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28« Année, g N* 1,443 f ^—| Samedi, 7 S e P t e m t ) r e / 9 Q ^ 1 g*^*^ JOURNAL FRAN.GAlHnËÏSI ABONNEMENTS MstllstÔre, Go tea-du- N o r d, M o r b i h a n (on an) â fi». Âutiwa* Départements . . . . . . . •— *ft»„ iffonte demande dt changement d'adresse doit être accom- pagnée de 0 fr, 'JO et de la dernière bande du journal. Les abonnements partent du 1" de chaque mois MUREAUXi BREST - *. r u e d u C h â t e a u . 4 - BREST QUIMPER : RUEjKÉRÉON, 21 'Us lettres non affranchies sont relfuséM -.tx manuscrits non Insérés ne sont pas rendus —~ Il I u Annonces Judiciaires . . . . . Çla lijnt) O lr : Annonces Tolontalres ...,„.. & :2 t. Réclames, e n 4> p a g e . . . . . - S 4G Dernière c o l o n n e d e l a 3 » p a g e . - O &P 1 l'Agence Havas, S, place de ta liourte, reçoit nui annonces ù Paris I ar barrez, ! li mm eo hor c'halon enn hor dnrei*. lîïulartos'h. arGroaïenahorBrwii!.. CE QUI SE PASSE Les journaux subventionnés par ie gouvernement du Bloc, qui se montrent tellem. nt friands de sca.nda.les cléricaux qu'ils n'hésitent k en inventer de toutes pièces \ pleines poubelles, no donneront probablement qu'une publicité restreinte •il discrète, au scandale très réel et très maçonnique qui vient d'éclater a Ples- tln-los-Grèves, duns los Côtes-du- Nord. Davs cette localité, un individu nom- mé Miton que l'on disait fort riche et nui habitait dans un superbe château a Kerallic, terrorisait tout le pays par son a utoritarisme et ses délations. Il s'affiliait franc-maçon et blocard effréné >t tent.i même, sans succès, la fortune politique. Or, il y a quelquo temps, un de ses mcieu.i gardes l'accusa d'avoir commis des ai tes de la plus monstrueuse immo- ralité sur six jeunes garçons, tous orphe- •ins, <iu'il avait eus a son service. L'on nense bien que la justico demeura long- temps sourde, ne se souciant pas de s'at- taquer k un personnage aussi important et d'opinions aussi orthodoxes. La presse cependant se mit de la partie, et il fallut finalement se résoudre, il y a quelques jours a incarcérer l'individu. L'affaire onest la. Nousn'y ajouterons pas de commentaires. Nous ferons remarquer seulement une fois ,de plus la partialité de la justice qui, en ces sortes de ques- tions, s'emjiresse d'emprisonner, avec un grand luxe de menottes, les catho- liques que la plus fugitico rumeur a sigriaté k ses foudres, tandis qu'il faut la mousser l'épêe dans les reins pour la dé- terminer a se saisir des francs-maçons /uo la clameur de toute une ville ou de soute une contrée Accuse nettement. * a « L'antipatriotisme existe si peu dans le personnel de l'école laïque que ce ïest pn la peine d'on parler », ainsi s'en ;ont damant les amis du laïcisme, mal- mi les démentis que leur infligent jour- nellement les faits. En voici un nouveau. Un aliboron du nom cie Gérômo qui fait uno période le 2ti jours, comme caporal, au 10"\batail- lon de cha.seurs à pied, k Saint-Diê, a 'enu en pleine chambrée, le jour de la présentation du drapeau aux chasseurs, ie propos suivant: «votro drapeau, je crache dessus. » Il a été puni par ses chefs ot obligé de faire amende honorable devant tout le •iataii. n-., mais il aura haussé dans l'es- time des milieux politiques blocards où •A so démena furieusement quand il est dans >\vie civile. Et M. Briand conti- nuera A lui confier la mission de former de bons patriotes dans sa classe I * Sam idi dernier, ternaire socialiste de Toulouse mettait d'office k la retraite M. Massot, employé k l'état-civil, qu'il accusait de négligence. L'employé remercié riposta en démon- trant que si quelqu'un avait été négli- gent, celai! plutôt l'adjoint délégué k l'état'Oivil, Ai. Billières, qui ne signait pas les actes consigner, aux registres et de nulle valeur pour oe motif 7 , et c'était aussi ls procureur de la République qui avait déclaré ces actes réguliers, avec sa signature k l'appui. Cet incident cause, k Toulouse, un véritable scandale. En ce moment où tant de malédictions tombent sur la fraude, dans la région méridionale, il n'est pas banal de dé- couvrir un sous-préfet fraudeur. C'est cependant oe qui vient d'arriver. M. I.abat, sous-préfet de Saint-Qirons, a été surpris par les employés de la régie transportant dans su voiture trente litres d'amagnao non déclarés. ProAs-verbal a été dressé, non point toutefois contre lesous-prêfetmaiscontre celui qui l'accompagnait et qui était propriétaire de la voiture. Il convient cependant de noter qua ce compagnon .létait autre que le propre beau-père de À/ Labat, et que ta voiture leur appar- tenait e n commun. Le beau-père a eu l'héroïimCd'assumor toute la culpabilité pour mettre £2% 9fndro } o r 3 do mata la-bai on n'est?** dupe, k ce qu il 1>araitrait. A/. Afaujan, som-secrélaire d'Etat au ministère de l'intérieur.- a essayé, ces jours-oi, de sianaler son insignifiante personnalité k l'attention pub ligue. Pour ce, il a rédigé une circulaire tans laquelle il ordonne de dresser une aorte d inventaire détaillé du personnel des établissements hospitaliers, ainsi que dos élèves dot écoles d'infirmières, et cela dans lo but do savoir k quoi point on ost la laïoisation et d'étudier les moyens de la compléter le plus tôt pos- sible. Une expérience invariable a démontré qu'un personnel laïc coulait trois ou quatre fois plus cher que des religieuses, et qu'il soignait beaucoup plus mal les malades quand, parfois, il ne les laissait pas sans soin. Mais le laïcisme est une idole, un nouveau Moloch, auquel ses adorateurs n'hésiteront jamais k sacrifier les intérêts du pays et l'existence de gens aussi peu intéressants que les malades. M b - Une grève formidable sévit à .-lnvers, sur lo mot d'ordred'un comité socialiste. Y prennent, part presque tous les ou- vriers employés k la manipulation du charbon et des métaux, aux docks du grand port d'Anvers (Belgique). De graves désordres se sont produits au commencement de cette semaine. Tous les jours depuis, il y a eu une succession prosqu'ininterrompue de ba- garres, de pillages de chantiers, de pour- suites données aux .lnolais et aux Alle- mands appelés par la Fédération mari- time pour remplacer les grévistes, de destructions de matériel de décharge- mont. Mercredi soir, le feu a été mis a de grands magasins de bois et a duré jusqu'au jeudi k il h. 112. Il s'est éteint /au a d aliment, après, avoir dévoré les d i b a t e r n e g r e s k o g a n t _ n o h c a f uzennou docks Ferdinand qui couvraient une e u z a g e * o n t 0 * b i j e a r a o k b r e m a surface de 12 hectares. disant hor beleien » La police s'est trouvée débordée. Elle ' a dil presqu'incessamment exécuter des charges, parfois à l'arme blanche, tirer sur les grévistes tantôt k blanc, tantôt k balle. C'est par douzaines qu'il faut compter les non grévistes k moitié assommés par les chômeurs et les gré- vistes blessés dans les charges de police. Les grévistes sont pour le moins au nombre de 2.000. ha meur a brefet o deuz koulz lavarout gourc'hemennet da re- nerien bureoiou an aluzennou goulenn al lodennou a apparchant out-ho hervez al lezenn laer. Aman adarre e vezo kavet kristenien gros da zenti dioc'htu. Mes ar gristenien gwirion o devezo sonj ez eo ken difennet klask ar madou-ze evit bureoiou an aluzennou ha ma 'z eo difennet out-ho ho c'hemer evit-ho ho-unan. Rak, evel ma lcnnomp e kazetenn cskopti Troyes, enn despet d'al lezenn a lavar ar c'hontrol, « madou an ilizou a zo ato d'an ilizou parrez, madou ar semi- neriou d'ar semincriou, ha madou peb eskopti d'an eskop. » Klasket e vezo, a dra zur, dougen an dud ezommck d'en em glemm ouz ar re no zentint ket war ar poent-zc ouz fra- masouned ar c'houarnamant. Mes gou- zout a ran ivez ez euz kalz peorien hag a gavl'e gwelloc'h gouzanv eun tammik dienez muioe'h eged dibri bara laeret, peorien hag a lavaro d'ar c'hanfarted a glasko ho zouella : « Ma 'z eo gwir o poa kement a druez ouz-omp hag a lavarit, ar gwella o poa da ober a vefe bet lezel an danvez a gomzit anezho être daouarn ho gwir ferc'henn, rak hini ebed euz ho pureoiou Hon Arabed a dostaaz beteg GOO metr hag a ziskennaz neuze da denna war ar Maro- caned aoa kuzet er strouez. Hep dale ho c'habiten Berriaud a c'hourc'hemennaz d'ezho pignat enu dro war ho c'hezek hag ober tro, d'an drot. Ar Marocaned o sonjal e tec'hent en em lakaaz da redek war ho 1ère h ar buana ma c'hellent. Digaset e oent hep dale didan tenn dirag hor zoudarded war droad, a oa choumet kuzet adren eun dorgenn, ha neuze hon Arabed war varc'h a droaz d'an daou-lamm a gleiz, o tizelei an enebourien ho heuille d'hor fuzilli ha d'hor c'hanoliou. Ar Marocaned keiz a rankaz ober tro E rim, hep zoken kemer amzer da zastum o re varo : hag o klevet an digemer o doa kavet, ho chenseurted a zirede dre gant ha dre vil da zigas skoaz d'ezho, a gav gwel- loc'h pellaat ivez. Goulskoude, gant aoun ne zavje c'hoant gant-ho dont enn dro, ar jeneral Drud a lakaaz enn hent, evit mont beteg ar rc genta euz he dud. teir gompa- gnunez « tirailleurs » ha c'houech pez- kanol. N'o devoe taol ebed daober. Er stourmad-ze ne oe lazet hini ebed euz hon tud ; c'houec'h a oe pistiget avad : pevar dirailleur^uz an Aijerii, eur c'hano- lier euz kichenn Montpellier, hag ar c'ha- biten kanolier Massenet. Hen-man a dapaz eur bolod enn lie skoaz; choum a reaz evelato e-kichenn he ganoliou ken a goue- zaz semplet. Ar medisin Pichon her lou- zaouaz eno enn despet d'an danjer e ioa. B l e u d a n D i a o u l Digorct eo an draill war madou an ilizou e pevar c'horn ar Frans ; ha n'e ket tud bori'-welet eo a vank da gredi e vezint kalzeurusoe'h hiviziken. An amzcr da zont a ziskouezo pege- ment euz ur madou laerct-ze a joumo gant ar bobl. Betek gwelet n'am beuz ket c'hoant da gredi c welo brasoe'h lodenn anezho eged n'en douz bet euz ar milliard a venno Waldeck ha Cail- laux kaout cr c'houcritoliou. lleteg-hon n'ez eus mehek da werza nemed lodennou dister ane2ho; gwel- loc'h e kaver ho feritii. Mos evit fermi evel evit prena ne vezo kavet nemed priziou mezuz, rak ma ne dlco ar gristenien tostaat, nemed a- unan gant ho Icrsoun a vc, hervez ma 'z cuz bet lavaret, d'ezho cuz troac'h ar gador euz a berz an Aotrou 'n Eskob. Nmiclians zokon n'e ket gant keuz eo ec'h heuillint ar roolcnn o deuz bet j emichans dreist-oll n'o devezo ket avi euz an nebeudik a gredo he zerri. Rak, aman n'ez euz netra nevez ebed ; ar rcolenn-zo a zo ken koz hag an Iliz, hagembanneteo bctcpebamzer na vezo abeg d'hen ober, a-cnep ar Uouanodkoulzhaga-enep an Impalaered po ar Republik. Ouspenn-zo, bezit sonj co ken braz laer an nep a zalc'h ar zac'h eged an hini a laka ebarz, hag e ranker, evit kaout pardoun euz eul laeronsi, restaol koiuont ha ma c'heller an dra laeret. lia piou aman a zo o telc'her ar zac'h ? Piou, nemod nr ro a bron pe a ferm ar madou laeret V M'o dovije gouezet bour- revien al liberté no gavfent den da brona na da fermi madou ar c'houent- chou hag an ilizou, o vefent bet nebeu- too'h tentet d'ho larnet digant ho fer- c'iionn, ha n'o ket gwir ? Dre ze, kaor o dovczo lavaret ha dis- lavaret, ar gristonien dianket hag ar c'hanfarted dlgoustians a bron pe a form ovit-ho ho-unan danvez an ilizou, a corner porz enn oui laeronsi sakrilach. Arabad d'ezho klask en em guzat adron al lezenn. Ar justis a zo dreist al lozenn, hag al lezenn a lamo eun dra digant ho wir berc'hcnn a raio ato eul laeronsi. Ma neuze, me her goulenn ouz-hoe'h, petra a dalvczo d'ar gristenien dianket- ze beza gounezet arc'hant braz gant ar parkelor, al liorzou hag an tiez a brenont pe a formont hirio a-enep gourc'homenn an Iliz, ma 'z co gwir e rankint restaol abarz beza pardounet ?... Oh ! gouzout a ran e reont fae hirio war an eskuramunugen ; mes war ho zremonvan e raint our o'hoarz ail ma ro Doue d'ezho ar c'hras d'en ora anaout araog mont dira-z-IIan ; ha ma ne ro ket amzer d'ezho da lakaat urz onn ho afi'e- riou, m'ho sko enn eun taol, pebes maro 1... N'oun dare zoken pegement o vezint pinvldikoc'h epad ho buoz, rak, gwir eo ato e ia peurvula bloud an diaoul da vrenn, hag euz a gemont-man or beuz bomdoz skoueriou sklear dirag hon daoulagad. Hag o lakaat e c'hellfe hiniennou anezho beza oun tamm bennag pinvl- dikoc'h, evit eurusoe'h no vezint ket sur. Rak-se, mignouned, avi ebed out-ho. Ne lavarin ket d'hoe'h ivez avad kaout Jjjj out-ho ; nan, truez kentoe'h t I Hag an dra-ze a vezo eur wirionez i pur, zoken evit ar bureoiou-aluzennou a c'hellfet diskouez enn-ho ar brasa bolon- tez vad, rak, o kemer al levé, bureo an aluzennou a gemero ivez ar die ; hogen, gouzout a rit o deuz an darn vuia euz an ilizou die, kalz pe nebeud, | hag aliesoe'h kalz eged nebeud. 1 Ouspenn-ze, an danvez a oa bet roet i dro zonezoun d'an ilizou, a oe roet peur- liesa gant diviz da lavarout pedennou evit al levé anezho. Pa ne vezo mui roet al levé d'ezho, ar veleien ne lavarint mui ar pedennou merket ; hag an diviz o veza bet torret evel-se, heritourien an dud vad a reaz an donezonou a zeuio da c'houlenn ar madou roet. Red c vezo da vurco an aluzennou ho restaol a volontez vad pe enn despet d'ezhan ; ba ma fell d'ezhan prosezi, nebeutoe'h a ze a joumo gant-han goude paeaar mizou. An artikl naved ouz lezenn geota a dlspartl a verk e vezo lakeet madou eb iliz da vureo an aluzennou pe d an ospitallou e deu» ar goraraun war douar E Mes perag dale keit ail da ziskuilla eur fallagriez hag a zo anat d'an oll? Helu aman hag a dlevfe beza awalc'h evit digori ho daoulagad d'ar gristenien muia berr-welet : D'an 31 a viz eost eo en deuz Prezi- dant ar Republik lakcet he hano e t.raon ar reizou kenta a ro madou iliz da vureoiou-aluzennou. Diilnit gant piou co bet goulennet ar c'henta anezho ? ( lant Comb ! la, Comb eo a c'houlennaz digeri al lacronsiou, ha d'ar bureo-aluzennou reizet gant-han c Pons eo bet roet an tamm kenta ! Pcd ac'hanoc'h, meariou lia renerien ail bureoiou an aluzennou, ped ac'ha- noc'h o deuz avi euz brud Comb ? M'oarvad n'ez euz hini ebed enn ho touez hag a garfe he gemer da guzulier. Arabad e vezo d'hoe'h ivez eta kemer Skouer war-n-han ; ha ma tigouez gouls- koude da zanvez iliz beza lakeet eun ho karg a-enep ho c'hoant, me a gred c vezo mad d'hoe'h mont da c'houlenn sklerijenn digant ho Persoun. CORENTIN. M A R O C Afferiou ar Maroc ne wellaont tamm, hag e nebeutoe'h eged eiz dez ez ruz jbet tri stourmad ail e-kicheun Casablanca : ar c'henta d'an 28 a viz eost, an eil disul, hag an trede dimeurs diveza. D'an 28 a viz eost, da eun heur goude kreisteiz, ar jeneral Drud en doa kaset diou gompagnunez euz al « légion étran- gère » hag cur vandenn Arabed war varc'h da ziloja ar Marocaned a ouie beza kuzet enn eur vereuri euz a gichenn.. Daou bez-kanol a oa eet gant hor zou- darded. Lakeet e oent da deuler bolojou el liorzou a oa enn-dro d'ar vereuri, ha raktal e oe gwelet an enebourien o tec'hat ar buana a c'helle ho c'hezek redek. Hogen, an nebeudik Arabed war varc'h a oa bet kaset da welout betek pegeit e oant tec'het a gavaz hep dale meur a vil ail o tiredek a bep tu. Raktal ar c'hommandant Provost a c'hourc'hemennaz d'he dud furmi eur c'harre. ha neuze an tan war ar Marocaned a oc d'goret euz tri gostez er mêmes amzer. Stank 'e kouezent, dreist-oll pa darze bolojou ar c'hanoliou enn ho zouez ; mes ne gilent ket, hag eur gwall-affer or befe bet eno panefe m'en em gavaz ar jeneral gant teir gompagnunez « tirailleurs > na kanoliou ail, kanoliou « mitrailleuses » zoken. Ouz ar re-man ar Marocaned ne c'holljont ket herzel pell, hag ar re ne oant ket bet diskaret a rèaz tro da bellaat, o kas avad gant-ho ho c'henseurted lazet pe mac'hagnet. Euz non tu or boa bet daou Arab hag oun aotrlchlan euz al « légion étrangère * lazet, ha dek soudard gloazet. * Disul, soudarded a oe kaset adarre da ober eun dro war eur poent ail, er c'hreis- teiz d'ar c'hamp, etrezeg enl leac'h hanvet Taldert. Eno e oulet e ioa, meur a vil Marocan. Hag e gwirionez, an Arabed war varc'h a gerze araog ar vraz euz ar vandenn zalejont ket da zlzelei 200 Marocan war varc'h adren eur vereuri, hag eur pennadik pelloc'h eun armée enebourien. Steurmad dimeurs aoean tomma. Da beder heur euz ar mintin, ar jeneral Drud a oa eet enn hent etrezeg Titmelllt. enn huel da Gasablanca, gant 4.000 soudard hag 8 kanol. Enn eul leac'h hanvet Sidi-Moumen e kavaz c'houec'h mil Marocan pe wardro. Hor zoudarded a glaskaz ho c'helc'ha ; hogen, anaout a rajont abred awalc'h an danjer, hag en em denn a c'helljont, enn despet d'ar bolojou a goueze war-n-ho. Mes n'ez ajout ket pell. ha d'ho zro e klaskont ober tro war hon tud. Ar re-man a oe tacet gant-ho a bep tu : a gleiz, a zeou ha dirag ne welet nemed Marocaned war varc'h o virvi, ha fur awalc'h int evit lezel tachenn être peb renkad anezho, enn hevelep doare ma ne c'hell mui hor c'hanoliou ober kement a zrong d'ezho. Wardro dek heur hanter, re ail en em j ziskouezaz adren hor zoudarded, ha kalz j anezho a redaz beteg an dorgennom tosta j d'ar c'hamp. j Hogen, eun tan spontuz a oe digoret war-n-ho ; hor c'hanoliou hag hor « mitrail- leuses » a reaz labour founuz enn ho zouez, hag ober a rajont erlin ho zonj da blega a bep tu. Neuze, diou gompagnunez euz al « légion étrangère » a ieaz beteg 800 metr araog hor zoudarded ail, etrezeg Sidi-Moumen adarre. Edont o vont da zistrei o kredi ne ioa mui enebour elrd er c'horn-ze enz ar vro, pa wtljont Marocaned o tiredek enn eur stankenn a oa dira-z-ho. G'houec'h Kant a c'hellont beza. En em vodetint breman, hag e lakeont ho c'he- zek d'an daou lamm ruz etrezeg hon tud ; kaer ez euz tenna war-n-ho, tostaat a reont ato : ma tle hon ofiiserien ordren lakaat « baïonnette au canon. » Dont a reont d'en em deuler war ar c'hle- zeier-ze ; mes toulla a reont ar c'harre, hag eno ez euz neuze eun draill spontuz. Ho- gen, soudarded ail a zeu da roi skoaz d'an diou gompagnunez; trouc'het int diouz an nemorant euz hon armée gant ar Maroca- ned. Goulskoude, d'ar lin, ar re-man a rank tec'hat, didan ar bolojou a zigaser d'ezho euz ar c'hamp hag euz al listri Gloire ha Guet/don. Eiz euz hor zoudarded a oe lazet er stour- majou-zc, padet seiz heur amzer, ha seitek ail gloazet. E renk ar re lazet ema ar c'hommandant Provost, euz Nevers. hag al letanant Be- nizza, eun Arab ginidik euz Mostaganem. * » Rak-se, ar Marocaned ne spontont ket, kaer ez euz laza tud d'ezho be wech ma teuont da glask trouz. Gwir eo e c'hellont ober goap ouz-omp, beteg eur poent a zo. o veza ma rankomp ho lezel da bellaat dinec'h pa gredont e koust re ger an abadenn d'ezlio. M'en devije bet ar jeneral Drud soudar- ded awalc'h da ober tro war-n-ho euz a bell, d'ho zapa être daou dan, e vefe bet kalz easoe'h dont a benn anezho. Hogen, arabad ankounac'haat or b-uz difenn, euz a berz au Allmagn dreist-oll, da ober eur f wir vrezel d'ar Maroc. Aotreet omp heb- en, pe kentoe'h karget da gastiza lake- poted fallakr ar vro-ze evit ma c'hello an Europeaned, Allmanted hag ail, mont goude-ze dinec'h da glask ar ptnvidigeziou a zo ebarz. Red e vezo eta d'hor zoudarded kemer amzer, gedal ken a zeuio ho enebou- rien d'ho c'hlask e leac'h mont d'ho c'hlask. Ha pegeit ne bado ket ar c'hoari-ze, ma 'z eo gwir e tired dalc'h-mad Marocaned ail euz a ziabarz ar vro da stanka an toullou a lez ar re a jours war an dachenn e bandenn ho c'henseurted ? A drueare Doue, hon armou a sko kalz pelloc'h eged re an dud-ze, ba dre ze e c'hellomp laza hep koulz lavarout riskl ebed evid-omp hon-unan. * * * Evit ar vro he-unan n'ez euz mui çwir vestr ebed enn-hi, pe kentoe'h re a vistri e deuz. E Fez ema ar Sultan Abd-el-Aziz; er c'hreiateiz, he vreur Moulay-Halld, savet enn he enep : er walarn, eur mestr ail ravoltet ivez, Erraisouli. Ha petra a c'hoarvez? Gouarnourien ar c'heariou ne ouezont mui ouz piou senti ; hag abarz ne vezo kompezet an traou e vezo goad e meur a leac'h c'hoaz, a dra zur. Evel-se, keariz Mazagan a zo troet a du gant Moulay-Haiid. Hogen, eno ez euz 4.000 fuzil hag eur millioun hanter a gartouchennou, kaset di euz Mogador evit» Abd-el-Aziz. Hen-man eveljust ne fell ket d'ezhan e kouesfent être daouarn he vreur enebour, ha Moulay- Haiid goulskoude ho goulenn start. Da biou a vezint? Na d'an eil na d'egile, a lavar hor c'houarnamant, ba mad a ra, rak anez e vent kazi sur lakeet da labourât enn hon enep. Klasket e vezo ho lakaat enn eu) leac'h kloz b'ennak didan gward hor martoloded, pe zoken ho c'hemer enn unan euz bon listri. Hag evit ma vezo krenvoe'h hor mouez, an Amiral-Aube a zo eet da Vazagan, cl leac'h m'or boa dija eul lestr ah, ar C'hondé. Hen-man ne joumo mui pell eno, evit doare. Ezomm en deuz daveza raparet, hag ar Jules Ferry, lestr brasoe'h. a zo eet enn hent diztou euz Toulon da gemer he blas. Eun dra ail a zo deuet da greski nec'h hor c'houarnamant. Gouzout a rit ez omp bet karget da lakaat urz vad e eiz cuz porziou ar. Maroc, a-unan gant ar Spagn. Mes hervez emgleo Algé- siras e tleomp seveni ar gefridi gant sou- darded euz ar Maroc : an ofiiserien hebken a vezo Europeaned. * Araok kas an ofliserien-ze d'ar Maroc, gouarnamanchou ar Frans hag ar Spagn o deuz bet c'hoant da c'houzout ha sur e vefent eno euz ho buez. Ha petra en deuz respontet El Gucbbas, ministr an arme evit ar Sultan ? Lavaret en deuz ne c'hell respont euz netra, nemed ma tibabo euz ar gwella soudarded en deuz da roi d'hon ofiiserien. Dirag hevelep respont, ar Frans hag ar Spagn o deuz diskleriet d'ar rouanteleziou ail ne c'hellont ket en em garga euz ar polis e porziou braz ar Maroc enn doare ma verk emgleo Algésiras. Goulenn a reont ma vezint lezet da zibab ar zoudarded a vezo roet d'an oiliserien, rak, eme-z-ho, ne c'hellomp ket lakaat ar re-man e riskl da veza lazet gant an dud a vezint karget da gelenn. Ne ouezer ket c'hoaz penaoz e vezo kom- p ezet an affer all-ze. Corentin. 9 K E L E I E R r.rl/.Hl Imrztiduz. — Kement-man zo koz, p'e gwir e c'hoarvezaz e miz mae diveza ; mes ar c'hazetennou kristen n'o deuz ket komzet anezhan abretoe'h abala mour d'ar grevusded a c'hell kaout. Da lun ar Pentekost e tlee beza goueliou kaer e Remiremont, departamant Vosj, enn enor da Itroun-Varia-an-Tenzor. An aotrou 'n eskop Foucault en doa pedet tri eskop ail da zont, hag eur brosesion braz a dlee beza greet e kear. Padal ar c'honseil a zifennaz ober ar bro-. sesionze. ha dre eno zoken ar gouel a go\ laz ar peb kana cuz lie sked. Hogen, d'ar r.ul varlerc'h, 20 a viz mae, eur barr grizill pe kazarc'h a gouezaz war ar vro. Ar grizill a oa par da viou ier trouc'het dre an hanter, ha tra hurzuduz, war an tu plad anezho e welet splan imaj Itroun- Varia-an-Tenzor. Meur a gant den a oe test euz ar burzud- ze ; mes an aotrou 'n Eskop n'en deuz c'hoaz lavaret netra diwar he bouez ; gedal a raio ken o devezo an dud gwiziek gwelet hag ober pe kompren a c'heller hevelep tra dre skiant ar bed hebken. Er Husii. — Marteze n'oe'h euz ket ankounac'heet en em ravoltaz eul lodenn euz martoloded ar Rusii e kreiz ar freuz c'holoaz ar vro-ze a c'hoad. Unan euz listri ar mor Du, an Kniaz- Potemhine, a oe kemeret gant-ho zoken, ha kaset da vale bro goude m'o devoe lazet an ofiiserien. Ar martolod a oa e penn al laboused-ze, an hini a lazaz kabiten an Knfaz-Potem hine, a oa hanvet Moutouehenko. Gouzout a rit en doa kaset al lestr-ze d'ar Bulgaril, hag e oa diskennet er vro ze gant he genseurted. Abaoue e oa bet enn Amerik, hag e broiou ail c'hoaz marteze. Hogen, kaout a rea d'ezhan emichans n'en doa ket greet c'hoaz droug awalc'h d'ar Rusii, pe marteze e krede ne ioa mui sonj anezhan eno, p'e gwir d'an 20 a viz eost e tiskennaz adarre e Odessa, eur porz euz ar mor Du. Allaz I kaer en devoe en em guzat didan eun hano faoz, anavezet eo bet, ha kraouiet. Armou hag arc'hant eleiz a oa deuet f ant-han euz an Amerik, ha labourct en efe gant-ho, eme-z-ban, da lakaat dis- pac'h adarre etouez martoladed ar porziou a sko war ar mor Du. Me a gred eo poent d'ezhan deski a nevez he akt a gontrlsion m'en deuz lie ankou- nac'heet. 18 den euz ar Rusii, tamallet da veza greet eun emgleo kuz evit laza an Impalaer. a zo bet barnet ar zizun dremenet gant barnerien a vrezel. Tri anezho, Nikitenko, Simawsky ha Namnoff, a zo bet kondaonet da veza krouget. Daou ail hag ar plac'h iaouauk Anna Pighit. a raio eiz vloaz prizoun ; eur pevare, pevar bloaz. Pemp ail a vezo kaset da echui ho buez d'ar c'horn pella euz ar Siberii; euz ar pemp-ma, peder a zo merc'hed. Enebourien deuet da veza mignou- ned. — Sonj oe'h euz pegement a nerz- kaloun a ziskouezaz Boerien an Transvaal da enebi ouz ar Saozon, a felle d'ezho ho lakaat da blega d'ho galloud. Abaoue, Bro-Zaoz e deuz roet d'an Trans- vaal ar frankiz d'en em c'houarn koulz lavarout he-unan, didan he gward ; hag awalc'h eo bet, evit doare, evit lakaat pobl ar vro-ze da ankounac'haat be enkreziou tremenet, p'e gwir eur mean diamant braz o veza bet kavet, ar jeneral Botha en deuz pedet kannaded an Transvaal da voti an arc'hant a oa red evit prena an diamant-ze, ha d'her c'hinnig goude-ze da roue Bro- Zaoz da lakaat enn ne gurunenn. An diamant a gomzer aman anezhan, ha lez-hanvet ar C'hulliman, a bouez c'houec'h pe zeiz kuech muioe'h eged ar brasa a oe kavet arao-z-ban. Kavet e oe d'ar 20 a viz genver 1905, ha lavarout a reer ne vezo ket roet evit nebeu- toe'h eged 3 millioun hanter. A-enep ar beorien faoz. — Lavaret or beuz dija o doa gwir beorien ar c'hea- riou braz savet syndicajou, a-enep ar beo- rien faoz a weler ken stank o c'houlenn an aluzenn e hed an hentehou. Eun devez ou diveza-man o deuz bet eun asambiee vraz e Paris. Enn ho zouez e welet daou gamm, trouc'het d'ezbo bep a c'har, ha deuet war ho gar ail euz Marseill. Daou vis hanter o doa lakeet da ober an hent. Fanch Rosier hag Emil Carlier a reer anezho; àr c'henta a zo présidant hag egile tenzorier euz syndicat ar beorien mac'hagnet euz Marseill. E penn syndicat ho syndicajou, an dud keiz-ze o deuz lakeet unan bag eo bet trouc'het d'ezhan he ziou c'har; Doussi- neau eo hanvet. Enn bo asambiee o deuz pedet start ar c'houarnamant da ober eur chase uidruez d'ar falz-peorien en em laka dall, bern, kamm, seizet, pa 'z int divac'hagn-kacr. N'oun dare ha selaouet a vezint ; mes red eo anaout o deuz abeg d en em glemm, rak breman eul lodenn vraz euz aluzennou an dud vad a ia gant tud didalvez ha n'o deuz ezomm ebed anezho. Tammou paper e leac'h billeji a vil lur. — Au aot. Harvut azosekretour an ti-kear e Sant-Malo, hag ivez tenzorier ar redadek kezek a vez eno bep bloaz. D'an L'8 a viz eost, goude ar redadek di- veza, en doa lakeet pevar billet a vil lur enn eul lizer karget da gas d'ar société azo e penn euz ar redadijer lammou. Hogen, o tigeri al lizer, renerar société» ze ne gavaz enn-ban nemed tammou paper, hep talvoudegez ebed ; ar billeji a vil lur a oa bet laeret enn hent. Dre chans evit an daou aotrou, anat eo e oa bet digoret al lizer araog n'ec'h erruaz el leac'h ma tlie mont, anez potred ar post o defe lavaret d'ezho : - lloet o poa d'omp eul lizer karget, gwir eo ; mes ne ouiemp ket petra a Ioa ebarz, ha marteze c'houi eo a lakeaz enn-han tammou paper e leac'h billeji bank. » Eun enklask a zo bet gourc'hemennet evit dizelei al laer ; m'oarvad ne vezo ket eaz gouzout piou en. Darvoudoti. — E Québec, eur gear vraz euz ar G'hanada. emaer o sevel eur pont nevez a dreuz ar ster Sant-Lorans. Al labour a gommansaz war-n-han er bloavez 1897, ha kazi échu eo. Hogen, d'an 29 a viz eost, eur penn anezhan a frettzaz didan pouez eur marc'h-du ha teir wagonad nouarn ; hag an 1)2 den a laboure war-n- han a gouezaz er ster; 70 anezho a oe beuzet pe llastret gant an tammou houarn a oa kouezet war-n-ho. Digwener, e Porto, er Portugal, bu- reoiou ar gazetenn Noticias a oa leun a dud diredet da welout pion en defe prizion kenta cur c'honcours. Didan ho fouez, ar zolier a freuzaz ; 10 a oe lazet, hag 150 ail o devoe droug. Digwener, daou drain a ieaz an cil war egile e-kichenn Charlestou, c Stadou- l'nanel an Amerik; 18 den a oe lazet ha 00 ail Kloazet. Al lestr Violette, euz porz Gravelin. departamant au Nord, a zo bet lonket gant ar mor d'an 30 a viz eost ; 18 martolod a oa enn-han ; beuzet int bet oll. Hervez eur c'helou deuet d'ar Rochell euz mor an Island gant pesketaerien, an Etoile d'Arvor, hag ar Pnimpolaisc, diou Vdg braz euz Pennpoul, eet di da besketa, a zo bet lonket gant ar mor martoloded hag ail. A Propos des Sondages L'impôt sur le revenu Nos lecteurs savent que M. Caillaux, ministre des Finances, met à profit les va- cances parlementaires, pour faire procéder à ce qu'on appelle pittoresquement des « sondages », dans 60 communes rurales et 30 communes urbaines, à l'effet d'établir des bases d'appréciation pour la discussion de son projet d'impôt sur le revenu. Le mot « jaugeage », moins élégant peut-être, eut été mieux choisi pour caractériser cette opération. Il ne s'agit de rien moins, en elïet, que de jauger la bourse des contri- buables, en vue d'en extirper le plus d'ar- gent possible. Les agents des contributions directes qui sont chargés, avec le concours des répar- titeurs, de mener à bien cette délicate opé- ration, s'emploient de leur mieux, mais avec un succès très relatif, k trouver les renseignements qui leur permettront d'é- tablir des prévisions estimatives point trop exagérément fantaisistes. On en jugera par l'interrogatoire suivant que, au dire dun de nos confrères de Châteaudun, on a fait subir aux habitants de Bonneval (Eure-et- Loirel : « Combien votre femme a-t-elle apporté en mariage ? » (,iuels sont vos bénélices annuels ? » Avez-vous d'autres revenus en dehors de ceux de votre commerce ? i Comme vous allez à la chasse, à combien estimez-vous le gibier que vous tuez ? » Si vous le vendez, combien touchez- vous ? » A un élève en pharmacie de la même localité on a demandé des conlidences sur les revenus et bénéfices de son patron et ainsi de suite. Ces exemples suftisent pour donner une idée de la façon de procéder que M. Caillaux a prescrite k ses employés. L'on conçoit que dans ces conditions l'accueil fait aux soudeurs ait été générale- ment dépourvu de tout enthousiasme. Quel- que propension qu'on ait, dans notre pays, à s'incliner devant les exigences gouverne- mentales même les moins justifiées, le boa contribuable n'aime guère cependant à voir les agents du lise trop fourrer leur nez dans ses affaires. C'est ainsi qu'à Belleville (Meurthe-et- Moselle), le maire et les répartiteurs ont dità l'inspecteur des finances chargé de les son- der qu'il leur était impossible de fournir les renseignements demandés. A Pollestrea (Pyrénées-Orientalesi, les citoyens chargés d'assister l'employé des linanecs, ont ré- pondu qu'ils voulaient bien donner sur leurs concitoyens certains renseignements de notoriété locale, mais qu'ils se refusaient énergiquement à donner une évaluation quelconque des bénéfices commerciaux ou des dettes de tel ou tel. La chronique quo- tidienne a enregistré toute une série de nié*aventures semblables. Ces incidents significatifs s'expliquent par la crainte mêlée de répugnance qu'ins- pire à la majorité des Français même l'ap- parence de l'inquisition fiscale. Que serait- ce donc le jour le système serait généra- lisé pour l'application du projet Caillaux de- venu loi d'Etat ? C'est à cet écueil de l'inquisition que viennent infailliblement se heurter et s'échouer, tout au moins en France depuis plus de vingt ans, tous les projets d'impôt sur le revenu.

Septembre 1907

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Page 1: Septembre 1907

28« Année, g N* 1,443 f ^—| Samedi, 7 S e P t e m t ) r e / 9 Q ^ 1 g * ^ * ^

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B R E S T - *. r u e d u C h â t e a u . 4 - B R E S T QUIMPER : RUEjKÉRÉON, 21

'Us lettres non affranchies sont relfuséM -.tx m a n u s c r i t s n o n I n s é r é s n e s o n t p a s r e n d u s

—~ Il I u

A n n o n c e s J u d i c i a i r e s . . . . . Çla l ijnt) O lr : A n n o n c e s T o l o n t a l r e s . . . , „ . . — & :2 t. R é c l a m e s , e n 4> p a g e . . . . . - S 4G D e r n i è r e c o l o n n e d e l a 3 » p a g e . - O &P1

l'Agence Havas, S, place de ta liourte, reçoit nui annonces ù Paris

I ar barrez, ! li

mm eo hor c'halon enn hor dnrei*. lîïulartos'h. arGroaïenahorBrwii!..

CE QUI SE PASSE Les journaux subventionnés par ie

gouvernement du Bloc, qui se montrent tellem. nt friands de sca.nda.les cléricaux qu'ils n'hésitent k en inventer de toutes pièces \ pleines poubelles, no donneront probablement qu'une publicité restreinte •il discrète, au scandale très réel et très maçonnique qui vient d'éclater a P l e s -t ln - los -Grèves , duns los Côtes-du-Nord.

Davs cette localité, un individu nom­mé Miton que l'on disait fort riche et nui habitait dans un superbe château a Kerallic, terrorisait tout le pays par son autoritarisme et ses délations. Il s'affiliait franc-maçon et blocard effréné >t tent.i même, sans succès, la fortune politique.

Or, il y a quelquo temps, un de ses mcieu.i gardes l'accusa d'avoir commis des ai tes de la plus monstrueuse immo-ralité sur six jeunes garçons, tous orphe-•ins, <iu'il avait eus a son service. L'on nense bien que la justico demeura long­temps sourde, ne se souciant pas de s'at­taquer k un personnage aussi important et d'opinions aussi orthodoxes.

La presse cependant se mit de la partie, et il fallut finalement se résoudre, il y a quelques jours a incarcérer l'individu. L'affaire onest la. Nousn'y ajouterons pas de commentaires. Nous ferons remarquer seulement une fois ,de plus la partialité de la justice qui, en ces sortes de ques­tions, s'emjiresse d'emprisonner, avec un grand luxe de menottes, les catho­liques que la plus fugitico rumeur a sigriaté k ses foudres, tandis qu'il faut la mousser l'épêe dans les reins pour la dé­terminer a se saisir des francs-maçons /uo la clameur de toute une ville ou de

soute une contrée Accuse nettement. *

a • « L'antipatriotisme existe si peu dans

le personnel de l'école laïque que ce ïest pn la peine d'on parler », ainsi s'en ;ont damant les amis du laïcisme, mal-mi les démentis que leur infligent jour­nellement les faits.

En voici un nouveau. Un aliboron du nom cie G é r ô m o qui fait uno période le 2ti jours, comme caporal, au 10"\batail-lon de cha.seurs à pied, k Saint-Diê, a 'enu en pleine chambrée, le jour de la présentation du drapeau aux chasseurs, ie propos suivant: «votro drapeau, je crache dessus. »

Il a été puni par ses chefs ot obligé de faire amende honorable devant tout le •iataii. n-., mais il aura haussé dans l'es­time des milieux politiques blocards où •A so démena furieusement quand il est dans >\vie civile. Et M. Briand conti­nuera A lui confier la mission de former de bons patriotes dans sa classe I

* Sam idi dernier, ternaire socialiste de

Toulouse mettait d'office k la retraite M . M a s s o t , employé k l'état-civil, qu'il accusait de négligence.

L'employé remercié riposta en démon­trant que si quelqu'un avait été négli­gent, celai! plutôt l'adjoint délégué k l'état'Oivil, Ai. Billières, qui ne signait pas les actes consigner, aux registres et de nulle valeur pour oe motif7, et c'était aussi ls procureur de la République qui avait déclaré ces actes réguliers, avec sa signature k l'appui.

Cet incident cause, k Toulouse, un véritable scandale.

En ce moment où tant de malédictions tombent sur la fraude, dans la région méridionale, il n'est pas banal de dé­couvrir un s o u s - p r é f e t f r a u d e u r . C'est cependant oe qui vient d'arriver.

M. I.abat, sous-préfet de Saint-Qirons, a été surpris par les employés de la régie transportant dans su voiture trente litres d'amagnao non déclarés.

ProAs-verbal a été dressé, non point toutefois contre lesous-prêfetmaiscontre celui qui l'accompagnait et qui était propriétaire de la voiture. Il convient cependant de noter qua ce compagnon .létait autre que le propre beau-père de À/ Labat, et que ta voiture leur appar­tenait e n commun. Le beau-père a eu l'héroïimCd'assumor toute la culpabilité pour mettre £2% 9fndro } o r 3 do mata la-bai on n'est?** dupe, k ce qu il 1>araitrait.

• • A/. Afaujan, som-secrélaire d'Etat au

ministère de l'intérieur.- a essayé, ces jours-oi, de sianaler son insignifiante personnalité k l'attention pub ligue.

Pour ce, il a rédigé une circulaire tans laquelle il ordonne de dresser une

aorte d inventaire détaillé du personnel des établissements hospitaliers, ainsi que dos élèves dot écoles d'infirmières, et cela dans lo but do savoir k quoi point on ost la l a ïo i sa t ion et d'étudier les

moyens de la compléter le plus tôt pos­sible.

Une expérience invariable a démontré qu'un personnel laïc coulait trois ou quatre fois plus cher que des religieuses, et qu'il soignait beaucoup plus mal les malades quand, parfois, il ne les laissait pas sans soin. Mais le laïcisme est une idole, un nouveau Moloch, auquel ses adorateurs n'hésiteront jamais k sacrifier les intérêts du pays et l'existence de gens aussi peu intéressants que les malades.

M b -

Une g r è v e formidable sévit à .-lnvers, sur lo mot d'ordred'un comité socialiste. Y prennent, part presque tous les ou­vriers employés k la manipulation du charbon et des métaux, aux docks du grand port d'Anvers (Belgique).

De graves désordres se sont produits au commencement de cette semaine. Tous les jours depuis, il y a eu une succession prosqu'ininterrompue de ba­garres, de pillages de chantiers, de pour­suites données aux .lnolais et aux Alle­mands appelés par la Fédération mari­time pour remplacer les grévistes, de destructions de matériel de décharge-mont. Mercredi soir, le feu a été mis a de grands magasins de bois et a duré jusqu'au jeudi k il h. 112. Il s'est éteint /au a d a l i m e n t , après, avoir dévoré les d i b a t e r n e g r e s k o g a n t _ n o h c a f u z e n n o u

docks Ferdinand qui couvraient une e u z a g e * o n t 0* b i j e a r a o k b r e m a

surface de 12 hectares. disant hor beleien » La police s'est trouvée débordée. Elle '

a dil presqu'incessamment exécuter des charges, parfois à l'arme blanche, tirer sur les grévistes tantôt k blanc, tantôt k balle. C'est par douzaines qu'il faut compter les non grévistes k moitié assommés par les chômeurs et les gré­vistes blessés dans les charges de police. Les grévistes sont pour le moins au nombre de 2.000.

ha meur a brefet o deuz koulz lavarout gourc'hemennet da re-nerien bureoiou an aluzennou goulenn al lodennou a apparchant out-ho hervez al lezenn laer.

Aman adarre e vezo kavet kristenien gros da zenti dioc'htu.

Mes ar gristenien gwirion o devezo sonj ez eo ken difennet klask ar madou-ze evit bureoiou an aluzennou ha ma 'z eo difennet out-ho ho c'hemer evit-ho ho-unan.

Rak, evel ma lcnnomp e kazetenn cskopti Troyes, enn despet d'al lezenn a lavar ar c'hontrol, « madou an ilizou a zo ato d'an ilizou parrez, madou ar semi-neriou d'ar semincriou, ha madou peb eskopti d'an eskop. »

Klasket e vezo, a dra zur, dougen an dud ezommck d'en em glemm ouz ar re no zentint ket war ar poent-zc ouz fra­masouned ar c'houarnamant. Mes gou­zout a ran ivez ez euz kalz peorien hag a gavl'e gwelloc'h gouzanv eun tammik dienez muioe'h eged dibri bara laeret, — peorien hag a lavaro d'ar c'hanfarted a glasko ho zouella :

« Ma 'z eo gwir o poa kement a druez ouz-omp hag a lavarit, ar gwella o poa da ober a vefe bet lezel an danvez a gomzit anezho être daouarn ho gwir ferc'henn, rak hini ebed euz ho pureoiou

Hon Arabed a dostaaz beteg GOO metr hag a ziskennaz neuze da denna war ar Maro-caned aoa kuzet er strouez. Hep dale ho c'habiten Berriaud a c'hourc'hemennaz d'ezho pignat enu dro war ho c'hezek hag ober tro, d'an drot. Ar Marocaned o sonjal e tec'hent en em lakaaz da redek war ho 1ère h ar buana ma c'hellent.

Digaset e oent hep dale didan tenn dirag hor zoudarded war droad, a oa choumet kuzet adren eun dorgenn, ha neuze hon Arabed war varc'h a droaz d'an daou-lamm a gleiz, o tizelei an enebourien ho heuille d'hor fuzilli ha d'hor c'hanoliou.

Ar Marocaned keiz a rankaz ober tro

Erim, hep zoken kemer amzer da zastum o re varo : hag o klevet an digemer o doa

kavet, ho chenseurted a zirede dre gant ha dre vil da zigas skoaz d'ezho, a gav gwel­loc'h pellaat ivez. Goulskoude, gant aoun ne zavje c'hoant gant-ho dont enn dro, ar jeneral Drud a lakaaz enn hent, evit mont beteg ar rc genta euz he dud. teir gompa­gnunez « tirailleurs » ha c'houech pez-kanol. N'o devoe taol ebed daober.

Er stourmad-ze ne oe lazet hini ebed euz hon tud ; c'houec'h a oe pistiget avad : pevar dirailleur^uz an Aijerii, eur c'hano-lier euz kichenn Montpellier, hag ar c'ha­biten kanolier Massenet. Hen-man a dapaz eur bolod enn lie skoaz; choum a reaz evelato e-kichenn he ganoliou ken a goue-zaz semplet. Ar medisin Pichon her lou-zaouaz eno enn despet d'an danjer e ioa.

B l e u d a n D i a o u l

Digorct eo an draill war madou an ilizou e pevar c'horn ar Frans ; ha n'e ket tud bori'-welet eo a vank da gredi e vezint kalzeurusoe'h hiviziken.

An amzcr da zont a ziskouezo pege­ment euz ur madou laerct-ze a joumo gant ar bobl. Betek gwelet n'am beuz ket c'hoant da gredi c welo brasoe'h lodenn anezho eged n'en douz bet euz ar milliard a venno Waldeck ha Cail­laux kaout cr c'houcritoliou.

lleteg-hon n'ez eus mehek da werza nemed lodennou dister ane2ho; gwel­loc'h e kaver ho feritii.

Mos evit fermi evel evit prena ne vezo kavet nemed priziou mezuz, rak ma ne dlco ar gristenien tostaat, nemed a-unan gant ho Icrsoun a vc, hervez ma 'z cuz bet lavaret, d'ezho cuz troac'h ar gador euz a berz an Aotrou 'n Eskob.

Nmiclians zokon n'e ket gant keuz eo ec'h heuillint ar roolcnn o deuz bet j emichans dreist-oll n'o devezo ket avi euz an nebeudik a gredo he zerri.

Rak, aman n'ez euz netra nevez ebed ; ar rcolenn-zo a zo ken koz hag an Iliz, hagembanneteo bctcpebamzer na vezo abeg d'hen ober, a-cnep ar Uouanodkoulzhaga-enep an Impalaered po ar Republik.

Ouspenn-zo, bezit sonj co ken braz laer an nep a zalc'h ar zac'h eged an hini a laka ebarz, hag e ranker, evit kaout pardoun euz eul laeronsi, restaol koiuont ha ma c'heller an dra laeret.

lia piou aman a zo o telc'her ar zac'h ? Piou, nemod nr ro a bron pe a ferm ar madou laeret V M'o dovije gouezet bour-revien al liberté no gavfent den da brona na da fermi madou ar c'houent-chou hag an ilizou, o vefent bet nebeu-too'h tentet d'ho larnet digant ho fer-c'iionn, ha n'o ket gwir ?

Dre ze, kaor o dovczo lavaret ha dis-lavaret, ar gristonien dianket hag ar c'hanfarted dlgoustians a bron pe a form ovit-ho ho-unan danvez an ilizou, a corner porz enn oui laeronsi sakrilach.

Arabad d'ezho klask en em guzat adron al lezenn. Ar justis a zo dreist al lozenn, hag al lezenn a lamo eun dra digant ho wir berc'hcnn a raio ato eul laeronsi.

Ma neuze, me her goulenn ouz-hoe'h, petra a dalvczo d'ar gristenien dianket-ze beza gounezet arc'hant braz gant ar parkelor, al liorzou hag an tiez a brenont pe a formont hirio a-enep gourc'homenn an Iliz, ma 'z co gwir e rankint restaol abarz beza pardounet ?...

Oh ! gouzout a ran e reont fae hirio war an eskuramunugen ; mes war ho zremonvan e raint our o'hoarz ail ma ro Doue d'ezho ar c'hras d'en ora anaout araog mont dira-z-IIan ; ha ma ne ro ket amzer d'ezho da lakaat urz onn ho afi'e-riou, m'ho sko enn eun taol, pebes maro 1...

N'oun dare zoken pegement o vezint pinvldikoc'h epad ho buoz, rak, gwir eo ato e ia peurvula bloud an diaoul da vrenn, hag euz a gemont-man or beuz bomdoz skoueriou sklear dirag hon daoulagad.

Hag o lakaat e c'hellfe hiniennou anezho beza oun tamm bennag pinvl­dikoc'h, evit eurusoe'h no vezint ket sur.

Rak-se, mignouned, avi ebed out-ho. Ne lavarin ket d'hoe'h ivez avad kaout J j j j out-ho ; nan, truez kentoe'h t

I Hag an dra-ze a vezo eur wirionez i pur, zoken evit ar bureoiou-aluzennou a

c'hellfet diskouez enn-ho ar brasa bolon­tez vad, rak, o kemer al levé, bureo an aluzennou a gemero ivez ar die ; hogen, gouzout a rit o deuz an darn vuia euz an ilizou die, kalz pe nebeud,

| hag aliesoe'h kalz eged nebeud. 1 Ouspenn-ze, an danvez a oa bet roet i dro zonezoun d'an ilizou, a oe roet peur-

liesa gant diviz da lavarout pedennou evit al levé anezho.

Pa ne vezo mui roet al levé d'ezho, ar veleien ne lavarint mui ar pedennou merket ; hag an diviz o veza bet torret evel-se, heritourien an dud vad a reaz an donezonou a zeuio da c'houlenn ar madou roet.

Red c vezo da vurco an aluzennou ho restaol a volontez vad pe enn despet d'ezhan ; ba ma fell d'ezhan prosezi, nebeutoe'h a ze a joumo gant-han goude paeaar mizou.

An artikl naved ouz lezenn geota a dlspartl a verk e vezo lakeet madou

eb iliz da vureo an aluzennou pe d an ospitallou e deu» ar goraraun war douar E

Mes perag dale keit ail da ziskuilla eur fallagriez hag a zo anat d'an oll?

Helu aman hag a dlevfe beza awalc'h evit digori ho daoulagad d'ar gristenien muia berr-welet :

D'an 31 a viz eost eo en deuz Prezi-dant ar Republik lakcet he hano e t.raon ar reizou kenta a ro madou iliz da vureoiou-aluzennou.

Diilnit gant piou co bet goulennet ar c'henta anezho ?

( lant Comb ! la, Comb eo a c'houlennaz digeri al

lacronsiou, ha d'ar bureo-aluzennou reizet gant-han c Pons eo bet roet an tamm kenta !

Pcd ac'hanoc'h, meariou lia renerien ail bureoiou an aluzennou, ped ac'ha­noc'h o deuz avi euz brud Comb ?

M'oarvad n'ez euz hini ebed enn ho touez hag a garfe he gemer da guzulier. Arabad e vezo d'hoe'h ivez eta kemer Skouer war-n-han ; ha ma tigouez gouls­koude da zanvez iliz beza lakeet eun ho karg a-enep ho c'hoant, me a gred c vezo mad d'hoe'h mont da c'houlenn sklerijenn digant ho Persoun.

CORENTIN.

M A R O C Afferiou ar Maroc ne wellaont tamm, hag

e nebeutoe'h eged eiz dez ez ruz jbet tri stourmad ail e-kicheun Casablanca : ar c'henta d'an 28 a viz eost, an eil disul, hag an trede dimeurs diveza.

D'an 28 a viz eost, da eun heur goude kreisteiz, ar jeneral Drud en doa kaset diou gompagnunez euz al « légion étran­gère » hag cur vandenn Arabed war varc'h da ziloja ar Marocaned a ouie beza kuzet enn eur vereuri euz a gichenn..

Daou bez-kanol a oa eet gant hor zou­darded. Lakeet e oent da deuler bolojou el liorzou a oa enn-dro d'ar vereuri, ha raktal e oe gwelet an enebourien o tec'hat ar buana a c'helle ho c'hezek redek.

Hogen, an nebeudik Arabed war varc'h a oa bet kaset da welout betek pegeit e oant tec'het a gavaz hep dale meur a vil ail o tiredek a bep tu.

Raktal ar c'hommandant Provost a c'hourc'hemennaz d'he dud furmi eur c'harre. ha neuze an tan war ar Marocaned a oc d'goret euz tri gostez er mêmes amzer. Stank 'e kouezent, dreist-oll pa darze bolojou ar c'hanoliou enn ho zouez ; mes ne gilent ket, hag eur gwall-affer or befe bet eno panefe m'en em gavaz ar jeneral gant teir gompagnunez « tirailleurs > na kanoliou ail, kanoliou « mitrailleuses » zoken. Ouz ar re-man ar Marocaned ne c'holljont ket herzel pell, hag ar re ne oant ket bet diskaret a rèaz tro da bellaat, o kas avad gant-ho ho c'henseurted lazet pe mac'hagnet.

Euz non tu or boa bet daou Arab hag oun aotrlchlan euz al « légion étrangère * lazet, ha dek soudard gloazet.

*

Disul, soudarded a oe kaset adarre da ober eun dro war eur poent ail, er c'hreis­teiz d'ar c'hamp, etrezeg enl leac'h hanvet Taldert. Eno e oulet e ioa, meur a vil Marocan.

Hag e gwirionez, an Arabed war varc'h a gerze araog ar vraz euz ar vandenn né zalejont ket da zlzelei 200 Marocan war varc'h adren eur vereuri, hag eur pennadik pelloc'h eun armée enebourien.

Steurmad dimeurs aoean tomma. Da beder heur euz ar mintin, ar jeneral

Drud a oa eet enn hent etrezeg Titmelllt. enn huel da Gasablanca, gant 4.000 soudard hag 8 kanol.

Enn eul leac'h hanvet Sidi-Moumen e kavaz c'houec'h mil Marocan pe wardro.

Hor zoudarded a glaskaz ho c'helc'ha ; hogen, anaout a rajont abred awalc'h an danjer, hag en em denn a c'helljont, enn despet d'ar bolojou a goueze war-n-ho.

Mes n'ez ajout ket pell. ha d'ho zro e klaskont ober tro war hon tud.

Ar re-man a oe tacet gant-ho a bep tu : a gleiz, a zeou ha dirag ne welet nemed Marocaned war varc'h o virvi, ha fur awalc'h int evit lezel tachenn être peb renkad anezho, enn hevelep doare ma ne c'hell mui hor c'hanoliou ober kement a zrong d'ezho.

Wardro dek heur hanter, re ail en em j ziskouezaz adren hor zoudarded, ha kalz j anezho a redaz beteg an dorgennom tosta j d'ar c'hamp. j Hogen, eun tan spontuz a oe digoret

war-n-ho ; hor c'hanoliou hag hor « mitrail­leuses » a reaz labour founuz enn ho zouez, hag ober a rajont erlin ho zonj da blega a bep tu.

Neuze, diou gompagnunez euz al « légion étrangère » a ieaz beteg 800 metr araog hor zoudarded ail, etrezeg Sidi-Moumen adarre. Edont o vont da zistrei o kredi ne ioa mui enebour elrd er c'horn-ze enz ar vro, pa wtljont Marocaned o tiredek enn eur stankenn a oa dira-z-ho.

G'houec'h Kant a c'hellont beza. En em vodetint breman, hag e lakeont ho c'he­zek d'an daou lamm ruz etrezeg hon tud ; kaer ez euz tenna war-n-ho, tostaat a reont ato : ma tle hon ofiiserien ordren lakaat « baïonnette au canon. »

Dont a reont d'en em deuler war ar c'hle-zeier-ze ; mes toulla a reont ar c'harre, hag eno ez euz neuze eun draill spontuz. Ho­gen, soudarded ail a zeu da roi skoaz d'an diou gompagnunez; trouc'het int diouz an nemorant euz hon armée gant ar Maroca­ned. Goulskoude, d'ar lin, ar re-man a rank tec'hat, didan ar bolojou a zigaser d'ezho euz ar c'hamp hag euz al listri Gloire ha Guet/don.

Eiz euz hor zoudarded a oe lazet er stour-majou-zc, padet seiz heur amzer, ha seitek ail gloazet.

E renk ar re lazet ema ar c'hommandant Provost, euz Nevers. hag al letanant Be-nizza, eun Arab ginidik euz Mostaganem.

* » Rak-se, ar Marocaned ne spontont ket,

kaer ez euz laza tud d'ezho be wech ma teuont da glask trouz.

Gwir eo e c'hellont ober goap ouz-omp, beteg eur poent a zo. o veza ma rankomp ho lezel da bellaat dinec'h pa gredont e koust re ger an abadenn d'ezlio.

M'en devije bet ar jeneral Drud soudar­ded awalc'h da ober tro war-n-ho euz a bell, d'ho zapa être daou dan, e vefe bet kalz easoe'h dont a benn anezho. Hogen, arabad ankounac'haat or b-uz difenn, euz a berz au Allmagn dreist-oll, da ober eur

f wir vrezel d'ar Maroc. Aotreet omp heb-en, pe kentoe'h karget da gastiza lake-

poted fallakr ar vro-ze evit ma c'hello an Europeaned, Allmanted hag ail, mont goude-ze dinec'h da glask ar ptnvidigeziou a zo ebarz.

Red e vezo eta d'hor zoudarded kemer amzer, gedal ken a zeuio ho enebou­rien d'ho c'hlask e leac'h mont d'ho c'hlask. Ha pegeit ne bado ket ar c'hoari-ze, ma 'z eo gwir e tired dalc'h-mad Marocaned ail euz a ziabarz ar vro da stanka an toullou a lez ar re a j o u r s war an dachenn e bandenn ho c'henseurted ?

A drueare Doue, hon armou a sko kalz pelloc'h eged re an dud-ze, ba dre ze e c'hellomp laza hep koulz lavarout riskl ebed evid-omp hon-unan.

* * *

Evit ar vro he-unan n'ez euz mui çwir vestr ebed enn-hi, pe kentoe'h re a vistri e deuz.

E Fez ema ar Sultan Abd-el-Aziz; er c'hreiateiz, he vreur Moulay-Halld, savet enn he enep : er walarn, eur mestr ail

• ravoltet ivez, Erraisouli. Ha petra a c'hoarvez? Gouarnourien ar

c'heariou ne ouezont mui ouz piou senti ; hag abarz ne vezo kompezet an traou e vezo goad e meur a leac'h c'hoaz, a dra zur.

Evel-se, keariz Mazagan a zo troet a du gant Moulay-Haiid.

Hogen, eno ez euz 4.000 fuzil hag eur millioun hanter a gartouchennou, kaset di euz Mogador evit» Abd-el-Aziz. Hen-man eveljust ne fell ket d'ezhan e kouesfent être daouarn he vreur enebour, ha Moulay-Haiid goulskoude ho goulenn start.

Da biou a vezint? N a d'an eil na d'egile, a lavar hor c'houarnamant, ba mad a ra, rak anez e vent kazi sur lakeet da labourât enn hon enep.

Klasket e vezo ho lakaat enn eu) leac'h kloz b'ennak didan gward hor martoloded,

pe zoken ho c'hemer enn unan euz bon listri.

Hag evit ma vezo krenvoe'h hor mouez, an Amiral-Aube a zo eet da Vazagan, cl leac'h m'or boa dija eul lestr ah, ar C'hondé.

Hen-man ne joumo mui pell eno, evit doare. Ezomm en deuz daveza raparet, hag ar Jules Ferry, lestr brasoe'h. a zo eet enn hent diztou euz Toulon da gemer he blas.

Eun dra ail a zo deuet da greski nec'h hor c'houarnamant.

Gouzout a rit ez omp bet karget da lakaat urz vad e eiz cuz porziou ar. Maroc, a-unan gant ar Spagn. Mes hervez emgleo Algé-siras e tleomp seveni ar gefridi gant sou­darded euz ar Maroc : an ofiiserien hebken a vezo Europeaned. *

Araok kas an ofliserien-ze d'ar Maroc, gouarnamanchou ar Frans hag ar Spagn o deuz bet c'hoant da c'houzout ha sur e vefent eno euz ho buez.

Ha petra en deuz respontet El Gucbbas, ministr an arme evit ar Sultan ? Lavaret en deuz ne c'hell respont euz netra, nemed ma tibabo euz ar gwella soudarded en deuz da roi d'hon ofiiserien.

Dirag hevelep respont, ar Frans hag ar Spagn o deuz diskleriet d'ar rouanteleziou ail ne c'hellont ket en em garga euz ar polis e porziou braz ar Maroc enn doare ma verk emgleo Algésiras.

Goulenn a reont ma vezint lezet da zibab ar zoudarded a vezo roet d'an oiliserien, rak, eme-z-ho, ne c'hellomp ket lakaat ar re-man e riskl da veza lazet gant an dud a vezint karget da gelenn.

Ne ouezer ket c'hoaz penaoz e vezo kom-p ezet an affer all-ze.

C o r e n t i n .

9

K E L E I E R r.rl/.Hl Imrztiduz. — Kement-man

zo koz, p'e gwir e c'hoarvezaz e miz mae diveza ; mes ar c'hazetennou kristen n'o deuz ket komzet anezhan abretoe'h abala mour d'ar grevusded a c'hell kaout.

Da lun ar Pentekost e tlee beza goueliou kaer e Remiremont, departamant Vosj, enn enor da Itroun-Varia-an-Tenzor. An aotrou 'n eskop Foucault en doa pedet tri eskop ail da zont, hag eur brosesion braz a dlee beza greet e kear.

Padal ar c'honseil a zifennaz ober ar bro-. sesionze. ha dre eno zoken ar gouel a go\ laz ar peb kana cuz lie sked.

Hogen, d'ar r.ul varlerc'h, 20 a viz mae, eur barr grizill pe kazarc'h a gouezaz war ar vro.

Ar grizill a oa par da viou ier trouc'het dre an hanter, ha tra hurzuduz, war an tu plad anezho e welet splan imaj Itroun-Varia-an-Tenzor.

Meur a gant den a oe test euz ar burzud-ze ; mes an aotrou 'n Eskop n'en deuz c'hoaz lavaret netra diwar he bouez ; gedal a raio ken o devezo an dud gwiziek gwelet hag ober pe kompren a c'heller hevelep tra dre skiant ar bed hebken.

Er Husii. — Marteze n'oe'h euz ket ankounac'heet en em ravoltaz eul lodenn euz martoloded ar Rusii e kreiz ar freuz c'holoaz ar vro-ze a c'hoad.

Unan euz listri ar mor Du, an Kniaz-Potemhine, a oe kemeret gant-ho zoken, ha kaset da vale bro goude m'o devoe lazet an ofiiserien.

Ar martolod a oa e penn al laboused-ze, an hini a lazaz kabiten an Knfaz-Potem hine, a oa hanvet Moutouehenko.

Gouzout a rit en doa kaset al lestr-ze d'ar Bulgaril, hag e oa diskennet er vro ze gant he genseurted.

Abaoue e oa bet enn Amerik, hag e broiou ail c'hoaz marteze.

Hogen, kaout a rea d'ezhan emichans n'en doa ket greet c'hoaz droug awalc'h d'ar Rusii, pe marteze e krede ne ioa mui sonj anezhan eno, p'e gwir d'an 20 a viz eost e tiskennaz adarre e Odessa, eur porz euz ar mor Du.

Allaz I kaer en devoe en em guzat didan eun hano faoz, anavezet eo bet, ha kraouiet.

Armou hag arc'hant eleiz a oa deuet

f ant-han euz an Amerik, ha labourct en efe gant-ho, eme-z-ban, da lakaat dis­

pac'h adarre etouez martoladed ar porziou a sko war ar mor Du.

Me a gred eo poent d'ezhan deski a nevez he akt a gontrlsion m'en deuz lie ankou­nac'heet.

— 18 den euz ar Rusii, tamallet da veza greet eun emgleo kuz evit laza an Impalaer. a zo bet barnet ar zizun dremenet gant barnerien a vrezel.

Tri anezho, Nikitenko, Simawsky ha Namnoff, a zo bet kondaonet da veza krouget.

Daou ail hag ar plac'h iaouauk Anna Pighit. a raio eiz vloaz prizoun ; eur pevare, pevar bloaz.

Pemp ail a vezo kaset da echui ho buez d'ar c'horn pella euz ar Siberii; euz ar pemp-ma, peder a zo merc'hed.

Enebourien deuet da veza mignou­ned. — Sonj oe'h euz pegement a nerz-kaloun a ziskouezaz Boerien an Transvaal da enebi ouz ar Saozon, a felle d'ezho ho lakaat da blega d'ho galloud.

Abaoue, Bro-Zaoz e deuz roet d'an Trans­vaal ar frankiz d'en em c'houarn koulz lavarout he-unan, didan he gward ; hag awalc'h eo bet, evit doare, evit lakaat pobl ar vro-ze da ankounac'haat be enkreziou tremenet, p'e gwir eur mean diamant braz o veza bet kavet, ar jeneral Botha en deuz pedet kannaded an Transvaal da voti an arc'hant a oa red evit prena an diamant-ze, ha d'her c'hinnig goude-ze da roue Bro-Zaoz da lakaat enn ne gurunenn.

An diamant a gomzer aman anezhan, ha lez-hanvet ar C'hulliman, a bouez c'houec'h pe zeiz kuech muioe'h eged ar brasa a oe kavet arao-z-ban.

Kavet e oe d'ar 20 a viz genver 1905, ha lavarout a reer ne vezo ket roet evit nebeu­toe'h eged 3 millioun hanter.

A-enep ar beorien faoz. — Lavaret or beuz dija o doa gwir beorien ar c'hea­riou braz savet syndicajou, a-enep ar beo­rien faoz a weler ken stank o c'houlenn an aluzenn e hed an hentehou.

Eun d e v e z ou diveza-man o deuz bet eun asambiee vraz e Paris. Enn ho zouez e welet daou gamm, trouc'het d'ezbo bep a c'har, ha deuet war ho gar ail euz Marseill. Daou vis hanter o doa lakeet da ober an hent. Fanch Rosier hag Emil Carlier a reer anezho; àr c'henta a zo présidant

hag egile tenzorier euz syndicat ar beorien mac'hagnet euz Marseill.

E penn syndicat ho syndicajou, an dud keiz-ze o deuz lakeet unan bag eo bet trouc'het d'ezhan he ziou c'har; Doussi-neau eo hanvet.

Enn bo asambiee o deuz pedet start ar c'houarnamant da ober eur chase uidruez d'ar falz-peorien en em laka dall, bern, kamm, seizet, pa 'z int divac'hagn-kacr.

