CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 06 27 79 04 40 …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/... · 2020-01-27 · Après avoir sillonné la Marne, les Assises territoriales de la sécurité

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du

Après avoir sillonné la Marne, les Assises territoriales de la sécurité intérieure se sont achevées à Châlons, lors d'un débat

public ouvert aux citoyens. Objectif : recueillir leurs avis et leurs propositions pour les transmettre ensuite au ministre de

l'Intérieur. Les Châlonnais ont joué le jeu. p. 3

Sécurité

Ce que veulent les citoyens...

POLITIQUE

PORTRAIT

PARC MÉDIÉVAL

CONCERTS

Immobilier : les offres des notaires p. 11

La députée Lise Magnier fait le bilan

p. 4

L'Happycoole, une brasserie rurale et originale p. 6

Le Bois du Roy ouvrira en 2022 p. 8

Tremplin Rockenstock : c'est (re)parti ! p. 13

N'oublions pas Ce lundi 27 janvier marquera les 75 ans de la li-bération par l’Armée rouge du camp d’extermi-nation d’Auschwitz, dans lequel périrent plus de 1,1 million de déportés en moins de 5 ans. De par son fonctionnement et l’ampleur des massacres perpétrés en son sein, Auschwitz symbolise la Shoah, l’extermination de 5 à 6 millions de Juifs d’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. S’il faut s’interdire d’instaurer une concurrence du pire entre les victimes des abominations com-mises pendant la guerre, les traites des Noirs, la guerre d’Algérie ou encore le génocide arménien, l’histoire nous apprend que la destruction des Juifs d’Europe fait figure de crime sans équiva-lent. De par son ampleur, déjà, mais aussi de par sa théorisation précise, son organisation bureau-cratique et industrielle et son caractère systéma-tique et jusqu’au-boutiste. Les nazis n’ont-ils pas continué à intensifier leur effort d’extermination, à la fin de la guerre, alors que la débâcle militaire aurait pourtant nécessité d'autres priorités ? C’est l’étendue de ce génocide et les persécutions régu-lières qu’ont connues les Juifs à travers l’histoire qui expliquent l’ardeur avec laquelle le souvenir de la Shoah est régulièrement entretenu par les di-rigeants politiques. N’en déplaise à ceux qui agi-tent encore la théorie du « complot juif mondial ». Jeudi, une quarantaine de chefs d’Etat partici-paient au Forum mondial de l’Holocauste, à Yad Vashem, ce haut-lieu de la mémoire de la Shoah, suspendu dans le temps et sur les hauteurs de la forêt de Jérusalem. À l’occasion de cette date an-niversaire, les résultats d’un sondage commandé par la Jewish claims conference démontrent toute l’importance d'entretenir cette flamme : 16 % des Français interrogés disent ne pas avoir entendu parler de la Shoah et 10 % pensent qu’elle est un mythe ou qu’elle a été largement exagérée. Le de-voir de mémoire, alimenté par des survivants, des scientifiques et des historiens plutôt que par des personnalités politiques, est essentiel car se plon-ger dans le passé est une opportunité unique d’éclairer le présent et de mieux baliser l'avenir.

Simon Ksiazenicki

ÉDITO

Ce week-end, comptez les oiseaux !

Pour la huitième année consécutive, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Champagne-Ardenne appelle tous les citoyens à participer au grand comp-tage hivernal, samedi 25 ou dimanche 26 janvier. Le principe ? Compter pendant une heure les oiseaux pré-sents dans les jardins, les parcs publics et autres lieux de verdure, puis transmettre les résultats obtenus sur le site www.oiseauxdesjardins.fr. Nul besoin d'être un spécialiste pour remplir cette mission, il suffit d'indi-quer, pour chaque espèce, le nombre maximum d'oi-seaux observés simultanément. Et si la matinée reste idéale, les créneaux horaires de comptage peuvent être choisis librement. Ces précieuses données seront en-suite analysées par la LPO et le Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Neymar et Cie ont refroidi DelauneLe public du stade Auguste-Delaune est venu en nombre, mercredi soir, encourager les joueurs du Stade de Reims dans leur quête d'une qualification en finale de la Coupe de la Ligue. Ils étaient 20 437 spectateurs, déjà frigorifiés lorsque le Paris Saint-Germain a refroidi un peu plus l'ambiance, en marquant dès la 9e minute de jeu. Un re-tard que les Rémois n'ont jamais réussi à rattraper. La loi du plus fort a finalement été respectée et les Parisiens se sont imposés 3-0, sans forcer leur talent. Treize ans après avoir chuté face à Bordeaux, le club champenois a donc de nouveau été stoppé au stade des demi-finales. La Ligue 1 reprendra ses droits ce samedi soir, à Reims, avec la réception de Metz. Une affiche qui ne devrait pas faire le plein...

Renaud Lavillenie à Reims pour un championnat UNSSVendredi 24 et samedi 25 janvier, Reims accueille l’édition annuelle du cross national MGEN UNSS. Environ 2 000 élèves de collèges et ly-cées s’affronteront sur les neuf courses organisées à l’hippodrome de Reims. Pour l’occasion, Renaud Lavillenie, champion olympique de saut à la perche à Londres en 2012 et parrain de l'événement, sera présent pour encou-rager les participants. En parallèle de la compéti-tion, l’Union nationale du sport scolaire mettra en place un grand village avec des animations au-tour du bien-manger, des ateliers d’ergo-aviron ou de biathlon.

Champagne pour les GAFA ? Alors que depuis plusieurs semaines, l’administration améri-caine menace d’imposer 100 % de droits de douane supplé-mentaires sur l’équivalent de 2,4 milliards de dollars de produits français, dont le champagne, Emmanuel Macron et Donald Trump ont fait savoir, lundi dernier, par comptes Twit-ter interposés, leurs intentions d'apaisement. « Excellente dis-cussion avec Donald Trump sur la fiscalité du numérique. Nous allons travailler ensemble sur un bon accord pour éviter toute escalade des tarifs. » « Excellent ! », lui a répondu le chef d’État américain. Finalement, il semblerait que les États-Unis soient arriver à leurs fins. La France serait en effet prête à suspendre sa taxe sur les géants du numérique (appelée « taxe sur les GAFA »), à l'origine de cette guerre commerciale, en échange du renoncement à la taxe américaine sur les pro-duits français de luxe. Les vignerons et les géants du numé-rique peuvent souffler.

Humeurs >> www.lhebdoduvendredi.comDu 24 au 30 janvier 2020

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L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

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© l'Hebdo du Vendredi

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© Denis Fourcaud

D.R

À la une3

Proximité et réactivité des forces de l'ordre, vidéosurveillance, participation citoyenne, contrôles à l'entrée des lycées, etc. Les Assises territoriales de la sécurité intérieure ont suscité plusieurs suggestions de la part des citoyens, et des échanges constructifs avec les acteurs présents.

F in janvier, les services de l'Etat adresseront au ministère de l'Intérieur un compte-rendu détaillé des Assises territoriales de la sécu-

rité déployées partout en France. Soit huit débats publics organisés dans le département, dont le der-nier se tenait lundi à Châlons. Verdict ? « La sécu-rité intéresse réellement les citoyens, dixit Denis Conus, le préfet de la Marne. Ces réunions ont chacune fédéré entre 50 et 130 participants. On sent une vraie considération vis-à-vis des forces de l'ordre et de leur action. Certains nous ont fait part de témoignages individuels malheureux, mais ces débats ont aussi donné lieu à des propositions constructives, que nous ferons remonter. Le suivi des affaires et la présence territoriale reviennent très souvent. Les gens veulent davantage de proxi-mité. Evidemment, on leur explique qu'on ne peut pas mettre un policier ou un gendarme derrière chaque citoyen ou chaque délinquant, mais il

existe des moyens nouveaux pour renforcer les dis-positifs existants. » A commencer par la technolo-gie « broadcast » qui permettra, à l'horizon 2025, d'envoyer directement des alertes sur les télé-phones portables d'une population ciblée. La re-connaissance faciale que souhaite bientôt expérimenter le gouvernement, en revanche, n'a

pas fait l'unanimité. « C'est très inquiétant en termes de liberté publique, a dénoncé l'un des par-ticipants. On va faire comme en Chine, avec toutes les dérives que ça implique. » Autre sujet longuement évoqué pendant le débat : la vidéosurveillance. Certains lui reprochent d'être inutile quand d'autres suggèrent de la dévelop-per, notamment dans les villages. « Elle est de plus en plus présente dans les grandes villes, si bien qu'on a l'impression que la délinquance se déporte en milieu rural, déplore le maire de Jalons, Bernard Collard. En dix ans, une maison sur deux a été cambriolée dans notre com-mune ! » La commissaire Florence Mazeyrat, di-rectrice départementale adjointe de la sécurité publique, a tenu à souligner le bien-fondé de cette technologie. « Qu'il s'agisse de prévention, de ges-tion de la sécurité ou de répression, nous utilisons la vidéosurveillance tous les jours. Elle permet d'identifier des individus ou des véhicules signalés et fait l'objet de réquisitions quasiment quoti-diennes pour le domaine judiciaire. Ce n'est pas le seul outil, mais c'est un outil supplémentaire. » Seul bémol, son installation coûte cher. La vigilance citoyenne fait elle aussi ses preuves, même si elle a ses limites. « On a mis en fuite plu-sieurs auteurs de cambriolages grâce à notre ré-

seau, témoigne un autre élu local. Par contre, on ne les a pas complètement supprimés. » Et c'est heureux ! Le préfet a profité de l'occasion pour rap-peler que les référents citoyens n'ont pas pour mis-sion d'affronter les suspects ou les auteurs de méfaits. « D'autant qu'on ne sait jamais à qui on a

affaire ! Leur rôle, c'est de faire le lien avec les forces de l'ordre et de déclencher l'alerte si besoin. » A bon entendeur...

Au chapitre des fouilles, enfin, un citoyen a pointé du doigt l'illogisme de la Foire de Châlons. « On ne peut pas y entrer avec un canif sur soi, mais lorsqu’on y est, on peut acheter des couteaux avec une lame de trente centimètres sur plusieurs stands. Cherchez l'erreur ! » Actuellement, seules les sociétés agréées peuvent réaliser les palpations et les contrôles à l'entrée des événements comme celui-ci. « Est-ce qu'on pourrait faire évoluer ce système et rendre possible la fouille des sacs des élèves par les professeurs ? », a interrogé un par-ticipant. Comme quoi, la notion de liberté indivi-duelle peut s'avérer très différente selon les points de vue. Réponse de Denis Conus : « On pourrait effectivement le proposer, mais seulement si le contexte le justifie et sous le contrôle du juge. »

Sonia Legendre

Les citoyens ont souvent évoqué la présence des forces de l'ordre sur le terrain comme un gage de sécurité. © l'Hebdo du Vendredi

Débats

La sécurité, vue par les citoyens

Délinquance urbaine et rurale, même combat ?

