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MARDI AU SAMEDI ˜ DE 8H3 0 A 13H ET DE 15H3 0 22 2 31 2010 ...static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdoduvendredi_eperna… · poissonnerie traiteur cuisine terre et mer coquillages

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POISSONNERIE TRAITEUR

CUIS INE TERRE E T MERCOQUILLAGES CRUSTACÉS

F Ê T E S P L A I S I R

É P E R N A Y

1 VERRINE OFFERTE SUR PRÉSENTATION DE CE COUPON,

POUR TOUT ACHAT EN MAGASIN DU 22 AU 31 DÉCEMBRE 2010

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9H1À0É D I T I O N E P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°109

Semaine du 17 au 23 décembre 2010

Société p.9

Heures de fermeture desbars : le maired’Epernay ne veut paslaisser faire.

Société p.15

Bonne ambiance maispas de question auConseil municipal.

Société p.16 et 17

Habits de lumière :retour en images et encinémascope.

Société p.6

Aéroport de Vatry :le président du Ceserpose des questions.

www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com − www.lhebdoduvendredi.com

Alors que le champagne reste la star en cette période de fêtes de fin d’année, on apprend que ses ventes repartent à la hausse, qu’ilse boit moins sucré qu’avant, qu’entre flûte et coupe, il faut trouver le bon compromis et que la Veuve Clicquot expose temporaire-ment une pièce unique de son patrimoine. p. 11 à 13

Champagne !Champagne !

Sport p.18

Stade AugusteDelaune : un synthé-tique, vite !

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} La semaine vue par ERKA

L’EDITO...Perpétuel

�Le vrai cadeau de Noël cette semaine aurait pu être : l'absence d'Edito... Il faut bien penser aux détracteurs de temps en temps ! Raté ! Mais n'ayez crainte, ça va venir à l'approche des fêtes de fin d'année ! Allez, pour une énième purge, ouvrez la bouche en grand et engloutissez votre cuillerée d'huile de foie de morue ! Alors, comme ça, vous n'avez pas eu le vôtre ? Bizarre, car ils fourmillent de partout ! Moi, c'estdéjà fait. Mais non, je ne parle pas du sapin ou de cadeaux par milliers, je ne suis pas encore marteau, pas encore... faudrait s'appeler Vendredi, le pote de Robinson, le bisaïeul de Koh-Lanta pour ne pas savoir que Noël c'est samediprochain. Peu importe, j'ai choisi celui, un peu écorné, avec les trois chatons en train de joueravec une pelote de laine (mais non c'est pas kitch, c'est tendance puisque tout le mondese remet au tricot maintenant). J'ai longuement hésité car le « retravaillé », où l'on voit la mer de glace en train de se morfondre devant le coucher de soleil rendu synthétique par les filtres photographiques fleurait bon l'escroquerie picturale.Troisième possibilité, il y avait l'indispensable, qui offrait le dépaysement assuré avecles longères bretonnes à perte de vue, perdues dans la bruyère, un vélo abîmé par letemps, juste comme il faut, le guidon appuyé contre l'indispensable volet bleu. Alors comme ça, vous l'avez manqué ? C'est vraiment la faute à pas de chance ! Lasonnerie trop tardive à l'interphone, la peur d'être dérangé pendant la sieste crapuleuse,vous a dissuadé d'ouvrir ou tout simplement de répondre. Ah, c'est pas ça... vous conversiez sur Internet avec votre 217ème ami de « Farcebook », un Australien deBrisbane ... C'est clair, vous aviez donc une bonne excuse pour dire non à l'humain setenant à 27 cm derrière l'huis. Il faut dire qu'on ne sait jamais, avec les temps quicourent, l'insécurité tout ça, tout ça... on nous a tellement taraudé le crâne, qu'à force ... ! C'est vrai quoi, ç'aurait pu être un taliban venu vous offrir des papillotes avec pétards modèle XXL ! La connerie n'a pas de limite. Ah... c'est plus insidieux que ça... pas envie de vous délester de quelques euros, car les temps sont durs et pourtant le Viagra n'y est pour rien ! Et puis de toute façon, que faire d'un calendrierringard collé à côté du frigo alors que vous avez tout sur votre smart phone hyper hipeet super top !Pauvres pompiers, éboueurs, facteurs qui êtes donc repartis à poil... déjà que vous étiez concurrencés par bon nombre d'opportunistes sur papier glacé : rugbymen,footballeurs, pulpeuses du Pirelli, bouchers de quartier, mais elles et eux vraiment à poil !

Olivier Michaux-Lecat, rédacteur en chef

N°109 du 17 au 23 décembre 2010

www.lhebdoduvendredi .comSociété2 �

Polémique autour des tapis de sol "puzzle" qui seraient nocifs pour la santé des enfants.

FLASHCODE : Comment ça marche?Ce service fonctionne quel que soit votre opérateur mobile en France.1/ Téléchargez le lecteur en envoyant "flashcode" par SMS au 30130* ou téléchargez l'applicationmobile sur les boutiques AppStore ou Android-Market.2/ Lancez l'application flashcode, et visez avec l'appareil photo de votre mobile le flascode.3/ Votre téléphone le reconnaîtra automatiquement, et vous aiguillera,avec votre accord, vers le site internet mobile de l’hebdo du vendredi** *P

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GalerieLa

de l'Hôtel de VilleESPACE CULTURELLECLERC

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SIMPLY MARKET

CAFE BOXGELANDIAHOKI SUSHI (restaurant japonais)

ESPACE CULTUREL LECLERCINTERNITYTHE PHONE HOUSE

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Hier jeudi, le conseil municipal deChâlons, après celui de laCommunauté d'agglomération mercre-di, exposait le projet de budget primi-tif pour l'année 2011. Pour la septièmeannée consécutive, les taux d'imposi-tions locaux (taxe d'habitation) nebougent pas.�« On a pu entendre, depuis le début del'année, que la construction de la nouvellesalle du parc des expositions allait plomberles dépenses d'investissement de la ville. Etcomme nous le disions depuis le début, ça nechange rien. » Bruno Bourg-Broc en est fier.C'est le montage financier des travaux quipermet de ne pas toucher aux capacités d'in-vestissement. Un crédit-bail souple proposépar le vainqueur du marché, Génécomi,filiale de la Société Générale, qui permet,pour faire vite, aux collectivités engagéessur le projet de payer un loyer d'un peumoins de deux millions d'euros par anjusqu'en 2042.Les dépenses d'investissements de la villepour 2011 sont programmées autour de 27millions d'euros, soit la même masse que lesannées précédentes. Côté dépenses de fonc-tionnement, 58 millions ont été prévus.L'endettement est relativement faible, et lacapacité d'autofinancement est même enhausse.Ce qui rend le député-maire le plus fier, dans

ce projet de budget, c'est que « pour la sep-tième année consécutive, le taux des impôtslocaux n’est pas modifié. C'est grâce à lamaîtrise des dépenses que nous y par-venons. » Bruno Bourg-Broc reconnaît quesi la fiscalité qui touche les Châlonnais« était élevée au départ, elle n'a pas bougédepuis. »Ville et agglo, même combat

Dans le budget de la ville, les lignes qui serontpeut-être mal comprises dans un premiertemps, mais qui s'expliquent facilement, con-cernent les subventions aux associations. RenéDoucet, premier adjoint, détaille : « C'est dif-ficile de comparer avec 2010, mais en réalité,les subventions sont maintenues. Il y a deuxdifférences : la première, c'est la municipali-sation des centres sociaux, qui ne béné-ficieront plus de subventions puisqu'ellesseront gérées, et donc financées, totalement par laville ; la seconde, c'est la subvention accordéeà l'Espé Châlons, l'équipe première est redev-enue professionnelle et donc la subvention auCCRB provient uniquement de laCommunauté d'agglomération, plus de la

ville. »À Cités en Champagne, justement, le projetde budget global augmente de deux millionspar rapport à l'an dernier (62 contre 60 mil-lions d'euros). Ici, l'emprunt augmente, maiscomme à la ville, la fiscalité ne bouge pas etla capacité d'autofinancement reste identiqueaux années précédentes. « Les élus commu-nautaires ont mis tout en oeuvre pour quecette première année de réforme de la fiscal-ité des collectivités territoriales soit neutrepour les habitants, explique Bruno Bourg-Broc, et les dispositions pour monter lebudget 2011 ont été prises en ce sens. »

Tony Verbicaro

N°109 du 17 au 23 décembre 2010

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7 JOURS (OU PRESQUE) À CHÂLONS

Ville - Agglo - Budgets primitifs 2011

Châlons: septième année de gel de la fiscalité locale !

Les taux locaux d'imposition sur la taxe d'habitation n'augmenteront pas pour les Châlonnais en 2011.

�samedi 11 : Marché de Noël à la maison de retraitePour la 15e année de suite, l'association Sourire et Vie a organisé son Marché deNoël pour les seniors, dans la salle des fêtes de la maison de retraite du centrehospitalier.

�lundi 13 : Orchestre du LuxembourgL'orchestre philharmonique du Luxembourg jouait Beethoven et Mahler à laComète.

�mardi 14 : InauguréeLa maison de retraite (EHPAD) Sarrail a été réhabilité et agrandie, et, enfin inau-gurée. La cérémonie, qui devait se tenir initialement pendant les mouvements soci-aux d'octobre, avait été annulée.

�mercredi 15 : A voté !Clôture des votes dans la consultation publique pour choisir le nom du futur halldu parc des expositions. Pour rappel, les trois noms proposés étaient Capitole enChampagne, Tremplin et Trapèze. Bruno Bourg-Broc annoncera le choix proba-blement lors de la cérémonie des voeux, début janvier. « Si un nom se dégagefranchement dans la consultation, il sera choisi. Si c'est très serré, on choisira. » Ici,on parie toujours sur Capitole.

�jeudi 16 : Conseil municipalAprès le conseil communautaire la veille, les élus châlonnais se sont retrouvés àl'Hôtel de Ville. Au programme, le budget primitif 2011.

Société4 �CHÂLONS

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1, rue Georges Barbier51000 CHALONS-EN-CHAMPAGNE

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Depuis le retrait de GL Events à la course àla délégation de service public du futurparc des expositions de Châlons, il ne resteque la candidature conjointe d'UCIA Expoet Vega. L'offre formulée par ce binôme aété jugée recevable par la Ville deChâlons, et une première réunion s'esttenue le 3 décembre.�Quelques rappels d'abord : la Ville de Châlonsconstruit le bâtiment principal du parc des exposi-tions. Elle a lancé un appel à candidature pourassumer la délégation de service public. En clair,un privé se verra concéder l'exploitation du sitepour un certain nombre d'années. L'opérateurprivé retenu cherchera à faire du business avec cenouvel outil et paiera un loyer à la ville, proprié-taire. Loyer qui doit permettre de payer en partiel'emprunt concédé pour payer la construction. Lasociété d'évènementiel GLEvents, qui était sur lesrangs au départ, a finalement retiré son offre, etseul le duo Ucia Expo (l'actuel organisateur de laFoire-exposition et des salons) et Vega, sociétéspécialisée dans la gestion déléguée de salles despectacles, d'équipements sportifs et centre de

congrès-exposition, est allé au bout.Lundi, en conférence de presse hebdomadaire, ledéputé-maire de Châlons a fait un point sur ladélégation de service public du parc des exposi-tions. « L'offre du groupement UCIA Expo etVega, la seule offre que nous ayons eue, a étéjugée recevable et les parties sont entrées en

discussion. Une première réunion s'est tenue, laville a demandé des éléments complémentaires, etune nouvelle réunion est programmée débutfévrier prochain. »À l'Ucia, Bruno Forget, le commissaire général dela foire, précise : « C'était une première réunionplutôt technique et juridique, tout à fait logique

dans le processus. La Ville a demandé quelquesprécisions sur le projet, mais c'est tout, ça ne vapas plus loin pour le moment. On sait juste quenotre offre est la seule. » Et justement, être le seulprojet en course, est-ce positif ? Bruno Forget :« Je ne sais pas. On est un peu contre nous-mêmes. S'il y avait eu un concurrent, il nousaurait mis des bâtons dans les roues, c'est le jeu.Là, on est seul, mais ça ne veut pas dire que toutest gagné. Il faut travailler le projet. Tout ne vapas de soi. On ne l'a pas encore, cette délégation.Et puis ça ne veut pas dire non plus, de notre côté,qu'il faut y aller à tout prix. Il faut que la déléga-tion soit viable économiquement pour tout lemonde. Les exigences de la Ville doivent être enrapport avec nos possibilités économiques. Lagestion d'un tel parc, ce n'est pas la poule auxoeufs d'or. » Etre seul candidat, c'est clair, donneun net avantage sur la concurrence, puisqu'il n'yen pas ! Mais ça donne du poids également dansles négociations face au demandeur, la Ville deChâlons en l'occurrence, qui ne peut plus vrai-ment faire jouer la... concurrence.

Tony Verbicaro

Depuis qu'Avient et ses 48.000 tonnesannuelles de fret ont quitté Vatry pour Liège,en Belgique, l'an dernier, toutes les pistessont étudiées pour relancer l'activiténaturelle de l'aéroport marnais. Après lespistes chinoises, un peu enclenchées grâce àun accord entre la Région et la province duSichuan, russes ou sud-américaines, il sem-ble que des opérateurs du marché interna-tional de Rungis (produits frais) s'intéressentvraiment à APV. Au Ceser, le présidentPatrick Tassin propose des idées et pose desquestions.