N'oun dare ha selaouet a vezint ; mes red eo anaout o deuz abeg d en em glemm, r a k breman eul lodenn vraz euz aluzennou an dud vad a ia gant tud didalvez ha n'o deuz ezomm ebed anezho.

Tammou pape r e leac 'h billeji a vil lur. — Au aot. Harvut azosekretour an ti-kear e Sant-Malo, hag ivez tenzorier ar redadek kezek a vez eno bep bloaz.

D'an L'8 a viz eost, goude ar redadek di­veza, en doa lakeet pevar billet a vil lur enn eul lizer karget da gas d'ar société azo e penn euz ar redadijer lammou.

Hogen, o tigeri al lizer, renerar société» ze ne gavaz enn-ban nemed tammou paper, hep talvoudegez ebed ; ar billeji a vil lur a oa bet laeret enn hent.

Dre chans evit an daou aotrou, anat eo e oa bet digoret al lizer araog n'ec'h erruaz el leac'h ma tlie mont, anez potred ar post o defe lavaret d'ezho : - lloet o poa d'omp eul lizer karget, gwir eo ; mes ne ouiemp ket petra a Ioa ebarz, ha marteze c'houi eo a lakeaz enn-han tammou paper e leac'h billeji bank. »

Eun enklask a zo bet gourc'hemennet evit dizelei al laer ; m'oarvad ne vezo ket eaz gouzout piou en.

Darvoudoti. — E Québec, eur gear vraz euz ar G'hanada. emaer o sevel eur pont nevez a dreuz ar ster Sant-Lorans. Al labour a gommansaz war-n-han er bloavez 1897, h a kazi échu eo. Hogen, d'an 29 a viz eost, eur penn anezhan a frettzaz didan pouez eur marc'h-du ha teir wagonad nouarn ; h a g a n 1)2 den a laboure war-n-han a gouezaz er ster; 70 anezho a oe beuzet pe llastret gant an tammou houarn a oa kouezet war-n-ho.

— Digwener, e Porto, er Portugal, bu-reoiou ar gazetenn Noticias a oa leun a dud diredet da welout pion en defe prizion kenta cur c'honcours. Didan ho fouez, ar zolier a freuzaz ; 10 a oe lazet, hag 150 ail o devoe droug.

— Digwener, daou drain a ieaz an cil war egile e-kichenn Charlestou, c Stadou-l'nanel an Amerik; 18 den a oe lazet ha 00 ail Kloazet.

— Al lestr Violette, euz porz Gravelin. departamant au Nord, a zo bet lonket gant ar mor d'an 30 a viz eost ; 18 martolod a oa enn-han ; beuzet int bet oll.

— Hervez e u r c'helou deuet d'ar Rochell euz mor an Island gant pesketaerien, an Etoile d'Arvor, h a g ar Pnimpolaisc, diou Vdg braz euz Pennpoul, eet di da besketa, a zo bet lonket gant ar mor martoloded hag ail.

A P r o p o s d e s S o n d a g e s L'impôt sur le revenu

Nos lecteurs savent que M. Caillaux, ministre des Finances, met à profit les va­cances parlementaires, pour faire procéder à ce qu'on appelle pittoresquement des « sondages », dans 60 communes rurales et 30 communes urbaines, à l'effet d'établir des bases d'appréciation pour la discussion de son projet d'impôt sur le revenu. Le mot « jaugeage », moins élégant peut-être, eut été mieux choisi pour caractériser cette opération. Il ne s'agit de rien moins, en elïet, que de jauger la bourse des contri­buables, en vue d'en extirper le plus d'ar­gent possible.

Les agents des contributions directes qui sont chargés, avec le concours des répar­titeurs, de mener à bien cette délicate opé­ration, s'emploient de leur mieux, mais avec un succès très relatif, k trouver les renseignements qui leur permettront d'é­tablir des prévisions estimatives point trop exagérément fantaisistes. On en jugera par l'interrogatoire suivant que, au dire dun de nos confrères de Châteaudun, on a fait subir aux habitants de Bonneval (Eure-et-Loirel :

« Combien votre femme a-t-elle apporté en mariage ?

» (,iuels sont vos bénélices annuels ? » Avez-vous d'autres revenus en dehors

de ceux de votre commerce ? i Comme vous allez à la chasse, à combien

estimez-vous le gibier que vous tuez ? » Si vous le vendez, combien touchez-

vous ? » A un élève en pharmacie de la même

localité on a demandé des conlidences sur les revenus et bénéfices de son patron et ainsi de suite. Ces exemples suftisent pour donner une idée de la façon de procéder que M. Caillaux a prescrite k ses employés.

L'on conçoit que dans ces conditions l'accueil fait aux soudeurs ait été générale­ment dépourvu de tout enthousiasme. Quel­que propension qu'on ait, dans notre pays, à s'incliner devant les exigences gouverne­mentales même les moins justifiées, le boa contribuable n'aime guère cependant à voir les agents du lise trop fourrer leur nez dans ses affaires.

C'est ainsi qu'à Belleville (Meurthe-et-Moselle), le maire et les répartiteurs ont dità l'inspecteur des finances chargé de les son­der qu'il leur était impossible de fournir les renseignements demandés. A Pollestrea (Pyrénées-Orientalesi, les citoyens chargés d'assister l'employé des linanecs, ont ré­pondu qu'ils voulaient bien donner sur leurs concitoyens certains renseignements de notoriété locale, mais qu'ils se refusaient énergiquement à donner une évaluation quelconque des bénéfices commerciaux ou des dettes de tel ou tel. La chronique quo­tidienne a enregistré toute une série de nié*aventures semblables.

Ces incidents significatifs s'expliquent par la crainte mêlée de répugnance qu'ins­pire à la majorité des Français même l'ap­parence de l'inquisition fiscale. Que serait-ce donc le jour où le système serait généra­lisé pour l'application du projet Caillaux de­venu loi d'Etat ?

C'est à cet écueil de l'inquisition que viennent infailliblement se heurter et s'échouer, tout au moins en France depuis plus de vingt ans, tous les projets d'impôt sur le revenu.

Page 2: Septembre 1907

L E C O U R R I E R D U F I N I S T È R E '

Oh I tant que l'on reste dana le domaine de la pure spéculation, c< la va a merveille. 8»uls les esprits mal faits ou portés au

8ai adoie osent contester l'équi' é supérieure u principe de l'impôt progressif sur le

revenu. Des lors, en effet, que l'impôt est essentiellement la contribution de chaque citoyen aux dépenses nécessaires A l'en» tretîen des services d'utilité générale, il va do soi que le meilleur système de répar­tition sera celui qui ne demandera a chacun qu'un effort proportionné aussi rlgoureu-sèment que possible à la totalité de ses res­sources et moyens. Or il n'est pas contes-

. table qu'un prélèvement de 1 seulement pour 100 sur le gain d'un ouvrier ou d'un paysan ayant tout juste de quoi vivoter, constituera pour lui un sacrifice infiniment plus lourd que ne serait pour un rentier riche & quinze ou vingt mille francs de revenus, un prélèvement de 5 pour 100. Le principe de la progression apparaît dono comme éminemment juste au point de vue moral comme au point de vue social.

Là où cela ne va plus du tout, c'ost lors­qu'il s'agit de passer de la théorie à l'appli­cation. Evidemment si tout était parfai­tement loyal, les choses se passeraient pour le mieux. Chacun déclarerait sans réti­cence toutes les ressources qu'il pos­sède et tout serait dit; Mais, comme il est inévitable qu'une foule de gens ne man» queraient- pna d'essayer de tricher à ce nouveau Jeu, ne se faisant aucun scrupule do faire retomber sur les épaules des voi­sins la part qui devrait leur revenir des charges communes ; comme, en outre, il y aurait une foule de valeurs qu'il serait rela-livcmcnt facile de dissimuler, l'obligation s'imposerait immédiatement d'établir une surveillance pour contrôler les déclarations des1 contribuables, sous peine de n'aboutir en réalité qu'a un-système d'impôts prati­quement pius inique que celui qui est ac­tuellement en vigueur.

C'est donc bien l'inquisition fiscale, de quelque. » uphémisme qu'on s'évertue A la parer, qui sévirait infailliblement contre tous les honnétjca citoyens, sous prétexte de précaution» a prendre e n t r e les autres. .Outre les fonctionnaires des contributions, des délégué»ou,si l'on veut, des indicateurs spéciaux devraient être établis un peu par­tout, qui puseeraient.leur temps à épier le voisin, à surveiller ce qui peut bouillir dans sa marmite afin d'inférer de tous les détails possibles le montant de ses revenus. Cela deviendrait rapidement intolérable.

U est bien difficile aussi qu'il n'arrive pas que la surveillance établie pour décou­vrir les fraudeurs finisse par se tourner uni­quement contre les contribuables loyaux, pour peu que les premiers nagent dan* les eaux gouvernementales- pendant que les seconds seraient * ilehés » comme oppo­sants. Daus uotro pays si profondément divisé par 1 s discordes politiques et reli­gieuses, il faut même dire qu'il est Impos­sible que co résultat ne se produise pas. Déjà, nous le régime actuel qui se prôte cependant beaucoup moins aux tripotages, l'on ne ompte plus les abus et les injus­tices qui se commettent en matière do ré­partition d'Impôts.

Ttès souvent les électeurs influents et dévoués à la politique olllclelle. ainsi quo les amis auxquels ils s'intéressent particu­lièrement, réussissent parfaitement a allé­ger, a leur bénéfice et au détriment de leurs adversaires mal notées, une bonne partie des charges qui devraient légitimement leur Incomber. Avec le système do l'espion­nage et de la délation fiscale ce genre d'opérations deviendrait inllulment plus aise, de telle f>orte que les citoyens hostiles & la politique des gens au pouvoir ou que quelque politicien inllueut aurait dénoncé comme tels, vivraient sous la menace per­pétuelle d'être victimes de quelque ven­geance occulte, se traduisant pour eux par des augmentations excessives d'imposi­tions on par des pénalités pécuniaires oné­reuses ou par tout autre genre de tracas­series ruineuses dont le système nouveau ne saurait manquer d'être ngrémonté.

Il est vrai que de cette façon ce seraient les « réactionnaires » et les « cléricaux » qui seraient atteints et décimés, d'abord ce qui n'est nullement pour déplaire aux belles fîmes qui forment en ce moment le plus clair de la clientèle du Bloc. Mais après los clé­ricaux, le lourdes autres viendrait aussi in­failliblement.

Après avoir dévoré les réactionnaires, comme'l'appétit vlent-en mangeant, les jacobins sectaires Uniraient par se manger entre eux. Nous reconnaissons, d'ailleurs, quo cette considération n'est pas de nature A les arrêter, parce que beaucoup d'entre eux ne manqueront pus de se dire que la pe­tite féte durera bien autant qu'eux et quo de ce qui adviendra ensuite, ils se moquent absolument.

En lin. il ne parait pas douteux quo si le projet Gaillaux — avec les modifications qui pourraient survenir une fois le prin­cipe définitivement passé en force de loi — inspire tant, d'Inquiétudes Jusque dans le camp de ceux qui condamnent le système présent comme désuet et peu équitable, cela provien' en bonne partie de. co que, avec le gA'jhis (in ucier dans b quel nous ont four­ré* vingt années de politique sectab-e, il est difficile do prévoir a quelles extrémités fis­cales pourrait se laisser aller un gouverne­ment toujours A court d'argent et. disposant d'un aussi merveilleux Instrument de suc­cion qne le projet de M. Cuillaux.

En voyant monter sans cesse le llot dé­bordant des dépenses, en constatant le développement Inouï des instincts parasi­taires et l'exarcerbation des appétits bud­get ivorc* sans cesse excités par le petit jeu détestable de la surenchère électorale, le bon cotiT.iibuable se dit que du moment qu'on lui t Are le pouls c'est eu vue de lui infliger une saignée et, tout comme Jean Hiroux lorsqu'on le menait A la guillotine, Il a de la meliance.

Ce n'est point sans motif, car les opéra­tions préliminaires auxquelles se livre en co moment-te ministre des (inanees sein blent indiquer qu il eat décidé à faire tous ses efforts, le plus tôt qu'il se pourra,-pour essayer de taire &ortir enfin do sa coquille le nouveau monstre liscal qu'il couve depuis ai longtemps.

La façon dont procèdent les agents char­gés] d'exécuter ses ordres non plus quo le choix des terrains d expérience ne sout laits, au surplus, pour diminuer cette mé­fiance bien naturelle. Daus notre départe­ment, par exemple, c'est Ergué-Armel qui a été désigné pour être « sondé » et four­nir A l'enquête ministérielle, les données moyennes sur lesquelles on tablera pour calculer l'ensemble des revenus do toute la partie rurale du Finistère. . • .

Or II se trouve que, comme par hasard, cette commune qui compte, du reste, pres­que dans la ville mémo de Quimper, une agglomération urbaine très appréciable^ jouit d'une situation A peu près unique. Les revenus fonciers, par suite de circons­tances qui .ne nous lutôtessent pas pour le moment,-y sont devenus, eu moyenne, neuf-fols plus forts qu'ils ne l'étaient dors de l'établissement du cadastre. Il n'est pas-une autre commune rurale flnistérlenne où il so soit produit une .telle plus-value. A Penhars, commune voiaine, les revenus ont tout' Juste triplé dans le mémo laps de temps. Dans,uuo foule d'autres1 communes, ils ont tout au. plus doublé. Et c'est d'après les seules données recueillies A Ergué-Armel que l'on va établir la moyenne de toute une vaste région et qu'on se prépare é verser aux débats parlementaires des élé­ments dépréciation manifestement er. arotinés l Si IA choix de cette commune n'a Bas été fortuit et il les antres choix ont été laits aussi Judicieusement, 11 est trop clair «pe M: Gaillaux a i/loteauon bien arrêté* < Induire Us Chambres en erreur.

Pour conclure, nous estimons que dans la situation a c t u e l l e de notre pays et quelle que soit l'excellence des arguments théo­riques que l'on peut invoquer en faveur de la formule Gaillaux ou de toute autre ana­logue, le moment est absolument inoppor­tun pour introduire dans notre système fis­cal le bouleversement projeté. La seule vraie réforme des Impôts serait, en ce mo­ment, leur diminution. Mais allez dono ra­conter cela A nos quinze-mille-balles blo-carda I D.

C H R O N I Q U E L O C A L E Élections da Conseillers d'Arrondissement

Sont convoqués pour le 22 septembre, à l'eflet d'élire un conseiller d'arrondis­sement:

Les électeurs du canton de ChAteaulin, en remplacement de M. Tlrilly, élu conseiller général.

Les électeurs du oanton de Ploudiry, en remplacement de M. David, élu conseiller général.

La question des presbytères Le préfet, du Finistère a adressé la lettre

suivante A MM. les maires du département: Monsieur le maire,

He conformant aux proscriptions de la loi, j'ai dû prévoir en recette uu budget additionnel de votre commune pour 1007, le prix de location du presbytère, propriété c o m m u n a l e

A défaut d'autres éléments, j'nl dû évaluer oette recette en conformité dos Indications don­nées par les rùlos des contributions, tant on ce qui concerne le presbytère proprement dit qu'eu oe qui concerne les biens considérés jusqu'Ici comme ses dépendances .

Il est pass ible 'quo las évaluations de l'admi­nistration des contributions dlreotes soient exa­gérées ; UUHSI serals-jo tout disposé a examiner aveo bienveil lance des évaluations que vous me donneriez en tenant compte du prix des loyers des malsons et dos torres dans votre commune et dos autres circonstances lucatos que vous êtes à même do bien connultre. Je dois toutefois vous fuira savoir que ju uo pourrais pas noceptor un prix de location pa iement uomlnal ou bien trop Inférieur a la valeur locatlve des Immoubles.

A défaut d l n d l o \ i l o n s prôolsés de votre purt, je serais duus lu nécenslté de prévoir pour 1008 une location équtvalento à cel le qui figure au budget de 11)07.

Kii tout état de cause, une reoette provenant da la location du presbytère figurera doao à votre budget de 1008 : elle sera celle que J'aurai recon­nue aocéptable sur votre proposit ion ou celle que j'ai d j-i évaluée a l'aide do doouments fl ma dis­position.

Par vole de consôquenoe, je réduirai Jusqu'à due oonourreuce les centimes votés par le conseil municipal pour couvrir des dépenses annuelles , soit fuoultutlvcs, soit obligatoires.

SI les rocettes à provenir do la location du presbytère et dè sos dépendances ne so réali­saient pas, l'équilibre du budget seraient pure­ment fictif et les services municipaux auraient à en soutfrlr.

C'est là uno éventualité que vous tiendrez cer-talni'incnt A prévenir en louant le presbytère soit à son occupant actuel, soit. A défaut, à toute autre personno qui vous ferait des offres raisonnables, offres qui vous provoqueriez au besoin.

Je. vous al dejft Indiqué, notamment lo 17 avril dernier, les conditions à Insérer dans ces sortes de baux ut los pièces qui devront composer lo dosuloi' A me soumettre.

Je vous prie do me faire connaître vos proposi­tions le plus lèt posslblo, olln que Je puisse arrê­ter le montant dos Impositions a comprendre aux rôles de 1008.

" Le Préfet, HAMONET.

M. Ramonet se trompe ou veut tromper le public. Ce n'est pas pour se conformer A la loi qu'il fait planer ses menaces sur les prérogatives et franchises auxquelles' les municipalités, lois en main, peuvent légiti­mement prétendre, mais uniquement pour faire du zèle et déférer servilement au désir exprimé dans une circulaire, par le ministre anarchiste M. Briand, do voir les préfets « saboter » les budgets communaux.

Le préfet du Finistère est le premier que la presse ait signalé comme entré dans cetto voie purement révolutionnaire. Les municipalités soucieuses de leur indépen­dance et de leur dignité resteront très froides devant ce nouvel essai d'intimi­dation.

A Quimper, le clergé de Saint-Corentln et de Saint-Mathieu n'ayant pas pu accepter les conditions exorbitantes proposées par la municipalité pour la location des pres­bytères de ces paroisses, sommation a été faite A M. le chanoine Coat et A M. le cha­noine Qorro d'avoir A quitter ces locaux, avant lo 2 couraut, avec leurs vicaires.

M. le curé-archlprôtre de Saint-Corentin n'a pas tenu compte de cette mise en demeure, attenduut sans doute qu'où vienne l'expulser. Quant A M. le recteur de Saiut-Mathleu. des propositions ayant été faites, dans l'inteivalle, en vue de l'achat de son presbytère, il ne sera pas inquiété.

A ChAteaulin, 1» conseil municipal s'est réuni lundi, pour discuter la question de la location ou de la vente du presbytère.

M, Brlssleux et quelques autres conseil­lers, notamment MM Chauvel ct Lharidon, se déçurent partisans des conditions les plus modérées qu'il se pourra pour la loca­tion, étant donné que la population de ChA­teaulin est, a très peu d'exceptions piès, catholique

i curé avait prop ou l'achat A 15000

La proposition d'achat rallie tous les con­seillers, mais M Le Golf, imprimeur, demande que le prix d'achat soit porté A 20000 francs plus les frais. Cet amende­ment eat adopté par 10 voix contre 0. Even­tuellement, le prix de location est main­tenu A 500 francs, par 13 voix contre 9. Par 18 voix contre 4, le délai du 2 Janvier eat fixe pour l'évacuation du presbytère, au cas où uno transaction ne serait pas inter­venue sur l'une ou l'autre des bases fixées par le conseil.

i.e maire a fuit alors connaître que M. le ré avait prop -se la location A 50 francs

Q o u e l a r B l o u n - B r u k Les fêtes de Kergouinadec'h se préparent

activement, selon le programme que nous avons publié dans notre dernier numéro. Et tout porte A croire qu'elles auront un succès et un éclat sans précédent, si comme il faut l'espérer le temps se montre tant soit, peu clément.

Rappelons qu'elles auront Heu Jeudi pro­chain, 12 septembrei'et qnele^urnadeô'Jil ne se trouve pas A plus de trois kilomètres de Plouescat par les chemins de traverse.

On avait songé A demander un train supplémentaire pour le retour, de Plouescat A Landerneau ou Brest. M a i s oh y a re­noncé, d'autant plus qu'en v o i t u r e on est plus vite rendu, de Landerneau, par exemple,1 et qu'en outre on u le grand avan­tage' de' pouvoir s'arrêter en route, pour admirer les ruines do Mezumou (Plounô-venter), Kerjeuh, etc.

— Les personnes ayant souscrit au ban­quet, et qut n'auraient pas reçu leurs cartes avant d'arriver A Korgournadec'h, devront les réclamer A M. Gulllou, dés « Potred Sant-Nonga ». saMàiaBMà^aaiiaàaSjÉ^

A G R I C U L T U R E Administration des. haras

A v l a aux éleveurs Etant donné les frsudes très nombreuses qui se

Produisant,, chaquo apnée, soit- daus Mlabllsse-ment d«s.déclarations de naissance, soit dans la.

Sroduotlon des papiers d'origine dans les con­jura, ventes, elo., par lettre an date du 31 Juillet

1907, M. le ministre do l'Agriculture a décidé ! I « Que. pour mettre un' terme a d'état de choses

qui, par sa généralisation, na manquerait pas,

dans un avenir rapproohé, dè causer les plus s é ­rieux Inconvénients au double point de vue de la production et de la sincérité des opérations com­merciales effectuées sous lo couvert de la garantie administrative, toute personne ayant établi une déclaration de naissance fausoe ayant produit ou tenté de produire de faux certificats d'origine, sera exclue, non seulement de toul concours s u b ­ventionné par l'Etat, da toute réunion d'achats d'étalons, mats encore do toute présentation de Juments a la saillie d'étalons nationaux. »

Los noms et les adresses des autours de fraudes feront affichés tous les ans .

Bl ces mesures n'atteignaient pas l e but visé, M. le ministre de l'Agriculture n'hésiterait pas, le cas échéant, a. exercer contre les éleveurs et les fraudeurs particulièrement toiles poursuites qu'il y aurait Heu d'intenter.

Arrondissement de Brest B R E S T

Enfin t Mercredi dernier encore, la police qui n'y

met d'ailleurs, pas. grande .conviction, a dressé procès-verbal contre M. l'abbe Cha­palain, vicaire A Saint-Martin, pour avoir contrevenu A l'absurde" et illégal arrêté mu­nicipal sur les convois funèbres'.

Tous les contrevenants sont cités A com­paraître devant le jugé de paix, A l'audience de simple police de mercredi prochain.

La Solution est donc enfin proche.

Arrestation d'un anarchiste. Le citoyen libertaire Jules Le Gall, ou­

vrier A l'arsenal, que M. Mazurler, commis­saire central, avait reçu inandat d'arrêter le 27 mai dernier, pour répondre des propos répréhensibles qu il aurait tenus le ly mai, et qui fut laissé en liberté-provisoire, eu égard au mauvais éjtat de su santé, a été arrêté, vendredi dernier, au moment où il se rendait à son travail au port. Le mandat décerné contre lui porte, qu'il est prévenu « d'avoir, au cours de nombreux meetings, excité les ouvriers au meurtre, vol et pillage. »

MM. Briand et Clemenceau en ont bien ait tout autant jadis, et ils sont ministres 1

Incendie sur un navire Dans la nuit de vendredi A samedi, vers

11 heures et demie.un incendie s'est déclaré sur le transport le Calédonien qu'on venait d'aménager pour sprvir, a partir du 1" cou­rant, de voisseau-école des gabiers, en remplacement de la Saône.

C'est un matelot puni de salle de police et dormant au voisinage de la plate-forme de la cale arrière, qui, incommodé par l'épaisse fumée qui se dégageait, donna l'alarme.

Bien qu'on fut en pleine nuit et qne le Calédonien fut placé au fond du port de guerre, sur la rive droite de la Penfeld, les secours furent assez rapidement organisés. Mais il fallut un temps assez long pour dé­couvrir le foyer de l'incendie. L'on cons­tata, au bout d'une heure et demie, qu il se trouvait dans la soute A voiles, où étaient emmagasinés la voilure, des cordages, des filins, etc. Tous les jets des pompes conver­gèrent dès lors vers ce point, et, A 2 h. 1/2, on était maître du feu.

Les dégâtB, dont la réparation complète demandait une dizaiue de jours de travail, peuvent être évalués A 5,000 francs. La cause du sinistre est inconnue. Quelques-uns, vu la fréquence des incendies sur les navires de guerre depuis quelque temps, ont pensé qu'il était d u à la malveillance, mais aucun indice n'est venu appuyar cette

Cette hypothèse a été examinée sérieuse­ment par l'autorité maritime, et a paru prendre assez de vraisemblance, de ce fait que trois foyers d'incendie, dont deux n'ont pas pris d'extension, ont été découverts, en des points différents du navire. Les auto­rités maritimes gardent le mutisme le plus absolu A ce sujet. - Le Calédonien a été amené mercredi dans l'avant-port, avec son peisonnel et les apprentis gabiers A bord.

Brlgnognn U n e s c r o c . — L'a 25 juillet, M. Boédec, bura­

liste, îecevalt la visite d'un Individu se disant employé do commerce, représentant uno maison de cartes postales de Paris, et qui lui offrit ses services .

Après des pourparlers, M. Boôdon pria la pseudo représentant do lui adresser 4 000 oar tes postales e l versa à l'Inconnu la somme do 70 fr. ; contre cotte tomme, un IOCU eu bonne ct due forme lui fut délivré, avec promesse de fulro la livraison do la commaride avant le 4 août.

M. l ioédoc attendit vainement, depuis la de.to précitée, l'arrlvéo du coll.-. Il écrivit au• directeur do Ju maison de Paris, qui lui répondit n'avoir PHS de représentant dans fo Finistère.

Plus de doutes, M. Boédec a été vlcl lme d'uu escroc. II u donné lo slgnalemout de ce dernier à la gendnrmerlo, qui fait de:: recherches.

A c c i d e n t . — Le cocher de M. Soublgou, maire de Plounôventer, Jean Talnbardou, revenait de la grève do Brlguogan, monté sur un jeune cheval qui, soudain, partit au galop.

lin face do la villa Têtard, l'animal renversa Auguste Fiacre, dit Pierrot, 61 ans, touchour do bestiaux, demeurant a Lesneven, vil lage do Saint-Esprit, qui lut piétiné ; la Jambe droite était fracturée ot le pavillon do l'oreille droite presque détaché.

Le malheureux, qui avait perdu connaissance, fut transporté a l'hospice do Lesneven. La gïm-giéne s'étnnt déclnréo daus la jambo malade, 1 amputation fut pratiquée.

Gouesnou L'instituteur s'explique. — L'affaire

de l'instituteur Coat ayant été ébruitée par les journaux, l'intéressé n'a pu naturel­lement échapper A l'inévitable interview. C'est ainsi qu il a donné A un de nos confrères l'explication suivante de l'accusation dont il est l'objet :

« C'est un coup monté par les réaction­naires et les cléricaux ; la municipalité réactionnaire de Gouesnou m'a toujours créé des ennuis ; pour m'accuser une fois de plus on n'hésite pas à considérer comme vraies les déclarations fausses de fillettes vicieuses. »

L'impartialité nous faisait un devoir dé mentionner cette thèse, mais nous ne pouvons nous empêcher de faire observer que, n'étant accompagnée d'aucun com­mencement de preuve, elle ressemble beaucoup plus A une diversion qu'à une défense sérieuse.

Sans doute l'hypothèse d'un complot monté par les cléricaux —• A l'instigation des jésuites apparemment — était pour séduire à priori l'imagination d'un insti­tuteur dévoué au Bloc. Mais il faut avouer aussi que c'est lA un truc fortement usé pour avoir trop fréquemment servi, et qui ne «aurait plus guère produire le moindre effet utile à moins d^etre accompagné d'une solide démonstration qui fait, dans le cas en question, absolument défaut.

Quoi qu'en disent les touilles maçonniques pour lesquelles Goat a sans doute une pré­férence marquée, il n'est pas dans l'habi­tude, de .ceux qu'il appelle les cléricaux d'user de pareils procédé* pour se débar­rasser de leurs..adversaires. II. faut être Juste envers tout le monde et.laisser à la franc-maçonnerie .le. monopole des faux scandales qu'elle exploite cyniquement pour essayer de salir ceux qu'elle déteste.

Au reste il parait assez surprenant— et le Juge d'instruction .ne saurait manquer d'attirer Bur ce point l'attention de Pinter-ressé — que Coat, lorsque pris dafantaisies champêtres il va lire son journal sous lu feuillée, de 1 heure A 5 heures de l'après-midi, préfère A la compagnie de sa famille celle de fillettes qu'il n'hésite pas un instaut A qualifier do vicieuse». Un homme ver­tueux comme lui .devrait fuir pareille com­pagnie. II. est facile do comprendre que dans la situation de Coat Don. n'a pas toujouts le choix des moyens, mais voilà cependant une bien grosse accusation bien vite lancée, non pas contre une, mais contre

quatre enfants. L'Invraisemblance d'nn pareil système aurait incontestablement besoin d'être étayée sur des preuves indis­cutables. Attendons que la suite de l'affaire nous les apporte ou nous permette de constater leur absence.

Ajoutons que le maire de Gouesnou, l'ho­norable M. Gélébart, a pris les clefs de l'école depuis le commencement des va­cances, et s'est déclaré décidé à ne pas les rendre A l'instituteur dont, le conseil muni­cipal a demandé le déplacement. Au cas où Goat,par un moyen quelconque, rentrerait A l'école A la fin des vacances, il est tout pro­bable que les écoliers feraient grève.

D. Guilers

Mort sur la route. — Mardi, vers six heures du soir, les gendarmes de Lambé­zellec, en tournée au bourg de Guilers étaient prévenus qu'un homme était décédé au village de Kerloquin, en Guilers. Ils se rendirent sur les lieux et reçurent la dépo­sition suivante de M. Saliou, journalier, sans domicile fixe, âgé de 47 ans.

« Je revenais de Bohars avec le défunt, qui s'appelle Nicolas Jouny, 45 ans environ, scieur de long au bourg de Rumengol.

» Nous nous trouvions sur la route de Bohars à Guilers, au lieu dit Kerloquin, en Guilers, quand mon camarade de travail me déclara qu'il sesentait fatigué. Nous nous sofiamès couchés" tous deux, lui du côté gauche et moi du côté droit du chemin et nous nous sommes endormis.

» Quelques instants p lu3 tard, je fas ré­veillé par Mme Meineur, cultivatrice in village de Kerloquin, qui passait avec un troupeau de vaches sur le chemin, et qui me ht remarquer que mon compagnon per­dait beaucoup de sang au-dessous du crenou gaU'ché et avait l'attitude d'un moiibond. Nous nous disposition à lui prodiguer no3 soins quand il expira. »

On lit prévenir Aussitôt M. le maire do Guilei-Si qui se rendit à la mairie, où se trouvaient les gendarmes de Lambézellec, qui firent les constatations légales.

Le cadavre a été examiné par M. le doc­teur Hunaut, qui a conclu A la rupture d'une veine varice au-dessous du genou gauche.

La famille n'ayant pas répondu A ravis de M. le m'àire de Guilers, le corps à été inhumé dans le cimetière de cette com­mune.

Kerhuon Un voleur. — Le lundi. 20 août, vers

huit heures du soir, un individu étranger au pays se faisait servir à manger chez Mme Kcrjeau, commerçante A Kerhuon, après quoi il demanda une chambre. Il monta se coucher, après Avoir recommandé.do ne pas le réveiller avant onze heures, le lendemain matin;

A l'heure dite, l'individu s'habilla, puis se promena dans la cour de l'immeuble. Mme Kerjean le fit surveiller par des voi­sines dans la crainte qu'il ne parte sans payer.

Se voyant surveillé, l'individu paya la débitante, puis partit, déclarant qu'il revien­drait le soir.

La nièce de Mme Kerjean, Anna Tra-nouez, 14 ans, s'aperçut peu après que sa chambre avait été visitée ; elle constata la disparition dé ses économies', urie somme de 12 à 15 francs; de la montre de sa mère, d'un bracelet en argent et d'une vieille montre.

Les gendarmes de la brigade de Lander­neau ont ouvert une enquête.

K e r i o u a n I n c e n d i e . — C o u r a g e u x s a u v e t e u r . s —

Mardi soir, au moment de se coucher, la petite Falhun, de Kerzenval, Agée do 5 ans, renversa auprès de son lit une lampo allumée, remplie d'essence, qui communiqua le fou au mobilier.

Eu un clin d'tull, la maison fut remplie de flammes, et cependant ti ois des jeunes enfants de M, Falhun s'y trouvaient couchés, l'un dans son berceau, les doux autres dans un lit c los .

N'écoutant quo leur courage, Louis ot Joseph Ugucn, fils du sympathique maire de Keriouan, pénétreront à deux reprises dans la fournaise, et lurent assez heureux de retirer sains ct saufs les pauvres petits

par los flammes. Les dégâts sont évaluées â 11.000 francs.

Kcrsa ln t -PIabei inec P o u l i c h e s é g a r é e s . — Vendredi, 30 août,

deux pouliches, l'uuosous poil gris clair moucheté, âgée do 1 an et non encoro ferrée, l'aulro sous poil bal avec étoile en téte, flgôo de 2 ans, se sout enfuies do leur champ et ne sont pas encore retrouvées.

Leur propiKtaire, Joseph Simon, serait blon obligé a quiconque les lui ramènerait ou lui en donnerait des nouvelles.

Lambézellec Vol de linge. — Mmes Lhostis et Gii-

soni, blanchisseuses à Lanrose, en Lambé­zellec, avaient étendu sur des baies, pour sécher, une certaine quantité de linge, qu'elles venaient de laver au lavoir du vil­lage.

Après déjeuner, il fut constaté que trois paires de bas et deux chemises avaient disparu.

Les soupçons se portent sur une femme, dont elles ont donné le signalement au commisbaire de police, qui a ouvert une enquête.

Accident p a r imprudence. — Mardi soir, à cinq heures, Guillaume Diverrôs. ouvrier menuisier, Agé de 25 ans, domiciiié rue des Boucheries, travaillant chez M. Caujan, entrepreneur en menuiserie, rue de la Fontaine-Blanche, était chargé de la surveillance des courroies de transmission d'une scierie mécanique. Quittant son poste, il aurait passé un muret in séparant les courroiesvde l'arbre de couche, et sans doute prié par ses vêtements, il a été entraîné par la machine et tué sur le coup.

M. Seigland, commissaire de police, pré­venu aussitôt., accompagné de ses agents, a procédé aux constatations.

Le corps a été transporté A son domicile, rue des Boucheries.

Les courses de l'A. S. L. — Voici les résultats des brillantes, courses organisées, dimanche dernier, au vélodrome de Ker-castrec, par l'Association Sportive Lain-bézélléenne :

1" courso. — 100 mètres à pied, réservé aux membres do l'A,.S. L. Quatre partants, trots prix, objets d'art. — 1 " prix, Charles Quéré ; 2-, Pirlou; 3-, Monaco..

2* courte, départementale, à bicyclette, en trois séries ot une finale. Les deux premiers de chaque sôilo seront qualifiés pour la finale.

1" série : trois partants, quatre tours. — 1", G. Le Masson ; 2-, Petbirln.

2* série : quatro partants, quatre tours. — 1", Gouzlen ; 2-, Le Doher.

3* série : cinq partants, quatre tours. 1", Laurent ; 2-, Keromnès, é deux roues. 8* course. — 400 mètres à pied,- rèseVvée aux

membres de l'A S. L., trois prix objets d'art, cinq partants.

1" piix, Guérenneur ; 2-, Creff ; 3-, Charles Quéré.

4* course. — Championnat do l'A. S . L., à bicy­clette, ou trois séries et une finale : los deux premiers de chaque série seront qualifiés pour la finale Quatro tours de piste à chaque série.

1" série : quatre partants. 1 " Dénlel ; 2-, Gucguon. 2* série : six partants. — 1" Goasdoué ; 2-, Da-

lanant. ,,, 3« série : six partants. — 1", P. Goasguen ; 2-,

Guérenneur. 6' course. — Finale de la départementale, dix

tours de pute ; trois prix : 30 fr., 20 fr., 16 fr. — 1", Gouzlon ; S', Le Masson ; 3-, Laurent.

6* course. — Internationale en trois séries e t une finale : les premiers de chaque Série seront qualifiés pour la finale.

1" série : 4 tours, 8 partants. 1", Le Masson ; 2-, L e Doher, et 8' Plard, de

Paris. I* série : 4 partants. 1", Gouzlen \J; Laurent y 3-, Por h lr In.

14 tours ; course réservée aux deux premiers des séries déjà courues.

i " Goasguen ; 2-, Goasdoué ; 3-, Déniel ; 4*, Guéguen.

8' course. — 1 600 mètres, à pied, réservée aux membres de l'A. S . L . ; 8 prix, objets d'art ; 6 partants.

1", Kérébel ; 2-, Nicolas ; 3>, Jestin. Pendant cette course, 11 est procédé au saut à

la perche : résultat : 1", Manach, à 2 m. 60 ; 2-, Quéré, à 2 m. 66.

9- course. — Finale de l'Internationale: réservée aux trois premiers des deux séries ; temps maxi ­mum, 8 minutes, 15 tours de piste..

Jusqu'au 6- tour, lo train est mené par Perhi-rln. A u 7* tour, Laurent emballe brusquement et tient la téta du peloton.

10* course. — Consolation ; réservée oux cou­reurs de l'A. S. L. n'ayant pas été classés dans le championnat ; 10 tours, 9 partants ; trois prix, objets d'art.

1", Balanaut; 2-, Guérenneur; 3-, Maguet. 11« course. — Consolation ; réservée aux c o u ­

reurs n'ayant rien gagné, ni dans l'Internationale, ni dans la départementale ; 10 tours, 3 prix, o par­tants.

I", Perhlrln ; 2-, Le Doher ; 3-, Keromnès. 12* course. — A pied, 3 kllom. ; interclubs, o u ­

verte à tous les coureurs faisant partie d'uno so ­ciété sport ive: 4 prix, objets d'art ; 7 portants.

Au dernier tour, il ne reste que quatre coureurs qui so présentent au poteau daus l'ordre su ivant:

1", Monconduit ; 2-, Kerjean ; 3 , Brounec ; 4-, Qulllôvéré.

13- course. — Gymkanâ ; course ouverte r>ux coureurs n'ayant rien gagné dans lu course pré­cédente : 4 prix, objets d art ; 6 partant-?.

1", Coat ; 2-, Urcun ; 3-, Yves Coat ; ft-, Pirlou.

. . . Landerneau Accidents. — Lundi,, vers onze heures

du matin, Louis Blanchard, ouvrier menui­sier, domicilié rue de Ploudiry, 40, travail­lait A la nouvelle construction de l'hospice, lorsqu'il est tombé du premier étage, d'une hauteur de six A huit mètres. Trouvé inanimé sur le sol et transporté à son domicile, il y a été soigné par le docteur Chalmet.

— Le même jour, vers deux heures de l'après-midi, François LeGall. âgé de 18 ans, ouvrier plâtrier chez M. Cessou, A Lander­neau, travaillait à la construction du nou­veau bâtiment de l'hospice, une brique lui tomba sur la'ete du troisième étage, d'une hauteur de 15 mètres, lui faisant une grave blessure au front.

Lannilis Réunion du Syndicat agricole. — Les

membres du Syndicat agricole qui n'ont pas reçu convocation particulière sont pré­venus que la réunion générale aura lieu di­manche prochain, à 1 heure, dans les lo­caux du Patronage. Objet de la réunion : paiement de la cotisation, compte rendu de Paunée et affaires diverses.

Concours agricole. — Le concours agricole du canton de Lannilis aura lieu le 24 septembre, sur les différentes places de la ville.

Accident. — M. Pellen, âgé de 55 ans, habitant Kérabo, en Lannilis. a été surpris par l'uu des trains du soir. L'un des bras fut broyé, et l'une des jambes touchée.

L'amputation du bras a été nécessaire. Fêtes . — Voici les résultats des courses

qui ont eu lieu, dimanche, à l'occasion des tètes.

P R E M I È R E JOURNÉE Course de bicyclettes (neuf partants).- 1 " prix,

Courapled, du Raclug-Club l.esnevien ; 2-, Le Grlgnoux, de Lesneven; 3-, Rolland, de Salut-Méén (a fait une chute) ; 4 - , Léocat, de Saint-Renan.

Courses de bicyclettes (réservée aux enfants de 15 ans et au-dessous: 1" prix, Oguer, de Lannllls; 2-, Thomas, de Lannilis ; 3-, Quelnirus, de Lan­nllls.

Courses de chevaux : Trot monté (quatre par­tants), Irols kilomètres : 1" prix. Désireuse, a M. Combot, de Landlvlslau ; 2-, Corfay, à M. Thomas, de Landerneau ; 3-, Confent. à M. A. Abjean, de Plouguerneau.

Galop (deux parlants) : 1" prix, Cinq-sec, à M. Croc ; 2-, Sacha, au même.

Trot al lclô (Irols partants) : 1" prix, Dés ireuse ; 2-, Oxford, a M. Kermorganl ' de Lambézellec ; 3-, Corlay.

Concours de corso : 1 " prix, Georges Bréat, do Lannllls ; 2-, Yves Abgrail , do Lannilis.

DEV-XIKME J O C I I X É E

Courso do bicyclettes (27 partants): 1" prix, Gétin, de Lannilis ; 2-, Auguste Jézéquel, de Lr.n-nllls ; 3-, Le Verge, de Lannilis ; 4 - , François Caracs, de Lannilis.

Course de lenicur: prix unique, deux bouteilles do Champagne, Eugène All.ard, de Lannilis.

Courso de chevaux (galop) : 1" prix, X.. . , à M. de Poulpiquet, de Lannilis ; 2-, Maquerette, à M. Brlat, de Lannllls.

Lesneven Accident de voiture. — Lundi, vers

1 heures de l'après-midi. Joseph Couloi-gner. célibataire, âgé de 40 ans, domicilié â la Roche-Maurice, charretier chez M. Cas -tel, et travaillant pour le compte de M. Cann, minotier A Pontar -BleJ . e n La Roche-Maurice, revenait du marché de Lesneven, conduisant une voiture atteiée de deux chevaux, contenant un chargement de blé d'environ 2,1*0 kilos. Arrivé à l'en­droit dit « Croix-ar-Hod », à 3 kilomètres de Lesneven, son chapeau étant tembé. il voulut le ramasser e t , glissant, de sa cliar-rette, il tomba sous les roues du véhicule qui, lui passant sur le corps, lui écrasèrent le côté gauche. L» mort fut instantanée.

Plouarzel Vol de farine. — Dans la néit du 1"- au

2 septembre, des malfaiteurs ont fracturé la porte du moulin de M. Jean Richard, 59 ans, cultivateur, et sont partis en emportant deux sacs de farine.

La gendarmerie enquête.

Rumengol Adjudication de biens d'Eglises.—

L'adjudication des biens d'églises du canton de Daoulas, a eu lieu dimanche, 1" sep­tembre, à Rumengol, à l'ombre du sanc­tuaire vénéré de Notre-Dame. Pourquoi a-t-on choisi Rumengol pour cette sacrilège quoique légale opération ? C'est sans doute dans l'intention de blesser encore plus vivement les sentiments intimes de nos populations chrétiennes, par un de ces procédés de délicatesse à l'usage du Bloc.

Vers une heure de l'après-midi, on s'est engouffré dans une salle basse, étroite, véritable caverne d'Ali-baba. Au bureau, le maire organiste, chapeau sur la tête, pipe à la bouche, les coudes appuyés sur ia table, le regard songeur.

Près du maire, le secrétaire de la mairie, l'instituteur de l'endroit, qui fait l'aimable et l'empreôsé, en dépit de son embonpoint plutôt pesant. Il a conscience de l'impor­tance de la fonction qui lui est maintenant dévolue : c'est lui qui est chargé d'allumer les bougies sacramentelles. Mais il s'y prend mal ; son inexpérience soulève quel­ques sourires, et involontairement on pense à l'Eteignoir de Vivianb Si le ministre a besoin d'éteindre encore quelques étoiles, il n'a qu'A pousser celui-ci jusqu'aux astres : mais l'opération sera rude, car Monsieur l'instituteur ftise les cent kilos s'il ne les dépasse... L'assistance est un peu mêlée. Voipi d'abord, Kervella, huissier A Daoulas, l'ancien enfant de chœur de Saint-Uibain, devenu uû fervent du bloc nourricier.

Quelques conseillers sont là aussi avec leur figure morne de gens qui n'ont pas l'air de se rendre compte de la portée de l'opération à laquelle ils participent. Enfin, il y a un groupe d'hommes de cœur, venus de l'excellente commune de Plougu&'tei, pour essayer de sauver quelques épaves du naufrage. Ijefoulant les sentiments de tris­tesse qu'ils éprouvent'A la vne de ce fjpeo-tacle. ils sont décidés A faire vaillamment leur devoir de chrétiens et d'honnôtesge»*-Le maire organiste, ayant lAclr* -r . £ midable bouffée de et un crachat probértiotiftô, la séance fut déclarée ou­verte. *.s

• s i WsWÊsWÊÊsWkWâ i - nTITII• r-Ti-rmn- -mm ces honorables fonctionnaires A qui la tyrannie maçonnique impose aujourd'hui un si dur coilier. Le cahier des charges ayant été lu, on procède, par ordre a'pna-bétique des commun-s, A i aojud,cation des biens des églises. Pour lianvec, le Pré de Sainte Madeleine, est longtemps disputé (l'enchère n'étant que de 10 centimes) entre un nommé Qaéfeiec, clerc de notaire A Hanvec, et un certain Caillerai, aubergiste A Rumengol, à l'ens-igne de : « A la Des­cende (sic; des Pèlerins ». C'est lui qui demeure adjudicataire pour le prix de 5 francs.

D Irvillac, de Logouna-Daoulas, personne ne s'est présenté pour acquérir les biens de l'é«lise. De Loperhet. il était venu un cordonnier, qui a renoncé à enchérir ayant sans doute Uni par comprendre que pour la tranquillité de sa conscience de chrétien il valait mieux s'abstenir. Parmi les biens de l'église de Plougastel, l'huissier Ker­vella ebt déclaré adjudicataire d'un champ. E*t-ce pour lui. ou pour le compte d'un autre ? C'est ce qu'on ignore encore.

Pour les biens de l'église de Rumengol, Guillerm, s'acharne sur le premier lot. Le gros morceau avait été laissé pour la lin : c'est le champ dit de la Vierge, où l'on chante la messe, et où l'on fait les proces­sions: ce champ est donc comme uue extension de l'église.

M. le maire et son conseil, dans des conci­liabules et des délibérations restées se­crètes, en violation de la loi, avaieot, paraît-il, lié partie avec l'huissier Kervella. Celui-ci accumuiedoncenchèresur enchère. Mais il doit se déclarer vaincu. Ces messieurs en ont été quittes pour dire en­suite que leur but était de pouvoir mettre ce champ A la disposition en clereé, s'ils étaient reatés adjudicataires. Hum ! Ces bons apôtres auraient bien pu se passer de prendre un pareil souci.

(Dernière neure). Le bruit court que le maire, sur les réclamations du Courrier, a reçu 1 ordre du Poireau D'ailleurs, il aurait dit que s'il n'était pas nommé cette fois, il ferait le voiu d'entrer dans un couvent de Trappistes et de ne plus boire que de l'eau jusqu'à la lin de ses jours. Ce sont les révérends pères Gouriou et Kervella, di­recteurs de sa ( onscience. qui lui auraient dicté cette énergique résolution.

Salnt-Pierrc-Qui lbignon Vol d'une rooe. — A la suite d'une

plainte portée par M. Le Duff, cultivateur au village da Launinguer, la genlarmerie a dressé procè3-verbal contre Rosalie Cabon, domestique chez M. Polard. même commune, qui a volé, chez M. Le Duff, une robe de mérinos, valant 20 francs.

Interrogée, Rosalie Canon, sur le compte de laquelle les meilleurs renseignements sont fournis, a reconnu le vol qui lui était reproché et a manifesté un vif repentir.

Arrondissement j .fMeaulin CHATEÀCLIR

L o s fêtes Voici les résultats des courses qui ont eu Heu

dleiauclie et lundi, à l'occasion du pardon. 1" course, réservéo aux membres du V. C. C. :

1" prix, 2i> ir., M. Corne, do Bannalec ; 2-, 15 fr., M. Vveuat, de Lopérec ; 3', 10 tr., M. Lozacb, da Quimper.

2* course avec obstacles, réservée uux puntlles du V. C. C. : 1 - prix. 10 fr., M. Guédès, de "Châ­teaulin ; 2-, 5 fr., M. Quéau, de Châteaulin ; 3- , un guidon, M. Lozach, de Quimper.

3 * course, réservée aux velocipédlstes du dépar­tement cl des départements limitrophes, distança 32 kllomèires, primes par surprises aux virages : 1'' prix, 50 tr., M. Sérier, de Brest, en 1 h. 13 s. 1/2 ; 2-, 30 f i - . , M. Le Meur, de Landerneau ; 3-, 20 fr., M. Tanguy, de Quimper.

Primes aux virages 1" et 3- Corne, de Bannalec 2- ct 4 ' Sérier, de Brest.

Courses de chevaux, au galop, route de P o r l -Lauuay. — 1" prix, 50 fr., M. Plnnec, Jo Brlec 2-, 3 5 fr.. M. Goasguer:, de Saint-Ségal ; 3-, 15 fr., M. Fioc'u, de Kerlsz .

Course véloclpédique, réservée aux cyclistes de Châteaulin. — 1 " prix, 25 fr., M. Lhonoré, de Châteaulin ; 2-, 15 fr., M. Lucas, d 3 ChAteaulin ; 3 - , 10 fr., M. Guédès, de Châteaulin.

En raison des travaux de la récolte le pardon est cetio année moins fréquenté quo d'habitude.

Carhaix Agression. — Lundi matin, le receveur

intérimaire des contributions indirectes M. B..., revenait de Spézet par la route de Châteauneuf à Carhaix ; il avait dépassé le pont Drilïin et était arrivé à petite allure à mi-cûtô quand deux individus, qui se trou­vaient sur le chemin, firent mine de se placer sur la route qu ii suivait. Voulant les éviter il fit faire à sa bicyclette un léger écart, mais l'un deux poussant l'autre le. précipita t.ur le. receveur et le lit tomber.

Devant l'attitude menaçante des deux individus, M. B... se mit sur la défensive ; d'un coup de tête il envoya rouler, un de ses agresseurs dans le fossé. Mai3 l'autre, voyant son camarade en danger, bondit aussitôt sur l'employé des contributions indirectes, qui eut ses vêtements complè­tement déchirés.

Après une courte lutte, M. B... parvint se dégager, menaça ses agresseurs d'uu revolver — qu'il ne portait d'ailleurs pas — puis, profitant de l'ahurissement des deux malfaiteurs il remonta sur sa machine et regagna Carhaix à vive allure.

M. B... a porte plainte A la gendarmerie. Crozon

Election contestée. — Le conseil de préfecture vient de rejeter les protesta­tions fermées par MM. Kérinec, Goas et consorts, contre les opérations électorales qui ont eu lieu le 2S juillet dernier dans le canton de Crozon, et à la suite desquelles. M. Ballon a été proclamé élu conseiller d'arrondissement.

Concours agricole. — Le comice agri­cole du canton de Crozon se tiendra en cette ville le 21 septembre. Une subvention de 200 francs et une médaille d'argent ont été accordées par le ministre de 1 agricul­ture pour être décernées au nom du gou-vernemenl ; une autre subvention de 18i fr. 21 a été accordée par le département.

Le Faon Concours agricole. — Le comicç agri­

cole du canton au Faou aura lieu en cette ville le lundi 16 septembre.

Une subvention de 320 francs a été ac­cordée par le ministre de l'agriculture au nom du Gouvernement ; une subvention de 382 f r. 18 a été accordée par le département.

Plomodiern Mort accidentelle. — Le 30 août, Mme

veuve Gouézec, 70 ans, propriétaire à Boul-vern.^e trouvait chez sa fille Anna, femme PellitUà J^escobet. Vers 2 heures du soir, Mme Gouézec désirant regagner sou domi­cile, sail le, pour lui évite/ un trajet à pied, attela un cheval de 2 ans, qu'elle conduisit par la bride jusqu'à la chapelle de Saiht-Corentin. A-cet endroit, la fille voulut monter A son tour-dans la voiture, ma*,, ayant lâché la bride, achevai fit.>rus-q ue:e e u t .demi-tour.et partit au g-"ioo vers Le8cobet- « m -.u u • - ,

La femme:Peliiot, renversée par'l'un de* brancards, n'eut pas grand mal, et se r > . J ^ ailfcRltfit. • i n a i a o n oi-riuan* 0,1 n h . > ' « I C V 4 aussitôt ; mais en arrivant au che" dqisant À la ferme, elle trou*"

«1 îeva

'-iin con-renyersée et sa mère maison TAbnoù, ayàr

Le receveur séquestre lit le cahier des , 7* course. — Championnat de l'A. s. L. (finale), I charges,d'une voix un peu émue. Plaignons i

a la voiture . -aue.prèa de la

tête avait p M * j . V g g P * * | ¥ Saint-Ségral . . , .

- 'Ta.'ndalismo. — Dans la nuit du 29 au 30 août, -Un individu a brisé' une douzaine

' ^ . f f û f l l l T / t u I , .1.. M /" . . . :„ -__->

uoirci-Kur» u 9 u D i r a n c g r a n g e , le DOCiam-bule laissa coûter 4é contenu de trois bav-riques de cidre, qui en tombant sur le sol endommagea environ 50 kilos d'atome. k

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Page 3: Septembre 1907

I l | £ COURRIER DU FINISTÈRE

Serlguac Mort aoci ientoilo. — Lo nommé Co­

rentin guet, 2f ans, céllbatairo, cultivateur au village de Mén«z-Toul-Alan, se trouvait en journée, le 28 août, chez H. Joseph Lagadec, à Lanvouëdio, où l'on procédait au battage dn blé. Après souper, vers 10 h. 1/2, Suet quitta brusquement la maison sans mot dire. Le lendemain matin, vers 8 heures, il lut découvert, couché sur de la paille, ne donnant plua signé de vie. Ce malheureux aurait succombe à une conges­tion occasionnée par l'alcool et le froid.

Arrondissement de Morlaix MOltLAIX

Disparu M. Jean-Yves Le Moigne, 39 ans, céliba­

taire, demeurant au village, de Kervern,

reparu A son domicile depuis le mardi 27 courant, à cinq heures du matin.

Il était vêtu d'uno blouse en coton bleu, chemise blanche, pantalon rapiécé où coton bleu. Il portait dus sabots ct était coiffé d'un chapeau d« paille orné d'un ruban Velours noir. Ses chevaux et sourcils sont châtains. La famille serait reconnaissante aux personnes qui pourraient la mettre sur ses traces. _ Obsèques

Mardi, a dix heures, ont eu lieu au milieu d'une aflluenca considérable, les obsèques de Mme'do' Ttirgls, décédêe à l'Age de 2*aos.

Les cordons du oeèle était teuus par MM de Nanteuil.-ut'ronqué'.léfe'. II. Durong de Rosnay, do la Sayette. Le deuil était con­duit par M. dé Turgis. époux de la défunte et MM. de Plu vie, ses oncles et cousins germains.

A l'Issue do là cérémonie religieuse, le corps a été transporté A Plouvorn, oit l'In­humation a ou IMI a troia heures.

"Clé 'dor Chute mortelle d'un bébé. — Le jeune

Htrry de Kerloudunou, âgé d'une quinzaine de mois, dormait dans sou berceau posé sur un banc. En se réveillant, l'enfant so pen­cha, tomba sur l'aire de la maison, entraî­nant avec lut son berceau. ,

On le releva aussitôt, mais il ne tarda pas à mourir. C'est le deuxième enfant que la famille Ilerry perd dans des clrconstauces tragiques.

Landiv is iau R é u n i o n S l l l o n n i s t e . — Le 28

niait Jacques ltodel a fait, dans la salle des Halle;- Hantes, une conférence publique et contradictoire sur le sujet : « les ennemis de la démocratie ».

L'orateur montre tout d'abord comment l'antlcléricalismo est un jouet dont on amuse le prolétariat pondant que l'on né­glige de défendre ses Intérêts.

A droite comme A gauche, on déclare qu'on ne peut être républicain ct catholique a la fois. . Ce sont les réactionnaires qui ont créé

cette équivoque, en se disant républicains tout en essayant do revenir aux vieilles institutions du passé.

(.tuant A nous, s'écrie l'orateur, nons «vous le droit de saluer le passé, car nous écrirons dans le grand livre de l'histoire, A «Oté de la page écrite par nos grands Pois, «ne page plus belle encore, la page Peuple-Ilot.

L'orateur termine en regrettant que le citoyen Goude, qu'il, avait rencontré là veille, à Morlaix, n'ait pas pensé devoir venir de nouveau discuter avec lui. .

Des questions ayant été posées par les auditeurs, Jacques Rodel fut amené à ex. pllquer comment le « Sillon » lutterait contre le matérialisme, puis pourquoi l'Eglise étant au-dessus de la politique, les é vêques ne pouvaient nous aider dans notre besogne politique sans risquer de com­promettre les Intérêts dont ils ont la charge.

Il expliqua aussi que sur la question des salaires, les ouvriers devaient défendre leurs intérêts par l'assosiation, c'est-à-dire par le syndicat.

La séance fut levée sur le vote d'un ordre du jour acclamant le « Sillon. »

Les obsèques de Leseonnec. — Nous avons raconté, la semaine dernière, dans tous ses détails, le drame qui avait ensan-

, planté, le mercredi précédent, la salle dn | Café da-Prancû.- —

Grâce à l'inconcevable retard du parquet de Morlaix à so transporter sur les lieux — retard dit A l'absence du.Juge d'Instruc­tion qui so trouvait en vacances — les ob­sèques de M. Louis Leseonnec, la victime,

Roué (un entant de St-Pol), est arrlvéo dimanche matin,, • ; . ,

Curant la Msnd'messe, elle a' joué divers mor­ceaux de circonstance.

De deux à trois heures, elle o Joué sur la grande

Slace et à fait applaudir les meilleurs morceaux e son répertoire. Après vêpres, là trooesSIon s'est déroulée â

travers Ioa rues de là ville. Toutes les malsons étalent pavolséoe. Tout le long du parcours uno foulo compacte d'étrangers se pressaient pour voir défiler les différents ornements.

Arrondissement de Quimper QUIMPER

Au Sacré-Cœur M. le préfet Ramonet . a éu u n e souleur.

Non point, comme il serait assez naturel de le croire, qu'il s'inquiète de oe qui s e passe parfois dans l e s éco le s d e s Moreau et des Baron — ou s'il s'en Inquiétait, ce serait pour tacher de sauver les coupables e t n o n pour v e n g e r l e s v ict imes . — mais c'est que les re l ig ieuses du Sacré-Cœur, que son gou vernement met hors de chez elli avIséiB^tivant d e partir;" de " tour qu'il a 'jugé exécrable.

es, se sont lui Jouer un Le vertueux

de n'ont pu être célébrées que le vendredi àotr. I p ^ e i f partage, dlalllears; l'indignation L'enterrement a été fait par M,• .1«>5<M Bon ràmoneux patron à ce-propos.

Leseonnec, vicaire à Reconvrance. Plus de •

du

nôîér aux catholiques ses Idécs.polltlques. P n f a u t poser le problème sur l a question dalARéoubfS démocratique. Nous disons ÎNXRADÏÏSWILFL FONT détester la Répu-hiLe car leur seetarismo haineux,

ffi AVAIENT tout uromis et maintenant

trente mombres du clergé s'étaient joints-au cortège. Nous avons remarqué notam­ment MM, les recteurs de Plounévez et dé Ploudaniel, M. le chanoine Le Roux, etc...

Le deuil était conduit par MM. • Joseph Leseonnec, frère de la victime: Iîranellec, son oncle, aucien conseiller d arrondisse­ment de Brest; Coenard, Jézéquel, Martin, Kergoat, Dodènès, frères, beaux-frères et parents, au nbmbre d'une soixantaine.

Plus de 1,500 personnes suivaient le éon-vol, venues de la villo et des environs. Non contentes d'avoir assisté à LA cérémonie re­ligieuse à Landivisiau, un bon nombre dè personnes de cette ville ont tenu à se ren­dre A Lesneven mémo, pour donner A la famille du pauvre M. Leseonnec un dernier ct spécial témoignage de sympathie.

Remarqués daus le cortège : MM. Plchon, sénateur; Soublgou, con­

seiller général ; Bihau-Poudeo, conseiller d'arrondissement; Le Fraper, de Brest; Perrot, adjoint ou maire ; François Pinard, médecin da la marine en retraite ; de Dieu-leveult, maire de Plounévez; Yves Inlzan, de Kernou'èa ; Roulant, pharmacien ; Eu* gène Roudaut, maître sellier; Barjou père et. Ula, notaires ; Tromeur, notaire ; Fran-côs, Gozanet ot Quirin, négociants en vins ; du Stmssois, percepteur ; Lamballe, huis­sier ; de Vmcelles, maire de Laharvlly, con­seiller d'arrondissement; Coquart, agént-voyer; Cadloo, tanneur A Brest.

La gendarmerie était aussi représentée et une cinquantaine do bouchers de L'ar­rondissement de Brest montraient par leur présence combien Leseonnec était estimé dans sa profession.

Lescordonsdupoëloétalcnttenus parMM. Odeyé, maire de Lesneven; de Dleuleveuit, négociant ; Yves Ollivier, boucher ; Louis Goarant, boucher.

M. Leseonnec était né A Lesneven le 12 décembre 1800.

Qu'il nous soit permis do donner ici un détail qui intéressera tous ceux qui ont suivi cette lamentable affaire et qui montrera quoi caractère généreux était M. Leseonnec.

Lorsque le prêtre eut lloi de l'erttrémiser, il lui demanda s'il pardonnait à son meur­trier.

«Odl, répondit Leseonnec aussi qu'il put et devant tous les siens éplorés, Je lui par­donne de grand cœur. »

Cette généreuse noblesse de sentiments n'a rien qui puisse étonner, car M. Leseon­nec était un catholique convaincu ot d'une fol ardente. Il en avait, témoigné hautement lors des inventaires d'églises et avait même eu l'honneur d'être poursuivi, à cette occa­sion, devant le tribunal de Brest.

qu'ils sont au pouvoir, ils sont incapables de « « « ^ f t t i n U l e d'agréer l'expression de laire la plus petite l'Ciorme. I f m ^ n l é a n c c a respectueuses. * ; ••',

Nous ne pouvons non plus marcher avec les SOCIALISAS. Geux nul renient .LA Patrie

Il y a bien de quoi; eh èffe'ti Songez donc qu'avant de' quitter îêB immeubles qui leur appartenaient incontestablement, comme ayaht été payés tfé leurs'deniers, avant de les laisser tomber entre les griffés du liqui­dateur qui n'dn.'fera qu'une bouchée, les religieuses ont eu l'audace de vendre tous lés objets pour lesquels elles ont pu trouver acquéreur :'légumes, fruits, arbres, planches

-etc. Bref, ces lieux jadis si riants et si soi­gneusement entretenus présentent main­tenant l'imago de la désolation.

Mais A qui la faute? Il étaif. d'élémentaire prudence pour ces pauvres proscrites de se munir d'un viatique avant do se risquer sur les durs chemins de l'exil, etf.de sauver le plus possible de leurs biens du pillage auquel allaient se livrer à leur détriment les pirate» officiels. -

Mais cela ne faisait pas l'affaire du liqui dateur naturellement, ni non plus du préfet tnoko qui, ayant; fait un signe à «on iidôle larbin, M. Le Hars, maire de Quimper, à l'effet de louer au compte delà ville les immeubles spoliés, y voyait déjà installé un aimable ct gracieux lycée de jeun-s filles. Cela manque à Quimper, alors qu'il y eu a un à Brest où a épanouissent les plus charmantcS'vértus laïques. Il y faudra tout do même, quelques travaux prépara­toires et « réparatoitas », grâce à la méchanceté des congréganistesqnl au lieu de tout laisser à leurs détrousseurs avec quelque chose en surplus, ont emporté ou négocié ce qu'elles ont pu. Une pareille noirceur de conscience se peut-elle conce­voir I . '. i •,

Et donc M. le. préfet mobilisa le juge, le . commissaire, l'architecte do la ville et aussi les agents pour intimider ct surveiller les personnes qui auraient été tentées d'acheter quelques-uns des objets dontles religieuses voulaient s'ô débarrasser selon leur droit Incontestable de légitimes propriétaires.

Le jour de leur départ, une inspection minutieuse dé leurs bagages*.fût passée ; un fourgon fût mis en fourrière et déchargé dans la cour de la mairie que M. le Hars s'était empressé de mettre à la disposition des sbires préfectoraux. Pour un peu plus le satrape méridional aurait empêché les proscrites d'emporter leurs effets d'habil­lement.

Lë règne de la muflerie n'est pas près de Unir. ' D.

Déclaration d'ouverture d'écoles Ea date du 31 août, le maire de Quimper

a reçu de M. François Jaouen, prêtre, une déclaration portant qu'il a l'intention d'ouvrir à Quimper, à l'établissement Saint-Joseph, ancienne route de Douarnenez, uue école primaire avec classes élémentaires

1", Bluet, A M. J. Bargaln ; 2', Petit-Jean, à M. J. Javry ; 3-, Blondine, à M. L. Flatrès.

Série B. — 1", Loustic, à M. J.-L. Cabelan ; 2', Chasseur, à M. J. Le Nours ; S', Marie-Joseph, à II. Meudrez ; «', Arche-de-NoiS, à M. Le Cosquer.

Séria C. — 1", Poinle-du-Coo;, à M. Clément : , Petit-Louis, à M. Coubé ; 3-, Petite-Marie, à . Quôraérô ; 4', Saint-Pferre et Saint-Jean, à . Le Gall. . Série D . — 1", Satnl-Tual, à M. Le Bris ; 2 ;

Joseph-stàrio, à H. Le Léty ; 3-, Deux frères et urie sœur, à M. Fe'rrèo.

Bateaux de plaisance. — Série A. — 1", Loys, au docteur Herard de Basse; 3"> Màrii-Henri, à H. .Coubé ; 3-, Sàint-Càddck Ul, à M. ie Mal­herbe ; S', Sprat, à H . Dauchez.

Série B . — 1", YanniH, à M. Darriajou ; 2; Suzy, à M. Felllet; é . Sarcelle, à M. de Chatte; 4-, Adieu-val , à M. Dauchez.

Urlec-de r o d e t Accident do bicyclette. — M. Joseph.

Le Gall, facteur des postes à Briec, a été victime d'un accident de bicyclette, di­manche vers 6 h. 1/2 du soir. Ayant ter­miné sa tournée habituelle aubourg.d Edern, il regagnait le bureau de Briec, en compa­gnie do m Hervé Bernard, charpentier au bourg, également à Bicyclette. . Arrivés au. t'ournant rde .Làbgelin à 500 mètres du bourg d'Edern, ils rencontîèrent" une automobile qui marchait à une allure, vertigineuse. — - - - - —

Comme leB deux cyclistes étaient égale­ment envitesse,. fôrceJeur fût, néjjouvant se dépasser l'un l'autre, de tourne»»un de chaque, côté de la route. Mais comme l'au­tomobile n'avait fait aucun signal d'alarme, ils eurent juste le temps de se garer de­vant le véhiculé. Le Gall qui n'avait aucun frein à sa machine, n'avait pu la maîtriser et fut culbuté dans une hate. lien a été quitte pour quelques égratignures à la li­gure, mais sa bicyclette a été fortement endommagée.

Le propriétaire'de l'automobile est parti sans s'inquiéter davantage du mal qu'aurait pu causer ce fâcheux accident.

• Comlirit r , Pardon de N.-D de l a Clarté. — Le

pardon de Notre-Dame de la Clarté ayant lieu tous les, ans le dimanche qui suit la fête delà NatiVitôde la Sainte Vierge, sera célébré, cette année, le 15 septembre

Concarneuu Fête dès filets bleus. — Voici quelles

sont les recettes et dépenses de la fête d f S « Filets Bleus » : • Séance de vendredi : ..entrées à la' kermesse, 1.205 fr. 25 ; concert et programme, l!002 fr. 9'5' luttes bretonnes, 100 fr. 70 : exposition de den telles, 127 francs.

Comptoirs: Mme-Legout-Gérard, 740 fr. 30 Mlles Gulllou, 13 fr. 90 ; Mlles Le Corro, 60 fr. 80 Mme Courtln, 140 fr ; Mme Bamell, 132 fr.; Mlle D'èymarie, 12i fr.; M; Boaduello, 110 fr. do : Mme Puuouy, fr. SB ; crémerie, 20 fr'; cirque, 118 fr. 70 ; Mlle Le Gulner, 11 fr., soit 5.331 fr. 45 do recettes.

Les dépenses peuvent s'élever à 2;200 fr,, ce qui fait un bénéfice au profit des pauvres do 3.134 fr. 45.

Il n été décidé quo la fête des u Filets Bleus » serait annuelle. Un concours est ouvert parmi tous les artistes peintres pour établir de-; insignes qui serviront do modèla.pour. la félo_des aulros années. Ce concours so 'terminera cette année, le 15 octobre.