Les citoyens proposent... l Organiser davantage de réunions entre les élus locaux et les brigades, notamment en milieu rural. l Permettre aux professeurs de fouiller les sacs des élèves dans certaines situations. l Développer les outils de communication des forces de l'ordre et utiliser les panneaux lumineux pour relayer les informations à destination du grand public. l Fusionner les ministères de l'Intérieur et de la Justice (ce qui remettrait totalement en cause l'indépendance de cette dernière). l Mieux encadrer la gestion des chiens dangereux sur la voie publique. l Mieux informer la population sur les risques industriels et les comportements à adopter en cas d'alerte (hors sirènes du 1er mercredi de chaque mois).

Des agressions en progression « Derrière les uniformes, il y a des êtres humains, a rappelé la directrice départementale adjointe de la sé-curité publique. En 2019 dans la Marne, 84 policiers ont été blessés dans le cadre de leurs interventions. » Des blessures provoquées par des violences, des rebellions ou des jets de projectiles. « L'année précédente, un policier a perdu 67 % de son audition à cause de pétards jetés pendant une manifestation. Il gardera ce handicap à vie. » Le colonel Olivier Peycru, directeur adjoint du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne, dénonce lui aussi une « forte augmentation des agressions physiques et ver-bales à l'encontre des pompiers. 16 agressions ont été déclarées en 2017, nous en sommes à 57 aujourd'hui. Beaucoup hésitent à porter plainte par peur des représailles, mais nous les incitons à le faire et nous veillons à mieux les accompagner. »

En chiffres l 90 131 appels « police-secours » et 15 206 interventions gérées en 2019 sur les circonscriptions de Reims, Châlons et Epernay. l 44,5 % des interventions policières se déroulent entre 17 h et minuit. l Un délai moyen de 23 minutes entre l'arrivée d'un usager au commissariat de Châlons et sa prise en charge. l 9 conventions de participation citoyenne sur le bassin châlonnais. l 1 360 pompiers volontaires et 400 pompiers professionnels dans la Marne, dont 75 volontaires et 70 pro-fessionnels basés à Châlons. l 6 522 interventions des pompiers sur le territoire châlonnais en 2019, soit 19,6 % de l'activité départe-mentale du SDIS.

La prostitution hôtelière, un véritable fléau Au fil des échanges, un citoyen a abordé la problématique de la prostitution hôtelière, allant même jusqu'à interpeller directement le préfet pour étayer ses propos. « En cherchant sur les sites spécifiques, on compte en moyenne entre 10 et 30 « escortes » par jour sur le secteur de Châlons. Je peux vous les montrer si vous avez un portable ! Elles sont entre 60 et 120 sur Reims. Ce sont de véritables réseaux organisés. » Le re-présentant de l'Etat ne s'est pas connecté à Internet pour vérifier ces chiffres.

>> www.lhebdoduvendredi.comDu 24 au 30 janvier 2020

La dernière réunion des Assises territoriales de la sécurité a fédéré une petite cinquantaine de personnes à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Politique

Elue députée de la quatrième circonscription de la Marne depuis 2017, Lise Magnier dresse un bilan de son action au sein de l'Assemblée nationale. Un mandat qu'elle compte honorer jusqu'au bout, même si l'opportunité d'un poste d'adjointe à la mairie de Châlons se présentait.

Pourquoi avoir choisi de présenter ce bilan à mi-mandat et comment vivez-vous cet engagement politique jusqu'ici ? Je pense qu'il est important d'informer nos conci-toyens sur ce que font et sur la façon dont travail-lent les députés. Nous avons distribué ce document dans les 123 communes de la circonscription. C'est un mandat que je trouve passionnant, à la fois sur le plan intellectuel et humain. Certaines réformes vont dans le bon sens, d'autres moins. Et c'est là tout notre rôle de parlementaire : déposer des amendements pour essayer d'améliorer, voire de réorienter complètement les textes de lois. Parmi les sujets sur lesquels vous regrettez de ne pas avoir convaincu ? Et ceux sur lesquels vos propositions ont permis d'avancer ? Dans le cadre des Contrats de redynamisation

de sites de défense (CRSD), plusieurs terrains militaires sont cessibles à l'euro symbolique. Cette disposition devait prendre fin en 2021.

Mais il arrive parfois que les sites en question soient encore occupés par des militaires, ce qui rend leur reprise difficile. On a réussi à prolon-ger cette mesure jusqu'en 2024. Autre avancée majeure à mon sens : le prêt à taux zéro pour les primo-accédants. Le gouvernement prévoyait de le supprimer dans les zones dites « non ten-dues », c'est-à-dire où il y a le moins d'habitants. C'est une vision qui oppose les urbains aux ru-raux. L'accès à la propriété immobilière ne doit pas dépendre du lieu où l'on décide d'habiter. On a pu convaincre la majorité parlementaire sur ce sujet. Nous avions également proposé l'instau-ration d'un prêt à taux zéro dédié aux véhicules « propres » pour compléter la prime de 8 000 euros envisagée par le gouvernement. Il en faut environ 15 000 pour acheter un nouveau véhicule. Tous les ménages ne disposent pas d'un tel budget. Ce prêt aurait permis de com-penser la différence, mais il n'a pas été retenu. Vous avez voté la loi de programma-tion militaire 2019-2025. Aura-t-elle un impact sur le territoire marnais ? Oui, dans le sens où il y a une volonté très claire de la part du gouvernement de renforcer les forces armées. Et c'est notamment ici que ça se passe, avec un impact sur nos camps militaires de Champagne. L'objectif, et ce n'était pas le cas avant, c'est d'avoir un budget sincère, qui aug-mentera chaque année, ainsi qu'une vision réelle à moyen terme, pour que les armées puissent se projeter. Quels changements sur la question agricole, qui concerne aussi la Marne ? On sait que beaucoup d'agriculteurs sont en grande difficulté. J'ai soutenu le maintien des budgets consulaires et des exonérations de charges pour les vendangeurs. On a aussi créé une nouvelle dotation pour aléas climatiques. Il faut continuer le chemin engagé vers la transi-

tion écologique, mais cela doit s'opérer sur le long terme. Autre sujet dont nous devons nous emparer : la transmission. Et la question se pose également dans le vignoble, surtout lorsqu'on voit le prix de l'hectare et des vignes, en Cham-pagne comme ailleurs. Quel regard portez-vous sur la ré-forme des retraites ? Le gouverne-ment peut-il mieux faire en matière de pédagogie selon vous ? Je porte un regard très bienveillant sur cette ré-forme. Je pense qu'elle est nécessaire face au vieillissement de la population et à l'évolution des métiers. Certains régimes spéciaux pou-vaient se justifier il y a quarante ou cinquante ans. Aujourd'hui, il est légitime de se poser des questions. Evidemment, on gardera des spécifi-cités. Typiquement, pour la police, la gendarme-rie, l'armée et les pompiers, c'est indispensable. Ce régime universel accompagnera davantage les carrières hachées et permettra de mieux pré-parer sa retraite. Mais il manque, je crois, beau-coup de pédagogie. On entend tout et son contraire, et les citoyens perdent confiance. Plus globalement, on se doit d'expliquer aux gens ce qu'on fait, pourquoi on le fait et où on va. Il faut aussi arrêter de s'excuser de faire de la poli-tique ! Je considère que c'est quelque chose de très noble. Sinon, je ne me serais pas engagée. Vous êtes également membre de la commission des finances et proposez, entre autres, de renforcer l'évaluation des finances publiques. Comment ? On dispose aujourd'hui de nombreux indicateurs pour évaluer les politiques fiscales, mais pas de façon qualitative. D'abord, parce que les parle-mentaires n'ont pas un accès suffisant aux don-nées. Ensuite, parce que ce principe n'est pas ancré dans la culture de l'administration. Je suis convaincue que si l'on évaluait les choses au fil de l'eau, ça nous permettrait de les réajuster, à la marge, plutôt que d'engager de grandes réformes qui bousculent tout, tous les cinq ou dix ans. Prenons l'exemple du crédit d'impôt pour la tran-sition écologique (CITE) : on l'a modifié tous les ans sans véritablement en mesurer les im-pacts. Résultat, on crée un manque de visibilité, aussi bien pour les citoyens que pour les arti-sans. Envisagez-vous de rejoindre la liste de Benoist Apparu en vue des prochaines élections municipales ? Et en cas de position éligible, quel choix feriez-vous entre votre députation et un potentiel nouveau mandat d'adjointe au maire de Châlons ? Je soutiens évidemment la candidature de Be-noist Apparu, mais ma présence sur sa liste n'est pas déterminée aujourd'hui. Quant à reprendre un poste d'adjoint à la Ville de Châlons, honnê-tement, je pense que je ne le ferais pas. J'aime aller au bout des choses, j'irai au terme de mon mandat de députée. J'ai pris un engagement au-près des électeurs, et il y a encore beaucoup à faire.

Propos recueillis par Sonia Legendre

4 Retrouvez l'intégralité de l'interview sur www.lhebdoduvendredi.com.

Bilan à mi-mandat

« J'ai pris un engagement auprès des électeurs »

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Lise Magnier, députée de la Marne, a proposé et soutenu 662 amendements sur les projets de lois étudiés par l'Assemblée nationale. © l'Hebdo du Vendredi


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Les balades thermiques nocturnes peinent à séduire Jusqu'à fin février, la plate-forme de rénovation énergétique Gecko-Renov propose aux particuliers des balades nocturnes - et gratuites - sur le territoire châlonnais pour mieux comprendre l'importance d'une bonne isolation. Munis d'une caméra thermique infrarouge, les participants sont invités, avec l'aide d'un spécialiste, à repérer les fuites énergétiques de différentes mai-sons. Mais faute de participants assez nombreux, deux sessions ont déjà dû être annulées. Prochains rendez-vous (à 18 h 30 devant la mairie des communes concer-nées) : vendredi 24 janvier à Ecury-sur-Coole, lundi 27 janvier à Champigneul-Champagne, mardi 28 janvier à Cuperly, lundi 3 février à Saint-Jean-sur-Tourbe, mardi 4 février à Bussy-le-Château et lundi 10 février à Soudron. Infos : 03 26 64 13 93. Portes ouvertes aux Arts et métiers Ce samedi 25 janvier de 13 h à 17 h 30, les élèves ingénieurs du campus Arts et métiers de Châlons accueilleront le grand public et leur

présenteront deux cursus de l'école : le Bachelor de technologie et la for-mation Ingénieur de spécialité. Vi-sites des ateliers, démonstrations et échanges avec les associations étu-diantes ponctueront ce temps fort. Contact : 03 26 69 26 89. Le rallye Monte-Carlo de passage à Châlons Vendredi 31 janvier, le rallye Monte-Carlo historique, 23e du nom, traversera une partie de l'ag-glomération châlonnaise. Le grand public pourra admirer les voitures participantes à partir de 19 h 45, grâce à un point-relais organisé à la concession Opel Rennesson, au 153 avenue Pierre-Semard. Accès libre. La soirée « Tout Schuss 2 » affiche complet Estampillée « I'm sexy and I snow it ! », la deuxième soirée « Tout Schuss » goupillée par le collectif de commerçants « 5 prime + » sous les halles du marché le 8 février affiche définitivement complet. La preuve, s'il en était besoin, que les événe-ments originaux pour animer le centre-ville ont trouvé leur public.