�La piste des produits frais n'est pas neuve. On enreparle dans les milieux initiés depuis le printempsdernier. A Vatry, les chambres froides pour récep-tionner fruits et légumes, poissons ou fleurs sonttoujours là, et en très bon état, vu leur jeune âge etle temps d'utilisation. Vatry, vu de tous les conti-nents, sauf l'Europe peut-être, c'est autant queRoissy la porte d'entrée de Paris, enfin surtout duMarché international de Rungis, d'où partent tousles transporteurs de produits frais pour arroser laFrance. Orly, non, bien sûr, qui est à une traverséed'A6 de Rungis. Mais paradoxalement, les longs

courriers de fret atterrissent majoritairement àRoissy.Début 2010, le Ceser avait recommandé auxacteurs concernés par Vatry d'étudier, en plus de laChine ou de la Russie, la piste des opérateursprésents à Rungis. Et il semble donc bien que cer-tains soient intéressés. D'ailleurs, l'engagementd'une étude d'opportunité vers cette piste estengagée dans le projet de budget primitif de laRégion Champagne-Ardenne.Pas de procès d'intentionPatrick Tassin, le président du Ceser, souhaiteraitaussi qu'une autre piste soit envisagée : « Ladéconstruction d'avions, c'est un projet. Le Ceserva demander qu'une étude soit menée afin queVatry entre sur ce marché. En France, l'aéroport deChâteauroux s'en est fait la spécialité. Il y a peut-être du marché à prendre. » Plus globalement, àpropos de Vatry, Patrick Tassin est plus optimistequ'il y a un an. « Après le départ d'Avient, sincère-ment, nous n'étions pas loin de dire qu'il fallait toutarrêter à Vatry. Sans l'arrivée de Ryanair, même sic'est loin d'être suffisant et les nouvelles opportu-nités en fret qui se présentent, franchement...Maintenant, on s'interroge quand même un peu surles fonds accordés par les collectivités, principale-ment, à l'Association Paris-Vatry Project. On ne

veut pas faire de procès d'intention, il y a des résul-tats, mais la question qu'on tente de poser, qui estdifficile, c'est de savoir qui bénéficie de cettemanne d'argent public ? Vatry et son développe-ment ? Ryanair ? On ne sait pas trop bien.L'association est jeune, donc on n'a pas encore debilan. On verra. L'autre question, c'est le finance-ment pour 2011. En 2010, on nous annonçait qu'ilfallait amorcer la pompe, mais que ce n'étaitqu'une fois. Le budget était de 2 millions d'euros.Or, à la lecture des projets de budgets primitifs decertains des financeurs, la Région notamment (ndlr

: 1,7M€ en 2011 contre 750.000€ en 2010 pour laRégion ; à la Communauté d'agglomération deChâlons, 400.000€ sont inscrits pour 2011), çalaisse penser que le budget va passer de 2 à5M€ environ. Je suis un peu gêné parce qu'il n'é-tait pas prévu de subvention en 2011 pour APVP.Est-ce que cela va se perpétuer ainsi année aprèsannée ? Et cet argent, il est là pour développer deslignes ou financer l'existant ? »En conclusion, Patrick Tassin le reconnaît,puisqu'on n'a pas décidé de tout arrêter, il faut bienfaire quelque chose. « La situation actuelle du fretaérien en France est celle que nous connaissons.Mais d'ici dix, vingt ou trente ans ? On ne sait pas.Au départ, Vatry, c'était pour délester Roissy etOrly. Mais le trafic nocturne, notamment, s'estréglementé, et les nuisances sonores ont diminué.Les avions sont aussi moins bruyants qu'il y a dixans. Tout ça va sans doute encore changer, et laquestion d'un autre aéroport pour le fret en Francese posera encore, sans doute. Et Vatry a des atouts,il n'y a qu'à en discuter avec des acteurs de cemilieu, pour s'en rendre compte. En 2030, Vatrysera peut-être une bonne solution pour tout lemonde. » En attendant, il faut tenir !

Tony Verbicaro

N°109 du 17 au 23 décembre 2010

www. l h ebdoduvendred i .c o m

Châlons - Parc des expositions

Délégation de service public : les discussions ont commencé

Transports - Aéroport Paris-Vatry

Ryanair, APVP, Rungis, argent public... Vatry pose (toujours) questions

La future salle du parc des expositions de Châlons doit être livrée à l'été 2012.

Patrick Tassin, président du Ceser de Champagne-Ardenne.

Société6 �

VegaRien à voir avec Goldorak... Le groupe Vega, spécialisédans la gestion déléguée de salles de spectacles,d'équipements sportifs et de loisirs et de centre des congrèset d'exposition, a son siège social à Paris et travaille partouten France. Parmi quelques exemples : la salle Antarès auMans, les Arènes de Metz, les Docks au Havre, le palaisNikaïa à Nice, la patinoire Meriadeck et le stadium àBordeaux, le stade couvert de Liévin, les Zénith deStrasbourg, Nancy, Dijon et Limoges...

Recours en annulationL'association Nouvelle Catalaunie a déposé deux recours

en annulation du permis de constuire du bâtiment princi-pal du parc des expositions auprès du maire de Châlonset du Préfet de la Marne en avril dernier. Zone en partieinondable, fouilles archéologiques pas suffisantes, placesde parking insuffisantes, normes environnementales... Telssont les arguments de l'association. Pour le moment, pasde date, rien d'instruit. Ces recours ne sont de toute façonpas suspensif et les travaux ont bien commencé. Vu l'enjeuet les sommes mises en jeu, on imagine mal voir lechantier démoli dans les mois à venir.

L'avis de Patrick TassinLe président du Conseil économique, social et environ-nemental régional s'exprimait devant des journalistes

lundi. Nous lui avons demandé son avis sur le futur parcdes expositions, épinglé dans l'avis du Ceser sur le projetde budget primitif de la Région Champagne-Ardenne.« Nous nous interrogeons, pour plusieurs raisons. Déjà,parce que la participation financière de la Région dans ceprojet est plus élevée que ce qui avait été annoncé audépart. Ensuite, il y a des recours en annulation du permisde construire. Et puis enfin, je suis inquiet pour l'exploita-tion de cette salle. Je me réfère au Millésium, à Epernay.Déjà, deux salles de 6.000 et 12.000 places aussi prochesl'une de l'autre... Et le Millésium remplit déjà très mal, unesalle pourtant plus petite. Comment remplir le double àChâlons. Et si ça fonctionne à Châlons, qu'est-ce qui sepassera à Epernay ? On ferme la salle ? »

CHÂLONS

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Parce que les festivités de fin d'annéechâlonnaises ne seraient pas cequ'elles sont sans leurs traditionnelsconcerts de Noël, l'Hebdo s'est glisséderrière les coulisses d'un grandmoment musical : « Des vents et voixde Noël »... À (re)découvrir absolu-ment !

�Depuis septembre, nombre de musicienset choristes issus des sociétés musicales dudépartement préparent de tout leur coeur LEconcert de Noël de Châlons. Une septièmeédition un peu spéciale puisqu'elle investira,pour la première fois, la Cathédrale Saint-Etienne. Car il faut bien l'admettre : Notre-Dame en Vaux, malgré toute sa bonnevolonté, n'aurait pas pu accueillir cesquelques 300 artistes ainsi que leur public.Et cette année, « Des vents et voix deNoël » vous emmènent en Russie ! MichelPierrot, professeur passionné de trombone ettuba au Conservatoire et Président de laFédération des Sociétés Musicales de laMarne, nous met l'eau à la bouche : « De 6à 80 ans, le concert rassemblera une cen-taine de musiciens amateurs ainsi que 200choristes et 60 élèves des classes éveil duConservatoire ! Avec quelques nouveautésau programme : l'accompagnement desinstruments par des accordéons, desmorceaux a capella, et des chants de Noëlrusses que vous concoctent les petits bouts !Sans oublier la reprise du traditionnel« Kalinka », une célèbre chanson d'amourrusse, composée en 1860 par IvanPetrovitch Larionov... » À l'unisson pourune majeure partie du concert, les vents etles voix se produiront également seuls, tourà tour. Avis aux curieux : le chef d'orchestrenous a confié que le concert de l'année

prochaine pourrait bien s'inspirer d'un payschaud, en Amérique latine...

Et la magie de Noël opère...

Le Président de l'Harmonie de Mardeuil(l'une des huit chorales participant au con-cert), Patrick Savin, est également adminis-

trateur de la FSMM. Il se souvient avecémotion des précédentes éditions : « En2006, nous avions joué devant plus de 1 500spectateurs ! Je me rappelle de leur arrivéedans l'église, bien avant le début du concert :chacun s'installait où il pouvait, parfois toutprès de l'ensemble musical. L'entrée au con-cert a toujours été gratuite, et nous dis-

tribuons au public les paroles des chants deNoël que nous reprenons, histoire de lesassocier à notre passion pour la musique.Du classique « Petit Papa Noël » au divin «Douce nuit, Sainte nuit », petits et grandsnous accompagnent avec plaisir pourchanter avec nous ! « Vive le vent » rem-porte aussi en général un vif succès. Uneambiance inoubliable ! » L'occasion doncde voyager, d'en prendre plein les yeux, etde pousser la chansonnette en toute con-vivialité !

Sonia Legendre

Rendez-vous à la Cathédrale Saint-Etienne de Châlons-en-Champagne cedimanche 19 décembre dès 16h. Prévoyezd'être couvert, la Cathédrale n'est paschauffée.

L'Ecole de la 2e Chance a présentévendredi dernier deux supports d'infor-mations pratiques sur le logement, pré-cisément l'accès au premier logement,sous-entendu la location pour lesjeunes.

�Les jeunes de l'Ecole de la 2e Chanceavaient préparé leur rendez-vous à laComète, dans le hall, pour présenter leursprojets. Deux supports destinés à informer lesjeunes surtout, eux-mêmes notamment, sur ceque représente le fait de prendre un premierlogement en location. Le premier support :des visuels qui exposent les plans péda-gogiques étudiés : questions, solutions, budgets,annonces, caution, système Loca'Pass (uneaide qui permet d'échelonner, via un organ-isme, le paiement de la caution en 36semaines maximum, moyennant des mensu-alités de 15 euros minimum)... L'autre sup-port : un film, un court métrage réalisé pardes stagiaires de l'Ecole de la 2e Chance.Tous les acteurs sociaux de la région se sont

retrouvés dans la salle d'exposition del'Espace Pierre Dac pour transmettre auxjeunes générations une méthode efficace pourla première installation dans un appartementlocatif. Un itinéraire bien cartographiépermettra aux adolescents et jeunes adultesde prévoir, d'une part, les démarches adminis-tratives utiles et, d'autre part, le budgetnécessaire aux dépenses obligatoires et àl'entretien de son espace privé.L'accent est porté sur le respect du bien-vivreensemble, chez soi et avec les voisins. Dansle film proposé par les jeunes de l'école, unjeu de rôle joué par les stagiaires met enscène toute une série de déconvenues quepeuvent vivre les primo-locataires. « Un filmessentiel et facilement transmissible »,souligne le directeur de l'école, Emmanuel LeLocat, qui, avec le soutien de la Missionlocale, de l'ACCP et le concours de la RégionChampagne-Ardenne a encadré la mise enoeuvre du chantier éducatif.

P.P

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En Bref

Concert - Noël

Leurs voix vous porteront...

Ecole de la 2e chance

Mon futur premier logement

Jusqu'à présent, le Concert "Vents et Voix de Noël" avait lieu à Notre-Dame en Vaux. Cette année, vu lesuccès, il se déroulera pour la première fois à la Cathédrale Saint-Etienne.

Les panneaux imaginés par les stagiaires del’Ecole de la 2e Chance posent les questions etapportent des solutions.

�Vente aux enchères au pro-fit d'HaïtiUne trentaine de tableaux et unedizaine de fers découpés, réalisés pardes artistes haïtiens, seront vendus auxenchères demain, samedi 18 décembreà 17h sur le théâtre du Père Noël, placeFoch. Le public peut découvrir les oeu-vres aujourd'hui vendredi dans la salleLépine de l'Hôtel de Ville de 10h à 12het de 14h à 18h. Les bénéfices de lavente seront reversés au collectif Haïtide France et à l'association Désirsd'Haïti.

�Marché de Noël à l'hôpitalL'association Sourire et Vie organisesamedi 11 décembre son marché deNoël à la maison de retraite du centrehospitalier de Châlons-en-Champagne.

�Cercle de silence pour sensibiliser sur les demandeurs d'asileA l'initiative d'enseignants du collègeNicolas Appert, de membres du Réseauéducation sans frontière (RESF) et de laLigue des Droits de l'Homme, un cerclede silence s'est tenu hier jeudi, de 18het 19h, place Foch à Châlons-en-Champagne, pour soutenir des famillesde demandeurs d'asile déboutées deleur demande et menacées d'arresta-tion ou de placement en centre derétention.Une heure durant, les sympathisants sesont tenus en silence afin de manifesterde façon pacifique mais ostensible leurrejet de la politique d'immigration enFrance et leur soutien indéfectible à cesfamilles, dont celle d'Arpi, scolarisée àNicolas Appert, et de son frère Hosvep,élève du lycée Oehmichen.

Société7 �CHÂLONS

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La semaine dernière, la projection del'Insee a ému les Champardennais.Selon l'Institut de la statistique, laChampagne-Ardenne sera la seulerégion de France à perdre des habi-tants en 2040 (-2%). Mais une étude,seulement régionale, publiée l'anpassé, projetait une fuite encore plusgrande à l'horizon 2030. Donc, larégion va gagner, élémentaire !�Jean-Paul Bachy, le président de la RégionChampagne-Ardenne, s'en est fortementému, dans les Echos de la semaine dernière,quitte à s'emporter un peu : « Ce sont desprojections de tendance antérieure, de laredite de choses fausses. » Il dénonçaitégalement « un manque de rigueur scien-tifique et l'absence de prise en compte despolitiques publiques et de nouveaux facteursd'attractivité. » Patrick Redor, le directeurrégional de l'Insee, nuançait : « Il s'agitd'hypothèses, il n'y a aucune raison depenser que les projections vont se réaliser. »Bah non, parce qu'une projection, ce ne sontjamais que des mathématiques, après tout. Etqu'effectivement, des évènements seproduiront d'ici 2040 qui infirmeront ouconfirmeront la projection.Le Président du Conseil économique, socialet environnement de la région Champagne-Ardenne (Ceser), Patrick Tassin, a évoqué

cette projection de l'Insee lundi : « Tout peutchanger, selon ce qui va se passer d'ici là.Ça peut-être mieux. Ou pis. » Patrick Tassinrappelait aussi, et surtout, que les chiffres,on peut leur faire dire ce que l'on veut.« L'an passé, la direction régionale del'Insee indiquait une baisse démographiquede la Champagne-Ardenne de 5,5% d'ici2030. Si on est à -2% en 2040, ça veut aussi

dire que la région, en fait, va gagner deshabitants entre 2030 et 2040, non ? » Bah,oui, toujours les maths : la différence, c'estun solde positif de 3,5% entre 2030 et 2040.De quoi rassurer Jean-Paul Bachy et les élusqui s'activent, partout dans la région, pourattirer la population.En attendant 2040, le plus court terme mon-tre le contraire. Toujours d'après l'Insee, et

Jean-Paul Bachy n'a pas manqué de lesouligner, la population champardennaise aaugmenté ces deux dernières années :1.338.850 habitants en 2009, 1.339.487 en2010, et 1.376.046 en 2011. Et l'âge moyendes Champardennais (39 ans) est inférieur àcelui de douze régions de France. Le taux denatalité y est aussi plus élevé que lamoyenne nationale, les permis de construirey sont en hausse de près de 2%, alors que lamoyenne nationale affiche une chute de18,5%. Enfin, selon les chiffres fournis parl'Agence nationale pour la création d'entre-prises, la Champagne-Ardenne est la régionde France la plus dynamique en nombre decréation de boîtes au cours des cinqdernières années. Il faut dire que beaucoupavaient fermé dans la période précédente. Çane va peut-être pas si mal que ça, finalement.Au Ceser, Patrick Tassin en profite pourprojeter une volonté : « Peut-on travaillersur un projet qui fédèrerait tous les acteurs,pour regarder notre région dans les décen-nies à venir. Je ne sais pas encore ce qu'ilfaut faire, mais je voudrais qu'on y travaille.Il faut notamment se donner les moyens demettre un terme au départ des centres dedécisions, qui continuent de quitter laChampagne-Ardenne et puis aussi bienregarder la place des seniors chez nous. »

Tony Verbicaro

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Démographie

Bien lire entre les chiffres !

Selon l'Institut de la statistique, la Champagne-Ardenne sera la seule région de France à perdre des habi-tants en 2040 (-2%).