A l i lin do la réunion des félicitations ont été volées à M. Piriou, coiffeur A la Vil le-Close, qui a bien voulu prêter gratuitement un superbe

tw,„r rt,»i

Ceux qui

non étroitei des nationalistes, nous no yo«-l ï s i S m S e d'injustice on son n ! o ? u

P nn« voulons défendre notro p j

vou-nom,

mais nous voulons déreutiro notro patri­moine de gloire et d'instltutlous, ot si on n'attaquait, nous nous lèverions tous Comme un seul hommo pour marcher à la frontière.

ivtiliri, lo « Sillou » uo veut pas d'une rô-VOluti.ou, mais II vont que lo peuplo de France s'élève pour participer au patronat mt A la dV,eetlon d< s aflaires.

« La loi l'offre et de la doroando e»t odfauae. » nooe voulons réagir contre cette

.et créer la coopération du odieuse. situation injuste travail. i^Mals povr faire cela nous faut un ressort moral afin de corn battre cotre égoïstuo qui nous poustto à ntn.s déaUitércsser de nos frères.

L'homme >Tuf s/tllsfait non intérêt per-soi nel eu sacTÙlani1 le bonheur des autres, r.ous di'tons qu* c'est nn traître parce qu'il a violé la justice qui cb't Dieu.

Ounnr, aux S ' . ic[ajj 8 t , . 8

s qui admettent la doctrine matérialiste, la d''w*rino de l'inté­rêt, au nom de quii principe lui reproche-raient-ihx sa conduite. . „ v t ,< ïT iHnousae

Si donc notw idéal reh'gleux P° A travailler paur no» frères, s ^ nu'èn le faire iH.démo/;ratie, nous voulons . J " ^ respecte.com me nouH respectons U v 1U0° <le« autres. : . _ a n ni f tMstfl8 Les réactionnaires comme les « 0 0 » ' W , "

n'ont pas d. i confiance d»"aJeAf «niïn veulent lui donner un.niai:re. les unsv

nos condoléances respectueuses. Le meurtrier survit toujours, mais sans

grand espoir de guérison. Une question: est ce que cet Uuon no serait pas le même qui jadis loua le monastère de Korbénéat?

Plouescat Le fou. — Une maison couverte en

chaume et un tas do fagots qui y était\ adossé, ont été détruits par uu incendie dont on ignore encore la cause. La maison étal», habitée par MM. Le Gall et Thépaut. M. Le Gall seul était assuré.

Ploufraanou Dévêtue par uno courroie de trans­

mission. — La liile de M. Dréan, 20 ans, cousclller municipal, travaillait samedi à la machine à battre.

Tout A coup elle l û e h a un grand cri. Elle venait d'être prise par lu courroie de trans­mission d i la ouonine, qui heureusement ne lui causa d'autre mal que do la désha­biller complètement.

Sa BatiHfactioD fut grande quand elle s'a­p e r ç u t qu'elle n'avait qu'un petit bobo à la ligure.

Plouyonven Inoendle. — A Ker-Danot, uno meule

de froment, appartenant à Mme veuve Gulchard. a été iucendiôe.

Il y a assurance Salnt-Pol-de-Léon

L o s f é t o s d e S a l n t - P o l A u r ô l i o n . — La fêle a n n i v e r s a i r e de la translation des reliques de Hi.Pol Aurélten, u commencé samodlcolr par une bplnndtde procession aux llambeaux. Sur le par­cours do lu p r o c e s s i o n toutes les m a i s o n s étalent

«inAno \M «frog. tambours et clairons de la'

école prima pour garçons.

— Il en est de même de Mlle Louise-Angèle Tourgeon, qui a l'intention d'ouvrir une école primaire et enfantine prisée, à Quimper; place Saint-Mathieu.

Accident mortel -, Lundi, Vers midi, M. Pierre Plotizennei

âge de 52 ans, au service de M. Le Plqcji camionneur, rue Laënncc, à Quimper. con­duisait une charrette sur la route de Pont l'Abbé. Arrivé au lieu dit « Ludu-Gris », en Penhars, le charretier ayant fait une chute, l'une dès-roues du véhicule lui passa sur les pieds. On pense que pour échapper à l'écrasement, il rejeta vivement la tête eu arrière, qui vint heurter violemment le sol. Lè choc détermina la mort.

M. le docteur Jocet, que l'on lit chercher en toute hâte, ne put que constater le décès, dû ù une fracture du crâne.

Le corps du malheureux, qui était père de sept enfants, a été transporté à son domicile, rue de Douarnenez, 49 à Quimper.

Audlcrne Cadavre re t rouvé en mer. — L'équi­

page du bateau langoustier n° 1000, du quartier d'Audlerne, a recueilli au large, à cinq lieues environ, le cadavre de Louis Mens, tombé de son bateau le 13 août.

Le cadavre, dont la tête était complète­ment mangée, a pu être identifié, grâce à la montre, qui portait J e nom, du noy.é et qui se trouvait dans l'une de ses poches.

bon tyran, Il «s ««très un Etat patron. , », au contraire, ne veutaiu-.---,

tyran, H a | confiance dans le peuple et u veuUréerrfin régime de liberté-.

lie « . U n o foule considérable oTôlrangers était

VOTTTT SaWmW La musique do Lesneven, dt-Igôe par M. Jaoqi ues

a eu lieu lundi soir, à L'inhumation cinq heures.

Bénodet Voici les résultats des régates qui ont

été courues dimanche : Datealt.v de péclie cl bornage. — Série A . —

oiscuu empaillé pour décorer le char de la i e l n o des <> Filets Bleus ».

Toutes les questions n'ayant pu être résolues , uno autre réunion a été décidée pour le vendredi 13 septembre.

Mort accidentelle. — Lundi soir, comme les voitures de M. Le Gall, entre­preneur du Lin, en Beuzec-Conq, entraient dans les remises, une petite lille de 8 ans, nommée Caugant, sauta derrière l'une d'elles, maigre les remontrances du cocher.

La voilure recula et, en passant sur les rails du chemin do fer qui borde la route, eut un tel cahot que la petite Caugant tomba de la voiture et qu'une des roues du lourd véhicule lui passa sur le cou ; elle fut tuée uet.

M. Le docteur Lucas qui se trouvait chez un malade au Lin, fut appelé aussitôt,.mais ne put que constater le décès.

Douarnenez Le repos hebdomadaire et les phar­

maciens. — Il s'en est fallu de peu que les aides-pharmaciens de Douarnenez aient, eux aussi, leur repo.i duîdiinanche. Ils avaient présenté une requête aux pharma-; cic-ns de DP localité' pour obtenir la ferme­ture des oflicines à tour de rôle le dimanche. Mais si deux dts pharmaciens se sont montrés conciliants, il n'en a pas été de même du troisième, et la tentative des aides n'a pas eu le succès qu'ils étaient en droit d'attendre.

Accidents, — Durant la journée de dimanche, M. M..., manœuvre à l'usine Dore, travaillait aux bouillottes, 'fout à coup il glissa, tomba.dans la bouillotte et eutles deux jambes brûlées. Des t.oius lui ont été aussitôt pi o digues, puis on l'a trans­porté chez lui.

Ce même jour, à la' grève, Mme G... allu­mait le feu dans un réchaud quand l'essence jeta une grande flamme qui lui brûla la ligure et les mains. Son état est satis­faisant.

Les courses . — Voici les résultats des courses du Riz :

Prix de l'Agriculture. >— 1" Sûreté, à M. Autret, d'Audlerne : 2- Phaéton, M. Furie, de Troguno ; 3- Batailleur, M. Blveron, de Qiilm perle ; 4- Darbelle, M. Gargadenuec, de Pont Croix.

Prix de l'Avenir. — 1" Peiife , à M. Quiniou de Douarnenez ; 2' Murât, M. de Hlchemont, Bothanô ; 3- Sans-Gén'6 et 4- Raphaël, tous à M. Goalabre, de Quimperlé

Prix dé la Grève. — 1" Raphaël, et 3- Sans-Gêne, à M. Goalabre ; 8' Tipon II, à M. Penuec, de Briec. , .

Prf* de* Amateurs1. — 1" aer<j«*ra, A M. Griffon, dé Douarnenez ; 2- BITS, À M. Pierre, de Douar­nenez ; T- PATRIOTE, à M. Qûêré, de Quimper. .

Prix dè ta Société des Courses, — 1" Louitic; à M. Gaude, de Quimper ; 2- Biche, H. Nédélec, dé Guengat ; 3 ' Sans-Gêne, M. Goalabre, de QUlmperlé.

Ile Tudy Tragique baignade. — Voici quelques

nouveaux détails sur la tragique baignade que nous avons raconté la semaine der-n i é 1*6 *

Mlle Carichon, l'infortunée jeune lille qui s'est noyée ne savait pas nager ; se sentant indisposée, elle prit brusquement le bras de son amie, Mlle Camille Kernéis qui nageait à ses côtés.

Mlle Kernéis, s'apercevant que Sa com­pagne ne donnait déjà plus signe de vie, -la saisit par les cheveux, et, aux prix de

f rands efforts avec une force de volonté et e couraiœ digne d'admiration, la soutint

et. l'empêcha dêtre entraînée par le cou­rant ; épuisée et sur le point de succomber, elle appela désespérément au secours ; c'est alors qu'un courageux nageur, Mr Kerloc'a, instituteur, s'est porté vers elles et fut assez heureux pour les maintenir Jusqu'à Par rivée" d'un canot monté par Isidore Carlou, Yves Guéguen et un touriste qui tes nrtmma au rivage. Mais, Mlle Carichon, succombant A' une hémorragie interne, était déjà- morte.

Le Guilvlnec Incendie et vol. — lie 29 août, dernier,

un incendie s'est déclaré dans une maison appartenant à M. Landrein, commerçant A la Palué, et occupée par divers locataires qui, au moment du sinistre, étaient tous absents.

Des voisins apercevant une épaisse fumée sortir de la toiture, donnèrent l'alarmé et, avecl'âide de quelques aersonnes accourues, se mirent en devoir de combattre le fléau ; ils durent se borner à préserver la maison voisine occupée par le propriétaire, M. Landrein.

En quelques instants l'immeuble, les mo­biliers et effets des quatre locataires devin­rent la proie des flammes.

M. Landrein. propriétaire de l'immeuble sinistre, subit un préjudice de 8,000 francs, et les différents locataires une perte totale

• de 4,000 francs environ. Tous sont assurée- Les causes du sinistre

demeurent inconnues. Mme Landrein, qui, par mesure de pré

caution, avait, déménagé son mobilier et les marchandises garnissant son magasin a été entre temps victime d'un' vol de 300 francs en billets de banque, renfermés dans le tiroir du comptoir. Des bijoux, d'une valeur de 1,500 francs environ, et renfermés dans sa chambre à coucher, ont également dis paru.

Loctudy Concours agricole. — A l'occasion du

concours agricole dit canton de Pont l'Abbé, qui se tient cerf 8 année à Loctudy. l'es membres de la'commission ont décidé de faire une course de bicyclette le 8 sep­tembre à deux heureB de l'après-midi.

Régionale: l« prix, 15 fr.; 2e, 10 fr.; 3 5 fr.

Locale: 1" prix, 15 fr.; 2-, 10 fr.; 3«, 5 fr. Ployas tcl-Sai n t-Germain

Comices agricoles.— Le comice agrico électoral du canton de Plogastel tiendra sa réunion annuelle à Peumerit, le 10 courant :

Le comice purement agricole tiendra sa réunion à Plovan le 10 du même mois,

Plomcnr Vol. — La nommée Marie Galvez, femme

Larzul, 47 an*, culti/striée à Kerveur-Palud, se plaint d'avoir été l'objet d'un vol pendant, la nuit. Le malfaiteur aurait pé­nétré chez elle pendacr, son sommeil ; puis, après avoir ou > '*rt l'armoire, fermée pourtant à clef, il a dérobé une somme de 110 francs renfermée dans un porte-monnaie en cuir noir avec fermoir en cuivre.

heures et demie du soir, avec une charretée de pierres attelée de deux chevaux ; il était accompagné d'un sieur Le Reste, journa­lier au même bourg, qui conduisait l'atte­lage.

Arrivé au passage à niveau,.à un kilo­mètre environ de Scaêr, l'attelage se trouva brusquement arrêté ; la voie étant en cours de réparation, les roues de la charrette s'é­taient enfoncées dans une tranchée qdl avait été faite dans toute la longueur de la route et qui avait seulement été recouverte de terre fraîche et de cailloux. Les chevaux se dépensèrent en efforts, mutiles ; il fut impossible de dégager la voiture ; au même moment arrivait le train allant dans la di­rection de Scaër. Hascoët, ainsi que le garde-barrière tirent des signaux au méca­nicien et lui crièrent d'arrêter, mais celui-ci n'entendit pas et la locomotive passa à toute allure, prenant en écharpe la char­rette, qui fut réduite en miettes. Le con­ducteur de la voiture fut blessé assez gravement. Les voyageurs qui sa trouvaient dans le train n'ont eu aucun mal.

Tréméven Malveillants. — Dimanche. . soir, des

vat"ddeï,*dTtnëurés jusqu'ici inconnus, ont

de deux

Prix de la ville de Douarnenez. — 1 " f f n a , M Pierre Qùeau, de Chéteaulln ; 2- Phaéton, M Furie, de Trôgunc ; 3- Batailleur, M. Riveron, de Quimperlé.

mutilé, dans un champ appartenant à M. Gfccric. six beaux plans de pommiers, des­quels il ne reste plus. que le tronc, Deux autres plans dé l'Administration dès'Pontis et Chaussées, situés à proximité, ont eu, eux aussi, à souffrir.

Il est A souhaiter que de tels actes ne restent pas impunis.

Pont-Aven Le pardon des fleurs d'ajonc. — Le

pardon dés fleurs d'ajonc, doni l'initiative est due au barde. Botrel, a été célébrée pourladeuxième foisà Pont-Aven, dimanche dernier, aveo un succès éclatant. Il avait, attiré dans la coquette localité une alfluence évaluée à environ 10,000 personnes.

Le ce-rtège, précédé de 10 cavaliers en vieux costume de Pont-Aven et de 20 sou-neurs de biniou et dont le clou était les «•hars de la reine des fleurs d'ajoac — Mlle Louise Le Bihan — et de la reine des fleurs de blé noir — Mlle Berthe Ho^m.t d . : -Dinan — s'est dirigé vers l'église où tous ceux qui ont pu y trouver place ont assiste à la grand'messe.

Ensuite ont eu lieu, sur la grande place, les concours de costumes portés au pro-

ramme. Après le déjeuner, représentation en

plein air, devant une foule immense, surun théâtre de la nature très pittoresquement décore. Les bat des ont chanté des œuvres exaltaut l'amour du pays brelon. Pour finir a été exécuté, au milieu des applaudisse­ments, une pièce eu un acte de Tnéodore Botrel, Uoric et L e n a .

Le reste d e la soirée a été occupé parties concours de danses et las réjouissances variées qui caractérisent les assemblées bretonnes.

Voici les résultats des différents concours : Concours de costumes. — H o m m e s : 1 " prix,

w fr., Josepb U Mestric, do Pont -Aven; 2-, 15 fr., Eroll.! Le V.estrlc, de Poo t -Avcn; 3-, 10 fr., Yves Le Sollln, de Pont-Aven ; 4-, 5 fr., Jos?pli Katre, de POnt-Aven : 5-. 5 fr.. f.éon Dumont, du Ilourg do L)aU ; Mr. , Joseph Bl.squay, de Ponl-

Femmes (costumes anciens e l modernes) : Mme George.. Gloaaec, de Pont-Aven e l : Ho Margue­rite Le llrls, do Pont-l'Abbé. chacune 25 fr. ; Mlle Joséphine Costiou. de Pont-Aveu et Mme Dumont, du Bou'g dè Bat7., chacune 20 fr. ; Mlle Aune Boir , de Pont-Aven, et Mme barde, do Gojicar-neau, chacuno 15 fr. ; Mllo Mario Floc'hlay, do Nfzon, et Mile Louise Moysan, de Pont-l'Abbé, eh icuoo 10 fr. ; Mllo LouiseLouedec, de Pont-Aveu et Mllo Mario Le Fur, do Pont-l'Abbé, chacune 0 Ira ucs. '

Prix Mippléaientalre*. — Mlle Anna Lucas, de

l-lnfjpis. — 1- prix, 20 fr., X ,., n- 53 ; 2 , ir.fr., André Morvan, de Pont-Avon ; ; 10 fr., Fravat, de Rtcc-sur-Uô|ûn ; 4-, 5 fr.. Louis Rivière, Ai Quhnporl* ; 5', ,X... , n

•es. _ Yves Cannovet, M ..ne Sflilfn Jeanne Sufre," Jeanne Atenmç.

c « » w " de binious. - \- Prix, Gesttn

7] Feu Hilton/»' — x '

u rinnrricr du Finistère r Œ "ac'hanomp da bokad evel breudeur 1 m Wni a gemeremp, hremalk c'hoaz,

^ c tabitsa Chito outik ha Paotr ar

an p • .Abaaue, ar rouai, telez m'eo stag ' MKUEN-ZE out-hl, e douz lakoat da zioual <tuej;hi c'houec'h plac'hiaouank ha tregont, da lavaret eo ez euz pedo»" blao'h iaouank o tloual peb hin * a e U Ï ! a D <***0 nianor. Paotr ar bezfn A lava r • c'hello dont n-benn da laerez an Enezen z e » R s > $ H n 0 1 1 madou braz a so ebarz. Setu p i > t f * a 2 0 » n e v e z ganen, setu evit petra o a P t ^ r ' ^ ' b o z m 0 kaozeal ganen. N'am boa ket ' « e ' ^ n t d a zlskulll d e oc h ar clhelou-ze nr v<tt disu» .mes J M J»c'fl dallet oll mi ar gwtJ' 8 - ern « f e Kholloc'h ,d'in hen disk.^la

DAMÏTA Î?P b e y W a r z u • a n L>oeraarck fi^SteW VM,T"S c«"oaz'

dillad, T S W % ^ l 8 f i ^ b ï e n a

dremenet ; gwelloc'h »IXÎ,ÎÎ\E O O I,& E R 2 I Z U N

Vrest eger da 1 â n n i i b , fÏ2 d e o c - h l m o n t da

wiska oloWu. An S I D I ' ' * 1 M * D D A

oe'h mignouned, p'o peuz klevet' lavaret or euz arc'hant da o'nounlt, ha p'o peuz klevet mènek euz beza pinvidik enn eun taol kount. Evit gulr, beteg breman oe'n

'iherlen mad, mes deao'h oaç'h oat er meaz ac'hanoo'h oe'h-unan, ha zoken Flstoulik en dlje bet buan awalc'h divou-zellet ac'hanomp hon daou, panefe m'oah savet or meaz euz va guele da gcegi enn-han " "«aSES

l au i > u . , „ . -bet oll servicherien màd, mê-oat er meaz »e'hnnoo'h oe'h-unan, ha'zoVèn Fistoulik en dlje bet buan awalc'h " —LUT; au'hanomp hon daou, pa'nefe

i er meaz euz va guele da greg „ ha da denna digant-han be gôuutél

digor enn ho zourn. — la, la, cvlt guir, omo.Fiatoulik,. m'es

pardounit ac'hanoun, Mestr, rut hanter vezo oari c'hoaz, ha gwelei a rit ac'hanoun diarc'hcnn, rak deachdanpz em boa torret va diou votoz-prehn oq'h esa TOHI dor an hostizez no folle ket d'ezlù roi d'eomp.da eva. ,

-Te, tougn brein, eo ar gwasa etiï.ar ;dcnn, ha dreist-oll abaoue m'emà Paotr

ar bc'ziK c l l e a t I ' ' ne ehanez da blanta pen vav

lac'h-pesk evit mont enn hent. » . , -

— Ob I kabiten. eme Chlgovie./'pedi v '• rJS ao'hanoc'h, em bano, hag enh hano, W mignouned, da bardouhi d'eomp an v

0

droug on euz, great? d'eoo'h.. Evit gu\ v* kemeret on eut oll Paotr ar t>- jzin evit eov ' tostenner, droug braz on ex à bet oll out* han, » e i ankounac'noat co; ah droug, ar, ijrwariii-xe» pardounit d'eoi ^p nor fa», b*.

N R D 0 V » xMA i oeal'r, htviziken, e .sesïn" ^ o f a r StUSBB m'hen tou war va

hano ? V R 4IO penaoz e tato'hl da .htomesa. »- Nia 7 Jtotred.bjiBtBafo prena dillad

— Rak-se, 'ta »

dillad,. oant _ u ^ . , u t ru gaera oa eno,

anezho : Laperche n'en doa kavet bragez ebea

braz awalc'h evit-han, ar re vrasa ioa. eno ti a zlskenne d'ezhan beteg pennou he eaotilin, hag unan cuz ar re-ze eoen doa lakeat, en eur lavaret e pakfe neboutos'h a z e a - b r l . .

i Fistoulik a zû Iorc'h braz enn-ban gant i l he lillad digouezet mad eus he^gorf. Gant

he vaz enn he zourn, en deuz an ear euz eun aotrouik iaouank o poursu he studi a vedisin po apotiker.

Sansutik zo éur vez e velet. Gant he vra-gez marellet hag he lunedou war he fri, enn deuz dreram ar boudedeo.

Chigovie a zigouez mad he zillad d'ezhan, mes eur fars oa gwelet anezhan o kamma o vont da heol ar re ail.

Evelato enn taol-ma, daoust a ma oa arc'hant gantho enn ho godellou, oant digouezet, tut braz el lestr, rak eaz oa ho spei'cd. O tizrei da Landéda, peb hini a

§0unte ar pèz a raie divezatoe'h, pa vije eut da veza'pinvidik. « Me, eme'Chigovie, am'euz sonj da zevel

eur maner kaer-tre war ribl aot Perroz, en PIougerne,.hta eno. daoust' d'am oad, em ouz son] dimezi gant eur plac'h iaouank eat enn he ugent vloaz, ha beza eu ruz gant-hi

, ar rest euz va buez. » -r- « Oh l eme Fistoulik; kaout a ri mer

c'hed avad deuz an druill, pa pezo arc'hant, goude ma ne' vefez ket euz'ar re vraoa na deuz ar re iabuanka. »

— « Mal ebàp Laperche, me am euz sonj da zevel eun ti deread, ha da zimezi ivez. mes er meniez amzer, e savin eun ti ail d'am /ad ha d'am mamm a zo koz dija, ha daôublegèd gant al labour, rak c'hoant am beuz da zlskouez d'ezho oun èur mab mad. liag a fell d'ezhan restaol d'he dud eul

• lodeunik euz ar pez ho deuz roet araok d'ezhan, rak gouzout a ran pegement a boan ho deuz bet, an daou baOOr kez koz, o sevel ac'hanoun. »,

— « Oh l evidon-me, eme Sansutik, n'am bèù*'' Cfomra raàdu'ez ebed ; na fell ket d'in nlcira dà '.'«rfi'hèd hag a vezo noz ha deiz o velet pétra'Hn. p'etra laVàrlri. petra zebrip, petra eviu. Nann. nànn. kemer maouez ro kemer HammoU'd'hor staga, hag ouz-penn, - • • u - j „ „ , p „ r faot bepnag, grevuz aliez,

bried hag a en em gar en gumonez. » _ « Serr da vek, mec^hiek, eme Fistoulik,

'ratr evidon-me a lavar d'id e timezin ; lia kerkent a ma vezin deut enn dro deuz ar veach oamp Q vont da ober, ma vezan pin-vidik dreist-oll, em euz sonj da vont da c'houlen pentierez Laou an Tougn, euz Ke-rlvin-Vao. Houn-nez a zo euz va doare, k o n n t , Iaouank ha pinvidik. »

Pa oant digouezet el lestr, ar c'habiten ha Pa'.tr ar bezin a oa o daou o fumi bep a gornad butun e diadre al lestr ; ne ehanent aagomzekuzul, evelato Ghibiloutik ac'hal-vaz ar vartoloded da zont d'her c'hâout.

— « Allo, potred, gwelet a ran oe'h euz sentetouzln, bag oe'h deut diabaf d'ar gear; Ghiarovie a c'hell mont breman da ober d'eomp eur goan vad, sikourit anezhan oll, rak izel eo an heol. » ,

—'« Na rafec'h ket fall, kabiten, torri he benn ouz ar c'hoz killok ruz zo du-hont. Bemdez deuz ar rrintin, kerkent a teir heur, e vezan dihunet ganthan. Hen-nèz avad a rafe eur goan vad d'eomp, dreistroll pa vezo bet o rosta he groe'hen ouz ar bér, bezit sur e llpfemp hor monrennoù diwar n-han. » , ,

— « Allo 1 laz anezhan, Fistoul fall j » — « Oh nann 1 kabiten, n'oun ket mad da

vont da glger, eur galon re fall am euz, ha ro a druez am b)je out-han pa glèvfbn anezhan o c'hopal. Mes Chigovie, hen-nez zo boaz da ober. »

Prest ha debret koan, ar botred a ieaz oll da gOuskat'; rak skuiz Oànt derfz ar veach hirr o doa great. Ahtrorioz viutin pr c'ha­biten zo da genta warlsao ; kerkent ar re ail ;a zihunaz ivez, dibreder ha laouen,

ARRONDISSEFNENT DE QUIMPERLÉ Bannalec

Pinces. — Gorentin Kerhervé, commer­çant tar^tmirg de Bannalec,et Mouchicoui l, perruquiur au même li-m, uc se gênent pas pour enfreindre les règlements ; c'est ainsi que l'autre jour ils furent surpris chassant cn temps prohibé ; procès-verbal leur a été dressé.

Névez Incendie. — Un i icendie a éclaté jeudi

27 ar,rtt, au village n e Ktrmeur, en Névez, consumant un tas de lande appartenant à M. Bruou ; celui-ci évalue son préjudice à 120 francs.

Qu tnd le tas de lande prit feu, on aperçut un individu qui s'enfuyait à toutes jambes.

La rumeur publique accusa immédiate­ment cet individu, un nommé Baudet dit « Bismarck », originaire de Bannalec etde-meurant actuellement chez son fils à Hiec, d'avoir mis le feu.

Samedi dernier la gendarmerie de Pont-Aven, prévenue qu.- l'individu avait été aperçu le matin caché dans un taillis près du village de Pariai, s'est mise â sa re­cherche et l'a trouvé gardé à vue dans la maison Marrec, à Pariai ; elle a immédiate ment procédé à son arrestation.

Le coupable prétend que c'est en voulant cuire du poisson près du tas de lande en question qu'il aurait mis le feu.

Scaër Train contre cha r re t t e . — Vendredi

dernier, M. Hascoët, cultivateur au bourg de Scaêr, revenait de Quimperlé, vers huit

Kerkent, peb hini gant he gevridi, al lestr a gerz war araok hag a f août ar mor, poulzet gant an avel adre. Beacbi a reont noz ha deiz : ar Goulmik zo eun dudi guelet

-anezhi, gant he gwelliou-gwen-kann digor, o lintra gant heol an deiziou kenta a viz mae. Ar c'habiten ha Paotr ar bezin zo krog er stur, an eil o kounta d'egilc ho buez tremenet war ar mor. Cbibiloutik a anaveze mad ar mor beteg ar penn izelà euz au Danemarck, mes goude, Paotr ar bezin eo a gemerfe ar stur, evit bleinà ar Goulmik beteg an Enezen.

An amzer a dremen buan-buan, hag eur miz goude ma oant loc'het euz aot Lan­déda. oant digouezet enn eur vro karget a veneziou huel meurbed, hag ar mor a zèblanta heza ivez rustoe'h war dro eno eged e Breiz.

« Mal eme ar c'habiten, koulz eo d'id breina kregi er stur, rak evidon-me n'ou­zoun doare ebed Wardro aman. , , ,

—.* Aman, eme Paotr ar bezin, dump arruet war-n-hed tregont leo vor eu? va bro, ha bremaik e velimp douàrou an Dane­marck. Red e vezo d'in ni'oàt d'ar gear da welet va zud, ha da gerc'hat an arc'hik bian, kuzet gan-en enn d o u a r , eun devez araok seyelei lestr evit mont daYourdcil

— « la, a dra zur, eme ar c'bàhiten, e vezo red d'id kaout àr p>z zo efcomm, evit dont a-benn da laerez an Enezen. Mes emichans na joumi.ket er gear, hà goude ma lavarfe d'id da vugale choum? »

— «,Nanti, nann, kabiten, re vad oe'h bet oua-in pa oan cr gwall-heur, du-ze, pell euz va bro. evit beza trubard enn oe'h andret birio. Ouz-penn, oc'lmnan e c'helloc'h dont

àn-en beteg ti va zud. Er giz-se e c'hel-

Oorolkv ; 'ï et Cotônrteé

Concours cerné par

et Le NaouK

Jeanne S-itre

" B if. Le Ilihaii et Guibau.

ia danses. — Prix hors conçoit'S 3 . de Ko-jégu, député ; le groupa

Iloutiinr Quéré. ;to Rosporden. 1" pi lx, Plaire fck-llln, Mlle A l i n e Ilémon,

Louise Louédec et Vve» Sell ia. M. Ulsquay, Mlles Joséphine

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oa staget war ribl ar c'hae er porz m'ea diskennet enn-han Ghibiloutik ha Paotr ar bezin. Ar c'habiten neuze a lavaraz d'he vevellicn oa o vont da ober eur gevridi.gant Paotr ar bezin, ha né vije ket d izrr , d'al lestr araok pevar devez. Lavaret ÏI reaz d'ezho dëbri hag eva a r pez a rafe yîul d'ho c'halon, mes evelato e karfe guelet potred eul lestr euz ar Frans o reî skouer VRd d'an oll, dreist-oll da dud ar gear m'oa diskennet enn-bi. Evit dinec'hi anezho, e lavaraz oa o vont gant Paotr ar bezin d a gerc'hat an arc'hik vian e pehini oa ar benviou red evit laerez an Enezen.

— « Ma I eme ar vartoloded, diàkoucz a raimp d'an dud zo wardro atnan ne ket la-kepoted oump : fur e vezinrp, hen toui a reomp d'eoc'h, kabiten. »

Evelato, ar pevar devez a dremenaz buan, ha Paotr ar bezin en doa bet ata eur-vad da bôkat d'he vugale, ba d be vuvàle vian. bra-zik d'jà. Ne gomztu ket rt^eoe'h deuz al laouènèdigèz oa e kalon ar vugale o welet ho za i, a gave d'ezho oa -maro pell zo, ha

gantar chamtèn e vije rannet ar madou

U P 0 A Ï ! m f i t a ran pegen pouez eo an daou re

etre-z-ho oll, hag e vljênt pinvidjk. « Alto 1 potred; eme C h l W i k , pa ye-

zïmp preut, e vezo troet al lien d'an avel. »

enn-hi hag ivez và greg, ma zeo beo ato, ha va daou vugel, bihanik c'hoaz p'am boa o c'huiteat ha dimezet breman pell zo m'oarvad. ** _ ,

Abenn daou zevez goude, ar oouimia

dlzrei a'ra i d'al lestr. Robin m'oa digouezet ar c'habiten bag

h'é'igen'éeurt er Goulmik; hou-man a droaz buart lie c'héin da geaivhag a bellm bruan-buan teu/. douar an-î)anemarek. IPreatik poude, an avel a denaz da grevaat, ar mor d a ve/.a rustoe'h, an oabl da en em garga a goumnaoul du ; nee'het he benn, ar c'habi­ten a roaz urz da nHoi al lestr war-zu ker-rekhuel a vele e kreiz ar mor, evit eu em lakat eno er goaskéU Fistoulik, hag a oa oe'h en cm vransellat ouz kerdinn arwern vraz, a c'houlennaz, hag arruet oa e penn he veach. -

— « N'oump kett c'hoaz, eme Paotr ar be­zin, a-veac'h oump digouezet enn hanter-hent. » .,/)») gendalcfher,

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Page 4: Septembre 1907

H A L L E S D E P A R T I

COURS COURS du 82 aoat du 6 sept.

Farines Doua Marques. 35 fr. SO 31 fr. 90 Blés , , , , Seigle Avoine Colza. Alcools

WàrVasfn; ld., iO fr. 86.; Avoine, la.', 18 fr. 50. Pom. mes de terre, lei loo kll., 5 fr. 75. Pain blano, toute fleur, le kll. 0.30 ; pain blano bis, 0,38 ; pain

Pommes de terre

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M A R C H É S D A D É P A R T E M E N T

tandlvUlau. — Marché du a lapt. — Pro* ment, les 100 kll., sa.oo ; métell, AI-.oo ; tel*le, 10 ; sarrasin, Sl.00 ; avoine, 14,50 ; orge, 15,60 : p . de terre, O.OO ; «ufs, U doux,, M o .

tandomaau. — Marché du 31 août. — Froment, les 100 kll., ï4 fr. OO. Orge, ld., 16 lr. 60,

LE COURRIER DU FINISTÈRE'

. . . » nom, ia K I I . V . O V , pain vuuiu uu, V , » . , pmu bis, 0,15. Bout, vaohe, génisse, veau, mouton, Je III. (moyenne des trois qualités), 1.68, 1,48,1.54, ,1.68, 1.08 ; porcs Irais, 1.B0. Beurre trais, le kilo, 1.80. Beurre lani tel, 1.70 ; Œufs, la douzaine 0,90. Foin, lei 600 kll., 85.0, Paille, ld., 80,0. Son, les 100 kll., 14.00. Farine, 1" qualité, la oulasie 81.00. Farine, l'qualité, 10.00.

Letnouon. — Marché du 2 sont. « Pro­meut, les 60 kll., 13.00. Orge ld. o.oo, Sarrazln. 11.00, Avoine, ld., 8.16. Pommes de terre, les 50 kll., 10.0. Beurre aalé, le kilo, 1.40. Beurre sans

.sel, ld., 1,10. Œufs, la douzaine, 1.50.

, Quimper. — Marché du 31 août. — Froment, 12.00 les 100 kll.; seigle. 15.00; blé noir, 2 4 . 0 0 ; avoine, 15,00; orge, 15.60-; pommes de terre, 0.50, loin, 85.00; paille, 2 5 . 0 0 ; (arlne, 1" quai., 81,00; larlne, 1* quai,, 0 0 . 0 0 ; son, 15,00.

I QufmperM. — Marché du 80 août. - Tau­reaux, le kll., 0 fr. 60 ; bouts de boucherie, 0 lr. 60 ; vaches de boucherie, 0 tr. 60 ; bouts de travail, ordln. ; bouvlllons, 0,60 ; vaob.es lait.,

1.80 ; génisses, ordinaire ; chevaux, »» ; porcs, 1 lr. 25 ; mouton*, 0 fr. 95 ; veaux, 0 fr. 95 ; Promènt. les loo kilos, 10 tr. 00 ; seigle, 16 fr. 00 ; orge, 14 lr. 00 ; sarrattn,14 lr. 00 ; avoine, 14 tr. 60; pommes dé terre, 0 lr. 00 ; beurre, le kilo., a tr. 00; «ufs, la douzaine 0 ir. 9 0 ; loin; Us 600 kilos, 86 ir. 00 ; paille, les 600 kilos, as lr. 00 : son, les loo kilos, 15 lr. 60 ; larlne, 1 " qualité, 80 ir. 00 ; V qualité, 10 ir. 00.

Pont-l'Abbé. — Marché du 5 sept. — Proment, 10.50 Seigle, o.oo.Orge, 7.75. Bfé noir 00,00, Avoine. 7.60. pommes de terre, 3.60. Foin, 31.00. les 500 kll. Paille, I8.00. Œufs, prix moyen, 0.95 ia douzaine. Beurre, l .ao le 1/1 kll.

CHEMINS DE FER DE L'OUEST Piiomont d'intérêts |ei oscompte de ce paiement.

Echéance du 1" octobre 1907. — Actions de oapltal ; obligations 3 0[0, 3' série ; obligations

. 1 1[8 0(0, 8' sôrlo.

Le oonsell d'administration a l'honneur de pré­venir MM. les propriétaires des titres c l -dessus désignés, de la mise en paiement, à l'échéance du 1" ootobre prochain, des coupons d'Intérêts cl-après :

Actions de capital (Intérêt annuel), n* du cou-m, 105 ; titre nominatif, 16 fr, 80 ; tlti

eur, 16 fr. 923. — Obligations 8 om a 3 112 0)0, 3' série (Intérêt s emes tr i e l , n

série et des cou­

tures nominatif, 7 fr. 2 0 et 6 fr.|; " e t 5 fr. 6 0 3 . Montant

pon, 105 ; titre nominatif, 16 fr, 80 ;'iltre au por­teur, 15 lr. n M

1(3 OlO, 3' pons, 40 et 33 titres au porteur, 6 fr. 765 net d'Impôts.

L'escompte de ces coupons pourra être fait en septembre, à l'administration centrale; service des titres, sur justification d'identité. ,

Les pa iements seront faits : 1* A présentation, à la caisse de la compagnie,

à Paris, garo St-Lazare (mouvement des titres), de 10 heures du matin à 8 heures de l'après-midi, los dimanches et fêtes exceptés :

3» Bous un délai de 16 Jours, a dator du dépôt des coupons ou des titres nominatifs ne donnant pas lieu à d'autres opérations que collas de la vérification :

Dans les gares du réseau de l'Ouest désignées pour ce service, dans toutes les gares du réseau français de la compagnie P.-L.-M. et & ses b u ­reaux des titres de Lyon, de Marseille e t d'Alger, dans toutes les gares du réseau d'Orléans, dans les principales gares du réseau'de l'Est

3* Sous un délai de 30 Jours, dans princi .

pa les gares du réseau du Midi (Bordeauxexcepté) ; 4» Sans frais ni commission, mais sous réserve

P.e dé la i s , au Crédit foncier de France, à la S o ­ciété générale, à la Société générale Alsacienne de Banque, au Crédit Industriel et commercial et chez tous se s correspondants de province, au Comptoir National d'escompte de Paris •

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ADJUDICATION S M k le mardi 17 septembre 1907, a une heure.

Premier lot. — Au bourg U«I Culssény, une MAISON d'ha­bitation, écurie, cour et Jardin murés.

Mise à prix : 4,900 fr. Jouissance immédiate. Deuxième lot. — En Guli-

dény, la FERME de Poulloupvj, d'une contenance de 2 hectares 61 ares 77 centiares, louée 460 ir. et charges.

Mise a prix .13,0*00 fr. Troisième lot. — Près le bour; ;.

route de la grève, un grand CHAMP, très bien situé pour| construire.

Mise & prix : «,800 fr. Quatrième lot. — A Kellergonl,

deux PARCELLES, louées a Morvan, de Kervézel. 45 fr. l'au.

Mise à prix > 1,900 lr. Cinquième lot. — Au mômei

Hou, CHAMP et PARCELLE,1

loués] à veuve Cabon, 70 fr. l'an. Mise à prix : 9,000 fr. Sixième lot. — A Mei-Terro-

llan, une PARCELLE, louée à Abiven, de Penniquls, 90 fr. et impôts.

Mise a prix s 3,800 fr. 6757

Etude de M» Th. FLEURY, no­taire ft Morlaix

 lTî\ini)F P a r adjudication ! iLliUnli volontaire, en lu!

salle de la mairie de Landlvl­s lau, le mercredi 95 septem­bre 1907, à une heure.

En la commune do Bodllls au lieu de Afousterpaul.

Les TERRES, cadastrées sec tlon D, sous les numéros 385,38- . 389, 391 et 412. d'une contenance | de 2 hectares 64 ares 10 centiares telles qu'elles sont louées lus qu'au 29 septembre 1910, ft MM.

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Dirigés par les Frères des Ecoles Chrétiennes, AUX Vaiixbelets, Guerncsey (Illes de la Manche)

Situé sur un magnifique ; late.au, dans un climat tressait', cet établissement offre aux familles, pour leurs enfants, toutes les garanties d'une instrucli . I solide el profondément clti J -tienne.

L'enseignement se divise en deux ordres : 1° Enseignement général, moderne, commercia..

avec langues vivantes ; 2° Enseignement théorique et pratique de l'agricul­

ture, de l'horticulture. Dans les deux ordres, 1er» oours se font en Anglais et en

Français. Pour le prospectus et les programmes, s'adresser au Frè e

Directeur du Pensionnat, au* Vauxbelets, Guernesey.

l'FîîITP par adjudication volon 1 M 1 11 taire, le lundi 10 sep­tembre 1907, a deux heures de l'après-midi.

En l'une des salles de la Mai­rie de Ploutronvelln.

De diverses PARCELLES de terre, dépendant de la ferme de Kérlesec, aux environs du Trez-IIir. commune de Plougonvelin, en 14 lots, dont plusieurs terrains propres à b&tir.

Sur des mises & prix variant de 9UO à 3,000 fr.

et louée aux o<msorts MaroiLMlJ , 1

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pots et autres charges. „ ^ 2 S I P ^ i H l A ^ n i L e L L P 2 m ^ i « • Pour visiter, s'adresser aux consulter les affiches el s adres

Etude de M* Th. FLEURY, no­taire à Morlaix

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La FERME de Cumunaldet Pennannéacn, sise en la corn mune de Plouvorn. contenant 25 hectares 24 ares 90 centiares

fermiers et pour renseignement J à M« Fleury.

Etude de M» SOUBIGOU, no taire à Lesneven

ADJUDICATION ffttiSi 90 septembre 1907, aune heur. et demie.

En neuf lots. D'un corps de FERME, et di­

verses PARCELLES, situé*» aux terroirs de Kerdroo et Pont ar-Glaouer. en Saint-Fréiront. au terroir de Keraguen, en Guis s en y, aux terroirs de Kerve-laouen et de Leur-ar-O'halvet, en Tréflez et du Zéas, on Ploul dor.

(Voir les afliches). 6753 Etudes de M* Ernest CROIS

SANT, docteur en droit, avou" à Morlalx, 25, place Cornic et de M* BELLEC, notaire a Lan divlslau.

V P V T P P&r licitation judi VBIYIJ* cidre, i e lundi 1*» septembre 1907, à 2 heures d l'après-midi, en l'étude et par le ministère de M* Bellec, notaire à Landlvlslau.

En la commune de Lanbouar-noiui, 'la FERME dite Lanvar Yalllao, comprenant maison ma nale, écuries, étables, soues porcs, grange, aire, cour et dé

Sendance», cadastrées, section I) 'une contenance totale de 24

hectares 47 ares 72 centiares, l tout loué 800 fr. l'an, plus l'acqul des Impôts.

Mise a prix : Vingt-six mil) e francs, ci, 96,000 fr.

L'avoué poursuivant, E. CROISSANT,

avoué, docteur en droit.

Etudes de M* Ernest GROIB SANT, docteur en droit, avou à Morlaix, 25. place Gornlc et de M* BELLEC, notaire à. Lan divlslau.

V F f t T R P " Hcltation Judi-VH-lMUi olalro, le lundi in septembre 1907, a dix heurta du matin, en l'étude et par le mi rtiatpre rj« M» Bellec, notaire Landlvlslau.

En la commune de Plouirur la FERME dite Prat-Lac'h, corn prenant maison manale, écurie, étable, granges, soue à porcs e les dépendances, cadastrées, sec tlon C, d'une contenance total, de 13 hectares 37 ares 49 cen­tiares.

Misa à prix t Seise mille franos cl, 10,000 fr.

L'avoué poursuivant, E. CROISSANT,

avoué, dooteur en droit

ser à l'étude de M* Vaillant, no­taire. 6723

ITYTF d'ARBRES.leSOanp \ L i I L tembre 1907, en l'é­tude de M* Le Lann, notaire a Châteaulin, sur les propriétés de

I. — A Coatùjaor, en Château Un, bordant le canal, molti* route de Châteaulin a Port-Lau nay.

Ormes, 114. — Chênes, 29. -Châtaignier, 1. — Peupliers, 2.

II. — A Coatiborn, en Chft toaulln, bordant la route de Pleyben, à quatre kilomètres it Port-Launay.

Chênes, 113 — Frênes, 25. — Ormes, 4. — Châtaigniers, 14. — Hêtres, 18.

III. — A Penarc'noat, en Cast bordant la route de Quimper, 7 kilomètres de Châteaulin.

Sapins, 11. — Chênes, 163. -Châtaigniers, 3. — Ormes, 57.

Pour tous renseignements, s'a dresser à M* Le Lann, notaire.

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Etude de M» QUERE, notaire à Plouvorn

I T \ T F P a r adjudication volon TLlilJL taire, le dimanche ld septembre 1907, à une heure di l'après-midi, en l'étude de M Quéré.

Au Heu de Tréméal, en Piou vorn.

Une potlte FERME, conslstan en logements, édifices, écurie orèche à vaches, soue a porco écurie, granges et 14 pièces d< terre se répartlssant comme suit

Terres labourables. 2>>99>2C Prairie. . . . . . Courtil et sol d'édi­

fices Taillis Contenance totale. . 3h38«0fe Le tout loué 300 francs l'an et

l'acquit des contributions. Mise à prix: 7,oOOfr. S'adresser pour visiter, à M.

Pierre Moa<, fermier et pour tou< renseignements, & M« Quéré, no taire. 6747

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Etude de M* QUERE, notaire à Plouvorn

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Au lieu de G u e r n m , en Pion «ourvçet.

ISOIf, une crèche, rie-jHuieooBtenaac*,

6726

Etude de M« TROMEUR, notaire k Lesneven

ADJUDICATION . ' A . le mardi 17 septembre 1907, à uno heure et demie.

Premier lot. - Le MOULIN de Lancelin et dépendances, si­tués en la commune de Lesne­ven, et par extension en celle dè Plouldcr, loué 600 fr. l'an et les contributions à Pierre Calvez, dudlt lieu.

Deuxième lot. - Un CHAMP A Kersalvator, en Keriouan, contenant 45 ares 60 centiares, loué à Yves Uguen, dudlt Heu.

(Voir les afliches). S'adresser ft M* Tromeur, no

taire ft Lesneven. 6701

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Etude de M- FLEURY, notab f à Morlaix

l ITYIll lT P a r adjudication A ijullllllli volontaire, en le salle de la mairie de £ izun , \< dimanche 15 septembre 1907 à une heure.

En la commune du Tréhow, canton de Ploudiry, au heu de Runguen.

Premier lot La FERME exploitée par les

époux Jean - François Pichon, d'une contenance de 5 hectares 60 ares 75 centiares.

Mise à prix: 15,000 fr. Deuxième lot

La FERME exploitée par l ' • René Sanquer, d'une contenance de 14 hectares 62 ares.20 cen-

Misé à prix : 15,000 fr. Ces fermes sont louées au

consorts Pichon et Sanquer, jus qu'au 29 septembre 1909, moyen nant 1,200 francs l'an, plus l'ac quit des impôts et diverses char ges.

Pour visiter, s'adresser au fermiers et pour tous renseigne ments à M» Fleury, notaire Morlaix. 074

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Etude de M* ALLAIN, notairo ft Ploudalmézeau

ADJUDICATION ïïSïïffiS. BLES, ft Lafftosque, en Piou dulmezeau, divisés en quatre lots, le dimanche 99 septein bro 1907, ft une heure, en l'étude de M* Alialn, notaire ft Ploudal­mézeau.

(Voir les affiches). 67.:.9 Etudes de M* ALLAIN, notaire

ft Ploudalmézeau et de M» RO­BERT, notaire ft Landerneau.

ADJUDICATION 3 S » septembre 1907, ft une heure et demie de l'après-midi.

En la mairie de Porspoder, par le ministère de M* Ailain.

De la FERME du Croazoc, en Porspoder, divisée en trois lots, dont deux avec clause do réunion. 6741

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Etude de M' ANTHONY, avoué ft Brest, rue d'Aiguillon, 18 (successeur do M* LE CONTE).

ITI 'Tr P a r 8 u i t e d e saisie-im-TLIuL mobilière, ft l'audience

des criées du tribunal civil de Brest, le vendredi 13 septem­bre 1907, ftl h. de l'après-midi.

Lot unique En la communede Gulpnvas,

au lieu dit PouI-ar-Feunleum • Une MAISON d'habitation, en bordure sur la route de Lavalot à Sainte-Barbe ; — cour, crèche, jardin.

Mise ft prix : 9,000 fr. Pour tous renselgn

dresser ft M« An

Etude de M« MANIÈRE, Notaire ft Quimper

A \r \ni)r P a r adjudication ï LllUIlL volontaire, en

l'étude et par le ministère de M' Manière, notaire à Quimper, le samedi 14 septembre à heure-, après-midi.

En la commune de Kerfenn tenu, aux dépendances du moulin de Tréguéffélec au bord de h route de Quimper ft Châteaulin.

Une MAISON D'HABITA­TION et un JARDIN y attenant, le tout d'une contenance super­ficielle de 438 m. c. 95.

Jouissance par mains au 29 septembre 1907.

Mise à prix : 9,000 francs. Pour tous renseignements s'a -

dresser auditM° Manière, notaire à Quimper.

Etude de M« LE MOULLEC. huissier à Lannilis

inPIVTfl publique de ME V -\ M 1L BLES et RECOLTES le dimanche 8 septemb/e 1907. ft midi et demi.

M« Le Moullec procédera, an lieu du Pdner-Bras.en Plouvlen. chez les époux Jean-Marie Ker-léroux, à la vente aux enchères publiques d'un MOBILIER agri­cole, comprenant :

Batterie de cuisine, bancs, cof­fres, armoires, bûches, buffet, vaisselier, charniers, tables, hor­loge avec son armoire, etc.

instruments agricoles ; hache-lande, harnais, char-à-bancs, ventilateur, batteuse avec ces ac­cessoires, secoueuse de paille.

U N E v & cil C »

Paille, foin'i fumier, bois *\ îëu.

Etude de M« QOENTEL, notai re à Ptrspoder

A V E N D R E En Landunvcz, sur 1» por

d'Argenton, PROPRIETE, oc­cupée par Mlles Garo.

Même élude En la commune de Larret, la

FERUE de Prat-Bian: iermag'-400 fr.

Même étude En Lanildut, ft Kerdrecor

une MAISON bourgeoise. Même étude

Au bourg de Porspoder, ex­cellente MAISON de commerc

S'adresser à M» Quentel, ne taire à Porspoder. 6712

Etudes de M« COLIN, avoué-1 licencié à Brest, 4 bis, rue Vo taire et de M» SOUBIGOl notaire à Lesneven.

' ' I W T I 1 Parli tat'OUTCN l'étud-VIJIHIJ et par le ministère d-M* Soubigou, notaire à L»sm ven, le samedi 5 octobre 1 0 à une heure 1/2 de l'après-midi.

Désignation des biens à ver. dre :

Lot unique En la commune de Tréj?.i-

rantec, au lieu de Porléach-Pian, la FERME de ce. nor consistant eu m.n'son d'habit: -tion,couverte EN ardoises, ôcv rie et crèches, couvertes ou hautne, aire, grange, courtils.

terres chaudes et froides, avec toutes issues, appartenances t\ dépendances.

Le tout porté au ca lastre sous les n"- 79 80, 82. 84, 8>, 88, 331. 332, 334, 331), 337et 338, 410. 4(j: ô30 et 531 de la section A,6,7,8,9 de la section B, pour une cont< uance de 0 hectares 5 1 ares 30 centiares.

Ladite ferme louée Jusqu'au 2 1 septembre 1919, a M. lîoiù Ber nard. moyennant 400 francs l'an payables d'avance, l'acquit de. impôts et diverses charges, sui vant bail au rapport de M* Soi: L'igou. notaire a Lesneven, e. date du 14 mars 1899, enregistiv

Sur la mise à prix de NEU mille francs, ci, î),Ol)D fr.

La vente de ces immeuoles . été ordonnée suivant jugemen contradictoire, enregistré, rend-

Car le tribunal civil de Brest, le août 1907.

Entre : 1° Mme Cécile Mescam, insti

tutrice, veuve de M. Eugène Wé> ber, demeurant à Paris, 30, ru. Piat ; 2° M. Ernest Prost. célib.;• taire majeur, soldat au 1")4C rég -ment d'infanterie ,de ligne, ec garnison à Lérouville (Meuse).

Demandeurs, ayant pour avot

Streiff, susnommé, en sa te qualité, et de M. Paul Mau. e, garde-consigne en retraite, de­meurant ft Lambézellec, quar :er Kerfautras. en qualité de subr- é-tuteur du mineur Maurice Ma-thilin, ou eux dûment appelés

S'adresser, pour tous ren.-M-gnements, à M° Soubif ou,no' ire A T a Lesneven, à M" Colin, . poursuivant eta M* Vichot, i••• colicitant.

l'ait et rédigé conformémci la loi par l'avoué pouisui-soussigné.

P. COLIN, avoué.

Enregistré à Brest, le tembre 1907, f° , case . Rc un franc quatre-vingt-huit c times décimes compris.

LAURENT.

à l'amiable, M U I W F I S O S de c<

merce, place Terre-au-Duc, tl Quimper.

S'adresser à M» Jacq, nota:

.é n i é

à ANT

ep. .-u: m-

. • L I ­

ft

RE. Etudes de M* TROMEUR, ca­

taire à Lesneven et de M° BELZ, avoué à Morlaix.

i r fYTP P a r licitation, le j< tLiVIL l îi s e p t e m b r e ! à une heure, en l'étude et p; ministère de MJ Tromeur, : taire à Lesneven.

Premier lot Le MOULIN de Coalmfc

situé en la commune de Li houarneau , et par extension cebes de P lounéven te r et Saiu t -Dcrr ien , quatre de meules, terres, praù. bois, d'une contenance, de 8 o T & R O S E

Mise à prix : 14.000 fr. Deuxième lot

Dépendant duriit; moulin, en Saint -Derr icn .

Un CHAMP dit Parc-Sa N éventer.

Mise ft prix : 1,900 ir. Le tout loué jusqu'au 29 si

tembre 1921, pour 640 fr. 1 et charges.

Pour tous renseignements, s a-dresser à M M Belz et Kermhs, avoués à Morlaix, à M" Quér£, notaire à Plouvorn, ou ft M» 'Vro-meur, notaire à ;Lesneven, dépo­sitaire du cahier des charges.'

Chemins de fer *ic Ï C u t 4 Voilage circulaire

Billets d'excu:

•li »7,

;e-o-

•t,

et de paires

prairies et C—

mais

- P -

an

feu Bretagne. — i ions dél ivrés toute

{année : 1 - c i 6 j Ir.; 2 -oO tr. ÉLU

M* Colin, avec élection de doni.-cile en son étude, sise ù Brest. 4 bis, rue Voltaire.

Et : 1° M. Frédéric Mathilin, re­

traité de la marine, demeurant et domicilié à Brest, ruede Ia.Vierg.-21 t pris tant en privé nom au be soin qu'en quaiilité de tuteur n» turel et légal de Maurice Matr-.i lin. son iils mineur ; 2» KLjïe Jeanne Mescam, m.neure éman cipée, corsetière, demeuraut e1 domiciliée ft P.-ris. 18 rue de Partants ; 3° Mlle Cécile Mes cam, mineure émancipée, polis seuse, demeurant et domiciliée à Paris, 283, rue des Pyrénées ;

M. Paul Streiff, peintre en bâ­timents, demeurant et domicili -à Paris, 15, rue de Bellevue, pri^ en qualité de curateur à l'éman clpation desdites damoiselle^-Jeanne et Cécile Mescam.

Défendeurs, ayant pour avou-M" Vichot, avec élection de do­micile en son étude, sise ft Bres . 24. rue de Siam.

Le cahier des charges rédig • par M» Soubigou, notaire à Les neven, commis par le Jugement susdaté, demeure déposé en so B étude où l'on peut en prendre connaissance.

L'adjudication aura lieu au.jou , heure et lieu sus-indiqués, en u . seul lot ct sur la mise ft prix tixée, en l'étude et par le minis­tère de Mf Soubigou, notaire \ Lesneven, en présence de V

Les compagnies de l'Oues.t et d'Or­léans délivrent toute l'annexe, au:; I-rix très réduits de fr. er. 1 " c l . et 5 0 tr. en 2 - clan., des billet?, clrcui.it!es valables 3 0 jour.*, comprenant le de la presqu'île, bretonne savoir :

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, Rr>scofï, Brest. Ces billets sont délivrés à prem'

1 demande par la ; gare de i l r e s l . -peuvent être prolongés troi: s fois D période de 1 0 jours moyennant le me.nt, pour chaque p.-ôlong. ttion, I supplément de 1 0 0/0 du p r i t prlm-

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7TW! I W I Ï Ï M T N M m m

Page 5: Septembre 1907

28* Aimée. = NM,M4 J • - - n

Samedi, l O e p t e m b r e 1907.

Itt aaonAentinti partent du i" de chaque mois èt se payent d'avance

ÏM lettres non affranchies sont refusées .Les m a n u s c r i t s n o n I n s é r é o n e « o n t pas r e n d u s

C E Q U I S E P A S S E Par cai temps de chaleur torride, la

statisHque n'a rien de particulièrement folâtre. Cependant les bureaux des mi­nistères continuent k en faire. Le minis­tore du commerce notamment vient de publier les chiffres au mouvement commercial de la France, pendant les sept premiers mois de 1907. Voici ces chiffres :

Durant cette période, les importations se sont élevées k 3.506.766.000 fr., contre 3.293.833.000 fr. pour l'exercice cotres-pondant de 1906, marquant ainsi une augmentation de 272.933.000 francs. D'autre part, les exportations accusent également une plus-value de 208,091.000 fr.. étant passées de 2.971.085.000 fr. en 1906 k 3.239.176.000 francs en 1907.

De l'examen da nos échanges aveo les pays qui sont nos principaux clients ou fournisseurs, il résulte que nos achats ont progressé en Angleterre de 86.883.000 fr. ; aux FAkts-J'his de 55.665.000 fr. ; en Al-lemagnede 13.378.000 fr. ; en République Argentine, de 11.76't.OOOfr. ;enBelgique de 11.091.000 fr.: en Russie de 0.004.000 fr.; en Italie de 5.297.000 fr. ; en Autriche-Hongrie de 1.785.000 fr. ;en Turquie, de 919.000 fr.et en Suisse de 582.000 fr. Au contraire, ils ont dimué de 6.517.000 fr. en Espagne et de 6.039.000 fr. au Brésil.

Nos ventes présentent une plus-value de 78.786.000 fr. en Angleterre, de 52.630.000 fr.enBelgique, de28.839.000tr. en Suisse, de 19.72't.OOO fr. en Alle­magne, de 9.745.000 fr. aux Etats-Unis, de 7M1.000fr. au Brésil, de 6.316,000 fr. en Autriche-Hongrie, de 3.885,000 fr. en République Argentine et de 1A97.000 fr. en Russie ; mais elles ont fléchi de 5M7.000 fr. en Espagne, de 1.891.000 fr. en Italie ot de 701.000 fr. en Turquie. Ouf!

il a *

au dire des employés de l'administra­tion, serait intervenu auprès du rece­veur de {'octroi et du directeur des contri­butions indirectes pour les engager k faire le silence. Sans doute le sous-pré­fet espèr'e-t-il arriver k décider ces fonctionnaires k se contredire. Ils sont tellement malins la-bas, dans le midi, qu'il y arrivera peut-être.

» ••• L'Action Libérale Populaire dont

beaucoup de prophètes de mauvais au­gure s évertuent quotidiennement k annoncer la mort, a tenu, cette semaine, au Vigan (Gard) un important congrès qui a atteste', au contraire, une fois de plus, sa puissante vitalité.

Les travaux du congrès^ k part (a rapport relatif k la préparation des pro­chaines élections municipales, ont été presqu'exclusivement consacrés k l'étude des questions sociales. Ces questions sont aujourd'hui l'objet de la préocupation de tous, mais les solutions ne se précisent guère parce que trop de gens, à'ous couleur de vouloir les élucider, 'les embrouillent k plaisir, pour la bonne raison que leurs intérêts pourraient pâtir d'une réforme sérieuse de l'état actuel des choses. Si les Catholiques voulaient une bonne fois s'y mettre, en faisant litière des divergences de détail qui malheureusement les divisent, ils arriveraient, sans trop tarder, k trouver dans la tradition constante de l'Eglise si magistralement rappelée naguère par Léon XIII, une solution juste et hardie qui porterait remède au moins aux plus intolérables des maux qui affligent la société actuelle,

fin y travaillant de son mieux l'Action ibôrale a fait prouve d'un esprit avisé !

A Des troubles graves se sont produits,

samedi et dimanche, à Vancouver, port de la Colombie Britannique (Canada), situé sur l'Océan Pacifique. La ligue d'exclusion des Japonais et Coréens, avait organisé, samedi soir, une mani­festation contre tous les Asiatiques rési­dant dans la ville. La manifestation se termina par une véritable émeute, au cours de laquelle 56 magasins tenus par des Japonais où Chinois furent attaqués, pendant que les Jaunes étaient molestés de toutes façons, par la populace ameu­tée. Les désordres reprirent le lendemain dimanche. Un Japonais a été tué et un certain nombre blessés.

Il paraîtrait que les agitateurs qui ont déchaîné ce mouvement venaient des Etats-Unis.

De son côté le ministère des finances communique les chiffres relatifs au rendement des Impôts pendant le mois d'août.

Le rendement des impôts, revenus et monopoles s'élève, pour le mois dernier, k la somme do 2'i0 millons >i70Ji00 fr. Ce chiffre accuse, par rapport aux éva­luations budgétaires, une plus-value de 16.602.000 fr. et représente, par compa­raison avec les recouvrements effectués pendant la période correspondante de 1900, une augmentation de 8.103.700 fr.

Les bons contribuables ne sont donc pss encore complètement kseo. '

• s *

Samedi est mort dans sa propriété do Chatenay, lo poète Sully-Prudnomme, de l'Académie française. Il était âgé do 68 ans.

M. Sully-Prudliomme n'était pas un poète populaire et, pour la masse, il n'était pour ainsi dire que l'autour du « Vase brisé. » Mais les littérateurs et les philosophes le plaçaient au premier rang de nos poètes contemporains, et pour la distinction impeccable de son style et pour l'élévation de sa pensée. Il n'était pas croyant, au sens chrétien du mot, mais fut toujours préoccupé et comme tourmenté par le besoin de croire. C'est le cas. malheureusement, pour beaucoup de belles intelligences de notre époque troublée.

* « s

A la g r è v e des dockers d'Anvers, qui n'est pas encore terminée mais semble en vote d'arrangement, a répondu, en France, celle dos charbonniers de Saint-Malo. • 1

Coux-oi demandent (a réduction de la journée de travail k 9 heures, aveo un saisira de 60 oentlmos par heure, plus uno augmentation do tarifs pour los heures supplémentaires, (e travail de nuit ot lo travail du dimanoho.

Jusqu'ici, après uno dizaine do jours do chômage, l'entento n'a pu se faire entra patrons et employés, malgré l'in­tervention do M. Quèrnior, député de Saint-Malo.

Les gréviste so sont énorgiquement dé fendu de vouloir fomenter un mouve­ment révolutionnaire ot, bien quo quel­ques inoidents regrettables 'sa soient produite, la situation ost demeurée reia-tivement calme. in

M. Labat, tom-préMdeSafat-Qlrons, que l'on accusait «lavoir fraude, la régie, en transportant, sans\ déclaration, uno trontolnede litres do vieil arma-gnac, a été intorrogé. mardi, par M. Clemenceau qui l'avait mandé ftBatls

D i w a r - b e n n a n E o s t

Pebes amzer da beur-zastura an eost, ac'hanta?

Eun tammik divezat eo deuet, mes digomerct mad eo bot gant an oll, e peb loac'h. - ,

Hag an eost, ma n'eo ket ken founuz hag ez cuz bet gwelet, n'eo ket ken nebeud, a drugare Doue, ker fall ha m a zonje da galz o vefe goude glaoier ar penn kenta euz an hanv.

Evel m'ema o c'heller lavarout o vezo pouneroc'h eged hini varlone ; ar greun, or gwiniz dreist peb tra. a c'hell beza raunùtoc'h, mes stanko'c h er pennou e oant ivez, ha stankoc'h' dreist-oll a oa ar pennou, enn despet d'al 'louzeier a bon seurt a boulzaz etouez ar plouz.

Hag ar gwella merk da ziskouez n'eo ket fall an eost eo an distaol a zo bet war ar greun dioc'htu ma oe gellet dastum an tammou kenta.

Azaleg miz ebrol betek lin miz gouere, ar briz a bignaz dalc'h-mad. Goude-ze avad e kouozaz enn eun taol ; ha didan diou, teir zizun, ez ouz bot gwelet, o Pari H, eur c'hemm a ugent real pe ouspenn dre zao'had a zaou c'hant liur gwiniz.

Hreman ne werzer mui nemed 23 lur ha dek kwonnek nr zao'had e Paris.

Arabad d'hoe'h, labourerien douar, lezel ar briz-zo da ziakonn. c'hoaz, pe hep dale e kouozo izeloc'h eged varlene d'ar poent-man euz ar bloaz.

Hogeh, gwelloc'h a dlevfac'h kaout ar bloaz-man eged varlene, evit diou rozoun:

Ar c'hrignollou a zo goulio ; hag o tis-konta àr Frans, eost ar bloaz-raan a zeblant beza ar paottra a oo gwelet pell 'to cun Europ ha zoken er.bod-oll.

Ar c'hrignoliou a zo goullo. ha dre ze, n'e ket an ed koz eo a o'hellte rnirout ouz-hoc'hda werza i mui hoe'h hini nevez.

N'e ket ken nebeud an ed estren, p'e gwir e kalz broiou ail ez euz re nebeud, na ma 'z eo neuze d'ar re-ze eo o ielo ar

Eez a c'hello ar (J'hanada ha Stadou-Inanet an Amerik dioueret. An diou vro-raan o devpzo zoken war­

dro 40 millioun hectolitrad nebeutoe'h da gas da leac'h ail ar bloaz-ma, ho ed-goanv o veza bet pàoùr meurbed. Ha petra eo 40 millioun hectolitrad ? An clrodorcnn ouz ar gwiniz a implijer bep bloaz or Frans. "y ' " • •

liera brao, ac'hanta ?

nou pevoz an oll vad a c'hcllac'h kaout onn-ho ; abalamour, ha ne ve ken, m'oe'h euz greet fae war ar « c'hàisses rurales >» pe keflou da bresta', a ra cûr vad dreist-muzul'e broiou azo, ha lezet da goueza an nebeudik a oo savet enn ho touez.

Ar c'heflou-zco defe prestet d'hoe'h artfbant war hoe'h eost da baea ho l'erm. Mes re zivezat eo... evit ar bloaz-ma, keutiat d'ezho pe zoken sonjal onn-ho.

Ebroioirallazo, al labourerien douar o deuz'savet etre-z-ho sôcieteôu ha gri-gnoliou, da gemer da genta ho ed ha d'he werza da c'houde evit ar gwella ; ha pa o deuz ezomm arc'hant, iro deuz ken da ober nemed karga eur c'harr ha mont enri herit. R o i ' a reer d'ezho dioc'htu an dri-c'hart pë wardro euz talvoudegez ar pez a gasont. Mes ma 'z ëuz flzians'da chellôut kaout hueloc'h

Eriz divèzatoc'h, ar c'harrad a joumo etek neuze cr c'hrignol, ha d'ar per-

c'henn en devezo he gaset eo e vezo ar profit, rak ma 'z eo rannet gounidigez ar bloavez être an oll, o roi da bep-hini hervez m'en doa kaset.

Re zivezat eo sonjal er staliou-ze ivez... evit ar bloaz-ma.

Ha red e vezo d'an darn vuia ac'ha-noe'h gwerza dioc'htu euz ho eost bra­soe'h lodenn eged ne vefe bet mad.

Ra ne gaso da viana peb-hini nemed ken nebeud ha ma ranko, rak, ar c'hri-gnolierièn a anavez ho stad, a oar e rankit gwerza, hag a ginnigo dre ze seul-nebeutoc'h evit peb sac'had.

* • »

Ha c'houi, labourerien dister hag a rank prena an' -oll vara a zebrit, no glemmit ket oe'h hor c'hlevout o lava­rout d'ar pennou-tiegez penaoz en em geraor evit kaout muioe'h euz ho eost.

Enn despet d'ar pez a c'hellfac'h kredi, ne gomzomp ket aman enn hoe'h enep, tamm ebed.

Hag e gwirionez, hag e ve kaset an oll ecld'ar marc'had kerkent ha ma vez dournet ha netteet, ne baefac'h ket ho para eur gwennek nebeutoe'h; rak neuze ar c'hrignolierien braz a rafe ho mistri war an ed-ze. hag ho anaout a rit awalc'h evit gouzout her gwersfent ker-ruz pegen marc'had-mad bennag o defe he bronet.

Gounit a rafent neuze milliounou muioe'h ; mes c'houi ne c'hounesfac'h netra, hag al labourerien douar a gollfe kalz, pe ma kavit gwcll', nebeutoe'h a c'hounesfent eged oe'h ober evel ma lavaromp.

(îwelloo'h eo evit-ho koulz hag evid-hoe'h ne wersfent nemed a nebeudou, hervez ezommou ar vro, evit ma chounio ar raare'haiou dislug.

Gwelloc'h e vc c'hoaz, evit-ho koulz hag evid-hoe'h, ma c'hellfent gwerza d'hoe'h war eeun abara'ar pe'zaeostont e ed, rak, an toullad aotrounez a zo o larda diwar goust ar re a implij ar var-c'hadourez hag ar .ro ho gra pe ho eost, ar re-ze dreist-oll eo a laka an traou da vont ker.

