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94'"° A n n é e 6 3 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitroplies Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 22f'.E0 INSERTIONS Annonces, la ligne . 2.75 Réclames, ' "2 ii. Faits locaux, 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers F O N D É B3Sr 1 8 4 1 ¡PARAISSANT UE MERCREDI ET LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95 DIRECTION : GIRO№MlD & RICHOÜ Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup. C/C/ Nantes : 154-28 DIRECTION : GIRO№MlD & RICHOÜ Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Riclielieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 alignesgroup. Samedi 6 Août 1938 LE NUMÉRO : 20 r Les abonnements sont payables d'a- vance et racceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui LA MISSION de Lord Runciman La décision du gouvernement britannique d'envoyer Lord Run- ciman en conciliateur à Prague est marquée au coin de celte hardiesse réfléchie qui caractérise la pohtique anglaise depuis l'ar- rivée au pouvoir de M. Neville Chamberlain. L'ambassadeur paraît des mieux choisi. Germanophile , dit-on ? Non, ni germano, ni francophile, ou pour mieux dire , les deux à la fois. Un Anglais cent pourcent, mais avant tout un ami de la paix et plein de bon sens. Au surplus, lorsqu'on envoie un négociateur, il n'est pas in- dispensable qu'il soit antipathi- que à ceux qu'on veut persuader. Lord Runciman , un homme d'affaires, dans le grand et le bon sens du mot, et qui considère que l 'honnêteté est la base du com- merce solide et les tractations heureuses. Ce n'est pas un aristocrate. Il est fils d'un de ces hommes sortis du peuple, ilont le succès couronne l'intelligence excep- tionnelle et que s'intègrent im- médiatement les hautes classes anglaises. Elevé d'ailleurs à Oxford, et ayant reçu de son père en héri- tage une Compagnie de naviga- tion. Directeur quelque temps de la Westminster Bank. Hitler qui tient compte de la force, n'ignore pas celle de la City, Lord Runciman n'a rien de l'esthétisme un peu snob de M. Eden, ni de l'agitation désordon- née d'un Lloyd Georges. Il appartient au parti libéral. Mais il est honoré de tous les partis. L'idée de la tentative dont il est chargé est excellente. 11 suffirait, pour s'en convain- cre, de lire « L Humanité » du 27 juillet où Gabriel Péri la qualifie de scandaleuse et traite M. Geor- ges Bonnet de malfaiteur pour s'y être associé. M. Runciman est à Prague à litre de simple conseiller. Mais c'est un consëirier dont il sera difficile de repousser les avis, aussi bien d'an côté que de l'autre. Si Prague le faisait,elle courrait grand risque d'être abandonnée de l'Angleterre. La France elle-même, liée, on le sait, par un traité concomi- tant au traité de Locarno, dans les conditions fixées par l'article 16 du pacte de la S. D. N., aurait à examiner quelles deviendraient alors l'étendue et la nature de ses obligations. Elle en a envers la Tchécoslo- vaquie , elle en a aussi envers l'Europe et on peut le dire, en l'occurrence, envers l'humanité tout entière. Si, au contraire, c'était l'Alle- magne qui refusait l'avis de Lord Runciman et recourait à la .force, comment croire que rAnglèterre le souffrirait et que l'opinion an- glaise reculerait, en un tel cas, devant la guerre imposée par le despote allemand, quelque hor- reur qu'elle en ait. La manœuvre est donc des plus habiles. Elle tire d'une impasse les partis en conflit. La mission humanitaire et pa- cifique de Lord Runciman est une des plus hautes et des plus belles dont un homme ait jamais été chargé. Tous les vœux de la France l'accompagnent. INTER-FRANCE. (( Pacifistes, altérés de sang » Ainsi que l'a dit excellement, à la Cham- bre des Communes, M. Neville Chamberlain, pour maintenir la paix, il faut s'efforcer d'éloigner toutes causes possibles de con- flits. Tel n'est pas l'avis des (( pacifistes altérés de sang » qui ont tenu à Paris, ces jours- ci conférences et meetings sous le patrona- ge de ce Rassemblement universel pour la paix tjui ne rassemble guère que des haines et des passions idéologiques. M. Paul-Boncour qui fui, hélas 1 ministre des Affaires étrangères, a pris part à l'un de ces congrès ; il y a prononcé un dis- cours véritablement belliqueux. « La communauté internationale, a-t-il dit en substance, ne doit pas hésiter à re- courir aux sanctions de force bien qu'elles comportent un risque de guerre. Les sanc- tions économiques doivent s'ajouter aux sanctions de force et il faut organiser à la fois le boycott contre les pays agresseurs et'l'aide immédiate aux peuples victimes de l'agression. » M. Paul-Boncour n'invente rien; de tout temps, on a eu recours à la force contre les puissances d'agression, et aussi au blocus économi (jue. De "tout lêinps, on a" déclaré la guerre â la guerre; de tout temps, on a essayé d'nn- poser la paix par les armés. Seulement, on n'avait pas alors l'hypocri- sie de se dire pacifistes; on se contentait d'affimer son bon droit. C'était plus franc. Le maintien de la paix, en effet, ne peut être une oeuvre de haine, de coercitions, de violences. On ne fait pas la paix en dressant le& peuples les uns contre les autres. La paix ne peut être qu'une œuvre de conciliation, un effort constant de com- préhension réciproque, de rapprochement et d'entente. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiininiifTïïn NOUVELLES EXPRESS Tokia ayant jugé acceptable la réponse soviétique^ la situation paraît moins ten- due. Toutefois des avions russes bombar- dent des villages coréens. Suivant l'exemple de l'Allemagne, l'Ita- lie entreprend une campagne antisémiti- que sur son territoire. De violents orages ont succédé à la vague de chaleur de ces derniers jours. ' On si- gnale des incendies d'églises et de fermes. Auprès de Poitiers un jeune homme est foudroyé. Dans lu région de Téruel, les nationaux espagnoil^ arrêtent l'offensive des républi- cains par des tirs massifs et des bombar- dements aériens. L'anniversaire de l'entrée en guerre de l'Angletrre a été commémoré hier à Paris une délégation de la Briti'sh Légion g ranimé la: flamme à l'Arc de Ttriomphe. A Sanxuy-sur-Mer, un encaisseur est at- taqué par quatre inconnus qui lui déro- bent i/io.ooo francs et s'enfuient en tirant des coups de feu sur leurs pOiursuivants. Mme Alphand, femme de p'ambassadeur de France à Berne est blessée dans un ac- cident d'automobile 111M I I 11 i n 11 I I 111 i j 11111111 m i JJ • •J > • • • U Invraisemlilaie, mais ïïai! L'arrêt du Conseil d'Etat du 29 juillet dernier ,aiiiiulant la décision du conseil centrai de l'Office du blé fixant le cours de base du blé pour l'année 1986 à i4o fr. n'a pas fait dans la presse l'olijct de longs commentaires. Si, en elle-même, elle ne présente qu'un intérêt rétrospectif — car on ne voit pas très bien comment on pourrait aujour- d'hui rattraper les conséquences de celle décision, le blé récolté en 1986 étant de- puis longtemps consommé — elle n'en est pas moins extrêmement significative et mé- rilie ri ce titre d'être commentée. La loi inslituant l'Office du Blé a dé- terminé de façon précise comment doit Ôlre fixé chaque année le prix du blé. Bile impose non seulement de tenir compte de l'inijKirlance de la récolte, mais surtout de calculer ce prix en partant du prix d'avanl-guerre multiplié par un coef- ficient . résultant des indices actuels du coût de la vie, des salaires des ouvriers agricoles, des prix des produits utilisés par la culture et de l'ensemble des charges que subit à-l'heure acluollç l'agricullure. Il semble donc qu'en pratique aucune difficullé ne devrait naître quant il la fixa- lion du cours du blé. OR, si en 1987, sous le premier ministère Chaulemps, la loi a été respectée, il n'en avait pas été de même en 1986 sous le pre- mier gouvernement Bliini M. Georges Monnet, ministre de l'Agriculture, avait fait pression sur ie conseil central de l'Of- fice et était arrivé à faire triompher son point de vue. Nous avons souvent dit que, sans l'Of- fice, le prix du blé aurait normalement été supérieur à ce qu'il a été en particulier en 1986. Mânie avec l'Office, si la loi avait été respectée, le cours officiel aurait être cette année-là sensiblement plus élevé que celui de i4o francs. Mais, désireux avant tout d'éviter une hausse trop importante des cours des pro- duits agricoles qui, entraînant une éléva- tion du prix de la vie, aurait mécontenté la classe ouvrière, le premier gouvernement de front populaire à direction, socialiste a usé de tous les moyens, même de moyens illégaux pour arriver à ses fins. C'est ainsi que, dans le cas du blé, M. Georges Monnet a interprété les textes à oa façon et lésé soionomont les agrioulteurf. français. Pour celà, il avait établi le coefficient de majoration par rapport au prix d'avant- guerre en ne tenant comptie que de trois indices au lieu des quatre qui sont prévus par la loi, éliminant précisément celui qui aurait le plus augmenté le coefficient de majoration. Cette façon de procéder, que l'on quali feira du terme que l'on voudra, mais que pour ma part je trouve pour le moins in- délicate, a eu pour résultat, en faisant éta- blir un prix du blé très inférieur à celui qui aurait résulté d'une simple application honnête de la loi, de faire perdre aux pro- ducteurs de b)é une recette de l'ordre de un milliard de francs 1 L'arrêt du Conseil d'Etat, intervenu à la suite d'un recours formulé par des agri- culteurs lésés et mécontents, est pour M. Georges Monnet un camouflet sévère mais mérité. 11 montre comment, sous les gouverne- ments de front populaire à direction socia- liste, ont~ été défendus les intérêts des a- griculteurs ! Certes, aujourd'hui, cet arrêt n'a plus qu'un intérêt théorique. Mais il doit constitiier pour les agricul- teurs français ime éclatante démonstration de la- façon dont il a été agi îi leur égard, M. Blum régnant. Il faut espérer qti'ils sauront se souvenir de la véritable escroquerie dont ils ont é',*' les victimes. MARCET, VENTENAT. La Semaine de 45 heui^es La semaine de 4,5 lieures va être instauré^ dans l'induslrie des «presses à billets». Nous lisons en effet dans la Tribune des Industries graphiques' : « Afin d'acliver la fabrication des cou- pures de mille francs, les ouvriers et em- ployés des <( pivsses à billets », l-épartis dans différentes imprimeries spécialisées, viennent d'accepter, à la demande des di- rigeants du syndicat national du personnel de la Banque de France, de travailler 45 heures par semaine ». Réjouis-toi, ,Tean Prolo, on travaille pour augmenter ton pouvoir d'achat. INFORMATIONS LA PHOCIIAINF HEIMOS MINISTERIELLE Selon toutes prévisions, c'est aux envi- rons du 20 août, et probablement à Vizil- le, cpte se tiendra le prochain Conseil des ministres, au cours duquel seront examir. nés des projets tendant au rétablissement de t'aclivité économique, et aussi, naturel- lement, les événements qui se seront pro- duits d'ici là, dxi.ns ti'ordr.e des négociations diplomatiques. ^ §§§ DISCOURS POLITIQUE M. Daladier, en Avi-gnon ; « Rien ne naît sans travail, mais le travaill lui-même ne porte ses fi-uits cpiet lorsqu'il est accompli avec amc>ur, avec habilieté, avec intelligen- ce... Pour que les hommes puisseiU pour- suivre leur effort dans la joie, il faut QU'US soient assurés de la paix... La paix se ga- gne, la paix se construit, lu paix se défend. Le salut de la Nalion. exige un effort tena- ce -pt obstiné. » LES PROBUiMEfi EN COURS En attendant te prochain ' Conseil; tes ministres chargés de résoudre les j)roblè- mes économiques, financiers ei sociaux, examinent un certain nombi-e de questions importantes cjui devi-ünt être rapJdernpnL résolues, car il importe que l'activité na- tionale reprenne son cours normal,, souli- gne Le Capital. C'est ainsi que les ministres établissent en ce moment des textes tendant à dévelop- per la production et à multiplier les échan- ges, Parmi ces textes, Des pjius important est celui cpii a trait à la loi de quarante Iwures. §§§ APRES LE TOUR L'Ilailien. Bartali gagne le Tour de Fran- ce,, le Belge Vervaeeke est second, le Fran- çais Cosson est troisième. Dans te classe- ment it;iter-nations : i. Belgique; 2. France; 8. Italie. §§§- LA COMMEMORATION DE L'INVASION DE LA BELGIQUE EN 191lt .Teudi, à 9 h. 3o, pour commémorer Vun- itivcrsaire do la violation du tm'riloire bel- ge ¡mr h's troupes allemandips en 191.I, dis salves d'arlilterie uni été tirées tandis que les cloches des éghjses sonnaient le glas dans tout le pays. Les journaux consacrent de longs articles rnpjwlont l'envahissement de lai Belgique et M noble altil.itile du roi Albert. FRANCE ET ITALIE ^L BliOndel, chargé d'affaires de France à Rome^ vient d'être rappelé à Paris pour recevoir de M. Georges Bonnet des instruc- tions an sujet des relations franco-italien- ntps. Un nouvel effort va être tenté pour re- prendre les négociations en vue d'un ac- cord francoi-italitcn en Méditerrannée analo- gue à celui qui a été signé entre Londres et Rome. -§§§ EN TCIIECOSLOV.iQUIE La première jownée du séjour de lord Runciman à Prague a été consacrée aux visites officielles. Un peu avant n heures, Ifird Runciman est arrivé au palais Cernin

