vendres, le Jeudi à 10 heures.

De Port-Vendres à Oran en 28 heures

par paquebot rapide « Théodore-Mante » muni de la télégraphie sans fil.

Aller : Départ de Port-Vendres, le Ven-dredi à 13 h. 30, arrivée à Oran, le Sa-medi à 17 heures 30.

Retour : Départ d'Oran, le Lundi à 12 h. arrivée à Port-Vendres,le Mardi à 16 heures.

Billets directs simples valables d 5 jours et billets d'aller et retour valables 90 jours, en l ' - 2- et 3- classes, de Paris-Quai d'Orsay à Alger ou Oran, via Limoges, Mon-tauban, Narbonne ou via Tours, Bordeaux, Narbonne.

Enregistrement direct des bagages. Voitures directes des trois classes, wa-

gons-lits. Correspondance, dans les deux sens,

avec le Barcelone-Express. Aller: Départ de Paris-Quai d'Orsay à

19heures ; arrivée à Port-Vendres, à 11 h. 15 Retour : Départ de Port-Vendres à

18 h. 46, arrivée à Paris-Quai d'Orsay, à 10 h. 41.

C H E M I N D E F E R D ' O R L E A N S

Nouvelles relations directes entre Tours et Saint "Sébastien, Victoria. Burgos, Valladolid, ^iHadrid, Saragosse.

EQ v u e d e f a c i l i t e r l e s r e l a t i o n s a v e c l ' E - p a g a e la C o m p a g n i e d ' O r l é a n s , d ' a c -c o r d a v e c c e l l e d a M i d i e t l e s C h e m i n s d e f e r e s p a g n o l s i n t é r e s s é s , v i e n t d e c r é e r d e s b i l l e t s s i m p l e s e t d ' à 1er e t r e t o u r d e s t r o i s c l a s s e s ( i n d i v i d u e l s e t c o l l e c t i f s p o u r f a m i l l e s d ' a u m o i n s 4 p e r s o n n e s ) e n t r e T o u r s d u n e p a r t e t S a i n t - S é b a s t i e n , V i i o -r i a , B u r g o s . V a l l a d o l i d , M a d r i d , S a r o -g o s s e d , a u t r e p a r t e t i n v e r s e m e n t .

L a v a l i d i t é d e s b i l l e t s d a l l e r ' e t r e t o u r e s t d e 4 5 j o u r s p o u r l e s b i l l e t s i n d i v i d u e l s e t d a 6 0 j o u r s p o u r l e s b i l l e t s c o l l e c t i l s , s a c s p r o l o n g a t i o n .

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S e b a s t i e n ( v a r i a b l e s s u i v a n t l e c o u r s o n c h a o « e ) .

Billets simples : c l a s s e , 6 8 f r . 2 0 ; c l a u s e . 4 6 f r 2 0 ; 3e c l a s s e , 3 0 f r , 1 0 . Aller et retour : r ® c l a > s e , 1 0 1 f r 8 5 ; c l a s s e , 6 8 f r . 9 o ; 3 " c l a s s e . 4 4 f r . 8 5 .

CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL Trains do Saumur à Cholet

STATIONS ET HALTES

OMNIBOS-MIXTKS QUOTIDIXNS y et 2" c lasse

mat. mat. soi r soir Saumur E.dèp 7 sa 12 • 16 38 19 15 Nantil ly (h) ar 1 37 12 06 18 4 3 19 20

- dép 1 38 12 06 16 44 19 11 Chacé • . 7 41 12 09 16 47 L9 24 Munet (halte) 7 44 12 12 16 50 1» 27 Coudray-Mac.

5 7 53 12 20 16 58 19 35

Courchamps. 5 8 03 12 30 17 08 1« 45 Monlort-Cizay g 8 l î 12 38 17 16 l9 53 Douces (halte) H 8 30 12 45 17 23 TO 00 Douê-la-Font. O 8 26 12 51 17 29 20 06

_ dép af 8 40 13 10 17 43 20 23 Baugè-l-Fours S 48 13 17 17 50 LO 30 Les Verchers 8 S6 IS 25 17 57 20 38 Ligné (halte) 9 05 13 34 18 06 20 41 Nueil . . • 9 15 13 44 18 16 21 00 Passavant- . 9 19 13 48 18 20 21 04 Cléré. . . 9 29 13 58 18 29 21 13 Les Cerqueux mat. 9 37 14 06 18 37 I l 21 Vihiers. . • 5 4S 10 00 14 29 l t 52 21 35 St-Hilaire(hal) S 50 10 05 14 34 18 57 g Coron. . . e i s 10 31 15 » 19 23 H Vezins . . e (9 10 44 15 13 19 36 a La Poterie . 6 38 10 53 19 22 19 45 £ Nuail lé . 6 48 11 03 15 31 1« 55 H CHOLET 7 03 11 18 15 47 20 10 .J