Abarz ne welimp kement-se e tre-meno c'hoaz kalz dour didan pont braz Brest. Goulskoude, gant an amzer e wellaio marteze ar stal : awalc'h e vc en em glevout gwelloc'h, être laboure­rien douar, hag astenn ar syndicajou, sevel eur c'hrignol braz da bep-hini evel ma lavaran hueloc'h, hag eur vilin e-kichenn. COHENTIN.

Rak-se, labourerien; douar» ma karit e e'helloo'h kaout gwelloc'h pris euz hoe'h eost ar bloaz-ma.

Evit-se, goufout.a .rit.petra .oo h eux da ober : .«as nebeud er mêmes amzer d'ar maro'hàd. "' ' -• Ho klevet a ran o .respont: «..Tra easoo'h dà lavarout egddvda.ober U . " V sioutw I :dreiet«on abaltimournia n'o peuz ket goumtet tënna «tt al tèztsn-

lou a zeuaz dimeurs da lavarout en doa roet urz da 4.000 zoudard war droad ba da 3.000 war varc'h da vont da greski bander n ar Marocaned a eneb ouz ar jeneral Drud e-kichenn Casablanca.

Kazetennou an Allmagn a gendalc'h da ziskouez ho himor fall enn hor c'henver, diwar-benn kement a reomp pe a c'nou-lennomp. Mes ar rouanteleziou ail a anavez ne reomp netra re hag'Or beuz gwir da c'houlenn beza dic'haouet euz ar c'holl a oe greet d'omp koulz hag euz an dispignou a goust d'omp digas ar peoc'h bag an urz vad er vro. ['W>

* • • * *

Ar pennad a zo aman araog a oa bet moullet abarz ne zeuaz ar o'helou euz ar viktor a c'hounezaz hon tud dimerc'her.

An amzer a oa tenval, eur vogedenn deo a nije a-uz d'an douar. Abalamour da ze ar zoudarded a oa bet kaset gant ar jeneral Drud a c'hellaz mont kazi beteg camp ar Marocaned, e Taddert, hep beza gwelet.

Pa zavaz ar vogedenn, e oa re zivezat d'ar Marocaned da glask enebi ervad.

Tec'hat a rajont hep koulz lavarout em­gann ebed, o kas gant-ho avad kement tra vad a oa enn ho c'hamp. Hor zoudarded ne gavjont nemed kos-traou da zastum bag eun nebeudik muled beac'h d'ezho choum war ho zreid.

Hor zoudarded a zevaz an oll deltou, hag a zistroaz goude d'ho c'hamp ho-unan ; unan hebken anezho a oa bet lazet, ha c'houec'h gloazet.

CORENTIN.

M A R O C

An traou a zo bet sioul braz er Maroc, epad eiz devez, abalamour d'ar goulenn a reaz, d'ar 6 euz ar miz, darn euz ar ban-dennadou Marocaned a zo tro-war-dro da Casablanca da ober eun ehan evit gwelout hag en em glevet a c'hellfent ganomp.

Tri gannad a oa deuet enn dez-ze da gaout ar jeneral Drud ; hen-man a zalc'haz cr c'hamp daou anezho, hag a gasaz egile da gaout ar re o doa ho digaset da lavarout d'ezho e roe d'ezho 48 heur evit plega pe dlsklerla freasdc'h petra a felle d'ezho.

Abaoue, kaer e oe gortoz, den' ail ne zeuaz euz a berz an enebourien, hag ho zatnall a reer brema da veza klasket non trompla diwar-benn ho mennoziou evit roi

.amzer da genseurted da zlredek da roi skoaz d'ezho. Darn a lavar goulskoude ez euz kalz Marocaned hag a garfe ober ar peoc'h; mes re ail, ha dreist oll ar re a zo a nevez-deuet euz kreiz ar vro, ne fell kèt d'ezho a briz ebed. » Draill e vezo c'hoaz eta, hag abarz ne lennpc'h kement-ma, marteze, lia ma n'ez euz ket bet na dilun na dimeurs, ez eo evit doare abalamour m'en em gave ar jeneral Drud eun tammik klanv.

Clemenceau a lavar ez euz bet kaset d'ezhan kefhent a c'houlenne a dud pe a armou; eur ballon a zo eet ivez, ha pa zavaz enn ear evit ar wech kenta dimeurs, an offlser a oa pignet gant-han a welaz OOOtelt bennag enn-dro d'ar geriadenn a hanver Taddert, ha meur a vil Arab enn ho zouez.

A bep seurt keleier a zo skignet diwar-benn ar gwir sultan Abd-èl-Aziz hag he vreur Moulay-Hafld. Hervez a ravarer, taa c'hellfe hëri-mah mont araog egile1 da Rabat, an oll Marocaned koulz lavarout a drofe gant ban, abalamour ëno ez euz eur seurt templ bennag .hag a die ar sultan mont da bedl< enn-han ab rz kaout he c'nal-Ioud leun. Hogen, Abd-el-Aziz n'en deuz ket greet c'hoaz ar pelerinach-ze I Mont a • die avad enn hent er zizun-man evit^hen ober, hag helfgenta a yezo etre-z-han bag, he Vreur, evit gouzout peblni en em gavo • ar c'henta. . ' • ' ••' ' ?

Âr giz azo evit ar Sultan da gas gant-, han eun armée da ober ar pelerloacn-ze, hag abalamour da ze e lavarer e tizo Abd-el-Aziz araog Moulay.HaÛd, rak hen-man n'en deuz ket bat amzer c'hoaz da zastum nemeur a zoudarded-enn-dro d'ezhan.

Setu perak ne die ket beza gwir ar c'he-

Kanaouen evit ar Vretouned Var don : La Basse Bretonne, (Th. Botrel).

Sclnoult oit braz lia blhan Euz a vro zantel Arvor,

' Tud a renk huel, kenan, Ha tud a galon digor, Belaouit, ah ! me hoe 'h asped Gunt kalou ha gant joa I

Oll, oll, oll I Chommomp Bretouned I

l a , la, la I Oll er bed ma I

DISKAN... 011 en eur vouez :

' Oll, oll, oll ! Chommomp Bretouned !

la , ia, la ! Oll cr bed ma !

2 Karomp o l l a greiz hor c'halon Hon Doue hag ho-- Bro Brelz, Snvomp oll hor penn huel ha sonn Diou c tioar ger eo Brelz ha Feiz : Karomp Brelz bu Douo bepred : Daou dra eu/, ur rc vrasa I

3

Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro an dero, Bro ar bruk, an draonlenuou don, Bro ul lan ulaouret brau : Knromp Itrclz uto unanel : Brelz, Brelz eu ar vro gaera !

\

Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro ar menhir, Bro 'r roler huel evel au ûn, Ha kaled ovel an dir : Karomp Brelz da vlken er hed : Brelz, Brelz eo ar vro goanta !

6 Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz hag he mor glaz, He bagou sturlct brao eb non 'filou 'r reler blhan ba braz : Karomp Brelz, ni pennou kaled : Brelz, Brelz oo ar vro mlstra I

C Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro ar varzed, Bro ar c'han, an deten, ar zon Er menez, on draonlen ed : Karomp Breiz, ha ra vo klevet A n oll ennhl o kana !

7 Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro hon ladou, Kvel-d'ho bezomp dlspouron, Kerzomp eun var ho roudou : Karomp Brelz 'vol bon tud karet : Brelz, Brelz eo ar vro zousa 1

8

Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro hor zent koz, Ba vezo hor feiz krenv, gulrlon Hag ez almp d'ar Baradoz: Karomp Brelz ar vro vennlget : Brelz eo nr vro dndlusa I

Karomp oll a greiz hor c'halon Hor bro Brelz, he c'halvarlou, He zourlou tarot huel eston Koaut ba drant varzu 'n Entou : Karomp Brelz, reg bro ail ebet N'eo sakr,' glan evel houma I

10 Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, ne giziou koz,

' He c'hlelor o slnl dm 1 daon I Hed an deiz ha diouz an noz : D'an « Angélus » pedomp «touet :

« Ave, Ave Mariai- »» • 11' •

Karomp oll a grelZ' hor c'halon -< ' Hor bro Brelz, he Ilizou :

Pannlelou e proseslon," ' Pardonlou, suilou, gouellou : Karomp Bre lz , .he yez kaer meurbed,

-Beteg non heur z t v e z a K : ' • ' •*'• '* 1 2 " • v-Karomp oll a grelz h o r c'halon Hor bro Brelz, he gulskamant, Gulskamant marellet, mignon, Gulskamant douget brao, drant : Karomp 1 Brelz én eùr làvarot : Brelz eo ar vro m|blna i

K a r o n p oll a grelz hor o'halon Hor bro Brelz, Treger, Kerne, Hag Ive korn douar Léon : Eur c'hornlk eo euz an E6 : Karomp Brèlz, ha ra vo meulet : Brelz eo bro hor pask kenta I

' " ' t a 8

Karomp.oll a grelz hor c'halon Hor bro Brelz, bro hor o'havel. Digant tad, mamm, tintln, tonton, On deuz bet meur a gente l ;

' Karomp Brelz, ennhl badezst : Brelz eo ar vro zantela I

i• *-,m«.'w> . . i - ' j jÀ c- •• • . i v i "

. . Karomp oti a grelz hor o'halon , Hor bro Brelz. he guerejqu ; . , , ; . , . .

Bà vezo hor bez dlzheollet Oant Jezuz dette! d'hor prena I

Karomp oit a grelz bor c'halon Hor bro Brelz, ar vro dener ; Terri 'ra d'ar paour keaz be naon O sonjal en hor Zalver : Karomp Brelz hor bro ger brudet : Brelz eo ar vro vrudela f

Karomp oll a grelz bor c'halon Hor bro Franz, bro 'r Galon Zakr ; Bez ema. oh ! slouaz o kaon, Goai-ket eo gant tud fallakr : Karomp Franz, Franz a vo harpet : Jezuz a vo ar c'hrenfa I

18 Karomp oll a grelz hor c'halon Hor bro Franz; bro ar Verc'hez ; Ne vo ket dlekaret d'an traon : Ar Verc'hez e d o truez. Karomp Franz, F r anz vo dlouollet Gant ar vamm an denerrà I

19 Hor c'halon a Iamm en bor c'hrelz Ha lammat a rei ato, 'Vit ar Franz, merc'h Ena 'n Iliz n a g Ive 'vil Brolz hor bro ; Ho hano a joramo moullet En bor c'halon don kena !

20 'Vit ar Franz, oh ! ni a rofe Hor goad oll, hag hor buez ; Hor buez a rofemp Ive Evit Brelz, evit he yez : • Frant'ba Brelz 'vo en hor spered, En bor c'halon dreist peb tra !

21 Hor c'hroazlou a vo marteze Diskaret ha brusunet ; Marteze eb dale Ive Peb Iliz a v a serret, Mez iullgalounl ne reimp kot, Oh ! nan blken, na krena l

22 DIfkaret e vo ar c'hroazlou, Peb iliz a vo serret, Mez ur feiz euz hor c'halounou Blrvik«n ne vo tennet : Nt zello ouz osbt ar siered, Ha ni oeuzo daoullna 1

23 Dloualllt, tud.difeiz, fallakr, Dloualllt, bag evesnlt ; Ma lanrlt deomp-nl hon traou sakr N'o p'o ket, nan. ar gountd : Tud Brelz pa vezint Kounaret A vezo diez da blega !

Goad 'zo dlndan hon lvlnou, Ni a zo euz ouenn ar Zent ; Ma o peuz Ijln, flnessaou, NI on deuz nerz evel-kent : N e fell kei d'eomp beza drebet ' Yel oaned, oh I nan du !

25 Hor c'houstlanz ha Doue lvo A lavar d'eomp enebi ; Nt zento ouz an diou vouez-ze, Hon dever oll ni a rei : O stourm ni a vezo guelet Evit Doue da genta 1

26

Doue en devezo he dro, Ne c'heller k d her goapoat ; Eun dot vez Douo u varno Ar ro i'ull hng ar ro vad : An tfern a vo digoret, Tud fallakr 'vit ho lounka !

27 V.a i fernt'hul 'skrlgno ho teni, Gouzaon 'reot poaniou skrljuz ; En encb o renk an oll Zent Ar reuvad a vo euntz : O youc'hal c'hul a vo klevet : « Faziet omp bet eta 1 «

Var zao ! Bretouned, kalonou aour, pennou kaled ! Var zao I Evit Doue, ar Franz, bu Brelz vennlget I

K E L E I E R

Jlouantelez ar grarantez. — Klevet oe'h euz, m oarvad, ema erru rouantelez ar vrasa karantez être an dud : doktored an dispac'h bag ar vistri-skol her promet d'omp berniez. N'euz mui nemed eun nebeud persouned da stleja er meaz bag eun nebeudik ilizou da zarra evit m'en em gavo an oll euruz, evit m'en em garint evel breudeur.

Hag evel just, euz Paris, kear ar skicri-jenn, eo e teuio d'omp an amzer benniget-ze. Selaouit kentoe'h :

Dilun, goude kreisteiz. eul lakez 22 vloaz, hanvet Billet, droug enn-han o welet e taleet da zlgas d'ezhan da efa enu hostaleri Saunier, ru Lorrenn, a glaskaz Bkei c'hoar-gaer an hostiz. Hen-man o veza en em gavet d'an ampoent, al lakez a rankaz tec'hat kuit.

Hogen, mont a reaz da l'urchal kement toull fall a ioa dre eno da glask kamaladed da zistrei gant-han d'an hos»aleri.

Dastum â reaz eun ugent bennag, euz he seurt, hanter-vezo evel-d-han. Hogen , unan, Roux be hano, ne fellaz ket gant­han hen heuilla. Billet a reaz goap out-han, hag a dennaz goude-ze eun tenn revolver war-n-han.

Ar Roux a zispakaz d'he dro enr revolver ail, hag a astennaz egile maro:mik e kreiz an heur.

Kamaladed Tîillet a glaskaz sailla war-n-han, ha red e oe d'ezhan redek da guzat enn hostaleri Saunier. Mes hep dale an haillevOdèd-ze a zratttaz-argwer a daoliou mein hag a dennon revolver ; ma oe red d'an hostiz,d'he famill hada Villet' diekenn da guzat er e'hao. '

Raktal, al lakepoted a ieaz enn ti, hag a zraillaz a dennou revolver kement a ioa, cl} ci rz •

-Pa zeuaz ar polis, eun hanter-b>ur da c'houde, e oe kavet wardré daou c'hant bolod revolver da zastum eno. Mes unan hebken euz ar botred, Maury he hano, a oe paket. Hen-man e ioa ear vouc'bal gant­han. Ar re ail o doa kavet an tu da déchet.

. — E keriadenn Villenn, eur pennadik euz Paris, ez euz bet gwelet ker brao hag ail-, disul. I

Eun tregont lakez iaouank bennag a oa eet di war zigarez tremen bo devez disKUic. :

Goude lein, ez ajont war eeun d an iliz ; ènà hent, e kavjont an aotr. persoun, hag eur rimadellad traou digempenn a oe lava­ret d'ezhan.

Enn iliz, ar c'hanfarted a ellumaz ar gou-lou, bag a reaz eur brosesion hervez ho c'hiz gant ar c'hroasiou hag ar bannieilou.

Goude-ze e kavjont brao drailla a daoliou mein al leternou. a oa er bourk da roi eun tammik sklenjenn epad an noz.

Enn eur ger, kement a welent, a oa war ho hent ha x a ranke beza brusunet; hag

Ian dad kenta a glaskaz lavarout d'ezbo eur ger bennag a 6é Iabezet.

- h o ,

ket

D'ar lin goulskoude oll dud nr bourk en em voiaz, hag al takepoted a raukaz kiia, rak meur a hini o doa klasket ho fuzii.

Hogen, kaout a rajont an tu da zistrei bet"g ar voetur vraz e doa ho digaset, hag ar pemp pern kezek a oa ouz hou man ho c'hasaz d'an daou-lamm etrezeg ar gear.

Red e oe d'ezho diskenn hep dale gouls­koude, rak. daou archer en em gava/., hag a c'hellaz chadenn» pemp anezho.

N'o d<»a greet droug ebed , eine-z-kla«ket o doa hebken tuu tamm ébat*

Marteze ar varnerien ne zoujint evel-d-ho. .. .

Enterret e beo. — An touHer-beîiou euz Kausen, el Lorrenn, a glevaz an dez ail trouz enn eur bez fresk, el leac h ma ioa ket enterret eun den an dez araok.- -.Mont a reaz da glask an aotr. persoun

hag an aotr. mear, ha goude-ze àr bVza oe digoret.

Re zivezat. siouaz I Maro mad e oa an den a oa enn-han.

Nevez-maro avad, hag ar gouliou a welet war he dremm ba war hezaouai n a zlski iueze en doa klaaket digeri be arched. M<-s ne c'hellaz ket dont a benn, ha mouget e oe eno.

Teir maouez lazet gant an train. — Disadorn, teir greg diwar ar meaz a oa o vont da varc'had Guengamp, erC not-du-Nord, gant ho c'harrik.

Eun himt-houarn o doa da dreuzi, e par-rez Plouisy.

Pa oant o tremen, eun train a zeuaz, a vruzunaz ar c'harr, a lazaz unan euz ar merc'h' d bag a vac'haguaz an diou ail.

An diou-man a oe lakeet enn train evit mont da Wengamp. hogen, mervei a rajont ivez enn hent.

'Draillerien arc'hant. — TV-ou eur ar bankou ze. hag a bioturt ii terest raz d'an dud a zo berr-weiet awalc h da gas d'ezho arc liant, a zo bet diskl-riet e faiilitt enn eiz dez diveza-ma, unan e Lyon, epile e Paris.

Daou rener huela an hini kenta. Dubuy ba Masxot, a zo eu em lazet. Ne i>i>"zer ket mad c'hoaz ped millioun a vezo i.oln-t gant ar bank-ze.

Gant hini Paris e vezo kolh-t dek millioun. Gallet. unan euz renenen hen-man a zo bet prizouuiet.

He genseurt Caroen doa bet amzer da vont da Vro-Zaoz.

Darvondou. — Er Chili, e kear Jomal, ti al maliouterien a zo bet freuz -t gai.t eur gorventenn. hag 50 den a oe Oastrei didan.

— Al lestr dre dan Diat.a » zo bet gwele-det ester ar Rhin, e-kichena Dusseldorf, gant ar 10 den a <>a enn-han.

M K H i T M L l f l l ï

On a beaucoup iravaillé pendant ces vacances. Tandis que da»s nos cars-papnt-s, les cultivateurs récoltaient f:irs et moissons , les pontifes politiques semaient, en vue de récoltes k venir. Les premier-, sont, certes inlinim»1»1! p'vs Inté­ressants que les seconds, m M S la condition du journaliste est t'dle qu'il doit, smtout s'occuper de ceux ci.

Il se produit, d'ailieurs. au mom-nt pré­sent, dans ce mondelaun mou -em--nt assez remarquable dont les effets ne peuvent manquer de ressortir tôt après la prochaine rentrée parlementaire.

Nous voulons parler du travail de rappro­chement qui se prépare, partie ostensible­ment et partie eu cachette, entre l»s radi-ca-rx et les progressistes. Iticontes'abie-nient, ce sont les premiers qui font des avances aux seconds, d»n« des journaux aussi autorises que le Siècle, et par la plume de personnages aussi importants que M. de Lanessan.

Dégoûtes de leurs vieux alliés les socia­listes qui ne se gênent pas pour les bafouer et qui, du reste, ne les ont guère Jamais soutenus que comme la corde soutient le pendu, les radicaux et lu plupart des hybri­des qui s'intitulent radicaux socialistes étaient, depuis quelques temps déjà, dési­reux de se débarrasser de la tutelle collec­tiviste.

Les congres de Nancy etde Stuttgard on les socialist«'s français ont donne le navrant spectacle d'ilotes ivres, empressés à renier la patrie et le drapeau et k prêcher la dé­sertion eu cas de guerre, et c<-la en pré­sence de leurs coreligionnaires étrangers qui affirmaient, la permanence des nationa­lités et du patriotisme, leur a paru une occasion éminemment favorable pour tenter la séparation, devenue cependant d'une exécution délicate après tant d'années da complicité parafée dans une œuvre de haine et de d.scoide qui est destinée a faire tâche hns I histoire de France.

Mats, se uemandera-t-nn p n u t ê » r e , à

Suoi hon essayer de ici^pmcer le concours es socialistes par celai des progressistes?

Est-ce que les groupes radicaux et r.idi-caux-soci «.listes ne forment pas une majo­rité assez considérable et assez compacte pour pouvoir se passer de tout appui exté­rieur, soit de gauche, soit de droite, du centre f

Sans doute, mais le partage des respon­sabilités sinon des bénéfices du pouvoir, cadre à merveille avec les principes tor­tueux du radicalisme. N'ayant générale­ment k entreprendre que des couvres néga­tives et destructives, destinées à sombrer dans les plus amères désillusions, celui ci a pratiqué volontiers de tout temps l'ait de lier partie avec tel ou tel autre groupe po­litique, de façon à pouvoir* au Jour du règle­ment des comptes, faire retomber sur autrui la plupart des critiques encourues.

En ce moment ci, par exemple, m paru radica' qui n'a tenu aucune d«c m -.i., s qu'il avait prodiguées sur le terrain des réformes sociales se trouve acculé A la

•faillite. S exécuter n est pas dariS son tem­pérament foncièrement et égol'stement Bourgeois; s'abstenir jusqu'au nout serait se mettre en bien fâcheuse posture pour ta prochaine bataille électorale.

L habileté consiste maintenant à profiter des rancœurs que soulèvent les socialistes par leurs outrances autip*triotiques, pour escamoter les réformes ea compromettant les progressistes dans l'opération.

R faut convenir que ces derniers en gé­néral, soit clairvoyance soit répugnance instinctive ne semblent pas témoigner de beaucoup d'enthousiasme pour cette conv-binaison. Mais .l'on peut être certain qu'un

'il i l

Page 6: Septembre 1907

LE COURRIER DU FINISTÈRE'

certain nombre d'entre eux. en leitraele inrvivent sous une nouvelle dénomination, tous les vieux Instincts opportunistes, se lalsseronttenter. Tenus à l'écart des sphères officielles où se dispensent les laveurs, lie errent mélancoliquement, comme des âmes en peine, dans une opposition où ne se

Eoursuit qu'une lutte austère et sans béné-ces tangibles pour le maintien de cer­

tains principes. D'ailleurs, les Darthou, 1rs Deschanel,

les Polncaré ct autres n'ont-ils pas déjà donné l'exemple ?

Si la combinaison réussit, ce qui est loin d'être impossible, au moins partiellement, l'on servira au bon peuple, en guise d'amu-aette, pour tromper l'attente et calmer les impatiences, quelque chose comme l'impôt Gai Maux que 1 on représentera comme une réforme démocratique incomparable, alors qu'elle n'est en réalité, dans les arrière-pensées de son auteur et de* la plupart de s e s tenants, qu'un merveilleux instrument de rafles fiscales.

Ht îe-jour o ù l e s électeurs s'aviseraient d'exprimer leur mécontentement la ré­ponse serait toute trouvée : l e s progres­sistes ralliés A la majorité gouvernementale seraient l a s e u l e c a u s e de tout le m a l .

La manœuvre e s t h a b i l e , m a i s elle est trop v i s i b l e et si l'opposition irréductible qui n'entend p a s transiger a v e c 1a politique i n t o l é r a n t e e t a n t i d é m o c r a ' i q u e du b l o c ra-dieal, se d o n n e suffisamment d e p e i n e pour la d é n o n c e r , il y u, d e s p r o b a b i l i t é s p o u r qu'elle m a n q u e non e f f e t .

11 n ' e s t pas a b s o l u m e n t I n é v l t a b l o , au bout d u c o m p t e , pourvu q u e les g e n s é . ï l a l r é g fassent leur devoir, que l e p e u p l e d e F r a n c e s o i t é t e r n e l l e m e n t d u p e d e s h â b l e r i e s eh»r-mtHnesrfilPH d e ceux qui sont e u r é a l i t é s e s pires ennemis. D.

AUX PÈLERINS DE LOURDES

Les futurs pèlerins d s Lourdes aimeront à sa­voir aveo quels pèlerinage» l's seront a la grotte de Massabielle du 23 ou 28 septembre :

Sept 21 27. — Pèlerinage diocésain de Namur, Belgique (3 lr.)

22. — Pèlerinage i m Enfants de Marte de Lea-car, (H i i i 'O . i M de Rayonne. — Pèlerinage de la parolai 'O d'Odns, diocèse de Turbo».

1 3 25. — PoieiluMgo du Qucrcy Bouergue (St-Anlhonln), dloi o-o de Monluuban.

3 3 - 2 7 . — Pèlerinage dloceaMln de Boissons (9 tr.) — Pèlailnago dlooésslu ds Quimper (5 tr.)

2 4 2 0 — Pèlerinage)diocésain d'Augoulémo ( 3 tr ) 24-27, — Pèlerinage diocésain de Roui ges 12 lr.)

(Extrait du Journal de ta Gratte)

OUVERTURE DE LA CHASSE Conformément à la demar.de faite par le

Conseil général, A la session d'août, la dato d'ouverture de la chasso dans le Finistère, primitivement Ilxée au 'dimanche 15 sep­tembre, est renvoyée au dimanche suivant, A . I

INSTRUCTION PUBLIQUE Création d'emplois

Vu u n ê l o ministériel porta création ù Qulm-poi lé :

1" D'un emploi do directeur d'école primaire é lé ­mentaire do garçons :

3 ° D'un emploi de directrice d'école primaire élé* înrni.'ilio de filles ;

3* D'un neuvième et d'un dlxlèmo emplois d'ad­joints à l'écolo d 's garçons ;

•'i* De six nouvouux emploi» d'adjointes à l'école des filles [O*, T, 8-, 0% 10« ot i l ' ) .

Cette décision aura son ellot A compter du 1" soptembre 1907.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Instituteur H Sont nommés :

!• Dii ikcteui is d'iîcoi.hs MM. Pouliquen, de Plozévot, A Douarnenez ;

Kernô, de Ploi'hlaeo, A Plozovot ; Le liras, de Bniut-Ivy, A PJouhlneo ; Lo Signe, do Salnt-Evarzoo, A Sa int Ivy j Corro, do Plougaslo l -Daotiln», ALandorneau; Hntlcmonl, de Lanlldut, A Plniujastel-I) i c u l a s ; I'ily, de Plouarzol, a Luiidèda ; Lanuvlnler, do Salnt-NIo, A Plouarzol ; Kôruzoré, du Pont-de-Buls , A S c a ê r ; Cunôvet, de Bénodet, au Pont-de-Buls .

II* INSTITUTEUIIS I'UUUCS MM. Perrot, du Faou, A Saint Evarzeo ; Pava-

lard, de Clédon-Poher, A Lanlldut : ?Le Daut, de Pleuven, A Cléden-Polier : Lo Deulf, do Foues ­nant, A Pleuven ; Maro, do Penuran, A Suint-Nic ; Ilonô Le Ouït, de Quimper. a Panoran ; Booimoo, do Saint Uernla, A Argol ; Jeun Pille, de C o r n y, A Sidnt-Hornln ; Moumoton, do Uolle-fontaine, A Bénodet .

III* ADJOINTS TITULAIRES MM. Guédès, militaire, au Faou: Laot, mili­

taire, A Quimper ; Mldsseo, de Morlaix, A Brest (place Ouorln) ; Fl houx, de Pmmarch-Kôrlty, A Morlaix (l'on n- l i en) ; Le Breton, de Morlaix, A Morialx (ruo Gambettaj ; Sezoeo, Uerrivln, de Pouldergut. A,Morlaix (Sainte-vieliiltie) : Nliolna MérAr, de Laomeur, A Morlaix (Salnto-Melnlnc) ; Le Roux, de Sizun, A Laommir ; Colin, de 'Plou­rln-Morlaix, A Morlaix (rue Garobntta) ; Rideau, de Plugar, A Plourln-Morlalx ; Grall, do Ploujeun, A Morlaix (rue Gumbette) ; 'Le Fias, de Bcuor, A Au'tlerne.

Mmes KéruzorA, du Pont-de-Buli (Q.), A Bcaor (G.) ; Canévet, de Bénodet (0.), au Pont-de-Buls (U.) ; Horlemont, de Lanlldut (G.), è P lou-gastel -Daoulaa (G.) ; Kern'é, tle Plouhlneo (G,), A Plozévet (G.) : Le Dont, de Trégourez, A Cléden-Pober (G.i ; Ti ly . de Ptouartel 10 ) A Laudetin.

MM. Rougler de l'Ile Tudy, A l'Ile Tudy (ohargé do l'école de ptdtM) ; Maté, de Crozon,- A I lie Tudy ; Leroy, de Brasparia. A Laovôoo ; Claude, do Botraour A Brasparia ; Oignon, du Trévoux, A Dotmeur ; CbAtenu, de Lanrlec-le-Paasage, A L o -cunolé ; Gazuguel. do Cardy, A Trégourez : Cor-riou. de Trégourez, A Coray : Gulllormou, de La Fouillée, A Landudal ; QuMonneo, militaire, â No vez ; Manson, de Plouvlen, A l'Ile Molôno ; Jean MArer, de Saint-Martin dea Champs, A Carhalx ; Poder, de Carhalx, A Saint-Martin des Champs ; Dernon, d e glbfrll, A Landunvez ; Le Molgnn, de l'Ile de Batz, A Gouesriaoh ; Le Borgno, de Peu­merit, A Q u e n l e n . Derrlen, de Batut-Sauveur, A. C léder : Deblod, de 'Rleo (Salût-UIhes;, n Plo-bannalac-LescoDll ; Tramcourl, de touêr (l'ioa-cuor) A Rosporden.

Sont dé légués dans les ion Jtlons d'Imtlluleurs-adlolnts stagiaire» :

MM Rozo, de Plougoulm, A i oubl iant ; Mlossec, de Goulien, A Plou .ou lu i ; Jeun L,O Gall, soldai, A GoulUm ; Donnai t, dd Pouldergut, Uûuodet ; Jeun oil lvior, d'AudPrne, a Pouldergat.

Mme Le Bras, de Salnt-Yvl , A Plouhlaeo (G.) ; M. Bargull, do Gléden-Pohor, a Stilnt-Thota ; Mme Larminier, de Salnt-Nlo (G.), A Plouarzel |G.) ; MM. Poohet, soldat, A S a l n t - N l o ; Henri Carlou, soldat, A Crozon : Jouve. d'Argol, A Plomodlern ; Joseph Ollivier. de Gouèzeo, A Huelgoat : Joseph Grall, de Cléder, A Ouerlesauln ; \ e duyadfr, soldat, à Pleyber-Chrlst ; Erneat Vigneron, soldat, è 1 HàpltalCatnfrout; Fargea», soldat, A Com. manu ; Faussler, soldat, 1 Beniee-Cap-SUron ;

Institutrices P D.jaeGTîiKiEfl i>1sooi.ES

Sont nommées : Mme Rlobard, de Brest (port do commercé,

éoole -maternelle), A Brest, rua Vaubaa. école maternelle ; Mlle Chabert, de Tréguuo, à Lanrleo (Le Passage) : Urne Nicolas, de l'île Tudy, A Con­carneau (Piavlllon), création : Mme Ma té. de taùvéop. A l'Ile Tudy ; Mlle Soarabin, dePloS-gbulm, A Salut-Thôhonaeo (laloWnllon) Mlle Yvi-née, 4a Commana, a Plouvorn (laïcisation).

1P INSTWOTIUORS l'UlitlOUKS Mlle Le Gullloû, da ChAteaulln (école mater­

nelle), a Brest (Wrt ii» obœmfrSl, êSAjuSE asilêj ; Mlle La Isfeui, de Quiojperiô a ctJAteaU' lin (école maternelle) i Mme urlant, de Brsst rot ay-T»ouln, école ma-

meur ; Mlle Duval, de Salnt-Derrlen, A Bodllls ; Mlle Donnart, de Landerneau, A Slblrll : Mme Le Botser, do Conoarnoau, A La Forôt-Fouoanant ; Mue Ollivier, d'Audlome, A Pouldergat ; Mlle Prigent, de Hosporden, A Tréflez ; Mme Lautrou, de Landudal. a Lennon ; Mme Gulllormon, de La Feulllée, a Landudal. '

IIP A d j o i n t e s TlTtruinss ' Mlle Munler, de Salnt-Maro, A Brest, (rue Vau-

ban, éoole maternelle) ; Mme Dubois , en congé, A Salnt-Maro; Mlle Donnart, de Landerneau, A Slblrll (poste loïclsé) ; Mme Corre, de Plougastol-Daoulas (g.), A Landornoau (gare) ; Mlle Lescan, de Hanveo, A Landerneau (gare) ; Mmes Bernard, do Lambézelleo (Piller-Rouge), a Brest, iBel-Alr); Derrlen, de Lambézelleo (Penreld), A Lambézelleo (Piller-Rouge) : Barthélémy, de Bre»t (Kerjean-Vrna) A Brest (rue Vauban) ; Mlles Galmlohe, de Lambézelleo. A Brest (Kerjean-Vras) ; Savary, de Pérlers (Manche), A Lambézelleo ; Mmes Roussel, de Brest (port de commerce), A Brett (rue Duquesne) ; Kerdélant, de Safnt-Plerrc-Qullbt-gnon (Quatre-Moulln»), A Brest (port de com­merce) ; Mlles CouroulT, de Concarneau, A Saint-Plerre-Qutlblgndn (QuHtre-MouIlns) ; Jaouen, de Lambézelleo (Piller-Rouge) A Brest IBel-Alr) ; Mmes Le Dln, de Chateaiilln A Saint-Marc ; Girard, do Lambézelleo, (Piller-Rouge) A Brest (rue do la Mairie) ; Mlle Quéméneur, de Camaret-sur-Mer, A Lambézelleo (Piller-Rouge) ; Mmes Ouéhenneux, ds Lambézelleo (Piller-Rouge), A Brett (rue Duquesne) ; Berdou, de Trébabu, A Lambézelleo (Piller-Rouge) ; Mlle Pervé, de Pouldergat (Pouldavld), A Tréboul ; Mmes Mérll-hou, de Conoarneau (mairie), A Concarneau (Pavillon) ; Lepron, de Concarneau (mairie), A Conoarneau (Pavillon) ; Pouliquen. do PlozAvet (g,), A Douarnenez ; Mllo Soarabin, do Pleugoulm, A Saint-Thôgonneo.

M. rinapoeteur d'académie a désigné :

P I H 8 T I T U T B I C B 8 8 T A 0 U I K K 8 CIIMWÉBS D'ECOLES Mmo Porrot, do Hanvec (Pen-ar-Hont), A 8alni-Kvai7.ee; Mlo Euzon, do Plobannalec, A

Penmarc'h-Kérlty ; Mmo Mlossec, de Qoulvln, A Plougoulm; Mllo Cerrto, de Beuzec-Cop-Blzun, A Goulvin ; Mile Hou-set, suppléanto-auxlllalre A Beuz-o-Cap-Slzuu; Mme Mignon, en congé, A Trobabu : «ime Ch&teau, de Lanrleo (Le Passage) , A Loounolé.

11° Adjointes s t a m a i h k s

Mlle Savlna, de andalu, A Quimperlé (école maternelle) ; Mlle Enielllot. en oongo, A Plobau-naleo ; Mlle W e b e r , de Conoarneau, A Salnt-Derrlen ; Mme Le Traon. de Looroaan, e Hanveo ; Mlle Mltigam, de Conoarneau. A Lambézellec (Pente d) : Mmee Cabour, de Salnt-Muro, A Lam-bezelleo (Pi l ler-Rouge); Mlle Queffeleo, de Tré­boul, A Audieme : Mlle Le Borgne de TrelTlagat (Léohlagnt), à Pouldergat (PottldRvld) ; Mlle Gour-ineien. de'l'Ile de 8>'ln, A Lmirluo (Le Passage) ; Mme Troulen, de Conoarneau (mairie), A Concar­neau (Pavi l lon; ...Ho Oadui, de Cléden-Cap-Sizun, A La Forêt -Fouesnant ; Mlle Ranhou, de l'Ile de Hein, A Pouldugat ; M ln Quéré, de Guer-lerquln. A l'Ile de Sein.; Mlle Elles, de Trémaouô-z m , A Guerlesquln; Mlle Cosquer, de Scrlgnao, AXunmeur; Mlle Le Baatard, da l'Ile do Batz, A Sulnt-Thégonneo ; Mlle OHner, de Sizun, A Plou­néour-Trez (Brlgnogan) ; Mlle Poudouinc, do P l o ­bannalec (Lésc»nll(, A Sizun : Mlle Go.,rvôs, de Guilvlnec, A 'Pont-l'Abbé ; Mllo Bouge .nt , de Tourch, à Tréllez ; Mlle Vilot, do Sulut -Po l -de-Léou, A Quimper (SHlnt-Ooreotln) ; Mme Le Gal­be , en congé, a Quimper (Saint-Mathieu),

Renvoi de la classe 1904 Par application des dispositions contenues dans

l'article 97 de In loi du 21 mars 1005, qui prévolt l'envol en congé aprèi doux' ans do'presence sous les drapeaux, de tout ou partie do la classe In­corporée après ln promulgation do ladite loi, le ministre u pris les décisions suivantes uu sujet des hommes do la clusao 100'» :

1* Los militaires de ectio c lasse appartenant aux armes autres que la cavalerie soroni renvoyés dans leurs foyers le samedi 28 septembre courant. Toutefois, les corpa qui rentreront des manœuvres le 28 ou A une dato postérieure ne les libéreront qu'après leur retour dans tours garnisons, mata A uno date aussi rapprochée du 28 que le permettront les opérations du désarmement.

2* Le renvoi des militaires de la classe de 1004 appartenant A l'arme de la oavalorlo aura lieu le 12 octobre.

3* Dans toutes los armes, los militairos de la classe de 1904 qui, ayant e.té ajournés uue fols, n'ont été appelés A l'activité qu'on octobro 1906, seront maintenus sous les drapeaux pour y accomplir uue douxtème année de serv ice

Cependant, les ajourné» do la classe de 1904 qui ontobtonu une des dispenses prévues aux urtlilos'Jl ot 22 de la'toi de '1389 seront libérés au fur ct A mesure do leur retour des grandes maotouvrea, conformément aux dispositions de mou télégrammo du 3 septembre 1007.

Quant aux dispensés do l'article 23, la question de lour renvoi a été réglée dans la circulaire du 10 juillet 1907, relative a la libération des hommes de la classe de 1U03

4' Los engagés volontaires de trois ans , qui n'ont point achevé la durée du service portée sur leur contrat, mal» qui auront souscrit leur acte d'engagement u une dule antérieure au 1'' Janvier 1905 seront libérés aveo la clatso de 1004 aux dates fixée» pour les armes et corps auxquels Us appartiennent. •

Ceux de ces engagés dont l ' ado d'engagement est compris entre le 1" Junvlor et le 21 mars 1905 seront libères lo 20 d é c e m b r e „ .

5- Le» dispensé» acclétlustlquos appartenant A la c lasse de 1004, qui sont astreint» A produire un certificat modèle A et B entre les dates du 15 septembre et du 15 octobro prochain seront, faute de produire ce cor il fient, maintenu h ou r a p ­pelés sous les drapeaux pour compléter deux ans de service, la deuxième année devaut être accom­plie Jour pour Jour, A partir du maintien ou du rappel.

6* Les dispensés A un titre quelconque qui ont perdu leur droit a la dispense devront être rappe­lés A l'activité pour compléter doux ans de ser­v i c e ; 11» seront renvoyé» dans leur» foyers un an lour pour Jour après leur rappel aoua los dra-poaux.

Les hommes qui auront subi, pendant leur temps de pré»onco aoua lea drapeaux, de» punition» de prison ou de cellule recevront applloatlon de l'article 39 de la loi d u 91 mars 1905, La solution A donner aux différents cas qui peuvent ae pré­senter eat Indiquée dans la circulaire du 9 avril dernier (B. O. P. R,, page 403). Le dernier alinéa de oette circulaire doit être entendu en ce sens

2ue la loi de 1889 peut é t 'o appliquée auxhommoa e la olaase de toc» si elle leur o»t plu» favorable,

conformément uux dispositions de la circulaire du 25 Janvier 1900 (B. O. P. 8 „ page 83).

Les hommes qui ont subi des déductions de service devront,.par applloutlon de l'article 34 de la loi du 31 murs 1905, compléter doux ans do présence soua le» drapeaux. Lo temps complé­mentaire comptera A partir du 28 septembre, date du renvoi prescrit par la présente circulaire.

Le Couliua-viit «le 1 0 0 0 Lés Jeunes soldats do In classe 1900 et les

ajournés des olasaes 19U5 et 1904 déclaré» apte» au servi eo armé en 1007. seront mis en roule les 7, S et 9 ootobre prochain.

L A S P O U A T I O F Locations de biens d'églises U a été procédé, le 8 courant, après-midi,

par le sous-préfet, en présence du receveur dos domaines, à l'adjudication aux enchères publiques des biens ayant appartenu aux différentes fabriques ou menées du canton de Châteaulin qui ont fait retour & l'Etat ou qui ont été misée sous séquestre en vertu de la loi du 9 décembre 1005.

Cette adjudication concernait les com­munes de Cast, Dlnéault, Looronan, Ploeveu, Chiteaulin, Quéménéven, Ploné-vez-Porzay et t lomodiern.

— A Landerneau, samedi Ont été mis aux enchères les biens appartenant aux ancien­nes fabriques de Landerneau et de la Roche-Maurice.

Ponr Landerneau il y avait deux loti : lo une maison sise place de l'Eglise et

servant de logement aux chantre, -bedeau, sonneur, etc., communément appelée mai­son delà Fabrique, mise A prix : 400 francs.

2» La vieille chapelle SalnwGadou, servant actuellement de résidence au sacristain de Saint-Thomiij mrotWiY IWfoancs.

L» chrétienne population de Landerneau, Indignée d'une pareille spoliation, ne s'est pas présentée, ponte premier lot qui n'a (point eu d'adjudicataire. On espérait qu'il en set ait de môme pour le second, quand une famille de la rue Ploudlry Faîohun m s s F v R t s A lit ifiilM chapelle 'SaiatJCWoV ht %rtt 'de

46 francs. Paissent Saint-Thomas et Saint' Cadou rappeler à leurs nouveaux locataires les grandeurs et les beautés de la religion qu'ils paraissent avoir bien oubliées.

Pour la Roche, le nommé Michel Bleuven, né à Plounéventer, domestique à Parc-Huella, a jugé à propos de se mettre de la communauté chrétienne, en s'achar-nant sur le 5* lot constitué par la maison d'habitation du bedeau.

— La mise en location de quelques champs appartenant aux différentes églises du canton devait avoir lieu à la mairie de Plabennec mardi dernier. Mais M. le maire désigné pour présider l'adjudication, né s'est pas présenté, et rien n'a été fait.

— Dimanche dernier, 8 septembre, devait avoir lieu à Lanhouarneau, sous la prési­dence du maire de cette commune, 1 adju­dication des biens des anciennes fabriques de Plouescat et de Plouzévédé.

Pourquoi avait-on choisi, pour cette opé ration, Lanhouarneau qui est loin d'être un centre, de préférence & tant d'autres communes beaucoup plus importantes ? Mystère.

L'adjudication n'a pu avoir Heu faute de président. M. Drogou, pour cause de santé, et surtout pour ne pas participer à la besogne odieuse qu'on aurait voulu lui imposer, avait envoyé le vendredi précé­dent & la sous-préfecture de Morlaix, sa démission de maire. Dans la même dépêche l'adjoint et tout le conseil déclaraient refu­ser la présidence.

Dimanche donc, le receveur d'enregistré ment de Plouescat, de une heure a trois heures, a attendu en vain A la mairie de Lanhouarneau un président qui ne s'est point présenté. Rien donc n'a été fait.

Nous ne pouvons que féliciter le maire et les conseillers municipaux de Lanhouar­neau d'avoir refusé do devenir les complices de l'administration dans la spoliation des biens d'étrlises qui, en dépit de toutes les lois persécutrices et sectaires, doivent demeurer sacrés pour la conscience d'un chrétien.

— Dons le canton de Pont-Croix c'est le 19 courant que l'adjudication sacrilège doit avoir lieu.... s'il so trouve dans ce boa pays du Gap des gens à braver l'excommunica tlon.

— Ponr le canton de Quimper l'adjudica­tion a eu lieu samedi dernier, A 1 h. 1/2 de l'après-midi, en présence de M. Le Duc, receveur des Domaines, et M. Canet, adjoint au maire. -

voici les résultats : Commune de Quimper : Jardin, verger

et prairie dépendant du Grand-Séminaire. Adjudicataire, à 810 francs, M. Caugant, pépiniériste-agriculteur a Prat-ar-Rouz, en Penhars.

Maison dite « du Calvaire » avec ses dépendances et un jardin. Adjudicataire, à 3'»5 francs, M. Quéré, employé à la recette des postes.

Commune de Plug'iffan : Uu immeuble, dit « château de l'Evêqùè » et dépendances. Adjudicataire, à 300 francs. M. Balasini, carrier.

Commune d'Ergué-Gabéric : Sur 3 lots, pas d'adjudicataire.

Commune de Kerfcuntcun : Deux pièces de terre. Adjudicataire, à 7b' francs, M. Péron, recteur.

Commune de Briec : Une lande. Adju dlcataire, a 30 francs, M. D-ircillon, de Kerho.

Un courtil. Adjudicataire, à 17 francs, M. Darcillon.

Commune de Landudal : Deux jardins Adjudicataire, à 2G f r a n c 3 , M. Louarn, ins­tituteur.

Deux pièces de terre. Pas d'adjudicataire. Une pièce de terre. Adjudicataire, à 51

francs, M. J. Le Page. * Commune de Laugolen : Deux pièces

de terre. Adjudicataire, à 145 francs, M. J, Le Gars.

•— Dimanche dernier, à 1 heure de l'après-midi, le receveur dea Domaines s'est pré­senté à la mairie de Quirnerch pour procé­der à l'adjudication des biens d'églises pour le canton du Faou.

M. Louppe, conseiller général, maire de Quimere'h, chargé par le préfet du Finistère de présider A cette opération, ne s étant pas présenté, l'adjudication n'a pu avoir lieu et l'agent des Domaines contraint de rentrer ses bougies sacramentelles, s'est borné à dresser un procès-verbal négatif.

L'abstention de M. Louppe prouve que le préfet l'avait désigné d'olfice' sans le con­sulter, ce qui lait tomber, nous nous em­pressons de le reconnaître, las critiques que nous avions émues a ce prr poa.

Il semble bien que les opérations malhon uêtes commencent à dégoûter les popula­tions de nos campagnes.

A Quimere'h, bcuI un pauvre diable, L .., flairant sans doute une bonne affaire, est venu dans l'intention de louer les dépen­dances de la chapelle de Saint-Léger, celles du presbytère ayant été retirées de l'affi­chage, sur requête de Mme de Réais, leur donatiice.

Los jours qui s'écouleront d'ici la pro chaîne adjudication, laquelle, dit-on, aura lieu sous la présidence du sous-préfet pro­testant de Cnâteau'.in, donneront sans doute au seul individu qui se soit montré disposé à louer,, L...,, le temps de compren­dre que le meilleur moyen de S'enrichir n'est pas précisément de spéculer sur le bien d autrui : de pareils procédés ne peu­vent qu'attirer le mépris des honnêtes gens et la malédiction divine.

AGRICULTURE ChAtcunlin

Concours d 'agr icul ture . — Voici la liste des lauréats au concours de la Société d'agriculture de Châteaulin :

Taureaux cornouafllafs de deux a trots ans. — 1" prix, 80 fr., Joan Louis Goas, Satht-Ségal ; 8', 60 lr., Joseph Kemaléguen , Plonêvez-Porzay ; 3', 50 fr., Yve» Guédès, GhAteaulin.

Taureaux cornouafllSA's de u n a n . —• 1 " prix, 50 fr., Nicolas Lafant, D lnéau l t ; %•, m i t . , Jean-Pierre Centur, GhAteaulin ; 3 , 30 fr., Jean-Marie Paveo, Caat; mention honorable : Joseph K e m a ­léguen, Plonôvez-Porzay.

Taureaux .do foutes races purs o u croisés de deux et trois ans. — l" prix; 80 Ir. et une médaille en argent offerte par M, Gassi», sénateur, Guil­laume Avan, Plomodlern ; 2-, 00 fr., Marc Balay, Quimere'h ; 8', 80-fr., Charles.Brêllvet, Logonna-Qulmerch ; 4', 45 fr., Michel Berthôlômé, Lennon; 5-, 35 fr., Jean Avan, Cast.

Taureaux de .toutes races purs ou croisés de u n an . — V p r l x , 60 fr. et'Une médail le de bronze offerte par le gouvernement de la République. Hervé Korhoas. GhAteaulin ; 2 \ 30 fr., Charles Goas, Châteaulln ; 8-, 25 fr., Maro Balay, Qui­mere'h ; 4-, 20 fr., Jean-François Guédéa, Salnt-Bégal, '

vaoho» JsfffBrea. — 1*» prix, 80 ir., Jean Nor-goull lous, Cbateaulm ; 2-, 2 0 fr„ Emile Tlrllly, Balnt-Ségal ; 8-, 15 f r., Joseph Morvan, Le Faou ; 4'. 10 lr., Louis Goas, Quélenneo; 5*, 10 fr., Charles Brêllvet, Logonna-Qulmero'h.

Vaches pQrMwe».,-T».,4' , .nrJx,. 3(>ir,,et une mé­daille d'argent offerte par le gouvernement de la République, Joseph Morvan, Le P a o u , ; a-, 30 fr., Jacques L e Blhan, Qulmarc'h ; S', 15 fr., Jean Brêllvet, Logonna-Qulmnrc'h ; 4', 10 | r„ Charles Brêllvet, Logonna.Qulmerc'h ; 5-, 10 fr., Joseph Kemaléguen, Plonévez-Porzay.

oeriftaos bretonnes. — 1" prix, 35 fr., Joseph Kernalôguen, Plonévez-Forzay : 3>, 80 fr.,'Sébas­tien Le Oao, Plonôvez-Porzay ; 3', 35 lr . , Jacques Le 8 c a o , O h a t e a u l l n ; 4', 2 0 fr., Jeau-Louls Goas-guen, Ba lnt -Sega l i" 1 t ,

Génisses croisé**. — t " prix, 85.fr., Jean Brê­llvet, Logonna-Qulroeto'h 0) Si, 95 fr., Mlchol Cévaor, Balnt-Ségal ; l \ 30 lr., Charles Goas, 0hAteaullnUvl4«r^

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dlern ; 6', 1» . 1 . , < 0', 10 fr., Ghaviild

««•ton». « I * ' vermeil offerte'

lorvab, Saint-"

Ulaume Avan, Plomo-llfrarjBô, Le 'Cloître

"et une médaille de Yves

r.i'veWflln Gor-

neo, Quimere'h ; 3*, 30 tr., Michel Favennec, Edern.

Juments poulinières. — 1" prix, 80 fr. et une médail le d'argent offerte par M. Halléguen, dé­puté, Joseph Menez, Logonna-Qulmerc'h ; 2*, 65 f r., Vves Cozlen, Pleyben ; 3-, 45 (r., veuve Rolland, Lopérec ; 4-, 35 fr., Jean-François Morvan, Qui­mere'h ; '6', 30 fr. , François Brenaut, Pleyben ; e-, 35 fr., Hervé Kerhoa», Châteaulln ; 7-, 20 fr., Charles Brenner, Le Faou. Mentions honorables : Jean Le Baut, Quimere'h ; Jacques Baron, L o ­gonna-Qulmerc'h.

Poul iches de trois an». — 1 " prix, 75 fr - Jean Le Floch, Lopéreo : 3-, 60 fr., Germain Tlrllly, Balnt-Ségal ; 3', 40 rr., Jean Rolland, L o p é r e c ; 4-, 30 fr., Jean Prigent, Rosnoèn; 6*, as fr., Jac -

Sues Le Floch, Balnt-Ségal ; Q-, ao fr., Charles iréllvet, Logonna-Qulmerc'h ; 7-, 15 fr., Nicolas

Hergoualch, Rosnoon. Mentions honorables : Jean Prigent, François Brêllvet, Rosnoon.

Pouliches de deux ans. — 1 " prix, 50 fr. et une médaille de bronze offerte par le gouvernement de la République, François Brêllvet, Rosnoén ; 8-, 40 fr., Germain Tlrllly, Salnt -Ségal ; 8-, 80 fr., Yves Mathurln, Pleyben ; 4-, 30 fr., Joseph Menez, Logonna-Qulmerc'h ; 5', 10 fr.,.Iean Tréguter, Ros­noén. Mentions honorables : Pierre Cornou, Le Faou ; Joseph Thomas, Cast.

roui fchcs de un an. — 1" prix, 25 fr., Jean Brêllvet, Logonna-Quimere'h ; 2-, 20 fr., Joseph Menez, Logonna-Qulmerch ; 3-, 15 fr., Germain Tlrllly, Ba lnt -Séga l ; A", 10 Ir., Jean-François Ouédès, Salnt-Ségal . Mentions honorables : Jean-Balay, Logonna-Qulmerc'h; Jean-François Guédès, Salnt-Ségal .

Vferrals. — 1" prix, 40 fr., Sébastien Le Gàc, P lonôvez-Porzay: a \ 30fr,, YVee Mahé, Pleyben; 3', 20 fr., René FelUant, P lomodlern; 4-, 10 fr., Yves Qulnlln, Salnt-Ségal .

Truies. — l" prix, 25 tr., Jean Avan, Cast ; 2-, 20 fr., Gabriel Avan, Quimere'h ; 3-, 16 fr., Jean Moulin, Plomodlern.

Beurres. — . 1 " prix, 25 fr., Mlle Mario K e m a l é ­guen, Ploaévez-Porzny ; 2', 20 fr., Mme Guillaume Avan, Plomodlern ; 3-, 10 fr., Mme Latrellle, Dl­néault ; 4-, 5 fr., Mme Charles PIrlon, ChAteaulln.

Cidres. — 1 " prix, S5 fr., Jacques Le Blhan, Quimere'h ; 2', 20 fr., Vincent Lo Han, ChAteau-l l n ; 3 - , 15 fr., Jean-Gabriel More, Rosnoén; 4-, 10 rr., Jean-Sébast ien Nnga, Rosnoén; 5', 5 fr., Jean-Yves Morvan, Sa lnt -Ségal .

Lannilis C o n c o u r s a g r i c o l e . — Le concours agricole

du canton de Lannilis aura lieu, le mardi 24 sep­tembre, au bourg de Lannilis. Les subventions suivantes lnl ont été accordées : 175 francs par le ministre de l'agriculture, 300 francs par le dépar­tement du Finistère, 150 francs par la commune de Lannilis, 50 francs par la commune de Tré-glonc u. _ _ _ _ _ _ _

Morlaix Concours de pouliches. — Voici les

résultats du concours qui a eu lieu, cet après-midi, au Pouliet :

Trait. —• 1" prix, 400 fr., Turque, A Louis Jézé-gou, de Plougourvest ; 2', 300 fr., f l ane l l e , A J. Kerouanton, de Salnt-Derrlen ; 3-, 200 fr., noise d'Avril, à Joseph Gabon, de Ploulgneau.; 4 - , 150 fr., Rosette, A J.-M. Le Bras, de Plounéven­ter ; <V, 100 fr., Prfmeile, A G. Prigent, de Lan-nicur; fi, 100 fr., Diablesse, A J. Btftphan.de Ploulgneau ; 7-, 50 fr., Warda, A R. Crôac'h, do Taulé.

Mention : Mignonne, A J . C a b o n , de Ploulgneau. Deml-sang. — 1" prix, 4 0 0 fr., Fanny, â F.-M.

Bléas, d o G u I c l a n : 2', 350 fr., Tirelire, A Detsa-glo, de Salnl-Martln-des-Cbamps ; 3-, 3 0 0 fr., Miss, A Y. Lo Bras, de Salnt-Derrlen; V, 300 fr., Parole, A G. Iluon, de Plouégat-Guerrand ; 5 - , 200 fr., Bcllone, A J. Le Roux, de Plougourvest ; G-, 2ro fr., Racaille, A Delangle, de Salnt-Martln-des-Chumps ; 7 , 1 P 0 fr., Donfna, A A. Béxam, de Plougourvest ; 8 , 100 fr . , Mina, à Y . Le Bras, de Salnt-Derrlen ; 9-, 100 fr., Bfchelte, A F . Le Roux, de Bodllls ; 10-, 50 fr., Jalousie , A ,1 -F . Berihou, do Plowjourvest ; 11', 50 fr., Conquéfe, A J. Ureo, de Gai lun; 12', 50 fr., Ltlcic, a J. Tanguy, de B a i l l i s .

Mention : Triomphine, A E. Simon, de Landi­visiau .

PIounévcz-Lochrlrit C o n c o u r s a g r i c o l e . — L a fête agricole orga­

nisée par lo conalcc du ennton do Plouescat aura lieu celte année a Plounévez-Lochrlst , le Jeudi 19 septembre.

Saint-Pol-de-Léon C o n c o u r s d ' é t a l o n s . — Lundi matin a eu

' l i eu pour la première (ois, le concouru d'étalons organisé par la Société hippique de Saint-Pol-de-Léon. La Société doit se féliciter du son Initiative : 51 chevaux ont pris part au concours et tous étalent très beaux.

La commission présldéo p.'.r M. Ollivier, Inspec­teur de» haras, était composée de MM. Dupont d'AuborvIlle, directeur dea haras A Lamballe ; Seigneur, commandant de la remonte A Guln-gauip ; de Guobrlard, nonsolller général et malro de Saint-Pol, cl Abel Lo Morvan, vétérinaire.

C o n c o u r s d a p r î m e s a u x p o u l i n i è r e s non s n i t é o s . — iscllune, par Denmarh ct Wàrof, A Claude Loin, de Plougoulm ; Drazina, parDcnmarh ét Auguste, A François Quéré. de Salnt-Pol de L é o n ; utile, perflard-fimes et Bataille, à Jean-Marie Rozec, do'Mosp ml ; Bienvenue, par Afarol ot Sénégal, A Louis Le Banu, do Salnt-Pol de Léon ; ,1/adeifrtc par Letquivy, A Olivier Sévère, de 8alnt.-Pol de Léon ; Virginie, par Lord Randy ot l'erret, a Louis Blhan, de Plouénan ; « i b e s -colinc, par Rufus of Readncss ou Denmarh et C/iatrtbois, A Yves lllhan, do Plougoulm.

A c h a t s d e l a r e m o n t e . — La commission de remonte, préMdôe par le commandant Seigneur, a acheta 15 chevaux qui ont été payés au prix moyen de 1.050 francs.

Le prix lé plus élevé a élé payé A M. Y r a Lo Blhan, de Keronen, en Plougoulm, dont la Jument a été achetée 1.460 franc». Celle do M Cnilr, maire de Plougoulm, a été payéo 1.150 francs.

C o n c o u r s d e l a S o c i é t é d ' A g r i c u l t u r e d e Q u i m p e r

(Cantons de Quimper, Rrlec, Concarneau et Rospordon), qui a eu l ieu A Briec, l e lundi 9 s e p ­tembre 1907.

Voici la liste des prix : AMÉLIORATIONS F O N C I È R E S

Rappel de 1" prix, médaille d'argent, Darcillon, A B r i e c , et Rannou, A Kerdalnï, en Landrôvar/.ec ; 1' prix, 00 fr., Pannarun, A Brleç ; 2-, 60 fr., Jean Le Grand, ô Rrlec : 3 \ 60 fr., Le Corre, A Briec ; 4-, 60 fr„ Hémôry, Laurent, A Landrévarzec ; 5', 60 fr., .laouen, A Brloc ; fi , 40 fr., Bani iou, ù Gouéllc, Landrôvarzeo ; "r, 30 fr., Le Dé, A Briec ; 8-, 30 fr,, Gougay, A Landrévarzoc ; 9 , 30 fr., Lo B o n c , k Briec ; 10', 20 fr., Le Dréau, â Briec ; 11% 20 fr,, J . -L . Gougav, A Briec.

E S P È C E B O V I N E DE LA IUCK ne ConNOUAILI.ES

1- Mâle* 1 " secUon. — Taureaux n'aérant pas de dents

de remplacement. — 1" prix, 60 fr., Feunteun, a Saint-Yvl 3', 50 fr., Pernez, A Plonéis ; 3-, 40 fr., Le Dé, A Briec ; 4-, 3 5 fr., Danlon, A Kerfcunteun : 5-, 30 fr., Hémon, A Briec ; 6-, 25 fr., Le Cœur, A Penhars.

2* section. — Taureaux ayant deux dents de remplacement et plus. — 1" prix, 60 fr., Feun­teun, è Salot-Yvl ; 2-, 60 fr., Le Cœur, A Ponhars ; 3-, 45 fr., Pernez, A P loné i s ; 4-, 40 fr., Le Roux. A Erguô-Gabêrlc ; mention honorable, Barré, A Londrévarzec.

3» Femel les 1" section. — Génisses n'ayant pas de dents

de remplacement. — l " prix, 30 fr., Le Berre, à Brloc ; a-, 35 fr., Le Roux, A Erguô-Gabôrle j 3-, 30 fr., Pennarun, a Briec ; 4-, 15 fr., Le Dé, A Briec.

3* Section. — Génisses ou vaches de 2 A S ans n'ayant pas plus de doux dents de remplacement. — 1" prix, 40 fr., L e Cœur, A Penhars : 3', 35 fr. Le Roux, A Ergué-Gsbérlc ; 3' , 30 t r , Feunteun, A Balnt-Yvl ; 4', 35 f r , Pernez, A Plonéis ; 5% 20 fr., Poher, A Ergtiê-Gabérfe.

3- Section. — Vaches de s an» ct au-dessus. — 1 • prix, 40 fr., Feunteun, A Bnint-Yvl ; a», 85 fr., Pernez, A Plonéis j 3% as fr., Danlon, A Ker feun­teun ; 4', 20 fr.. Le Cœur, A Penhars ; 5-, 15 fr., M. Le Roux, A Ergué-Gabôric.

3° Animaux de races diverses 1" Section. — Taureaux d« taus&ges. — 1" prix.

35 fr., Yves Coutay, A Briec ; 2', 35 fr., Pennée, A Briec ; 3;, 15 fr., Hervé Jaouen, A Brtec ; 4-, 5 fr. Jean Mao, A Briec.

3' Section. — oè'nfjses ou Vache» d e m o i n s de S ans et n ' a y a n t p a s plus oie doux dents de rom-piacemenl . — 1" prix, 30 fr., Jean Douguet, A Landudal : a-, 30 ff., Le Corre, A Landrévarzec ; 3-, 15 fr,,: Jean Guyader, A Briec.

3' Section. —.Vaches de a*ns si au-dessus. — 1" prix, 30 Tr,, Hervé Pennaouec 'h . è Landudal ; S-, .20, fr» . R e n é P e r n e z , A Plonela ; 3-, 6 fr., J.-L: Le Roux, à Ergué-Gabérlc. '

Prix d'ensemble. — Une médaille d'argent, Perdez, A Plonel» ; une médaille de bronze, Le Cœur, à Penhars.

E S P È C E P O R C I N E i " Beotlon. U Verfate do toutes races it de

tous, âges. — 1" prix, 80fr . , Jcmcnur, A Landré­varzec ; à-, ao fr., Bour'vtau, A Briec.

a* sect ion.—Trufe» de toutes races. — i- prix, 25 fr., Le Roux, A Ergué-Gabérlc ; 3% 30 fr., Guyader, A B r i e c ; 3-; 15 fr., Le Gac, A Briec ; 4% 10 fr., PennaVun, A Briec.

E S P È C E C H E V A L I N E Poulains et Pouliches nés en 1908. — 1 " prix,

S5 fr., Bourhis, A Briec ; a-, 25 fr., Yvea Le Corre, A Elliant : 3-, 15 fr., Le Oac, A Brléc ; 4-, 10 fr., Rannou, A Brloc.

Poulains et Pouliches nés en 1005. — 1 " prix, 35 fr., Le Gac, A, Briec ; a-, 25 fr., Olivier, A P e n ­hars ; J . -L . Moguor, A Langolen : 4-, 10 fr., Le Dé, A Briec ; 5-, 10 fr , Jourdraln, à Briec.

Médaille de vermeil offerte par M. Plchon, sé­nateur, au plus bel animal de l'espèce chevaline, Le Gac, A Briec. _

C O U R S E S 1* Course au galop. — 1" prix, 16 fr.. Pennée, A

B r i e c ; 2-, 10fr. , Le Berre, A Landrévarzec; 8-, 5 fr., Darcillon, a Briec.

2» Course au trot. — i» prix, 10 lr., Tanguv, A Penhars ; 3-, 5 fr., Olivier, à Briec.

C O N C O U R S DE CHARRUES 1" section. — Charrues de toutes sortes atte­

lées de deux chevaux ct conduites par une seule personne. Seulement • pour jeunes gens n'ayant pas 21 ans. — 1 " prix, 25 fr. et un di­plôme, Patérour, à Br iec ; 2-, 20 fr. et un diplôme, Guillaume Le Nlr, A Briec; 3 ' , 15 fr. et un diplôme, Calloc'h, A Itcrfeunteun ; 4- , 10 fr. et un diplôme, Kemaléguen, A Briec : 5 ' , 10 fr. ol un diplôme, Pennarun, à Briec.

P R O D U I T S AGRICOLES !•• Beurres. — 1-- prix, 10 fr., Mme J . -L . Le

Roux, à Ergué-Gabérlc ; 1" prlx^ex-icquo), 10 fr., Mme L. Pennarun, à Ergué-Gabérlc ; 2 , 8 Ir., Mme Pennarun, A Briec ; : t , 5 fr., Mme Le Dé, à Briec ; 4-, 4 fr., Mmo Bernard, a Ko;feunteun ; 5-, 3 fr„ Mme Bertholom, à Briec ; G-, 2 fr., Mme Le Roy, A Landudal.

2- Cidres. — 1 " prix. 10 fr., Croissant, A Lan­drévarzec; 2', 8 fr., Pernez, A Plonéis ; 3 , 5 fr., Danlon, A Kerfeunteun.

3 ' Plants horticoles ct agr i co l e s .—Pr ix unique, 5 fr., Le Clec'h. à Kerfeunteun.

SERVITEURS RUR.VUX 1- Hommes. — f prix. 50 fr., Yves QuelTélec, â

Briec ; 2-, 40 fr., J . -L. QuefTelec, a Briec. 2» Femme». — 1- prix, 50 fr., Mlle Françoise Le

Séac'h, à Landudal ; 2', 40 fr., Mlle Marle-Josèpho Le Gars, k Lendiévaizec .

Quimper lé Concours d e race bovine, bretonne. —

La Société d'Agriculture a décide d'adjoindre au concours de rnce bovine bretonne des exposi ­tion» annexes, lello» que : expositions de machines agricoles do tou» svatèmes. qui feront de» essais et fonctloiianerool devant le public ; exposl lions horticole, fruitière et marr-îchère ; exp"sfttons do systèmes d'embatlagespour produits agricoles ,

Des concoure do cidre, beurro et volailles auront Heu également, avec prix 1res élevés.

Une somme de 600 francs a été votée par la Société pour ces d i v e r s expositions annexes.

Une autre somme de 2C0 franc» a été votée par la Société « l'Union commerciale e l Industrielle do Quimperlé » pour participer aux féte» qui soroat organisées a l'occasion du concours.

Âpronflisseirai k Brest BJKEST

I t i n é r a i r e d u » D u g u a y - T r o u l n . » Voici l'Itinéraire du Duguay-Trouin, bâtlmcnt-

écolo d'application des aspirants, pour la pre-mièro partie do sa campagne d'Instruction 1907-1908 :

Dépari do Brest le 10 octobro ; Madère, a n i v é e le 16, départ lo 20 ; Canaries, arrivée le 21, départ le 25 ; la Trinllad, arrivée lo 0 novembre, départ le 11 ; la Martinique, arrivée le 12. départ lo 22 ; Santiago do C u b 3 , arrivée le 27 départ lo 1" dé­cembre ; la Havane, arrivée le 4, départ le 12; Porto-Rlco, arrivée le 17, départ le 21 ; la Guade­loupe, arrivée. U 2J, départ i e 4 janvier ; Dakar, arrivée lo 18, départ le 2 0 ; Canaries, arrivée le 31, départ ;e 4 février ; Malcga, arrivée le 9, dé­part le 13 ; Barcelone, arrivée lo 10, départ ie 22 ; Toulon, arrivée le 23 lévrier.

Les dates Indiquées, ci-dessus no sont qu'ap­proximatives. Les relâches pourront être ab iû-gôes, ou mémo supprimée» selon les nécessités de la navigation.

Garïnnvns Vol de pommes dé t e r r e . — A plusieurs

reprises. Mme veuve Kerboul, eu tivatrice à Kergoat, a été victime de vols de légumes.

Lundi dernier, son (iomestique arrachait des pommes de terre dans un champ A pro­ximité de Saint-Nicolas, quand il s'abser.ta quelques minutes pour prendre une con­sommation dans un débit voisin.