LA MISSION LA PHOCIIAINF HEIMOS de Lord Runcima n ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...94'"° Année63 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitroplies Trois Moi ..s . 5 fr

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94'"° A n n é e 6 3 ABONNEMENTS

Maine-et-Loire & Limitroplies

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En dehors des limitrophes: 22f ' .E0

INSERTIONS

Annonces, la ligne . 2 .75 Réclames, ' — " 2 ii . Faits locaux, — 2 .50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

— F O N D É B 3 S r 1 8 4 1 —

¡PARAISSANT UE MERCREDI ET LE SAMEDI

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4- P L A C E D U M A R C H É - N O I R Téléphone : 1 - 9 5

DIRECTION : GIRO№MlD & RICHOÜ P o u r la P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à la Publicité A. GHI MOT,3, r . d 'Amboise (coin r.Riclielieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 alignesgroup. C/C/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 DIRECTION : GIRO№MlD & RICHOÜ P o u r la P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à la Publicité A. GHI MOT,3, r . d 'Amboise (coin r.Riclielieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 alignesgroup.

Samedi 6 Août 1938

LE NUMÉRO :

20 r Les abonnements sont payables d'a-

vance et racceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

LA MISSION de Lord Runciman La décision du gouvernement

britannique d'envoyer Lord Run-ciman en conciliateur à Prague est marquée au coin de celte hardiesse réfléchie qui caractérise la pohtique anglaise depuis l'ar-rivée au pouvoir de M. Neville Chamberlain.

L'ambassadeur paraît des mieux choisi.

Germanophile , dit-on ? Non, ni germano, ni francophile, ou pour mieux dire , les deux à la fois.

Un Anglais cent pourcent, mais avant tout un ami de la paix et plein de bon sens.

Au surplus, lorsqu'on envoie un négociateur, il n'est pas in-dispensable qu'il soit antipathi-que à ceux qu'on veut persuader.

Lord Runciman , un homme d'affaires, dans le grand et le bon sens du mot, et qui considère que l 'honnêteté est la base du com-merce solide et les tractations heureuses.

Ce n'est pas un aristocrate. Il est fils d'un de ces hommes

sortis du peuple, ilont le succès couronne l'intelligence excep-tionnelle et que s'intègrent im-médiatement les hautes classes anglaises.

Elevé d'ailleurs à Oxford, et ayant reçu de son père en héri-tage une Compagnie de naviga-tion.

Directeur quelque temps de la Westminster Bank. Hitler qui tient compte de la force, n'ignore pas celle de la City,

Lord Runciman n'a rien de l'esthétisme un peu snob de M. Eden, ni de l'agitation désordon-née d'un Lloyd Georges.

Il appartient au parti libéral. Mais il est honoré de tous les

partis. L'idée de la tentative dont il est

chargé est excellente. 11 suffirait, pour s'en convain-

cre, de lire « L Humanité » du 27 juillet où Gabriel Péri la qualifie de scandaleuse et traite M. Geor-ges Bonnet de malfaiteur pour s'y être associé.

M. Runciman est à Prague à litre de simple conseiller. Mais

c'est un consëirier dont il sera difficile de repousser les avis, aussi bien d'an côté que de l'autre.

Si Prague le faisait,elle courrait grand risque d'être abandonnée de l'Angleterre.

La France elle-même, liée, on le sait, par un traité concomi-tant au traité de Locarno, dans les conditions fixées par l'article 16 du pacte de la S. D. N., aurait à examiner quelles deviendraient alors l'étendue et la nature de ses obligations.

Elle en a envers la Tchécoslo-vaquie , elle en a aussi envers l'Europe et on peut le dire, en l'occurrence, envers l 'humanité tout entière.

Si, au contraire, c'était l'Alle-magne qui refusait l'avis de Lord Runciman et recourait à la .force, comment croire que rAnglèterre le souffrirait et que l'opinion an-glaise reculerait, en un tel cas, devant la guerre imposée par le despote allemand, quelque hor-reur qu'elle en ait.

La manœuvre est donc des plus habiles. Elle tire d'une impasse les partis en conflit.

La mission humanitaire et pa-cifique de Lord Runciman est une des plus hautes et des plus belles dont un homme ait jamais été chargé.

Tous les vœux de la France l'accompagnent.

INTER-FRANCE.

(( Pacifistes, altérés de sang »

Ainsi que l 'a dit excellement, à la Cham-bre des Communes, M. Neville Chamberlain, pour maintenir la paix, il faut s'efforcer d'éloigner toutes causes possibles de con-flits.

Tel n 'est pas l'avis des (( pacifistes altérés de sang » qui ont tenu à Paris, ces jours-ci conférences e t meetings sous le patrona-ge de ce Rassemblement universel pour la paix t jui ne rassemble guère que des haines et des passions idéologiques.

M. Paul-Boncour qui fui, hélas 1 ministre des Affaires étrangères, a pris part à l 'un de ces congrès ; il y a prononcé un dis-cours véritablement belliqueux.

« La communauté internationale, a-t-il dit en substance, ne doit pas hésiter à re-courir aux sanctions de force bien qu'elles comportent un risque de guerre. Les sanc-tions économiques doivent s'ajouter aux sanctions de force et il faut organiser à la fois le boycott contre les pays agresseurs e t ' l ' a i d e immédiate aux peuples victimes de l'agression. »

M. Paul-Boncour n'invente rien; de tout temps, on a eu recours à la force contre les puissances d'agression, et aussi au blocus économi(jue.

De "tout lêinps, on a" déclaré la guerre â la guerre; de tout temps, on a essayé d 'nn-poser la paix par les armés.

Seulement, on n'avait pas alors l'hypocri-sie de se dire pacifistes; on se contentait d 'aff imer son bon droit. C'était plus franc.

Le maintien de la paix, en effet, ne peut être une oeuvre de haine, de coercitions, de violences.

On ne fait pas la paix en dressant le& peuples les uns contre les autres.

