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Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

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Travaux manuels et économie familiale au CO

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

UN NOUVEAU BUT DE COURSE D'ÉCOLE AU BOUVERET, venez découvrir un divertissement sympathique, intéressant,

inédit et éducatif.

Au bord du lac Léman, dans un superbe parc arborisé de 10000 m2, sur un circuit de

1300 mètres de voies en 5 et 7' /4 pouces, circulent de magnifiques locomotives à vapeur à l'échelle.

Ce réseau est l'un des plus importants d'Europe!

Ponts, viaducs, tunnels, ruisseaux, étangs, œuvres d'art et répliques de bâtiments à l'échelle feront l'enchantement des enfants et accompagnants. Plus de 100 000 visiteurs en 1991.

Ouverture du parc:

Renseignements et prospectus:

17 avril au 31 mai et du 30 septembre au 1 er novembre tous les mercredis après-midi et week-ends autres après-midi sur réservation

du 1 er juin au 27 septembre tous les après-midi et week-ends après-midi: 13 h 30 - 18 h 00 week-ends: 10 h 00 - 18 h 00 Fr. 4.- par enfant avec tours en train illimités Accompagnants: gratuit

(025) 262392, heures de bureau, M. Coutaz (025) 26 1580, le soir (025) 81 44 10, pendant les heures d'ouverture du parc

SWISS VAPEUR PARC Case postale 437 1860 AIGLE

Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Le premier jour d'école.

Un grand jour pour les petits!

Certains découvrent même les

ordinateurs Macintosh d'Apple

dès la rentrée des classes et font

déjà leurs premiers pas en

informatique ... Inimaginable il y a

quelques années! Résoudre de

petits problèmes à Paide du

clavier et de la souris? Clic, clic:

les enfants y prennent un plaisir

fou! Rien d'étonnant si le

Macintosh d'Apple est si prisé

dans nos écoles.

Apprendre l' informatique aux enfants? Jamais de la vie.

Un Macintosh connaît les enfants

comme sa poche: il suggère et

c'est parti! Quand c'est difficile,

c'est tout vu: vous pouvez être

sOr que ce n'est pas un vrai

Macintosh.

Représentant général pour la

Suisse et le Liechtenstein:

Industrade SA,

Apple Computer Division,

Hertistrasse 31, 8304 Wallisellen,

téléphone 01/832 81 Il ou

chemin du Bief, 1110 Morges,

téléphone 021/802 1676.

s o M M A l R E

CE MOIS-CI

EDITORIAL

- 2-L'intelligence de la main et la part du cerveau droit, Jacques Darbellay ............................................ 2

DOSSIER .

- 4-Le cartonnage à l'école, Roger Salamin .................................................. .4 Economie familiale la couture ... son évolution ... sa nécessité, Marie·Thérèse Laccomoff ................ .... .. ......... 5 Les émules d'Emile ou comment sortir de l'école «ghetto-cérébrah), Berthe Sierro ................... ......... ....... ....... ..... .. .. .. 6 Les travaux manuels à Monthey, Les maîtres TM de Monthey ........................... 8 La diététique au CO: un pari sur la santé «Bien manger pour mieux vivre», Marie·Thérèse Schmid .............. ............... ........ 9 Le bois au Cycle d'orientation, Roland Guex·Crosier ..................................... 10 «P. 221 et JD le caïd») Manuela Thul'l'e ........ ............... ... ......... .. ..... .. .. 12 Famille cherche homme ou femme de ménage, Corinne Lugon ............... ...... .... .. ...................... 14 L'atelier métal, Alexis Giroud .. ......... .. .. ... .............................. ... 16 L'influence des activités artistiques) créatrices) manuelles) SUI' l'éducation, Jean·Jacques Putallaz ................................... 18

RÉSONANCES - MAI 1992

T

La vannerie au CO, Charles·Henri Zambaz ................................... 19 Le saviez·vous?, Antoine Zufferey .. .... ........ ..... .......................... 21 Pleine forme, Thérèse Gerber, Cécile Genoud .................. 22 Status parochiae, Emmanuel Praz ............................................... 24 Protéger l'environnement, mincir la poubelle payer MOINS ... Maria Mounir, Anita Burrin ............ .... ......... 26 Qu'en pensent les premiers intéressés? Jacques Darbellay .......................................... 28

ECHOS

- 31 -Eloge du désabusement, Jacques Weiss ................................................. 31 Point de vue, Charly Dayer .................................................... 31 Approche d'Hermès en F.l8!) Marie·Claude Dubosson ................................ 32

INFORMATIONS OFFICIELLES

- 38 -Nouvelles de l'ORDP, Jean·Pierre Salamin ...................... ................ 38 Catéchèse en classe enfantine Rita Monnet ... .... ... .... ... ... ....... ....... ........... .. .... ... 34 Commissions des moyens d'enseignement du français IP . DIP . SPVal Stéphane Germanier ............ .. ...... ........ .. .... ... 35

Dispositions du 31 mars 1992 relatives à l'admission) à la promotion et à l'organisation des classes du cycle d'orientation) Serge Sierro ..................................................... 36 Remplacements 1992/1993, DIP .............................................. ..................... .. 38 Quoi de neuf à l'IRDP?) ..................................... 39 Conférence / débat) Piene·Pie Bonvin .... ...... 39 Concours de mathématique pour les classes de 4' année primaire du Valais romand .... ...... .. 40 'l'rente ans au service de notre jeunesse, ORDP ..................................................... ... ........ . 44

INFORMATIONS GENERALES

- 45 -Info environnement .............. ........ .................... .45 Le défi d'entreprendre Stéphane Dayer .............................................. .46 Cent morts et des poussières Les Vilains Bonzhommes .................... .. ....... .4 7 Le Chœur du Collège Sainte·Marie Jean·Michel Chappot ............. .. .. ................... . 47 «Circus et boule de gomme» «L'Arc·en·ciel» ........ ................................. ....... .. 48 La Grenette de Berthoud .................................. .48 Le Musée international de la Croix·Rouge à Genève ............ ................................................. 49 Le Musée suisse de l'habitat rural du Ballenberg, R. Simonin .................................... 50 Programme des manifestations culturelles sédunoises) ...................... ... .............. 51 Enseignants attention! Association valaisanne des producteurs d'énergie électrique ....................................... 52 TI y a 500 ans, les Amérindiens découvraient Christophe Colomb! ... ) E3m ............................... 52

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

É D l T o R l A L PAR JACQUES DARBELLAY

L'intelligence de la main et la part du cerveau droit

On souhaite parfois, à force de macérer dans le jus psycho­pédagogique - ce qui est mon cas depuis 9 mois - que l'école puisse s'offrir de temps à autre une cure de désintoxication, en faisant table rase pour repartir sur d'autres bases.

Invité à participer à une réflexion sur la place et le rôle des travaux manuels et de l'économie familiale au CO, je me suis aventuré sur des chemins de traverse dans la foulée d'auteurs salutairement non conformistes. Après tout, s'il faut «repenser l'école»l et peut-être la changer fondamentalement, mieux vau­drait «reconstruire la maison au lieu de la restaurer»2 par des retouches sectorielles qui n'ont pour effet, souvent, que d'entraver le fonc­tionnement de la vaste machine.

Tout se passe comme si la mission de l'école avait subi au cours des deux derniers siècles une lente dérive sous la pression d'impératifs sociaux et économiques. L'école gra­tuite et obligatoire, c'est­à-dire au service de tous, aurait trahi peu à peu cet idéal démocratique en devenant un instrument de promotion sociale en faveur d'une élite destinée à occuper les postes-clés de l'administration, de la politique, des professions libérales.

Comment sélectionner cette caste dirigeante tout en ayant l'air de respecter les règles du jeu? En privilégiant une forme d'intelligence au détriment des autres. En instaurant le princi­pe de branches nobles, faisant référence à l'intelligence déduc­tive ou abstraite - le latin, le grec, les langues, les mathéma­tiques, la géométrie, la logique - opposées aux disciplines dites accessoires ou secondaires qui concernent l'intelligence pratique, l'intuition, les aptitudes motrices - l'éducation phy­sique, le chant, le dessin, les travaux manuels, l'économie fami­liale-.

Certes toutes ces matières entrent dans les programmes mais, on le sait bien, les premières seules jouent un rôle significatif dans les promotions. Les secondes font de la figuration; elles ont l'air de donner le change, pour la forme, pour je ne sais quelle bonne conscience.

Ce système nous est imposé, dit-on, par les exigences de la société post-industrielle dans laquelle nous vivons. Mais l'homme n'est pas un esprit seulement. On ne peut pas impu­nément nier toute une dimension de sa nature au profit de priorités discutables. Pourquoi ne pas s'efforcer d'harmoniser

l'action éducative au lieu d'opposer deux concep­tions faites pour se com­pléter? Seul le respect d'un équilibre favorise le développement de toute la personne.

-Taratata.

«L'école, émanation de sa société, maintient au pou­voir les valeurs recon­nues. Elle crée donc arti­ficiellement le déséqui­libre mentionné,> . «Une

société ne fournira que la culture qui la sécurise, celle qui a le moins de chance de la remettre en causé».

Voilà pourquoi un nivellement systématique entre en action dès la fin de l'école enfantine. Des recherches ont montré que l'enfant, avant sa scolarisation, manifeste une liberté, une ima­gination étonnantes. Au bout de quelques années, tout se fige sous l'effet du carcan des apprentissages faisant appel à la seule intelligence abstraite. On est bien obligé de parler de sclérose à propos des dispositions innées ainsi sacrifiées.

Léonard Massarenti affirme:« La créativité, l'invention des enfants de 4 à 6 ans est assez remarquable. Vers 7 ans, (2' pri­maire) le programme imposé ... oblige maîtresses, parents et

RÉSONANCES - MAI 1992

élèves à porter leur effort et à fixer leur intérêt sur le seul mode intellectuel. Ces trois groupes savent que, pour réussir?, il faut abandonner les chimères de l'intuition et des activités manuelles au profit de valeurs sûres ayant cours légal. Le blo­cage intervient alors et il y a une chute verticale de l'esprit créateur à la fin de la 2' année. En 3', c'est terminé: l'enfant est dans le système».4

Tout se passe comme si l'on tentait d'annihiler, dès l'entrée en primaire, l'activité du cerveau droit. La normalisation scolaire, en somme. Comment en sortir?!

«On pourrait donner trois objectifs à tout enseignement, écrit Jacques Neirynck6

: enseigner ce qui est vraiment utile, ce qui intéresse les enfants et ce qui ne les distingue pas artificielle­ment les uns des autres. Les trois objectifs ne sont pas contra­dictoires. Cal' l'enfant n'est rebuté pal' l'enseignement que dans la mesure où il suspecte que ce qu'on lui enseigne ne lui servira à rien».

Et il poursuit: «Ce qui serait utile, intéressant et juste ... ce serait d'apprendre à se servir de ses dix doigts. Il ny a pas de façon plus simple et plus naturelle de découvrir le monde, de le maîtriser, de sy affirmer, de se sentir utile et même, de dévelop­per l'intelligence: en un mot de déployer toute la person­nalité et pas seulement une fi'action de l'intelligence, la plus abstraite et la plus dangereuse».

Chacun sait que la main et le cerveau forment un couple insé­parable. Ses réussites prodigieuses résument l'histoire de l'humanité. Il est vrai que notre conception des études semble ignorer la réalité de ce couple dont les composantes ont besoin l'une de l'autre pour se réaliser pleinement, Certes la sépara­tion n'est que momentanée, mais on voit bien dans la plupart des cas, que les retrouvailles, après un long parcours solitaire, ne permettent plus la même complicité, la même harmonie. De part et d'autre, par la faille de l'individualisme, s'est insinué le soupçon de la différence, le poison de la dualité.

Jacques Neirynck affirme qu'en apprenant à se servir de ses dix doigts on peut aussi développer son intelligence, déployer toute sa personnalité. Et il précise les conditions nécessaires pour réaliser ce projet digne de la plus noble ambition éduca­tive.

" ... notre position sur les travaux manuels est radicale: il en faut pour tout le monde, il en faut beaucoup, il faut les choisir avec discernement pour qu'ils remplissent un rôle aussi important que celui de la langue maternelle.>/

On en est très loin, bien sûr. Mais l'expérience ne devrait-elle pas être tentée, dans un premier temps, avec certains élèves spécifiquement doués d'une intelligence pratique, orientée vers des éléments concrets et des aptitudes manuelles?

S'il existe au CO une dotation horaire en faveur des TM et de l'EF, c'est bien parce qu'on pense qu'il est nécessaire d'atténuer les effets négatifs d'un système basé sur la seule intelligence déductive. Mais l'on n'y croit pas assez pour aller au bout du raisonnement. Alors on saupoudre et il est arrivé même qu'au lieu de travaux manuels on parle de bricolage. Ce terme déva-

RÉSONANCES - MAI 1992

lorisant et même péjoratif dans ce contexte, fait bien appa­raître l'ambiguïté dans laquelle on se trouve et signale un point névralgique de notre école qui exige une intervention quasi thérapeutique.

Laissons encore la parole à Jacques Neyrinck pour une conclu­sion à la fois vigoureuse et nuancée:

"Toute tentative pour formel' de purs esprits débouche SUI' la reproduction par scissiparité de pédants livresques. Toute tenta­tive pour entraîner des travailleurs bornés mène à la mine de la société par chute dans la barbarie. Un enseignement efficace s'insère dans le droit fil de l'évolution humaine: il ne néglige rien sinon l'inutile, n'exalte rien sinon l'essentiel, le destin sin­gulier de cet animal à deux pattes qui parle et qui travaille, qui prie et qui chante».8

Jacques Darbellay

1 Raymond Hutin pose cette question en ouverture du dossier "Intel' et transdisciplinarité dans l'enseignement» in Résonances, avril 92, p. 5. 2 Jean-Claude Pont, voir Résonances, novembre 1991, p. 35 à38 3 Léonard Massarenti, professeur de pédagogie expérimentale à la faculté de psychologie et des sciences de l'éducation de Genève, in Les activités manuelles, un factew' d'équilibre. ~ ibidem. 5 En Valais, le programme primaire réserve heureusement une demi-jo~l:­née au minimum pal' semaine à l'éducation visuelle, manuelle et aux actlYl­tés créatrices, avec l'assistance de maîtres (esses) spécialisés. 6 Jacques Neirynck, professeur à l'EPFL, POUl' un enseignement effica­ce, in Perspectives, IPC, octobre 1990 7118 ibidem A consulter à l'ORDP: Arno Stern, Initiation à l'éducation créatrice, 1970, Montréal, Education nouvelle.

Gottfried Tritten, Peindre, Manuel d'éducation artistique, 1988, Paris, Dessain et Tolra.

Autres ouvrages:

J.W. Getzels, P.W. Jackson, L'Adolescent créatif et l'adolescent intelli­gent, 1963, in La Créativité, recherches américaines présentées pal' A. Beaudot, 1973, Paris, pp. 33 -45.

Monnier -Raball et autres, L'Enfance retrouvée, 1986, Lausanne.

P.S. Un merci particulier à tous les auteurs de ce dossier ainsi qu'à Tristan Mottet et Paul Allégroz, pour leur précieuse collaboration.

PROCHAIN NUMÉRO

• LES ORDONNANCES FÉDÉRALES~

DE MATURITE

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Le cartonnage à l'école

A priori Souvent, dans l'esprit des gens et des enseignants en particu­lier, cartonnage rime avec boîtes. Pourtant ce terme recouvre tellement de techniques: du pliage à la reliure en passant par les maquettes, les papiers peints et aussi, bien sûr, les boîtes.

Déclic Nombreuses sont les expériences de collègues «obligés» de suivre un cours de cartonnage qui s'en sont passionnés au point de négliger d'autres techniques. Il est vrai que les possi­bilités d'exploitation sont infinies et adaptables à toutes les capacités d'élèves, des plus doués aux plus gauches. Constater dans une classe où tous les élèves ont débuté avec le «même» objet que les ré~u~tats sont to~s différents. ,et qu~ le visit~u.r occasionnel consIdere chaque objet comme plece umque est eVI­demment motivant.

Du bricolage aux travaux manuels Souvent présenté comme première technique à l'arrivée des élèves au CO le cartonnage leur fait très vite comprendre que travaux man~els et bricolage sont deux choses différentes: un étui dont le couvercle coulisse au 1/4 de mm ne peut s'improvi­ser: c'est juste et ça coulisse ou c'est faux. Mais il y a aussi plu­sieurs possibilités de faire juste!

Exigences Si le cartonnage exige propreté et précision, il développe particulièrement deux qualités indispensables, l'observation et la créativité: observation: . sens de fabrication ou d'allongement d'un papier (notions

de base du cartonnage); choix d'un motif de papier peint en fonction de l'objet, de sa grande~r et ~e son usage; . " , .,

. proportIOns, echelles, contenance, solIdIte desIree; créativité (autour d'un thème donné):

choix de dimensions, de matériaux;

choix de couleurs dans les papiers, cartes, toiles du com­merce et aussi et surtout dans leur propre production de papiers peints; .... combinaison avec d'autres maténaux tels mll'on's, CUIr, cuivre, laiton, bois ... ; . développement de détails pour les élèves plus rapIdes et plus imaginatifs.

Une ligne de conduite, un certain dirigisme s?nt bien accep­tés par les élèves: ils sont à un âge où l'e.xpressIOn 'perso~nelle est souvent freinée par la gêne; la techmque leur etant Incon­nue, il faut donc d'abord la leur faire découvrir.

Clés Enfin, trois clés peuvent déclencher l'intérêt des élèves. L'objet qui plaît est celui qui bouge, qui sert et qui sort de l'ordinaire. Prenez un pliage qui se gonfle ou qui vole! Chacun voudra essayer. Pour les objets plus solides, ils doivent plaire, naturellement, mais l'utilité prime: «A quoi ça sert?» Si une al'ticulation, une charnière, une partie mobile, un fermoir interviennent, vous aurez gagné! Et puis ce sera à qui apportera la touche originale!

Roger Salamin c.a. SieI'l'e

RÉSONANCES . MAI 1992

Economie familiale La couture ... son évolution ... sa nécessité

Dans son programme d'activité la coutu­re est basée sur:

- l'utilisation de la machine à coudre,

l'utilisation des patrons confection: plan découpe, etc., leur réalisation avec'une touche de créativité.

