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Paris 17eme - le bonbon 07/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme arrondissement de l'été 2010.

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RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mélanie Taieb

[email protected]

Design original

Laurel et Hardy

[email protected]

Secrétaire de Rédaction

Marie-Christine Carrara,

Ivan Caullychurn

Rédaction

Alexandra Silbert, Céline Lepan,

Laure de Grivel, Émilie Pruvost,

Aurore Bouter

Photographes

Léo Ridet, Céline Lepan,

Audrey Wnent, Nora Aguergan

Maquette

Emmanuelle Labouré

Illustrateurs

Guillaume Ponsin,

Paulina Leonor

Styliste

Anthony Watson

Chef de Pub

Lionel Ponsin

Petites annonces

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Contactez-nous

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01 48 78 15 64

Le Bonbon

31 bis, rue Victor Massé

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

LE fOOT, LE fOOT, OuI MAIS PAS quE…

La coupe du monde monopolise nos écrans, nos

ami(e)s et nos soirées et on ne s’en plaint pas. Ou

alors juste un peu, parce que le vuvuzela ça va bien un temps…

à force d’entendre ce satané bourdonnement, on risque d’avoir

la tête comme un ballon.

Et si nous quittions nos télévisions pour retrouver nos chères

terrasses ? Ce n’est pas Sébastien, le propriétaire du Dada, qui

nous contredira ! Célèbre pour ses apéros du jeudi, le Dada est

d’humeur bonbon cet été et nous révèle le secret de son suc-

cès. Le Bonbon ne boude pas pour autant les salles obscures

et surtout quand c’est en la compagnie du cinéaste Élie Chou-

raqui. D’ailleurs saviez-vous que certaines scènes de son dernier

film, Celle que j’aime, ont été tournées au Marché Poncelet ?

Et pour tous les amateurs de pop art, Tednil, un artiste en vogue,

fera de votre joli minois un portrait trendy et coloré comme un

petit bonbon. Alors foot ou pas foot, mettons nos nez dehors et

goûtons aux joies toujours renouvelées de notre quartier pré-

féré. Le Bonbon a tout essayé et vous dira tout, c’est promis.

Bel été sucré à tous…

Mélanie Taeib

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

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Les photos de Sophie o.Kiefer en exclusivité à la Galerie aromda17, rue des Moines - Tél : 01 46 27 46 57www.aromda.com

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suR PRésentAtion Du bonbon

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sommairemiam miam !

Page 6. le dada

Page 34. éric debeir

Page 10. élie chouraqui

Page 38. jean-marc coiffard

Page 14. tednil

Page 44. kitchen victim

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 32. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

juillet - août 2010 | 17

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www.lebonbon.frBateau Concorde Atlantique

Face au 23, Quai Anatole France 75007 ParisMétro : Concorde / Assemblée Nationale

Parking Payant - Entrée 13€ / 10€ sur présentation du bonbon

�u�ing Time Minuit > 06hMarco Dos Santos (Le Baron)

Clara 3000 (Ed Banger)

Kumisolo Live (Active Suspension)

The Salty Bit (Tête d'Affiche)

Gilan LC (Elegangz)

DJ Freddy (The One & Only)

Apéro Time 20h > MinuitEn terrasse :

Apéritif dînatoire offert jusqu'à 22h30Happy Hour jusqu'à MINUIT 1 verre acheté = 1 verre offert

Bateau Concorde Atlantique

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le Bon Timingles évènements à ne pas manquer

© D

DR

© D

DR

ParC CardINET-marTHIN LUTHEr KING Cet été, on boude notre romantique jardin du square des Batignolles pour un écojardin du troisième millénaire de10 hectares. Le parc Cardinet, vous séduira par sa variété de plantes, son éolienne et son bassin biotope. Le skate-parc et le terrain de volley-ball accueillent les adolescents. Les jeux pour enfants sont pris d’assaut et les pelouses font le plaisir des dormeurs. Ouvert tous les jours de 8H à 21H30. Entrée au 147, rue Cardinet.

VoS SoLaIrES Chez Sev’Optic Pour cet été une seule adresse pour nos lunettes de soleil : Sev’Optic ! On y trouvera des modèles originaux de créateurs difficiles à dénicher dans les grandes enseignes. Ajoutons à cela, des tarifs très compétitifs, un accueil des plus chaleureux, et on peut dire que l’été démarre sous les meilleurs hospices. Cerise sur le gâteau, petite surprise pour les lecteurs du Bonbon ! 42, rue des Batignolles Tél : 01 43 87 73 81,Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h.

VENISE SoUS La NEIGE de Gilles Dyrek. Patricia arrive furieuse à un dîner “entre amis” où elle ne connaît personne. Comme elle ne dit pas un mot, on la prend pour une étrangère. Elle entretient alors le quiproquo et fait voler la soirée en éclat… avec : Maud Dreyer, Alexandra Moussai, Romain Thunin ou encore Nicolas Lorcy. Mise en scène de Christian Bujeau. Durée 1h15. Du 1er juillet au 8 août Théâtre Petit Hebertot 78 bis, bd des batignolles Tél : 01 55 63 96 06

TaG & GraffITI « Un musée à ciel ouvert, une toile tendue entre le musée et la rue »… le graffiti s’expose au public pari-sien sur un mur de toiles tendues sur un immeuble… tel est le nouveau concept de Gallizia, qui récidive après le Grand Palais l’an dernier. Ces, Crash, Dondi, Jonone, Phase2, Quik, Rammellzee, Seen ou encore Toxic y sont à l’honneur ! Entrée libreJusqu’au 31 juilletMusée à ciel ouvert 108-112, avenue de Wagram

théâtre

bon plan

promenade bucolique

exposition

www.lebonbon.frBateau Concorde Atlantique

Face au 23, Quai Anatole France 75007 ParisMétro : Concorde / Assemblée Nationale

Parking Payant - Entrée 13€ / 10€ sur présentation du bonbon

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Apéro Time 20h > MinuitEn terrasse :

Apéritif dînatoire offert jusqu'à 22h30Happy Hour jusqu'à MINUIT 1 verre acheté = 1 verre offert

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le Bon commerçanT

le bar lounge des afterworksDepuis le temps qu’on vous parlait de ses cé-lèbres apéros du jeudi soir, le voici en chair et en os, un Dada décalé et festif rien que pour vous ! Il était une fois…

Le Dada, ce sont deux potes d’enfance qui se sont associés en 2001 pour reprendre ce café, anciennement le Poncelet. Sébas-

tien, l’un des propriétaires, m’accueille dans une salle plutôt petite : d’ailleurs tout le monde vient ici pour profiter de la terrasse ! Et pour ceux en quête de tranquillité ou d’intimité, un véritable bar lounge vous attend à l’étage. Le brouhaha de la rue parvient assourdi, on y est bien ; et avec ses confortables fauteuils clubs et ses éclairages tami-sés, on retrouve l’ambiance feutrée du bar lounge que l’on apprécie.