La paix ne peut être qu 'une œuvre de conciliation, u n effort constant de com-préhension réciproque, de rapprochement et d'entente.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiininiifTïïn

NOUVELLES EXPRESS

Tokia ayant jugé acceptable la réponse soviétique^ la situation paraît moins ten-due. Toutefois des avions russes bombar-dent des villages coréens.

Suivant l'exemple de l'Allemagne, l'Ita-lie entreprend une campagne antisémiti-que sur son territoire.

De violents orages ont succédé à la vague de chaleur de ces derniers jours. ' On si-gnale des incendies d'églises et de fermes.

Auprès de Poitiers un jeune homme est foudroyé.

Dans lu région de Téruel, les nationaux espagnoil^ arrêtent l'offensive des républi-cains par des tirs massifs et des bombar-dements aériens.

L'anniversaire de l'entrée en guerre de l'Angletrre a été commémoré hier à Paris où une délégation de la Briti'sh Légion g ranimé la: flamme à l'Arc de Ttriomphe.

A Sanxuy-sur-Mer, un encaisseur est at-taqué par quatre inconnus qui lui déro-bent i/io.ooo francs et s'enfuient en tirant des coups de feu sur leurs pOiursuivants.

Mme Alphand, femme de p'ambassadeur de France à Berne est blessée dans un ac-cident d'automobile

111M I I 11 i n 11 I I 111 i j 11111111 m i J J • • J > • • • U

Invraisemlilaie, mais ïïai! L'arrêt du Conseil d'Etat du 29 juillet

dernier ,aiiiiulant la décision du conseil centrai de l'Office du blé fixant le cours de base du blé pour l'année 1986 à i4o fr. n ' a pas fait dans la presse l 'oli jct de longs commentaires.

Si, en elle-même, elle ne présente qu 'un intérêt rétrospectif — car on ne voit pas très bien comment on pourrait aujour-d'hui rattraper les conséquences de celle décision, le blé récolté en 1986 étant de-puis longtemps consommé — elle n 'en est pas moins extrêmement significative et mé-rilie ri ce titre d'être commentée.

La loi insl i tuant l'Office du Blé a dé-terminé de façon précise comment doit Ôlre fixé chaque année le prix du blé.

Bile impose non seulement de tenir compte de l'inijKirlance de la récolte, mais surtout de calculer ce prix en partant du prix d'avanl-guerre multiplié par un coef-ficient . résultant des indices actuels du coût de la vie, des salaires des ouvriers agricoles, des prix des produits utilisés par la culture et de l 'ensemble des charges

que subit à - l 'heure acluollç l 'agricullure. Il semble donc qu'en pratique aucune

difficullé ne devrait naître quant il la fixa-lion du cours du blé.

OR, si en 1987, sous le premier ministère Chaulemps, la loi a été respectée, il n'en avait pas été de même en 1986 sous le pre-mier gouvernement Bliini où M. Georges Monnet, ministre de l'Agriculture, avait fait pression sur ie conseil central de l 'Of-fice et était arrivé à faire triompher son point de vue.

Nous avons souvent dit que, sans l'Of-fice, le prix du blé aurait normalement été supérieur à ce qu ' i l a été en particulier en 1 9 8 6 .

Mânie avec l'Office, si la loi avait été respectée, le cours officiel aurait dû être cette année-là sensiblement plus élevé que celui de i4o francs.

Mais, désireux avant tout d'éviter une hausse trop importante des cours des pro-duits agricoles qui, entraînant une éléva-tion du prix de la vie, aurait mécontenté la classe ouvrière, le premier gouvernement de front populaire à direction, socialiste a usé de tous les moyens, même de moyens illégaux pour arriver à ses fins.

C'est ainsi que, dans le cas du blé, M. Georges Monnet a interprété les textes à oa façon et lésé soionomont les agrioulteurf. français.

Pour celà, il avait établi le coefficient de majoration par rapport au prix d'avant-guerre en ne tenant comptie que de trois indices au lieu des quatre qui sont prévus par la loi, él iminant précisément celui qui aurait le plus augmenté le coefficient de majoration.

Cette façon de procéder, que l 'on quali feira du terme que l 'on voudra, mais que pour ma part je trouve pour le moins in-délicate, a eu pour résultat, en faisant éta-blir un prix du blé très inférieur à celui qui aurait résulté d 'une simple application honnête de la loi, de faire perdre aux pro-ducteurs de b)é une recette de l 'ordre de u n milliard de francs 1

L'arrêt du Conseil d'Etat, intervenu à la suite d'un recours formulé par des agri-culteurs lésés et mécontents, est pour M. Georges Monnet un camouflet sévère mais mérité.

11 montre comment, sous les gouverne-ments de front populaire à direction socia-liste, ont~ été défendus les intérêts des a-griculteurs !

Certes, aujourd'hui , cet arrêt n 'a plus q u ' u n intérêt théorique.

Mais il doit constitiier pour les agricul-teurs français ime éclatante démonstration de la- façon dont il a été agi îi leur égard, M. B lum régnant.

Il faut espérer qti'ils sauront se souvenir de la véritable escroquerie dont ils ont é',*' les victimes.

MARCET, VENTENAT.

La Semaine de 4 5 heui^es La semaine de 4,5 lieures va être instauré^

dans l ' induslrie des «presses à bi l le ts» .

Nous lisons en effet dans la Tribune des Industries graphiques' :

« Afin d'acliver la fabrication des cou-pures de mille francs, les ouvriers et em-ployés des <( pivsses à billets », l-épartis dans différentes imprimeries spécialisées, viennent d'accepter, à la demande des di-rigeants du syndicat national du personnel de la Banque de France, de travailler 45 heures par semaine ».

Réjouis-toi, ,Tean Prolo, on travaille pour augmenter ton pouvoir d'achat.

INFORMATIONS LA PHOCIIAINF HEIMOS

MINISTERIELLE

Selon toutes prévisions, c'est aux envi-rons du 20 août, et probablement à Vizil-le, cpte se tiendra le prochain Conseil des ministres, au cours duquel seront examir. nés des projets tendant au rétablissement de t'aclivité économique, et aussi, naturel-lement, les événements qui se seront pro-duits d'ici là, dxi.ns ti'ordr.e des négociations diplomatiques.

^ §§§ DISCOURS POLITIQUE

M. Daladier, en Avi-gnon ; « Rien ne naît sans travail, mais le travaill lui-même ne porte ses fi-uits cpiet lorsqu'il est accompli avec amc>ur, avec habilieté, avec intelligen-ce... Pour que les hommes puisseiU pour-suivre leur effort dans la joie, il faut QU'US soient assurés de la paix... La paix se ga-gne, la paix se construit, lu paix se défend. Le salut de la Nalion. exige un effort tena-ce -pt obstiné. »

LES PROBUiMEfi EN COURS

En attendant te prochain ' Conseil; tes ministres chargés de résoudre les j)roblè-mes économiques, financiers ei sociaux, examinent un certain nombi-e de questions importantes cjui devi-ünt être rapJdernpnL résolues, car il importe que l'activité na-tionale reprenne son cours normal,, souli-gne Le Capital.

C'est ainsi que les ministres établissent en ce moment des textes tendant à dévelop-per la production et à multiplier les échan-ges, Parmi ces textes, Des pjius important est celui cpii a trait à la loi de quarante Iwures.

§§§ APRES LE TOUR

L'Ilailien. Bartali gagne le Tour de Fran-ce,, le Belge Vervaeeke est second, le Fran-çais Cosson est troisième. Dans te classe-ment it;iter-nations : i. Belgique; 2. France; 8. Italie.

§§§-LA COMMEMORATION

DE L'INVASION DE LA BELGIQUE EN 191lt

.Teudi, à 9 h. 3o, pour commémorer Vun-itivcrsaire do la violation du tm'riloire bel-ge ¡mr h's troupes allemandips en 191.I, dis salves d'arlilterie uni été tirées tandis que les cloches des éghjses sonnaient le glas dans tout le pays.

Les journaux consacrent de longs articles rnpjwlont l'envahissement de lai Belgique et M noble altil.itile du roi Albert.

FRANCE ET ITALIE

^L BliOndel, chargé d'affaires de France à Rome^ vient d'être rappelé à Paris pour recevoir de M. Georges Bonnet des instruc-tions an sujet des relations franco-italien-ntps.

Un nouvel effort va être tenté pour re-prendre les négociations en vue d'un ac-cord francoi-italitcn en Méditerrannée analo-gue à celui qui a été signé entre Londres et Rome.

-§§§ EN TCIIECOSLOV.iQUIE

La première jownée du séjour de lord Runciman à Prague a été consacrée aux visites officielles. Un peu avant n heures, Ifird Runciman est arrivé au palais Cernin

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I гдгрде ih

pour faire sa première visile au ministre des Affaires étrangères, M. Camille Krofta.

Du miidstère des' Affaires étrangères, il s'est rendu au palais Koiowral, où il a été reçu, à II h. 3o, pu.r te présiilent du Con-seil, M. Milan Hodzu.

L'audience de lord Runciman chez le président de la. République, M.. Edouard Bcnès, au cliàleau de Prague, avait été fixée à midi. Au. cours de celle visite, lord Run-cimàn a présenté au président de la Ré-publique SCS collaborateurs.

A j:< h. 3o, lord Runcimari a déposé .la carie chez le primator Zenl;el, maire de Prague, à l'Hôtel de Ville.

AU CO.\GRES DES INSTITUTEURS A ¡VA.XTES

Au congrès du SyndicM qui vient de s'ouorir à Nantes, M. le secrétaire général Delmas s'est élevé contre l'immixtion com-muniste dans les Syndicats des instiln-teurs.

