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Paris 18e - le bonbon 03/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois de mars 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

Fondateur

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Julien Chavanes

[email protected]

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Rédaction

Bulle Solvet, Benjamin Delsol, Noëlle

Corbefin-Schrempp, Simon Lacourt,

Jérôme Cohen, Camille Dutrieux, Sarah

Bouasse, Ludivine Boizard

Photographes

Jean Picon, Céline Barrelet, Stéphane

Balmy, Mathieu Grelle, Ludivine Boizard,

Jérôme Cohen, Pacôme Poirier,

Thomas Orssaud, Felix Bourgeau

Maquette

Julie Simoens

Illustrateurs

Davy Khau, David Robert

Styliste

Lauren Leslie

Remerciements

Tina, Virginie, Diana,

Paulina Leonor, Jane Schmidt

Chef de Pub

David Belloeil

[email protected]

06 27 96 75 82

Petites annonces

[email protected]

Rejoignez Le Bonbon

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Ce mois-ci, le Bonbon fête ses 1 an…Tant d’aventures et de chemin parcouru depuis ces 12 mois… presque une vie déjà !En 1 an, le Bonbon a grandi avec vous, parmi

vous, et il désormais présent dans les 1, 2, 3, 4, 9, 10, 11, 17 et 18e arrondissements.

Nous avons le plaisir de vous annoncer également, pour le 1er mars, la naissance du Bonbon Aix en Provence.

Je profite de cet anniversaire pour remercier toutes les équipes du Bonbon, soit plus de 150 personnes, rédacteurs en chef, journalistes, photographes, maquettistes, illustrateurs, distributeurs, chefs de pubs, secrétaires de rédaction, stagiaires, qui donnent au magazine toute sa personnalité.

Pour célébrer cet anniversaire du Bonbon et toute cette (ces) énergie(s) qui le porte(nt), nous organisons une grande fête le 19 mars au Divan du Monde, où nous attendons plus de 1 500 personnes, 8 DJ’s et le nouveau groupe d’électro-pop à suivre de très près, Poom. Pour être sur la guest list et recevoir une invitation VIP, inscrivez-vous sur le groupe Facebook « Le Bonbon ».

Ce qui nous fait le plus plaisir dans toute cette histoire, c’est de voir que Paris est finalement un petit village où tout le monde se connaît… et que le Bonbon y participe en devenant un lien pour chacun d’entre nous.

Ce mois-ci je vous laisse découvrir le Bonbon en douceur, n’hésitez pas à utiliser les petits bons de réduction qui frétillent d’impatience d’être détachés…

Jacques de la Chaise

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LES BonBonS modE d’EmPLoICommEnT PRofITER dES Bonbons

dESCRIPTIf d’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 dÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

CENTRE MUSICAl bARbARA

Scène ouverte Cabaret, all styles Entrée libre, de 19h à 23h. Pour y participer, contactez Sylvie Haggaï au 06 27 69 28 31 ou sur [email protected] le mardi 2 mars et le mardi 6 avril 1, rue Fleury – www.fgo-barbara.fr M° Barbès Rochechouart (L 2-4)

1 APéRo ACHETé

= 1 APéRooFFERT

EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

descriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

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Page 22. jacket potatoes

sommairemiam miam !

Page 6. la cigogne Page 34. luc richardPage 10. laurent lafitte

Page 38. karim saïdi Page 44. le jardin d’alice

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 33. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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MADAME MOUSTACHE

ABD EL HAQUFAIRGUSON

VINCENT MALONE

ALBIN DE LA SIMONE

THE TWO

MAUD LÜBECK

CHLOÉ SAINTE-MARIE ALEX ET SA GUITARE

ZED VAN TRAUMADDDDDDET

ARTHUR RIBOMARIE DARLING

THOMAS MÉRY

BERTRAND LOUIS

ÉRIC TOULIS

DANTES JAJA CLUB

DANTÈS

UPPERCUT

GUILLAUME FARLEYARTHUR RIBO

MAUD LÜBECK

ARTHUR RIBO

MONSIEUR LUNE

MADAME MOUSTACHE

ÉRIC TOULIS

ZED VAN TRAUMATMARIE DARLING

THIS IS THE HELLO MONSTER !ALBIN DE LA SIMONE

M

A R S 2010

GRANDILOQUENT MOUSTACHE POÉSIE CLUB

LA DEMOISELLE INCONNUE

YVAN CUJIOUSDINNER AT THE THOMPSON’S

BERTRAND LOUIS

VINCENT MALONE

CHLOÉ SAINTE-MARIE

ALEX ET SA GUITARE

DÉSHABILLEZ MOTS

lestroisbaudets.com01 42 62 33 33

réserVatioN/iNFo

SALLE DE CONCERTS BARS & RESTAURANT

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

© D

DR

© D

DR

MF DooMEnorme événement pour tous les hip-hop headz de la capitale ! L’homme au masque de fer, aux rimes torturées et aux samples géniaux, légende vivante des souterrains rapologiques, donnera son tout premier concert français à l’Elysée Montmartre le 3 mars. Doom’s Day absolument immanquable. Le 3 mars à l’Elysée Montmartre72, boulevard de RochechouartTél. 01 55 07 06 05

ISMAIl HAMlETIsmail est laveur de cadavre. Pour lui, aujourd’hui est un jour particulier. Aujourd’hui, il va préparer le corps d’Abou Saïd, son oncle. Un homme qui a mener Ismail à cette vie de misère... Texte fort et audacieux, inter-prétation puissante de Christophe Garcia, une pièce évidemment... mortelle. Du 8 au 27 mars au Théâtre de l’Étoile du Nord16, rue Georgette AgutteTél. 01 42 26 47 47

JoëllE léANDRE ET AkoSH S.Joëlle Léandre est sans doute l’une des plus grandes contrebassistes du pays. Le cœur accroché à son instrument, elle parcourt le monde à la recherche de sensations musicales fortes. Ce soir, c’est avec le saxophoniste hongrois Akosh qu’elle croise ses notes. Akosh est l’une des étoiles montantes d’un jazz en totale liberté. Un très grand duo.Du 30 mars au 3 avril au lavoir Moderne Parisien35, rue Léon Tél. 01 42 52 09 14

JP NATAFBarbe fournie, allure de dandy déraillé, textes volti-geurs sur instruments soyeux : JP Nataf a changé. Avec Clair, son deuxième opus solo, l’ancien leader des Innocents a signé l’un des très grands disques de 2009. Moins pop, ses compositions gagnent en profondeur sans perdre leur naturel. Une petite merveille à admirer sur scène. Le 15 mars à La Cigale120, bvd de Rochechouart Tél. 01 49 25 81 75

concert

spectacle

concert

théâtre

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CigogneLa

le Bon commerçanttexte Noelle CorbefiN-SChrempp / photo CéliN e barrelet

C’est l’adresse préférée des gourmands, le repaire des amoureux de la pasta et de la pizza sicilienne, des anti-pastis et du par-mesan. Un petit bout d’Italie niché rue Dan-rémont, sous les ailes bienveillantes de la Cigogne, éclairé par le sourire et le talent de Maître Altéo, son génial propriétaire.