En milieu professionnel, l'élève es.t amené à utiliser fréquemment les ordI­nateurs, la calculatrice, d'où nécessité d'adaptation.

Donc, en milieu familial, l'élève doit aussi s'habituer à l'évolution de la cellu­le familiale: (mère exerçant son activité hors du foyer) aussi notre élève dûment formé en classe d'économie familiale, se sentira à l'aise une main sur un jeans trop long, l'a~tre s~r la mach~n~ à coudre; celle-ci se mampulant aUSSI bIen que sa calculatrice.

Dans son cours de couture, filles et gar­çons se trouveront en présence d'un

RÉSONANCES . MAI 1992

patron de confection à réaliser; la vue de ces mesures et courbes réveille en eux des notions de géométrie, de mathéma­tique et renforce leur sens des propor­tions et leur habileté manuelle.

Lors de la réalisation d'un modèle, la découpe du motif développe leur dextéri­té et bien encadré, l'élève coupe et coud avec' un vif plaisir; ainsi sa créativit.é mise en éveil, il veut orner son travail d'une touche personnelle.

Après trois années d'application du pro­gramme de couture, nous constatons l'attrait et l'utilité de cette branche tou­jours actuelle.

Fait très positif et encourageant, depuis la mixité nous notons que les garçons font preuve d'un vif intérêt et d'une tota­le assiduité d'où leur réflexion stimu­lante: «La c~uture c'est super, je n'aurais pas cru que j'étais capable de confection­ner une veste polaire».

Et c'est ainsi que nous voyons en fin de cours nos ados admirer avec une légiti­me fierté leur création.

Marie-Thérèse Laccomoff enseignante EF

CO St-Guérin, Sion

Ecole pédagogique

AURORE forme

- éducateurs - éducatrices

de la petite enfance

Mélhode Montessori plus actuelle que jamais

1005 Lausanne Tél. 021 /23 83 77

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Les émules d'Emile ou comment sortir de l'école «ghetto-cérébral»

Enseignement et réalités économiques

Chaque siècle a vu naître des penseurs de tous poils qui se sont inquiétés et s'inquiètent encore - à juste titre - de l'éducation privée comme de l'éducation publique donnée à nos enfants. Une constante prévaut cependant chez chacun, à savoir le souci légitime de réa­liser au mieux l'adéquation de l'ensei­gnement traditionnel des écoles aux nouvelles réalités économiques et sociales. Il est naturel et louable que l'on deman­de aux enseignants de préparer l'enfant à affronter un marché du travail de plus en plus concurrentiel et en perpétuel bouleversement en misant sur des acti­vités essentiellement cérébrales. Cependant, la mission de l'école ne doit­elle pas tendre également à émanciper

le jeune au sein du groupe social et familial, lui procurant les moyens d'être totalement indépendant? Elle valorisera de ce fait des activités pratiques qu'il pourra exercer en économie familiale et par des travaux manuels.

Ce deuxième volet de l'éducation axé sur la vie pratique, complémentaire au premier qui privilégie le pôle intellectuel et abstrait, est utile au développement harmonieux de l'individu et est rendu nécessaire par l'évolution des mœurs, du style de vie, la volonté d'indépendance de la jeunesse, le travail professionnel du couple et l'accroissement des loisirs. La conception et la répartition tradition­nelles des tâches dans la famille se sont donc sensiblement modifiées et l'école, à nouveau, est interpellée pour répondre de façon idoine et adéquate à la deman­de et à l'attente de ces adultes, nouvelle mouture.

Par ailleurs, il me paraît primordial, pour garantir l'équilibre psychique de tout individu, de réactualiser au plus vite des comportements instinctifs mais larvaires découlant d'une curiosité natu­relle pour tout ce qui fait appel aux sens, à l'intuition, à l'habileté physique.

Economie familiale et travaux manuels

En se fixant des objectifs précis et concrets en cuisine, alimentation-diété­tique, habillement, habitat et activités de couture, les maîtresses d'économie familiale ont opté pour l'enseignement efficace de l'utile par la pratique.

Les quelques exemples cités ci-dessous vous en convaincront.

L'élève apprendra à préparer seul un repas simple en utilisant différents modes de cuisson; il connaîtra les bases d'une alimentation saine et composera un menu équilibré; il saura laver, repas­ser et ranger ses vêtements; il se fami­liarisera avec les techniques d'entretien et de rangement de l'habitat; il connaî­tra le fonctionnement d'une machine à coudre par la réalisation d'un vêtement de son choix.

Ces activités tendent visiblement à éveiller chez l'élève le sens de la créati­vité, l'esprit d'initiative, le sens de l'organisation et de la rationalisation du travail, le sens des responsabilités, l'autonomie et - facteur psychologique non négligeable - conduisent également à valoriser le jeune à ses yeux et aux yeux de son entourage.

RÉSONANCES - MAI 1992

«Plus son corps s'exerce, plus son esprit s'éclaire»./

Il est donc évident que l'exercice de l'intelligence pratique sert toute opéra­tion de l'esprit et développe la raison; ces deux actions travaillent naturelle­ment de concert.

Les principes énoncés ci-dessus s'affir­ment et s'affinent dans le domaine des travaux manuels. L'enseignant crée les conditions idéales propres à stimuler et perfectionner les coordinations motrices et sensorielles de l'enfant en dévelop­pant ses facultés visuelles et manuelles.

L'élève est amené, notamment, à connaître le fonctionnement et l'utilisa­tion des appareils et de l'outillage mis à sa disposition, à confectionner un objet selon les directives reçues et les tech­niques appropriées. Il découvrira, grâce à un apprentissage de technique~ spéci­fiques, qu'il peut tirer de l~ matIère un objet au service de ses beSOInS ou de son plaisir, et donner ainsi libre cours à toute sa fantaisie créative.

Mixité Les cours d'économie familiale et de tra­vaux manuels sont mixtes depuis bien-

RÉSONANCES. MAI 1992

tôt 5 ans. Le programme est bien accep­té par la majorité des élèves qui suivent aussi bien des cours de cuisine ou de couture que des activités sur bois, métal, carton ou cuir. Que l'on soit fille ou garçon ne change désormais plus rien dans la mesure où chacun est conscient que l'égalité entre hommes et femmes s'inscrit de plus en plus dans les réalités économiques quo­tidiennes et que ce qui était l'apanage des hommes ou des femmes autrefois ne l'est plus forcément aujourd'hui. Par ailleurs, le jeune, tous sexes confon­dus, se montre enthousiaste dès qu'il s'agit d'apprendre à se servir de ses mains. L'intelligence «au bout des doigts» postule un apprentissage dès le plus jeune âge et l'acquisition ne se fera que dans un environnement social et matériel favorable. Dans cette population scolaire, il est malheureusement quelques esprits négatifs, réfractaires à cet enseigne­ment, influencés selon toute vraisem­blance par leurs propres parents, voir par certains maîtres obnubilés par l'aca­démique et l'intellectuel, refusant ou dénigrant les contingences, pourtant incontournables, de la vie quotidienne.

Il est compréhensible qu'un élève soit rebuté par une matière dès l'instant où quelqu'un réussit à le persuader que ce qu'on lui enseigne ne lui servira à rien ou n'est pas digne de lui. Cette philosophie engendre «une société absurde où tout le monde finit pal' apprendre la règle de 3 et la preu~e pal' 9, mais où les robinets ont des fUItes et où la mayonnaise s'achète en tubes parce que l'ares sont ceux qui connaissent quelque chose en plomberie et en cuisi­ne».2

Conclusion C'est en apprenant à se servir de ses dix doigts que l'individu découvre le m?nde, le maîtrise, s'y affirme, se sent utIle et même développe son intelligence: «en un mot déploie toute la personnalité et pas seulement une fraction de l'intelligence, la plus abstraite (".)>>.3

Berthe Sierro Inspectrice d'économie familiale et de travaux manuels au CO

1 Jean-Jacques Rousseau: Emile, dans: Nouveaux classiques Larousse, tome l, p. 79 -80 2 et 3: Jacques Neirynck: Exposé: «Pour un enseignement efficace»

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Les travaux manuels à Monthey

Monthey, petite ville industrielle, cosmopolite et mouvante, possède un très grand cycle d'orientation (environ 700 élèves). De par sa situation géographique et économique, elle est un véritable kaléidoscope de nationalités. En effet, pas moins de 17 pays, ce qui représente environ 35 % de nos élèves, avec autant de cultures et de langages diffé­rents, sont représentés au sein du collège du Reposieux. L'enseignement souvent basé sur l'artisanat local et tradition­nel, peut difficilement s'appliquer ici. Notre enseignement est dirigé vers la créativité, l'originalité voir l'excentricité. Nos élèves sont, en effet, plus sensibles a~ travaux courts et variés, ponctués de décorations, où l'initiati­ve personnelle joue un rôle important, chacun pouvant donner son idée, son appréhension, et sa vision des choses. L'aspect de l'objet est le reflet de nos élèves, puisque les sources d'inspiration sont multipliées. De plus, bien que n'étant pas une finalité en soi, l'objet doit être de dimension raisonnable pour pouvoir s'inscrire dans l'exiguïté de leur appartement. Nous sommes aidés dans notre démarche par la grande liberté que nous accorde notre direction, ceci d'autant plus que tous les frais de l'enseignement sont pris en charge par la commune.

Le nombre des classes en rotation, la disponibilité des locaux, la mixité et la nouvelle grille horaire racourcissant le nombre d'heures des travaux manuels (2 heures hebdomadaires en 2e et 3e année sur une 1/2 année, en lieu et place des 3 heures sur toute l'année), nous obligent à réviser notre manière de voir, nos programmes et nos choix sur l'enseignement avec priorité sur 2 techniques: - le cartonnage permet le mieux d'acquérir les techniques de

base; - le bois consolide et fait appel, en plus, aux sens, principale-

ment le toucher.

A cela viennent s'ajouter, selon le temps disponible et les nécessités, d'autres techniques comme le métal, l'électricité, l'approche de l'électronique, la poterie, le cuir, etc.

Nos efforts portent plus particulièrement sur la décoration et les techniques d'impression (pochoir, sérigraphie, etc.) qui nous

semblent remplies de possibilités et d'ouvertures. Nous pen­sons que cette manière est très enrichissante et éducative. Quelques idées sont nos références: - les travaux manuels à l'école sont d'abord éducatifs. La

réflexion et l'imagination y ont une place importante, - ce qu'on apprend est plus important que l'objet, - la confection de travaux simples, techniquement justes, et

de bon goût, permet le développement du respect et du sens des choses: pratique, logique, * pas seulement regarder, mais voir * pas seulement écouter, mais entendre * toucher, palper, sentir et ressentir

- on a le droit de se tromper, il n'y a pas de créativité sans culture,

- le savoir-faire est plus important que le matériel. Ce que nous recherchons, c'est passer le virus: donner l'idée les moyens et l'envie de réaliser quelque chose avec ses main~ et d'y prendre plaisir.

Les maîtres TM de Monthey

RÉSONANCES - MAl 1992

r

La diététique au CO: un pari sur la santé «Bien manger pour mieux vivre»

Sais-tu, ami lecteur que les maladies de civilisation consti­tuent en cette fin de siècle, un fléau plus destructeur que les guerres du passé parce que l'alimentation dénaturée, raffi­née ne porte plus en elle sa finalité: la vitalité régénérée de l'être humain. Pourtant les informations nutritionnelles sont offertes au grand public! Mais le change­ment d'habitudes alimentaires erronées dépend de la quête personnelle de l'individu et de sa responsabilisation face à sa santé.

Enseigner la diététique à l'école vise à cet éveil de l'enfant vers cette prise en charge de consommateur responsable.

«Ta santé est une fleur à cultiver»

Ami lecteur, ton regard arrêté sur cette page m'incite à t'invi­ter! Ralentis un instant tes pas dans les allées de ce jardin au printemps de la vie; les bourgeons en promesses de merveilles à éclore sont tes élèves, tes enfants peut-être ...

En franchissant l'étape du CO, ils se découvrent à la fois fleurs à soigner avec amour et savoir, et jardiniers de leur réussite! Et de gambader joyeusement, curieux ou sceptiques, convain­cus ou prudents, sur les chemins de ce jardin où la nourriture à rechercher chante vie, - tiens! Vie - vit a - vitamines! Nature, joie de vivre, équilibre, parfums, saveurs, couleurs, santé ...

«Ton corps est une maison à construire»

Au pays des métamorphoses, bourgeon - enfant - adolescent, apprenti de la vie devient maçon, bâtisseur - responsable de son corps -maison.

Ah! Il s'y plaît moins, ton rejeton! Tous ces noms savants, ces éléments, ces nutriments! Tant de briques-protéines et de ciment-sel minéraux! L'eau de source? Indispensable. Mais encore ...

RÉSONANCES - MAI 1992

Il oublie, bien sûr - c'est si petit - une once d'oligo-élé­ments pour l'équilibre de son jeune corps qui croît, exubé­rant et vulnérable, jeune flèche tendue en frémissement d'envol!

«Mais où puises-tu donc tant d'énergie, t'en souviens-tu dis?

Oui, c'est lourd tous ces lipides, tu as raison. Un filet d'huile dans la salade, un peu de beurre sur tes tartines, sois vigilant, c'est gras, c'est vrai,

mais nécessaire; point trop n'en faut!

Croque la noisette de temps en temps! Au chocolat? Et pour­quoi pas?

Tant d'énergie! Oh! Oui je sais, tu penses sucre, je dis glucides, pain, pomme de terre, riz et châtaignes ... hydrates de carbone généreux, garants de ta force et de ton endurance.

Et toutes ces fibres qui te nettoient; indispensables, ne l'oublie pas!»

«Mais le plaisir, Madame? Gâteau glacé, bonbon sucré?»

«Le plaisir bien sûr petite futée, c'est ton chewing-gum qui te l'a soufflé? ... Le plaisir, c'est sûr, mais le plaisir de manger VNANT. Nous sommes faits de ce que nous mangeons.»

Ami lecteur, elle a raison la mutine gourmande: plaisir des yeux, du nez, du goût. Et du partage!

L'acte de manger est un hymne à la vie. Ton enfant l'apprend, cet acte conscient, et la gratitude aussi, dans la convivialité, la bonne humeur et la connivence d'un SAVOIR ESSENTIEL pour la vie, acquis!

Marie-Thérèse Schmid enseignante EF

CO Martigny

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Le bois au Cycle d'orientation

Programmé en 2' année du c.a., le tra­vail du bois s'adresse aux jeunes dès leur 13' année et répond à leur besoin naturel d'activité. Etant une matière difficile à travailler le bois est très attrayant et plus viril que le papier et le carton de la 1re année.

Valeurs éducatives Cette matière vivante, pleine de défauts, de pièges demande à être traitée comme telle, avec tact, compréhension, respect, ce que les élèves comprennent très vite. Le travail du bois est une technique éducative. Il développe l'habileté de la main, la précision du geste, l'esprit méthodique, le sens de la responsabilité l'imagination créatrice, le sens esthé: tique. Il n'admet pas l'erreur car il n'y a aucune possibilité de rattrapage sans refaire la pièce.

Méthode de travail L'atelier de bois est équipé pour 12 élèves au maximum. Chaque enfant a son établi et un excellent outillage indi­viduel auquel s'ajoute un outillage col­lectif plus sophistiqué. Chaque élève a à sa disposition le dessin exact de l'objet avec les cotes et la marche à suivre, les opérations de travail devant se dérouler obligatoirement dans un ordre donné. L'atelier des machines, en général indé­pendant et attenant, est là pour secon­der le maître et l'aider à débiter le bois.

Outillage, utilisation, entretien

Par un enseignement précis, l'élève apprend à tenir, à manier, à conduire

r

RÉSONANCES· MAl 1992

tous les outils (scies, rabots, marteaux, maillets, serre-joints etc.)

L'entretien incombe aussi à l'élève car chaque objet étant numéroté, il utilise «son» outil. Ille règle, le nettoie, le pose délicatement et le range toujours dans la panoplie réservée à cet effet.

Procédés de travail

Malgré l'importance accrue de la machi­ne dans toutes les professions du bois, l'élève utilise tous les procédés du tra­vail à la main.

Les différents procédés sont: 1. Le corroyage du bois 2. Le traçage - munir les pièces de repères - relever les traits d'éxécutions et

appliquer l'emploi des outils pour telle ou telle opération à exécuter sur chaque pièce.

3. Les assemblages L'élève apprend à utiliser les clous, les vis, les tourillons, la colle, à entailler et rainurer, à confectionner tenons et mor­taises.

4. Les finitions avec retouches, ponça-ge, teinture, vernissage

Après la confection de son objet, il peut déjà se familiariser avec la sculpture pour décorer sa pièce.

Objectifs Si les objectifs généraux peuvent se résumer à éveiller l'imagination de l'élève et lui donner le sens de l'organi­sation, le goût du travail bien fait, à développer les facultés (oeil-main), à perfectionner, à valoriser l'élève, les objectifs du bois, plus précisément, visent à consolider et développer les techniques apprises en 1ère année en y ajoutant la mesure précise, la lecture d'un plan, la connaissance des outils avec leur maniement, l'identification des essences, l'utilisation des produits, le rangement et la mise en place et surtout le respect de la pièce.

Roland Guex-Crosier CO Martigny

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Nous vous offrons un site privilégié au cœur des montagnes valaisannes et notre zoo est un véritable jardin en forêt qui mettra vos élèves en contact direct avec les représentants de notre faune alpine.

