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f 2000 - Mai 1996

Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

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Education 2000 info n°3

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

• 1 1 1 1 li , f 2000 - Mai 1996

, . , Genève - Palexpo 1er au 5 mai 1996

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La ~ de la liberté

os autorités scolaires l'ont dit: «L'Ecole valaisanne est une école de qualité» . «Alors

pourquoi changer?>., rétorquent dans la foulée certains enseignants. Avec un tel raisonnement, nous roulerions encore en Ford T, car il s'agissa it sans conteste d'une ex­cellente voiture, au début du siècle. Notre monde évolue, que noUS le voulions ou non. L'école doit suivre le mouvement; ou mieux, le précéder .

Certains se cachent derrière une marque d 'estime - notre Ecole est de qualité - pour tenter d 'éviter le changement. Dans une certaine mesure, on peut les comprendre. Le changement est générateur d'angoisse: angoisse de ne pas être à la hauteur, de ne pas paraitre à son avantage, de redevenir un ap­prenti", Il traine dans son sillage un surcroit de travail assorti d'une bonne dose de risque.

Si notre école est de qualité, elle fa­brique tout de même son lot de «copies non conformes», des élèves qui décrochent en cours d e route ou qui se retrouvent en fin de Course sur une voie de garage. Certes, je ne crois pas plus qu e vous à une école sans échec. L'éco­le de la réussite reste un slogan, un but idéal vers lequel nous devons tendre tout en sachant qu' il est hors de portée.

POur améliorer ce taux de réussite, il conviendrait d'améliorer l' image de l'école, une image trop souvent négative. Il faut convenir que les enseignants ont bien plus de Concurrence qu'autrefois; ils éprouvent toujours plus de diffi-

R~-M.iI996

d

Foire rimer école avec plaisir.

cuité à captiver les élèves, à les surprendre, à les motiver. Les cours ex cathedra ne font plus recet­te. Il faut changer quelque chose, se rapprocher d es intérêts d es jeunes, favoriser les périodes d'ap­prentissage plutôt que celles d'en­seignement.

«Comment créer au plus vite les conditions d 'un auto-apprentissa­ge? En réduisant sûrement le nombre d' heures où l'élève l'este passif»l, estime le professeur An­dré Giordan. Et les spécialistes de la motivation à l'école d 'ajouter qu' une activité d 'apprentissage doit correspondre aux intérêts d e l' élève, qu'elle doit lui permettre de faire des choix tout en ayant un résultat concret. Le rôle du pro­fesseur change: il enseigne moins et accompagne d avantage. A lui d 'apprendre aux élèves à ap­prendre. Pas seulement à mémori-

serI mais aussi à planifier, à com­parer, à s'évaluer.. Appliquer ce type d e pédagogie, d ans le sys tè­me en vigueur, demande une bon­ne dose d e courage et d ' indépen­d ance. L'enseignant se débat, pris d ans le carcan d es programmes, d es horaires (comment voulez­vous mettre en place une activité d'apprentissage dans une plage de 45 minutes?) et des échéances tri­mestrielles. De plus, cette manière de travailler le désécurise davanta­ge qu' une grille d'objectifs parcou­rue systématiquement sur le mo­d èle en trois temps: cours au tableau noü', exercice d'application et évaluation.

Heureusement, une lueur d'espoir p oint à l'horizon. Les réformes en cours, que ce soit en Valais ou ailleurs, ont un dénominateur commun. Elles tendent à laisser plus de liberté aux enseignants. En France, le récen t rapport Fauroux p ropose aux établissements la pos­sibilité de modifier à leur gré 20% d es programmes et des horaires nationaux. E 2000 parle d' autono­mie des centres scolaires, de branches d 'excellence, de cycles d ' apprentissage, de projets d 'éta­blissements.

Mais la liberté, comme le change­ment, véhicule son lot d'insécurité. A nous de faire en sorte qu'elle ne rime pas avec anarchie. Cette liber­té implique simplement de nou­velles règles du jeu que nous sommes, nous autres enseignants, tout à fait capables de fixer.

P. Velter

1 Enseigner n'est pas apprendr.e, «Résonances» septembre 1994.

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ÉDITORIAL

1 La peur de la liberté P. Veller

DOS S

:> (E 2000)

Avant-propos

E R

Trente propositions pour le renouvellement del 'Emle valaisanne

Cf Présentation des propositions Objectifs généroux (propositions 1 à 2)

~ Nouveaux dispositifs de formation (proposi­tions 3D 4)

6 Avantages inédits pour l'apprenant (propo­sitions 5 à 7)

6 Nouvelles strudures et filières (propositions 8 à 15)

10 Nouvel aménagement du temps scolaire (propositions 16 à 17)

11 Une organisation scolaire renouvelée (pro­positions 18 à 24)

13 Une nouvelle gestion des ressources finan­cières (propositions 25 à 29)

1~ Note mnclusive

16 Synthèse partielle

ACTUALITÉS

11 E 2000 FORMATION Projets et mnduite de l'action A. Mudry

Conseillers en développement A. Mudry

21 ÉCOLE ET MUSÉE

Ateliers du bronze E. aerthod

22 ON SE PRÉSENTE

Formation à diston" ou CRED: flexible et accessible P. Veller

24 NOS COLLÈGUES

Poul Moret, une machine à rêver N. Reva.

26 ÉCOLE DU DOS

Les étirements à l'école J.-P. Aelvoet

27 SCRABBLE

B.8. Initiales J.·P. Hellebaut

21 ÉDUCATION MUSICALE

Emliers valaisans mmposons: l'aventure continue B. Oberholler

30 LA VIE DES CLASSES

CO de Vouvry à Rives-du-Rhône P. Veller

31 co Derborence: fête et morehé intereulturels

X. Gaillard

32 SPEaAClES

Du cinéma ou théâtre avec Groines de stail ( . VUiSSOI

33 liddes: Le royaume de Si

34 EXPOSITION

La migration des oiseaux G. (roulY

34 EN RACCOURCI

3~ LIVRES

Les animaux et l'amour Les religions Ecole maternelle: agir en ateliers P. Veller

36 REVUE DE PRESSE

D'un numéro à l'aulre P. Veller

3g ACM

Le caoutchouc "lIuloire (. Dervey-Germanier

40 IRDP

Nouvelles publications

41 PROMENADES

BD'96: un dossier pédagogique P. Veller

42 Musée valaisan de la vigne et du vin

INFORMATIO NS OFFICIELL ES

43 Inscriptions pour des remplocemen~

44 Cours pour les diplômé-e-s en 1996

R~·M,I1996

AVANT-PROPOS Education 2000 a dessiné les cOJ/tours de l'Ecole valaisanne de demain. Le projet en son état actuel est porteur d'espoir pour les apprenants, les enseignants et les parents car il est une ré­pOllse aux défis qu'une société en mutation pose à l'école. Les propositions retenues offrent au monde éducatif de nouvelles perspectives et une responsabilisa tian accrue. Elaboré par des pédagogues et des représentants des milieux concernés par l'école, le projet est ambitieux, réaliste et cohérent. Dès ce jour il est en consultation. Que cette phase permette à chacun de prendre connaissance des propositions qu'il contient, de se l'approprier et d'apporter une pierre à son édifice.

Le chef du Département de l'instruction publique Serge SIERRO

Trente propositions pour le renouvellement de l'Ecole valaisanne

Contenu du document Ce dossier présente d 'une manière synthétique les principales propo­sitions qui ont été retenues par la Direction du projet E 2000 à la fin du mois de mars 1996. Il ne s'agit donc pas du tout d 'un catalogue exhaustif d es suggestions qui ont été fa ites par les sept groupes de travail, mais d 'une sélection d 'ob_ jectifs priori taires susceptibles d'être développés de manière coor­donnée. li y a donc un certain nombre d'autres propositions qui seront traitées dans les mois à venir et qui feront l'objet d'une présentation complémentaire. Mais aucune d'entre elles n' est de nature à contrarier les objectifs présentés dans ce document.

Rappel des phases de travail Le projet E 2000 a démarré en août 1995. Les sept groupes de travail (modules) réunissent les différents partenaires de l'école: parents, en­seignants, représentants des com­munes, comntissaires issus des mi­lieux économiques, d élégués du DlP et experts extérieurs. Les ob­jectifs et questions à traiter ont fait l'objet de d eux éditions spéciales

R~-M.i1996

de Résonances et Mitteilllngsbiatt en septembre 1995 et janvier 1996. Entre le mois d 'août et le mois d e décembre 1995, les groupes de tra­vail ont réalisé un état des lieux (phase de transparence). Ils ont nUs en évidence les forces de r éco­le valaisanne, ses faiblesses, ses éventuels d ysfonctionnements. Ils ont également émis un certain nombre de propositions pour amé­liorer les structures et le fonction­nement de l'Ecole valaisanne. La direction du projet a examiné les 200 propositions émises par les modules. Ell e les a synthétisées et ramenées à 33 domaines priori­taires d'étude.

Les commissions ont alors entamé la phase dite de créativité, phase qui a permis de formuler, d 'analy­ser, de critiquer et d 'expliquer les propositions d'aménagements de l'Ecole valaisanne. La direction a examiné ces propo­sitions sous divers angles, notam­men t les conditions de leur mise en œuvre, les délais d 'application, les incidences financières. Cet exa­men minutieux et systématique est présenté dans des grilles d 'évalua­ti on qu i sont à la disposition d es personnes intéressées auprès du secrétariat d 'Education 2000.

Principaux critères de recevabilité

Les propositions émises devaient satisfaire à trois exigences fixées d 'emblée par le DIP et correspon­d ant aux vœux couramment expri­més par la population et les res­ponsables politiques, soit:

le maintien et, dans toute la me­sure du possible, l'amélioration de la qualité des prestations pé­dagogiques; la responsabilisation de tous les acteurs de l'école et l'introduc-tion d 'une autonomie partielle dans sa gestion;

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ÉDue la maîtrise des coftts par un fonctionnetnent amé.lioré de l'institution et un engagement accru de tous les partenaires de l'école.

Le prése nt document répond aux deux premières exigences. En ce qui concerne la maitrise des coftts, il est impossible, à ce stade du tra­vail, de proposer des indications chiffrées. Cependant, il apparaît que 35 des mesures proposées et retenues par la direction dégagent un potentiel d'économies, tandis que six mesures entraîneront pro­bablement des charges supplémen­taires . L'objectif de maîtrise des coûts peut donc être réalisé dans le cadre des propositions qui sont avancées dans ce document.

Prochaines étapes Les groupes de travail termineront la phase de créativité à la fin juin.

Ils doi vent affiner les propositions qui ont été retenues, se déterminer avec exactitude sur leur faisabilité, sur les modalités de leur introduc­tion, sur leul"s incidences finan­cières.

Durant ce temps, la direction sou­met le projet dans son état actuel aux différents partenaires institu­tionnels, aux enseignants, aux pa­rents et au public. Elle recueillera leurs réactions jusqu'à fin mai. Elle élaborera une synthèse en se fon­dant sur les avis exprimés et sur les précisions qui auront été appor­tées d 'ici là par les groupes de tra­vail.

Le projet définitif d 'Education 2000 sera exposé de façon d étaillée et publique au début de l'autonme. Il est possible que certains projets pi­lotes soient lancés au même mo­ment.

Mais c'est dans la période scolaire 1997-1998 que l'essentiel des pro_ positions d 'Education 2000 pren_ dront effet. C'est également au cours de cette année qu'on pOurra en apprécier les premiers effets économiques.

Remarque sur le genre des substantifs

On a utilisé dans ce document des termes génériques qui sont généra­lement de genre masculin pour fa­voriser une lectlue cursive et rapi­de. La direction du projet adhère totalement aux recommandations de la CDIP contenues dans le do­cument «Filles, femmes, formation. Vers l'égalité des droits».

• · · • • • •• Présentation des propositions • • · · · · · ·

Pro position 1

La mission et les objectifs de l'école doivent être définis pour tous les niveaux de la formation.

Situation actuelle L'école telle que nous la connais­sons aujourd'hui souffre d'une sur­charge de ses programmes due, en grande partie, à l'explosion des sa­voirs et à de nouvelles qualifica­tions professionnelles.

Cette situation a existé de tout temps. Les inconvénients de cette évolution cumulative et fraction­née apparaissent de manière parti­culièrement vive de nos jours dans une société marquée par des fluctuations rapides dans les habi-

tudes, les mentalités, les connais­sances, l'environnement écono­mique et culturel.

Interpellée par différents défis, sol­licitée par des groupes de pression dont les intérêts sont parfois diver­gents, l'école ressent le besoin d'af­firmer plus nettement et plus forte­ment son identité et sa mission.

Situation envisagée

L'écale doit, en redéfinissant sa mis­sion et ses objectifs, accorder la priori­té à l'éducation, à la formatian et à l'orientation (plutôt qu'à l'instruction et à la sélectiO/l) et cela dans une pers­pective de formation continue.

L'écale de demain devra viser à former des individus plus aptes à communi­quer, disposant d'une plus grande ca­pacité critique et, par conséquent, d'une plus grande autonomie ainsi que d'une mobilité nettement accrue.

L'école ne dispensera plus seu lement des savoirs (connaissances), mais aus­si des savoir-faire (compétences) et des savo;" -être (attitudes).

Pro osition 2

La formation doit se construire autour d'apprentissages fonda­mentaux; les plans d'études cadres et les grilles horaires se­ront donc révisés avec le souci d'un recentrage de l'enseignement et d'une plus grande interdiscipli­narité.

Situation actuelle

Des exigences sociales successives ont provoqué, d'année en an~é~1 l'atomisation progressive des dISCI­plines et l'introduction de nou­velles matières dans les plans d 'études et les moyens d 'enseigne­ment, sans diminution parallèle des anciens contenus.

R~-Moil996

Situation envisagée L'enseignement sera orgallisé autour d'un certain Hombre de matières qui constituent ce que l 'on appelle cou­ramment un fondamentu11'l, soit U1Z

ensemble cohérent de connaissances de base exploitables pal' tous dans les si­tuations évollltives et diverses de l'existence.

Les matières ne seront plus abordées comme des disciplines isolées, mais au contraire comme les éléments complé­mentaires du savoir.

( Proposition 3

Les écoles doivent inscrire leurs activités à l'intérieur de projets pédagogiques clairement définis et identifiables par tous les parte­naires de la formation.

Situation actuelle L'action pédagogique est assez gé­néralement marquée par des pra­tiques coutumières dans des do­maines comme le choix du temps hebdomadaire, la planification de "enseignement, le cloisonnement des matières, le niveau d'échanges entre les partenaires de l'école.

Situation envisagée Chaque école travaillera sur la base d'un projet pédagogique sollicitant la collaboration de tous les partenaires: parents, apprenants, enseignants, au­torités scolaires. Ce projet favorise une réflexion permanente sur l'action édu­cative; il sous-tend les choix qui doi­vent être effectués tant dans le domai­ne de la pédagogie que dans celui de l'organisation; il conduit à une effica­cité accrue dans la réalisation des ob­jectifs; i/ doit pennettre aux élèves d'accéder à un niveau de compétences plus élevé.

R~-MaI1996

Les ,ydes d'apprentissage devraient permettre à ,ha,un, petit génie ou élève en difficulté, d'avancer à son rythme.

En ce qui concerne l'enseignant, le projet pédagogique implique le passage de l'attitude traditionnelle qu'on peut ramasser dans /a formule «moi et ma classe» à une attitude qui serait expli­citée par l'expression «nous et notre éco/e» .

Le projet pédagogique constitue l'ins­trument nécessaire à la gestion d'une école partiellement autonome.

Proposition 4

L'école doit développer de nou­vea ux modes de progression et d'évaluation, notamment par l'in_ troduction de cycles d'apprentis­sage.

Situation actuelle

La progression par paliers d 'un an, assortie de fréquentes évaluations sommatives, fait ressembler l'école à une course par étapes. Les appre­nants tendent à devenir des com­pétiteurs dont on mesure et sanc­tionne les performances de façon assidue.

Ce système ne prend pas assez en compte les rythmes individuels de développement; il réserve peu d'espace à l'expression des diffé-

rences culturelles et des modes particuliers d 'apprentissage. Les élèves lents s'essoufflent à tenter de rejoindre, sans y parvenir, un peloton de tête trop véloce; tandis que les élèves rapides s'impatien­tent de ne pouvoir progresser se­lon leurs aptitudes.

Situation envisagée

L'institution de cycles d'apprentissage permet d'accarder aux élèves llll temps plus long (au moins deux ans) pour lcur permettre de construire un en­semble de compétences, d'attitudes et de savoirs correspondant à leur niveau de développement, leurs intérêts et leurs besoins.

L'organisation par cycles permettra al/X maîtres de travailler de manière différenciée avec plusieurs groupes d'élèves. Les plus rapides d'entre eux pOl/rront ainsi progresser selon leur rythme et atteindre plus tôt (saut de classe) les classes secondaires du deuxième degré; les plus lents passe­ront d'un cycle à l'autre sans être hantés par la perspective d'un redou­blement.

Cette nouvelle pratique exigera de l'enseignant un engagement impor­tant; mais elle lui apportera une plus grande satisfaction professionnelle.

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Proposition S

Chaque étape de la formation doit assurer à l 'apprenant l'acquisition d'un profil de compétences claire­ment déterminées.

Situation aduelle L'école d 'aujourd'hui se préoccupe essentiellement de la transmission de connaissances dont la maîtrise repose sur les facultés rationnelles de l'apprenant. Cette approche ré­ductrice néglige des facultés qui participent de Inanière aussi im­portante à l'épanouissement de l'individu et à sa réussite sociale.

Situation envisagée L'école définit pour chaque niveau d'enseignemen t un «profil de compé­ten.ces», soit une série d'ob­jectifs à atteindre dans les domaines du savoir (con ­naissances), du savoir-être (attitudes), du savoir-faire (compétences). La valorisa­tion d'éléments fréquemment sous-estimés permettra 1111

rééquilibrage du travail for­matif

Pour l'apprmant, le profil de compétences con stitue une sorte de carnet de bord qui lui permet à tout moment d'apprécier ses progrès et sa situatioll dans la perspective de ses choix de formation.

Proposition 6

Un système de branches d 'excellence et de bran­ches à options doit être introduit pour favoriser le développement harmo­nieux de l 'apprenant.

Situation aduelle

Le système des options est peu dé­veloppé dans notre organisation scolaire. Les élèves suivent des programmes uniformes, quels que soient leurs aptitudes particulières et les objets de leur curiosité. Il en résulte fréquemment un désintérêt pour l'école, voire parfois un senti­ment très vif de frustration.

Situation envisagée

L'école devra développer des branches d'excellence et le système des options afin de stimuler chez l'élève et l'étu­diant le plaisir d'apprendre et la satis­faction de parvenir à telle maîtrise qu'il souhaitait.