Rien ne destinait Alteo aux fourneaux, hormis la cuisine savoureuse de sa mère, qui veillait avec amour sur l’appétit de cinq enfants dont il est l’aîné. Après des études de Télécommunica-tions – l’alphabet morse n’a aucun secret pour lui – le jeune homme, originaire de Pesaro (la patrie de Rossini) dans les Marches, en Italie, décide de s’adonner à sa passion : les bons petits plats et, en particulier, ceux de sa mère… dont il fallait quitter le giron pour s’accomplir tota-lement ! Dès son arrivée en France, en 1973, Alteo fait le pizzaïolo huit ans durant. De quoi faire le tour du sujet, et plusieurs fois : ‘‘Il y a autant de pizzas que d’amateurs. Autrement dit, ce plat national, réputé, peut multiplier les re-cettes à l’infini. Évidemment, j’ai un faible pour

la napolitaine, avec sa pâte assez épaisse – une pâte à pain mélangée avec de l’huile d’olive – que je fais toujours à la main. Il y a aussi celle aux légumes grillés, très demandée actuellement par les clients et la sublime sicilienne aux aubergines et au fromage de brebis.’’ Un tout petit exem-ple de la large palette pratiquée par le maître des lieux. D’ailleurs un conseil aux amateurs : mieux vaut réserver sa portion chaque matin ! Dans les années 1980, Alteo ouvre son restau-rant : ‘‘10 ans aux fourneaux et dans la salle, rien que des bons souvenirs.’’ Puis en 1991, le nouveau citoyen de Montmartre reprend La Cigogne, une jolie boutique qu’il laissera dans son jus des années 1930, pour ériger son petit coin d’Italie au pied de la Butte ! ‘‘Un ou deux plats pour commencer, dont le sauté de veau au Marsala, un plat sicilien. Et les produits de base incontournables : pâtes, huiles d’olive, parmesan, charcuteries, et tous les anti-pastis’’, sans oublier la palette des vins, dont ces sublimes blancs légèrement pétillants de la région de Venise, parfaits pour les apéritifs à la pêche blanche et à la liqueur de framboise !

Le paLais de maître aLteo

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la cigogne

Et puis, bien sûr, les plats préférés de sa ‘‘mamma’’ : un festival de lasagnes, de ravio-lis, de poulets à la pizzaïola, de poissons grillés en chapelure, j’en passe et des meilleurs ! Aujourd’hui, une vingtaine de plats quotidiens ‘‘d’origine’’ côtoient une autre cuisine, celle qui dépasse les frontières, dont un incroyable couscous que les habitués s’arrachent, et un ha-chis-parmentier de canard ou un pot-au feu à tomber par terre !Epaulé par Momo – entré dans la boutique à 17ans comme apprenti pour n’en plus repar-tir – Alteo, qui a su s’attacher une clientèle fi-dèle, rêve de céder, le moment venu, les rênes à son fidèle second, pour s’adonner aux joies d’une retraite… à mi-temps : car inimaginable pour lui d’abandonner sa Cigogne, d’autant qu’un coup de main est toujours bienvenu… N’est-ce pas Momo ? ■

La recette d’Altéo pour le Bonbon :

blaNCS de poulet à la SorreNtiNaFaire sauter des haricots blancs dans une poêle avec des oignons et de l’échalote, ajouter du safran et laisser mijoter. Dans une autre poê-le faire revenir les blancs de poulets dans un peu d’huile d’olives, réserver, puis faire revenir gambas et langoustines. Mélanger le tout avec de la ciboulette.

la cigogne5, rue DamrémontTél. 01 42 62 13 39

son restaurant préféré2 pièces cuisine 65, rue du RuisseauTél. 01 42 23 31 23

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la Bonne étoile

LaurentLafitte

texte beNjam iN de lSol / photo paCôme po ir i er

Dans son premier one-man-show Comme son nom l’indique, Laurent Lafitte croque notre époque avec une galerie de person-nages aussi méchants que désopilants. Rencontre avec cet habitant du 18e, avant de le retrouver dans quelques semaines dans une grande salle parisienne.

Nous pouvons vous l’annoncer avec la modestie qui nous caractérise : avoir son portrait dans Le Bonbon est une forme

de consécration ! De quoi frimer dans le quar-tier, auprès de son boulanger ou de sa gardienne. Et surtout rassurer Germaine, l’acariâtre voisine du 5e. D’ailleurs, ‘‘il a l’air gentil et propre sur lui le jeune du deuxième. Mais il est quand même bizarre avec ses plumes roses sur la tête !’’ Bi-zarre, pas forcément. Différent, assurément. A 36 ans, après avoir joué au théâtre – notam-ment dans les pièces de Jean-Marie Besset, Gil-das Bourdet ou Zabou Breitman –, Laurent Lafitte excelle, depuis bientôt deux ans, dans son premier one-man-show intitulé, Comme son nom l’indique. Un sepectacle où il dépeint avec audace ses contemporains un brin solitai-res et paumés : une odieuse granny qui a abusé

de la chirurgie, une rescapée des sixties, un gay romantique aux drôles de pratiques, un agent qui déteste son artiste ou un chorégraphe qui prend plus soin de ses plumes que de ses girls… C’est pour lui prêter vie que le comédien ar-bore chaque soir un diadème du plus bel effet. ‘‘On vient de terminer les représentations. Alors en attendant de les ressortir au printemps, j’ai en-treposé les plumes à la cave. Même si je pourrais évidemment les porter quand je prends mon bain, avec grâce et sobriété.’’ Des plumes rangées pour ne pas encombrer l’appartement dans lequel ce

