Cette année, j’innove.

Étape n°1 : j’envoie un lâche texto à ma mère pour lui signaler que je déserte le 24 et qu’il

n’est pas nécessaire de me compter pour les gambas. Je lui ferais peut-être le coup de la grève

SNCF, on verra.Étape n°2 : je file à Haussmann me faire un cadeau. Des Lou-boutin. Non, un solitaire monté sur or rose. Un colorama entier d’écharpes en cachemire. Ou tout en même temps, c’est Noël, quoi ! Étape n°3 : j’entre dans le premier bar PMU que je croise, et je paie une tournée de champagne à tous les camionneurs accoudés au comptoir. J’ai toujours rêvé de faire ça, et puis la Kro, c’est pas festif !Étape n°4 : je passe chez Ladurée, et j’achète des macarons à la fleur d’oranger. QUE des macarons à la fleur d’oranger. Déci-sion radicale à la hauteur de l’évènement.Étape n°5 : je prends un taxi direction Orly, et je fais semblant de vouloir prendre le premier avion qui part, n’importe où. Bon, comme j’ai plus de sous, je rentre en RER, mais avec Starmania dans les oreilles.Étape n°6 : ruinée mais comblée, repue et réchauffée, je n’ai plus d’autre choix que d’attendre minuit devant Patrick Sébas-tien. Pas glam’, mais ça fera une caution authentique dans ce néo-Noël.

Et puis, pour les puristes, j’ai un splendide Bonbon de Noël, entre tradition et découverte, entre pâtisseries et voitures de luxe, entre chocolats et littérature, entre baby-rockeurs et coach vocal…

Le principal finalement, c’est d’avoir échappé au chapon.

À l’année prochaine, c’est promis !

Camille Clance Rédactrice en chef

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 95pub@lebonbon.fr

PrésidentJacques de la Chaisejacques@lebonbon.frRédactrice en chefCamille Clancecamille@lebonbon.frDesign originalLaurel et Hardylaurelethardy@lebonbon.frSecrétaire de rédactionAnne-Charlotte AnrisTél. : 06 62 66 15 72 RédactionLinda Benmiloud, Ada de Lita, Coralie Dienis, Julie Falcoz, Céline Lepan, Fanny Némé, Aurélien Pedrocchi, Alexandra Silbert, Yohann Vassiliou, Laure De GrivelPhotographesArnaud Chaillou, Vincent Binant, Willy Lespagnol MaquetteAlexandra PraudIllustrateursGuillaume Ponsin, Paulina LéonorStylisteAnthony WatsonChef de pubLionel Ponsin06 33 54 65 95Grands comptes & Agences médiasCorinne Timol-Delrieu 06 81 95 58 68Erratum Les coordonnées du Bon Art du mois de novembre sont : Galerie L'Oeil du Prince. Yann Deshoulières30, rue CardinetTél. : 01 42 26 40 59 Petites annoncesannonce@lebonbon.frRejoignez Le Bonbonrecrut@lebonbon.frContactez-noushello@lebonbon.fr01 48 78 15 64Le Bonbon 31 bis, rue Victor-Massé75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépôt légal : à parutionOJD : en cours de validationImprimeurCentre Impression

décembre 2010 | 17— 3

EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

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Page 6. pâtisserie lecureuil

Page 34. richard cassin

Page 10. les shades

Page 38. daskalidès

Page 14. elyza vidal taillet

Page 44. isabelle warolin

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 32. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ChocolatPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

décembre 2010 | 17— 5

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le Bon timingles événements à ne pas manquer

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vidéo GAmES livE 2010 Voici un concert unique reprenant tous les plus grands tubes du jeu vidéo : séquences vidéo exclu-sives, arrangements musicaux, lumières synchro-nisées, interprètes solo, actions en live et scènes interactives pour créer une expérience explosive et unique… Le 17 décembre à 20h45. Palais des Congrès, 2, place de la Porte-Maillot.Tél. : 01 40 68 22 22

ChAntAl GoyA, l’étrAnGE hiS-toirE du ChâtEAu hAntéDans une forêt de Russie, en Oural, un bûcheron vit là avec ses enfants dans une petite maison. Depuis quelques jours, les enfants se retrouvent seuls, car leur père a disparu… Du 23 au 26 décembre. Palais des Congrès, 2, place de la Porte Maillot.Tél. : 01 40 68 22 22

Ennio mArChEttoCe comique italien offre une performance unique. Ja-mais avant lui on n'a vu une Marilyn Monroe si dou-dou-bidou, une Marlene si Dietrich, une Mona Lisa si délirante et un Gainsbourg si Gainsbarre. Sur fond de bandes-son et seulement habillé d'une multitude de papiers cartonnés, dépliables et transformables à souhait, Marchetto tourne tout en dérision.Du 7 au 19 décembre. L’Européen, 5, rue Biot.Tél. : 01 43 87 97 13

thomAS boSSArdPeintre-décorateur pour le théâtre, scénographe, dessinateur de story-board, décorateur de porcelaine, de maquettes, créateur d’affiches, le parcours de Thomas Bossard est jalonné de virages créatifs. Il se dédie aujourd’hui totalement à sa peinture.Exposition jusqu'au 19 janvier 2011. Vernissage le 2 décembre.Galerie L’œil du Prince, 30, rue Cardinet.Tél. : 01 42 26 50 49 - www.loeilduprince.fr

humour

spectacle

concert

exposition

Devenez actionnaire du Bonbon

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le Bon commerçant

Mémo du gourmand, gourmet, amateur, glou-ton ou même vorace…PÂTISSERIE : nom féminin, de l’ancien fran-çais pasticerie. Désigne littéralement l’en-semble des opérations nécessaires à la confection des mets à base de pâte cuite, no-tamment des gâteaux.ÉCUREUIL : nom masculin, renvoyant com-munément au petit quadrupède roux de me-nue taille et à queue touffue de la famille des rongeurs, vivant dans nos vertes prairies.Corrélation incertaine ? Journaliste à mé-ninges dénaturées par abus sucrés, dites-vous ?

Objection, vôtre gloutonnerie ! Dans le 17e arrondissement on peut s’ap-peler Lecureuil, et être chef entre-

metteur à part entière, c'est-à-dire : pâtissier dont les délicieux entremets favorisent les rencontres. C’est d’ailleurs ainsi que notre entremetteur, artisan discret qui régale tout un quartier sans en faire un plat, m’a convié autour de petits fours de Noël, spécialités ty-piques de la maison, me faisant part de sa passion du beau et du bon. Tout est ici his-toire de bon goût, du subtil mélange entre influences de son Allemagne natale et sa-veurs piochées au fil d’épiques virées. D’An-

gleterre en Suisse, des États-Unis à la rue de Lévis, chaque instant de vie quotidienne est sujet à devenir douce et éphémère bouchée d’art.