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Le 24 novembre dernier, un arrêté préfec-toral a modifié les heures d'ouverture desdébits de boissons, cafés, bars et établisse-ments assimilés. Si les heures de fermetureont été allongées pour tout le monde leweek-end, les bars de nuit voient leur exis-tence même menacée.�À l'origine de cet arrêté qui fait beaucoup parlerdans la profession, c'est d'abord la nécessité de lut-ter contre l'alcool au volant qui a été prise encompte. L'arrêté prévaut sur tout le départementde la Marne, où d'après les chiffres, l'alcool esttrop présent dans les accidents de la route.Désormais, tous les établissements devront fermerleurs portes à 00h30 du dimanche au jeudi, à 2hles nuits du vendredi au samedi et du samedi audimanche et la nuit de la fête de la musique, et à3h du matin la nuit qui précède les jours suivants :Mardi-Gras, Mi-Carême,Ascension, 1er et 8 mai,lundis de Pâques et de Pentecôte, 15 août, 1erNovembre et 11 novembre. On n'a pas posé laquestion, mais quand même, ça fait sourire lesprofessionnels - et pas que - cette liste de jours oùils peuvent fermer plus tard.Allez savoir de quelleépoque ils sortent, ces jours-là. Maintenant, auxrestaurateurs et gérants de débits de boisson de

relancer les soirées Mardi-Gras, fêtes religieuses,commémorations de reddition ou d'armistice etfête des morts. Soirée spéciale Toussaint, ça lefait, non ?Sur les heures de fermeture, les établissementsdits classiques (restaurants, bars) gagnent unedemi-heure le week-end. Tant mieux pour eux.Ceux chez qui ça grince, ce sont les bars dits « denuit », ces lieux plutôt consacrés à l'after-work,

qui ouvrent en début de soirée et fermaient jusqu'àprésent assez tard, en fonction des autorisationsdélivrées dans les villes. Ces bars, souvent aussidénommés « bars à ambiance musicale » ciblentune clientèle qui ne sort pas en boîtes de nuit,réservées plutôt aux nocturnes plus courageux,qui sortent à partir d'une heure du matin.Avec cetarrêté, ces bars « de nuit » sont clairement endanger.

Après minuit, on ne mange plusCôté restaurants, l'article 1.2 de l'arrêté va fairerâler les mange-tard. « Les restaurants titulairesd'une des licences prévues au Code de la SantéPublique pourront accepter la clientèle désirantconsommer un repas jusqu'à minuit. » Ça vautaussi pour le kebab qui faisait tourner la brochejusqu'à pas d'heure pour les faims nocturne.Contradiction à l'article 1.3 : « Enfin, la vente deboissons alcooliques n'est plus autorisée à partirde 2 heures du matin, tous les jours de lasemaine ». En clair, un vendredi soir, après minu-it, on ne peut plus manger, mais on peut boire. Onne pourra plus éponger, en gros...Évidemment, les dérogations restent possibles :« des dérogations permanentes pourrontéventuellement, sur demande motivée du maire, etaprès avis des services de police ou de gen-darmerie, être accordées par l'autorité préfec-torale compétente pour tous les établissements dela commune ». D'autres dérogations, prenant encompte le caractère particulier d'un établissement(hors restaurant) sont aussi possibles. Ouf, onrespire ! Enfin, si les dérogations sont accordées.Dans tous les cas, au-delà de 3 heures du matin,c'est impossible.

Tony Verbicaro

Décidément, cette fin d'année est riche en rebondisse-ments ! Après de nombreuses polémiques et autantde désaccords, un nouvel arrêté préfectoral vient,cette fois, semer la discorde auprès de l'UMIH (Uniondes Métiers et des Industries de l'Hôtellerie).

�« On tombe dans le scandale! » Joël Oudin, président dusyndicat marnais, s'insurge contre les décisions du préfet.« La majorité de nos demandes a été rejetée. On n'a même pasété tenus au courant au syndicat, on a appris ça dans lapresse ! »Hormis quelques points positifs comme la fermeture desbars, repoussée à 2h au lieu de 1h30 les vendredis etsamedis, le reste fait enrager le président. Certains bars àambiance musicale, établissements dits de nuit, devront eneffet se plier à cette nouvelle règle et verront les dérogationsdont ils bénéficiaient jusque-là, s'envoler avec leur chiffred'affaires. « Cela va être très difficile et certains bars,notamment deux à Epernay, vont peut-être devoir fermerdéfinitivement ! ». D'autres seront également durement

touchés par les nouveaux horaires, comme les kebabs ou lesfast-foods qui ne pourront plus recevoir de clients aprèsminuit, ni servir d'alcool après 2h, de même que les restosd'ailleurs. Impossible désormais pour les consommateurs de

se restaurer après les douze coups de minuit. La professionest, n'ayons pas peur des mots, révoltée concernant cetteinterdiction. D'autant plus qu'elle est contradictoire quandon sait que les villes demandent à certains établissements defermer plus tard afin d'accueillir des clients sortants de ladernière séance ciné. Pire, explique Joël Oudin, cela s'ap-plique également en cas de mariage, qu'il soit organisé dansun restaurant ou dans une salle des fêtes avec traiteur. « Ducoup, on termine la fête au Vittel et au Perrier ! ». Et tout lemonde dehors avant 3h du matin, bien sûr... Évidemment,tout cela fait gronder mais ça n'est pas tout. Non, quand ondécide d'enquiquiner son monde, on le fait à fond. C'est ainsique les taxes s'invitent à la fête ! La taxe sur l'enseigne atriplé en un an, celle des ordures ménagères et les droits deterrasse ont presque doublé et la SPRE, filiale SACEM, aaugmenté de 75%, rien que ça. « Comment va-t-on pouvoirfinancer tout ça en fermant toujours de plus en plus tôt ? »Alors, travailler moins pour payer plus, nouvel objectif gou-vernemental ?

Claire Lagrange

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Vie nocturne - Arrêté préfectoral

Un arrêté préfectoral qui passe mal !

Vie nocturne - Arrêté préfectoral

Addition salée pour les bars-restaurants

Le 24 novembre dernier, un arrêté préfectoral a modifié les heures d'ouverture des débits de boissons,cafés, bars et établissements assimilés.

Coup de froid avec le nouvel arrêté préfectoral qui vient semer ladiscorde auprès de l'UMIH.

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À EpernayFranck Leroy a déjà écrit deux fois au PréfetFranck Leroy, le maire d'Épernay, a été le premier à réagir,en écrivant au Préfet dès le 7 décembre. « Je ne vous cachepas que ces nouvelles dispositions posent un véritableproblème à un certain nombre de gérants, en termes d'ac-cueil et de gestion de leur clientèle. En effet, Épernay estune ville touristique et une restriction trop importante deshoraires d'ouverture de certains établissements sparna-ciens risquerait d'avoir des conséquences néfastes pourleur activité, et, par là même, pour l'attractivité touristiquede notre commune et son économie. » Le premier magis-trat sparnacien regrettait plus loin : « Il semble qu'aucuneconcertation n'ait été menée avec les professionnels dusecteur (...) ». Franck Leroy demandait en conclusion auPréfet, Michel Guillot, de « revoir certaines de ces restric-tions ou d'accepter, avec bienveillance, les demandes de

dérogation. »Trois jours plus tard, le maire d'Épernay écrivait un secondcourrier au Préfet pour demander une « dérogation per-manente pour tous les établissements de notre commune,conformément à l'article 5 de votre arrêté ». Plus loin : « Jevous demande qu'une rencontre puisse être organiséeentre vos services, les représentants des professionnels dusecteur et la Ville d'Epernay. » Enfin : « Je trouve surprenantque l'arrêté départemental soit la simple transposition d'unaccord qui concernant uniquement la commune deReims. »Effectivement, à Epernay, où l'on boit du champagne plustard qu'ailleurs, ces nouvelles heures de fermeture posentproblème à plusieurs établissements. Et d'ailleurs, dès leweek-end dernier, pendant Habits de Lumière, destouristes anglais n'ont pas manqué de signaler leur incom-préhension, ne pouvant être servis en champagne au

coeur de la nuit. Quand à ceux qui souhaitaient mangerau-delà de minuit, après avoir profité un maximum desspectacles d'Habits de Lumière... Ils ont dû patienterjusqu'au petit déjeuner.

À Châlons« Vous connaissez un établissement qui fermaitau-delà de ces heures ? »À Châlons, René Doucet, le premier adjoint au maire, quia pris connaissance de l'arrêté préfectoral, pas deproblème : « Pour Châlons, l'usage fait qu'aucun étab-lissement n'est vraiment concerné. Ici, ils ferment plus tôtque ce que l'arrêté permet. »Bruno Bourg-Broc, le maire, ajoute : « Il faut bien régle-menter. Demandez aux habitants de la rue Herbillon. Lesforces de l'ordre y sont souvent sollicitées pour les nui-sances sonores. »

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Des députés ont refusé, le 1er décembredernier, en commission, de supprimer larègle qui interdit d'acheter plus de 5 car-touches de cigarettes à l'étranger, con-trairement à la demande de Bruxelles. Lesélus proposent une nouvelle hausse de prixau nom de la protection de la santépublique et des buralistes.

�Ces amendements figurent dans le projet de loide finances rectificative (PLFR) qui sera examinécette semaine en séance publique à l'Assembléenationale. Ils proposent de relever le minimumde perception pour 1.000 cigarettes de 173 à 180euros, ce qui ferait passer mécaniquement le prixdu paquet de cigarettes le moins cher de 5,40euros à 5,62 euros officiellement, soit 5,65 eurosdans la pratique. Tous les autres paquets serontensuite augmentés dans la même proportion, soit25 centimes qui s'ajouteraient à la hausse de 30centimes intervenue le 8 novembre. Pour lesachats à l'étranger, les députés ont renoncé à sup-primer les restrictions qui les limitent à cinq car-touches, voire dix sous conditions. C'est laCommission européenne qui, au nom de la librecirculation des biens, demande la suppression detoute référence chiffrée et son remplacement parla notion, plus floue, de "consommation person-nelle". Les associations de lutte contre le tabacont dénoncé une "décision incohérente" qui,selon le Comité national de lutte contre le tabag-isme, facilite "l'accessibilité à un produit dan-gereux". Pour les buralistes, très "en colère", cechangement va se traduire par une hausse desachats transfrontaliers. Le gouvernement qui sedisait, au départ, "contraint et forcé" de prendreune telle mesure a, depuis, assoupli sa position.La suppression a été proposée mi-novembre par

le ministre du Budget, François Baroin, et justi-fiée, devant les députés, par celui de la Santé,Xavier Bertrand, "faute de quoi la France seracondamnée, sans aucun doute, par la Cour de jus-tice des Communautés européennes". "Il y a desdécisions qui n'enchantent guère les responsablespublics et politiques (...). Cette décision, croyez-lebien, enchante encore moins le ministre de laSanté qui a obtenu l'interdiction de fumer dansles lieux publics", avait-il ajouté. Mais, XavierBertrand a annoncé, après avoir "travaillé avecFrançois Baroin un nouveau dispositif (...) quiconservera des limites". Plusieurs sourcesproches du dossier assurent que ce changementest le résultat d'une réunion mardi à l'Elysée avecdes représentants des ministères de la Santé et duBudget. Japan International Tobacco, fabricant decigarettes, rappelle qu'une directive européennede 2008 permet aux Etats membres d'estimer qu'à

partir de quatre cartouches, un achat par un parti-culier peut être considéré comme commercial etnon destiné à une consommation personnelle. Unautre industriel, British American Tobacco, s'in-terroge sur ce qui coûterait le plus cher à l'Etat :l'amende infligée par Luxembourg ou plusieurscentaines de millions d'euros de taxes nonperçues, si les fumeurs français vont acheter leurscigarettes en Belgique ou en Espagne où ellessont vendues moins cher. L'Etat perçoit 80% duprix d'un paquet, soit plus de 10 milliards d'eurosen 2010. Différentes études officieuses estimentqu'entre 12 et 22% des cigarettes consommées enFrance sont achetées ailleurs que dans le réseaudes 28.000 buralistes. Une étude officielle, con-fiée à la Mildt (mission interministérielle de luttecontre les drogues et les toxicomanies), est encours, selon les douanes.

AFP / OM-L

Consommation - Tabac

Entre taxes et... bonne conscience !

Des députés ont refusé, le 1er décembre dernier, en commission, de supprimer la règle qui inter-dit d'acheter plus de 5 cartouches de cigarettes à l'étranger, contrairement à la demande deBruxelles.

Dans la série « quand y'en n'a plus, y'en aencore », le dernier épisode a pour ciblela cigarette. En effet, les choses risquent debouger très prochainement. Pour l'instant,le gouvernement français est en pourpar-lers, mais il se pourrait bien que sous lapression européenne, la règle qui interditd'acheter plus de cinq cartouches de tabacà l'étranger soit supprimée. Parallèlement àcela, une énième augmentation seraitprévue sous peu... Au grand dam desburalistes, bien sûr. �En parcourant les bars-tabac rémois, on se rendvite compte de la température ambiante. Toussont unanimes et lancent d'une seule voix que legouvernement prend des décisions contradic-toires. D'un côté, il refuse d'accepter la proposi-tion européenne et rejette le retrait de ladite règle.De l'autre, il augmente régulièrement les taxes surle tabac, poussant les consommateurs hors deFrance... Pas très logique, en effet. Cette apparenteindécision échauffe les esprits, on pourrait mêmedire qu'elle les enfume : « Soit il est contre lavente transfrontalière, soit il est pour, mais qu'iln'augmente pas les prix... De toute façon, ce qu'ilveut, c'est juste encaisser des ronds. »Hormis cette contradiction flagrante et le constatamer qui en découle, les avis divergent plus ou

moins sur la question. A La Civette, rue de l'Etapeà Reims, ce nouveau rebondissement importepeu, au même titre que l'hypothétique fuite duclient : « On est loin des frontières donc ça vaencore, on ne court pas trop de risques à ceniveau là ». Ce qui choque le plus, ce sont lesécarts de prix. « Ça n'est pas normal qu'il y aitautant de différences entre les pays de l'Union

Européenne. En plus, il y a déjà trop de taxes, pasla peine d'en rajouter encore une couche ! ».Véronique, buraliste du centre-ville, s'inquiète,quant à elle, au sujet des taxes futures. À son avis,la règle concernée par la polémique doit êtremaintenue : « une cartouche achetée auLuxembourg par exemple, ne rapporte rien àl'Etat. Il va forcément perdre de l'argent.Comment va-t-il combler le manque à gagneraprès ? » Sans doute avec de nouvelles taxes...Son autre crainte est une conséquence directe dela prochaine hausse des prix : le marché noir, quipourrait en tenter plus d'un, compte tenu des tar-ifs. Enfin, d'autres propriétaires d'établissements oùl'on vend des cigarettes semblent fort peu con-cernés par tout ça et pensent que cela ne va paschanger grand-chose à leurs affaires. « Il y a tou-jours eu des gens qui partaient faire leursemplettes à l'étranger et il y en aura toujours .Peut-être un peu plus, c'est vrai, mais pas tantque ça. Car le prix à beau être nettement plus basailleurs, il va quand même falloir débourser pasmal d'argent pour acheter toutes ces cartouches.C'est quand même une somme ! ». Conclusion,ceux qui ont les moyens continueront d'aller voirailleurs, et ceux qui sont fauchés se feront encoreplus rouler !