II s'agira de permettre à l'apprenant de pratiquer de manière plus intensive que la moyenne des élèves telle ou telle branche qu'il affectionne. II accédera ainsi à L1ne aptitude particulière qui lui dOllner. le goût de l'étude et qui l'avantagera peut-être dans sa fo rma­tion ultériellre.

L'ouverture de ces domaines d'excel. lenee facilitera de manière éVidente l'orientation professionnelle de l'en_ fant OLI de l'adolescent.

Proposition 7: L'école doit développer de nou­veaux modèles pour l'apprentissa_ ge des langues étrangères.

Situation aduelle Il est manifeste que l'enseignement actuel ne permet pas d'accéder à une maîtrise des langues étran­gères, même lorsque celles-ci sont enseignées durant une période longue.

Cette situation est particulièrement préoccupante dans un pays pluri­lingue comme la Suisse. La mécon­naissance d'une deuxième langue nationale entraîne des inconvé­nients professionnels pour l'indivi­du, et des inconvénients politiques pour la collectivité.

Situation envisagée LI école orientera l ' enseigne­/lient des langues étrangères vers la communication; elle adoptera des méthodes et des supports performants, aug­mentant les compétences lin­gu istiques de tous les appre­liants en fonct ion de la durée d de la spécificité de leur for­mation.

Proposition 8

La scolarité obligatoire constitue une unité de formation qui comprend l'école enfantine, récole primaire et le cycle d'orientation.

R~·Mai1996

Situation aduelle La distinction entre les ordres d 'en­seignement répond à une évidente nécessité de caractérisation. Elle induit malheureusement une approche très sectorisée de l'en­seignement: on perçoit les diffé­rents niveaux comme des entités quasiment indépendantes, et on organise l'enseignement en fonc­tion de cette appréhension. La réussite de l'entreprise pédago­gique postule une attention plus aiguë à la continuité des processus de formation et à une transition haJmonieuse entre la famille et l'école enfantine, ainsi qu'entre les divers niveaux d'enseignement jusqu'à la fin de la scolarité obliga­toire.

Situation envisagée

Les collectivités publiques mettront sl/r pied, à titre obligatoire, une école enfantine de deux ans. Cette école pro­posera un enseignement à mi-tenlps la première année, à plein temps la deuxième année. La fréquenta tion de l'école enfantine sera for tement encou­ragée en raison de son rôle éminen t dans la correction des inégalités 50-

cinles et de SOI1 influence décisive pour l'intégration sociale des élèves.

La fréquentation de l'école enfantine sera cependant laissée à la libre appré­ciation des parents, conformément all cOl/cordat intercantonal sur la cOOl·di­lIation scolaire auquel le Valais a adhéré en 1971. Ce concordat règle égalemellt l'âge d'entrée à l'école en­fantine.

La progression par cycles au niveau primaire (voir plus haut, prop. 4) permettra d'inscrire l'enseignement dans un parcours à la fois plus souple et plus continu.

L'institution d'un nouveau cycle d'orientation de trois ans, obligatoire pour tous, permettra de donner l'im­portance qu'elle mérite à cette période de formation qui, pour les uns, marque l'en trée en apprentissage, et pOur les autres le passage à un ordre d' enseignemellt assez différent. Une

R~·Mai1996

attwtion particulière sera portée à l'orientation progressive des élèves et à la transformation fondamentale de leur vie (passage de l'enfance à l'ado­lescenee).

L'école devra s'efforcer d'intégrer dans les structures ordinaires de for­mation les élèves rencontrant des diffi­cultés scolaires, ainsi que les élèves handicapés, grâce à des mesures spéci­f iques.

Proposition 9

La durée des études conduisant à l'obtention de la maturité gymna­siale est de 13 ans, dont 4 ans de collège.

Situation actuelle

La durée totale des études entre la première année de l'école primaire et l'obtention d 'une maturité est de 13 ans, avec une période de 5 ans réservée à la fréquentation du col­lège; l'admission au collège se fait après 2 ans (dans la grande majori­té des cas) ou 3 ans de formation au cycle d'orientation.

Le départ d 'un nombre important d 'élèves vers d'autres écoles après la 20 année du cycle d 'orientation démotive les élèves qui restent. Il est d'autre part ll1anifeste qu'un certain nombre d'élèves fréquente la première année du collège pour arriver au bout de leur scolarité obligatoire, mais sans intention réelle d 'y poursuivre leurs études; ils le quittent après un an pour se diriger vers une formation scolaire plus courte (ESC ou EDO) ou vers des apprentissages.

Situation envisagée

La durée ordinaire des études jusqu'à l'obtention de la maturité sera mainte­nue à 13 ans. Mais les apprenants les plus rapides auront la possibilité de ramener cette période de formation à 12 ans, grâce au nOl/veau système de formation par cycles qui introduit une plus grande souplesse dans les cursus (du rée d'une fo rmation).

Le maintien à 13 ans d'un parcours ordinaire répond au souci de préserver le haut niveau de formation qui per­met aux jeunes Valaisans d'accéder ai­sément aux études tertiaires et de les accomplir dans un laps de temps géné­ralement bref. Il s'agit là d'une ques­tion. importante, compte tenu du fait que nob·e cantoll ne dispose pas d'uni­versité.

Le nouveau règlement sur la recon­n.aissance des certificats de maturité gyl11nasiale (RRM) peut être mis en applica tion en Valais dans les condi­tions générales définies sur le plan suisse (durée, 4 ails) e! SUl· la base d'un plan d'études cadre (PEC) exis­tant.

Proposition 10

La durée des études conduisant à l'obtention d'un diplôme est de 12 ans: l'Ecole supérieure de com­merce et l'Ecole de degré diplôme sont organisées sur trois ans, et proposent un tronc commun.

Situation aduelle L'informatisation des tâches d 'ad­ministration et de gestion a suscité une diminution importante du nombre des postes de travail et, partant, un fléchissement de l'inté­rêt pour les études commerciales. L'Ecole de degré diplôme ren­contre au contraire une fave U!" o'oissante; cependant, son organi­sation sm deux ans ne permet pas de donner aux élèves une forma­tion suffisamment large pour les faire bénéficier d'un bon niveau de polyvalence professionnelle; on observe d 'autre part que certains cantons ne reconnaissent pas le di­plôme valaisan acquis en deux ans.

Situation envisagée L'Ecole de commerce (ESC) et l'école de degré diplôme (E DO) fournissent un enseignemwt comparable dans de nombreux domaines. Il paraît donc op­portun de les réunir sous des toits communs, sans pour autant renoncer

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à leurs caractères spécifiques. Ceci peut être réalisé grâce à un système d'options et à un enseignement com­mun dans certaines disciplines durant trois ans.

Le coordination de ces deux écoles per­mettra d'Dptimiser la réalisatiDn de la maturité professiDnnelle cDmmerciale (ESC) et d'envisager prochainement la mise sur pied de maturités spécialisées (EDO).

Proposition 11

Le regroupement des enseigne­ments de base doit être renforcé dans les écoles professionnelles, et l'orientation vers la maturité professionnelle accentuée.

Situation aduelle

Les branches dites de culture géné­rale sont organisées de manière sé­parée dans chaque profession; il en va de même dans les branch es techniques intéressant une famille de métiers.

Situation envisagée

Il paraît DppDrtull de regrouper les professions par familles et de dévelop­per des trollCS communs pour l'ensei­gnement d'un certain nombre de branches. Cette démarche permettra, d'une part une exploita tiDIl plus ra­tionnelle des ressources, d'au tre part un. regroupement des cDmpétences en vue d'obten ir les meilleurs résultats pDssibles.

L'Ofiamt (Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail) a dévelDppé lin plan d'études cadre en ce qui concerne les branches dites de cul­ture générale, ce programme étant ap­plicable aux formations techniques et artisanales. Il sera mis en œuvre.

En ce qui CDnceme le regroupement des branches techniques par familles, il sera réalisé en étrDite cDllabDratiDIl avec les associatiDns professionnelles.

Le rell/orcement des enseignements dispensés dans tDUS les secteurs de la fDrmatiDn professiDnnelle (technique, artisanale et cDmmerciale) permettra à un grand nombre de jeunes d'acquérir une maturité intégrée pDur les prDfes-

Les maturités professionnelles permettront aux jeunes d'accéder aux écoles techniques, aux écoles d'ingénieurs et aux ESCEA.

sians techniques et artisanales ou Ulle

maturité professiDnnelle cDmmerciale par la voie de l'apprentissage.

Ces maturités permettront aux jeunes d'accéder aux éCDles techniques (ET), aux écoles d'ingénieurs (ETS), aux écoles de cadres pDur l' éCDnomie et l'administration (ESCEA). Elles faci­literont l'DbtentiDn de maîtrises et de brevets fédéraux.

Proposition 12

De nouvelles offres de formation doivent être développées pour les jeunes qui sont en peine d1accé_ der à une activité professionnelle.

Situation actuelle Les écoles prép rofessionnelles (EPP) ont été créées pour offrir un complément de formation et déve­lopper des aptitudes spécifiques répondant a ux exigences de di­verses professions, notamment celles du type paramédical. Or, il semble que ce but ne soit plus at­teint, p uisque la majorité des jeunes qui commencent une EPP la quittent après une année, voire même au cours de la première an­née.

Certains cycles d 'orientation orga­nisen t une quatrième année de sco­larité pour permettre à des élèves de consolider leurs connaissances ou d'acquérir de nouvelles notions utiles à leur formation profession­nelle. Les élèves concernés ne trou­vent cependant pas tous un débou­ché a u terme de cette année supplémentaire.

Enfin, un certain nombre de jeunes, toujours plus nombreux en raison de la crise économique, ne trouvent pas de contrat d 'appren­tissage.

Situation envisagée Il paraît nécessaire d'étudier une solu­tiDn nDuvelle pDur accueillir les jeu Iles qui souhaitent poursuivre leurs éli/des ell vue d'tille fDrmat ion professioll llelle.

R~- M.11996

Cela lIécessitera peut-être la création d'une structure scolaire particulière a/liallt activités scolaires, stages en en­treprise ou travail dans une entreprise fictive. Cette formatiDn pDurrait, pour certains jeunes, déboucher sur l'Dbtell ­tiO/1 d'un certificat de capacité.

• Proposition 13

Les formations de niveau tertiaire doivent être intégrées au systèl11e scolaire valaisan et leurs offres doivent bénéficier d'nne promo­tion renforcée.

Ecole suisse de tourisme, à Sierre.

Situation actuelle

Le Va lais a créé dans la derni ère décennie p lusieurs écoles d e ni­veau terti aire (Ecole d1ingénieurs, ESCEA, Ecole d'informatique, Eco­le suisse d e tourisme) . Il a égale­ment mis en place certaines struc­tures à caractère universitaire, notamment l'Institut Kurt Bôsch à Bramois, le Studienzentrum à Brigue, le Centre romand d 'ensei­gnement à distance à Sierre. Ces trois ins titutions n 'ont pas été suf­fisamment intégrées au système scolaire en raison de leur naissance tardive.

R~-M.11996

Situation envisagée

L'intégration de ces institutions au système scolaire valaisan pennetlra aussi leur inscription dans le contexte des éCDles suisses. L'Etablissement d'enseignement supérieur, qui regrou­pe l'Ecole d'ingénieurs, les ESCEA, l'Ecole d'infDrmatique, l'EcDle suisse de tourisme, s'intégrera à la future Haute éCDle supérieure (HES) de Suis­se occidentale; le canton recherchera des accDrds particuliers pDur les étu­diants du Haut-Vala is qui sDuhaite­raient fréquenter une autre HES.

La reconnaissance par le cantDn et la CDnfédération des instituts à caractère

universitaire leur permettrait de bénéfi­cier des privilèges at­tachés aux universi­tés suisses.

Le canton du Va­lais doit dévelop­per des systèmes de formation conti­nue et mettre en place un sys tème

souple mais efficace de certifica­tion.

Situation actuelle

La forma tion continue, la forma­tion des adultes et la form ation permanente font partiellement dé­faut dans le système scolaire valai­san. Or, la tendance actuelle est de raccourcir les fornlations de base au profit d1une formation continue .

En effet, le développement d e nou­velles tech no logies d a ns toutes les filières professionnelles tend à rendre rapidement obsolète une partie des connaissances acquises au cours de la formation initiale. Ce phénomène se manifeste à tous les niveaux et dans toutes les caté­gories d'acti vités.

~, ...... _ .... _ ... _ .• ~=1 Les besoins d'apprentissage sont d e plus en plus variés; or, les pos-s ibili tés actuelles de perfectionne-men t et de formation continue de-meurent très limitées dans notre canton, notamment pour les per-sonnes peu qualifiées.

Situation envisagée

Le Valais devra adDpter le projet de lDi sur l'encouragemen.t à la fo rmation des adultes. li importe de cDDrdDnner les Dffres existantes, et de dévelDpper des Dffres cDmplémentaires afin de ré­pDndre à l'ensemble des besoins.

11 faut également mellre sur pied Ull

système d'évaluatiDIl et de certifica­t ion qui permette la reconnaissance des acquisitions. Ce sera un S1jstème dit d'unités capitalisables (pDssibilité d'acquérir progressivement, sur plu ­sieurs allllées, Ull certificat complé­melltaire).

La formatiDn à dista llce, où le Valais fa it œuvre de pionnier, constitue un instru ment efficace. Ses perfDrmances serollt ellcore accrues par la gélléral i­sation des réseaux illfDrmatiques.

Il paraît souhaitable, et même néces­saire, de développer un enseignemellt présentiel (cDurs) dans certains dD­mailles. Cet enseignement peut être dispensé dans des locaux et au mDyen d'équipements existants, en dehors des horaires sCDlaires. Il est envisageable de proposer à des adultes, dDnt l'inté­rêt pDur les études se serait manifesté tardivement, une forma tion de base débouchant sur une maturité ou un diplôme prDfessionlle/.

Le niveau d'engagemell t de l' Etat dans la formation continue devra être précisé dalls les dispDsitiDns d'applica­tion de la loi.

Proposition 1 S

L'intervention des écoles privées doit être encouragée lorsque celles-ci accomplissent des tâches complémentaires de celles de J'école officielle ou offrent une solution alternative pour la réso­lution de certains problèmes.

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

Situation actuelle Les relations entre l'école publique et les institutions privées sont té­nues, si l'on excepte le cas des écoles d'arts visuels et de musique. Cette méconnaissance réciproque empêche la mise en œuvre de synergies souhaitables.

Situation envisagée Le Valais définira clairement les conditions ~cad,.es de reconnaissance des écoles privées. Il déterminera éga­lement les conditions que celles-ci doi­vent remplir pour le développement de partenariats ou encore l'attribution de mandats. Le canton favorisera dans la mesure de ses possibilités la complémentarité entre école publique et écoles privées. n incitera ces dernières à intervenir dans des domaines spécifiques comme la formation continue ou le développe­mCllt d'enseignements spécialisés.

Proposition 16 Le temps scolaire - annuel, heb­domadaire, journalier - doit être

10

réaménagé afin de mieux prendre en compte les rythmes biolo­giques des apprenants ainsi que les besoins sociaux.

Situation actuelle

Le temps scolaire n'a pas fait l'objet de réflexions approfondies dans notre canton. Cependant les parte­naires de l'école s'accordent très généralement sur le fait que les pé­riodes d1enseignement sont con­centrées sur un temps trop court et conduisent à une surcharge.

D'autre part, l'absence de coïnci­dence entre les horaires des diffé­rents ordres suscite des difficultés particulières pour la plupart des parents qui exercent une activité professionnelle. Ce même phéno­mène entraîne une multiplication regrettable des besoins en trans­ports.

Situation envisagée

L'emploi du temps scolaire sera réamé­nagé au niveau de la journée, de la se­maine et des jours effectifs d'enseigne­ment (étalement).

A l'école primaire, la durée d'une demi-journée sera en principe la même pour tous les élèves. Le nombre de demi-joumées hebdomadaires, par contre, variera selon les degrés.

La période scolaire annuelle devrait être étendue afill d'alléger les journées de travail et d'introduire des périodes de vacances plus importantes en COurs d'année.

Proposition 17. . Le temps scolaire doit respecter la qualité de vie de l'apprenant et te­nir compte de l'ensemble de ses activités journalières: cours, dé­placements, tâches à domicile, vie familiale et sociale, loisirs cultu­rels et sportifs, repos et sommeil.

Situation actuelle

A certa ines périodes de leur for­mation, les élèves supportent une charge de travail supérieure à celle des adultes actifs, semble-t-il. La charge horaire de l'école n'est pas seule en cause. Il s'y ajoute le poids d'autres activités induites par r école, encouragées ou imposées par la vie sociale. Ainsi observe-t­on chez certains enfants et adoles­cents une fatigue susceptible d'en­traîner des troubles somatiques ou psychiques.

Situation envisagée

L'organisation des horaires au l1iveau local ail régional permettra de trouver des solutions originales pour alléger la charge quotidienne. La joumée conti­Ilue est l'une des solu tions suscep­tibles de limiter le nombre des déplace­ments entre école et domicile.

Les tâches à domicile pourraiellt être supprimées et transformées, au niveau de l 'école primaire, en tâches perso/T­nelles intégrées au temps scolaire. OallS cette hypothèse, il y aurait lieu d'élaborer de nouveaux modèles de collaboration entre enseignants et pa­rellts pour que ces demiers puissellt SI/ivre les progrès de leurs enfants.

Les conditions d'octroi de congés indi­viduels seront assouplies afin d'alléga les procédures adm inis tra tives, ~znlS aussi de donner aux parents qUI ell

on t besoin en raison de leur sitltatlO II

professionnelle ou sociale une plus

R~_M.i1996

grande liberté dans l'organisation de leurs vacances. Cette libéralisation ne pourra intervenir qu'à ['intérieur d'un cadre à définir.

/ ~ Proposition 18

Les écoles doivent disposer d'une certaine marge d'autonomie afin de s'adapter aux conditions et be­soins régionaux; cette autonomie concerne les domaines pédago­gique, financier, organisationnel ainsi que les ressources hu­maines.

Situation actuelle

L'école est aujourd'hui une structu­re qui s'applique d'une manière peu différenciée sur l'ensemble du territoire et dans laquelle les ac­teurs et partenaires sont peu impli­qués. Il en résulte diverses insatis­factions, et notamment le sen­timent, pour les partenaires de l'école, de ne pas pouvoir interve­nir dans un domaine qui les touche de manière importante.

Situation envisagée

L'autonomie partielle des écoles slexercera à l' intérieur d'un cadre net­lement élargi, mais d'ull cadre égale­ment renforcé quant aux dispositions cantonales, afin que les objectifs à réa­liser le soien t également dans tout le territoire.

Chaque unité scolaire disposera d'une liberté suffisante au niveau de son or­ganisation et de ses choix pédago­giques pour acquérir un profil origi­nal. Elle devra développer une gestion participative: pour l'enseignant, le concept traditionnel «1110i et ma clas­se» est abondonné au profit du concept «nous et notre école»),

R;;",~ -M.11996

L'implication des différents parte­naires dans la vie de l'école sera beau­coup plus grande qu'aujourd'hui.