Et pourquoi cela ? Parce que M. Delmas a fini par s'apcr-

aevoir <[uc. le communisme tenlait de met-tre la main, sur le syndicali.':me de l'en-seignenienl, et que lui, M. Delmas, estims^ que ce syndicalisme doit dentcurcr abso-lument libre et indépendant.

M. Delmas, celle fdis, a cnlièrenwinl raison.

Mais il icsi un peu lard, pour s'en aper-cevoir I

DOCTRINE ET altjanciî:S R.ADICALES

Au congrès de Sarlat, M. Mazé, secrétai-re général du parti railical, et radical-so-cialisle, a résumé en trois points la doc-trine de son parti : travail, épargne, pro-priété individuelle.

Si nous y ajoutons la défpnse de Id pi-i-tria, à luquclla M. Mazé a du reste fail une place spéciale,, nous pokivons dire ciuc ec programme est aussi celui de l'immen-se majorité des Français attachés à IçH 'Ré-publique et à .'¡•es institutions.

Nous denutndons à M. Mazé, à tous les chefs du parti radical : Ce programme, que vous définissez ai'ce tant de netteté, est-il celui de vos alliés, socialistes et com-munistes ?

Les postes d'Etat étudient un nouveau plan de roordination qui sera mis en ap-plication au mois d'octobre; on s'eîfôrce-rait de mettre moins d'émissions parlées aux heures de grande écoute; c 'est le voeu de tous les auditeurs.

Il est une question qui gagnerait à être étudiée de près par l 'ensemble de la radio française : c 'est la radio agricole, pratique-ment délaissée jusque-là. Les postes d'Etat se doivent d'apporter à l 'agriculture la part à laquelle lui donne droit son pour-centage d'activité dans l 'économie générale et la radio privée qui vit de publicité de-vrait porter plus d'attention à la paysan-nerie qui est tine clientèle assez perméable à la publicité et fidèle aux fournisseurs qu'elle choisit.

L' infériorité pour ne pas dire l ' inexis-tance de notre radio rurale est frappante. Il n 'y a rien du tout pour elle aux postes privées, et ce que la radio d 'Etat appelle ses chroniques agricoles donne à sourire. Les unes sont faites par de doctes savants dont le langage est inintelligible au fran-çais moyen; les autres sous forme de dialo-que auquel participe un avocat à la Cour d'app'el de Paris. Le ton do t e s dialogues veut être bon enfant , il ne parvint q u ' à la niaiserie, et l 'on sent fort bien que nos agriculteurs en chambre ne seraient pas capables de distinguer une betterave d'une botte d'avoine.

L^assemblée permaneinte des chambres d'agriculture vient d'ouvrir au sujet de la radio agricole une vaste enquête; tous les intéressés feront bien d'y répondre car les résultats en seront communiqués à la pré-sidence du Conseil avec prière d'y donner une suite favorable.

de moins que les Celtiques vertes, à cause de la grosseur...

— Pour ça, o u i ! Les Cbltiques c 'est du gros <' module », r é p o n d Gaspard. Mais, vois-tu, il n 'y a pas qu 'une question de grosseur : chaque cigarette a son goût bien spécial. François, l 'aîné de mes gars, pré-fère les Gauloises vertes, parce qu ' i l trouve les miennes trop douces pour lui. C'est pourtant du Caporal dénicotinisé, comme les cigarettes que nous fumons.

— Le fait est que la Régie nous gâte, remarque un spectateur. Quelle que soit notre préférence, nous trouvons toujours une cigarette française qui 7ious plaît . . .

Sur ces justes paroles, l 'adversaire de Gaspard se décide à faire un savant a ré-t ro» . Et, est-ce l'effet de sa savoureuse c i g a r e t t e L e voilà qui amorce une série éli i icelante. . .

C H R O N I O S E L O C A L E ET RÉGIONALE

lontaires de l 'armée de terre dégagés de toutes obligations militaires ou apparte-nant actueueinej.it aux réserves, titulaires de la Croi.Y du L-oninattant volontaire, et, s 'ils sont sous-oliiciers ou l iommes de troupe, déjà décorés de la Médaille Mili-taire.

Une instruction du 12 juil let 1988, pu-bliée au Journal Offieiel du 24 jui l let 1988,

précise les condîïions d'application de cette loi et donne les indications nécessaires pour l 'établissement et l 'envoi des deman-des.

Ces demandes devront être établies sur papier ministre, feuille double (format 82-

2i environ), elles devront êtres conformes au modèle annexé à l ' Instruct ion dont il est question ci-dessus.

La quatrième page devra être laissée e a blanc pour les notes de la Commission d'examen.

Les dispositions de la loi visent exclusi-vement les anciens mil i taires citoyens français, protégés français ou indigènes coloniaux, ayant obtenu la Croix de Com-bat tant Volontaire au titre de la loi du 4 juil let 1935 (guerre 1 9 1 4 - 1 9 1 8 ) .

§ § §

M E M E N H O H E B D O M A D A I R E

Pharmacies de service : Demain diruanche :

et Lundi 8 Aôût : M. FALIGANI), 4o, rue Nationale. Garage demáin dimanche :

DUTIN, 77, ruli d'Orléans; Téléph. i-4o..

Dsvoirs de Vacasices Radiophoiilquer Avec les viu-iuues les émissions radiopho-

ni(tues ])ardtMit un peu de leur intérêt. La pluiuirt des postes abandonnent leurs prin-cipales émissions potu- un ou deux mois el nous versent à ondes que-veux-tu, de l.i musique enregistrée. Cependant, l'activili'' créatrice ou initialrice des dirigeants de.--stations no connaîtra i)as de vacances. Du côté de la radio privée, on met à profil les mois de loisirs pour étudier quels gen-res d'émissions sont le mieux capables d ( (mordre» sur le public; certains postes sont allés clierclicr des idées en Amérique-les autres ont déjà apjiliqué des idées amé-ricaines. l';spérons (|u'il y aura la-dedans place aussi pour ce qui pourrait germer dans les cerveaux fiyinçais.

FEÎJILLETON de L'Echo Saumurois N° 13 — 6 Août

û О Û О ^ d e JANE N O R L A N D

( s u i t e )

—Pourquoi êtes vous si rebelle, Fran-çoise? don\anda Thérèse très doucemenl.

('l'était la premii're t'ois qu'elle appelait Mile Tescadère [lar son nom de baptême.

— .k no suis pas rebelle, dit l 'antre. Puis, tout à coup, mettant ses deux

|)oings l'crnu-s s u r SOS yeux, d ' u n geste

v i o l e n t :

- ,lo suis inanvais(^ ! — - Mauvaise; Vous? Non, l'rançoise; com-

ment pou\(v-\o>ts dire cela!' Vous ¡' les gé-néreuse, et une âme généreuse n'cîst ja-mais mauvaise !

— A ous no me connaissez pas ! - Il nie suffit de vous aimer.

— M'ainuM ? Vous.!* Aioi Française trembla tunl à coiiji. — Je viius ai \oulu tant do mal, dit-elle

presque bas. — Et vous in'a\o/ t'ait tant de bien.. . — Quand donc ? — Le soir de l'incendie, vous souvenez-

vous ? Vous me délestiez, et pourtant vous

¿M POUbSAlNT LKS BILLES...

AVIS DE LA MAIRIE

Cela se passait samedi dernier, dans l 'u-nique salle de calé du village. Délaissant la terrasse ombragée par le feuillage des platanes centenaires, plusieurs consomina-leurs se sont réunis autour du biLard.

C'est que lé spectacie en vaut la peine : champion incontesté du (( tapis vert », ie \ieux Gaspard a rendu 100 points d'avance à son adversaire.

Celui-ci est resté perplexe devant un coup jjuriiuuiitiumfjiiL dimciie. . . El , iiistoire de s éclaircir les idées, il sort de sa poche, uice fois de plus, sa boîte de. Gitanes.. .

— (( Bonne idée 1 approuve Gaspard. IMen de tel qu 'une cigarette pour vous ( (dégourdir» l ' e spr i t ! Mais moi je préfère mes Celtiques vertes : c 'est du caporal dé-nicotinisé, c 'est plus doux à fumer. . .

— Mais mes Gitanes aussi sont en Ca-poral doux, réplique l 'autre en montrant le paquetage.

— T i e n s ! pourtant la boî lc n 'Sst pas verte I

— En effet, les Gitanes dénicotinisée^ sont dans une boîte gris clair, tandis que les Gauloises ou les Celtiques dénicotinisées sont dans un étui vert.. .

— Et combien ça vaut ces Gitanes en (( Caporal doux » ?•

— 4 fr. 25 les vingt : ça -coûte 5 sous

m'avez ouvert votre porte, vous m'avez soignée parce que vous m'avez vue souf-frir, vous m'avez couverte d 'un de vos manteaux. . .

Françoise eut un geste suppliant; elle dit, d ' u n e voix enrouée ;

— O h ! ne me rappelez pas ce la ! Ne me rappelez pas cela... Nous ne savez pas.. . .

Les yeux de Mlle Pellion eurent un éclair, mais, tout doucement encore, elle demanda ;

— Qu'est-ce que je ne sais pas, Fran-çoise ?

— J e vous haïssais.. . — C'est tout? Françoise baissa la tête, sa charmante

tête brune et frisée; elle se t int aussi très Iraniiuille devant son amie.

— Non articula-t-ellc, ce n'est pas tout : j 'a i exprimé maintes fois, tout haut, mon désir de voir flamber voire vieille école et j 'a i la conviction qu'on y a mis le feu.. .

— Qui donc ? — J e l ' ignore comme vous, mais c'est

moi la vraie coupable, je m'en suis rendu compte.. . et j ' a i souffert!

