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Education 2000 info n°3
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• 1 1 1 1 li , f 2000 - Mai 1996
, . , Genève - Palexpo 1er au 5 mai 1996
. , 1
1 1
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La ~ de la liberté
os autorités scolaires l'ont dit: «L'Ecole valaisanne est une école de qualité» . «Alors
pourquoi changer?>., rétorquent dans la foulée certains enseignants. Avec un tel raisonnement, nous roulerions encore en Ford T, car il s'agissa it sans conteste d'une excellente voiture, au début du siècle. Notre monde évolue, que noUS le voulions ou non. L'école doit suivre le mouvement; ou mieux, le précéder .
Certains se cachent derrière une marque d 'estime - notre Ecole est de qualité - pour tenter d 'éviter le changement. Dans une certaine mesure, on peut les comprendre. Le changement est générateur d'angoisse: angoisse de ne pas être à la hauteur, de ne pas paraitre à son avantage, de redevenir un apprenti", Il traine dans son sillage un surcroit de travail assorti d'une bonne dose de risque.
Si notre école est de qualité, elle fabrique tout de même son lot de «copies non conformes», des élèves qui décrochent en cours d e route ou qui se retrouvent en fin de Course sur une voie de garage. Certes, je ne crois pas plus qu e vous à une école sans échec. L'école de la réussite reste un slogan, un but idéal vers lequel nous devons tendre tout en sachant qu' il est hors de portée.
POur améliorer ce taux de réussite, il conviendrait d'améliorer l' image de l'école, une image trop souvent négative. Il faut convenir que les enseignants ont bien plus de Concurrence qu'autrefois; ils éprouvent toujours plus de diffi-
R~-M.iI996
d
Foire rimer école avec plaisir.
cuité à captiver les élèves, à les surprendre, à les motiver. Les cours ex cathedra ne font plus recette. Il faut changer quelque chose, se rapprocher d es intérêts d es jeunes, favoriser les périodes d'apprentissage plutôt que celles d'enseignement.
«Comment créer au plus vite les conditions d 'un auto-apprentissage? En réduisant sûrement le nombre d' heures où l'élève l'este passif»l, estime le professeur André Giordan. Et les spécialistes de la motivation à l'école d 'ajouter qu' une activité d 'apprentissage doit correspondre aux intérêts d e l' élève, qu'elle doit lui permettre de faire des choix tout en ayant un résultat concret. Le rôle du professeur change: il enseigne moins et accompagne d avantage. A lui d 'apprendre aux élèves à apprendre. Pas seulement à mémori-
serI mais aussi à planifier, à comparer, à s'évaluer.. Appliquer ce type d e pédagogie, d ans le sys tème en vigueur, demande une bonne dose d e courage et d ' indépend ance. L'enseignant se débat, pris d ans le carcan d es programmes, d es horaires (comment voulezvous mettre en place une activité d'apprentissage dans une plage de 45 minutes?) et des échéances trimestrielles. De plus, cette manière de travailler le désécurise davantage qu' une grille d'objectifs parcourue systématiquement sur le mod èle en trois temps: cours au tableau noü', exercice d'application et évaluation.
Heureusement, une lueur d'espoir p oint à l'horizon. Les réformes en cours, que ce soit en Valais ou ailleurs, ont un dénominateur commun. Elles tendent à laisser plus de liberté aux enseignants. En France, le récen t rapport Fauroux p ropose aux établissements la possibilité de modifier à leur gré 20% d es programmes et des horaires nationaux. E 2000 parle d' autonomie des centres scolaires, de branches d 'excellence, de cycles d ' apprentissage, de projets d 'établissements.
Mais la liberté, comme le changement, véhicule son lot d'insécurité. A nous de faire en sorte qu'elle ne rime pas avec anarchie. Cette liberté implique simplement de nouvelles règles du jeu que nous sommes, nous autres enseignants, tout à fait capables de fixer.
P. Velter
1 Enseigner n'est pas apprendr.e, «Résonances» septembre 1994.
ÉDITORIAL
1 La peur de la liberté P. Veller
DOS S
:> (E 2000)
Avant-propos
E R
Trente propositions pour le renouvellement del 'Emle valaisanne
Cf Présentation des propositions Objectifs généroux (propositions 1 à 2)
~ Nouveaux dispositifs de formation (propositions 3D 4)
6 Avantages inédits pour l'apprenant (propositions 5 à 7)
6 Nouvelles strudures et filières (propositions 8 à 15)
10 Nouvel aménagement du temps scolaire (propositions 16 à 17)
11 Une organisation scolaire renouvelée (propositions 18 à 24)
13 Une nouvelle gestion des ressources financières (propositions 25 à 29)
1~ Note mnclusive
16 Synthèse partielle
ACTUALITÉS
11 E 2000 FORMATION Projets et mnduite de l'action A. Mudry
Conseillers en développement A. Mudry
21 ÉCOLE ET MUSÉE
Ateliers du bronze E. aerthod
22 ON SE PRÉSENTE
Formation à diston" ou CRED: flexible et accessible P. Veller
24 NOS COLLÈGUES
Poul Moret, une machine à rêver N. Reva.
26 ÉCOLE DU DOS
Les étirements à l'école J.-P. Aelvoet
27 SCRABBLE
B.8. Initiales J.·P. Hellebaut
21 ÉDUCATION MUSICALE
Emliers valaisans mmposons: l'aventure continue B. Oberholler
30 LA VIE DES CLASSES
CO de Vouvry à Rives-du-Rhône P. Veller
31 co Derborence: fête et morehé intereulturels
X. Gaillard
32 SPEaAClES
Du cinéma ou théâtre avec Groines de stail ( . VUiSSOI
33 liddes: Le royaume de Si
34 EXPOSITION
La migration des oiseaux G. (roulY
34 EN RACCOURCI
3~ LIVRES
Les animaux et l'amour Les religions Ecole maternelle: agir en ateliers P. Veller
36 REVUE DE PRESSE
D'un numéro à l'aulre P. Veller
3g ACM
Le caoutchouc "lIuloire (. Dervey-Germanier
40 IRDP
Nouvelles publications
41 PROMENADES
BD'96: un dossier pédagogique P. Veller
42 Musée valaisan de la vigne et du vin
INFORMATIO NS OFFICIELL ES
43 Inscriptions pour des remplocemen~
44 Cours pour les diplômé-e-s en 1996
R~·M,I1996
AVANT-PROPOS Education 2000 a dessiné les cOJ/tours de l'Ecole valaisanne de demain. Le projet en son état actuel est porteur d'espoir pour les apprenants, les enseignants et les parents car il est une répOllse aux défis qu'une société en mutation pose à l'école. Les propositions retenues offrent au monde éducatif de nouvelles perspectives et une responsabilisa tian accrue. Elaboré par des pédagogues et des représentants des milieux concernés par l'école, le projet est ambitieux, réaliste et cohérent. Dès ce jour il est en consultation. Que cette phase permette à chacun de prendre connaissance des propositions qu'il contient, de se l'approprier et d'apporter une pierre à son édifice.
Le chef du Département de l'instruction publique Serge SIERRO
Trente propositions pour le renouvellement de l'Ecole valaisanne
Contenu du document Ce dossier présente d 'une manière synthétique les principales propositions qui ont été retenues par la Direction du projet E 2000 à la fin du mois de mars 1996. Il ne s'agit donc pas du tout d 'un catalogue exhaustif d es suggestions qui ont été fa ites par les sept groupes de travail, mais d 'une sélection d 'ob_ jectifs priori taires susceptibles d'être développés de manière coordonnée. li y a donc un certain nombre d'autres propositions qui seront traitées dans les mois à venir et qui feront l'objet d'une présentation complémentaire. Mais aucune d'entre elles n' est de nature à contrarier les objectifs présentés dans ce document.
Rappel des phases de travail Le projet E 2000 a démarré en août 1995. Les sept groupes de travail (modules) réunissent les différents partenaires de l'école: parents, enseignants, représentants des communes, comntissaires issus des milieux économiques, d élégués du DlP et experts extérieurs. Les objectifs et questions à traiter ont fait l'objet de d eux éditions spéciales
R~-M.i1996
de Résonances et Mitteilllngsbiatt en septembre 1995 et janvier 1996. Entre le mois d 'août et le mois d e décembre 1995, les groupes de travail ont réalisé un état des lieux (phase de transparence). Ils ont nUs en évidence les forces de r école valaisanne, ses faiblesses, ses éventuels d ysfonctionnements. Ils ont également émis un certain nombre de propositions pour améliorer les structures et le fonctionnement de l'Ecole valaisanne. La direction du projet a examiné les 200 propositions émises par les modules. Ell e les a synthétisées et ramenées à 33 domaines prioritaires d'étude.
Les commissions ont alors entamé la phase dite de créativité, phase qui a permis de formuler, d 'analyser, de critiquer et d 'expliquer les propositions d'aménagements de l'Ecole valaisanne. La direction a examiné ces propositions sous divers angles, notammen t les conditions de leur mise en œuvre, les délais d 'application, les incidences financières. Cet examen minutieux et systématique est présenté dans des grilles d 'évaluati on qu i sont à la disposition d es personnes intéressées auprès du secrétariat d 'Education 2000.
Principaux critères de recevabilité
Les propositions émises devaient satisfaire à trois exigences fixées d 'emblée par le DIP et correspond ant aux vœux couramment exprimés par la population et les responsables politiques, soit:
le maintien et, dans toute la mesure du possible, l'amélioration de la qualité des prestations pédagogiques; la responsabilisation de tous les acteurs de l'école et l'introduc-tion d 'une autonomie partielle dans sa gestion;
ÉDue la maîtrise des coftts par un fonctionnetnent amé.lioré de l'institution et un engagement accru de tous les partenaires de l'école.
Le prése nt document répond aux deux premières exigences. En ce qui concerne la maitrise des coftts, il est impossible, à ce stade du travail, de proposer des indications chiffrées. Cependant, il apparaît que 35 des mesures proposées et retenues par la direction dégagent un potentiel d'économies, tandis que six mesures entraîneront probablement des charges supplémentaires . L'objectif de maîtrise des coûts peut donc être réalisé dans le cadre des propositions qui sont avancées dans ce document.
Prochaines étapes Les groupes de travail termineront la phase de créativité à la fin juin.
Ils doi vent affiner les propositions qui ont été retenues, se déterminer avec exactitude sur leur faisabilité, sur les modalités de leur introduction, sur leul"s incidences financières.
Durant ce temps, la direction soumet le projet dans son état actuel aux différents partenaires institutionnels, aux enseignants, aux parents et au public. Elle recueillera leurs réactions jusqu'à fin mai. Elle élaborera une synthèse en se fondant sur les avis exprimés et sur les précisions qui auront été apportées d 'ici là par les groupes de travail.
Le projet définitif d 'Education 2000 sera exposé de façon d étaillée et publique au début de l'autonme. Il est possible que certains projets pilotes soient lancés au même moment.
Mais c'est dans la période scolaire 1997-1998 que l'essentiel des pro_ positions d 'Education 2000 pren_ dront effet. C'est également au cours de cette année qu'on pOurra en apprécier les premiers effets économiques.
Remarque sur le genre des substantifs
On a utilisé dans ce document des termes génériques qui sont généralement de genre masculin pour favoriser une lectlue cursive et rapide. La direction du projet adhère totalement aux recommandations de la CDIP contenues dans le document «Filles, femmes, formation. Vers l'égalité des droits».
• · · • • • •• Présentation des propositions • • · · · · · ·
Pro position 1
La mission et les objectifs de l'école doivent être définis pour tous les niveaux de la formation.
Situation actuelle L'école telle que nous la connaissons aujourd'hui souffre d'une surcharge de ses programmes due, en grande partie, à l'explosion des savoirs et à de nouvelles qualifications professionnelles.
Cette situation a existé de tout temps. Les inconvénients de cette évolution cumulative et fractionnée apparaissent de manière particulièrement vive de nos jours dans une société marquée par des fluctuations rapides dans les habi-
tudes, les mentalités, les connaissances, l'environnement économique et culturel.
Interpellée par différents défis, sollicitée par des groupes de pression dont les intérêts sont parfois divergents, l'école ressent le besoin d'affirmer plus nettement et plus fortement son identité et sa mission.
Situation envisagée
L'écale doit, en redéfinissant sa mission et ses objectifs, accorder la priorité à l'éducation, à la formatian et à l'orientation (plutôt qu'à l'instruction et à la sélectiO/l) et cela dans une perspective de formation continue.
L'écale de demain devra viser à former des individus plus aptes à communiquer, disposant d'une plus grande capacité critique et, par conséquent, d'une plus grande autonomie ainsi que d'une mobilité nettement accrue.
L'école ne dispensera plus seu lement des savoirs (connaissances), mais aussi des savoir-faire (compétences) et des savo;" -être (attitudes).
Pro osition 2
La formation doit se construire autour d'apprentissages fondamentaux; les plans d'études cadres et les grilles horaires seront donc révisés avec le souci d'un recentrage de l'enseignement et d'une plus grande interdisciplinarité.
Situation actuelle
Des exigences sociales successives ont provoqué, d'année en an~é~1 l'atomisation progressive des dISCIplines et l'introduction de nouvelles matières dans les plans d 'études et les moyens d 'enseignement, sans diminution parallèle des anciens contenus.
R~-Moil996
Situation envisagée L'enseignement sera orgallisé autour d'un certain Hombre de matières qui constituent ce que l 'on appelle couramment un fondamentu11'l, soit U1Z
ensemble cohérent de connaissances de base exploitables pal' tous dans les situations évollltives et diverses de l'existence.
Les matières ne seront plus abordées comme des disciplines isolées, mais au contraire comme les éléments complémentaires du savoir.
( Proposition 3
Les écoles doivent inscrire leurs activités à l'intérieur de projets pédagogiques clairement définis et identifiables par tous les partenaires de la formation.
Situation actuelle L'action pédagogique est assez généralement marquée par des pratiques coutumières dans des domaines comme le choix du temps hebdomadaire, la planification de "enseignement, le cloisonnement des matières, le niveau d'échanges entre les partenaires de l'école.
Situation envisagée Chaque école travaillera sur la base d'un projet pédagogique sollicitant la collaboration de tous les partenaires: parents, apprenants, enseignants, autorités scolaires. Ce projet favorise une réflexion permanente sur l'action éducative; il sous-tend les choix qui doivent être effectués tant dans le domaine de la pédagogie que dans celui de l'organisation; il conduit à une efficacité accrue dans la réalisation des objectifs; i/ doit pennettre aux élèves d'accéder à un niveau de compétences plus élevé.
R~-MaI1996
Les ,ydes d'apprentissage devraient permettre à ,ha,un, petit génie ou élève en difficulté, d'avancer à son rythme.
En ce qui concerne l'enseignant, le projet pédagogique implique le passage de l'attitude traditionnelle qu'on peut ramasser dans /a formule «moi et ma classe» à une attitude qui serait explicitée par l'expression «nous et notre éco/e» .
Le projet pédagogique constitue l'instrument nécessaire à la gestion d'une école partiellement autonome.
Proposition 4
L'école doit développer de nouvea ux modes de progression et d'évaluation, notamment par l'in_ troduction de cycles d'apprentissage.
Situation actuelle
La progression par paliers d 'un an, assortie de fréquentes évaluations sommatives, fait ressembler l'école à une course par étapes. Les apprenants tendent à devenir des compétiteurs dont on mesure et sanctionne les performances de façon assidue.
Ce système ne prend pas assez en compte les rythmes individuels de développement; il réserve peu d'espace à l'expression des diffé-
rences culturelles et des modes particuliers d 'apprentissage. Les élèves lents s'essoufflent à tenter de rejoindre, sans y parvenir, un peloton de tête trop véloce; tandis que les élèves rapides s'impatientent de ne pouvoir progresser selon leurs aptitudes.
Situation envisagée
L'institution de cycles d'apprentissage permet d'accarder aux élèves llll temps plus long (au moins deux ans) pour lcur permettre de construire un ensemble de compétences, d'attitudes et de savoirs correspondant à leur niveau de développement, leurs intérêts et leurs besoins.
L'organisation par cycles permettra al/X maîtres de travailler de manière différenciée avec plusieurs groupes d'élèves. Les plus rapides d'entre eux pOl/rront ainsi progresser selon leur rythme et atteindre plus tôt (saut de classe) les classes secondaires du deuxième degré; les plus lents passeront d'un cycle à l'autre sans être hantés par la perspective d'un redoublement.
Cette nouvelle pratique exigera de l'enseignant un engagement important; mais elle lui apportera une plus grande satisfaction professionnelle.
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Proposition S
Chaque étape de la formation doit assurer à l 'apprenant l'acquisition d'un profil de compétences clairement déterminées.
Situation aduelle L'école d 'aujourd'hui se préoccupe essentiellement de la transmission de connaissances dont la maîtrise repose sur les facultés rationnelles de l'apprenant. Cette approche réductrice néglige des facultés qui participent de Inanière aussi importante à l'épanouissement de l'individu et à sa réussite sociale.
Situation envisagée L'école définit pour chaque niveau d'enseignemen t un «profil de compéten.ces», soit une série d'objectifs à atteindre dans les domaines du savoir (con naissances), du savoir-être (attitudes), du savoir-faire (compétences). La valorisation d'éléments fréquemment sous-estimés permettra 1111
rééquilibrage du travail formatif
Pour l'apprmant, le profil de compétences con stitue une sorte de carnet de bord qui lui permet à tout moment d'apprécier ses progrès et sa situatioll dans la perspective de ses choix de formation.
Proposition 6
Un système de branches d 'excellence et de branches à options doit être introduit pour favoriser le développement harmonieux de l 'apprenant.
Situation aduelle
Le système des options est peu développé dans notre organisation scolaire. Les élèves suivent des programmes uniformes, quels que soient leurs aptitudes particulières et les objets de leur curiosité. Il en résulte fréquemment un désintérêt pour l'école, voire parfois un sentiment très vif de frustration.
Situation envisagée
L'école devra développer des branches d'excellence et le système des options afin de stimuler chez l'élève et l'étudiant le plaisir d'apprendre et la satisfaction de parvenir à telle maîtrise qu'il souhaitait.
II s'agira de permettre à l'apprenant de pratiquer de manière plus intensive que la moyenne des élèves telle ou telle branche qu'il affectionne. II accédera ainsi à L1ne aptitude particulière qui lui dOllner. le goût de l'étude et qui l'avantagera peut-être dans sa fo rmation ultériellre.