Parisien s’est installé voilà trois ans, rue Caulaincourt. Laurent Lafitte a détesté vivre à Bastille où il n’est resté que quelques mois. ‘‘J’adore être ici aujourd’hui. On se sent à la fois énormément à Paris et en même temps j’ai l’impression

d’être dans un petit village. Avec ses commerces, son fromager, ses cafés et même son Picard, telle-ment caractéristique du 18e… sans oublier Alice Pizza et sa quatre fromages sur une base de crème fraîche.’’ On sent tout de suite le fin gourmet qui aime cuisiner et recevoir. ‘‘Ah non, de toute façon, après deux ans de théâtre tous les soirs, je n’ai plus d’amis, je n’ai plus de famille…’’ Sa famille, justement, était installée dans le 16e arrondisse-

“ J’AI bEsoIN D’ÉCRIRE DANs LEs CAfÉs, D’AvoIR DE LA vIE AUToUR DE MoI...”

en haut de L’affiche

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ment lorsque Laurent Lafitte est venu au monde. Et quel monde. ‘‘J’ai été, dès mon plus jeune âge, marqué par ces vieilles dames qui hantent les salons de thé huppés.’’ Un passé qui lui a certainement inspiré ce personnage de vieille bourgeoise liftée qu’il est interdit d’appeler mamie. Si celle-ci ne s’aventurera pas au-delà de Saint-Germain, peut-on, en revanche, croiser certains de vos person-nages à Montmartre ? ‘‘C’est sûr que l’agent artis-tique doit compter quelques clients dans le quartier, mais attention, pas plus bas que l’avenue Junot, et Chouquette, la beatnik nostalgique, a bien dû trai-ner par ici.’’ Lui aussi aime y trainer, mais pas y travailler. ‘‘J’ai besoin d’écrire dans les cafés, d’avoir de la vie autour de moi, mais pas juste à côté de chez moi. Il faut que j’aie l’impression de partir bosser.’’

C’est désormais sur les plateaux de cinéma que le comédien – actuellement dans Ensemble c’est trop, de Léa Fazer – passe ses journées. Laurent Lafitte est en train de gagner le haut de l’affiche.

LAURENT LAfITTE, COMME SON NOM L’INDIQUESpectacle écrit et mis en scène par Laurent Lafitte et Cyrille Thouvenin

ses bonnes adresses La baignoire 151bis, rue MarcadetChez Ginette 101, rue Caulaincourt Naoko 3, rue des Abbesses La Pizzetta Piu Grande 62, rue Caulaincourt

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les Bons planson a testé pour vous

Les Ateliers Massage de Yannicke joignent l’utile à l’agréable : une initiation à la prati-que assurée par une pro, et l’assurance de

passer un bon moment, au cœur du 18ème arron-dissement.

Yannicke, c’est une masseuse aux doigts de fée qui vient sonner à votre porte avec sa table de massage, de la musique et des huiles biologiques. Formée par le grand Joël Savotofski, elle propose massages (70 €/heure) et relaxinésie (45 €/40mn) à domicile et dans tout Paris. Yannicke est une passionnée, et ça se sent : ses massages sont harmonisants, apaisants, et surtout, on dort comme un bébé la nuit qui suit!

Une fois par mois, elle anime également ses Ateliers Massage dans une belle salle spacieuse au pied de la butte Montmartre. Seul ou à deux, vous y serez initiés aux joies du massage lors d’un après-midi convivial de « découverte-pratique ». Yannicke se propose d’y

faire découvrir « le plaisir de donner et recevoir » dans une ambiance à la fois zen et détendue. Et les Ate-liers Massage remportent déjà un franc succès : on y écoute de la musique variée, de Bach à Janis Joplin en passant par des polyphonies corses ; et on en sort joyeux et serein. Cerise sur le gâteau, chaque atelier massage s’achève par un goûter fait maison ! Pour Yannicke, il s’agit avant tout de « passer un bon diman-che après-midi ». Devant le succès croissant de ses ateliers, elle s’apprête à en créer de nouveaux, dont un pour les couples.

Ateliers Massage18 rue DuhesmeTél. 06 83 42 94 [email protected]://www.themassage.fr/

Yannicke Massages et bonne humeur par Sarah Bouasse

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les bons plans

Le bonbon fête ses un an le 19 mars au Divan du Monde. on vous y attend nom-breux! Le Bonbon a déjà un an. Les belles aventures passent vite... Tout est parti d’une

intuition. Lors d’un voyage en Californie avec son fils, Jacques de la Chaise découvre un journal avec des bons de réduction. Il décide immédiatement d’impor-ter le concept dans son 9ème arrondissement. Il faut trouver un nom à ce magazine encore en gestation. C’est Tom & Léo, les Directeurs Artistiques, qui vont avoir LA bonne idée. Ce sera… Le Bonbon ! En fé-vrier 2009, le Bonbon 9ème fait son apparition dans les boutiques, restaurants, bars... Un an plus tard, le Bonbon 9ème a fait des petits dans presque tout Paris. Le Bonbon 18ème a été le second a voir le jour. C’est le dixième numéro que vous tenez entre vos mains. Nous espérons avoir réussi à donner une âme à notre petit magazine. Nos articles sont pensés pour éclairer d’un nouveau jour notre quartier, vous permettre de passer derrière les vitrines, les comptoirs, les portes, les cours, les apparences... Nous sommes des amou-reux du 18ème, c’est cette affection pour un endroit que nous pensons unique que nous souhaitons parta-ger. Derrière la couverture du Bonbon se cache une équipe de passionnés qui lui donnent, chaque mois, toute sa saveur. Un grand merci à eux donc, et en particulier à Benjamin Delsol, Camille Dutrieux, Simon Lacourt, Noelle Corbefin-Schrempp, Jérôme Cohen, Stéphane Balmy, Céline Barrelet, Antoine Falgue-rolles, Thomas Orssaud, Jean-Baptiste Vieille, Bulle Solvet, Christelle Simonutti, Ludivine Boizard, Alice Bomboy, Alexandra Silbert, Caroline Carbel-Fortunée, Sarah Ertel, Clément Divry, Photoctet, Damien Grenon, Anahi Palacios, Julie Simoens, Amélie Chassary, An-thony Lee Watson, ainsi que les nombreux stagiaires... Un énorme merci à notre commercial adoré, David Belloeil, qui arpente inlassablement le 18ème, diffusant la bonne parole du Bonbon dans nos rues. Merci éga-lement aux commerçants qui nous ont fait confiance, à ceux qui nous ont soutenu dans notre démarche de proximité, d’échange, d’écoute et ont aussi contribué à l’image du Bonbon. Et puis pour finir, merci à vous, lec-teurs, de nous lire, nous échanger, nous partager. Il est là, le cadeau de nos un an. Venez souffler la bougie le 19 mars au Divan du Monde ! On aura forcément quelques surprises pour vous. Happy Bonbon to you !