EN BREF

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Elections départementales

Le canton Châlons II appelé à voter dimanche

S uite au décès de la conseillère départemen-tale - et maire de Juvigny

- Chantal Choubat, des élections départementales partielles se tiendront le dimanche 26 janvier et, en cas de second tour, le di-manche 2 février. Elles concer-nent uniquement le canton Châlons II, et donc les électeurs des bureaux de vote 1 à 9 de Châlons ainsi que des communes suivantes : Aigny, Aulnay-sur-Marne, Champi-gneul-Champagne, Cherville, Condé-sur-Marne, Isse, Jâlons, Juvigny, La Veuve, Les Grandes Loges, Matougues, Recy, Saint-Gibrien, Saint-Martin-sur-le-Pré, Saint-Pierre, Thibie, Villers-le-Château et Vraux. Trois binômes briguent ce mandat de conseillers départementaux. Sabine Galicher (candidate titulaire) et Floriane Paindavoine (remplaçante), soutenues entre autres par le président du Département, Christian Bruyen, pourraient rejoindre la majorité (divers droite). Le duo Elodie Deniel (titulaire) et Régine Picard (suppléante) se présente sous l'étiquette du Rassemblement national. Enfin, Jocelyne Fargère (titulaire) et Daniel Fontaine (suppléant) mènent une campagne sans étiquette politique. En 2015, pour rappel, ce scrutin avait recueilli un taux de participation de 51,55 % sur ledit canton, plaçant l'UMP devant le FN à l'issue du premier tour. Les urnes seront ouvertes de 8 h à 18 h. Les candidats ayant obtenu au moins 12,5 % des voix pourront se présenter au second tour. Infos : marne.gouv.fr.

Sonia Legendre

Le premier tour des élections départementales partielles se tiendra ce dimanche. © l'Hebdo du Vendredi


Bien connu des sparnaciens, le grand ensemble Mobalpa et Sparna Literie de l'avenue Foch propose une nouvelle expérience client. Le showroom de 500 m2 sera ouvert durant tout le week-end du 24, 25 et 26 janvier pour 3 journées où la convivialité s'invite à la fête des soldes.

D epuis bientôt 16 ans, Sparna Literie et Mobalpa cohabitent à Épernay, fai-

sant de ce vaste espace le lieu idéal où repenser totalement son cadre de vie. Intégralement dédié à la mai-son avec une partie literie et une autre pour la cuisine, la salle de bain et le dressing, la surface de vente décline les tendances et les futurs équipements de vos habita-tions. Au milieu des soldes, période cru-

ciale pour le secteur commercial, le showroom de mobilier polyvalent ouvre une parenthèse conviviale où le client retrouve toute sa place au cœur des échanges plus que les pro-duits. Une belle idée pour réchauf-fer et dynamiser la saison des grandes promotions d'hiver... Lors de 3 journées, les portes du magasin sparnacien seront ouvertes sans interruption pour que chacun puisse profiter des soldes, bien sûr, mais dans un cadre moins formel, plus chaleureux. Toute l'équipe du magasin sera aux petits soins pen-dant ce moment de partage excep-tionnel. Entre les ventes flash et les remises attendues, un bar à cham-pagne et des dégustations ponctue-ront de façon gourmande ce week-end de festivités. Les diffé-rents espaces d'exposition vivront au rythme des surprises et des ani-mations. Une nouvelle manière de découvrir le mobilier et les acces-soires sur tous les segments, du petit prix au sur-mesure, ainsi que toutes les offres et les grandes marques des univers Sparna literie

et Mobalpa. Ce showroom d'Éper-nay surprend et innove avec ses portes ouvertes sur la convivialité les 24, 25 et 26 janvier ! Entrez et profitez de l'instant.

� Contact : Mobalpa et Sparna Literie, 79, Avenue du Maréchal Foch

51200 Épernay - Tél. 03 26 32 51 27 www.mobalpa.fr/magasin/mobalpa-epernay www.sparna-literie.fr

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3 jours de soldes festifs et chaleureux chez Mobalpa et Sparna Literie à Épernay

Les rayons tendance des deux univers de Mobalpa et Sparna Literie à Épernay seront animés pendant ce week‐end de portes ouvertes !

Des idées pour aménager la salle de bain, la cuisine et la chambre !

Société

En décembre, une petite nouvelle rejoignait le vivier des micro- brasseries champenoises : l'Happycoole, gérée par Martine et Bruno Fick. Baptisées en clin d'oeil aux habitants du village, les Ecuriotes révèlent leurs premières saveurs.

I nstallés à Ecury-sur-Coole, près de Châlons, Martine et Bruno Fick se lancent dans l'aventure de la micro-

brasserie en créant l'Happycoole. L'aboutis-sement d'un long cheminement ponctué de démarches administratives, de tests gusta-tifs et d'aménagements ingénieux. « Mais nous n'avons pas vocation à percer le mar-ché de la grande distribution, concède le couple. Même si cela demande d'être pas-sionné et très rigoureux, c'est avant tout un plaisir que nous partageons, en petites quantités. Nous misons sur le local et le fait maison. » L'embouteillage et l’étiquetage sont réalisés à la main, dans un espace op-timisé de... 23 m2. Ni plus ni moins. « On a fait nos premières bières dans notre cui-sine avant de consacrer une partie du sous-sol au brassage et au stockage. » Adepte du bricolage, Bruno a lui-même conçu les sup-ports des cuves en inox, ainsi qu'un moulin

motorisé pour concasser le malt. « Nous disposons de trois fermenteurs et nos bras-sins peuvent contenir près de deux hectoli-tres chacun. On préfère prendre notre temps, pour ne pas brûler les étapes. » Leurs bières, les Ecuriotes, semblent avoir trouvé leur public. La gamme de Noël façon « pain d'épices » est quasiment écoulée, tandis que la blonde séduit par son côté ac-

cessible. « Ni trop amère, ni trop houblon-née. Nous sommes amateurs de bières de caractère, mais nous voulions que cette re-cette plaise au plus grand nombre. » D'ici

un mois, l'ambrée fera elle aussi son entrée. « Une bière à 6,5 de-grés avec des notes de caramel révélées grâce

au malt d'orge. Nous prévoyons également une bière triple, dans la tradition des

blondes belges, avec du miel pour compen-ser son taux d'alcool. Idéalement, on aime-rait travailler avec le producteur du village. » Et au printemps, les aficionados découvriront l'Ecuriote blanche, très légère, presque citronnée. Comme beaucoup de petites structures, faute de pouvoir commander des stocks assez importants, le duo peine à trouver des matières premières produites localement. Il a toutefois planté six pieds de houblon dans le jardin familial. « Il faudra attendre trois ans avant de l'utiliser et ça restera une bière éphémère, mais le concept nous plaît. » Pour élargir le champ des possibles, Bruno a fondé l'Association des brasseries champenoises (ABC), qu'il préside. Objec-tif : fédérer les micro-brasseurs qui s'instal-lent et encourager les échanges d'expériences. « On est six pour l'instant, peut-être sept prochainement. On s'entraide en partageant nos contacts par exemple, en se prêtant du matériel, etc. » Et parmi les projets du collectif, la création d'un festival « bières et artisanat » en juin, à Ecury-sur-Coole. « Nous attendons le feu vert de la Préfecture. L'idée, c'est d'organiser un évé-nement 100 % local, avec des brasseurs, des artisans et des musiciens locaux. » A suivre.

Sonia Legendre

Micro-brasserie - Ecury-sur-Coole

L'Happycoole dévoile ses premières bières

Un projet de festival 100 % local

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Martine et Bruno Fick, heureux gérants de la brasserie l'Happycoole, à Ecury‐sur‐Coole. © l'Hebdo du Vendredi

Speed-meeting - Comptoir de la Licorne

Rencontre entre musiciens et grand public

L e Speed-meeting des musi-ciens s'impose comme un rendez-vous privilégié

pour les amateurs et les profes-sionnels de la scène locale. Cette année encore, il fait l'objet d'un projet tuteuré pour huit étudiantes de l'IUT. « L'idée étant de leur ap-porter, en plus des enseignements théoriques, des compétences sur le plan conceptuel et opérationnel, dixit Patrick Legouix, directeur de l'association Musiques sur la ville, à qui l'on doit cette initiative. Elles doivent gérer l'administratif, le budget, la communication autour de cet événement, la logistique, etc. Elles ont même réalisé une opé-ration « emballage de cadeaux » pour collecter des fonds supplémentaires. » Environ cinquante musiciens – auteurs, compositeurs, interprètes, instrumentistes, etc. - sont d'ores et déjà inscrits. « Généralement, on arrive à en fédérer une centaine le jour J. » De quoi favoriser les ren-contres ou les retrouvailles, les partages d'expériences et même l'émergence de nouveaux projets artis-tiques. « On évoque également la Fête de la musique. Certains sont à la recherche de membres pour compléter leur formation, d'autres souhaitent confronter leur univers et leur prestation scénique au grand public et à leurs pairs. » D'où les sessions « showcase » et la scène ouverte proposées par les organisateurs. « Avec là aussi, une notion de pédagogie. On donne des points de repères et des objectifs aux musiciens qui se produiront ce soir-là. Ils préparent trois morceaux. C'est souvent une étape cruciale de leur par-cours. » Ça l'a été pour Benjamin Daumont, alias Extra T-Rex, désormais accompagné par l'association. A noter, enfin : les non-musiciens sont évidemment les bienvenus au speed-meeting.

S.L 4 4e Speed-meeting des musiciens, vendredi 31 janvier à partir de 18 h 30, Comptoir de la Licorne (place Foch). Accès libre. Inscriptions : [email protected], page Facebook « SpeedMeetingDesMusiciens ».