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RÉSONANCES . MAI 1992

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Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

«P. 221 et JD le caïd»

Il était une ,fois une école qui décida d'intégrer les gestes utiles ?e tous les Jours dans son programme scolaire, Voilà une noble mtent~on d'initier les jeunes à l'indépendance, à la vie d'adulte, Les memes chances seraient données aux filles et aux garçons Cui~ine, alimentatio~, rep~ssage, lavage, nettoyage", tant d~ notlOns nouvelles qUl allaient concurrencer ou équilibrer les branches d,ites e~sentielles ou ~héoriques, On en parlait beau­co~p: o~ defendalt" a.rgumen~alt, critiquait, ironisait ou soute­~a~t sUlvap~ les oplm,ons, PUlS les idées passèrent dans la réa­I~!e, et VOlCl pourquoI ,~n ma~in de février, JD le caïd partit à 1 eco,le avec tout ce qu 11 fallait pour préparer un régal pour sa famIlle,

JD ,avait une J?aman et un papa qui travaillaient et deux petltes sœurs b~en gou~'~an~es, La veille au soir, après l'école, le foot, I~s d~vOlrs, la tele et Juste avant de se coucher, il prépa­ra conscIencIeusement son sac d'école. «Cuisine: pâtes 400 g, Jambon 20~ g, d~ux œufs 120 g, 1 dl de crème 100 g, fromage ~50 g, plat. a. gratm 1 kg 200, bac pour la sauce à salade 420 g, Ime de ~Uls~ne 1 kg, allemand 1 kg 200, maths 950 g, français 890 g, hIstoIre 800 g, gym 1 kg 600, trousse cahiers blocs sac:" total 10 ~g 5~0!". Ah si j'étais Musclor!» 'soupira-t.il et il se Jeta, son dlademe sonore sur la tête dans les bras de Morphée. '

L'él.ectronique le révei,IIa. JD se leva, sauta dans ses jeans et enfila son sweater nOlr. Après un semblant d'ablutions et un

soin particulier donné au pseudo-flou de sa crinière il avala un bâton aux céréales et un jus d'orange. '

L'arrêt du bus était à 10 minutes de chez lui' le temps idéal pour se réveiller en douceur, Puis c'était le car' les copains les derniers devoirs .copiés à la hâte et bientôt le gong et le début des cours. Les VOIX comme le jour s'éclaircissaient de minute en minute". C'était reparti pour un nouveau tour de manège une nouvelle journée scolaire. '

Mais ce)our n'était pas tout à fait un jour comme les autres". non, ~uJourd'hui il avait le cours de cuisine, il allait faire du tra~aIl concret, qui serait aussi apprécié concrètement à la maIson .. ~es peti~es sœurs. critiques, le papa affamé et la maman fIere de IUl, tous allaient pouvoir savourer SON repas.

11 élèves". 11 familles mangeraient donc ce soir des pâtes à la carbonar,a et ~ne salade de sai~on. ~2 familles". n'oublions pas celle.de 1 enseIgnante! Pour arr.lVer a ses fins l'enseignante dis· posaIt de peu de temps: 100 mmutes au total. Alors voilà com­men~ elle s'y. prenait: les élèves savaient qu'en arrivant ils devaient sortir leurs marchandises du sac, lire attentivement la recette et préparer tous les ustensiles nécessaires. C'était une sorte d~ ri~uel ~ui permettai~ de gagner un temps considé­rable. Elle mtItulalt cela: orgamser sa surface de travail. En 5 ou 7 minutes c'ét,ait fait. ~nsuite les élèves se groupaient ~u~ou~' du bloc de dem?nstratlOn. Avec eux, l'enseignante véri­fiait SI tous les ustenslles et tous les ingrédients étaient bien prêts et à portée de main. Puis elle expliquait en détail la marche à suiv,re et le ~ourqu?i des choses. Pourquoi, par e~emple, les pa,tes ?e~alent cUlre, dans une grande quantité d. eau. Elle expl~qu~lt ega~ement 1 expression «porter à ébulli­tlon». Elle conseIllait aussI de beurrer le plat à gratin en atten­dant q~e l'e~u ~es p~tes chauffe. Afin d'être bien certaine que tout SOlt claIr, 1 enseignante demandait à l'un ou l'autre élève de répéter la marche à suivre. Cela nécessitait environ 1~ minutes. Pui~ c'était au tour des jeunes de jouer aux Glrardet et StuCkl en herbe. JD et ses camarades exécutaient tous ces gestes de façon tantôt hésitante, tantôt téméraire. La chaleur, les odeurs, les bruits et les mouvements étaient fort excitants, ils «préparaient la dînette» tout en sachant que ce n'était pas «pour du beurre».

RÉSONANCES - MAI 1992

r

Pen?a~t ce temps l'e~se~gnante ,contrôla~t, ~n~erpellait, expli­qU~lt a n~uveau ou aidait. 15 mmutes s'etaIent déjà écoulées. PUlS venaIt le moment de goûter les pâtes, elles devaient être «al dente»", pas évident! Ensuite il fallait préparer la sauce carbon~~'a: ~min~er, rissoler, faire r~venir, surveiller, déguster et rectifier 1 assaIsonnement". 20 mmutes plus tard on devait prépa~'er la sau.ce à salade". au séré". diététique, pardon! En0n 11 ne restait p~us que 25 minutes pour soigner la présen­tation, ranger les ahments, classer la vaisselle sale la laver la :anger, vérifier les inventa~res, balayer et noter les' ingrédie~ts a prendre pour le cours SUlvant. Une nouvelle course contre la montre débutait! Mais au gong la cuisine entière étincelait grâce à «l'huile de coude» de chacun et à la bonne collaboratio~ des élèves de la classe. L'enseignante pouvait recommencer avec un autre groupe".! JD trouvait ces cours «bath». Il disait: «'!but est différent en cuisine. Ici nous sommes debout, en classe nous sommes assis. La}rof est, plus souvent parmi nous que devant nous. Preparer, hacher, peler, couper, déguster décorer sont tant d:a?~ivités qui no~s changent de réciter, copier, écouter. La cui­Slmere est le pupitre, le cou~eau ou la spatule sont nos crayons, les casseroles et les terrmes remplacent les livres et les cahiers! C'est fabuleux! Tous les sens sont en éveil: le nez nous plonge dans le monde enivrant des odeurs et des fumets déli­cats". les yeux dans celui des formes et des couleurs". le palais vibre à mille et une sensations délicieuses.»

JD ~'était pas le s~ul à penser ainsi, beaucoup de copains et copmes partageaIent son avis. Les uns disaient: «Ici on

RÉSONANCES - MAI 1992

apprend aussi à bien ~'organiser, à travailler en commun, à co~parer les m~l:chandlses et les prix, à former notre goût et à SOIgner «le plaiSIr des yeux.» D'autres contraient en disant: «Oui, tout ceci .est bien joli, mais souvent c'est compliqué à tra~sporter et 11 faut affronter les moqueries des frères à la mal~on ou encor~ ~anger des repas ne correspondant pas à nos habltud~s; et pUlS 11 y chaque fois la vaisselle et le balayage ... » JD, avaIt réponse à tout et rétorquait: «Bien sûr les range· ~ents c:est moins drôle, mais nous sommes trois, voire quatre a les faI!'e; qua~t aux plats inhabituels, je dois dire que toute m~ famIlle, ne Jure plus que par mon 'l'iramisù, et mon père pretend meme que ma tarte au fromage est plus savoureuse que celle de maman ... » Telle Petit. Ch~peron rouge avec son panier d'osier, JD le caïd passa ensUlte d heure en heure et de cours en cours. Ce n'était pas,le loup qui le poursuivait, mais l'odeur alléchante des pâtes a la carbonara et la douce perspective d'un repas en famille. Il était maintenant 19 h, La table était mise, les serviettes nouées, les yeux des petites sœurs brillaient et un silence entrecoupé du c!iquet,is des fourchettes et d'onomatopées du genre: mmh". mam-mam". ah". emplissait le coin à manger. J~ le caïd,. en observa~t sa ramille l'air de rien, éprouvait le meme sentiment de satIsfactlOn que procure l'obtention d'un 6 en maths".

Manuela Thurre enseignante

PS. «P 221» est le numéro de la page à laquelle se trouve la recette des pâtes à la carbonara. (livre de cuisine «Croqu'menus»).

EXPOTM+EF Vernissage 5 juin 1992 à 18 h 30

au Collège Derborence à Conthey Invitation à tous!

Les c~~missions TM + EF de l'AVECO organisent une expOSItion de travaux d'élèves du 5 au 11 juin au C.O. de Copthey .. Pour la première fois un large éventail de ce qUl se fait dans les C.O. du Valais romand réuni en une seule exposition. Venez nombreux et pourquoi pas avec votre classe.

Commissions TM + EF

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Famille cherche

HOMME OU FEMME DE MÉNAGE capable d'entretenir et de repasser du linge

Tél. (025) 710 71 715 (heures des repas)

Savez-vous qu'un jeune (fille ou garçon) sortant du CO pourrait répondre à cette annonce?

En effet, grâce au cours d'économie familiale, il aurait les apti­tudes requises, puisque notre tâche consiste à lui faire décou­vrir l'entretien et le repassage du linge.

Les élèves arrivent parfois avec des a priori négatifs. Il faut donc leur démontrer et leur rappeler que ces activités, peu gra­tifiantes, sont le labeur hebdomadaire ou même quotidien de leurs mamans.

PÉDAGOGIE

AMÉNAGEMENTS

JEUX ÉDUCATIFS

ÉDUCATION PHYSIQUE

- ACTIVITÉS MANUELLES

Ce sont plus de 1000 références que vous trouverez chez:

SOLA-DIDACT Finettes 54 - 1920 Martigny

Tél. (026) 22 54 64 Fax (026) 22 02 48

Pratique et théorie doivent donc se compléter pour convaincre les élèves de prendre en charge leurs affaires personnelles (vêtements, chaussures, linge de lit).

Utiliser pour la première fois un fer à repasser, une calandre ou une presse peut être amusant.

RÉSONANCES · MAl 1992

T

Trier le linge, se servir d'un lave-linge ou d'un sèche-linge, net­toyer des chaussures, tous ces petits travaux deviennent fami­liers aux élèves. En fin de programme, les révisions de lavage, d'utilisation du lave-linge sous forme de batik passent très bien et sont très appréciées par les élèves (foulard, T-shirt, chemises, nappes, serviettes ... ).

Petit à petit, ces acquis deviennent des habitudes qui leur per­mettent de développer des notions d'organisation, d'utilisation rationnelle du matériel et d'interpréter les étiquettes d'entre­tien et de composition des tissus

RÉSONANCES . MAl 1992

Corinne Lugon CO Monthey

Florian Ca illet-Bois, 3' CO Monthey

" 1

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

L'atelier métal

Il est souvent vu comme un lieu austère, pas engageant du tout; un lieu aux murs noircis par la fumée de la forge, avec un coin peinture, (noir évidemment), et d'où l'on ressort toujours un peu mâchuré: une salle où les «explo­sions» des chalumeaux sont monnaie courante. Un antre à produits toxiques: station de galvanoplastie, bacs d'acides divers et leurs vapeurs nocives. L'atelier métal c'est tout cela et plus encore, pourtant ceux qui y ont travaillé et qui ont exposé leur visage à la chaleur du charbon, ont pris un tel plaisir à marteler le fer rougi qu'ils ont découvert que c'était aussi

Un lieu mythique

FER Il était laid, disgracieux, difforme, boi­teux, hideux ... Héphaïstos! Et du fond de son troisième sous-sol, il pouvait cracher au ciel sa colère de lave brûlante. Mais il était aussi et surtout habile, adroit, ingénieux, imaginatif et créatif... Héphaïstos, le divin armurier, qui réus­sit à quitter les souterrains de l'Etna pour se voir accorder un atelier sur le Mont Olympe. Et là, il construisit aux dieux de fas­tueux palais. Aux déesses il offrit des joyaux somp-

tueux sertis dans le fer qu'il avait tra­vaillé. Et puis. Surtout. Il créa la femme. La première femme. L'Eve de la Mythologie. La ravissante Pandore. La Pandore de «tous les dons». Celle de la fameuse boîte qu'on n'aurait jamais dû ouvrir. Et s'il façonna cette divine créature, c'était sur l'ordre de Zeus qui voulait punir Celui qui s'était montré !'«Ami des Hommes»: Prométhée. Son nom signifie «qui réfléchit avant». Alors, tout bien réfléchi, nous lui devons une fière chandelle à ce Prométhée qui, malgré les menaces de Zeus, a dérobé le feu dans la forge d'Héphaïstos pour l'offrir aux mortels. A ce Prométhée qui

apprit aux hommes les techniques de la métallurgie et les arcanes de la ferron­nerie d'art. Mais si nous lui devons une fière chan­delle, à Prométhée, aussi bien qu'à Héphaïstos d'ailleurs, nous ne manque­rons pas de brûler un cierge au pied de la statue de Zeus afin qu'il nous épargne les foudres de sa colère. Et ces trois bougies, nous les placerons sur un superbe chandelier. Celui-là même que nous pouvons créer avec nos élèves, une fois que ceux-ci ont dompté le fer et apprivoisé le feu.

Le XX, siècle tire ses dernières car­touches et harcèle l'homme moderne de ses banderilles bureautiques, technolo­giques et informatiques.

RÉSONANCES - MAI 1992

Il faut produire plus pour gagner davan­tage et gagner plus pour produire davantage. Pour quoi? La raison l'emporte. Est-ce bien raison­nable?

Alors, même s'il fallait, à l'instar de Prométhée, s'attirer la foudre d'un Zeus

RÉSONANCES - MAI 1992

fulminant, tonnant et tonitruant, n'ayons pas peur de freiner quelque peu, voire d'enrayer ce mécanisme qui nous dévore.

N'hésitons pas à ouvrir la fenêtre de notre intuition. Apprenons à l'élève le langage du corps. Le chant de la main.

Et pour cela, sans vouloir jouer sur les mots, fournissons-lui l'occasion de croi­ser le fer. De croiser le fer avec ... le fer, c'est-à-dire de se battre au corps-à-corps avec la matière. Et surtout de croiser le fer avec lui­même, c'est-à-dire d'éprouver sa patien­ce, d'aiguiser sa dextérité, de recon­naître ses limites et d'apprécier son hon­nêteté, car on ne triche pas à ce jeu-là.

Apprenons à l'élève à chercher, à trou­ver, à se chercher, à se trouver, et pour­quoi pas à se retrouver dans un équi­libre qui lui permettra de réaliser son «petit chef-d'œuvre» au feu de l'inspira­tion, dans le chant de la scie et sous la percussion des marteaux.

Alexis Giroud Fernand Corthay

CO Bagnes

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

L'influence des activités artistiques, créatrices, manuelles, sur l'éducation

La pratique des activités artistiques, par l'utilisation du bois, du métal, de la terre, du dessin, de la musique, du théâtre, dans le cadre de l'enseigne­ment, a pour but, de provoquer l'éveil de la sensibilité, de permettre la découverte d'une identité individuelle et de faire prendre conscience à l'élève de ses propres qualités humaines. Faut-il encore préciser qu'il ne s'agit ni de former des artistes encore moins des artisans. L'infrastructure mise à la disposition pour la pratique de ces branches est très bonne mais le manque de remise en question et le peu d'intérêt que l'on accorde à cette partie de l'enseignement sont inquiétants. Est-il raisonnable de planifier l'avenir de nos enfants en nous basant unique­ment sur des prévisions économiques et politiques qui la plupart du temps s'avè­rent fausses? Nous avons formé passa­blement de jeunes qui n'ont pas trouvé un rôle à jouer dans cette société et qui fuient leurs angoisses en se réfugiant dans des nuages de poudre blanche. Le chômage augmente de façon irréver­sible. Il me paraît difficile de parler de qualité de vie, si dans cette société, je ne suis qu'un numéro, si parce que je doute du rôle que je peux y jouer, je laisse aux autres le soin de décider à ma place. Le temps n'est-il pas venu de penser à élever le niveau de la qualité de vie plu­tôt que le niveau de vie? Ne vaudrait-il pas mieux, en mettant encore plus d'énergie, préparer nos

Céramique, J.-J. Putallaz, CO Derborence, détail

jeunes en essayant de leur faire décou­vrir à travers l'enseignement en général, leurs qualités propres, de passer plus de temps avec eux, à la recherche de leur future passion, plutôt que de les former avec des temps de retard dans des voies pour un avenir qui nous surprend chaque jour? Dans les structures actuelles de l'ensei­gnement, toutes les disciplines peuvent favoriser la découverte des aspirations profondes de l'élève, mais particulière­ment les activités culturelles. Apprendre à respecter l'autre pour ses propres qualités humaines plutôt que le situer définitivement par rapport aux normes établies. Laisser s'exprimer l'élève dans un espace où il sait qu'il peut être lui-même.

Les activités culturelles représentent cet espace qui peut faire prendre conscience de ce qu'est la qualité de vie.

Jean-Jacques Putallaz, artiste, Sion

en cours journaliers - programmes de 3-4 ans

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RÉSONANCES - MAI 1992

La vannerie au CO

Parmi toutes les techniques enseignées aux élèves de première année du cycle d'orientation (céramique, cuir, cartonnage ... ), il en est une sur laquelle le temps semble ne pas avoir d'emprise: la vannerie ou travail du rotin.

Cette discipline ancienne qui nous est connue depuis Moïse (berceau de joncs tressés) a participé à .travers tous les âges à la vie quotidienne du travailleur, de la ménagère et de l'enfant.

Malgré l'apparition et la découverte de nouvelles matières, nous trouvons encore des objets usuels, décoratifs, jouets, et même des meubles en rotin créant une ambiance de calme et de repos ( salon, coin lecture ou terrasse de jardin).

Mais le fait de trouver ces objets sur le marché ne doit pas vous inciter à penser qu'ils peuvent être réalisés par nos élèves de première année.

Pourquoi la vannerie La vannerie est toujours enseignée à l'école car elle présente plusieurs avantages éducatifs:

- Outre le fait qu'elle développe l'habileté manuelle (tant de la main droite que de la gauche) et la précision du mouve­ment, elle apporte aux élèves le sens de l'esthétique (par les couleurs, la forme et les proportions de la pièce). L'enfant ne reçoit que la ligne générale et la manière de travailler.

- Cette discipline permet également l'approche d'une autre technique, à savoir: la pyrogravure.

En effet, si l'élève n'affectionne pas particulièreme~t la vanne­rie dite «pleine» où le travail de ligature et de partage ne sont pas des plus aisés, il apprécie plus les objets avec fond en bois. Et c'est là qu'intervient la pyrogravure (procédé de décoration qui consiste à dessiner un motif au moyen d'un pointe chauf­fante). Le maître pourra présenter aux élèves des travaux alliant ces deux techniques et obtiendra de leur part des réali­sations différentes et beaucoup plus de pièces originales. Exemple: horloge bois + rotin + pyrogravure.