UNE boUgIE SUR lE boNboN ! La rédaction

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le Bon arttexte / photo lud i v i N e bo izard

EldiaUne vague de fièvre rock pop déferle sur la capitale depuis le 22 février, date de sor-tie dans les bacs du dernier opus d’Eldia, YAYAYA, sous la signature Emergence/ Discograph.

En 2006, c’est dans l’ambiance enfumée d’un bar parisien que le quintette El-dia décide d’enregistrer son premier EP,

Hang On People dont la couleur est fortement influencée par la pop anglaise des Kinks et des Beatles.Animé d’une soif insatiable de création, le groupe auto-produit, en mars 2008, un deuxième opus intitulé And all the people on the ship say land ho qui embarque immédia-tement un large public vers d’autres sphères musicales.Fort de cette reconnaissance, Eldia écume alors les planches de salles de concerts de la capitale telles que le Nouveau Casino, la Flèche d’Or, l’Elysée Montmartre, la Maroquinerie ou encore le Point Ephémère qu’il partage avec des groupes parisiens dont la renommée n’est plus à faire (Stuck in the sound, Hey Hey My

My, The Rodeo, Hush Puppies, Little Barrie, Gallon Drunk,etc.). En avril 2009, le groupe assoit son style et son identité avec la sortie de leur EP Favorite Murderer, un disque mature et intemporel, qui revisite les classiques des 60’s avec des expérimentations sonores aux allures de cabaret.A la suite d’une tournée en province et sur le sol anglais où le public et les médias saluent très favorablement leurs performances scéni-

ques, chaque membre d’Eldia décide de migrer pour poser ses valises… quel hasard… dans le 18e ! Entre les métros Marcadet et Anvers, à mi-chemin entre

l’univers bobo et la culture populaire !En 2010, Laurent (chanteur-guitariste), Mathieu (guitariste), Alex (batteur), Adrien (pianiste) et Patrick (bassiste) habitent à moins de 100 mètres les uns des autres. C’est donc sur la terrasse du Soleil de la Butte, petite bras-serie de quartier, que les cinq amis et musiciens de longue date se retrouvent pour discuter musique et charcuterie. ‘‘On aime beaucoup venir discuter avec Momo à chaque fin de ré-pét’… autour d’une bonne assiette de frites !’’

“ ELDIA REMET LA PoP 60’s AU GoûT DU JoUR ”

yayaya !

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Empreint d’une atmosphère de quartier aux multiples facettes, Eldia nous livre aujourd’hui à travers son dernier opus YAYAYA des titres à l’atmosphère cinématographique tels que Kenneth Anger Satanic Blues et On the top of the cliff. On y retrouve également leur single aux consonances très pop Favorite murderer dont vous pouvez vous délecter du clip fait maison sur leur page Facebook. En mélangeant les genres et les époques, ce groupe évoluant en parfait équilibre sur un fil temporel s’adonne à des mélodies éthérées, à des sons hypnotiques aux effets électroniques. Eldia a remis la pop 60’s au goût du jour ! A découvrir très vite, Yayaya !

http://www.facebook.com/pages/ELDIA/178337837015www.myspace.com/eldia

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Bon en arriÈre

Place Django ReinhardtCent nuages sur le periph’

Porte de Clignancourt. Je traverse le boulevard Ney et m’engouffre dans le blizzard du couloir des anciennes fortifs. Mon chapeau s’envole dans une bourrasque glacée. Arrêté par le pied d’un passant je le ramasse et lève la tête.

Costume élégant, une cigarette fume sur une fine moustache. Regard rieur, silence éloquent, le petit homme brun poursuit son chemin vers une berline blanc crème. Une guitare dépasse sur le s iège arrière, place Django Rein-hardt. Flashback en 1910. Les grandes théories hygiénis-tes dessinent le nouveau visage des fortifs, le quar-tier est encore habité par les gitans et les vendeurs de misère. Dans une rou-lotte à 300km de là, en Belgique, nait Jean-Baptiste Reinhardt. Fuyant la pre-mière guerre, les Reinhardt parcourent l’Europe avant d’arriver en France. Les années folles voient Montmar-tre devenir doucement Paris, le jazz fait son apparition. Django vit dans la communauté manouche, joue du banjo et du violon avec une dextérité prometteuse. Il gagne son pain dans les bals et enregistre son premier disque à 18 ans.Jusqu’au drame, en 1928 : non loin du plateau des puces, la roulotte du virtuose est mangée par les

flammes. Brûlé à la main gauche, Django refuse caté-goriquement une amputation de deux doigts. À force de travail acharné et malgré son handicap, il invente une nouvelle manière de jouer de la guitare.Il écume la Côte d’Azur où il découvre avec passion le jazz nord-américain. Nourri de cette nouvelle influence, de bal musette parisien et de culture gitane, armé d’un doigté vertigineux et d’une bonne dose de génie,

Django invente un nouveau style, le jazz manouche.La légende nait vérita-blement en 1934 avec la rencontre du violon de Stéphane Grapelli, un gadjo (non-gitan) Parisien. I ls créent ensemble le Quintette du Hot Club de France.Après guerre, admiratif devant son swing, Duke Ellington fait venir Django à New York. Il ne saura pas

se plier à la ponctualité, préférant jouer au billard un soir où il est attendu à Carnegie Hall !Avec son âme de gitan, Django est un enfant, il joue, mais quand il veut. Il fuit le faste parisien, préférant se réfugier à Samois sur Seine où il peut tranquillement peindre et pêcher. Le froid pique les doigts. La place est vide, accrochée à son périphérique, jamais loin d’un nouveau voyage. Des enfants aux yeux noirs courent vers les puces en riant, swing gitan.

texte S imoN laCourt / photo thomaS orSSaud

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le Bon écolo

ToUs bERCÉs PAR LE RE-sAC !