Ouvert en continu, de 6h à 2h, le Dada pratique également une restauration classique de brasserie entre plats du jour de 13 à 16 €, salades à 12, as-siettes gourmandes, crêpes, omelettes et croques.

Mais on vient aussi au Dada pour l’heure de l’apéro. Dès 18h le bar s’anime ! En bruit de fond, de la musique électronique donne le ton, loin de l’univers jazzy de la majorité des bars lounge.

la légende de l’afterworkIls drainent tellement de personnes que l’on pié-tine dehors dès que la terrasse est pleine. Les jeudis

du Dada sont désormais célèbrissimes au point que les habitués préfèrent s’y réunir les mercredis et vendredis. À l’origine de ce succès, un jeu, un défi, on ne sait pas exactement, si ce n’est qu’il a pris naissance sur facebook. un groupe d’habi-tués s’y donna rendez-vous online le jeudi soir. Puis tout s’est enchaîné, et la tradition est restée comme lieu des afterworks parisiens. Le jeudi soir s’est ainsi forgé la réputation d’être un lieu de dra-gue et de rendez-vous des célibataires. On y vient pour sa convivialité, passer un bon moment et « plus » si affinités.

Paradoxalement, le bar est très calme le samedi soir. Son agréable terrasse, à cheval sur la rue pié-tonne Poncelet, ne désemplit cependant jamais totalement. Grande ouverte aux beaux jours, c’est une des adresses de l’été !

sébastien, quelles sont les raisons du succès du dada ?Sébastien : Je pense que c’est l’un des rares bars du quartier qui soit très convivial : les gens s’at-tachent au lieu. Certains habitués ne travaillent pas dans le quartier, n’y vivent pas non plus, et pourtant y viennent chaque jour !

et la drague alors : un mythe ou pas ?S : On dit que c’est le lieu idéal pour draguer, surtout le jeudi soir ! Beaucoup viennent pour ça mais pas que… Par contre c’est inévitablement

texte et photo célin e lepan

Le DADA

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le dada

un lieu de rencontres. Beaucoup se sont faites ici. Des rencontres amicales, où l’on voit les gens parler puis échanger leurs numéros de téléphone. Certains se sont mariés après s’être rencontrés ici !

Qu’est-ce que les gens recherchent en venant chez toi ?S : L’ambiance, la convivialité. Ce qu’on aimerait vraiment c’est recréer l’esprit de pub, où les gens se retrouvent, parlent de tout, même s’ils ne se connaissent pas et même s’ils ne sont pas amenés à se revoir. C’est un lieu auquel les gens semblent facilement s’attacher.

Quel cocktail a le plus de succès ?S : Le mojito ! Le cocktail du moment. Mais aussi beaucoup de vin, c’est ce qui marche vraiment le plus.

À te voir travailler ici, on dirait que c’est aussi un plaisir ?S : Oui, de voir des personnes se rencontrer pour la première fois ici, puis revenir ensuite en-semble ! Le Dada, c’est l’esprit rencontre !

ses magazines de chevet : Chasseurs d’images ou Réponses photos

ce qu’il aime écouter : U2 ses bonnes adresses :Little Italy 23, rue ponceletSecret Square 27, avenue des Ternes (parce que ce sont des amis)L’Endroit 74, rue Legendre (parce que ce aussi sont des amis)

dada12, avenue des TernesTél : 01 43 80 60 12Ouvert tous les jours sauf le dimanche soir, de 9h à 2h00

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la Bonne ÉToile

moteur ça tourne !

ÉLIeChouraquI

texte mélan i e tai eb / photo léo r i det

Avec une filmographie aussi variée que cé-lèbre Mon premier amour, Ô Jérusalem, ou encore son dernier film Celle que j’aime il pourrait bien se la jouer inaccessible. Au lieu de ça, voici un bonhomme étonnam-ment simple et accueillant, au large sourire. C’est à cœur ouvert et sans langue de bois qu’il nous parle de sa vie et de son cinéma.

C omment en êtes-vous arrivé au ci-néma ? Par hasard et en même temps avec un désir inconscient quand j’étais

jeune de faire une profession qui soit liée à l’écriture. J’ai travaillé à France Soir et ensuite j’ai rencontré le cinéma en faisant un stage sur le tournage de Smic Smac Smoc de Claude Lelouch. Tout me convenait dans le cinéma : la création, le travail à la fois en so-litaire et en équipe. Je me souviens que quand j’ai fait mon premier film à vingt-quatre ans, Mon premier amour, dès mon premier plan, Jacques Villeret m’a dit « On dirait que tu as fait ça toute ta vie ». Et c’est vrai que je me suis senti chez moi, comme quand on rencontre quelqu’un avec qui l’on se sent bien.

Comment envisagez-vous l’écriture d’un scénario ?

Le plus important c’est de choisir l’histoire qu’on veut raconter. Après c’est comme un en-chaînement logique avec l’écriture du scénario et le casting des acteurs. Mon point de départ reste l’histoire. La question est : pourquoi est-ce qu’on veut raconter cette histoire mainte-nant ? Parce que les films correspondent à des périodes de vie !

la critique française a souvent salué votre ta-lent à vous illustrer dans des genres cinémato-graphies très variés. Comment percevez-vous votre carrière ? Il y a un mal français qui est de mettre les gens dans des catégories. Ce qu’il y a de passionnant dans une vie c’est de changer, d’évoluer, de

s’enrichir… Ce qui permet d’aborder des films auxquels vous n’auriez jamais pensé. J’ai fait un polar avec Man on Fire, des films engagés avec Ô Jérusalem, des comé-dies, des drames et une co-médie musicale avec Les Dix commandements.

et si vous étiez un de vos personnages ? Je serais David ! Le film le plus autobiogra-phique que j’ai réalisé. Il y a toute sa famille d’un côté, les femmes qu’il aime de l’autre et ses amis… C’est moi sublimé à une période de ma vie où j’ai commencé à faire du cinéma. D’une

“ TOuT ME COnvEnAIT DAnS LE CInéMA : LA CRéATIOn, LE TRAvAIL à LA fOIS En SOLITAIRE ET En équIPE.”