— J 'a i compris que vous étiez malheu-reuse le soir même de la catastrophe, dit Thérèse avec calme, vous aviez l 'air si épouvantée Fiançoise, vous étiez si trem-blante, et pourquoi m'auriez-vous dit ce

I ( ( Je regrette t a n t » , par deux fois répété, 1 si vous n'aviez rien eu à regretter, et pour-

AFFERMAGE DU DROIT D'AFFICHAGE

Appel d'offres

A la suite du d t ^ s de M. A. Liemert, l 'af-fermage du droit d'affichage public et mu-nicipal est mis en concurrence sur appel d'offres. '

Ce service dev^a être pris en charge à partir du sei>tembre 1988.

Les offres seroht reçues au secrétariat de la Mairie jusqu'au 20 août 1988, à i4 heures, dernier d(ilai.

La Commission d'adjudication statuera et le concessionnaire agréé sera prévenu aussitôt.

Pour tous renseignements, s'adresser an bureau du secrétariat de la' Mairie.

Le Maire. • • •

()UI VEUT E|TRE GARDE AUXILiAIRE

Un emploi de garde auxiliaire pour la période comprise entre le 4 septembre et le i"®' novembre est vacant à la ville d« Saumux.

Pour tous renseignements utiles, s'a-dresser aux bureaux de la Mairie.

§§§

Renseignements Militaires

Les Chansons de Route

La loi du 25 .juin 1988 {Journal Officiel des 2 7 el 28 Ju in 1 9 8 8 ) , institue un nou-veau contingent de Croix de la Légion d honneur en faveur des Combattants vo-

quoi ce gros sanglot à la fenêtre Ma dé-solation devant les ruines de mon école vous a touchée, vous avez eu pitié de m<j|i, vous avez souffert de me voir souffrir, pau-vre, pauvre Françoise.. .

— J 'aurais voulu mourir . . . —• Il vaut beaucoup mieux vivre, Fran-

çoise 1 — Qu'allez-vous faire de moi, mainte-

nant que vous savez? — Que je sais quoi ? J e ne sais rien D

Personne ne saura jamais rien. — J e suis l 'instigatrice d 'un crime, j ' en

suis sûre.. . Votre curél — Mon curé , comme vous le dites, eh

b ien l Mon curé ne saura votre pensée que (luand vous la lui direz vous-même. Ce se-ra bientôt, Françoise.

La confiance tranquille de Thérèse im-pressionna Mlle Tescadère; elle secoua la tète, et ses yeux g r o s s i s par les larmes cherchèrent èeux de son amie.

— J e suis une misérable, dit-elle, et je suis malheureuse, pardonnez-moi I

— De tout mon cœur. J e ne suis point morte et ma pauvre vieille école va m'être rendue sous la forme d'une maison toute neuve, avec l'électricité, s ' i l vous plaît ! Voyez quel progrès! Et puis, si vous ve-nez avec moi, quel bonheur !

— O h ! dit Françoise, pour être avec vous, peut-être...

— Vous ne v i e n d r e z pas uniquement

A l 'heure où la jeunesse da France s'a-donne plus que jamais au camping, à la route; à l 'heure où le besoin de larges es-paces et de grand air su fait plus pres-sant, plus impérieux, les Chansons de roule die notre compatriote Pierre Danjou, appor-teront à ces exodes champêtres, la joie et le rythme de leurs couplets sains comme l 'a ir de la campagne.

Elles s'adressent à tous ceux qui, sur la route, sentent le besoin d'extérioriser leurs sentiments.

Nous pensons que, soldats, scouts, grou-pement de jeunesse, etc . . . les adopteront, renouvelant ainsi un répertoire quelque peu restreint et usagé.

SYNDICATS CHRETIENS DE L'OUEST SECTION DE S A U M U R

Le Syndicat Chrétien des Etoiployés de Saumur est heureux d'annoncer qu'après entente avec l 'Union des Industriels et Né-gociants en Gros et l 'Union Syndicale des Commerçants détaillants de Saumur, il a obtienu une augmentation de i5 %, ap-plicable aux salaires ci-dessous et à comp-ter du I " mai 1 9 8 8 .

Salaires m i n i m u m établis par le contrat collectif signé le 24 décembre 1986 :

Vendeurs. — 16 à 17 ans ou première année de métier : 4oo ; fémmes : 85o ; if à 19 ans ilu deuxième année de métier : hommes, 476; femmes 4261 ; 20 à 21 ans : hommes : 626; femmes ; 5oo; 22 à 26 ans: hommes, 725; femmes 55o. Au dessus de 25 ans : hommes, 800; femmes 626.

Caissières, 625,; caissières-comptables 676; femmes de ménage : 475; manuten-tionnaires : hommes, 626; femmes, 525 chauffeurs-livreurs : 700 ; garçons de ma-gasin : 600 à 625.

Jeunes garçons de course de moins de 18

ans : З00; aides comptables facturières, 16

pour être avec moi quand, vous aurez compris. . .

— Compris quoi? — Dieu, Françoise. A partir de ce jour, les deux institutri

ces passèrent ensemble toutes leurs Heures de liberté et Françoise Tescadère commen ça à comprendre.

On prononçait- maintenant- quelquefois le nom de j eannou, au Nido. Sylvain en supportait le son. Les deux petites Boisca-gnes appelaient encore les roses et les vio-lettes les ((fleurs de l 'oncle J e a n n o u » et elles en mettaient les plus belles auprès de l 'assiette de Mademoiselle» au repas de midi.

Thérèse était parfaitement chez elle chez les Boiscagnes, mais il subsistait, dans l 'attitude de Sylvain et de Ninette, envers elle, une déférence qui l'avait d'abord un peu gênée. Ils l 'aimaient comme une sœur assurément, mais comme une sœur deve-nue princesse tout à coup. Leur instruc-tion médiocre faisait que, dans la simpli-cité de leur âme, ils paraient la culturo de Mlle Pellion d 'une sorte d'auréole et qu'à leurs yeux la j eune fille était revêtue d'une dignité que personne n'eût osé ou-blier.

Un soir, M i e Pellion, sortie après le df«-ner pour passer chez Françoise une heure de causerie, aperçut de loin, en rentrant, les fenêtres du Nido éclairéeg çoimne aux

à 1 7 ans : 35o ; 1 8 à 1 9 ans : 4oo ; 2 0 à 21/

ans : 45o ; 22 à 2 8 ans : 525. Sténo-dactylos numis du certificat d'ap-

titude prolessionnelle : 5o francs en plus. _ _ - § § § —

DISTINCTION HONORIFIQUE

MÉRITE AGRICOLE Nous avons le plaisir d'apprendre les

nominations suivantes dans l 'ordre du Mérite ¿Agricole :

Pour la rosette d'officier du Mérite Agri-. cole : M. Joseph Bellanger, viticulteur à Courchamps.

l 'our la croix de chevallier du Mérite Agricole : M. Léon Girault, maire de Ci-zay-la-Madeleine ; M. Armand Machet, ad-joint de Saint-Lambert-des-Levées; M. Hen-ri Ferrant, cultivateur à Concourson-sur-Layon ; M. Louis Guillet, cultivateur à St-CK'ment-des-Levées; M. Louis Pinguette, cultivateur à Neuillé.

Nos félicitations aux nouveaux promus.

Les F E T E S des ENVIRONS LA KliRMESSE DU PATRONAGE

DE BAGNEUiX,

La grande kermesse, organisée par patronage Saint-André e t la Gauloise s 'an-nonce comme u n succès.

Si le soleil veut bien se mettre de lïi, partie, nul doute que nos amis ne vie^n-nent en foule demain dimanche 7 août, sur le terrain de la kermesse, sous les frais ombrages au bord du iThouet.

Ils y verront les productions variées des gymnastes de la J e a n n e d'Arc de Saumur et de la Gauloise, L'Aurore des Tuffeaux et l 'Abeille de Varrains leur feront enten-i dre leurs plus beaux morceaux.

Ils y trouveront un buffet parfaitement organisé, avec les boissons les plus fraî-ches; ils auront l 'occasion de soulager un peu leur porte-monnaie, car comment pourront-ils résister à l 'amabil i té et à la force de persuasion de nos vendeuses e(t de nos vendeurs des différents comptoirs.

Le soir, vers 19 heures, grande bataille, de conltetti.

Donc à demain dimanche sur le ter-rain de la kermesse, à l 'entrée de la routjel de Saint-Florent.

LA GRANDE F E T E FORAINE DES i4 E T i5 AOUT

A BRAIJNLSUR-ALLON-NES Les préparatifs de la grande fête forai-

ne des ï4 et i5 août sont en pleine activi-té à Brain-sur-Allonnes.

Dames, jeunes filles, jeunes gens nous promettent de belles installations avec des décorations charmantes.

Nuos aurons des stands très attrayant^ avec des pâtisseries, confiseries, des lote-ries, un bureau de poste qui enverra et recevra des télégrammes n'apportant que des bonnes nouvelles, car tout près les cœurs se rechercheront et se trouveront naturel lement à l 'unisson pour sabler le Champagne en famille.

Mais, chut ! ne disons rien des nouveau-

jours de fête. On n'avait point fermé les volets de bois qui protégeaient, la nui t tombée, les baies du rez-de-chaussée. Seul un événement d' importance avait pu être cause de cet oubli. Craignant que quel-q u ' u n ne fut malade, elle pénétra rapide-ment dans la maison et trouva Sylvain assis dans un fauteuil, le visage couvert de larmes, pendant que Ninette, debout devant lui, rayonnait d 'une joie silencieu-se. Personne ne parla.

— Qu'y a-t- i l? Qu'est-il arrivé? deman-da l'hérèse enfin.

L'étrange attitude de ses deux amis l 'ef-frayait u n peu.

Sylvain tendit le bras vers la table, ses lèvres remuèrent, mais aucun son n 'en sortit. Ninette se tourna à son tour et prit, sur la nappe blanche, une lettre qu'elle donna à Thérèse.