L'ouverture de ces domaines d'excel. lenee facilitera de manière éVidente l'orientation professionnelle de l'en_ fant OLI de l'adolescent.
Proposition 7: L'école doit développer de nouveaux modèles pour l'apprentissa_ ge des langues étrangères.
Situation aduelle Il est manifeste que l'enseignement actuel ne permet pas d'accéder à une maîtrise des langues étrangères, même lorsque celles-ci sont enseignées durant une période longue.
Cette situation est particulièrement préoccupante dans un pays plurilingue comme la Suisse. La méconnaissance d'une deuxième langue nationale entraîne des inconvénients professionnels pour l'individu, et des inconvénients politiques pour la collectivité.
Situation envisagée LI école orientera l ' enseigne/lient des langues étrangères vers la communication; elle adoptera des méthodes et des supports performants, augmentant les compétences lingu istiques de tous les appreliants en fonct ion de la durée d de la spécificité de leur formation.
Proposition 8
La scolarité obligatoire constitue une unité de formation qui comprend l'école enfantine, récole primaire et le cycle d'orientation.
R~·Mai1996
Situation aduelle La distinction entre les ordres d 'enseignement répond à une évidente nécessité de caractérisation. Elle induit malheureusement une approche très sectorisée de l'enseignement: on perçoit les différents niveaux comme des entités quasiment indépendantes, et on organise l'enseignement en fonction de cette appréhension. La réussite de l'entreprise pédagogique postule une attention plus aiguë à la continuité des processus de formation et à une transition haJmonieuse entre la famille et l'école enfantine, ainsi qu'entre les divers niveaux d'enseignement jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire.
Situation envisagée
Les collectivités publiques mettront sl/r pied, à titre obligatoire, une école enfantine de deux ans. Cette école proposera un enseignement à mi-tenlps la première année, à plein temps la deuxième année. La fréquenta tion de l'école enfantine sera for tement encouragée en raison de son rôle éminen t dans la correction des inégalités 50-
cinles et de SOI1 influence décisive pour l'intégration sociale des élèves.
La fréquentation de l'école enfantine sera cependant laissée à la libre appréciation des parents, conformément all cOl/cordat intercantonal sur la cOOl·dilIation scolaire auquel le Valais a adhéré en 1971. Ce concordat règle égalemellt l'âge d'entrée à l'école enfantine.
La progression par cycles au niveau primaire (voir plus haut, prop. 4) permettra d'inscrire l'enseignement dans un parcours à la fois plus souple et plus continu.
L'institution d'un nouveau cycle d'orientation de trois ans, obligatoire pour tous, permettra de donner l'importance qu'elle mérite à cette période de formation qui, pour les uns, marque l'en trée en apprentissage, et pOur les autres le passage à un ordre d' enseignemellt assez différent. Une
R~·Mai1996
attwtion particulière sera portée à l'orientation progressive des élèves et à la transformation fondamentale de leur vie (passage de l'enfance à l'adolescenee).
L'école devra s'efforcer d'intégrer dans les structures ordinaires de formation les élèves rencontrant des difficultés scolaires, ainsi que les élèves handicapés, grâce à des mesures spécif iques.
Proposition 9
La durée des études conduisant à l'obtention de la maturité gymnasiale est de 13 ans, dont 4 ans de collège.
Situation actuelle
La durée totale des études entre la première année de l'école primaire et l'obtention d 'une maturité est de 13 ans, avec une période de 5 ans réservée à la fréquentation du collège; l'admission au collège se fait après 2 ans (dans la grande majorité des cas) ou 3 ans de formation au cycle d'orientation.
Le départ d 'un nombre important d 'élèves vers d'autres écoles après la 20 année du cycle d 'orientation démotive les élèves qui restent. Il est d'autre part ll1anifeste qu'un certain nombre d'élèves fréquente la première année du collège pour arriver au bout de leur scolarité obligatoire, mais sans intention réelle d 'y poursuivre leurs études; ils le quittent après un an pour se diriger vers une formation scolaire plus courte (ESC ou EDO) ou vers des apprentissages.
Situation envisagée
La durée ordinaire des études jusqu'à l'obtention de la maturité sera maintenue à 13 ans. Mais les apprenants les plus rapides auront la possibilité de ramener cette période de formation à 12 ans, grâce au nOl/veau système de formation par cycles qui introduit une plus grande souplesse dans les cursus (du rée d'une fo rmation).
Le maintien à 13 ans d'un parcours ordinaire répond au souci de préserver le haut niveau de formation qui permet aux jeunes Valaisans d'accéder aisément aux études tertiaires et de les accomplir dans un laps de temps généralement bref. Il s'agit là d'une question. importante, compte tenu du fait que nob·e cantoll ne dispose pas d'université.
Le nouveau règlement sur la reconn.aissance des certificats de maturité gyl11nasiale (RRM) peut être mis en applica tion en Valais dans les conditions générales définies sur le plan suisse (durée, 4 ails) e! SUl· la base d'un plan d'études cadre (PEC) existant.
Proposition 10
La durée des études conduisant à l'obtention d'un diplôme est de 12 ans: l'Ecole supérieure de commerce et l'Ecole de degré diplôme sont organisées sur trois ans, et proposent un tronc commun.
Situation aduelle L'informatisation des tâches d 'administration et de gestion a suscité une diminution importante du nombre des postes de travail et, partant, un fléchissement de l'intérêt pour les études commerciales. L'Ecole de degré diplôme rencontre au contraire une fave U!" o'oissante; cependant, son organisation sm deux ans ne permet pas de donner aux élèves une formation suffisamment large pour les faire bénéficier d'un bon niveau de polyvalence professionnelle; on observe d 'autre part que certains cantons ne reconnaissent pas le diplôme valaisan acquis en deux ans.
Situation envisagée L'Ecole de commerce (ESC) et l'école de degré diplôme (E DO) fournissent un enseignemwt comparable dans de nombreux domaines. Il paraît donc opportun de les réunir sous des toits communs, sans pour autant renoncer
à leurs caractères spécifiques. Ceci peut être réalisé grâce à un système d'options et à un enseignement commun dans certaines disciplines durant trois ans.
Le coordination de ces deux écoles permettra d'Dptimiser la réalisatiDn de la maturité professiDnnelle cDmmerciale (ESC) et d'envisager prochainement la mise sur pied de maturités spécialisées (EDO).
Proposition 11
Le regroupement des enseignements de base doit être renforcé dans les écoles professionnelles, et l'orientation vers la maturité professionnelle accentuée.
Situation aduelle
Les branches dites de culture générale sont organisées de manière séparée dans chaque profession; il en va de même dans les branch es techniques intéressant une famille de métiers.
Situation envisagée
Il paraît DppDrtull de regrouper les professions par familles et de développer des trollCS communs pour l'enseignement d'un certain nombre de branches. Cette démarche permettra, d'une part une exploita tiDIl plus rationnelle des ressources, d'au tre part un. regroupement des cDmpétences en vue d'obten ir les meilleurs résultats pDssibles.
L'Ofiamt (Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail) a dévelDppé lin plan d'études cadre en ce qui concerne les branches dites de culture générale, ce programme étant applicable aux formations techniques et artisanales. Il sera mis en œuvre.
En ce qui CDnceme le regroupement des branches techniques par familles, il sera réalisé en étrDite cDllabDratiDIl avec les associatiDns professionnelles.
Le rell/orcement des enseignements dispensés dans tDUS les secteurs de la fDrmatiDn professiDnnelle (technique, artisanale et cDmmerciale) permettra à un grand nombre de jeunes d'acquérir une maturité intégrée pDur les prDfes-
Les maturités professionnelles permettront aux jeunes d'accéder aux écoles techniques, aux écoles d'ingénieurs et aux ESCEA.
sians techniques et artisanales ou Ulle
maturité professiDnnelle cDmmerciale par la voie de l'apprentissage.
Ces maturités permettront aux jeunes d'accéder aux éCDles techniques (ET), aux écoles d'ingénieurs (ETS), aux écoles de cadres pDur l' éCDnomie et l'administration (ESCEA). Elles faciliteront l'DbtentiDn de maîtrises et de brevets fédéraux.
Proposition 12
De nouvelles offres de formation doivent être développées pour les jeunes qui sont en peine d1accé_ der à une activité professionnelle.
Situation actuelle Les écoles prép rofessionnelles (EPP) ont été créées pour offrir un complément de formation et développer des aptitudes spécifiques répondant a ux exigences de diverses professions, notamment celles du type paramédical. Or, il semble que ce but ne soit plus atteint, p uisque la majorité des jeunes qui commencent une EPP la quittent après une année, voire même au cours de la première année.
Certains cycles d 'orientation organisen t une quatrième année de scolarité pour permettre à des élèves de consolider leurs connaissances ou d'acquérir de nouvelles notions utiles à leur formation professionnelle. Les élèves concernés ne trouvent cependant pas tous un débouché a u terme de cette année supplémentaire.
Enfin, un certain nombre de jeunes, toujours plus nombreux en raison de la crise économique, ne trouvent pas de contrat d 'apprentissage.
Situation envisagée Il paraît nécessaire d'étudier une solutiDn nDuvelle pDur accueillir les jeu Iles qui souhaitent poursuivre leurs éli/des ell vue d'tille fDrmat ion professioll llelle.
R~- M.11996
Cela lIécessitera peut-être la création d'une structure scolaire particulière a/liallt activités scolaires, stages en entreprise ou travail dans une entreprise fictive. Cette formatiDn pDurrait, pour certains jeunes, déboucher sur l'Dbtell tiO/1 d'un certificat de capacité.
• Proposition 13
Les formations de niveau tertiaire doivent être intégrées au systèl11e scolaire valaisan et leurs offres doivent bénéficier d'nne promotion renforcée.
Ecole suisse de tourisme, à Sierre.
Situation actuelle
Le Va lais a créé dans la derni ère décennie p lusieurs écoles d e niveau terti aire (Ecole d1ingénieurs, ESCEA, Ecole d'informatique, Ecole suisse d e tourisme) . Il a également mis en place certaines structures à caractère universitaire, notamment l'Institut Kurt Bôsch à Bramois, le Studienzentrum à Brigue, le Centre romand d 'enseignement à distance à Sierre. Ces trois ins titutions n 'ont pas été suffisamment intégrées au système scolaire en raison de leur naissance tardive.
R~-M.11996
Situation envisagée
L'intégration de ces institutions au système scolaire valaisan pennetlra aussi leur inscription dans le contexte des éCDles suisses. L'Etablissement d'enseignement supérieur, qui regroupe l'Ecole d'ingénieurs, les ESCEA, l'Ecole d'infDrmatique, l'EcDle suisse de tourisme, s'intégrera à la future Haute éCDle supérieure (HES) de Suisse occidentale; le canton recherchera des accDrds particuliers pDur les étudiants du Haut-Vala is qui sDuhaiteraient fréquenter une autre HES.
La reconnaissance par le cantDn et la CDnfédération des instituts à caractère
universitaire leur permettrait de bénéficier des privilèges attachés aux universités suisses.
Le canton du Valais doit développer des systèmes de formation continue et mettre en place un sys tème
souple mais efficace de certification.
Situation actuelle
La forma tion continue, la formation des adultes et la form ation permanente font partiellement défaut dans le système scolaire valaisan. Or, la tendance actuelle est de raccourcir les fornlations de base au profit d1une formation continue .
En effet, le développement d e nouvelles tech no logies d a ns toutes les filières professionnelles tend à rendre rapidement obsolète une partie des connaissances acquises au cours de la formation initiale. Ce phénomène se manifeste à tous les niveaux et dans toutes les catégories d'acti vités.
~, ...... _ .... _ ... _ .• ~=1 Les besoins d'apprentissage sont d e plus en plus variés; or, les pos-s ibili tés actuelles de perfectionne-men t et de formation continue de-meurent très limitées dans notre canton, notamment pour les per-sonnes peu qualifiées.
Situation envisagée
Le Valais devra adDpter le projet de lDi sur l'encouragemen.t à la fo rmation des adultes. li importe de cDDrdDnner les Dffres existantes, et de dévelDpper des Dffres cDmplémentaires afin de répDndre à l'ensemble des besoins.
11 faut également mellre sur pied Ull
système d'évaluatiDIl et de certificat ion qui permette la reconnaissance des acquisitions. Ce sera un S1jstème dit d'unités capitalisables (pDssibilité d'acquérir progressivement, sur plu sieurs allllées, Ull certificat complémelltaire).
La formatiDn à dista llce, où le Valais fa it œuvre de pionnier, constitue un instru ment efficace. Ses perfDrmances serollt ellcore accrues par la gélléral isation des réseaux illfDrmatiques.
Il paraît souhaitable, et même nécessaire, de développer un enseignemellt présentiel (cDurs) dans certains dDmailles. Cet enseignement peut être dispensé dans des locaux et au mDyen d'équipements existants, en dehors des horaires sCDlaires. Il est envisageable de proposer à des adultes, dDnt l'intérêt pDur les études se serait manifesté tardivement, une forma tion de base débouchant sur une maturité ou un diplôme prDfessionlle/.
Le niveau d'engagemell t de l' Etat dans la formation continue devra être précisé dalls les dispDsitiDns d'application de la loi.
Proposition 1 S
L'intervention des écoles privées doit être encouragée lorsque celles-ci accomplissent des tâches complémentaires de celles de J'école officielle ou offrent une solution alternative pour la résolution de certains problèmes.
Situation actuelle Les relations entre l'école publique et les institutions privées sont ténues, si l'on excepte le cas des écoles d'arts visuels et de musique. Cette méconnaissance réciproque empêche la mise en œuvre de synergies souhaitables.
Situation envisagée Le Valais définira clairement les conditions ~cad,.es de reconnaissance des écoles privées. Il déterminera également les conditions que celles-ci doivent remplir pour le développement de partenariats ou encore l'attribution de mandats. Le canton favorisera dans la mesure de ses possibilités la complémentarité entre école publique et écoles privées. n incitera ces dernières à intervenir dans des domaines spécifiques comme la formation continue ou le développemCllt d'enseignements spécialisés.
Proposition 16 Le temps scolaire - annuel, hebdomadaire, journalier - doit être
10
réaménagé afin de mieux prendre en compte les rythmes biologiques des apprenants ainsi que les besoins sociaux.
Situation actuelle
Le temps scolaire n'a pas fait l'objet de réflexions approfondies dans notre canton. Cependant les partenaires de l'école s'accordent très généralement sur le fait que les périodes d1enseignement sont concentrées sur un temps trop court et conduisent à une surcharge.
D'autre part, l'absence de coïncidence entre les horaires des différents ordres suscite des difficultés particulières pour la plupart des parents qui exercent une activité professionnelle. Ce même phénomène entraîne une multiplication regrettable des besoins en transports.
Situation envisagée
L'emploi du temps scolaire sera réaménagé au niveau de la journée, de la semaine et des jours effectifs d'enseignement (étalement).
A l'école primaire, la durée d'une demi-journée sera en principe la même pour tous les élèves. Le nombre de demi-joumées hebdomadaires, par contre, variera selon les degrés.
La période scolaire annuelle devrait être étendue afill d'alléger les journées de travail et d'introduire des périodes de vacances plus importantes en COurs d'année.
Proposition 17. . Le temps scolaire doit respecter la qualité de vie de l'apprenant et tenir compte de l'ensemble de ses activités journalières: cours, déplacements, tâches à domicile, vie familiale et sociale, loisirs culturels et sportifs, repos et sommeil.
Situation actuelle
A certa ines périodes de leur formation, les élèves supportent une charge de travail supérieure à celle des adultes actifs, semble-t-il. La charge horaire de l'école n'est pas seule en cause. Il s'y ajoute le poids d'autres activités induites par r école, encouragées ou imposées par la vie sociale. Ainsi observe-ton chez certains enfants et adolescents une fatigue susceptible d'entraîner des troubles somatiques ou psychiques.
Situation envisagée
L'organisation des horaires au l1iveau local ail régional permettra de trouver des solutions originales pour alléger la charge quotidienne. La joumée contiIlue est l'une des solu tions susceptibles de limiter le nombre des déplacements entre école et domicile.
Les tâches à domicile pourraiellt être supprimées et transformées, au niveau de l 'école primaire, en tâches perso/Tnelles intégrées au temps scolaire. OallS cette hypothèse, il y aurait lieu d'élaborer de nouveaux modèles de collaboration entre enseignants et parellts pour que ces demiers puissellt SI/ivre les progrès de leurs enfants.
Les conditions d'octroi de congés individuels seront assouplies afin d'alléga les procédures adm inis tra tives, ~znlS aussi de donner aux parents qUI ell
on t besoin en raison de leur sitltatlO II
professionnelle ou sociale une plus
R~_M.i1996
grande liberté dans l'organisation de leurs vacances. Cette libéralisation ne pourra intervenir qu'à ['intérieur d'un cadre à définir.
/ ~ Proposition 18
Les écoles doivent disposer d'une certaine marge d'autonomie afin de s'adapter aux conditions et besoins régionaux; cette autonomie concerne les domaines pédagogique, financier, organisationnel ainsi que les ressources humaines.
Situation actuelle
L'école est aujourd'hui une structure qui s'applique d'une manière peu différenciée sur l'ensemble du territoire et dans laquelle les acteurs et partenaires sont peu impliqués. Il en résulte diverses insatisfactions, et notamment le sentiment, pour les partenaires de l'école, de ne pas pouvoir intervenir dans un domaine qui les touche de manière importante.
Situation envisagée
L'autonomie partielle des écoles slexercera à l' intérieur d'un cadre netlement élargi, mais d'ull cadre également renforcé quant aux dispositions cantonales, afin que les objectifs à réaliser le soien t également dans tout le territoire.
Chaque unité scolaire disposera d'une liberté suffisante au niveau de son organisation et de ses choix pédagogiques pour acquérir un profil original. Elle devra développer une gestion participative: pour l'enseignant, le concept traditionnel «1110i et ma classe» est abondonné au profit du concept «nous et notre école»),
R;;",~ -M.11996
L'implication des différents partenaires dans la vie de l'école sera beaucoup plus grande qu'aujourd'hui.
Proposition 19
Le système d'assurance qualité doit être renforcé.
Situation actuelle
La qualité de notre école est reconnu e par la population et attestée par l 'aisance des jeunes Valaisans dans leurs études professionnelles. Cependant le système actuel d 'assurance qualité privilégie les tâches de contrôle et ne cerne pas l'ensemble des questions posées.