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certaine façon, je me suis identifié à tous mes personnages. Dans le procédé d’identification, soit on tombe amoureux du personnage soit on s’identifie. J’adore Bobby dans Ô Jérusalem, je trouve qu’il a une rigueur intellectuelle et un courage extraordinaire.

si vous deviez mettre en scène le 17e arron-dissement, comment l’intégreriez-vous au scénario ? un film catastrophe, on raserait le 17e ! On l’appellerait Quelques jours avant la fin du 17e [rires]. Vous savez, j’ai tourné des scènes de mon dernier film, Celle que j’aime, au Marché Poncelet. La scène que je préfère est celle où un type fait une fugue : plan large avec des sens interdits partout. On voit le personnage qui cherche son chemin en remontant l’avenue Mac Mahon. J’aime ce plan chargé de sens, comme si la signalisation lui montrait qu’il n’y a pas d’issue pour lui.

Qu’est-ce que vous lisez de beau en ce mo-ment ? Je relis Othello de Shakespeare.

n’avez-vous pas d’ailleurs une citation fétiche de shakespeare qui reflèterait votre vision de la vie ? Hamlet. C’est une phrase que le personnage de mon livre La Vie n’est qu’une ombre qui passe cite : « La vie n’est qu’une ombre qui passe un pauvre acteur qui se pavane et s’agite durant son heure sur la scène et qu’ensuite je n’entends plus. C’est une histoire dite par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »* Je trouve que les gens ont de moins en moins de dérision par rapport à l’existence. Ils la vivent comme quelque chose de terrible et tragique au lieu de l’embrasser à bras le corps. Et moi, j’ai envie de leur dire à tous ces gens que « La vie n’est qu’une ombre qui passe… » * The Tragedy of Macbeth (1623)

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Ouvert seulement depuis janvier 2010, ce petit hô-tel**** est déjà membre

des Small luxury hotels of the world et AD-Hotels. Entre luxe et charme, les architectes Marc Hertrich et ni-colas Adnet ont choisi l’univers de la haute couture pour créer un bi-jou d’hôtel design et raffiné.

Tout ici vous rappelle la haute couture. La récep-tionniste est vêtue d’un tailleur signé Chanel. Une méridienne surréa-liste en forme d’escarpin géant vous accueille de-vant des miroirs et des illustrations de mode d’Hippolyte Romain et donnent le ton so chic de

cet endroit. Même le papier peint des couloirs est un imprimé reproduisant le zigzag des coutures. Le jardin d’hi-ver, dont la toiture s’ouvre aux beaux jours, est une interprétation métapho-rique de la nature avec une végéta-tion sculpturale de lierres chromés sur les murs ainsi que des insectes

habillés de feuilles d’or, de plumes et de pierres fines, symbolisant les quatre saisons. Des chambres cosy aux couleurs chatoyantes font le bonheur de parisiens en quête de dépaysement. Et le concept original de l’Honesty Bar ne pourra que vous séduire. Chacun peut se servir au bar de l’hôtel comme s’il était chez lui. La direction compte sur l’honnêteté de sa clientèle pour signaler le détail de ses consommations. On s’y sent donc comme à la maison, le rêve et le confort**** en plus.

Les Jardins de la Villa5, rue BélidorTél : 01 53 81 01 10www.jardinsdelavilla.com

Coincée entre l’avenue de Wagram et de niel : la rue Poncelet. Au 48, vol « Bonbon » direct pour le Japon. Aux commandes,

deux amoureux à la ville comme à l’écran, Chris-tian et Dany et leurs kokeshis, poupées japonaises sculptées dans le bois.

Remontant aux XVI et XVIIe siècle, la kokeshi, à l’époque en forme de quille, était vecteur de tradition religieuse et folklorique, repré-sentant bonzes, personnages de contes, samouraïs ou encore gé-néraux. La coutume voulait qu’elle soit offerte lors d’une naissance, d’un mariage, ou de la fête des filles le 3 mars et des garçons le 5 mai.Au Japon, cet art ancestral connu et reconnu donne lieu chaque automne à un concours mettant au défi les « maîtres kokeshis ». Si leurs créateurs ont

depuis, acquis liberté de formes, couleurs et dessins, il n’en reste pas moins que les kokeshis sont conçues dans des ateliers familiaux, peu enclins à leur com-mercialisation. C’est dans cet esprit traditionnel que

Christian et Dany ouvrent leur boutique en 2006. Si les kokeshis sont leur premier

amour, avec plus de 300 modèles, ils ont élargi leur collection de pou-pées aux momijidolls ou kimmi-dolls. Au total près de 500 mo-dèles à découvrir. À la recherche d’un souvenir, offrez-vous le couple de vieillards, symbole

de longévité. Le commandant de bord vous remercie d’avoir choisi

www.asiandollsfrance.com Airlines et espère vous revoir bientôt !

asian dolls 48, rue Poncelet Tél : 01 43 80 09 12 Ouvert du lundi au samedi, 11h/19h

les Bons planson a testé pour vous

Les Jardins de la villa L’élégance parisienne sous toutes ses coutures... par Mélanie Taieb

asian dolls un amour de kokeshi... par Aurore Bouter / photo Céline Lepan

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les bons plans

vous en avez assez des agences immo-bilières qui justifient leurs incompé-tences par un « c’est la crise » ? Alors

pour donner du dynamisme et de l’ambition à vos projets, direction les agences ERI qui élargissent vos perspectives de vente et d’achat en vous offrant un savoir-faire irré-prochable.

Résolument moderne, ERI conjugue ses talents autour de 44 agences membres du groupe « Les agences réunies » afin d’élargir ses compétences sur toute l’Île-de-France. Gestion de patrimoine immobi-lier, syndic de copropriété, transaction, les agences ERI proposent des prestations haut de gamme dans tous ces domaines. Ici, l’à-peu-près, on ne connaît pas, on ne se contente que du meilleur. Et pour preuve les agences ERI sont titulaires des labels Qualité Syndic et Qualité Gérance, délivrés par les bureaux VERITAS. La recette du succès ? Modernité, transparence, réac-tivité et une bonne dose d’optimisme auquel on a bien envie de s’identifier, surtout en ce moment ! Résultat face à la carte des possibles : propriétés rares et lieux

choisis pour aspirations élitistes, lieux secrets, chef-d’œuvres à prix raisonnables, trésors cachés dans les ruelles et dans tous les quartiers de la Capitale, on se prend à rêver les yeux ouverts, en se disant qu’ERI peut nous accompagner dans la réalisation de toutes nos ambitions même les plus singulières.

Un art de travailler qui s’apparente à un certain art de bien vivre ensemble en conciliant rendement, sécurité, disponibilité et alchimie chaleureuse : les agences ERI nous prouvent que la différence par le haut trouve tou-jours acquéreurs.