A son retour, il constata que le tas de pommes de terre était considérablement diminué, qu'il y manquait environ 40 livres de ce tubercule.

Il prévint sa patronne, qui a porté plainte à la gendarmerie. Un jeune homme soup­çonné du vol, a été interrogé par les gen­darmes, mais il a nié énergtquement le vol qui lui était reproché.

Laher-Benoît Bateau sauvé. — Le 5 courant, le

bateau /an, patron M. J°an Colin, du port de Laber-Penoîr, a touché par mer houleuse et forte brise de l'ouest sur les rochers dits : « Mëin a rouet », près de l'île Trévors. Une forte voie d'eau s'étànt déclarée, le patron Colin se voyant danrt une si'uation très périlleuse, fit des signaux de dctresxe.

M. Yves Gabon, patron du canot Amiral, qui se livrait à la pèche à deux milles environ du lieu de l'accident, se porta à son secours et réussit à prendre le bateau avarié A la remorque au moment où il allait disparaître ; il fut assez heureux pour le ramener, ainsi que son équipage,sain et sauf dans le port.

Lamhézellcc Voiture contre train. '— Dimanche

après-midi, le train 25 des chemins de fer départementaux, partant de Brest à 1 b. ?5 pour l'Aberwrach, franchissait le passage à niveau situé près de l'étang du Tromeur, à 7 Ifilomôtres de Brest, lorsqu'une voiture contenant quatre personnes vint pour ainsi dire se jeter contre lui.

Le choc naturellement fut très rude, la voiture fut entièrement brisée , 1 angle arrière du fourgon heurté lut démoli et la tôle du panneau avant du wagon suivant fut déchirée. Le cheval ne paraît avoir eu d'autre mal que quelques écorchures aux Jambes.

Les voyageurs, qui étaient M. Bernard, ouvrier poudrier au Moulin-Blanc et domi­cilié A Saint-Marc, safemme née Lannuzel ; Pierre Raguënôs, de Lestriden, en Saint-Marc, propriétaire de la voiture et Jean-Marie Jestin, ouvrier au Moulin-Blanc, ont eu moins de chance.

Bernard, qui conduisait, fut jeté dans l'étang.du Tromeur d'où il se retira sans trop de mal ; Raguétès fut tellement étourdi par le choc qu'il perdit connaissance et eût deux côtes brisées ; M m o Bernard qui s'é­vanouit également reçut une longue bles­sure A la tête et diverses contusions à la face ; quant à Jean-Marie Jestin, il eut l'épaulé droite fracturée et reçut à la tête une blessure qui pourrait être compliquée d'une fracture du crâne. L'état de ce dernier blessé est grave.

L'accident se'rait dû à ce que le conducteur n'a pas pu arrêter sa bete qu'affolait le sifflet de la locomotive.

Landerneau An patronage, — Dimanche, 15 septembre

1907, A 7 h. 1/2 du soir, aura lieu la séance de clôture du patronage de» Vacance», soua la prési­dence do M. le chanoine Fleury, curé-doyen.

Programme : Fanfan le petit Grenadier, chœur chanté par

les élèves du patronage. Le Petit Aveugle, drame A grand spectacle. La scène se passe eu 1795 sous Charles IV, roi '

LtfHtf §?arm«on, opérette ehfan'Une. 'ba Scène s é passe dans les cuisine» de Mlle de

Montpensler. Tirage de la loterie. Durée do la séance deux heures. n . - b . — Lés portés seront rigoureusement:

fermée» A 8 heures, sauf pendant les entr'aclee.

Cheval emballé. — Dimanche soir,, vers six heures, te cheval de M. Fusants, marchand-boucher, conduit par m. Treilu,

Ls wra ' -r. «*»> t ? • .*»•• '

son garçon, s'est emballé snr le quai de Cornouailles. . .-^ 3 ; 41

Le cheval passa snr une des barres de fer, qui servent de garde-fou, et il resta ainsi, deux pieds de chaque côté.

M. Eugénès, arrivé sur ces entrefaites, quelques passants complaisants soulevèrent les deux jambes de devant du cheval et le retirèrent de sa fâcheuse posture.

L'essieu de la voiture a été cassé et le ' cheval a eu les jambes de l'arrière écor-chées. Pas d'accidents de personnes.

Noyé. — Jean-Marie Traonouez, 20 ans, porteur de pain chez M. Le Roy, demeu­rant chez ses parents, rue Amiral Romain-Desfossés, était allé avec ses camarades se baigner à la cale Radiguet ; il perdit pied et, ne sachant pas nager, coula à pic. Ses camarades appelèrent au secours ; des bai­gneurs arrivèrent et plongèrent, mais inu­tilement.

Le cadavre n'a pas encore été retrouvé. Accident. — Mercredi après-midi, M. de

L?sguern père, âgé de 81 ans, demeurant au château du Chef du Bois à Pencran, se trouvait au concours d'étalons au champ de foire, quand en allant serrer la main à un de ses amis, il reçut un coup de tded de cheval au-dessous de l'œil droit. Evanoui par suite du choc, on l'a transporte, quel­ques temps après, au moyen d'un des cadres de l'hospice A son château tfu Chef du Bois. Ses jours ne sont pa* eu danger.

Le Relecq-Kerhnon Menace d'expulsion. — M. le recteur a

été mis cn demeure d'avoir à qutter le presbytère du Relecq pour le 20 septembre.

Un suicide. — M. René Cabon. chauf­feur aux chantiers de M. Gombarelle, à Sxint Nicolas, pénétrait le 5 courant, vers cinq heures trente minutes du ma'in, dans les ctiamiers pour allumer la machine dont il a la direction.

Son collègue, Pierre Thomas, 34 ans, qui remplit les mêmes fonctions, lavait pré­cédé de quelques minutes.

Cdbon pénétra dans l'atelier de Thomas, et trouva celui-ci pendu à l'arbre de trans­mission des volants de la machine qu'il devait allumer et qui sert à broyer le mor­tier.

M. Cabon coupa la corde, mais le. chauf­feur avait cessé de vivre. Le docteur No:-mand constata le décès.

Le défunt, originaire du Relecq-Kerhnon, était depuis quelques jours d'une grande tristesse. On ignore les motifs de ce suicide»

Ouessant Canot â la dérive. — Quatre sergents

d'infatit-rie coloniale avaient décidé, diman­che dernier, de faire en mer une paTtie de bateau.

Après p'êfre procuré un canot au port, ils appareillèrent gaiement favorisés par un temps superbe et une mer huileuse.

Ils cuvent toutefois l'imprudence de trop s'éloigner de la côte et furent emportés par le courant contre lequel ils essayèrent en vain de lotter.

(.l'je'ques pêcheurs les ayant aperçus ar­mèrent â iahate plusieurs embarcations et se portèrent a leur secours pendant que sonnait le toccin.

L'une de ces embarcations, montée par le patron Alexis Riou, et les matelots Michel Tonlan ex Yves Appriou réussit à atteindre et à i animer au port ces e o u s -ofliciers qui en turent quittes pour un moment de frayeur.

Plabennec A l'école libre. — Nous apprêtions le

départ de Combrit de M. Guiavarc'h. ancien frète de Plcermfcl, qui adiripé l'éco'e libre de cette commune pendant plus de 13 ans, et qui va prendre la direction de l'impor­tante école privée de Platennec, laissée vacante par U mort du très regretté abbé CuUlandre.

M. Guiavarc'h, qui compte plusieurs prêtres dans sa fumlle, entre autres, le Révéreiîd Père Guiavarc'h, marisle de Lyon, qu'il a eu cirhme élève, retourne dans sa paroisse natale qu'il avait quitlée il y a 4") ans.

Nous lui souhaitons de faire beau.:oap de bien aux petits enfants de cette bonne et chrétienne paroisse.

Démenti à un bruit malveillant. — M. le docteur Roue, de Plabennec. fait con­naître à sa c ien'cle que, contrairement aux bruits malveillants et intéressés qui ont, couru, il continuera, comme par le passé, l'exercice de sa profession.

P a i l l e b r û l é e . —Un Incendie a détruit, A Bar* al-Lann, un ta» de paille appartenant a M. Fran­çois Le Guen.

La maison d'hab'.lalicn distante d e 4 ou 5 mètres a pu êiro préservée g'Ace aux efforts das nom­breuses personnes accourues.

Los pertes, non assurées , sont évaluées A 300 franes.

V a o b e p e r d u e . — Il a été perdu depuis samedi unn vache de 7 A 8 an», de taille moyenne, sou» poil noir avec face e-alièreoieut blanche, cornes droites et très écartées, les ongles des pied» de derrière démesurément long».

Le» personnes qui pourraient fournir quelques râuselgnemcnis «ur ce l le b3te .«ont priées de les adresser soit à la mairie de Plabennec soit A M, François Dolou à Stréaî-Glaz, en Plabennec.

Ploudalmézeau La foire. — Les travaux de la moisson

étant A pen près terminés. P s foires repren­nent lcir îuipormnce habituelle. Lundi prochain, grande foire, du mois à Ploudal­mézeau.

Plondïry Convocation d'électeurs. - - Les élec­

teurs du canton de Ploudiry sont convoqués pour le 22 septembre, pour élire un conseil­ler d'arrondissement en remplacement de M. David, nommé conseiller général.

Comice agricole. — l.e comice agricole aura lieu à Plondïry le 20 sept-mb.e, à midi précis, sur la place publique.

Plougrocpncan Fête d e g y m n a s t i q u e . — Le dimanche 15

septembre Aura lieu une grande fête de gymnas­tique, organisée par les « Potred Dom Miteal », av- c le concours de la société « Arzelllz » de Plou­dalmézeau et la société 'a « I^nnll ls ienne ».

Le programme comporte divers mouvements d'ensemble, boxe, barre fixe, barres parat.èles, pyramides, défilé etc. , etc.

La séance s'ouvrira A 4 heures. Plounéour-Trez

Bateau échoué. — Mardi matiut vers six heures, la goélette Blonde, de Pànnpol, capitaine Kernaonet, cinq hommes d'équi­page, est venue s'échouer sur la roche Co-Chrac'h, près de la station du bateau de sauvetage do Pontusval.

Le canot de sauvetage, mis immédiate­ment à la mer, est resté toute la journée sur les lieux. „ ; . . .

-Dès la première nouvelle, une foule de spectateurs s'est rendue sur la côte, .pour voirie malheureux bateau, dont la position devenait à chaque moment plus critique, car la mer descendait.

L'équipage, aidé de quelques pêcheurs du pays, s'est mis A sauver font ce qui était susceptible de l'être, v

Vers onze heure», la mer étant basse, l'arrière de la goélette s'est brisé en produi­sant un craquement sinistre. » . . .

U n'y a aucun accident de personne, mais le bateau paraît perdu.

Pastie de XréporJ. le 6 courant pour les ttrdlîe* d'Olonne, & goélette BfonSe était chargée de phosphaté. y

Si» Hit-Ma i*e tTne fillette dans une rbsso d'ai­

sance. — Une fillette dè six ans. qui t'a­musait vendredi, avec plusieurs enfanta de son Age, devant le domicile de sea parejuts, au Gueî «ofidan aeJoy: tritui

en Saint-Marc, est

iwwi» —>?w)»»»»wwMt»»y;>isww ll» ' 1 il!lillilll llllii!Il 1)1) llil i II i i imi i n T c r r c T r r c ^ t r r r r r r

Page 7: Septembre 1907

L E C O U R R I E R D U F^isîi^S1

Aux cri» que pottlM l'onfant, M tante accourut et fut a s s e z heureuse pour pouvoir saisir la fillette par sa jupe avant quelle ne périsse asphyxiée.

L'état de la fillette, quand on la retira de cette f i s s e , était tel, qu'on dut aller lui faire prendre un bain daus un lavoir voisin.

Trcflévcnez Au presbytère. — M. l'abbé Madeo,

recteur, a reçu uue notification préfectorale, datée du 5 courant, d'avoir à quitter le pres­bytère dans un délai de quinte jours.

k o n d i s s e m e n H e Châteaulin CHATRAULUt

G r a n d c o n c o u r s de tir Dimanche a eu lieu au slanl do Danlne, le «rand concourt régional do la Société mixte d e

r la « ChAtenullnolse ». Toutes los sociétés de la ré*lwi y étalent représentées: la « Cornonitlllo », la t Ilrestolse », la « Ltiudernf ouna », los « francs-Tireurs do l'Avenir », los « Tireurs do la Monta-gno Noire la « Qouezéculse ».

Voici le classement dans l ss différents onucours: 1* Concours du Conseil munic ipa l [fu<tl 1880],

— 1" prix, Lo Ouorn, do GnAtoaunoul, un magnifique bateau bronze Intitulé 1*' prix ; 8-, Qouivom, de Uoue7.ec, un» bello garniture do cheminée ; 3-, Strclehor, de Qulmp»r. doux beaux sujets breton, en bronze ; V, ulgnard, de Cha-tent.Hi>, un rovolver ; 6-, Vasse de Rrest, ui.o montre ; 0', Léon, de Landerneau, deux houteltlos dechai i ipague ; "•, Yvenat, deGouézoc ; 8 , Grall ; »•, Dourbls . 10', Le Hoy,

2* Prix du Conseil peindrai [fusil 187'tl. — t -pr is , Murrnclole, do droit, une lampe-tul ipe aveo su | f t « Don Accueil » ; —• 8', Alain Ilamon, do ChAteaulin ; 8',, llordaln, do Landerneau ; K', Léon ; 5 , l'anon de Landerneau ; u , Dlgnnrd ; 7-, Vas>o H', Morand, de Brost ; i»', M. Gourvoat ; 10', M. Courbai len.

Concours offert aux sociétés [fusil 1880]; —1" prix, la « Brestolso », uno médalllo on argent, grand module ; — 2', la « Gornoutdlle », uno mo-datlln en bronze, grand module.

Tirs ind iv idue l s . — 1 " prix, Strelcher, de Quimper, S9 p. : 2' , Domllller, de Brest, 27 ; 3-, Lo Gulllou, de ChAteaulin. 20.

'.'oncour* d'honneur [fusil 1886]. — I " prix, Lo Roy, do Curay ; 2' Hontot, do Rosporden ; 3', Hl-gnar.i ; «', Lo Blanche : r.', M. Cnnpnlalo, tous deux de Rosporden ; 0', Léou.

Tir sur ailhouoito [fusil 1874]. — 1" prix, Mur-raclule ; 8'. M. Ltton ; 3 \ Yunnat ; '4',II» Roy, 8-, Bordaln j«8'j Dstnlllloi"; 7\ Vdsso ;•»•, Hémon.

Tir au rovoluor. M t" prix, .Guroff, do Lander­neau ; l*. Collet, do ChAtenulln ; 3', Vas»o ; V, Panon ; .v. Charles Goas, de ChAtaaulIn ; 0 , M. de l'ilo >lial, do Laudorneau ; 7; Dcmllllcr ; 8', Murrnololo.

Carhaix Au presbytère. — Le curé de Carhaix a

rrc'.i lundi, par les soins do la gendarmerie, notllicatloa d'un an été du préfet du Finis­tère, en dato du 5 septembre, d avoir a quitter le presbylèio, lui et ses vicaires, dans uo délai maximum de quinze jours.

Terrible accident. — Joseph Paul, 50 ans, demeuiant ruo de Brest, (.tait oc­cupé a. aider a actionner uno machine à bailrele blft a Kerdtnlel. *

•La machine était en mouvement quand Joseph Paul, qui rst du reste très sourd, s'étant approché, fut pria par la manche ci entraîné ; U Ut plusieurs tours.

On lo releva sans connaissance. Un mé­decin mandé lui lit 1rs premiers pan»ements. Son état donne de vives lnquIétuUti.

Lennon Vols. —• Ua vol do 10 francs renfermés

dans un coffre a été commis .m village dn Kcrnignon, en Lennon, au préjudice de M. François Salui'm, domestique, par lu nommé \ vos Postolleo, usé do lfi ans envi­ron. Co dernier avait été embauché la vrll'o du vol par le patron do Salaiin et ava.t couché tlans le mémo lit quo celui-ci. Le lendemain malin, Postolhc avait, disparu

Le môme voleur a pénétré chez la dame Autret, au village de Poiil-ur-Vë.-.hé, en Lennon, ct a pris uno somme de 5 francs dans l'armoire.

Postollcc est natif do Pleyben. Il ost re­cherché par la gendarmerie.

Plonauer Accident de maohluo a battre. —

Bmcdi. M. Cardinal, cultivateur a Renda­nte!, en Plouguer, battait du froment. Au nombre des ouvriers occupés à la machine se trouvait Joseph P.uil.

Le m»lhcnr(<i'X s'étiut trop approché do la machine, fut pria i ar sa manche et en­traîné dans l'cnèren&go. Ou ne put arrêter les chevaux qu'alors quo Joseph Paul, griè­vement blessé, avait perdu connaissance.

On craint pour su vie. Plounévozcl f

"VOL. — La Jeun» Richard, 15 ara, profi­tant de l'abS'Ttcfc des époux Audren, culti­vateurs ù Plounévézcl, élt enlréo ch^z eux et a volé des bijoux et de l'argent. Elle a avonë le vol.

Avis aux m a r c h a n d a d'oignons , Le préfet du Finistère rappelle aux habi­tants des communes du département où les marchands d'oignons embarquent à des­tination, de l'Angleterre, qu'aux termes d une loi anglaise Ho 1905 sur f immtgratiob, plus de vingt voyageurs no peuvent débar­quer A la fois d'uu seul bateau dans les ports qui n'ont pas été constitués « ports d'immigration ».

Si un navire apporte un plus grand nom­bre d'émigrés, aucun do ceux-ci ne rient débarquer.

SI les marchands d'oignons préféraient partir par groupe de pins de 20, ils devraient so diriger sur un port d'immigration.

Le Clottre-Salnt-Thdgonncc Mort accidentelle. — M. Codée, culti­

vateur A Kermorcant, ayant commis l'im­prudence de grafsser la machine à battre pendant qu'elle était en marche, fut pris par les vc tt ment» 11 em le. b-us broyé.

Plounévez-LochrlRt ^ " Accident. — M. 'Pa^lRoguèz,'garçon

boulanger chez M. Grall, de PréuoBrat, re­venait lundi en voilure de Plounôvez-Lo-christ. »«• 1 ' - : • •• -

Arrivé à une certaine distance du bourg, 11 voulut descendre prmr arranger les rênes du choval, et sauta A terre.

Mais il calcula ma! a ïréltm et vint tom­ber la tôtn la première sur un tas de cailloux.

Dans pa chute, M. Rogùez s'est fait une blessure assez profonde a là Iôte. Il a reçu les soins d un médecin.

Salnt-Eutropp An presbytère — Le préf«ta«altsigni­

fier à M. l'anbé Mével, recteur, d'avoir è quitter le presbytère dans un délai dô 15 jours, a partir au 5 courant. ,

Salnt-Pol-dc-Léon Au Gorole o f t i h o l l q u o . — La vellTBo bré-

tonne des Kornével a obtenu le plus traite succès . ' Dans la nombreuse n.satsUnoa, on r,—

MM. de Guébrlund, c o n s e i l l e r général ét maire de Saint Pol-do-Lôon j • Treussler, ouro-archlprerre du In OAthédralo ; Cardinal, supérieur d.e l'asile des vieux prêtres ; Fruncès, professeur au co l l ège ; CoHtnrmantirch. jupdrlour do ICéroulns, o t c .

On u toit goûté p l u s i e u r s chansopi et monolo­gues de TJotrol, lo « Pôro Flnot » et'« K»rnôv*t *; malt les airs bretons si délicieusement, soupires p tr le biniou e t la bombarde furent particulière­ment applaudis . . .

On éeouta égnlomeul avoc plaisir les causeries du Roi de la bombarde sur los mœurs bretonnes, les instruments de musique bretons et les chan­sons do n o t r o pays. M. Kornével arriva presque A prouver A l'utolstunce eharméo que la vlcllo c tait un Instrument urmorloaln.

Trôzclldô Bénédiction d'une bannière. — D i ­

manche prochain, bénédiction, d'une ban­nière do S a i n t Péran. La cérémonie sera présidée par M. le chanoine Le Bail, curé-doyen de Plouzévédê, et la messo chantéo par M. l'abbé Hohat», professeur au collège de Salnt-Pol-tle-Léon..

La société musicale de Trézélidé prêtera son concours à cette iôte et Jouera les meilleurs morceaux de son répertoire.

Arrondissement de Ump congrès de la Jeunesse Catholique

du Finistère a Quimper Un Congrè3 de la Jeunesse Catholique

du Finistère se tiendra a Quimper, le 29 si-ptftnbro 1007, sons la présidence do Mgr l'Evoque de Quimper.

Arrondissement de Morlaix MORLAIX

Menace d'expulsion L"S gendarmes ont signifié mardi, aux

curés des trois pirolsses de notre ville, d'avoir a vider, dans un délai de quinze Jours, les lieux habités par eux et leurs V ÎCtti TG8 •

Cette signlllcation est datée do Quimper, le 5 septembre Chute

Pierre Laj>fcc. 39 ans, ex'-ouvrier boulan­ger, actuellement sans llmtlielle lise-, qui s'était introduit, étant pris rie boisson, daus un grenier dépendant dn Lion d'Or pour y passer la nuit, a,' pendant, (ton sommeil, Dégringolé dans,, Pccu,» lo et s'est fsit A la tèto une assrz grave blessure, qui a néoes i.ité son transport a l'hospice

L ' I n s t i t u t i o n S a i n t - V i n c e n t - d e - P a u l

L'Institution Snlot-Vlncont-de-Paul, qui rom-plnco le petit séminaire do Pont-Croix .s'ouvre A 'ijjtnper dons les locaux do l'ancien U k ô j , luo ciicuntoun, lo Joutll, 3 octobre prochain. LVuselKiiom-nt sera conrorino aux programmes

olllclols Jusqu'il la phtlosophlo Inclusivement. Les tufauis do la campagae trouveront A l a

pouvollo écolo uu oniielL'nonient qui rappellera rolul do l'ancien Llkos. La 8- et la 7* seront des c lasses do français ct S partir ilo In U- les élèves qui ne feront pus do l&tln appartiendront A la teotloa l i . Dons cetto section, l'étude du latin sera remplioeo par oollo du français, do l'arithmé­tique, clo. ct mémo par des h ç o n s d'agrlcnlturo '.h it'lqt.0 ot pratlt|UO,

Tous les élèves Horoot lntornes ot pensionnaires. Déj.i les demandas d'admission sont Iras nom­

breuses ol U en vient cto nouvelles chaque Jour.

Nouvelles expulsions Une double expulsion a eu lieu, vendredi

matin; à Quimper : au presbytère de Saint-Corentin, place de l'Hôtel de Ville, et A l'établissement des Ursulines. rue Verdelet.

Les opérations ont été dirigées par M. Judic, commissaire de police, qui avait à sa disposition la police locale, 60 hommes du 118* et environ 50 gendarmes à pied et à cheval provenant des diverses brigades du département.

Dès six heures du matin, des barrages étalent établis rue de la Mairie, près de l'Hôtel de Ville et place Toul-al-Laèr.

A G h. 1/2, le commissaire s'.-vance vers la porte d u presbytère de Saint-Corentin, situé près de la mairie, et a u nom de l a loi fait trois sommations d'ouvrir. La porte restant close, on voit s'avancer les croche-teurs brevetés Dizet et Coucbouron qui se mettent A l'œuvre et travaillent la serrure, Peu après, de l'intérieur, la porte s'ouvre. M. le chanoine Coat, curéarchiprêtre, se tournant alors vers M. le Commissaire de

' police, proteste « non à cause de B a modeste » personne, mais parce qu'il est le repré-«sentant de Dieu ct de l'Kglse dont on » viole les droits dans la circonstance. Oui, » il est le représentant de Dieu et c'est bien »| à ce titre qu'on l'expulse. * Puis il sort du preebytère, suivi de ses vicaires et «ccom-paghe de MM. de Kerangal et Mauduit, membres de l'ancien Conseil de fabrique de S itht-Corentln et amis do !Vf. le Curé et de MM. les Vicaires. Ps se rendent à la cathé­drale. . .

La bande policière s'est alors rendue devant l'établissement des Ursulines où un huissier représentant le liquidateur, s'est fait ouvrir sans difficulté la porte exté­rieure, gravit l'escslier et trouve au parloir la Supérieure do ré'ablissempnt et trois religieuses qu'accompagnaient Mme du

i Pennoat, leur vnja'irjé, Miles du Vergiev, et plusieurs anciennes élèves du couvent.

Avant de .quitter l'établiss-meut, la rjeuro, Mère Marie du Saint-Sacrement

Jàn's 'le monde'"Phitomène Clisson), lit la protestation suivante :

Ljs soussignées, Prieure et Assistante des rell-glausoB Ursuilnos do Quimper, en leur nom et au nom de toutes leurs Scour?, protestent contre la violence qui les e r p u n e de l'Immeuble qui était leur propriété ImHtlstble ;

Réservent tous leurs droits pour l'avenir et ré­clament notamment, A partir de ce moment, l'hos­pitalisation, dane.ie couvent, pour celles d'entre el les qui n'ont pas de famille, et que d'autre part l'Age ou los Infirmités rendent incapables de pour­voir A leurs besoins ailleurs; L * " • • •

. > /.'."n(ucnl les signatures).

Les religieuses se sont aussitôt rendues chez les dames de la Retraite où e l l e s ont retrouvé leurs compagnes qui, l e s j o u i s précédents, s'étaient retirées dans cette maison.

Une foule nombreuse leur faisait cor ège et criait « vivent los Sœurs I » « à bas les Francs-Maçons 1 »

Au moment où la troupe et, les gendarmes allaient regagner leurs casernes, dis cris : « Au Maroc I au Maroc! » furent poussés par des personnes qui ne pouvaient conte­nir leur indienation qu'on emploie l'armée à ne semblables besognes.

M. le chanoine Coat, curé-archlprôlre de Saint Corentin,. a adressé, après son e x p u l ­sion, la lettre ouverte suivante A M. T h . Le Har3, maire de Quimper:

Monsieur lo Maire, On m'apprend que vous ô'.os absent depuis p'n

flciirs jours. J'ai dono l'homienr do vous Informer que nous avons été expulsés de notre presbytère, mpsvlcnlrosctmo'l, co matin, vendredi Owptem'bra, A 6 h . 1/2 du matin, m a n u mil i tari . J'oso croire

3ue vous n'en sert/, pas Uhs lier, pnnr l'honneur e la bonno v l l lo -do Qu'Imper, que vous admi­

nistrez. Vous m'aviez signifié qu'il fallait quitter co

presbytère, bAll par vos pères, Il y a près de 80 HDS, 'je crois, occupé sons interruption depuis cette époque par le C e r g ô do SalntCoioulIn . Pour essayer de Justifier cette mesure injuste, vous vous appuyiez sur la loi do Sépara'ioa. Vous semblcz oublier que tout catholique doit savoir quo cotte lot a été f éternel lement condamnée par le Chef suprême de l Bgllse, et quo vous aus&I vous devez vous soumettre A ses décisions.

Il n'est pas permis d'Ignorer quo le Concordat ost un contrat .solennel, synallagmatlque, qui no paut être dénoncé ni résilié que du consentement dés denx parties. Or, ln loi do Sôpaaatlou a été faite absolument en dobora du Pape. Kilo ne petit avoir oucune valeur. L'K^llse conserva donc tous

droits, et par conséquent, t n chassant les

en son nom que je proteste, avec toute l'énergie de mon Ame, contre tout ce qui s'est fait.

Cependant, jo ne veux voir devant mol que des hommes publics, et , Dieu merci, Sans mon cœur ne s'est élevé aucun sentiment de haine pour qui que ce s o i t Je me rappelle les paroles de W. s . Jésus-Christ, notre Maftre et notre J u g e A tous, et Jo me contente de prier pour tous ceux qui font pleurer l'KglIsr, notre Mère.

Quant aux chers paroissiens de Salnt-Corentln. dont plusieurs, hélas I ne volent pas l es chose» au pofnt de vue que Jo viens d'indiquer, qu'ils mo permettent de leur dire, par votre entremise, Monsieur le Maire (ce sont vos administrés — puisse-Je leur faire quelque bien I) — quo tout ce qui se fait depuis plusieurs années dejA contre 1 Eglise, le clergé, les communautés religieuses, les écoles chrétiennes, etc. , es t voulu et commandé en France par les Loges maçonniques, pour détruire complètement notre Sainte Religion.

Puisse notre épreuve actuelle n'être pas le pré­lude de maux plus désastreux pour tous I

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'oxpresslon de ma considération distinguée.

COAT, Chanoine, Archif rétro

de la Cathd'irale de (Juimpèr.

Chute ~~ M. Boudéhen, carrossier, rue Saint-

Marc. 8'ôccupalt, lundi après-midi, vers 2 h. 1/2, à démolir, en vue a un a'ignement. la cloison en briques d'un appentis situé dans sa cour.

Au premier coup de mirteau la cloison tout entière s'abattit sur M. Boudéhen, qui, perdant son équilibre, vint, d'une hauteur d'environ trois mètres, s'abîmer sur le sol de sa cour. Cette chute aurait pu être sans conséquences si, par malheur, l a tête de M. Boudéhen n'était venue porter contre lr rebord d'une marmite en fonte, posée au pied de la cloison, sur la couverture d'un puits..

Assez grièvement blessé à la tête, en deux endroits, M. Boudéhen tut relevé et porté chez lui. M. le docteur Renault, appelé en tonte ha>e, lui lit des points de suture. Voiture brisée

Ver» 8 heures, dimanche matin, l'attelage de HL Hélias, boucher, rue Saint-François, conduit par un ami. est allé se jeter dans l a devanture de M. Mary, débitant de bois­sons, chemin de l'Abat'oir, occasionnant des dégâts. LO conducteur de. l'attelage ayant sauté A terre, le cheval se retournant brusquement partit A fond de train vers l'Abattoir. Mais A une borne en pierre, pla cée A l'établissement, l'une des roues de la voiture, s'y accrocha ; par le choc, le véhi­cule fut plus ou moi os brisé. L e cheval était pour ainsi dire indemne.

Par la fenêtre Vers 8 heures, lundi sriir, l a rue Royale

était mise en émoi. Ea effet. Mlle Marie L" Cos. 33 ars. banit m* su 1" étape du n°. 12, venait d'enjamber la fenêtre et 'le sauter dans la rue. On s'empret sa près d'elle, mais dans sa chute elle ne s'était pas fait grand mal.

ses dtolts

Ecolo Saint-Yves La rentrée des ohuges aura lieu le mardi

soir t r octobre pour les Internes ; le mer­credi matin, 2 octobre, p o u t 1rs demi-pen­sionnaires, externes surveillés et libres. A partir nu 14 septembre. Monsier le Supérieur recevra les familles dos nouveaux élèves tovs les jours, de 9 heures A 11 heures ; de 2 heure* A 4 hettreu.

L'écrile admirablement située et cons­truite offre toutes les garanties hygiéniques désirables.

L'enseignement, conforme aux program­mes unh'crsitairts, comprend les quatre sections : latin-grec ;latin-langnesvivantes; latin-sciences ; sciences-langues vivantes. Cette dernière section a remplacé officiel­lement l'ancien enseignement moderne et conduit au baccalauréat.

Mais il est utile de rappeler A certaines familles, qui veulent, diriger leurs enfants vers los études commerciales, que la section des sciences-langues vivantes, forme A la lin de la troisième un enseignement spécial et complet, api ès lequel l'élève Agé de 14 ou 15 ans, muni de ses connaissances en français, en sciences, en histoire ct géogra­phie, en langues étrangères, en droit usuel et en comptabilité, peut se présenter en toute sûreté, aux écoles de commerce.

Poalténablos. indéfocUblrs. Vous nous aviez oiTeil do louer le presbytère.

Dès \N de-but, les trois chefs de paroisse ao 1* *lllo vous avalent demandé do réduire les pil.x de location. C'était leur droit. Les piètres de paroisse n'ont-lis pns un service public A remplir, lout aussi bien quo certains fonctionnaires qu i je pour­rais vous citer, logés aux frais des contribuables ?

Lo Conseil municipal de Qulropsr, qui nous avait habitues, Jo le reconnais, A plus de libéra­l isme, n'a tenu aucun compte de notre demande, quand, dans l e reste de le .France, la très grande. 1 Immense majorité des Conseils s'est montrée tl libérale envers lo clergé, même dans des réglons très peu croyantes. A Qolmper, dans l e s doux ou trois séances consacrées A cette atTalre, pas un sout conseiller, pas un, n'a osé parler en notre faveur. Tous se sont Inclinés, sons ln moindre

Erolostatiou, devant l'ukase de M. lo Prélet. Celte içon d'agir a tait saigner douloureusement le

cœur de vos prêtres, Monsieur le Maire. N'ayant pas de domicile snlfisnnt avant lo 29

Septembre, obl igé do me séparer, pendant quelque temps, de deux de mes vicaires, je pensais qu'a­vant celte date, vous ne m'auriez pas inquiété Vous l'auriez peut-être désiré, Monsieur le Maire, ainsi quo plusieurs de vos Conseillers, J'aime A le croire, m a i s . . . et l'ordre est venu de votre part do remettre les clefs du presbytère, le 2 Septembre avant midi.

Jo la i s se A tous les hommes de bonne toi, quelque-parti qu'ils appartiennent, lo soin d'appré­cier, comme U le mérite, ce procédé, Inconnu en Franco Jusqu'à présent, et môme da ns loulesles nations civi l isées . Devant cel te mesure odieuse, j'ai refusé do rendre met clefs t. Ma conscience de prêtre, de posteur. mon honneur de citoyen français me commandaient do résister et de reven­diquer ainsi les droits delà Sainte Eglise, et c'est

Audlerne Enfant blessée. — Une enfant de cinq

ans, la jeune Câllais, tille du directeur de The American fiinêmatt-graihe, qui sottait précipitamment, samedi soir, de l'épicerie tenue par Mme Le Brusq, fut renversée par une voiture, de b, ît'anger au moment où elle traversait là route. L e véhicule appartenant A M. Gjpagùen, boulanger à llu^olva, cii Priincliu, lui a passé sur le corps. On transportai'Ccfàntdaqs la voiture chez ses parents.

Le sympathique docteur Piton, qui avait été témoin de l'accident, donnadea soies à a blessée ; d'après l'homme do l'art, il n'y i aucune fracture.

Vol. — Pour la troisième fois, depuis 15 Jours, M. Léon de Coatpout, ancien avo­cat à Brest, a constaté que sa cabine de bain, placée sur la grève de Trcscadec, avait été visité. D fferents objets ont été soustraits ; l'auteur du vol est inconnu.

Bénodet Sauvetage. — Samedi dernier vers

y heures du soir, plusieurs personnes s e baignaient sur la plage, quant tout-A-coup l'un*; d'elle, Mlle M." du R., perdit pied. Sachant un peu nager, elle se soutint quel­ques instants, mais ses f o r c e s venant a lui mnnquer, elle allait couler ; par extraordi­naire, â cette heure pas uu nageur ne se trr.uvait sur la plage. L une des baigneuses, Mlle M. O, par un el'fo.t désespéré et au risqué d'être elle-même entraînée, parvint e u l i u it la ressaisir et A la r a m e n e r . Lee té moins de c e t t e scène ont chaleureusement félicité Mlle M. C. A» son courage.

Combrit Pardon d e Notre-Dame d e l a Clarté.

Samedi, 14 septembre, a 2 h. 1/2 de l'après midi, la proce.-slon partira do l'église paroNstale, pour se rendre A la chapelle do Notre-Dame do la Clarté.

A l'urrlvéo A la chapelle, vêpres, procession et bénédiction du Tiès Saint-Sacrement.

Dimanche 15 septembre, a B heures, A G heures, A 7 heures, messes basses .

A 10 heures, grand'messe chantée par M. lo chanoine Flélter, vicaire générai ; sermon par M. Morvan, curé-doyen de Pont-l 'Abbé.

A 3 heures, vêpres solennelles, procession et bénédiction du Très Saint-Sacrement.

Concarneau Encore l'alcool. — Lundi soir, vers dix

heures, le nommé Yves Bouder, scieur de long, Agé de 35 ans, qui se trouvait en état d'ivresse, se coucha sur le bord de la grève au lieu dit « Saint-Jacques ». en Beuzec-Conq. A un moment donné, il voulut pro bablement se retourner et tomba dans la grève d'une hauteur de 5 mètres environ Il se serait infailliblement noyé, si plusieurs femmes des usines, l'ayant aperçu, ne se fussent mises A crier. Heureusement, plusieursjeunesgens.passaientàce moment

et, voyant la position dans laquelle se trouvait l'Ivrogne, vinrent A son aide.

L'un d'eux, M. Charles Dubois, ouvrier boîtier, âgé de 22 ans, malgré l'obscurité, descendit le long du parapet et parvint A -aisir le malheureux qui la tête dans la v a s e , la mer n'atteignant que 50 centi­mètres de hauteur environ, était A moitié asphyxié. Avec l'aide d e son camarade, \lpbonse Saùban, il parvint A le tirer d e sa dangereuse position.

Donarnenez U n C o n g r è s d u « S i l l o n » . — Vendredi,

matin, 6 septembre, dès son réveil, la copulat ion de Douarnenez Usait et commentait « l'appel aux penseurs libres » placardé sur tous les murs par tes soins du Si l lon, la conviant à une conférence publique et contradictoire qui devait être falt.e lo lendemain, salle de Venise, par Henri Teitgen'sur a au delà du socialisme, la faillite des vieux partis, révolutions nécessaires ». Près de mille personnes avalent répondu A l'appel du Si l lon e t s'engouffraient dans la salle, avides d'entendre la parole du Si l lon . Le citoyen Jequel, socialiste unifié présidait, ayant comme Assesseurs nos amis Sauban et Poulbazan.

« C'est un beau spectacle, commença Teltgen, do voir des foules s i nombreuses venir de tous les coins de l'horizon politique et social , pour, en dehors des débats Irritants dos luîtes électo-ràlos, travailler ensemble a chercher les moyens de transformer dans un sens de Justice ct d'égalité fraternelle, la vieille société d aujourd'hui. Voyez-vous, co n'est pas une tAche banale que nous entreprenons, la transforma Ion du vieux moade, objet de notre rêve, n'est pas une chimère, tout le monde le comprend, et volt i ce qui expliqua les combats ardents et déeespérés, que nous livrent les vieux partis obstinés A pas mourir.

» Et cependant, i ls agonisent tous c e s groupe­ments factices qui se disputent l'opinion dans la France contemporaine. A droite les conservateurs ont joué en vain leur dernier atout et les cléri­caux. c'est-A-dire, ceux qui de la sainte Religion du Christ so font un marchepied pour arrlve-r uux honneurs, ceux qui ne volent dans le titre de chré­tien qu'un parchemin commode pour estorquer l'estime ou capter les suffragos, quitte A le renfer­mer soigneusement dans leur poche quand U s'agirait, sur la terre, de réaliser un peu de Justice, et de se souvenir des enseignements du divin Crucifié, les sépulcres blanchis de l'Evangile, se démasquent tous les jours davantage, et de moins en moins l'Eglise universelle est rendue responsa­ble de leur hypocrisie scandaleuse. A gauche, même débandade et môme marasme ; l'outre gonflée du bloc s e crève A grands fracas : U sullii de lire un journal pour constater la scission désormais opé ­rée entra le socialisme et les radicaux bourgeois. Les derniers se maintiennent paresseusement nu pouvoir, traîtres A leurs promesses et à leur programme, co pendant quo houtcusement les autres, au congrès de Nancy, se sont constitués les humbles vassaux de la Confédération générale du Travail qui les repousse du pied.

» Et voila pourquoi nous avons la prétention d'être au delà dn socl?!l>me, au delà de l i Oinfr-der.itIon générale du Travail qui ne prêche que U philosophie d» l'Iulérêt égoïste et qui, p a r l e fait môme, aboutit A faire dvs traîtres ct des rené­gats Aussi bien, progressivement, uue nouvelle cIa*5iiit;:itloa dos pait ls s'élabore; les bataille'- -io l'àvicrj'' so livreront culte conservateurs bo.irt-eols défenseurs du coffre-foit. les esclaves de I t B ,ame, do 11 jouissance ct de l'Intérêt, et les démocrates véritables disposés a lout perdre. A tout saciifler Jusqu'à leur t.xts'.ence, pour la cause Idéale de la Justlco et de la République tlémo;roti juc.

» Et nous, camarades du Sillon, nous devons être A l'avant garde de ce« démocrates-lA, nous serons les plus ardents, les plus désintéressés d'entre eux, parce que q u a u l nous aurons lout perdu, q u m d nous aurons é lé t r ahis , bafoués, vilipendés pour la justice, c'est alors q-ie nous aurons véritablement servi lo Christ que nous adorons. »

Cette conférenco dont on ne trouve cl-dërsàs qu'une analyse, fut littéralement haché par les applaudissetnenls Je la salle enthousiaste. Tous les partis, toutes les opinions io trouvaient repré­sentés.

Cependant, la discussion fut loyale et comtoise , les contradicteurs purent librement s'expilmer sons l'attention tolérante de la salle. Ce fut lo citoyen .lequel qui vint, Irès loyalement d'ailleurs

rant au Moulin-Vert, le nommé Corentin Bernard, sans profession ni domicile fixe, a comparu le 7 courant devant le tribunal de Quimper, qui l'a condamné A 15 Jours d'em-piisonnement ave c sursis.

Landodec Tragique baignade. — Lundi, & Pen-

hars, en Ploudreuzic — Jour de pardon —« un graud nombre d'enfants se baignaient assez près de la plage. Deux garçons de Landudec. René Boizer. âgé de 16 ans, et Corentin Bernard, âgé de 12 ans, comptant trop sur leurs forces, s'avancèrent trop loin et on les vit bientôt se débattant au sommet des vagues- Au premier abord, on crut qu'ils s'amusaient et personne n'yj lit attention. Quelle ne fut pas la stupeur* de la foule en apercevant Bernard revenir seul et se traînant péoib'ement vers la grève, A dr-ml-asphyxié l Son compagnon avait disparu.

Quelques nageurs se sont jetés à la recherche du pauvre Boizer, mais il é'ait trop tard ; la noule, de plus en plus forte, lavait entraîné au large et tn ne le revit plus.

Plonéour-Lanvern Suicide d'une jeune fille. — Jeudi der­

nier, vers 11 h. 1/2 du matin, la petite Marie Jeanne Quittot, âgée de 11 ans et demie, de Kéraden, ne voyant pas depuis quelques instants la servaûte Marie-Jeanne Calvez aller et venir dans la cour de lu-ferme se mit à sa recherche. Ayant eu l'idée d'aller voir eians l'écurie, elle l'y trouva pendue. Comme les fermiers ét aient absents l'enfant couru*; prévenir un autre domes­tique qui travaillait aux champs, puis les femmes Monot et Lannouarn, qui lavaient du linge tout près de la étant accourues à s^s cri3. ces personnes s'empressèrent de couper la corde et déposèrent sur la paille le corps de la jeune fiile qui n'était plus qu'un cadavre.

Pont-I'Abhé Vol. — Au préjudice de Mme Cariou,

cultivatrice a Kéroué-Bian, un vol de>. pommas de terre, évalué A G0 francs, a été commis, ete nuit, dans un champ situé a 100 mètres environ de ea demeure. Su1" 23 sacs chargés de ces tubercu'es, 14 ont été emportés par des individus restés jusqu ici inconnus.

Incendie. — Le 7 de ce mois, vers 7 li. du matin, la femme Cariou, cultivatrice su lien dit les JusMçou, s'apercevait que le feu était p<is da. s une planche d'un lit, *»!acé

'•-'•» — i i — . . . .

po.'ér des questions sur les rôles de l'EglIso dans Fll l- lolre. Le citoyen Bernard parla de bloc enfariné q j l he lui dit rien qui vaille, d'ir!é?.-t de qui derrière la lâld et d'assiette au beurre que s i l lonnâtes voudraient lui enlever. A tou-' notro ami répondit nv«c Infiniment de b>-io. « Ah l non. s'éctla-t-li, si j'avais quelque nrri/;re-penséo, si je ne cherchais que les applaudissements de celte salle, jo n'aurais p i s crie si fort mon invincible conll'ince d^ns le Chti.-t rédempteur en la fol duquel nous puisons, nous autres, des énergies quo vous ne soupçonnez pas. Et puisque le cama­rade radlcn] qui vient d e parler a tant peur qu'on lui enlève l'assiette au b u r r e , qui sans aucun doute lui profite admirablement, il petit être tranquille, nous aurons assez de déslntérersemcnt pour no pas fai e comme l u i . . . »

Lo citoyen Bernard proteste énerglquemenl contre l'appellation d i radical . . ! ! ? ? ?

Un jeuno anarchiste vient enfla sommer notre ami de lui dire dy quel coL'i de ia barricade 11 se trouvera le jour du grand chambardement. » Du •(>'/•• où on «e fe.ra nier pour la justice» s'éciia

Te.llgcn salué par uue grande ovation de la salle enthousiaste.

La séance est lovée, la foulo s'écoule dans la rue. les sillounlstes entonnent le chant de la jeune garda et la Marseillaise. Les socialistes chantent l'/nfcrnaftonale, tous crient vive la République démoctal lque. Mais pas de violences, pas de haine, A part les hou I hou ! la calotte — poussés par quelques inconscients slimu'é* par les bour­geois et i.eux qu'ils paient pour Instruire l es en­fants du peuple.

En vérité ce fut une belle et réconfortante soi­rée que celle-là, edle fit honneur aux républicains Douarnenlstes qui tnontrè-ent un grand esprit de tolérance ct de discussion correcte.

Kcrfennteun Vol. — Le nomme Jean-Pierre Ansquer,

47 ans. ouvrier boulanger, sans domicile fixe, né A Landudec. a été arrêté en flagrant délit de vol chez M. Le Moënner, boulanger au bourg.

Depuis quelque temps, Ansquer se char­geait de viler la cave A cidre de son ancien patron. Mais tout aune lin, et jendi dernier, il se faisait prendre par le garçon de M. Le Moënner au moment où il dissimulait une bouteille de cidre sous son paletot.

Pcnhars Vol. — Arrêté en flagrant délit de vol

d'une somme de 20 francs, au préjudice de M. Matliurin Lévénès, journalier, dtm?u-

plaiicîv r dugreuier où se trouvaient du bois et du litige.

Mme C::riou étant imjmissanle à com­battre l'incendie appela au secours.

Deux v dsins accoururent auss'tôt ; mnis il n'y avait, rien .'t faire, en un clin d'œil la maison était complètement envahie par les fl'uiimes.

L< s pompiers arrivés sur les lieux durent se batrmr .1 t:oyer les décombres.

L'ii-bitatipn appartient an sLur Jean Le Bot, e o i v t v u r rue Fléquët ; il estime i-i perte à .1 .J00 trams.

Ce'te maison était occupée par deux ménegéè, celui des époux Csiriou et c io i des éj-'Otix Le Nours : ils ont perdu tout <-.<t qu its possédaient. La famjlîeCarfoa évalue sou préjudice .1 3 .300 francs environ c"o' t .! 0 francs eu billets <!ebarque appartenant » b-ur liue Marie-Jeanne. . a famille i.o Xours Subit un préjudice évalue à 1.001)

Lo jiroprietaire et los locataires sont assurés.

Les causc-s du sinistre sont inconnues. Tonrc 'h

I n c o n d i o . — Le 9 courant, vers 3 heures de l 'ap'ès-midt, un i n c m l l e s'est déclaré su village do Lenznro, dans une maison d habitation occupée par \-, nommé Michel Le Gall, cultivateur. Atti­rées par une .-;ia{ss<* fumée qui sortait du tott de la maison, plusieurs pertoi nos coururent sur loi lieux. Mais le feu a!lise par un vent v k l - n t prit des proportions énormes et il leur fut complète­ment Impossible d'en approcher.

De plus l'eau f.dsait ("efaut. La maison, une écurie y attenant, ainsi qu'une meule de foin de 1 o » kilos et une meule paille de 7 500 kilos

A proxiad'é devinrent lu proie Voir la suiie h la 4° page )

environ, situe.

i es ti uL s Suisses ont guen même après plusieurs années frauces, des personnes atteiutes d

souvent, d^ souf-

cons­tipation, migraine maux d estomac. 1 tr. 50 l a boite, d e 5 ) P i l u l e s . ,

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Hl Feuilleton du Courrier5 du Finistère i 1 ii 1 •• H " • * i — —

«ir c'habiten Chitilwiik ha hoir ar Bézin — « Fistoulik, emo ar c'babiten, en douz

hast da grabanntu an aour hag an arc'hant evit doare, mes Bloaz, koulz ha ni, m'oar­vad e vezo red d'ezhan gnrtoz pell c'hoaz, ba martes* zoken e vezlmp oll maro araok ma c'hellimp gwelet al liou dlout-ho. » : — « Evidon-me, eme Fistoulik, n'en em gavan ket diez evit c'boaz, mes evelato va o'herSftirtad a zo rivet emes h o , bnme ne ket re d o m m d'in a m a n Ivez e bek ar wern, sborncd eo va ivinou, ha beac'h e m b e u z o telo'bev krog er c'berdlnn...» . „ „

— Ema- oud adarre o klask bronn da suna, marmouz fall, diskenn ulese, « kerz da eva eur banne dlskarget d'id aman ergegin, h a bremaik krener an derzlen, e c'heTH choum da zlkour ober koan, rak hirio ne dalv ket ar bt>an d'eomp sonjal tec'het ac'hann. »

. .Daou ?rvez b» eliou nozvez oa bet cha-dennet ar Goulmih e goasket ar reier braz, araok ra'e doa gellet kertot evit tostaat ouz nn Enezen. Evelato pa gerzaz, è kenaz buan, hag eiz ''evrz a te abattre tt» OA

K a z ^ heu htm a velfe cun tamm. douar bonnag

mor

— « Maf'emézMn, souezet dUn, pa ne welan ket c'hoaz an Enezen ; goulskoude AI

l M Nèuze& otàbiten ïtfàUk dourek, hag he veyjBllle»>res««vebd^

' ro ar vartoloded dlipount ha

Paotr ar bezln, bag a OUie hent, a lavaraz d'ar c'habiten.

— « Mestr, perak e wôlft-hu, petak kemer nec'h ? lavaret em boa d'eoc'h n'ho poa leac'h obed da gaout aoun .gan-en p'e guir cm beuz great ar veaoh-ma ouz penn eur wech em iaouankiz. Prestik e tigoue-zlmp da velet eur gttrrek huel meurbed, hc unan e kreiz ar mor : dre houn-nez eo e ranklmp tremen, nag ao'hano, e volitrp splamm an Enezeh, na ma vez an heol o para, e veltap ar preneetrou o lugerni. »

D'al c'hofflzou-ze ar botred, douslk breman evel oaned kollet gant-ho ho mamm, a zec'h hb daeroti, hag a gemer adarre nerz-kaléjn evit peur-acbul ho beach.

— «Oh! evelato, eme Sansutik. araok hirio na onien ket pegement a boan a ge­mer an den paour war an douar-ma evit dastum madou, ha ne vez ket re aliez a well anezho. »

— « Va c'halon zo ankeniet braz, eme Chigovie, pa zonjan e pe leac'h emaouh, tost d'ar maro, d'ar maro war an douar estren n, pell-pell euz va bro. bag euz va zud. Oh 1 na pegen dail eo an den a riskl he vuez hag he ene, evit dastumm madou, ba na dulvezont allez da netra d'ezhan. »

— « Ah.l eme,Fiatpulik, evidon-me ha rajen vau ebed, ma vijèn sur da sont a-benn euz va zaol, bag ar pez a ro nerz d'in, co e zonjan an hini ne avantur netra, na koll na gôtrhTt Ha ra. Setu ato ar pez a ro d'in eun tammik osperans. » . .,

Ar c'habften A lavaraz neuze da Fistoulik mont e beli huelaar W»ra vraz, da welot; hag hen a velfe eun tamm douar bennag. Hen-ma, evel eur c'hss-koat, a zavaz. ha krak he zaou lagad, o Belle a bep tu d'ezhan.

i r s 0*olét*>an dd-^ût^methato^l poil cîhoaseioare eun fourtarei', haïrenae nAVelén^netraneBse^ »

na preitlk

« Dtskenn neuze, Fistoul, ma nawc-lez netra mui. M'A I eme ar c'habiten, n'en dm gavimp ket kalz aradk ar poent, setu ni enn daouzek a viz gouere, n'euz ket da varc'hatft, e-klchèîfh af roe'h huel ze e rankomp heori fenoz. Kredi ran e vezimp zoken digouezet araok ma vezo re noz, rak gwolet a ran dija he bek sounn. »

— « Oh I ia tur, eme Paotr ar bezio, ha VarChoaz da noz e kredan e c'hellimp choum e goasket reler ail, hag a vez great reier an Ankou anezho. »

— » Reietran Ankou, eme Sansutik. abala­mour da bètra int bet leshanvet eivgiz-ze ?»

— « Ah 1 feiz, eme Paotr ar bezio. tud va bro-me bo doa roet an hano ze d'ezho, aba­lamour wardro eho eo ftisfc braz ar mor. ha kalz a vartoloded, nebeud boazet da dre­men dre eno, zo bet lounkèt. »

— « Se'.ù azé dimezellet avad, eme Fis­toulik, ha ne ket brao tostaat outho, ervez ar gount-ze. s

— « Ohl mAd, eme,ar c'habiten, n'euz forz pegéh droug int, evid-'omp-ni a gousko prestik enn ho c'hichenn. lia neuze, emi­chans, en eur vont dre-gaer d'ezho, na raiot ket kalz a van n. »

Prestik goudoar Goulmih, gwennhezae, a zlgouezaz stokouz ar roe'h vraz bag huel. An heol, melen-ruz, ha round evel eur c'hant, a goueze .ivez ér mor a nèbeudoU.

— « Debrbmp bremtth hqr c'hoiin. potred,. ha dioc'htu goude dagoùskat I Hirio e roln d'eoc'h da goanla bep a voutaillad gwfh euz ar. gwella, An, dra-ïe a zlga'so Hérz-d'ho kalon, ovit'stçurtp,'o'uz an drm<?zelb?a a «fo du-hont er manerlou, hag ivez c'hass braz a zo 6 tiwall anezho. »

— « Eur banne kafe bag euh c lagoutte ebarz, em* Fistoulik eh eur c'hoar-zln, a rafe vad d'eomp cTi'daz, Mestr, rak evt' ,*mheûz bétîriou sfwalc'h d'am

eBek ar wern vraz, » . - iAU01 llper, roet e VETO d'id, r a k eur

paotrik sentuz e teuet da veza adarre. »

Antronoz, ar Goulmih n'oa ket eat enn hent abred, rak ar botred, a oa choumet da ob'\r bo c'housk-mintin, ha gouzout â reànt e vijent wardro kuz-heol aâreg reier an Ankou, pc da viana, an avel en dijë éuébfet Out-ho. Evelato wardro nav heur, ar Goulmih oa lakeat da faouti mor, hag abenn pemp heur deuz an abardaez, oa kuzet al lestr adreg ar reier huel.

— « Ac'hahta, Fistoulik, eme Ghibiloutik, evit doare eo kousket mad an dimezellet, p'e guir hor beuz gellet tostaat out-ho ken eaz-ma ?

— •* la, avad, eme Fistoulik, reiz int ; ma vez ken reiz ivez ar re ail zo du-hont enn Eneteu, nà vefco ket diez d'eomp krabanata ho aour hag ho arc'hant. »

— « Sell, pijrn e bek ar wern da welet a te a welo an Enezen ? »

Ken buan a lavaret, Fistoulik zo he zaou-lagad o para war ar mor en dro d'ezhan : « Du-hont, pell, e welan traou o lugerni gant au heol, touriou huel a welan, mes n'ouzoun ket. petra int. » .

Paotr ar bezin"ha Ghibiloutik a zavaz neuze ho daou warlaez, hag a wel mad ar maneriou.

. —.« Allo 1 potred, ne ket war c'hoaz ema an devez braz C'hoaz, mes disadorn être dek heur deuz ar mintin ha pemp heur goude kreiz deiz, o vezo red d'eomp ober eun dro Jouz d'an diraezelled koant Aze na Vezo ket da varc'bata, àp .treac'h pe ar c'holl, dioch ma raimp e kavimn. hag oll e kredan eo gwelloc'h d'eoc'h bczaaiger eged Icue. » . ,

— « Oh I ème Laperéhe, evidon-me nJam beuz aoun ouz dlmezell ebed, n'enz fors déue a be leac'h e-teuiol »

m «-Na.me k«n nebeud, eme Eistoùllki — « Evidon-me, eme Chigovie, na zin ket

da c'bourennadek, rak strobet e vijen gan-tho buan. » "

— « Ne ket an dra-ze eo, eme ar c'habi ten. Kerkent a ma vezimp gwelet o tostaat

ouz an Enezen,ar merc'hed brao ze adaolo er mor, euz lio frenestrou, linennou hirr, ha keit a ma tatc'hint krog el linenuou-ze, ar mor a-bez. eul leo tro-war-dro. a verve, hag an dour bero a zaillo ebarz el lestr evit bor rosta ; ha c'hoaz, seul-vui ma tostaimp war-zu enn-ho, seul-vui Ivez ar mor a zt- , rollo war-n-omp. Da lavaret eo, dre ma kresko kounnar ar merc'hed, e kresko ivez kounnar ar mor. »

— « An dra-ze ar gwasa avad, eme La-perche. »

— « Oh I a lavaraz F'istoulik, dre ma tos-tain outho, me a c'hoarzo out-ho, a rai lu-chadencou outho, ha neuze marteze na gemerintketac'banompevit laeroun; eur wech eat .er maner, gant va fern-baz me en em zifenpo out-ho. ha ma teufe unan ben­nag anezho da viret ouzin da laerez, e tor-fion he fenn out-hi : setu e veziu kiger tud. »

— « Allo I sorc'henner, eme Paotr ar be­zio, gwelloc'h eged an dr,a-ze a vezo gr<;at d'ezho. Plen-ma, sell, ar mellezourik aour-ma, co a deui a-benn anezho, rak kerkent a nv'ho devezo ecllet ouz,skeuden an heol o para enn-han, e kouezint, seizet ho mem-prou, ha goude, e lezint bo linennou da gouez,i enn dour, ha raktal m'ho devezo dis-kroget, an dour a ehano da vervi. bag ar mor a deuio da veza plèàn evel eut lenn. »

— * Te, evit doare. a zo eun diaoul a zor-ser koz, eme Fistoulik, mes dizorsi, goude beza sorset, n'ouzout ket marteze ? »

— « Eo, eo, Fistoul, bez dinec'b e kenver arpoent-se. »

Paoa debret o c'hoan gant.ar botred, ar re-ma a ieaz da gouskat, hag antronoz, ar vag a doste.iz adarre eun tammik, hag a

Ïmmaz da dremen an noz war-n-hed eun lou leo deuz an Enezen. Ad amzer a ioa

kaer, ar mor sionlik, ha d'ar bemz»k a viz

J gouere, da zelz heur anter deuz ar mintin, ar GovXmih, great gant-hi ouz-penn daou­zek kant leo deuz Breiz, a faout an dour

enn eu! leac h ma oa bet penseet kalz a re ail enn be raok.

Breman Paotr ar beztii a ziskouez d'ar c'habiten he wiziegez. Eon he zav er ponn araok. ar mcllezouùk aour ganthan euù lie zourn.(leou,ema o c'hortoz an dour da vervi. Mes ni lestr ne kel c'hoaz eîi^ouczet wat-n hed eul leo, bag SI linennou na gasont ket pelloc'h ho nerz. Evelato. ar c'babiten hag lien a zo o daou o scHet. enn ho raok, ha£ e welont an douro tansal, ar gwagen-nou o sevr.l huel.

« Allo, eme Pa"tr ar bezin, guebt oump gant an riimezelied : dao da gebta «'a zimwcdl ar maner-ma a zo eeua-tc. n d'eomp. »

Kerkent eo troet ar werenn war-zu enn-bi, bag eur pennadik bian goude, ar nor a zousaaz, mes a zirag ar maner ebken oa diskaret ar plac'h iaouauk deuz out-han.

Tlog^n, ehanet cur pennadrk, ar mor a zlrollaz adarre gwasoch wsss. Nenze ar c'babiten a o'bouiencaz o j z Paotr ar bezin petra oa c'hcarvezet,

— « Bézit dincc'h, kabiten. gouzout a rit eZ cuz peder blac'h iaouank o tiwal peb maner : ar c'henta 7 0 di»karet, an eil e deuz kemeret he leaevh. hag abalamour da ze e vezo peder d* ziskare peb maner. Dao d'an eil. eme-z-han,o trei he v*:ll«our. »

Fistoulik a oa deut ivez da zellet ouz Paotr ar bezin :

T- « Sell, sell, eme-z-hau, ienet an dour, evit doare ; an eil e deuz ridet he c'hro-c'henn ivez. »

— « Allo, Fistoulik, peoc'h brema gant da gaochou, lez ac'hanomp da labourât di-drouz. »

— « Me gred, eme Paotr er bezin, an teir ail zo maro ivez, rak kre'dabl awalc'h, an teir-ze, p'o deuz guelet ho c'hoar o koueza stok he c'horf, a zo deut ho zeir da zellet erpreneatr er mem-'zamzer, ha paket neuzo eun taol heol gantho, ez int kouezet d'an, dottrevel teir geillenenn rosted. »

(Da gendafc'her )

i l l l l saiH 1

Page 8: Septembre 1907

des flamme». Le Qall eut le temps seulement de auver son enfant oui était au berceau. ' Lo propriétaire des tnimoubles, M. Husion,

subi t UN PRÉJUDICE DE 8.500 FRANC». Le Gall ESTIMÉ s e s pertes MOBILIÈRE» À l .ooo TRONC» ET SES FOUR* r a g e s â 7(0 franc». Il y a assurance txceptç POUR LES fourrages. Les CAUSES de ce sinistre sont I N ­connue».

Trcgunc I N A U G U R A T I O N D U B A T E A U D E S E V E T A G E D E

T R É V I G N O N . — Dimanche dernier a eu Heu, a l'est de la bate do Conoarnoau, dan* le port de Trévignon, l'Inauguration d'un canot de lauvetage , r/trno«i-crouat-Ouran(, sous los auspices de la Société centrale de sauvetago des n utrngés.

M, do Kerjégu, député, président du conseil g é ­néral du Finlslôro, membre du contrit d'adminis­tration do la Société centrale, avait été délégué par colle-cl pour présider la cérémonie.

A onze heures DU matin, SOUS un soleil DE plomb, M. Crall, recteur de T r é g u m , n procédé au huptomo «t é la bénédiction du l toau, qui se trouvait sur son chariot, au m i l l e do la oale «nnstrulto pour lui, en ciment armé, :>ur M. Don-ditrdlo, entrepreneur a Concarneau.

Pondant cette c é r é m o n i e l e reetc» •• ost monté h bord, ainsi quo l'équlpngo, lo parrain, M. p i ­card, ot la marraine, Mme Guyou, membres de la fnmlllo du donateur, M. llrncst Crev . l . Durant.

Du haut do l'embarcation, le reotour a prononcé uno allocution pleine de cicur, pu i s une ovation «pnntanéo a été latte, par tes m u r l u H - p ê c h e u r i , è M. do Kerjégu, au parrain ot A lu marraine, «in I qu'A M. Oranon do Léplucy, Inipeotour de la Société centrale.

Avaut le banquet, qui a été servi sou i doa tentes , dans la cour de l'usine, lo parrain et ia marrnlno ont distribué A profusion, dea dragées, nux entants de» marins, qui n'avalent Jamais été A pareille féto.

Au C h a m p a g n e , dea discours ont é lé prononcée

Ïinr M. do Kerjégu ; lo maire, M. (.Mientel ; M, iranou de Léplnev, M. Uoutolllor et tf. do Cha-

malllard. Pour finir, M. Auguste S r b i n g , fils du nulnlro de Troguno, élève de Sarah I' .-rnhnrdt au (lonsorvatolre, a dit aveo a i t et une Ai lotion com-munlcatlvo les Trois marin» do Qroi.\-, de n i che -pin.

Lo canot de sauvetage ayant été mla A l'eau A la maréo haute, M. de Kerjégu, le parrain, la marraine, M. de Léplney et quolquea autres per­sonne» en ont profité, avant de parti , , pour faire uno courte excursion en mer.

Arrondissement de QUIMPERLÉ

Hreotlon d'une statue ' La municipalité de Quimperlé a décidé de coniler la statue du général Hervo au sta­tuaire parisien bien connu. Auguste Mail­lard, récemment fait chevalier de la Légion d'honneur, et auteur du beau monument des soldats et marins morts pour la Patrie, qui s'élève dans le square situé entre les'ave­nues accédant à la place de la Liberté, à Brest.

Clohars-CarnoiH] Une FILLETTE T O M B É E D A N A nu P U L T A . —

Mardi dernier, la petite Louise Mélen, Agée de neul ans, demeurant chez s a tante, au vil lage de Langlazlo, s'amusait A puiser de l'eau en com­pagnie d'entants de son Age. La flllotto, se trouvant trop potlto, monta sur lu margelle du pulta, mais elle pordlt l'équilibre e l tomba la tête lapremlôro au tond du puits, très protond.

Aux orls poussé» par le» témoins de l'accident, lea voisin» accoururent et tendirent A l'enfant, qui surnageait, un seau fixé A l'extrémité de la cordo du pulta. La pottte saisi; le seau e t on tenta de la remonter, Mala, A bout de force», e l le lâcha la corde et retomba d'une hauteur de quatre mètre».

Ce fut un wi d'effroi parmi los spoolateura/ac­courus nombreux A cet endroit. N'écoutant que son bon cnuir, M, Pierre Tanguy, du vll lago du Petit Snlnt-Mady, saisit la cordo du puits et y descendit promplomeut. Il put saisir la flMotte disparue soua l'eau et, après de pénible» effort», la remonta Inanimée.

Dos soins empressés furent prodigués A l'enfant, qui reprit bientôt connaissance. La fillette, blessée gravement A la téte, so plaint de douleurs Internes,

n espère cependant la usuvor. N o u s adressons nos plus sincères félicitations

au courageux sauveteur. Meljrven

Suiolde d'un enfant. — Le Jeune Yves Sanceau, 14 ans, de Kerangargan, eh Melgven. était atteint depuis quelques années de la tuberculose. Le jetine homme dépérissait k vue d'œll et lui-même ne se faisait aucune illusion sur son état ; cepen­dant il n'avait Jamais manifesté l'intention d'en Unir avec la vie, et, bleh que vendredi

U se fut plaint à plusieurs reprises de dou­leurs plus aiguës, on était loin de penser au fatal projet qu'il allait bientôt mettre à exécution.

Vendredi dernier, vers 0 heures du soir, Mme Sanceau, qui est veuve depuis quel­ques années, vaquait comme d'habitude à ses occupations, quand la bonne, Marie-Jeanne Allain, vint la prévenir qu'elle avait découvert, pendu dans l'écurie au moyen d'une corde, le corps du jeune Yves. La pauvre mère affolée se rendit aussitôt au lieu qu'on lui avait indiqué et où elle trouva en effet le corps de son fils ; elle voulut couper la corde, mais le courage lui man­qua et elle tomba évanouie.

La bonne courut aussitôt chercher le do­mestique Daoudal: mais quand celui-ci arriva pour couper la cordo, la mort avait déjà fait son œuvre, le corps du jeune San­ceau n'était plus qu'un cadavre.

Querrien Facteur volé. — M. Pérennès, facteur

rural, demeurant au bourg de Querrien, vient do porter plainte à Ta gendarmerie relativement à un vol d'argent dont il dit avoir été victime lo 5 courant.

Il rentrait de tournée quand, vers 7 heu­res et demie du soir, à environ 1.5C0 mètres du bourg de Querrien, un individu qu'il ne connaissait pas, sortit d'un champ et le suivit. Cet individu sans-géne passa la main sous le gilet du facteur puis disparut dans les champs. Le facteur remarqua bien qu'on lui avait déchiré la poche du gilet et dé­cousu la blouse, mais, pensant que son argent se trouvait dans son sac et non dans la poche de son gilet, il n'y porta pas plus d'attention ct continua sa route. En arri­vent chez lui, il dit à sa femme qu'il avait été attaqué, et ce fut tout. Le lendemain il lui annonça qu'il venait de constater avoir été volé, et qu'on lui avait dérobé une somme de 300 francs, dette somme lui appartenait, dit-il, sauf 40 francs destinés au paiement d'un mandat-carte ; le reste devait lui servir à solder une dette.

La gendarmerie a fait une enquête, mais sur le signalement vague qui lui a été donné, il a été Impossible d'obtenir des renseigne­ments sur. le voleur audacieux.

COURS COURB du 5 sept, du la sept.

Farines Douze Marques. 31fr. 90 31fr.85 23 50 23 30 18 50 18 50 17 60 17 34 86 75 85 75 54 » 53 25 l » 1» it

Pommes de terre » » a »

Marchés dn Département Pont-l'Abbé. — Marché du 12 sept . —

Proment, 10.60 Seigle , o.oo.Orge, 7.76. B lé n o i r 00.00, Avoine. 7.60. Pommes de terre, 3.60. Foin, 31,00, l es 600 kil. Pail le, 18.00. Œufs, prix moyen, l.oo la douzaine. Beurre, 1.30 le 1/3 kil.