On constate par exemple que si les activités de détection sont bien réalisées, celles qui concernent la prévention sont parfois tardives, tandi s que celles touchant aux mesures correctives ne se mettent que difficilement en place.
Situation envisagée
L'assurance qualité reposera sur un système cohérent, fortement élaboré. 11 fera partie du contrat que les autorités politiques passent avec l'école et ses partenaires.
Le nouveau système impliquera, à des paliers successifs de responsabilité, le parent, l'enseignant, l'école, le OIP. Mais la garantie de la qualité sera assurée prioritairement et essentiellement pal' les enseignants qui assument la responsabilité de la nouvelle école, partiellement autonome. Les parents et les apprenants auront la possibilité de contribuer à l'évaluation de laqualité.
On passera ainsi d'un système presque entièrement basé sur le contrôle à lin système de responsabilisation des acteurs. L'Etat assurera de manière continue la surveillance de l'école afin de garantir le niveau des formations.
Proposition 20
Les enseignants doivent disposer d'un statut de base et d 'un cahier des charges appréhendant avec plus d 'exactitude leurs activités et leurs responsabilités, notamment dans le cadre d'une école à autonomie partielle.
Situation actuelle
Les enseignants valaisans assurent aux jeunes une formation dont la qualité est lal'gement reconnue. Cependant leur cahier des charges manque de netteté, notamment en ce qui concerne les nouvell es tâches éducatives que l'école doit assumer. D 'au tre part, ce cahier des charges ne prend pas en compte les différentes activités réalisées au service de récole. Enfin, il n'incite pas les enseignants à la collaboration au sein d'équipes pédagogiques telles qu'on envisage de les créer.
Situation envisagée
L'enseignant disposera désormais d'un statut de base plus explicite. Ce statut sera !nodulable pour être adapté aux différents ordres et aux différents types d'enseignement. Il prévoira une distribution souple des tâches entre les activités réalisées en classe et les activités communes accomplies pour l'école.
Le nouveau statut distingue les trois domaines d'activités suivan.ts (les pondérations sont indiquées el! pourcent):
Activités de classe = 85%
Enseignement, éducation, évaluation des élèves
Préparation, corrections, évaluation de l'enseignement
COllseil et assistance aux élèves
Collaboration avec les parents
Collaboration avec les autorités et services scolaires
Il
-- --------
ÉDUCATION 2000
Activités d'école ~ 10%
Participation aux tâches communes de gestion et de développement de l'établissement et de l'école Participation aux tâches de coordination de l'enseignement Collaborations diverses avec les collègues et les autres partenaires de l'école
Formation personnelle ~ 5%
Formation professionnelle continue et formation personnelle Réflexion et auto-évaluation
Proposition 21
De nouveaux modèles de formation initiale! de formation conti-
nue et de formation complémentaire des enseignants doivent être développés.
Situation actuelle
Les enseignants se trouvent confrontés à des problèmes nouveaux, liés à l'évolution de la société: l 'hétérogénéité des cultures, la perte de valeurs référentielles, le durcissement des relations humaines etc.
TI se trouve d'autre part qu'une partie des enseignants des niveaux supérieurs n'ont pas bénéficié d'une formation psychopédagogique dans le cadre de leurs études, qu'ils n 'ont pas été entrainés à l'exploitation des méthodes et des moyens d'enseignement.
Situation envisagée
La future Ecole pédagogique supériel/re (EPS) permettra de donner aux enseignants des classes enfantines et primaires une formation de base répondant mieux aux exigences actuelles.
L'EPS pourra également fournir U/le formation psychopédagogique aux juturs enseignants de tous les /liveaux qui 11 law'aient pas reçu d'enseignement ad hoc au cours de leurs étl/des universitaires (ou autres).
La formation continue sera intensifiée: et davantage orientée vers la mIse a jour permanente des connaissances. LA formation complémentaire permettra al/X enseignants d'acquérir de no": velles compétences; elle contribuera a accroÎt/'e leur mobilité à l'intériell r de l'école.
1(~_M.11996
• Proposition 22
La création d 'unités de gestion pédagogique nécessite la mise en place d 'un organe de direction d'école dont les compétences et les responsabilités seront clairement définies.
Situation actuelle Les systèmes de direction des établissements et des écoles diffèrent selon les ordres d'enseignement. La direction est trop concentrée sur les questions administratives et organisationnelles, au détriment de la gestion pédagogique.
Situation envisagée L'I/nité de base de l'école de demain sera l'unité de gestion pédagogique. Chaque unité regroupera, en un ou divers lieux, 150 à 200 éLèves. Elle réIIl1ira entre 12 et 20 enseignants (selon le niveau d1engagement de ceux-ci) et disposera d1une direction.
Ces /louvelLes directions seront en général assumées collectivement pli/' plusieurs personnes. Les directions d'unÎtés collaboreront avec les directions de niveaux supérieurs dans les grandes localités et les grands établissements.
• Proposition 23
Le rôle des responsables scolaires extérieurs à J'école ou à J'établissement doit être redéfini en fonction de la nouvelle organisation.
Situation actuelle Les au torités scolaires cantonales et COUlmu
nales exercent des tâches d'organisation et de surveillance parfois redondantes. Elles le font avec plus ou moins de compétences selon leur préparation personnelle et leur engagement. Aucune formation ne leur est proposée.
R~-M.i1996
Situation envisagée Les responsables scolaires recevront UII cahier des charges qui précisera le niveau et l'étendue de leur intervention dalls la cadre de l'école renouvelée et disposant d'une autonomie partielle. Des cours de formation seront orgallisés à l'intention des autorités et des membres des commissions scolaires, des diredeurs d'écoles et des illspecteurs scolaires.
Proposition 24 L'école doit développer de nouvelles formes de collaboration avec ses partenaires en vue de les faire participer davantage à la vie de l'institution.
Situation actuelle Les parents participent insuffisamment à la vie de récole, se contentant le plus souvent de recevoir des informations. D'autre part, le point de vue des apprenants n'est pratiquement jamais exprimé dans le cadre institutionnel. ce qui prive l'école de renseignements pouvant avoir un intérêt considérable.
Situation envisagée
Il est prévu d'instituer dans la nouvelle école des conseils de parents, des conseils d'élèves et des conseils pédagogiques aptes à susciter une plus gmnde implication des divers acteurs et partenaires, aux c6tés des autorités scolaires.
/ Proposition 25
Les écoles travaillent selon le principe de l'enveloppe budgétaire, celle-ci étant modulée en fonction de situations types et des ordres d 'enseignement.
Situation actuelle
L'école est aujourd'hui financée selon un modèle statique. L'allocation des ressources, les positions budgétaires acquises sont quasi automatiques. Les maîtres et partenaires locaux participent trop peu à la gestion d ' où une certaine indifférence quant à la maîtrise des coùts.
Ce constat doit être complété par le fait que les dépenses liées à l'instruction publique représentent environ 35 % des dépenses actuelles d e l'Etat. Leur croissance, ces dix dernières années, est de loin plus forte que dans les autres secteurs.
Situation envisagée
E 2000 propose d'adopter une organisation scolaÎre non seulement qualitativement bonne, mais gérée de manière plus efficace et pLus responsable. Chaque
Collaboratian entre partenaires: un maitre"mot.
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ÉDUCATION 2000
niveau, chaque prestation, doit constituer une valeur ajoutée aux apprenants. Cette valeur ajoutée ne doit pas être uniquement évaluée sous un aspect qualitatif, mais également en rapport aux possibilités financières du canton.
Le mode de financement actuel sem remplacé par un système d'enveloppes budgétaires. Elles seront attribuées aux différentes écoles sur la base de mandats clairement définis, soit notamment les crédits horaires, les forfaits d'investissement (constructions, rénovations, matériel, etc.), les forfaits de fonctionnement (transports, repas scolaires, supports didactiques, etc.).
Les plans comptables relatifs à l'école seront harmonisés au niveau du canton, des com,munes, des étabLissements. Cette disposition permettra de cerner avec plus de facilité, de transparence et d'exactitude les coûts de l'école, et garantira une gestion plus responsable.
Proposition 26
Le financement des investissements est fondé sur la base de forfaits qui sont établis pour les constructions nouvelles, les rénovations, les équipements.
NOUS €5PÉRON~ ~AUCOUP l>'AM~io~1\1ïOtJ5 lJU PRO"AA!1Hé
D'éCO>JOf-liE fOOO .. ' J)'I!D"CA~io" 2000!
Situation actuelle
Le financement se fait aujourd'hui sur la base de subventions (exprimées en pour-cent) au coût total des interventions. Cette manière de faire n'incite pas à une gestion économe. il s'ensuit des difficultés au niveau de la gestion comme de la planification, ainsi que des retards accrus dans la réalisation des projets.
Situation envisagée
L'introduction de forfaits permettra une planification et une gestion plus rigoureuses et plus équitables. Elle permettra aussi un meilleur respect des programmes d'intervention. Les nouvelles normes toucheront les constructions scolaires, les rénovations de Mtiments, les équipements collectifs tels que matériels pédagogiques, moyelIs d'apprentissage.
0/1 affinera également les dispositions relatives aux transports et aux repas scolaires.
Proposition 27
L'école doit disposer d'indicateurs facilitant la maîtrise des coûts.
Situation actuelle Nous ne disposons pas actuelle_ ment de critères permettant d'évaluer les performances des écoles, soit d 'expliciter la relation entre les dépenses et les résultats de la formation dispensée.
Situation envisagée Un certain nombre d'indicateurs écollOmiques et financiers permettront d'apP"écier la relation coûts-perfor. mances et d'engager les dépenses de manière plus ciblée et plus efficace. Grâce à ces indicateurs, on pourra, par exemple, connaître le coût par élève dans les différents niveaux, les différentes disciplines et les différentes formations,
Proposition 28
La répartition des charges financières entre le Canton et les corn· munes doit être aménagée de manière à garantir une plus grande transparence et une plus grande efficacité des moyens engagés par les partenaires.
Situation actuelle
La répal'htion des charges entre l'Etat et les communes enregistre des disparités entre les partenaires et entre les ordres d'enseignement. Il en résulte une lourdeur administrative certaine, mais aussi un manque de transparence vis-à-vis des paTtenaires et des citoyens, D'autre part, l'organisation actuelle ne stimule pas la recherche d'économies.
Situation envisagée
La répartition des charges financières entre l'Etat et les commu/les sera mO
délisée et mise en œuvre de manière cohérente dans tout le canton. L'exercice ne doit pas conduire à lin t~a!tSfert de charges, mais à une simplifICation administrative et à une nécesstllre
transparence politique.
R~·Mai1996
On établira également des modèles de charges ell ce qui concerne la formation postscolaire et les différents systèmes de formation continue ou complémentaire.
Proposition 29
La régionalisation scolaire doit être encouragée, car ene permet de mieux réaliser les objectifs pédagogiques et de modérer les coûts de l'enseignement.
Situation actuelle La régionalisation de l'enseignement a été entreprise avec succès au cycle d'orientation. Elle n'a pas été étendue au niveau pTimaire. Or, beaucoup d 'unités scolaires sont trop petites pour assurer une organisation optimale dans le domaine de la pédagogie, de l'organisation, de la maltrise des coûts.
Situation envisagée Les petites écoles sel'Ont regroupées (mise en réseau) dans des unités pédagogiques de 120 à 200 élèves. Elles atteindront ainsi une masse critique autorisant la conduite de véritables projets pédagogiques. Elles s'organiseront de manière plus souple et utiliseront de manière plus efficace les budgets qui leur sont alloués, tant au niveau du fonctionnement que des investissemen ts.
R~·MaiI996
L'unité pédagogique permettra aux écoles regl'Oupées de tirer pleinement parti des nouvelles structures, notamment celles liées au principe d'autonomie portielle.
Les unités pédagogiques s'intégreront aux arrondissements scolaires qui seront constili/és autour des pôles de développement et en fonction des bassins versants du cycle d'orientation.
Proposition 30
L'Etat assure l 'homogénéité de l'Ecole valaisanne par des conditions-cadres, ainsi que par une surveillance efficace.
Situation actuelle
Les écoles ne disposent aujourd'hui que d'une autonomie restreinte . Elles sont gérées selon le principe d'un mandat de prestations assorti d'une surveillance permanente confiée à plusieurs instances. Ce mode de fonctionnement, hérité des traditions industrielles du 1ge siècle, dessaisit les acteurs d'une partie des responsabilités qui devraient leur revenir.
Situation envisagée
L'Etat passera des contrats avec ses principaux partenaires, notamment les régions et les communes, les arrondissements scolaires, les établissements, /es unités pédagogiques. Les responsabilités des uns et des autres étant clairement déterminées, on pourra réaménager le système de surveillance.
Les contrats passés avec les écoles décriront de manière précise les mesures il réunir po.,,· assurer la qualité des formations. L'engagement accru des maîtres dans la gestion de leur établissement, ainsi que la participation plus active des responsables locaux ou régionaux, assurera un fonctionnement harmonieux de ['institution.
Le système d'assurance qualité fournira un l1'loyen de mesurer en permanence la réussite de l'entreprise scolaire et de maîtriser ses coûts.
Note conclusive Il nous paralt que les propositions énoncées ci-dessus répondent aux objectifs prioritaires qui ont été assignés au projet par le Conseil d 'Etat. Education 2000 semble donc en mesure de concilier rationalité pédagogique et rationalité économique, soit d 'améliorer encore le système d'enseignement tout en maîtrisant les coûts qu'il suscite.
Cette constatation ne doit pas conduire à considérer le projet comme un paquet qu'on mettrait à la poste après l'avoir soigneusement emballé et ficelé . Education 2000 est un processus dynamique d 'apprentissage et de rénovation qui doit être poursuivi constamment afin d 'adapter l'école aux besoins des personnes et de la société.
E 2000 La Direction du projet
15
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SYNTHÈSE PARTIELLE Les 30 propositions commentées dans le chapitre précédent sont la résultante des travaux fournis par les 7 modules,
Ci-dessous, l'ensemble des 78 mesures d'optimisation retenues par la direction du projet (numéros à 3 chiffres dont le premier indique le module concerné) fo nt l'objet d'une présentation synthétisée en 4 axes ,
l , Que propose E 2000 pour les écoles valaisannes de demain?
1.1. Priorité à }' éducation, à la form ation, à }' or ientation par rapport à l'instruction et à la sélection, dans la perspective d' une formation continue 100 Redéfinir la mission de f'école à tous les niveaux de fo rmation
1.2 Objectifs plus précis, p lus concrets et mieux hiérarchisés à tous niveaux 101 Redéfinir les objectifs généraux fi tOtiS les niveaux de formation
1.3 Plans-cadre allégés, recentrés, fo ndés sur le décloisonnem ent e t une nouvelle pondération des disciplines. Plans concrétisés par des p rogrammes distinguant les lundam enta des développements 102 Redéfinir les pla1ls d'études-cadres 103 Redéfinir les programmes et établir de nouvelles pondérations des discipl ines (grilles horaires) 512 Introduire les plans d'études-cadres dans l'enseignement secondaire II
2, Comment?