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juillet - août 2010 | 17

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le Bon arTtexte ém i l i e pruvost / photo audrey wnent (de gauche à droite jérôme guézou,tednil et sébastien bafcop)

tednilSensualité, relief, couleur, expression sont les mots qui viennent à l’esprit pour quali-fier les peintures de Tednil. Comme les films que l’on redécouvre en technicolor après les avoir vus en noir et blanc, ses portraits in-vitent à redécouvrir ses sujets d’inspiration.

Mais d’où vient ce nom original ? une trouvaille de son père impri-meur dont le nom apparaît inversé

sur les plaques offset destinées à l’impression. Les premières émotions de Guillaume Lindet sont olfactives et tactiles : les encres et le papier font partie de l’atelier paternel. De la rencontre avec l’artiste Olivier Debré à l’adolescence, il se souvient encore de la puissance émotionnelle des toiles colorées et de leur format hors-normes.

Il est envahi d’émotion à 15 ans devant une toile de Pierre Soulages. Le voici ab-sorbé et fasciné par la ma-tière de la seule couleur utilisée par le peintre, le noir que déjà Matisse qualifiait de « couleur en soi, qui résume et consume toutes les autres ». Il suffit pour s’en persuader de lire le passionnant ouvrage de Michel Pastoureau : Noir, histoire d’une couleur.La couleur est le fil conducteur des peintures

de Tednil, qu’il s’agisse de ses premières œuvres ou de ses portraits actuels, que l’artiste, inspiré de photographies, retouche par ordinateur. Ses toiles s’assimilent au courant pop art grâce aux couleurs vives qu’il travaille toujours avec du noir afin de mieux faire ressortir le relief des courbes. Comme par magie, les toiles parais-sent être réalisées en 3D. Grâce à la maîtrise de l’association de la couleur avec le noir qui joue le rôle de révélateur de lumière, c’est comme si l’artiste arrivait à saisir l’instant, à capter et résumer une expression. Même s’il se dit attiré par l’univers urbain qu’il lui arrive parfois de dépeindre, l’humain est au centre de ses pein-tures. Elles incarnent chacune des histoires, celles de rencontres : « pour moi, la base de la

peinture c’est le dialogue » révèle Tednil. Rien d’éton-nant que Guillaume soit parallèlement commercial dans les cosmétiques. La communication est au cœur de ses deux métiers.

L’artiste réalise des performances lors de sémi-naires marketing et commerciaux. La femme est le fil conducteur de son univers.

De la nécessité de réaliser des passerelles entre les arts, Guillaume en est convaincu. Ce pour-quoi, il expose ailleurs que dans les galeries :

la vie en teChniColor

“ POuR MOI, LA BASE DE LA PEInTuRE C’EST LE DIALOGuE”

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hôtels, boutiques de design, émissions de té-lévision… La collaboration avec le salon de coiffure Angel studio est aussi l’histoire d’une rencontre avec Jérôme en tant qu’ambassadeur de L’Oréal et Sébastien son associé.

Il y a quelques mois, Tednil réalisait une per-formance lors d’un séminaire, peignant en direct l’intervenant qui n’était autre que Tom ford. Depuis, Jérôme, Sébastien et Guillaume collaborent ensemble. Ce dernier a peint une toile lors du vernissage d’ouverture d’Angel studio qui se fond parfaitement au décor. Cet été, honneur à ses peintures dans le salon avec l’exposition intitulée fluo. Pour la fin d’année, les trois hommes prévoient de collaborer avec une maison de couture prestigieuse.

À l’avenir, que les portraits de Tednil soient aussi renommés que ceux d’Harcourt, c’est le moins que l’on puisse lui souhaiter !

Retrouvez Tednil sur son site où vous pouvez commander votre portrait : http://www.tednil.com/

vernissage de l’exposition fluo :le 7 juillet à partir de 19hAngel Studio 76, rue Pierre DemoursTél : 01 42 27 60 60Ouvert du mardi au samedi de 9h00 à 19h30 et le jeudi de 12h à 21h00http://angelstudio.fr/

ses bonnes adresses :Son bon shop déco : Silvera Wagram 41, avenue de WagramSon bon shop de prêt-à-porter femme : So chic by Emma 65, rue Pierre Demours

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Bon en arriÈre

1838 aux abords du tout nouveau théâtre des Batignolles, Henri nous raconte…

« Ce soir, c’est la première inaugurale du tout nouveau théâtre qui a été construit dans notre petite commune ! Je vis depuis toujours aux Batignolles, et je peux vous dire que c’est un grand évènement !

Cela fait des années que nous voulions nous doter d’un beau théâtre ! Oui, chez nous, aux Batignolles ! Il faut dire que nous n’avons rien à envier à une petite ville de province, et seul un théâtre nous manquait ! C’est donc l’effervescence ce soir ! Partout dans la rue on ne voit que belles toilettes et belles voitures qui vont toutes dans la même direction : le boulevard des Batignolles.

Approchez que je vous raconte comment tout a commencé. Nous avions déjà une salle mais cela n’avait rien à voir. J’y suis allée d’ailleurs. J’adore le théâtre, et je sais que ma femme aime que je l’y emmène, elle peut ensuite en parler devant nos amis. Il y a huit ans, Souchet fit construire une petite salle dans la rue Lemercier : un théâtre mobile. Nous étions notamment allés voir le fameux vaudeville La maî-tresse de logis. Qu’est-ce qu’on a ri ! Mais cela a engendré une véritable guerre théâtrale aux Batignolles ! Les frères Seveste, avec le privilège que leur

a accordé Louis XVIII en leur octroyant un monopole, ont exercé une véritable dictature culturelle ! Ils ont donc obtenu gain de cause contre Souchet. Nous aurions, certes, tous préféré que cette salle soit construite au cœur des Bati-gnolles. Mais au moins avons-nous un théâtre, comme à Paris, avec une belle et immense salle à l’italienne ! Il est construit sur deux étages et comprend six cent vingt places : vous imaginez ? Cela fait des semaines que j’ai acheté les billets. Il y a un parterre et trois niveaux de balcons à ce qu’on m’a dit. J’ai évidemment choisi le balcon. Nous n’avons aucune envie d’être assis avec tout le monde. Nous ne serons qu’au deuxième niveau. C’est dommage. Mais l’important, c’est d’y être et d’être vus ! »

Une seconde vieCe théâtre qui existe toujours, va ensuite passer de main en main et même être à deux doigts de la faillite en 1886. En 1906 lorsque Maurice Landay en prend la succession, il est alors rebaptisé le théâtre des Arts. Depuis 1940, il est devenu le Théâtre Hébertot, en hommage à son ancien directeur Jacques Hébertot qui resta à sa tête trente années durant et l’incarna si bien.

théâtre hebertot 78 bis, boulevard des Batignolles

Le Théâtredes Batignolles

texte et photo célin e lepan

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Le Théâtredes Batignolles

texte célin e lepan

Envie de construire ou de rénover, ce ma-gasin vous propose en plein cœur des Ba-tignolles des matériaux pour faire des tra-vaux dans votre intérieur et de façon écolo !