Claire Lagrange

Pas un vrai tabac !

Une enième augmentation du prix du tabacinquiète les buralistes, plus que la libéralisa-tion des achats de cigarettes hors frontières.

En Bref�Stages d'échec Le club Reims Échec & Mat organise dansson local du 13 rue de l'Adriatique à Reimsdes stages de 14h à 17h. Initiation au jeud'échecs. Stage de 2 jours pour jeunes etados : lundi 20 et mardi 21 décembre(20€). Perfectionnement : Stage pouradulte et ados, le mercredi 22 décembre(10€) Il suffit de se présenter à l'animateurà 14h (le local se trouve dans l'enceinte de l'école maternelle Adriatique).Renseignements : 03.26.07.17.07 [email protected]

�Noël à la Maison de quar-tier Trois Fontaines!L'Espace trois Fontaines, Maison de quarti-er Les Sources, 211 rue Paul VaillantCouturier vous propose:Samedi 18 décembre, repas dansant defin d'année. Menu et programme sont àvotre disposition au secrétariat de l'EspaceTrois Fontaines.Du 20 au 31 décembre, l'accueil de loisirs(Centre de loisirs, 3 à 13 ans « le mondeimaginaire ».Jeudi 23 décembre: spectacle de fin d'an-née avec « Le Monde de Moussa », unspectacle de 45 min qui sera suivi d'ungoûter offert par le Père Noël. Plus d'infos sur www.maisondequartier-reims.fr ou 03 26 09 07 85 ou [email protected]

�« Tout ça ne devrait paschanger grand'chose »Comme à Reims, dans les bureaux detabac châlonnais et sparnaciens, on nemanifeste pas trop d'inquiétude sur la pos-sibilité pour les fumeurs d'aller acheterautant de paquets qu'ils le désirent enBelgique ou au Luxembourg. Un buralistechâlonnais : « On n'en entend pas vrai-ment parler. D'ici, ça fait un peu loin quandmême. Ceux qui avaient l'habitude de lefaire, ceux qui ne vont pas en Belgiqueexprès mais qui s'y rendent régulièrementpour des raisons professionnelles ouprivées, y faisaient déjà leurs cartouches etils continueront. De là à imaginer qu'ilsvont revendre... Franchement, je ne croispas que la plupart des gens pensent à malet à se faire de l'argent comme ça. Et si c'estle cas, ça sera forcément négligeable ».Confirmation à Epernay, chez un autreburaliste : « Les fumeurs qui achètent auxfrontières ne venaient pas chez nous, saufles jours de panne, ils ne viendront pasplus et ça ne se verra pas. » À propos de lanouvelle hausse « mécanique » du prix despaquets de cigarettes, pas plus d'émotion :« Vous savez, continue le buraliste châlon-nais, c'est la même histoire à chaque aug-mentation . Il y en a qui disent qu'ils vonten profiter pour arrêter, et on les revoit lelendemain. Allez, la veille de l'augmenta-tion, on vend un peu plus, mais c'est tout. »Retour à Epernay : « Le plus embêtant danscette histoire, c'est de changer les éti-quettes ! On vient de le faire ! »

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Les expéditions de champagne, en hausse constante depuis13 mois, ont enregistré une progression de 12,4% pour lestrois premiers trimestres 2010 par rapport à 2009.�"La tendance à la reprise se confirme et se conforte pourl'ensemble des marchés avec une progression très nette pourceux qui avaient particulièrement souffert l'année dernière àl'export", a indiqué à l'AFP Daniel Lorson, porte-parole duCIVC. Les pays tiers (hors Union européenne) enregistrent laplus forte progression avec un gain de 32,8% de janvier àoctobre 2010 et de 28% sur 12 mois glissant par rapport à 2009.Pour les pays européens, la hausse des ventes atteint 22% alorsque le marché national s'apprécie de 3,2% avec près de 122 mil-lions de bouteilles vendues. Si les grandes maisons et lescoopératives bénéficient largement de la tendance haussière, lesvignerons, plus ancrés sur la marché français, enregistrent un

recul des ventes de 4,2 %."Les vignerons continuent à subir les effets de la crise, maisd'une manière plus modérée, d'autant que le marché français seporte plutôt bien et que les opérations discounts à moins de 10euros de la grande distribution ont quasiment cessé", a préciséDaniel Lorson. Selon les chiffres du CIVC, depuis octobre 2009,les ventes de champagne ont franchi la barre des 317 millions debouteilles, renouant avec les scores des années d'avant la crise."Les deux derniers mois de l'année sont toujours déterminants,mais pour 2010 nous espérons atteindre le bon chiffre de 315millions de bouteilles expédiées", a poursuivi Daniel Lorson. En2009, la Champagne avait expédié 293,3 millions de bouteillesdans le monde, contre 322,4 millions en 2008 et 338,7 millionsen 2007, l'année record.

A.L / O.M-L

La flûte est trop étroite : les bulles viennentchatouiller le nez, masquant les arômes. Lacoupe est trop large, les laissant s'échapperde chaque côté du nez. Alors flûte oucoupe ?

�Pour déguster le champagne, les professionnelsrecommandent plutôt un verre à vin, un peu parti-culier. Idéalement, ce verre de forme tulipe estallongé comme un flûte, mais arrondi au milieu,soulignent sommeliers et producteurs. Car si lechampagne est la boisson festive par excellence,c'est avant tout un vin, qui se hume et se savourecomme un autre, les bulles en plus !Pour le Suédois Andreas Larsson, élu MeilleurSommelier du monde en 2007, "le verre optimalserait une sorte de flûte au corps légèrement pluslarge et une ouverture étroite pour mettre en

valeur le goût et les arômes. Il y a encore beau-coup de champagne servi dans des verres qui nesont pas au niveau", juge-t-il. Le sommelier desCrayères, restaurant gastronomique à Reims amisau point lui-même quatre modèles fabriqués spé-cialement pour son service depuis cinq ans parune verrerie de la région. Ils "restent inscrits dansl'esthétique d'une flûte, mais se rapprochent dessensations que peuvent apporter des verres à vin",explique Philippe Jamesse. Rejetant les formesgéométriques de certains verres, il privilégie l'ar-rondi "qui convient mieux au service du vin engénéral. Les arômes ont ensuite besoin d'être "re-concentrés à la surface du nez" en resserrant endouceur le verre".Car il faut savoir que c'est l'effervescence quitransporte ces arômes, en suivant les contours duverre. Belle harmonie en Champagne, où la plu-

part des maisons s'accordent grosso modo surcette forme pour déguster leur précieux breuvage."Ce qu'il faut, c'est un verre ovoïdal, façon ballonde rugby", résume Hubert de Billy, copropriétairede la maison Pol Roger à Epernay, qui recom-mande par ailleurs aux consommateurs de leslaver à l'eau chaude, sans détergent, pour favoris-er de jolies bulles.Même son de cloche chez Krug, dont les verres àdégustation s'"apparentent à des verres pour vinblanc" ou chez Bollinger, où le chef de caveMathieu Kauffmann dit avoir testé une trentainede verres avec chacune de ses cuvées avant de sedéterminer sur un modèle "compromis entre laflûte et le verre à vin", capable de s'adapter aussiaux grands millésimes.

AFP / O.M-L

Pureté, authenticité, respect du terroir, autant de conceptsdans l'air du temps qui incitent les viticulteurs de laChampagne à limiter, voire supprimer l'ajout de liqueursucrée après dégorgement pour valoriser la minéralité etla fraîcheur naturelle du roi des vins.

�"Jusqu'au milieu du siècle dernier, le champagne se con-sommait principalement en fin de banquet avec les desserts,et le demi-sec très sucré représentait une grande majoritédes ventes", rappelle Daniel Lorson, porte parole du Comitéinterprofessionnel des Vins de Champagne. "Dès lors que lamode a imposé le champagne à l'apéritif à partir des années1970, les viticulteurs n'ont eu de cesse de produire des vins”bruts” de moins en moins sucrés, jusqu'à l'apparition rela-tivement récente de champagnes non dosés", poursuit-il. Ledosage est l'opération ultime de l'élaboration du champagnequi consiste à ajouter une liqueur d'expédition plus ou moinssucrée après l'expulsion du dépôt de levures de fermentation(dégorgement). De 6 à 15 grammes de sucre par litre, lechampagne est "brut", en deçà de six g/l il est "extra brut"jusqu'au "brut nature" sans dosage. "La liqueur apporteéquilibre et harmonie au vin mais elle peut également êtreun masque à certaines imperfections. Les principes de diété-tique et l'attrait du public pour les produits nature plaidentpour la réduction du dosage", souligne Daniel Lorson.Installée au Mesnil-sur-Oger dans la prestigieuse "côte des

blancs", Delphine Cazals a commencé à produire en 1994, sa"Cuvée vive", un extra-brut dosé à trois grammes."Diminuer le dosage, c'est laisser s'exprimer la vraie per-sonnalité du vin et de son terroir, mais pour cela il faut desraisins mûrs, riches et très sains", explique la vigneronne.Son champagne peu dosé qui représente près de 20% de saproduction est issu de vieilles vignes aux arômes plus concen-trés et reste plus longtemps en cave afin de "casser l'acidité".Il y a aussi l'impact du réchauffement climatique qui engen-dre des vendanges précoces, avec des raisins plus chargés en

alcool. "Depuis plusieurs années, nous rentrons des raisinsriches et plus mûrs, nos assemblages sont plus denses ce quicontribue à l'allégement de la liqueur", note SandrineLogette, la chef de caves de la maison Duval-Leroy."Les goûts évoluent, le public accepte mieux l'acidité duchampagne dès lors qu'elle est bien intégrée à l'équilibre duvin", souligne-t-elle.Pour l'année 2011, tous ses bruts seront dosés à huitgrammes et pour la première fois, la maison Duval-Leroyproduira un "non dosé" élaboré à partir de pinot noir de larégion de Bouzy. "La tendance s'est installée : plus levigneron est jeune et plus son dosage sera limité maissurtout adapté à ce qu'il veut faire de son vin", confie Jean-Baptiste Geoffroy, vigneron à Ay. Selon lui, pour "les petitsvignerons qui représentent la haute couture du champagne",le dosage devient une variable d'ajustement "pour occuperplus d'espace dans la gastronomie". Le champagne nondosé, "c'est plus qu'une tendance, c'est l'avenir de laChampagne", estime de son côté Philippe Jamesse, somme-lier aux Crayères qui affirme que "tous les trois-quatre ans,on perd deux grammes de sucre".Selon lui, "la technologie est mieux maîtrisée sur la fermen-tation, donc il y a moins de correction nécessaire. On estplus proche du terroir et du plaisir".

A.J / O.M-L

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Champagne - Ventes

Champagne : ventes en hausse !

Champagne - Gastronomie

Flûte ou coupe ?

Champagne - Gastronomie

Maintenant, le champagne se boit moins sucré !

Les opérations discounts à moins de 10 euros de la grandedistribution ont quasiment cessé.

C'est l'effervescence qui transporte les arômes, ensuivant les contours du verre.

Les viticulteurs champenois suppriment l'ajout de liqueur sucréeaprès dégorgement pour valoriser la minéralité et la fraîcheur natu-relle du vin.

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Noël avant l'heure ! En ce 14 décembre,un flacon miraculé de la prestigieuse mai-son Veuve Clicquot a retrouvé provisoire-ment son port d'attache après un long voy-age et deux siècles au fond de la merBaltique, où depuis il reposait en paix avecd'autres congénères.�Le 17 juillet dernier, une dépêche AFPfaisait sensation dans de nombreuses rédac-tions, puis, l'information divulguée, lemonde viticole entrait en effervescence.« Une équipe de plongeurs a remonté d'uneépave en mer Baltique une bouteille de cequ'elle pense être le plus vieux champagneencore buvable dans le monde, un flacon deVeuve Clicquot qui pourrait avoir étéenvoyé par Louis XVI... dans les années1780. La sensationnelle découverte du vinbicentenaire, encore effervescent et « augoût fabuleux » selon une oenologue qui l'agoûté, a été faite par 55 mètres de fond aularge des îles Aaland, un archipel située àmi-chemin entre les côtes suédoises et fin-landaises ».Le feuilleton ne s'arrêtait pas là, puisque le31 août, on apprenait que les opérationspour remonter les bouteilles de champagne,vieux de deux siècles avaient débuté. « Entout état de cause, il semble que noussommes en train de récupérer le plus vieuxchampagne du monde », déclarait mêmeRainer Juslin, secrétaire permanent du gou-vernement des îles Aaland, ajoutant que lesbouteilles qui reposaient intactes au fond del'eau, ramenées à la surface, avaient étéestimées à des centaines de milliers d'euros.Le 16 novembre, après expertise, le douten'est plus permis : les bouchons à marque defeu sur le liège portent bien l'étoile, les ini-tiales « V. Clicquot . P, Werlé (l'associé de laMadame Clicquot) ». Sur les 168 bouteillesextraites de l'épave et remontées des pro-fondeurs, 47 appartiennent à la MaisonVeuve Clicquot, les autres flacons sontestampillés Juglar (maison de champagnechâlonnaise aujourd'hui disparue).En ce 14 décembre, au sein de la maison

mère, Fabienne Moreau, responsable desressources historiques chez Veuve Clicquotarbore un large sourire : « Je suis une histo-rienne comblée. C'est un instant chargé d'é-motion quand on sait que Madame Clicquotavait élaboré et dégusté ce vin avec son chefde cave. On devine sa signature dans le con-tenu et le contenant. Nous sommes à unepériode du compromis entre résistance duverre et recherche de l'esthétisme, car c'estune époque où les bouteilles arrivent sur lestables des restaurants. Le col est allongé etles épaules de la bouteille sont douces, c'estla bouteille champenoise ».

« Un vin vivant, pas un patrimoinearchéologique »Au 19ème siècle, (on avance de source offi-cieuse l'année 1840 pour la date présumée dunaufrage de ce navire qui transportait égale-ment du textile et de la bière), près de 170 000bouteilles de chez Veuve Clicquot étaientexpédiées chaque année vers la Russie, lesétats baltes ou encore la Finlande depuis le portd'Hambourg.Dans ce cas précis, chaque flacon retrouvé aété débouché, dégusté, puis, refermé avec desbouchons fabriqués sur mesure et serti de nou-veaux muselets. Les oenologues sontunanimes, toutes les conditions de conserva-tion étaient réunies pour que le vin ne souffrepas de ce voyage forcé au fond des mers. « Àtempérature constante avoisinant les 4°C, lechampagne n'évolue pas. L'obscurité totale, laprofondeur, les conditions de pression et l'hu-midité des bouchons ont été des alliées pré-cieuses dans la conservation du vin » préciseFrançois Hautecoeur, oenologue de VeuveClicquot. « La dégustation a permis desouligner le côté sucré du champagne (la modeà cette époque), l'absence de chaptalisation,mais surtout nous avons retrouvé des complex-ités aromatiques, une fraîcheur et unelongueur en bouche fantastiques. On a décou-vert des notes de fleur de tilleul, de citron vert,des arômes très complexes comme le muguet,associées à la pureté du Chardonay ».Et maintenant ?Le contenu de l'épave appartient légalementaux autorités des îles d'Aaland. L'archipel sué-dophone est rattaché à la Finlande, mais dis-pose d'un gouvernement local autonome. S'il aprêté temporairement un flacon originel à la

maison Veuve Clicquot, certaines bouteillesdevraient être vendues aux enchères, etd'autres préservées historiquement. Mais, unmystère reste entier, celui du nom du bateaudevenu épave. Un travail de fourmi va donc sepoursuivre pour son identification. Il fautmaintenant recouper les archives, les sourcesextérieures, les livres d'expédition, les docu-ments douaniers et les feuilles de routes desnavires... Plus qu'un feuilleton, c'est un nou-veau roman qui s'écri

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Champagne - Patrimoine

La Veuve Clicquot l'est un peu moins !