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2.1 Par de nouveaux dispositifs de formation a) en fédérant les d isciplines autour de projets péda
gogiques réalisés au niveau de la classe ou d e l'école 110 Généraliser les projets pédagogiques
b) en or ganisant d ' une m anière souple les classes, par regroupements, selon des options et des branches d 'excellence 111 Favoriser la souplesse d'orgmlisatiol1 interne pour chaque école: regroupemen ts de classes, troncs COrn
mrm5, cours blocs ... c) en créant des cycles d'apprentissage de deux ans,
entraînant de nouveaux modes de progression et d'évaluation 112 Organiser l'école en clfcles d'appren tissage 115 Améliorer les procédures d'évaluation des élèves 502 Organiser les six an/rées d'école primaire en paliers de deux ans (1,2/3,4/5,6); les enseignants suivent les élèves pendant deux ails au minimum
d) en facilitant SUl' la base de profils de compétences les transition s entre les diverses filières et les divers niveaux 113 Définir des profils de compétenccs
114 Faciliter les fo rmations et les choix: optiol1 s, branches d'excellence, transition entre niveaux et fi lières
e) en définissant un nou veau modèle d 'enseigne_ ment de la langue II 11 6 Définir un nouveau modèle relatif à l'enseignement de la deuxième langue
2.2 Par de nouvelles structures e t filières a) en créant une unité de formation englobant le pré
scolaire, le p rimaire e t un cycle d 'orien tation en 3 ans 500 Créer une unité de fonna tion englobant ['école enfantine, l'école primaire et le cycle d'orientation 501 Institutionnaliser deux ans d'école enfantine obligatoire pour les communes et facultatives pour les personnes 503 Organiser le CO en 3 ans pour tous les élèves en reprécisant sa mission d'orientation et de sélection 504 Intégrer les élèves en difficulté scolaire Oll d'apprentissage dans les structures ordinaires avec mesures d'appui et de soutien spécifiques
b) en organisant le secondaire II gymnasial sur 4 ans 510 Organiser le collège ell 4 ans
c) en regroupant en secteurs, la formation professionnelle 511 Regrouper les secteurs de formatioll professiollnel/e 513 Tntl'Oduire le programme de fonnation HGA (hôtelleric, gastronomie et accueil/animation)
d) en créant un trOn c commun avec option s réunissant les ESC, les EDD et les maturités p rofessionnelles commerciales 514 Portel' l'EDD à 3 ans dalls la perspective 515 515 Créer un tronc commun et des options entre les EDD/ESC/MPC
e) en créant des offres hors les murs (p our les élèves en difficulté» 516 Etudier une structure d'accueil cantonale ou régionale pour les jeunes actuellement en EPP ou saliS contrat d'apprentissage
f) en intégrant les formations de niveau universitaire au système scolaire valaisan 520 Intégrer au système les formations de niveau universitaire dispensées en Valais (IKB Bramais, Studiellzentrum Brig, CRED 5ierre)
g) en intégrant la formation continue et la formation d es adultes au systèm e éducatif cantonal, par un dispositif hors les murs avec certifications des aC
quis s'ajoutan t aux diplômes de base
R~- M.i1996
530 Adapter le projet de loi concernant l'encouragement à la fo rmation des adultes 531 Développ'" et coordonner les offres de format ion des adultes en créant lIH système à Imités capitalisables 532 Développer la formation à distance 533 C011crétiser la mise sur pied d'un Gymnase et d'une EDD paur adultes 534 Constituer !tHe commission de reconnaissance et de validation des acquis habilitée à délivrer des attestations officielles 535 Fixer et coordonner les conditions, les critères d'aide financière au recyclage professionnel et/ou formations nouvelles
h) en am éliorant la col1abora ti on entre l' école publique et l'école p rivée 600 Définir les priorités et adopter les conditionscadres pour la reconnaissance des écoles privées, l'attri.butiol1 des mandats et/ou ['élaboration de partenariats avec les écoles privées 601 Améliorer les collaborations entre les écoles publiques et les écoles privées (tra nsferts et collaboration logistique) 602 Elaborer lin projet de loi sur la reconnaissance des écoles privées du Canton non régies par la Loi sur l'instruction publique et la Loi sur la formation professionnelle 603 Développer des mandats et des partenariats public/privé pour les formations: exemples de projets concrets 604 Adapter le décret du 14 mai 1986 concemant l'octroi de bourses et de prêts d'honneur aux élèves
2.3 Par un nouvel am énagement d u temps a) réam énager l' emp loi du temp s scolaire: de la journée, de la sem aine et des jours effectifs d ' enseignement (étalement) 200 Fixer le cadre cantonal concernant la durée de la journée, de la semaine et de l'année ainsi que les marges de variations 201 Accorder aux écoles, dans les limites d'autonomie du cadre cantonal, la possibil.ité d'adapter les horaires journaliers, hebdomadaires et annuels des apprenants aux rythmes de vie et aux besoins sociaux
b) réaménager le temps de l'élève: temps de présence à l'école, temps de déplacem ents, tâches à domici-1er congés individuels; âges d'entrée dans les diverses filières 210 Fixer le cadre cantonal relatif au temps annuel d'enseignement pour l'ensemble des branches et les variations possibles 211 Autoriser les écoles à gérer le temps d'enseignement et à en choisir les modalités d'application (cours blocs, alternance cours-activités, tenlps et moments d'évaluation des apprentissages) 220 Réaménager le temps scolaire compte tenu du temps-école de l'apprenallt, des tâches à domicile, des transports scolaires, des activités de loisirs et fam iliales (congés individuels) 230 Fixer l'âge d'entrée à l'école ell fonct ion du concordat suisse
R~-M.i1996
2.4 Par une nouvelle organisation de l'école a) en cr éan t les conditions-caill'e favorisan t une nou
velle gestion des écoles à autonomie partielle 310 Instaurer de manière généralisée des direct ions d'écoles et créer des unités de gestion pédagogique: - Définition de la direction - Ressources humaines nécessaires - Types et modèles de direction - Autorité de nomillation - Types d'e1lgagemel1 t - Financement - Nonnes salariales
Ressources pédagogiques
700/710 DOlmer des compétences aux écoles basées sur le plan d'étude-cadre et les programmes d'études minimaux
Ressources humaines
701/711 Donner aux écoles des compétences dans le choix et la nomination des personnels (directiol1s, enseignants et employés) 702/712 Donn,,' aux écoles des compétences pcur gére/' le personnel enseignant, le personnel administratif et technique
Ressources financières
703/713 Gérer l 'enveloppe budgétaire allouée 704/714 Définir les compétences dans la gestion des temps de l'e1lseignant et de l'apprenant
b) en instaurant des conseils p éd agogiques, des conseils de p arents, des conseils d'élèves 707/716 Instaurer lm conseil pédagogique 708/717 Instaw'er lin conseil de parents 718 Instaurer un conseil d'élèves
c) en transformant la surveillance des école par un nouveau systèlne d' assurance de la q ualité 720 Tra nsformer le système assurance-qualité pour assurer la concrétisation des mesureS d 'E2000 et le pilotage du système scolaù'e à autonomie partielle
d) en créant des unités pédagogiques de gestion 709 Etendre la régionalisatiOll
3. Avec quelles ressources humaines, financières, avec quelle logistique et quels instruments de gestion?
3.1 Ressources humaines a) En adoptant un nouveau statut clarifian t les
tâches et définissant les champs d 'activité des enseignants 300 Adopter ft 11 nouveau statu f de base des enseignants: - Statut de base unique, mais modulable - Définitio1l des champs et du temps de travail - Quantification du temps de tmvait et des vacances - Nouvelles formes d'engagement - Harmonisation des délais de rési/ iatiolt
17
Il 1l~,~~JI~r~~.:~~
18
301 Adopter un nouveau cahier des charges-type lié au nouveau statut:
- Mission globale et contrat de prestations à fournir - Tâches liées au champ de travail élève/classe - Tâches du champ de tmvail école (tâches communes) - Tâches du champ de travail enseignant (perfection-
nement)
350 Définir un nouveau concept salarial découlant des points 300 à 311
b) En introduisant un nouveau système de formation initiale, continue et comp léme ntai re d es enseignants 320 Proposer un système cohérC/2t de formation des enseigl1ants: - Formation de base - Peljectiormcment - Formations conlplémentaires - Equivalences, unités capitalisables - Plan de carrière 321 Développer la formation professionnelle des enseignants:
Apprendre à apprendre - Communication/ relations - Connaissance du système scolaire - Mobilité
c) En instaurant des di rections d'école avec adoption d' un statut et une défini tion des tâches 311 Elaborer un statut et cahier des charges des directions d'écoles: - Statut de la direction - Cahier des charges - Formation 330 Proposer un système cohérent de formation des responsables scolaires
d) En adoptant de nouvelles dispositions re latives aux sta tut et rôles des autres responsables scolaires 705 Instaurer la commission cantonale de la scolarité obligatoire 706 Redéfin ir les statuts et charges de la commission scolaire 715 Instaurer la commission cantonale de l'Enseignement Secondaire II
e) En intensifiant la collaboration entre acteurs et partenaires de 1'école 110 Généraliser les projets pédagogiques
3.2 Ressources financières a) En créant un modèle d 'enveloppe budgétaire par
école apte à être géré par les directions 400 Créer un modèle d'enveloppe budgétaire et en adapter les modalités aux divers types d'écoles dans la perspective d'une gestion partiellement autonome
b) En uniformisant les plans comptables Eta t-commune-école 401 Introduire un nouvea Ll plan comptable au niveau cantonal, communal et des écoLes
c) En définissant les indicateurs liés à la maîtrise des coûts
410 Définir des indicateurs pour les aspects quantita_ tifs et financiers nécessaires à la maîtrise des coûts. Développer des synergies wtre les écoles
d) En étud iant une nouvelle répartition des charges entl"e l'Etat et les communes 420 Etudier une nouvelle répartition des charges, en matières scolaire, entre communes et canton
e) En introduisant de nouveaux plans de régionalisa_ tion (arrondissements scolai res) 709 Etendre la régionaliSlltion
f) En optimisant l' orga nisation des transports et repas scolaires 610 Améliorer l'application du règlement du 13.01.1988 COllcernant les transports scolaires 611 Améliorer l'application du règlement du 13.01.1988 concernant les repas scolaires
g) En adoptant de nouvelles normes rela tives aux supports d'enseignement 620 Optimiser la mise à disposition des écoles valaisannes de moyens et de supports pédagogiques: - Création d'une commission cantonale de moyens et
de supports d'apprelltisSllge - Renforcemellt du dispositif cantonal des éditions et
du matériel scolaire - Simplification de la procédure d'applica tion du régi
me des subventions en matières de supports et de moyens d'apprentissage
- Etl/ de de fO/fa its possibles h) En appliquant de nouvell es normes par la
construction et l'exploita tion du parc immobilier scolaire 430 Défi/tir 1111 fo /fait pour les constructions et subaenliD7t11er sur cette base 440 Analyser l'état du parc immobilier scolaire - inventaire - lltilisntion - planification des besoins
4. Avec quelles garanties pour les décideurs, les partenaires et les acteurs de l' école?
4.1 Pour garantir la qualité de l' enseignement, l'Etat fixe les conditions et exigences et assume la haute surveillance
4.2 L'Etat assure l'équilibre entre la responsabilité de l'école à autonomie partielle et le maintien de la qualité qu' il garanti t
4.3 Un système d'assurance qualité est instauré pour répondre à ces exigences et maîtriser les transformations proposées par E2000 720 Transformer le système assurance-qualité pour as· surer la concrétisation des mesures d'E2000 et le pilotage du système scolaire à autonomie partielle.
R~- MaiI996
Toutes les remarques et suggestions concernant les résultats de la phase de créativité de E 2000 peuvent être transmises jusqu'au 31 mai 1996 à l'adresse suivante:
Direction E 2000 - 6, rue de Lausanne - 1950 Sio n
E 2000 FORMATION
S'informer pour connaître, comprendre et participer
Proiets et u~ de l'action D
ans la p ersp ective d e l' au tonomie p artielle des établissements scolaires et d e la mise
en p lace d es cycles d 'apprentissage, le projet (d 'action éducative, éduca tif, d'établissement, p édagogique ou d'élève) prend une place centrale . Cela se confirme pour cinq fonctions au moins:
Motivation, par la production de sens
Didactique, paT le transfert dans l'action des savoirs, savoir-faire et attitudes (émergence des compétences)
Eco/wmie, par la gestion du temps et des ressources
Social, par la médiation avec divers partenaires
Politique par la participation à la vie
collective'.
Ainsi, dans le but de sensibiliser et d ' informer au mieu x les partenail·es de l' école à propos du p rojet, le groupe Formation vous invite à une conférence du Professeur Alain Bouvier, directeur de l'Institut Universitaire d e la Formation des Maîtres (IUFM) de l'Acad émie de Lyon, Président de la Conférence des Directeurs d 'IUFM de France et auteur, entre autres, d' un ouvrage2 décri vant bien les condi-
tions de réussite d' un p rojet d 'établissem ent.
P our faci liter votre participation, celle-ci se déroulera dans deux des r égions du Valais Romand: à Monthey et à Sion.
La co nférence comprendra deux m oments:
1) exposé de M. Alain Bouvier
2) questions du public.
1 D'après BRU (M.) et NOT (L.), - Où va la pédagogie du projet ?, 1987, Ed. Universitaires du Sud.
2 BOUVIER (A.), - Management et projet, 1994, Paris, Ed. Hachette, Coll . Former, organiser pour enseigner,
VOUS AVEZ DONC RENDEZ-VOUS AVEC ÉDUCATION 2000 LORS D'UNE DES DEUX RENCONTRES PRÉVUES
MERCREDI 22 MAI 1996
À MONTHEY, AULA DU COLLÈGE DU REPOSIEUX À 17 HEURES
OU
À SION, AULA FRANÇOIS-XAVIER BAGNOUD, EIV À 20 HEURES 15
VENEZ NOMBREUX, LE PROJET, C'EST AUSSI VOTRE AFFAIRE!
R ... ~ -Mal 1996
EDUCATION 2000, GROUPE FORMA TIaN, Antoine Mudry
19
Conseillers en développement organisationnel des écoles
Face à la mutation des attentes du corps social vis-à-vis de l'école, et face à l'évolution des institutions dans le sens de la décentralisation et de la déconcentration croissantes, comment, au niveau de l'établissement scolaire, conduire l'action et les changements? comment aider les acteurs à vivre ces innovations? comment les gérer et les maîtriser?l
---Les conseillers en développement organisationnel des écoles auront développé les compétences nécessaires pour épauler les groupes d 'enseignants d 'établissement d ésirant amorcer le changement.
La forma tion de ceux que l'on appellera des «modérateurs» débutera en automne de cette année et durera 2 ans. Elle se fe ra sur le principe d e la Formation-Action (alternance d e théorie et de pratique dans des établissements porteurs de p rojet), le modérateur n'intervenant pas dans son école.
Dans un premier temps, Education 2000 désire former 60 Conseillers en développement, tous les ordres d 'enseignement confondus. Si la perspective de vous mettre au ser-
vice d'un é tablissement scolaire vous intéresse, remplissez le bulletin de pré-inscription ci-dessous; vous serez alors invité à une séance d' information à la suite de laquelle vous aurez l'occasion de poser une candidature plus formelle.
Ce bulletin doit parvenir avant le 3 juin 1996 à l' adresse suivante:
Education 2000, Formation, Rue de Lausanne 6,
1950 Sion.
1 BOUVIER (A.), - Management et projet, 1994, Paris, Ed. Hachette, Coll. Former, organiser pour enseigner.
r------ --- --------------- -------------------------------- ------- - --------------- ------------------- ------- - -- --------- ----~
:::::
'::,1 DEMANDE DE PRÉ-INSCRIPTION : À LA FORMATION DE CONSEILLER EN DÉVELOPPEMENT i
ORGANISATIONNEL DES ÉCOLES ! ,
Nom, prénom: ...... .................... ............................. .. ....... .. ...... ............ ...... .... ...... ........ .. .. ...... .. .... .... ...... .. ..
20
Lieu et ordre d' enseignement: ... .. .. ..... .. ............ .. ... .. .. ................... .. ..
Adresse: ...... .... .. .. .......... ... .. .. .. .............. ... ...... .. ...... .... .. .. ............. ..... .. .. .. ............. .. ............ ............... ................ .... ..
Téléphone prof: ... privé: ...
Lieu, date: ........................... .. Signature: ..... .. ................. ..
: - --- ------- - -------------------------- --- - ----- ___ ____ _______ __________________________________________________ ______ .J
EDUCATION 2000, GROUPE FORMATION, Antoine Mudry
R~-MaiI996
ÉCOLE ET MUSÉE Eric Berthod - Ecole et Musée
Musée cantonal d ' archéologie, Sion 7 juin 1996
ATELIER DU BRONZE Durant la journée du 7 juin 1996, le Musée cantonal d'archéologie prendra des allures d'atelier de fonte et de coulage de bronze préhistorique_ Une équipe de 4 «archéologues-expérimentaux» présentera toutes les étapes de ces délicates opérations et commentera le processus complet du coulage, tel que pratiqué vers 1000 av. J.-c. Assistez et dOlmez aux élèves l'occasion de vivre une expérience exceptionnelle et enrichissante! Horaires
dès 9.00 h. Construction du four en argile dès 10.00 h. Coulage' en continu jusqu'à 16.30 heures.
' Ie processus complet d' un coulage dure de 20 à 30 minutes. Annonce Afin d 'offrir les meilleures conditions d 'observation de la démonstra tion, les classes sont invitées à s'annoncer auprès de Mme Membrez, ORDP, 027/ 60 41 52.
'Hfélftoit-e, p40tOqt-4p4i4ue, Arsenal de Pratifori, à Sion.
Le remarquable témoignage photographique légué par Brunner mérite mieux qu'un cordial et condescendant survol de notre part. Il me paraît essentiel, dans un monde en consta nte et rapide évolution, de rappeler les racines de notre culture.
l! n'est pas dénué d' intérêt par ailleurs de se souvenir que d 'autres avant nous ont déjà eu à se battre et à s' impliquer pour découvrir des solutions en période de crise.
L'entrée et l'accompagnement (027 / 60 4152) sont libres pour les classes du canton.
Musée cantonal d 'ethnographie, Arsenal de Pratifori, Sion. Jusqu' au 2 juin 1996, Tous les jours sauf le lundi, de 10.00 h à 12.00 h et de 14.00 h à 18.00 heures.
LES CHAUVES-SOURIS Tour des Sorciers, Sion.
Pa rler de la chauve-souris, c'est réveiller un mythe, un monde d e superstitions et de craintes. L'exp osition se propose de susciter J' émotion en recréant une atmosphère évocatrice en occupant le cadre privilégié de la Tour des Sorciers. Les chiroptères s'y déploient dans quatre salles ...
Tous les jours sauf le lundi, de 14.00 à 18.00 heures, du 3 mai au 14 juillet 1996.
R~-MaiI996 21
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I ~ 1 1 ~I
ON SE PRÉSENTE
Formation à distance au (RED:
~el~ H ichel est instituteur. A son
actif, une quinzaine d'années d'enseignement et un
soupçon d' insatisfaction dû à la routine qui s' installe. Michel éprouve le besoin d e progresser, de parfaire sa formation. Mais avec une petite famille à nourrir et une maison à payer, pas question d'arrêter de travailler pour s'inscrire à l'université. Reste la solution de l' enseignement à distance. Le CRED (Centre romand d'éducation à distance) vient de s' installer à Sien e.
Michel sollicite un entretien; on le reçoit au Château Mercier! Pour un début, c'est un bon débu t. L'accueil est sympathique. Michel s' intéresse particulièrement à la psychologie; c'est une chance, car cette branche fait partie de l'offre de cours déjà existante avec la communication, les lettres modernes, l'histoire, les mathématiques et les sciences économiques.
Formation ù la carte Michel a une longue discussion avec son interlocuteur qui lui demande quels sont ses intérêts, ses motivations, ses disponibilités. Il l'interroge sur les études qu' il a réalisées, sur son parcours professionnel. A partir d e ce dossier, le conseiller est en mesure de lui proposer une formation personnalisée, à la carte.
Michel est heureux; on lui confirme qu' il est envisageable, avec de
22
la volonté et de la persévérance, de passer une licence tout en conservant un emploi à plein temps. Il est même possible que son expérience professionnelle lui permette d'obtenir quelques équivalences.
La durée d'études peut sans difficulté être doublée. Par contre, pas de temps perdu pour les d éplacements: l'essentiel du travail se fera à domicile. Les cours lui seront proposés sous la forme de manuels, d e supports audiovisuels, informatiques ou télématiques. Il devra de temps en temps revenir au Château Mercier pour suivre certains cours, séminaires ou autres visio-conférences. Le CRED lui fo urnira des praticiens qui assumeront des tâches de tutorat. Il bénéficiera aussi d'une assistance personnali sée, pour la correction des épreuves, par exemple.
Les formations proposées par le CRED émanent d 'Universités françaises ou canadiennes. Qu'en serat-il du diplôme obtenu? La licence convoitée par notre instituteur lui permettra-t-elle d'enseigner au nivea u secondaire? Le conseiller du CRED, fort honnête, ne lui promet rien. Certes, un accord de reconnaissance des certificats a été passé entre la Conférence des Recteurs d ' Universités suisses et celle des Présidents d ' Universités fran-
çaises. Ce sont cependant les employeurs qui seront seuls juges. Mais le p rofil professionnel de Michel correspond à la demande actuelle. Expérience professionnelle, volonté de se perfectionner et titre un iversitaire font bonne figu re dans un CV.