Chez Khalid, vous trouverez tout ce dont vous au-rez besoin pour donner vie à vos envies dans votre intérieur tout en respectant votre environnement et votre bien-être. Une large gamme de peinture vous est proposée mais aussi d’enduits, d’isolants naturels (liège, fibre de bois, chanvre ou laine), de parquets bio, de revêtements de sol et mural, de carrelages découpés sur mesure, de lasures, d’enduits, de colles, de joints, de câbles électriques, sans oublier le petit outillage nécessaire à vos travaux, les produits traitants et une gamme de produits ménagers bio pour l’entretien de votre petit nid.

Alternative bio est né d’un constat : celui de la pé-nurie de matériaux écolo que Khalid a pu obser-ver quand il a commencé à construire bio il y a une vingtaine d’années en tant qu’entrepreneur dans le bâtiment. Une expérience qu’il met à votre service pour vous conseiller. Ses produits s’adressent ma-joritairement aux particuliers même s’il pratique en-core en marge quelques chantiers de construction.

Pourquoi rénover bio ? Un produit bio est un produit sans adjonction de maté-

riaux chimiques. Ils ne dégageront aucune émanation dans l’air et seront donc moins nocifs pour votre envi-ronnement mais également meilleurs pour votre san-té ! Utiliser des matériaux de rénovation bio c’est avant tout consommer dans une optique de prévention et de préservation et dans une logique de développement durable puisque ces matériaux sont biodégradables.

Khalid distribue des produits Eco-label, un label eu-ropéen qui garantit des produits respectueux de

leur environnement. Dans la peinture, il recommande Eco-label pour une peinture contenant moins de 30 g de COV ou composants orga-niques volatiles par kg alors qu’ils peuvent atteindre les 300 g par kg dans une pein-ture classique. Les COV pro-viennent majoritairement du raffinage du pétrole. Les pein-tures bio naturelles, à base d’eau, ne contiennent aucun COV. Elles sont idéales pour les chambres de vos petits.

Rénover bio c’est avant tout être sensibilisé à une pro-blématique de développement durable et à un autre mode de consommation. Alors tous à vos pinceaux !

alternative bio 14, rue nolletTél : 01 42 93 10 50 Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 18h30 [email protected] - www.alternativebio.fr

POuR DES TRAvAux éCOLO !

alternative bio

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le Bon homme

Président de l’association Macaq depuis un an, éric parle difficilement de lui mais s’emballe quand il s’agit de lien social. L’en-gagement c’est son dada, l’humilité son art de vivre.

Sourire en coin et lunettes sur un regard fatigué, Éric sort de son bureau et s’ex-cuse immédiatement. « Je me suis marié il

y a deux jours, je suis crevé, désolé. » Sacoche sur l’épaule, il va s’installer au milieu des arbres de la cour intérieure de l’association Macaq. Ce jeune ingénieur Télécom a atterri ici grâce à Libre Accès, une structure dépendant de Ma-caq qui lutte contre HADOPI. Ce que la musique vient faire dans l’histoire ? Éric est aussi compositeur pour le groupe Lonah qui propose ses albums « d’électro rock halluci-née » en téléchargement gratuit.

C’est quoi Macaq ?Cette association est emblématique du 17e et hyper active pour ses habitants, mais trop peu connue, alors Éric revient sur les fondamen-taux pour commencer. Nous avons donc ici une structure qui tisse du lien social. « Nous

habitons tous au même endroit, mais les gens vi-vent séparés. » Valeurs humanistes, citoyennes et culturelles sont le sel de Macaq dont le but est de se réapproprier l’espace public autour de projets permettant aux gens de se rassembler. L’association propose des cours pour adultes et enfants, des débats sur l’actualité culturelle, des concerts, des vide-greniers et même un projet de soutien pour l’alphabétisation des femmes au Mali. « Nous faisons de la politique au sens premier, c’est vraiment la vie de la cité » ex-plique-t-il avec sérieux. Comme il se reconnaît dans ces principes, l’été dernier, quand le poste de président a été vacant, Éric s’est proposé de

reprendre le flambeau. Un président discretÉric est clair : « Nous, on fait du militantisme simple, notre but est de faire en sorte que les gens se rencontrent. » En ef-

fet, la ville se désertifie, les gens se réfugient chez eux et le rôle de Macaq est d’essayer de les en faire sortir. « Je me méfie tout de même de la prétention de ce genre d’actions. On ne pourra pas changer le monde » reconnaît-il. Il a également conscience de l’ambivalence de son poste. Il est à la fois la tête de Turc et celui chez qui on va pleurer. « Aujourd’hui, on souffre des sociétés où

texte alexandra s i lb ert / photo nora aGuerGuan

Éric Debeir

“ nOuS, On fAIT Du MILITAnTISME SIMPLE, nOTRE BuT EST DE fAIRE En SORTE quE LES GEnS SE REnCOnTREnT”

maCaQ toi-même !

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les gens veulent se mettre en avant. La personne ne doit jamais outrepasser le projet. » Pour toutes ces raisons, Éric compte bien rester, tant qu’il sera utile.

Que lisez-vous en ce moment ?Éric : Victimes du devoir de Ionesco, j’ai une passion maladive pour ce livre.

Q’y a-t-il dans votre MP3 ?facile, Lona, il faut finir le troisième album et caler les dernières harmonies avec pas mal de tendresse et un bon gros soupçon de mauvaise foi.

Qu’aimez-vous dans le 17e ?L’arrondissement varie beaucoup entre des

zones de vie et de métissage avec de vrais mor-ceaux de chaleur à l’intérieur et d’autres plus inertes et un peu plus vides.

ses bonnes adresses : Le Bistrot des Dames et sa petite cours volée à Hugo Pratt, 18, rue des DamesLe Progrès pour dresser une soirée à coups de porto, 62, rue Legendre

macaq123, rue de TocquevilleTél : 01 58 59 01 73www.macaq.org

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

dELICaTESSEN HUrTado LAtiniseZ Vos Assiettes !

Avec l’arrivée de la chaleur, Paris se latinise : envie de prolonger son temps en terrasse, de mettre de la fraîcheur dans ses assiettes. Huile d’olive et gaspacho riment avec été : adoptez le régime ibérique !