Proposition 19

Le système d'assurance qualité doit être renforcé.

Situation actuelle

La qualité de notre école est recon­nu e par la population et attestée par l 'aisance des jeunes Valaisans dans leurs études professionnelles. Cependant le système actuel d 'as­surance qualité privilégie les tâches de contrôle et ne cerne pas l'ensemble des questions posées.

On constate par exemple que si les activités de détection sont bien réa­lisées, celles qui concernent la pré­vention sont parfois tardives, tan­di s que celles touchant aux mesures correctives ne se mettent que difficilement en place.

Situation envisagée

L'assurance qualité reposera sur un système cohérent, fortement élaboré. 11 fera partie du contrat que les autorités politiques passent avec l'école et ses partenaires.

Le nouveau système impliquera, à des paliers successifs de responsabilité, le parent, l'enseignant, l'école, le OIP. Mais la garantie de la qualité sera as­surée prioritairement et essentielle­ment pal' les enseignants qui assu­ment la responsabilité de la nouvelle école, partiellement autonome. Les pa­rents et les apprenants auront la pos­sibilité de contribuer à l'évaluation de laqualité.

On passera ainsi d'un système presque entièrement basé sur le contrôle à lin système de responsabili­sation des acteurs. L'Etat assurera de manière continue la surveillance de l'école afin de garantir le niveau des formations.

Proposition 20

Les enseignants doivent disposer d'un statut de base et d 'un cahier des charges appréhendant avec plus d 'exactitude leurs activités et leurs responsabilités, notamment dans le cadre d'une école à auto­nomie partielle.

Situation actuelle

Les enseignants valaisans assurent aux jeunes une formation dont la qualité est lal'gement reconnue. Cependant leur cahier des charges manque de netteté, notamment en ce qui concerne les nouvell es tâches éducatives que l'école doit assumer. D 'au tre part, ce cahier des charges ne prend pas en comp­te les différentes activités réalisées au service de récole. Enfin, il n'in­cite pas les enseignants à la colla­boration au sein d'équipes pédago­giques telles qu'on envisage de les créer.

Situation envisagée

L'enseignant disposera désormais d'un statut de base plus explicite. Ce statut sera !nodulable pour être adapté aux différents ordres et aux différents types d'enseignement. Il prévoira une distribution souple des tâches entre les activités réalisées en classe et les activités communes accomplies pour l'école.

Le nouveau statut distingue les trois domaines d'activités suivan.ts (les pondérations sont indiquées el! pour­cent):

Activités de classe = 85%

Enseignement, éducation, évalua­tion des élèves

Préparation, corrections, évaluation de l'enseignement

COllseil et assistance aux élèves

Collaboration avec les parents

Collaboration avec les autorités et services scolaires

Il

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Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

ÉDUCATION 2000

Activités d'école ~ 10%

Participation aux tâches communes de gestion et de développement de l'établissement et de l'école Participation aux tâches de coordi­nation de l'enseignement Collaborations diverses avec les col­lègues et les autres partenaires de l'école

Formation personnelle ~ 5%

Formation professionnelle continue et formation personnelle Réflexion et auto-évaluation

Proposition 21

De nouveaux modèles de forma­tion initiale! de formation conti-

nue et de formation complémen­taire des enseignants doivent être développés.

Situation actuelle

Les enseignants se trouvent confrontés à des problèmes nou­veaux, liés à l'évolution de la socié­té: l 'hétérogénéité des cultures, la perte de valeurs référentielles, le durcissement des relations hu­maines etc.

TI se trouve d'autre part qu'une partie des enseignants des niveaux supérieurs n'ont pas bénéficié d'une formation psychopédago­gique dans le cadre de leurs études, qu'ils n 'ont pas été entrai­nés à l'exploitation des méthodes et des moyens d'enseignement.

Situation envisagée

La future Ecole pédagogique supé­riel/re (EPS) permettra de donner aux enseignants des classes enfantines et primaires une formation de base répondant mieux aux exigences actuelles.

L'EPS pourra également fournir U/le formation psychopédagogique aux ju­turs enseignants de tous les /liveaux qui 11 law'aient pas reçu d'enseigne­ment ad hoc au cours de leurs étl/des universitaires (ou autres).

La formation continue sera intensifiée: et davantage orientée vers la mIse a jour permanente des connaissances. LA formation complémentaire permettra al/X enseignants d'acquérir de no": velles compétences; elle contribuera a accroÎt/'e leur mobilité à l'intériell r de l'école.

1(~_M.11996

• Proposition 22

La création d 'unités de gestion pé­dagogique nécessite la mise en place d 'un organe de direction d'école dont les compétences et les responsabilités seront claire­ment définies.

Situation actuelle Les systèmes de direction des éta­blissements et des écoles diffèrent selon les ordres d'enseignement. La direction est trop concentrée sur les questions administratives et organisationnelles, au détriment de la gestion pédagogique.

Situation envisagée L'I/nité de base de l'école de demain sera l'unité de gestion pédagogique. Chaque unité regroupera, en un ou di­vers lieux, 150 à 200 éLèves. Elle ré­IIl1ira entre 12 et 20 enseignants (se­lon le niveau d1engagement de ceux-ci) et disposera d1une direction.

Ces /louvelLes directions seront en gé­néral assumées collectivement pli/' plu­sieurs personnes. Les directions d'unέtés collaboreront avec les directions de niveaux supérieurs dans les grandes localités et les grands établissements.

• Proposition 23

Le rôle des responsables scolaires extérieurs à J'école ou à J'établis­sement doit être redéfini en fonc­tion de la nouvelle organisation.

Situation actuelle Les au torités scolaires cantonales et COUlmu­

nales exercent des tâ­ches d'organisation et de surveillance parfois redondantes. Elles le font avec plus ou moins de compétences selon leur préparation personnelle et leur en­gagement. Aucune for­mation ne leur est pro­posée.

R~-M.i1996

Situation envisagée Les responsables scolaires recevront UII cahier des charges qui précisera le niveau et l'étendue de leur interven­tion dalls la cadre de l'école renouvelée et disposant d'une autonomie par­tielle. Des cours de formation seront orgallisés à l'intention des autorités et des membres des commissions sco­laires, des diredeurs d'écoles et des illspecteurs scolaires.

Proposition 24 L'école doit développer de nou­velles formes de collaboration avec ses partenaires en vue de les faire participer davantage à la vie de l'institution.

Situation actuelle Les parents participent insuffisam­ment à la vie de récole, se conten­tant le plus souvent de recevoir des informations. D'autre part, le point de vue des apprenants n'est pratiquement jamais exprimé dans le cadre institutionnel. ce qui prive l'école de renseignements pouvant avoir un intérêt considérable.

Situation envisagée

Il est prévu d'instituer dans la nou­velle école des conseils de parents, des conseils d'élèves et des conseils péda­gogiques aptes à susciter une plus gmnde implication des divers acteurs et partenaires, aux c6tés des autorités scolaires.

/ Proposition 25

Les écoles travaillent selon le principe de l'enveloppe budgétai­re, celle-ci étant modulée en fonc­tion de situations types et des ordres d 'enseignement.

Situation actuelle

L'école est aujourd'hui financée se­lon un modèle statique. L'alloca­tion des ressources, les positions budgétaires acquises sont quasi automatiques. Les maîtres et parte­naires locaux participent trop peu à la gestion d ' où une certaine in­différence quant à la maîtrise des coùts.

Ce constat doit être complété par le fait que les dépenses liées à l'ins­truction publique représentent en­viron 35 % des dépenses actuelles d e l'Etat. Leur croissance, ces dix dernières années, est de loin plus forte que dans les autres secteurs.

Situation envisagée

E 2000 propose d'adopter une organisation scolaÎre non seulement qualitati­vement bonne, mais gérée de manière plus efficace et pLus responsable. Chaque

Collaboratian entre partenaires: un maitre"mot.

13

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Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

ÉDUCATION 2000

niveau, chaque prestation, doit consti­tuer une valeur ajoutée aux appre­nants. Cette valeur ajoutée ne doit pas être uniquement évaluée sous un aspect qualitatif, mais également en rapport aux possibilités financières du canton.

Le mode de financement actuel sem remplacé par un système d'enveloppes budgétaires. Elles seront attribuées aux différentes écoles sur la base de mandats clairement définis, soit notamment les crédits horaires, les forfaits d'investissement (construc­tions, rénovations, matériel, etc.), les forfaits de fonctionnement (transports, repas scolaires, supports didactiques, etc.).

Les plans comptables relatifs à l'école seront harmonisés au niveau du canton, des com,munes, des étabLis­sements. Cette disposition permettra de cerner avec plus de facilité, de transparence et d'exactitude les coûts de l'école, et garantira une gestion plus responsable.

Proposition 26

Le financement des investisse­ments est fondé sur la base de for­faits qui sont établis pour les constructions nouvelles, les réno­vations, les équipements.

NOUS €5PÉRON~ ~AUCOUP l>'AM~io~1\1ïOtJ5 lJU PRO"AA!1Hé

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Situation actuelle

Le financement se fait aujourd'hui sur la base de subventions (expri­mées en pour-cent) au coût total des interventions. Cette manière de faire n'incite pas à une gestion économe. il s'ensuit des difficultés au niveau de la gestion comme de la planification, ainsi que des re­tards accrus dans la réalisation des projets.

Situation envisagée

L'introduction de forfaits permettra une planification et une gestion plus rigoureuses et plus équitables. Elle permettra aussi un meilleur respect des programmes d'intervention. Les nouvelles normes toucheront les constructions scolaires, les rénova­tions de Mtiments, les équipements collectifs tels que matériels pédago­giques, moyelIs d'apprentissage.

0/1 affinera également les dispositions relatives aux transports et aux repas scolaires.

Proposition 27

L'école doit disposer d'indicateurs facilitant la maîtrise des coûts.

Situation actuelle Nous ne disposons pas actuelle_ ment de critères permettant d'éva­luer les performances des écoles, soit d 'expliciter la relation entre les dépenses et les résultats de la for­mation dispensée.

Situation envisagée Un certain nombre d'indicateurs éco­llOmiques et financiers permettront d'apP"écier la relation coûts-perfor. mances et d'engager les dépenses de manière plus ciblée et plus efficace. Grâce à ces indicateurs, on pourra, par exemple, connaître le coût par élève dans les différents niveaux, les diffé­rentes disciplines et les différentes for­mations,

Proposition 28

La répartition des charges finan­cières entre le Canton et les corn· munes doit être aménagée de ma­nière à garantir une plus grande transparence et une plus grande efficacité des moyens engagés par les partenaires.

Situation actuelle

La répal'htion des charges entre l'Etat et les communes enregistre des disparités entre les partenaires et entre les ordres d'enseignement. Il en résulte une lourdeur adminis­trative certaine, mais aussi un manque de transparence vis-à-vis des paTtenaires et des citoyens, D'autre part, l'organisation actuelle ne stimule pas la recherche d'éco­nomies.

Situation envisagée

La répartition des charges financières entre l'Etat et les commu/les sera mO­

délisée et mise en œuvre de manière cohérente dans tout le canton. L'exer­cice ne doit pas conduire à lin t~a!tS­fert de charges, mais à une simplifICa­tion administrative et à une nécesstllre

transparence politique.

R~·Mai1996

On établira également des modèles de charges ell ce qui concerne la forma­tion postscolaire et les différents sys­tèmes de formation continue ou com­plémentaire.

Proposition 29

La régionalisation scolaire doit être encouragée, car ene permet de mieux réaliser les objectifs pé­dagogiques et de modérer les coûts de l'enseignement.

Situation actuelle La régionalisation de l'enseigne­ment a été entreprise avec succès au cycle d'orientation. Elle n'a pas été étendue au niveau pTimaire. Or, beaucoup d 'unités scolaires sont trop petites pour assurer une organisation optimale dans le do­maine de la pédagogie, de l'organi­sation, de la maltrise des coûts.

Situation envisagée Les petites écoles sel'Ont regroupées (mise en réseau) dans des unités péda­gogiques de 120 à 200 élèves. Elles at­teindront ainsi une masse critique au­torisant la conduite de véritables projets pédagogiques. Elles s'organise­ront de manière plus souple et utilise­ront de manière plus efficace les bud­gets qui leur sont alloués, tant au niveau du fonctionnement que des in­vestissemen ts.

R~·MaiI996

L'unité pédagogique permettra aux écoles regl'Oupées de tirer pleinement parti des nouvelles structures, notam­ment celles liées au principe d'autono­mie portielle.

Les unités pédagogiques s'intégreront aux arrondissements scolaires qui se­ront constili/és autour des pôles de dé­veloppement et en fonction des bassins versants du cycle d'orientation.

Proposition 30

L'Etat assure l 'homogénéité de l'Ecole valaisanne par des condi­tions-cadres, ainsi que par une surveillance efficace.

Situation actuelle

Les écoles ne disposent aujour­d'hui que d'une autonomie res­treinte . Elles sont gérées selon le principe d'un mandat de presta­tions assorti d'une surveillance permanente confiée à plusieurs instances. Ce mode de fonctionne­ment, hérité des traditions indus­trielles du 1ge siècle, dessaisit les acteurs d'une partie des responsa­bilités qui devraient leur revenir.

Situation envisagée

L'Etat passera des contrats avec ses principaux partenaires, notamment les régions et les communes, les arrondis­sements scolaires, les établissements, /es unités pédagogiques. Les responsa­bilités des uns et des autres étant clai­rement déterminées, on pourra réamé­nager le système de surveillance.

Les contrats passés avec les écoles dé­criront de manière précise les mesures il réunir po.,,· assurer la qualité des formations. L'engagement accru des maîtres dans la gestion de leur établis­sement, ainsi que la participation plus active des responsables locaux ou ré­gionaux, assurera un fonctionnement harmonieux de ['institution.

Le système d'assurance qualité fourni­ra un l1'loyen de mesurer en permanen­ce la réussite de l'entreprise scolaire et de maîtriser ses coûts.

Note conclusive Il nous paralt que les proposi­tions énoncées ci-dessus répon­dent aux objectifs prioritaires qui ont été assignés au projet par le Conseil d 'Etat. Education 2000 semble donc en mesure de concilier rationalité pédago­gique et rationalité économique, soit d 'améliorer encore le systè­me d'enseignement tout en maî­trisant les coûts qu'il suscite.

Cette constatation ne doit pas conduire à considérer le projet comme un paquet qu'on met­trait à la poste après l'avoir soi­gneusement emballé et ficelé . Education 2000 est un processus dynamique d 'apprentissage et de rénovation qui doit être poursuivi constamment afin d 'adapter l'école aux besoins des personnes et de la société.

E 2000 La Direction du projet

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Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

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SYNTHÈSE PARTIELLE Les 30 propositions commentées dans le chapitre précédent sont la résultante des travaux fournis par les 7 modules,

Ci-dessous, l'ensemble des 78 mesures d'optimisation retenues par la direction du projet (numéros à 3 chiffres dont le premier indique le module concerné) fo nt l'objet d'une présentation synthétisée en 4 axes ,

l , Que propose E 2000 pour les écoles valaisannes de demain?

1.1. Priorité à }' éducation, à la form ation, à }' or ienta­tion par rapport à l'instruction et à la sélection, dans la perspective d' une formation continue 100 Redéfinir la mission de f'école à tous les niveaux de fo rmation

1.2 Objectifs plus précis, p lus concrets et mieux hié­rarchisés à tous niveaux 101 Redéfinir les objectifs généraux fi tOtiS les niveaux de formation

1.3 Plans-cadre allégés, recentrés, fo ndés sur le dé­cloisonnem ent e t une nouvelle pondération des disciplines. Plans concrétisés par des p rogrammes distinguant les lundam enta des développements 102 Redéfinir les pla1ls d'études-cadres 103 Redéfinir les programmes et établir de nouvelles pondérations des discipl ines (grilles horaires) 512 Introduire les plans d'études-cadres dans l'ensei­gnement secondaire II

2, Comment?

16

2.1 Par de nouveaux dispositifs de formation a) en fédérant les d isciplines autour de projets péda­

gogiques réalisés au niveau de la classe ou d e l'école 110 Généraliser les projets pédagogiques

b) en or ganisant d ' une m anière souple les classes, par regroupements, selon des options et des branches d 'excellence 111 Favoriser la souplesse d'orgmlisatiol1 interne pour chaque école: regroupemen ts de classes, troncs COrn ­

mrm5, cours blocs ... c) en créant des cycles d'apprentissage de deux ans,

entraînant de nouveaux modes de progression et d'évaluation 112 Organiser l'école en clfcles d'appren tissage 115 Améliorer les procédures d'évaluation des élèves 502 Organiser les six an/rées d'école primaire en paliers de deux ans (1,2/3,4/5,6); les enseignants suivent les élèves pendant deux ails au minimum

d) en facilitant SUl' la base de profils de compétences les transition s entre les diverses filières et les di­vers niveaux 113 Définir des profils de compétenccs

114 Faciliter les fo rmations et les choix: optiol1 s, branches d'excellence, transition entre niveaux et fi ­lières

e) en définissant un nou veau modèle d 'enseigne_ ment de la langue II 11 6 Définir un nouveau modèle relatif à l'enseigne­ment de la deuxième langue

2.2 Par de nouvelles structures e t filières a) en créant une unité de formation englobant le pré­

scolaire, le p rimaire e t un cycle d 'orien tation en 3 ans 500 Créer une unité de fonna tion englobant ['école en­fantine, l'école primaire et le cycle d'orientation 501 Institutionnaliser deux ans d'école enfantine obli­gatoire pour les communes et facultatives pour les per­sonnes 503 Organiser le CO en 3 ans pour tous les élèves en reprécisant sa mission d'orientation et de sélection 504 Intégrer les élèves en difficulté scolaire Oll d'ap­prentissage dans les structures ordinaires avec mesures d'appui et de soutien spécifiques

b) en organisant le secondaire II gymnasial sur 4 ans 510 Organiser le collège ell 4 ans

c) en regroupant en secteurs, la formation profes­sionnelle 511 Regrouper les secteurs de formatioll professiollnel/e 513 Tntl'Oduire le programme de fonnation HGA (hôtel­leric, gastronomie et accueil/animation)

d) en créant un trOn c commun avec option s réunis­sant les ESC, les EDD et les maturités p rofession­nelles commerciales 514 Portel' l'EDD à 3 ans dalls la perspective 515 515 Créer un tronc commun et des options entre les EDD/ESC/MPC

e) en créant des offres hors les murs (p our les élèves en difficulté» 516 Etudier une structure d'accueil cantonale ou régio­nale pour les jeunes actuellement en EPP ou saliS contrat d'apprentissage

f) en intégrant les formations de niveau universitaire au système scolaire valaisan 520 Intégrer au système les formations de niveau uni­versitaire dispensées en Valais (IKB Bramais, Studiell­zentrum Brig, CRED 5ierre)

g) en intégrant la formation continue et la formation d es adultes au systèm e éducatif cantonal, par un dispositif hors les murs avec certifications des aC­

quis s'ajoutan t aux diplômes de base

R~- M.i1996

530 Adapter le projet de loi concernant l'encourage­ment à la fo rmation des adultes 531 Développ'" et coordonner les offres de format ion des adultes en créant lIH système à Imités capitalisables 532 Développer la formation à distance 533 C011crétiser la mise sur pied d'un Gymnase et d'une EDD paur adultes 534 Constituer !tHe commission de reconnaissance et de validation des acquis habilitée à délivrer des attesta­tions officielles 535 Fixer et coordonner les conditions, les critères d'aide financière au recyclage professionnel et/ou for­mations nouvelles

h) en am éliorant la col1abora ti on entre l' école pu­blique et l'école p rivée 600 Définir les priorités et adopter les conditions­cadres pour la reconnaissance des écoles privées, l'attri.­butiol1 des mandats et/ou ['élaboration de partenariats avec les écoles privées 601 Améliorer les collaborations entre les écoles pu­bliques et les écoles privées (tra nsferts et collaboration logistique) 602 Elaborer lin projet de loi sur la reconnaissance des écoles privées du Canton non régies par la Loi sur l'ins­truction publique et la Loi sur la formation profession­nelle 603 Développer des mandats et des partenariats pu­blic/privé pour les formations: exemples de projets concrets 604 Adapter le décret du 14 mai 1986 concemant l'oc­troi de bourses et de prêts d'honneur aux élèves