- Autre avantage du rotin, son coût tout à fait abordable et le peu d'outillage qu'il requiert.

RÉSONANCES - MAI 1992

- Bien que l'osier soit plus solide et peut-être meilleur mar­ché à l'achat, ce travail n'est pas envisageable à l'école. Cette technique nécessite trop de temps de trempage, une certaine force et beaucoup de place du fait qu'on travaille en «crocane» (ajout d'osier entre chaque montant) tandis que le rotin présente l'avantage d'être plus souple, plus long et n'empêche pas le dit travail en «crocane». Le travail du rotin permet également à nos élèves de langue étrangère de créer une pièce de leurs propres mains malgré le handicap de la langue. (Une bonne observation lors de la démonstration du maître a autant de valeur qu'une longue explication.)

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

- Et puis pour tous les élèves, quelle que soit la matière enseignée, il est possible de doubler le plaisir de posséder un bel objet par celui de l'avoir fait entièrement. Inculquer à l'enfant le goût du travail bien fait appartient au maître. Le but final n'est pas de produire le plus grand nombre de pièces, mais bien d'amener l'enfant à créer une pièce origi­nale et à en être fier.

Origine du rotin Le rotin ou rotang appartient à la famille des palmiers grim­pants ou palmiers-lianes qui croissent dans la zone tropicale de l'Océan Pacifique. Ces lianes très souples peuvent atteindre 150 mètres de long. Les principaux fournisseurs sont Bornéo,

Java et Sumatra. Après avoir fait l'objet de préparation, le rotin nous parvient en bottes. Le rotin se présente sous plusieurs formes: - la liane revêtue de son écorce est rarement employée si ce

n'est en usine pour la fabrication de meubles; - la moelle est la liane débarrassée de son écorce et passée

dans des filières qui la divisent en longs brins à section ronde (diamètre de 1 millimètre à 10, 12 millimètres);

- l'éclisse avec un côté plat de l'autre légèrement bombé; la canne, qui est de même forme que l'éclisse mais pour­vue de son écorce vernie, utilisée pour le cannage des chaises.

Charles-Henri Zambaz CO Conthey

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Le saviez-vous Formation requise pour l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation (dispositions du 19 juin 1979)

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Vu les atricles 74, 83 et 85 de la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruc­tion publique: Vu les articles 2, 3 et 4 du règlement du 20 juin 1963 concernant les conditions d'engagement du personnel enseignant des écoles pri­maires et secondaires: Vu la demande de la section des maîtres de travaux manuels de l'AECOB de préciser leur statut d'enseignant et les exigences pour l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation,

déc ide:

Art. 1 Formation initiale

Les candidats à l'enseignement des travaux manuels dans les écoles valaisannes du cycle d'orientation doivent être détenteurs d'une maturité pédagogique valaisanne (formation de base) ou justifier d'une formation équivalente et avoir préalablement exercé une acti­vité scolaire de deux ans au moins.

Art. 2 Spécialisation

En plus de cette formation initiale, ils sont astreints à 15 semaines de spécialisation dans les techniques suivantes: - 3 semaines cartonnage - 2 semaines vannerie, travail de rotin - 4 semaines bois - 4 semaines métal - 2 semaines dessin technique

Formation complémentaire A titre de formation complémentaire équivalente à 5 semaines, ils ont la possibilité d'opter entre les techniques suivantes:

modelage mosaïque rotin sérigraphie

- sculpture sur bois sérigraphie bijouterie macramé

- émaux marqueterie tissage pyrogravure technique d'impression modèles réduits

- batik traitement de surfaces

Art. 4 Obtention du diplôme

Au terme des 20 semaines de formation ressortant des articles 2 et 3 ci-devant, les maîtres ayant enseigné avec succès dans les classes du cycle d'orientation peuvent présenter au Département de l'ins­truction publique une requête accompagnée du préavis de l'inspec­teur pour l'obtention du diplôme de maître de travaux manuels.

Art. 5 Délai de formation spécifique

Tous les candidats n'ayant pas terminé leur formation spécifique au moment de leur engagement devront l'achever dans les 5 années qui suivent.

Art. 6 Cas particuliers

Les candidats de formation professionnelle, possédant un diplôme d'école professionnelle supérieure, de technicien, d'ingénieur, un maîtrise fédérale ou un titre équivalent, sont astreints aux mêmes exigences quant au nombre de cours. La technique de base dans laquelle ils ont été formés peut être reconnue pal' le Département de l'instruction publique. Une formation pédagogique sera alors exi-

1~'surplus, le Département de l'instruction publique, pour tenir compte des capacités spéciales, de plusieurs années d'expérience et de service, peut accorder des situations acquises.

Art.7 Voie de recours

Tout litige pouvant survenir dans l'interprétation de la présente décision est du ressort du Chef du Département de l'instruction publique, sous réserve de recours au Conseil d'Etat qui statue défi­nitivement.

Art. 8 Entrée en vigueur

Les présentes dispositions entrent en vigueur au début de l'année scolaire 1979/1980.

Le chef du Département de l'instruction publique A. Zufferey

Cette formation peut être suivie par la fréquentation de cours: - cantonaux: organisation DIP - intercantonaux: organisation DIP romands - fédéraux: organisation Société suisse de travail manuel et de réforme scolaire.

Il s'agit d'une formation à emploi puisque tous ces cours se déroulent pendant les vacances. La commission TM de l'AVE CO est préoccupée par le manque de maîtres actuellement en formation. Si vous êtes intéressés par cette formation, faites le premier pas. Informez-vous!

RÉSONANCES· MAI 1992

Commission TM AVECO Cyrille Philippoz

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Logo réalisé pal' Jovanic Stanislas du CO Goubing

Dans le cadre de l'exposition «Pleine forme» organisée à Sierre en novembre dernier, les enseignantes en économie familiale ont invité les visiteurs à se poser la question:

ALIMENTATION·PLAISIR ALIMENTATION· SANTÉ

EST·CE POSSIBLE? Notre réflexion s'est développée sur trois axes:

1. Revaloriser les aliments naturels, de base, parfois

dédaignés

Produits laitiers, fruits et légumes, céréales et légumineuses constituent la base alimentaire de nombreuses popula­tions.

A travers une présentation riche, haute en couleurs de ces divers groupes nous avons voulu suggérer des idées de choix, de variété, de plaisir:

Un assortiment de fromages accompa­gné d'une gamme de pains divers, rehaussé de poires, raisins, noix ou châ­taignes représente une mini-fête pour le regard et les papilles.

Vous êtes-vous déjà laissé surprendre par l'éventail de couleurs, de formes des légumineuses, par la brillance de leurs graines? .

Avez-vous goûté le plaisir de trouver des saveurs nouvelles, différentes aux plats les plus simples en jouant avec les fines herbes et les épices?

. RÉSONANCES - MAI 1992

2. Poser un regard critique sur les limonades,

les friandises et les «en· cas»

Vite avalés ces aliments remplacent par­fois un repas ou meublent pauses et soi­rées TV.

Leur présentation moderne, colorée, leurs arômes recèlent un piège: celui des graisses et des sucres cachés.

Savez-vous qu'en buvant 3 dl de limona­de vous absorbez l'équivalent de 7 mor­ceaux de sucre et qu'en mangeant un croissant vous avalez 2 cuillères à soupe d'huile?

Nous avons proposé ainsi à la réflexion du public une quinzaine d'aliments gras tels que salami, chips ou sucrés: flan, barre chocolatée .. . avec, pour chacun, son équivalence en sucre ou en graisse.

Cette présentation éloquente a suscité étonnement, humour, dialogue.

RÉSONANCES - MAI 1992

3. Redécouvrir

Des brochures et un concours ont attiré l'attention sur l'accroissement du bien­être physique et psychique ainsi que du rendement scolaire et professionnel apportés par un petit-déjeûner complet ou un souper équilibré.

Si manger est fournir à son organisme le combustible dont il a besoin pour fonc­tionnei'; l'acte de se nourrir consiste à:

se sentir responsable de son équi­libre en gérant les notions de santé­plaisir-simplicité-créativité-temps;

- s'ouvrir aux couleurs, aux formes, aux saveurs et à devenir inventif.

Pour nous, Alimentation-plaisir et Alimentation-santé c'est possible!

le petit·déjeûner et le souper Thérèse Gerber Cécile Genoud

enseignantes EF CO Sierre

Souvent fatigue et stress conduisent à réduire ces deux repas à leur plus simple expression, voire à les supprimer.

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Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

En l'année du Seigneur 1792 et le jour deuxième du mois de may - Pal' devant Je notaire soussigné -Mme veuve Emilien Dutonneau, laquelle de pure et libre volonté confesse pour la Confrérie du St-Esprit vouloir payer en paix à la fon­dation de l'école la somme de cent cin­quante écus, ainsi que le tiers de son bénéfice annuel à perpétuité pour assu­rer la bonne marche de la dite école.

«[La] confrérie dite du St-Esprit a quelques minces revenus; autrefois, nos ancêtres dans leur simplicité épuisaient toutes ces rentes dans trois jours d'abon­dantes aubaines lors des fêtes de la Pentecôte; quelques gens censés trouvè­rent que c'était un abus et qu'il valait mieux doter une école avec ces fonds. l

"

Pour acquérir la jouissance à perpétuité de cette somme en faveur de l'école,

Status parochiae

régent et paroissiens devront se confor­mer à ce qui suit.

Le régent «Il dispensera un enseignement attrayant et il se gardera de demander aux élèves un travail au-dessus de leur force et de leur âge; il ne leur communi­quera pas des connaissances compli­quées, car il arrive souvent que les meilleures dispositions dégénèrent en une sorte d'hébétude lorsqu'elles sont forcées chez des enfants élevés comme dans une serre" (1826).2

Il veillera à ce que les élèves l'amènent dans leur foyer des objets finis dont l'uti­lité relèvera d'un usage quotidien, mais les dits objets devront plaire à l'œil, ainsi le travail ménager n'en sera que plus gratifiant.

Il devra consacrer chaque sept ans une année de travail auprès de maîtres-arti­sans reconnus, même au-delà des fron­tières si nécessaire. La Confrérie du St­Esprit prend en charge la nourriture, le transport et l'hébergement du régent.

Il sera attentif à la sauvegarde du patri­moine collectif de sa région (fontaines, croix, chapelles, chapelet tes, reposoirs et objets s'y rattachant) et mettra tout en œuvre pour le mettre en valeur.

Afin d'économiser l'argent de la Confrérie du St-Esprit il organisera la construction de l'école, il disposera et arrangera les salles scolaires et son habitation selon sa convenue.

Le régent pourvoira à l'entretien et la réfection des biens publics (chottes d'alpage, mayens de la cure, bisses ... ); ces travaux seront effectués par ses élèves, sous sa responsabilité et ils don­neront lieu à un enseignement pratique et utile à la communauté.

Pour honorer le respect que sa fonction lui donne, le régent devra participer à des sociétés locales et sera partie pre­nante dans les décisions (consort ages d'alpages, de bisses, de moulins, de ges­tion des fonds scolaires, poste de mar­guiller, conseil de fabrique, conseil com­munal voire Grand Conseil).

Il cultivera le sens de la conservation avec toutes les familles du village, se tiendra au courant des difficultés de chacun et prodiguera gratuitement ses conseils.

RÉSONANCES . MAl 1992

.....

Engagement de la Confrérie du St·Esprit envers le régent

Pour récompenser ses services de Maître d'école, le nommé que la Confrérie du St-Esprit a choisi, jouira et percevra pour appointements annuels:

- habitation dans le bâtiment scolaire, - force céréales pour suffire à son pain

quotidien, - bois d'affouage nécessaire,

droit au quart du raisin de la vigne de la Confrérie de St-Esprit,

- droit au tiers du porc de la Confrérie lors la boucherie annuelle,

- deux batz par élève et par campagne scolaire.

On lui paiera en outre:

pour un ABC écrit à la main 1 batz 1/5

- pour un catéchisme écrit à la main 3 batz

- pour un procès-verbal du conseil communal 1 batz

- pour réparer la roue du moulin quand il y a lieu 4 batz pour toute nouveauté qui faciliterait le travail quotidien 6 batz

«Le procureur sera tenu de payer le régent aussitôt qu'il aura fini le temps de l'école, afin que par le retard qu'~l mettrait à le satisfaire, l'école ne soit pas tenue de supporter les frais causés par sa négligence." 3

Les appointements du régent seront adaptés au prix du pain et du sel systé­matiquement à chaque campagne sco­laire.

Le 1/13 du revenu de la campagne sco­laire sera alloué sans faute le jour de la

RÉSONANCES· MAI 1992

saint Martin en prévision de ses vieux jours.

De façon à conserver un climat propice à l'éducation, toute personne ayant atteint l'âge adulte se gardera de dénigrer le régent en présence des enfants du vil­lage.

Afin que le régent ne se dissipe trop dans ses devoirs, que son emploi soit mieux respecter et que son école soit établie avec plus d'honneur, nous lui défendrons de faire valoir ses ruraux pal' lui-même, excepté vignes, vergers et jardins qui lui sont nécessaires P?ur l'équilibre de son corps et de son espnt.

Dont acte, fait et passé à Burinfuté au domicile de feu le procureur de la Confrérie du St-Esprit, en présence de M. l'abbé Moll, représentant la paroisse, M. Barthélémy de Lapipe, vice-prési­dent, représentant la commune, Mme le procureur de la Confrérie du St-Esprit

ci-dessus nommée, et, Messieurs Jean Lalune, voiturier, Alexis Rosé, vigneron­encaveur, tous deux témoins requis.

Pour foi de quoi je me signe Manu Scribe\ notaire public.

La veuve de feu le procureur de la Confrérie du St-Esprit, Mme Marie­Légère Dutonneau, ne sachant écrire appose sa marque domestique.

v Pour légalisation de la marque domes­tique ci-dessus posée en ma présence,

Barthélémy de Lapipe, vice-président, forestier

Suivent les signatures des témoins.

1 Enquête valaisanne de 1826, adressée aux com­munes sur l'état de leurs écoles et proposée par le Conseil d'Etat. 2 Boucard Louis, S.M., L'école primaire valaisan­ne, 1938, St-Maurice, p. 86. J Boucard Louis, S.M., L'école primaire valaisan­ne, 1938, St-Maurice. l Il faut lire en réalité "Emmanuel Praz», uto­piste!

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Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

RÉDUIRE

@~ RÉUTIUSER

Protéger l'environnement Mincir la poubelle Payer MOINS ...

Les cours de cuisine du CO sont le milieu rêvé pour l'éducation à la protection de l'environnement. Chaque recette nous donne l'occasion de faire un triage des déchets parfait. Exemple:

.... déchets légumes déchets fruits

Râgout de bœuf aux champignons Yoghourt aux fruits

--------~ ~ papier boucherie couvercle yoghourt

citron gobelet

to'fte métal év. verre yoghourt

~~ f] e @J(1 En sensibilisant les élèves et les collègues, ne pourrions-nous pas aider nos autorités à mieux gérer les montagnes de déchets.

Un ensemble de bennes, métaux, papier, piles, huiles, verre a été expérimenté dans quelques communes valaisannes. Un compost communal ou de quartier fonctionne à divers endroits du canton. Le service de l'Environnement de l'Etat du Valais fait un immense effort pour informer par:

Echo Bulletin

- Brochure compost

Cours de perfectionnement

Les élèves ne sont-ils pas les meilleurs diffuseurs d'idées nouvelles. Utilisons leur influence pour véhiculer la notion "Mincir la poubelle». C'est pourquoi des actions "Protection de l'environnement» doivent être entreprises par toutes les classes d'un même centre scolaire afin que la masse puisse faire pression sur les familles et ainsi améliorer la qualité de vie d'une région.

Adresse:

Service de la protection de l'Environnement Chargé de l'Information

Place des Cèdres 1950 SION

Tél. 027/21.68.22

.....

Photos cours parascolaire CO Savièse Jacques Devanthéry ens . Valentin Debons 2' CO Gilles Dubuis 2' CO

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ALLEMAND - ANGLAIS - FRANÇAIS ITALIEN - ESPAGNOL - RUSSE JAPONAIS

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leçons particulières - professeurs de langue maternelle

Renseignements et inscriptions: Bh - 12h. 14 h - 20h.

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Avenue des Mayenneta S, 1950 SION

Collègues des classes enfantines, des classes primaires et du CO, unissons nos efforts pour sauvegarder la beauté de ce pays.

Maria Mounir Anita BUl'l'in

enseignantes EF CO Savièse

Le bulletin «Echo» et la brochure «Compost» peuvent être commandés gra­tuitement au Service de la protection de l'Environnement, Place des Cèdres, 1950 Sion.

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Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Qu'en pensent les premiers intéressés?

Si les travaux manuels, l'économie familiale, les activités cul­tUl'elles et artistiques jouent un rôle évident pour les jeunes qui se destinent à une formation professionnelle - découverte par l'adolescent de ses goûts, de ses aptitudes, orientation des choix - ils n'en sont pas moins importants pour les étudiants comme facteurs d'équilibre tout au long de leur formation secondaire et même ensuite, à l'université, Les témoignages qui suivent plaident pour la complémentarité des disciplines dans l'enseignement, le rôle souvent détermi­nant des hobbies, l'aspect décisif d'un épanouissement de la personnalité grâce au développement harmonieux de toutes les aptitudes,

J'ai rencontré une trentaine de personnes: parents, jeunes en cours de formation ou engagés déjà dans une activité profes­sionnelle, professeurs, Voici quelques-unes de leurs observa­tions, des constats, des réponses, des questions aussi qui me paraissent enrichir ce dossier,

Paroles de parents Pour nos enfants, les activités manuelles et plus largement cul­tUl'elles ont joué un rôle déterminant dans la pOUl:suite de leurs études. Ils n'étaient pas de purs intellectuels si cela exis­te; ils avaient en somme besoin d'un antidote à la pression du scolaire. L'intérêt, la motivation pour les études exigent des plages compensatoires, des moments et des lieux de recharge. Chez nous ce furent les travaux manuels orientés vers un hobby pour l'un, vers la créativité chez les autres avec des dis­positions artistiques (dessin, chant) et grâce à cela des ouver­tures sociales.