Avis aux amoureux de l’Espagne : il est désormais possible de trouver les produits dont vous rêviez, rue des Dames. Après avoir tenu une épicerie-traiteur, dans une rue peu passante du 17e, María Hurtado passe de l’ombre à la lumière avec cette boutique bien placée et s’ouvre à la vente au détail. Ses clients professionnels lui sont fidèles comme les restaurants Le Zinc ou encore Le Sans Gêne. Ses produits ayant un goût de « Revenez-y », ils attirent autant les habitants du quartier que ceux des alentours.

Cette épicerie fine* est une invitation au voyage des papilles. Il s’agit de « se faire plaisir et goûter l’Espagne » à travers un large éventail de produits ibériques représentatifs de différentes régions. Car l’Espagne est plurielle : les habitants de chaque région sont attachés à leur patrimoine culturel, linguistique, historique et gastronomique.

L’authenticité et la qualité sont les credos de María de père argentin et de mère andalouse. Gourmet et fine connaisseuse, elle a choisi de proposer un

produit phare par région. (Re)Découvrez l’exquis bel-lota pata negra d’Extremadure, la morcilla de Burgos, la sobrasada de Mallorca, le turrón duro o blando de Jijón… Le tout à un excellent rapport qualité-prix, María y tient. Le fromage de brebis Zamora, cousin du Manchego qui porte le nom de la région dont il provient, proposé par María est d’ailleurs médaille d’or aux World cheese awards. María propose aussi en accompagnement, des vins divins et fait preuve dans son choix d’une sélectivité exigeante. Parmi ses quelques breuvages à découvrir : un Malbec Men-doza argentin, médaille d’or à Bruxelles et 91 points au « Wine spectator » de 2006, un merveilleux Rias Baixas, vin blanc de Galice parfait pour accompagner les plateaux de crustacés estivaux. N’hésitez pas à lui demander conseil. Buen provecho !**

Emilie Pruvost

* Le mot Delicatessen est emprunté aux allemands car il n’existe pas de mot équivalent en espagnol** Bon appétit Delicatessen Hurtado21, rue des DamesTél : 01 45 22 72 [email protected]

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les bons shops

a.P.C.De LA moDe homme et femme tREndy DAns Le 17e !

A.P.C., pour Atelier de Production et de Création, la marque de basiques internationale de Jean Touitou, s’est enfin implantée dans notre quar-tier il y a 6 mois.

J’arrive dans une petite boutique toute en longueur, calme et épurée. Un éclairage tamisé crée une atmos-phère intimiste et chaleureuse, un peu feutrée. « nous avons répondu à une demande car de nombreux clients du 17e se rendaient dans nos autres boutiques de Paris » m’explique le responsable. Ainsi pour satisfaire cette clientèle fidélisée, la marque qui aime cultiver son petit côté confidentiel, s’est installée dans une rue discrète, près du métro Wagram.A.P.C ce sont des vêtements basiques, simples mais chics pour une mode mixte. Le choix des matières est parfois audacieux et les coupes recherchées, comme sur ce petit ensemble tout en tissu matelassé ! La marque édite également toute une panoplie d’acces-soires coordonnés avec leur petite touche trendy, que vous retrouverez en boutique. La collection automne sera à découvrir en rayon dès mi-juillet, et n’oubliez pas que depuis le 29 juin, ce sont les soldes ! En un mot, c’est une boutique de quartier où l’on peut faire ses em-plettes en toute tranquillité ! Céline Lepan

A.P.C 4, rue Ampère Tél : 01 47 63 72 85Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30 www.apc.fr

aPo(K)LyPStout L’uniVeRs De LA bD que vous soyez passionnés, curieux, amateurs avertis ou néophytes de la bande dessinée, la librairie Apo(k)lyps est le lieu que vous vous devez de connaître.

Voilà maintenant plus de quatre ans que Laurent et Rémi vous font partager leur connaissance et leur amour de l’univers de la BD et vous font part de leurs découvertes. C’est leur supplément d’âme : conseil, qualité et diversité. Chaque ouvrage a sa place dans cet espace. Quelques soient vos goûts, laissez-vous juste guider !Car contrairement à l’image que l’on peut en avoir en France, la bande dessinée est un univers riche. Le neu-vième art est véritablement le plus complet, le plus diffi-cile à maîtriser, et pourtant le plus facile d’accès. Et c’est ce qui fait son charme ! C’est un médium qui a beaucoup évolué ces dernières années avec la nouvelle vague et cela se ressent bien dans cet espace. La bande dessinée française y est bien représentée, avec également un très large panel de BD anglo-saxonne : du mainstream à la BD underground. Vous trouverez aussi quelques mangas, DVD d’animation et des produits dérivés. En marge de la vente, Apo(k)lyps propose des séances de dédicace tous les mois et des expositions tous les deux mois.

Communiqué par Céline Lepan

apo(k)lyps 120, rue Legendrede 14h à 20h, du 1er juillet au 31 aoûtTél : 01 42 28 01 50 / librairieapoklyps.blogspot.com

Communiqué

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Jean-Marc Coiffard

le Bon arTisantexte laure de Gr i v e l / photo célin e lepan

à l’heure de l’Ipad et de la polémique sur la numérisation des livres, j’ai eu envie de me tourner vers l’art de la reliure, comme mé-tier d’avenir je l’espère. C’est aux épinettes, à quelques enjambées de la cité des fleurs, que j’ai rencontré Jean-Marc Coiffard qui travaille la reliure traditionnelle. un espace étonnant où le temps semble s’être arrêté. En route pour la rue des Moines !

une formation d’exceptionÀ l’âge de 15 ans, Jean-Marc Coiffard entre à l’école Estienne où il étudie

pendant quatre ans la dorure et la gravure. C’est avec une formation en alternance qu’il intègre facilement une entreprise de reliure.Il lui faudra attendre onze années pour qu’il décide de se mettre à son compte. C’est à Paris, rue des Moines qu’il trouve cet ancien atelier de reliure : murs imprégnés de souvenir, d’il-lustrations et d’anecdotes, voilà un écrin idéal où cet amoureux des livres pourra s’épanouir.

Un artisan d’artun atelier qui regorge de livres et d’outils, un escalier en colimaçon, une roue de carriole de

pompier 1900 en guise de lustre, des photos anciennes, la radio qui rythme le travail de la journée, Jean-Marc Coiffard évolue dans un lieu véritablement extraordinaire !Les yeux ne se lassent pas de chercher et de comprendre. qui sont ces gens qui font relier d’anciennes éditions ? « Il y a énormément de particuliers qui viennent me voir mais aussi des professionnels. Un vieux monsieur a déposé un manuscrit. Il a écrit ses mé-moires. Il y a aussi des jeunes, des étudiants qui font relier des dossiers. Maintenant, grâce au site Internet, où qu’ils soient, les gens me trouvent ! » raconte Jean-Marc le sourire aux lèvres. Hormis les commandes de reliure, Jean-Marc Coiffard restaure les livres abîmés par le temps, les refait à l’original ou leur apporte ses propres créations : plein cuir ou tissu.