2.3 Par un nouvel am énagement d u temps a) réam énager l' emp loi du temp s scolaire: de la journée, de la sem aine et des jours effectifs d ' en­seignement (étalement) 200 Fixer le cadre cantonal concernant la durée de la journée, de la semaine et de l'année ainsi que les marges de variations 201 Accorder aux écoles, dans les limites d'autonomie du cadre cantonal, la possibil.ité d'adapter les horaires journaliers, hebdomadaires et annuels des apprenants aux rythmes de vie et aux besoins sociaux

b) réaménager le temps de l'élève: temps de présence à l'école, temps de déplacem ents, tâches à domici-1er congés individuels; âges d'entrée dans les di­verses filières 210 Fixer le cadre cantonal relatif au temps annuel d'enseignement pour l'ensemble des branches et les va­riations possibles 211 Autoriser les écoles à gérer le temps d'enseigne­ment et à en choisir les modalités d'application (cours blocs, alternance cours-activités, tenlps et moments d'évaluation des apprentissages) 220 Réaménager le temps scolaire compte tenu du temps-école de l'apprenallt, des tâches à domicile, des transports scolaires, des activités de loisirs et fam iliales (congés individuels) 230 Fixer l'âge d'entrée à l'école ell fonct ion du concor­dat suisse

R~-M.i1996

2.4 Par une nouvelle organisation de l'école a) en cr éan t les conditions-caill'e favorisan t une nou­

velle gestion des écoles à autonomie partielle 310 Instaurer de manière généralisée des direct ions d'écoles et créer des unités de gestion pédagogique: - Définition de la direction - Ressources humaines nécessaires - Types et modèles de direction - Autorité de nomillation - Types d'e1lgagemel1 t - Financement - Nonnes salariales

Ressources pédagogiques

700/710 DOlmer des compétences aux écoles basées sur le plan d'étude-cadre et les programmes d'études mini­maux

Ressources humaines

701/711 Donner aux écoles des compétences dans le choix et la nomination des personnels (directiol1s, en­seignants et employés) 702/712 Donn,,' aux écoles des compétences pcur gére/' le personnel enseignant, le personnel administratif et technique

Ressources financières

703/713 Gérer l 'enveloppe budgétaire allouée 704/714 Définir les compétences dans la gestion des temps de l'e1lseignant et de l'apprenant

b) en instaurant des conseils p éd agogiques, des conseils de p arents, des conseils d'élèves 707/716 Instaurer lm conseil pédagogique 708/717 Instaw'er lin conseil de parents 718 Instaurer un conseil d'élèves

c) en transformant la surveillance des école par un nouveau systèlne d' assurance de la q ualité 720 Tra nsformer le système assurance-qualité pour as­surer la concrétisation des mesureS d 'E2000 et le pilo­tage du système scolaù'e à autonomie partielle

d) en créant des unités pédagogiques de gestion 709 Etendre la régionalisatiOll

3. Avec quelles ressources humaines, financières, avec quelle logistique et quels instruments de gestion?

3.1 Ressources humaines a) En adoptant un nouveau statut clarifian t les

tâches et définissant les champs d 'activité des en­seignants 300 Adopter ft 11 nouveau statu f de base des ensei­gnants: - Statut de base unique, mais modulable - Définitio1l des champs et du temps de travail - Quantification du temps de tmvait et des vacances - Nouvelles formes d'engagement - Harmonisation des délais de rési/ iatiolt

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Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

Il 1l~,~~JI~r~~.:~~

18

301 Adopter un nouveau cahier des charges-type lié au nouveau statut:

- Mission globale et contrat de prestations à fournir - Tâches liées au champ de travail élève/classe - Tâches du champ de tmvail école (tâches communes) - Tâches du champ de travail enseignant (perfection-

nement)

350 Définir un nouveau concept salarial découlant des points 300 à 311

b) En introduisant un nouveau système de formation initiale, continue et comp léme ntai re d es ensei­gnants 320 Proposer un système cohérC/2t de formation des en­seigl1ants: - Formation de base - Peljectiormcment - Formations conlplémentaires - Equivalences, unités capitalisables - Plan de carrière 321 Développer la formation professionnelle des ensei­gnants:

Apprendre à apprendre - Communication/ relations - Connaissance du système scolaire - Mobilité

c) En instaurant des di rections d'école avec adoption d' un statut et une défini tion des tâches 311 Elaborer un statut et cahier des charges des direc­tions d'écoles: - Statut de la direction - Cahier des charges - Formation 330 Proposer un système cohérent de formation des res­ponsables scolaires

d) En adoptant de nouvelles dispositions re latives aux sta tut et rôles des autres responsables sco­laires 705 Instaurer la commission cantonale de la scolarité obligatoire 706 Redéfin ir les statuts et charges de la commission scolaire 715 Instaurer la commission cantonale de l'Enseigne­ment Secondaire II

e) En intensifiant la collaboration entre acteurs et partenaires de 1'école 110 Généraliser les projets pédagogiques

3.2 Ressources financières a) En créant un modèle d 'enveloppe budgétaire par

école apte à être géré par les directions 400 Créer un modèle d'enveloppe budgétaire et en adapter les modalités aux divers types d'écoles dans la perspective d'une gestion partiellement autonome

b) En uniformisant les plans comptables Eta t-com­mune-école 401 Introduire un nouvea Ll plan comptable au niveau cantonal, communal et des écoLes

c) En définissant les indicateurs liés à la maîtrise des coûts

410 Définir des indicateurs pour les aspects quantita_ tifs et financiers nécessaires à la maîtrise des coûts. Dé­velopper des synergies wtre les écoles

d) En étud iant une nouvelle répartition des charges entl"e l'Etat et les communes 420 Etudier une nouvelle répartition des charges, en matières scolaire, entre communes et canton

e) En introduisant de nouveaux plans de régionalisa_ tion (arrondissements scolai res) 709 Etendre la régionaliSlltion

f) En optimisant l' orga nisation des transports et re­pas scolaires 610 Améliorer l'application du règlement du 13.01.1988 COllcernant les transports scolaires 611 Améliorer l'application du règlement du 13.01.1988 concernant les repas scolaires

g) En adoptant de nouvelles normes rela tives aux supports d'enseignement 620 Optimiser la mise à disposition des écoles valai­sannes de moyens et de supports pédagogiques: - Création d'une commission cantonale de moyens et

de supports d'apprelltisSllge - Renforcemellt du dispositif cantonal des éditions et

du matériel scolaire - Simplification de la procédure d'applica tion du régi­

me des subventions en matières de supports et de moyens d'apprentissage

- Etl/ de de fO/fa its possibles h) En appliquant de nouvell es normes par la

construction et l'exploita tion du parc immobilier scolaire 430 Défi/tir 1111 fo /fait pour les constructions et subaen­liD7t11er sur cette base 440 Analyser l'état du parc immobilier scolaire - inventaire - lltilisntion - planification des besoins

4. Avec quelles garanties pour les décideurs, les parte­naires et les acteurs de l' école?

4.1 Pour garantir la qualité de l' enseignement, l'Etat fixe les conditions et exigences et assume la haute surveillance

4.2 L'Etat assure l'équilibre entre la responsabilité de l'école à autonomie partielle et le maintien de la qualité qu' il garanti t

4.3 Un système d'assurance qualité est instauré pour répondre à ces exigences et maîtriser les transfor­mations proposées par E2000 720 Transformer le système assurance-qualité pour as· surer la concrétisation des mesures d'E2000 et le pilo­tage du système scolaire à autonomie partielle.

R~- MaiI996

Toutes les remarques et suggestions concernant les résultats de la phase de créativité de E 2000 peuvent être transmises jusqu'au 31 mai 1996 à l'adresse suivante:

Direction E 2000 - 6, rue de Lausanne - 1950 Sio n

E 2000 FORMATION

S'informer pour connaître, comprendre et participer

Proiets et u~ de l'action D

ans la p ersp ective d e l' au to­nomie p artielle des établisse­ments scolaires et d e la mise

en p lace d es cycles d 'apprentissa­ge, le projet (d 'action éducative, éduca tif, d'établissement, p édago­gique ou d'élève) prend une place centrale . Cela se confirme pour cinq fonctions au moins:

Motivation, par la production de sens

Didactique, paT le transfert dans l'ac­tion des savoirs, savoir-faire et atti­tudes (émergence des compétences)

Eco/wmie, par la gestion du temps et des ressources

Social, par la médiation avec divers partenaires

Politique par la participation à la vie

collective'.

Ainsi, dans le but de sensibiliser et d ' informer au mieu x les parte­nail·es de l' école à propos du p ro­jet, le groupe Formation vous invi­te à une conférence du Professeur Alain Bouvier, directeur de l'Insti­tut Universitaire d e la Formation des Maîtres (IUFM) de l'Acad émie de Lyon, Président de la Conféren­ce des Directeurs d 'IUFM de Fran­ce et auteur, entre autres, d' un ou­vrage2 décri vant bien les condi-

tions de réussite d' un p rojet d 'éta­blissem ent.

P our faci liter votre participation, celle-ci se déroulera dans deux des r égions du Valais Romand: à Mon­they et à Sion.

La co nférence comprendra deux m oments:

1) exposé de M. Alain Bouvier

2) questions du public.

1 D'après BRU (M.) et NOT (L.), - Où va la pédagogie du projet ?, 1987, Ed. Universitaires du Sud.

2 BOUVIER (A.), - Management et pro­jet, 1994, Paris, Ed. Hachette, Coll . Former, organiser pour enseigner,

VOUS AVEZ DONC RENDEZ-VOUS AVEC ÉDUCATION 2000 LORS D'UNE DES DEUX RENCONTRES PRÉVUES

MERCREDI 22 MAI 1996

À MONTHEY, AULA DU COLLÈGE DU REPOSIEUX À 17 HEURES

OU

À SION, AULA FRANÇOIS-XAVIER BAGNOUD, EIV À 20 HEURES 15

VENEZ NOMBREUX, LE PROJET, C'EST AUSSI VOTRE AFFAIRE!

R ... ~ -Mal 1996

EDUCATION 2000, GROUPE FORMA TIaN, Antoine Mudry

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Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

Conseillers en développement organisationnel des écoles

Face à la mutation des attentes du corps social vis-à-vis de l'école, et face à l'évolution des institutions dans le sens de la décentralisation et de la déconcentration croissantes, comment, au niveau de l'établisse­ment scolaire, conduire l'action et les change­ments? comment aider les acteurs à vivre ces in­novations? comment les gérer et les maîtriser?l

---Les conseillers en développement organisationnel des écoles auront développé les compétences néces­saires pour épauler les groupes d 'enseignants d 'établissement d é­sirant amorcer le changement.

La forma tion de ceux que l'on ap­pellera des «modérateurs» débute­ra en automne de cette année et durera 2 ans. Elle se fe ra sur le principe d e la Formation-Action (alternance d e théorie et de pra­tique dans des établissements por­teurs de p rojet), le modérateur n'intervenant pas dans son école.

Dans un premier temps, Education 2000 désire former 60 Conseillers en développement, tous les ordres d 'enseignement confondus. Si la perspective de vous mettre au ser-

vice d'un é tablissement scolaire vous intéresse, remplissez le bulle­tin de pré-inscription ci-dessous; vous serez alors invité à une séan­ce d' information à la suite de la­quelle vous aurez l'occasion de po­ser une candidature plus formelle.

Ce bulletin doit parvenir avant le 3 juin 1996 à l' adresse suivante:

Education 2000, Formation, Rue de Lausanne 6,

1950 Sion.

1 BOUVIER (A.), - Management et pro­jet, 1994, Paris, Ed. Hachette, Coll. Former, organiser pour enseigner.

r------ --- --------------- -------------------------------- ------- - --------------- ------------------- ------- - -- --------- ----~

:::::

'::,1 DEMANDE DE PRÉ-INSCRIPTION : À LA FORMATION DE CONSEILLER EN DÉVELOPPEMENT i

ORGANISATIONNEL DES ÉCOLES ! ,

Nom, prénom: ...... .................... ............................. .. ....... .. ...... ............ ...... .... ...... ........ .. .. ...... .. .... .... ...... .. ..

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Lieu et ordre d' enseignement: ... .. .. ..... .. ............ .. ... .. .. ................... .. ..

Adresse: ...... .... .. .. .......... ... .. .. .. .............. ... ...... .. ...... .... .. .. ............. ..... .. .. .. ............. .. ............ ............... ................ .... ..

Téléphone prof: ... privé: ...

Lieu, date: ........................... .. Signature: ..... .. ................. ..

: - --- ------- - -------------------------- --- - ----- ___ ____ _______ __________________________________________________ ______ .J

EDUCATION 2000, GROUPE FORMATION, Antoine Mudry

R~-MaiI996

ÉCOLE ET MUSÉE Eric Berthod - Ecole et Musée

Musée cantonal d ' archéologie, Sion 7 juin 1996

ATELIER DU BRONZE Durant la journée du 7 juin 1996, le Musée cantonal d'archéologie prendra des allures d'atelier de fonte et de coulage de bronze préhistorique_ Une équipe de 4 «archéologues-expérimentaux» présentera toutes les étapes de ces délicates opérations et commentera le processus complet du coulage, tel que pratiqué vers 1000 av. J.-c. Assistez et dOlmez aux élèves l'occasion de vivre une expérience exceptionnelle et enrichissante! Horaires

dès 9.00 h. Construction du four en argile dès 10.00 h. Coulage' en continu jusqu'à 16.30 heures.

' Ie processus complet d' un coulage dure de 20 à 30 minutes. Annonce Afin d 'offrir les meilleures conditions d 'observation de la démonstra tion, les classes sont invitées à s'an­noncer auprès de Mme Membrez, ORDP, 027/ 60 41 52.

'Hfélftoit-e, p40tOqt-4p4i4ue, Arsenal de Pratifori, à Sion.

Le remarquable témoignage photographique légué par Brunner mérite mieux qu'un cordial et condescen­dant survol de notre part. Il me paraît essentiel, dans un monde en consta nte et rapide évolution, de rap­peler les racines de notre culture.

l! n'est pas dénué d' intérêt par ailleurs de se souvenir que d 'autres avant nous ont déjà eu à se battre et à s' impliquer pour découvrir des solutions en période de crise.

L'entrée et l'accompagnement (027 / 60 4152) sont libres pour les classes du canton.

Musée cantonal d 'ethnographie, Arsenal de Pratifori, Sion. Jusqu' au 2 juin 1996, Tous les jours sauf le lun­di, de 10.00 h à 12.00 h et de 14.00 h à 18.00 heures.

LES CHAUVES-SOURIS Tour des Sorciers, Sion.

Pa rler de la chauve-souris, c'est réveiller un mythe, un monde d e superstitions et de craintes. L'exp osition se propose de susciter J' émotion en recréant une atmosphère évocatrice en occupant le cadre privilégié de la Tour des Sorciers. Les chiroptères s'y déploient dans quatre salles ...

Tous les jours sauf le lundi, de 14.00 à 18.00 heures, du 3 mai au 14 juillet 1996.

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Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

I ~ 1 1 ~I

ON SE PRÉSENTE

Formation à distance au (RED:

~el~ H ichel est instituteur. A son

actif, une quinzaine d'an­nées d'enseignement et un

soupçon d' insatisfaction dû à la routine qui s' installe. Michel éprouve le besoin d e progresser, de parfaire sa formation. Mais avec une petite famille à nourrir et une maison à payer, pas question d'ar­rêter de travailler pour s'inscrire à l'université. Reste la solution de l' enseignement à distance. Le CRED (Centre romand d'éduca­tion à distance) vient de s' installer à Sien e.

Michel sollicite un entretien; on le reçoit au Château Mercier! Pour un début, c'est un bon débu t. L'ac­cueil est sympathique. Michel s' in­téresse particulièrement à la psy­chologie; c'est une chance, car cette branche fait partie de l'offre de cours déjà existante avec la com­munication, les lettres modernes, l'histoire, les mathématiques et les sciences économiques.

Formation ù la carte Michel a une longue discussion avec son interlocuteur qui lui de­mande quels sont ses intérêts, ses motivations, ses disponibilités. Il l'interroge sur les études qu' il a réalisées, sur son parcours profes­sionnel. A partir d e ce dossier, le conseiller est en mesure de lui pro­poser une formation personnalisée, à la carte.

Michel est heureux; on lui confir­me qu' il est envisageable, avec de

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la volonté et de la persévérance, de passer une licence tout en conser­vant un emploi à plein temps. Il est même possible que son expérience professionnelle lui permette d'ob­tenir quelques équivalences.

La durée d'études peut sans diffi­culté être doublée. Par contre, pas de temps perdu pour les d éplace­ments: l'essentiel du travail se fera à domicile. Les cours lui seront proposés sous la forme de ma­nuels, d e supports audiovisuels, informatiques ou télématiques. Il devra de temps en temps revenir au Château Mercier pour suivre certains cours, séminaires ou autres visio-conférences. Le CRED lui fo urnira des praticiens qui as­sumeront des tâches de tutorat. Il bénéficiera aussi d'une assistance personnali sée, pour la correction des épreuves, par exemple.

Les formations proposées par le CRED émanent d 'Universités fran­çaises ou canadiennes. Qu'en sera­t-il du diplôme obtenu? La licence convoitée par notre instituteur lui permettra-t-elle d'enseigner au ni­vea u secondaire? Le conseiller du CRED, fort honnête, ne lui promet rien. Certes, un accord de recon­naissance des certificats a été passé entre la Conférence des Recteurs d ' Universités suisses et celle des Présidents d ' Universités fran-

çaises. Ce sont cependant les em­ployeurs qui seront seuls juges. Mais le p rofil professionnel de Mi­chel correspond à la demande ac­tuelle. Expérience professionnelle, volonté de se perfectionner et titre un iversitaire font bonne figu re dans un CV.