A partir de cette meilleure connaissance d'eux-mêmes et de leurs goûts, ils ont envisagé par la suite leur avenir non pas en tenant compte avant tout du prestige de telle ou telle profes­sion, mais de l'épanouissement qu'elle pouvait leur apporter.

Naturellement les branches dites principales captent toute l'énergie des étudiants et exercent une forte pression psycholo­gique dès l'entrée au CO. Cela va jusqu'aux larmes parfois, au découragement. Les activités créatrices contribuent à détendre l'atmosphère, Elles peuvent se prolonger à la maison et repré­senter ainsi une mise à terre quotidienne, ce qui n'est pas le cas du ski, du football. Mais alors l'attitude des parents est importante pour un réel engagement dans les activités manuelles ou artistiques et l'économie familiale. Il faut que les jeunes sentent une attention des adultes, surtout au début lorsque les résultats ne sont pas forcément valorisants pal' eux­mêmes. C'est l'écoute qui stimule, c'est l'intérêt qui éveille. Le coup de pouce au bon moment peut être décisif, comme pour toute chose avec les adolescents.

Une mère Mon univers ça a été la famille. J'étais privilégiée, avec cinq enfants, je ne pouvais pas envisager un travail au dehors. Il y a

RÉSONANCES - MAI 1992

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des priorités. Même dans un appartement où l'on vit un peu à l'étroit, il y a une manière de s'organiser pour que chacun puis­se s'adonner à des activités de loisir. Quand on en comprend l'importance, on trouve des solutions. Un espace restreint obli: ge à un certain ordre, au respect mutuel. Et puis ces activités ont une dimension sociale, les copains, copines participent, la maison est ouverte. Cela peut amener quelques frictions mais pas ce qu'on appelle des problèmes.

Un professeur de travaux manuels Il est effectivement important que les parents s'intéressent aux activités manuelles de leurs jeunes. J'envisage de constituer un groupe parents-enfants de 10 à 12 personnes pour travailler en commun à des réalisations plus significatives, un surf, par exemple. J'en ai parlé en classe. Plusieurs sont impatients de vivre cette expérience,

Une jeune fille A quinze ans, j'ai choisi l'école normale plutôt que le collège parce que le côté artistique y est plus développé, ce qui donne une école plus humaine, une formation de base plus équili­brante. Cela m'a ouverte à d'autres aspirations. Je poursuis actuellement dans la musique et la danse.

Un père de trois garçons qui ont terminé leur collège, deux poursuivent lew's études

à l'université, le troisième à l'école normale. On voit pas mal de jeunes déracinés, désorientés au collège. Les échecs à l'université, lourds de conséquence car ils inter­viennent après vingt ans, sont souvent dus à un parcours diffi­cile durant les études secondaires. Certains arrivent à la matu­rité en état de manque sur le plan de leur épanouissement per­sonnel. Il y a quelque chose de desséchant dans l'investisse­ment intellectuel lorsque les autres dimensions de la personne sont mises en veilleuse. Le choc qui en résulte se manifeste après par une sorte de ras-le-bol qui oblige beaucoup de bache­liers à prendre une année sabbatique avant de s'engager pour la suite. Cet arrêt n'est pas un mal, mais il ne va pas sans risques et l'on devrait être attentif aux causes qui le rendent nécessaire. On trouverait certainement que le déséquilibre du plan d'études, où l'aspect intellectuel réduit toujours plus les autres aspirations, n'y est pas étranger.

Un étudiant qui se propose de poursuivre à l'école normale après sa maturité

On entend dire que l'école normale va être supprimée. Ce sera, pour tous les futurs enseignants, la maturité et deux ans de formation psycho-pédagogique. Cela signifie-t-il qu'on va renoncer, à l'école enfantine et primaire, aux activités manuelles, au développement artistique? Où les futurs maîtres recevront-ils la formation de base pour ces branches si impor­tantes? Le collège ne fait quasiment rien dans ce domaine.

Une universitaire en phase terminale Pour faire des études, il faut un solide équilibre. Certains le trouvent dans le sport, mais ce n'est pas à la portée de chacun.

RÉSONANCES - MAI 1992

Des ateliers artistiques au secondaire créeraient des intérêts, une diversion bienvenue. Cela donnerait un visage plus humain à nos collèges, à nos gymnases qui singent parfois un peu trop l'université.

Un doctorant

Il faut une passion pour aller au bout d'un parcours scolaire exigeant. Cette passion est souvent extérieure aux pro­grammes d'études, heureusement. Nous devons réussir à la fois nos études et notre épanouissement humain. Ceux qui sont doués pour les activités manuelles y trouvent un exutoire valo­risant et assez souvent quelques ressources pécuniaires non négligeables. Pour moi ce fut la musique, le chant choral. La préparation d'un programme ambitieux, les concerts, représen­tent aussi un grand investissement de temps et des tensions psychiques. Mais c'est toute une dimension de la personne qui trouve à s'exprimer ainsi. La découverte et l'approfondisse­ment des oeuvres musicales, les rencontres au cours des répéti­tions et avec le public sont des aspects complémentaires à l'engagement forcément individuel et souvent solitaire des études. Une passion équilibrante en somme.

Un jeune médecin Les activités manuelles - je pense à des tâches artisanales: charpenterie, peinture, bûcheronnage avec des professionnels, mais aux travaux ménagers aussi - procurent un défoulement

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Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

salutaire, une autonomie dans la gestion des contingences domestiques tout au long des études, sans compter quelques ressources bienvenues par l'indépendance qu'elles apportent lorsque la formation se prolonge jusqu'au-delà de la trentaine.

F',P@ On sent dans ces témoignages un hiatus entre la volonté de l'école de se montrer toujours plus efficace sur le plan des per­formances intellectuelles et l'aspiration des familles à un meilleur équilibre pour l'enfant, tiraillé entre son investisse­ment scolaire et ses besoins fondamentaux, entre réussite immédiate et épanouissement à long terme. Il y a disjonction de la personnalité chez beaucoup d'étudiants qui ne se sentent pas engagés avec tout leur être dans leur propre formation. Ils subissent trop souvent les contraintes scolaires alors que leurs intérêts, leurs motivations les requièrent ailleurs.

COURSES D'ÉCOLES 1992

Certes l'école ne peut ni ne doit assumer toutes les fonctions éducatives. Elle veillera cependant à ne pas entraver celles qui devraient s'épanouir en marge du strict programme scolaire.

On ne pourra jamais réduire complètement la distance entre les normes de l'école et les besoins individuels des enfants, des étudiants. Mais on évitera de laisser s'installer un fossé divi­sant en camps opposés ceux qui devraient travailler ensemble dans l'écoute, le respect, l'harmonie.

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RÉSONANCES - MAI 1992

... É c H a s

Eloge du désabusement Réaction à l'article de Jean·François Lovey, paru dans Résonances N° 7, mars 1992

On ne peut rester insensible aux propos d'un philosophe, notamment quand ces propos sont ceux d'un écrivain-philosophe, à la plume enchanteresse et à la pensée acérée.

Mais éblouir par les mots et les phrases, ce pour­rait être une subtile manière de cacher le creux de la pensée, comme .<l'écume peut cacher» ... le vague. Le discours de Jean-François Lovey, au contraire, ne recourt à la formule brillante et à la métaphore poétique que pour mettre en exergue la pertinence de ses analyses, ou l'éclat de ses doutes. En sceptique, il met en doute en effet les évi­dences, démonte les modes circéennes pour oser dire, s'il le faut, que le roi est nu, que le roi se trompe.

Les différentes mesures restrictives annoncées ou prises ne laissent aucun indifférent: associa­tions pédagogiques ou enseignants en particulier donnent de la voix pour que les décisions ne démantèlent pas l'Ecole. Cela est bon, cela est nécessaire, et il faudra argumenter sans cesse pour que cette institution dispose encore et tou­jours des crédits indispensables. Toutefois ...

Chasser les contradictions Les multiples réactions de la SRP, relayées par les sections cantonales et de districts, sont res­pectables. Mais peut-être que les discours fleuves et les «manifestations» organisées repo­sent sur des «a priori» qui empêchent certains d'intégrer pleinement le mouvement. En effet:

- nous voulons défendre une Ecole de qualité;

- nous voulons maintenir les progrès pédago-giques;

- nous ne voulons pas qu'on touche à l'ensei­gnement différencié;

- nous demandons à nos enfants de dessiner l'Ecole qu'ils aiment...

sans que l'on ait défini ce que ces thèses cachent comme principes incontournables.

RÉSONANCES - MAI 1992

Il a relevé les paradoxes de l'école, les injonc­tions contradictoires auxquelles elle est soumise; il a revendiqué le droit à la clairvoyance, souhai­té une école plus consistante, plus vigoureuse, plus profonde.

Je tenais à dire à Jean-François Lovey le plaisir intellectuel et esthétique que m'a procuré la lec­ture de son article, même si j'ai pu percevoir au travers de ses réflexions «lUt progressif glisse­ment de ses désirs vers la prescription, de ses souhaits vers l'ordre». On peut être philosophe, on n'en reste pas moins directeur d'une institu­tion de formation. Pour être constamment sou­mis à ce penchant, je n'en ferai par le moindre grief à Jean-François Lovey.

Il est en effet essentiel que l'enseignant soit le centre de gravité de la formation, que les propo­sitions de réforme soient examinées par lui à la lumière de sa pratique, des contraintes de sa

Point de vue Ne serait-ce pas confondre vœux et réalité, ne serait-ce pas prendre nos souhaits pour des réa­lisations déjà effectives. M. J.-F. Lovey, dans son «Eloge du désabusement» (Résonances, mars 1992), recensait fort justement quelques ambi­guïtés du discours pédagogique et des effets per­vers que cela générait avant de conclure: «Le temps est venu de ne plus seulement rêver, de ne plus soumettre l'école à des injonctions contradic­toires, de ne plus lui demander à la fois de démo­cratiser et de sélectionner, d'assurer la promotion de l'individu et la cohésion de la société.»

Du terrain de la pratique Ces dernières semaines, j'ai pu entendre plu­sieurs points de vue sur ces différents domaines, que ce soit lors de l'Assemblée extraordinaire des délégués SPVal, lors de la conférence remar­quable de Mm. L. Allal «Regard sur l'Evaluation formative» ou encore à la lecture des derniers numéros de «Résonances» ... Beaucoup de points de vue qui ... troublent mon esprit. Et je viens à me demander si, entre enseignants, il n'y aurait pas lieu d'instaurer des espaces de rencontres ' carrefours d'idées, débats contradictoires - dans un esprit de recherche appliquée, pour redéfinir valeurs et finalités de notre école. Car à partir d'une seule théorie énoncée ou d'un même docu-

réalité, des priorités de la formation. Il lui appartient d'être le porteur des utopies promet­teuses et nécessaires, mais il doit aussi «savoir raison garder». Recentrer les ambitions de l'école demeure cependant une tâche périlleuse; car à trop recen­trer, ne risque-t-on pas de revenir simplement à des pratiques périmées? Il m'a semblé lire en effet dans les lignes de Jean-François Lovey comme une réduction «milnérienne» de l'ensei­gnement à la stricte transmission et acquisition de savoirs au détriment de leur mise en œuvre, à ce que d'aucuns appellent des savoir-faire. En dépit de ce risque, la réflexion mérite d'être menée. Je remercie Jean-François Lovey de l'avoir suscitée.

Jacques Weiss Chef du Service de la Recherche

IRDP

ment édité, nous divergeons tellement dans la pratique qu'il devient difficile de retrouver trace de cohérence. J'illustrerai mon désarroi par trois exemples des plus récents: le discours ambigu tenu dans nos revendications d'enseignants, les illustrations d'une pratique d'évaluation forma­tive présentées après la conférence de Mme Allal, et l'utilisation du document GRAF (programmes romands pour les classes primaires) pour mesu­rer la réussite des apprentissages (Résonances avril 1992).

Pour mieux différencier Les expériences antérieures, ou même ma résis­tance active à la mode de l'enseignement puéro­centrique, et surtout les 4 dernières années d'activités en appuis pédagogiques me suggèrent ces quelques questions. N'est-il pas vain de vou· loir réinventer des procédés pédagogiques que d'autres ont explorés avant nous déjà? N'est-il pas peu réaliste de croire à une amélioration du système éducatif par l'instauration de nouvelles méthodologies de discipline élaborées pour un élève «standard»? N'est-il pas utopique de vou· loir venir en aide aux handicapés scolaires d'aujourd'hui par la seule modification du systè· me d'évaluation?

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Pour mieux différencier -et l'article de R. Hutin (Résonances avril 1992) prend ici son importan­ce - les enseignants doivent, au lieu de parler sans cesse d'enseignement, concentrer leurs réflexions sur la problématique de l'apprentissa­ge scolaire. L'organisation de l'apprentissage implique une attitude humaniste envers l'appre­nant qui doit être au centre de la pédagogie et dont l'éducabilité cognitive n'est pas mis en doute.

"Nous disposons aujourd'hui des connaissances théoriques nécessaires pour pratiquer une péda­gogie à la fois humaniste et plus scientifique, pre­nant en compte la personne aussi bien que les processl/s (biologiques, psychologiques et sociolo­giques) de l'apprentissage.

La mise en oeuvre d'une telle pédagogie n'exige pas de réformes coûteuses mais un changement d'attitude face à l'acte d'apprendre et de IWU­

velles priorités dans la formation des ensei­gnants." (B.-M. BU/th, 1990)

En ces moments d'interrogations, nous sommes surtout enclins à l'analyse de ce qui se passe: cela aliène et traumatise. Nous devons au contraire procéder à une analyse des moyens et des actions: cela libère puisque cette attitude invite à utiliser des ressources et se tourne vers l'avenir. Les paroles de Ph. Meirieu (1987) me reviennent, lui qui demande d'assouplir tout au moins la notion de classe: "Il faut d'abord inver­ser la situation absurde dans laquelle se trouve les enseignants aujourd'hui.. . ils sont, en effet,

totalement ligotés quant à leurs méthodes et tota­lement incontrôlés quant à leurs résultats: pour­vu qu'ils se conforment à un modèle implicite et ne fassent pas trop parler d'el/X dans l'établisse­ment. ( .. .) L'Ecole n'évoluera que si, simultané­ment, on exige d'elle des résultats plus pellor­mants et on lui donne toute latitude pour inven­ter des solutions originales. ( .. .) ... Il faut que, sans abandonner les exigences légitimes affé­rentes au savoir enseigner et à la maîtrise de ses contenus, la formation permette au maître de comprendre où et comment se jouent les appren­tissages ... et c'est bien là la moindre des choses, au fond, pour lui dont le métier est de faire apprendre."

Charly Dayer

Approche d'Hermès en F.18! Le journal d'avril m'a déconcertée. D'une part parce que sa tenue étant si haute, il n'est pas aisé de l'atteindre tant la période des vacances liquéfie les énergies ... Et d'autre part, si d'aucuns rêvent de retrouver les parfums des bords de la Garonne, je suis encore de mon côté baignée par les infinies douceurs des bords de la Loire. Mais d'une rive à l'autre mon rêve s'accor­de à celui du philosophe Serres présenté par Jean-Paul Paccolat qui est "de faire reculer la fadeur, l'insipide relation que nous entretenons avec les choses, ... afin de réanimer le corps du monde oublié, de faire retour à un empirisme paren ... " Et Michel Serres encore est capable de me reconcentrer au travail puisqu'il s'agit pour lui "de retracer les chemins de connection entre le mythe et l'histoire, entre le réel et le texte, entre les objets et la langue .. . Partout est privilégiée avec idolâtrie la représentation, pU/tout les mots se substituent aux choses. Comment échapper à cet empire du signe? Comment retrouver le monde et ses saveurs? Entre le monde et nous s'est installé un formidable écran de langage, de symboles, de discours, d'images-simulacres: le réel semble avoir été congédié." L'écho de ses questions m'importe et m'encoura­ge à réenvisager le fond du dossier de M. Hutin, Directeur du service de la recherche pédago­gique de Genève. Un exposé amorcé aussi par des questions de fond posées par Jacques Darbellay - toujours présent à la réalisation de ses dossiers comme la tension de la corde à l'arc du tireur-. «Quelles sont les connaissances indispen­sables à chaque degré d'enseignement et, plus importantes encore, quelles structures doivent être mises en place à travers cet enseignement pour faciliter les adaptations ultérieures?» Ai-je un droit de regard moi qui ne participe ni au projet COME'IT, ni à ERASMUS, ni même à

la construction de l'EEE et qui au terme du texte de Gilbert Fournier, délégué aux questions uni­versitaires, me sens guillotinée par sa conclu­sion: "Pour maîtriser notre futur en général et notre futur technologique en particulier, il faut des femmes et des hommes bien formés, dispo­sant d'une culture générale scientifique, tech­nique et économique solide et adaptée aux besoins de demain, capables de mobilité."

Moi, "petite instit de première primaire» ai-je voix au chapitre? On me propose un ticket pour un tour en F. 18 qui aura tôt fait de m'emporter trop rapidement au-delà de mes limites!

Est-ce qu'en attendant patiemment le balbutie­ment monocorde de mes élèves en phase d'apprentissage de la lecture, je participe réelle­ment à la grande démarche culturelle de notre société "en pleine mutation,,? Est-ce que en fai­sant ranger les cahiers, et respecter le silence je participe à l'écoute du monde à venir? Raymond Hutin ne dit-il pas que "plus encore, il semble pO/fois que le système éducatif, ignorant l'impri­merie de masse, continue à ne compter que sur les vertus de la parole du maître>'?

"L'essentiel me semble résider dans la qualité de la plate-forme fondamentale" insiste Jacques Dal·bellay. '

Raymond Hutin précipite mon questionnement et me renoue avec de l'humain, lieu de ma chair: "Ce n'est que dans la mesure où l'éducation, et l'école en particulier, parviendra à valoriser chaque individu dans sa globalité et à développer en lui l'humain plutôt que le machinal, que l'on peut espérer domestiquer la technique et lui assigner la place qui devrait être la sienne: celle d'une servante et non d'un tyran». Respiration. Il est encore possible de lorgner du côté d'Hermès, lui le guide des voyageurs, le dieu des carrefours et de l'échange, car il y a lieu de faire valoir la cohérence et la force de l'interférence, mot-clé

de Michel Serres, "il s'agit de se tenir à l'intersec­tion, de préférer les relations aux ruptures, les rapprochements aux distinctions, les analogies al/x exclusions."