Recyclere, c’est le paradis de la récup. Dans les ateliers de la boutique, on donne une seconde vie à des matières injustement ignorées. Audacieux et créatif, Recyclere ne manque pas d’air !

‘‘Il y a de la chambre à air un peu partout, il y a de la bâche, etc.’’ De l’ex-térieur, on est happé ! Trop classe la ceinture en chambre à air et boucle en acier de récup ! Sacs à main, sacs de voyages, housses de guitare, trousses ou encore revête-ments d’enceintes, le tout en blister, voilà ce qui résulte des cliquetis que nous laisse en-tendre l’arrière boutique. Ici, on coupe, on façonne, on re-travaille d’anciennes bâches publicitaires pour leur donner une seconde vie. La créatrice ? Lyne Beaulieu, une femme ado-rable au (forcement génial) accent québécois. Elle se lance dans cette aventure de maroquine-rie du recyclage en 2006. Le 15 décembre der-nier, elle arrive enfin dans notre quartier à deux pas du métro la Fourche. Une adresse qui ren-force sa créativité, au croisement du Paris popu-

laire et des grandes affiches publicitaires. Indus-trielles, branchées, solides, les pièces uniques de Recyclere sont cousues dans leurs propres ateliers, dont celui installé à l’Esat (centre d’aide par le travail pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées). ‘‘Pour la pro-chaine série je viens de récupérer des bâches

de l’expo Tiffany’s au Luxem-bourg’’, indique Lyne. De quoi confectionner une nouvelle génération de sacs pixelisés aux motifs hasardeux et aux zooms inattendus ! Du style et de la qualité imprégnés d’une mouvance écolo... Un petit goût de métropole du futur à emporter partout.

recyclere16, avenue de st ouen – 75018 Paris (métro La Fourche)Horaires : du mardi au samedi de14h30 à 19h30

texte bulle Solvet / photo ClémeNt d i vry

REcyclERE

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le Bon hommetexte juli eN ChavaNeS / photo StéphaNe balmy

A la tête du mythique Cercle de jeu Clichy-Montmartre, Luc Richard s’emploie à faire du hasard une science exacte. son destin à lui s’est joué sur une seule couleur : le cœur...

Des bruits de boules de billards qui s’entrechoquent, roulent sur des tapis, plongent dans les abimes,

avalées par le bois. Des paroles qui s’envolent, quelques éclats sur un joli coup et puis les mots simples de la vie, échangés autour d’une partie. Le son des verres que l’ont rempli derrière le bar, que l’on vide devant le jeu, debout, une canne dans l’autre main. La musique enivran-te du Cercle de jeu Clichy-Montmartre. Elle monte dans les hauteurs vertigineuses de ce lieu unique, bouillant de vie et d’espace. Au centre du Cercle, Luc Richard. Un dompteur de hasard. 62 ans, physique charpenté, regard brillant d’intelligence et de malice, verbe nour-ri des passionnés. ‘‘Il ne faut pas être joueur pour tenir une maison de jeu. Sinon, on tente de pro-voquer la chance, de perturber la dynamique de

l’aléatoire. Et au final, on perd toujours. Il faut respecter cette règle immuable.’’

Derrière les tables de billards, on trouve un es-pace dédié au poker Texas Hold’em. Et encore un peu plus loin, derrière de lourdes portes, le cœur battant du Cercle : le Multicolore. Une roulette traditionnelle installée au milieu de gradins. Superbe. Le lieu est mythique, décor d’une multitude de films, de La Scou-moune avec Belmondo au Mesrine de Vincent Cassel. Luc Richard est un parfait conteur de son histoire : ‘‘Sous Richelieu, c’était l’une de ses nombreuses ‘folies’ que l’on trouvait à cette époque dans Paris. Un lieu de plaisir où l’on s’adonnait au jeu, la danse, l’ivresse, la passion. En 1901, il devient un ‘bouillon Duval’, grand restaurant populaire orchestré par le boucher Duval.’’

En 1947, c’est Jean Bauchet qui en a fait un cercle de jeu. Un sacré personnage, ce Jean Bauchet. Fils de paysans, il se lance à la conquête de la capitale avec un prodigieux

au centre du cercLeRichard

Luc

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numéro d’acrobate au sommet d’une haute colonne. Il le rendra richissime. Entrepreneur éclairé et hyperactif, il n’aura de cesse de lancer des affaires dans Paris, notamment autour de la Butte. Pendant ce temps, Luc Richard est étu-diant en histoire de l’art. Sur les bancs de la fac, il rencontre une charmante. ‘‘Nous nous sommes embrassés pour la première fois un soir de mai 68, à Odéon, alors que Paris n’était que barricades.’’ Luc n’est pas homme du hasard, mais la grande roulette de sa vie vient tout de même de s’arrê-ter sur un drôle de numéro : sa future épouse est la fille de Jean Bauchet... Il mettra quelques années à apprivoiser le père. Il quitte les arts pour s’adonner à tous les corps de métier de l’hôtellerie. Son beau-père apprécie. Il lui of-fre sa fille en même temps que la gestion du

Wepler ! Plus tard, Luc gèrera le Casino de Paris, le théâtre du Chatelet, le cercle Wagram avant d’élire domicile au Cercle Clichy-Montmartre, il y a vingt ans. ‘‘C’est un endroit passionnant. La clientèle du quartier amène de la vie, il faut aussi savoir la canaliser.’’ A son arrivée, il éclaire le lieu, fait entrer la lumière et instaure des règles strictes. Aujourd’hui, la passion est intacte et les projets fourmillent. Luc Richard parle du Cer-cle avec une douce affection. Derrière les jeux et le hasard, il y a une histoire d’amour...

cercle clichy-montmartre84, rue de ClichyTél. 01 48 78 32 85

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

Au 19 de la rue Houdon, se cache une bou-tique lumineuse, au nom sorti tout droit des jeux d‘enfants : L’Acrobate.