Prix raisonnable Un autre souci de Michel concerne les finances. Que va lui coûter cette formation? Tous les tarifs ne sont pas encore fixés, mais la fourchette citée par son interlocuteur le rassu­re. Une année d'université, pour un cursus à mi-ten1ps, lui coûtera entre 1000 et 1500 francs. Tout est compris dans ce prix: le matériel, les corrections des travaux, les ins­criptions, les taxes d'examen, l'en­cadrement, les séminaires.

A u cours d e l'entretien, le conseiller a parlé de télématique, de supports informatiques. «De­vrais-je investir dans un équipe­ment de ce genre), s'inquiète l'ins­ti tuteur. La réponse le soulage. Même s' il est intéressant pour l'étudiant de posséder un ordina­teur ou, mieux, d'avoir une adres­se Internet, il peut généralement s'en passer.

Au sortir de cet entretien, Michel est séduit mais n'a pas encore pris de décision . La formation qu'il dé­sire suivre débutera en octobre. II a jusqu'au 15 juillet pour s' inscrire.

P. Vetler

R~- Mai I996

Le CRED propose deux types de formation: des cours universitaires et des cours de formation continue.

La formation universitaire permet à toute personne possédant une maturité ou un titre équivalent d'entreprendre ou de reprendre des études universitaires dans une discipline de son choix. Il est égale­ment possible à chacun, avec ou sans diplôme, de suivre des cours en tant qu'auditeur libre, dans un souci d e culture générale ou de formation permanente. Les institu­tions de niveau supérieur qui dési­reraient compléter leurs pro­grammes de formation et béné­ficier de cours à distance peuvent également s'adresser au CRED.

Les cours de formation continue Sont proposés au grandes entre­prises et aux PME, aux entreprises de production et de services qu'elles soient privées ou pu­bliques. Des groupes spécifiques

R~-MaiI996

peuvent aussi en bénéficier. Le CRED collabore avec le DIP pour les différentes formations prévues dans le cadre d ' Education 2000 (formation des directeurs, d es conseillers en développement et des enseignants).

Le DIP partenaire Le CRED est dirigé par Jean-Marc Page. Il est soutenu par une asso­ciation de droit privé et a été créé sur le modèle du Studienzentrum de Brigue avec lequel il est lié par contrat. Il constitue l'antenne fran­cophone d e l'Eurostudycentre de Brigue pour les activités universi­taires. Ses responsables souhaitent donc toucher l'ensemble de la Ro­mandie et d es zones frontalières francophones.

Le CRED collabore aussi avec l'Institut Kurt Bosch, l'Etablisse­ment d'enseignement profession­nel supérieur (EEPS), les écoles su-

périeures du tertiaire non uni­versitaire du Valais, l'Institut d e recherche en informatique et télé­matique Icare et Valais-Universi­tés. Parmi les partenaires du CRED, on note enh'e autres les Dé­partements de l'instruction pu­blique et de l' économie publique du Valais, le Centre de formation professionnelle (CFP) et le Centre d e formation pédagogique et so­ciale (CFPS) de Sion.

P. Velter

Informations Centre romand d'enseignement

à distance (CRED)

Château Mercier Case postale 141 - 3960 Siene

Tél. 027 / 51 22 39 Fax: 027 / 51 22 19

E-mail: [email protected].

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Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

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NOS COLLÈGUES

Paul Morel, une machine à rêver

Paul Maret se définit et définit les Hommes comme des ma­chines à rêver. Lui-même a de

l'imagination et de l'humour à re­vendre. Côté profession, Paul Ma­l'e t enseigne au CO Sainte-Marie à Martigny ap rès avoir obten u u ne licence ès lettres. Côté famille, il est marié et père de quatre enfants. Et côté passion, il est l' a u teur de p ièces mises en scène par les Vi­lains Bonzhommes à Fully, mais il précise d' emblée qu' il n'est absolu­ment pas un écrivain.

Au début, il écrit des sketches et des chansons pour le Cabaret des Vilain s Bonzhommes. Ensuite, il s'essaie à l'animation radio à l'époque de Radio Martigny. En 1989, il écrit «Le petit Tom et la Mer», opéra aquatique pour lequel il obtient le Prix des écrivains va­laisans. L'année du 700' anniver­saire de la Confédération, il se lan­ce dans un drame hystérique intitulé «Les Compotes d e Mada­me Telh . L'année suivante, c'est «Cent morts et des Poussières», une tragédie-spaghetti et deux ans plus tard, il adapte son premier ro­man «Quand les anges avaient des ailes» en un aéra-drame en quatre actes. Autant de pièces qui ont vu le jour sur scène avec les Vilains Bonzhommes, troupe de théâtre qui convie les spectateurs dans un uni­vers où l'imaginaire est roi. Avec «Les jardiniers de l'Eden B», Paul Maret vient d' obtenir le prix de la dramaturgie dans le cadre du Prix de la chandelle, concours organisé par l'Association valaisa nne des auteurs de théâtre.

Comment avez-vous découvert la passion de l'écriture, plus particu­lièrement de l'écriture théâtrale?

J'ai toujours écrit, entre autres des poèmes abscons, mais j'ai vraiment commencé à écrire pour les spec­tacles du Cabaret des Vilains Bonz­hommes. Et puis }' envie est venue de relier les sketches et les chan­sons par une histoire commune et c'est alors la naissance de mon pre­mier opéra-aquatique, véritable mélange des genres. Le glissement vers l'écriture théâtrale s' est fait dès la pièce suivante.

Rien qu'à lire les titres et les sous­titres de vos pièces, vous semblez fasciné par le délire de l'imagina­tion .. .

Le titre d oit éveiller l'intérêt et donner la couleur de la pièce et les sous-titres sont juste un clin d' oeil. A vec Christian Bruchez, le metteur en scène, et Jean-Michel Chappot, le compositeur, nous collaborons dans toutes les phases de la créa­tion des spectacles et nous faisons

un théâ tre qu'on ainlerait voir mais qu'on ne voit pas. C'est vrai qu e nous d élirons ensemble en imaginant par exemple des hom­mes volants. Nous aimons faire des choses spectaculaires. Inventer une histoire, c'est l'ouverture pour des délires, alors . ..

On a l'impression que pour vous l'écriture est un moyen de devenir le maître de tous les possibles .. .

C'est exact, c'est une manière de changer la réalité et, en tout cas, de modifier un peu ma vie. Je trouve le quotidien trop routinier et l'ima­gination me permet de sortir de la réalité. Et comme le théâtre est le lieu d e tous les possibles, j'aime lancer des défis au metteur en scè­ne lorsque j'écris. Un metteur en scène habile trouve des solutions à une phrase bizarre comme «elle coule et disparaît».

Que souhaitez-vous transmettre à travers vos mots?

Le plaisir avant tout. Mon but, c' est de faire partager un moment de rêve et d e bonheur. Et pour le reste, cela d épend un peu des pièces. Dans «Quand les anges avaient des ailes», je voulais faire surgir l' homme sauvage - à l'inté­rieur d e chacun d e nous - que l'homme civilisé a soigneusement occulté. Avec «Les compotes de Madame Tell», j'ai souhaité donner la vision des femmes de nos héros.

N'avez-vous pas parfois envie d'être sur scène pour défendre votre texte?

J' ai joué et même si j'étais conva,in­cu, j' étais nul. Depuis, je préfere n'être qu'un regard .. .

R4c~- Mai 1996

Votre double rôle d 'enseignant et d'auteur vous incÎte-t-il à aborder différemment l'univers de la litté­rature en classe?

C'est assez curieux mais je n'ai pas vraiment envie de faire du théâtre avec mes élèves. Par contre, j'abor­de l'écriture d'une autre manière. A travers ce que j'appelle l'expres­sion libre, je tente de leur faire comprendre l'importance de la communication dans l' écriture. J' essaie de leur apprendre à écrire pOUl' exp rimer des choses qui les concernent en choisissant des formes libres. Il faut peut-être in­verser les priorités. Si l' enseignant demand e aux élèves de lire leurs textes à leurs camarades, ils écri­vent déjà d ' une autre manière. Pour avoir envie d'écrire, il faut déjà avoir un destinataire et quelque chose à dire sur soi.

Sur quoi travaillez-vous actuelle­ment?

Le prochain spectacle que je viens d'écrire s'appelle «Enfin seul mon amour» . C' est une parodie du théâtre de boulevard. Le déclic d e la pièce s'est produit suite à la lec­ture d'un article où un «jour­naliste-psychologue» disait que l'amour fou peut exister, mais que ça ne peut pas durer et que si l'his­toire de «Roméo et Juliette» avait

R~-Mai1996

duré, Roméo aurait peut-être trom­pé Juliette. J'ai alors décidé d' écrire la vie de «Roméo et Juliette» vingt ans après leur rencontre. A cette histoire se mêle celle de leurs en­fa nts qui revivent la même desti­née amoureuse que leur parents.

Vous reste-t-il du temps pour d'autres loisirs?

Quels sont vos rêves d'écriture?

J' ai des projets précis: je veux écri­re dix pièces et j' en suis à la cin­quième (rires). Je sais exactement ce que je vais écrire : une pièce en alexandrin, une comédie musica­le ... Mais mon véritable p roje t n'est pas personnel, c'est un projet communautaire avec la troupe, à sa voir développer l'usine EOS à Fully en un véritable centre cultu­rel. C'est en cours de réalisation . L' idée est d e présenter un spec­tacle chaque année et de travailler avec les jeunes d ans le cadre d es loisirs.

Pour ce qui est du temps, il suffit d' apprendre à le gérer. Mon nou­veau dada, c'est la voile . Durant mes loisirs, je collabore également au Journal de Fully en écrivant des textes humoristiques, je lis beau­coup, je vais au cinéma, etc.

Propos recueill is par Nadia Revuz

Votre souvenir de récole d'hier . ..

Pour moi, l'école d 'hier c'est un monde ma­gique lié aux odeurs, mais aussi un souvenir de peur. Parmi les instants magiques, je me souviens de l'enseignant qui m'a donné l'envie d 'écrire. Il nous disait de regarder au fond de l'encrier pour voir surgir l' Afrique, les lions, les forêts, les princesses ... Il nous racontait qu'il suffisait de tremper la p lume dans l' encrier et que les mots glisseraient su r le papier. Dans les années soixante, l'apprentissage passait par la découverte: découverte de la lecture, découverte des sciences naturelles.

Votre vision de l'école d'aujourd'hui. ..

Je trou ve que malheureusement l'asp ect fi nancier est aujourd 'hui prioritaire et qu' il a tendance à «polluer» l'école. Les critères actuels ne sont plus l'invention, la magie, la découverte, mais j'espère qu'il y a toujours un élève au fond de la classe qui regarde le porte-plu­me d'un air dubitatif en se demandant ce qui se cache dans l'encre.

Votre souhait pour l'école de demain ...

Je suis frappé du peu de rêves que les élèves d'aujourd'hui ont pour l'école de demain. Personnellement, j'aimerais que l'école soit avant tout un lieu de vie et d'apprentissage et qu 'elle soit plus ouverte sur le monde des élèves. Je souhaite une école qui soit moins un moule, mais je pense malheureusement que c'est de l'utopie. Je crains que l'on s'achemine vers une école rentable au lieu d'une école éducati­ve. Heureusement, le rôle de chaque prof est capital.

2S

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

Les

NOUs avons vu précé­demment combien la croissance rapide des

os longs sollicitait la muscu­lature chez les enfants aux alentours de la puberté. De même, la position assise pro­longée favorise le raccourcis­sement de certains groupes musculaires. Enfin, une gym­nastique mal adaptée peut entretenir voire aggraver ces déséquilibres.

Bien conduits, des exercices d'étirements peuvent certai­nement contribuer à rendre à J'enfant une plus grande sou­plesse musculaire et par conséquent une meilleure disponibilité articulaire. Ce faisant, ils peuvent nette­ment diminuer les risques de limita tions articulaires et de dysbalances musculaires qui sont des paramètres favori­sant les déformations et les troubles statiques de la co­lonne chez J'enfant.

Nous sommes là au cœur de la prévention simple et intel­ligente.

Voici quelques exemples:

26

ÉCOLE DU DOS

----Etirement des muscles postérieurs de la cuisse.

Pied surélevé de 30 cm environ, genou tendu, dos bien érigé et bas­sin de face, éventuellement pivoter vers l'avant autour des hanches jusqu'à la sensation d'étirement.

Etirement des muscles latéraux du tronc.

Croiser une jambe derrière l'autre, tirer le bras en haut et se pencher sur le côté.

à l'école

Etirement des muscles antérieurs de la cuisse.

Debout avec appui d ' une main, prendre une cheville avec la main du même côté et tirer le genou en arrière sans creuser le dos.

R~·Mal1996

Etirement de la musculature anté­rieure de l'épaule.

Main appuyée au mur, coude flé­chi, bras à l'horizontale, le pied lé­gèrement en avant, faire pivoter le corps vers l'extérieur.

Etirement de la musculature laté­rale de la nuque.

En prenant le poignet, tirer une épaule vers le bas en penchant la tête du côté opposé.

SCRABBLE

Quand?

Chaque fois que l'enfant se trouve confronté à une immobilisation prolongée, à une position extrême ou à une sollicitation musculaire intense.

Où?

Partout. Tous les endroits se prê· tent à des exercices d'étirements. La plupart sont facilement adap­tables à l'environnement.

Comment?

Ne pas tirer fort sur les muscles; veillez à ce que la tension soit faible à moyenne. Par contre, il faut étirer suffisamment long­temps (20-30 sec.) pour obtenir un résultat optimal.

B.B. Initiales grigitte Bardot, Bernard Blier

et Bugs Bunny barbotent dans un bol de bonheur béat:

cette page de Résonances est entiè­rement consacrée à leur initiale fa­vorite. Le B. Lisez donc bien, vous en serez baba.

Deuxième lettre mais première consonne de l'alphabet, le B existe en deux exemplaires dans votre boîte de Scrabble. Sa valeur est de trois points. Comprenez donc par là que cette lettre n'est pas des plus courantes dans la langue française: sans compter les formes verbales, on peut estilner à une dizaine de milliers, le nombre de mots admis au Scrabble, contenant un B. Un

Riu>~ -Mai 1996

millier à peine contiennent deux B et si vous recourez à l'aide d'un jo­ker (lettre blanche), vous pou vez envisager de former cinq mots avec trois B: le BOBBY londonien (pluriel anglais BOBBIES oU plu­riel français BOBBYS), le BAOBAB sénégalais, le BIBLIOBUS ambu­lant, le BLABLABLA (ou BLABLA) et l'adjectif ABSORBABLE, cher aux couches culottes pour bébés et bambins babillant.

Lorsque vous disposez d'un B dans votre tirage de lettres, pensez à l' utiliser comme lettre initiale (BARDOT, BEBE, BELETTE, BIBE­LOT, .. . ) en pensant de temps en temps au préfixe BI- (BIFACE, BI-

COLORE, .. . ). Pensez également aux préfixes AB- et SUB- (ABDI­QUER, SUBALPIN, ... ).

N'omettez pas de former éventuel­lement la séquence adjectivale -ABLE (ADORABLE), -IBLE (HOR­RIBLE) oU -UBLE (SOLUBLE). Et songez aussi à associer le M au B pour former la séquence -MB­(BOMBARDER). Une quinzaine de mots seulement présentent la sé­quence inusuelle -NB-. Parmi eux figurent notamment les mots BONBON, FUN BOARD et le chien LEONBERG. Le mot BOMBONNE peut indifféremment s'écrire BON­BONNE.

21

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

~ 1 1 \ Enfin, seuls 46 mots se terminent par B. Le jeu suivant vous p ropose d 'en d écou vrir quelques-uns en formant l'anagra mme des mots proposés. Pour vous aider, la défi­ni tion du mot à trouver vous est li­vrée.

BONS =?

(qui admire tout ce qui est en vogue dans les milieux tenus pour distin­gués)

BA CHE = ?

(jormation végétale du Sahara, consti­tuée de plantes éphémères qui se déve­loppent après une averse)

BRAHMI =?

(dans une mosquéel niche creusée dal1s le mur indiquan t la direction - qibla -de la Mecque)

PLOMBA = ?

(confiance en soi, assurance)

BOUCLERA =?

(clubs d'amateurs d'activités aéronau­tiques)

Les anagrammes

Ret rouvez un mot commençant pal" B en formant l' anagramme d' un autre mot commençant par B.

BABORDS = ?

BOBINER = ?

BOBEURS = ?

BARBERA = ?

Les cousins

Remplacez le B initial d es mots suivants par une autre consonne. Chaque fois, le nombre de possibi­lités vous est indiqué entre paren­thèses.

28

Exemple: BABINES (2)

Solutions : CABINES et SABINES

1. BERCEAU (1)

2. BIPHASÉ (1)

3. BEIGNE (5)

4. BLANCHE (2)

5. BATEAU (2)

6. BERÇANT (3)

7. BOURBE (3)

8. BOIVENT (1)

9. BÉBÊTE (1)

10. BAILLI (3)

11. BOYAU (4)

12. BACON (3)

13. BERCEUSE (1)

14. BALLON (3)

15. BARIOLE (3)

16. BOOM (1)

17. BILLARD (1)

18. BOMBARDE (1)

19. BA vom (3)

20. BAMBIN (1)

Solutions Jeu 1:

SNOB, ACHEB, MIHRAB, APLOMB, AEROCLUB.

Jeu 2:

BOBARDS, BffiERON, BOURBES BARBARE '

Jeu 3:

1. CERCEAU

2. DIPHASÉ

3. CEIGNE, FEIGNE, GEIGNE PEIGNE, TEIGNE '

4. FLANCHE, PLANCHE

5. GÂTEAU, RATEAU

6. GERÇANT, PERÇANT, TER-ÇANT

7. COURBE, FOURBE, TOURBE

8. DOIVENT

9. HÉBÈTE

10. FAILLI, JAILLI, SAILLI

11. COYAU, HOYAU, JOYAU, NOYAU

12. FAÇON, MAÇON, TACON

13. PERCEUSE

14. GALLON, VALLON, WAL­LON

15. DARIOLE, MARIOLE, VA-RIOLE

16. ZOOM

17. PILLARD

18. LOMBARDE

19. LA vom, RA VOIR, SA VOIR

20. LAMBIN

Vous cherchez un gile pour vos promenades d'école? Slop, vous avez trouvé!

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R~- MaiI996

ÉDUCATION MUSICALE

coliers ~~~~~

Lancée au début de l'année sco­laire 1995-1996, la composition poétique et musicale permet à

de nombreuses classes d e créer texte et musique sur le thème «voyage dans le merveilleux et le fantastique».