Et Raymond Hutin enterre définitivement la hache de guerre en citant Bachelard: "Lorsqu'un élève est confi'onté à une nouvelle notion, quelle qu'elle soit, il ne dispose pas, dans son cerveau, d'une case soigneusement isolée prête à la rece­voir sans aucune intellé/·ence. Bien au contraire, toute information nouvelle entre en symbiose avec l'énorme hypertexte que constitue notre cer­veau." Ce chercheur me décentre de mes préoc­cupations de formatrice et me projette dans l'univers des élèves à qui je m'adresse. Entre leur onde et moi-même un écran de langage est tombé. L'instinct me dit que tout commence dans le silence continu du respect de la com­plexité de l'autre, jamais démodée!

Ce qui fait du bien à ce journal d'avril ce sont non seulement les photos - bien qu'étant petites cette fois-ci, elles paraissent absentes, et pour­tant il y en a plus de 23! - mais les textes écrits par les mains des écoliers de quatrième primaire du canton à propos d'un concours de mathéma­tique organisé par Yvan Michlig. Les sentir gri­sés par le défi de la recherche mathématique, les savoir suant sur des nouvelles façons de «voir" me rassure face à cette longue déclaration d'inter et de transdisciplinarité dans l'enseigne­ment. Ces enfants-là se sont mis en recherche et c'est d'eux que se lève un tout autre regard capable d'ouvrir la dimension du monde.

Marie-Claude Dubosson

P.S. "Un dossier ça use, ça use .. . à quand un kilomètre d'humow' Iythmé dans Résonances,,?

RÉSONANCES - MAI 1992

INFORMATIONS OFFICIELLES

Nouvelles de l'ORDP

INFORMATION ET DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Rénovation Nous nous permettons de rappeler l'information parue dans le numéro du mois d'avril. Le service de documentation de l'ORDP ne sera pas acces­sible durant toutes les vacances scolaires de l'été. En raison du réaménagement de la biblio­thèque il ne sera plus possible d'emprunter un document pédagogique dès le 20 juin 1992. Planifier vos éventuelles réservations de maté­riel didactique avant la mi-juin. Passée cette date tout sera mis en cartons pour permettre la rénovation de la salle de prêt. Nous souhaitons que toute la documentation empruntée et non utile durant les vacances soit rendue également jusqu'au 20 juin. Des aménagements seront aussi entrepris dans le bâtiment accueillant l'ORDP et le CFPS pour faciliter la circulation des personnes handica­pées. Nous remercions nos très nombreux visiteurs de leur compréhension.

Nouveautés de la bibliothèque de l'ORDP à Sion Cerveau -intelligence

- CHALVIN D., RUBAUD Ch., Utilisez toutes les capacités de votre cerveau, ESF, 1990, Coll. Guide pratique pour l'encadrement

RÉSONANCES - 1W 1992

CHANGEUX J.-P., L'Homme neuronal, Fayard, 1983, Coll. Pluriels

GAZZANIGA M., Le cerveau social, R. Laffont, 1987

GAZZANIGA M., Le cerveau dédoublé, Dessart et Mardaga, 1970, Coll. Psychologie et sciences humaines

- GODAUX E., Cent milliards de neurones, LEP, Coll. la science apprivoisée

- Intelligence, intelligences .. . , Revue Autrement, Série Mutations, No 57, Février 1984

- LABORIT H., Eloge de la fuite, R. Laffont, 1976

- LABORIT H., L'Inhibition de l'action, Masson, 1986

- MacLEAN P., GUYOT R., Les trois cer­veaux de l'homme, R. Laffont, 1990

- ROBERT J.-M., Comprendre notre cerveau, Seuil, 1982, Coll. Sciences

- ROSENFIELD L, L'Invention de la mémoi­re, Georg, 1989

- VESTER F., Penser, apprendre, oublier, Delachaux et Niestlé, 1984, Coll. A5

- WILLIAMS L.V., Deux cerveaux pour apprendre, Ed. Organisation, 1986

Lectw'es suivies

Dès 6 ans

- RAY H., PIERRE S., Moi, je, Bordas, 1986, Coll. Bibliothèque des benjamins

- RAY H., PIERRE S., Mon jardin, Bordas, 1986, Coll. Bibliothèque des benjamins

SANCHEZ L, Mon oiseau, Bordas, 1990, Coll. Bibliothèque des tout-petits

- SACRE M.-J., Bonhomme de neige, Sorbier, 1990

- ROSEN M., Jeannot-la-Terreur, Gründ, 1991, Coll. Drolarire

- WILLIS, L'Histoire de Kiki Grabouille, Seuil, 1988

- WAYNE VON KONIGSLOW, Le petit coin, Gallimard, 1986, Coll. Folio benjamin

ROSS T., Attends que je t'attrape, Gallimard, 1988, Coll. Folio benjamin

- KRINGS A., Norbert s'ennuie, Ecole des loi­sirs, 1991

6-8 ans

MacCULLAGH S., La rivière d'argent, Bordas, 1987, Coll. Rue du dragon

MacCULLAGH S., La prairie en feu, Bordas, 1987, Coll. Rue du dragon

8-10 ans

- MOESSINGER, Ménagerie nocturne, Nathan, 1990, Coll. Marque page

Jean-Pierre Salamin

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Les quatre bougies du petit berger

Nous avons divise cette histoire en six étapes qui vous permettront de cheminer tout au long de l'Avent avec vos élèves, pour aboutir à une célé­bration de Noël.

A la fin de chaque épisode, nous vous proposons quelq~es pistes ~e réflexion et quelques prières, afin d approfondIr le thème avec les enfants.

Vous trouverez aussi, en rapport avec le conte:

- quelques chants;

- des propositions de bricolages (lanternes bougies). '

Pour conclure cette démarche, nous vous propo­sons également une célébration de Noël.

Elle peut se faire en classe, animée par la maî­tresse, ou à l'église avec le concours du prêtre.

Un choix de textes est mis à votre disposition pour nourrir la célébration.

Nous avons réuni tous ces documents dans un dossier, que vous pouvez obtenir à l'aide du bul­letin de commande ci-dessous, pour le prix de 6 à 8 francs.

Catéchèse en classe enfantine

Chères Collègues,

En réponse au souhait de nombreuses maîtresses enfantines nous nous sommes penchées sur le thème de l'Avent et de Noël. '

Nou~ avons. choisi co~~e source d'inspiration le conte "Les quatre bougies du petit berger" de Gerda Mane ScheJdl, aux EdItIOns Nord-Sud, dont voici le résumé: '

Texte de GERDA MARIE SCHEIDL

Cette hi~t,oire, se ~as~~ d~ns la I?intaine Galil~e, i~ y a près de deux mil~e. ans. D~niel garde les mou­tons. VOIla qu un JOu~ II s asso~plt. Dans son reve, II entend un chant de JOIe, tandIS qu'un merveilleux p.arfum embau~e l'a!r. Q~and II s~ réveil.le"un petit agneau a disparu. Daniel est puni pour son insou­clanc~. ~on. maltre 1 enVOle en p~eme nUIt a I~ recherche de l'a~eau. ~I doit le retrouver. Un berger plus age lUI donne une lanterne a quatre bOUgIes. Dans l'obscurIte, Damelrencontre un voleur solitai­re, un l~up, blessé .e~ up ~a~vl:e. m~ndia~t.JI veut les aider, et donne à chacun une de ses bougies. 90mme II s,es.t arrete, epUlse, 1 aIr s emplit a nouveau du parfum merveilleux qui le guide jusqu'à une etable. ~t la, Il trou.ve non s,eu,lement son agneau, mais l'enfant Jésus, couché sur la paille. Heureux et reconnaIssant, Damel offre a 1 Enfant sa dernière bougie.

INFORMATION Cette année, du 1" au 3 juillet, vous pourrez suivre un cours de perfectionnement sur "le conte, instrument pédagogique de l'éducation humaine et religieuse".

Ce cours sera donné pal' Marie-Luce Dayer, conteuse professionnelle. C'est à Boston qu'elle s'est initiée à l'art de conter, et pour elle le conte est un langage universel. A chaque "Il était une fois ... ", c'est sa propre histoire qui se dit.

Il faut explorer le conte, le décoder, se laisser toucher par la sagesse qu'il renferme, l'utiliser comme moyen d'éveil spirituel. ..

Toute une aventure qui est proposée aux ensei­gnants d'enfantines, de classes primaires aux catéchistes, à toutes celles et ceux qui s~vent que l'émerveillement est la graine d'où germe le savoir ...

M'" Rita Monnet responsable de la catéchèse enfantine

Vétroz

BON DE COMMANDE

pOUl' le conte intitulé «Les quatre bougies du petit bergen> à envoyer au Centre de catéchèse, 10 rue des Erables, 1950 Sion

Nombre d'exemplaires commandés: ..... .. ...... .. ........... , .. ... ... ......... .. ............ ................... .. ........ .. ... .

Nom .... ... ........... .. ............ ... .......... ,...... ... ........ Prénom .... ...................... ....... ................... ... . Adresse .. ....... ..... ,', .............. , .......... ..... .... ...... , .. ........ ", ... .. ........ " .................. ... ...... " " .............. .. .. . NP ................ ... ....... ........... .. .... .......... .... .. ... .. .. Localité .. .............. .. ....... ............ .................... . o viendra èhercher o à envoyer pal' poste avec facture.

RÉSONANCES - MAl 1992

Commissions des moyens d'enseignement du français IP -DIP -SPVal

Le cahier d'exercices «Mots en farandole» accompagnant le livre de lectw'e IP ayant subi des changements impor­tants (la nouvelle édition ne contient que les exercices de compréhension de textes) le DIP a chargé des enseignants de faire des propositions de modifications des moyens d'enseignement en lectme et écritw'e.

Projet de modifications des moyens d'enseignement du français en IP

POUl' respecter au mieu,'l; les termes du mandat, un questionnaire d'analyse a été élaboré et adressé à chaque el/seignant de lP et 2P. 155 enseignantes et enseignants (67%) ont l'épandu à ce questionnaire. Les résultats ci-dessous SOI/t indiqués en % pOllr toutes les ré pal/ses. Lors de la rédaction du rapport final, nOl/S n'avons pris en compte que les pourcentages supérieurs ou égal/X à 5%. Entrer davantage dans les détails nOlis paraissait inutile. Toutefois, si de nouveaux moyens d'enseignement du français lP devaient être créés, il serait judiciel/x de COI/sidérer toutes les réponses et toutes les remarques appames dans les questionnaires, même si leur pourcentage est très faible.

1. Ecritme script A 66% des répondants, un document d'écriture script ne paraît pas néces­saire et, actuellement, 44% des enseignants du canton ne travaillent pas cette écriture. Il est donc permis de penser que le peu d'intérêt rencontré pal' l'écriture script ne justifie pas une réédition ou une modification des moyens actuels. Quand ceux-ci seront épuisés, les maîtres intéressés pal' cet apprentissage trouveront une source d'inspiration suffisante dans les fiches de la métho­dologie romande. De plus, un gI'and nombre d'entre eux utilisent déjà des moyens personnels. Les enseignants satisfaits du document valaisan (15%) et adeptes de cet apprentissage devraient être invités à en conserver un exemplaire modèle.

2. Ecritw'e liée En ce qui concerne l'écriture liée, 81% des maîtres et maîtresses estiment nécessaire un tel document mais, dans leur majorité (72%), les enseignants ne sont pas satisfaits du document actuel.

Le plus fort pourcentage (44%) souhaite un moyen complet, de format A4, à gérer pal' le maître. Il devrait présenter les avantages suivants:

des fiches d'apprentissage et d'aboutissement - des fiches contenant les liaisons difficiles - une gI'andeur de corps d'écriture passant de 7 mm à 5 mm

- un corps d'écriture complet - des propositions de fiches pour toutes les lettres respectant la progI'es-

sion dans l'apprentissage, le regI'oupement de certaines difficultés et présentant un point de départ des lettres.

Et enfin, pour répondre aux besoins de 59% des enseignants, une partie concernant l'apprentissage des chiffres devrait être élaborée.

3. Lecture Un document de lecture semble indispensable à 92% des enseignants.

52% d'entre eux souhaitent un nouveau moyen géré par le maître et conte­nant des propositions de fiches.

40% optent pour une méthodologie et un fichier d'élèves.

Pour satisfaire les uns et les autres, il serait souhaitable d'envisager un document A4 composé de fiches perforées, qui, tout en tenant compte des moyens existants, pourrait être complété selon les besoins au fil des années.

Le document devrait présenter plusieurs parties: a) Une première proposant: - des fiches d'évaluation des acquis de 2' enfantine - des exercices permettant de consolider la latéralisation - un matériel susceptible de favoriser l'approche orale par l'épellation, la

localisation, et l'écoute des sons - des exercices pour éviter les confusions (visuelles et auditives).

b) Une suivante consacrée à l'étude des sons, accordant une part plus importante aux sons difficiles.

c) Une troisième partie concernant: - le travail des mots, des phrases et des textes - des jeux de bibliothèque.

d) Une quatrième présentant un ensemble de propositions pour favoriser: l'expression orale

- la composition individuelle - la poésie.

Conclusion Le peu d'intérêt rencontré pal' l'écriture script ne justifie pas une réédition ou une modification des moyens actuels. En revanche, un fort pourcentage d'enseignants souhaite un document complet, de format A4, géré par le maître, présentant l'étude de l'écriture liée et des chiffres. Ce document devrait comporter de nombreuses modifications par rapport au document actuel. En lecture, un document complet, à gérer pal' le maître, l'encontre la faveur du plus gI'and nombre d'enseignants. Il devrait tenir compte des moyens exis­tants et pourrait être complété au fil des années.

Pour le gI'oupe: Stéphane Germanier

P.S. Les personnes intéressées à recevoir le rapport d'enquête peuvent le demander au secrétariat de l'ORDP (tél. 027 21.62.85).

RÉSONANCES· MAl 1992

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Dispositions du 31 mars 1992

relatives à l'admission, à la promotion et à l'organisation des classes du cycle dlorientation

Vu la loi du 16 mai 1986 introduisant les dispo­sitions d'organisation du cycle d'orientation dans

. la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique;

vu les dispositions du décret du 13 mai 1987 concernant le cycle d'orientation;

vu les dispositions du règlement général du 16 septembre 1987 concernant le cycle d'orienta­tion;

vu le décret du 25 juin 1986 et le règlement d'exécution du 25 février 1987 sur l'enseigne­ment spécialisé;

sur la proposition du Service cantonal de l'ensei­gnement secondaire,

décide:

1. ADMISSION Article premier

Principe de l'admission

La répartition des élèves dans les sections ou les niveaux de la première année du cycle d'orienta­tion se fonde sur une appréciation globale faite par le titulaire de sixième primaire.

Cette appréciation comprend les éléments sui­vants:

a) les résultats scolaires de la sixième primai­re'

b) l'a'ppréciation générale du maître qui porte notamment sur les aptitudes, la progression de l'élève durant l'année scolaire, ses moti­vations et tient compte de l'avis des parents ou du représentant légal. Elle doit servir à pondérer les résultats scolaires.

Les formules ad hoc sont fournies par le Dépôt cantonal des ouvrages scolaires.

Art. 2

Possibilité de redoublement de la sixième primaire

En se fondant sur l'appréciation globale, les parents ou le représentant légal peuvent décider

sous leur responsabilité de faire redoubler la sixième primaire à leur enfant promu, si sa moyenne annuelle dans les branches principales et/ou sa moyenne générale se situent entre 4.0 et 4.2, pour autant qu'il lui reste trois ans de scola­rité obligatoire.

Art. 3

Enseignement spécialisé

Les élèves qui n'ont plus que deux années de scolarité obligatoire à accomplir et qui ne sont pas promus au terme de la sixième année, ou qui fréquentent un autre degré primaire, sont admis au cycle d'orientation. Ils bénéficient des mesures prévues par le décret du 25 juin 1986 et le règlement d'exécution du 25 février 1987 sur l'enseignement spécialisé.

Art. 4

Modalités de l'inscription en 1ère année du cycle d'orientation

Les communes, par l'entremise des commissions scolaires ou des directions d'écoles primaires, ont l'obligation de remettre aux directions des cycles d'orientation les inscriptions pour le 30 juin, à 18 heures, au plus tard.

Les communes utiliseront à cette fin, les for­mules «ad hoc» (distinctes selon le type d'organi­sation adopté par le cycle d'orientation concerné) livrées par le Dépôt cantonal des ouvrages sco­laires.

Art. 5

Cas limite, choix du niveau par les parents

En cas de divergence sur le niveau approprié à l'élève dont la moyenne de promotion en langue maternelle et/ou en mathématique se situe entre 4.7 et 4.9, sur la base de l'appréciation globale et après entretien avec le maître de sixième pri­maire, les parents décident sous leur entière res­ponsabilité de le placer en niveau 1 ou II.

Pour la deuxième langue, l'appréciation du maître de sixième année primaire remplace la note.

Art. 6

Cas limite, choix de la section par les parents

En cas de divergences sur la section appropriée à l'élève dont la moyenne de promotion se situe entre 4.7 et 4.9, sur la base de l'appréciation glo­bale et après entretien avec le maître de sixième primaire, les parents décident sous leur entière responsabilité de le placer en section secondaire ou générale.

II. PROMOTION, TRANSFERT Art. 7

Promotion en 2' et en 3' années

Dans le système à sections, l'élève doit obte­nir une moyenne du premier groupe et une moyenne générale de 4.0 pour être promu en 2' et en 3' années de la section secondaire ou générale. Dans le système intégré, l'élève doit obtenir une note de 4.0 dans 2 ou 3 niveaux et une moyenne générale de 4.0 dans les branches édu­catives et culturelles pour être promu en 2' et en 3' année dans les mêmes niveaux.