Dans les années 1960, l’histoire du 96, rue de Lévis fut celle de l’authentique Monsieur Lecureuil, pâtissier de grand renom dans tout l’ouest parisien avant qu’en 2006, Ralf et Laurence Edeler, habitant non loin de ce jardin d’Éden de la papille aiguisée, saisis-sent l’opportunité de continuer à écrire cette belle histoire scellant un futur des plus pro-metteurs en conservant son appellation. Elle est à la gestion, lui se dévoue aux recettes. Elle, c’est Laurence Edeler, épouse du maître d’œuvre, fille et petite-fille de pâtissier. Lui, c’est Ralf Edeler, chef pâtissier globe-trotter, formant le plus doux des équilibres au sein de leur officine où se mélangent une certaine désuétude sixties paradoxalement doublée d’un esprit bien ancré dans l’air du temps. Si vous demandez à Ralf ce qui, antan, le di-rigea vers la confection de gâteaux et autres gourmandises, il vous racontera peut-être qu’au plus lointain de ses souvenirs de gour-mand affirmé, il a toujours aimé en faire et que, dans sa lointaine contrée, au goûter, les gens mangent des pâtisseries car ces

texte Corali e D i en is / photo arnauD Chai llou

Pâtisserie LécureuiLdu beau et du bon

décembre 2010 | 17— 9

pâtisserie lecureuil

divines inventions ne sont, là-bas, point des desserts, comme nous, habitants du pays de la baguette les envisageons. Enfin, il finira son psaume lançant amoureusement « C’est magnifique ! ».De telles racines étant, les fêtes s’y annon-cent sous l’accentuation délicate des in-fluences d’Europe de l’Est par les amuses-bouches, fours secs à base de pain d’épice, zestes d’orange, pâte d’amande… Reliquats de ces fameuses traditions de fin d’année toutes droit venues non loin du pays du Père Noël. Mais aussi par la marmelade maison dans laquelle s’allieront fruits rouges, ai-relles, pommes, épices… Saveurs rappelant inévitablement le capiteux bien qu’incon-tournable vin chaud, vivifiant à souhait en cette période de disette solaire. Sans oublier les traditionnelles bûches bien évidemment revisitées par les soins de monsieur. Et, ce-rise sur le gâteau, les bonnes résolutions c’est dans un mois, décembre est à vous… Glou-tonnement vôtre !

pâtisserie lecureuil 96, rue de LévisTél. : 01 42 27 28 27Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 19h et le samedi jusqu'à 20h.

10 — 17

décembre 2010 | 17— 11

la Bonne étoile

Cinq gars dans le ventLes shades

texte Cam i lle ClanCe / photo J ean-Baptiste monD ino

Vous connaissez les Shades ? Ces petits mecs du 17e, dignes descendants des Taxi Girl et autres A.S Dragon, nous livrent leurs envies, leurs coups de cœur, et leur Paris. Rencontre.

Dans votre second album, 5/5, on note une ambiance plus sérieuse, plus dark que dans le premier. Message à

faire passer ou besoin de s'affirmer ? Un peu des deux ! Ce disque résume notre année 2008/2009 : on a sorti notre premier album sur un label indépendant avec toutes les joies que cela comporte et découvert en même temps cette industrie mafieuse et malsaine qu'est celle de la musique. On s'est lancé dans cette aven-ture qui s'est vite transfor-mée en guerre, ça a inspiré les thèmes de notre album. Je ne sais pas s'il est plus "dark" que le précédent qui parlait d'un meurtre. C'est juste une montée dans l'ordre croissant vers le plus violent et le plus inextri-cable. Notre prochain disque parlera probable-ment de maladie. C'est en utilisant ces thèmes forts qu'on tente de s'affirmer.

bertrand burgalat vous a découvert, lancé, et continue à vous manager avec Cyril vessier. Ça a été le moteur de notre groupe ! On s'est

rencontré en 2006. Bertrand devait organiser un jam au Gibus, il nous a contactés. On est allé à Saint-Ouen dans le studio de résidence de Tricatel. On avait demandé à reprendre I Was Made To Love Her de Stevie Wonder. Tri-catel est un vrai label au sens premier du terme : quand Bertrand signe un artiste, il le fait par ce qu'il aime sa musique et qu'il pense que c'est important que les gens l'écoutent. Cyril, lui est un vrai battant, un passionné. Cyril et Bertrand sont ultra-concernés, investis, ils veu-lent à tout prix que le projet décolle.

Paris, cité des artistes. quel est votre rapport à la ville ?Sur notre album il y a une chanson qui s'appelle Dans Les Artères qui parle de Paris. C'est une ville très paradoxale, à la fois ro-

manesque, mystérieuse et source d'inspiration, qui peut être un obstacle quand on veut faire de la musique. Malheur au pianiste parisien si ses voisins sont un couple de vieux beaufs insupportables... Répéter ici, c’est difficile et cher, les locaux sont peu nombreux. Il y a un rapport amour/haine à Paris qui fait malgré tout que les œuvres artistiques qui en sortent sont en général plutôt allumées.

“PARiS EST unEViLLE RoMAnESquE”

12 — 17

le 17e, c’est votre fief…On se souviendra toute notre vie du premier déjeuner à L'Embuscade, la brasserie qui se trouve rue Cardinet, pas loin de chez Bertrand Burgalat. On a pris la photo de la pochette de notre premier EP dans ce coin, entre le square des Batignolles, la rue de Rome, les quais du RER Pont Cardinet. Il y a aussi 1001 Piles - 8, avenue Stéphane Mallarmé. Ce magasin nous a déjà sauvé la vie une fois. On partait en tournée et il a fallu trouver une alimentation secteur. On a appelé Bertrand en panique, il nous a conseillé ce magasin. 1001 Piles a sauvé un bout de notre tournée !Le parking à côté de la station Rome est parti-

culier pour nous. C'est là où on gare le car en revenant de tournée. Chaque fois qu'on passe devant, on a un sentiment de soulagement et de nostalgie. Enfin on rentre à Paris, on va pou-voir prendre une douche, retrouver nos potes au bar, ne plus voir les têtes des mêmes quatre mecs avec qui tu viens de passer une semaine. Mais de nostalgie aussi car finalement, au bout d'une minute, ils finissent par te manquer !!!Et puis on adore le Skate Park du Parc Martin Luther King.