L'ambiance de la dasse

Les entre tiens avec les différents maîtres intéressés me permetten t de constater qu'au-delà des avan­tages p urement techniques d ' une telle aventure, il se d égage d es classes pratiquant ce genre de créa­tion artistique une joie infinie à ex­pr imer leurs sentÏ1nents à travers les mots, les rythmes et les mélo­dies qui sont les leurs et qui son t donc forcément sincères. La bonne ambiance dans les classes ne peut donc sortir que grandie grâce à une telle activité.

Faut-il choisir? (ou l'opportunité du concours)

Je peux d'autre part constater qu'il va être difficile de procéder à un choix. En effet, les personnes dési­gnées pour effectuer cette sélection ne semblent pas prêtes à le fa ire. Elles pensent à raison d 'ailleurs qu' il n'est pas opportun de porter des jugements de valeur sur telle activité artistique, l'âge des élèves, la compétence des maîtres ne per­mettant pas de porter une appré­ciation objective.

Me voilà bien embarrassé, mais en même temps bien content aussi de pouvoir disserter sur la notion de concours.

R~-M.iI996

~ aventure continue

Partisan d'une suppression pure et simple des mentions dans les fêtes de chant au profit d 'interprétations musicales d ' envergure, j'ai pensé, da ns ce monde d e compétition dans lequel nous vivons, que pro­poser un concours donnerait aux enfants une énergie supplémentai­re. Peut-être ai-je eu tort aurais-j e dû simplement proposer cette acti­vité interdisciplinaire sans ajouter cette clause?

Toutefois, au lendemain d' un concours choral qui s'est d éroulé durant la semaine suivant Pâques j' ai observé et questionné les membres des ch œ urs d 'enfants n'ayant pas gagné. Ils m'ont donné une bonne leçon de fair-play. Vain­queurs et non-vainqueurs d an­saient ensemble dans la joie de la rencontre et tous pensaient qu' ils alla ient fa ire mieux la proch aine fois.

Si le concours d ébouche sur la ja­lousie et le non-respect de l'autre, il est certain qu' il est néfaste. C'est donc aux différents responsables d'être attentifs à donner à ces com­pétitions artistiques la place qui lui convient et rien de plus.

Un choix indispensable Par contre, en ce qui concerne notre action et afin de satisfaire aux exigences de la réalisation d ' un CD, une équipe de personnes compétentes clnoisira les ch ansons qui pourront être enregistrées et ainsi former le répertoire commun

composons po ur toutes les classes du Valais r omand et pour la Fête cantonale d e chant de 1998.

Nouvelles informations 1. L'envoi des partitions et/ou des

enregistrements est fixé au 20 juin 1996.

2. Toutes les œ uvres créées se­ront éditées dans un ou plu­sieurs documents.

3. Un certain nombre d ' œuvres choisies feront l' objet d ' un enregistrement et il sera créé pour chacune d'elle un play­back adéquat.

Je me réjouis de voir ou d'entendre les œ u vres co mposées. Je pourrai ainsi constater, une fois de plus, la vitali té créatr ice de nos écoliers et d e leurs enseignants, de la Raspille à Saint-Gingolph .

B. Oberholzer

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29

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

LA VIE DES CLASSES

co de Vouvry

Deux classes à Rives-du-Rhône

Deux classes de 3c an­née du CO de Vouvry ont vécu récemment

une jou rnée particulière. E1les se sont rendues à tour de rôle au foyer Rives­du-Rhône pour entendre des témoignages d 'anciens drogués en cure de dés­intoxication. Les jeunes cha­blaisiens ont profité de l'autre demi-journée pour visiter la capitale. Le repas de midi a réuni les quarante élèves et les pensionnaires de Rives-du-Rhône.

Tour à tOUT, un ancien hoc­keyeur de Fribourg-Gotté­ron et un jeune homme d ' une vingtaine d'années ont parlé de leur «descente en enfer)} et de la difficulté à qui Uer le monde des para­dis artificiels. Fidèles à la philosophie du foyer, té ­moins et éducateurs ont in­sisté sur la responsabilité des toxicomanes qui doi­vent à la fois assumer leurs erreurs sans en rejeter la faute sur d' autres, et fournir

Des témoignages très forts qui resleronl dons les mémoires.

l'effort nécessaire pour en sortir.

Contrairement aux années précédentes où les gens de Rives-du-Rhône venaient en c1asse, les élèves ont pu dé­couvrir l' ambiance particu­lière du foyer. Les pratiques quasi-initiatiques - lecture avant et après les repas, cé­rémonie organisée en l'hon­neur de celles et ceux qui allaient participer à la Pa-

trouille des Glaciers - les ont parfois surpris.

Image un peu rose Cette journée avait été pré­parée en classe, durant les cours d 'éducation à la santé.

«Nous avons passablement parlé de la drogue avant de venir à Sion. Nous avons aussi visionné des cassettes vidéo. Il s'agissait de t é­moignages de parents de toxicomanes ou d'un

Collège Derborence

Temps Présent consacré à l'ecstasy», explique Jacques BerJie, professeur au CO de Vouvry.

La visite ne restera pas sans lendemain. D'autres discus­sions permettront de faire un bilan de l'opération. «Nous sommes conscients qu'il est difficile de mesu­rer l'impact d'une telle journée; mais je pense qu'elle aura tout de même un effet positif. Je regrette seulement que les élèves n'aient rencontré que des toxicomanes qui parais­saient en bonne forme phy­sique. Leur image pouvait donner une idée assez rose de la prise de drogue. Il a u­rait peut-être fallu rencon­trer des drogués qui ve­naient d'arriver au foyer.)) On peut pourtant parier qu'une telle journée de pré­vention s'avérera plus effi­cace qu'un cours subi entre les quatre murs d' une école!

P. Vetler

Fête et marché interculturels La Salle polyvalente de Châteauneuf-Conthey a vé­cu le jeudi 18 avril à l'heure des cinq continents. Les classes et les enseignants du Collège Derborence avaient retenu cette date pour la première édition d'une fête

30

et d'un marché intercultu­reis.

L'idée d 'une telle manifesta­tion avait pris forme en sep­tembre déjà à la consulta­tion des fiches d'inscription. Un élève sur quatre, parmi

les quelque 540 que le centre scolaire compte, n 'a pas un passeport helvé­tique, et ce ne sont pas moins de 24 nationalités qui se côtoient dans cette école. Personne n 'avait jusqu' ici pris conscience de cette im-

mense richesse pluricul. t urelle, beaucoup même l'ignoraient. Aussi est né le projet de cette fête et de ce marché qui permettraient aux partenaires du Collège Derborence de mieux se connaître . L' adhésion aU

R~-M.i I 996

projet a été totale tant du côté des élèves que des en­seignants. Chaque classe a donc choisi un pays. Ce choix ne s'est pas fait au ha­sard, on a au contraire es­sayé de tirer parti de l'origi­ne particulière d ' un des élèves ou des enseignants. Chaque classe a pu ainsi mener son projet de façon indépendante. L'ensemble du corps professoral a joué le jeu puisque chaque projet a été placé sous la responsa­bilité de deux enseignants. Un travail de recherche s'est initialement effectué dans le cadre des diverses branches du programme, puis deux demi-journ ées ont été consacrées à la mise en for­me des recherches et aux moyens de pl'ésentation du pays.

Les élèves et un abondant public ont ainsi découvert plus de vingt stands qui ri­valisaient d'originalité aussi bien par le décor que par les

informations proposées; géographiques, historiques, sociologiques, etc. Pratique­ment tous les pays avaient choisi d'attirer le visiteur par quelques spécialités cu­linaires typiques. Or quand on sait que se côtoyaient les Philippines, la Pologne, l'Italie, le Guatemala, le Por­tugal, la Somalie, le Kosovo, les Indiens d'Amérique du Nord, le Laos, les USA, le Canada, l'Egypte, le Brésil, l'Argentine, la Colombie, l'Angola, le Zaïre, la Tur­quie, l'Albanie, l'Inde, la Guyane britannique, sans oublier la Suisse et le Valais, o.n imagine aisément à quel point les sens gustatif et ol­factif des visiteuTs ont été sollicités. Si on y ajoute le fond sonore typique de chaque stand, les costumes traditionnels, les montages audiovisuels, les produc­tions folkloriques, nul be­soin alors de vous décrire plus longtemps l'émerveil­lement et l'enchantement

\(,O"O ":,::'~;:~~:f:~:'~::~::,~,I','~:;!' ;:J~:~~:1:,:" "Cé:.~ ,tptnllnlm. nlt, Inqu,lsl u l momtn lodl lllglo,nlil.

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R~-MoiI996

qu'ont suscités cette fête et ce marché.

ves du Collège Oerborence ont retiré de cette manifes­tation.

Les élèves étaient enthou­siastes, leur curiosité con­tinuellement piquée. Tous reconnaissaient avoir énor­mément appris pendant cet­te journée et surtout avoir mieux fait connaissance avec certains camarades en découvrant leur pays d'ori­gine.

Xavier Gaillard responsable

de la commission culturelle Collège Derborence

En milieu d 'après-midi, la classe qui tenait le stand des USA drainait un nombreux public. Elle accueillait un hôte de marque: la vedette du BBC Monthey, Theren Bullock. Le sport venait ain­si se mettre au service de la découverte pluriculturelle et nombre d'élèves n'oublie­ront pas ce moment excep­tionnel.

Nul doute que la compré­hension de l'autre, le regard qu'on lui porte, la toléIance constituent le bénéfice le plus important que les élè-

Mar<hé interculrurel

Stand INDE.

ENSEIGNANTS ATIENTION! Au moment où vous préparez vos courses d'école, qui vous emmèneront, avec vos élèves, à la découverte de la nature, il nous semble utile de vous rappeler uu dauger souvent mécon­nu, en tout cas mal apprécié: les crues subites en rivières.

Nous attirons votre attention sur le danger permanent qu'il y a à se déplacer ou à stationner dans le lit de certains cours d'eau. Si vous ne pouvez l'éviter, gardez constamment à l'esprit qu'une augmentation rapide du niveau d'eau est à chaque instant possible. Si vous n'avez pas d'autre solu­tion que de traverser une rivière à gué, placez un observa­teur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d'une crue, et faites traverser les élèves un par un et rapidement.

Ce danger est signalé constamment par des panneaux placés sur les chemins d'accès et le long des rivières. Ils indiquent clairement les risques encourus.

Bonues promenades! Soyez prudents!

ASSOCIATION VALAISANNE DES PRODUCTEURS D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE

31

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

SPEGAClES

Nouveau spectacle de la troupe Edifice Derborence

Du cinéma au théâtre, avec Graines de stars

Des graines de stars, il y en a quantité au CO Oerboren­ce puisque plus de 120 de nos élèves ont répondu à l'appel de l'aventure théâ­trale, pour la deuxième an­née consécutive.

Quel est le secret d ' un tel engouement?

Sans doute parce que «Grai­nes de stars» c'est l'histoire de plusieurs aventures.

Celle d' abord de son écritu­re: élèves et professeurs mê­lent leurs répliques pour produire une pièce de théâtre originale.

C'est j'aventure d ' un sou­hait aussi: commémorer les 100 ans du cinéma.

C'est l'aventure d 'un thème porteur: explorer les res­sources de l'imaginaire. Comment utiliser à bon es­cient ce puits d ' idées, de sentiments, de rêves et s'en faire un allié? Et le cinéma est ce passeur qui nous fait entrer la fiction dans la réa­Hté et la réalité dans la fic­tion.

32

C'est l'aventure d'un projet commun: élèves et profes­seurs, mélangent leur dispo­nibilité, leur énergie et leur créativité pour produire~ en une année, un spectacle dit «totah). C'est l'animation de divers ateliers: écriture, cho­régraphie, chant, instru­ments, actem·s, décors, tech­nique.

C'est l'aventure d'une prouesse technique: donner l' illusion que les person­nages entrent et sortent de l'écran, grâce à la projection d e scènes d e film s connus, aux thèmes, époques et genres divers.

«Graines de stars» c'est un synopsis enfin qui s'inspire du schéma narratif d 'un conte traditionnel.

Huit jeunes adolescents sont choisis pour effectuer un casting de film. Le metteur en scène, sorte de démiurge machiavélique, et figure symbolique de tous les pos­sibles de l'imaginaire, les

devine et les transperce dans leurs faiblesses et leurs forces. Il sait ce qui leur est bon et utile pour teur évolu­tion personnelle. Il va proje­ter nos héros (Kevin le ba­gan·eur, Dorian le blasé, Nicolas le timide, Léon le boulimique, Karine la vamp, Audrey l'intello, Mé­lanie la snob, Marianne l'idéaliste), dans une suite de scènes de films qui se­ront autant d'épreuves ini­tiatiques pour chacun.

Ainsi, ~(Graines de stars» c'est l'aventure d ' un appro­fondissement de soi, de ses manques, de ses peurs, de ses déficiences d'estime et d 'a mour de soi et des autres. C'est ]a reconnais­sance de ses fai1les et de ses blessures. C'est l'expérience de la douleur, et de la soli­tude et du dépouillement de ses i11usions sur soi. C'est l'aventure, pour nos h éros, d'une descente aux enfers.

Mais l'aventure devient ra­pidement aussi quète de

forces, de courage, de vie, de souffle, de soi. C'est l'exorci sa tion de ses mul­tiples ombres. C'est tout au bout la découverte de soi et de ses profondeurs, l'ap­proche de l'authenticité et surtout la reconnaissance de l'intimité de soi avec soi. C'est tout au bout la lumiè­re. Tout au bout le paraître qui laisse place à ]' être. Tout au bout des êtres qui se re­trouvent et se rencontrent, a u cœur de leur corps, a LI

cœur de leur cœur. Et qui auront appris à dire oui à l'immense aventure qu'est la vie.

Deux scolaires sont prévues: mercredi matin 19 juin 1996 + jeudi après-midi 20 juin 1996 ainsi que deux soirées ouvertes au public les mer~ credi 19 juin 1996 et jeudi 20 juin 1996, à la haUe paly: valente de Châteauneuf, a 20 heures.

Catherine VI/Îssoz pour la commission culturelle

du CO Derbore/lce

R~-M.iI996

1 1)

epuis plusieurs mois, une ambiance bizarre règne dans le tout

nouveau centre scolaire de Liddes. Tous ses pension­naires préparent en effet Wle pièce de théâtre.

L ' histoire se passe au Moyen-Age. Un mal sour­nois plane sur un pays heu­reux appelé le Royal/me de Si. Une menace constante pèse sur les paysans, sur les chevaliers, sur les seigneurs et sur la famille royale. Aux malheurs succèdent les ca­tastrophes. Même le roi et la reine disparaissent.

Dans ce jardin secret, le plus difficile n' est pas d'y entrer mais d 'en ressortir. Un petit enfant va utiliser la magie des mots pour retrouver le couple royal et ]a quiétude du Royaume de Si.

Que de péripéties entre les six lances qui prennent la parole!!!, le lancelot qui éteint l'incendie, le comte marchant à reculons pour devenir... le comte à re­bours.

Pour aborder un théâtre de cette difficulté, nous nous sommes attachés les ser­vices d'Alexis Giroud, au­tem· et metteur en scène de la pièce. Une telle entreprise même avec avec un virtuose des mots, VOliS l'imaginez bien, ne s'improvise pas! D'autant plus que la mis­sion s'annonce difficile: les 72 élèves des classes enfan­tines à sixième primaire ont tous un rôle à jouer.

La première difficulté que nous avons rencontrée était la distribution des rôles. Deux sont très importants et nous guident tout le long de la pièce. ils sont confiés à deux élèves capables et mo­tivés.

Pour les autres, nous avons procédé de la manière sui­vante:

1. répartir les personnages entre les quatre classes,

2. demander le souhait de chacun,

R~-M.iI996

SPEGAclES

Le Royaume de Si Une affiche du spectade préparée par un élève_

3. auditionner pour choisir l'acteur définitif.

Ensuite, chaque élève a mis en évidence les répliques de son personnage. Point be­soin de dire qu'il faut les mémoriser!

Chaque mercredi de 10h15 à 11h30, Alexis prend les en­fants en petit comité pour travailler les textes et la mise en scène.

En classe, nous étudions quelques parties afin de comprendre le sens caché et quelques jeux de mots. Le

mot quelque vous surprend n'est-ce pas? Cette pièce bien que jouée par les en­fants est destinée avant tOut à un public d'adultes. Voilà le pourquoi du mot quelque.

Chaque vendredi égale­ment, nous fixons dans les esprits les détails vus avec Alexis.

Puisqu' il s'agit d'un spec­tacle où les enfants sont des acteurs, l'affiche elle-aussi est créée par leurs soins. Le texte élaboré, chacun dessi-

ne le château du Royaume de Si. Chaque classe utilise une technique différente: les feutres, la peinture, l'encre de chine, le pochoir ou la li­nogravure. . Nous fabri­quons également une partie des décors et des accessoires dans nos ateliers.

La maîtresse ACT s'occupe de confectionner les cos­tumes avec les élèves de 5e,

6e et quelques mamans. Ces dernières s'occuperont tout au long de la représentation de la mise en ordre des ha­bits et accessoires.

Ce spectacle d'envergure aura également une voca­tion humanitaire dans le but avoué de venir en aide à des enfants moins fa vorisés de Colombie que soutient l'ac­tion Moi pour Toi.

C'est pourquoi nous avons fait appel à un comité d'or­ganisation afin que ce spec­tacle soit véritablement un événement culturel et soli­daire de premier plan.

Si vous désirez .voyager dans le temps et vous re­trouver dans un château en l'an de grâce 1491, venez nombreux aux pays des rêves les

6-7-8-14-15 juin 1996 à la salle polyvalente de Liddes à20hOO.

Réservations au magasin Vis-à-Vis - tél. 026/83 13 72.

«Concours-soleil)) - Plaisir de l'été et santé de la peau De 10 mi·mai il 10 fin iuin, lei maîtres elles maîtresses des 211, 3ti el 4~ années primaires pourront organiser un parcours amusa.nl dons leur école. Toul en 58 diverlissanl, les éleves y apprennent pourquoi el commenl il convient de se protéger de l'excès de rayonnement solaire.

Choque année, des milliers d'enfanls souffrent de coups de soleil. (es brûlures sonl lion seulement ~oulour~u~esl mois elles loissen~ aussi .des séquelles la vie durant: en effet, le risque de colllracter plus lard un cancer de la pellU augmente primeurs fOIS a chaque <oup de soleil. AUSSI, 10 compagne de 10 Ligue suisse conlre le (oncer cLe soleil sainement» a imaginé une slrolégie ingénieuse adressée aux ~n!anls: avec des pédagogues et l'Association suisse des droguisles, elle a , inventln sept jeux rossemblés en un ponours. les enfa~ls peuvent amst non seulement se mesurer les uns aux autres, ils peuvenl également apprendre les points essentiels de la protedion contre le soleil. Ainsi, le deu du temps» montre, avec une cible, un ballon et un signol d'avertissement, que les rayons du soleil sanl particulièrement intenses entre 11 el15 heures et qu'il est préférable de se lenir ô l'ombre. Quant ou jeu cSunnyboy», il enseigne (Dmmenl s'habiller en conséquence: lunelles de soleil msquelle et T-shirt. A la fin du parcours, choque enfanl reçoit un passeport personnel qui lui fera gagner, avec un coup de pouce de la chan~e, une casquette de base-ball. (ela permettra aux. da(teurs ès proleclion antisolaire frais émoulus de vérifier chez eux si leurs parenls sonl ferrés en la motière ... Deux specialistes assistent aux jeux du parcours el sont il voire disposilion pour une heure d'erneignemenl. les jeux sont conçus pour les enfants des deuxièmes aux quatrièmes années primaires. Les mailres el maîtresses peuvent réserver le ponaUfi auprès de l'Association suisse des droguistes (032 / 425051·52) Inombre minimum de participonts par jour: 80 enfants).