Art. 8

Echec en fin d'année

Dans le système à sections, l'élève non promu a la possibilité de redoubler ou d'être transféré. Dans les deux cas, un rapport d'appréciation doit être établi par le conseil de classe. En se fondant sur ce rapport, l'inspecteur, en accord avec la direction, décide des mesures à prendre. Le redoublement de la 1re secondaire en cas d'échec en fin d'année revêt un caractère exceptionnel; il est de la compétence de l'inspecteur qui décide en se fondant sur l'évaluation globale et sur le préavis de la direction.

Dans le système intégré, l'élève non promu (en échec dans plus d'un niveau) doit faire l'objet d'une évaluation globale par le conseil de classe. En se fondant sur cette appréciation, l'inspec­teur, en accord avec la direction, décide des mesures à prendre.

RÉSONANCES - MAI 1992

T Au terme de la première année, dans les deux systèmes, l'élève non promu n'ayant plus qu'une année de scolarité obligatoire doit en principe faire l'objet d'une mesure appropriée, autre que le redoublement.

Art. 9

Transfert en fin du 1" année du cycle d'orientation L'élève qui a suivi une 1re année et qui désire, à la fin d'une année scolaire, bénéficier d'une mesure de transfert en première année du cycle d'orientation, section secondaire ou système intégré, doit faire l'objet d'une mesure d'évalua­tion globale et d'un rapport d'appréciation moti­vé du conseil de classe. Ce cas est assimilable au transfert tel que défini par le règlement général du 16 septembre 1987. Il en est de même des cas de transfert en fin de 2' année en classe d'orien­tation.

Toutefois, le transfert de 1" année de la section générale en 1re année de la section secondaire revêt un caractère exceptionnel.

Art. 10

Conditions d'accès à la 4' année Les élèves promus au terme de la 3 S, de la 3 G ou de la 3' année en classe d'orientation peuvent accéder à la quatrième année du cycle d'orienta­tion.

Art. 11

Conditions de passage aux écoles subsé· quentes Les conditions d'accès des élèves de troisième ou de quatrième année du cycle d'orientation aux écoles préprofessionnelles, aux écoles du degré diplôme, aux écoles supérieures de commerce, à l'école normale ainsi qu'aux écoles préparant aux maturités sont fixées dans le décret du 13 mai 1987 ainsi que dans les dispositions du Département de l'instruction publique (ci-après Département).

L'élève promu au terme de la quatrième année du cycle d'orientation peut entrer en deuxième année de l'école préprofessionnelle.

Tous les cas particuliers sont de la compétence du Département.

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RÉSONANCES - MAI 1992

III. ORGANISATION DES CLASSES ET DE L'ENSEIGNEMENT

Art. 12

Organisation du cycle d'orientation

Pour chaque année scolaire, le projet d'organisa­tion portant respectivement sur le nombre de classes, les effectifs, les heures effectives d'ensei­gnement, les décharges horaires, les appuis pédagogiques intégrés et les soutiens pédago­giques aux élèves de langue étrangère doit être préalablement soumis pour contrôle et approba­tion au Département.

L'organisation définitive doit impérativement respecter le quota de périodes hebdomadaires prescrit par le Département.

Art. 13

Organisation de l'année: classes intégrées avec cours à niveaux

L'unité de base pour l'organisation des COUl'S à niveaux est la classe, Dans certains cas, pour permettre la réalisation des principes énoncés dans la loi, l'effectif minimum pourra être de 12 élèves.

Art. 14

Organisation de la 3' année: effectif (orien­tation-coUl's à option)

L'unité de base pOUl' les options d'orienta· tion et les options élèves reste la classe, Néanmoins, l'effectif doit être adapté pour permettre la réalisation des principes énoncés dans la loi. En principe, l'effectif minimum est de 12 élèves (au besoin, certaines options peu­vent être regroupées).

Art. 15

Ouverture et maintien d'une classe de 4' année: effectif

L'effectif minimum pour l'ouverture et le main­tien d'une classe de 4e année est de 16 élèves. L'organisation détaillée (grille horaire, pro­gramme .. . ) doit être soumise préalablement à l'approbation de l'inspecteur.

Art. 16

Titulaire de classes

Une décharge d'une heure hebdomadaire d'enseignement est accordée aux titulaires des classes du cycle d'orientation dont l'effectif est de 16 élèves au moins ( 10 élèves au moins pour les classes de l'enseignement spécialisé). En principe, le titulaire de classe est un ensei­gnant de branches essentielles chargé de 10 heures hebdomadaires au minimum dans sa classe (heures enseignées dans un niveau comprises).

Le titulaire de classe, qui est tenu de respecter le cahier des charges élaboré par le Département, doit présenter pour le 20 juin de chaque année scolaire un rapport d'activité à la direction de l'école.

Art. 17

Economie familiale et travaux manuels: organisation et mixité

Durant la moitié de l'année, les élèves suivent des cours d'économie familiale et durant l'autre moitié de l'année, des cours de travaux manuels.

Dans chaque matière, les programmes ont été conyus pour une demi-année scolaire, à tous les degrés.

Durant les trois ans du cycle d'orientation, les cours d'économie familiale et de travaux manuels sont mixtes.

IV. DISPOSITIONS FINALES

Art. 18

Litiges

Les litiges qui peuvent survenir dans l'interpré­tation ou l'exécution des présentes dispositions sont tranchés par le Département de l'instruc­tion publique.

Art. 19

Clause abrogatoire et application

Les présentes directives abrogent celles des 8 mars 1991 relatives au même objet. Elles sont applicables dès l'année scolaire 1992/1993.

Sion, le 31 mars 1992

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

---jz. ~ SERGE SIERRO

LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Traillet - 1920 MARTIGNY

Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale

Téléphone (026) 22 20 60

Conditions spéciales pour votre bibliothèque scolaire

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1992-1993

pour enseignants(tes) sans poste fixe (selon décision du Conseil d'Etat du 9 juin 1978 et du 25 avril 1990)

Le(la) soussigné(e): ___________________________ _

Nom: Prénom : ______________ _

Date de naissance : N° de tél. (indispensable): _______ _

Domicile: Adresse: _____________ _

Titres pédagogiques obtenus: 0 Certificat de maturité pédagogique en 19 _______ _

o Autorisation d'enseigner en 19, ___________ _

o Brevet pédagogique en 19, ____________ _

(Marquer une x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1992-1993 aux conditions approximatives suivantes: Durée: du au ________________ _

Degrés : _______________ Régions : _____________ _

Lieu et date : Signature: _____________ _

REMARQUE

Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

Inscription pour des remplacements pendant l'année scolaire 1992-1993 pour enseignants(tes)

ayant cessé leur activité régulière Le(la) soussigné(e): ___________________________ _ Nom : ________________ Prénom : ______________ _

Date de naissance : N° de tél. (indispensable): _______ _

Domicile: Adresse : _____________ _

Titres pédagogiques obtenus : 0 Certificat de maturité pédagogique en 19, _______ _

o Autorisation d'enseigner en 19, ___________ _

o Brevet pédagogique en 19, ____________ _

(Marquer une x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1992-1993 aux conditions approximatives suivantes : Durée: du au ________________ _

Degrés: _______________ Régions : _____________ _

Lieu et date : Signature: _____________ _

REMARQUE

Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 1951 SION

RÉSONANCES . MAI 1992

INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Quoi de neuf à l'IRDP? MOSER, Urs.- Que savent les élèves de 13 ans?: International Assessment of Educational Progress (IAEP II): enquête comparative inter­nationale sur les connaissances des élèves en mathématique et en sciences naturelles: résumé et premières considérations sur les résultats suisses / avec la collab. de: J.-F. Perret, E. Ramseier, F. Vanetta; trad. E. George et F. Jaquet, - Neuchâtel: Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1992 .. 33 p. - (Recherches; 92.102).

CONFÉRENCE/DÉBAT Le lundi 18 mai, à 17 h 00, à la salle d'étude du CO des Tuileries, à St-Maurice.

Le mardi 19 mai, à 17 h 00, à l'attique du Collège des Creusets, à Sion, par le

Dr Christoph Flügel,

expert du DIP du canton du Tessin pour l'enseignement des langues étrangères qui traitera entre autres des thèmes suivants:

Chancen des Deutschunterrichts im 2 sprachigen Kanton Wallis

Austauschpadagogik

Antaromisiererung des Sprachenlernens usw.

La conférence sera donnée en allemand, mais les interventions pourront avoir lieu selon convenance. M. Flügel aimerait qu'un débat très libre s'instaure.

Cette rencontre est destinée aux maîtres du CO, ainsi qu'à tous les enseignants d'allemand du Valais.

Le responsable d'allemand au CO Bonvin Pierre-Pie

RÉSONANCES· MAI 1992

L'enquête de l'International Assessment of Educational Progress de 1989-91 s'est étendue à 20 pays et a permis d'interroger près de 100'000 élèves de 13 ans - dont 3000 Suisses - sur 150 questions de mathématique et de sciences natu­relles.

Ce rapport présente les résultats globaux et les premières considérations sur les taux de réussite des élèves suisses, comparativement à ceux de leurs camarades des autres pays et en fonction des facteurs éducationnels retenus dans le plan

d'analyse: sexe, contenus, compétences cogni­tives, organisation scolaire, méthodes pédago­giques, facteurs sociaux.

Si vous désirez obtenir cette publication, vous pouvez vous adresser à:

IRDP/Secteur de documentation 43, faubourg de l'Hôpital Case postale 54 2007 Neuchâtel 7

Tél.: (038) 24 41 91

Pour vos promenades d'écoles avec les

TRANSPORTS PUBLICS DU CHABLAIS

AIGLE - LEYSIN AIGLE - SÉPEY - DIABLERETS BEX - VILLARS - BRETAYE , AIGLE - OLLON - MONTHEY - CHAMPERY

Profitez des liaisons plaine - montagne pour rejoindre les prestigieuses stations

du CHABLAIS:

LEYSIN VILLARS

LES DIABLERETS CHAMPÉRY

où de magnifiques excursions vous sont proposées,

Renseignements: TPC, case postale 85

1860 AIGLE Tél. 025/261635

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Concours de mathématique pour les classes de 4e année primaire

du Valais romand

Pour cet avant-dernier rendez-vous, nous avons choisi de mettre fin au suspense en publiant le classement général tant attendu!

Nous adressons un grand bravo aux onze classes qui ont participé avec enthousiasme à toutes les situations­problèmes que nous avons proposées. Dans le tableau ci-dessous, ne figurent que les seize classes ayant répondu au moins à cinq épreuves. Une quinzaine d'autres classes ont "pris" le concours en route et ne nous ont communiqué leurs recherches que pour l'un ou

l'autre problème posé. Malgré toute l'énergie déployée, il leur a été cependant impossible de combler le déficit de points pour se hisser aux premiers rangs. A elles aussi vont nos félicitations!

On mesurera les "performances" réalisées par les pre­miers classés en apprenant que le score idéal était de 186 points.

Les classes ayant décroché un prix seront contactées tout prochainement.

A propos des "Multiples croisés" (situation-problème n° 5, Résonances, février 92)

Si cette situation-problème n'a eu aucun effet "sélectif" et n'a pas provoqué un bouleversement du classement intermédiaire, elle nous a valu par contre un courrier des plus intéressants. En effet, cette recherche offrait dif­férents "angles d'attaque" et permettait une foule d'observations pertinentes. Mieux que des commentai­res de notre part, les trois comptes rendus de recherche que nous avons choisi de publier dans les pages sui­vantes révèlent la richesse de cette activité. On y trouve notamment des recherches d'ensembles de multiples, l'observation de certains critères de divisibilité, des éléments de déduction logique et de combinatoire.

Nous vous laissons au plaisir de les découvrir en vous suggérant de faire la somme de tous les savoir-faire ou compétences qui ont été mis en oeuvre par les élèves de ces classes. A bientôt, pour notre ultime rendez­vous!

Les animateurs de Mathématique

RÉSONANCES . MAI 1992

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RÉSONANCES . MAI 1992

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

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RÉSONANCES . MAI 1992

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RÉSONANCES - 1W 1992

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Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Trente ans au service de notre jeunesse

Durant cette année scolaire, le Conseil d'Etat a remis le traditionnel cadeau souvenir à des employés de la fonction publique qui, durant 30 ans, se sont mis au service de la communauté. Parmi ces jubilaires se trouvaient des personnes engagées à la formation de la jeunesse valaisanne. La direction de l'ORDP est heureuse de faire connaître aux lecteurs de Résonances ces jubilaires et de leur rendre à sa manière un hommage mérité:

Raymond Bel'guerand professeur au collège de St-Maurice (sans photo)

Jean-Michel Barbey professeur au collège

de St-Maurice

Sr Petra Mazzetta professeur au collège Ste Ursule,

Brig

Gérard Follonier directeur du centre de formation

professionnelle de Sion

Maurice Nanchen adjoint à la direction du service

médico-pédagogique

ORDP, Sion

Jean-Pierre Michellod professeur à l'école de commerce

de Si81'l'e (sans photo)

René Grand enseignant à l'école professionnelle

de Viège

Eugen Schmid directeur de l'école professionnelle

de Viège

Maurice Guigoz professeur au collège des Creusets,

Sion

Albert 'l'l'oger inspecteur scolaire des écoles

primaires, Rarogne

RÉSONANCES - MAl 1992

INFORMATIONS G É N É R ALE S

Département de l'Environnemenlelde

l'Aménagemenlduterriloire

INFO ENVIRONNEMENT o

Service delaProlection del'Environnemenl

Tout finit en déchet

Nous finissons par jeter tous les objets que nous achetons, même ceux qui étaient utiles et impor­tants au moment de leur acquisition. Chaque Valaisan produit en moyenne 400 kg d'ordures ménagères et de déchets encombrants par année.

Les déchets sont donc devenus en quelques années un sujet de préoccupation majeur, tou­chant à de nombreux problèmes: par exemple, pollution de l'air, saturation des installations d'incinération, décharges, recyclage etc.

L'éducation à l'environnement ne saurait com­mencer assez tôt; à la maison d'abord, à l'école ensuite. Comme dans beaucoup d'autres domaines l'école a pour fonction de donner l'exemple dans celui de la protection de l'envi­ronnement. En effet, le matériel utilisé ainsi que la façon de le gérer et de l'éliminer, marquent les élèves et exercent une influence sur leur compor­tement en dehors de l'école.

RÉSONANCES . MAl 1992

Recyclage créatif

A l'occasion de l'exposition spéciale «Environnement 9h à la MUBA de Bâle, l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du pay­sage (OFEFP) a commandé quatre unités d'enseignement. «Recyclage créatif" est l'une d'elles. Vous pouvez l'obtenir gratuitement sous forme d'une brochure de 29 pages,

Cette unité d'enseignement est surtout consa­crée aux travaux manuels de la 5e à la ge année. Elle présente le thème du recyclage créatif et propose des idées pour le traiter en classe. Les trois thèmes centraux (démontrer, réparer, transformer - des maisons en bois de chauffage et en déchets - au théâtre ce soir) s'accompa­gnent de nombreuses suggestions pédagogiques. A vous de choisir.

Avec le Directeur de l'OFEFP, M. Bohlen, nous remercions sincèrement tous(tes) les en sei­gnant(e)s qui prennent le temps et la peine d'apprendre à leurs élèves à réfléchir, à sentir et à agir «écologique".

Commande: Uoindre une étiquette-réponse) OFIM, 3000 Berne Art. ND 319.333 f

Activités pour la classe

Afin d'associer la théorie aux actes, l'élève devrait avoir la possibilité de mettre en pratique ce qu'il a appris à l'école.

En ce qui concerne la problématique des déchets, une série de possibilités s'offrent de manière idéale pour réaliser ce principe.

En effet, il existe de nombreuses possibilités dans les écoles de compléter les paroles par des actes. En voici quelques exemples:

- travaux par groupes avec exposition (ce qui permettrait d'englober les parents et la population aux actions);

- trier les déchets à l'école (papier, embal­lages etc);

- récupérer l'alu, collecter des piles, créer un compost...;

- servir de multiplicateur d'informations par le journal de l'école, des affiches, des articles dans la presse locale ... ;

- visiter une usine d'incinération, une déchet­terie, une décharge sauvage ...

Employez le papier recyclé!

En général, les feuilles d'exercice, les cahiers, les classeurs, les copies et autre matériel de bureau dont les écoles comptent parmi les plus grands consommateurs ne sont pas faits pour durer. Ils véhiculent une information. Leur rôle s'arrête là. Et cette mission est tout à fait à la portée d'un papier recyclé.

Ce que le Conseil d'Etat a décidé le 14 févri~r 1990 pour l'administration cantonale, devrait être valable également pour toutes les écoles du canton c'est à dire «d'utiliser dans l'ensemble de l'administration cantonale, le papier recyclé pour tous les documents qui ont une durée de vie inférieure à dix ans ... "

Cette réflexion s'applique bien sûr aussi à d'autres matériaux utilisés dans les écoles, comme par exemple les matières synthétiques, les solvants, les colles, les stylos-feutres etc.

Il existe aujourd'hui pour tous ces articles des produits de substitution moins dangereux pour l'environnement. A vous d'agir!