Quimperlé. « - M a r c h é du 6 sept. — T a u ­reaux, le 111., O Ir. 60 ; bœufs de boucherie, Olr. 60 ; vaches de boucherie, 0 lr. 6 4 ; h a u t s de travail, ordln. ; bouvlllons, 0.60 ; vaches lait., 3.00 ; génisse», ordinaire ; chevaux, »» ';' pores, 1 tr. 35 ; moutons,' 0 fr. 90" veaux, 0 fr. 95 ; Froment, les 100 kilos, 30 fr. 00 ; seigle , 14 fr. 50 ; orge, 14 fr. 00 ; sarrazin,V» fr. 00 ; avoine, 14 fr. 60; pommes de terre, 6 fr. 00 ; beurre; le kilo., 3 fr. 00, œufs, la douzaine,0 fr. 90; foin, les 600 kilo», 35 fr. oo ; paille, les 500 kilos, 33 fr. oo ; son, l es 100 kilos. 15 fr. 05 ; fariné, 1 " qualité, i l fr. 00 ; »• qualité, 30 fr. 00.

E c o l e d ' A g r i c u l t u r e d e S a i n t - I I a n ( C ô t e s - d u - N o ' r d )

La rentrée de» élèves eet fixée par le programme*" au 1 " octobre ; le lendemain examen des élèves de 1" année et rentrée des élèves de 2°* année ; les cours commenceront le Jeudi 3 octobre.

Pour recevoir le prospectus et tout autre ren­seignement, s'adresser à M. le directeur de l'école de Salnt-Ilan, par Yfïlnlac, Côtes-du-Nord.

Au mol» de Juillet, 7 élèves ont obtenu, devant

le jury d'examen, le diplôme de l'école, qui, sans sacrifier la théorie, peut, dans une vaste exploi­tation, familiariser se» élèves A tous les Ins­truments et A tous les progrès de l'agriculture moderne; • " ~ ?« " • l ' '

P è l e r i n a g e J e L o u r d e s A la veille du départ du Pèlerinage dio­

césain pour Lourdes, nous rappelons que M. Madec, recteur de Tréflévénez, a écrit, sur la grotte de Massabielle et les mer­veilles que la Vierge Immaculée y opère chaque jour, un ouvrage des mieux docu­mentés, dont la première édition a été enle­vée en l'espace de quelques mois,

la deuxième édition de

L ' I t r o u n V a r i a L o u r d H A B E R N A D E T T

revue et augmentée, est vente dans les principales librairies et à l'Imprimerie du Courrier du Finistère.

Prix de l'exemplaire, franco par la poste, 1 f i * . -40. La Démocratie Chrétienne

et la Semaine sociale En attendant le compte rendu officiel et In-

extenso de la semaine sociale d'Amiens, les nom­breuses personne» que ce» question» passionnent, trouveront dans le numéro do septembre de la Démocratie Chrétienne : 1* un résumé' substan­tiel des principaux cours ; a* l'allocution do Mgr Dizlen ; 3' la déclaration de M. Henri Lorin. S

Le numéro d'octobre publiera le texte complet de deux cour» de M. l'abbé Six, directeur de celte Intéressante revue, sur le Sens social et la for­mation des consciences chrétiennes.

La Démocratie Chrétienne parait le 3 de cha­que mois.

Le numéro, 0 fr. 75 : l'abonnement d'un 6 fr.

S'adresser A M. l'abbé Six , curé d'Hellemme» Lille (Nord).

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Par M. LE GALL, recteur duFolgoat

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à l'amiable, M AI-u S O N de com­

merce, place Terre-au-Duc, 19, à Quimper.

S'adresser à M* Jacq, notaire.

Imprimerie de la Presse libéréstle rue du Château, 4 , Brest

Le gérant F. G E O R G E L I N

Etudes di licencié à Brest, 4 bis, rue Vol­taire et de M* SOUBIGOU, notaire à Lesneven.

I ' > r i ; par licitation,en l'étude \( Lil 1 Ji et par le ministère de M" Soublgou. notaire à. Lesne­ven, le samedi tt octobre 1ÏC7 a une heure 1/2 de l'après-midi.

En la commune de Tréjra ran toc, au lieu de Porléac'h-l)ian, ta FERME de ce nom. comprenant bâtiments d'habita­tion et d'exploitation et terres de différentes natures, figurant au cadaste, sous les numéros 79, 80,8.'. 84, 85, 89, 331, 332, 334. 83>, Ûl, ct 318, 490. 491, 630 et. 531 de la section A, 6, 7, 8, 9 de la section I), pour une conte­nance de 6 hçctares 51 ares 30 centiares.

Le uée 400 francs l'an et l'Im­pôt.

Miso a prix: 0 , 0 0 0 f r . (Voir les affiches). . 676?

Etudes de M» COLIN, avoué-11-cencié à Brest, 4 bis, rue Vol­taire et de M» BILLOTTB. no­taire à Brest, 31, rue de la Rampe.

i r v r r P*r licitation, en l'é-\ i \ I1 tude de M* Blllote, no taire A Brest, 31. rue de la Rampe, lo lundi 7 octobre 1107, A deux heures de l'après-midi. F.i la commune do Roscanve'

1° Au lien de Kergudiou, et par extension en ceux de Pen-ar-Ror. Lo Lez, Coucrest, Kerguinou Ktrizoe , Keranguennec et Ker laer, une petite FERME, com­prenant maison d'habitation crè

Etudes de M- Ernest CROIS­SANT, docteur en droit, avoué à Morlaix, 25, place Cornlc et de M* BELLEC, notaire à Lan­divisiau.

VaTrVTP Par licitation judi-VIMVl £ i a l r e ) i e lundi* , 0

septembre 1907, à 2 heures do l'après-midi, en l'étude et par le ministère de M* Bellec, notaire à Landivisiau.

En la commune de Lanhouar­neau, la FERME dite Lanvar-Vaillac, comprenant maison ma-nale, écuries, étables, soues A porcs, grange, aire, cour et dé­pendances, cadastrées, section B, d'une contenance totale de 24 hectares 47 ares 72 centiares, le tout loué 800 fr. l'an, plus l'acquit des impOts.

Mise & prix : Vingt-six mille francs, ol, 9 0 , 0 0 0 fr.

L'avoué poursuivant, E. CROISSANT,

avoué, docteur en droit.

2° Au lieu de Korfliunoit, di­verses TERRE9, d'une conte­nance totalo approximative do 11 aros 20 centiares.

3» Au lieu du Kcrjettu, PA­TURE, d'uno contenance ap proxltnatlvo do 28 arts 70 v.eu tiares.

.MPe a prix s 0,000 fr. (Voir les afllches). 6768

E t u d e s de M» COLIN, avoué-11 recelé A Brest. 4 bis, rue Vol­taire et de M« DAVID, notaire

A Ploudiry. v i 'V'rr P' i r licitation, avec fa-I l U L culte de baisse de mime A prix, cn l'étude et par le ministère de M* David, no t a i r e a Ploudlry, le mardi 17 septembre 1907, a une heure de l'après-midi.

En la commune du Tréhon au lieu de Bodènan :

La FERME de ce nom, com-pvenant bâtiments d'habitation «t d'exploitation et six champs, le tout contenant environ 3 hoc-tines 78 arcs 70 centiares.

I louée 255 f r. l'an et l'impôt. Miso A prix: 0 , 0 0 0 fr.

cl môme au-dessous. '\oir les afllches). 6750

Eludes de M» SOUBIGOU, no-taire A Lesneven et de M" IZE-N1C, notaire à Landerneau.

A VENDRE J f i S W S lontatre, le vendredi 117 H e p -tcinhre 1907, & uno heure et (le­un- UC l'après-midi, en l'étude et par le ministère de M» Soublgou, notaire A Lesneven.

Pa cinq lots. Sur la mise à prix totale dt

D.tiOD fr. En les communes de Ker-

louun et de Gulssény. La FERME du ifuoitic, affer­

mée jusqu'au ?9 septembre 1916, aux époux Goulven Fouasseur, moyennant 300 francs l'an, im­poli, et charges.

Contenance totale : 2 hoctarea 07 ares 37 centiares.

(Voir les affiches). L'on traiterait avant l'adjudica­

tion. Ponr tons renseignements, s'a­

d r e s s e r audit M* Soublgou.

Etude de M* SOUBIGOU, no taire A Lesneven

volontaire, vendredi

, tune heurt et demie.

En neuf lots. D'un corpa de FERME, et di­

verses PARCELLES, située* aux terroirs de Ker d roc et Pont ar-Glaouer, en Hnlnt-Fj-éffaoL au terroir de Keraguen, en Guis sény, aux terroirs de Kcrve-laouen et de Leur-ar-G'halvez, en TréOez et du Zéas, on Ploul «1er.

(Voir les afllches). 6753 Etude de M* LE CORRE, notaire

A Lesneven

A LOUER S & P * PROPRIKTES avec cour et

Etudes de M* Ernest CROIS­SANT, docteur en droit, avoué A Morlaix, 25, place Cornlc et de M» BELLEC, notaire a Lan­divisiau.

VITÎVTI? Par licitation Judi-V B i l l 1 l i claire, le lundi 10 septembre 1907, & dix heures du matin, en l'étude et par le mi­nistère de Ma Bellec, notaire à Landivisiau.

En la commune de Ploufrar, la FEHME dite Prat-Lac'h, com­prenant maison manale, écurie, établo, granges, soue A porcs et Iea dépendances, cadastrées, sec­tion ti, d'une contenance totale do 13 hectares 37 ares 49 cen­tiares.

Mise à prix : Seize mille francs, ci, 10.000 fr. i - ' L'avoué poursuivant,

' E. CROISSANT, avoué, docteur en droit,

Le 1907 lundi SO septembre A dix heures du matin

L u r v MOBILIERE, à Ker-oolixtf-Vi'as, en Len­

non, par le ministère de M° Han-nou, greffier do paix A Pleyben.

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ménage. Chevaux de labour, poulinières

sultées, pouliches. Bétail. — Durham croisé, com­

prenant: vaches laitières, bœufs, taureaux, génisses et jeunes botes.

Matériel complet d'exploitation agricole. — Moissonneuse, fau­cheuse, charrettes, ebar-à-bancs, broyeur d'ajoncs, système Gar nier, outils et autres lnstru ments. '

Plateaux de chêne et autres objets. 6769

ORLÉANS —BREST-QUIMPER-NANTES-PARIS — ORLÉANS SERVICE h parti • dn 1°' Ju i l l e t 1907

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l»ol. 3* ol. 3- o l .

DIS

Ti

77T Il e kil. » » • »

0 65 0 45 0 30 4 0 90 0 60 0 40 8 1 60 t 06 0 70 n

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11 65 7 90 6 15 103

n • » n

13 90 • 6 10 124 n i n n

16 16 10 20 6 65 131 » n N n.

10 7 0 tl 30 7 35 149

18 96 12 80 8 35 109

19 85 13 40 8 65 177

85 16 45 10 05 203

53 50 15 05 10 20 i06 95 » 16 85 U » 222

31 Oo 21 » 13 60 •m

40 10 27 10 17 65 M

77 3 0 5» 20 34 • 784

S T A T I O N S

Brest . . . . Le Rody Kerhuon . La Foré . ,

Landerneau.

Olrtnon D a o u l a s Hanveo

lulmurch ont-cle B u i s . hateaii'ln . . .

Quéménéven.

Quimper.,

Salnt-Yvi,

Rosporden K û l T O S t Burinaloc Mellac-Le-Trèvoux Quimperlé

Lorlent,

I ïcnnebont. . .

Auray,.

Sainte.A "no Vanne»

Redon,

P.

D.

• E Nantes A.

Parls(Qial d'0r»ay|A.

524 EXTR OMN. OMN. 104 ( 4 74 1 8

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soir mat. mat. mat. 1 5 7 5 32 7 t!) lu 50 2 3 n 7 25 10 56 2 9 s 7 3 0 11 2 2 17 n 7 37 Il 10 3 2 4 5 4 8 7 44 11 17

5 52 7 60 11 2 7 8 7 11 47

ISMMM 8 19 U 59 OUN. n 8 3 } 12 15

3 8 • 8 47 12 30 n 8 58 1 ! 41

138 ol 7 6 9 10 13 54 138 ol n 9 2 8 1 16

7 41 9 4 8 1 37 mat,

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6 57 7 47 9 51 3 » 7 15 n n »

7 3 3 8 10 10 26 2 2 7 7 40 n B t 7 50 S 10 39 2 41 8 a n 10 51 n 8 12 8 35 11 1 3 » 8 3 8 8 54 11 2 6 3 25

mat. Jour J o l r

9 10 8 50 1 8 8 3 3 0 2 3 0 0 1 21 3 44 t) 5'J U 3 i 1 54 4 17

10 7 9 38 2 7 4 27 tO 14 n 2 13 4 3 3 10 30 9 66 2 37 4 65 12 1 10 4 6 3 M 6 8

12 35 11 6 4 1 6 2 7 jour jour to tr sxr-H

2 4 9 12 20 6 18 8 3.1 Kxrn BXM soir 10 42 6 15 4 21 4 23 soir loir mat mat.

OMN. 32

1 2 Cl.

»Ol" 2 2(

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2 43 3 ') 3 1? 3 27 3 42 3 5 ' 4 7 4 25

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6 8 6 27 6 42 6 56 7 11 7 22 7 s:-7 55 8 17

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6 4.' 5 3 0

7 82 5 66

7 i; 7 61 8 II 9 2

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STATIONS loir toir 8T VTION» toir STATION» mat. mat. jofr

Quimper... S'ulnt.Yvl.. Rosporden

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12"65 jour

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U n f no ni e n S a l ' i l - Y v l . . Quimper..,

5 23 n

5 55 soir

REDON D, Hernies A. PARIS (Mont.) A

5 33 7 13 5 58

soir

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mat,

S T A T I O N S

P a r i s (Qusl d'Oraay) . . . D .

Nantes . . . . 0 .

Redon.

Vannea Sainte. Anne.,

Auray.

Ilennebont, I D .

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Lorlent

Quimperlé , Mellac-lo-Trévoux . Bannalec Kerrost

Rosporden. Saint-Yvt..

Quimper.. .

Quéménéven.. ChAteau l ln Pont-de-Buia..

Suimcrc'b anvec. . .

D a o u l a s Dir lnon

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Landorneau,

La Forêt. . Kerhuon.. Le Rody.. B r e s t . . . .

E x p n OMN. EXPR Exra m n . Eipn OMN.

9 1 4 7 5 1 Î 9 5 9 1 4 7 7 " 19 95

1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 a 1 2 3 c l . c l . c l . c l . c l . c l . cl. mat. soir. toir mat.

11 8 » 9 2 2 9 22 » 7 5 0 n » o l r m a t . mat. mat. toir toir 7 19 » 5 2 7 6 1 10 4 3 14 4 1 7

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9 41 6 50 6 57 8 18 12 3 6 5 5 6 35 10 35 7 0 7 51 9 2 9 1 56 5 54 7 54

» '• 2d 9 47 2 15 I» 8 13 1 0 5 3 7 8 3 8 " l l 9 5 2 2 20 6 12 8 18

10 59 7 38 8 17 10 2 2 30 6 19 8 2 5 Il 24 8 8 8 44 10 35 3 3 6 44 8 69 U 3 3 8 16 8 5 3 10 4 5 3 13 6 53 9 9 toir toir

mat. 4 4 0 S 2 0 8 57 11 7 3 2 0 6 59 9 17 6 15 8 47 9 18 11 3 8 3 5U 7 2f 9 47

H 8 5 6 » * 4 » » » 6 3 3 y 7 11 57 4 12 10 6 5 42 . n I. ». 4 22 » . *» ; *

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jour soir 6 22 Ttfïô il -50 5 11 8 29

6 4 5 10 31 1 18 5 3 2 a 1 16 10 49 1 4 3 5 51 9 S 7 28 10 58 1 50 6 1 n Z 41 11 8 2 9 6 12 0

? 5 9 II 2 3 2 29 6 28 K 8 18 11 3ô 2 44 6 47 n 8 31 I l 4 8 3 3 7 » „ 8 47 12 3 3 19 7 11 10 15

8 5 3 ( 2 13 3 30 7 5 3 10 2C 9 » 12 21 3 37 7 31 10 27 9 9 12 3 0 3 4 6 7 4 0 10 3 6 9 U 12 35 3 51 7 45 10 42 9 2 t 12 42 3 58 7 5 i 10 49

m a l . Jour soir • o l r soir

soir joir soir STATION» mut. m a t . soir

5 3-2 6 40 10 5 PARI» (Mont.)I). 12 15 9 3 • » 8 41 • 7 10 8 17 11 58 Renne» D. 10 30 3 25 4 RO 7 45 4 9 6 8 4 2 0 i 20 7 19 12 3 4 4 3 6 12 0 22 5 3> 8 2

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Etude de M* TROMEUR, notaire A Lesneven

ADJUDICATION B W l B r le mardi 1 7 septembre 1907, i une heure et demie'. '

Premier lot, - Le MOULIN de Lancéitn et dépendances, Si­tués en la commune de Lesne­ven, et par' extension en celle de Ploulder, loué 600 fr. l'an et'les contributions à Pierre Calvez, duditlleu.

Deuxième lot. — Un CHAMP à Kersalvalor, en Korlmian, contenant 45 ares 60 centiares, loué A Yves Uguen, diidit Heu?

( V O I R L E S A F F I E H E S B ;

S'adressera M* Tromeur, no­taire k Lesneven. 6701

S'adresser & M* Le Corre.

Etude de M* QUENTEL, notaire à Lannilis

I R I W T I ? par licitation. en la VJklilfi mairie de (iulssény, lo SKI septembre 1907, k une heure-

De 13 lots d'Immeubles, si-T U É S *

1* En Plouguerneau, aux terroirs de Kergadavarn, Ker-habo, Lannebeor et Languerc'h ;

2- En tiulsHôuy, aux Unoin de Lanvenr, Creac'h-Sulllet et

(Volflei àffiobel). 6 7 6 6

Ktude de M« FLEURY, notaire à Morlaix

A V E K D B E ' Î S f o a ^ S ^ Ï salle de la mairie de Sizun. le dlmauche ltt septembre 1907, aune heure.

En la commune du Tréhou, canton de Ploudiry, au lieu de Pu?i0ttcn.

Premier lot La FERME exploitée par les

époux Jean - François Pichon, d une contenance de 5 hectares 60 ares 75 centiares.

Mise à prix : 1 8 , 0 0 0 fr. Deuxième lot

La FERME exploitée par M. René Sanquer, d'une contenance de 11 hectares 62 ares 20 cen-ti&FGS

Misé À prix : 1 8 , 0 0 0 fr. ' Ces fermes sont louées aux

consorts Pichon et Sanquer, jus­qu'au 2)» septombre 1909, moyen­nant 1,200 francs l'an, plus l'ac­quit des Impôts et diverses char­ges.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers et pour tous renseigne­ments b. M" Fleury, notaire à Morlaix. 674» Etude de M» Th. FLEURY, no­

taire a Morlaix .

A VENDRE S n « ° i n a salle.de la mairie de Landivi­siau, le mercredi art septem­bre 1907, à Une heure.

En la commune de Bodllls, au lieu do Jtfousterpaul. '

Les TERMES, cadastrées sec­tion D, sous les numéros 385,381, 389, 391 et 412. d'une contenance de 2 hectares 64 ares 10 centiares, telles qu'elles sont louées jus­qu'au 29 septembre 1910,'à MM. Gabriel Guénégan et Jacques Plantée, moyennant 75 fr. Pan, plus l'acquit des impôts.

Mise à prix; 1 , 8 0 0 fr. Pour visiter, s'adresser aux

fermiers et pour renseignements, à M» Fleury. ' f 6760

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Etude de M* Th. FLEURY, no taire A Morlaix

A VENDRE M e * o'uVa? lots.

144 FERME de r'ttmimaWef Pennannéaofi, sise en la com mune de Plouvorn, contenant 25 hectares 24 ares 90 centiares, et louée aux consorts Marc, 1.550 francs l'an, plus l'acquit des lm pOtS et autres charges.

Ponr visiter, s'adresser aux fermiers et pour renseignements à M» Fleury.

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Etude de M* PASGOET, notaire à Plounéour-Trez

ADJUDICATION . ^ f f i S : le mardi 1 7 septembre 1907, à une heure.

Premier.lot. ~ Au bourg de , Gnlssény, une MAISON d'ha­bitation, écurie, cour et jardin murés.

Mise à prix : 4,1100 fr. Jouissance immédiate. Deuxième lot. — En Gnls­

sény, la FERME de Poùlloupry, d'une contenance de 2 hectares 61 axes 77 centiares, louée <4«0 fr. et charges.

Mise à prix .' 1 3 , 8 0 0 fr.

Troisième lot. — Près le bourg, route de la grève, un grand CHAMP; très bien'situé pour construire.' " "

Mise A prix: 3,800 fr. Quatrième lot. — À Kellerqont.

deux PARCELLES, louées à Morvan, de Kervézel, 45 fr. l'an.

Mise à prix E 1 , 8 0 0 ir. Cinquième lot. — Au môme

lieu, CHAMP et PARCELLE, loués] à veuve Cabon. 70 rr. l'an.

Mise à prix.: 2,000 fr. Sixième lot. — A Afe?-.3Ferro-

tfan, une PARCELLE, louée à Abiven, de Penniquis, 90 fr. et impôts.

M i s e a j f t i ? : 3 W F R ' 6 7 5 7

MOBILIERE, diman­che 18 s ptcmb.'c

1907, à une heure du soir, M« Rouquet, greffier de la justice de paix du canton de Ploudalmé­zeau, procédera par continuation à une vente publique et volon-

i taire de MEUBLES, à Kerozal-Vi'.in, en la commune de Plou-guin, chez M. Nicolas Derrien.

A vendre : Ustensiles de «uisinc et de mé­

nage, meubles, lingerie, instru­ments d'agriculture, cinq ju­ments, deux raches, unporc, pa­nais, choux, rutabagas, blés noir, etc. Au comptant, 5 0/0 en sus.

Pour tous renseignements, s'a­dresser à M" Rouquet, greffier de la justice de paix du canton de Ploudalmézeau. C771

Etude de M- yUERE, notaire à Plouvorn VriUTP P a r adjudication volon-

i Ll\ 1L taire, le dimanche 18 septembre 1907, à une heure de l'après-midi, en l'étude de Mc

Quéré. Au lieu de TYéméal, en Plou­

vorn. Une petite FERME, consistant

en logements, édifices, écurie, crèche à vaches, soue à porcs, écurie, granges et 14 pièces de terre se répartissant comme suit :

Terres labourables. 2>>99»20' Prairie » 22 80 Courtli et sol d'édi­

fices » 15 » Taillis » 1 08 Contenance totale. . 3U38»08° Le tout loué 300 francs l'an et

l'acquit des contributions. Mise à prix : 7,tS0O fr. S'adresser pour visiter, à M.

Pierre Moal, fermier et pour tous renseignements, à M* Quéré, no-taire.- 6747 ! pour le commerce

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Chirurgien-Dentiste | Diplômé de la Faculté de Médecine de Pans j s o i n a d e labouche,pose de dentiers

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Etude de M» GUERMEUR, no­taire au Bourg-Blanc

par adjudication volontaire, en lé

Etude de M» QUERE, notaire à Plouvorn

1 / F 1 V T P MOBILIERE, à Ker-i ull.lit gren, près le bourg de Plouvorn.

Le samedi 21 septembre 1907, à midi.

Mobilier meublants, outils'ara­toires, charrettes, harnais, bêtes à cornes, etc.

Au comptant, 5 0/0 en sus.

A I AIT!) immédiatement, LVlLtt une FERME, si

tuée sur la grève de Trez-Hir. à ! Kerdivizian, en Plougonvclln, j affermée aux époux LTiôpital-Le f g ^ Z Œ S U S U ^ Gars, jusqu'au 29 septembre 1907. ! ^ f M ^ -

S'adresser à M- Blllotte, no-j . C e s s e r à M» Quentel, no­taire à Brest. 67541 teire à Porspoder.

tude, le «9 septembre 1907, à ' une heure de l'après-midi, i Au bourg du Bourg-lManc, I à côté de l'Eglise. ! ' Une grande MAISON d'habi­tation, de construction récente, ayant cave, rez-de-chaussée, étage et grenier ; petite cour der­rière.

Cette maison est bien située elle sert ac­

tuellement de débit de boissons et de débit de tabacs.

Jouissance au l , r avril 1908. On traiterait avant l'adjudica­

tion, en cas d'offres suffisantes. Pour visiter et traiter, s'adres­

ser à M'1 Guermeur, notaire an llourg-Blanc. 6 7 7 3

Etude de M« QUENTEL, notaire à Porspoder

A V E N D R E nE r.nÉ A r,nè

La FERME du Drcff, en Pors­poder, louée 600 fr. l'an, plus

I taire à Porspoder.

Etude de M' ALLAIN, notaire à Ploudalmézeau

ADJUDICATION X t Ë -BLES, à Lafflosque, en Plon-daltnczcau, divisés en quatre lots, le dimanche 22 septem­bre PJ07, à une heure, en l étude de M° Allain, notaire à Ploudal­mézeau.

(Voir les affiches). 6 J J 9

Etude de M» ALLAIN, notaire à Ploudalmézeau

\i Ai ''D immédiatement, la lAH I H petite FERME de

Calés, en Porspoder. 6753

An aot . Fabre a vezo DILUN e ti PELLETEUR, perrukennere LESNEVEN, evit prena ha paea enn ar­c'hant ar bleo a veto kinni-get d'ezhan. ANDEZIOUALLE VEZO ENN HE DI

1 8 , rue Tra verse , î 8 I U I E 8 T

A Etude de M* Charles LORIN,

notaire k Guipavas MURI 1 P a r licitation vo-.illJWTj lontaire, en l'é­

tude, le dimanche 29 septem­bre 1907, à une heure.

Un petit. IMMEUBLE, com­posé de maison, deux crèches ct une parcelle de terre apparte­nant aux consorts Laurent.

(Voir les afliches). 6749

U L M I N U C I N E M O R E U L i l Ar gwella louzou evit ober goad, evit

krenvaat ar goad, evit purifia ar goad. Kerkouls d'ar re vian lia d'ar re vras.

A N U l m i n u c i n e E O AL LOUZOU G W I R I O N

E V I T P A R C A A N D O K E N * A L LOUZEIER AIL

G I N N I G E R D ' E O C ' H A ZO D E U E T VARLERC'H,

D A E S A A T , TRE C ' H O A N T , O B E R C O N C U R R E N C E

A N U l m i n u c i n e . ALLAZ, RE ZIVEZAT

INT SAVET EVIT REI L A M M D A H E N - M A .

E G W E R Z E P E B APOTIKEREZ. G O U L E N N I T

M A D A N H A N O M O R E U L , GANT A O U N

D A V E Z A FAZIEF.

U l m i n u c i n e , LOUZOU N E R Z U S , D A V I ­

RE T N E G O U E Z O E ' H PEULTRINER ; D A G R E N -

VAAT AR M E R C ' H E D I A O U A N K . Al litrad, daou skoed ; 1/2 litrad, pevaneek real A 1 voutaillad, nao real.

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Page 9: Septembre 1907

Start eo bor c'halon enn ta eilmjs

le cardinal Merry del Val qui passait en voiture.

On observe toutefois un notable ralen­tissement. Seuls les déséquilibrés et les énergumènes prennent encore une part active au mouvement. Les intellectuels qui Vont froidement provoqué de-viennent plus prudents et semblent res-rentir un certain sentiment de confusion.

Leurs gigantesques efforts ont abouti, somme toute, a si peu de chose.

Le il septembre a été mis en liberté le prêtre salésien Disperati, le principal inculpé dans les prétendus scandales de

Hastairtoô'h ar Groaz enn hor Breizl.. I " J 0 M l P 8 w «™ » • • * » z z s r s z r a i . . i n o M u i u u j u i h ^ i v m b u u i i w . J Varraze. A son retour, la population lut a fait une imposante manifestation de

C E Q U I J E P A S S F ' * * * * Depuis quelques mois, les jurys de

cours d'assises ont émis de nombreux vœux pour le maintien de la peine de mort que la Chambre avait, à un certain moment, émis la velléité de supprimer. Quelques conseils généraux, effrayés par la recrudescence inouïe des crimes, étaient entrés dans le mouvement et l'opi­nion publique était à peu près unanime pour exprimer le même désir.

Le crime de Soleilland qui, après avoir souillé la petite Marthe Erbelding, dans les conditions lesplus atroces, l'avait étranglée et frappé son cadavre d'un coup de couteau, avait porté au maximum, surtout k Paris, l'exaspération du public. Rien n'y a fait. M. le président Fallières a gracié Soleilland, en même temps qu une demi-douzaine d'autres assassins.

Le s parisiens, au nombre d'une dizaine de mille, ont fait une manifestation dimanche, pour protester contre cette , — mesure qui équivaut à la suppression de I prison ot 100 francs d'amende ; Mouche la peine de mort, a l'encontre du code et I bœuf, Josse et Tafforeau à quinze mois

• • I " * -J ' „ J „ . n „

La plainte portée contre le Salésien Musso paraît aussi retirée.

Les deux Besson, accusateurs des Salé­siens, sont encore en observation chez M. le professeur Morselli.

Le collège do Fossano, fermé par l'au­torité publique, vient de rouvrir ses portes. Que reste-t-il de la campagne anticléricale? Des mensonge? auxquels personne ne croit plus.

* * •

Vendredi et samedi, la Cour d'assises de la Seine a jugé l'affaire intentée aux ant imi l i tar i s tes : Henriette Roussel, Jean Goldschild, dit Goldsky, Maurice Mouchebœuf, Pierre Ruff, Jean Moli-nier, Aimé Paris, André Picardat, René Mahé, Henri Josse, Jean Tafforeau, ac­cusés d'avoir signé une affiche excitant les soldats à la révolte et à la désertion, suivant les théories du citoyen Hervé.

D'après le verdict du jury, la Cour a : Acquitté Henriette Roussel ; condamné

Goldschild, Ruff et Molinier à 3 ans de • ".r, j . " I l „ _J„ . » * „ . , „ ] , „ _

i peine de l'opinion, et qui constitue un brevet d'impunité pour tes apaches.

C'est par humanité, paraît-il, que la secte biocarde a réolamédeM. Fallières la grâce de l'immonde Soleilland. Pour notre part nous estimons que lavéritable humanité consisterait a protéger, par tous les moyens, y compris la guillotine, la vie des citoyens honnêtes contre les attentats des assassins.

Mais il parait qu'exprimer oette opi­nion dictée par le bon sens, c'est mériter l'accusation d'être réactionnaire. Rien que d'y penser, on tremble 1

de prison et 100'francs d'amende; ac quitté, comme ayant agi sans discerne­ment Picardat et Mahé qui seront onvoyés jusqu'à leur majorité dans une maison de correction

Le oonvent annuel de la Franc-Maçonnerie se tient, cette semaine, au Grand-Orient à Paris.

Il y a eu quelque peu de tirage. Le F.\ Pansiot-Daudé qui avait pris la dé­fense du F.\ Piermé mis en accusation dans les conditions que nous avons dit, a été expulsé de l'assemblée. Il a immé­diatement donné sa démission de franc-maçon, en exprimant son écœurement, par deux lettres adressées l'une au grand-maître de l'abjecte congrégation et l'autre au vénérable de sa loge. Il paraît que d'autres démissions, moins bruyantes peut-être, mais très nombreuses, vont se produire. On a beau avoir de l'estomac, Yadécard et ses fiches, sans parler du reste, sont tout de môme trop difficiles a digérer,

Par ailleurs, le Convent a voté des féli­citations a M. Augagneur, gouverneur général de Madagascar, pour l'anticléri­calisme résolu dont il fait preuve aussi bien contre les missions proiestantesque contre les missions catholiques. Il n'y avait pas besoin de cette nouvelle preuve pour démontrer^ue les immondes pitres de la Franc-Maçonnerie ont la préten­tion de nourrir les peuples aveo la viande creuse de l'anticléricalisme.

F,'. Sembat a eu une idée plus origi­nale. Il a présenté un rapport recom­mandant « de rendre attrayantes les fêtes laïques, afin de capter tes imagi­nations féminines » ; car c'est « la pompe et la décoration des églises aux jours de fêtes religieuse» », qui y attirent les fidèles. Les « momeries cléricales » contre lesquelles les feuilles maçonniques ont tant déclamé ne sont dono pas aussi ri-dioules que les sycophantea de la secte le soutenaient effrontément.

Le scrutin pour le renouvellement par tiers du Conseil de l'Ordre, a donné les résultats suivantsqui c o n s a c r e n t l'élimi­nation de» FF.', socialistes ;

Président, M. J.-B. Morin, professeur de rhétorique libre, vice-président du comité exécutif duparti radioal efjradtca l-socialiste ; premier surveillant, le chef de bataillon en retraite Pasquier, ancien commandant de (a prison militaire du Cherche-Midi où il fut nommé, après l'affaire Dreyfus, en remplacement du commandant ForzinetH ; second sur­veillant, M. Tranier, conseiller général ; orateur, M. .lui l i e n , gouverneur > des colonies ; orateur adjoint, M.Courcenet >, secrétaire, M. Renauldie ; secrétaire ad­joint, M. Afillon, ingénieur ; grand ex­pert, M. Dlanchon, conseiller général ; premier expert, M. Picon ',- deuxième expert, M. fladouan.

Et o'est ce ridicule sanhédrin de nul­lités, qui, en réalité, va élaborer les projets de loi sectaires que MM. Le Bail, Cloarec, Halléguen et Dubuisson contre­signent de leur vote, les yeux fermés I

* • Lemouvement antlolérloaldéchaîné

Î>ar la Frano-Afaconnerte italienne, con-inue à porter quelques fruits. Mardi

dernier, un malheureux défroqué fran­çais que l'autorité ecclésiastique avait dû interdire pour sa mauvaise conduite, s'est livré k uno. grossière tr• ifi"*« kCsMtêUQandoifoprès 4$

Mercredi matin, vers Oh. 1/2, l'on s'est aperçu qu'un lnoendie venait de se dé' clarer dans le vestibule du magasin gè néral de la mart?tc, à l'arsenal de 7'ou Ion. Le feu, qui avait déjà pris une grande extension, dévorait un amoncel­lement de ballots de coton d'essuyage qui se trouvaient placés sous un grand es­calier. L'incendie fut assez rapidement circonscrit et maîtrisé.

Mais une question se pose à savoir s'il faut attribuer à (a malveillance ce nou­veau sinistre. Il paraît impossible, en effet, que le hasaraseul puisse être rendu responsable des innombrables accidents qui, depuis quelque temps, se succèdent sans discontinuer dans notre marine.

N a K r e d e n n na L e z e n n Daou c'her hag a ia brao asambles ;

daou zra ivez hag en cm glev ker mad, ma ve lavaret ne c'hellont ket on em zioueret, ma 'z eo dibaot kaout unan el leac'h n'ema kot egile.

Hag e gwirionez, petra eo an haille-voded a welcr o redek euz an eil pri­zoun d'egile ? Lavarout a reer anozho ez int tud hep kredonn nn lezenn, po c'hoaz hop feiz na reiz. Azalek ma z co bet mougot enn ho c'haloun ar feiz, ar gre-donn o Doyo, ne anavezont mui na gal­loud, na lezenn : no houillont nomed ho c'hoantegeziou, fall pe vad, hag alie-soe'h fall egod mad.

Allaz 1 kalz ail a welorap enn-dro d'omp, gwisket kaer, hag a zo kouezet ken izol evit d'ezho beza e kargou huel : deputeed, sonatourien, ministred pe pre-feted a reer anezho.

Gwir eo o kuzont peurllesa ho fallo­niou didan an hano a lezenn ; mes kalz euz ho lezennou a zo diazezct war ar fallagrioz, war ar gasouni, ha ne dalve-zont ket nouze muioe'h eged ar gour-c'hemenn-man a ra al laer d'an den didrouz a gav war he hent : « Me a fell d'in kaout da ialc'h 1 »

la. ro aliez, ho lezenn a zo ho bolon-tez hebken, bolontez ar c'hrenva; al lcalded, ar justis, ne gontont ket evit-ho.

Ha pa vez re verr al lezonnou o doa fardet enn doare-ze, pa ne gavont ket enn-ho kement o defe bet ezomm evit

fellout lavarout o deuz eur falz-gwir ennag ouz ho zu, daoust ha noe'het int

evit mont larkoe'h ? Tra 1 . Bezit sonj kentoe'h n'en doa Comb

gwir ebed da lakaat ar seurezed gwen er meaz euz ho c'houentehou ; ha gouls­koude, gouzout a rit petra a reaz !

Hogen, petra a lavar diwar-bénn ar presbitahou al lezennou o deuz lakeet disparti être ar Relijion ha ialc'h ar c'houarnamant ?

Da welout a zo da genta da biou e oant araog an disparti, pe d'ar gommun, pe d'an iliz.

Ma oant d'an iliz, evel an darn vuia euz an tri-ugent kenta-ma, neuze ez int kouezet, abaoue hanter miz kerzu 190G, didan gward an aotrounez a zo karget euz danvez ar c'houarnamant, douarou, koajou, etc., hervez ma verk hag an artiklou 8 ha 9 euz lezenn an 9 a viz kerzu 1905, hag an artikl 8 euz « décret d'administration publique » ar 1G a viz meurs 1906, hag an artilcl 2 euz lezenn an 2 a viz genver 1907.

Ha pegeit e chouraint didan gward an aotrounez-ze ?

Beteg ma vezint bet lakeet pe da vurco an aluzennou, pe da eun hospital bonnak, dre eun décret, da lavarout eo dre eur reiz pe goure hemenn douget hervez al lezennou gant ar ministr, sinet gant Prezidant ar Republik hag emban-net e kazetenn ar c'houarnamant, Jour­nal Officiel.

Evit ma vezo sklearoc'h hor c'haoz, diskrivoran aman eur pennad euz an « décret d administration publique » ar 16 a viz meurs 1906 :

Art. 8. — A l'expiration du délai fixé par l'art, 'k de la lot du 9 décembre 19or>, les biens qui. . . n'ont pas fait l'objet d'une attribution en exécution dudlt article ou de l'article 7 de la loi susvlséo, sont placés sous séquestre pur un arrêté préleotoral. Cet arrêté en confie la conservation et la gest ion à l'administration des Domaines jusqu'à ce qu'ils aient été attribués par décret (aux établissements communaux d'assistance ou de 'bienfaisance situés dans les limites territo­riales de la circonscription ecclésiastique Intéres sée.)

Art. 12. — Les décrets portant nttrlbution des biens sont publiés au Journal Officiel.

Rak-se, madou an ilizou, presbitaliou hag ail, a die beza, abaoue hanter miz kerzu 1906, être daouarn potred an « Domaines », hag a joumo didan ho

ffward keit ha ma ne vezint ket bet akeet da vureo an aluzennou pe d'an

hospital a c'hellfe beza er barrez, dre eur reiz pe décret,

E peleac'h ema an décret a laraaz hini pc hini euz an (10 presbital a gomzomp anezho euz a dre zaouarn potred an « Domaines ?» lie glasket am beuz. ha n'ara beuz ket he gavet ; re ail a c hell klask ivez, ne gavint ket muioe'h.

Neuze eta ar préfet n'en deuz gwir ebed da ober he vestr war-n-ho : da botred an « Domaines » eo d'ho fermi ma karont, evel ma fermont, enn deve-ziou-ma, ar madou ail a oad'hon ilizou.

Marteze hor préfet en doa aoun ne ziskouesfent ket, fallagriez awalc'h enn ho labour : ar pez a zo sur, n'o defe ket roet urz d'ar veleien da vont er meaz euz a diez savet evit-ho, roet d'an ilizou evit-ho, araok gouzout ha ne vefe ket kavet er barrez eur c'hristen madelezuz bennak d'ho fermi enn he hano evit-ho, pa 'z eo difennet out-ho hen ober ho-unan gant lezennou an Iliz. Mes an dra-ze ne oa ket awalc'h evit roi d'ar préfet eur gwir ha n'en deuz ket.

Hag eur gwir ha n'en devezo raorae zoken, keit na ma ne vezo ketbetasten-net al lezennou a vrema ; rak, pa vezo lakeet ar presbitaliou da vureoiou an aluzennou pe d'an hospitaliou, renerien ar bureoiou pe hospitaliou-ze eo a vezo ar vistri war-n-ho, evel ma 'z int war ar madou ail a zo brema didan ho gward.

* *

lezenn da zigas da zonj . d'ezhan n'en deuz ket ar gwir, hep asant ar c'honseil, da zougen er budget an distera arc'hant da zevel nemed evit paea dispignou gourc'hemennet" gant lezennou a ve. Ha dre ze. keit ha ma verko ar c'honseil arc'hant awalc'h euz a leac'h ail evit paea an dispignou a zo red hervez al lezennou, ar préfet ne c'hell ket « forsi » anezhan da gemer seurt ebed evit ar presbital.

• Neuze, eme c'houi, e vezo awalc'h

ober prosez d'ar préfet evit hen lakaat da jacha gant-han be grabanou.

Evit'hen lakaat da goll, ia.evel ma kollaz arao-z-han ar préfet Proudhon o klask beza brasoe'h mestr eged ar Mear e ti-kear Mahalon, hag evel ma kollaz he-unan e Roazoun, d'an 13 a viz mae diveza, o klask beza brasoc h mestr eged ar Mear e ti-skol Gwikar.

Gwasa 'zo, hen lakaat da grenna he ivinou gant ken nebeud ne vezo ket greet ; rak, hon lezennou-diazez, deuet d'omp peurvuia euz a berz Napoléon, a ro ken braz galloud d'ar gouarnourien, ma c'hellfe, evit doare, ar préfet lakaat koulz lavarout n'euz fors piou er meaz euz he di. kuit da veza kondaonet goude ze d'hen lezel da zistrei ebarz.

Da lavarout eo : Prosez a vezo greet emichans d'ar

préfet Ramonet gant kalz persouned ha kalz meariou, ha sur awalc'h e vezo dianzavet er C'honseil d'Etat.

Mes ar prosezou a bado pell, ha da c'hedal, eleiz a veleien a vezo bet stlcjct ermeaz, eleiz abarreziou lakeet nec'nct evit kaout eul lojeiz ail d'ezho. Ha kement-se tout evit klevout diskleria. divezatoe'h, n'en doa ket ar préfet ar gwir d'ho hegasi enn doare-ze !

Neuze, darn a glasko marteze ar préfet evit lavarout d'ezhan he bege-ment ; mes n'her c'havint ket, kaset e vezo bet da leac'h ail enn eur garg hueloc'h, pc marteze taolet a gostez evel cur benvek hag en deuz greet kement a c'helle ober.

Ha setu eno, mignouned, e peleac'h omn kouezet, o tibab tud icp kredenn na lezenn da vleina ar Republik !

Evit echui, lennit, an artikl kenta-man cuz reiz ar préfet Ramonet :

H. le desservant et tous autres occupants du presbytère de X. . . sont mis en demeure de vider, dans un délai de quinze Jours, les locaux de ce presbytère de leurs personnes et de leurs biens.

Ma 'z eo bet skrivet an arroud-zo gant ar préfet he-unan, an aotrou e vefe brao d'ezhan dizrei d'ar gear da zeski iez he vro, ha dreist-oll da zeski he skriva gant geriou deread. CORENTIN.

M A R O C Sunvez sioul adarre, evit ar mêmes diga-

rez ha breman ez euz eiz dez : Goude ar friad nevez o doa tapet d'an 11

euz ar miz, darn euz ar famillou a zo an tosta da Casablanca a gasaz adarre kanna­ded da gaout ar jeneral Drud, da c'houlenn ar peoc h.

Ar jeneral a roaz d'ezho betek kreisteiz disadorn evit dont d'en em glevet gant-han evit mad.

Gwasa 'zo, ma vije an darn vuia euz an enebourien laouen o tig-mer ar peoc'h, douja d'omp, ober kement a vezo red merka d'ezho evit paea ar peoc'h, a blij nebeutoe'h d'ezho, ha dreist-oll d'ar re anezho n'emaint ket tost-tre da Casablanca hag o deuz bet

c'hoaz e vefe bet koulz d'ezhi ho lezel er gear evit ar pez o deuz greet ! Hor zoudar­ded a lavar e laeront kement a c'hellont, gant asant ho ofiiserien zoken !

CORENTIN.

K E L E I E R

Hogen, an traou-ze a zo tremenet, ha kalz ail ker gwas hag hl c'hoaz.

Komzomp euz an amzer a vrema, euz ar gourc'hemenn en deuz hor préfet Ramonet kaset da 6 0 persoun bennag euz an departamant da vont er meaz euz ho frcsbltaliou, abarz lin ar miz.

Ne d-oun ket alvokad ; mes goudo boza lonnet ponn-da-benn lezennou an disparti, am bouz poan o kredi e rofont gwir d'hor préfet da ober evel-se ho vostr dreist penn an aotrounez a zo bet lakoet da ward. war danvoz an ilizou, ha dreist penn ar meariou ivez. '

la, dreist penn meariou a zo ivéz, rak, evit doare, meur a hini euz ar pres­bitaliou m'o deus, bët ar veleien urz da vont er meaz anezho a zo d'ar gommun. (Emichans an hanoiou a oa bet lakeet enn eur zac'h : ha war an, 60.kenta a zeuaz da genta er meaz eo e.kouezo droulans hor préfet brao).

Evit ar presbitaliou a oa d'ar gommun araog an disparti eo sklearoc'h e'hoaz an ail'er. *

O veza m'en deuz ar Pab diskleriet o oa gwelloc'h d'an Riz beza paour eged digemer ar chadennou alaouret a ginni-get d'ezhi, ar prcsbitaliou-ze a gouezaz, er penn kenta euz ar bloaz-ma, e renk danvez ail ar gommun, didan renadurar mear hag he fonseil, a c'hell ober gant-ho ar pez a gavont mad, ho gwerza, pe ho fermi gant aotro ar préfet (artikl kenta euz lezenn an 2 a viz genver 1907).

Gant aotre ar préfet : ar gerioq-man a zinifi e tle al lizer-ferm tremen dre zaouarn ar préfet ha beza kavet mad gant-han abarz kaout talvoudegez ebed.

Gwelloc'h e vefe bet ar stal, a dra zur, ma ne vijentket bet el lezenn ; mes evel m'emaint ne roont ket evelato galloud d'ar préfet na da ober he-unan al lizer-ferm, na dre ze da verka ar priz, na dreist-oll da gas urz d'an aotr. Per­soun da vont er meaz pa vezo bolontez an aotr. Mear hag he gonseil hen lezel ebarz, hag e vije zoken evit netra.

Ne gredfe ket ober kement-all diwar-benn an douarou hag an tiez ail a c'hellfe ar gommun da gaout ; mes n'eo ket eun digarez, abalamour ma 'z euz menek aman euz beleien, da ankouna­c'haat peb gWir, ha peb lezenn zoken.

Ar préfet a c'hell, ma kar, refuz he aotre d'al lizer-ferm greet evit ar pres­bital etro ar Mear hag ar Persoun ; n'en douz ket ar gwir na galloud ebed da lakaat ar Moâr da c'iioulenn muioe'h eged ne blij gant-han.

Selaouit: beleien Brest, Huelgoat, Plobannalek, Penmarc'h, Kemper, a zo bét lakèèt er meaz : gant piou ï Gant ar Méar' hag ar e'honseil ! Ma i emichans ar meariou hag ar c'honseillou ail a dlevfe kaout, aa lezel ho beleien e

: presbital ar gommun, a izel briz zoken, kement a wir hag o deuz bet ar re-ze d'ho c'has kuit : ha ne gav ket d'hoe'h ?...

...Ar préfet a c'hourdrouz c'hoaz dou-

fèh. dre-z-han he-uûan, ferra ar pres­sai, ha kalz muioe'h zoken peurliesa

eged île dalv ar fer m, e budget peb komraùn. Mes kaout a raio tud 1

neuze nebeutoe'h da c'houzanv euz a berz hor c'banoliou.

Setu 'ta ma teuaz, disadorn, ar mêmes kannaded da c'houlenn eur pennadig amzer muioe'h evit lakaat, eme-z-ho, ar re a argile c'hoaz, da blega ivez.

Àr jeneral Drud a astennaz d'ezho an termen betek disul ; ba d'an heur merket e oant deuet, e v i t doare, da ziskleria o doa an 12 famill Chaouia — evel-se a hanver ar Marocaned a zo tro-war - dro (la Casablanca — greet ho zonj da roi ho aotre da gement a c houlennet digant ho.

Abenn an 19 e tleent dizrei, gant pen­nou ar famillou-ze, evit sina ar peoc'h.

Ma ne zeuont ket, ar Jeneral Drud a venn ober tro war-n-ho'euz a bell evit ho digas etrezeg an aot, hag ho jacha evel-se être daou den : tan he zoudarded ha tan hon listri a vrezel.

Da c'hedal, dimeurs vintin eur vataillon soudarded hag eun nebeud Arabed war varc'h a oe kaset da welout petra a rea ar botred. Ne oe gwelet nemed eun hanter-kant bennag anezho, ha tec'hat a rajont kuit ar buana a c'helle ho o'hezek.

Larkoe'h avad, da lavarout eo wardro peder pe bemp leo warzu ar zao-heol, eun offiser, savet enn ear gant ar ballon, a welaz ouspenn 5 0 0 telt bodet enn eur gi-chenn : eno ema breman an amezeien.

* Ar sultan Abd-el-Aziz a zo en em lakeet

erfin enn hent evit mont da Rabat. He vreur ravoltet enn he enep ne ouezer mui e pe leaC'h ema na petra a ra.

Eur mestr braz éuz ar vro, Ben Daoud, tamallet da veza en em glevet gant-ban evit ober eun dro fall bennag da Abd-el-Aziz, a oe chadennet digwener e camp hen-ma, ha kaset d'ar prizoun da Fez, gant he oll dud,-eun hanter-kant bennag anezho.

Digwener, e Mazagan, e oe darbet d'ar zoubenn trenka. Hon lestr Coudé a ieaz ac'hano da denna er mor, braz hep beza lavaret araog netra da zen. O klevout ar c'hanoliou o krozal, ar Marocaned a gredaz e tennet war ar c'heriadennou tro-war-dro, hag a glaskaz raktal ho armou. Mil boan e oe evit ho lakaat da gredi n'o doa aoun ebed da gaout.

— Hàg ar Spagn, a c'houlennoc'h-hu? , Ar Spagn nag a dlie, hervez emgleo

Algesiras, labourât a zaou-hanter gan-omp evit lakaat urz vad e Casablanca, *y" ar

• Spagn a embann bemdez ema-hl o vont da I lakaat millierou soudarded enn hent. Beteg-

- avad n'e deuz kaset nemed 500, ha

Ar barner hag: he vamin. — Etre Montpellier ha Toulouz e komzer enn nebeud deveziou 'zo euz eun histor mantruz, bag a ziskouez, siouaz I pegen brein eo kaloun darn euz an aotrounez a zo karget d'hor gouarn. ha zoken da renta d'omp ar justis, rak, euz eur barner eo ez euz hano ama.

Marteze en defe karet frikota muioe'h eged ne c'helle gant he bae : hogen, gou­zout a rea e doa be vamm arc hant braz enn eun armel-houarn, enn eur c'horn euz he zi. Hag e teuaz c'hoant dVzhan da astenn he grab*an war an Hrc'hant-ze.

Setu 'ta ma pedaz he vamm dazontda dre­men eun devez bennag e n n he gicaeon. Ar vamm a zeuaz h.-p dihzians ebed. Mes pa zistroaz d'ar gear, e Kavaz h<* armel gouHo : he mab a oa net oe'h ober h: dro. hag en doa sammet evit ta'voudegez 300.C00 lur a baperou-leve ha 10.00 ) lur ail enn aoùr.

Daoust d'ar garautez e doa evit he mab, ar vamm a reaz he zonj d'he ziskuilla.

Petra a reaz neuze ar mab barner? En em lakaat diskiant, hag en em glevet c oa gant eur medisin evit ma vefe kredet.

Ha gwasoc'n e reaz. Ar medisin, goude beza greet. eta da

gredi d ar vatum geaz en doa lie mab kollet he benn, he aliaz d'her c'hloza enn eun hospital.

Hag hint enn hent, bo zrl : ar vamm, ar mab hag ar medisin Hogen, énn hospital, ar mab dinatur a gavaz adarre" he benn, hag a damallaz he vamm, gant akoazell he ( vidisin ato, da veza kolb t he hini.

Hag an hini goz a oe klozet eno, evit ma c'hrllje ar mab frikota dinec'h gant he arc'hant !

Mes ar c'hazetennoo a ra re a drouz diwar he bouez evit ma c hellfe ar c'houar­namant hen lezel da ren prll ar vuez-ze.

Eur c'hlaonstre être priejou dis biant. — Na pe* en di skiant eo g miskuude dam euz an d d I

Dre ze a- priejou Milon. tad ha numm, o choum e Pdlud Uoustieis. d'-pai i amant an Alp-Izela, o doa lakeet eur c hiaoustre, — o uoa p.+iiet ma kavit cwell — diwar b^nu goiizom pehini anezho a c'hellfe choum ar pella ouz ar groug.

An histor ne lavar ket petra e ioa da c'hounit.

Emichans. an hini a joumfe an diveza da ziswinka a dlee kaout eur voutaillad gwin-ardant diwar goustegile... m'endevije nerz awalc'h da vont d'he c'hlask.

Ha setu an daou a/en ha klask bep a benn kordenn, hag en em lakaat a-istribill I

Eur mesaer pe dioualler denved ho gwelaz, hag a zirédaz da drouc'ha ar c'herdin.

Allaz, re zivezat e oa evit ar vreg : an ozac'h eo en doa gounezet.

Enr ramoner bian prizounier «nn enr zi minai. — D'an 11 euz ar miz, maill eun toer a gouezaz e simiual eun ti euz ar ru Bléterie enn Naoned, hag a joumaz a-istnbill eno e-kenver an eilved solier.

Eur ramoner bian, Louis Loë oajet a 12 vloaz, a glaskaz mont d'he gerc'hat, o ris -kenn er simiual dre ar penn d'an neac'h. Hogen, e-kenver an trede solier, ar siminal a oa ken striz, ma ne c'helle mui ar paour keaz bian na diskenn izeloc'h na pignat enn dro.

Teir heur e oe lezet eno da glask dont kuit. ha padal e choume stag ato

D'ar fin pomperien a oe galvet. Evit charria ar ramoner euz he brizoun du ba striz e oe red d'ezho avad ober eun toull er siminal.

An tad bna* hc verc'hls -. — Jul Gouix, 45 bloaz, o choum e Moou-war-Ell, depar­tamant Manch, a zo eun tad seizet he izili, mes digor he c'hourlanchenn, dreist-oll pa vez eur banne odivi bennag da lonka.

Mezo e vez altesoc'h eged d'hè dro, ha neuze e ra gwall-"uez d'he zeiz krouadur, matigouez gant-ho lavarout gwall-draou diout-ban être z-ho ho-unan.

Breman ez euz wardro miz, unan anezho, Louis bian, a ieaz zoken da .'.'houlenn out-han ha gWM* oa ez aje hep dale d'ar wered ?

— Piou en deuz lavaret an dra-ze d'id, a c'houlennaz an tad ?

— Va c'hoar Fernanda, eme an hini bian.

Kounaret oll, Gouix ac'halvazar plac'hig, hag a reaz d'ezhi anzao e doa lavaret ez aie abarz pell d'ar wered.

Goude-ze. e reaz dVzhi daoulina dira-Zj han. da lavarout he fater, rau, eme-z-han, bremaik e varvi I

Neuze e lakaaz poultr-min enn he fuzil, hag a lezaz an tenn etrezeg ar plac hig. o rosta d'ezhi he fenn ma oa eun druez he gwelet.

Barnerien Sant-Lo o deuz kondaonet an tad dldruèz-zc da bevar miz prizoun.

Lazet e leac'h he c hiliok. — Alan Guibert, oajet a 24 bloaz. a zo mevel labourer douar e stal he iontr Deniau, e Cbacé, e-kichenn Saumur, er Maine-et-Loire.

Eur c'hillok a dlee beza lakeet er pod eoo disadorn, ba Guibert a oa bet pedet d'hen laza gant eun tenn fuzil.

Tenna a reaz e gwirionez war-n-han ; mes d'an ampoent, ar c'hreg Deniau, o redek warlerc'n ar c'hillok, a zeuaz da dremen, hag hl eo a dapaz ar c'harg enn he fenn.

Mervel a eure raktal. Enr c'hrouadnr dilezet front he

dad. — D AU 1 0 euz ar miz, an itanvez H&uiard,. o, choum war bord eun ht-ut e panez Amanlis. enn Ill-ha-Vilam, a glevaz klemmou eur c'hrouadunk o vouela e-ki­chenn he dor. Hag hi da welout.

E toull an or e kavaz eur botrezik hag a c'helle kaout daou viz, dilezet he-unanik eno. .,

O tispaka ar c'hrouadur, an itanvez Hamard a gavaz, kuzet etouez he vaillurou, daou vil lur e billejou bank.

Ar c'hrouadur-ze a raok beza bet kaset di gant eur famill enu he eaz. c'hoant d'ezhi da guzat faot eur plac'h iaouauk.

An itanvez Hamard a entento mad out-han, a dra zur ; pevar grouâdur ail e deuz.

Etre an Enrop haa- an Amerik. — D'an Amerik ne c'heller mont euz neb leac'h a,l, nemed dre vor, ha/ ober hent war vor n'eo ket ato eur biijadiïr. ..

Dre ze, al listri a gas hag a zii?as treme-nidi être au Amerik hag ar broiou ail. a zeu da veza brasoe'h-brasa bag a glask ober ar vea| e berroe'h-berra amzer.

Ni, e Frans. a zo oeil uar ar noer.t-ze warlerc't: Bro-Zaoz hag ;n Allmagn: être an diou ma dreis"-oll -o ez eus imiigi nia.

Abaoue guengold 1900, ir maput a zo d'al lestr De\nschlnnd,i\\tai. Allmagn. azeuaz euz New-Ymk da Blymouth, é 5 devez 7 heur hag .18 minut.

O klask gounit war hen-nez, eur gompa­gnunez euz Bro-Zaoz e deuz greet daou lestr brasoe'h, al Lusitunia. hag ar ,M.aure-tenin, ar brasa a zo bet greet bi*ko»z. pe gwir o deuz 245 metr bed ha 2(5 met.-- 4 0 ledander; ho m^kaniirou o deuz nerz 7 0 . 0 0 0

p^nn-kezek ; dek solier o deuz. hag an 2.3Ô0 trem^niad a ch^lli^t kemer e v i t peb beaj a vezo enn-ho ev< 1 e paleziou, D'ho lakat da droi ha la -n'ent euzan f ' - eur-uedl e. vezo G00 urartolod lia wardro 400 en ail.

Ar c'henta e hu ani zbo, al Lusitania a g iitaaz Liverpool, d'à. 7 e u z ax miz ; mes n'en em l-kaaz du dioi da ad ken ar zul, 8 enz ar miz. goule bi-za tremenet ebiou da Weenstown, e k-.m uu Ll.n.d.

Eu em gaout a reaz e New-Yoçk d'an 13, goude 5 devez nemed e.un hanter-hour. Greet en doa eta he hent. e nebeutoe'h am­zer eged an Deutschland ; mes he-man a oa eat da Bhmoutn, kalz peioe'h. enn h»-velep doare ma tr >az e gwirionez bjapoc'n eged al Lusitania, ha ma choum neuze ar maout gant-han.

D a r v o u d ou. — E bro Coahulla, er Mexik. eun tenn, trreet gaot an aezenn fall a hanver « grisou ». e n deuz lakeet au tan enn eur vetugleuz gla<>u-douar ; 27 mein-gleuzier a oe lazet ha kaL ali ohoazo devoe drong-braz.

— E Gyse. rouan1"'1'' ar Hongrli, eur vilin vr;iz dre dan 4 z o bet devet g".,ut eun tangwall, Naocbam deo a laboure enu-hi ; eiz a oe devet pe --n em lazaz o lam.na dre ar prenestrou ; pevar ail a zo maro abaoue goude an droug o doa bet o koueza.

— Disul, euu tenn grisou a lakaaz an tan enn eur veingleuz gl 'ou-douar euz Mxrien-hac'h, enn Alim<>gn. Daouzek meingleuzier hebken a laboure eno d au ampoent': pevar aû^zbo a oe lazet ha tri ail gloazct.

— E-kichenn Chanaan. war an henj a ia euz Q u e b " C , er C h-uiada. da B istsjh. daou dran a zo eet an eil war egile ; 3^ den a oe lazet ha detn-do-*t kement ail glûaiet

— D'an 9 euz ar miz. epad eun tennadek. eur bolod euz ar brasa a zo, adarzaz el les-tr Kaskima e pirz Kure. er Ja.'On ; 40 maitoloa a oe lazet pe mac'hagnet.

— Dilun, an tau-gwali a zevaz eur c'hant ti bennak wardouarou meingleuziou Anon-douar Kosaksbe, er .1 «uou ; ouspeuo-ze, unan euz mogeriou eul leun vrazazour a zizac'haz, hag an dour-ze a veuzaz euu tre-gont den bennag.

Une Encyclique contre le Modernisme

Notre Saint-Père le Pape Pie X déploie une vigilance inlassable a démê er dans la complexité qu->si inex'ricable. qui est hi caractéristique des phénomènes i e la vie moderne, les dan/ers qui menacent la saine doctrine chrétienne dont u a la earde, et une indomptable énergie â les d é m a r ­

quer et à les écarter du Ch-min des fidèles. Or le grand danger, en ce moment, pour

l'Eglise catholique s» trouve bien moins dans les assauts furibonds que lui don­naient avec une rage véritablement Rata-nique, ses ennemis du dehors, que dans les complaisances rmur ue pas dire les compli­cités que ceux-ci rencontrent dans son propre sein, par sui'e d'iDliltrations doc­trinales pernicieuses qui ont, commencé à se condenser et à prendre une forme sous le nom de modernisme.

L--s tenants de cette doctrine essentiel­lement composée dune religiosité sans consistance habillée de formules captieuses emiu-untées aux philosophes, historiens et critiques incré mies, avaient reçu un pre­mier avertissement dans une allocution consistoriale où le Pape avait exprimé, avec une éloquence empreinte d'une grande tristesse mais ainsi de la plus paternelle bonté, les appréhensions très «raves que lui inspirait, p>ur la sécu ité du dépôt sa,;ré de la foi, ce mouvem-nt d'idées téméraires ou manifestement erronées.

Le décret du Saiot-Oflice contresigné par Pie X, promulgué oar son ordre et où se trouvaient catalogués en une série de propositions claires et succinctes les er­reurs é p a r s e R dans un grand nombre d'ou­vrages a tendances modernistes, vint en­suite prévenir de façon plus instante les intéressés et les appeler à résipiscence.

Cet appel, mal heureusement ne fut pas plus entendu que le premier. Les f auteurs de cette nouvebe hérésie ou plus exactement deceramassis de vieilles béréw-s rhabil­lées A la moderne, se contentèrent en géné­ral, bien que plusieurs d'entre eux fussent des prêtres, de garder le silence au lieu de rétracter publiquement leurs erreurs -omme c'eut été leur devoir de chrétiens fidèles et soumis.

C'est dans ces conditions que le Saint-Père s'est décidé a publier, au commen­cement de cette semaine, l'encyclique, datée du 8 septembre, qui produit, «n ce moment, une profonde émotion dans le monde entier.

Les questions trni'é' s d-ins ce document relèvent de la tuéologie, de la philosophie, de ia critique Historique et de 1 exégèse bi­blique qui étaient les terrains choisis par les novateurs pour leur travail sournois de démolition. Elles sont trop nombreuses et trop complexes aussi, pour que nous puis­sions essayer de les exposer i<i sans dé­passer les limites de notre compétence et peut-être la compréhension d t beaucoup de nos lecteurs

Nous nous bornerons donc à une rapide analyse, après avoir exposé, brièvement les conséquences extrêmes ai xqu I es me­naient infailliblement les erreurs condam­nées.

Page 10: Septembre 1907

L E C O U R R I E R D U F I N I S T È R E 1

Pour les modernistes — o'est une lm-

Eresaion qui se dégage de leurs œuvres len qu'elle n'y soit pas nettement formulée

— U n'existe pas do religion révélée par Dieu a l'homme. Les prétentions contraires des diverses religions — y compris le christianisme — sont toutes également fausses au point de vue positif et au point de vue historique. En conséquence, les croyances religieuses formulées en dogmes (par exemple, la divinité du Christ, son incarnatiou virginale, sa résurrection, etc.) ne répondent a aucune réalité démontrable, ne sont pas des vérités révélées par Dieu à dos hommes choisis par lui pour le repré­senter sur la terre, mais son œuvre purement humaine répondant à un besoin de notre nature.

Ge besoin a sa source dans une sorte d'instinct, l'instinct religieux qui fait partie de notre nature, qui est «immanent dans notre subconscience » et qui nous porte à croire À l'existence d'un Dieu qui ne peut pas être l'objet d'une connaissance ration, nclle. Cet instinct est la seule base de touto religion et les enseignements religieux, n'étant que le fruit de son activité, ne peuvent pas prétendre à la qualité de vé> rites démontrées au regard do la raison. On volt que cela nous mène très loin du Credo

Ïirécis dans lequel les catholiques formulent eurs croyances. En réalité, c'est la néga­

tion tortueuse et< alumblquôe des rlogmos que nous tenons de In révélation et dn la traditfou chrétiennes consignées duns les Ecritures e t dans les délimitons des con­ciles ainsi que do la Papauté ii faillible.

L'encyclique de Pie Xfait ressortir, aveo autant do clarté que de foreo, que l'oilgine de ces erreurs se trouve dans une fausse

fihilosophi'!. l'agnosticisme qui prétend que 'intelligence humaine n e peut atteindre

aucune réalité mais seulement des nppa-M i r i s ou d<s troéù'omèoes. et, dans une 0 1 gin.1H-use méthode de civique historique qui exclut systématiquement tout élément surnaturel. Cette uberration chez des hom­mes aux allures scientifiques, qui se récla­ment encore de la religion catholique, pro­vient surtout de l'oubli de la philosophie scolastique qui demeure le monument lumi­neux où la fol et la raison ont condensé avec u n e force invincible les vérités chré­tiennes.

D-tns la derulère partie de sou ency­clique, le pape indique et prescrit les re­mèdes au mal mo lerniste qui, en n'éten­dant, menace'ait de ruine, non seulement la religion catholique, mais toute notion religieuse.

Le premier est l'observation rigoureuse dos instructions de son prédécesseur tou­chant lu philosophie scho'astique. Tl répète, d'ailleurs, nvoo Léon XIII, qu'il entend par IA la phllt iMophie d e saint T a n n i n s ct sur­tout U raéiivphysiquo précisant bien qu'il n'est pns question de reproduire, s o u b cou­leur do scolastique, des subtilités ou des opinions contestables.

Le Pane fait ensuite, appel a la vigilance d e s 6•• é q u e s .

Pour entraver ellicacement la propaga­tion des erreurs modernistes, il leur pré-clse.tontfl uuo >éflc d" mesures Immédiate­m e n t pratiques. Le Pape prévoit, en termi­nant, que les adversaires rte l'Eglise abuse­ront sans doute d e cette Encyclique pour la représenter comme l'ennemie flo la scieuce et du progrès de l'Humanité. A cette accusation, il répond par des actes

Il a décidé de soutenir de tontes ses forces la consiiti.tlou d'une Institution particu­lière qui groupera it-3 pl"g illustres icpré sentants do la science parmi ha catholiques et qui aura po ir but «le favoriser, avec la venté cajhoiique pour lumière et guide, le progrès de ce qu'on peut désigner sous le nom do science et d'érudition.

DanB notre pays de Bretagne, les diva-

5' at,ions subtiles revêtues de formes cap-leuses que dénonce le Pape, n'ont heureu­

sement t M i i v é que fort peu d'écho, si t a n t est qu'ELLES en ait trouvé. Moins qu'en beaucoup d'autres endroits, nous avons donc a nous en Inquiéter. Ceux qui avaient pu Jusqu'ici se sentir gênés dons l'atmo­sphère malsaine que créait la propagande moderniste se trouveront rassurés et ren­dront; «races \ IVmlnent Pontife qui vient de libérer leur conscience do l'obsession troublante que faisaient peser sur elle des Orgueilleux égarés par la superbo d'une fausse science. D.

C H R O M E L O C A L E Les ordres d'appel pour la classe 1907

Les feuilles de roule dos conscrits du contln*

Î[ent de 1007 vont être envoyons aux Intéressés pur S po- io . El les seront envoyées é l'adresse donnée

au moment du conseil Uo revision. C'est dono a-compter uu domicile Indiqué à cetto époque que les cousorlts auront droit au trauspurt à prix rédui t . ur les voles ferrées.

Les oonsorits ayant changé d'adresse députa le conseil de révision doivent doue se hâter de faire conmd're leur nouvelle adressa à leur comman­dant d" reoruteinent, pour recevoir leur feuille de toute h leur résidence actuelle et avoir droit aux frais da i oute réglementaires.