La reliure traditionnelle dite à la française a la particularité d’être cousue et non emboîtée. Mais en quoi consiste exactement la reliure ? Débrocher les livres, séparer les différents ca-hiers, tailler les gardes, ébarber ou rogner sui-vant ce que le client désire… Les cahiers sont eux cousus sur une vieille Martini ! une fois

l’ artisan relieur, maître des pages

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cousus entre eux, les feuillets sont encollés avant l’endossure, que l’artisan doit arrondir à l’aide d’un petit marteau et donner ainsi sa forme au livre. Pour la finalisation, il faut pen-ser au coloriage de la tranche et poser le signet.

Un avenir d’aventurier Des projets ? Jean-Marc n’en manque pas ! Il rêve de tour du monde, de voile et de croi-sières… « J’aimerais aller chatouiller les pieds de Jacques Brel ! » Et pour cela, c’est aux Îles Marquises qu’il faut aller ! Encore un peu de patience et très bientôt vos souhaits seront exaucés.

l’atelier de jean-marc coiffard114, bis rue des MoinesTél : 01 42 28 04 63Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30http://artisanrelieur.com/

Ce qu’il écoute en ce moment : les classiques de la chanson française : Brel, Brassens mais aussi Dire Straits !Son livre de chevet : un livre sur les croisièresSon resto préféré : le Nova 82, avenue ClichySa découverte dans le quartier : le square des Batignolles

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les Bons peTiTs diaBlestexte et photo célin e lepan

une boutique avec une âme et une véritable vocation de concept store : photos, vêtements de créateurs, vide dressing, tout l’univers du petit est ici représenté. un endroit cosy où on peut farfouiller comme à la maison, car Le pe-tit dressing by’ Mo, c’est le dressing de tout le monde !

Mo, c’est Morgane qui m’accueille dans cette boutique atypique qu’elle a ouverte en mars dernier. Très colorée et cosy, elle reste éloi-

gnée de l’image traditionnelle du dépôt-vente qu’on peut avoir, pas franchement nickel ! Ici tout est propre et bien rangé, des photographies d’Elyza Vi-dal Taillet, du studio Harcourt, habillent les murs de noir et blanc colorisé. D’ailleurs Mo l’invite réguliè-rement pour des séances photos évènementielles dans sa boutique. L’espace jeune créateur est réservé aux marques émergentes idéales pour un cadeau original : Super gino, Eponime, Kidscase, Imps&Elfs et Copain-Copine, une créatrice du quartier.En dépôt-vente, tout le monde peut trouver son

bonheur avec du Bonpoint dans ce coin-ci, du IKKS sur l’étagère du dessus ou encore du Baby dior juste là devant vos yeux ! Des vêtements en très bon état, lavés, et repassés, cela va sans dire. Les prix débutent à 2€ avec les body en vrac et à 8€ pour les chaussures. Mo veut ainsi montrer qu’il s’agit d’un nouveau mode de consommation, plus intelligent : donner une seconde vie à des vê-tements peu portés. Vous avez envie de prendre le temps de chiner ? Un coin lecture et dessin attend vos petits, le temps que maman fasse son choix en toute tranquillité. Et les futures mamans ne sont pas oubliées avec les bandeaux de grossesse à gros nœud de Sugar town, le mood-kit de Oef et un coin dépôt-vente.

le petit dressing by’ mo 66, rue legendreTél : 01 46 27 31 40 - www.lepetitdressing.comLes dépôts automne-hiver débutent le 07 juilletOuverture du mardi au samedi, les mardis et jeudis de 10h à 18h, les mercredis et vendredis de 10h à 19h et le samedi de 11h à 19h.

Le petitdressing by’MoLe concept store de vos petits loulous

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L’Atelierd’Art BridaineStage d’été pour artistes en herbeAu cœur des Batignolles se trouve un vé-ritable atelier d’artiste, odeur de peinture à l’huile, œuvres accrochées au mur et chaises tachées de couleur. Cet été, il pro-pose cinq stages pour les petits diables qui restent à Paris.

Sauveur et Delphine sont tous deux profes-seurs d’arts plastiques, formés aux Beaux Arts. Depuis quatorze ans, ils tiennent cet

atelier dédié à tous, et en particulier aux enfants dès la moyenne section. Le but est ici de trou-ver du plaisir dans la réalisation d’artefact avec quelques moyens techniques. Toutes les mé-thodes sont abordées, du dessin à la sculpture en passant par le bricolage. Les ateliers de cet été proposent cinq thématiques différentes. Les plus atypiques sont sans doute les suivantes. nos ancêtres les Gaulois : très « terroir », cette semaine sera dédiée par exemple à la réalisation de petites maisons en torchis.Art Culinaire : c’est ce qu’on appelle mettre la main à la pâte ! Les enfants créeront de vrais

gâteaux en forme de sculpture.dépaysement avec Paul Gauguin : cette fois les enfants reproduiront un tableau du maître et leur créativité s’exprimera sur un bas-relief.

À la fin d’une semaine de stage, les enfants repartent avec toutes les techniques et ce n’est pas peu dire car ils ramènent leurs productions à la maison. Sauveur et Delphine travaillent sans méthode précise mais s’adaptent aux bambins. Ces derniers avancent chaque jour sur plusieurs activités pour ne pas se lasser. Chaque semaine est ponctuée par une sortie, le mercredi, au cours de laquelle les élèves dessinent des croquis sur un carnet assemblé par eux-mêmes.

l’atelier d’art bridaine 8, rue BridaineTél : 01 40 08 05 73 - www.atelierbridaine.comTarifs : 145€ la semaine avec 25€ de cotisation annuelle. Les stages ont lieu du 1er au 30 juillet

texte alexandra s i lb ert

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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© Audrey Wnent

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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le conTe esT Bontexte alexandra s i lb ert / photo audrey wnent

Kitchen Vict imÀ la terrasse du Bloc rue Brochant, où

elle aime venir boire un verre ou dé-guster un burger, notre jolie cuisi-nière annonce la couleur : « cuisiner,

c’est aimer les gens, vouloir leur faire plaisir ». Et en effet, farida, on l’aime en deux minutes parce qu’elle parle des coquilles St Jacques avec des paillettes dans les yeux et des plats qu’elle prépare pour son chéri avec pudeur.