Le Speed‐meeting des musiciens, un rendez‐vous ouvert à tous. © l'Hebdo du Vendredi


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Société

La banalisation du cannabis, vue par les jeunes Ce vendredi 24 janvier à 18 h 30, dix jeunes suivis par la Mission locale de Châlons présenteront l'action qu'ils ont menée autour du cannabis. Et surtout, autour de sa banalisation chez les jeunes. Une création théâtrale leur per-mettra d'illustrer leur réflexion, d'ouvrir le débat et de sensibiliser leurs pairs aux risques de cette substance. Rendez-vous à la Cantine du 111, avenue de Paris. Contact : 03 26 68 54 02. C'est parti pour Parcoursup Un mois après l’ouverture du site d’information permettant aux can-didats de consulter l’offre de for-mation disponible, la phase d’inscription et de formulation des vœux de Parcoursup a débuté mer-credi 22 janvier. La plateforme propose désormais l’ensemble des formations reconnues par l’État ainsi qu’un dispositif dédié aux candidats en reprise d’étude : Parcoursplus. Les candidats ont jusqu’au jeudi 12 mars inclus pour formuler 10 vœux maximum, non hiérarchisés et motivés, et jusqu'au 2 avril inclus pour finaliser leurs dossiers et confirmer leurs vœux. Les premières réponses seront reçues entre le 19 mai et le 17 juillet. Selon un sondage réalisé par l'association Article 1, 45,1 % des lycéens se disent stressés par cette procédure, contre 42,7 % l'an dernier. 17,2 % se disent carrément « paniqués » (16,5 % en 2019). Enfin, 52,8 % sont même davantage préoccupés par leurs vœux que par l’obtention du baccalauréat !

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Voeux 2020 - Office de tourisme

Châlons, destination touristique et dynamique

F ervent défenseur de la « Venise pétillante », Jean-Marie Derouard a appelé de ses vœux le meilleur pour Châlons en 2020. Evidemment, les balades en barque s'imposent comme un produit phare pour sublimer cette ville d'eau. Et ça se vérifiait encore l'an passé, avec 20 283 passagers à leur

bord. « Un nouveau record, a souligné le président de l'Office de tourisme. 2019 a aussi été marquée par la réalisation du film « Wake Up Châlons ! », qui a créé un véritable buzz ! Mais ces vœux sont surtout l'occasion de regarder vers l'avenir. » Car les projets ne manqueront pas cette année, à commencer par la refonte du site Internet et l'enrichissement du spectacle son et lumière Métamorph'eau'ses. « De nouvelles images seront projetées sous les galeries et sur le pont des Sept moulins, que nous n'avions pas pu illuminer l'année dernière pour des raisons techniques. » Autre défi à relever : le déploiement de l'offre « champagne » avec les partenaires locaux. Bientôt, les visiteurs pourront découvrir les caves ré-habilitées et le nouveau circuit touristique de la maison Joseph Perrier, ainsi que le musée « Les arômes du terroir ». Bruno Bourg-Broc, lui, prononçait son dernier discours de bons vœux à l'Office en tant que président de l'Agglomération. « Il y a 25 ans, se souvient-il, cette structure n'était qu'un tout petit bureau à l'angle de la place Godart. Aujourd'hui, elle dispose d'un bâtiment dédié à l'accueil du public et compte sept salariés permanents ainsi que quinze pilotes. Nous ne sommes pas Cannes et nous ne le serons jamais, mais je crois que le tourisme est un axe de développement important pour une ville comme la nôtre. » CQFD.

Sonia Legendre

Les vœux pétillants de l'Office de tourisme se sont tenus vendredi dernier, quai des Arts. © l'Hebdo du Vendredi


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Le projet de parc d'animations médiéval que portent Elodie et Thierry Fischesser poursuit son cheminement. Dernière étape avant le lancement des travaux : obtenir le feu vert des banques. Le Bois du Roy devrait ouvrir ses portes en avril 2022.

C 'est un projet d'envergure sur lequel Elodie et Thierry Fischesser plan-chent depuis plus de quatre ans main-

tenant. Mais ils devraient bientôt voir leur rêve d'enfant devenir réalité. « Les études sont enfin terminées et nous avons l'ensemble des autorisations nécessaires, annonce l'en-trepreneur, également patron de la disco-thèque l'Alegra. L'arrêté préfectoral pour les travaux et l'ouverture du parc n'a fait l'objet d'aucun recours. Nous espérons accueillir les visiteurs en avril 2022. » Premiers coups de pioches attendus en mai, pour un chantier qui réunira près de 200 personnes sur ce site, au cœur de la forêt d'Argonne. « Entre les amé-nagements, les constructions et les décors, il y a beaucoup à faire. Les premiers bâtiments, et notamment l'abbaye en ruine qui abritera la fauconnerie, pourraient être livrés en sep-tembre. Le château fort, lui, nécessite plus de vingt mois de travaux. » Et pour cause, il s'étendra sur une surface d'environ 3 000 m2

et s'imposera comme l'une des pièces maî-tresses du parc. Une ultime étape, et non des moindres, reste pourtant à franchir : l'obtention du feu vert de la part des partenaires financiers. « Ils de-vraient se prononcer d'ici la mi-février. Ils nous ont demandé de revoir notre budget à la baisse. » Il passe ainsi de 31 à 27 millions d'euros, grâce à plu-sieurs modifications architecturales. « Cer-tains bâtiments de service seront plus

modestes en termes de taille et nous avons phasé des constructions sur du plus long terme. Mais nous ne touchons pas au cœur du projet, ni au nombre de spectacles propo-sés. » En septembre, l'appel au financement

participatif lancé par le couple a été cou-ronné de succès.

« Nous avons pu collecter 63 000 euros, sur un objectif de 50 000 au départ. Ça nous a permis d'aller au bout des études sans atten-dre l'aval des banques et ça prouve l'engoue-

ment des citoyens pour ce futur parc. Parti-culiers comme commerçants, ils ont été nom-breux à nous soutenir. » Sachant que ce dossier peut être subventionné par les collec-tivités jusqu'à 20 % de son montant total. Depuis plusieurs mois, les préparatifs vont bon train. De la création des spectacles et des décors à la protection du site et de la faune existante, rien n'est laissé au hasard. « Nous avons déjà embauché 14 personnes, parmi lesquelles le directeur équestre, les maré-chaux-ferrants et les fauconniers. » Environ soixante oiseaux – sur 120 au total - issus d'élevages et de zoos ont déjà pris leurs quar-tiers, et une vingtaine de chevaux s'installera sur place en mai. Des loups, des biches, des aurochs et d'autres espèces médiévales les re-joindront par la suite.

Sonia Legendre

Tourisme

Petit à petit, le Bois du Roy construit son nid

Oiseaux, biches et loups

Le Bois du Roy en chiffres l Une surface de 67 hectares, dont 18 dédiés aux bâtiments et aux arènes. l 480 personnes embauchées à terme pour 170 équivalents temps plein (ETP). l 350 000 entrées à l'ouverture du parc et un prévisionnel de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. l 8 heures de spectacles et entre 12 h et 14 h de visite.

Le parc historique du Bois du Roy devrait ouvrir ses portes en avril 2022, près de Sainte‐ Ménehould. © ASK Conception, Freepik, Grzeszczak Rigaud Architecte.

Programmé en ce début d'année, le lancement du chantier d'une hôtellerie de plein air à Saint-Brice-Courcelles n'a pas eu lieu. Le concessionnaire choisi par le Grand Reims a fait faillite.

A nnoncé depuis des années, le projet de création d'une hôtellerie de plein air sur le territoire rémois avait enfin

été acté en 2018. L'an dernier, le Grand Reims présentait même le futur exploitant avec lequel il comptait s'engager pour les quinze prochaines années : le groupement Sogeval-Revea-Somival. Alors que le chantier devait commencer en ce mois de janvier, rien n'a bougé du côté du parc du château de la Malle à Saint-Brice-Courcelles, lieu choisi pour im-planter ce camping de standing. Et pour cause, deux des trois sociétés du groupement censé le construire et le gérer manquent à l'appel. Sogeval a été placée en redressement judi-ciaire, tandis que Somival a été liquidée ! « Le projet est donc annulé, confirme Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims qui pré-cise, qu'un nouvel appel d'offres sera donc lancé après les élections municipales ». Si la volonté de la collectivité de proposer une offre hôtelière de qualité sur son territoire reste in-changée, le nouveau projet intégrera peut-être également le camping existant de Val-de-Vesle, commune membre du Grand Reims.

« En plus du projet à Saint-Brice-Courcelles, l'idée est d’agrandir celui de Val-de-Vesle et d'en faire un deux étoiles », confirme l'élue. Pour rappel, le dossier porté par le groupement Sogeval-Revea-Somival prévoyait la création d’un camping urbain 4 étoiles sur le site du parc du château de la Malle à Saint-Brice-Courcelles. S'étalant sur une surface de 5 hec-

tares, il aurait dû accueillir une centaine d'uni-tés locatives d'une capacité de 520 lits et 139 emplacements nus, dont 31 à destination des campings-cars, mais aussi des bâtiments sanitaires, des espaces de jeux et loisirs, ainsi qu'une piscine couverte et chauffée. Le mon-tant prévisionnel des investissements à la charge du concessionnaire s'élevait à 6,3 mil-

lions d'euros. La collectivité devait assurer de son côté la viabilisation du site (voiries et ré-seaux), pour un montant estimé à 2 millions d'euros. Le camping aurait dû ouvrir dès cet été. Les touristes amateurs de plein air devront donc encore patienter.

Julien Debant

Tourisme

Reims n'aura pas son camping en 2020

Le projet aurait dû voir le jour dans le parc du château de la Malle à Saint‐Brice‐Courcelles : un édifice dont il ne reste aujourd'hui que des ruines. © l'Hebdo du Vendredi

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Rallye Monte-Carlo historique

17 équipages régionaux en pole

P our la 23e année consécu-tive, le Rallye Monte-Carlo Historique s'élancera de

Reims, vendredi 31 janvier. Princi-pale nouveauté de cette édition, le départ, effectué au pied de la cathé-drale l'année dernière, se fera pour la première fois dans le quartier Bou-lingrin. Parmi les 124 équipages présents à Reims, originaires de 15 nationalités différentes, 17 sont des régionaux (liste ci-dessous), tous rattachés à l'association Reims Champagne véhicules historiques sports (RCVHS). Tous seront présents au parc des expositions dès le jeudi 30 janvier (15 h à 18 h), mais aussi une partie du vendredi 31 (de 8 h 30 à 15 h), avant le grand départ prévu à partir de 19 h, place Boulingrin. l Jacky Molet et Gilles Demeur - Lancia Béta coupé 1600 de 1979 l Marc Leplaideur et Philippe Payre - NSU 1200 TT de 1969 l Jean-Philippe Loth et Christian Loth - Alfa-Romeo 2000 GTV de 1971 l François Durin et Patricia Durin - Volkswagen Karman Ghia de 1967 l Thierry Flambert et Victor Flambert - Alfa-Romeo Alfetta GTV de 1979 l Jean Poilvert et Christine Herluison - Fiat 124 coupé de 1973 l Odilon De Varine et Benoit Domange - Austin A35 de 1958 l Paul De Varine et Gilles Santarossa - Bond Equipe de 1964 l Didier Constantin et Philippe Jegat - Porsche 911 Carrera 3.0 de 1976 l Lionel Garnier et Bertrand Triffault - Porsche 912 de 1966 l Bruno Viet et Jean-Baptiste Viet - Citroën 2400 GTI de 1978 l Alexandre Merle et Emmanuel Bazin - Alpine-Renault A310 de 1975 l Damien Ozanne et Arnaud Bionaz - Lancia Fulvia coupé de 1973 l Michel Peccenini et Philippe Darre - Lancia Fulvia coupé de 1965 l Eric Kowalsuk et Pierre Constant - Datsun 240Z de 1973 l Jean-Pierre Muller et Jean-Luc Clavel - BMW 2002 de 1975 l Daniel Rollet et Martial Millet - Lancia Beta coupé 1600 de 1978 l Thomas Bauchet et Antoine Ducreux - Innocenti Mini Cooper 1300 de 1975

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Le club champenois caressait l'espoir de disputer la finale de la Coupe de la Ligue mais il a été rappelé à la réalité par un Paris Saint-Germain intraitable, mercredi soir. Désormais, place à la Ligue 1 et la réception de Metz, un adversaire aux antipodes des Parisiens.