— .leannou, Jeannou, bégaya-t-elle, il est vivant, il va venir !

— A h l murmura Thérèse, mes bons amis, j ' en suis heureuse!

La lettre était signée d 'une infirmière anglaise. Elle contenait une longue des-cription des souffrances du soldat J e a n Boiscagnes, grièvement blessé, fait prison-nier par les Allemands, puis, f inalement, emmené par les Anglais et soigné par eux à Versailles.

(à suivre). —

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tés sensationnelles qui nous attendent 1 Kt puis il y aura la grande bataille de

confetti qui battra tous les records. Plu-sieurs séances de cinéma récréeront les entants et les grands. L'après-midi et le soir il y aura grand gala à la salle Foch, avec « Les Trois Mousquetaires » et u Mi-lady ». lo.ooo mètres de f i lm parlant pas-s ionnant et intéressant. Qu'on se réserve donc ces deux journées dans le beau pays de Brain-sur-Allonnes.

i tion au meeting international G. L G., à Bréda (Hollande).

Le 21, sortie à décider. Le 28, concentration ';T Tliouars. Départ le samedi à iC heures; le diman»

che à 7 heures.

Etât-Uivil de Saumur du 3 au 6 Août 19З8

NAISSANCES Germain Carëo, 23, rue Fardeau.

UEGES Alphonse Lepage, 72 ans, sans profes-

sion, hôpital, f îmes L Gasse t, 73 ans, sans profession,

hôpital.

SITUATION VINICOLE Temps très chaud et pouvant gêner un

peu la vigne. Le comnierce semble acheter au jour| p,e

jour et ne pas laire de stocJis^ mais la ten-uance est ferme.

Les producteurs sont, en effet, avertis que toutes les mesures nécessaires sont prises pour assurer un écoulement régulier des vins de la prochaine campagne et aux prix m i n i m u m de i5,5o à 17 le degré. M. t jueuille, ministre do l 'Agriculture, a, en elfet, donné à M. Barthe toutes assurances à ce sujet.

i\o paraîtront sur "le marché que les quan-tités de vin qui correspondent réellement aux besoins normaux des cours, toutes les quantités excédentaires étant distillées.

Dès le I®'' septembre, le service des al-cools recevra les alcools produits par les cooj)ératives, les producteurs ou les com-merçants distillant pour le compte des producteurs. Jusqu 'à concurrence des con-tingents, cet alcool sera payé i.ooo francs jusqu 'au i®' avril.

L'alcool provenant de la distillation dieisj vins bloqués de la dernière campagne de-tenus dans les chaix des vignerons sera payé 996 francs jusqu 'au i®' avril; enfin, l 'avance du Crédit agricole sur les vins détenus dans les chaixi est porté de 8 à 10

francs. Dans le Sud-Ouest, la situation des vi-

gnobles est bonne,; la récolte s 'annonce, cependant, inférieure ,à oellle de l 'année dernière en raison des dégâts exercés par les gelées. Le temps orageux a fait appa-raître quelques tâches de mildiou.

i n i i i n i i i i i i i n i i i i i n n i i i m . » i 4 M t » i

SPORTIFS SAUMUROIS

Demain dimanche 7 août, sur la place Verdun, grand concours interrégionnal de boules ferrées lyonnaises, doté de nom-breux prix très importants et d ' u n chal-lenge des bières Maxéville; concours ouvert à 8 h. 3o el loute la journée, organisé par la Boule Lyonnaise Saumuroise sous la présidence d ' h o n n e u r du docteur Sei-gneur.

Nous invitons tous les sportifs à venir nombreux s ' init ier à ce sport nouveau et si intéressant qui sera disputé par un très grand nombre de quadrettes des villes voi-sines.

LA JEANNE-D'ARC DE SAUMUR Section de gymnastique

Ln section de gymnastique prèle son concours à la Kermesse de Bagneux, de-main dimanche 7 août.

l lassemblenient de tous les gymnastes en tenue, adultes et pupilles, à 12 h . /|5, place Verdun, sons les arbres.

L'appel sera fait à 12 h. 5o. Retour vers 19 heures.

Le Président de la Section.

CYCLOTOURISTE'S SAUMUROLS

Voici le calendrier pour août : L 7, sortie sur Saumoussay et les rivete

du Thouet. Le i/)-i5, randonnée sur La Baule, Le

Croisic, Pornic, iSg kilomètres, participa-

888 Automobile-Club de TQuest

LEI R A L L r a DU SOLEIL Il s'agit du Rallye International de La

Baule qui aura lieu, nous l'avons déjà an-noncé, du 28 août au б setpembre.

Gette importante compétition est dotée de 1 0 0 . 0 0 0 francs de prix en espècesi; le premier est de 25.000 francs, et le 70® de 5oo francs.

Les engagements augmentent chaque jour pour cette manifestation, et on y re-marque avec intérêt la diversité des points de départ : Prague, Luxembourg, Belfort, Rome, Pescara, Bruxelles, Monaco, Zurich, Strsabourg, Monte-Carlo, etc. . .

Pour s'engager Le règlement est envoyé par courrier к

la suite de toute demande qui parvient aux bureaux: de l 'Automobile-Club de ^'Ouest, 38, place de la République, Le' Mans, ou iC, rue d'Athènes, -I^ris (9®).

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

LES RAPPORTS

SOUS-COMMISSION DES COLONOES DE VACANCES

(SUITE)

Prouisions. — L'ordinaire de la Colonie étant très substantiel, les provisions sont déconseillées. Dans l ' intérêt de la santé de leurs enfants, les parents qui voudraient en apporter sont priés de les remettre aux directeurs qui en assureront la juste dis-tribution.,

Moyens de transport. — Les mesures né-cessaires seront prises pour assurer le transport des enfants à Champigny, le 26

juillet . Acceptation des inscriptions. — Après

examen des demandes d'inscriptions, les parents seront prévenus par lettre qu'i ls voudront bien signer et retourner de suite à la Mairie.

Les enfants doivent être amenés très propres lors du départ et dépourvus de parasites. Ils devront présenter leur livret sanitaire, signé du médecin, et avoir le trousseau réglementaire^ conformément aux instructions données précédemment.

SOUS - COMMISSION DE L'ELECTRICiTÉ

La Commission prend connaissance' du rapport Lazare et des propositions qu'elle contient.

Se rangeant à l'avis de principe de M. l ' Ingénieur en Chef du Département, les membres estiment que la première n 'est pas à retenir.

La seconde, qui consisterait à résilier le contrat en cours pour le remplacer par une nouvelle concession soumise au cahier des charges type, paraît acceptable : elle sera étudiée pour mise au point avec l ' I n ^ génieur-Conseil,

M. Pichard parle de la question des amortissements des travaux exécutés en f in de concession et signale que le Conseil d'Etat aurait peut-être à intervenir en cas de prorogation.

Le Maire estime qu' i l n ' y aurait pas né-cessité d'ouvrir u n compte Travaux, mais que les bonifications possibles doivent re-venir entièrement à la Ville, quite à les réserver pour améliorations, notamment pour l 'éclairage public.

Il signale également la question du fi-nancement pour la Ville de certains tra-vaux, dont il devra être tenu compte si on devait ne pas renouveler le contrat ac-tuel et que la clause rachat vint à jouer.

La Commission décide de convoquer M. Lazard.

SOUS-COMMISSION DU CIMETIÈRE

Totnbe du soldai a.méricain Schmitt. — Le Consul américain et la famille ont re-mercié la Ville d'avoir offert la concession du terrain qui renferme le corps.

Testament RocheiVau des Sablons, —• Vu l 'état de cette chapelle, la Commission propose d'accepler :

1. Une somme de 800 francs pour les menues réparations à y effectuer;

2.) Une rente annuelle de 25o francs pour son entretien. .

Pompe cimetidre. — Une lettre anony-me a fté adressée au maire pour deman-der la réparation de la pompe. Il n 'était

pas nécessaire d'envoyer une lettre ano-11} me pour demander une reparution qui etuil urgeiite et qui " a éié e.vecutée des qu elle ii été sigiiaiti--

Cimweau, rue aes Sasses-Peirières. — Le pavage en sera levu dès que possible.

Echafaudage du Ci-édil de l'Ouest. — Le Maire a reçu de nombreuses réclama-tions au sujet de cet échafaudage inesthé-tique. Malgré ses démarches, il n ' a pu en obtenir l enlèvemeiit; il regrette d'être dé-sarme devant un cas pareil.

Incident Eaure. — Après lecture des let-tres de réclamation et des déclarations des témoins il résulte que la faute en incombe uniquement au jeune Faure et que, par suite, la ville ne peut intervenir dans le, paiement de» Irais.

BATIMEÎSTS

Abattoir : Conciergerie, - - demande d'ouverture d ' u n e porte est renvoyée pour étude.

Ecoles : Rues Cenc&tn're et de la Croix Verte. — Des travaux demandés seront examinés par la Commission compétente pour discrimination.

Crèchei Chuiuvcl, — Lo projet de moder-nisation a été envoyé au Ministère de ia bantô punli(jue pour octroi d 'une subven-tion. J.a Commision propose de signaler l 'urgence de |a réalisation au Ministère..

Appareils Regulax pour; économies de. chaufjage. — L équipement de deux chau-dières à l'école des Violettes, coûtera 7 . 5 0 0

fr. à prendre sur crédit d'entretien des bâ-timents.

Logemienl, école des garçons quai, Mayaud. — La Commission des écoles étu-diera celte question.

EGOUT^

Curage des fosses du Chemin Vert, — .'V la suite d'une réunion sur place, des

délégués de Bagneux, Varrains et de Sau-mur, un arrêté municipal sera pris par le Maire et transmis aux deux autres com-munes pour agir identiquement.