Album ‘’5/5’’ actuellement dans les bacs.www.lesshades.com

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les Bons planson a testé pour vous

Il paraît que le hasard fait bien les choses, pourtant il y aurait 14 millions de célibataires en France, dont 1 sur 2 à Paris.

Les sites de rencontre fonctionnent à plein régime, mais certains pré-fèrent encore la rencontre de visu, solliciter les sens dès le départ. Quoi de mieux qu’un atelier d’improvisation pour donner un coup de pouce au coup de foudre ?Sabine, professeur de théâtre et comédienne, les guide dans leur approche mutuelle et crée des ambiances. Elle fait passer nos "célibattants" par la plus large palette d’émotions possible. Il faut marcher en étant énervé, joyeux, triste… Ce faisant, on se croise,

on se regarde, on se découvre. Face à face, on se dit bonjour sur un ton donné par Sabine. Voilà l’occasion de planter ses yeux dans ceux

de son partenaire de l’instant, de le toucher pourquoi pas. Au fil des exercices les

personnalités se dessinent.Comme l’explique Sabine, la

scène est l’endroit idéal à la rencontre et le théâtre un moyen de communication privilégié. Il permet de s’ex-plorer soi-même et de se révéler aux autres avec la

plus grande sincérité. Nous le savons tous, c’est en étant vrai

que l’on est attirant. Alors, qu’at-tendez-vous pour vous dévoiler ?

Toutes les informations sont sur le site des Ate-liers Seguin : www.lesateliersseguin.com

librairie des batignolles le livre - bonne humeur texte A.Silbert / photo V.Binant

le théâtre qui rapproche texte A.Silbert / Photo V.Binant

il était une fois aux Bati-gnolles, une jolie librairie re-prise par Julie, dans le métier

depuis 10 ans. Cet endroit c’est un peu comme sa cabane et elle y range tout un tas de tré-sors avec sa collègue Diane.Voix fluette et peau diaphane, sou-rire doux et vêtue de fleurs, Julie

a des airs de pasto-rale. Cet endroit, elle l’a choisi il y a deux ans ; elle voulait une vraie librairie de quar-tier. Ce fut le cas en très peu de temps. Les dévoreurs de pages du coin trouvent toujours leur bonheur dans cette sélection pointue,

entre classique et contemporain, jamais convenue. Un livre est in-trouvable ? Il est commandé à la demande. L’interaction semble évidente entre cette passionnée de polars et Diane la spécialiste jeunesse et la clientèle composée de lecteurs assidus. « Ici, je vois

rentrer de vrais gens. » L’échange et la complicité règnent en maître et la preuve en sont ces cœurs ac-crochés aux livres avec une toute petite pince à linge. ‘’coup de cœur de Julie’’, ‘’coup de cœur de Diane’’ indiquent que vos libraires ont adoré l’ouvrage. Mais attention, si vous avez lu un roman formi-dable qu’elles ne connaissent pas, il faut leur dire. Vous trouverez aus-si bien des romans que des BD, ou des livres d’art, mais aussi de jolis cahiers colorés et de très bonnes idées cadeaux… librairie des batignolles, 48, rue des Moines. Tél. : 01 42 29 88 10. Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 et le dimanche de 10h30 à 13h.

14 — 17

les bons plans

Rue Lemercier. C’est ici que Monsieur Fernandez officie depuis maintenant un peu plus de trois ans. il est à l’ori-

gine de la création de PFM Car, et propose à la vente des voitures haut de gamme. une entreprise en constante progression qui a su convaincre par sa qualité de ser-vice. il assure en effet une livraison rapide dans le 17e mais également dans le reste de la France. Gain de temps et efficacité restent les maîtres-mots de ce passionné.

Grâce à son équipe de six commerciaux, Mon-sieur Fernandez, spécialiste dans l’import de vé-hicules d'occasion en provenance d’Allemagne, garantit force de proposition, conseil sur-me-sure et véhicules optimaux. Grâce à ses parte-naires, tels que la Société Générale ou le Crédit Agricole, PFM Car aide à la réalisation des pro-jets de financement pour l’achat des véhicules de luxe, mais sait aussi rester présent aux côtés de ses clients en ce qui concerne les questions d’entretien et d’opérations de maintenance re-

commandées par le constructeur. De plus, il est possible de bénéficier d’une prolongation de ga-rantie selon son souhait, entre 6, 12 et 24 mois.

D’Aston Martin à Volkswagen en passant par Audi, Bentley, BMW, Ferrari, Land Rover, Mase-rati, Mercedes Benz, Mini, Porsche… c’est avec ces noms qui font rêver que PFM Car innove et se démarque des autres concessionnaires. Des prix plus que compétitifs, une prise en charge intégrale, de l’homologation à l’immatriculation du véhicule concerné, il ne reste plus qu’à se laisser guider !

PFM Car met aussi à disposition sa connais-sance du marché pour vendre son véhicule d’oc-casion.

Du rêve en plein cœur du 17e !

Pfm CAr 97, rue LemercierTél. : 01 53 11 07 49

Pfm Car Le luxe au volant, texte Y.Vassiliou / photo DR

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le Bon arttexte et photo Célin e lepan

Elyza Vidal TaillETEntre studio et reportage, Elyza se décrit elle-même comme une photographe et ar-tiste photographe, que je vous invite à dé-couvrir, au cœur des Batignolles.

Elyza a toujours baigné dans un milieu artis-tique, grâce à ses parents qui lui ont donné le plus beau conseil qui soit : dans la vie, il faut faire ce qu’on aime. Celle qui s’était juré de ne plus retourner sur les bancs de l’école après son bac se décide donc à faire une école de pho-tographie, qu’elle découvre à l’époque via une rencontre et un premier amour. C’était donc, par essence, destiné à être une belle histoire.

Il y a 10 ans elle part pour plus de 3 mois en Inde. Ce voyage, où elle conjugue reportage et bénévolat humanitaire, la mar-quera profondément. Elle en rapporte notamment une ma-gnifique série d’images issues d’un orphelinat de Calcutta. Ce périple lui donnera le goût du travail sensé, utile, au service d’une cause.

Elle trouve alors très vite sa touche personnelle avec cette série, caractéristique qui reste encore sienne. Elyza tire en effet ses photos en N&B

sur papier baryté, qu’elle colorise partielle-ment et patiemment, à la main, « un travail de fourmi ». La couleur donne un côté poétique, onirique, entre réalité et rêve, à ses images en noir et blanc porteuses d’émotion. Elle apporte aussi beaucoup de douceur, et ancre dans la vie et le présent l’image saisie. Mais surtout elle adore ce travail sur l’image « j’aime l’image en tant qu’objet ».