A près avoir rêvé pendant plusieurs se-maines de jouer sa première finale de Coupe de la Ligue au Stade de France,

le réveil sera-t-il brutal pour le Stade de Reims ? Mercredi soir, devant un stade Auguste-Delaune qui avait enfin fait le plein cette saison (20 437 spectateurs), le club marnais a été froidement battu par un Paris Saint-Germain qui n'aura même pas eu besoin de forcer son talent pour s'imposer 3-0 et s'offrir l'opportunité de rempor-ter, face à Lyon, le 4 avril prochain, sa neuvième Coupe de la Ligue. Les Rémois auront finale-ment commis trop d'erreurs, trop tôt dans le match, pour espérer réussir l'exploit. « Il y a de la déception car on n’a pas pour habitude de céder comme ça, sur des coups de pied arrêtés. On fait preuve de naïveté alors que ce n’est pas dans notre ADN, déplorait, à l’issue de la rencon-tre, l’entraîneur, David Guion, néanmoins satis-fait de ses joueurs. Notre groupe a fait un beau parcours, je le félicite mais en Coupe, c’est bon

d’éviter le PSG ou alors de le jouer en finale. » De finale, il ne sera donc pas question dans cette fin de saison du Stade de Reims. Lequel est en-core loin d'être officiellement maintenu en Ligue 1 et qui poursuivra donc cet objectif lors des 18 derniers matches qui le séparent du dé-nouement de la saison. Bien placés lors des cinq premiers mois de cet exercice, les Champenois glissent tout doucement depuis le début de l’an-née 2020 et devront se méfier de la mauvaise spi-

rale qui pourrait s’enclencher. La dernière victoire dans le jeu remonte en effet au 17 décembre (1-0 face à Montpellier, en huitième de finale de Coupe de la Ligue) et la densité du championnat pourrait rapidement plonger les Rémois dans la deuxième partie du classement, si le premier suc-cès de l’année tardait à pointer le bout de son nez. Sur le papier, le promu messin, 17e et dans le dur depuis le début de la saison, semble être la vic-time idéale. Sauf que le Stade de Reims a déjà

montré qu’il avait du mal à emballer ce genre de rencontres, notamment à domicile. D’autant que Delaune n’affichera pas complet, ce samedi soir. La fête est bel et bien finie.

Simon Ksiazenicki

4 Reims - Metz, samedi 25 janvier, à 20 h, au stade Delaune et sur beIN Sports.

Football L1 (21e j.) : Reims (8e) - Metz (17e)

Le Stade de Reims redescend sur terre

Basket-ball Jeep Elite (20e j.) : Pau-Orthez (11e) - Châlons-Reims (12e)

Repousser la menace

S i le Champagne Châlons-Reims Basket a validé, mardi soir, sa place en

quart de finale de la Coupe de France, aux dépens de Denain (74-95), en championnat, le club champenois est en difficulté. Avec une nouvelle défaite enre-gistrée sur son parquet, vendredi dernier, face au Mans (78-87), l'union marnaise voit fondre sur elle une véritable meute. Devant Le Portel, une lanterne rouge qui aura bien du mal à éviter la des-cente en Pro B, cinq autres équipes suivent à une seule victoire de Châlons-Reims, avec un seul objectif : ne pas terminer parmi les trois derniers du classement, synonyme de relégation. Et c'est à Pau que le CCRB devra écarter, ce week-end, la menace. Le déplacement s'annonce délicat face à une formation paloise qui, ces dernières semaines, a certes pris des éclats contre les gros (-26 et -13 contre Monaco, et -29 à Dijon), mais qui, dans le même temps, a su prendre les matches qui comptent (victoires face à Boulazac, Chalon-sur-Saône et Le Mans).

J.D 4 Pau-Lacq-Orthez - Châlons-Reims, samedi 25 janvier, à 20 h, à Pau.

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La logique a été respectée, mercredi soir, entre le géant parisien et des Rémois trop tendres. © l'Hebdo du Vendredi

Le CCRB de Cédric Heitz a rendez‐vous, samedi soir, à Pau. © l'Hebdo du Vendredi

Football D1F : mission impossible pour Reims ? Auréolées d’une victoire sur le fil face au FC Metz (1-0), le week-end dernier, les Ré-moises (9es) se frotteront à un adversaire d’un tout autre calibre, ce dimanche 26 janvier, à 17 h (sur Canal + Sport). Les joueuses d’Amandine Miquel se déplacent en effet à Lyon, une équipe invaincue et leader indéboulonnable de Division 1. Le match aller, en septembre, avait offert un festival de buts aux 3 147 spectateurs du stade Auguste-Delaune mais aussi une belle raclée aux Rémoises, battues 8-3 par les Rhodaniennes.

Basket-ball LF2 : attention « d'Angers » Invaincues depuis neuf rencontres, dont la dernière remportée avec la manière face à Strasbourg (81-53), les Rémoises du Reims Basket Féminin (2e) tenteront la passe de 10, samedi 25 janvier, sur le par-quet d'Angers (4e). Bien qu'assez irrésistible ces derniers semaines, l'équipe entraînée par Julien Pincemin devra se méfier de cet

adversaire qui reste sur quatre succès de rang et qui n'a été battu qu'une seule fois à domicile cette saison. C'était le 8 novem-bre lors de la réception de Toulouse (59-61). Lors du match aller face aux Angevines, joué à René-Tys, à l'occasion de l'ouverture du championnat, les Rémoises s'étaient d'ailleurs difficilement imposées (63-56).

L’élite de la gymnastique rythmique ce week-end à Reims Du vendredi 24 au dimanche 26 janvier au complexe sportif René-Tys, l'association gymnique rémoise organise le champion-nat de France élite individuel féminin de gymnastique rythmique. Lors de ce week-end, 690 concurrentes, âgées de 10 à 18 ans et issues de 40 clubs de toute la France, présenteront des enchaînements de cordes, massues, ballons, cerceaux et rubans, face à un jury exigeant. Parmi les concurrentes, cinq gymnastes membres de l'association rémoise concourront sur cette compétition nationale.

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� BETHENY : Maison indépendante de 5 pièces principales avec garage attenant et jardin entièrement clos.Offrant : séjour double - cuisine meublée - salon - Mezzanine à usage de bureau - 3 chambres dont 2 au rez de chaussée - 2 salles de douches.Ensemble très agréa-ble Classe énergie : E Réf. 4071 Prix : 281.000 euros

LOCATION

Sorties12

Ce week-end

À venir

Expositions

SPECTACLES VENDREDI 24 JANVIER CIRQUE – WE AGREE TO DISAGREE Accueilli en résidence de création par le Palc, le collectif Malunés partage avec le grand public les prémices de son nouveau spectacle : We agree to disagree. Une expérience interactive, décalée et politiquement incorrecte. À 19 h, espace Chapiteau (34, avenue du Maréchal Leclerc) – Accès libre. DU VENDREDI 24 AU DIMANCHE 26 JANVIER HUMOUR – LES BODIN’S Habitués de la scène châlonnaise, les Bodin’s reviennent au Capitole avec un nouveau spectacle : Grandeur nature, ça continue de plus belle ! Plus déjantés que jamais, ils ont apporté avec eux quelques surprises qui ne manquent pas de mordant... À 20 h vendredi et samedi et à 15 h dimanche, Capitole en Champagne - Tarifs : de 37 à 52 euros - Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr. CONCERTS VENDREDI 24 JANVIER DUO ACOUSTIQUE – SCOTT LILY Une soirée en compagnie du duo acoustique guitare / voix Scott Lily. À partir de 20 h, bar à champagne The Tiffany (place de la Répu-blique) – Accès libre.

SAMEDI 25 JANVIER ROCK – THE LOVIN’STONES Ce quatuor – chant, guitare, basse et batterie - revisite le répertoire des Rolling Stones et les tubes rock des années 60-70. Souvenirs, souvenirs ! À partir de 21 h, Shop & Bières Sacobri (place de la République) – Accès libre. LOISIRS DIMANCHE 26 JANVIER JEUX VIDÉO – LE P’TIT CHÂLONS DU JEU L’association Pixel Game propose un dimanche ludique autour des jeux de courses : retrogaming, réalité virtuelle, tournoi de Crash Team Racing, etc. Le tout agrémenté d’une petite restauration et de nombreux cadeaux à ga-gner. De 10 h à 19 h, pôle ludique Dunant (rue du Docteur Calmette, près de la médiathèque Gulliver). Gratuit (participation de 2 euros pour le tournoi, inscriptions sur place). JUSQU’AU DIMANCHE 23 FÉVRIER FOIRE DE LA SAINT GLIN-GLIN Palais des glaces, maison hantée, auto-tamponneuses, chenilles, confiseries, stands de tir et autres manèges à sensation s’installent au grand Jard pendant un mois. Tous les jours à partir de 14 h 30, grand Jard – Tarifs réduits le mercredi.

SPECTACLES JEUDI 30 JANVIER BALLET – LE LAC DES CYGNES Le grand classique de Tchaïkovski revisité et accompagné de sublimes décors, d’un orchestre en live et d’une troupe renversante de danseurs russes. À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 42 à 59 euros - Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr. VENDREDI 31 JANVIER HOMMAGE - ONE NIGHT OF QUEEN Véritable sosie vocal et physique de Freddie Mercury, Gary Mullen lui rend un hommage fascinant et reprend sur scène les plus beaux succès du groupe Queen : Bohemian Rhapsody, Somebody to love, I want to break free, etc. À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 43 à 53 euros - Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr. CONCERTS VENDREDI 31 JANVIER SPEED-MEETING DES MUSICIENS Pour la quatrième année, l’association Musiques sur la ville et ses partenaires organisent le Speed-meeting des musi-ciens. Au programme : rencontres, scène ouverte et show-cases. À partir de 18 h 30, Comptoir de la Licorne – Accès libre – Contact : [email protected].