Délicatesse administrative Les a g e n t s des domaines qui «ont chargés

du séquestre des biens des fabriques parois­siales, sans être arrivés à égaler les bril­lants exploits de M. le préfet Ramonet. dans le d o m a i n e actuellement illimité de l'arbi­traire, n'en ont pas moins tenu parfois à faire preuve de zèle blocard, c'est-a-dlre de zèle spoliateur.

C'est ainsi que les locataires à titre onéreux d immeubles fabriclohs daus notre département, ont reçu uu poulet dont il n'est pas sans intérêt de placer quelques fragments sous les yeux de nos lecteurs :

Monsieur X. . . demeurant A Z... Los Immeubles (lui lu désignation des Immeubles)

que voua avHit loues la fubrlquo do Z.,., ayant été repris par l'Elut, en vvrtu de iu lui <lu 0 décembre lune, vous devez, & l'avenir, acquitter ù mon bureau ie prix du loyer a'eUvant à (loi la somme), le païen,ont fait à toute autio personne étunt sans valeur.

Je vous pria en conséquence, pour éviter une notification par hul-.-ior qui deviendra nécessaire à défaut de réponse Immédiate da dater e t signer l'engagement o l - c o n n u , et de mo rotourner lo tout dam, lo délai maximum de dix Jours.

N . -B . — L e s . f o r m a g e s échus ot non payés dovront être versés sans retard au vu ua la dernière quittance reçue que vous aurez soin de me produire.

Y . . , receveur des Domaines à...

Dire que l'Etat a « repris » au lieu de dire qu'il a « pris • o u plus exactement « volé s des biens régulièrement légués aux fa­briques, avec Sa propre approbation, sous la garantie des lots concordataires, rst un charmant euphémisme bien digne des gens bien élevés et de bonne compagnie que sont en gen'éiral les fonctionnaires de l'enregis­trement, des domaines et du timbre. Mais n'empêche qu'il dissimule assez mal une choquante réalité.

Tout «st charmant d'ailleurs, dans cette prose administrative. On ne Saurait trop admirer, par exemple, le souci manifesté la dedans d'éviter aux locataires la désagréable visite de l'huissier. Combien touchante aussi lit sollicitude de ces messieurs ' des fermages ' sera bien aln attester qu'on n'est point en retard pour le paiement l Comme si entre Honnêtes gens on se. sondait toujours de réclamer une

Slttance pour prouver qu'on s'est libéré de i obligations ! A

i_uquj

de la part de gens qui sont au courant du droit et de la législation — de préoiser Jusqu'à quelle date il serait nécessaire de fournir cette justification de paiement. Prétondraient dis on poursuivre la vérifi­cation jusqu'à une date antérieure à la mise en vigueur de la loi de séparation (0 décembre 1906), ce qui aurait pour résultat de donner à cette loi, contrairement au principe généralement admis et p r o c l a m é par la déclaration des droits de l'homme, un effet rétroactif ? Un peu de clarté à oe sujet n'eut pas été inutile.

Mais le bouquet se trouve dans la décla­ration annexe que MM., les fonctionnaires des Domaines demandent aux locataires de dater et de signer. Oette déclaration est ainsi libellée :

Je souss igné déolare reconnaître les droits du Domaine sur les biens désignés cl contre at m'engage a en payer le prix de loyer au bureau de l'enregistrement

Le rédacteur de cette formule n'a pas, manifestement, l'heur d'être doué d'une conscience de catholique. C'est fort malheu­reux pour lui, mais c'est son affaire.

Il aurait pu tout de même, lui le fonction­naire d'un régime dont les dirigeants ont toujours a la bouche les mots de respect des convictions et de respect des cons­ciences, d'un régime qui tolère Hervé, assassin de la patrie, ot gracie Soleilland. Bouilleur et égorgeur de petites filles, ii aurait peut-être pu se demander si les dé­marches et déclarations prescrites par lui aux locataires d'immeubles n'allaient pas les mettre dans un cas aussi embarrassant que pénible.

Ces locataires sont, très probablement tous catholiques. Comme tels, ils peuvent constater la mainmise brutale de l'Etat sur le patrimoine sacré de l Eglise de France, mais ils ne peuvent pas, en conscience, reconnaître et ratifier cette mainmise par uu acte positif telle qu'une déclaration signée, car ce serait approuver dans une de ses conséquences les plus odieuses une | loi solennellement réprouvée par le Saint-Siège et l'épiscopat français. ,, »

On peut se demander, en vérité, quel

Clalsir mauvais peuvent éprouver des ommes qui se piquent d t tolérance, à

mettre a i n s i , sans nécessité, des citoyens en demeure d'agir contrairement a leur conscience. D.

L A S P O L I A T I O N . Biens d'égUwca a l'encan

— Le conseil municipal de Rumengol, dans sa séance du 15 septembre dernier, a été fppelô s-* prononcer sur la Dévolution des Biens appartenant a l'église <ie Rumen­gol. Six conseillers sur 12 ont voté la Dévo­lution : trois ont voté contre et trois se sont abstenus.

Ont voté pour la spoliation : MM. Lu-guorii, maire organiste : Hervé Le Bourg, François Cadec, aubergiste ; Pascal Dénlel, Yves Guillerm, aubergiste ; Jean Gourme-Ion. On pourra voir bientôt l'usage qui sera fait de ces biens qui avalent été donnés à l'église de Notre-Danio de Rumengol par la piété des catholiques du Finistère et, on peut le dire, de la Bretagne entière.

On peut s'attendre a un beau gaspillage. — A Chateauneuf-du-Faou, le mercredi,

11 courant, avait lieu à ia mairie, la loca­tion des biens de fabrique de ce canton.

M. Dubuisson, président de séance, a tenu à prouver une fois de plus que le titre de « père a lu pipe » lui sied très bien, puisque, malgré la présence de quelques dames, U ne cessa de fumer pendant la durée de la location.

M. Auffret, de Langolen, placier de Cha-toauneuf, S'est efforce d'obtenir la location de tous les lots, ne cachant pas son mécon­tentement lorsqu'une autre personne ten­tait par une nouvelle enchère de faire rendre telle ou telle parcelle de terrain a son légitime propriétaire. Quelquefois d'ail­leurs il se voyait encourage duns son entre­prise intéressée par de haineux individus II parait qu'arrivé au lot do Saint-Thois, il s'est trouvé quelqu'un pour lui souiller ces mots a l'oreille : « Pousse donc... pousse encore... pousse toujours. »

Ce mauvais génio, en quêto d'une occa­sion pour satistatre sa passion anticléricale, serait-il de Saint-Thois même, et alors pourquoi ne pas se démasquer plus tôt, — craindrait-il de nuiro a sus intérêts ?

C'est qu'en effet, les habitants de Saint-Thois ne sout pas encore arrivés au point de vouloir prôner le vol et no sauraient pas non plus bon gré a qui voudrait dépouiller leurs prêtres.

POUR les biens de la fabrique de Collorec, trois enchérisseurs se sont' présentés : le nommé Maisonneuve, originaire du village de Saint-Guénolé, en Collorec, actuellement boulangerai! bourg de Kerglotf; puis M. l'instituteur Appérê qui guiguait surtout le Jardin du presbytère, comme si les deux qui entourent les maisons d'école ne suffi­saient pas pour satisfaire ses instincts hor­ticoles; enfin Jean Louis Corvez. cultiva­teur honoraire AU bourg, qui A été déclaré, moyennant la SOMME de 250 francs, adjudi­cataire de la location de la prairie, des courtlls, des champs, des vergers et de la maison du sacristain qui appartiennent a la fabrique. Jean-Louis COIVIZ A mis son intérêt personnel au-dessus de l'intérêt général qu'avaient envisagé Jadis les géné­reux donateurs qui avaient fait des legs à la fabrique pour assurer la dignité et la sécurité du ministère ecclésiastique. Grand bien lui fasse I mais cela ne contribuera pas beaucoup a changer les sentiments que ia population de Collorec est unanime à lui témoigner depuis longtemps. .

accablants de la moisson, ont appris des rôles dont quelques-uns sont fort longs et fort difficiles à interpréter. • . Pendant les entractes, de nombreuses chorales et de nombreux chanteurs se sont fait entendre, et nous ont permis de voir combien le peuple breton a d'esprit vrai et Jusqu'à quel point il possède le sentiment du beau. La fête s'est terminée par la re­présentation parfaitement réussie d'une pièce amusante « Ar C'hemenor ».

Grâce à l'activité et au savoir-faire de M. Havas, recteur de Trézllidé, grâce aussi à son orchestre, les diverses parties de ce programme si chargé, ont été liées et fon­dues dans le tout te plus harmonieux. En un mot rien n'a manqué à la fête, pas même le beau temps, ce qui prouve que le bon Dieu du moins n'est pas de parti pris contre ces réunions Après les belles manifesta­tions de foi qui ont récemment eu lieu au Folgoat et à Berven, les fêtes de Kergour-nadec h ont montré combien dans le Léon reste vrai le vieil adage : Feiz ha Breiz.

*

Voici la liste des lauréats des divers concours de la fête :

C o n f é r e n c e s B r e t o n n e s . — 1" prix, M. Mathurln Thomas, adjoint-maire à Plougaste l -Daoulas : médaille d'argent offerte par M. le comte de Mun, député du Finistère; — 2' p. , M,. Paul GuU^pu, doa Gàs de Salnt-Vougay : médaille d'ar-genforrorto par M. le marquis de l'Estourbelllon, président de l'Union Réglonallste Bretonne. , B a r z a z - L é o n — (Uuo truncs nn espèces ou en nature, olferts par : la revue Feiz ha Breiz, le Journal Le Courrier du Finistère, les GfU de Sulut-Voagny, MM. Abgrall, chanoine. Cardinal, supérieur de la Maison Saint-Joseph, Mével et Perrot),

1" prix, Mnrle-Yv. Cardinal, de Salnt-Vougay; 2- p . ,LoUls Dis-ès, de Salnt-Pol ; 3- n.. JoftgDnlna

J^Sf lO&J^l i l l i&f i i : 4- p., Jean-Mario Vouroh,"de ' u a n a e o a ; 6' "p!v*''Marle Balou. de Ploudauiel ; 6' p. , J . -P . Le Bras, de Loc-Eirulner ; 7' p., J. Chauvin, de Salnt-Pol ; 8* p. , Mario-Françoise Caivez, du Bourg Blanc; l)- p. , Marie L'iler, de Plounéour Trez ; 10' p., Marie Lavanant, de Loc-Egutnor ; 11' p . , Marie Anne-Abgra l l , de Lam-

,paul-Gu!mlllau ; 12' p. , Veuve Le Norat. d'Oues-sant ; 13' p., Yv, Cardinal, de Plougourvest ; 14' p . , Anue Mazé, do Plouguin ; 15' p. , Marie Leostic, de Porspoder.

A r t B r e t o n , — (Hermines d'argent offertes par les UAs de Salnt-Voi(gay).

1" prix, MarfeYv. Cardinul, de Salnt-Vougay ; 2' p., Louise Gulllou, do Salnt-Vougay ; 3- p., Françoise Jioquel, de SuintrVougay. V X i h o r a l o s . — (8 prix, dont u n de 40 francs {offert par M. le comte do Guébriant, six de 20 fr. .offerts par : Mlle de Bolsanger, MM. Le Bail, curé-Moyen de Plouzévédé, Mengant, recteur de P l o u -iVorn. Rosec, recteur de Salnt-Vougay, Havas, ,reoteur de Trézllidé. et Feiz ha Breiz, — un de 3 2 francs offert par les GAs do Salnt-Vougay) . S 1" prix, Chorale de Saint-Pol ; 2- p . . Chorale ;ido Landlvlslau ; 3' p. , Chorale d e Trézllidé ; 4- p. , (Chorale do Plouénan; 6' p„ Chorale de Plouvorn; B ' p , , Chorale de P louescat ; 7- p . , Chorale do Lauipuul-Gulmiltau; 8; p , Chorale do Plougoulm.

Les sondages de M, Caillaux Comme nous le laissions entrevoir dans

l'article que nous avons récemment con­sacré aux fameux sondages ordonnés par le ministre des finances dans le but d'atté­nuer les répugnances qu'inspire son projet d'impôt, sur le revenu, il est démontré au­jourd'hui q u e M. Caillaux a choisi avec soin ses terrains d'expérience alin d'arri­ver, nou pas à des résultats exacts, mais à des résultais favorables à sa thèse.

Dans la République Française, M. Jules Roche, un des rares llnancieis compétents égarés parmi l e s u sous-vétérinaires » du parlement, a dévoilé le pot-aux-roses, en pub iant une circulaire confidentielle par laquelle le ministre des finances invitait les préfets à choisir avec discernement, au moyen d'enquôtes préliminaires s'il en était besoin, les communes dans lesquelles devaient se faire les sondages.

M. Caillaux s'est senti touché et a fait publier un démenti par l'organe de l'offi­cieuse Agence Havas.

La République Française n'a pas été dupe de ce communiqué intéressé et a riposté en ces termes :

Le personnage énlgmatlquo qui a autorisé l'agence Havas a démentir notre Information joue peut-être sur les mots. Il conteste q u e l e ministre dos Finances ait u d ' O s s ô uno clrculalro aux pré­fets. Il serait, e n ef fe t , plus exact, sans doute, do dire « à certains préfets ». Tous les préfets n e sont pas Intéressés duns l'affaire. Il est d e s dépar­tements où tes sondages n'ont pus é t é jugés né­cessaires ; 11 e n est d'autres où les directeurs des contt (butions directes, suffisamment instiults par les circulaires confidentielles du 28 juillet et du 30 août, potivnlent s e passer d u concours des pré­fets. MhIh, dans lu plupart des c a s , co concours était tmthpoiib.'ble. Mettons, enfin, que la circu­laire u'êtalt pas adrossôo aux préfets, mats à cer­tains préfets.

C e qui Importe, c ' e s t de savoir si des sondages confidentiels et préliminaires ont été prescrits ou conseil les e t accomplis, afin de sonder ensuite à coup MU' dans les conditions favorables au projet du ministre. Il s'Hglt entlo de savoir si l'opération a é t é truquée. Nous l'ulllrmons.

Un exemple : Dans le département du Finistère, l'admliiislratlou a désigné la commune d'E'guô-Aimel pour être sondée. Voulez-vous savoir pour­quoi ? L a commune d'Ergué-Armel présente cette singularité rare d'être toul entière entre les mains de métayers dont los baux sout enregistres. De plus, on sait que le revenu des terres est passé , a l a suite do circonstances exceptionnelles , de 1 A 9 depuis l 'établissement du cadastre. Cette situa­tion unique rendait l'expérience, A Ergué-Armel, singulièrement favorable A la démonstration que M. Caillaux veut faire. Ergué-Armel a é t é desi­gné. Et l'on voudrait nous faire croire que o'est p a r hasard I

Il nous semble que la preuve est suffi­samment faite M. Caillaux ne prépare pas un projet loyal d'Impôt sur le revenu, mais, par des moyens dépourvus de sincérité, un instrument d'oppression et de confiscation fiscale.

Q O U E I A R B I E U N - B R U K U n e e x c e l l e n t e ini t iat ive Près de trois mille personnes étaient

réunies jeudi 12 septembre à Kergourna-dech pour célébrer la fôto des Fleurs de bruyère. M. lo comte de Muu, M. lo comte de Guébriant, M. le vicomte de Hermenguy, M. Tréminttn, M. le chanoine Le Bail, M. le chanoine Abgrall, étalent là. A chacun d'eux, avant le rideau, M. Cardinal, le sa­vant et distingué directeur du Feiz lia Breiz. a dit, dans les termes les plus délicats, quel honneur et quel plaisir c'était pour les Léonards de les voir en ce jour au milieu d'eux. Puis, avec une éloquence spirituelle et grave tour à tour, et toujours chaude et vibrante, l'orateur expose à la foule massée devant lui, le sens et le but de ces fêtes bretonnes : faire prendre à la Bretagne conscience d'elle-même, de ses trésors, de ses dons de toute nature, afin qu'au lieu de les gaspiller, ello sache les conserver et les mettre en valeur, voilà ce qu'on veut. . -

A oè point de vue la Journée de jeudi n'aura pas été infructueuse. G race surtout à la nouvelle pièce que M. l'àbbé Perrot vient de publier sous le titre de <dQxàSM Saut ftlflt » et qu'il faisait représenter pour la première fois, tous ceux qui étaient a la Wte,,en même temps qu/fis ont été profon­dément réjouis dans leur Âme, de croyants, ont éprouvé un sentiment durable ue pa­triotique fierté, a Dragon Sant Paoj » est, en effet, S a n s contredit, le drame le plus beau et le plus chrétien qu'on ait jusq

•Bain i Brefôns; Ce passage a produit un effet

cependant oubli s u e i »

Une œuvre de dét'erfso agricole dont le besoin se faisait sentir depuis longtemps, est en train de so constituer dans le dépar­tement, Il s'agit d'un syndicat de défense contre les agissements malhonnêtes de cer­tains maquignons méridionaux dont les éleveurs bretons ne sont que trop souvent victimes.

Au concours agricole de Brlec, M. Pichon, l'éminent ot dévoué sénateur du Finistère, a exposé lo but do l'œuvre en excellents termes que nous sommes heureux de porter à la connaissance de nos lecteurs :

Il est une question d'ordre plus général, Inté­ressante pour tout le département, qui me vient tout naturellement à l'esprit, au milieu d'éleveurs aussi Intelligents que laborieux, et sur laquelle Je crois uti le d'attirer l'attention d e toutes les Associations agricoles du département.

Je yeux parier des fraudes nombreuses dont nos éleveurs sont vict imes, de la part de certains marchanda peu scrupuleux, quand Ils vendent des chevaux A destination de départements é loi­gnés .

Ces marohands. arguant do vloes rédhlbltolres, le plus souvent imaginaires, menacent le» ven­deurs « de leur faire des frais « (o'est l'expres­sion que Je retrouvaidans toutes leurs lottros), s'ils no viennent Immédiatement reprendre les animaux vendus, ou < s'ils, ne consentent à subir une parte parfois considérable : oent, deux cents, trois cents frànos par cheval . • • ••

Peur éviter un long voyage, un procès, des frais, le vendeur cède bien souvent : e t par là le gain qu'il avait réalisé se transforme en une perte,

s'il plaide, o'est blon pire encore I. i Comment s'en tirer là-bas, à Bayonne, à Tou­

louse, a Carcassonne, loin de tout appui, de tout conseil, au milieu de la masse indifférente ou hos­tile des maquignons experts, huissiers, commis, hommes de loi môme ? • —

Combles d e m i petits cu'tlvateurs, ayant vendu uno bête parfaitement marchande, ont été ruines par de6 prooèalangage»,de I» sorte ?..

Eh bien, messieurs, que faut-U pour empêcher ces fraudes, ces Injustices, ces ruines dont souf­frent nos frères, à qui le labeur quotidien, l'épar gne persévérante devraient tout au moins assurer l'existence A leur foyer ?

Il faut et 11 suffit que derrière chaque éleveur breton qui vend un cheval, Il y en ait mille autres, affiliés A un même syndicat do défense, prêts A le soutenir en cas de procès, de leurs conseils, de leur Influence et de i leur bourse ». L'argent 1 là est le nerf de la guerre 1 de la chicana aussi .

Ex igez partout èt toujours, que chaque bote vendue pour l'exportation, hors du département, vous soit on oas de vice rédhlbltolre, rendue aux frais de l'acheteur, à l'endroit même où vous l'au­rez livrée : Quimper, Rosporden, Concarneau..

Et si, malgré cette sage précaution, qui diminuera très certainement 1 s tentatives de chantage, — si, malgré le < billet dejremlse ou de retour » que je

firéconlse, l'un de nous a un procès A subir ou à ntentér, ne laissons à sa charge que la portion

de frais Indispensable pour qu'il y ait un intérêt sérieux encore dans l'affaire (un cinquième, un

Suart, — au plus un tiers), et payons le surplus e notre poche, chacun au prorata de ses opéra.

Mous dans le « Syndicat de défense ». Si cèlul-cl c o m p t e £ 0 0 , 1 , 0 0 0 ou 1.B0O membres,

le plus gros procès (et je crois qu'on' peut les .évi­ter tous — ou les réduire A peu de chose), ne coûtera que fort peu A chacun des syndiqués. (Ap< plaudlssements.)

Pour l'étude de détail des statuts du syndicat A créer, je crois, messieurs, qu'on peut s'en rap­porter A la société d'agriculture de Quimper — et c'est en touta confiance qae jo lui remets l'affaire pour le « Sud-Flolstère », — mo réservant de la soumettre de même, après-demain, pour le « Nord-Finistère », è la société hippique do Les ­neven. qui tiendra ce jour-là ses assises dans la capitale du Léon.

C'est dans ces sentiments, et avec conviotloDs, que je bols aux élevours du Fluistère, — aux S o ­ciétés agricoles petites et grandes, qui défendent leurs intéi ôts, — A la municipalité de Brlec, qui nous offre aujourd'hui une si charmante hospitalité,

Quelques jours plus tard, le 12 courant, l'honorable sénateur du Finistère faisait une nouvelle conférence sur le même sujet, à l'hôtel de ville de Lesneveu, a plus de 300 éleveurs d u Nord-Finistère, sous le pa­tronage de la Société hippique de Lesne ven.

Le mal signalé est si réel, si connu de tous, que ses auditeurs votent * l'unanimité, pour le Nord-Finistère, la création de l'As sociation préconisée par l'orateur.

Ils décident, en outre, que les statuts en seront préparés par une « commisssion d'études », placée sous le haut patronage des chambres de commerce de Brest et de Morlaix et composée de toutes celles des

Sersonnes désignées ci-après qui voudront ien lui apporter leur collaboration : 1° Les membres desdites chambres du

commerce ; 2° les maires de toutes les commnnes du

Nord-Finistère (arrondissements de Brest et dz Morlaix) ou leurs délégués ;

3° Les membres des bureaux des sociétés d'agriculture de Brest et de Morlaix et des sociétés hippiques de Morlaix, Saint-Pol de Léon, Saint-Tnégonnee, Lesneven et Brest ;

4° Les présidents de tous l".s comices ou syndicats agricoles du Nord-Finistère ou leurs délégués;

5° Les vétérinaires des arrondissements de Brest et de Morlaix.

Les propositions de cette commission seront soumises à tous les éleveurs du Nord-Finistère dans une assemblée géné­rale qui se tiendra à Landerneau, salle Duval,le 2.octobre(jour des achats d'éta­lons pour l'Etat) à dix heures du matin.

Une réunion préalable de la commission d'étude aura lieu dans cette morne salle une heure avant l'assemblée générale.

Toutes les associations agricoles inté­ressées sont invitées à désigner sans retard leurs représentants dans la « Commission d'étude » et à adresser toutes leurs propo­sitions, indications ou observations, notam­ment sur la formule à adopter pour le Bul­letin do-remise ou de retour, à M. Louis Pichon, sénateur, maire de Tréflez, par Plouescat.

La formule adoptée à Lesneven par les membres présents de la Commission d'étude est la suivante :

M o d è l e ( p r o v i s o i r e ) d o B u l l e t i n d e R e m i s e .

Jo soussigné, Trépied (Jean), demeurant à Montpellier (Hérault). 25, rue Saint-Pierre, déclare avoir acheté aujourd'hui à Goue.-nou (Finistère), du sieur Tiôvlau (François), éleveur à Bourg-Blanc, une jument, Ageo de sopl |7) uns, sous poil bai, étoile, taille de 1 "' bt> environ, pour le prix de sept cents francs payé comptant et prends l'enga­gement de renvoyer, i mes frais, le dit animal au lieu mémo où 11 doit in'ùtre livré, savoir :

A Lunderueau, dans les délais de garantie augmentes des délais de distance, s'il est réputé atteint lie vlco rédhibitoire.

Fait ù Gouesnou, 10 25 octobre 11)07. Signe : T h é p i e d .

N. B. — Ces bulletins, une fois quo le libellé on aura été arrête déflnlUveinem., seront Imprimés et distribués aux syadlqaos.

Election d'un Conseiller d'Arrondissement à Châteaulin

Dimanche prochain, les électeurs du can­ton de Châteaulin sont appelés à élire un conseiller d'arrondissement.

Ils auront à choisir entre deux candidats. L'un est l'honorable M. Vincent Le Han,

paysan beaucoup bourgeois qui demeure en son château de Kergue&teo au-dessus Ue Port Launay. C'est un Léonard, que des prêtres,dit-on..envoyèrent, autrefois, dans ia Cornouaille pour la convertir. Mais M. Le Han s'était attaqué à trop forte par­tie. Il était royaliste alors et il est aevenu républicain. Les Cornouaillais l'appellent « ar Pagan. » Malgré tout, comme nous l'avons déjà dit, c'est un homme honorable.

L'autre candidat est M. Jean L'Haridon. C'est un enfant du pays ; et par son travail et son intelligence il s'est placé d'emblée, à la tête de tous les cultivateurs de la région. Il a fait de sa propriété de Rhun-ar-Pùns une ferme modèle. •

Ses concitoyens aiment à le consulter pour leurs exploitations. D'ailleurs, à tous il réserve toujours bon accueil ; et c'est avec plaisir qu'il leur donne ses conseils et se met à leur service.

En politique il n'a jamais varié. Il a tou­jours été un ferme républicain, mais comme 11 le dit dans son programme, il voudrait voir en France, une république honnôte, loyale et ouverte à tous.

Aussi les sympathies des électeurs vont à lui. Et dimanche,, certainement, son nom sortira victorieux du scrutin.

Et M. Vincent Le Han restera, comme devant, un paysan-léonard beaucoup bour­geois, honorable d'ailleurs. De plus, il aura Gratis pro Deo, comme on dit au conseil municipal de Châteaulin, une ample veste électorale pour passer l'hiver en son châ­teau de Kerguestec au-dessus de Port-Launay.

AGRICULTURE CONCOURS d e POULÏNIÈRES

C h â t e a u l i n

1" primo, 300 fr., M. Alain Cévaêr, dè Rosnoên ; 2-, 250 ir., M. Charles Drenner, du Faou ; 3 ' , 230 fr,, M. Joseph Menez, de Logonna-Qulmerc'h ; v, 150 fr., M. François Brénot, de Pleyben ; s-, 150 fr., M. Corentin Mocaér, dè Rosnoên '; C , 160 tr., M. Jean Rolland, de Lopérec ; 7-, 100 fr., Mme veuve Hèlot, de Rosnoên ; 8 y 100. l r . , , M. Yves Bréllvet, de Rosnoên ; 0 , too fr., .M. Jean Morvan. de Quèmènéven '; 10', 100 fr., M. Michel

toiln, de Rosnoên ; 11', too fr., M. Jean Cornée, de Rosnoên ; 12-, 100 fr.; M; Charles.Drenner; du Faou ; 13*. too fr.,. M. MICHEL Sizun,. de Rosnoên ; 14-, 100 fr., M. Jean Bréllvet, dé Logonna-Qulmerc'h ; 15', i ô è - f t l i ' » . Y>èB nfathurln, de Pleyben ; t 6 \ 100 fr., Mme veuva<Thomas, de Rosnoên ; 17', loo FR-, M. Jaoquos Baron, de Logonna-Qulmero'h ; 18*, 100 fr., M. Jean Morvan*

de Qulmerc'h ; 19'. lOO fr., M. Yves Cozlen, de Pleyben ; 20-, 50 fr., M. François Le Moal, de Pleyben ; 21-, 60 fr., M. Henri Kerhoas, de Qul-merch ; 22-, 60 ir., M. Pierre Le Drau, de Rosnoên ; 23 , 60 tr., M. Emile Toully, de Salnt-Ségal ; 24-, 60 fr., M. Jean Kerhoas, de Rosnoên ; 25-, 60 ir., M. François Cévaêr, de Qulmerc'h ; 26-, 60 fr., M. Nicolas Cornée, de Qulmerc'h ; 27-, 50 fr., M. Nicolas Hergoualc'h, de Rosnoên : mentions hono­rables : M. Hervé Kergoas, de ChAteaulin ; M. Jean Tréguler, de Rosnoên ; Mme veuve Kergoat, de Pleyben ; M. Joseph Baron, de Rosnoên ; M. Nicolas Goasguen, d e Rosnoên ; M. Michel Hétot, de Logonna-Daoulas .

Carhaix 1 " prix, 160 fr., Sarah, A M. Gourdin, du châ­

teau du Kergoat ; 2-, 100 fr., Fani , â M. Treus-sart, de Coray ; 3-, 75 fr., Gtlana, A M. Yves Le Berre, de Motreff ; 4-, 60 fr., Résidence, A M. Gourln, de Sa int -Hemln ; 6-, 50 fr., Stella, A M. Guyader, de Carhaix ; 6-, 60 fr., Floride. A M. Guillon, de Plouguer ; 7-, 60 fr., Follelle, à M.

.Dulgon, de Coray: 8-, 60 fr., Paysanne, A M. Yves Perrlen, do Motreff : 9-, 50 fr., Coquette, à M. Joseph Le Berre, de Motreff; 10-, 40 fr., Bcllephine, A M. Joseph Manach, de Plounévézel ; 11', 40 fr., à M. Pierre Le Drenn, de Kergloff.

CONCOURS AGRICOLES

Saint-Pol-de-Léon (Lundi 16 septembre)

Machines agricoles. — 1" prix, 25 fr., Le Lez, de Salnt-Pol ; 2', 20 fr., fiélbu, de Ploué-nan ; 3-, 15 fr., Soulé, do Salnt-Pol ; prix d'encou­ragement, 15 tr., Louis Snlllour, de Plouénan.

Génisses. — 1" prix, 60 f r . et u d b médalllo d'arifentoffirtepnr M. de Guébriant, Ôlllv. Autret, de Plouénan ; 2-, 40 fr. et une médaille de bronze offerte par le même, Louis Caroff, do Plougoulm ; 3-, SOf r . , Flchot, de Saint Pol ; 4 , 2 0 fr., Louis Roué, de Saint-Pot ; 5', 10 fr., Pierre. Le Saint, de Saint-Pol ; mention honorable, Quivlger, do Plougoulm

Vaches laitières. — 1" prix, 60 fr„ à Mlle Grall, de Salnt-Pol ; 2-, 50 tr., Péron, de Saint-Pol ; 3' , 40 tr., Cadiou, de Plougoulm ; 4 , 30 fr.. Gulllou, de Plougoulm ; 5-, 20 tt.j Daniélou, de Sibiril ; 6-, l î fr., Queré, de Salnt-Pol .

Taureaux. — l " prix, 60 fr. rt une médaille d'argent offerte par lo gouvernement de la Répu­blique, Yves Sévère, de Salni -Pol ; 2-, 50 fr. et une médaille de bronze offerle par le gouverne­ment, Caroff, da Plourroulm ; 3 , 40 fr., Créach, de Plougoulm ; 4-, 30 rr., Caroff, de Plougoulm : 6-, 20 fr., Rlou. de Salnt-Pol .

Verrats. — 1" prix, 20 fr., Boulch, de Mespaul ; 2-, 15 fr., Cocalgn. de Plouénan.

Beurres. — V prix, 16 lr., Mlle Lo Bihan, de Saint-Pol ; 2', 12fr., Mlle Cocalgn, de P louénan; 3-, 10 fr., Mlle Sévère, de Plouénan ; 8 fr., Mlle Qullllvéré, de Plouénau ; 5-, 6 fr., Mlle Pauline Grall, de Plouénan : 0 , 0 fr.. Mlle Cueff. de Salnt-Pol ; 7 \ 6 fr., Mlle Caroff, de Salnt-Pol ; 8', 6 fr., Mlle Rlou, do Saint-Pol ; 9;, 0 fr., Mlle Jacques, de 'Saint-Pol ; 10-, 6 fr., Mlle Rlou, de Salnt-Pol .

Loctudy (Pour le canton de Pont- l 'Abbé)

Charrues. — 1-- prix, Floch ; 2-, Tauuiou ; 3", Toulomont ; 4 \ Coïc.

Prairies artificielles. — I" prix, Jaouen ; 2-, Co ï - j ; 3 v Floch ; 4-, Toulemont,

Plantes fourragères. — 1" prix, Cochou ; 2-, Béchenucc ; .')', Toulemont ; 4-, Cariou.

Taureaux de 3 «ns e t an-dessus. — 1" prix, Tou­lemont ; 2-, Maréchal ; 3-, Cariou.

Taureaux marquant deux ans . — t" prix, Cariou ; v, Cochou; 3', Béchennec ; v, G. Cocbou.

Taureaux de moins de 2 ans. — t " prix, Le Bec ; 2-, Calvez ; 3 , Cariou ; 4-, Kerfrid -n.

Vaches laitières ou pleines. — 1" prix, Stéphan ; 2-, Béchennec ; 3 - , Cochou.

Génisses ou vaches do 2 à 3 ans. —• 1" prix, Toulemont ; 2-, Guichaoua ; 3', Cléac'h ; 1', Coïc.

Génisses au-dessous de 2 ans. — 1" prix, Joouen ; 2- et 3- (ex a-quo), Calvez et Toulemont

Juments poulinières sui tées . — 1'- prix, Prlmot ; 2-, Le Brun ; 3-, Calvez ; 4", Le Lec ; 5-, Maréchal.

Poulains de 18 à 30 mois. — i " prix, Stéphan ; 2-, Rlou : 3-, Lo Lay.

Pouliches de 18 à 30 mois. — i " prix, Guéguen ; 2-, Cléac'h ; 3-, Le Bec ; 3', Le Floch.

Produits agricoles. — 1" prix, Péron ; 2-, Cariou ; 3-, Cochou ; 4', Coïc.

Beurres. — 1-- prix, Mmo Toulemont ; 2', Coïc ; 3-, Tannlon ; 4-, Biger.

Courses de chevaux au trot. — 1" pilx, Coasec ; 2-, Coriou ; 3-, Bofinnec.

Galop. — 1" prix, Drézen ; 2-, Tareau ; 3-, Le Lec.

Consolation. — 1 " prix, Lo Pemp ; 2-, Gloaguen.

Plonhincc (pour le canton de Pont-Croix)

Race chevaline, étalons. — 1" prix, 20 fr., Cha­palain, Cosquer-Bras, Esqulblen ; 2 , 15 fr., Ur-cun, Goulion ; 3-, 10 fr., Kersaudy, Kerscoulct, Primelln.

Poulains de deux ans. — 1" prix, 20 fr., Ans ­quer, au bourg de Plouhlnec ; 2-, 15 lr., Le Berro, Kérouer, Plouhlnec : 3-, 10 fr , Lcsvoal lc , P lou­hlnec ; 4", 5 fr., Le Dcm, Goray, en Plouhlnec.

Poulains de un au. — 1" p- 'ix, 20 fr., Carval, Kerherno, Plogoff; 2-, 15 fr., Stéphan. Lesvoallc, Plouhlnec ; 3-, 10 fr., Pinou, Kerydrcuff, I'loub.1 nec ; 4', 5 fr., Goyal, Kerruc, Plouhlnec.

Poulinières. — l " p r l x , 25 fr.. Le Moal. Lézan-queu. Beuzoc ; 2', 20 fr., Plouhlnec, Tr.oruuo Esqulblen ; 3-, 15 fr., Claquin, Unhalon ; 4', 10 fr. Le Gall, Kersugard, Plouhlnec.

Pouliches de trois ans.— 1" prix, 20 fr., Heurté Kervouh, Primelln ; 2-, 15 fr., Scaùellec, Suguea sou, Esquiblen ; 3-, 10 fr., Sergent, Lesvenez, Plouhlnec.

Poul iches de deux ans. — 1" prix. 20 fr., Le Bars, de Mahalon ; 2-, 12 fr. . Le Moal, Lézan

Suen, Beuzec ; 3-, 8 fr., Kerlocb, Luguenez, euzee. Poul iches de un an. — 1 " prix, 15 f.r„ Donnart

Tréhouvoull, Primelln ; 2-, 15 fr., Scudeilec, Sugueiicou, Esquiblen ; 3-, 6 fr., Slder, Lespoul, Pont-Croix.

Race bovine (bretonne), taureaux de trois ans et au-dessus . — t»' pi ix , 15 fr., Billec. Kerting, Plouhlnec ; 2' 10 fr., Pichon, Menez-Bras, Esqul­blen ; 3-, 5 fr., Colin, Piouhan. Plouhlnec.

Taureaux do deux ans et au-dessous.— l " p r l x , 15 fr., Moullec, Esqulblen ; 2-, 10 fr., Laouénan, Croas-DInls, Pr imel ln; 3-, 6 fr., .Croader, Brf gnéoeb, Esquiblen.

Vaches pleines. — 1" prix, 20 fr., Duvat, Les poul, Pont-Croix ; 2-, 15 fr., Prlol, Pont-Prenne, Esqulblen ;3 ' ,10fr . , PaulLescongard, Plouhlnec ' , 5 fr., Plouhlnec, Tromao, Esquiblen.

Vaches en lait. — l f prix, 20 fr , Goyat, Kery-dreuff. Plouhlnec ; 2-, 15 fr., Guéguen, Kerydreuff, Plouhinec ; 3:, 10 ir., Guellcc, JHeilars.

Génisses de deux ans. — r - prix, 15 fr., Scudel-1er, Suguensou ; 2-, 10 fr., Pichavant, Mahalon " , 5 ir. , Donnart, Tréhuuzlen, Plouhlnec.

Génisses de un A trois ans. — 1" prix, 15 fr., Sergent, Lesvenez, Plouhinec ; 2-, 10 fr., QuIlIP vie, Brênélour, Plouhinec ; 3', 5 fr., Laval, Pont Croix.

Race bovine (croisements), taureaux. — 1" prix, 15 fr., Scudeller, Suguensou ; 2-, 10 fr., Laouénan, Croas-Dlnis, Primelln; 3-, 5 fr., Duvat, Lespoul, Pont-Croix.

Vaches pleines. — 1" prix, 20 fr.. Le Bars. Landuguonlel , Esqulblen ; 2-, 15 fr., Plomb, bourg de Plouhinec ; 3-, 10 fr., Bonis, Kelomet, Esqulblen; 4-, 5 fr., Scudeller, Suguensou, Esqul­blen.

Vaches en lait. — 1" prix, 20 fr., Kersual, Bré-zoulou, Cléden ; 2-, 15 fr., Scudeller, Suguensou, Esquiblen ; 3-, 10 fr., Scoarncc, Cléden ; 4-, 6 fr., Scoarnèc, Cléden.

Génisses. — 1" prix, 16 fr., Danzô, Esqulblen ; 2-, 10 fr., Laouénan, Croas-DInls, Primelln ; 3-, 5 fr., SIdor, Lespoul , Pont-Croix.

Race ovine, béliers. — 1 " prix, 10 fr., Ansquer, Kerbuant, Beuzec ; S', 8 fr., Sergent, Plouhlnec ; 3', 5 tr., Colin, Plouhlnec.

Brebis. — 1" prix, .10 fr., Kérouédan, Beuzec : 2-, 8 fr., Çplin, Plouhlnec ; 3-, 5 fr., Gulllou, Trô-

fest, Pont-Croix. Race porcine, verrats. — 1" prix, 10 fr., Ansquer,

bourg de Plouhinec ; 2-, 6 fr., Quéré, Kerguénen, Mahalon.

Truies. —.1"» prix, 10 fr., Scudeller, Suguen­sou ; 2-, & fr.', Rogol, Saint-Dreyer, Plouhlnec.

Produits agricoles. — 1" prix, 15 fr., Pirlou, Kerydreuff, Plouhlnec j 2-, 10 fr., Donnait , Trou-houzlen, Plouhlnec ; S-, 6 fr., Slder, Lespoul, Pont Croix

Beurres. Beuzec ; 2 3- ,« fr., PIrl Laranvole, Plouhlnec,

Prix d'ensemble. — i " prix, i s ir., Scudeller, Suguensou, Esquiblen, médaille d'argent ; 2-, 6 fr., Duval , Lespoul, Pont-Croix, médaille de bronze ; 3-. 6 fr,, Donnart, Tréhouzlon, Plouhinec. • Course aux chevaux, galop. — l " p r l x . 15 fr.,

Ansquer, bourg do Plouhlnec ; 2-, 10 tr., Le Moan, Lervily, Esqulb len; 3-, 5 fr,, Le Floch, Kervlau, Audiornè. . Course au trot. — 1" prix, 15 fr., Autret, Kerhuon, Audlerne ; 2', 10 fr,. Gargadennec, Pont-Croix ; 3-, 6 fr., Breton, Kervellec, Plouhl­n e c

Pooldavld (PPUJR; LE c M 4e ^ÛARNENEX) . ' .

Exploitations agricoles. — 1" prix, TH. COURTE ;

x. , . — I f prix, 12 fr., Ansquer. Kerbrlant, !-, 8 ûv, Gtuillou, Trêfest, Pont-Croix ; irlou) Pônt-Crolx ; 4*, 4 fr., Pichavant,

2' , P . Renévot ; 3-, H. Griffon ; 4*, H. Kervarec ; 5-. A . Larour.

Taureaux de deux à quatre ans . — 1" prix, H., Caradoc ; 2-, P . Doaré : 3-, H. Caradec ; 4-, P , Coadou ; 4- (ex-a-quo), Le Bars et P . Belbéoch.

Taureaux de deux a quatre ans. — 1** prix, P . Belbéoch ; 2-, H. Kervarec et Kernaléguen ; 4', P . Le Bars ; 5-, Y . Bourhls ; 6', Y. Kervarec ; 7-, J . Gonldec.

Génisses de un à deux ans. — 1" prix, Le Goff ; 2", Y. Le Bourhls ; 3' J. Le Bars ; 4-, V. Larvor ; 6-, P . Kernaléguen ; 6', Th. Courte.

Génisses de deux A trois ans — 1 " prix, J. Ker ­naléguen ; 2-, R. Tanler ; 3', Y. Bourhls ; 4-, E . Le Molgne ; 6-, J. Tymen.

Vaches pleines. — 1" prix, J . -M. Loch ; 8% Y. Flochlay ; 3-, P . Belbéoch ; 4-, J. Kernaléguen ; 6-, Y. Philippe ; 6-, P. Larnantec.

Vaches A lait. — 1" prix, II. Caradec ; 2-, Y . Hascoêt ; 3-, J. Le Bars ; 4-, G. Doaré.

Bœuf gras. — prix, P . Kéroulas. Juments poulinières. — 1 " prix, Th. Courte ;

2-, P. Belbéoch ; 3-, L. Simon ; 4-, P . Caradec ; 5', P . Larbantec.

Poulains, pouliches de deux A trois ans : 1" prix, P . Belbéoch ; 2-,.J. Castrée ; 3-, G. Penna-nôacn ; 4-, P. Doare.

Verrats. — 1" prix, Ch. Belbéoch ; 2', P. Fily ; 3 , J. Gonldec.

Truies. — 1" prix, Lézoualch ; 2-, Ch. Belbéoch ; '3-, G. Le Berre.

Produits agricoles. — 1 " prix, R. Tanter ; 2 . J . Caradec. ; 3-, veuve Tanter ; 4' 5 et 6-, Th. Nico­las. P. Belbéocb, J. Le Signe.

Beurres. — 1" prix, Noël Tanguy, avec félicita-tlony ; 2-, H. Le Bniaq : 3 J. Gonldec : 4-, G. Doaré ; 5-, L. Le Molgae ; 6-, Y. Bourhls ; 7-, P . fcoarô ; 8-, Marianne Le Bars.

Cidres. — 1" prix, M. Larhnntec ; 2-, IL Cara­dec ; 3 , A. Fily : 4- et 5-, J. Gonldec, Y. Hascoêt.

Prix d'en?emble. — 1" prix, P. Belbéoch : 2 , J. Kernaléguen,

Courses de chevaux an trot. — I** prix, J. Andro ; 2', Le Molgne ; 3 , J. Gouidec.

Galop — 1-' prix. Irtî Fioch ; 2- L« Moigne ; 3 (-, Le Floch, de Kerlaz.

Arrondissement de Brest Nécrologie

Lundi soir est d é c é d é pK;usemcn'; au mi-lieu des siens, au manoir de Lan .ian, eu LHmbôz<.-lHv., M. Joseph -Al fred- V u g o s t e Lefourniër, ancien libraire-imprin-'jur-édi-teur à Brest.

M. Alfred Lefourniër était bie? connu dans tout le N .ri Finistère par an long passé de loyauté commerciale, qui '.ui va­lut l'honneur d'être nommé successivement membre de la Chambre de Commet ce, juge au Tribunal de Commerce, et, • n 18:9, administrateur de la succursale de la Banque de France, à Brest.

rvi. Alfred Ltfournier fut toujours un chrétien convaincu, et ce trait qaon nous a cité le p -int bien. Ss trouvant trop faible pour se rendre cette année à l'église parois-si."!? l'aire ses nuques, et apprenant que M. le erré de Lambézellec devait venir apporter le Saint -Viatique à .M. Gouez, jar­dinier du manoir, M. Lefourniër demanda à être autorisé a communier -aux côtés de ce vieil employé, depuis 38 ans à son service. Et ce fut un spectacle bien touchant que de voir le maître agenouillé à côté de la couebette du serviteur, pour recevoir avec lui le Créateur de leurs jours, qui devait bieotôt être leur juge à tous deux, juge bienveillant espéronr.-le.

Les obsèques dè M. Lefourniër ont eu lieu mercredi, au milieu d'une grande aflluence ri assistants tant de Lambézellec que de Brest.

Nous prions sa famille d'agréer nos bien sincères condoléances.

M. Alfred Lefourniër, qui allait atteindre ses 80 ans, él-iit fils do Jean-Baptiste Lefourniër et d'Etiennelie More.au, qui acquirent,en 1813. l'im-pilaierle quo la fariifio des Malassis avait fondée a Brest vers 1685 et exploitée depuis jusqu'à la m o i t do Romain-Guy Malassis survenue eu 1812.

A celle époque, cette Imprimerie se trouvait au bi's de la ruo Impériale, devenue depuis ruo Royale, nuis Grand Rue.

Jean-Baptiste Leiournier mourut en 1839. Sa veuve continua l'exploitation de l'imprimerie et de la librairie, puis les d'iux llls, Jeau-Baptisle-Louis et Joseph-Alfred Auguste, s associèrent pour prendre la direction de la mal.-ou.

La fondation de l'Océan remonte a peu près 4 la mémo époque (juin 18161. Louis Lefourniër fut l'un des fondateurs et des premiers gérants de ce journal.

Eu 1877, l'imprimerie fut acquise par la société l'Océan ,- depuis quelques années ello était ins ­tallée rue Kleber, n- 11.

D ms lu suite, Louis et Alf-ed consacrèrent toute leur activité à leur Importante librairie, transférée depuis ruo de Slarn, 85. La mort de Louis, survenue on Janvier 1891. vint mettre fin A cette collaboration fraternelle de plus d'un demi-sièele, a laquelle nous devons notamment la publication d'uue infinité d'ouvrages bretons.

Quatre ans plus tard, A l e e d c e l a s o n com­merce M. Derri«n, et se relira à Lanvian, où il vient de s'éteindre.

En 1878, il avait é lé nommé membre du Conseil d'administration de la Société I Océan. Il conserva ces fonctions jusqu'à la dissolution de cette S o ­ciété, à laquelle, comme l'on sait, a succédé, en 1895, la Sociale de la Prese Libérale du Finis­tère, qui, eu 1899, a transféré l'Imprimerie de la rue Kléber A la 1 ue du Château, i.

Une noyade Dimanche, vers 3 heures de l'après-midi.

M François Viberc âgé de 44 ans retraité de la marioe, rue du Cimetière, 73, enga­gea un ma'ch avec un ami pour t *voir le­quel des deux doublerait le pre nier les chalands mouillés au bord de la g: ôve, au­près de Kermor-Casino,

A 10 mètres environ de la terre, pris de congestion, il piqua une tète dans l'eau, et quelques iiistauts après, son dos rpparais-sait à la surface.

De nombreux spectateurs assistaient à cette scène poignante, parmi lesiuelsM. Vibert, adjoint au maire de Brest, frère de celui qui se noyait. Deux d'entre eux, M. Berric, conseiller municipal de Lambé­zellec et un soldat colonial se Jetèrent aus­sitôt à la mer; ils ne ramenèrent sur le rivage qu'un cadavre.

M . François Vibert laisse après lui quatre enfants.

Son enterrement a été célébré religieu­sement. Mais il n'a pas dépendu de l'adjoint au maire socialiste de Brest qu'il en fût autrement. Aidé de son pèi'e, il a taché, de toutes ses forces, à faire pression sur la malheureuse veuve de son frère alin de ia décider à faire faire pour son mari des fu­nérailles simplement civiles.

Il s'est au moins donné la satisfaction de ne pas accompagner le corps à l'église et d'inciter ses amis à prendre la. même atti­tude. Pourquoi M. l'adjoint Vibert n'a-t-il pas déployé le même zèle ct la même acti­vité pour essayer de sauver son frère quand celui-ci se noyait sous ses yeux ?

Gouesnou Le cas de l'instituteur. — On atten­

dait avec une certaine impatience la date de là rentrée des écoles pour voir quelle attitude prendrait l'instituteur Coat, accusé des faits dont nous avons parlé et qui font encore en ce moment l'objet d'une ins­truction judiciaire.

Le m a i r e de la commune, en effet, l'ho­norable M. Gélébart, déférant au sentiment unanime de la population m du conseil municipal, avait annoncé s a ferme résolu­tion de ne pas remettre à Coat les clefs de l'école. Il n'a pas eu là peine dè signifier autrement son refus & J'intéresse. Lundi dernier, en effet, lourde la rentrée, Coat ne «'est pas présenté pour reprendra-^pos­s e s s i o n de sa classe. Aucun de ses élèves, d'ailleurs, n'est verra voir si la classe était ouverte.. t t â i r a • ;-; .

Mme Coat qui remp'it les (onctions d'ad­jointe à l'école dea-ga; con», a réîi.tegné sa classe où se sont spjcsentésscinq.jw$ves dont trois enfants de seconds martres" de la

e cinquième nls a^n charron de là eom-muhe de Plabeùnèc.

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Page 11: Septembre 1907

I

î i K C O U R R I E R D U F I N I S T È R E '

llJJllJMllMUm • I • ! I1IIL m

II paraîtrait que Coat a demandé un congé en attendant qu'il ait atteint, en avril prochain, l'Age de 55 ans auquel il aura droit k sa retraite proportionnelle. On dit que sa demande n été agréée. Son suc­cesseur serait nommé Inoessamment.

Le dossier de son affaire classé par le

Iuge d'instruction ne tardera pas d'être ransmis au procureur de la République.

Gnlpavas Pouliche é g a r é e . — Une poultohe de 18 mots,

baie , balzane poatérloure gauche, est égarée depuis le la septembre.

La personne qui l'aurait recueillie, ou pourrait fournir des renseignement!), est priée de prévenir M. Cozlan, à Kervanoulo en Guipavas.

Lambézelleo Création d'une section spéciale an

PUler-R ugo. — Uue enquêie est ouverte, à la mairie de Lambézelleo, sur le projet de création d'un poste d'adjoint spécial au Piller-Rouge.

Les pièces du projet sont déposées au secrétiiriat de la mairie, pour être commu­niquées à tout requérant;

VI. Pérou, maire de Salnt-Maro, désigné, en qualité de commissaire enquêteur, rece­vra, à la mairie, les mardi 34 et mercredi 25 courant, les déclarations des intéressés. K'Collision ontro uno voiture ot un tramway. — Mardi soir, vers cinq heures, trola attelages conduits parties cultivateurs, régnaient do livrer de la paille et montaient la ru>< de Brest, un peu avai.t le passage à niveau d'-s chemins da fer départemental.!.

A ce morneat. descendait delà Station du bourg, un tramway qui arrivait lentement, loiaqu'en passant près do la première voi­ture, le cheval Ut un brusque écart et vint se placerai!milieu de la voie, entraînant avec lui la voiture. Un choc violent se pro­duisit : la voituie fut renversée complè­tement et lo conducteur projeté hors du véhicule. Il n'y a pas eu d'accident de per­sonnes.

I r . J O R O R , coups et violation do domi­c i le .—Une dame O... s a trouvait di­manche dernlor che* fca mère, ruo M.>-genta, à Lambézelleo, lorsqu'un individu se présenta pour demander après un loca-talte de la maison. Mme O... ayant répondu que la personne qu'il cherchait était' absente en ce moment d» son domicile, notre homme se ltiit à carillonner sur la*1

porto a coups de pieds et de poings. La pro­priétaire lui intima l'ordre de se retirer et de cesser ce vacarme. L'inconnu, rendu furieux, pénétra de force dans lo logement de la propriétaire, qu'il Injuria d'abord, puis il la frappa de plusieurs coups de pieds.

Mme O... a porté plainte. Fils dénaturé . — Le nommé S..., jour­

nalier, âgé (to 21 ans. rentrait mardi matin au domicile de ses parents, au Piller-Rouge, en Lambézellec, ou, rencontrant sa mèro, il lui demanda de l'argent pour taire la fête,

Mme S... avait ou lo grand tort do faire connaître A son lils qu'elle avait dans son armoire uno somme an six francs, destinée à l'achat do fournitures classiques à sa fille.

S... voulut s'emparer de cette somme, malgré la défense do sa mèro qui. à un moment donné, se plaça entre son ills et le meuble oit ladite somme se trouvait en­fer mée.

Un corps à corps s'engagea bientôt e"ire la mère et le llis, an cours duquel Mm> S., reçut un violer! coup d'un Instrument contondant, qui l'envoya rouler s ir le pl n-cher de l'appartement. Une fo'»"» terre, le fila dénature se mit à piétiner le corps tic sa malheureuse aère, qui ne forma bionto1

qu'une pluie. Mme 8..., qui a l'œil tuméfié ct q'ii se

pluint de douleurs internes, crache le san* a pleine bouche. Ello a dit ôlro admise d'urgence à l'hospice de Brest.

Landerneau Sauvetage, — Dimanche, vci'a trois

heurts do l'après-midi, è l'endroit, dit « Petit ((>uintin sur la route do Landi­visiau. à trois kilomôtros de Lan lerneau, Jean Jacq, ferblantier, ftpé du 18 uns se baignait avec des camarades. No sachant

fins nager, il eut l'imprudence d'aller trop Oinjllse seiait Infailliblement noyé sans

le secours du Jeune Henri Creun, fiÇé de l(j ans, qui lui maïutiot la tetc au-dessus de l'eau, en attendant l'arrivée du matelot clairou Eugène Buulcu, qui se trouvait sur la rive.

Outrages et rébellion. •— Mardi soir, à neuf heures, Le Mer et Le Gall, porte­faix a Landerneau, se trouvaient en état d'Ivresse, et chantaient sur le pont. Le brl

Îmdier de police Pailler et l'agent Labous eur Intimèrent l'ordre do so taire. Au Heu

d'obéir, ils répondirent Insolemment aux agents.

Le brigadier los Invita alors k venir s'expliquer au peste do police. Nos porte­faix refusant, les agents mirent, les me­nottes à Le Gall. A un coup de sifflet une bande de camarades des deux délinquants arriva ; une. bousculade s'ensuivit.

Les forcenés, criant et frappant, surtout sur le brigadier de police Pallier, réussi-r.-mt, ap èa une heure de lutte, à faire lâcher prise aux représentants do la force publique.

Le Gall en proiita pour s'enfuir. Le brl-

Fadler porto drs blessures au front ; agent se plaint de douleurs à la poitrine Arrêtés dans la matinée,.Le. Mer ct

Le Gall ont été conduits a Li». gendarmerie et au parquet do Brest.

Lanlldut Mort subito. — .Toan-Marto Pavé, ti'i ans,

douanier on roirnlto, oat mort subitement sur ln route, lundi, d'une congestion occuslonnéo par l'alcool.

Loironna-Daoulns Accident. — Un cheval, attelé à un

char à bancs, était attaché à un volet d'une fenêtre, au débit Runavot au bourg. Sou­dain lo cheval prit peur et se cabra en arrière, cassant sa bride, et s'emballant Jean-Pierre Runavot sauta courageuse­ment a la tête du cheval ; il fut traîné $,ur un parcours do 100 mètres environ, puis roula a terre et la voiture lui passa sur la jambe et la m.in, le blessant grièvement.

Ploudlry Election d'un conseiller d'arrondis*

sèment. — M Guillaume Guéguen, pro prietolre cultivateur à Kerlimn, est candi­dat pour l'élection au conseil n'arrondisse• ment qui aura lieu lo 22 septembre dans le canton do Ploudlry, en remplacement *de M. David, élu conseiller général.

M. Guéguen se présente comme progres­siste-libéral.

Plouvlen Tir k la carabine. — Un concours de tir à

la carabine s'ouvrira, le 30 aéptombro, oboz M. Karouanlon, commerçant, et flaira le 6 octobre 300 fr. de yr lx .

Sulnt-Plcrrc-Qullblfrnon Au Patronage. — Les Jeunes gens du Patro'

nage ont donne samedi u n s « r e n d e . soirée ré­créative avec le concours dé l'excéllento musique la Satnfe-Cdoilo.A noter partloullèromont au pro­gramme lo beau drams an un acte de Théodore BatraVfÂâ mésallia «Us ptMat"- -"-

Impossible, loi, da rendre suffisamment Justice A Ions eaux qui ont contribué a assurer l'éola-iant succès de relto soirée. Il faudrait passer en revue chaque pièce, chaque morceau de musique ou de nbant, faire remarquer aveo quoi talent Ils ont été In ter piété»,

Nous ne regrettons pourtant pas à l'excos lim possibilité où -nous nous trouvons de féliciter et de remeroler muslolens et «rllates comme ils le méritent, car l'écho des applaudissements dont la salle du Patronage e retenti samedi «olr, résonne encore i noa oreilles. Après avoir obtenuloa bra­vos d'un audltolro il remarquable par la qualité al par le nombre, quelle plus douce récompense

Notre dernier mot sera pour lés. Infatigables directeurs qui ont groupé toutes ce s bonnes v o ­lontés pour monor à bien une si rade tache. Les habitants de Saint-Pierre ne savent pas faire dà phrases, mais ils savent être reconnaissants. Qu'ils veuillent bien accepter de leur part le plus slncôro, le plus cordial merol.

Arrondissement i e Ehâteanlin Carhalx

E x p u l s i o n d e a U r a u l l n e s . — Le Jeudi 12 courant, lo commissaire spécial Rouqulor, escorté de nombreux gendarmes, a procédé a l'oxpulslon des rollgteusèa Uraullnes. En voyant B'apéror la concentration des gondnrmes, la population devina quo l'expulsion était Imminente et fu' émoi.

A s heures de l'après-mldl, uno première alerte a liou ; les gendarmes sont massés aux abords do la casorno. u n e foulo considérable ae masse aux aborda du couvent, tandis que les amis dos Urau-llnea pénétrent à l'Intérieur et préparent la résis­tance , deux hommes montent jusqu'au petit clocher et sonnent le tocsin. La foule augmonte de minute on minute ot continue à ae masser deyant le couvent. Les religieuses sont nu chœur { leurs amis ferment hermétiquement toutes l e s portes, ct Iea barricadent de leur mieux j des estafettes vont et vlonnont do ln gandarmorle au couvent ct rendent compte des mouvements d i s gendarmes. Voici 8 h. 2 0 . Un atnl arrive et annonce l'nrrlvéo dos expulseura ; toutes les portes sont aussitôt nottomonl closes,

Cluq miinitos plus tard, los gendarmes n cheval débouchent do toutos parlai et repoussent ln foule d-'iu la n n Saint-Joseph et sur lo boulovard. Dos barrages sont établis. M. le Commissaire spécial do Quimper, avec son Achnrpo passée par dessus la redingote, - s'avance accompagné du repré­sentant du liquidateur ot Constate que lea portes sonl formées, Le tambour do ville, un sieur Tanguy, sur un slgno du commissaire tait résonner sa cuisse ot lo commissaire do police fait les trots sommations légales. Naturellement, nulle réponso. l ieux Individus amenés d'on ne sait d'où (â Cnrhulx personne n'rût accepté celto besogne), s'avnncent et attaquent la porto d'entrée aolldemuut barricadée La porte est brlséo à coups du mnsao. Les oxpulaMira pénétrent dans ln cour, Ha ne surit pas A bout de leurs peines. Il faut briser deux autres portos pour pénétrer dans le couvcnl.

Au-dclinrs, ln foule maintenue par les gen ­darmes à cheval, manifeste bruyamment, do concert avec los amis dea religieuses, enfermées dans l'uumùnorli, Les cris do :• « Vive ln liberté l » alternent avoo coux de : « Au Maroc I A u Maroc 1 i A bas les volh'urs I »

Anrèï uno heure environ, le commissaire et le liquidateur pénètrent enfin dans le choeur, où se trouvent les religieuses, entourées d'uno centaine d'nml'i ot d'amies fidèles. Ces monsieur» exposont los motifs de lour Introduction et prient la foulo et Ioa religieuses de vouloir blon se retirer. Les orls do : « Vivent les Sœurs I Vive la liberté I Nous ne sortirons pas I » couvrent la voix du commlssnlro do police, Puis alors, la Supérieure se lève et Ht une vibrante prolodatlon contre la .•pollution dont ollo ot nés religieuses sont l'objet ; > lit;-, sont chez olles ot refusent' de sortir, elles ne céderont qu'a ln force. Ln, commlsuulro paraît énorvô,. le: Hquldntour sembïo avoir pour e l s e cacha,décidera les gendarmai. Los amis des Ursu-Unes refusent toujours de soi tir.

Il faut les prendre et les conduire, personno par porsonno, Jusqu'à la cour. Il en est de môme des Religieuses. Lorsque ces dernières apparaissent, deux par deux, escortées pin le H gendarmes, les lannes coulent, lo spectacle est poignant ; ,une vieille Rallgloase do uuntro^ Irgt-slx mis, la mère Eulallo, est portée par deux personnes ; la raol-hfturfiu.se ne peut plus se tri lue", c'est écœurant.

M te curé ct so i vicaires i n'.rent A la chapelle et onlevo lo saint Clbolro, la procoss lonse f o r n o j In foule, mnPséo sur la rente, ndrosso aux ex-pu'sées .b' , témoignages de sympathti , et c'est mix e.-N "aille M* rt-\v L Ê J de : « VlvenUb'd Ursu-I'i" s I Vlv nt !e< S i c n » I » quo lo eortôgo so rend A Cet.li:0 jiaml;>lîi'e. La foulo suit et l'église e«t vile comble. M. lu fitiro, de Cmlnrx monte en

i re , et d ictj un • or/noii d i circonstance, exalte l'i> bit nlalts (les U. i lwj iMN esp\ilsé03 aujourd'hui «la 11 maison i, n • appartenant cependant. Mais A • |lll 'Il faut.', s ' eeHe | - V é n é r é pnsleur ? Hélas I UUX

. icurj q I blo'i H U I V I ni, u ont pas au to servir I- l'.i m • mis- . m e lecfia inuliis, du bulletin de

1 il, nuttaté I s ;v T t l s s e m e n t s , ont élu , l e . de noir» f d. et do nos chères RolP J I I ii-..-, i I M r.,, : • 'o. \ t . le curé produisent uno ^ra- , l - i 1 MI . n -oll lou'or blon dos larmes. L» rlb'ri lr i ni iilftb cn-ni ie le Aflaorere AXei ct le Parce Duur.no, puis la bénédiction eat donnée à la foule.

A la eo>lln do l'églLic. les religieuses sont de nouveau l'objet do sùporbos manifestations do la part do In foulo.

Mardi dernier, vingt-cinq UclIgleusosUraulInos, dont quelques-unes de Quimperlé ot toutos les autres do Unrhalx, ont pris pussage, a Drost, sur lo vapeur anglais Oszélto q t l les a emmenéos sur la terro il'exll à Plymouth. Cinq do leurs élèves los uct'oni|ingnalonl ol d'aulros los suivront ulté­rieurement pour continuer A recevoir une édu­cation ehrélleeno dans l'établissement qu - les Rollgjouaos proscrites viennent d'ouvrir A Boa-(loiisllold, près Plymouth.

O o n o o u r a c a n t o n a l a g r i c o l e . — Le con­cours agi leole do Carhalx nui a lieu lo Jeudi 10 Oitobre, i 11 heures précises, sur ln place aux Ch'LVULIX,

Lea subventions s'élèvent A 1,035 fr. 02.

l i n F e u l l I C c D é c o r é a u M a r o c — Parmi les 7ti marins

débarqués, les premiers, A Casablanca, Il y a lieu do oilor. lû quarller-niailro Jean-Louis Cren, de ltuguellou, en La Peull léo.

Lo ministre do la mariée lui a décorné la médaille militaire, on récompense de sa bril lante conduite pendant l'engagement qui suivit lo dé-li"'quomont.

Le nouveau décoré fait parllo do l'équipage du FoVbfn.

On se rappelle qu'il fut blessé d'une balle A la Joue, eo qui ne l'empêcha pas de lutter Jusqu'A co quo l'ennemi fut mis en déroute.

TelgTue T i r . —• La soolélé dè tir scolaire nvnlt orgnntié,

A l'occaston des fêtes, doux e n c o u r s qui ont par­faitement réussi.

Concours des sociétaires. — 1" prix, M, Leroux, sous-hrlgadler des douanes ; 'ï, M. Jouvo, Insti­tuteur ; 3-, M. J.in, notairo A Te lgruc ; V , M. Alain Lo Bot, commerçant; tr, M. Bosoncon IPs, Instituteur ; LI' , M. Kernudrcn, do Crozon ; 7-, M. Le Bot, normuilcu ; H-, M, Alosté, do Crozon,

Le classement a été des plus laborieux c r les tlrours classés 2', 3 \ 4* e l M avalent le mémo nombre do points. D'autre part MM, 'l'orlllcc. Camus, Cozannec, do Telgruc ; Uouasard et Qoasguen, d'Argot ; Bourvon, do Orozon, nvii'cnt aulant do points quo los llrours cbi isés 0-, 7-, 8*.

Le lundi U toptombro, des jeux divers so sont succédés : régules, courses d'hoinmoi, de feramos, d'enfants ; courses aux canarda.

Les fétos so sont tormlnées pnr des courses da bicyclettes,

Course communale. — l", prix, M. Mnglolro Riou (un objet d'art offert p ir M, Uolgool, de ChA-touulln); 2-, M. Piorro P o l o n s ; a-, M. Jean Le Bol .

Course cantonale. — Pi Ix offert par M. Jan, maire de Telgruc : M. Kérnudron, de Crozon.

nne campagne menée dans nn Journal socialiste contre le père du quartier-maître, sous-brigadier de police à Morlaix.

Aooident de voiture causé par une automobile

Trois cultivateurs du village de Kerabiou en Sizun, section de Saint-Cadou, MM. El-leouet et Kertnarec père et lils, revenaient de Landerneau vers cinq heures du soir, quand, arrivés à deux kilomètres de Sizun. nne automobile peinte en rouge et portant, croit-on, le numéro 45, arriva en sens in­verse avec une-grande vitesse.

Le cheval prit peur et lit culbuter la voi­ture dans le fossé pendant que l'auto conti­nuait sa course.

MM. EUeouet el Kermaréc père ont été blessés, mais pas grièvement.

La voiture sous laquelle était pris M. Ker­maréc père a été fortement endommagée.

Bodllls L'expulsion des prêtres. — Quoi de

plus triste que ces mots : l'expulsion drs prêtres I Aussi tout chrétien, tout catho Ilque ne peut s'empêcher de frémir en pensant que le pauvre prêtre, le ministre do Jésus Christ, notre guide pour le ciel, est c h a s s é de chez lui.

M. Ramonet a adressé un arrêté nux curés et desservants du Finistère occupant les presbytères fabriciens. Cette pièce ad­ministrative a été remise, mardi matio, si

Je ne me trompe. A M. lo recteur de B01I1I13 ïos pauvres prêtres ont donc Jusqu 'au 2ô à

rester datis leur maison, c 'est-à-dire dvaot d'être jetés dehors. Car il n'est point besoin de dire qu'ils ne sortiront pas de leur p l e i n gré, et qu'ils so feront expulser par la f o r c e armée. Je suis persnadée que lejour où s e commettra cette infamie, les l î o d i l i s i e n s viendront nombreux prouver à leurs bons prêtres leur affection et leur sympathie. En avant donc I Armons-nous de courage I Dieu sera avec nous, qui donc osera venir contre nous ? Vivent nos prêtres 1 A b a s les francâ-maçôhs ! t / n e Dodilisienne.

Pleybqr-Cbrist

G r a n d p a r d o n .du C l i r i s t . to pardon du Christ a été célébré dimanche dernier a \ ec un éclat Inaccoutumé. Dans l'église paroissiale, roagnlflquetuont ornée. M. Goret, recteur deGou-llen, a enantô l a granu'mosse ct M. Sléphan, rec­teur de Ciéden-Cap-SIzun, a donné, dans un bre­ton pur et élégant, un sermon qui a produit ia mollleuro Impression sur los nombreux auditeurs.