Les studios Harcourt ne tardent pas à lui faire de l’œil, et après une petite pause méritée, cette maman depuis 4 ans a repris son activité l’an passé. Ses photos sont visibles à la boutique du Petit Dressing de Mo. Elle y a monté un studio

mobile pour proposer des prises de vue à petits prix, chaque 1er mercredi du mois depuis le 15 septembre.

Si elle s’est spécialisée dans la photo de femmes enceintes, les enfants de-meurent son sujet de prédilection. « J’aime cap-ter la liberté et l’innocence qui émanent d’eux, cette grande générosité ».

C’est probablement ce qu’Eliza préfère dans la photographie, « la rencontre que j’essaie de fi-

“J'AiME L'iMAGE En TAnT qu'oBJET”

de la PhotograPhie auxbatignolles

16 — 17

ger, c’est pour cela que j’aime autant les portraits. C’est un pur bonheur ».

Elyza essaie tout simplement, derrière son ob-jectif, de capter l’âme de son sujet. « C’est le plus beau compliment qu’on m’ait fait sur mes photos ». Tenter de saisir l’essence même du su-jet, tout en restant témoin, en étant le moins intrusive possible : elle essaie de poser sur ces êtres, un regard tout en douceur, empreint de bienveillance et de justesse.

Et ça marche : Elyza nous livre de belles et dé-licates images, fortes en émotion et uniques de part leur caractère, où se mêlent la photogra-phie et la peinture pour une image nouvelle, à part.

Ses photographes préférés : Grégory Colbert et Peter Lindbergh

Ses bonnes adresses : Le Petit Dressing de Mo, 66, rue LegendreFabrique 4, 17, rue BrochantTerrasse 17, 17, rue des Batignolles

Séances : Au Petit Dressing de Mo, dès 60 EDans son studio, sur rendez-vous, dès 250 E (devis)Tél. : 06 15 20 95 39www.mandarineetbanana.com

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Bon en arriÈre

Figure de la chanson française, Barbara fera partie de la génération des artistes de cabaret, à l'œuvre intimiste et proche du public. La scène avant tout.

La belle concentrera tous les talents : chanteuse, auteur-compositeur-interprète par la force des choses, et de la vie. Monique Serf de son vrai

nom sera l'emblême de la poésie dans le paysage de la chanson française.De parents juifs alsaciens, la famille Serf subira la pression nazie de la Seconde Guerre mondiale et vaga-bondera d'hôtels en hôtels pour fuir la terreur, une vie difficile à laquelle Barbara échappera à l'âge de 16 ans. Son père parvient à lui offrir un piano, qui déclen-chera en elle sa passion pour la musique, et surtout le piano/voix. Inscrite au Conservatoire de Paris, la lumière va s'éclaircir et affirmer son besoin à chanter. Elle quitte Paris très jeune pour Bruxelles afin de concrétiser ses premiers émois. Seule, sans argent, des rencontres se feront, la vie sera difficile, elle réus-sira a chanter dans des cabarets en rêvant à Juliette Greco et Edith Piaf. À seulement 20 ans, forte d'une passion sans faille, elle se cherchera durant 2 ans, ouvrira son premier cabaret "Le Cheval Blanc" en vain, deviendra "Barbara Brodi" en hommage à sa grand-mère puis

partira reconquérir Paris et sa bohême. Usant de ses nouvelles rencontres, ses ambitions s'af-firment, elle se présente pour chanter dans de nom-breux cabarets parisiens, où elle se produira sous le nom officiel de "Barbara".Vers 1955, le bouche à oreille aidant, l'intrigue autour de la mystérieuse grandira, et c'est le Quartier latin qui lui offrira ses premiers succès. Barbara se révèle, son succès éclot et les médias se penchent sur cet oiseau rare. Première prestation TV sur la chaîne unique de la RTF, premier drame et première écriture "Nantes" suite à la mort de son père...Barbara est née.

Physique sombre et sensuel, personnalité dramatique et maniérée, elle symbolisait l'élégance blessée avec une pudeur illustrée de métaphores poétiques. Alam-biquées, mais avec justesse.C'est en 1988 que L'Aigle Noir criera la douleur loin-taine de la chanteuse.Ces grandes années, Barbara les a vécues rue Brochant dans le Paris 17e populaire, où une allée lui est consacrée.Comme un ange qui passe, la plus captivante des chanteuses de ce siècle aura sublimé l'épreuve d'une vie en bouleversant plus d'une génération...

Barbara "La chanteuse de Minuit"

texte fanny némé / photo Cam i lle ClanCe

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le Bon écolotexte l i nDa B enm i louD / photo Dr

un AMouR DE BouLAnGER

Nature de PaiN Depuis le mois de mai dernier une bonne odeur de pain chaud flotte rue de Lévis.

À l’intérieur d’un chalet de bois moderne, Nature de Pain nous accueille chaleureusement avec en prime des produits qui sauront ravir vos papilles !

Du pain de campagne, de la baguette, des viennoiseries ou des bons macarons, Na-ture de Pain est LA boulan-gerie 100 % qualité. Pré-paré à la manière d’antan, avec de la farine de tradition et du levain naturel, Nature de Pain sait nous mettre l’eau à la bouche. À la veille des fêtes de Noël on passe donc faire un tour du côté de cette toute nouvelle boulangerie/salon de thé.

En vitrine on pourra découvrir une sélection de macarons tous plus appétissants les uns que les autres, entre vanille de Madagascar, choco-lat au lait-fruit de la passion ou réglisse, Nature de Pain fait le bonheur de tous les gourmands

sans exception. C’est alors qu’on pousse la porte, et on se laisse tenter par les multiples douceurs sucrées, salées concoctées avec amour et plaisir : cakes en tous genres, pains aromatisés, on ne ratera sous aucun prétexte la

brioche au praliné qui fait un succès au-près des grands comme des petits.

Le plus ? Pour Noël, Nature de Pain nous propose une sélec-

tion de bûches de Noël faites avec des ingrédients de qualité et rigoureusement sélectionnés, fraîches et savoureuses, on se laissera forcément tenter, pour une

dégustation entre amis ou en famille !