Immeuble, Ci, quai Mayaud. — Une nouvelle réclamation a encore été adressée au sujet de l'écoulement d'eau dans cet immeuble. Lo propriétaire a été invité à faire le nécessaire sans délai.

Demande Moreau. — Il lui sera rem-boursé la somme de 780 fr. 3o pour utili-sation d'un égoût personnel par la ville». A prendre sur crédits de voirie.

Rue du Marché-Noir. — Malgré les re-cherches, la cause do l'inondation subite de deux caves n ' a pu être trouvée.

Toutefois, sans raison appajeniie, l 'eau a baissé dans le sous-sol de l ' immeuble.

Affaire. Brisson. — Ce propriétaire fera réparer la cave "de son immeuble, rue d'Orléans.

TROTTOIRS Demande Tixier et Guiocheau, route de

Varrai:ns„ — Ajvis :(avoiiablp pour revête-ment de la surface du trottoir en ciment, avec particijialion habituelle de la ville au tarif on vigueur.

Demande Michaux. — Il esl autorisé à modifier l 'entrée de son immeuble, route de Rouen, e l ce, à ses frais, le trottoir existant déjà.

EAUX Exlension. — La S.N.C.F. a autorisé la

ville à passer une canalisation d'eau dans l 'aqueduc du P. N. 20k, moyennant :

1° une taxe de premier établissement de 25 fr.

2» une redevance annuelle de 5o fr. Marchés, —• Une réclamation a été adres-

sée à la Préfecture au sujet du retard ap-porté dans la révision des marchés de fourniture d'eau aux communes voisines.

Une nouvelle démarche sera tentée à la Préfecture.

Cofmmunp- d© Saint-Ililpire;-Saint-Florent — Une mise en demeure sera adressée à cette commune qui n'a pas réglé le mon-tant de la fourniture du dernier trimes-tre 1 9 8 7 .

Nettoyage : Usine des eaux, — Le net-toyage annuel du puisard a été effectué.

Réclamaticfn Breteau. — Par suite d'une mauvaise interprétation du nouveau mar-ché de fourniture d'eau, cet établissement n 'avait pas accepté le décompte du pre-mier trimestre 1988.

La Commission administrative sera pré-venue pour modification de sa délibéra-tion primitive, le coefficient d'augmenta-tion jouant dès le premier janvier.

GAZ

La lettre, dont l'envoi avait été deman-dé lors de la dernière séance du Conseil

" municipal, a été adressée à l ' ingénieur

conseil de la ville, qui n 'a pas encore fait connaître son avis.

ELECTRICITE

ProierUon des lanternes. — J o u r éxiler que les insectes, aiiirés ]>ar la lumière, se collent sur les g.oijos, uu tiuoitam pré-conise un système employe avec succès à 1 étranger.

Tout en reconnaissant ia \aleur du pro-cédé, la Coniinission estime que, vu l 'état des finances, il ne peut être question de l 'appliquer en ce moment à Saumur.

Quartier des \ ignea.u. — A la suite d'une nouvelle déniarcue, ia Société Electrique a fait savoir que 1 électrification demandée entraînerait pour la viaé uiie dépense de 20 à 25.000 Irancs, mais la Commission insiste, d 'une façon particulière, pour que la ligne de la rue Lamartine soit prolon-gée aux irais du concessionnaire.

Herloges. — L'attention de la Compa-gnie concessiomiiaire sera attirée à nou-veau sur la question du réglage des heu-res d'allumage el d'extinction.

AFFAIRES DIVERSES

Personncl._ — Des mesures seront prises l 'an prochain pour que le personnel de la voirie ne soit pas pris tous les dinii^n-ches et jours de fête à r instal lal lon des barrières.

Organisation ferroviaire de la région de l'Ouest, — La Commission propose de donner avis favorable à la délibération prisfâ pajr la Chambre de Commerce de Suamur en date du i3 juil let 1988.

Bornes de virage. — La pose d'une bor-ne à l 'angle de la route de Varrains el de la rue de Fontevrault sera étudiée sur place.

Bancs. — Deux bancs seront demandés à la Société a Innova-Publi » pour être placés route de Varrains, afin de pei^mel-tre. aux personnes allani au cimetière de •se reposer.

Mur, Jardin des Plantés. — Sera réparé.

Murette, Abattoir, — Pour une quatriè-me fois une voiture automobile l 'a dété-riorée. i a Commission rappelle au direo teur et au concierge qu'ils doivent signaler toul accident ou incident qui se produit, à n ' importe quelle heure, sans qu'i l soit besoin de le leur rappeler.

(A suivre)

J l l l l l l l l l l l l l l l l l i l l l l i i l l l l l l l l l l l l l l l l l l I I

i

le chauffeur, Henri Bastard, domicilié, 88, rue de la Chalouère, à Angers, a embouti l 'arrière de la voiture en stationnement d€( M. le caiùlaiiic en n'irailc Copeaux^ do Saunidussay, loquet avail mis son auto en emplacement régulier.

tkdle-ci a élé quelipie iieu détériorée : uu arrangement amiable est intervenu,

LA LEÇON NE LUI A PAS SEB(\'I Les gendarmes de Doué ont dressé unci

contravention au nommé Thibault Albert, 52 ans, garagiste, 29, route de Varrains, lequel conduisait une automobile sans être m u n i du permis de conduire.

Nos lecteurs se rappellent que le permis de conduire fut enlevé à Thibault à là suite de sa condamnai ion à un an de pri-son pour avoir causé un très grave acci-dent le soir de la fêle des Récollets. Thi-bault saura le prix de celte nouvelle in-fraction.

UXE . ^ E l i T E A .SA1.\T-FL01ÎE.\T Lundi dernier, vers j j heures, les pom-

piers étaient alertés ])our un commence-ment d'incendie qui venait de se déclarer sur les bords de la Loire, dans les prés appartenant à Mlle de Bodinan, au lieu, dil « Les seize jeux ». Le feu avait pris dans les hronssailleis cl s'étendait sur une longueur d'environ cinq cents mètres.

Les pompiers arrivèrent bienlôl, sous les ordres du lieuletianl Gù'ard, mais ne fu-renl pas obligés de se servir de la pompu-, rinceiidie s'élcignant bientôt faute d'ali-ment.

)

ùiven

ACQDEJNT DE MOTO Samedi dei "nier, vei's 20 heures, M. Aii-

otine Gourrichon, demouraiil jirès de l 'é-glise de Sainl-Hilaire, passail à molo sur la route de Verrie, lorsque la moto lil uno embardée et le conducteur fut projeté) dans le fossé où il resia sans connaissance. , M. le doclenr Bundriller, de Saumur, passant qucliiues nioinenls après l 'acci-dent, lui procura les jircjuicrs seins. ICIant donné l 'état du blessé, M. Dangc le Irans-iporla chez lui dans sa voilure.

L'élat (lu blessé dciuenre toujours in-quiétant.

journée de de Verrie

! UiV DE:SE8Pi;Jttv : Aux jireinièrcs heures de la mercredi, le garde-chaniprlre averlissail la gendarmerie (]ne l'on venait de faire la découverle d'un pendu sur le territoire de la conunune.

Le gendarme Laureau so rendit sur les lieux el ouvril une cnquêle sur les causes lie celte mort tragique. , Il s'agit d'un nommé Alfred Roux, 3'i

UN HOMME GIT INANIMÉ SUR LA ROUTEl

Dans la nuit de mercredi à jeudi, .cultivateur à Orfausse, en Verrie, do-22 h. 3o, le service de police était avisé ^^ère depuis six mois en-qu 'un homme gisait inanimé, avenue du Maréchal-Foch, non loin de l 'Ecole de Ca-valerie, face au Paddoct.

C'était un nommé Joseph Carmouet, 38 ans, demeurant, 4, rue du Commerce, à Saint-Hilaire-Saint-Florent : il était en effet étendu sur le milieu de la chaussée, bai-gnant dans une mare de sang: M. le com,-missaire de police Petit ouvrit aussilôt une enquête pour établir les responsabilités de cet accident. Il résulte de l ' interroga-toire des témoins que Carmouot était ivre ,et vint se jeter sur l 'arrière de l 'automo-bile de M. Mary, du Puy-Notre-Dame. Le conducteur a été entendu el a relaté les causes de cet accident malencontreux.

Le docteur Moreau, appelé, a examiné le blessé et ordonné son transport par l 'am-bulance Haye à l'Hospice de Saumur.

Des nouvelles prises jeudi, il ressort que l 'état de la victime n'est nullement inquié-tant. Carmouet est nVarié et père de qua-tre enfants .

L 'enquête se poursuit et un constat d'huissier a été fait sur les lieux mêmes.

FEU DE CHEMINEE Jeudi vers 10 h. 3o, un violent feu de

cheminée s'est déclaré dans l ' immeuble de la boucherie Puichaud, chez un ])artl-cuFier, place Saint-Pierre. La police préf venue a demandé aussitôt le premier se-cours : le lieutenant Prudhommeau est in-tervenu efficacement et le tout a élé con-juré sans trop de dégâts.

UN EMBOUTlЭSAGE Vers II h. 20, mercredi, face au 69 rue

d'Orléans, un léger emboutissage s'est pro-duit à la suite de la manœuvre d'un gros camion de la Société Générale des Pétro-les qui, venait de ravitailler la maison Serco. C'est en faisant marche arrière que

viron. Très malade, asthmalique au dernier de-

gré, il ne pouvait ])lus sc livrer à aucuJu travail.

Découragé de la vie .il iivait décidé d'eii finir et c 'est ainsi que dans la nuit do mardi il mi l son Iriste projol à exéculjîion en se pendant à une poutre du grenier.