Reproduction du flacon avec bouchon en liège et ficelle (à l’époque, le muselet n’existait pas) et son document ayant permis d’identifier le miroir du bouchon.

Fabienne Moreau va maintenant s’atteler à identifier le navire qui s’est échoué au large des îlesAaland.

L’une des bouteilles retrouvées, sertie d’un nouveaumuselet et exposée temporairement dans unecrypte des crayères de la maison de champagne.

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Encore un livre sur le champagne !Non, sur l'appellation. Oui maisquand même, y'en a déjà eubeaucoup... Certes, les petites bullesont souvent fait parler d'elles.Mais cette fois, c'est différent.C'est un point bien précis de l'Histoireque Fabrice Perron et Yann Harlaut,tous deux docteurs diplômésde l'Université, ont décidéde mettre en lumière.�C'est donc un sujet trop méconnu, dontle centenaire se fêtera l'an prochain, queles deux auteurs ont choisi. « Lesrévoltes du champagne » racontentl'histoire d'un événement fondateur,d'un épisode clé pour l'AOCChampagne : la première réflexion sur ladélimitation, notamment géographique,de l'appellation. Les différents acteurs duChampagne ont alors dû apprendre àtravailler ensemble, ce qui a mal-heureusement conduit à de nombreusesrévoltes, entre départements mais égale-ment entre ouvriers et Etat. « C'est lepremier ouvrage à couvrir l'ensemble del'appellation. Il y en a déjà beaucoup surle sujet mais la plupart ont créé despolémiques. Ici, nous avons essayé deprendre du recul. » C'est donc avec unregard objectif et extérieur que le sujet

est abordé, afin de transmettre au mieuxcette tranche d'Histoire. Les textes sontde source sûre et les photographies, quiillustrent parfaitement le propos, sontd'une grande rareté. « Nous avons eu lachance d'avoir beaucoup de fonds par

rapport aux autres livres. Nous avonseu accès à des archives publiques etprivées grâce auxquelles nous avonspu collecter des photographiesméconnues » explique Fabrice Perron. Enutilisant les témoignages qu'ils ont

recueillis, les deux auteurs espèrent doncoffrir aux lecteurs la possibilité de mieuxconnaître leur histoire car aujourd'huiencore, et ce dans les vignobleseux-mêmes, cet épisode reste relative-ment flou.Leur regard d'historiens ne les empêchepas pour autant de rester simplesdans leurs propos : « Nous n'avions pasla volonté de faire un livre gros etindigeste, mais quelque chose d'accessi-ble à tous, et pas seulement aux connais-seurs. » C'est d'ailleurs la raisond'une dédicace qui aura lieu dansune boucherie de Saint Rémi.« Nous voulons être au plus près detous.» Voilà une manière originale derencontrer un public toujours plus largeet différent !

Claire Lagrange

Dédicaces : samedi 18 décembreà 15h à la boucherie« Gourmets et Gourmands »,38 esplanade Fléchambault à Reimset dimanche 19 décembrechez Guerlin - Privat,place d'Erlon entre 16h et 18h.Disponible en librairie à 24€.

Champagne - Livre

Quand le champagne se révolte !

Fabrice Perron : « Nous n’avions pas la volonté de faire un livre gros et indigeste, mais quelquechose d’accessible à tous ».

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Passion née peu à peu à la fois de l'amour de la nature, duterroir, de l'art culinaire dans la recherche des goûts et dessaveurs, un couple de Rémois s'est lancé depuis quelquesannées dans la culture des truffes. Cadeau original en cettepériode de fête, vous pouvez même (vous)offrir un chêne truffier !

�Produit fabuleux et mystérieux, la truffe « tuber mélanosporum», celle du Périgord (car il en existe d'autres), se cache pour naîtreet grossir, laissant quelques indices de sa présence, par les « brûlés» repérables au pied de certains chênes. Seul un odorat animalaverti (cochon ou chien spécialement dressé pour sa recherche)pourra la découvrir. Mûre entre décembre et fin février, la truffe duPérigord, sortie de terre, c'est un arôme à nul autre pareil qui enbouche flattera plusieurs de vos sens. Mais cette merveille de lanature est le résultat d'un processus long et complexe, un défiqu'ont choisi de relever Francine et Bernard Landureau.Un projet réfléchiOriginaire de Dordogne, Bernard, psychologue à Reims, pour quila dure ruralité n'a aucun secret, pensait depuis 10 ans à créer sapropre truffière. Avec son épouse Francine, enseignante, ilsinvestissent alors dans 15 ha de terres agricoles (ancienne propriétécéréalière) à Montendre, non loin de Jarnac, à une cinquantaine dekilomètres de Sarlat, à l'extrême sud de la Charente-Maritime, auxconfins de la Dordogne et de la Gironde et créent leur SCEA(Société civile d'exploitation agricole) au nom sans équivoque de« Diamant noir ». « Le choix géographique a été le résultat d'uneanalyse rigoureuse : plusieurs prélèvements de terre dans dif-férents endroits de la parcelle ont été analysés par un laboratoirespécialisé afin de vérifier que les caractéristiques des sols conve-naient à notre projet. C'est une région au sol argilo-calcaire, caill-outeux, idéal pour accueillir les chênes - truffiers » explique ent-housiaste Francine.Des chênes, qui n'ont rien à voir avec celui de Saint Louis. Ici, ce

n'est pas la même justice qui est rendue. Ceux-là sont chétifs etdépassent rarement trois mètres à maturité, ce qui ne les empêchepas d'être extrêmement résistants comme le précise Francine : «C'est l'histoire d'un combat entre un arbre et un champignon,espèces concurrentes sur un même territoire. Plus la truffe seraforte, plus l'arbre sera faible et plus la truffe grossit .... Jusqu'à lalimite fatale à ne jamais dépasser, la mort du chêne qui condamn-erait aussi son divin parasite ».Parrainez un arbre et profitez de ses... truffes !Pour développer et faire prospérer la société, une idée a doncgermé dans l'esprit de nos passionnés. « Nous avons lancé leprincipe de parrainage. Ainsi, pendant 25 ans pour certains denos chênes, en devenant parrain d'un ou plusieurs arbres (200€TTC le chêne, contrat certifié devant notaire, etc...), vous béné-ficierez 5 à 6 ans plus tard puis chaque année de la moitié de larécolte. Nous sommes encore actifs, la retraite ce ne sera que dansquelques années, alors pour le moment, malgré des allers et

retours incessants entre Reims et Montendre, un agriculteur entre-tient et gère le domaine agricole en notre absence. Les premièresrécoltes pointant bientôt le bout de leur truffe, nous assuronsnous-même cette récolte et pour ce, nous allons investir dans deuxchiens truffiers. Si le Lagotto Romagnolo (race italienne) est trèsprisé, les Labradors sont d'excellents « chasseurs » de truffes, toutest question d'apprentissage et de relation de « jeu » avec son maître ».Le calcul (voir encadré) s'effectue sur la base de la moyenne dupoids de truffes récoltées sur l'hectare réservé aux parrainages.Chaque parrain recevant la quantité de truffes correspondant auprorata de chênes détenus sur cet hectare. Si pour le moment, cinqhectares de chênes truffiers ont déjà été plantés, à raison de 450pieds à l'hectare (une plantation dense implique un récolte plusrapide), une nouvelle campagne de plantation doit débuter en févri-er prochain, le moment de proposer à nouveau aux amateurs detruffes un hectare en parrainage.En cette période de fin d'année, ce peut être également une idéeoriginale de cadeau à offrir à ses proches, enfants ou petits-enfants.

O.M-LPlus de renseignements sur www.truffes-diamant-noir.com [email protected] ou encore au 03 26 07 15 99.

Insolite - Gastronomie - Cadeaux de Noël

Des Rémois qui ont eu du flair !

Sur un sol déshérité, petit chêne deviendra grand, mais pastrop… et celui-ci produira d’ici 2 ans.

�Prenez vos ardoises !Si Monsieur X est parrain de 20 chênes (200 € TTC l'arbre),sur une parcelle d'un hectare ( 450 arbres), dont la récolte aété cette année là de 46kg sur l'hectare (une moyenne). Aprèscalcul : 46kg / 450 = 103g. La récolte moyenne est donc de103 g de truffe par chêne, donc pour 20 chênes, cela revientà 2 060g. Monsieur X parrainant 20 chênes, il ne percevraque la moitié (dixit le contrat) donc 1,03kg de truffes. Larécolte lui sera remise mensuellement au fur et à mesure dela récolte. Le cours actuel de la truffe du Périgord est de l'or-dre de 1 000€ le kg !

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Les opposants au maire d'Epernay,vainqueurs au Tribunal, devaient avoirun peu le... entre deux chaises. S'ilsposaient trop de questions, ils pas-saient pour des énervants ; s'ils enposaient peu, on aurait dit “tout çapour ça”. Pour marquer le coup, sansdoute, ils n'en donc pas posé du tout.Mais avant d'en arriver à la séancedes questions diverses, sans question,donc, les débats ont été tout de mêmeanimés, comme d'habitude.�À peine la nomination d'un secrétaire deséance passée, premier acte de tout conseilmunicipal, et Marc Lefèvre, leader MRCd'Epernay sur le papier, réclamait une décla-ration liminaire. Un quart d'heure de joutesverbales entre lui et Franck Leroy. MarcLefèvre rappelait « la victoire » devant leTribunal Administratif : « Vous avez bâillon-né l'opposition depuis des années (...) Ceconseil n'est qu'une chambre d'enreg-istrement (...) Ce soir s'instaure un véritabledébat (...) La démocratie exige un combatpermanent à Épernay (...) Vos sourires sym-pathiques cachent aux Sparnaciens votrevéritable fonctionnement (...) La justice estpassée, l'opposition n'est plus bâillonnée,nous respirons enfin. » Et le maire de répon-dre, non sans humour : « Vous ne manquezpas d'air ! Vous pouvez critiquer ma façonde gérer la ville, mais certainement pas direque “la démocratie est de retour” (...) Onn'a pas été élu pour ça, Monsieur Lefèvre(...) Les Sparnaciens se contrefichent de ceschamailleries. » Marc Lefèvre poursuivait :« Je ne peux pas vous laisser dire ça,Monsieur le maire. Vous aviez modifié lerèglement intérieur pour limiter nos inter-ventions. » Franck Leroy : « Oui, parcequ'un soir, un conseiller municipal d'opposi-tion, je ne sais plus qui, m'avait posé douzeou 14 questions ! ». Michel de Lillo :« C'était moi. Et j'assume. » Le maire : « Lesquestions diverses ne doivent pas devenir unsecond conseil municipal, plus long que leconseil, et certainement pas avec des ques-tions sans intérêt pour les Sparnaciens. Cen'est pas fait pour savoir si tel banc munici-pal devrait être orienté au Nord ou à l'Est. »Marc Lefèvre arrête là, Michel de Lillo pour-

suit, avec plus de virulence : « Monsieur lemaire, vous tenez des propos désobligeants àl'encontre des conseillers d'opposition, maisaussi envers d'autres personnalités endehors de la municipalité. Vous avez manquéde respect à notre égard, dans la pressenotamment. Par ailleurs, je vous demande dene plus écrire dans la libre expression dubulletin municipal. Vous savez que vousn'avez pas le droit de le faire. Sinon, jesaisirai de nouveau le Tribunal Administratifpour cette question, et vous savez très bienque vous perdrez. » Franck Leroy de con-clure : « Essayez d'élever le débat de cetteassemblée s'il vous plaît. Cessez de me com-parer à un dictateur, de dire que je ne suispas démocrate. Travaillez vos dossiers. » Finde l'échange. Durée totale : 15 minutes.

Tout le monde d'accord sur la réforme descollectivitésLa suite du conseil municipal a été plus clas-sique. Les débats d'orientation budgétairepour 2011 y ont débuté. La majorité asouligné, comme dans toutes les collectivitésactuellement, la difficulté de bâtir un budgetdans le cadre, pour la première fois, de laréforme de la fiscalité des collectivités terri-toriales. L'opposition a dit partager avec le

maire les regrets sur la réforme. Cela dit, lafiscalité sparnacienne n'augmentera pas,pour la sixième année de suite. A titre com-paratif, la tendance, dans les villes de lastrate 20.000 à 50.000 habitants, est à lahausse. C'est stable à Épernay, mais commela ville partait de plus haut, les Sparnaciensont une taxe d'imposition encore plus élevée(1,5 point environ) qu'ailleurs. Côté endette-ment, la masse de l'encours est remboursablesur un peu plus de quatre ans à Epernay, ledélai est de près de huit ans dans les villescomparables. Et la ville devrait voir sacapacité d'autofinancement grimper de 17%.La suite du conseil, les adoptions dedélibérations, a fait l'objet de quelqueséchanges « appuyés » entre le maire oud'autres représentants de la majorité et l'op-position, mais ça a quand même défilé. Et ons'est donné rendez-vous au 17 janvier.

Tony Verbicaro

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7 JOURS À EPERNAY

Conseil municipal

Pas de questions ?

Un conseil municipal agité, au moins en début de séance.

�vendredi 10 : Habits de Lumière25.000 visiteurs le long de l'avenue de Champagne pour le début du tournage.

�samedi 11 : Habits de Saveurs2.000 curieux regardent les démonstrations des chefs de la région. Et dégustent.

�dimanche 12 : Habits d'automobilesPlus de 450 véhicules anciens sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.

lundi 13 : Conseil municipalAu menu, le débat d'orientations budgétaires et bien sûr, les échanges entre le maire et l'opposition.

�mercredi 15 : Procès du MillesiumLe procès de l'affaire du Millésium s'ouvrait ce mercredi au Tribunal correctionnel deChâlons-en-Champagne. Six prévenus, dont Michel Boulonnais, ancien président de laSEM Millesium'Evenements et ancien président de la Communauté de communesd'Epernay, sont jugés pour notamment pour détournement de fonds publics. Le procès avaitété retardé en l'attente d'une décision du Conseil constitutionnel sur le droit au silence engarde à vue.