Alors, que ce soit pour petit-déjeuner, déjeuner ou un petit plaisir à tout moment de la journée Nature de Pain nous reçoit dans la bonne humeur !

boulangerie nature de pain24, rue de Lévis. Tél. : 01 42 27 20 04Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 20h30.

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le Bon homme

La vie de Richard Cassin est un conte. Sa personnalité est rayonnante, tout comme ses origines…

Il est un artiste mais aussi un homme d’ex-ception par son ouverture, son envie d’ap-porter aux autres. C’est un guide à la fois

spirituel et musical. Et ce n’est pas moi qui le dit. Une profusion de compliments s’échappe du livre d’or signé par les artistes qui ont tra-vaillé avec lui.« Jamais en 35 ans de métier je n’ai pu bénéficier d’un encadrement tel que celui proposé par Richard Cassin. L’artiste est enfin pris en charge tant sur le plan technique et professionnel que sur le plan thérapeutique et psychologique. Il peut ainsi se consacrer totalement à sa création sans souffrir d’aucune forme de parasitisme…» Francis Lalanne, chanteur de Zouk. Oui, de-puis sa collaboration avec Richard, Françis s’est découvert chanteur de Zouk et ça lui va bien !C’est un grand bavard plein d’humour. Un homme souriant et avenant. Empli de géné-rosité. C’est un Bon Homme, il n’y a pas de meilleure définition.Né aux Saintes, un îlot au sud de la Guade-loupe, il grandit sous le soleil des Caraïbes.

Petit, son école était coincée entre un verger et la mer. Plus que la craie sur le tableau, c’est la sonorité du crépitement des vagues qui guidait ses pensées. Bercé par les musiques baignant son île, les chants de labeur et du quotidien, la guitare de son père, il s’échappe dans la mu-sique et découvre sa voix : une tessiture cha-leureuse et bienveillante pour une carrière de chanteur en France.Il y côtoie les plus grands de la variété française au jazz, de la pop à l’opéra, de Line Renaud à Antoine Garçin, chanteur d’opéra, de Felix Sa-

bal-Lecco, batteur, à Ha-madi, chanteur de Raï…Il se découvre crooner. S’évertue à vivre de sa pas-sion. Et à mettre un doigt sur les failles de l’enca-

drement des artistes. Fait ouvrir les yeux des autres sur le problème qui persiste en France : personne ne conseille ni n’encadre constructi-vement les artistes.Alors Richard décide d’endosser ce rôle. D’y consacrer un « laboratoire d’expérimentation ». De devenir ce guide pour « ouvrir la voie vers la voix » pour aider les chanteurs à « trouver leurs mots et guérir leurs maux ».C’est le moment où on sort de la biographie et où on se plonge avec notre crooner dans son

texte aDa De l ita www.disordereddesires.com / photo Willy lespagnol

Richard Cassin

“TRouVER LES MoTS PouR GuéRiR LES MAux”

la voie Pour trouver sa voix

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travail, ses convictions, sa spiritualité.Son concept ? Une prise en charge totale de l’artiste. L’école se nomme École d’encadrement Musicothérapeutique et Artistique, et le titre parle de lui-même.Richard est un coach de voix, un coach de vie. Il offre, à travers son école et son équipe, du coaching, un studio d’enregistrement et ce qu’il appelle de la thérapie musicale. « On ne dissocie pas coaching et thérapie, le chant agit sur ce qu’il y a de plus profond en nous ». C’est pour cette raison qu’il fait accompagner les talents sur tous les plans et cela passe par des cours, mais aussi par un suivi psychologique, de l’acu-puncture, des visites chez l’ostéopathe selon les besoins de chacun.Il analyse les vibrations, comment « résonne » une personne pour l’aiguiller et l’aider à se connaître, s’accomplir, se trouver ou se retrouver.

Son école de musique, rue Legendre, est ou-verte à tous, débutants comme artistes confir-més, passionnés de chant, guitare, piano, bat-terie et autres…

Son artiste : Stevie WonderSa chanson : Georgia de Ray CharlesSes lectures : La Bible et Molière

ses bonnes adressesLe P'tit Musset, 132, rue CardinetRestaurant istanbul, 43, rue des BatignollesPrimeur 17, 59, rue des Batignolles

eema France 55, rue Legendre Tél. : 09 52 19 86 42. 06 48 29 35 43.www.eemafrance.com

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

tErrA miA un Petit coin D’itALie

Au cœur des Batignolles, à l’angle de la rue La Condamine et de la rue Lemercier se cache une petite trattoria sans préten-tion, qui a pourtant déjà fidélisé la clien-tèle du quartier.

Deux associés aux couleurs de Naples et de la Sicile vous concoctent leurs spécialités, simples mais justes, autour d’une grande table conviviale.Avant d’attaquer les festivités, vous pourrez grignoter au bar de délicieux amuse-bouches : jambons fumés, légumes grillés marinés. Exu-bérante, goûteuse et relevée de couleurs, cette cuisine nous conquis d’ores et déjà et nous invite à continuer cette promenade gourmande.

Egidio, en cuisine, vous propose la tradition-nelle pasta a la norma, carbonara, Syracusa, Trevisana mais aussi des antipasti, viandes, poissons, risotti et desserts maison qu’il prépare avec générosité tandis que Luigi, en pizzaïolo hors pair, fera tournoyer la pâte à pizza devant vous au milieu du restaurant. Le tiramisu tient ses promesses tout comme la panna cotta. La carte des vins propose de bonnes surprises, telles que ce Pinot Grigio du Frioul ou encore les Chianti. Le Limoncello sicilien

viendra quant à lui clore le repas de ses notes aromatiques.Il y a tout juste un an que Terra Mia a ouvert ses portes. Une ambiance familiale et chaleu-reuse, un décor personnalisé comme on l’aime, à l’image de cette photographie du petit village d’Egidio en Sicile, au pied de l’Etna.Tous les ingrédients sont réunis pour apprécier un déjeuner ou un dîner entre amis. Pas moins de 25 recettes de pizzas rivalisent d’audace sur les ardoises et les ingrédients traditionnels sont relevés de touches excentriques et osées. Difficile de faire son choix !

Pour les amateurs inconditionnels souhaitant emmener chez eux un soupçon de Médi-terranée, une petite épicerie adjacente au restaurant ouvrira très prochainement ! Au programme : charcuteries, fromages, spécialités traiteur, huile d’olives et autres douceurs qui, c’est sûr, réjouiront les gourmands !