Prix raisonnable Un autre souci de Michel concerne les finances. Que va lui coûter cette formation? Tous les tarifs ne sont pas encore fixés, mais la fourchette citée par son interlocuteur le rassure. Une année d'université, pour un cursus à mi-ten1ps, lui coûtera entre 1000 et 1500 francs. Tout est compris dans ce prix: le matériel, les corrections des travaux, les inscriptions, les taxes d'examen, l'encadrement, les séminaires.
A u cours d e l'entretien, le conseiller a parlé de télématique, de supports informatiques. «Devrais-je investir dans un équipement de ce genre), s'inquiète l'insti tuteur. La réponse le soulage. Même s' il est intéressant pour l'étudiant de posséder un ordinateur ou, mieux, d'avoir une adresse Internet, il peut généralement s'en passer.
Au sortir de cet entretien, Michel est séduit mais n'a pas encore pris de décision . La formation qu'il désire suivre débutera en octobre. II a jusqu'au 15 juillet pour s' inscrire.
P. Vetler
R~- Mai I996
Le CRED propose deux types de formation: des cours universitaires et des cours de formation continue.
La formation universitaire permet à toute personne possédant une maturité ou un titre équivalent d'entreprendre ou de reprendre des études universitaires dans une discipline de son choix. Il est également possible à chacun, avec ou sans diplôme, de suivre des cours en tant qu'auditeur libre, dans un souci d e culture générale ou de formation permanente. Les institutions de niveau supérieur qui désireraient compléter leurs programmes de formation et bénéficier de cours à distance peuvent également s'adresser au CRED.
Les cours de formation continue Sont proposés au grandes entreprises et aux PME, aux entreprises de production et de services qu'elles soient privées ou publiques. Des groupes spécifiques
R~-MaiI996
peuvent aussi en bénéficier. Le CRED collabore avec le DIP pour les différentes formations prévues dans le cadre d ' Education 2000 (formation des directeurs, d es conseillers en développement et des enseignants).
Le DIP partenaire Le CRED est dirigé par Jean-Marc Page. Il est soutenu par une association de droit privé et a été créé sur le modèle du Studienzentrum de Brigue avec lequel il est lié par contrat. Il constitue l'antenne francophone d e l'Eurostudycentre de Brigue pour les activités universitaires. Ses responsables souhaitent donc toucher l'ensemble de la Romandie et d es zones frontalières francophones.
Le CRED collabore aussi avec l'Institut Kurt Bosch, l'Etablissement d'enseignement professionnel supérieur (EEPS), les écoles su-
périeures du tertiaire non universitaire du Valais, l'Institut d e recherche en informatique et télématique Icare et Valais-Universités. Parmi les partenaires du CRED, on note enh'e autres les Départements de l'instruction publique et de l' économie publique du Valais, le Centre de formation professionnelle (CFP) et le Centre d e formation pédagogique et sociale (CFPS) de Sion.
P. Velter
Informations Centre romand d'enseignement
à distance (CRED)
Château Mercier Case postale 141 - 3960 Siene
Tél. 027 / 51 22 39 Fax: 027 / 51 22 19
E-mail: [email protected].
23
~ 1
NOS COLLÈGUES
Paul Morel, une machine à rêver
Paul Maret se définit et définit les Hommes comme des machines à rêver. Lui-même a de
l'imagination et de l'humour à revendre. Côté profession, Paul Mal'e t enseigne au CO Sainte-Marie à Martigny ap rès avoir obten u u ne licence ès lettres. Côté famille, il est marié et père de quatre enfants. Et côté passion, il est l' a u teur de p ièces mises en scène par les Vilains Bonzhommes à Fully, mais il précise d' emblée qu' il n'est absolument pas un écrivain.
Au début, il écrit des sketches et des chansons pour le Cabaret des Vilain s Bonzhommes. Ensuite, il s'essaie à l'animation radio à l'époque de Radio Martigny. En 1989, il écrit «Le petit Tom et la Mer», opéra aquatique pour lequel il obtient le Prix des écrivains valaisans. L'année du 700' anniversaire de la Confédération, il se lance dans un drame hystérique intitulé «Les Compotes d e Madame Telh . L'année suivante, c'est «Cent morts et des Poussières», une tragédie-spaghetti et deux ans plus tard, il adapte son premier roman «Quand les anges avaient des ailes» en un aéra-drame en quatre actes. Autant de pièces qui ont vu le jour sur scène avec les Vilains Bonzhommes, troupe de théâtre qui convie les spectateurs dans un univers où l'imaginaire est roi. Avec «Les jardiniers de l'Eden B», Paul Maret vient d' obtenir le prix de la dramaturgie dans le cadre du Prix de la chandelle, concours organisé par l'Association valaisa nne des auteurs de théâtre.
Comment avez-vous découvert la passion de l'écriture, plus particulièrement de l'écriture théâtrale?
J'ai toujours écrit, entre autres des poèmes abscons, mais j'ai vraiment commencé à écrire pour les spectacles du Cabaret des Vilains Bonzhommes. Et puis }' envie est venue de relier les sketches et les chansons par une histoire commune et c'est alors la naissance de mon premier opéra-aquatique, véritable mélange des genres. Le glissement vers l'écriture théâtrale s' est fait dès la pièce suivante.
Rien qu'à lire les titres et les soustitres de vos pièces, vous semblez fasciné par le délire de l'imagination .. .
Le titre d oit éveiller l'intérêt et donner la couleur de la pièce et les sous-titres sont juste un clin d' oeil. A vec Christian Bruchez, le metteur en scène, et Jean-Michel Chappot, le compositeur, nous collaborons dans toutes les phases de la création des spectacles et nous faisons
un théâ tre qu'on ainlerait voir mais qu'on ne voit pas. C'est vrai qu e nous d élirons ensemble en imaginant par exemple des hommes volants. Nous aimons faire des choses spectaculaires. Inventer une histoire, c'est l'ouverture pour des délires, alors . ..
On a l'impression que pour vous l'écriture est un moyen de devenir le maître de tous les possibles .. .
C'est exact, c'est une manière de changer la réalité et, en tout cas, de modifier un peu ma vie. Je trouve le quotidien trop routinier et l'imagination me permet de sortir de la réalité. Et comme le théâtre est le lieu d e tous les possibles, j'aime lancer des défis au metteur en scène lorsque j'écris. Un metteur en scène habile trouve des solutions à une phrase bizarre comme «elle coule et disparaît».
Que souhaitez-vous transmettre à travers vos mots?
Le plaisir avant tout. Mon but, c' est de faire partager un moment de rêve et d e bonheur. Et pour le reste, cela d épend un peu des pièces. Dans «Quand les anges avaient des ailes», je voulais faire surgir l' homme sauvage - à l'intérieur d e chacun d e nous - que l'homme civilisé a soigneusement occulté. Avec «Les compotes de Madame Tell», j'ai souhaité donner la vision des femmes de nos héros.
N'avez-vous pas parfois envie d'être sur scène pour défendre votre texte?
J' ai joué et même si j'étais conva,incu, j' étais nul. Depuis, je préfere n'être qu'un regard .. .
R4c~- Mai 1996
Votre double rôle d 'enseignant et d'auteur vous incÎte-t-il à aborder différemment l'univers de la littérature en classe?
C'est assez curieux mais je n'ai pas vraiment envie de faire du théâtre avec mes élèves. Par contre, j'aborde l'écriture d'une autre manière. A travers ce que j'appelle l'expression libre, je tente de leur faire comprendre l'importance de la communication dans l' écriture. J' essaie de leur apprendre à écrire pOUl' exp rimer des choses qui les concernent en choisissant des formes libres. Il faut peut-être inverser les priorités. Si l' enseignant demand e aux élèves de lire leurs textes à leurs camarades, ils écrivent déjà d ' une autre manière. Pour avoir envie d'écrire, il faut déjà avoir un destinataire et quelque chose à dire sur soi.
Sur quoi travaillez-vous actuellement?
Le prochain spectacle que je viens d'écrire s'appelle «Enfin seul mon amour» . C' est une parodie du théâtre de boulevard. Le déclic d e la pièce s'est produit suite à la lecture d'un article où un «journaliste-psychologue» disait que l'amour fou peut exister, mais que ça ne peut pas durer et que si l'histoire de «Roméo et Juliette» avait
R~-Mai1996
duré, Roméo aurait peut-être trompé Juliette. J'ai alors décidé d' écrire la vie de «Roméo et Juliette» vingt ans après leur rencontre. A cette histoire se mêle celle de leurs enfa nts qui revivent la même destinée amoureuse que leur parents.
Vous reste-t-il du temps pour d'autres loisirs?
Quels sont vos rêves d'écriture?
J' ai des projets précis: je veux écrire dix pièces et j' en suis à la cinquième (rires). Je sais exactement ce que je vais écrire : une pièce en alexandrin, une comédie musicale ... Mais mon véritable p roje t n'est pas personnel, c'est un projet communautaire avec la troupe, à sa voir développer l'usine EOS à Fully en un véritable centre culturel. C'est en cours de réalisation . L' idée est d e présenter un spectacle chaque année et de travailler avec les jeunes d ans le cadre d es loisirs.
Pour ce qui est du temps, il suffit d' apprendre à le gérer. Mon nouveau dada, c'est la voile . Durant mes loisirs, je collabore également au Journal de Fully en écrivant des textes humoristiques, je lis beaucoup, je vais au cinéma, etc.
Propos recueill is par Nadia Revuz
Votre souvenir de récole d'hier . ..
Pour moi, l'école d 'hier c'est un monde magique lié aux odeurs, mais aussi un souvenir de peur. Parmi les instants magiques, je me souviens de l'enseignant qui m'a donné l'envie d 'écrire. Il nous disait de regarder au fond de l'encrier pour voir surgir l' Afrique, les lions, les forêts, les princesses ... Il nous racontait qu'il suffisait de tremper la p lume dans l' encrier et que les mots glisseraient su r le papier. Dans les années soixante, l'apprentissage passait par la découverte: découverte de la lecture, découverte des sciences naturelles.
Votre vision de l'école d'aujourd'hui. ..
Je trou ve que malheureusement l'asp ect fi nancier est aujourd 'hui prioritaire et qu' il a tendance à «polluer» l'école. Les critères actuels ne sont plus l'invention, la magie, la découverte, mais j'espère qu'il y a toujours un élève au fond de la classe qui regarde le porte-plume d'un air dubitatif en se demandant ce qui se cache dans l'encre.
Votre souhait pour l'école de demain ...
Je suis frappé du peu de rêves que les élèves d'aujourd'hui ont pour l'école de demain. Personnellement, j'aimerais que l'école soit avant tout un lieu de vie et d'apprentissage et qu 'elle soit plus ouverte sur le monde des élèves. Je souhaite une école qui soit moins un moule, mais je pense malheureusement que c'est de l'utopie. Je crains que l'on s'achemine vers une école rentable au lieu d'une école éducative. Heureusement, le rôle de chaque prof est capital.
2S
Les
NOUs avons vu précédemment combien la croissance rapide des
os longs sollicitait la musculature chez les enfants aux alentours de la puberté. De même, la position assise prolongée favorise le raccourcissement de certains groupes musculaires. Enfin, une gymnastique mal adaptée peut entretenir voire aggraver ces déséquilibres.
Bien conduits, des exercices d'étirements peuvent certainement contribuer à rendre à J'enfant une plus grande souplesse musculaire et par conséquent une meilleure disponibilité articulaire. Ce faisant, ils peuvent nettement diminuer les risques de limita tions articulaires et de dysbalances musculaires qui sont des paramètres favorisant les déformations et les troubles statiques de la colonne chez J'enfant.
Nous sommes là au cœur de la prévention simple et intelligente.
Voici quelques exemples:
26
ÉCOLE DU DOS
----Etirement des muscles postérieurs de la cuisse.
Pied surélevé de 30 cm environ, genou tendu, dos bien érigé et bassin de face, éventuellement pivoter vers l'avant autour des hanches jusqu'à la sensation d'étirement.
Etirement des muscles latéraux du tronc.
Croiser une jambe derrière l'autre, tirer le bras en haut et se pencher sur le côté.
à l'école
Etirement des muscles antérieurs de la cuisse.
Debout avec appui d ' une main, prendre une cheville avec la main du même côté et tirer le genou en arrière sans creuser le dos.
R~·Mal1996
Etirement de la musculature antérieure de l'épaule.
Main appuyée au mur, coude fléchi, bras à l'horizontale, le pied légèrement en avant, faire pivoter le corps vers l'extérieur.
Etirement de la musculature latérale de la nuque.
En prenant le poignet, tirer une épaule vers le bas en penchant la tête du côté opposé.
SCRABBLE
Quand?
Chaque fois que l'enfant se trouve confronté à une immobilisation prolongée, à une position extrême ou à une sollicitation musculaire intense.
Où?
Partout. Tous les endroits se prê· tent à des exercices d'étirements. La plupart sont facilement adaptables à l'environnement.
Comment?
Ne pas tirer fort sur les muscles; veillez à ce que la tension soit faible à moyenne. Par contre, il faut étirer suffisamment longtemps (20-30 sec.) pour obtenir un résultat optimal.
B.B. Initiales grigitte Bardot, Bernard Blier
et Bugs Bunny barbotent dans un bol de bonheur béat:
cette page de Résonances est entièrement consacrée à leur initiale favorite. Le B. Lisez donc bien, vous en serez baba.
Deuxième lettre mais première consonne de l'alphabet, le B existe en deux exemplaires dans votre boîte de Scrabble. Sa valeur est de trois points. Comprenez donc par là que cette lettre n'est pas des plus courantes dans la langue française: sans compter les formes verbales, on peut estilner à une dizaine de milliers, le nombre de mots admis au Scrabble, contenant un B. Un
Riu>~ -Mai 1996
millier à peine contiennent deux B et si vous recourez à l'aide d'un joker (lettre blanche), vous pou vez envisager de former cinq mots avec trois B: le BOBBY londonien (pluriel anglais BOBBIES oU pluriel français BOBBYS), le BAOBAB sénégalais, le BIBLIOBUS ambulant, le BLABLABLA (ou BLABLA) et l'adjectif ABSORBABLE, cher aux couches culottes pour bébés et bambins babillant.
Lorsque vous disposez d'un B dans votre tirage de lettres, pensez à l' utiliser comme lettre initiale (BARDOT, BEBE, BELETTE, BIBELOT, .. . ) en pensant de temps en temps au préfixe BI- (BIFACE, BI-
COLORE, .. . ). Pensez également aux préfixes AB- et SUB- (ABDIQUER, SUBALPIN, ... ).
N'omettez pas de former éventuellement la séquence adjectivale -ABLE (ADORABLE), -IBLE (HORRIBLE) oU -UBLE (SOLUBLE). Et songez aussi à associer le M au B pour former la séquence -MB(BOMBARDER). Une quinzaine de mots seulement présentent la séquence inusuelle -NB-. Parmi eux figurent notamment les mots BONBON, FUN BOARD et le chien LEONBERG. Le mot BOMBONNE peut indifféremment s'écrire BONBONNE.
21
~ 1 1 \ Enfin, seuls 46 mots se terminent par B. Le jeu suivant vous p ropose d 'en d écou vrir quelques-uns en formant l'anagra mme des mots proposés. Pour vous aider, la défini tion du mot à trouver vous est livrée.
BONS =?
(qui admire tout ce qui est en vogue dans les milieux tenus pour distingués)
BA CHE = ?
(jormation végétale du Sahara, constituée de plantes éphémères qui se développent après une averse)
BRAHMI =?
(dans une mosquéel niche creusée dal1s le mur indiquan t la direction - qibla -de la Mecque)
PLOMBA = ?
(confiance en soi, assurance)
BOUCLERA =?
(clubs d'amateurs d'activités aéronautiques)
Les anagrammes
Ret rouvez un mot commençant pal" B en formant l' anagramme d' un autre mot commençant par B.
BABORDS = ?
BOBINER = ?
BOBEURS = ?
BARBERA = ?
Les cousins
Remplacez le B initial d es mots suivants par une autre consonne. Chaque fois, le nombre de possibilités vous est indiqué entre parenthèses.
28
Exemple: BABINES (2)
Solutions : CABINES et SABINES
1. BERCEAU (1)
2. BIPHASÉ (1)
3. BEIGNE (5)
4. BLANCHE (2)
5. BATEAU (2)
6. BERÇANT (3)
7. BOURBE (3)
8. BOIVENT (1)
9. BÉBÊTE (1)
10. BAILLI (3)
11. BOYAU (4)
12. BACON (3)
13. BERCEUSE (1)
14. BALLON (3)
15. BARIOLE (3)
16. BOOM (1)
17. BILLARD (1)
18. BOMBARDE (1)
19. BA vom (3)
20. BAMBIN (1)
Solutions Jeu 1:
SNOB, ACHEB, MIHRAB, APLOMB, AEROCLUB.
Jeu 2:
BOBARDS, BffiERON, BOURBES BARBARE '
Jeu 3:
1. CERCEAU
2. DIPHASÉ
3. CEIGNE, FEIGNE, GEIGNE PEIGNE, TEIGNE '
4. FLANCHE, PLANCHE
5. GÂTEAU, RATEAU
6. GERÇANT, PERÇANT, TER-ÇANT
7. COURBE, FOURBE, TOURBE
8. DOIVENT
9. HÉBÈTE
10. FAILLI, JAILLI, SAILLI
11. COYAU, HOYAU, JOYAU, NOYAU
12. FAÇON, MAÇON, TACON
13. PERCEUSE
14. GALLON, VALLON, WALLON
15. DARIOLE, MARIOLE, VA-RIOLE
16. ZOOM
17. PILLARD
18. LOMBARDE
19. LA vom, RA VOIR, SA VOIR
20. LAMBIN
Vous cherchez un gile pour vos promenades d'école? Slop, vous avez trouvé!
la Cabane de Bovinette (011. 1620 ml, ou-dessus de Marligny eslle lieu idéal pour l'arganisalion de vos sorties.
Nombre de couchelles: 24.
Prix spécial pour écoles: Fr. 6.- par nuil el par personne.
Renseignements et réservations: Ski-club Martigny, cose poslale 952, 1920 Marligny, tél. (0261 64 18 46.
R~- MaiI996
ÉDUCATION MUSICALE
coliers ~~~~~
Lancée au début de l'année scolaire 1995-1996, la composition poétique et musicale permet à
de nombreuses classes d e créer texte et musique sur le thème «voyage dans le merveilleux et le fantastique».