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�Libre expression : le maire ou la majorité peuvent-ils s'y exprimer ?Michel de Lillo l'annonçait au maire lundi (lire ci-dessus) : « Je saisirai le TribunalAdministratif si vous continuez d'écrire dans la libre expression du journal municipal. Et voussavez que vous perdrez. » Que dit la loi en la matière ? L'article L2121-27-1 du CodeGénéral des Collectivités Territoriales, créé par la Loi n°2002-276 du 27 février 2002,indique : « Dans les communes de 3.500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse,sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et lagestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appar-tenant pas à la majorité municipale. Les modalités d'application de cette disposition sontdéfinies par le règlement intérieur. » La loi ne parle pas de l'expression de la majorité ou dumaire. Deux jurisprudences, au moins, existent et se contredisent.A Dijon, en 2003, le Tribunal Administratif saisi a considéré que les dispositions législatives,si elles prévoient un espace réservé aux conseillers n'appartenant pas à la majorité, ne fontpas obstacle à ce que les pages des publications municipales créées à cet effet soient égale-ment ouvertes aux conseillers de la majorité municipale. Si le législateur n'a pas jugé néces-saire de consacrer ce droit d'expression pour tous les conseillers municipaux, rien ne s'op-pose donc à ce que les bulletins diffusés par les communes comportent un espace pour lesélus de la majorité. A Rouen, en 2005, le Tribunal Administratif a lui considéré que l'espaceréservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale leur estspécifiquement dédié (...) Qu'en dirait le Tribunal Administratif de Châlons, au cas où ?Si l'on quitte le champ purement juridique, des spécialistes relèvent la schizophrénie de l'ex-ercice : considérant qu'un bulletin municipal est suffisamment objectif pour répondre à lamission de service public d'information (droit d'information du citoyen inscrit dans le CodeGénéral des Collectivités Territoriales) qui lui est assignée, pourquoi la majorité ne pourrait-elle pas s'exprimer dans la libre expression? D'autres estiment que l'éditorial du premiermagistrat est l'expression de la majorité, et donc, que les tribunes libres sont dédiéesuniquement aux groupes minoritaires.

EPERNAY

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Le week-end dernier, Habits de Lumière, qui cette année avec pour thème: le cinéma, a connu un joli succès populaire : 35.000 visiteurs sur leweek-end, 25.000 estimés le vendredi soir, avenue de Champagne. Les traditionnels éclairages des maisons de Champagne et les dégustationsqui vont de paire, l'interminable - que du bonheur - feu d'artifice étaient au rendez-vous, comme chaque année. Les spectacles proposés autourdu cinéma ont plu, avec une mention spéciale pour le faux tournage, plus vrai que nature assuré par "la Française des Comptages". A tel pointque Claude Lelouch lui-même, invité d'honneur d'Habits de Lumière 2010, souhaite promouvoir ces jeunes talents auprès du Festival de Cannes !Pendant trois jours, Épernay, c'était un peu Cinecitta. César d'honneur également pour les Habits de Saveur, le samedi, et le rendez-vous desautomobiles de collection qui s'est déroulé le dimanche.

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Retour en images

Habits de Lumière 2010, festival du cinéma d'Epernay !

Sous les projecteurs. Une parade délirante, comme dans un festival de cinéma. L’histoire du cinémaen son et lumière sur la façade de l’Hôtel de Ville, et les voitures myhtiques : Batmobile, Ghostbusters,et la Delorean de Retour vers le futur.

Guinguette. Champagne, évidemment, illuminations de Noël, et aussi danse populaire comme ici chez De Venoge. L’ambiance y était.

Des figurants par milliers. Dans le rôle principal, l’avenue de Champagne. « La plus belle avenue dumonde », entendait-on en voix d’ambiance.

Parade automobile. Rassemblement de plus de 400 véhicules de collection sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, l’un des plus grands rendez-vous de voitures anciennes du Nord-Est de la France. Avecl’ambiance de la fanfare des Boules de Feu.

Transmission. Le savoir-faire des élèves du lycée viticole d’Avize est observé de près. Du panier de laménagère à la cave pour monsieur, chacun récolte les astuces des (jeunes) professionnels, pour met-tre en bouche des produits de choix.

La Caravane ensorcelée. Posée sur l’avenue de Champagne, la caravane de la Pellicule ensorceléeprojetait, dans l’intimité, des courts métrages. Avec le souci d’une programmation adaptée pour lafamille. Une bien étrange boîte à images.

Littérature culinaire. A la médiathèque centre-ville, une vente de livres gastronomiques organisée parle Rotary Club. Les bénéfices des ventes sont reversés à la lutte contre l’analphabétisme.

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Habits de Saveur. De chaque côté de la barrière, tous les sens sont en éveil. Coup de feu pourChristophe Bernard (La Grillade Gourmande à Epernay) qui prépare un filet de sandre aux lentillonschampenois.

D'un film à l’autre. Autobiographie vouée dans un premier temps au cercle familial, Claude Lelouchrembobine son passé et propose à revoir, grâce à des rushes inédits, sa vie de metteur en scène. 50ans d'expériences professionnelles.

Décors de cinéma. L'exposition de peintures de décors de cinéma, d'Alexandre Trauner, est visiblejusqu'au 15 janvier à la médiathèque centre-ville.

Littérature culinaire. A la médiathèque centre-ville, une vente de livres gastronomiques organisée parle Rotary Club. Les bénéfices des ventes sont reversés à la lutte contre l’analphabétisme.

Société17 �EPERNAY

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N°109 du 17 au 23 décembre 2010

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Football L2 Stade de Reims - Clermont

Une victoire à la maison avant les fêtes ?Le Stade de Reims reçoit Clermont FootAuvergne ce soir à Delaune (20 heures).Un dernier match à domicile avant latrêve, qu'il faudra absolument gagner,comme tous les matches à la maison.

�Le dernier entraînement, hier auxThiolettes, s'est conclu par un nouveaudépart à l'infirmerie. Dans le tout dernierjeu, Florent Ghisolfi s'est fait une entorsede la cheville. Il est forfait pour ce soir faceà Clermont et incertain pour le déplacementà Evian mardi. D'ici là, il faudra battreClermont. Les Rémois ont pris l'habitudede jouer sous pression à Delaune depuis ledébut de la saison. Et là, tout le monde lereconnaît, il faudra commencer à jouer dèsle début du match, et pas à la mi-temps,comme contre Nîmes. Hubert Fournier :« Sincèrement, si on joue 95 minutes auniveau de la seconde période face à Nîmes,je ne vois pas comment on ne peut pasprendre les trois points. » Et du coup,« rejoindre un adversaire direct au classe-ment, poursuit Vincent Gragnic. » En casde succès, Reims compterait 19 points,comme son rival du soir. « Et en plus, onirait jouer à Evian un peu plus léger, con-clut Julien Toudic, et pourquoi pas y réus-

sir quelque chose. »La recette pour ce soir, les Rémois la con-naissent. Ils l'avaient appliquée à la perfec-tion contre Angers. Vincent Gragnic :« Presser haut, dès le coup d'envoi, mar-quer vite, et se rendre le match facile. » Lemeneur rémois sera titulaire ce soir. Avalée,la déception de Sedan, où il n'avait pastrouvé place dans le groupe. Le numéro 8

stadiste revient d'ailleurs sur cet épisode :« Physiquement, je vais très bien. Même sicertains pensent le contraire, vous les jour-nalistes, notamment. Ce n'est pas parce queje perds deux ou trois ballons dans unmatch que ça ne va pas. Je pense que jeveux rééditer mon match contre Angers àchaque fois, et peut-être qu'en voulant tropbien faire... Mais bon, je n'ai pas de souci.On m'a tellement dit de faire attention, quela reprise, ce n'est pas forcément simple,qu'il y a des problèmes musculaires. Je vaisaux soins quand il faut, je fais attention, ettout va bien. » Et si Vincent Gragnic va,c'est tout le Stade qui va...

T.V

Vincent Gragnic, titulaire d'entrée ce soir.

� Coupe de France : Reims - Montpellier et Raon-l'Etape -SézanneLe tirage au sort des 32e de finalede la Coupe de France n'a pas ététrès généreux pour les deux clubsmarnais encore en lice, mais il y aquand même des motifs de satis-faction. Samedi 8 janvier, à 15heures, le Stade de Reims recevraMontpellier, club de Ligue 1 quiconnaît une bonne premièremoitié de championnat, mais aumoins, ce sera à Delaune. EtSézanne (DH), l'un des petitsPoucets à ce stade de la compétition (il reste six équipes de Division d'Honneur) devra jouercontre une CFA, les Vosgiens deRaon-l'Etape, mais là-bas. Autantdire que les hommes de Jean-Louis Mazzéo seront condamnés à l'exploit pour pour-suivre l'aventure.

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Football - Stade Auguste-Delaune

Un synthétique bientôt à Delaune ?

�Le groupe rémois face à ClermontLe groupe rémois : Agassa, Martin ;Aubey, Barbier, Glombard, Ichane,Tacalfred ; Deaux, Gacem, Gamiette,Gragnic, Ramaré, Thonnel ; Amalfitano,Fauré, Fortes, Toudic. Absents : Ghisolfi(entorse cheville), Liébus (entorsecheville), Weber (reprise), Kodjia(reprise), Gamboa (reprise), Fontaine(reprise), Krychowiak (suspendu), Mandi,Biancalani (choix de l'entraîneur).

Nous évoquions la question il y a deuxsemaines avant le match du Stade deReims à Sedan et la problématique poséepar les règlements de la Ligue deFootball Professionnel, qui obligent lesclubs à mettre en oeuvre des moyens quiparaissent indécents d'un point de vuehumain, financier et écologique. Cettesemaine, à Delaune, on a chauffé lapelouse aussi, pour que Reims - Clermontse tienne ce vendredi soir. Mais vu l'étatde la pelouse de Delaune, en toutessaisons, la question de passer au synthé-tique pourrait intervenir assez vite.

�Faut chauffer, sinon, c'est 20 000€ ! Voilàla contrainte qu'exerce la Ligue de FootballProfessionnel sur ses clubs afin qu'ils mettenttout en oeuvre pour que les matches sedéroulent à la date prévue. Parce que lecalendrier est surchargé et que c'est devenutrès compliqué de reporter des matches. Pourcomparer, en Allemagne, où le climat estpeut-être un peu plus rude qu'en France, maiscela dit très comparable, dans le dur del'hiver, on ne joue pas. La trêve dure pluslongtemps (dix jours de plus). Et enBundesliga, on joue à 18 clubs, pas à 20, et laCoupe de la Ligue, aussi peu intéressantequ'ici, à part financièrement, se déroule l'été; la compétition sert aussi de matches de pré-paration aux clubs de l'élite.D'accord, cette année, ici, le froid et la neigesont arrivés très tôt. Mais quand même. À 18clubs et avec une trêve hivernale plus longue(cette saison, à titre d'exemple, le Stade de

Reims joue son dernier match mardi 21décembre à Evian et reprend le 8 ou le 9 jan-vier par un 32e de finale de Coupe de Francecontre Montpellier), il y aurait sans doute eudes dates de reports possibles.Bref, cette semaine à Reims, on a donc bâchéla pelouse et installé un système de ventila-tion d'air chauffé (cinq machines) pour main-tenir la température du terrain afin que lematch soit jouable. Quatre souffleurs alimen-tés par des groupes électrogènes et des sys-tèmes de chauffage au fioul ont été posélundi et le tout sera retiré à quelques heuresdu coup d'envoi. Le comité local du Parti de

Gauche rémois s'en est ému dans un commu-niqué, dénonçant les dépenses générées (à lacharge du club, dont la structure profession-nelle est privée), l'impact écologique et rap-pelant que dans le même temps, des sans abrisouffrent du froid. Le Parti de Gauche invi-tait d'ailleurs tous les sans abri à se rendre austade Auguste-Delaune pour profiter d'unpeu de chaleur en se mettant sous la bâchechauffée.Tout ça peut-être pour rien, s'il a tropneigéEn termes de coût, on n'en est pas à l'équiva-lent de l'amende LFP, mais pas loin. Entre les

6.000€ de location des machines chauffanteset les 7.000 litres de fioul, à 0,70€ le litre,plus les coûts humains pour la maintenance,on ne devrait pas être loin des 15 000€. LeStade de Reims s'est donné tous les moyenspour que le match se joue. Même s'il neigebeaucoup ? Jusqu'à cinq ou six centimètres,avec quelques tracteurs et une quarantained'agents, tout sera déblayé à temps. Ça s'estdéjà produit dans le passé. Au-delà, s'il esttombé les dix à quinze centimètres annoncés? On assure que oui. D'autres voix disent queça compliquerait sérieusement la tâche. Et sile terrain ne peut pas être déneigé avant lematch, on reporte, forcément, et toutes sesdépenses n'auront servi à rien.Adeline Hazan, la maire de Reims, nes'émeut pas particulièrement de la situation :« Je n'ai pas d'état d'âme. Si c'était au détri-ment du chauffage dans les écoles ou lescrèches par exemple, il y aurait question. Lapelouse du stade Auguste-Delaune est glob-alement en mauvais état. Elle pousse mal etla meilleure solution semble de passer ausynthétique, ce qui règlerait les problèmes dejouabilité en hiver. » Et le projet pourraitbien être inscrit à un relatif moyen terme. EnFrance, Sochaux, le premier, Nancy, cettesaison, ou encore Lorient, sont passés ausynthétique. Ça a fait débat dans le petitmonde du football en début de saison, l'été.Mais là, tout le monde semble reconnaîtreque c'est sans doute la bonne solution. Lamenace des 20 000€ d'amende de la LFP,oubliée. Et les dépenses indécentes pourchauffer un simple terrain de football, aussi.

Tony Verbicaro

Coût global de l'opération : environ 15.000€.

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Basket Pro B : CCRB - Quimper

Surtout, ne pas sous-estimerl'adversaire !

Le CCRB qui reste sur trois victoiresde rang, reçoit ce vendredi 17 décembreà 20h à Châlons-en-Champagne,l'équipe de Quimper, lanterne rougede la division.�Quel joli mois de décembre ! Jamais cettesaison le Champagne Châlons Reims Basketn'avait pointé le bout de son nez aussi haut auclassement de la Pro B : 7ème en compagnie deLille et Aix-Maurienne. Il faut dire que depuisjustement la défaite à domicile face à Aix-Maurienne (84-87), le 26 novembre dernier,l'équipe de Nikola Antic s'est révélée,enchainant trois succès de suite : à Lille (86-84),face à Boulogne (74-62) et à Nantes (89-78).Cette belle série est donc toujours en cours et lavenue de Quimper, le dernier de la classe encompagnie de Charleville-Mézières, sembleêtre l'occasion idéale pour que le CCRB con-firme son excellente forme du moment.Méfiance quand même !« On doit absolument battre Quimper. Si on negagne pas ce match, nos performances précé-dentes n'auront servi à rien » déclare d'ailleurssans équivoque Nikola Antic. Pour autant, lecoach marnais a bien conscience qu'il ne fautpas sous-estimer cet adversaire. « Il ne faut paspenser qu'on est devenu les rois du monde en unmois » prévient-il. D'ailleurs, Bryan Mullins etses coéquipiers feraient bien de se méfier, carchaque week-end réserve son lot de surprises.Nantes, leur dernière victime, peut en témoi-gner. Il y a trois semaines seulement, les Nantaisrestaient sur deux succès probants acquis à l'ex-térieur face à Boulogne et Dijon. Pourtant,quelques jours plus tard, dans leur salle, ils suc-combaient d'un petit point aux assauts de...