Département de l'environne~e.nt et de l'aménagement du terntOlre

Chargé d'information

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

ENTREPRENEURSHIP ~'-~ "- Le défi d'entreprendre

Vous avez achevé votre formation, Vous souhaitez vous perfectionner,

Vous disposez d'un projet à concrétiser, Vous désirez créer votre propre entreprise,

Vous voulez relever le défi d'entreprendre,

Le cours de formation à la création d'entreprise "ENTREPRENEURSHrP­V ~AIS" ~ous permet d'acquérir les notions de base indispensables à la mise sur pl€d d'upe,e?trepnse et à sa gestion ( business plan, marketing, finances, aspects Jundlques, encadrement économiques, .. ,),

Mis sur pied conjointement par le Département de l'Instruction Publique du Canton du Valais et l'Université de Neuchâtel, le cours ENTREPRE­~EURS~IP-V ALAIS co~stit~e un~ première, puisqu'il donnera la possibili­te, d~ sUivre une formatIOn mtenslve de troIs semaines dans un domaine tres Import~nt pour le canton qui compte plusieurs centaines d'entreprises de toutes tailles,

Disp,o~ant de l'encadrement scientifique de l'Université de Neuchâtel et de prat,lclens, le ~ours se déroul,era à Sion, du 21 septembre au 9 octobre 1992, a raison de 4 Jours pal' semame,

Prix: frs, 800,-Délai d'inscription: 15 août 1992 Le nombre de participants est limité à 20 personnes Pour vou~ inscrire ou pour obtenir d'autres renseignements, veuillez vous adresser a:

Cours ENTREPRENEURSHrP -VALAIS Institut Universitaire Kurt Bosch Av, de la Gare 15 Case postale 514 1951 SION

Tél. 027/23,73,83,

Fax, 027/23,73,84,

Avec le soutien de:

La Municipalité de Sion -Le Crédit Suisse, Sion -La Société Académique du Valais -

Prolectronic, St-Léonard· L'Institut Universitaire KlU't Bosch· Sodeval SA

RÉSONANCES - MAI 1992

Cent morts et des poussières

Un lieu magique et beau, fleuron de l'architecture industrielle du début du siècle, va devenir, l'espace d'un printemps, un haut lieu du théâtre amateur valaisan,

La centrale électrique de Fully en Valais, un imposant bâtiment solidement planté au milieu des vignes et des châtaigniers, accueillera une création artistique tout à fait originale, le nouveau spectacle des Vilains Bonzhommes,

Cette troupe bien connue des Valaisans grâce au succès l'emporté par une précédente création, "Les Compotes de Madame Tell», a obtenu l'aide et le soutien de l'entreprise EOS pour monter un grand spectacle populaire dans la belle usine de Fully spécialement aménagée à cet effet,

Le spectacle intitulé "Cent morts et des poussières", fait appel aux ressorts de la tragédie, de l'humour, de la musique et des chansons, pour raconter la chute et la fin de la famille Carbone au temps de la Prohibition,

Les auteurs de cette création, tant pOul' le texte (Paul Maret), que pour la musique (Jean-Michel Chappot) et la mise en scène (Christian Bruchez) sont Valaisans,

C'est une production d'envergure dont le budget dépasse les cent mille francs ( .. , et des poussières!) et qui fait appel à une cinquantaine de per­sonnes dont une vingtaine de comédiens et de musiciens de tout le Valais romand,

C'est surtout la réalisation d'un vieux rêve un peu fou: transformer en lieu de spectacle, un endroit voué à la production industrielle, par la magie du théâtre, du rire et du plaisir,

Dates du spectacle: du 15 mai à la fin juin, les jeudis, vendredis et samedis,

Les Vilains Bonzhommes

Commande d'un CD (Fr, 25,-) ou d'une cassette (Fr, 15,-) auprès de Jean-Michel Chappot /1906 Charrat / Tél. 026/46 23 45

ou Collège Ste-Marie /1920 Martigny / Tél. 026/22 22.42

RÉSONANCES - MAI 1992

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Des enfants montent une comédie musicale «Circus et boule de gomme»

à Muraz 1 Sierre Formule nouvelle et magique pour les enfants, du chœur "L'Arc-en-cieh> de Sierre, qui vivent ce spectacle musical. Il s'agit de CIRCUS ET BOUL~ DE GOMME, dont la partition écrite pour des enfants de 6 à 12 ans, est Signée Eric Noyer.

Une dizaine de numéros de cirque se succèdent sur des chants aux rythmes endiablés ou mystérieux: des princes de l'équilibre aux rois du biscotot, en passant par le monstre marionnette, pour aboutir au cocktail circus: Cela promet mille surprises!

La cinquantaine d'enfants que compte le Choeur se produira tantôt sur le devant de la piste, tantôt sur des praticables aménagés autour de la scène. Un mini-orchestre composé d'un piano électrique et d'une batterie prendra place sur un balcon.

Une première approche d~ cette création a été réa!isée dUl:a~t ,le ~amp musical de novembre. PUIS pendant quelques mOIS, tout a ete mis en veilleuse. Dès avril, sous la houlette de Michèle-Andrée et Pierre-Marie Epiney, les répétitions des chants et des mouveme~ts ont I.'epris avec enthousiasme. Plusieurs autres personnes collaborent a ce projet pour les scènes artistiques, les costumes et les décors.

"Circus et boule de gomme" est une suite de numéros pour un spectacle complet. La musique ne dit pas tout, elle laisse des blancs, elle commente la scène ou l'accompagne.

Circus sera donné en public au Centre scolaire de Muraz le samedi 30 mai 1992 à 20 h 00 et le dimanche 31 mai 1992 à 18 h 00.

A bientôt pOUl' une heure d'émerveillement!

Réservations: bureau FELIX -Rue Rainer-Maria Rilke 4 -SietTe, Tél. 027 / 55 08 35

SUGGESTIONS POUR VOS COURSES D'ÉCOLE

La Grenette de Berthoud Avec ses différentes expositions, installées sur trois étages, la Grenette présente des costumes traditionnels, des instruments de musique populaire, ainsi qu'une vaste collection de phono­graphes. Ce musée ne transmet pas un pseudo-folklore, ou une commercialisation de l'idéologie nationale: il représente la cul­ture traditionnelle suisse, plus vivante que jamais!

Nos élèves sont confrontés à la diversité culturelle de leur pays. Une visite de la Grenette de Berthoud complè~e et approfondit l'enseignement donné dans les cours de musique, de langues, de géographie et de physique acoustique.

La visite de la Grenette est conseillée à partir de l'âge de 9-10 ans. Les classes qui l'envisagent sont invitées à s'annon­cer d'avance, pour éviter une attente inutile à l'entrée.

Elles trouveront, si elles le désirent, différents locaux pour des séances, des cours, des séminaires et même des concerts.

Pour toute information supplémentaire, on peut téléphoner, pendant les heures de bureau; au N° 034 / 3110 10, ou écrire à la Grenette de Berthoud, case postale 810, 3401 Berthoud.

La Grenette est fermée le lundi.

Costumes de Suisse centrale

RÉSONANCES - MAI 1992

Le Musée international ,de la Croix-Rouge à Genève

Au départ, une idée: donner à la Croix-~ouge ~n moyen de se faire mieux connaître, de récolter des fonds et de mottver la jeunesse.

Par son utilisation originale du béton, du verre et de la lumièl:e, le bâtiment constitue le "décor vérité" dans lequel se déroulent et se developpent les événements marquants de notre siècle.

Cette construction se veut proche de la terre, discr~te, mais d'un .grand rayonnement, symbole de l'~ction des délégué~, se~oul'lstes et volontaIres de la Croix-Rouge et du CroIssant-Rouge, qUI operent sur les cham~s de bataille, sur les lieux de désastres naturels et dans les camps de pl'lson­niers.

Que peut-on montrer dans un Musée de la Croix-Rouge?

A quelques exceptions près, il n'existe pas d'«obje~s". illustr~nt. de ~anière suffisamment marquante un mouvement humamtalre. MaIS tl eXIste .des images, et cela en quantité. Ce musée est conçu comme «un grand hvre d'images».

Les recherches ont donc été centralisées .sur des thé~at!q~es tt;ès str~ct.e~ . Elles se sont opérées dans le monde entter et ?n,t faIt lobjet dune s.evel e sélection. Les atrocités de la guerre ou de la mlser~ sont. des chocs ,vIsuels dont on se détourne. La détresse d'un regard est moubhable et faIt long­temps réfléchir.

RÉSONANCES - MAI 1992

La mariage nécessaire entre le récit, le graphisme et l'a~dio-visuel a fait l'objet d'études très approfondies. La réussite du Musée ttent de cette har­monie.

Les visiteurs du Musée international de .la Croi~-Rouge et du ,~roissant­Rouge sont invités à faire part de leurs ImpreSSIOns sur ce qu tls. ont YU,

vécu ressenti durant cette promenade à travers le temps. Des ordmateurs et u~ livre de bord sont à leur disposition.

Le Musée n'est pas un monument à la glorification de la Croix-Rouge, mai.s il essaie de transmettre, à travers des images, l'horreur de la guerre et Il invite chacun, témoin d'un fléau inéluctable, à tenter quelque chose pour en atténuer les conséquences.

Musée de la Croix-Rouge, 17 av. de la P~x, 1202 Genève

Tél. 022 / 734 52 48

Le Musée est fermé le mardi.

Forêt d'Aletsch · Glacier d'Aletsch Hohfluh i:; 1 Moosfluh 1-( Blausee

~ ~ _t--tl. Goppisberg

Greich

Simplon

Grimsel

Furka Nufenen

Un but extraordinaire (sans voiture) de promenades d'écoles.

Centre écologique d'Aletsch, musée d'alpage, fabrication du fromage.

Traversée du glacier d'Aletsch avec guide.

Horaire régulier Morel-Riederalp grandes télécabines, toutes les 30 minutes

Prix spéciaux pour écoles et sociétés

Télésièges Hohfluh et Moosfluh (Lac bleu / Forêt d'Aletsch)

OFFICE DU TOURISME 3987 RIEDERALP - Tél. (028) 271365

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

Le Musée suisse de l'habitat rural du Ballenberg

Le 15 avril 1992, le Musée de pl~in air du Ballenberg, près de Brienz, a rouver.t ses portes. Dans un magnIfique parc naturel on peut visiter plus de 70 bâtiments ruraux provenant de toutes les régions de notre pays témoins de l'évolution de l'habitat rural entre les XV, et XIX' siècles. '

Le canton du Valais y est bien représenté avec la maison de Blatten (Lôtschental) du XVI' siècle, les moulins de Tôrbel et de Naters (XIX' siècle). Le jour de l'ouverture de la saison 1992 une vigne valaisanne présentant treize cépages différents (un par étoile) sera remise officielle­ment par l'Etat du Valais au Musée et dans le courant de l'année un ensemble d'alpage provenant de Richinen, commune de Bellwald, sera inau­guré. Les visiteurs peuvent également voir un petit troupeau de moutons à tête noire.

Le Musée du Ballenberg est un but idéal pour les courses d'écoles. Il offre la possibilité aux enfants, et aux adultes aussi, de se rendre compte dans quelles conditions vivaient nos grands-parents. C'est aussi l'occasion de voir travailler des artisans selon les méthodes ancestrales. Les Amis romands du Ballenberg se font un plaisir de présenter ce Musée a.ux écol~s et ~~ habitants ,de Sion et en~rons. ~rois séances, avec projec­tion de dIapOSItives, sont prevues le mardi 19 maI 1992, selon l'horaire sui­vant:

09h50 et 14h00 Cycle d'orientation de St-Guérin, information réservée aux élèves.

Chaumière Oberentfelden (AG) 20h00 Bibliothèque des jeunes, rue du Chanoine-Berchtold, séance réservée à tous, sous le titre: "Une visite au Ballenberg». Le public en général, les enseignants en particulier, sont invités à cette séance dont l'entrée est libre.

Les participants auront l'occasion de voir tous les bâti­ments présentés au Ballenberg et d'être l'enseignés sur chacun d'eux.

L'Association des Amis romands du Ballenberg, qui recrute ses membres d~ns l'ense!llble de la partie francophone de notre pays, se réjouit de vous faire connaJtre ce magnifique Musée.

~~~tdd LOÈCBE-LES-BAINS .., pl~ TORRENT -ALBINEN fO," ~~ VOTRE PROCHAIN BUT D'EXCURSION

Dortoirs pour vacances et touristes à la station de montagne (4 - 8 - 12 - 14 - 20 lits)

Magnifique vue panoramique sur les Alpes valaisannes Nombreuses possibilités de randonnées Prix spéciaux pour écoles et sociétés

Renseignements: Restaurant/dortOir Rmderhutte, Téléphone (027) 611944 Téléférique du Torrent SA, 3954 Leukerbad, Téléphone (027) 61 1616

R. Simon in Comité des ARB

RÉSONANCES· MAl 1992

Petithéâtre

Juin 4-5

Programme des manifestations culturelles sédunoises

«Douze jurés en colère» d'après la pièce de Reginald Rose. Interprétée pal' les Ateliers de théâtre de Françoise Gugger. 20 h 30.

Ciné-Cure, Cinéma Capitole, 20 h 30

Mai 19 «La porte de l'enfer» de T. Kinugasa ( Japon 1953). Le premier film en eastmancolor du Japon par le vétéran des réalisateurs de l'Empire du Soleil levant. Palme d'or à Cannes pour la beauté plastique. Une vraie découverte.

Salle de la Matze

Juin 4, 5, 6 Spectacle de danse de l'école de Mm' Maguy LOI'étan "Studio Taps».

Musée cantonal des Beaux-Arts

Jusqu'au 4 janvier 93

Exposition des collections du Musée cantonal des Beaux-Arts intitulée: «Votre musée vous expose, Regards sm'I'art en Valais», (ouvert du mardi au dimanche, 10 h -12 h/14 h -18 hl.

Musée cantonal d'aI'chéologie

Printemps 92 Ouvert du mardi au dimanche, 10 h -12 h / 14 h -18 h.

Musée cantonal d'histoire natm'elle

Printemps 92 Ouvert du mardi au dimanche, 14 h -18 h.

Galerie Grande Fontaine

Mai 1- 23 Juin 5 -20

Roberto Ferruzzi, huiles et Danielle Salamin, céramiques. Présentation des œuvres de 85 artistes européens ayant pris part au concours "l'Utopie ... sans illusion»> ainsi que des informations sur la gravure, l'estampe et l'eau-forte pal' l'atelier Contraste de Fribourg. Exposition didactique.

Galerie du Rhône

Mai 2 -30 Hommage à Albert Chavaz, Première exposition consacrée à Albert Chavaz depuis sa mort et présentation d'un choix d'oeuvres couvrant l'entier du parcours artistique de ce peintre dont la renommée n'est plus à faire en Suisse Romande.

RESONANCES· MAl 1992

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1992

DANGER... Il est dangereux de stationner dans le lit de la rivière, l'eau pouvant monter brusquement et à tout moment par suite du fonctionnement des installations hydro·électriques.

ENSEIGNANTS ATTENTION! Au moment où vous préparez vos courses d'école, qui vous emmèneront, avec vos élèves, à la découverte de la nature, il nous semble utile de vous rappeler un danger souvent méconnu, en tout cas mal apprécié: les crues subites en rivières.

Nous attirons votre attention sur le danger permanent qu'il y a à se déplacer ou à stationner dans le lit de certains cours d'eau. Si vous ne pouvez l'éviter, garder constamment à l'esprit qu'une augmentation rapide du niveau de l'eau est à chaque instant possible. Si vous n'avez pas d'autre solution que de traverser une rivière à gué, placez un observateur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d'une crue, et faites traverser les élèves un par un rapidement.

Ce danger est signalé constamment par des panneaux placés sur les chemins d'accès et le long des rivières. Ils indiquent clairement les risques encourus.

Bonnes promenades! Soyez prudents!

Il y a 500 ans, les Amérindiens découvraient Christophe Colomb!. ..

Vous avez envie de traiter cet événement historique avec vos élèves. Nous vous proposons une fiche pédagogique permettant une approche originale:

la rencontre des deux peuples évoquée par la céréale de base des Indiens: le maïs.

Cette fiche pédagogique est gratuite. Destinée aux élèves, dès 10 ans, elle est disponible à un exemplaire par enfant.

BON DE COMMANDE

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........... ex. fiche pédagogique «Le maïs» (GRATUITE)

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(A retourner au Service Ecole Tiers Monde -Ch. des Epinettes 10, 1007 Lausanne)

Association valaisanne des producteurs d'énergie électrique

RÉSONANCES Mensuel de l'école valaisanne.

Edition, administration, rédaction Département de l'instruction publique (DIP) Office de recherche et de documentation pédagogiques (ORDP)

DirectelU' Jean·Pierre Salamin Gravelone5 1950 Sion Téléphone (027) 2162 85.

Rédactew' de "Résonances>! Jacques Darbellay

Photographe Christine Métrailler

Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Format de la revue: 210 x 280 mm . Impression en offset en noir et une teinte vive, photoli· thos fournies ou frais de reproduction facturés séparé­ment pour documents fournis prêts à la reproduction.

Pal1ltion Le 15 de chaque mois sauf juillet et août..

Délai de remise des textes et des annonces Le 20 du mois précédent..

RÉGIE DES ANNONCES PUBLICITAS, 1951 Sion Téléphone(027)295151 Téléfax (027)235760.

Impression, expédition VALPRINT SA, 1951 Sion Téléphone (027) 22 23 70 Téléfax (027)22 0747.

RÉSONANCES - MAl 1992

~~\~~~ ARPILLE

Le gracieux vallon de Trient. sur la magnifique route internationale de Martigny-Chamonix par le col de La Forclaz est un centre de promenades. d'excursions et une 'halte paisible et agréable. aussi bien en été qu'en hiver.

Ni bise. ni brouillard. On accède à Trient par le col de La Forclaz (17 km de Martigny - 20 km de Chamonix) et par le chemin de fer Martigny-Châtelard-Chamo­nix.

Renseignements pratiques

- service autobus. de Martigny li Châtelard: - chemins balisés : 22 km: - bisse du Trient: promenade tout a plat (une heure environ): - église catholique néo-gothique avec autels Renaissance: - chapelle Notre-Dame des Neiges. aux Jeurs. de 1709: - bureau de poste. 1929 Trient. (026) 222382: - piscine couverte à Finhaut (6 kml : - ludothéque.

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A Trient-Village - Relais du Mont-Blanc. (026) 224623. café-restaurant. dor­

toirs; - Café Moret. (026) 22 27 07 . restauration. spécialités valai-

sannes.

Photo Treize Etoiles

T.V.T.: tour vallée du Trient en 5 jours

- Epicerie «Famila».

Au col de La Forcfaz Randonnées pédestres. promenades, pêche en rivière, ski de fond, randon­nées il ski

- Hôtel du col de La Forclaz . (026) 222688. café-restaurant. terrasse , bar, chambres, dortoirs, bazar, alimentation. Informations

Au pied du gfacier du Trient _ Buvette du glacier. (026) 22 Il 62 - 22 52 12. boissons . petite

restauration (à 1 h du col de La Forclaz - bIsse - ou a 1 h de Trient).

Société de développement - 1929 TR 1 ENT - (026) 22 19 29 - 22 53 09 -229980.

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