L'ambiance de la dasse
Les entre tiens avec les différents maîtres intéressés me permetten t de constater qu'au-delà des avantages p urement techniques d ' une telle aventure, il se d égage d es classes pratiquant ce genre de création artistique une joie infinie à expr imer leurs sentÏ1nents à travers les mots, les rythmes et les mélodies qui sont les leurs et qui son t donc forcément sincères. La bonne ambiance dans les classes ne peut donc sortir que grandie grâce à une telle activité.
Faut-il choisir? (ou l'opportunité du concours)
Je peux d'autre part constater qu'il va être difficile de procéder à un choix. En effet, les personnes désignées pour effectuer cette sélection ne semblent pas prêtes à le fa ire. Elles pensent à raison d 'ailleurs qu' il n'est pas opportun de porter des jugements de valeur sur telle activité artistique, l'âge des élèves, la compétence des maîtres ne permettant pas de porter une appréciation objective.
Me voilà bien embarrassé, mais en même temps bien content aussi de pouvoir disserter sur la notion de concours.
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~ aventure continue
Partisan d'une suppression pure et simple des mentions dans les fêtes de chant au profit d 'interprétations musicales d ' envergure, j'ai pensé, da ns ce monde d e compétition dans lequel nous vivons, que proposer un concours donnerait aux enfants une énergie supplémentaire. Peut-être ai-je eu tort aurais-j e dû simplement proposer cette activité interdisciplinaire sans ajouter cette clause?
Toutefois, au lendemain d' un concours choral qui s'est d éroulé durant la semaine suivant Pâques j' ai observé et questionné les membres des ch œ urs d 'enfants n'ayant pas gagné. Ils m'ont donné une bonne leçon de fair-play. Vainqueurs et non-vainqueurs d ansaient ensemble dans la joie de la rencontre et tous pensaient qu' ils alla ient fa ire mieux la proch aine fois.
Si le concours d ébouche sur la jalousie et le non-respect de l'autre, il est certain qu' il est néfaste. C'est donc aux différents responsables d'être attentifs à donner à ces compétitions artistiques la place qui lui convient et rien de plus.
Un choix indispensable Par contre, en ce qui concerne notre action et afin de satisfaire aux exigences de la réalisation d ' un CD, une équipe de personnes compétentes clnoisira les ch ansons qui pourront être enregistrées et ainsi former le répertoire commun
composons po ur toutes les classes du Valais r omand et pour la Fête cantonale d e chant de 1998.
Nouvelles informations 1. L'envoi des partitions et/ou des
enregistrements est fixé au 20 juin 1996.
2. Toutes les œ uvres créées seront éditées dans un ou plusieurs documents.
3. Un certain nombre d ' œuvres choisies feront l' objet d ' un enregistrement et il sera créé pour chacune d'elle un playback adéquat.
Je me réjouis de voir ou d'entendre les œ u vres co mposées. Je pourrai ainsi constater, une fois de plus, la vitali té créatr ice de nos écoliers et d e leurs enseignants, de la Raspille à Saint-Gingolph .
B. Oberholzer
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LA VIE DES CLASSES
co de Vouvry
Deux classes à Rives-du-Rhône
Deux classes de 3c année du CO de Vouvry ont vécu récemment
une jou rnée particulière. E1les se sont rendues à tour de rôle au foyer Rivesdu-Rhône pour entendre des témoignages d 'anciens drogués en cure de désintoxication. Les jeunes chablaisiens ont profité de l'autre demi-journée pour visiter la capitale. Le repas de midi a réuni les quarante élèves et les pensionnaires de Rives-du-Rhône.
Tour à tOUT, un ancien hockeyeur de Fribourg-Gottéron et un jeune homme d ' une vingtaine d'années ont parlé de leur «descente en enfer)} et de la difficulté à qui Uer le monde des paradis artificiels. Fidèles à la philosophie du foyer, té moins et éducateurs ont insisté sur la responsabilité des toxicomanes qui doivent à la fois assumer leurs erreurs sans en rejeter la faute sur d' autres, et fournir
Des témoignages très forts qui resleronl dons les mémoires.
l'effort nécessaire pour en sortir.
Contrairement aux années précédentes où les gens de Rives-du-Rhône venaient en c1asse, les élèves ont pu découvrir l' ambiance particulière du foyer. Les pratiques quasi-initiatiques - lecture avant et après les repas, cérémonie organisée en l'honneur de celles et ceux qui allaient participer à la Pa-
trouille des Glaciers - les ont parfois surpris.
Image un peu rose Cette journée avait été préparée en classe, durant les cours d 'éducation à la santé.
«Nous avons passablement parlé de la drogue avant de venir à Sion. Nous avons aussi visionné des cassettes vidéo. Il s'agissait de t émoignages de parents de toxicomanes ou d'un
Collège Derborence
Temps Présent consacré à l'ecstasy», explique Jacques BerJie, professeur au CO de Vouvry.
La visite ne restera pas sans lendemain. D'autres discussions permettront de faire un bilan de l'opération. «Nous sommes conscients qu'il est difficile de mesurer l'impact d'une telle journée; mais je pense qu'elle aura tout de même un effet positif. Je regrette seulement que les élèves n'aient rencontré que des toxicomanes qui paraissaient en bonne forme physique. Leur image pouvait donner une idée assez rose de la prise de drogue. Il a urait peut-être fallu rencontrer des drogués qui venaient d'arriver au foyer.)) On peut pourtant parier qu'une telle journée de prévention s'avérera plus efficace qu'un cours subi entre les quatre murs d' une école!
P. Vetler
Fête et marché interculturels La Salle polyvalente de Châteauneuf-Conthey a vécu le jeudi 18 avril à l'heure des cinq continents. Les classes et les enseignants du Collège Derborence avaient retenu cette date pour la première édition d'une fête
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et d'un marché intercultureis.
L'idée d 'une telle manifestation avait pris forme en septembre déjà à la consultation des fiches d'inscription. Un élève sur quatre, parmi
les quelque 540 que le centre scolaire compte, n 'a pas un passeport helvétique, et ce ne sont pas moins de 24 nationalités qui se côtoient dans cette école. Personne n 'avait jusqu' ici pris conscience de cette im-
mense richesse pluricul. t urelle, beaucoup même l'ignoraient. Aussi est né le projet de cette fête et de ce marché qui permettraient aux partenaires du Collège Derborence de mieux se connaître . L' adhésion aU
R~-M.i I 996
projet a été totale tant du côté des élèves que des enseignants. Chaque classe a donc choisi un pays. Ce choix ne s'est pas fait au hasard, on a au contraire essayé de tirer parti de l'origine particulière d ' un des élèves ou des enseignants. Chaque classe a pu ainsi mener son projet de façon indépendante. L'ensemble du corps professoral a joué le jeu puisque chaque projet a été placé sous la responsabilité de deux enseignants. Un travail de recherche s'est initialement effectué dans le cadre des diverses branches du programme, puis deux demi-journ ées ont été consacrées à la mise en forme des recherches et aux moyens de pl'ésentation du pays.
Les élèves et un abondant public ont ainsi découvert plus de vingt stands qui rivalisaient d'originalité aussi bien par le décor que par les
informations proposées; géographiques, historiques, sociologiques, etc. Pratiquement tous les pays avaient choisi d'attirer le visiteur par quelques spécialités culinaires typiques. Or quand on sait que se côtoyaient les Philippines, la Pologne, l'Italie, le Guatemala, le Portugal, la Somalie, le Kosovo, les Indiens d'Amérique du Nord, le Laos, les USA, le Canada, l'Egypte, le Brésil, l'Argentine, la Colombie, l'Angola, le Zaïre, la Turquie, l'Albanie, l'Inde, la Guyane britannique, sans oublier la Suisse et le Valais, o.n imagine aisément à quel point les sens gustatif et olfactif des visiteuTs ont été sollicités. Si on y ajoute le fond sonore typique de chaque stand, les costumes traditionnels, les montages audiovisuels, les productions folkloriques, nul besoin alors de vous décrire plus longtemps l'émerveillement et l'enchantement
\(,O"O ":,::'~;:~~:f:~:'~::~::,~,I','~:;!' ;:J~:~~:1:,:" "Cé:.~ ,tptnllnlm. nlt, Inqu,lsl u l momtn lodl lllglo,nlil.
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qu'ont suscités cette fête et ce marché.
ves du Collège Oerborence ont retiré de cette manifestation.
Les élèves étaient enthousiastes, leur curiosité continuellement piquée. Tous reconnaissaient avoir énormément appris pendant cette journée et surtout avoir mieux fait connaissance avec certains camarades en découvrant leur pays d'origine.
Xavier Gaillard responsable
de la commission culturelle Collège Derborence
En milieu d 'après-midi, la classe qui tenait le stand des USA drainait un nombreux public. Elle accueillait un hôte de marque: la vedette du BBC Monthey, Theren Bullock. Le sport venait ainsi se mettre au service de la découverte pluriculturelle et nombre d'élèves n'oublieront pas ce moment exceptionnel.
Nul doute que la compréhension de l'autre, le regard qu'on lui porte, la toléIance constituent le bénéfice le plus important que les élè-
Mar<hé interculrurel
Stand INDE.
ENSEIGNANTS ATIENTION! Au moment où vous préparez vos courses d'école, qui vous emmèneront, avec vos élèves, à la découverte de la nature, il nous semble utile de vous rappeler uu dauger souvent méconnu, en tout cas mal apprécié: les crues subites en rivières.
Nous attirons votre attention sur le danger permanent qu'il y a à se déplacer ou à stationner dans le lit de certains cours d'eau. Si vous ne pouvez l'éviter, gardez constamment à l'esprit qu'une augmentation rapide du niveau d'eau est à chaque instant possible. Si vous n'avez pas d'autre solution que de traverser une rivière à gué, placez un observateur à l'amont, qui surveillera l'arrivée éventuelle d'une crue, et faites traverser les élèves un par un et rapidement.
Ce danger est signalé constamment par des panneaux placés sur les chemins d'accès et le long des rivières. Ils indiquent clairement les risques encourus.
Bonues promenades! Soyez prudents!
ASSOCIATION VALAISANNE DES PRODUCTEURS D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
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SPEGAClES
Nouveau spectacle de la troupe Edifice Derborence
Du cinéma au théâtre, avec Graines de stars
Des graines de stars, il y en a quantité au CO Oerborence puisque plus de 120 de nos élèves ont répondu à l'appel de l'aventure théâtrale, pour la deuxième année consécutive.
Quel est le secret d ' un tel engouement?
Sans doute parce que «Graines de stars» c'est l'histoire de plusieurs aventures.
Celle d' abord de son écriture: élèves et professeurs mêlent leurs répliques pour produire une pièce de théâtre originale.
C'est j'aventure d ' un souhait aussi: commémorer les 100 ans du cinéma.
C'est l'aventure d 'un thème porteur: explorer les ressources de l'imaginaire. Comment utiliser à bon escient ce puits d ' idées, de sentiments, de rêves et s'en faire un allié? Et le cinéma est ce passeur qui nous fait entrer la fiction dans la réaHté et la réalité dans la fiction.
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C'est l'aventure d'un projet commun: élèves et professeurs, mélangent leur disponibilité, leur énergie et leur créativité pour produire~ en une année, un spectacle dit «totah). C'est l'animation de divers ateliers: écriture, chorégraphie, chant, instruments, actem·s, décors, technique.
C'est l'aventure d'une prouesse technique: donner l' illusion que les personnages entrent et sortent de l'écran, grâce à la projection d e scènes d e film s connus, aux thèmes, époques et genres divers.
«Graines de stars» c'est un synopsis enfin qui s'inspire du schéma narratif d 'un conte traditionnel.
Huit jeunes adolescents sont choisis pour effectuer un casting de film. Le metteur en scène, sorte de démiurge machiavélique, et figure symbolique de tous les possibles de l'imaginaire, les
devine et les transperce dans leurs faiblesses et leurs forces. Il sait ce qui leur est bon et utile pour teur évolution personnelle. Il va projeter nos héros (Kevin le bagan·eur, Dorian le blasé, Nicolas le timide, Léon le boulimique, Karine la vamp, Audrey l'intello, Mélanie la snob, Marianne l'idéaliste), dans une suite de scènes de films qui seront autant d'épreuves initiatiques pour chacun.
Ainsi, ~(Graines de stars» c'est l'aventure d ' un approfondissement de soi, de ses manques, de ses peurs, de ses déficiences d'estime et d 'a mour de soi et des autres. C'est ]a reconnaissance de ses fai1les et de ses blessures. C'est l'expérience de la douleur, et de la solitude et du dépouillement de ses i11usions sur soi. C'est l'aventure, pour nos h éros, d'une descente aux enfers.
Mais l'aventure devient rapidement aussi quète de
forces, de courage, de vie, de souffle, de soi. C'est l'exorci sa tion de ses multiples ombres. C'est tout au bout la découverte de soi et de ses profondeurs, l'approche de l'authenticité et surtout la reconnaissance de l'intimité de soi avec soi. C'est tout au bout la lumière. Tout au bout le paraître qui laisse place à ]' être. Tout au bout des êtres qui se retrouvent et se rencontrent, a u cœur de leur corps, a LI
cœur de leur cœur. Et qui auront appris à dire oui à l'immense aventure qu'est la vie.
Deux scolaires sont prévues: mercredi matin 19 juin 1996 + jeudi après-midi 20 juin 1996 ainsi que deux soirées ouvertes au public les mer~ credi 19 juin 1996 et jeudi 20 juin 1996, à la haUe paly: valente de Châteauneuf, a 20 heures.
Catherine VI/Îssoz pour la commission culturelle
du CO Derbore/lce
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1 1)
epuis plusieurs mois, une ambiance bizarre règne dans le tout
nouveau centre scolaire de Liddes. Tous ses pensionnaires préparent en effet Wle pièce de théâtre.
L ' histoire se passe au Moyen-Age. Un mal sournois plane sur un pays heureux appelé le Royal/me de Si. Une menace constante pèse sur les paysans, sur les chevaliers, sur les seigneurs et sur la famille royale. Aux malheurs succèdent les catastrophes. Même le roi et la reine disparaissent.
Dans ce jardin secret, le plus difficile n' est pas d'y entrer mais d 'en ressortir. Un petit enfant va utiliser la magie des mots pour retrouver le couple royal et ]a quiétude du Royaume de Si.
Que de péripéties entre les six lances qui prennent la parole!!!, le lancelot qui éteint l'incendie, le comte marchant à reculons pour devenir... le comte à rebours.
Pour aborder un théâtre de cette difficulté, nous nous sommes attachés les services d'Alexis Giroud, autem· et metteur en scène de la pièce. Une telle entreprise même avec avec un virtuose des mots, VOliS l'imaginez bien, ne s'improvise pas! D'autant plus que la mission s'annonce difficile: les 72 élèves des classes enfantines à sixième primaire ont tous un rôle à jouer.
La première difficulté que nous avons rencontrée était la distribution des rôles. Deux sont très importants et nous guident tout le long de la pièce. ils sont confiés à deux élèves capables et motivés.
Pour les autres, nous avons procédé de la manière suivante:
1. répartir les personnages entre les quatre classes,
2. demander le souhait de chacun,
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SPEGAclES
Le Royaume de Si Une affiche du spectade préparée par un élève_
3. auditionner pour choisir l'acteur définitif.
Ensuite, chaque élève a mis en évidence les répliques de son personnage. Point besoin de dire qu'il faut les mémoriser!
Chaque mercredi de 10h15 à 11h30, Alexis prend les enfants en petit comité pour travailler les textes et la mise en scène.
En classe, nous étudions quelques parties afin de comprendre le sens caché et quelques jeux de mots. Le
mot quelque vous surprend n'est-ce pas? Cette pièce bien que jouée par les enfants est destinée avant tOut à un public d'adultes. Voilà le pourquoi du mot quelque.
Chaque vendredi également, nous fixons dans les esprits les détails vus avec Alexis.
Puisqu' il s'agit d'un spectacle où les enfants sont des acteurs, l'affiche elle-aussi est créée par leurs soins. Le texte élaboré, chacun dessi-
ne le château du Royaume de Si. Chaque classe utilise une technique différente: les feutres, la peinture, l'encre de chine, le pochoir ou la linogravure. . Nous fabriquons également une partie des décors et des accessoires dans nos ateliers.
La maîtresse ACT s'occupe de confectionner les costumes avec les élèves de 5e,
6e et quelques mamans. Ces dernières s'occuperont tout au long de la représentation de la mise en ordre des habits et accessoires.
Ce spectacle d'envergure aura également une vocation humanitaire dans le but avoué de venir en aide à des enfants moins fa vorisés de Colombie que soutient l'action Moi pour Toi.
C'est pourquoi nous avons fait appel à un comité d'organisation afin que ce spectacle soit véritablement un événement culturel et solidaire de premier plan.
Si vous désirez .voyager dans le temps et vous retrouver dans un château en l'an de grâce 1491, venez nombreux aux pays des rêves les
6-7-8-14-15 juin 1996 à la salle polyvalente de Liddes à20hOO.
Réservations au magasin Vis-à-Vis - tél. 026/83 13 72.
«Concours-soleil)) - Plaisir de l'été et santé de la peau De 10 mi·mai il 10 fin iuin, lei maîtres elles maîtresses des 211, 3ti el 4~ années primaires pourront organiser un parcours amusa.nl dons leur école. Toul en 58 diverlissanl, les éleves y apprennent pourquoi el commenl il convient de se protéger de l'excès de rayonnement solaire.