Quimper ! Depuis cet exploit, les Bretons ontfait trembler l'ogre dijonnais, s'inclinant enBourgogne 61-59, avant de s'imposer cettesemaine chez eux au détriment de Clermont(69-68). Habituée depuis plusieurs saisons àbatailler pour sauvegarder sa place en Pro B,l'équipe coachée par Olivier Cousin est capable,sur un match, du pire comme du meilleur.Menée par l'ancien RémoisAurélien Rigaux (en2007-08), cette formation compte notammentdans ses rangs deux snipers de talent : l'intérieurUS Marvin Jefferson (14,8 points et 6,7rebonds) et l'arrière lituanienMarius Runkaukas15,6 points).Le CCRB au completPour cette rencontre, l'avant-dernière de l'année,Nikola Antic pourra compter sur un groupe aucomplet. Les hommes en forme côté marnais :le meneur Bryan Mullins (18 pts et 5 passes àNantes), qui revient à 100% de ses moyensaprès sa blessure à une cheville, l'intérieur ChrisDaniels, qui affiche des stats remarquables, 19,5pts et 9,5 rebonds demoyenne par match depuisle début de la saison, et plus surprenant, JulienBestron. L'intérieur français, membre du RCBchampion de N1 la saison dernière, reste sur desprestations très convaincantes : 14,6 pts et 4rebonds demoyenne lors des trois dernières ren-contres. Désormais, avec dix joueurs opéra-tionnels à sa disposition, le CCRB de NikolaAntic a aujourd'hui les moyens de ses ambi-tions.

Julien Debant

CCRB -Quimper, vendredi 17 décembre à 20h auPalais des Sports Pierre de Coubertin à Châlons-en-Champagne.

Face à Quimper, le CCRB de Nikola Antic aura l'occasion d'obtenir un 4ème succès consécutif.

� Epernay - Le Creusot de nouveau reportéLe match de la 11e journée aller, en deuxième division fédérale, qui devait se tenirdimanche 12 décembre au départ à Paul-Chandon et qui avait été reporté à cedimanche 19 décembre, à de nouveau été reporté à une date ultérieure, en raisons desconditions météorologiques.Il y a deux semaines déjà, les Sparnaciens n'avaient pas joué à Drancy, pour les mêmesraisons.

En Bref

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... il en sort 80 chroniques quifont revivre la Champagne desannées trente à nos jours, sousla plume d'Yves Chauvé.�« Dans mon bric-à-brac en carton il ya de tout. Tout ce qu'une vie peut ramassersur sa route : du meilleur comme du pire.Du solide comme de l'éphémère. Des ser-ments comme des trahisons. » écrit l'au-teur dans une de ses chroniques. C'est àtravers les yeux de son personnage, enproie à une réminiscence soudaine, querenait la société viticole ainsi que tousceux qui la peuplaient. « Le but était defaire partager les témoignages de dif-férentes personnes que j'ai rencontrées. »explique l'auteur. Y. Chauvé ne nousemprisonne cependant pas dans lachronologie qui s'étend de 1930 à 2010.En effet, malgré le fil conducteur tenupar le personnage principal, ces frag-ments d'existence, par décennies, peu-vent se lire individuellement : « Jevoulais tout d'abord écrire de petites his-toires ... » expose t-il, « Les souvenirs nesont pas forcément longilignes ... il suffitparfois d'une photo pour rappeler uninstant, une histoire. » justifiant par làmême son choix d'une narration éclatée,et de fait beaucoup plus agréable àdécouvrir.

Une autre manière de « battre lacampagne »Avec le souci de retracer une histoiredans sa dimension sociale, politique (lanaissance des coopératives) et culturelle(avec l'avènement de la radio), la Part del'Ame s'esquisse dans un style léger,

dynamique, mêlant bribes de dialogue ethumour, où Kundera et Souchon côtoientIonesco et Brueghel, dans un enchaîne-ment à la fois original et entrainant.Depuis sa sortie, le livre dépasse lesespérances de son auteur, et obtient unfranc succès, en particulier chez les prin-cipaux intéressés : « Les gens m'appel-lent des campagnes pour que je leurenvoie le livre... cela crée des liens. » se

réjouit l'auteur, qui a dû refaire quelquestirages de l'ouvrage pour répondre à lademande, et a même adapté celui-ci enune pièce de théâtre qui sera peut-êtrejouée prochainement à la MJC d'Aÿ. Unhymne à la vie et une mine d'informa-tions sur la société viticole à découvrirrapidement !

Yves Chauvé sera le 22 décembre à lalibrairie Chapitre Guerlin pour dédicacerson ouvrage.

La Part de l'Ame, Editeur Yves Chauvé,20€

Humoriste franco-marocainadepte du stand-up, MustaphaEl Atrassi a été membre de labande à Ruquier et a participé àdiverses émissions télé et radio.Il est aujourd'hui aux comman-des du fameux 6-9 chaque matinsur NRJ aux côtés de Nikoset anime aussi son propretalk-show.�Hebdo du Vendredi : Au milieu de tousles jeunes humoristes, comment as-turéussi à faire la différence ?

Mustapha El Atrassi : J'ai commencé trèstôt ; à 11 ans je faisais déjà du théâtre d'im-pro et à 14 ans, j'ai été champion de Francedans cette discipline. J'ai réalisé mon pre-mier one man show à 15 ans, tout s'est trèsvite enchaîné. Je crois que je me suisdémarqué ainsi.

H.D.V. : Tu as donc écrit très jeune ton

premier one man show, étais-tu alorsconscient du succès que remporterait tonpersonnage ?

M.E.A. : Non, ce serait présomptueux dedire que j'en étais persuadé ; j'ai simplementrencontré des personnes qui ont su m'en-courager et notamment ma prof de français,j'ai alors été capitaine de l'équipe de Franced'improvisation. Mais il fallait y croire carsi toi-même tu n'y crois pas, pas évident deréussir...

H.D.V. : Tu es un touche-à-tout, dansquel domaine te sens-tu le plus à l'aise ?

M.E.A. : Incontestablement la scène carj'ai commencé très tôt et c'est un domaineque je connais bien et que je maîtrise.De plus, elle offre plus de liberté, c'estun vrai plaisir et c'est plus intense auniveau des émotions. La télé et la radio sontégalement des expériences « jouissives »,mais on ne voit pas, contrairement à lascène, les gens concernés, ceux qui nousécoutent.

H.D.V. : Tu aimes souvent rire de ce quine va pas. La dédramatisation est-ellepour toi une sorte de thérapie ?M.E.A. : Oui complètement, tu m'as faitéconomiser le psy (rires) ! C'est ma mèrequi m'a appris à dédramatiser, j'ai gardé çaen moi lorsque les choses vont mal, et c'està partir de là qu'on peut en rire. J'aime bienraconter des trucs qui ne vont pas, parexemple un pote qui m'appelle et me ditqu'il s'est fait largué, j'aime en parler etdonner des conseils. Attention, je n'ai pasdit que je me réjouissais que mes amis sefassent larguer...

H.D.V. : Quels sont tes projets ?M.E.A. : Toujours le 6-9 sur NRJ, La Nuitnous appartient sur NRJ12 et Comédie.En août 2011, je jouerai également enanglais à Los Angeles dans le temple dustand up le Laugh Factory.

Les 17 et 18 décembre à 20h30 au café-théâtre À l'Affiche.

"J’ai commencé très tôt, à 11 ans je faisaisdéjà du théâtre d’impro et à 14 ans, j’ai étéchampion de France dans cette discipline".

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Livre

Lorsqu'un vigneron ouvre la boîte de Pandore ...

La Part de l'Ame : 80 chroniques qui font revivre la Champagne des années trente à nos jours.

Spectacle

Mustapha : la nuit nous appartient

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Huit leçons en huit jours ;c'est le pari que se lanceSébastien Bocahu en renouve-lant son Festival du Rirequi se déroulera du 12 au 20février, à Berry-Au-Bac.

�Leçon numéro 1 : l'authenticitéBerry-au-Bac : 528 habitants auxdernières nouvelles, à une quinzaine dekilomètres de Reims, en terres picardes.Pourquoi venir y rire, au juste ? « L'idéede ce festival vient tout simplement del'émission Cauchemar en cuisine »,explique Sébastien Bocahu, l'organisateur; émission qui présentait une nouvellefaçon de travailler et surtout d'organiserson propre évènement, à la fois original etrégulier, ce qui assurait son succès. C'estpourquoi pour cette deuxième édition,l'organisateur vise plus haut. Passant dedeux jours de représentations à unesemaine entière, il compte s'élever peu àpeu au rang de festival régional du rire eten faire un rendez-vous incontournablepour la période hivernale.Et pour cause, il se fonde sur l'évènementlégèrement oublié après les fêtes de find'année: la Saint-Valentin. Ne niez pas,celle-ci est source soit de questions exis-tentielles, soit révélatrice de mémoiredéfectueuse, et donc facteur de crises ...C'est pour cette raison que SébastienBocahu avoue viser essentiellement uneclientèle faite de couples et fonder son fes-tival sur la forme du dîner-spectacle, voirede la soirée « cabaret ». Un choix quirépond à l'envie de faire de la soirée unévènement à la fois ludique et gas-tronomique, mais qui devrait égalements'avérer salutaire pour certains. « Il fautavouer que dans un repas à deux, il y avite des temps morts ... Le spectacle est làpour les combler ! »

Leçon numéro 2 : la diversitéSon attrait ne s'arrête pas là. Outre la pos-sibilité d'éviter les silences pesants, le fes-tival de Berry-au-Bac se promet de se faire

peu à peu une place dans la région en rai-son notamment du grand nombre d'artistesinvités, amateurs comme professionnels.« Il y a plusieurs façons de rire, et doncdifférents styles de spectacles » expliquel'organisateur. Parmi les jeunes talents,des spectacles à découvrir, comme celuide Les Cuissards, ou encore de Tano, YanStotz, Florent Peyre et Arnaud Cosson,mis en valeur par une forme originale. Eneffet, une valse incessante est proposéepar la formule Cabaret (un plat, un specta-cle) qui alterne successivement les créa-tions du restaurant et les prestations desjeunes humoristes. « De cette façon, lesclients ne s'ennuient pas, il y a toujoursquelque chose à voir. » Et pour ceux quicraindraient d'avoir le tournis, une for-mule centrée sur les têtes d'affiches per-met de dîner puis d'assister au spectaclecomplet de Sellig, Smaïn, Gilles Detroit,Patrick Adler ou Lejeune. Un pari alliantambition et organisation, qui a demandébeaucoup d'énergie pour espérer s'éleverau rang de festival du rire champenois :« C'est une prise de risque, tant au niveaudes engagements que des comiques, mais

je tiens à mêler spectacles et repas dequalité » précise Sébastien Bocahu. Unfestival qui peut-être prendra une ampleurplus grande encore l'an prochain et enattendant, qui reste un rendez-vous à notersur vos agendas pour février. « C'est uneidée cadeau que j'aime beaucoup, qui enfait est double : elle permet de dire merciavant le dîner et après le spectacle ! »conclut son organisateur.Pour le reste, il suffit de réserver, par cartebancaire ou par chèque, par téléphone au03.23.79.95.15, par mail([email protected]) ou directe-ment au restaurant de la Mairie de Berry-au-Bac, en attendant février !

Festival du rire de Berry-Au-Bac, du 12au 20 février. Réservations au03.23.79.95.15, par mail([email protected]) ou directe-ment au restaurant de la Mairie deBerry-au-Bac.

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�À l'Orange Bleue de Vitry...Samedi 18 décembre à 20h30, Electro avec HighTone, Dasha et Vörse. Tarif plein 16€ / réduit13€/ abonné 10€. Qualifié d'ethno-dub, HighTone se démarque par un son impossible à con-fondre. Leur nouvel album « Out Back » explorece que le quintet lyonnais n'avait encore jamaisosé laisser échapper. Chef de file de la « scènedub hexagonale », ils sont à la confluence del'electro, du trip-hop, de la jungle ou encore de laworld music. Une performance live à chaquescène et un de leurs albums les plus curieux est àdécouvrir entre les murs de l'Orange Bleue, uneexpérience unique.

�Soirée soul à la Carto !

La Cartonnerie débute les fêtes defin d'année en lançant la premièrede ses soirées Back in time.Le fil rouge : la soul. Cuisinée à lasauce jamaïcaine ou américaine,cette musique qui fait bouger lespieds est le remède anticrise.Venez découvrir des lives endia-blés dans une déco 60's chaufféeà blanc par des sélecteurs infailli-bles ! Retour des Belges de MoonInvaders, après leur passageremarqué à la Cartonnerie il y adeux ans. Quel meilleur backingband pour accompagner la reinedu ska Doreen Shaffer. La voix desSkatalites trouvera là un écrin àses compositions rentrées dansl'histoire de la musique jamaï-caine. L'occasion pour les "Moon"de présenter également leurscompositions ska/rocksteady deplus en plus teintées de soul clas-sique. Préparez-vous à un livevivant et organique ! TheButtshakers est un groupe de rawsoul music de Lyon emmené par lacharismatique Ciara Johnson, undes trop rares du genre en Europeet considéré par de nombreuxspécialistes comme le meilleur dumoment ! Composé de plusieursmusiciens français et d'unechanteuse américaine, TheButtshakers est surtout célèbrepour mélanger rythm'n'bluescuivré et rock à son soul, donnantainsi naissance à une musiquenéo-60's très dansante. Saxo,trompette, batterie, guitare etbasse sont les ingrédients spéci-aux du succès de The Buttshakers.Pour plonger totalement le publicdans cette ambiance 60's, laGrande Salle de la Cartonneriesera totalement redécorée.

A la Cartonnerie,samedi 18 décembreà partir de 20h.Infoline : 03 26 36 72 40 ouwww.cartonnerie.fr

Une idée cadeau de Noël: un diner Saint Valentin plein d'humour !

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Festival du rire

Dédramatiser la Saint-Valentin en huit leçons... ou en huit dates !