Au plafond : deux gros abat-jours roses et blancs, ronds comme des bonbons. Contre les murs : une ribambelle de vêtements allant du 3 mois au 14 ans. La créatrice, Valérie, parle de son métier avec dans les yeux les mêmes étoiles que celles qu’elle coud sur ses robes. Elle a commencé par habiller ses deux enfants, Jean et Marie, puis très vite, tous ceux dont les mamans lui réclamaient « des robes qui tournent et des manteaux bien chauds ». Il n’en fallait pas plus pour que Valérie file s’inscrire à l’institut de modélisme de Paris. En septembre dernier elle ouvre sa boutique. S’installer dans le quartier était une évidence. Au détour des ruelles pavées et colorées, Va-lérie trouve la magie qui habite ses collections. Armée de tissus solides et d’idées de génie, elle compose dans son arrière-boutique des

robes colorées, fleuries, à volants, en velours, en laine, des pantalons à galons et à élasti-que, des bodys rayés, des boléros réversibles, des t-shirts aux motifs de soucoupes volantes, de funambules ou de hiboux. 37 à 42 e pour un pantalon, 42 à 52 e pour les robes, 32 e pour les t-shirts, les prix sont accessibles. Les mamans sourient, les enfants aussi. Les vête-ments L’Acrobate sont comme des jouets ou des doudous qu’ils refusent de mettre à la machine. Pousser la porte bleue de cette bouti-que magique donne envie de redevenir enfant, d’y emmener les siens ou d’en avoir, juste pour pouvoir les y habiller de couleurs et de paillet-tes ! Sarah Maeght

19 rue HoudonOuvert du mardi au samedi : 11h -20h dimanche : 14h - 19h http://lacrobate-enfants.blogspot.com/

l’ACRobATEVêtements mAgiques PouR enfAnts RêVeuRs

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les bons shops

SoURDINERencontRes et LAngue Des signes

Un bon restaurant où les serveurs sont mal-entendants : une expérience agréable et enrichissante !

Un menu appétissant, des produits frais, une belle carte des vins, et une grande terrasse exposée plein sud à deux pas de Montmartre : bienvenue à Sourdine. Ce qui démarque ce restaurant des autres, c’est que tous les serveurs y sont sourds ou malentendants. Pour Michel, le patron, la surdité n’est pas un handicap. Et s’il existe des restaurants italiens, indiens… pourquoi pas des restaurants sourds ? Sur le menu, chaque plat correspond à une lettre de l’alphabet. Pour passer sa com-mande, il suffit de « signer » cette lettre au serveur, grâce à l’alphabet en langue des signes qui est dessiné sur chaque set de table. Le midi, on ap-précie les formules et les planchettes, et le soir, on aime s’attarder à manger ou boire un verre dans une ambiance tamisée à la bougie. Les murs ac-cueillent régulièrement des expositions, et le der-nier vendredi soir de chaque mois, des artistes, co-médiens et conteurs sourds viennent transformer le restaurant en un endroit convivial de rencontres, d’échanges et de culture. Sarah Bouasse

44 rue Joseph de MaistreTél. : 01 58 59 34 39

lE PIED A l’ETRIERRestAuRAnt bistRonomique

Après un an d’existence et un changement de propriétaire, l’étrier est devenu en Septembre le pied à l’étrier. Un nom qui n’a pas été choisit au hasard par Virginie et Vincent, qui après s’être rencontrés à Londres, ont décidé d’ouvrir il y a deux ans, leur toute première affaire à deux pas de montmartre. On s’y restaure d’une cuisine tra-ditionnelle française authentique et inventive : œuf cocotte au foie gras et morilles, filet de do-rade en croûte de parmesan, cheese-cake au chocolat blanc… L’imagination de Vincent (an-cien directeur de chez Francis) se laisse porter au gré des saisons. En effet, le menu à l’ardoise est renouvelé tous les 15 jours et Vincent en cuisine, ne travaille qu’avec des produits frais et saisonniers. Le plat du jour est proposé à 10 e, et la formule entrée/plat ou plat/dessert est à 17 e.Le pied à l’étrier se transforme de temps en temps en galerie d’art pour les artistes du quartier. On peut aussi participer au concert du jeudi soir (petit groupe français) et aux soirées dégustation mets et vins (organisées tous les trimestres).

154 rue lamarckTél. 01 42 29 14 01M° Guy Môquet - Ouvert du mardi au samediDe 12h à 14h et de 19h à 22hÉtrier (groupe facebook), [email protected]

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le Bon artisantexte bulle Solvet / photo ClémeNt d i vry

L’artisan du mois s’appelle Karim saïdi, aime van Gogh, Malcolm X… et les chaussures ! Dans sa boutique, l’Atelier, nichée 2, rue Tourlaque, il met vos désirs sur pieds.

Bonjour, on voudrait se transformer en princesse s’il vous plait ! Très bien. Choisissez la forme, la cou-

leur, la matière. Ajoutez des rubans, des nœuds ou des lacets fluos... C’est fait ! Vous survolez en ce moment même une paire unique qui ne ressemble qu’à vous ! ‘‘Pour créer un modèle, je discute avec la cliente. Certaines ont une idée très précise de ce qu’elles veulent, d’autres préfèrent me faire confiance. Généralement on commence par le choix du talon, et la ligne de la chaus-sure suit.’’Attiré depuis longtemps par le domaine de la mode, et en particulier par les chaus-sures, Karim Saïdi ouvre son Atelier en novembre 2008. Il quitte ainsi la finance et renoue avec la première profession de son père. Pour lui, cet artisanat requiert trois qualités : créativité, savoir-faire et bon goût. S’en ressent la bonne facture de ses confections due notamment à la qua-lité des peausseries venues d’Italie (che-

vreau, agneau, croco, python, etc.). Pour le style, il s’inspire surtout de formes des années 1970, de Courrèges ou de modèles plus classiques (escarpins, mocassins, bal-lerines). ‘‘Mais cela peut vite ressembler à du Louboutin à la demande de la cliente !’’ Néanmoins ce que préfère cet amoureux de Van Gogh, c’est bien le coté autodidac-te et créatif du métier. ‘‘J’aime cette citation de Malcolm X qui dit que le plus grand en-seignement qu’il ait reçu est celui des livres.’’ Nul besoin d’école pour lui non plus, qui a appris ce métier sur le tas, laissant tout de suite libre cours à sa créativité.Seulement voilà, vous vous appelez Cen-drillon et pensez ne pouvoir rentrer chez vous qu’avec une seule chaussure ? Dé-trompez-vous. Ici, c’est à votre pointure mais non sur mesure, donc si le cuir est souple, le prix l’est aussi. Il faudra compter entre 100 à 130 euros pour des ballerines, 150 euros pour des escarpins et entre 200 et 300 euros pour une paire de bottes. Mais la magie ne s’arrête pas là. A l’atelier, on fabrique aussi des accessoires dans les mêmes matières que les chaussures confec-tionnées. Ceintures, sacs, cabas, etc. Et là, attention la classe ultime : la cravate

queLs pieds !