Choque année, des milliers d'enfanls souffrent de coups de soleil. (es brûlures sonl lion seulement ~oulour~u~esl mois elles loissen~ aussi .des séquelles la vie durant: en effet, le risque de colllracter plus lard un cancer de la pellU augmente primeurs fOIS a chaque <oup de soleil. AUSSI, 10 compagne de 10 Ligue suisse conlre le (oncer cLe soleil sainement» a imaginé une slrolégie ingénieuse adressée aux ~n!anls: avec des pédagogues et l'Association suisse des droguisles, elle a , inventln sept jeux rossemblés en un ponours. les enfa~ls peuvent amst non seulement se mesurer les uns aux autres, ils peuvenl également apprendre les points essentiels de la protedion contre le soleil. Ainsi, le deu du temps» montre, avec une cible, un ballon et un signol d'avertissement, que les rayons du soleil sanl particulièrement intenses entre 11 el15 heures et qu'il est préférable de se lenir ô l'ombre. Quant ou jeu cSunnyboy», il enseigne (Dmmenl s'habiller en conséquence: lunelles de soleil msquelle et T-shirt. A la fin du parcours, choque enfanl reçoit un passeport personnel qui lui fera gagner, avec un coup de pouce de la chan~e, une casquette de base-ball. (ela permettra aux. da(teurs ès proleclion antisolaire frais émoulus de vérifier chez eux si leurs parenls sonl ferrés en la motière ... Deux specialistes assistent aux jeux du parcours el sont il voire disposilion pour une heure d'erneignemenl. les jeux sont conçus pour les enfants des deuxièmes aux quatrièmes années primaires. Les mailres el maîtresses peuvent réserver le ponaUfi auprès de l'Association suisse des droguistes (032 / 425051·52) Inombre minimum de participonts par jour: 80 enfants).
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EXPOSITION
Une ~ pour vos classes La migration des oiseaux
En 1995, le Musée d'histoire naturelle de Sion a mis sur pied une exposition sur la m igration des oiseaux. Des photos judicieusement choisies accompagn ées d 'explicat ions claires offrent un matériel didactique facile à utiliser . Des anim aux naturalisés complètent cette présentation.
Le Centre scolaire de CransMontana vient d'offrir aux élèves ce contac t avec le monde des oiseaux. Les classes des villages environnants ont pu également profi ter de cette présentation.
Concept et réalisation: Albin Fumeaux, professeur et Antoine Sierro, biologiste.
Alimentorium de Vevey
La vie, la mort, le pain
le Musée de l'alimentation de Vevey présente a(tuellement et iusqu'au 5 janvier 1997 une exposition intitu· lée , la vie, la mort, le pain •. le visiteur y dé(ouvrira toutes les farelles d'une histoire d'appétit et d'amour: relie d'une civilisation, nourrie de blé et de pain, qui s'est identifiée (orps et ôme a relie nourriture première.
l'Alimentorium est ouvert du mardi ou diman(he, de 10h00 a 17h00 (dès le 5 novembre, de 10h00 a 12h00 et de 14h00 a 17h00). Des visites rommentées sont organisées dès 10 personnes et sur réservation.
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Contenu: définition de la migration; ty pes de migrations; trajets, parcours effectués; moyens de s'orienter; techniques d'observation et d'étude; dangers encourus lors de la migration; protection des oiseaux.
Public visé: classes primaires, classes du cycle d'orientation.
Exploitation: visite guidée commentée par l'enseignant; cours de dessin à partir des naturalisations;
E N RACCOURCI ------Exposition Monet
Visite commentée la Fondation Gianoddo de Martigny présentera dès le 5 juin une exposi· tian (onsocrée a Edouard Monel. les enseignants qui le désirent pourront profiter d'une visite (Ommentée organisée a leur intention. Antoinette de Wolf-Simonello vous donne rendez-vous le 12 juin a 17h00.
Echanges AFS
On cherche familles l'AFS Programmes interculturels, la plus grande organisation a but non
lucratif d'é(hanges de jeunes, (herrhe des familles d'o(cueil pour 4 semaines en été ou pour une année (août 96 a juillet 97). les personnes intéressées peuvent s'adresser al'AFS, (h. du Reposoir 7, 1007 lousonne. Tél. 021 / 6176740.
«Allez savoir»
Des avalalKhes à Jésus
l'Université de lausanne a publié en mors le numéro 4 de son magazine <Allez savoir!. En plusieurs dossiers, rette exrellente revue
exercice d' expression orale (un temps bref est donné pour permettre à l'élève de préparer le contenu d'un thème de l'exposition); visite en allemand pour les élèves du C.O. (les textes didactiques sont bilingues).
Prix: 1000 francs (à discuter en fonction de la durée).
Organisation: prévoir un espace suffisant (50 mètres de panneaux); contacter Blaise Nicolet, président des Amis du Musée, c.P. 2175, 1950 Sion 2 Nord ou le Musée d 'histoire naturelle, tous les jours, de 14h00 à 18h00 (sauf le lundi) . Téléphone 027 1 6047 30.
Ghislaine Crouzy
aborde des sujets aussi variés que les avalon(hes, la mode de la fourrure, les assurances, l'état providenre et les nouveaux savoirs sur Jésus. On peut se procurer re numéro en s'adressant au Servi(e de presse de l'UNll (1 015 Dorigny). Un exemplaire est en (Onsultotion à l'ORDP.
Editions du Conseil de l'Europe
BERSY diffuse
le Bureau européen d'études et de rerherrhes de synergies (BERSY) basé a Sion assure dès maintenant la diffusion en Suisse romande des publications du Conseil de l'Europe. le Conseil de l'Europe publie une
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documentation scientifique intéres· sante et variée: traités internationaux, études, recommandations, ouvrages de référen" etr. Ces ouvrages présentent également un intérêt politique pour la Suisse qui fait partie de la plupart des ranventions et a sousuit a de nombreuses rerommondotions. De nombreuses publi(otions ont trait al'éduration. Renseignements: BERSY, Case postale 4040, 1950 Sion 4. Tél. 027 / 31 73 30. Fox: 027 / 31 73 32.
Les animaux et l'amour
Les éditions Monda viennent d e publier un nouvel ouvrage intitulé Les a/1Îmaux
et l'amour. Ce magnifiqu e livre présente en une centaine de pages un tableau général du comportement amoureux de nos frères inférie urs. Du célibat à l'égoïsme, de la domination à la séduction, les animaux s'y montrent très «humains». Ce tour d ' horizon forcément incomplet mais passionnant est accompagné par de magnifiques photographies.
Les éditions Monda viennent de revoir leur collection. Les animaux et l'amour est le premier volume bénéficiant de ce «lifting». Format agrandi (27x30) et mise en page rajeunie v iennent
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Communication interculturelle (Ours. Ces deux (Ours s'adressent a des formateurs et formotri(es
(ours pour formateurs disposant de mnnoissonres les 17/ 18 et19 / 20 septembre préalables dans le domaine. Ils 1996, deux (ours mnsarrés alo seront donnés en anglais. Des (ommunirotion inter(ulturelle ourant rannaissanras réreptives de reNe lieu au Centre interrégional de longue sont don( né(essaires. perfertionnement (CIP) a Tromelan. Renseignements et insuiptions: (lP, le premier mellra l'o,,,nt sur la Peter Stad 1er, les lovières 13, présentation de modèles et de 2720 Tramelon. Tél. 032 / 970 970. mnrepts, en vue du développement Fax: 032 / 970 971 de la rampétenre interrulturelle. le
JEF serond , un séminaire de formation,
Voyage en lIIeHrie développera les rampétenres pra· tiques en matière d'enseignement le numéro 30 du Journal de )'ensei· interrulturel et de (on"ption de gnement et de la formation (JEF),
LIVRES
s'ajouter à l'habituelle qualité des photos et des textes.
Les al1imaux et l'amotl r peut être commandé aux Editions Mondo, 1800 Vevey au prix de 29,50 francs + 500 points Monda ou au prix de 55 francs sans les points. On le trouve aussi en librairie au prix sans les points.
Les religions
Vous désirez mieux connaître les principales religions: judaïsme, christianisme, bouddhisme et islam? Hachette a ce qu 'il vous
faut, une nouvelle édition revue et augmentée du livre de Jean-Marc de Foville -«Les Religions» - dont la première parutio n date de 1992. Grâce à un découpage clair et précis, cet ouvr age est agréable, tant à lire qu 'à consulter. L'ouvrage de quelque 250 pages n'a certes pas la prétention d 'être complet. Mais ce tOUT d' horizon est largement suffisant pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur ces quatre religions majeures.
Les religions, ].-M. de Foville, Hachette, 1996.
Ecole maternelle Agir en ateliers
Dans sa collection «Agir et interagir à l'école maternelle», les Editions LEP présentent un nouveau volume intitulé «Agir en a teliers». Ce document présente des solutions pour enrichir et gérer au mieux l'environnement par la mise en place d' une gestion de la classe par ateliers. Combien d'ateliers peut-on ouvrir simultanément? Quels ateliers? Comment assurer le passa-
supplément du Journal de Genève, publie un intéressant dossier intitulé Voyage en Illettrie. Autre temps fort de re numéro, dans la rubrique libre opinion, sous le titre libéral~er le système universitaire, Heinz Hauser, professeur alo Haute E(ole de St·Goli propose une révolution pour le moins provo(onte du fondionne· ment de nos universités. Heinz Hauser est un des auteurs du fameux livre blan( du patronal.
Deux exemplaires de JEF sont en ronsultation al'ORDP.
ge des enfants dans les ateliers? Comment limiter le nombre d e places dans un a telier? L'ouvrage écrit par A. Godenir et P. Descy ré~ pond à toutes ces questions et à bien d'autres encore. Ce livre ne s'adresse pas qu'a ux débutants qui voudraient tester cette manière d'organiser Jeur classe; même les enseignant-e-s chevronné-e-s y trouveront de nombreux conseils pratiques permettant de peaufiner leur gestion des ateliers.
Agir en ateliers, A. Godenir - P. Descy, LEP, Lnusmme, 1995.
,"'011 If 1Iill!ffi! (~
Agir e1l ateliers
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REVUE DE PRESSE
D'un numéro à l'aulre Plon de scolarité
Viège révolutionne Révolution dans le plan de scolarité des écoles viégeoises. Les élèves auront une année scolaire découpée en blocs réguliers de huit semaines d'école suivies de deux semaines de vacances. Ainsi, les vacances de Pâques et de carnaval sont abandonnées; les enfants auront congé en octobre, décembre, mars et mai. L'école se terminera une semaine plus tard, ce qui raccourcit une pause estivale jugée trop longue. Cette réforme a été acceptée par tous les partenaires et a reçu le feu vert du DIP. Elle s'inscrit en effet dans la philosophie de E 2000 qui veut conférer plus d ' autonomie aux régions. Un bilan de l'expérience sera effectué après une année. Si les résu] tats sont bons, les initiateurs tenteront d 'étendre ce plan à la région. (NQ 25.03)
Collège: un on de moins
Tollé chez les profs La réforme Education 2000 veut réduire la durée des études gymnasiales. Avant même que l' information soit officielle, les enseignants dénoncent le nivellement du système scolaire. Le Valais est le canton romand dont le cursus menant à la maturité est le plus long (5 ans). Genève en est à 4 ans et les autres cantons à 3 ans. La réforme veut faire passer le Valais du système 6-2-5 au 6-3-4 (six ans de primaire, trois de CO et
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la tilalion L'Education n ationale souffre d 'un discrédit injuste aux yeux de l'opinion, qui en fait souvent l e bouc émissaire de ses propres erreurs ou le miroir de son angoisse face à son avenir incertain. ( ... ) Aucun engagement financier n 'est plus rentable que l'investissement éducatif.
Roger Fauroux Cité par Le Monde du 12 avril.
quatre de collège). Le directeur de E 2000, Roger Sauthier, relève qu' on ne peut parler de baisse de la qualité de l'enseignement, la durée totale des é tudes menant à la maturité restant à treize ans. Un avis que ne partagent pas les professeurs du secondaire 2 qui pensent que des difficultés propres au cycle d'orientation sont résolues sur le dos du collège. (NQ 27.03)
Enseignement privé
Faut·iI subsiclier? L'Etat doit-il soutenir financièrement les écoles privées? L' hebdomadaire Coopération lance le débat et donne la parole à six personnalités. En préambule, la journaliste Corinne Jaquiéry dresse un bien noir portrait de l'école publique. Selon elle, l' école publique reste un terrain peu favorable aux expériences nouvelles. Au lieu de s'y aplanir, les inégalités socia les tendraient à s'y renforcer. Et la journaliste d 'évoquer «la spirale de l'échec» et «une société à deux vitesses». Et lorsqu ' elle concède que l'école publique tente de résorber ces inégalités en ins-
tituant d es programmes plus individualisés et des concertations entre enseignants, elle relève que «nombre de cas restent insolubles». (Coopération 27.03)
Berne· Jura-Neuchâtel
Collaboration pour u e HEP Les Départements de l'instruction publique étudient la possibilité de mettre en réseau les institutions existantes en vue de créer une Haute école pédagogique (HEP). Un groupe a été constitué en vue d 'élaborer un concept global et d 'étudier les modalités pratiques de cette future école. (Le Quotidiel1 J","ssieI127.03)
Universités européennes
Portes entrouvertes La Suisse n'est pas conviée au nouveau programme éducatif européen, mais ses univel"Sités se faufilent par quelques interstices. Mais les uni s sont les otages des négociations bilatérales et sont réduites au rôle de partenaires silencieux. Pendant ce temps, l'Union européenne développe Socrates, le nouveau programme com-
mun, et multiplie les mesu res: financement de projets pour les écoles secondaires, l' enseignement à distance et aux adultes, augmentation des échanges de professeurs et d'étudiants, création de réseaux thématiques et de masters européens, Par contre, les bourses accordées aux étudiants diminuent ainsi que les subventions aux projets universitaires d'envergure européenne. (f. de Genève 28.03)
Numerus clausus
La méde<ine y échappe Les étudiants en médecine échappent au numerus clausus. Pour cette année en tout cas, car le test d'aptitude et une sélection plus sévère restent à l'ordre du jour. Cette année, le nombre d'inscriptions (1846) est pourtant supérieur au nombre de places en première année (1315). Mais les responsables de la Conférence universitaire suisse (eUS) tab lent sur les habituels désistements. Et pour accueillir la petite centaine de candidats qui pow-raient rester surnuméraires, les unis de Berne et Zurich ont accepté d ' augmenter le nombre de places disponibles. Mais c' est une solution provisoire et la CUS va continuer la préparation du numerus clausus. (NQ29.03)
Matu artistique li Genève
Baroud d'honneur Les maîtres d ' art des col· lèges à section artistique
R~·M.i I996
lancent une pétition au Grand Conseil pour défendre leurs branches. Arts visuels et musique ont leur place dans la nouvelle matu, tant dans les branches fondamentales que dans les choix laissés aux élèves. Mais, selon les pétitionnaires, le nouveau règlement sur la reconnaissance de la maturité (RRM) laisse à ces discipHnes une portion par trop congrue. Au DIP, on estime que la nouvelle matu va dans le sens d ' une démocratisation des branches artistiques. En approfondissant moins les matières, on devrait toucher davantage d'élèves. (J. de Genève 3.04)
Enfants stressés
Pas que l'é(ole Un pédiatre français vole au secours des enfants qu'il estime trop brusqués par la société. Dans son livre «Etre heureux à l'école», Julien Cohen-SalaI reproche à notre monde moderne qui va vite et qui ne jure que par la performance~ de ne pas tenir compte des réalités physiologiques et psychologiques. Pour lui, ce n'est pas l'école qui stresse les enfants mais p lutôt l' idée qu'on leur in culque qu' il faut aller vite et être performant tout le temps. «C'est en allant doucement que les enfants prennent confiance en eux. Or la confiance en soi, pour devenir grand, c'est fondamenta!», explique-t-il. (Ln Liberté 3.04)
Réforme genevoise
Un modèle séle(tif Du primaire à la maturité, la démocratisation des études est remise en cause par la réforme en cours. Derrière le slogan «Mettre l'élève au centre», les enseignants voient la mise en place d'un nouveau modèle
R~·M.I1996
séJectif. En suppriman l les degrés, en offrant aux collégiens une maturité self-service, on bl"Îse l'élément social formateur qu'est la c.lasse, la découverte de la vie en groupe et de la socialisation . Cette réforme est conforme au vieux rêve des libéraux genevois: une école performante au service de l'économie. Malgré les critiques, la cheffe du DIP compte bien poursuivre son œuvre, une école où l'élève roi, l'écolier adulte, l'individu forcément responsable apprend à se débrouiller seul, moins en cours et plus à la maison. n lui faudra concocter ses menus au risque de choisir des filières dévalorisées parce que Irop simples. Telle est la définition même d' une école libérale. (Hebdo 4.04)
Etudiants vaudois
Non ci Orchidée Trois quarts des étudiants de l' Université de Lausan· ne s'opposent à l'application des mesures Orchidée Il dans la Haute Ecole. 88% d'entre eux demandent un élargissement des conditions d'octroi aux bourses d'études. Ils sont presque autant à rejeter une limitation de l'accès aux forma tions supérieures alors que 62% ne veulent pas d ' un numerus clausus limité à la médecine. Tels sont les résu ltats d'une consultation organisée par la Fédération des associations d 'étudiants. (J. de Genève 11.04)
Unis romandes
Un institut d'éthique La Suisse romande a inau· gur~ récemment son institut d'éthique. Les facultés de théologie de Genève, Lausanne et Neuchâtel ont uni leurs forces pour créer ce lieu d 'étude, de recherche et de débat. Eric Fuchs, pro-
fesseur d 'éthique à Genève, en est le directeur. Le rapport entre la liberté et la solidarité constituera le domaine d'étude privilégié, ceci afin de lutter contre la crise du sens social qui marque notre époque. (NQ 11 .04)
Education 2000
Réforme en 30 (hapitres Education 2000 entre dans sa phase concrète. La direction du projet a présenté les trente propositions d 'améliorations retenues comme prioritaires et soumises à la procédure de consultation. L'objectif fixé par le chef du Département de l' instruction publique Serge Sierro consiste à adapter la formation aux mutations de la société tout en maîtrisant les coûts. Les réformes les plus saillantes? l'introduction de cycles d'apprentissage et de branches d'excellence, une plus grande autonomie accordée aux régions, le transfert d'une année de collège SUI le cycle d 'orientation. Au chapitre des économies réalisables, on peut noter qu' une trentaine de mesures préconisées dégagent un potentiel d 'économies alors que six d'entre elles entraîneront probablement un supplément de charges. (NQ15.04)
Université de demain
Chère et éhtaire Les prémices d'un profond bouleversement de l'enseignement supérieur se font sentir un peu partou t dans le monde occidentaL L' explosion du nombre des étudiants, l'augmentation des coûts, le rôle croissant de la recherche, ainsi que l'apparition de nouvelles technologies de communication mettent en effet les universités devant des défis que l'on n'osait encore imaginer il y
a peu. Les Hautes Ecoles devront donc passer, de gré ou de force, par de douloureux ajustements qui semblent devoir a ller vers une certaine «privatisation» des établissements et leur mise en concurrence. En Suisse comme ailleurs, les premières mesures ont été prises. Parallèlement et un peu partout en Europe, la grogne estudiantine prend de l'ampleur face à ces unis qui deviennent chères et élitaires. (J. de Genève 15.04)
Réforme vaudoise
Coup de frein Le projet de loi concernant «Ecole vaudoise en mutation», la réforme de l'Ecole vaudoise, ne sera débattu par le Grand Conseil qu'en juin, soit un mois plus tard que prévu. A mi-chemin de son travail, ]a commission a estimé nécessaire de se donner du temps. La commission est entrée en matière et a précisé qu 'elle apprécie globalement le sens de la réforme qui propose de rendre le cheminement des élèves, de l'école enfantine au gymnase, plus cohérent et romando-compatible. L'innovation majeure -l'introduction d ' un cycle d 'orientation de deux ans -a retenu longuement les commissaires. La majorité d 'entre eux proposera une autre solution dont le contenu reste confidentiel. Mais aucun des amendements prévus ne justifie un retrait du projet de 10L
Un des articles brièvement résumé dans cette rubrique vous intéresse? Il vous suffit de faire savoir à la rédaction de Résonances (DRDP, Grave/one 5, 1950 Sion. Tél. (027) 6041 52. Une photocopie de l'article vous sera gratuitement adressée.