33

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

EXPOSITION

Une ~ pour vos classes La migration des oiseaux

En 1995, le Musée d'histoire naturelle de Sion a mis sur pied une exposition sur la m igration des oiseaux. Des photos judicieusement choi­sies accompagn ées d 'expli­cat ions claires offrent un matériel didactique facile à utiliser . Des anim aux natu­ralisés complètent cette pré­sentation.

Le Centre scolaire de Crans­Montana vient d'offrir aux élèves ce contac t avec le monde des oiseaux. Les classes des villages environ­nants ont pu également pro­fi ter de cette présentation.

Concept et réalisation: Al­bin Fumeaux, professeur et Antoine Sierro, biologiste.

Alimentorium de Vevey

La vie, la mort, le pain

le Musée de l'alimentation de Vevey présente a(tuellement et iusqu'au 5 janvier 1997 une exposition intitu· lée , la vie, la mort, le pain •. le visiteur y dé(ouvrira toutes les farelles d'une histoire d'appétit et d'amour: relie d'une civilisation, nourrie de blé et de pain, qui s'est identifiée (orps et ôme a relie nourriture première.

l'Alimentorium est ouvert du mardi ou diman(he, de 10h00 a 17h00 (dès le 5 novembre, de 10h00 a 12h00 et de 14h00 a 17h00). Des visites rommentées sont organisées dès 10 personnes et sur réservation.

34

Contenu: définition de la migration; ty pes de migra­tions; trajets, parcours effec­tués; moyens de s'orienter; techniques d'observation et d'étude; dangers encourus lors de la migration; protec­tion des oiseaux.

Public visé: classes pri­maires, classes du cycle d'orientation.

Exploitation: visite guidée commentée par l'ensei­gnant; cours de dessin à partir des naturalisations;

E N RACCOURCI ------Exposition Monet

Visite commentée la Fondation Gianoddo de Martigny présentera dès le 5 juin une exposi· tian (onsocrée a Edouard Monel. les enseignants qui le désirent pourront profiter d'une visite (Ommentée organisée a leur intention. Antoi­nette de Wolf-Simonello vous donne rendez-vous le 12 juin a 17h00.

Echanges AFS

On cherche familles l'AFS Programmes interculturels, la plus grande organisation a but non

lucratif d'é(hanges de jeunes, (herrhe des familles d'o(cueil pour 4 semaines en été ou pour une année (août 96 a juillet 97). les personnes intéressées peuvent s'adresser al'AFS, (h. du Reposoir 7, 1007 lousonne. Tél. 021 / 6176740.

«Allez savoir»

Des avalalKhes à Jésus

l'Université de lausanne a publié en mors le numéro 4 de son magazine <Allez savoir!. En plusieurs dossiers, rette exrellente revue

exercice d' expression orale (un temps bref est donné pour permettre à l'élève de préparer le contenu d'un thème de l'exposition); visi­te en allemand pour les élèves du C.O. (les textes di­dactiques sont bilingues).

Prix: 1000 francs (à discuter en fonction de la durée).

Organisation: prévoir un espace suffisant (50 mètres de panneaux); contacter Blaise Nicolet, président des Amis du Musée, c.P. 2175, 1950 Sion 2 Nord ou le Mu­sée d 'histoire naturelle, tous les jours, de 14h00 à 18h00 (sauf le lundi) . Téléphone 027 1 6047 30.

Ghislaine Crouzy

aborde des sujets aussi variés que les avalon(hes, la mode de la fourrure, les assurances, l'état providenre et les nouveaux savoirs sur Jésus. On peut se procurer re numéro en s'adressant au Servi(e de presse de l'UNll (1 015 Dorigny). Un exemplaire est en (Onsultotion à l'ORDP.

Editions du Conseil de l'Europe

BERSY diffuse

le Bureau européen d'études et de rerherrhes de synergies (BERSY) basé a Sion assure dès maintenant la diffusion en Suisse romande des publications du Conseil de l'Europe. le Conseil de l'Europe publie une

R~- M.11996

documentation scientifique intéres· sante et variée: traités internationaux, études, recommandations, ouvrages de référen" etr. Ces ouvrages présentent également un intérêt politique pour la Suisse qui fait partie de la plupart des ranventions et a sousuit a de nombreuses rerommondotions. De nombreuses publi(otions ont trait al'éduration. Renseignements: BERSY, Case postale 4040, 1950 Sion 4. Tél. 027 / 31 73 30. Fox: 027 / 31 73 32.

Les animaux et l'amour

Les éditions Monda vien­nent d e publier un nouvel ouvrage intitulé Les a/1Îmaux

et l'amour. Ce magnifiqu e livre présente en une centai­ne de pages un tableau gé­néral du comportement amoureux de nos frères in­férie urs. Du célibat à l'égoïsme, de la domination à la séduction, les animaux s'y montrent très «hu­mains». Ce tour d ' horizon forcément incomplet mais passionnant est accompa­gné par de magnifiques photographies.

Les éditions Monda vien­nent de revoir leur collec­tion. Les animaux et l'amour est le premier volume béné­ficiant de ce «lifting». For­mat agrandi (27x30) et mise en page rajeunie v iennent

R~-M.11996

Communication interculturelle (Ours. Ces deux (Ours s'adressent a des formateurs et formotri(es

(ours pour formateurs disposant de mnnoissonres les 17/ 18 et19 / 20 septembre préalables dans le domaine. Ils 1996, deux (ours mnsarrés alo seront donnés en anglais. Des (ommunirotion inter(ulturelle ourant rannaissanras réreptives de reNe lieu au Centre interrégional de longue sont don( né(essaires. perfertionnement (CIP) a Tromelan. Renseignements et insuiptions: (lP, le premier mellra l'o,,,nt sur la Peter Stad 1er, les lovières 13, présentation de modèles et de 2720 Tramelon. Tél. 032 / 970 970. mnrepts, en vue du développement Fax: 032 / 970 971 de la rampétenre interrulturelle. le

JEF serond , un séminaire de formation,

Voyage en lIIeHrie développera les rampétenres pra· tiques en matière d'enseignement le numéro 30 du Journal de )'ensei· interrulturel et de (on"ption de gnement et de la formation (JEF),

LIVRES

s'ajouter à l'habituelle quali­té des photos et des textes.

Les al1imaux et l'amotl r peut être commandé aux Edi­tions Mondo, 1800 Vevey au prix de 29,50 francs + 500 points Monda ou au prix de 55 francs sans les points. On le trouve aussi en librairie au prix sans les points.

Les religions

Vous désirez mieux con­naître les principales reli­gions: judaïsme, christianis­me, bouddhisme et islam? Hachette a ce qu 'il vous

faut, une nouvelle édition revue et augmentée du livre de Jean-Marc de Foville -«Les Religions» - dont la première parutio n date de 1992. Grâce à un découpage clair et précis, cet ouvr age est agréable, tant à lire qu 'à consulter. L'ouvrage de quelque 250 pages n'a certes pas la prétention d 'être complet. Mais ce tOUT d' ho­rizon est largement suffisant pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur ces quatre religions majeures.

Les religions, ].-M. de Foville, Hachette, 1996.

Ecole maternelle Agir en ateliers

Dans sa collection «Agir et interagir à l'école maternel­le», les Editions LEP présen­tent un nouveau volume in­titulé «Agir en a teliers». Ce document présente des so­lutions pour enrichir et gé­rer au mieux l'environne­ment par la mise en place d' une gestion de la classe par ateliers. Combien d'ate­liers peut-on ouvrir simulta­nément? Quels ateliers? Comment assurer le passa-

supplément du Journal de Genève, publie un intéressant dossier intitulé Voyage en Illettrie. Autre temps fort de re numéro, dans la rubrique libre opinion, sous le titre libéral~er le système universitaire, Heinz Hauser, professeur alo Haute E(ole de St·Goli propose une révolution pour le moins provo(onte du fondionne· ment de nos universités. Heinz Hauser est un des auteurs du fameux livre blan( du patronal.

Deux exemplaires de JEF sont en ronsultation al'ORDP.

ge des enfants dans les ate­liers? Comment limiter le nombre d e places dans un a telier? L'ouvrage écrit par A. Godenir et P. Descy ré~ pond à toutes ces questions et à bien d'autres encore. Ce livre ne s'adresse pas qu'a ux débutants qui vou­draient tester cette maniè­re d'organiser Jeur classe; même les enseignant-e-s chevronné-e-s y trouveront de nombreux conseils pra­tiques permettant de peaufi­ner leur gestion des ateliers.

Agir en ateliers, A. Godenir - P. Descy, LEP, Lnusmme, 1995.

,"'011 If 1Iill!ffi! (~

Agir e1l ateliers

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Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

REVUE DE PRESSE

D'un numéro à l'aulre Plon de scolarité

Viège révolutionne Révolution dans le plan de scolarité des écoles vié­geoises. Les élèves auront une année scolaire décou­pée en blocs réguliers de huit semaines d'école sui­vies de deux semaines de vacances. Ainsi, les va­cances de Pâques et de car­naval sont abandonnées; les enfants auront congé en oc­tobre, décembre, mars et mai. L'école se terminera une semaine plus tard, ce qui raccourcit une pause es­tivale jugée trop longue. Cette réforme a été acceptée par tous les partenaires et a reçu le feu vert du DIP. Elle s'inscrit en effet dans la phi­losophie de E 2000 qui veut conférer plus d ' autonomie aux régions. Un bilan de l'expérience sera effectué après une année. Si les ré­su] tats sont bons, les initia­teurs tenteront d 'étendre ce plan à la région. (NQ 25.03)

Collège: un on de moins

Tollé chez les profs La réforme Education 2000 veut réduire la durée des études gymnasiales. Avant même que l' information soit officielle, les enseignants dénoncent le nivellement du système scolaire. Le Va­lais est le canton romand dont le cursus menant à la maturité est le plus long (5 ans). Genève en est à 4 ans et les autres cantons à 3 ans. La réforme veut faire passer le Valais du système 6-2-5 au 6-3-4 (six ans de primaire, trois de CO et

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la tilalion L'Education n ationale souffre d 'un discrédit injuste aux yeux de l'opinion, qui en fait souvent l e bouc émissaire de ses propres erreurs ou le miroir de son angoisse face à son avenir incertain. ( ... ) Aucun engagement financier n 'est plus rentable que l'in­vestissement éducatif.

Roger Fauroux Cité par Le Monde du 12 avril.

quatre de collège). Le di­recteur de E 2000, Roger Sauthier, relève qu' on ne peut parler de baisse de la qualité de l'enseignement, la durée totale des é tudes menant à la maturité restant à treize ans. Un avis que ne partagent pas les profes­seurs du secondaire 2 qui pensent que des difficultés propres au cycle d'orienta­tion sont résolues sur le dos du collège. (NQ 27.03)

Enseignement privé

Faut·iI subsiclier? L'Etat doit-il soutenir fi­nancièrement les écoles privées? L' hebdomadaire Coopération lance le débat et donne la parole à six per­sonnalités. En préambule, la journaliste Corinne Jaquiéry dresse un bien noir portrait de l'école publique. Selon elle, l' école publique reste un terrain peu favorable aux expériences nouvelles. Au lieu de s'y aplanir, les inégalités socia les ten­draient à s'y renforcer. Et la journaliste d 'évoquer «la spirale de l'échec» et «une société à deux vitesses». Et lorsqu ' elle concède que l'école publique tente de ré­sorber ces inégalités en ins-

tituant d es programmes plus individualisés et des concertations entre ensei­gnants, elle relève que «nombre de cas restent inso­lubles». (Coopération 27.03)

Berne· Jura-Neuchâtel

Collaboration pour u e HEP Les Départements de l'ins­truction publique étudient la possibilité de mettre en réseau les institutions exis­tantes en vue de créer une Haute école pédagogique (HEP). Un groupe a été constitué en vue d 'élaborer un concept global et d 'étu­dier les modalités pratiques de cette future école. (Le Quotidiel1 J","ssieI127.03)

Universités européennes

Portes entrouvertes La Suisse n'est pas conviée au nouveau programme éducatif européen, mais ses univel"Sités se faufilent par quelques interstices. Mais les uni s sont les otages des négociations bilatérales et sont réduites au rôle de par­tenaires silencieux. Pendant ce temps, l'Union européen­ne développe Socrates, le nouveau programme com-

mun, et multiplie les me­su res: financement de pro­jets pour les écoles secon­daires, l' enseignement à distance et aux adultes, aug­mentation des échanges de professeurs et d'étudiants, création de réseaux théma­tiques et de masters euro­péens, Par contre, les bourses accordées aux étu­diants diminuent ainsi que les subventions aux projets universitaires d'envergure européenne. (f. de Genève 28.03)

Numerus clausus

La méde<ine y échappe Les étudiants en médecine échappent au numerus clausus. Pour cette année en tout cas, car le test d'aptitu­de et une sélection plus sé­vère restent à l'ordre du jour. Cette année, le nombre d'inscriptions (1846) est pourtant supérieur au nombre de places en pre­mière année (1315). Mais les responsables de la Confé­rence universitaire suisse (eUS) tab lent sur les habi­tuels désistements. Et pour accueillir la petite centaine de candidats qui pow-raient rester surnuméraires, les unis de Berne et Zurich ont accepté d ' augmenter le nombre de places dispo­nibles. Mais c' est une solu­tion provisoire et la CUS va continuer la préparation du numerus clausus. (NQ29.03)

Matu artistique li Genève

Baroud d'honneur Les maîtres d ' art des col· lèges à section artistique

R~·M.i I996

lancent une pétition au Grand Conseil pour dé­fendre leurs branches. Arts visuels et musique ont leur place dans la nouvelle matu, tant dans les branches fondamentales que dans les choix laissés aux élèves. Mais, selon les pétition­naires, le nouveau règle­ment sur la reconnaissance de la maturité (RRM) laisse à ces discipHnes une portion par trop congrue. Au DIP, on estime que la nouvelle matu va dans le sens d ' une démocratisation des bran­ches artistiques. En appro­fondissant moins les ma­tières, on devrait toucher davantage d'élèves. (J. de Genève 3.04)

Enfants stressés

Pas que l'é(ole Un pédiatre français vole au secours des enfants qu'il estime trop brusqués par la société. Dans son livre «Etre heureux à l'éco­le», Julien Cohen-SalaI re­proche à notre monde mo­derne qui va vite et qui ne jure que par la performance~ de ne pas tenir compte des réalités physiologiques et psychologiques. Pour lui, ce n'est pas l'école qui stresse les enfants mais p lutôt l' idée qu'on leur in culque qu' il faut aller vite et être performant tout le temps. «C'est en allant doucement que les enfants prennent confiance en eux. Or la confiance en soi, pour deve­nir grand, c'est fondamen­ta!», explique-t-il. (Ln Liberté 3.04)

Réforme genevoise

Un modèle séle(tif Du primaire à la maturité, la démocratisation des études est remise en cause par la réforme en cours. Derrière le slogan «Mettre l'élève au centre», les ensei­gnants voient la mise en place d'un nouveau modèle

R~·M.I1996

séJectif. En suppriman l les degrés, en offrant aux collé­giens une maturité self-ser­vice, on bl"Îse l'élément so­cial formateur qu'est la c.lasse, la découverte de la vie en groupe et de la socia­lisation . Cette réforme est conforme au vieux rêve des libéraux genevois: une école performante au service de l'économie. Malgré les cri­tiques, la cheffe du DIP compte bien poursuivre son œuvre, une école où l'élève roi, l'écolier adulte, l'indivi­du forcément responsable apprend à se débrouiller seul, moins en cours et plus à la maison. n lui faudra concocter ses menus au risque de choisir des filières dévalorisées parce que Irop simples. Telle est la défini­tion même d' une école libé­rale. (Hebdo 4.04)

Etudiants vaudois

Non ci Orchidée Trois quarts des étudiants de l' Université de Lausan· ne s'opposent à l'applica­tion des mesures Orchidée Il dans la Haute Ecole. 88% d'entre eux demandent un élargissement des condi­tions d'octroi aux bourses d'études. Ils sont presque autant à rejeter une limita­tion de l'accès aux forma ­tions supérieures alors que 62% ne veulent pas d ' un nu­merus clausus limité à la médecine. Tels sont les ré­su ltats d'une consultation organisée par la Fédération des associations d 'étudiants. (J. de Genève 11.04)

Unis romandes

Un institut d'éthique La Suisse romande a inau· gur~ récemment son insti­tut d'éthique. Les facultés de théologie de Genève, Lausanne et Neuchâtel ont uni leurs forces pour créer ce lieu d 'étude, de recherche et de débat. Eric Fuchs, pro-

fesseur d 'éthique à Genève, en est le directeur. Le rap­port entre la liberté et la so­lidarité constituera le do­maine d'étude privilégié, ceci afin de lutter contre la crise du sens social qui marque notre époque. (NQ 11 .04)

Education 2000

Réforme en 30 (hapitres Education 2000 entre dans sa phase concrète. La direc­tion du projet a présenté les trente propositions d 'amé­liorations retenues comme prioritaires et soumises à la procédure de consultation. L'objectif fixé par le chef du Département de l' instruc­tion publique Serge Sierro consiste à adapter la forma­tion aux mutations de la so­ciété tout en maîtrisant les coûts. Les réformes les plus saillantes? l'introduction de cycles d'apprentissage et de branches d'excellence, une plus grande autonomie ac­cordée aux régions, le trans­fert d'une année de collège SUI le cycle d 'orientation. Au chapitre des économies réalisables, on peut noter qu' une trentaine de mesures préconisées dégagent un potentiel d 'économies alors que six d'entre elles entraî­neront probablement un supplément de charges. (NQ15.04)

Université de demain

Chère et éhtaire Les prémices d'un profond bouleversement de l'ensei­gnement supérieur se font sentir un peu partou t dans le monde occidentaL L' ex­plosion du nombre des étu­diants, l'augmentation des coûts, le rôle croissant de la recherche, ainsi que l'appa­rition de nouvelles techno­logies de communication mettent en effet les universi­tés devant des défis que l'on n'osait encore imaginer il y

a peu. Les Hautes Ecoles de­vront donc passer, de gré ou de force, par de douloureux ajustements qui semblent devoir a ller vers une certai­ne «privatisation» des éta­blissements et leur mise en concurrence. En Suisse com­me ailleurs, les premières mesures ont été prises. Pa­rallèlement et un peu par­tout en Europe, la grogne estudiantine prend de l'am­pleur face à ces unis qui de­viennent chères et élitaires. (J. de Genève 15.04)

Réforme vaudoise

Coup de frein Le projet de loi concernant «Ecole vaudoise en muta­tion», la réforme de l'Ecole vaudoise, ne sera débattu par le Grand Conseil qu'en juin, soit un mois plus tard que prévu. A mi-chemin de son travail, ]a commission a estimé nécessaire de se don­ner du temps. La commis­sion est entrée en matière et a précisé qu 'elle apprécie globalement le sens de la réforme qui propose de rendre le cheminement des élèves, de l'école enfantine au gymnase, plus cohérent et romando-compatible. L'innovation majeure -l'in­troduction d ' un cycle d 'orientation de deux ans -a retenu longuement les commissaires. La majorité d 'entre eux proposera une autre solution dont le conte­nu reste confidentiel. Mais aucun des amendements prévus ne justifie un retrait du projet de 10L

Un des articles brièvement ré­sumé dans cette rubrique vous intéresse? Il vous suffit de faire savoir à la rédaction de Réso­nances (DRDP, Grave/one 5, 1950 Sion. Tél. (027) 6041 52. Une photocopie de l'article vous sera gratuitement adres­sée.