Karim Saïdi

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en cuir ! Le prince ne va pas en revenir, d’autant plus qu’elle se décline de toutes les couleurs. Dès le mois prochain, on y trouvera aussi des chaussures pour hom-mes. Les travaux de cordonnerie classiques sont quant à eux réservés à la boutique du 15e.Bonne facture, belle personnalité, ac-cueillis par Karim, sa sœur Amira et un grand fauteuil en cuir, l’Atelier c’est vous dans une chaussure, ce qui vous laisse… très peu de raisons de rentrer sur la pointe des pieds !

Comment ça marche ?Sur une forme (pied en bois) on pose une première de montage, en carton, que l’on découpe pour obtenir la forme sou-haitée. On crée alors la tige (patron) du

modèle dans la matière choisie. Une fois la tige coupée et piquée, on la monte sur la forme. On laisse la tige prendre forme avant de poser l’affichage (semelle inté-rieure imprimée au nom de la boutique), et la chaussure est prête.

atelier2, rue Tourlaque – 75018 Paris(métro Blanche ou Abbesses) Tél. 01 42 23 96 61Du mardi au vendredi de 10h à 13h30 et de 15h à 19h30Le samedi de 10h à 14h et de 15h à 18h30.

cordonnerie11, rue de Cadix – 75015 Paris (métro Porte de Versailles) Tél. : 01 40 43 92 20

Karim Saïdi

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les Bons petits diaBlestexte Cam i lle dutr i eux / photo math i eu Gre lle

Ernest, 22 mois, a trois passions dans la vie : son biberon, manger les livres et les balades en poussette. Du haut de ses 80 et quelques centimètres, il a de la ressource pour vous faire découvrir Montmartre… comme vous ne l’avez jamais vu !

Ce que j’aime à Montmartre, c’est les pa-vés. Calé dans mon carrosse, ça saute et ça secoue. J’ai l’impression d’être dans

une carriole, comme quand mes parents avaient mon âge, que la télé n’existait pas, à l’époque des chevaliers… Je mets ma joue contre la tablette de la poussette pour sentir les secousses. J’adore quand on passe devant le square Willet-te. Si je me débrouille bien, devant le manège, je peux négocier un tour. Parfois ma mère fait celle qui l’a pas vu… Mais moi, j’ai mes habi-tudes : faut pas me la faire, non mais ! Alors là, ça change la donne : je suis obligé de crier un bon coup. Ce qui est bien, c’est qu’il y a toujours plein de monde. Du coup, pour pas avoir honte, elle cède.

Après je la laisse un peu tranquille. Je me tiens à carreau, histoire de la mettre en confiance. On remonte la Rue des Trois frères, on slalome dans la rue Durantin, on flâne rue des Martyrs. Ras-surée, elle rentre dans une boutique. Et là, c’est le bonheur ! Souvent, c’est des petits magasins : moi, j’ai tout à portée de main ! Jusqu’ici, ma mère a été un peu trop vigilante. Je désespère pas, un jour j’arriverai bien à choper un truc.Par contre, après, faut pas pousser. Je la connais, ma mère : quand elle décide que ça suffit, faut rentrer. Là, je lui fais mon sketch préféré : je me tortille, je geins, je me libère de mon harnais (elle a toujours pas compris que ça m’arrête pas…). Elle a plus le choix, elle doit me sortir et me faire marcher. C’est cool, Montmartre : c’est plein d’escaliers ! J’adore. Ma mère, elle, soupire…Quand on arrive à la maison, elle est rouge, es-soufflée. Chaque fois, elle dit que c’est la der-nière fois. Mais, à chaque fois, on recommence. Faut dire qu’elle m’aime ma maman !

Ernest & Camille Dutrieux

de poussetteà hauteurMontmartre

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Aux Trois baudets, on pense aussi aux plus petits ! Au programme en ce mois de mars, Le Roi des Papas, pour un concert original et canaille…

Oubliés, les Yves Duteil, Henri Dès et autres Anne Sylvestre… La chanson enfantine reçoit une sacrée bouffée

de vitamines avec Vincent Malone. Avec ses chansons drolatiques jamais mièvres, ce Roi des Papas promet de beaux éclats de rires aux enfants et leurs parents : quinze ans déjà que le personnage interpelle et interloque nos bambins ! Il était plus que temps de retrouver sur scène le meilleur de cet énergumène.

Dans la veine d’un troubadour, ce musicien aux multiples talents jongle avec les mots et les bruitages dans un spectacle vivant, sou-tenu par trois choristes. Qu’il interprète ses créations hilarantes ou détourne avec gé-nie et humour les classiques enfantins, Vin-cent Malone vise toujours juste : faire rire les

enfants avec leurs mots, petits et gros, en se coulant dans leur univers. Car, lorsque l’artiste décide d’interpréter ‘‘Dansons la capucine’’ en mode jazzy ou ‘‘Colique dans les prés’’, le clas-sique ‘‘interdit’’, les ritournelles prennent un nouvel éclat. Décalé, oui, mais avec justesse et fantaisie. Roi des Papas, c’est sûr, mais surtout fou du roi !

Les 7/14/21/28 mars à 15h00

les trois baudets64, boulevard de ClichyTél. 01 42 62 33 33www.lestroisbaudets.com

Le Roides papas

texte Cam i lle dutr i eux

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

©

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le conte est Bontexte / photo jérôme CoheN

Le jardin d’AliceLe Jardin d’Alice est un havre de paix pour jeunes artistes en mal d’atelier. Ce squat ouvert depuis un an anime le quartier Max Dormoy avec ses soirées. La dernière en date, la Nuit rose célébrant la saint-valentin. Un succès !