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ACM
Le caoutchouc cellulaire ou Moosgummi
Le caoutchouc cellulaire est léger, infroissable, résistant à l'eau. On peut l'acheter sous
forme de plaques de différentes grandeurs et épaisseurs ainsi que dans une grande gamme de couleurs. On trouve également toutes sortes de petites formes déjà découpées (ronds, triangles, " .). Le caoutchouc cellulaire peut se combiner avec d'autres matériaux (décoration sur cintre en bois, sur une peinture, sur du tissu, ".) ou se travailler tout seul.
Couper
Il se coupe avec un cutter, des ciseaux, des ciseaux à cranter, un compas-cutter, une pince emporte· pièces (pour des petits ronds) et lllême avec une scie chauffante (pour polystyrène).
La marionnette (3-4P)
En découpant des cercles toujours plus petits et en les superposant,
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on peut obtenir un «petit hOll1111e
tout vert de la planète Mars». Des cure-pipes permettent de décorer la tête ainsi que d'articuler les membres. Tout le montage est réalisé avec du fil Nylon attaché à une croix en bois, ce qui permet de jouer avec cette marionnette. Nous trouvons également des tuyaux en mousse pour faire les membres (voir les jambes sur la photo).
La chenille (l-2P) Pour apprendre à découper des ronds, voilà un bon exercice. Choisir du caoutchouc cellulaire de couleur gaie et des perles en bois pour le montage. Les perles peuvent également être fabriquées en pâte à sel.
La grenouille (S-6P) On peut imaginer toutes sortes d'animaux à suspendre à un ressort. L'originalité de ce travail se trouve dans la fixation des pattes. Elles restent très mobiles grâce à la tige de bois.
Le mobile (l-2P) Ce matériau permet les mêmes réalisations que le papier, tout en étant plus solide. On peut l'emboîter pour donner du volume.
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La branche du printemps (3-4P)
Pour décorer la classe, on peut imaginer un travail collectif: une branche recouverte de fleurs et de papillons. A l'aide d'un feutre indélébile noir, vous pouvez décorer et mettre en valeur les papillons. Pour réaliser les fleurs, prendre un rectangle de caoutchouc, le plier en deux, couper régulièrement des franges (en gardant un demi-centimètre attaché) et l'enrouler avant de le coller sur une petite collerette.
R~-M.iI996
Décorations de bureau (S-6P) En réalisant de petites décorations très fines, on peut personnaliser son matériel de bureau (dérouleur de scotch, agenda, porte-crayons, cadre-photo, ".)
Vous trouverez beaucoup d'autres idées dans les livres en prêt à l'OROP:
«Créa Mousse», Ria van Lanen, Dipa Editeur Créa livre;
- «Kunterbunte Früjahr», Gudrun Hetinger, Topp 1752;
- «Moosgummi», Frauke Michalski, English Verlag;
- «Moosgummi Marionetlen» Andrea Ott-Wiechert English Verlag. '
Animation ACM: Corine Dervl!lj-Germanier
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Il
PUBLICATIONS IRDP
Le projet d'établissement en partenariat
La coordination scolaire romande s'est d éveloppée jusqu' ici, pour l' essentiel, sur une gestion de type administratif. Une nouvelle gestion publique, basée sur une souple logique de développements internes, semble prendre le relais da ns quelques cantons romands. Le projet d' établissement en partenariat en est une expression. 11 est de nature à offrir une valeur ajoutée, sur toile de fond commune donnée par le Département, et sous forme d' orientations et de lignes conductrices offrant la mise en regard de projets toujours particuliers. Un projet d'établissement ne se développe pas à l' interne seul du système éducatif. L' image positive à reconquérir pour l' école transite par une nécessaire négocia tion partenariale avec les usagers.
TSCHO UMY, Jacques-André. - Le projet d'établissement en partenariat ou Les cinq anneaux olympiques du directeur d'école: conférence donnée le 20 novembre 1995 all Colloque sur la créativité, organisé à Vevet) par «Animation, sport et jeunesse» de la ville de Vevey 1 Jacques-André Tschoumy. -NeucMtel. Institut romand de recherches de documentation pédagogiques, 1995. - 15 p. (Ouvertures; 95.403) Prix: Fr. 4.-
Langues: un enjeu européen
A l'heure des interdépendances, l'approche des langues nationales s'avère nécessaire. Mais l'interdé-
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=~J_ .... ~IN~ST~I:2T"'::U~T_R~O~M~A~N.:'.cD~D~E~Rc.';;E~C!cH~E'-"R:.':C:.EH~Eê!'S ET DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES
Nouveautés pendance n'est pas nationale seulement. Elle est internationale aussi, et ainsi s' explique cette construction difficile et compliquée d'une politique linguistique -suisse et européenne - inspirée, certes, du caractère stato-national, mais pas seulement. D'autres paramètres interfèrent dans les choix, dont en particulier l'avènement d u pluralisme en tant que paradigme éducatif.
C'est à l'examen de ces paramètres nouveaux qu'est consacrée la communication, en regard de la nécessité d'apprentissage des langues, dites nationales. L'analyse montre une plate-forme euro- et helveticodidactique plus large qu'autrefois.
La modernité n' est plus d ans l'affi rmation des territorialités seule. Elle n' est plus dans l'affirmation des iden tités seule non plus. L' avenir réside dans cette délicate, difficile, mais nécessaire articulation, entre territorialité(s) et identité(s). L' apprentissage des langues nationales en dehors de leur territoire n'échappe pas à ce débat.
En enjeu, un véritable choc démocratique pou r l'Europe, pour la Suisse.
TSCHO UMY, Jacques-André. - Les langues, dites, nationales, hors de leu)' territoire: communication présentée le 4 octobre 1995 à la 4' Rencontre sur le plurilinguisme, Centro seminariale Monte Verità, Ascona, Suisse. - Neuchâtel: Insti tut romand de recherches et de documentation pédagogiques, 1995. - (Regards; 95.309). Prix: Fr. 5.-.
Un artisanat devient profession
Unifiées, les formations enseignants se font désormais à l'Université, ou «à niveau universitaire» . Quel est le bilan des développemen ts québécois depuis 1969, et français surtou t depuis 1989? Quels sont les projets suisses, et genevois singulièrement en cette année 1996?
L'ar tisanat cède devant un véritable professionnalisme, dont les quatre caractéristiques sont l'universitarisation du statut, l'unification des formations, la personnalisation des parcours et la contractualisa tion d es stratégies. Un métier devient profession. C'est l'objet de la communication .
TSCHO UMY, Jacques-André. - UII artisanat devient profession. - Neuchâtel:lnsti!ut romand de recherches et de doctLmentatÎon pédagogiques (IRDP), 1996. - 6 p. - (Ouvertures; 96.401). Prix:Fr. 3. -.
Ecole pédagogique
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R~- M.11996
PROMENADES
BD'96 à Sierre
Un dossier pédagogique
Chaque année, de nombreuses classes se rendent au festival BD de Sierre. Si l'enseignant d ésire rentabiliser cette visite, il est nécessaire de la pré
parer en classe. Pour la seconde année consécutive, un groupe d'enseignants du primaire et du cycle d'orientation a préparé un dossier pédagogique se rapportant au thème du fes tival (cette année, le Japon) et à l'une ou l'autre des expositions présentées.
Le dossier 1996 contient différents chapitres. Le premier présente les mangas. Véritable phénomène de mode au Japon, ce type de BD, trop souvent assimilé uniquement au sexe et à la violence, commence à prendre de la place dans les rayons de nos librairies. Une présentation permettra aux élèves de découvrir les différences entre mangas et BD traditionnelles. Ce travail trouvera un prolongement en parcourant l'expo dédiée aux mangas.
Un deuxième chapitre est consacré aux onomatopées, très p résentes dans les mangas. Plusieu rs activités sont proposées aux classes: découvertes des onomatopées, recherche et création, applica-tion d 'onomatopées à des d essins, réalisations graphiques.
Un d ernier chapitre permet de préparer la visite de l'exposition «Une boîte de crabe? ... Tiens, tiens? ., ) . Cette exposition, qui nous prouvera que la BD véhicule d e nombreux préjugés concernant les Asiatiques, servira de point de départ à un travail sur les p réjugés et le racisme. Une série d'activités, touchant au préjugé racia l en général ou plus particulièrement à sa présence d ans la bande dessinée, vous est proposée.
Les personnes qui désirent se p rocurer un exemplaire du dossier pédagogique de BD'96 peuvent s'adresser a u Se cr é t a ri a t du f es ti va l (tél. 027 1 55 90 43).
R~-M.11996
Les festival en quelques lignes Le festival BD'96 se d éroulera à Si erre du mercredi 5 (ouverture à 14h00) au dimanche 9 juin. L'entrée du mercredi sera gratuite pour tous les jeunes jusqu'à 16 ans. Le Japon en sera l'hôte d 'honneur. Plusieurs expositions marqueront ce festival.
L'exposition «Europe-Jap0ll» vous permettra de faire connaissance avec plusieurs auteurs européens ayant travaillé au pays du soleil levant. L'accrochage intitulé «Une boîte de crabe? ". Tiens, tiens?" .») veut montrer où l'ignorance peut nous mener. Son ambition est de nous faire rire de nous-mêmes et de notre méconnaissance du monde oriental. Quant à l'exposition «Manga», eUe constituera une initiation au monde de la rnanga, véritable phénomène de société.
Les œ uvres réalisées pour les traditionnels concours (trava ux
d ' e nf a nt s, concours Nouveaux talents) o r ga ni sés dans le ca d r e du festival BD se r o n t éga le
ment présen-tées au public.
Une collabortion de la Loterie Romande et du Festival
permettra en outre de découvrir les originaux des billets de TRIBOLO dus à des grands
noms de la bande dessinée: Bordes, Cep pi, Casey, De
rib, Sokal ou Rosinski.
Découvrel la ID japalIIIisel
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PROMENADES
Musée valaisan de la vigne el du vin -------------Situé à Sierre et à 5al
quenen, le Musée valaisa n de la vign e et
du vin présente dans les deux bâtiments qui l'abrite nt tous les thèmes qui touchent à la vigne et au vin.
Dans les 18 salles du Musée sont exposés des objets anciens ou actuels illustrés par de nombreuses photos qui montrent l'importance de la vigne et du vin dans la société valaisanne d'hier et d'aujourd'hui . Se vo ula nt résolument moderne, le musée a recouru pour sa m uséographie à un aménagement sobre basé sur le verre, matériau noble par excellence pour le vin.
Le Musée valaisan de la vigne et du vin comprend trois parties:
- la Maison Zumofen à Salquenen déve lopp e l'aspect de la culture de la vigne abordée sous plusieurs angles: les cép ages, les trava ux, les vendanges, les vignerons, le sol, les préd ateurs et la production intégrée, l'évolution de la culture de la vigne, l' importance de la vigne dans l'agriculture valaisanne ...
- les caves du Château de Villa à Sier re, l'én ovées et réaménagées, évoquent les différents thèmes qui concernent le vin lui-même: les pressoirs anciens, la cave et
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Musée de la vigne et du vin.
la vinification, le carnotzet, le verre et la bouteille, la symbolique du vin, la place du vin dans la société ...
- le sentier viticole, véritable musée en plein air, relie les deux lieux où se trouve l'exposition permanente. Quarante-cinq panneaux explicatifs jalonnent les six kilomètres du sentier (2 heures env.) et informent le p romeneur sur les cépages, les caractéristiques du vignoble, son histoire et son évolution, la faun.e et la flore des paysages viticoles, la géographie et la géblogie. Le long du chemin, une vu e su perbe s'offre aux regards et permet de contempler les d ivers éléments qu i forment le paysage de la région de Sierre: forêt de Finges, éboulis de l'Ill-
graben, cours du Rhône ...
Ouverture: de mars à octobre du mardi au dimanche, de 14h00 à 17h00
de novembre à février d u vendredi a u dimanche, de 14h00 à 17h00
Sur demand e: aide-mém oire pour enseignants, couverture spéciale et visite commentée.
Contact: Musée valaisan de la vigne et du vin: 027 / 56 35 25 ou 564525
Prix spécial d'entrée pour les écoles:
Collèges Fr. 3.-
Cycle Orientation Fr. 3.
O asse primaire Fr. 2.
Oasse enfantine Fr. 1.
(En trée gratuite pour le chef du groupe ou le maître de classe).
RÉSONAN<IS MenlUel de l'école voloisonne.
Edition, adminislration, rédaction Déparl.menl de l'inslruclion publique (DIP) Office de recherche el de documenlolion pédagogiques (ORDP) Gravelone 5, 1950 Sion Téléphone(02/} 60 41 52.
Direction Jean·Pierre Salamin
Rédaction Poul Veller
Conseil de rédaction POlrick Abbel, A". porenls Nicole Jocquemin, SPVol Maurice Dirren, OSP Jean·Franlois lovey, OIP Fabio Di GiocDmo, AVECO Maurice Nonchen, SMP Joce~ne Gogliardi, AVPES
Photographe Jacques Dussex
Données tethniques Surface de composilion: 175 x 245 mm. Formol de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir el une teinte vivel phofolithos fournies ou frais de reprodudion fadurés séparément pour documents fournis prêts à la reprO<fudion.
Parution Le 15 de choque mois souf juill.1 el août.
Délai de remi.e de. lexIes
et des annonces L. 20 du mois précédent.
RÉGIE DES ANNONCES PUBIiCITAS, 1951 Sion Téléphone (027129 51 SI Téléfax (027) 23 57 60.
Impression, expédition VALPRIHT SA, 1951 Sion Téléphone (027122 23 70 Téléfax (02/) 22 07 47.
R~-MaI 1 996
Inscription pour des remplacements pendant l'année scola ire 1996-1997
pour le personnel enseignant des écoles enfantines, primaires et pour les maîtres (sses) d'activités créatrices manuelles
Le (la) soussigné (e) :
Nom :
Date de naissance : ..
Domicile : ........ ... . ........ ....... . .
Titres pédagogiques obtenus : 0 o o o o
Prénom:
N° de tél. (indispensable) :
Adresse: .... . ... .... ......... . ....... .... ... .
Certificat de maturité pédagogiques en 19 .
Autorisation d'enseigner en 19 .
Brevet pédagogique en 19 .
Brevet pour l'enseignement spécialisé en 19 ..... . .
Diplôme pour l'enseignement des ACM en 19 .
(Marquer une x dans la case qui convient)
est disponible pour assurer des remplacements durant l'année scolaire 1996-1997 aux
conditions suivantes :
Durée : du ..... .. .. . .... ........ .......... . .. ....... . . ......... au
Jours disponibles (à préciser matinée et après-midi)
lundi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
Remarques:
Degrés :
matin
0 0 0 0 0
Lieu et date : ....... .... ..... .... .... ...... .. ...... . .
après-midi
0 0
0 0
Régions :
Signature :
REMARQUE
Cette formule, dûment remplie, doit être retournée dès que possible, mais pour le 30 juin au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales
Planta 3 - 195 1 SION
R~-MaiI996 43
~ BETTMERHOR: ~ - Station alpine sans voiture - Téléphérique Betlen FO - Bettmeralp - Nouvelle télécabine à 8 places
Bettmeralp - Bettmerhorn - Chemin du Glacier d'Aletsch
Téléphérique Betten - Bettmeralp 3992 Bettmeralp
Tél. (028) 27 1281 - (028) 27 12 91
A partir du 2 novembre 1996 Tél. (027) 927 12 81 - (027) 927 1291
Seulement 50 km de Sion par le tunnel du Lotschberg
LE LAC BLEU: JOYAU DES ALPES BERNOISES. Lac d'un bleu profond, à l'eau cristalline, encadré d'un vaste parc naturel (environ 20 hectares). Promenades en bateau . Chemins romantiques. Places de piquenique couvertes. Place de jeux pour les enfants. Restaurant soigné, belle terrasse au bord du lac. Elevage de truites en vivier alpin, intéressante exposition de photos. Elevage de chiens du Grand-Saint-Bernard. Boutique souvenirs. Grand parking ombragé. Possibilité de pêcher sur réservation .
Entrée écoles: Fr. 1.50 par personne.
Renseignements: (033) 71 16 41
Vous cherchez un but de course d'école?
Venez visiter la Grotte aux Fées à St-Maurice
C'est le début de votre voyage au centre de la Terre ... 1 km de galerie avec une nouveauté: un parcours didactique. Sur rendez-vous: visite guidée . . Au fond de la galerie, on fait le tour du lac en passant sous la cascade de la grande grotte!
Tarif: Adultes Fr. 6.- • Enfants Fr. 3.
Ecole Fr. 2.50 / élève (gratuit pour le responsable de la classe)
Possibilité de pique-nique - boissons petite restauration - place de jeux
En juin, ouvert tous les jours de 9 h à 21 h. Veuillez annoncer votre visite en téléphonant au (025) 65 10 45.
Les nouveaux tenanciers se réjouissent de vous souhaiter la bienvenue!
Famille Olivier Crittin-Reynard
BLAUSEE LAC BLEU
BLUE LAKE
3717 BLAUSEE
4S