SAMEDI 1ER FÉVRIER ROCKENSTOCK – TOLSTOI + KIPLÄN La première soirée Tremplin du festival Rockenstock 2020 accueille deux groupes made in Nancy et Reims : Tolstoi et Kiplän. À partir de 21 h, Comptoir de la Licorne – Accès libre. LOISIRS SAMEDI 1ER ET DIMANCHE 2 FÉVRIER FOIRE AUX BONNES AFFAIRES Depuis plus de quinze ans, les commerçants de Châlons et ses environs proposent le plein de bonnes affaires grâce à ce salon dédié. Vêtements, lingerie, sport, déco, maroqui-nerie, literie, etc. Tout doit disparaître ! De 9 h à 19 h samedi, de 10 h à 18 h dimanche, Capitole en Champagne – Entrée libre. CINÉMA MARDI 28 JANVIER CINÉ-CONFÉRENCE – LÉGENDES DE GRÈCE Le cycle des conférences Connaissance du Monde se pour-suit en compagnie de Nicolas Poumplidis, auteur du docu-mentaire « Légendes de Grèce ». À 15 h 30 et à 20 h au cinéma CGR – Tarif : 9 euros (gratuit pour les moins de 12 ans).

JUSQU’AU SAMEDI 25 JANVIER ANOTHER VIEW Connu pour ses oeuvres de graff, Sylvain Jacquet excelle aussi dans l’univers de la photographie. Il partage ses plus beaux clichés grâce à une nouvelle expo dédiée. Du lundi au samedi, Office de tourisme - Accès libre.

DU MARDI 28 JANVIER AU SAMEDI 1ER FÉVRIER CASSANDRA HARIOT La photographe partage sa passion avec le public au fil de cette exposition personnelle. Du lundi au samedi, Office de tourisme - Accès libre.


Concert - Carré Blanc

« Le rire est une politesse que l’on se fait »

Poète et conteur d’histoires, Tété fait de sa générosité et de sa douceur de vivre l’apanage de ses rencontres avec son public. © DR

Après la réédition de son 7e album, « Fauthentique », Tété, poète au grand cœur, revient sur scène. Il est attendu ce vendredi 31 janvier au Carré Blanc, à Tinqueux, pour « deux heures de voyage musical », précise-t-il, « avec des anciennes chansons, des inédites, un orchestre et un décor imaginaires… » Plus qu’un programme : c’est une invitation.

« Fauthentique »… Quel est sujet de cet album au mot-valise en guise de titre ? Le Fauthentique, c’est le faux certifié conforme ! J’ai imaginé un personnage de faussaire, je l’ai fait vivre et j’ai commencé à raconter son his-toire… fausse évidemment ! Les rumeurs, les mensonges… La perception du vrai et du faux est toujours problématique, mais j’ai décidé, avec cet album, de ne rien prendre au sérieux, et d’en rire. Le rire est une vraie politesse que l’on se fait, surtout dans cette époque qui nous échappe. En observant simplement, j’ai trouvé toutes mes sources d’inspiration, et les chansons se sont écrites toutes seules. La réédition de cet album permet de le faire grandir : il y a maintenant 18 titres, dont 3 inédits. Et dans quelle mesure cet album a-t-il évolué en un an ? Des chansons, c’est comme des enfants… Ça élève et ça s’élève. Les textes se polissent au fur et à mesure des dates de concerts, des rencon-tres… Ils se révèlent à eux-mêmes mais aussi à moi. J’aime assez l’idée qu’un album est un chantier perpétuel sur lequel il est possible d’agir. Parler du mensonge et des faux-sem-blants, aujourd’hui, n’est-ce pas un peu amer ? Je me méfie de l’amertume. Je pense qu’il faut s’en prévaloir, tout comme la colère par exemple.

Le rire est le meilleur rempart contre les émotions qui nous tirent vers le bas. Mine de rien, notre époque est fascinante : nous sommes une géné-ration qui a la possibilité de créer un autre monde. Il faut faire de ça une force et avancer dans le plus grand optimisme. Et pour ça, c’est important de prendre le parti de traiter de thèmes sérieux sur un mode qui ne l’est jamais. Dans cet état d’esprit, nul doute que vous devez entretenir une belle compli-cité avec votre public… Oui ! Je fais ce métier depuis 20 ans, et je mesure la chance que j’ai de pouvoir continuer. Mais je sais aussi que je ne pourrais pas continuer sans les gens. Les retrouver sur scène, c’est réjouis-sant. Mais j’ai aussi construit une vraie compli-cité avec mon public sur les réseaux sociaux. Ma chanson « le cœur sur les épaules », je l’ai écrite après un commentaire sur Facebook, d’une de mes plus fidèles followers. La lumière me vient de toutes ces personnes. En échangeant avec mon public sur les réseaux, j’ai trouvé une source éter-nelle d’inspiration et de réinvention. Les fameux réseaux sociaux qui sont aussi le terrain de jeu de nombreux faux-semblants… Et nous font revenir au Fauthentique ! Oui, mais je continue de vouloir m’amuser de ces travers, comme dans ma chanson « week-end sans Wifi ». Je sais que l’on peut s’y perdre… Je sais aussi que certains manquent de bienveil-lance. Mais il n’est pas forcément utile de dénon-cer à tout va. Notre perception de ce monde virtuel est malléable : pour démêler le faux du vrai, il faut savoir être en pleine conscience. Et agir dans la légèreté.

Propos recueillis par Agathe Cèbe

4 Concert de Tété, vendredi 31 janvier, à 20 h 30 au Carré Blanc, à Tinqueux. COMPLET.

SAMEDI 25 JANVIER

ORBAIS-L'ABBAYE - VIDE-MAISON 10h-16h - 43, rue de la Croix-Rouge

DIMANCHE 26 JANVIER

ORBAIS-L'ABBAYE - VIDE-MAISON 10h-16h - 43, rue de la Croix-Rouge PRUNAY - VIDE-POUSSETTES 8h-13h - Salle des fêtes, rue de la Pompelle

DIMANCHE 2 FÉVRIER

ATHIS - VIDE-POUSSETTES 9h-15h - Salle des fêtes, place Saint-Remy EPERNAY - VIDE-GRENIERS A partir de 7h - Esplanade Charles de Gaulle

EPERNAY

SALON DES ANTIQUITÉS MILITAIRES 8h-17h - Entrée : 4€ - Palais des fêtes, rue Dom Pérignon FAGNIÈRES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS 8h-17h30 - Salle André Gallois, Chemin de la Terrière REIMS - MARCHÉ AUX PUCES 8h-17h - Halles du Boulingrin, rue de Mars

LUNDI 3 FÉVRIER

ST-MARTIN-D'ABLOIS

BOURSE AUX CAPSULES 8h-16h30 - Entrée : 2€ - Salle des fêtes, rue Julien Ducos

Chiner

Sorties >> www.lhebdoduvendredi.comDu 24 au 30 janvier 2020

Cirque – Espace Chapiteau

Les spectateurs, des artistes comme les autres ?

I ls sont Belges, Britanniques et Français. Ils sont aussi cir-cassiens, musiciens, techni-

ciens. Et depuis dix ans déjà, ils explorent leurs différences et leurs spécificités respectives pour co-construire leurs créations, tout en y intégrant le public. Littérale-ment. « C'est ce qu'on appelle la dramaturgie poreuse, éclairent les jeunes lurons du collectif Malu-nés, dont le nom contredit mali-cieusement la bonne humeur et l'enthousiasme qui y règnent. On laisse assez de place aux specta-teurs pour leur permettre d'écrire le spectacle avec nous. On teste une multitude de choses, qu'on garde ou pas en fonction de leurs réactions. L'idée, c'est de les amener à devenir acteurs, tout en poésie. » Ou l'art du cirque de proximité. La résidence réalisée avec le Palc s'apparente donc à un labo de recherches et d'expérimentations. For-cément, l'étape de travail qu'ils partageront à l'espace Chapiteau fera la part belle à l'impromptu. L'absence de gradins, par exemple, invitera le public à s'installer là où il souhaite pour mieux s'approprier l'espace. De même, il pourra interagir avec les acrobates pendant la représentation. Peut-être en les aidant à monter la bascule coréenne, le trapèze ballant ou le cadre aérien, voire en éprouvant eux-mêmes certaines tech-niques. « La musique est également jouée en live et on utilise le looping pour certaines séquences. Il n'est pas impossible que les spectateurs participent, c'est déjà arrivé par le passé. » La compagnie ne s'interdit rien. Elle souhaite rendre cette expérience la plus généreuse et la plus immersive possible. A vivre pour le croire.

Sonia Legendre 4 We agree to disagree (sortie de résidence), vendredi 24 janvier à 19 h, espace Chapiteau (34, avenue du Maréchal Leclerc). Accès libre.

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En résidence au Palc, les artistes du collectif Malunés expéri‐mentent une approche participative et immersive. © l'Hebdo du Vendredi

Jeux vidéo – Pôle Dunant

Bienvenue au « P'tit Châlons du jeu »

L e clin d'œil au Salon du jeu et au Week-end game, deux événements qui n'ont

pas perduré à Châlons, n'aura échappé à personne. Mais en créant le « P'tit Châlons du jeu », l'association Pixel Game souhaite aussi regarder vers l'avenir. « Nous fêterons nos cinq ans l'an pro-chain, glisse son président, Mi-chaël Michaud. C'est un nouveau rendez-vous qu'on propose dans nos locaux et qu'on aimerait voir grandir les années suivantes. Ça s'inscrit dans notre logique d'or-ganiser régulièrement des temps forts thématiques. » Cette fois, les bénévoles ont choisi d'explorer la thématique des jeux de course, dans toute leur diversité. « Il peut s'agir de courses de voitures, de vélos ou même de courses à pied. » De la Mega Drive à la Super Nintendo, plusieurs emblèmes du retrogaming seront mis à disposition des aficionados toute la journée. Petits et grands pourront également s'essayer à la réalité virtuelle avec un jeu de parcours d'obstacles complètement immersif, façon « Yamakasi ». Les fans du célèbre Crash Team Racing, quant à eux, s'affronteront autour d'un tournoi dédié sur PS4. « Nous prévoyons aussi des docu-ments sur la culture geek, des figurines pop et de nombreux cadeaux à gagner, en partenariat avec l'Es-pace geek et les bibliothèques. » Le tout accompagné de gourmandises faites maison pour permettre aux joueurs de reprendre quelques forces entre deux parties. Chouette dimanche en perspective.