Texte Laure de Grivel / Photo DR

34, rue lemercierTél. : 01 43 87 14 70

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les bons shops

buttonizE"LA gueRRe Des boutons" veRsion 2010

"Trendy basics for happy workers", telle est la ligne de conduite de ces deux fashionistas, amis depuis plus de 7 ans, j’ai nommé Alex et Ben, tous deux anciens salariés, chef de pub web chez MySpace pour Alex et contrôleur de gestion chez Club Med pour Ben.

Plutôt fun pour l’un et strict pour l’autre, ils déci-deront après 2 ans de bons et loyaux services de se lancer dans le prêt à porter. Ils vous le diront eux-mêmes « nous n’y connaissions rien ; nous sommes simplement deux individus adeptes de la mode urbaine... » Leur concept : la customisation par le bouton ! Voilà enfin une manière intéressante de personnaliser un basique. Chez Buttonize, c’est la marque de fabrique. Chaque article fait apparaître un bouton que vous pouvez modifier à souhait. C’est précisement à ce moment là que Ben se fera un plaisir de vous faire choisir la couleur et la forme de votre bouton et le coudra sous vos yeux. Tout cela pour vous dire qu’une excellente ambiance règne au sein de ce shop. Tous les ingrédients de la réussite sont réunis : concept unique et novateur, diversité et qualité des produits, et enfin sympathie et empathie des créateurs. Texte Aurélien Pedrocchi / Photo DR

3, place des Ternes. Tél. : 01 47 64 55 94 - www.facebook.com/Buttonize

nullE PArt AillEurSLe bon vin à LA PoRtée De tous… nulle part ailleurs est un nouveau né du 17e , mais depuis sa création le concept créé par deux amis, ne cesse de séduire, un nom trouvé comme une évidence autour d’une bonne bouteille…

Une réelle singularité émane de ce lieu aussi créatif qu’envoûtant, décor atypique aux reflets pourpres, chaque vin proposé est un choix mûrement réfléchi. Un classement est réalisé selon les saveurs : florales, fruitées, boisées, épicées, vives, légères… l’idée étant de rendre accessible à tous le plaisir d’un bon vin. En cas de doute sur vos associations gustatives, usez de la roue de la fortune made in NPA, qui mettra en corrélation la bouteille qui épousera parfaitement votre repas… Nulle part ailleurs, c’est aussi des soirées, dégustations, trois à quatre fois par semaine, des possibilités de privatisation. Une fois par semaine les petits producteurs se déplacent afin de vous faire goûter leurs produits, vous l’aurez compris une qualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs… Avides de connaissances, ce lieu est fait pour vous : un endroit comme on les aime, créé par des passionnés qui ne s’adressent pas uniquement aux passionnés mais aussi aux simples amateurs de bonne chère. Texte Yohann Vassiliou / Photo Arnaud Chaillou

11, rue Torricelli.Tél. : 01 42 27 35 49 - www.vins-npa.com

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Daskalidès

le Bon chocolat

du ChoColat Mais Pas que…

texte Corali e D i en is / photo arnauD Chai llou

« D’autres aliments ne sont que nourriture. Mais le chocolat est chocolat ».En ces premiers frimas, époque des armées de feuilles assaillantes d’un bitume humide et glissant, faute au sempiternel regain plu-viométrique, temps du troc de votre superbe trench mi-saison, fièrement conquis durant la dernière braderie, contre la tenue de ca-mouflage engloutissant les relents de votre bronzage de parisien en mal d’espace mé-ridional…Parlons peu, parlons bien, parlons chocolat !

Pour ce, une petite visite chez Gabriel Aidan, le Mr Daskalidès de la rue des Batignolles, s’impose. Lovée au cœur de

cette rue animée du quartier, où s’entremêle un bon nombre de commerces de tradition dans une ambiance villageoise offrant le nécessaire à l’exacerbation de vos cinq sens en un temps record, cette chocolaterie aux allures d’épice-rie fine ne peut que séduire votre sens inné de la survie hivernale. Car primo, c’est beau et puis d’ailleurs le chocolat est existentiel au bon fonctionnement de l’être et ça c’est bien connu, non ?Aliment plaisir, festif, quotidien, il remporte tous les suffrages auprès du plus petit gour-

mand comme du plus grand gourmet. On le savait depuis bien longtemps savoureux, on le découvre aujourd’hui bénéfique. Triez donc vos idées reçues, l’adage promulguant la gourmandise en vilain défaut, c’est plus mode du tout ! Et ce n’est pas notre chocolatier, en pleine forme du haut de ses 56 ans et demi, qui vous dira le contraire. Amateur globe-trotter, c’est en Amérique latine auprès de véritables cacaoyers que le monsieur a forgé ses capteurs gustatifs avant d’être contraint à une vie euro-péenne moins dantesque. Le Salvador s’envola mais l’amour du goût resta et c’est bien des années plus tard (de toutes les façons, que les choses soient dites, il n’y a pas d’heure pour le chocolat), après moult jobs, qu’en amou-reux transi de la cabosse, il ouvrit ces quelques mètres carrés de paradis aux bonbonnières re-gorgeantes et vitrines ventrues, bombées d’allé-chantes propositions.

L’échoppe apparaît donc, grâce à cet épique baroudeur, sujette à un voyage dans l’espace et dans le temps, car dans la confidence, le chocolatier vous dira que cette boutique n’est pas pour lui « que reliquat d’un passé dans les lointaines plantations mais aussi un saut univer-sel vers l’enfance » ; d’ailleurs la clientèle d’ad-

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dicts du quartier n’en démord pas, ici tous les palais sont à l’honneur, que vous soyez plutôt lait ou mi-blanc mi-noir, le monde de Gabriel est à vous. Pour les fines lignes, une gamme de sulfureuses amandes et noisettes enrobées de la divine garniture brune, ainsi que de bien d’autres douceurs, vous est toute dédiée.

Et pour Noël ? Il est vrai que cette période reste bien souvent la plus propice à la consomma-tion des doux lingots, mais en commerçant attentionné et en amateur éclairé, le choco-latier a décidé de vous suggérer une gamme d’épicerie fine, où chutneys et compositions

de nos terroirs nationaux s’allient aux bruns péchés mignons afin que nous puissions les déshabiller sous de multiples facettes. Car être chocolat ne se résume pas à exister en tant que vulgaire bonbon, c’est un véritable art de vivre. Alors pères et mères Noël en mal d’idées, à vos ballotins !

daskalidés39, rue des BatignollesTél. : 01 42 94 98 19. Ouvert du lun de 14h30 à 19h30, du mar au sam de 10h30 à 19h30.