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STATIONS OHNIBDS-MIZTES QOOTIDIIMI ET HALTES 1 " et 2 " classe

mat mat soir soir § CHOLET dép. 5 50 10 05 14 36 I S 58 § Nuaillé . . . 6 06 10 11 14 52 19 14. A La Poterie . . 6 17 10 32 15 03 19 251 (D Vezins . . . . 6 17 10 43 15 14 19 .361 S Coron . . • 6 40 11 00 15 29 19 48l S St-Hilaire (h) 7 01 11 22 15 51 20 LOJ soir Vihiers . . • 1 11 11 40 16 08 10 16 20 19 Les Cerqueux 7 30 11 58 16 28 20 37 Cléré . . . . 7 41 12.09 16 37 20 47 Passavant (h) 7 48 12 16 16 44 SO 54 Nueil . . . . 7 54 12 22 16 51 21 00 Ligné (hal te ) . 8 03 12 31 17 00 21 09 Les Verchers. 8 14 12 4> 17 11 21 20 Baugé-l -Fours 8 22 12 50 17 19 21 28 Doué-la-F. ar. 8 29 12 57 17 26 I l 3b

— dép . 8 41 13 16 17 42 I l 43 Douces (halte) 8 47 13 22 17 48 21 49 MontiortCizay 8 55 13 30 17 56 21 57 Courchamps . 9 04 13 39 18 04 l 2 06 Coudray-Mac. 9 15 13 50 18 14 22 17 Munet (halte) 9 12 13 57 18 21 22 24 Chacé . . . 9 25 14 00 18 24 22 27 Nantilly (h.a » 29 14 04 18 28 «2 31

- dép. 9 30 14 05 18 29 22 32 Saumur.E- ar. a 35 14 10 18 34 22 37

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Etude de Me SIMONNEAU, notaire à Saumur, rue d'OrWans, n» 27, successeur de Me Le B A R O N .

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Gare P. 0 . . . 8 35 13 3 ' 18 22 7 17 15 45 Fontevrault . . 6 09 11 > 16 11 9 07 17 40 Saumur-Vil le . . 8 47 13 49 18 85 7 <5 16 04 Montsoreau . . « 29 1- 18 16 34 9 23 17 54 Dampiarre-Station 9 11 14 - 18 55 7 il 16 2? Turquant . . . 6 4< 11 58 la 43 9 33 18 (i2 Souzay-Station. . 9 18 1 16 19 1 7 54 16 Î9 Parnay-Ecole . . 6 47 11 34 16 50 9 4t 18 08 Parnay-Ecole . . 9 26 14 . 1 19 07 8 00 •8 35 Souzay-Station . a 56 11 41 16 58 9 47 18 14 Turquant . . . 9 35 14 29 19 15 8 7 lu 43 Dampierre-Station . 1 03 1. 46 17 05 9 54 18 '9 Montsoreau . . 9 50 14 41 19 96 8 111 IG 53 Saumur-Vil le . . 7 31 12 12 17 30 10 39 Fontevrault . . 10 08 U 54 19 3» 8 2!' • 7 6 Gaie P .O. . . 7 87 H <1 •7 37 ' 0 :i7 > 46

STATIONS ET HALTES 1 3 5 A 7 9 11 13 15 17 19 21 23

Gare (P. 0 . ) . . 6 40 7 43 8 30 _ 9 55 10 40 n 40 12 45 13 50 15 > 5 16 10 17 45 H 57 Saumur-Vil le . . . 6 47 7 49 8 37 8 45 10 2 10 47 11 42 12 52 13 7 15 22 16 17 17 52 19 04

6 53 7 55 8 43 8 51 10 8 10 53 n 47 12 58 14 03 15 28 16 ^3 >7 58 19 09 (Saumur-Etat) Bagneux

— — — 8 54 — — — — — — — — — (Saumur-Etat) Bagneux 6 55 — 8 45 — 10 55 11 53 13 14 06 IB 25 18 19 10 Villa-Plaisance (A. F.) 6 58 — 8 49 — 10 59 11 57 18 04 14 09 18 29 18 4 19 14 Saint-Florent . . . . 1 05 — 8 55 i— 11 05 12 01 13 10 14 15 16 35 18 10 19 18 Saint-Hilaire 7 12 — 9 01 — 12 07 — 14 12 16 42 18 17 —

STATIONS ET HALTES 2 4 6 B 8 10 12 14 16 18 20 22 14

Saini tlildire 1 14 _ g 04 12 09 _ 14 25 _ 16 45 18 ÎO _ Saint-Florent 7 21 9 11 — 11 7 12 15 13 12 14 31 — 10 52 18 27 19 20 Villa-Plaisance (A. F.) 7 27 — 9 17 — 11 13 12 0 13 18 14 38 — 16 58 18 33 19 24 Bagneux 7 31 9 21 — 11 17 12 23 13 t2 14 42 17 02 18 37 19 >8 (Saumur-Etat) l'ont-Fouchard (Octroi)

10 10 10 10 — — — — — (Saumur-Etat) l'ont-Fouchard (Octroi) 7 33 8 > (1 >3 10 15 10 <6 11 19 12 25 l'i 24 1 ; 44 15 30 n 04 18 39 19 30

T 39 S 06 9 29 10 21 10 21 11 25 12 3 13 30 14 50 15 36 17 10 18 45 19 35 Gare (P. 0 . ) T 45 8 15 9 35 10 27 10 21 U 31 12 38 13 36 14 56 15 42 17 16 18 5< 20 41

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