Derrière un portail orné de vitraux, se cache Le Jardin d’Alice. Un géant de fer multicolore à trois mains, quel-

ques poissons en plastique accroché aux bran-ches d’un arbre et sur la gauche une grande maison dont le mur est recouvert de lettres de soutien des voisins. Là, une petite communau-té d’artistes travaille dans la tranquillité. A 50 mètres à peine du ronron du trafic, derrière la porte cochère du 40 de la rue de la Chapelle. C’est Sarah qui a découvert le lieu. Sur... Goo-gle Earth ! En furetant sur la toile, elle décou-vre un jardin totalement inconnu. ‘‘J’ai voulu le voir de plus près, par simple curiosité.’’ Sarah arpente les squats depuis dix ans. A

17 ans, quand elle a commencé la sculpture, il lui fallait de l’espace. Dans son école d’art, les rigidités lui pèsent. C’est dans les squats qu’elle trouve sa liberté. Elle est passée par le 59, rue de Rivoli et bien d’autres encore. Aussi en voyant ce lieu, elle est directement allée se renseigner dans les administrations. Pas de permis de construire, pas même de demande n’avait été déposé ! La maison était condamnée à l’abandon.L’occupation a été rapidement organisée. En hommage à l’ancienne propriétaire, les nou-veaux occupants donne son nom au lieu: ce sera Le Jardin d’Alice. Depuis, la mairie leur a signé une convention d’occupation. Et pour un loyer symbolique, ils peuvent s’en servir pour travailler. Il plane dans le Jardin une douce atmosphère de fraternité. L’accueil tranche avec la froideur de la capitale. Entrer ici, c’est être ailleurs. Tous semblent conscients d’avoir trouvé quelque chose de précieux. Avant d’arriver, Médéric,

au pays des merveiLLes

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peintre, ne pouvait pas travailler dans son stu-dio. ‘‘Je ne pouvais pas peindre parce que l’odeur de mes peintures est insupportable.’’ Un an du-rant, il a du mettre sa carrière artistique en-tre parenthèses. Wilfried, lui, est graphiste. Il travaillait seul devant son ordinateur. ‘‘Un ami m’a proposé un bout d’atelier et j’y ai trouvé une atmosphère, une émulation.’’ La maison compte également un éditeur, tandis qu’au milieu du jardin, Bruno a pu construire une petite masure écologiquement neutre, c’est-à-dire produisant elle-même son

électricité et limitant les rejets de gaz à effet de serre. A la nuit tombée, le Jardin s’anime et ac-cueille des Parisiens en quête de différence. Les poèmes et les chansons montent dans les airs. On partage d’excellentes frites ‘‘équitables’’... Le Jardin d’Alice cultive ses fleurs de bonne humeur. Allez donc en cueillir quelques unes.

le jardin d’alice40, rue de la Chapelle

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

MUSIQUE

La Cigale05/03 - Mickey 3D09/03 au 14/03 - Jacques Higelin15/03 - JP Nataf

16/03 - get Well Soon18/03 - Nolwenn leroy20/03 - Trio Joubran23/03 - ludovico Einaudi24/03 au 25/03 - Arielle Dombasle26/03 - Tom Frager & gwayav27/03 - Pierre lapointe29/03 - Raul Paz

L’Elysée Montmartre03/03 - MF Doom06/03 - Angie Stone07/03 - Alborosie08/03 - groove Armada10/03 - Finntroll

12/03 - Féfé12/03 - Coqueiros de olinda17/03 - le Peuple de l’Herbe18/03 - Suicidal Tendencies20/03 - Max Roméo + lee Scratch Perry24/03 - Hocus Pocus

La boule Noire04/03 au 02/04 - la Canaille06/03 - Thee Vicars11/03 au 13/03 - loïc lantoine18/03 - Clark & The Famous Suspects20/03 - Eddie and The Hot Rods30/03 - Rolo Tomassi31/03 - Festival les Femmes s’en mêlent

Centre Musical barbara03/03 - Erika & Emigrante + Mounira Mitchala04/03 - Pilöt + Da Cruz11/03 - la Demoiselle Inconnue + lilt + Who makes Anita shake12/03 - Jamasta + The Sex Mess13/03 - Dobet gnahoré18/03 - Concert illustré : l’ombre de ton Chien + léely20/03 - Sin’s Thesia

Les Trois baudets02/03 - Romain Dudek03/03 au 08/04 - Monsieur lune04/03 - la demoiselle inconnue + This Is The Hello Monster05/03 - Albin de la Simone06/03 - Yvan CujiousDu 07/03 au 31/03 - Vincent Malone : le Roi des Papas en conserve09/03 au 02/04 - Eric Toulis12/03 - Soirée ça m’excite13/03 - boutiques Sonores Party18/03 - karlex

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le bon agenda

L’olympic04/03 - Harrison & beau05/03 - Emel Mathlouthi06/03 - buridane10/03 - Hm... Hm...12/03 - bademba

théâtrE

Ciné 13Jusqu’au 14 - les loupiotes de la villeJusqu’au 21 - Qu’est-ce qu’on attend ?A partir du 15 mai - Masques et nez

Théâtre de Dix HeuresJusqu’au 27 - Anthony Joubert

Jusqu’au 27 - VérinoJusqu’au 27 - Une vie sur mesure

Théâtre GalabruJusqu’au 31 - Jean-Renaud, c’est moi la vedetteJusqu’au 28 - Mistinguett, Madonna et moiJusqu’au 30 - ouitche !

Etoile du NordDu 8 au 27 - Ismaël - Hamlet

Manufacture des AbbessesJusqu’au 1er avril - la patience des bufflesJusqu’au 25 avril - Puissants et miséreux

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

1/1001 f e N etr e S

71, rue Condorcet 75009

01 45 33 03 86

2/aN o u C h i K

30, rue Durantin

01 42 58 44 83

3/ Ca l l m e b ubb l e S

54, rue Custine

06 48 27 14 58

4/ C e Ntr e m uS i Ca l bar bara

1, rue Fleury

01 53 09 30 70

5/ C l i N ’S b ar

3, rue Joesph Dijon

01 42 55 89 86

6/ C rySta l o pt i Ca l

24, rue Goutte d’Or

01 42 52 36 30

7/ d ea l e r

15, rue Lapeyrère

01 42 62 35 77

8/ i N St itut e vaS i o N fo r m e N

4, rue Audran

01 42 62 30 42

9/ Ko o djo -v i

60, rue Duhesme

01 42 55 88 47

10/ l e Gab i N

25, rue Lamarck

01 53 28 27 93

11/ l e p e t it par i S i e N

28, rue de Tholozé

01 42 54 24 21

12/« l e SQ uar e » d e marCad et

227, bis rue Marcadet

01 53 11 08 41

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9, place Pigalle

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15/ o pti Ca l S o i N

68, rue Duhesme

01 42 55 56 39

16/ r e Stau raNt a l a G o utte d ’o r

41, rue de la Goutte d’Or

01 42 64 99 16

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