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les Bons petits diaBlestexte Cam i lle ClanCe / photo arnauD Chai llou

Des couleurs. Des chaussures. un accueil sou-riant et chaleureux : bienvenue au Roi Soulier, nouveau temple de la chaussure pour les pe-tits de 0 à 12 ans.

Après quelques années de congé parental, France, ex-assistante juridique et habitante du quartier depuis 13 ans, n’a pas eu envie

de retourner à ses premières amours en réintégrant le stress du bureau. Après plusieurs séjours en Espagne où elle constate l’omniprésence des bou-tiques de chaussure pour enfants, elle décide de se lancer et monte son lieu. Dans un décor convivial et animé, elle propose une sélection de marques créatives principalement es-pagnoles ou portugaises, et privilégie les fabrica-tions européennes.

« Étant moi-même une maman, j’avais envie de proposer un espace où l’on pourrait circuler sans peine avec sa poussette, où les enfants pourraient s’installer et jouer tranquillement, sans risque de renverser une pile de boîte ou de casser un

vase ! » Une boutique où l’on pourrait venir choisir ses chaussures sur le chemin du parc, voilà ce qu’il manquait aux alentours ! Des produits sobres, chics, adaptés aux budgets moyens comme aux adeptes de modèles luxe, la boutique donne la part belle aux chaussures bien entendu, mais propose une offre complémentaire de petits accessoires adorables.

Pour le plaisir, on découvre des marques inédites telles que Ubik, Za-Patitos ou Start-Rite.Mention spéciale aux ballerines griffées Thousand, aux allures rétro et tellement girly !

le roi soulier75, rue LegendreTél. : 01 83 96 09 24Ouvert tous les jours de 11h à 14h et de 15h à 19h sauf le dimanche et le lundi.

Le RoiSoulierDes petits bien chaussés

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Bonnespetites têtesEn ce mois de décembre, noël approche à grand pas, le Père noël et ses rennes aussi ! J'ai rencontré oscar, 4 ans et demi et habitant du quartier des Batignolles pour en parler sérieusement. Tellement fier d’être la star d’un jour qu’il a mis toute la rue au courant. Rencontre.

Il est où, le Père noël, en ce moment ? Il est au Pôle Nord ! Avec plein de neige et ses 10 rennes qui dorment dehors avec une couette et plein d'os. Il

prépare tous les cadeaux tout seul, personne ne l'aide... Et il accroche aussi ses chaussettes à la cheminée, sauf que c'est un Père Noël d'un autre pays qui viendra les remplir ! Et ses rennes, ils ont un pouvoir magique pour voler dans le ciel.Tu l'as déjà vu ? Si tu le voyais, tu ferais quoi ? Non, je l'ai jamais vu. L'année dernière je l'ai attendu mais je me suis endormi. Et si je le vois, je lui parle et je lui dirai que je veux aller avec lui au Pôle Nord pour l'aider à faire tous les cadeaux des autres enfants.Comment il fait pour savoir ce que tu veux ? Ben avec la liste ! Avec Maman, on découpe les images

des cadeaux que je veux et on lui envoie une lettre. D'ailleurs, c'est le premier de ma petite sœur Jeanne, et elle aura plein de cadeaux parce que je vais choisir pour elle dans une autre lettre.qu'est-ce que tu manges à noël ? L'année der-nière, j'ai trop mangé en Martinique, y'avait pas de neige mais on avait quand même mis les chaussures sous le sapin. D'ailleurs le sapin, plus il est gros et plus y'a des cadeaux ! Le Père Noël, il mange un verre de lait, des gâteaux et une orange, et à chaque fois, je lui laisse. L'année dernière, il a tout mangé.Mais, oscar, t'as été assez sage pour avoir des cadeaux ? Bien sûr. De toute façon, le Père Noël, il est tellement gentil qu'il donne des cadeaux même quand on est pas sage. Mais, ça marche que pour les enfants, si les adultes font des bêtises, ils ont pas de cadeaux du tout !

Vous avez entre 3 et 10 ans, et plein de choses à raconter ? Envoyez-moi vite un petit mail à camille@lebonbon.fr

texte et photo Juli e falCoz

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

© Louison

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

le conte est Bon

des vies à raConter

texte Cam i lle ClanCe / photo Dr

Isabelle WarolInLes piles de lettres soigneusement empa-quetées n’existent plus, les photos sont trop nombreuses, les textos s’effacent, les mails sont écrits à la va-vite. Alors s’asseoir face à un biographe et simplement prendre le temps de raconter sa vie, c’est sauver pour l’avenir des pans entiers de mémoire... Fé-rue de littérature, isabelle Warolin prête sa plume aux souvenirs des autres. Elle est biographe familial.

Heureux hasard que le quartier où elle vit soit très apprécié par les familles, qui y sont parfois attachées depuis plusieurs générations « Le 17e est le fief de beau-coup de dynasties locales. Les enfants qui y ont grandi sont heureux d’y installer leur propre famille, d’ins-crire leurs enfants dans les écoles, collèges ou lycées qu’ils ont eux-mêmes fréquentés. Partager ses sou-venirs avec ses proches fait partie d’une démarche naturelle. »Combien de personnes commencent hum-blement les premières séances par « Je n’ai pas grand-chose à vous dire », « Ça, ce n’est pas bien intéressant », sans se rendre tout de suite compte que poser des mots sur ce qu’elles ont vécu, même simplement, c’est témoigner

d’une époque et d’une manière d’être. « Dès la seconde séance, cette pudeur s’efface. Et les sou-venirs affluent. La personne arrive enthousiaste à la séance suivante. » J’ai oublié de vous racon-ter cela. « M’est revenu quelque chose que je n’ai jamais raconté à ma fille. » « Je crois que mes enfants ne savent pas qu’en 1947 je suis parti pour deux ans en Somalie, c’est si loin et pour-tant quelle découverte c’était pour moi, si vous saviez, j’étais jeune… » « Aider tous les souvenirs à refluer, redonner du relief à sa vie qui se déploie plus pleine, plus riche. Quelle satisfaction ! »

À métier insolite, qualités indispensables. La curiosité pour l’autre et l’adaptabi-lité du style, par exemple. « Le plus beau compliment

c’est quand les proches me disent à la lecture du livre : « On croirait l’entendre raconter ! » Je pourrais dire que chacune des biographies que j’ai écrites a un style qui lui est propre, fruit d’une alchimie particulière. »

Mais se replonger dans le passé, est-ce bon pour le moral ? « Bien sûr ! Se replonger dans le passé élargit même l’horizon. Les séances sont aussi souvent un prétexte pour recontacter des proches perdus de vue ou avec lesquels on n’a pas