C'est là que son frère le découvrit vers I heures et aidé de son domestique tent'ii) de lui porter secours. La mort avait fait son ccuvre ainsi que le constata le docteur

Après les formalités légales, le permis Gourdier, de Saint-Florent, appelé, d ' i idnimer a été délivré.

MOISSON TROP AISÉi; I u cnlli\aleur de Konlcvrault-l'Abbaye,

M. Henri Guichet, 38 ans, esl venu porter plainte à |a gendarmerie contre un incon-nu qui lui a dérobé 180 gerbes d'avoine, esl imanl son préjudice à 5oo francs en-\iron. L'enquêle ouverte n'a amené aucun éclaircissemeni sur celle disparition assez troublante.

l NE DESniiNTE DE) CLAPIER A MARTIGNÉ

•M. Métayer, 55 aus, propriétaire à Mar-tigné a été très désagréablement surpris de conslaler la disparilion de deux lapins dont il estime son préjudice à So francs.

Ayant porlé plainte aux gendarmes du| lieu, ceux-ci fnrenl assez heureux pour mettre la main sur le nommé Jean Poi-sonneau, .'¡O ans, célibataire, .journalier au même lieu. Or, le voleur a déjà été con-damné ])our d'idenliques faits en rrvors dernier.

.\rrêlé el déféré au ¡jarquel, Poissonneau a comparu devant le tribunal des flagrants délits : le sien étant établi, il purgera huit) jours de prison.

)

Page 4: LA MISSION LA PHOCIIAINF HEIMOS de Lord Runcima n ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot...94'"° Année63 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitroplies Trois Moi ..s . 5 fr

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Société anonyme, au capital (le Sô.ooo francs

Siège social à Saumur a."), (•/((((/ CMriwt

Aiiis (le D i s s o M i o o

Suivaiil (lélibéralion en (laie du 19 juillet 1988, l'as-semblée générale extraordi-naire des aclionnaires de la Société anonyme dilte (( So-ciété civile de la Salle Car-nol,«, au cajiilal de 83.ooo fr. dont le sii'-ge est iï Sanmur, aï, quai Carnot, a prouQncé la dissoliilion anticipé»! de la dite Société à compter dn-dil jonr, j-g Juillet igSS.

Et ei;e a nommé' comme liqn/iliteur SL Louis-.lean Cijlas, e:-i>erl-comptal)'le, de-meuiai't à Saumur, 6, place du retit-rré, auquel elle a conféré, sans aucune ics-triclion, les pouvoirs les pins élendus pour la réali-

sation de l'actif mobilier et immobilier de la Société et le règlement de son passif.

Et notamment ceux de : AVndre, de gré à gré ou

aux encbèacs, les divers éléunents composante l'actif de la Société, y compris I immeuble social, et ce mo-yennant le prix et aux char-ges et conditions qui seront jugés convenables.

Tooiober toutes sommes qui pourront être dues à la Société, payer celles qu'elle peut et pourra devoir, faire tous dépôts, faine ouvrir tous comptes, signer, en-dosser, accepter et acquit-ter tous chf'qnes et effets de commerce, régler et arrêter tous comptes.

Fixer les délais impartis aux actionTiaii-es pour reti-rer les sommes leur reve-nant dans ii>s répartitions qui seront faites; opérer la oonsignation de toutte som-me qui n'aurait pas été re-tirée dans ce délai.

Exercer toiil(^s poursuitlDS el actions judiciaires, tant

en demandant qu'en dé-fendant, représenter la So-ciété dans toutes opérations de faillite, ou de liquidation judiciaire, règlement amia-ble homologué ou autres.

En tout état de cause, ,traiter, transiger, compro-mettre, donner toutes main-levées et tous désistements avec ou sans paiement. Con-sentir toutep subrogations avec ou sans garantie.

Aux effets ci-dessus, pas-ser et signer tous actes et pièces et généralement faire le nécessaire.

Une copie conforroe du procès-verbal de la délibé-ration sus-énoncée se trou-ve annexée à la minute d'un acte reçu par M® Lenfantin, notaire à Saumur, le 28 juil-let 1988, avec lequel elle a été enregistrée.

Des expéditions de ce pro-cès-verbal ont été déposées au greffe du Tribunal . de Commerce d!e Saumur, le 3 août 1988.

Pour extrait et mention.

Le Conseil cl'administrai ion.

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6 55 11 20 11 4^ 12 03

12 19 12 21

12 42 13 0 5 14 31 17 03 17 42

2777 OMN.

8 45 13 05 13 38 14 07 14 16 14 25 14 35 14 45 14 51 14 59 15 07 15 4 1

187 RAP.

12 45 15 04

16 04 I S 05

16 36 17 46 18 59 19 53

2781 13-189 EXPK

17 25 17 57 18 24 18 33 18 42 18 5 3 19 02 19 8 19 14 19 22

4 9 53

14 32 18 42 19 04 19 21

19 3è 19 38

19 51 19 58 20 21 21 40 22 41

15-191 RAP.

17 25 19 38

20 37 20 38

21 07 22 02 23 10 0 1

193

2 1 39 0 07

1 01 1 06

1 3 5 2 35

195

22 45

3 46 4 05 5 17 6 48 7 50

L.O.

3 19 3 41

4 09 4 1 3

4 46 6 00 7 32 8 30

NANTES - ANGERS - SAUMUR - TOURS - P A R I S

STATIONS

Le Croisic.., St-Nazaire... Nantes., dép. Angers.. dép, La Ménitré... Les Rosiers.. St-Oément.. St-Martin . . . .Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours.. . arr. Paris (Orsay).

2774 178 A. L . 2778 OMN. EXPR. EXPR.

5 38 6 20 . . . . 6 32 7 20 . • •. 7 40 8 29

' 5 3è 8 36 9 35 10 48 6 05 .. .. 11 17 6 12 11 24 6 17 • . . . .. .. 11 29 6 23 11 35 6 31 9 04 iO 05 11 43 6 35 9 05 10 06 11 49 6 45 11 59 6 55 12 08 7 21 , - 12 34 7 56 9 57 lÓ 53 13 07

12 35 12 35 15 35 17 47

182 EXPR,

9 36 10 41 12 10 13 21

13 53 13 55

14 44! 17 47,

2782 OMN,

14 15 14 52 16 02 15 09 15 17 15 27 15 37 15 50 16 04 16 46 17 25 21 15

188 EXPR.

13 es 14 06 15 21 16 34 16 51

192 RAP.

16 42 17 43 18 50 19 46

17 07 20 14 17 09: 20 15 . . . . ! 17 23(

'17 42 i 18 05 i 21 15

21 09 23 45

2786 OMN.

19 51 20 21 20 29 20 39 20 45 20 54 21 0i9 21 20 21 36 22 05 22 38

O.L.

19 27 20 32 22 10 23 18

23 48 23 51

0 39

SAUMUR - PORT-BOULET - GHINON

STATIONS 1803 18C9(5!I809(6 Saumur Orl.

, Port-Boulet Avoine

6 35 7 31 7 39 7 50

'9 ¿éi i i 28 9 37 11 37 9 50 11 50

1817 ! STATIONS

15 35 16 35

Chinen Avoine.

16 58 Port-Boulet 17 14; Saumur Orl.

1802 4836(314836 (4

6 57 13 » 15 20 7 09 13 33 15 45 7 27 14 07 18 24 7 45 14 25 18 42

1810

20 35 20 48 20 56

ANGERS - DOUÉ - MONTREUIL - POITIERS

STATIONS

Angers St-L, Martigné... Doué-la-F°«. tesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

185b

8 17 7 37 7 55 8 01 8 07 8 16

S 40 9 42

10 05 11 18

1857

11 50 12 51 13 08 13 13 13 19 13 27

13 45 14 23 14 451 15 50!

i

1863

16 54 18 03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 07 19 52 20 17 21 35

1865 E X P R .

STATIONS

20 50 Poitiers. . . . 21 49 Moncontour

Loudun.. . . Montreuil a.

22 04

24, 19 Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers. Doué-la-F"«. Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 25 6 38 6 48 6 58 7 15 8 30

1852

d 39 8 01 8 39 9 15

E X P R . 9 30 9 40

'9 5i! 10 06| 11 02i

1856

11 08 12 23 13 02 13 26

13 44 13 54 14 02 14 08 14 24 15 26

1868

16 34 18 18 34 19 05

19 22 19 31 19 38 19 46 20 ni 20 58

j La Direction du Journal déciine toutes resconsabiiiiés I pour les erreurs matérieilcs qui pourraient s'être giisséet

dont cet horaire. A moins d'indication contraire, les hturts indiguées sont

toujours les heures de départ.

(1) L e samedi seulement

(2) L e lundi seulement , sauf le 6-6 et le 15-

( j ) Sauf le jeudi.

(4) Jeudi seulement .

(5) Saul le mardi et le j e u d i .

(6) L e mardi et le jeudi .

196

2) 43 22 44 U 13 1 35 l 55

2 15 2 21

"2 37 2 57 3 21 7 10

S A U M U R A L A F L È C H E

Longue Les Hayes.

Baugé . Qefs U Flèche...

. 9 10 14 32

. 9 22 14 42 9 33 14 53 i ! 9 40 lE »

• 9 45 15 05 .. . • 9 51 15 10 ....

10 03 15 20 10 19 15 35 .. .. 10 31 15 47 .. ..

LA F L Ë C S E A S A U M U R

La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum'" Les Hayes... Longue Vivy Sanmnr arr.

6 2 1 17 20 . • . • 6 3 5 17 35 6 50 17 56 6 57 18 03 7 03 18 1 1 . !! 7 07 18 15 .. 7 15 18 27 7 26 18 38 7 37 18 48

.Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, Ufitel-ie-Ville de Saumur^ le

Certifié par l'imprimeur soustigné^

]LB MAIRBg