Du couscous à la téléfille d’immigrés kabyle, elle se sentait le devoir d’obtenir un diplôme prestigieux pour faire honneur au sacrifice de ses parents. Aujourd’hui, forte de son DESS en droit des affaires internationales, elle est juriste en cabinet mais pose des jours de congés pour tourner Les coups d’food de farida, son émis-sion sur Cuisine TV. Après maints pilotes tour-

nés par un pote dans son 15 m2 avec un Buta-gaz et envoyés dans des boîtes de production, cette idée a su retenir l’attention de la chaîne. Le concept ? Elle se balade dans Paris pour dé-nicher des artisans atypiques et nous les faire découvrir. un pâtissier, une épicerie, une fro-magerie, tout est bon pour faire voyager notre

goût. Elle aime déambuler et avancer au gré de ses sur-prises. « La cuisine, c’est de la culture qui se mange. »

Ces errances, elle aime les reproduire à l’étranger et se définit comme « food trotteuse ». Son intérêt pour un pays passe avant tout par ses spécialités culinaires. La Mongolie la fait rêver mais pas le lait de yak, par exemple. Elle a rapporté des tonnes d’idées de Thaïlande où elle a passé deux mois sac au dos et découvert sa cuisine préférée, mais aussi

la Cuisine glamour de farida

“ LA CuISInE, C’EST DE LA CuLTuRE quI SE MAnGE. ”

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du Japon qui lui a inspiré l’idée d’une collec-tion de tabliers girly en préparation.

Quel est votre livre de recette favori ?farida : La Petite Robe Noire de Trish Deseine, pour ses recettes simples et toujours chic !Vous avez un « plat plaisir », celui qui ravit vos amis ?Je leur fais des lasagnes aux légumes avec des aubergines, de la ricotta, des tomates, des épi-nards… C’est un plat généreux qui fond dans la bouche. Sinon je prépare de la soupe thaï avec des crevettes, du lait de coco et de la co-riandre.

Quels sont les chefs qui vous inspirent ou re-tiennent votre attention ?J’aime beaucoup Jamie Oliver pour son côté rock’n’roll et engagé, il sort des sentiers battus

ça change. Sinon j’adore l’émission de Nigella sur Cuisine TV. Cette mère de famille glamour arrive à être sexy en cassant des œufs !

Et votre gourmandise à vous, c’est quoi ?Les gaufres Picard, juste passées au grille-pain…

ses bonnes adresses5, rue Davy : mon qG, les brochettes de cre-vettes au bœuf sont à tomber.14, rue Descombes : dans cet institut de beauté oriental les soins ne sont pas chers et Suela la patronne, adorable.

les coups d’food de faridaTous les mercredis à 13H15 sur Cuisine TV.

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le Bon agendaagenda des manifestations culturelles

THÉÂTRE

THÉÂTRE PETIT HÉBERTOTDu 1er juillet au 8 août : Venise sous la neige de Gilles Dyreck et mise en scène de Christian Bujeau

dÉcouvERTE

LECTURE EN PLEIN AIR BIBLIOTHEQUES HORS LES MURSVenez lire et vous faire lire des histoires au square des Batignolles et Place Charles Fillon. Un événement estival pour les enfants, les adolescents et leurs

familles. Des moments à partager pour s’initier aux livres, à la lecture et découvrir les bibliothèques de son quartier. Dans le 17e, la bibliothèque des Batignolles s’installera au square des Bati-gnolles de 16h à 18h les 7, 21 et 28 juillet.

LES MONDES BASQUES Du 16 juillet au 20 aoûtLe pays basque s’installe aux Batignolles et invite les habitants à découvrir la culture basque :

polyphonies Anaiki les 16 et 17 juilletinitiation à la danse avec Patxi eta Konpainia et bal le 23 juilletcontes et légendes les 27 et 28 juilletvoyage sonore au cœur du chant basque le 6 aoûtDu 16 juillet au 20 août, exposition multimédia « Les Mondes basques » à la mairie du 17e

CONCOURS DE COURTS MÉTRAGE THÈME : « LE 17e, C’EST QUOI POUR TOI ? »

Organisé par le Conseil de la Jeunesse du 17e. Les jeunes du CLJ ont choisi cette thématique pour inscrire leur projet au ni-veau local. Ils sont curieux de savoir quels regards peuvent avoir les jeunes sur les différents quartiers du 17e et sur ce qui compose l’arrondissement en général.

Conditions de participation : Ce concours est gratuit et s’adresse aux jeunes de 13 à 25 ans, habitant, étudiant, travaillant, ou menant une activité dans le 17e arrondissement. Les participants

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le bon agenda

peuvent travailler seul ou en groupe. Ils peuvent être parrainés par une associa-tion, un établissement scolaire, ou toute autre structure de leur localité.

Échéances :Date limite de rendu des films : le 30 octobre 2010. Cérémonie de remise des prix : décembre 2010 Contraintes techniques : Les films ne doivent pas dépasser 5 minutes, générique compris. Supports acceptés :

- DVD- DV CAM - mini DV

Dépôt des dossiers : Les candidats doivent transmettre la fiche d’inscription, le règlement du concours

signé, une copie de leur carte d’identité, ainsi que la copie du film au Conseil de la Jeunesse du 17e, avant le 30 octobre 2010.

Les inscriptions doivent être envoyées par courrier ou déposées à l’adresse suivante :Mairie du 17e, Conseil de la JeunessePauline Coumes16/20 rue des Batignolles 75017 PARIS

musiquE

SALLE PLEYEL

Samedi 3 juillet à 20h00 : The Fitzcarraldo Sessions / Patrick Watson & The Wooden Arms / Ar-naud Fleurent-Didier

Dimanche 4 juillet à 20h00 : Let it Be live / The Beatles, par Yael Naims & David Donatien, Mathias Malzieu, Coming Soon, Loney Dear, Camille O’Sullivan

Jeudi 8 juillet à 20h00 : The Divine Comedy Specail Solo Show / Alela Diane duo

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ G .j u l i e n

18, rue Hélène - 20, rue Lemercier

Tél : 01 42 93 45 56

2/ par i s par Fu ms

46, rue des Dames

Tél : 01 43 87 77 23

3/ Ga l e r i e ar o mda

17, rue des Moines

Tél : 01 46 27 46 57

4/ l a b o n n e H e u r e

11, rue Brochant

Tél : 01 46 27 49 89

5/ e s pac e r e n o vati o n

37, rue Boursault

Tél : 01 40 05 94 10

6/ p l an et tHa ï

28, rue Truffaut

Tel : 01 45 22 45 12

7/ ér i Maillot : 01 40 55 05 55.

Courcelles : 01 44 40 05 55.

Levallois : 01 47 48 98 98

8/ l a v i l l e aux c Ham ps

71, avenue de Clichy

Tél : 01 44 70 94 13

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