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Loisirs22 x

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xBélier du 21.03 au 20.04Si vous voulez profiter de cette fin d’année poursolutionner une situation difficile ou clarifier unerelation affective, cela pourrait vous prendre plusde temps que prévu. Alors, allez à l'essentiel,vous gagnerez du temps.

xTaureau du 21.04 au 20.05Pendant que certaines personnes font lescourses de Noël, vous, vous aspirez à la réa-lisation de nouveaux projets. Grâce à de puis-sants appuis, vous parviendrez à orienter vosobjectifs positivement.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Restez fidèle à votre cœur et exprimez vossentiments enfouis. Vous pourriez ainsi pren-dre conscience d'une certaine réalité, quevous refusiez de voir. Avoir une approche pluspositive de la situation vous aidera à avancer.

xCancer du 22.06 au 22.07Sur le plan sentimental, jouez la carte de lafranchise, on vous comprendra mieux. Votreentourage sera bien plus réceptif à vos idéesde changements et d'évolution.

xLion du 23.07 au 22.08Toutes proportions gardées, dans votre rela-tion amoureuse, soyez pragmatique. Ainsivous éviterez l’amertume de la déception.Votre bonheur et votre liberté aspirent à plusd’harmonie.

xVierge du 23.08 au 22.09En cette période de festivités, sachez faire lapart des choses et donnez plus de votre tempsaux personnes que vous aimez. Votre énergieen sera reboostée. Alors, profitez-en pourpartager en famille des activités.

xBalance du 23.09 au 22.10Mille et une questions sur votre avenir voushantent. Mais vous devriez profiter de chaquemoment, sans vous inquiéter du lendemain.Les choses se mettront en place, lentement,mais sûrement .

xScorpion du 23.10 au 22.11Vous souhaitez peut-être entreprendre unechose bien téméraire. Cependant, qui ne tenterien n'a rien. Alors, suivez votre intuition carles astres vous soutiennent dans vosdémarches.

xSagittaire du 23.11 au 22.12Lorsque vous désirez une chose, rien ne vousarrête. Alors, prenez du recul et analyseztous les détails avant de faire le grand saut.Sinon, vous pourriez faire des erreurs.

xCapricorne du 23.12 au 20.01Une formidable période d'échange et d'évolu-tion s’ouvre à vous. Pour profitez au maximumde la conjoncture prenez le temps d'évaluerobjectivement les propositions qui vous serontfaites.

xVerseau du 21.01 au 19.02Besoin de renouveau? Votre vie sentimentaleévolue. Alors faites confiance et profitez desopportunités qui se présenteront, sans vousmettre martel en tête.

xPoissons du 20.02 au 20.03Ne laissez pas les difficultés financières voussaper le moral. Ne tombez pas dans la dra-matisation. La situation va s'améliorer en2011.

Benoit MELVHILLE

Qualité de l’air Vendredi 10 décembre Samedi 11 décembre Dimanche 12 décembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions RCS 492 420 930 Reims

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13 E-mail : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet [email protected]

Rédacteur en chef : Olivier Michaux Journalistes : Julien Debant, Tony Verbicaro.

[email protected]

Responsable commercial : Philippe Dudel [email protected] Commerciale : Claudie Faye

Responsable diffusion : Yoann Ruin [email protected]

Administration : Martine Bizzarri Infographiste : Anne Rogé Apprentis : Justine Maillard

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

oroscopeH Solution du n° 108

Sudoku

e vin de l'HebdoxChampagne Dom Pérignon - Dom PérignonVintage 200035ème millésime de cette cuvée de légende, dont le premier futélaboré en 1921.Flacon sobre et luxueux, vêtu de sa célèbre étiquette,reconnaissable entre mille. Déguster un champagne « DomPérignon », c'est tenter de pénétrer au coeur du secret de l'élabo-ration des Cuvées de cette prestigieuse Maison de Champagne.Vue : Jaune or pâle. Bulles fines et abondantes. Larmes opulentes. Brillance étincelante. Cordon de mousse raffiné et persistant.Nez : Intense et épanoui, sensuel et onctueux dès le premier nez.Le bouquet évolue ensuite perpétuellement, développant à l'infinitoute une symphonie aromatique, à la fois imprévisible, envoû-tante et insaisissable, dont la partition serait écrite par les Grandscrus de Pinot Noir (Hautvillers, Mailly-Champagne, ...) et deChardonnay de Champagne, et brillamment interprétée par leChef d'orchestre, Richard Geoffroy, médiatique Chef de cave duChampagne Dom Pérignon. Les parfums se succèdent, s'entremêlent, se confondent sans fin,subtils et riches, provoquant une sensation indicible de plénitude, proche de la perfection : Notes beurrées et toastées, brioche, viennoiserie et miel, traduisant la maturité extraordinaireFruits blancs, fruits exotiques frais (mangue, fruit de la passion, ...), raisins et abricots secs,agrumes confits (pamplemousse, citron, ...)Bouche : Attaque vive, en tension, sur d'exquises nuances minérales. Très vite, la boucheexprime une présence hors du commun, ronde et voluptueuse, presque tactile, à l'origine d'é-motions rares et merveilleuses. De délicieuses saveurs de fruits exotiques, de pêche blancheet de poivre se mêlent harmonieusement. Fin de bouche chaleureuse, minérale et finementépicée. Longueur en bouche interminable et fabuleuse. A déguster à l'apéritif, avec du foie gras poêlé, ou bien au cours d'un dîner intime, où l'onlaissera le temps à cette Cuvée de légende de se dévoiler.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

Avec la collaboration de Mathilde et Hugo, étudiants en BTS au Lycée Viticole de laChampagne à Avize. Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins, sur le sitewww.viticulture-oenologie-formation.fr

L

35ème millésime decette cuvée de légende,dont le premier fut élaboré en 1921.

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megamind(USA1h35 Animation 3D)

Tom McGrath, avec les voix de Will Ferrell, Brad Pitt,

Tina Fey,

Alors que leur planète explose, Megamind, gentil bébé

bleu, atterrit sur terre dans un pénitencier. Une autre

nacelle portant Megaman se retrouve chez de gentils

parents. Il n’en faut pas plus pour que l’un devienne

super méchant et l’autre super gentil. Suite à la mort du

super héros, Megamind fabrique un super méchant à

affronter. Les créateurs de Shrek bousculent le crédo de

super héros, comme ils l’avaient fait avec les contes.

C’est jouissif et excellent, voir article plus long et notre

concours sur www.ciné-region.fr.

armadiLLo(Danemark 1h40 Documentaire)

De Janus Metz

Armadillo décrit de manière très directe le cynisme

croissant et la dépendance à l’adrénaline de jeunes sol-

dats en guerre en Afghanistan. Terriblement effrayant,

Janus Metz, avec une image irréprochable, et un film

gonflé emporte le spectateur ailleurs.

Le président(France1h38 Documentaire)

D’Yves Jeuland, avec Georges Frêche, Laurent

Blondiau, Frédéric Bort,

Six mois durant, au fil d’une campagne ébouriffante et

captivante, la caméra d’Yves Jeuland suit la campagne

de l’animal politique Georges Frêche. Elle dévoile les

coulisses et les jeux du pouvoir.

skyLine(USA1h33 Science Fiction)

De Colin Strause, Greg Strause, avec Eric Balfour,

Scottie Thompson, David Zayas,

Ils se réveillent un beau matin et les petits hommes verts

viennent de débarquer. Tant de nullité, le sujet et son

intérêt, se résument à l’épaisseur du string de la bimbo

de la rédaction.

the tourist(USA 1h43 Thriller)

De Florian Henckel von Donnersmarck , avec Angelina

Jolie, Johnny Depp, Timothy Dalton

Frank décide de voyager en Europe pour réparer son

petit cœur brisé. Il ne soupçonne pas qu’en croisant la

route d’Elise, ses vacances ne seront pas de tout repos.

Le réalisateur de La vie des autres semble mal à l’aise

dans le cinéma hollywoodien. Des scènes d’action sans

rythme et des personnages mal dessinés laissent un piè-

tre souvenir de ce remake d’ Anthony Zimmer.

un baLCon sur La mer(France 1h45 Drame)

De Nicole Garcia, avec Jean Dujardin, Marie-Josée

Croze, Sandrine Kiberlain,

Marc brise une vie ordinaire en pensant voir dans

l’amour de cette nuit, la petite amoureuse de ses 12 ans.

Il part à la recherche de cette femme et de son passé là-

bas à Oran. Nous retrouvons avec plaisir mais lenteur,

que lui reprocheront certains, les thèmes de Nicole

Garcia, mémoire et enfance.

Les sorties x

Le voyage du direCteur

des ressourCes humaines (Israël1h43 Drame)

D’Eran Riklis, avec Mark Ivanir, Guri Alfi, Noah Silver,

Yula travaillait dans la plus grande boulangerie industrielle de Jérusalem. Depuis des semaines, la femme

de ménage ne pointe plus dans l’entreprise et personne ne remarque son absence. Le directeur des res-

sources humaines, prisonnier de ses propres problèmes, s’intéresse plus à sa fille qui le boude et sa femme

qui le quitte. La société d’aujourd’hui vous transforme peut-être en fantôme, passager invisible de la vie.

Lorsqu’un journal s’empare du sujet et traitre l’entreprise d’inhumaine, le DRH doit redorer l’image de

l’entreprise et affronter des rapports humains complexes et déroutants. Comment parler au jeune fils de

Yulin, un adolescent sauvage et rebelle? Et surtout, qui doit signer la fameuse décharge du permis d’inhu-

mer ? Poussé par la direction, le voilà en route pour retrouver un minuscule village roumain, flanqué du fils

de la victime, d’un consul israélien et d’un journaliste sarcastique. Il ignore encore qu’il découvrira enfin

le vrai sens des ressources humaines. Tous les personnages rencontrent des difficultés avec les rapports

humains. Du journaliste au jeune garçon en passant par le consul et le DRH, chacun cherche à donner un

sens à sa vie. Le voyage se transforme en route initiatique où les conflits internes au sein du groupe, de

celui-ci avec l’extérieur, aboutissent à transformer chacun. Après  La fiancée syrienne, et Les citronniers,

Eran Riklis trouve enfin la consécration méritée dans son pays. Il construit une histoire d’éveil, jouant entre

l’humour noir et le rire où, comme pour Les citronniers, son humanisme apporte la touche différente. Sans

cesse, mort et vie se confrontent, se parlent, s’interpellent pour nous ramener à la valeur, la saveur de l’exis-

tence. (Voir article développé sur www.cine-region.fr)

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma23 x

Les horaires xdu 15 au 21 décembre 2010

N°109 du 17 au 23 décembre 2010

www. lhebdoduvendredi .com

De vrais mensonges Mer, Lun : 14:20 19:00 Jeu : 19:00 Ven : 14:45

20:00 Sam : 16:40 20:00 Dim, Mar : 16:40 19:00

rien à DécLarer (avant première) dimanche 19/12 à 20h00

megaminD 3D Mer, Dim : 14:30 19:10 Jeu : 19:10 Ven : 14:40 19:30 Sam

: 14:00 19:30 Lun : 13:40 Mar : 16:00 18:00 2D Mer : 16:50 Jeu : 14:45 Sam

: 17:00 21:30 Dim : 11:00 17:00 21:20 Lun, Mar : 14:45 17:00 19:10 21:20

un baLcon sur La mer Mer, Lun, Mar : 14:20 16:40 20:30 Jeu : 14:30

20:30 Ven : 14:30 21:00 Sam : 14:30 16:50 21:00 Dim : 10:50 14:20 16:40

the tourist Mer : 14:10 16:40 21:15 Jeu : 14:30 21:15 Ven : 14:30 20:00

22:15 Sam : 15:45 20:00 22:15 Dim : 11:00 14:10 16:40 21:15 Lun : 16:40

19:00 21:15 Mar : 19:00 21:15

skyLine Mer : 14:30 16:50 21:15 Jeu : 19:15 21:15 Ven : 20:15 22:30 Sam

: 17:00 19:30 22:30 Dim : 11:00 14:30 19:15 21:20 Lun, Mar : 14:40 16:50

21:20

Les trois prochains jours MER : 20:30 VEN, SAM : 19:30 LUN

: 17:30 MAR : 17:50

Le monDe De narnia : L’oDyssée Du passeur D’auroreMer : 16:40 21:10 Jeu : 21:10 Ven : 21:40 Sam : 16:00 21:40 Dim : 10:40

21:10 Lun : 15:40 20:30 Mar : 20:30 2D Mer : 14:10 18:50 Jeu : 18:50 Ven :

20:30 Sam : 14:20 16:50 20:30 Dim : 14:10 16:50 18:50 Lun : 14:10 21:10

Mar : 14:10 16:40 21:10

bébé moDe D’empLoi Mer, Jeu : 21:10 Ven : 22:10 Sam : 14:10 22:10 Dim

: 14:10 21:10 Lun : 16:40 21:10 Mar : 14:10 21:10

raiponce 3D Dim : 16:40 Lun : 18:00 Mar : 13:45 2D Mer : 14:20 Ven :

19:20 Sam : 14:20 16:50 19:20 Dim : 11:15 14:20 Lun, Mar : 14:30 16:50

19:00

machete Ven : 22:15 Dim : 21:15

a bout portant Ven, Sam : 22:30 Dim : 17:00 Lun : 15:40 Mar : 18:00

harry potter et Les reLiques De La mort - partie1 Mer

: 14:50 16:30 20:20 Jeu : 20:20 Ven : 19:20 21:30 Sam : 15:30 19:20 21:30

Dim : 10:30 15:00 Lun : 14:00 17:00 20:20 Mar : 15:00 20:20

L’apprenti père noëL MER, SAM : 14:40 DIM : 11:15 14:40 LUN

: 14:00 MAR : 14:00 16:00

Le nom Des gens Mer : 19:00 Sam : 14:30

je ne peux pas vivre sans toi Jeu : 20:00

no et moi Jeu : 14:30 Lun : 19:10

reD Lun, Mar : 20:30

insiDe job Dim, Mar : 18:50

Les petits mouchoirs Dim : 16:30

megaminD 3D Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Ven : 14H30 - 20H30 Sam

: 14H30 - 17H - 20H Dim : 10H30 - 15H - 17H30 Lun : 14H30 - 17H30 -

20H30 Mar : 14H30 - 17H30 - 20H30

un baLcon sur La mer Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30

Ven : 20H30 Sam : 17H - 20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 17H30 Mar

: 17H30 - 20H30

une vie De chat Mer : 17H30 Jeu : Ven : Sam : 14H30 Dim : 10H30 - 15H

Lun : 14H30 Mar : 14H30

the tourist Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 20H30 Ven : 20H30 Sam : 17H

- 20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 17H30 - 20H30 Mar : 17H30 -

20H30

skyLine Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 20H30 Ven : 14H30 - 20H30

Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H Lun :

14H30 - 17H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 17H30 - 20H30

Le monDe De narnia : L’oDyssée Du passeur D’aurore MER :

14H30 - 20H30 JEU : 20H30 VEN : 20H30 SAM : 14H30 - 20H - 22H30 DIM :

10H30 - 15H - 20H LUN : 17H30 - 20H30 MAR : 14H30 - 17H30

bébé moDe D’empLoi MER : 14H30 - 17H30 JEU : 20H30 VEN : 14H30

SAM : 14H30 - 20H DIM : 10H30 - 15H LUN : 14H30 - 17H30 MAR : 17H30

raiponce 3D MER : 17H30 SAM : 14H30 DIM : 10H30 - 15H LUN : 14H30

MAR : 14H30

harry potter et Les reLiques De La mort - partie1 MER :

17H30 JEU : 20H30 SAM : 17H - 22H30 DIM : 17H30 - 20H LUN : 14H30 MAR

: 20H30

no et moi MER : 20H30 JEU : 14H30 VEN : 20H30 SAM : 17H - 22H30 DIM

: 17H30 - 20H LUN : 20H30 MAR : 14H30 - 20H30

Le cirque SAM 18H DIM 18H

Dernier étage gauche gauche MER 18H et 21H JEU

21H VEN 21H SAM 21H LUN 21H

rouge comme Le cieL JEU 18H VEN 18H DIM 16H

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Chalons-en-Champagne

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