S.L

4 « P'tit Châlons du jeu », dimanche 26 janvier de 10 h à 19 h, au 1er étage du pôle ludique Dunant (rue du Docteur Calmette, près de la médiathèque Gulliver). Accès libre (inscription au tournoi : 2 euros). Contact : [email protected].

Faute de pouvoir organiser le Week‐end game cette année, l'association Pixel Game propose un nouveau rendez‐vous, ce dimanche. © l'Hebdo du Vendredi

Concerts – Comptoir de la Licorne

Rockenstock : le Tremplin est déclaré ouvert !

L 'appel lancé en novembre par l'association Rockens-tock pour son Tremplin

2020 a fédéré 112 candidatures cette année. Et pour la première fois, les organisateurs ont misé sur une approche 100 % Grand Est. Après moult échanges pour les dé-partager, le bureau a désigné qua-tre groupes qui se produiront lors des soirées organisées en amont du festival. Deux d'entre eux se-ront sélectionnés pour jouer au cirque historique le 18 avril. « Evidemment, on a toujours des critères de base pour les pre-mières sélections, glisse Sébastien Brady, le président de Rockenstock. La justesse du chant, la rythmique, etc. Mais surtout, et c'est subjectif, on l'avoue, il faut que ça nous parle. Que ça sonne 2020, pas 1980. On s'interroge aussi sur le potentiel des formations en live, sur la façon dont les musiciens peuvent nous embarquer dans leur univers. » Les concerts des soirées « Tremplin » seront donc décisifs. Lancement des réjouissances le 1er février, avec les Nancéiens de Tolstoi. « Ils se revendiquent comme des membres d'un « séminaire bureaucrate », ça nous a fait beaucoup marrer. Musicalement, ils s'ins-crivent plutôt dans du rock indé, avec des accents de stoner rock. » A leurs côtés et dans un tout autre re-gistre : le groupe rémois Kiplän. « Leur atmosphère musicale et la voix particulière de la chanteuse nous ont vraiment touchés. Ce sont de jeunes artistes, et pour autant, ils proposent déjà quelque chose de très carré. » Les Châlonnais ont d'ailleurs pu les découvrir l'été dernier place de la République, en première partie de Keziah Jones.

S.L 4 Tremplin Rockenstock, Tolstoi + Kiplän, samedi 1er février partir de 21 h,

Comptoir de la Licorne (place Foch). Accès libre. Infos : page Facebook « RockenStockAsso ».

Déjà programmé en première partie de Keziah Jones en juin, le groupe Kiplän revient à Châlons pour le Tremplin Rockens‐tock 2020. © DR

Jeune public - Bords 2 Scènes

Grande fête d'anniversaire chez Machabulles !

D ans la famille des festi-vals « jeune public », je voudrais... Macha-

bulles ! Ce rendez-vous vitryat souffle déjà ses quinze bougies. Alors pour marquer le coup, l'équipe de Bords 2 Scènes va mettre les petits spectacles dans les grands. Au menu : huit compa-gnies installées ici et là, un « ma-chagoûter » et des expériences ludiques, du théâtre de papier et du cirque, de la marionnette et du rock. Deux jours durant, les spec-tateurs sont invités à vivre au rythme des propositions artis-tiques grâce à un parcours éclec-tique. Il pourront par exemple suivre les aventures de Rumba, une souris espiègle et magicienne, assister une clown peintre dans l'éla-boration d'une œuvre inédite, découvrir les coulisses d'un cirque miniature ou même prendre la pose avec des gallinacés en chair et en plume. Parmi les temps forts du week-end, le concert survolté « Rock’n’Toys », goupillé par The Wackids. Un retour vers les années 90 et les plus belles inventions de l'époque – des K7 aux clips sur MTV, en passant par les mangas et autres héros de dessins animés - qui parlera forcément aux trentenaires. C'est d'ailleurs l'une des particularités de Machabulles : cet événement s'adresse aussi bien aux tout-petits qu'aux très grands. Pourvu qu'on le partage en famille et qu'on retrouve son âme de môme.

S.L

4 15e festival Machabulles, samedi 25 et dimanche 26 janvier à Vitry-le-François et Frignicourt (salles l'Orange bleue, Simone Signoret et du Manège, médiathèque François Mitterrand). Tarifs : de 1 à 8 euros (abonnements multi-spectacles possibles). Infos : bords2scenes.fr.

Pour finir le week‐end en beauté, Machabulles accueillera les musiciens déjantés du groupe de rock The Wackids. © Florent Larronde


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Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC 2 Rue A. Fresnel - Châlons

Du vendredi 24 au mardi 21 janvier 2020 1917 Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 16h00 | 18h30 | 21h00 BAD BOYS FOR LIFE Tous les jours : 11h00 | 13h50 | 16h30 | 19h45 | 22h10 DOCTEUR ? Ven, Lun, Mar : 11h00 JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART Tous les jours sauf Mar : 11h00 | 13h45 | 15h45 | 17h50 | 20h00 | 22h00 Mar : 11h00 | 13h45 | 16h00 | 17h50 | 20h15 | 22h10 JUMANJI : NEXT LEVEL Tous les jours : 13h40 | 16h30 | 19h40 | 22h00 LA REINE DES NEIGES II Sam, Dim : 11h00 | 16h00 Ven, Lun : 18h00 Mar : 17h50 LE LION Dim : 14h00 LÉGENDES DE GRÈCE Mar : 15h30 | 20h00 LES INCOGNITOS Sam, Dim : 13h50 | 18h10 LES VETOS Lun : 11h00 | 13h50 | 22h10 Ven : 11h00 | 16h00 | 22h10 Sam, Dim : 11h00 | 22h10 Mar : 11h00 SCANDALE Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h40 | 17h50 | 20h00 | 22h15 SE NOURRIR CONFERENCE 2 FRANCE INTER CGR EVENTS 2020 Mar : 20h00 SELFIE Sam, Dim : 11h00 | 18h00 | 20h15 Ven : 11h00 | 13h50 | 18h00 | 20h15 Lun : 11h00 | 15h50 | 18h00 | 20h15 Mar : 11h00 | 13h50 | 18h00 STAR WARS L'ASCENSION DE SKYLWALKER Tous les jours : 10h50 | 13h50 | 16h30 | 19h30 | 22h00 UNDERWATER Sam, Dim : 14h00 | 16h00 | 20h10 | 22h30 Ven : 14h00 | 16h00 | 18h00 | 20h10 | 22h30 Lun : 13h50 | 18h10 | 20h10 | 22h30 Mar : 16h00 | 20h10 | 22h10 UNE BELLE EQUIPE Sam : 11h00 | 16h00 |

18h00 | 20h00 | 22h00 Ven : 11h00 | 13h40 | 16h00 | 20h00 | 22h00 Dim : 11h00 | 16h00 | 20h10 | 22h10 Lun : 11h00 | 13h40 | 16h00 | 20h10 | 22h10 Mar : 11h00 | 13h40 | 16h00 | 18h00 | 22h10 UNIQUE CGR EVENTS Sam : 14h00 Dim : 18h00 Lun : 16h00

LA COMÈTE 5 Rue des Fripiers - Châlons

Du vendredi 24 au jeudi 30 janvier 2020 NOTRE DAME Ven 24 : 18h Lun 27 : 14h30 LES SIFFLEURS VOST Ven 24 : 20h15 Dim 26 : 20h15 Jeu 30 : 20h15 LA VÉRITÉ Sam 25 : 20h30 UN VRAI BONHOMME Dim 26 : 18h Jeu 30 : 18h MERVEILLES À MONTFERMEIL Mer 29 : 18h LES FILLES DU DOCTEUR MARCH VOST Mer 29 : 20h15

EN FAMILLE L’EXTRAORDINAIRE VOYAGE DE MARONA - DÈS 7 ANS Sam 25 : 14h VIC LE VIKING Sam 25 : 16h CINÉ-GOÛTER : AVANT-PREMIÈRE ! L’ODYSSÉE DE CHOUM - DÈS 3 ANS Dim 26 : 16h. La séance est suivie d’un goûter offert par Bio-coop. Mer 29 : 16h JACOB ET LES CHIENS QUI PARLENT - DÈS 5 ANS Mer 29 : 14h30

NOS RENDEZ-VOUS FOCUS DANSE CUNNINGHAM VOST Sam 25 : 18h Séance sui-vie d’une rencontre avec Luc Verbitzky, danseur pro-fessionnel au sein du CCN - Ballet de Lorraine à Nancy. Accueil à partir de 17h15 avec une collation offerte par notre partenaire Biocoop PINA VOST Lun 27 : 20h15

Concert - Le Millesium

Alain Souchon, fifty-fifties

E n tournée depuis le mois de novembre un peu partout en France, Alain Souchon re-viendra sur la scène du Millesium ce jeudi

30 janvier. Et ce sera un petit événement car son dernier passage dans la capitale du champagne date déjà d'il y a 5 ans et à l’époque, le natif de Casa-blanca s'était produit avec son complice de toujours, Laurent Voulzy. Cette tournée de Souchon est en effet la première menée en son nom depuis 2011 et elle permettra de célébrer son dernier album, sorti en septembre dernier. « Après une tournée, on est obligé de prendre du temps car on est plein de ces chansons qu’on vient de rabâcher pendant parfois deux ans. Et puis, petit à petit, l’envie et les chan-sons reviennent », raconte Alain Souchon dans une vidéo publiée sur son site officiel. Avec « Âme fifties », l'artiste de 75 ans se remé-more son éducation, ses souvenirs, son amour de la musique et ceux qui l’ont amené à devenir le grand musicien et parolier qu’il est depuis près de 50 ans. Comme souvent, Alain Souchon aime mettre en avant, dans la genèse de ce disque, le collectif qui lui a permis de sortir ce quinzième album. Ce n’est donc pas un hasard si on y retrouve ses enfants, Alain et Pierre Souchon, Laurent Voulzy ou encore Édouard Baer, avec qui il a coécrit le titre « Presque ». « Quand on fait de la scène, il y a un petit côté hystérique, de se montrer, et en même temps, il y a une espèce d’amitié qui se crée, un moment où on se retrouve », conclut-il. Pour le plus grand bonheur du public du Millesium.

S.K 4 Alain Souchon, jeudi 30 janvier, à 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 42 € à 69 €. Infos : lemillesium.com.

Alain Souchon a sorti, en septembre, son 15e album solo, baptisé « Âme fifties ». © DR

Le festival FARaway invite au voyage, du jeudi 30 janvier au lundi 10 février. Dans la digne lignée des Langagières, qui honoraient la langue française, puis de Reims Scènes d’Europe, qui sublimaient la culture à l'échelle d'un continent, FARaway se nourrit désormais du monde entier.