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Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

ACM

Le caoutchouc cellulaire ou Moosgummi

Le caoutchouc cellulaire est lé­ger, infroissable, résistant à l'eau. On peut l'acheter sous

forme de plaques de différentes grandeurs et épaisseurs ainsi que dans une grande gamme de cou­leurs. On trouve également toutes sortes de petites formes déjà dé­coupées (ronds, triangles, " .). Le caoutchouc cellulaire peut se com­biner avec d'autres matériaux (dé­coration sur cintre en bois, sur une peinture, sur du tissu, ".) ou se tra­vailler tout seul.

Couper

Il se coupe avec un cutter, des ci­seaux, des ciseaux à cranter, un compas-cutter, une pince emporte· pièces (pour des petits ronds) et lllême avec une scie chauffante (pour polystyrène).

La marionnette (3-4P)

En découpant des cercles toujours plus petits et en les superposant,

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on peut obtenir un «petit hOll1111e

tout vert de la planète Mars». Des cure-pipes permettent de décorer la tête ainsi que d'articuler les membres. Tout le montage est réa­lisé avec du fil Nylon attaché à une croix en bois, ce qui permet de jouer avec cette marionnette. Nous trouvons également des tuyaux en mousse pour faire les membres (voir les jambes sur la photo).

La chenille (l-2P) Pour apprendre à découper des ronds, voilà un bon exercice. Choi­sir du caoutchouc cellulaire de couleur gaie et des perles en bois pour le montage. Les perles peu­vent également être fabriquées en pâte à sel.

La grenouille (S-6P) On peut imaginer toutes sortes d'animaux à suspendre à un res­sort. L'originalité de ce travail se trouve dans la fixation des pattes. Elles restent très mobiles grâce à la tige de bois.

Le mobile (l-2P) Ce matériau permet les mêmes réalisations que le papier, tout en étant plus solide. On peut l'emboî­ter pour donner du volume.

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La branche du printemps (3-4P)

Pour décorer la classe, on peut imaginer un travail collectif: une branche recouverte de fleurs et de papillons. A l'aide d'un feutre indélébile noir, vous pouvez décorer et mettre en valeur les papillons. Pour réaliser les fleurs, prendre un rectangle de caout­chouc, le plier en deux, couper régulièrement des franges (en gardant un demi-centimètre attaché) et l'enrouler avant de le coller sur une petite collerette.

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Décorations de bureau (S-6P) En réalisant de petites décorations très fines, on peut personnaliser son matériel de bureau (dérouleur de scotch, agenda, porte-crayons, cadre-photo, ".)

Vous trouverez beaucoup d'autres idées dans les livres en prêt à l'OROP:

«Créa Mousse», Ria van Lanen, Dipa Editeur Créa livre;

- «Kunterbunte Früjahr», Gudrun Hetinger, Topp 1752;

- «Moosgummi», Frauke Michalski, English Verlag;

- «Moosgummi Marionetlen» Andrea Ott-Wiechert English Verlag. '

Animation ACM: Corine Dervl!lj-Germanier

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Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

Il

PUBLICATIONS IRDP

Le projet d'établissement en partenariat

La coordination scolaire romande s'est d éveloppée jusqu' ici, pour l' essentiel, sur une gestion de type administratif. Une nouvelle ges­tion publique, basée sur une souple logique de développements internes, semble prendre le relais da ns quelques cantons romands. Le projet d' établissement en parte­nariat en est une expression. 11 est de nature à offrir une valeur ajou­tée, sur toile de fond commune donnée par le Département, et sous forme d' orientations et de lignes conductrices offrant la mise en regard de projets toujours parti­culiers. Un projet d'établissement ne se développe pas à l' interne seul du système éducatif. L' image positive à reconquérir pour l' école transite par une nécessaire négo­cia tion partenariale avec les usa­gers.

TSCHO UMY, Jacques-André. - Le projet d'établissement en partenariat ou Les cinq anneaux olympiques du directeur d'école: conférence donnée le 20 novembre 1995 all Colloque sur la créativité, organisé à Vevet) par «Ani­mation, sport et jeunesse» de la ville de Vevey 1 Jacques-André Tschoumy. -NeucMtel. Institut romand de re­cherches de documentation pédago­giques, 1995. - 15 p. (Ouvertures; 95.403) Prix: Fr. 4.-

Langues: un enjeu européen

A l'heure des interdépendances, l'approche des langues nationales s'avère nécessaire. Mais l'interdé-

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=~J_ .... ~IN~ST~I:2T"'::U~T_R~O~M~A~N.:'.cD~D~E~Rc.';;E~C!cH~E'-"R:.':C:.EH~Eê!'S ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES

Nouveautés pendance n'est pas nationale seu­lement. Elle est internationale aussi, et ainsi s' explique cette construction difficile et compli­quée d'une politique linguistique -suisse et européenne - inspirée, certes, du caractère stato-national, mais pas seulement. D'autres para­mètres interfèrent dans les choix, dont en particulier l'avènement d u pluralisme en tant que paradigme éducatif.

C'est à l'examen de ces paramètres nouveaux qu'est consacrée la com­munication, en regard de la néces­sité d'apprentissage des langues, dites nationales. L'analyse montre une plate-forme euro- et helvetico­didactique plus large qu'autrefois.

La modernité n' est plus d ans l'af­fi rmation des territorialités seule. Elle n' est plus dans l'affirmation des iden tités seule non plus. L' avenir réside dans cette délicate, difficile, mais nécessaire articula­tion, entre territorialité(s) et identi­té(s). L' apprentissage des langues nationales en dehors de leur terri­toire n'échappe pas à ce débat.

En enjeu, un véritable choc démo­cratique pou r l'Europe, pour la Suisse.

TSCHO UMY, Jacques-André. - Les langues, dites, nationales, hors de leu)' territoire: communication présentée le 4 octobre 1995 à la 4' Rencontre sur le plurilinguisme, Centro seminariale Monte Verità, Ascona, Suisse. - Neu­châtel: Insti tut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1995. - (Regards; 95.309). Prix: Fr. 5.-.

Un artisanat devient profession

Unifiées, les formations ensei­gnants se font désormais à l'Uni­versité, ou «à niveau universitai­re» . Quel est le bilan des développemen ts québécois depuis 1969, et français surtou t depuis 1989? Quels sont les projets suisses, et genevois singulièrement en cette année 1996?

L'ar tisanat cède devant un véri­table professionnalisme, dont les quatre caractéristiques sont l'uni­versitarisation du statut, l'unifica­tion des formations, la personnali­sation des parcours et la con­tractualisa tion d es stratégies. Un métier devient profession. C'est l'objet de la communication .

TSCHO UMY, Jacques-André. - UII artisanat devient profession. - Neu­châtel:lnsti!ut romand de recherches et de doctLmentatÎon pédagogiques (IRDP), 1996. - 6 p. - (Ouvertures; 96.401). Prix:Fr. 3. -.

Ecole pédagogique

AURORE forme

- éducateurs - éducatrices de la petite enfance,

Méthode Montessori plus actuelle que jamais.

Rue Aurore 1 1005 Lausanne Tél. (021) 32383 77

R~- M.11996

PROMENADES

BD'96 à Sierre

Un dossier pédagogique

Chaque année, de nombreuses classes se rendent au festival BD de Sierre. Si l'enseignant d ésire rentabiliser cette visite, il est nécessaire de la pré­

parer en classe. Pour la seconde année consécutive, un groupe d'enseignants du primaire et du cycle d'orien­tation a préparé un dossier pédagogique se rapportant au thème du fes tival (cette année, le Japon) et à l'une ou l'autre des expositions présentées.

Le dossier 1996 contient différents chapitres. Le pre­mier présente les mangas. Véritable phénomène de mode au Japon, ce type de BD, trop souvent assimilé uniquement au sexe et à la violence, commence à prendre de la place dans les rayons de nos librairies. Une présentation permettra aux élèves de découvrir les différences entre mangas et BD traditionnelles. Ce travail trouvera un prolongement en parcourant l'expo dédiée aux mangas.

Un deuxième chapitre est consacré aux onomatopées, très p résentes dans les mangas. Plusieu rs activités sont proposées aux classes: découvertes des onomato­pées, recherche et création, applica-tion d 'onomatopées à des d essins, réalisations graphiques.

Un d ernier chapitre permet de préparer la visite de l'exposition «Une boîte de crabe? ... Tiens, tiens? ., ) . Cette ex­position, qui nous prouvera que la BD véhicule d e nom­breux préjugés con­cernant les Asia­tiques, servira de point de départ à un tra­vail sur les p réjugés et le racisme. Une série d'activités, touchant au préjugé racia l en général ou plus particu­lièrement à sa présence d ans la bande dessinée, vous est proposée.

Les personnes qui désirent se p rocurer un exemplaire du dossier pédago­gique de BD'96 peuvent s'adresser a u Se cr é t a ri a t du f es ti va l (tél. 027 1 55 90 43).

R~-M.11996

Les festival en quelques lignes Le festival BD'96 se d éroulera à Si erre du mercredi 5 (ouverture à 14h00) au dimanche 9 juin. L'entrée du mercredi sera gratuite pour tous les jeunes jusqu'à 16 ans. Le Japon en sera l'hôte d 'honneur. Plusieurs ex­positions marqueront ce festival.

L'exposition «Europe-Jap0ll» vous permettra de faire connaissance avec plusieurs auteurs européens ayant travaillé au pays du soleil levant. L'accrochage intitulé «Une boîte de crabe? ". Tiens, tiens?" .») veut montrer où l'ignorance peut nous mener. Son ambition est de nous faire rire de nous-mêmes et de notre méconnais­sance du monde oriental. Quant à l'exposition «Man­ga», eUe constituera une initiation au monde de la rnanga, véritable phénomène de société.

Les œ uvres réalisées pour les traditionnels concours (trava ux

d ' e nf a nt s, concours Nou­veaux talents) o r ga ni sés dans le ca ­d r e du festi­val BD se ­r o n t éga le­

ment présen-tées au public.

Une collabortion de la Loterie Romande et du Festival

permettra en outre de découvrir les ori­ginaux des billets de TRI­BOLO dus à des grands

noms de la bande dessinée: Bordes, Cep pi, Casey, De­

rib, Sokal ou Rosinski.

Découvrel la ID japalIIIisel

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Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

PROMENADES

Musée valaisan de la vigne el du vin -------------Situé à Sierre et à 5al­

quenen, le Musée va­laisa n de la vign e et

du vin présente dans les deux bâtiments qui l'abri­te nt tous les thèmes qui touchent à la vigne et au vin.

Dans les 18 salles du Mu­sée sont exposés des objets anciens ou actuels illustrés par de nombreuses photos qui montrent l'importance de la vigne et du vin dans la société valaisanne d'hier et d'aujourd'hui . Se vo u­la nt résolument moderne, le musée a recouru pour sa m uséographie à un amé­nagement sobre basé sur le verre, matériau noble par excellence pour le vin.

Le Musée valaisan de la vigne et du vin comprend trois parties:

- la Maison Zumofen à Salquenen déve lopp e l'aspect de la culture de la vigne abordée sous plusieurs angles: les cé­p ages, les trava ux, les vendanges, les vigne­rons, le sol, les préd a­teurs et la production in­tégrée, l'évolution de la culture de la vigne, l' im­portance de la vigne dans l'agriculture valai­sanne ...

- les caves du Château de Villa à Sier re, l'én ovées et réaménagées, évo­quent les différents thè­mes qui concernent le vin lui-même: les pres­soirs anciens, la cave et

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Musée de la vigne et du vin.

la vinification, le carnot­zet, le verre et la bou­teille, la symbolique du vin, la place du vin dans la société ...

- le sentier viticole, véri­table musée en plein air, relie les deux lieux où se trouve l'exposition per­manente. Quarante-cinq panneaux explicatifs ja­lonnent les six kilo­mètres du sentier (2 heures env.) et infor­ment le p romeneur sur les cépages, les caracté­ristiques du vignoble, son histoire et son évo­lution, la faun.e et la flo­re des paysages viti­coles, la géographie et la géblogie. Le long du chemin, une vu e su per­be s'offre aux regards et permet de contempler les d ivers éléments qu i forment le paysage de la région de Sierre: forêt de Finges, éboulis de l'Ill-

graben, cours du Rhô­ne ...

Ouverture: de mars à octobre du mar­di au dimanche, de 14h00 à 17h00

de novembre à février d u vendredi a u dimanche, de 14h00 à 17h00

Sur demand e: aide-mé­m oire pour enseignants, couverture spéciale et visi­te commentée.

Contact: Musée valaisan de la vigne et du vin: 027 / 56 35 25 ou 564525

Prix spécial d'entrée pour les écoles:

Collèges Fr. 3.-

Cycle Orientation Fr. 3.­

O asse primaire Fr. 2.­

Oasse enfantine Fr. 1.­

(En trée gratuite pour le chef du groupe ou le maître de classe).

RÉSONAN<IS MenlUel de l'école voloisonne.

Edition, adminislration, rédaction Déparl.menl de l'inslruclion publique (DIP) Office de recherche el de documenlolion pédagogiques (ORDP) Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone(02/} 60 41 52.

Direction Jean·Pierre Salamin

Rédaction Poul Veller

Conseil de rédaction POlrick Abbel, A". porenls Nicole Jocquemin, SPVol Maurice Dirren, OSP Jean·Franlois lovey, OIP Fabio Di GiocDmo, AVECO Maurice Nonchen, SMP Joce~ne Gogliardi, AVPES

Photographe Jacques Dussex

Données tethniques Surface de composilion: 175 x 245 mm. Formol de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir el une teinte vivel phofolithos fournies ou frais de reprodudion fadurés séparément pour documents fournis prêts à la reprO<fudion.

Parution Le 15 de choque mois souf juill.1 el août.

Délai de remi.e de. lexIes

et des annonces L. 20 du mois précédent.

RÉGIE DES ANNONCES PUBIiCITAS, 1951 Sion Téléphone (027129 51 SI Téléfax (027) 23 57 60.

Impression, expédition VALPRIHT SA, 1951 Sion Téléphone (027122 23 70 Téléfax (02/) 22 07 47.

R~-MaI 1 996

Inscription pour des remplacements pendant l'année scola ire 1996-1997

pour le personnel enseignant des écoles enfantines, primaires et pour les maîtres (sses) d'activités créatrices manuelles

Le (la) soussigné (e) :

Nom :

Date de naissance : ..

Domicile : ........ ... . ........ ....... . .

Titres pédagogiques obtenus : 0 o o o o

Prénom:

N° de tél. (indispensable) :

Adresse: .... . ... .... ......... . ....... .... ... .

Certificat de maturité pédagogiques en 19 .

Autorisation d'enseigner en 19 .

Brevet pédagogique en 19 .

Brevet pour l'enseignement spécialisé en 19 ..... . .

Diplôme pour l'enseignement des ACM en 19 .

(Marquer une x dans la case qui convient)

est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1996-1997 aux

conditions suivantes :

Durée : du ..... .. .. . .... ........ .......... . .. ....... . . ......... au

Jours disponibles (à préciser matinée et après-midi)

lundi

mardi

mercredi

jeudi

vendredi

Remarques:

Degrés :

matin

0 0 0 0 0

Lieu et date : ....... .... ..... .... .... ...... .. ...... . .

après-midi

0 0

0 0

Régions :

Signature :

REMARQUE

Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales

Planta 3 - 195 1 SION

R~-MaiI996 43

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, mai 1996 éducation2000 info3

~ BETTMERHOR: ~ - Station alpine sans voiture - Téléphérique Betlen FO - Bettmeralp - Nouvelle télécabine à 8 places

Bettmeralp - Bettmerhorn - Chemin du Glacier d'Aletsch

Téléphérique Betten - Bettmeralp 3992 Bettmeralp

Tél. (028) 27 1281 - (028) 27 12 91

A partir du 2 novembre 1996 Tél. (027) 927 12 81 - (027) 927 1291

Seulement 50 km de Sion par le tunnel du Lotschberg

LE LAC BLEU: JOYAU DES ALPES BERNOISES. Lac d'un bleu profond, à l'eau cristalline, encadré d'un vaste parc naturel (environ 20 hectares). Promenades en bateau . Chemins romantiques. Places de pique­nique couvertes. Place de jeux pour les enfants. Res­taurant soigné, belle terrasse au bord du lac. Elevage de truites en vivier alpin, intéressante exposition de photos. Elevage de chiens du Grand-Saint-Bernard. Boutique souvenirs. Grand parking ombragé. Possibi­lité de pêcher sur réservation .

Entrée écoles: Fr. 1.50 par personne.

Renseignements: (033) 71 16 41

Vous cherchez un but de course d'école?

Venez visiter la Grotte aux Fées à St-Maurice

C'est le début de votre voyage au centre de la Terre ... 1 km de galerie avec une nouveauté: un parcours didactique. Sur rendez-vous: visite guidée . . Au fond de la galerie, on fait le tour du lac en pas­sant sous la cascade de la grande grotte!

Tarif: Adultes Fr. 6.- • Enfants Fr. 3.­

Ecole Fr. 2.50 / élève (gratuit pour le responsable de la classe)

Possibilité de pique-nique - boissons petite restauration - place de jeux

En juin, ouvert tous les jours de 9 h à 21 h. Veuillez annoncer votre visite en téléphonant au (025) 65 10 45.

Les nouveaux tenanciers se réjouissent de vous souhaiter la bienvenue!

Famille Olivier Crittin-Reynard

BLAUSEE LAC BLEU

BLUE LAKE

3717 BLAUSEE

4S