“SE REPLonGER DAnS LE PASSé éLARGiT L'hoRizon”

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l’habitude de partager des souvenirs mais qui pos-sèdent peut-être le détail devenu confus dans l’es-prit du biographé. J’ai ainsi appris des déjeuners avec des cousins lointains ou des coups de fil qui font pétiller l’œil de mon interlocuteur quand il me les raconte ! Le champ social s’élargit autour du travail de mémoire ! Et le sourire réapparaît souvent à la lecture de sa… propre vie ! »

coups de cŒurLe passage Geffroy-Didelot, pavoisé comme un tableau de MonetL’aile Louis xii du château de Blois, repro-duite place du Général-Catroux

La librairie L’Astrée, 69, rue de Lévis et ses apéritifs-signatures d’écrivains, de vrais rendez-vous littérairesLe magasin Bio-Prestige du boulevard des Batignolles, une caverne d’Ali-Baba qui propose tout un assortiment des meilleurs Panettone pour NoëlAu cinéma en ce moment : Jean-Michel Basquiat, the radiant child, un formidable et émouvant portrait, une biographie en images

isabelle warolini.edimbourg@gmail.comTél. : 06 16 47 58 97

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le Bon agendaagenda des maniFestations culturelles

SPECTACLES

Jusqu’au 5 décembre Fred Pellerin. Théâtre. Anecdotes, po-tins, rumeurs passent à la moulinette pour en ressortir sous forme de contes pour adultes. L’EuropéenLe 15 décembre à 20h30 Mila Lights. Performance. Un concert en peinture ? Une peinture chantante ? Mila Lights est une œuvre lumineuse à elle toute seule. Palais des CongrèsÀ partir du 21 décembre à l’EuropéenJean-Jacques Vanier. Humour. Entre Festin et Best of, Jean-Jacques VANIER a concocté ce "FESTOF" avec les moments les plus drôles de ses 4 premiers spectacles.

EXPOSITIONS

Du 20 novembre au 15 janvier Mémoire en flammes. Exposition des installations monumentales, poignantes et provocantes d’Yvelyne Wood. Un véritable parcours initiatique à travers les barbaries du 20e siècle. Musée de la Grande Loge de France, 8, rue Puteaux.

ENFANTS

Du 4 au 12 décembre Le Fabuleux Rêve d’Amélie. Seule dans sa chambre le soir de Noël, une jeune fille se prend à rêver d'aventures extraordinaires. C est le départ d une mer-veilleuse comédie musicale interprétée... Palais des Congrès.Du 28 décembre au 2 janvier Oui-Oui et le Cadeau Surprise. Dans l'univers féérique de Miniville, Mirou, Po-tiron Whizz et Mr le Gendarme préparent dans le plus grand secret l'anniversaire de Oui-Oui ! Palais des Congrès.

RENCONTRES - LITTéRATURE

Le vendredi 3 décembre de 17h à 19h Dédicace. Signature-dédicace de l'auteur Jean Laudic. Librairie Vernissage, 192, rue de Cour-celles.Dimanche 5 décembre à 11h - Hya-cinthe et Rose. Rencontre. Rencontre

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le bon agenda

avec François Morel et Martin Jarrie à l’occasion de la sortie de leur album Hya-cinthe et Rose. Un magnifique hommage aux fleurs et aux émotions, souvent liées aux souvenirs qu’elles suscitent. La Librairie L’Astrée, 69, rue de Lévis. Tél. : 01 46 22 12 2

SHOPPING

« Chère moi-même, aujourd'hui j’ai 7 ans et je t’écris cette lettre pour t’aider à te souvenir des promesses que je fais à l’âge de raison et aussi te rappeler ce que je veux devenir... » Ainsi commence la lettre que Margaret, femme d’affaires accomplie, reçoit le jour de ses 40 ans… Sortie le 8 décembre / Env. 19,90 €

À la Mère de Famille Attention, révolution ! Évitez les cohues de fin d’année et shoppez chocolats et marrons glacés en ligne. Coup de cœur pour la bûche, poétiquement baptisée ‘’L’O à la Bûche’’ (38 €)www.lameredefamille.com

CINéMA

Jusqu’au 18 décembre Anonymes, USA : cycle de cinéma du Bal hors les murs. Autour de l’expo-sition Anonymes, une programmation cinématographique réalisée par Pascale Cassagnau, historienne, critique d’art, ins-pectrice de la création au CNAP, et Nicole Brenez, maître de conférence à Paris-III et programmatrice à la Cinémathèque française. Cinéma des Cinéastes, 7, avenue de Cli-chy. Tél. : 01 53 42 40 20www.cinema-des-cineastes.fr

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 80 62 56 52antony@lebonbon.fr

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ par i s par fu ms

46, rue des Dames

Tél. : 01 43 87 77 23

2/ p l an et tha i

28, rue Truffaut

Tél. : 01 45 22 45 12

3/ l e s e nfants gâtés

7 Rue Cardinet

Tél. : 01 47 63 55 70

4/ l a B o n n e h e u r e

11, rue Brochant

Tél. : 01 46 27 49 89

5/ p fm Car

97, rue Lemercier

Tél. : 01 53 11 07 49 - 06 12 24 94 80

6/ B o u C h e r i e m e i s s o n i e r

8, rue Meissonier

Tél. : 01 47 63 00 19

7/ ér i Maillot : 01 40 55 05 55

Courcelles : 01 44 40 05 55

Levallois : 01 47 48 98 98

8/ e e ma fran C e

55, rue Legendre.

Tél. : 09 52 19 86 42 - 06 48 29 35 43

9/ B utto n iz e

3, place des Ternes

Tél. : 01 47 64 55 94

10/ ste phan s o u i e D o pt i C i e n Krys

94, rue Legendre

Tél. : 01 46 27 71 26

11/ l aDy f itn e ss

131, rue Cardinet

Tél. : 01 43 18 00 12

12/ n u l l e part a i l l e u r s

11, rue Torricelli

Tél. : 01 42 27 35 25

13/ natu r e D e pa i n

24, rue de Levis

Tél. : 01 42 27 20 04

14/ C o r D o n n e r i e D o s santo s

51, rue Legendre

Tél. : 01 42 27 73 93

15/ g .J u l i e n

18, rue Hélène – 20, rue Lemercier

Tél : 01 42 93 45 56

16/ lo u lo u D e s Bat i gn o l l e s

44, rue des Batignolles

Tél. 09 53 12 87 82

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