T oujours aussi rassembleur, curieux, éclectique, le grand festival culturel de la cité des sacres de début d’année in-

vestit à nouveau la scène rémoise… ou plutôt les scènes rémoises, puisqu’une fois encore, il s’agit bien d’une gouvernance collégiale, entre la Cartonnerie, Césaré, la Comédie, le Frac, le Manège, Nova Villa et l’Opéra. Et si 2020 signe une évolution pour le festival, qui devient désormais FARaway, il ne perd rien de sa na-ture qui fait son succès et sa spécificité. « L’ADN du festival reste le même, assure Anne Goalard, déléguée générale du festival. FARa-way est plus que jamais le festival de toutes les scènes rémoises qui, ensemble, peuvent recevoir des ar-tistes qu’elles n’auraient pas reçus au cours d’une saison courante. » Des rendez-vous d’exception donc, mais aussi et surtout de grandes découvertes, venues de

tous les horizons artistiques, puisque toutes les formes d’expression sont représentées, ainsi que toutes les origines : le festival, non content d’avoir représenté la grandiose Europe pendant plusieurs années, s’ouvre désormais au monde,

avec deux projecteurs spé-cifiquement tournés cette année vers le Brésil et l’Afrique. Le thème qui a su réunir

toutes les structures, « artistes agitatrices et agi-tateurs », fait honneur à l’énergie créatrice ar-tistique qui fait si souvent battre le cœur de

Reims. De combats en célébrations, tous les ar-tistes invités font preuve d’un engagement in-tense dans l’art qu’ils pratiquent et défendent. En tout, plus de trente spectacles seront joués sur dix jours, dans les sept grands lieux de ren-dez-vous culturels rémois. À l’image d’une chasse aux trésors, le festival est proposé comme un parcours dans la ville, de curiosité en découverte. Se déplacer physiquement dans sa ville, voyager intellectuellement partout dans le monde, réfléchir le passé pour plus de perspectives futures, le tout en étant bien ancré dans le présent, c’est ce pari spatio-temporel

que propose FARaway. Vous laisserez-vous enivrer par cette effervescence ?

Agathe Cèbe

4 FARaway, du jeudi 30 janvier au dimanche 10 février, à Reims. Infos : farawayfestival.eu

Des avantages à toutes les sauces La moitié de la programmation de FARaway est en entrée libre. Pour tout le reste, le festival per-met à tous les festivaliers qui choisissent au moins deux spectacles dans deux lieux diffé-rents, de bénéficier du tarif Parcours. Mais pour les plus gourmands, le Pass 100 % permet d’ac-céder à toute la programmation pour 100 € (ou 70 € pour les étudiants, -30 ans et demandeurs d’emploi). Se sustenter en bonne et due forme Que cela soit à la Cartonnerie, au Manège ou à la Comédie de Reims, le Floor, la Verrière et la Cantine auront toujours un coin de table dressé pour les festivaliers. Avant ou après les repré-sentations, la convivialité s’invite à FARaway. Et les petits dans tout ça ? Le samedi 1er février, pendant les deux specta-cles proposés à la Comédie, les enfants de 4 à 11 ans sont pris en charge et occupés par des animations et autres activités ludiques. Pas d’ex-cuse pour les parents !

Festival - Reims

L’effervescence de FARaway

FARaway entend être une fenêtre ouverte sur le monde et ses travers, à l'image ici de « Furia », un spectacle qui dénonce la brutalité de la société brésilienne. © Sami Landweer

Agiter les méninges et les émotions


Salon - Le Millesium

Quand projets riment avec plaisir

Organisé depuis plus de dix ans au Millesium d'Épernay, le salon Ma Maison, mes projets proposera, du vendredi 24 au dimanche 26 janvier, une nouvelle formule. Un deuxième rendez-vous, consacré à la dégustation de vins, y sera associé.

N ouvelle année, nouveau salon pour Le Millesium ! La salle événemen-tielle d’Épernay accueillera, ce

week-end, une nouvelle édition du salon Ma Maison, mes projets, qui sera couplée, pour la première fois, à un tout nouveau salon du vin. Une première pour la capitale du champagne, d’ordinaire plus habituée aux bulles. « La Champagne est un secteur très por-teur en matière de consommation, de cul-ture et de connaissance des vins, explique Véronique Magrou, l’or-ganisatrice du salon. Épernay se prête bien à un salon des vins car c’est un secteur très épicurien (sourire). Cet événement va faire plaisir à beaucoup de monde. » Au sein du salon Mes vins, mes envies, le public pourra retrouver une trentaine de pro-ducteurs de vins issus de la France entière, qui procéderont à des dégustations et des ventes. Seront représentés, notamment, les vignobles de Corse, du Jura, de Bourgogne, de Provence, de la vallée du Rhône et bien d’autres, sans compter quelques jolies appel-lations qui séduiront les amateurs, telles le châteauneuf-du-pape, le côte-rôtie ou encore le saint-émilion. « Il y aura même de quoi déguster des cocktails à base de rhum, ajoute Mme Magrou. On entend apporter une offre diversifiée et de qualité. » Et pour ne pas trop dépayser les locaux, trois mai-

sons de champagne, issues d’Épernay, de la Montagne de Reims et du Sézannais, expo-seront également leurs produits. Les bulles ne sont jamais bien loin dans la capitale du champagne… Si Mes Vins, mes envies sera donc la nou-veauté de cette édition, un large espace du Millesium sera aussi consacré au salon ori-ginel, intitulé Ma Maison, mes projets. Qua-tre-vingt-cinq exposants seront présents pour apporter tout leur savoir-faire en matière de construction, d’agencement, de décoration, de rénovation et d’aménagements, extérieurs comme intérieurs. Près de 90 % de ces pro-fessionnels seront des Champardennais, l’idéal pour se lancer dans ce genre de projet d'envergure. Mais quel est donc le rapport entre les vins et les aménagements intérieurs et extérieurs ? « En jumelant les deux salons, l’idée est d’élargir les thématiques pour pro-poser un plus grand rendez-vous aux visi-

teurs du coin. Il y a le côté projet dans l’univers mai-son et le côté plaisir dans le salon des vins. Ça sert à renforcer l'intérêt du vi-

siteur », assure l’organisatrice de l’événe-ment, à la tête de l’entreprise lyonnaise IK Com, qui travaille avec Le Millesium de-puis son ouverture. Dans d’autres villes de France, celle-ci a pu par exemple proposer un autre salon deux en un, autour du jardin et de la gastronomie. Pourquoi pas à Épernay ?

Simon Ksiazenicki

4 Ma Maison, mes projets + Mes Vins, mes envies, du vendredi 24 au dimanche 26 janvier, de 10 h à 19 h, Le Millesium, Épernay. Tarif : 4 € pour les deux salons, gratuit pour les moins de 12 ans. Infos : mamaison-mesprojets.fr.

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Une trentaine de producteurs de vins

Plus de 85 exposants divers et variés sont attendus au salon Ma maison, mes projets. © IK Com

imaginé par la cartonnerie / césaré / la comédie / le frac /

le manège / nova villa / l’opéra

Loisirs >> www.lhebdoduvendredi.comDu 24 au 30 janvier 2020

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BÉLIER du 21.03 au 20.04 Comptez sur votre intuition pour vous guider tout au long de la semaine. Plus question de vous lais-ser déstabiliser par des imprévus en acquérant une vision plus lucide de votre quotidien. TAUREAU du 21.04 au 20.05 Aujourd’hui, Vénus vous apportera la force de sé-duction dont vous aurez besoin lorsque vous serez intéressé(e) par quelqu’un. Laissez les émotions vous guider plus que la raison. GÉMEAUX du 21.05 au 21.06 Ce ne sera pas une semaine de tout repos : tout ira vite et il vous faudra le plus souvent parvenir à saisir la balle au bond… Vos réflexes seront for-tement sollicités. CANCER du 22.06 au 22.07 Une semaine favorable aux remises en question. Au travail, ne cherchez pas à avoir le dernier mot. Vous gagnerez à faire profil bas avec vos col-lègues pour apaiser les tensions. LION du 23.07 au 22.08 Vos chances de progresser dans vos activités étant au plus haut, vous devez déployer vos ailes et vos talents, tous domaines confondus. Coté cœur, le meilleur est à venir. Patience ! VIERGE du 23.08 au 22.09 Aujourd’hui, ne partez pas dans tous les sens ! Sur le plan professionnel, tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de vous pro-noncer sur des sujets sensibles…

BALANCE du 23.09 au 22.10 Vous devriez ménager la chèvre et le chou. Vos obligations professionnelles risqueront d’empiéter de plus en plus sur votre vie privée. Imaginez qui ne sera pas content ? SCORPION du 23.10 au 22.11 La confiance en soi sera de retour : cela se tra-duira sur le plan physique et émotionnel par un regain d’énergie et d’optimisme ! Veillez toutefois à ne pas retomber dans vos travers. SAGITTAIRE du 23.11 au 22. 12 La semaine sera placée sous le signe de la légè-reté. Les astres vous donneront confiance en vos atouts et vous offriront la possibilité de mettre toutes vos idées en perspective. CAPRICORNE du 23.12 au 20.01 Il conviendra d’accorder beaucoup d’attention au secteur professionnel car il vous réserve des pos-sibilités d’évolution qu’il faudra veiller à concréti-ser, puis à faire fructifier. VERSEAU du 21.01 au 19.02

Aujourd’hui, commencez à poser sereinement les jalons de vos nouvelles perspectives d’évolution. Vous devrez vous adapter et votre situation vous apportera de nouvelles satisfactions.

POISSON du 20.02 au 20.03

Votre principal ennemi de la semaine sera le stress car les sollicitations seront nombreuses et le rythme de vie s’accélérera. Cultivez donc le lâcher prise et la prise de recul sur les évènements.

Benoît Melvhille

L’horoscope

Contrat de bail : pas de délai de réflexion Il n’existe pas de délai de réflexion ni de délai de rétractation permettant à un loca-taire de changer d’avis après la signature d’un contrat de bail. Cependant, afin que le locataire signe en toute connaissance de cause, le bailleur est tenu d’annexer au contrat un dossier de diagnostic technique. Pour tout contrat signé à partir de 2018, ce dossier comprend un Diagnostic de Performance Énergétique , un constat de risque d’exposition au plomb si le logement date d’avant janvier 1949, un état des risques et pollutions si le logement est situé dans une zone à risques, un état de l’ins-tallation intérieure de l’électricité si l’installation a plus de 15 ans et un état de l’ins-tallation intérieure du gaz si l’installation a plus de 15 ans ou si le dernier certificat de conformité a plus de 15 ans.

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