A . u n e heure do l'après-mldl sont arrivées la musique ot la chorale do Saint-Martin de Morlaix sous la direction de leur chef habile et dévoué, M. l'abbé Bosson. ,

Pondant le parcours de la procession qui s'est déroulée, A 2 h, 1/2, on longues files vers la cha­pelle vénôrée.du Christ, la musique, composée de Jllrea do clairons otde.tambours s'est fait entendre A différentes reprlsos nlosl qu'au retour. Kilo a chatmô tout la Monde et nous sommes heureux d'ajouter notre paît d'éloges A ceux qu! ont été si souvent prodigués aux musiciens de Balnt-Marllu : Ils 1. s morl lontblon. l i e n est do môme des membres de la chorale qui ont chanté les meilleurs morceaux de leur répertoire,pendant lo salut du Saint Sacrement qui a terminé la fôlo.

A sept houres et demie du soir a ou Heu une superbe retraite aux flambeaux avec lo concours de la musique. Lo char, très bien décoré par les soins de M. lo maire, toujours heureux do faire plaisir A ses administrés, ct a v e : l'aide précieux do MM. L'IIénoret ot Lo Berre, attirait tous les regards. Los dernières fusées ont été tirées et les derniers feux de Bongala briMôs au départ dos Morlalsli-m qui ont pris lo trnlu emportant le souvoulr reconnaissant do toute la population de Ploybor. .

„ Lundi, rexc.ollc.ulo, municipalité, pour favoriser lo commerce !o:al et procurer .à tous des dls-tractlouit, avait organisé uno lôle civile qui a obtenu le plus grand succès . Voici lo résultat dos courses :

Ghovaux un Irol : \ " prix, M. Le Ru, de Salnt-Thégonnoc ; 2-, M. Madec , do Bol-Air, en Pleybor ; 3», M. Picard, François, de Pleyber.

prix, M. Madec, do M. Béeam Jules, do

Arrondissement^ de Morlaix MGRLAIX

Dans le bassin Joan-Marie Pouliquen, Gâ ans, cilvrler

agricole chez.M. Guyomarch. A L«squifftou, étant en fête à Morlaix depuis quelques jours, n'osait rentrer chez son patron.

Sea derniers sous étant épuisés, il ne trouva (L'autre issue que de se jeter dans le

I bassin. M. Y.vos Bobic. 19 ans, demeurant rue des Vignes, témoin du geste de déses­poir de .l'homme, se Jeta ù l'eau et réussit à le ramener sur le quai. Toutes nos -félici­tations au courageux sauveteur.

I.N 1 ' »

Bousoulade .,. «u -Samedi soir,--è la-gare, nne discussion

s'élova entre MM Guyader. conseiller mu­nicipal, et Le Meur, quartler-maltredëla flotte, au sujet d'une bousculade qui s'était produite dans la salle des pan-perdus.

M. Lo Meur, s'étaut cru offetSé par les termes que lui aurait adresés•'M7<Juyader, poussa celui-ci et le fit tonibéri' 1

M. Guyader se releva et"'VihVvérs Son adversaire. Une nouvelle poussée ' le Ût choir, ce qui provoqua ml saignement de nez. M. Guyader. a porté plainte? < '

Cette affaire, qui se serait produite, croît-on, fortuitement, se rattache néanmoins à

1 negunuuu I i r , m m » , . , U V , .'leybor ; 3», M. Picard, François, de Pleyber.

Chevaux nu galop : 1" -Bel-Air ; 2», M. Lo Ru ; 3' Pleyber.

Bicyclettes : 1 " prix, M. Le Gac, do Plevber ; 2» M. Guôzennec, de Ploybor ; 3«, M. Llngu'énou, de Plounéour.

Los out ios jeux Installés sur différentes places du bourg ont été très goûtés du public qui résumait ses Impressions au sujet des doux jour­nées en disant : « Morse hor gotibllou n'Int bet ken kaor. » Vn témoin.

PlounôSrcz-Lochrlst Incendie. — Le feu a pris, luudi, vers

quatre heures du soir, dans une grange appartenant à M. François Jtfeudec, culti­vateur au Kernic, en Plounévez-Lochrist.

Malgré les secours des voisins, la grange, qui renfermait des instruments agricoles de valeur : hacheuse de lande, charrue, etc., devint bientôt la proie des flammes. Uu tas de fagots, qui y attenait, fut aussi consumé, et ce n'est qu'a grand'peine qu'on put sau­ver la maison d'habitation, voisine du Meu de l'Incendie.

Les causes du sinistre sont inconnues. Les pertes s'élèvent à G00 francs environ

et no sont pas couvertes par une assurance.

RoscofT C o n f é r e n c e d u C o m t e d e M u n . - • Dimanche

dernier, A l'iaauo des vêpres cu l Heu, ù l'hôtel Talnbirdon, une réunion de l'Action Libérale Populaire présidée par M. de Mun. Les princi­paux électeurs do la communo Invités par M. Salailn, pèro, s'y font rendus au nombre do 140. Parmi eux on remarquait M. lo comto do Gué­briant, malro do Salut-Pol-de Léon, conseiller «•'nArnl, M. le maire «lo RoscofT, M. le maire de 1 Ro de Batz, la cierge de la paroisse, le conseil municipal, M. lo supérieur du sémtualre do Plou-«mcrnévol, lo père l'ioc'h si renommé dans notro diocèse pour ses carômus A la cathédrale de Quimper e t A Saint-Louis de Brost, et d'autres notabilités.

Avant In réunion on s'entretint des questions du Jour, de l'expulsion des prêtres do la paroisse, drs blocards qui du matin au soir accostent les braves paysans pour dôvolopper devant eux leurs théories nôfnatos et mensongères dont l'évidente stupidité crève los yeux et force lo bon paysan a rl ie au nez du ministériel.

Copondant les groupes devenaient plus nom­breux ol, tous los lnvlfé3 étant présents, chacun prit sa place dans la grando cnlle do l'hôtel, Tous étalent Impatients d'ouiendro l'orateur ourétion. Le comto de Mun ao leva et commença par pré­senter a l'asslstnnce émue le bon recteur do ftoa-cofT, eo vieillard do 7 0 ans dont, les cheveux ont blanchi dans la paroisse depuis 30 ans, ce véné­rable prôtro qui demain, sur l'ordre d'un préfet arriviste et plein do zèle pour le Bloc, sera bru­talement expulsé de f on prosbytèro. Ces quelques mots do M. do Mun touchèrent lea cœurs et II n'y eut qu'un cri unanlm.e : Vive M. Le Routeur 1 « Cel arrêté, oontlnuo l'orateur, est entièrement Illégal et je me propose d'en Informer lo ministre. •

Comme cette conférenco a pour but, de donner aux électeurs nn aperçu général do la politique française, M. do Mun resitipe ce qui a été fait <JnmiU un nn. La Qhambré n'a rien fait. Le gou­vernement a conduit ù la frontière le ponce du Papo, s'est emparé do sa demeure, do sea papiers fit a voulu conclure A un complot. Belle fnreo I Qu'en s-t-on conclu 7 On en a conclu la haine, do C lêmi jcéad poflr le Souverain Pontife et ses représtniants, et la stupidité des pro édés du gouvernement qill-pour détourner les esprits d'une

Question gênante n'a rien trouvé do mieux que 'Inventer un complot. Voilà de quoi la Chambre s'est o c c u p ô e u n Ins­

tant, Cependant' on avait promis les retraites —ivrjèrea. Ah p u l j Où B P N T - e U j s ? — D'ailleurs ouvrières. Ah o u i ) Où apnt-ielles ? - D'ailleurs 'IlËMt m tbrtra^pdtn'Aoc^rder^es^- i^altes . Nous savons l 'état des finances françaises, dès

tth eï5tW«t>- Iln'&tqrteaHldn de ces K W l o u s l e s W^ZgM

„ dès „.-gè'nt dans

Jw« retraites

fleôtWpour, leurrer le peuple. On a bien p a r é dS'nuUa» dès tsonnrêgatlona qui servirait aux

r e j £ ï M . ; a t t ^ ^ l e W a r t l é t a s B ° d e

fournit ces renseignements. Et si cette loi est votée il arrivera que ce sera l'Instrument le plus terrible de vengeance politique, car plus on sera contre le gouvernement, plus celul-cl augmentera à sa gulso votro revenu, et plus vous serez Imposés. ' '

Et les églises 7 — Les égl ises , Il est vrai, ne sont, pas fermées, mais notez que rien n'en g a ­rantit la libre disposition aux prêtres et qu'il suf­fira do la seule volonté du ministre pour que d'un Jour à l'autre el les soient formées ét affec­tées à un usage profane. Aujourd'hui donc les églises sont soumises A l'arbitraire d'un ministre. De quelle sécurité Jouissent les catholiques dési­reux de rendre A Dieu le culte qui lui e s t dù, et désireux de le rendre dans les édifices actuelle­ment affecté3 au culte'? — Les égl ises peuvent être fermées aujourd'hui ou demain.

Aussi , en présence de cet état de choses , Il ne faut pas se contenter d'applaudir un orateur et d'admirer ses paroles, Il faut agir. Il faut une conclusion A ce qui vient d'être dit, ot cette con­clusion, chers Roscovltes vous l'apporterez quand on C H A S B E R A vos prêtres de leurs demeurés, en venant ce Jour-là affirmer Votre fsl en Jésus et votre amour pour ses ministres ; voua l'apporterez en votant l'année prochaine pour des catholiques en laissant do côté vos rancunes personnelles. Voua voterez donc pour le candidat catholique? Et lequel ? — Dis- moi qui tu hantes et Je te dirai qui tu es . N e votez pas pour ceux qui fréquentent les gbns du gouvemement, qui prennent part aux fêtes que donnent les préfets, les sous-prefets : tous sont dos blocards do première classe. On les connaît à ItoscolT. Co sont des hypocrites qui, sous des dehors charmants, cachent les plus mauvaises intentions. Ils nous tromperont si nous n'y pre­nons garda.

Salnt-Pol-de-Léon Dans les ponts et chaussées. — Par

arrêté en date du l o r septembre,. M. le préfet du Finistère a nommé agcntvoyer principal M. Le Tallec, agent-voyer de I 1 0 classe à Saint-Pol-de-Léon.

Toutes nos félicitations au nouveau promu.

Vente d'un jeune haokney. — M. Le Rest, voiturier, a vendu 1 000 francs un uorfolk breton de quatre mois.

Ge poulain est le ills. de Cornfactor, nor-folk, de la station de Saint-Pol.

Le jeune cheval a été acquis par M. Pri­gent, de Pont-E in, en Plouénan. . Les ouvriers agricoles dits « plo.ee- ners ». — Le maire de Saint-Pol de-Léon vient de réglementer k nouveau le marché des ouvriei-s agricoles dits « placeners » pir un arrêté dont voici ies principales dispo­sitions :

Article t". — Le marché des ouvriers agricoles dit « placenors » sa tiendra désormais exclusive­ment sous los halles do ln vil le.

Article 2 . — Les he^uros d'ouverture et do c lô­ture do ce marché sont fixées ainsi qu'il suit ; sous aucun prétexte, elles no pourront etro devancées ou retardées :

1 ° En été, c'est-à-diro du 1 " avril au 1 5 octobre, l'ouverture, aura lieu à quatre heures du m i t l i , mais exceptionnellement, pendant le temps de la FENAISON ci do la moisson, toit DU 1 5 JUILLET cu 1 5 septembre, l'ouverture aura Heu une demi-heure p'us lût, c'est-â-dlro '» 3 b. 1 0 du matin;

2 - En hiver, soit du 15 octobre nul*.' avril, l'ou­verture auia lieu à cinq heures du matin.

Heures de clôture du marché : i« Kn été du l " avril au 15 octobre, y compris

le temps do la ienalson ct do la moisson, la c ô-luro nura Heu A 0 heures du matin ;

2- KO hiver, du 1 5 octobre > u 1 " avil i , la c lô­ture aura lieu à G h. 30 du mutin.

Arrondissement i ttÉnpe si OULVPKÏ

A v i s a u x f o n c t i o n n a i r e s

Le préfet du Finistère vient de prendre des mesures disciplinaires contre trois can­tonniers qui avaient été trouves, dans leur service, en état d'ivresse manifeste.

L'un d'eux a été révoqué ; un autre sus­pendu pour nn m o i 3 et déplacé, et le troi­sième suspendu pour huit jours.

C o u r s e s v é l o c l p é d i q u e s Voici ks résultats des courses organisées»

dimanche, par le Vélo Sport-QuimpéroiSi sur le Vélodrome ''e l'Odet :

l'« coursa départementale •— ï" série, MM. Le-masson. do Brest, et Tanguy, de Qulmprr; 2- .-é-rle, MM. Gouzlen, de Brc-l , ct H,don, de Quim­p e r ; 3 ' série, MM. Laurent, de Hrest, ct Goas-guen, de Lambézellec.

Finale ( 3 kllom.).— 1 " prix, 2 0 fr., M. Lomasson, 5' 5 7 " ; 2-, 1 5 fr., M. Laurent; 3-, 1 0 fr., M. Gou­zlen.

2-course , du Vélo-Sport (;i liHoni., 7 parlants). — 1 " prix, 1 5 U., M. Tanguy, B ' 3 0 " ; 2-. 1 0 fr., M. LoGolT; 3-, 8 fr., M. Cornlc; 4-, 5 fr., M. Lo-zach.

3 - course, RÉGIONALE (4 kllom.). — !•• prix, 5 0 f r , M. Gmizicn, «' 6 " ; 2-, 3 0 fr , M. Lewasson ; 3-, 2 0 FR., M. Laurent.

4* course, LOCALE. — V* série, MM. Tanguy ct Lozach : 2 ' série, MM. Redon et Alain.

l'Inalo (3 kllom.). — 1 " prix, 1 0 fr., M. Redon; 2 ' , 8 fr., M. Tanguy ; 8-, 5 fr.. M. Alain.

5- course, des donateurs (lo kllom., 1 3 partants). — p i prix, 3 0 fr., M. Laurent. I'i' 2 ! " ; 2- , 2 0 (r., offerts par la direction des cycles et automobiles « Armer », u. Couzten ; 3-, six bouteilles de çham-pagno offertes par l'hôtel del'Epe.e, M. Lemasson; »••, une montre, par lo Rùveil du Finistère, M. Goasguen; 5-, 1 0 fr., M, ltodon ; 0- , une sirène offv.rtj par M. Lozach (cycles). M. Poulmurck '•, un porte bagagos, M. Alain ; 8-, deux bouteilles do champaga- , M. Cornlc ; 0-, une bouteille de Champagne oll'erte par M. Qultllec, M. Lozach 10-, une bouUII'o de C H A M P A G N E offerte par le café du Commerce, M. Lo Goff.

Bcuzcc-Conq Carnet de mariage. — Mardi a été

célébré, en l'église uc Beuzec-Conq, le mariage de Mlle René1-; Le Roy, lille du constructeur et conseiller municipal de Goucarneau, avec M. Joseph Le Nouenne, pharmacien.

La bénédiction nuptiale a été donnée par M. le chanoine Gadon. supéiieur du Grand Séminaire, oncle du marié. Pendant la céré­monie, une allocution a été prononcée par M. le chanoine Le Roy, curé-archiprêtre de Ghateaulfn, oncle de. la mariée.

Nous offrons nos meilleurs compliments aux nouveaux époux.

Concarneau Tentative de déraillement. — Ven

dredi soir, vers H h. 25, au passage à niveau non gardé n° 502, eutre Concarneau et La IJoissière, 1,500 mètres environ avant cette station, le mécanicien Dubarry conduisant la machine 701 du dépôt, de Quimper qui remorquaitle train 154'J allant à Conoarneau, sentit tout à coup sous les rours, à plusieurs reprises,, un choc insolite. Bloquant immé­diatement ses freins, il descendit sur la voie et découvrit de chaque côté, entre le rail et le contre-rail, d«ux pierres chacune d'un poids de 8 à 10 kilos. Le voie dégagée, le train put continuer sa marche. On a sup­posé un moment que les deux pierres ont pu tomber d'une charrette sur la volé-,par suite d'un cahot assez fort au passage, à niveau. Mais l'administration a écarté cette version et croit à un attentat criminel. Une enquête est ouverte.

Goucsnac'h Deux incendies. — Mardi soir, vers

5 heures, au village de Tréiélcnn, en la commune de GoUésnacb, le feu sédéclaralt dana une meule dé paille, à proximité des bâtiments. Malgré les secours qui arrivaient décidâtes" parts, eh moins d'Une demi-heure, deux-meules de foin,;'trois tfteules de paille, représentant environ trois cents milliers de fourrage, le tout d'une valeur de 7 à 8.000 francs, étalent devenues la proie des llamines-...L'eau.ne manquait pas, le vil­lage de Tréfélenn se trouvant à proximité d'un étang, mais. les moyens de sauvetage faisaient défaut, aussi .ne, RUt-on. préserver les bâtiments, de la terme- dul,A. leur tour prirent feu : une étable d'où,peureusement, on avait pu faire sortir le bétail et une mai­son y attenant. , Les immeubles sont la propriété de M. Le Cain, qui habite Bénodet. Le fermier, nommé Pétition, venait de partir pour faire

ses 28 jours & Nantes. Il a été immédiate­ment avisé du sinistre par les soins da maire.

— Quelques heures après, vers 8 heures, un autre incendie sè déclarait â 2 kilomètres de Tréfélenn, dans Un petit village, situé dans l'avenue du château du Kergos et ap­partenant à M. de Jacquelot. Le n u consu­mait une meule de paille et commençait A attaquer la maison d 'habi tat ion , lorsque grâce aux secours arrivés aussitôt des com­munes avoisinanteS, l'incendie put être enrayé.

Ces deux sinistres paraissent être dus k la malveillance.

Penmarc'h La sardine. — Depuis environ deux mois,

toutes sortes de pêcbe avalent été nulles. Jeudi, la pêche a repris et a été excellente. 120

bateaux faisant la pêche à la sardine ont pria due moyenne de 20 mil le à bateau, maquereaux et sardines mêlés.

Les maquereaux so vendent de six à sept francs le ml | le , e t la sardine de 20 A 28 francs lo mille. Vendredi ét samedi la pêche e été moins bonne. Environ 300 bateaux, tant de Douarnenez que do Concarneau, sont arrivés eu baie d'Audlerne. Quelques bateaux ont capturé deux ou trois mille sardines, maquereaux et sprats mêlés. Tout ce poisson est petit, moulo 14/1(5 péché avec filets 40. 48 et 50.

La pêche aux langoustes et homards est presque nulle.

L e c h e m i n d e f e r . — L'Inauguration du che­min de fer. départemental aura lieu, probablement, le 29 courant.

PlofrolT M o n s i e u r l e m a i r e m a n i f e s t e t . . . — Di­

manche dernier, 15 sepleuibre, malgré une chaleur accablante, les camarades du Si l lon d'Audieruo accomplissaient a pied le. trajet de 10 kilomètres, dislance les séparant do Plogoff, où le camarade Jadé donnait A 3 heures une réunion publique et contradlclolre. A l'heure dite, plus de 400 per­sonnes se massaient dans la cour Palllarl, malgié ICB fulminantes Interdictions du maire radical ct conseiller d'arrondissement.

Devant l auditoire, A l'unanimité sympathique, l'orateur montra i'impulssanc,) des divers partis politiques, a faire la démocrntle. Au moment où II s'élevait contre ces radicaux, qui après avoir jeté dans le peuple, les premiers ferments du ma­térialisme, sont devenus, bourgeois enrichis et ropus, les pires conservateurs, monsieur le maire, caché derrière un mur, lanea ses premières Inter­ruptions.

— Sans doute, fit remarquer Jadé, l'Interrup­teur se reconnaît dans le portrait peu Ibtteur que Je viens de faire du radical, voilà d'où proviennent ses laterruptluns 1

Dès lors, le digne magistrat ne cessa do pro­férer de derrlero son mur, les plus stupldes Invec­tives que lut souillait l'ancien maire, car, dit-ôn, seul 11 n'eut paa trouvé cela !

Et pourtant !... Jugez plutôt : — Vive Plogoff! Anonnait-ll sans cosse I — Mieux quo cela, ripostait notre ami, Vive la

France tout entière ! — Parlez-nous donc plutôt de. . . de. . . comment.. . — Voyez, fait avec Indulgence remarquer Jadé,

le camarade n'est pas encore ilxé sur sas opinions, lnl-sons-lui : temps de retrouver ses esprits !

De cette manière, en mettant LEH rieurs de son rôle par des saillies Unes, et certes plus spiri­tuelles que les Interruptions, L'orateur sut canner lu fougue de monsieur le malro, qu'il attendait d'ailleurs A la trlsunc, à la fin do la réunion.

Après avoir montré lo but et le programme du Sillon, notre camarade, dans une superbe pérorai­son, couverte par les applaudissements do l'audi­toire, proclama la forci, do l'Amour, disant que lui, en disciple du Christ, pardonnait à ses enne­mis, et aimait malgré loul les Inconscient:; qui loul ù l'heure t'injuriaient, car ceux-la aussi étaient ses frères, rachetés par lo sung du même Dieu.

Évidemment; tous les appels à la contradiction, restèrent sans réponse ; monsieur lo maire, s'était prudemment esquivé, craignant d'être obligé d'ap­porter A la trlhup". des arguments sérieux, a l'appui de ses Injures.

Vruinicul, monsieur le maire, cotlo attitude de gavroche, n'e^l pas pour luire le plus grand hon­neur a celle êcharpe dont vous êtes si fier, et que voire ami Sa'uii.i vous conseillait si Inopportuné­ment de ceindiel — Somines-nousbien renseignés, inonsif-iir le maire ? ("est égal , les babltnuis ue l'iogoll' ort dll éprouver un eertaln dégoût, à voir Jour premier magistral, celui qui doit toujours défendre i'urdre, ôire le premier ct le setil, à semer la division et lë trouble.. .

Mais, que nous Importe nne attitude si person­ne l le? Plogoff nous n compris, ct, espérons que la graine que le camarade Jadé y a jetée ne res ­tera pas inféconde

Elle commit l'Imprudence de déposer son porte-monnaie sur le comptoir. Pendant qu'elle tournait le dos, un mendiant, Yves Guénel, viut a passer et n'hésita pas A s'approprier le porte-monnaie qui conte­nait 24 fiaucs.

La femme Pérès ayant constaté la dfs-

Earition du porte-monnaie, en informa M. e Mao, dont les soupçons se portèrent

aussitôt sur le mendiant. Il se mit k sa poursuite et le trouva porteur du porte-monnaie volé.

Gardé à vue jusqu'à l'arrivée des gen­darmes, Guénel a été mis en état d'arres­tation pour flagrant délit de vol.

Incendie. — Deux meules de paille et une écurie contenant 4,500 kilos de foin sont devenues la proie des flammes, dans l'après-midi de dimanche, au village de Kergleuden. Six veaux qui se trouvaient dans ladite écurie ont été carbonisés. Les sinis'rés, les époux Furie, estiment à 1,000 francs environ leur» pertes, couvertes en partie par une assurance. Les causes de cet incendie sont iuconr ues.

Voleur pincé. — Un individu aux al­lures louches, conduisant une vache, a été arrêté par la gendarmerie an moment où il venait de ia direction de Quimperlé ou de Scaër. Interrogé, il a refusé dediredan3 quel endroit il avait volé l'animal, qui «.st­rie race pie-noire, ayant une tacht blanche sous le liane gauche.

Clohars-Carnoët E s c r o q u e r i e . — Vers lu lin du ino'.s de juin,

un nomme F.- ejavllle, so disant étudiant dentiste et domicilié 7, rue Casimlrr Deiavlgun. à Paris, faisait la connaissance d'une j';une lliie Rappe­lant Elise M,.' -au.

Ap ô- quelques rencontres, H lui proposa une villégiatura en Bretagne. C'est ainsi «m'A la fi-i du mois de juillet le couple débarquait A Quim­perlé. Après «voir p s s s e une nuit a l'hôtel du Lion d'Or, a ('nimpcrlé, il se lendall au Pouldu, où il s'arrangea avec M. Marrec pour rester cinq ou six semaines au prix de cinq f r ancs par jour el par personne

ltlen ne fut payé d'avance et quand M. Karrcc réclama ces jours derniers, è ces pensionnaire», le montant de jeur uo<e. Fréjavllie lOpondll qu'il avait pour habitude de ne paye' - qu'en parlant e t qu'en tout cas li attendait de 1 argent et abl'deralt son dù dans quelques jours. Les quelques jours se pasi-èrenl et l'argent ne vint pas, du moins dans la caisse dn M. Mariée. Uu b e i u jour, les oiseaux s'envolèrent.

„i. Msrrec se mit sans hésiter A leur poursuite ct los rololgnlt » Quimperlé. L», Kréjaville lui dit qu'il so rendait u Loriout pour tout, her de l'argent à une. banque et que le lendemain li I - paierait.

Lo lendemain, personue ne se présenta, sauf la malheureuse jeune flllo, qui avait été délaissée sans ressources. Oelle-cl fait diligence pour obte­nir de l'argont afin de solder M. Marrec, rusH le le compère n'ayant pas donné de ses nouvelles, M. Marrec en fait prendro par l'Intermédiaire do la gendarmerie, à laquelle il a poité plainte pour escroquerie.

L a Phlébite Voulez-vous vous mettre à l'abri de l'em­

bolie, l'accident le plus terrible de la phlé­bite '! Si vous y avez échappé, voulez-voua éviter les enflures persistantes, les engour­dissements, l'impotence qui résultent, si souvent des phlébites ancienne à chaque n pas un verre, à lixir oe Vlrzrlnle Kyrdahl la circulation et fera aispataïl leur. Lë flacon, h fr. 30'. frar 20, rue de la Rochefoucauld gratuit de la nroehure explic sur l'enveloppe de chaque ti cure de garantie Ryrdaïsï.

îqt l 'rcfSez

•:;r d 'F-. é r a b l i r a

toute, détt-Nyrdahl,

P u i s . Envoi atîvc. Exiger co» la signa-

f/n Auditeur,

Pont-Croix L e d é p a r t do M . B e l b é o c ' h . — M. Belbéoc'b,

ancien supérieur du petit séminaire de Pont-Croix a quille, le 1 3 septembre, notre ville pour aller habiter Quimper. Une cinquantaine de personnes avalent (enu â l'escorter jesqu'ù la gare, alln de lui témoigner leur sympathie.

Lorsque le train .Jn mit eu marche, les c i l s d e : «Vivo Monsieur lo Supérieur» retentirenl nom­breux.

Or lo sieur Le Bail junior, FIL3 de l'homme aux troU mandais escroques (ceux de maire, do conseiller général et do qulnzo-mllle-bnllfs), voyagcnlt par le même Iralu. Il fut tout A fait Offusqué de voir que l'on osât témoigner lant do sympalhlo ct d'estime A une des victimes du sectarisme baillesque, et. soulevant son chapeau, Il se mit A crier : vive la République ! On dit qu'il ajouta même : vive Marianne ! vivo Suzanne !

Derf « à bas Lo Bail » vigoureux e t nourris le ramenèrent au calme et au silence dont 11 eut mieux fait do no pas se départir.

Rosporden

Mort subite. — Jeudi, le nommé Gonr-lay, employé par MM. Richard, frères, mi­notiers, déchargeait un wagon d e blé k la gare dé Rosporden La besogne terminée, il suivit la dernier- charretée rentrant, à la minoterie. Mais à peine avait-il fait quelques p a s qu'il tomba ia face contre le sol. Voyant qu'il ne se relevait pas. Gallic.einproyé à la gare, secourut pour l'aider.

Gourlay était sans force et respirait péni­blement. On le fit asseoir, mais il rendit presque aussitôt le dernier soupir.

Tréboul N o y é r a p p e l é a l a v i e . — Lundi 9 septembre,

A cinq heures du soir, un matelot d'un vapeur eu relâche à Douarnenez voulut so baigner aux Sables-Blancs , rn Tréboul, étant pris de boisson. II fut frappé de congestion.

Embarqué dans son canot Immédiatement par les personnes présentes, Il fut ramené à terra «t déposé sur lo sable. Uu croyait que la mort avait fait s o n œuvre.

M. Nicolas , directeur de l'école publique ct ca ­pitaine des pompiers se jplnça A la tête du noyé, pratiqua la respiration artificielle (mouvements des brus, manœuvres do Sylvcstcr). $@3&bj

M. Kerloch, préposé des douanes, opéra' les tractions de largue (méthode Laborde). Ils rani­mèrent io noyé après une demi-heure.

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f«.D^ilr^jr»ti:itûBitrit,I's»* -e «lit damnaituh>, loi. nx>*>mn r .

tattUMet <5« tcsrlr lea .

sm S W A I L A S J s S » j - i a S Ç CHRONIQUES,WMIorwoiôrJtïfi

i.rSîft rires du .«ni. Hârtrcs, •Zm-.rA. gggg*ola<«<u ti eoii-ii», t?Xtfm*c,

I Â [ .'C V ^ I Ô P Î T V 7 t---'""'™ AVE-» d/t*U* à «on nure»*. U

u Cœur, it* Str,», U l* V O * * * ,

["3 Atitm.it, H- tnW * Âîf%% ftffaifc \<vrtt>iiirjt,phu^wt*me,Gri ntU,m

_ . TUTU'HO, • • T B N < " H T W » . , S . , SORTI! JE» COTRÉPOUDRATI:».».'.- I * T V Ï ' < R « £ 4

Arrondissement d'e Quimperlé QUIMPERLÉ

Vol de bicyclettes Pendant la nuit de samedi, des individus,

demeurés inconnus, ont pénétré dans le garage de, l'hôtel Hervé, après avoir fait sauter la chaîne qui tenait la porte fermée. Ils ont emporté deux bicyclettes, l'une inarqUe Gladiator, portant deux plaques, dont celle de contrôle au nom de M. Fran­çois Goas, du Pont-de-Buis, frein sur Jante, sans garde-Crotte, peinte en noir, presque neuve, valant environ 200 francs ; l'autre, marque Peugeot, sans trein, sans plaques, également peinte en noir, valant 175 francs, appàrtehàot k M. Legeay, ouvrier bijoutier à Quimperlé.

Personne dacs l'hôtel n'a entendu le moindre bruit pendant la nuit : d'autre part, il a été impossible de relever les traces de la direction prise par les voleurs. Néan­moins, on espère pouvoir les découvrir. Une enquête, est ouverte simtltanément par la police et la gendarmerie.

Bannalec Vol.— Lafemme Pérès, de Kerchern,

en Bannalec, se trouvait, ces Jours der­niers, chez M. Le Bras, quincaillier au bourg de Bannalec, où elle faisait des achats.

Pèlerinage de Lourdes A la veille du départ du Pèlerinage dio­

césain pour Lourdes, nou« rappelons que M. Madec, recteur de Trfflèvén.éz. * écrit, sur la grotte de Massabir.lle et les mer­veilles que la Vierge Immaculée y opèro chaque Jour, un ouvrage ^es mieux docu­mentés doat la première éii ioa a été enle­vée en l'espace de quelques mois.

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3o'OO, I R * 5AD SU.'Pailla. iÔ M 'Tu' .irlx î.oo la douzaine. Beurre, I . Î S l e l./S kl!.

Quimperlé. — Marché uu 13 sept. — X a t i reaux, lo H)., o fr. TO ; b<mifs de boucherie, û tr. 60 ; vaches de boucherie, 0 fr. 50 ; bœufs de '.i «vall, ordln. ; bouvillons, 0.C0 ; vache* lait. , 3.90 ; GÉNLRSOS, ordinaire ; chevaux ; p.-.R,

1 lr. 25 ; moutouE, 0 fr. 90 ; veaux, o tr. 95 • Froment, le» 100 kilos, 20 fr. 01 : seigle, li tr. 60 • oreo, 14 tr. O ? ; sarrazin. 14 fr. Où ; avoine. Mr. ttl pommes do lerre, 6 Ir. oo ; beurre. le kilo., 2 fr. Oo-œufs, la douzaine o (r. no, foin, l e s (00 kilos! 85 tr. 00 ; paille, las joo kilos. 42 ir. m ; .iod, ies 100 MIos. 16 fr. oo ; tnrlne. 1 - qualité. 31 fr. 00 • V qualité, «o (r. oo. •

V F I V T F mobilière, le dl-» L*ii i u manche 99 sep­tembre 1907 à mi li, it sera pro­cède à la vente publique aux en­chères d'un mobilier de mé­nage et d'exploitation a<rictile, chez M. G mlven L'Hoar, à Kcr-goff, en Giilpronvcl.

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^iliiji1:;' !,!!iiï;!:. I O B I EL: E ' C !>i "H I

Page 12: Septembre 1907

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Ktudo de M» LE NINIVIN, avoué» licencié, 24, rus du Quai, >. Quimper.

Vï'YTP P a r Holtatlon, à l'au< f l'iil I f i élence des criées du

triimnul civil de première ins­tance de Quimper, au palais d<> justice, quai de l'Ûdet, & Quim­per, le samedi 19 octobre 1907, à midi et demi.

résignation de l'immeuble n vendri! : Département du Finistère. — Ar­

rondissement de Quimper. — Canton et commun « de Plo-grntiitel'Snint-tiermaln.

J.0T UNIQUE En la commune de Plogas­

tel Saint Cerinnln. Lu MKTAïaiË de Kerogot-

JteUa, sise au village de &ero-«ro<, telle qu'elle se contient, poursuit et comporte, avec toutes ses circonstances et dépendan­ce- sans réserve.

Cette métairie comprend les log.-monts et terres ci-après dé­signes, savoir i

i» La maison principale, au nord de l'aire. A deuz costières et deux pignons, avec cheminée en ebaquo pignon,couverte en paille, ouvrant au midi sur l'aire d'une porte, deux fenêtres et une lu­carne ; ayant plancher de gre­nier dans toute non étendue ;

2U Au bout levant de cette mal-son et y contigué, une étable, couverte en paille, à deu* cos­tières ot un pignon levant, ou­vrant d'une porte au midi ;

3 u Au levant de l'aire, une lon­ger' 'fédilices couverts en paille, a ceux costières et quatre pi­gnons, comprenant : une soue au nord, une grange au milieu, et une écurie au bout midi ; ouvrant au couchant sur l'airo des trois portes ;

4' Au couchant de l'aire, une maison, couverte on paille, à deux costières et deux pignons, avec cheminée en son pignon nord, ayant, plancher de grenier dans sapirtle nord, servant do mai­son d'habitation en sou bout nord, et de crèche en son bout midi ; onv • ait d'une porte et d'uno fe-nêtr'> au levant sur l'airo ;

6« Au bout midi de cetto mai­son et y contlguii, une petite soue, couverte eu paille, A deux costières et un pignon midi ; ou­vra." . d'une porte au levant :

6u L'aire au milieu de ces loge­ments.

Mot». — Les articles qui pré­cèdent sont portés* au cadastre de la commune de Plogastel-Saint-Germaln, section do Baint-Ho-noré, savoir : les articles 1, 2, 3, 5 et u, sous le n» 276, pour une contenance do h0B°30o

et l'nrticlo 4, sous le n° 273 bis, pour une conte­nance de » » 80

Soit pour une conte- — — — nanoe totale de . . . »h 07» 10°

7° Au midi de la pe­tite soue, article 6 ci-dessus, le petit courtil Llors-JDÔn, porté au ca­dastre sous le n° 277, pour une contenance de » 01 90

8' Au nord de la mai­son principale, le cour­til Liors-Drôon-an-Ty, ou 1 ilors- Canap - Dian, ayo'.t «on fossé nord sur terre do tenue de Koro-got - Huella, apparte­nant en fonds à dame Marie Louise Bourdon, épouse de Joseph Qui-deau, et en drohs répa-ratolres aux é p o u x Jean-Marie Trébern, et Marle-Rcnée l'Iouzen-nec, noité au cadastro sous le n* 275, pour une couteuance de » 03 40

9» A l'est, le courtil Ltora-Bras, ou Liors-Dréon • tu • G' h raou, ayant son fossé nord sur iciro do L'erogot-Huella, donnant du le­vant sur courtil do Ke-rogot-iiuella, porté au cadastre sous lo n u 274, pour uuo contenance do » 10 40

10" Au midi, lo cour­til Liors-ur-Punçou Liora - l'ii/its, donnant . du levant sur terre et logement de Kerogot-II u Ha ; porté au cadas­tre sous le n° 278, pour une contenance de. . » 18 20

11° La moitié Indivise, ave la tonne de Kero-got Huella , du puits exilant vers le milieu du coté levant de ce comtil Liors-ar-Punç, , avec le droit de pas­sage par la cour ot laire de Kt rogot-Huella pour accéder n co nuits ct abrouver les bestiaux près de ce puits ;

12» La moitié Indivise avec ladite tenue de Ko-rogot-Huella, de l'em­placement de la maison a four et du tour au le­vant bout midi du même courtil Liors-ar-Punç ;

M" La moitié; indivise avtc ladite tenne de Ke-rogot-Huella, du l'In-cit/o dit Lourgtter ou Leuquer- Houtin, au midldu dit courtil Liors-ar-Punç, porté au ca­dastro nous ie n° 279, pour une contenance totale de 21 ares 40 cen­tiares, dont la moitié afférente à la présento tenue est de » 10 70

14° Au couchant, le champ de terre labou­rable dit Parc-ar-Leur, ; ayant son fossé midi sur chemin et son fossé couchant bout nord sur l'article suivant, don­nant da couchant bout midi n r ferre d» Ker-dréanton, en fonds et

» 28 70

d rolts à Pierre Le Loo'h, et sur terre de Kerogot-Huella et du nord sur terre de Voëdec, porté au cadastre sous le n° 280, pour u n e c o n t e ­nance de 1 69 GO

15° Au couchant bout nord, le champ de terre labourable dit Terrien» Bian, donnant du midi sur champ a u dit Pierre Le Loc'h, et du nord sur terre de Voëiec, porté au cadastre sous le n° 281, pour une conte­nance de » 55 4t

16° Au couobant, le champ de terre labou­rable dit Terrien-Bras, ayant son fossé nord aur terre de Vocdeo et 3es fossés couchant et midi sur chemin ; don­nant du levant bout midi, sur champ au dit Pierro Le Loc'h, porté au cadastre sous le n° .'8(i, pour une conte­nance do. 84 80

17° Au couchant, l a moitié midi du champ de terre labourable dit .'nrc-Daouanter, clé! i -mitée par une pierre tiornale placée a son .mgio nord-est, ayant son fossé levant sur • •iiemln, donnant du nord sur l'autre moitié du dit champ de Ke-i ogot-IIuella, et du cou-liant sur terre a u dit

Pierre Le Loc'h, porté au cadastre sous le n° ••88r, pour une conte­nance de

18« Au midi, le champ do terre labourable dit l'urc-ar-Ber, ayant son Hissé levant sur che­m i n et son fossé midi «••ur torre au dit Pierro Le Loc'h, donnant du touchant c t du nord bout couchant sur ter-;os audit Pierre Le i .oe'h, porté au cadastre sous le n° 285, pour uno contenance do 1 13 40

19° Vers le nord-ouest, la prairie dite Foennec-Moan, avec servitude de massage pour la des­servir, par son angle : ud-ouest, sur terre de Kerogot-Huella, don­nant du levant sur pré ^u dit Pierre Le Loc'h, • u nord sur pré du Cos­quer à Adolphe Boën-i ec, -des 'couchant et .udi sur terres de Ke-

i ogot-Huella, portée au ( adastre sous le n°296, i our une contenance de 9 70

20» Vers le midi, la irarenne dite Goarem-v\ol ,ou Parc-Mar-Blan, sous p r u B S l c r s semés "ers février 1902,.ayant

'.s fossés couchant c t ofd sur terres au dit

l'Ierro Le Loc'h, son T7, issé lovant sur chemin

et son fossé midi s u r t'arenne de Kerogot-luella, portée au ca-astre sous l o n° 153, our une contenance o 21° Vers l e sud-est. le

hamp de lande défri­chée dit Goanm-nn-l . is o u Goarem-d'an-l'raon, ayant son fossé want sur terre de Kc-ogot-Huella, et son •)ssé midi bout levant

sur garenne Goarem-•n-Ilis à l'ancienne fa­brique do Plogastel, donnant du couchant sur terre au dit Pierro Le Loc'h, du midi, par­

ie couchant sur ladite irarenne Coarcm-an. D i s , et du nord sur hamp do Kerogot •

i luella, porté au cadas. tre sous l o n» 115, pour une contenance de. . . 1 32 40

22°Vers le sud-est, le champ de lande défri­chée dit Goarem-d'A-lao o u Goarem-an-Ty-Xévez, ayant ses fossés nord e t couchant sur lieraln de Keravol a

Quimper, donnant du midi sur taillis do Luzu-iudic et du levant sur terre 1 de Kerogot -i luella, porté au cadas-•re sous le n° 111, pour une contenance do. . . 1 09 50

2;!° Vers le nord-est, lo hamp de terre labou-

<able dit Parc-Mar, • 'vaut son fossé midi sur .nemin, donnant des

nord et couchant sur t e r r e de Kerogot-Huella porté a u cadastre sous ie n° 99, pour u n e c o n -lenancede » 81 60

24° Au levant, le champ de la lande dè-irlchëeditCoarem-Mar, want son fossé midi nir

chemin et son fonte le­vant sur garenne de Keravci a Pierre Le Pape, donnant du nord sur terre de Kerogot-Huella, porté au cadas­tro sous le n° 96, pour une contenance do. . . » 76 10

25° Vers l e nord, l e champ de torre labou­rable dit Bar«Hlr, ayant

o n fossé midi surterres d e Kerogot-Huella et t o n fossé nord sur terre de Guérveur aux héri­tiers Jean Blger, -don­nant du couchant sur t irrede Voëdec, porté a x cadastre sous le n«

10

1 02 85

4 20 85

» 34 30 » 09 70 » 10 70

m.

34 30

268, pour une conte­nance de. . . . ; . . . . 2 33

26° Au bout levant, la moitié nord de la ga­renne défrichée dite Goarem-Boutin, ayant son fossé levant sur che-min e t s o n fossé m i d i sur l ' a u t r e moitié de la même ga­renne dépendant de Ke­rogot-Huella, portée au cadastre sous le n° 94 r, pour une contenance * totale de 2 hectares 5 ares 70 centiares, dont la moitié afférente à la présente métairie est de

Total de la conte­nance de ladite métal. deKerogot-Izella.envl" ——— ron. . . . . . . . 12>>89»15

dont: Sous sol d'édifices et

dépendances (art. 1 à 6) » 07 10 Sous courtils (art. 7,

8, 9 ct 10) 39 90 Sous terres laboura­

bles (art. 14, 15, 16, 17, 18. 23 et 25)| 7 66 60

Sous garennes défri­chées (art. 21, 22, 24 et m

Sous garenne de prus-siers (art. 20) . . . .

Sous prairie (art. 19). Et sous placltre (art _

13) 12h89«l5° rtotn. — La métairie de Kero-

got-Izella, dont la désignation précède, a été décrite article par article en une déclaration à do­maine en date du 2 Juillet 1849, au rapport de M" Viers, notaire à Peumeurlt.

Mise à prix fixée par le tribu­nal : Dix-huit mille francs, ci, 18,000 fr.

Cette vente est poursuivie en exécution d'un Jugement rendu contradictoirement par le tribu­nal civil de 1" instance de Quim­per, le 29 mai 1907, enregistré.

Entre i 1° Mme Marle-Corentine Le

Pape, épouse assistée et autori­sée de M. Jean-Louis Andro et ce dernier agissant en privé au be­soin et pour assister et autoriser ladite dame Le Pape, son éptuse, eultivateurs-propriétalreSidemeu-rant ensemble au lieu de Tréhon-vel, en la commune de Plonéour ; 2° Mme Marie Le Pape, veuve de M. Jean-Louis Rlou, propriétaire-cultivatrice, demeurant au lieu de Hellès, en la commune de Plo­néour, demandeurs, qui ont et continuent pour leur avoué, près le tribunal civil de 1" instance da Quimper. M» Le Nlnivin, avec t lection de domicile en son étude, Mse rue du Quai, en cette ville.

M° LE NINIVIN, avoué. Et :

1° M. François Calloc'h, époux de Mme Anne Bllien, proprié­taire-cultivateur, demeurant au lieu du Stang, en la commune de i'iogastel-Saint-Germain pris en sa qualité de curateur de M. Pierre Phuez, célibataire, clerc do notaire,[demeurant & Plonéour, mineur émancipé, suivant déli-

•Uér.'ition du conseil de famille te­nue, sous la présidence de M. le juge do paix du canton de Plogas-131-Saiut-Germain, le 26 juin 1905, nommé a cette fonction par ladite délibération, et en outre en sa qualité de tuteur datif de : 1° Jeun, 2° Alain, 3° Marie et 4» J eau-Louis Phuez, tous enfants mineurs, issus du mariage de feu rieur Alain Phuez avec feue dame Anna Le Pape, ledit sieur Calloc'h également nommé àcette fonction par délibération du con­seil de famille, tenue le môme jour sous la présidence dudlt ma-Klstrat ; 2° M. Pierre Phuez, mi­neur émancipé [sous la curatelle dudit M. François Calloc'h,époux do Mario-Anne Billen, suivant délibération du conseil de famille tenue sous la présidence de M. lo Juge de paix du canton de Plo-.','astci-Saint-Germain, le 23 juin 1905, ledit sieur Pierre Phuez, cé­libataire, clerc de notaire, de­meurant & Plonéour ; 3° M. Yves Le Pape, veuf de dame Anna Le Pape, propriétaire • cultivateur, demeurant au lieu de Lespern, en la commune de Plonéour-Lan­vern, pris on privé nom et comme tuteur naturel et légal de Anne-Marie et Yves-Plerre-Marle Le Pape, enfant.; mineurs, issus de son mariage avec ladite feue dame Anna Le Pape, défendeurs, qui ont et continuent pour leur avoué près le même tribunal, M* Lucas, avec élection de domicile en son étude, sise rue Vis, audit Quimper.

M» LUOAS, avoué. En conséquence, l'adjudication

do l'immeuble susdésigné aura Heu en un seul lot ct sur la mise a prix de 18,000 fr. susindiquée, le samedi 12 octobre 1907, à midi et demi, & l'audience des criées du tribunal civil de première ins­tance do Quimper, à éteinte de feux, au plus offrant et dernier enchérisseur et aux poMs, clau­ses ct conditions du cibler des charges déposé au greffe dudit tribunal, où toute personne peut en prendre connaissance.

Et ce, en présence de M. Pierre Lo Pape, époux,de Mme Merle-Anne Biger, propriétaire-cultiva­teur, demeurant au lieu de Kera-\ el, en la commune de Plogastel-rlalnt-Germaln, subrogé - tuteur des mineurs Phuez et' Le Pape, susnommés, ou lui dûment ap­pelé.

Rédigé par l'avoué poursuivant soussigné.

Quimper, le 16 septembre 1907. P. LE NINIVIN,

avoué-licencié.

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ï'TïVTr par licitation,en l'étude \/i!ii111!i et par le mjnistère de M* Soubigou, notaire à Lesne­ven, le samedi ii octobre 1!>07, à une heure 1/2 de l'après-midi.

En la commune de Tréga-rantec, au lieu de -Porléac'h-Biart, la FERME de ce nom, comprenant bâtiments d'habita­tion et d'exploitation et terres de différentes natures, figurant au cadaste, sous les numéros 79. 80,82. 84, 85, 86. 331, 332, 334, 335, 337, et 338, 490, 491, 530 et 531 de la section A, 6, 7, 8, 9 de la section B, pour une conte­nance de 6 hectares 51 ares 30 centiares.

Lcuée 400 francs l'an et Flm-pôt.

Mise à prix : 0,000 fr. (Voir les affiches). 6767

Etudes de M* COLIN, avoué-li­cencié à Brest, 4 bis. rue Vol-tuire et de M« BILLOTTE, no­taire à Brest, 31, rue de la Rampe.

VPllTU P»r licitation, en l'é-f lui 1 b tude de M- Billote, no­taire à Brest, 31, rue de la Rampe, le lundi 7 octobre 1U07, à deux heures de l'après-midi. En la commune de Roscanvcl

1° Au lieu de Kergadiou, et par extension en ceux de Pen-ar-Roz. Le Lez, Coucrest, Kerguinou, Kerizoc, Keranguennec et Ker-laër, une petite FERME, com­prenant maison d'habitation crè­ches et dépendances, terres de ui'fférentes natures, d'une conte­nance totale approximative de 7 hectares 34 ares 11 centiares.

2° Au lieu de Kerguinou, di­verses TERRES, dune conte­nance totale approximative de 11 ares 20 centiares.

3° Au lieu de Kerjean, PA­TURE, d'une contenance ap­proximative de 28 ares 70 cen-

Misé à prix : 0,000 fr. (Voir les affiches). 67G8

Etude de M- Th. FLEURY, no-taire à Morlaix

A VENDRE ZJSSS'St salle de la mairie de Landlvl­slau, le mercredi H6 septem­bre 1907, à une heure.

En la commune de Bodllls, au lieu de Mousterpaul.

Les TERRES, cadastrées sec­tion D, sous les numéros 385,381, 389, 391 et 412, d'une contenance de 2 hectares 64 ares 10 centiares, ctelles qu'elles sont louées Jus­qu'au 29 septembre 1910, à MM. Gabriel Guénégan et Jacques Plantée, moyennant 75 fr. l'an, plus l'acquit des impôts.

Mise à prix: 1,800 fr. Pour visiter, s'adresser aux

fermiers et pour renseignements' à M« Fleury. 6760

Etude de M* Th. FLEURY, no-taire à Morlaix

A VENDRE t » o u V a ? lots.

La FERME de Cumunaldet-Pennannéach, sise- en la com­mune de Plouvorn, contenant 25 hectares 24 ares 90 centiares, et louée aux consorts Marc, 1,550 francs l'an, plus l'acquit des im­pôts et autres charges.

Pour visiter, s'adresser aux fermiers et pour .renseignements 4 M» Fleury.

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Etude de M* ALLAIN, notaire à Ploudalmézeau

ADJUDICATION BLES, À Laffloeque-, en Plou­dalmézeau, divisés en quatre lots, le dimanche 99 septem­bre 1907, & une heure, en I étude de M* Alialn, notaire a Ploudal­mézeau. i .,

(Voir les affiches). 6759 DOMAINES

Lo vendredi 97 septembre 1907, à dix heures du matin, le receveur des Domaines à Brest, procédera en son bureau, 40, rue du Château, à la vente de :

500 kit. de criblure de blé, 24.000 kil. de farine basse, 22.000 kil. de son. Au comptant, 5 0/0 èn sus.

L E S M A L A D I E S DE LA F E M M E La femme qui voudra éviter les maux de tête, les migraines, les maux

de reins, les vertiges, les pertes blanches, les hémorragies, les dou­leurs dans le ventre qui accompagnent les règles, faire que cel les-ci ne viennent ni en avance, ni en retard, devra faire usage de la J o u v e n c e d e l ' a b b é S o u r y .

Combien de femmes qui, par pudeur ou Ignorance ont négl igé de se soigner, et qui, maintenant, souffrent de maladies intérieures : Métrltes, flbrymes, tumeurs, cancers, suite de couches, sans compter les maladies de langueur : l'anémie, les maladies de poitrine, de l'estomac, de l'intes­tin et des nerfs, qui en sont la triste conséquence. A ces malheureuses nous disons : Prenez sans plus tarder, l a J o u v e n c e , c'est le salut de la femme. A celles qui craignent les accidents du retour d'âge, nous répéteront encore qu'elles doivent prendre la J o u v e n c e d e l ' a b b é S o u r y tout l e temps nécessaire pour se débarrasser des chaleurs, va ­peurs, étourdlssements, vertige, etc. Elles éviteront, grâce à cette sage précaution les Infirmités qui naissent du changement de la circulation du sang.

La J o u v e n c e d e l ' a b b é S o n r y , est un ex­trait do plantes, sans aucuu poison, elle coûte 3 francs 50 le flacon, franco gare -'i fr. 1 0 , les trois flacons 10 fr. 60 franco, contre mandat-poste, adressé à M a g . D U M O N T I E R , pharmacien, 3, place Cathédrale, ROUEN.

(Notice et renseignements confidentiels gratis)

DÉPOTS : A Brost : pharm. Leblgot, Mocudé, Verger, Régionale. — Lambé­

zellec, pharm. Feret. — Quimper, pharm. Ladouce. — Morlaix, pharm. Coeff. — 8 t - P o l de Léon, pharm. Blandln. — Crozon, pham. Housse .

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mitées, pouliches. Bétail. — Dnrham croisé, com­

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tuée sur la g r è v e de Trez-Hir, à Kerdiuùtan, en Plougonvelin, a f f e r m é e ans époux LnOpital-Le Gars, jusqu'au 29 septembre 1907.

S'adresser à M* Billotte, no­taire à Brest. <; 6754

Etudes de M« ANTHONY, avoué à Brest, rue d'Aiguillon, 18 (successeur de M» LE CONTE), et de M* LAMARQUE, notaire & Brest.

ITl'TF Judiciaire, en l'étude et YLII 1 ti par le ministère de M* Lamarque, notaire à Brest, le mardi 8 octobre 1907,à|2 heures de l'après-midi.

Ea la commune de Lambé­zellec, au lieu de Kéraloche.

Une propriété, consistant en une maison d'habitation et Jat-din devant cette maison.t

Mise à prix : 9,000 fr. Pour tous renseignements, s'a­

dresser à M» Lamarque, notaire à Brest, à M' Anthony, avoué poursuivant et à M* Le Calloch, avoué colicitant. 6776 ANTHONY, avoué.

Etude de M* MAUDUIT, notaire à Pont-l'Abbé.

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Diverses PARCELLES, en 7 lots, aux dépendances de Kèrity, en Penmarc h. I VTLÎINITV à l'amiable, le l iLIlllHlj MANOIR de Ru-Longés, à Kérlty-Penmarc'b, A v e c 75 ares de terre.

Conviendrait pour usine. 6781 i i Ai 'rn de suite, au bois \ L U I L U d'Amour, près Pont-Aven.

La MINOTERIE de Kéramen. tec, ayant grande réserve et su­perbe chute d'eau, trois paires de meules.

Cette minoterie pourrait être utilisée, au besoin, soit comme glacière, soit comme scierie ou pour toute autre industrie.

S'adresser à M. de la Ville-marqué, au Plessix, près Pont-Aven. 6782

Etudes de M« SOUBIGOU, no-taire à Lesneven et de M" IZE-NIC, notaire à Landerneau.

A l T Y I i l i r P a r adjudication VLLILLIIL publique et vo­

lontaire, le vendredi 27 sep­tembre 1907, à une heure et de-•nie de l'après-midi, en l'étude et oar le ministère de M» Soubigou, notaire à Lesneven.

En cinq lots. Sur la mise à prix totale de

9,«00 fr. En les communes de Ker­

iouan et de <;uiss<'nv. La FERME du Ruguic, affer­

mée jusqu'au 29 septembre 1916, aux époux Goulven Fouasseur, moyennant 300 francs l'an, im­pôts et charges.

Contenance totale : 2 hectares 07 ares 37 centiares.

(Voir les afliches). L'on traiterait avant l'adjudica­

tion. Pour tous renseignements, s'a-

flresser audit M* Soubigou.

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Etudes de M« LE GALL, notaire à Plouguerneau et de M» PAS-COET, cotaire à Plounéour-Trez.

ITYTF MOBILIERE,au bourg 11/111 Ii de Gulssény, au domi« cile de M. François Calvez, par le ministère de M* Le Gall, le mardi 24 septembre 1907, à neuf heures du matin.

Batterie de cuisine, lits, som­miers, armoires, fourneau, oui ils et autres .objets.

Au comptant, 5 0/0. 6715 Etude de M» QUENTEL, notaire

à Lannilis IT\TI? P a r ''citation, en la t Lit l u mairie de Gntesény, le 20 septembre 1907, à une heure-.

De 13 lots d'immeubles, si­tués :

1° En Plouguerneau, aux' terroirs de Kergadavarn, Ker-habo, Lannebeur et Languerc'h ;

2° En Gulssény, aux terroirs de Lanveur, Créac'h-Suillet et Kélouergat.

(Voir les afQchesl. 6766 Etude de M« SALAUN, notaire

à Plonéour Les 27 et 28 septembre,

belle vente de meubles, bes­tiaux et matériel, à Kerganntt, en Plonéour.

On vendra : 5 chevaux, 12 va­ches, etc, etc. 6783

Etude de M» LE CORRE, notaire à Lesneven

\I AITO en la ville de Lc«-LUlhK neven.

PROPRIETES avec cour et jardin.

S'adresser à M» Le Corre.

Etude de M° POULIQUEN, no-taire à Landivisiau

VVrVTV P a r adjudication volon-ILILLLEL taire, le vendredi 27 septembre 1907, à 10 heures du matin.

En la ville de Landivisiau, nouvelle place, une grande MAI* SON, très bien située pour le commerce, louée à divers, moyen­nant ôb'O fr. l'an.

Mise à prix : 12,500 fr. Pour tous renseignements, s'a­

dresser audit Me Pouliquen, no­taire à Landivisiau. 6787

Etude de M« LE GALL, notaire à Plouguerneau

ADJUDICATION gJSSk 29 septembre 1U07 , à une heure.

En Plouguerneau 1" lot. — A Perros, MAISON,

écurie, étable, grange et autres édilices sous chaume, et une par­celle dite Clos-Bian, de 11 ares 52 centiares.

Mise à prix : Neuf cents francs, ci 900 fr.

2» lot. — A Ménez-Perros, champ dit Ar Radennoc, de 14 ares.

Mise à prix : Quatre cents francs, ci 400 fr.

Jouissance immédiate. Sadresser à M» Le Gall, no­

taire. 67*1 Etudes de M* ALLAIN, notaire,

et de M- ROUQUET, greffier a Ploudalmézeau.

ITrYTT mobilière, après décès, 1 Ll\ 1 II au bourg de Plouguin, au domicile de Mme Landuré, le Dimanche 29 septembre, à midi, par le ministère de M» Rou­quet.

Objets à vendre : Meubles et objets mobiliers di­

vers, matériel de forge, de char-ronnage et de débit, bois d'œu-vre, etc.

Au comptant. 5 0[0 en sus. La propriété actuellement oc­

cupée par Mme Landuré est a louer immédiatement.

S'adresser auxdits M" Allain'et Rouquet. 0791

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Page 13: Septembre 1907

2 8 ' Année. - fl ! Samedi, 29 Septembre 1907 . - •

ABONNEMENTS VinJ*tère, C ô t e s - d u - N o r d , M o r b l h a n (nu an! S tt?. ttktttiNHi D é p a r t e i m e n t e , - . - *«>•

Sont» demande c changement d'adresse.doit être «cco-n-nafnee de 0 fr. 80 et de la dornlèro bande du journal.

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iBEST - i rue D U C H Â T E A U , %

QUIMPER : RUE KÉREON,

IUEA lettres non affranchies août refusées XJ*» m a n u s c r i t » n o n I n s é r é s n e s o n t p a » rendu» .

A n n o n c e » J u d i c i a i r e » . , . . A n n o n c e * - v o l o n t a i r e s . . . • R é c l a m e s , e n 4 « p a g e . . . . j D e r n i e r s c o l o n n e d o l a 3 « p a g e . t

L'Agence Haras, 8, place de la Bourse, watt nt annonces à l'a>"i*

I

SttM »o hor o'halon enn hor cTbreia lartoe'h arGroaxemlborBreiaî..

C E Q U I S E P A S S E On se rappelle qu'à un certain momenf.

M. G-.terlot, maire de Stanay {Meuse), émit lu prétention d'introniser, comme niré cultuel, dans l'église paroissiale de • «tt«i vtmmuno un pseudo-stbbè Cons­tantin ot qu'il no reironça à son gro-(«joue dessein qu'en présenoo DU7T<? décision de justice donnant raison au orai curé nommé par l'évêque.

Or, ion a déoouuort depuis, quo le "onstuiitin en question n'est pas même •m défroqué, n'ayant jamais été ordonné

Va pass* jadis, il est vrai, quelque au (/ranci séminaire de Péngueux, ' en était sorti avant d'avoir été

;orôtr temps 'nuis

A l'occasion du lancement du Charles- J Roux, à Saint-JVazaine, dont nous par-tons dans la partie bretonne, des d is - \ oours ministériels* ont eus prononcés, comme c'était inévitable, k la fin du banquet.

Celui de M. Briand a été un apologie assez emb&rrasséo des aotes du minis­tère actuel qui tiendra toutes les pro­messes qu'il a faites. Celait du moins le ministre de l'instruction publique qui l'affirmait.

M. Aristide Briand paraissait fort N ému et n'était pas dans la plénitude de H ses moyens. Il a fait une allusion dis­

crète k Jaurès, qui ne fait pas partie de la majorité, M. Aristide Briand a in­sisté sur co point.

Il a déclaré que de nombreux socia­listes réprouvaient les doctrines inter­nationalistes et quo ceux-là faisaient toujours partie du Bhc. Cela n'empêché pas au fond tout cemonde-lklui, de s'en-tendro comme larrons en foire pour mieux duper le public.

Le reste du discours de M. Briand est purement local ; il ne faut pas oublier que M. Briand fut conseiller municipal de Saint-Nazaire et que, sûr d'être battu à Saint-Etiennel il voudrait bien être candidat à Satn't-JVazaire, aux pro­chaines élections.

M. Barthou, parlant à son tour, a fait une charge à fond de train contre les unir '

ha gouzout a rit goulskoude cz co harpet ar re ail war-n-ho, pe ne c'heller ket kompren mad an darn vuia euz ar ro ail ma n'ho gouezer ket.

Ma petra a cvhoarvezo adarre ? Epad ho bloavez, ar vugale-ze ne gomprenrnt nemed dre hanter ho c'henteliou hag al labotTrou o devezo da ober ; aliez e ran-kint beza lakeet enn cur rumm ail ize­loc'h, ha c'hoaz eno an diazez, ar c'hen­teliou kenta a van ko ato d'ho spered ; ha n'euz fors penaoz, evit beza choumet eur miz pe zaou er gear warlerc'h ho c'hamaladed, aliez c kollint war-n-bo c'houec'h miz pe ouspenn.

Itak-sc, ar ro goz d'ar skol dimeurs kenta ma n'int ket dizroct c'hoaz ; ar re nevez azo enn oad ivez, pc gortoz beleg ar bloaz nevez ha zoken beteg Pas!?, rak tenn co d'ar vugaligou en em voaza da vont d'ar skol c kreiz ar goanv.

Hag eur wech kommanset, bemdez da c'houde, ar re vian koulz hag ar re goz, nemed klauv e vent.

Ho lezel pe hu zelc'her er gear evit an distera digarez evel ma ra kalz kerent, a zo ober out-ho ken braz gaou ha pa n'bo c'haser ket; d'ar skol er mare dleet.

Hag e gwirionez, ar c'henteliou a ia oll d'en em heul, da lavarout eo c tle ar vugale ho deski oll dre ma 'z eont, hep lamma dreist nikun, pe e kavint goude-ze meur a hini ha ne gomprenint ket.

;idmi* aux ordres majeurs, et a vécu • I E P M . s cuite époque lointaine, d'ex-•ujdieuis souvent peu recommandables. i C'est4

ainsi que, en 1002, il se faisait ! Eoho des g r è v e s . Une nouvelle f.ondamnera trois ans de prison, comme J grève a éclaté à jRaon-l'Etape dont les Urect".ur d'une agence d'affaires vé- événements sanglants sont encore pré-

1 sents k la mémoire de tous. Le mouve­ment est dirigépar desmoneurs rdnolu-tionnaires. Les ouvriers désireux de tra­vailler ne le peuvent faire que sous la protection de la troupe.

A Anvers la grève est terminée en grando partie, mais le'calme est encore loin d'êtro revenu dans les esprits.

D i w a r - B e n n a r S k o l i o u

Digoret co adarre ar skoliou enn-dro d'hoe'h, kerent kristen.

Lozit cun tad a famill cvel-d-hoc'h, ha bet nao vloaz oe'h obor skol, da la­varout d'hoe'h ne dleit ket delc'her pel­loc'h or gear ar ro cuz ho pugiile a zo onn oad da vont d'ar sitol.

011 o karl'ac'h ho gwolet desket, m'oarvad ? Ma ! nouzo o tlevl'ac'h kom-pron co dlcct, co red d'hoe'h ho lakaat abred war an hent, rak, siouaz I ar wiziegeznevozkcl dastumet nagenn eun dez nag enn eur bloaz j ha seul-ziveza-toe'h a c'hortozoc'h evit kas ho pugalc d'ar skol, scul-vuioc'h a ziegi o pezo d'hon ober abalamour ma kreskont da obor sikour d'hoe'h dro ma vrasaont.

Abred eta, ha scul-abretoc'h dre m'emaint tostoe'h o choum, eo ar gwella lakaat ar vugale cr skol, ha dioc'htu

.— i . . .. i.i„„_

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I 1 U C U I 1 * U I F C I I D I

Hogen, ar vugale a joumo re aliez er :ar, e tremeno kalz kenteliou ebiou ] j u'ezh'o, sklear eo. Ha petra e c'hoar-

I vezo ? Lennit hueloc'h.

reuses. C"e ! sans doute des prêtres de cet

icabi jue voudraient nous fournir los préfet:' ei maires blocards qui chassent des presbytères, les pasteurs légitimes.

« »

Tout les fonctionnaires fraudeurs ne sont i à» soun-préfets de Saint-Girons, M. Pouxlavl l le , préfet de la Lozère, lossôdd aussi quelques petits talents

grâc,e auxquels, par lo temps qui court, l ne peut manquer d'arriver k de plus

H A U T E S destinées. .lux dernières élections cantonales, ce

préfet soutenait la candidature biocarde l'un certain M. Boyer, contre celle de V/. Paulin Daudé, sénateur libéral de la Lozère M. Daudê, conformément k la loi ur lu presse, déposait k la préfecture ieux exemplaires de ses affiches. M. 'ouxl nulle s'empressait de communi-iuer .) M. Boyer ces affiches en lui dic-ant, }.u besoin, la réponse k faire, II. Daudê ayant eu des soupçons déposa o texte d'une affiche qu'il s'abstint de .lublit-r. Quelques heures après s'étalait iur If* murs un placard répondant point ,>ar point k l'affiche non parue du can­didat libéral. Ùonne pense pas à loul, el l'honorable préfet de M. Clemenceau \ <'était laissé prendre assez sottement la < ,nain duns le sac.

Mai:i ce zèle incontestable quoique ma­ladroit, pour la candidature officielle, •ne peut que lui ménager, répétons-le, sous le régime blocard, un avancement signalé.

* * Partout où c'est possible, on chasse les

re l i g i euses , dans notre beau pnys de France, ot il se rineontre assez souvent des municipalités invonsoientis pour essayer de profiter de leurs dépouilles, on acquérant a vil prix los établissements où ellei donnaient l'exemple de la cha­rité et de toutes los vertus clirètiennes. Dans certaines circonstances cependant, on trouve que ces proscrites ont du bon.

Dernièrement, on annonçait d'Indo-Chine, que, les infirmiers et infirmières .aïquti,' ayant refusé de soigner des lé­preux, le gouverneur général M. Beau, laï'iisideur féroce et zélé cependant, avait dû fai'e appel au dévouement des reli-gieutea qu'il avait chassées auparavant.

Plus récemment, une épidémie de oaHolé ayant nécessité la création de altos spéciales k l'hôpital de Toulouse,

.mur Us varioleux, ce fut une fuite éper­due du personnel laie cher k nos gouver­nante »t plus cher encore aux contribua-des. U jallut appeler les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Et c'est dans l'une des •itadelUs de l'anticléricalisme que ce

.faits'cd pansé. Il est aussi instructif que Mon d autroi dn même genre, mais la passion *.uù'<.tttf!cnso avsufjflo tropnos •jacobins pour que les faits les mieux établi' du monde puitsont les décider k rendre justice aux religieuses.

*

» *

Brema, e peseurt skoliou lakaat ar vugale ?

Allaz ! ar skoliou kristen azo rouescet kalz enn hon touez ar bloaz-ma.

Digarez muioe'h dagarout an nebeudik a joum, hada gas d'ezho bugale, ar muia ma c'hellont kemer, rak, re abred mar­teze n'or bezo mui da joaz.

Kuz ar rc ail e komzin abenn disa­dorn. CORENTIN.

M A R O C Sunvez didrour, awalc'h adarre. Goulskoude pa ne oa ket dizroet kanna­

ded ar pesc'h (t) d'he gaout d'an termen merket, disadorn kerkent ha goulou-dez ar jeneral Drud a gasaz adarre eur guehenn vad euz he zoudarded enn hent, etrezeK Sidi-Brahim, el leac'h ma tlie beza meur a vil Marocan.

Evit gwir, peder leo bennak diouz Casa­blanca, eun toullad mad auezho a oe kavet adren eun dorgenn ha dilojet ptim ac'hano.

Goulskoude, enebourien war varc'h a zlredaz hag a glaskaz, evel m'ema ar c'hiz gant ho, ober tro war eul lodennik eux hon tud ; hag e kreiz an abadenn, hor chase-îien war varch en em gavaz kelc'het euz a gen tost ma oe red d'ezho c'hoari gant/ho c'hlezeier. ,

Da nav heur, ar Marocaned diveza a dee'haz, o kas gant-ho kement tra Jfefl o doa enn ho c'hamp ; ne joumaz war ho lero'h nemed eun nebeudik teltou hag eur vandenn 1er fia gwazi.

N'or boa ket het kalz koll ken nebeud ; eur zoudard arab lazet ha dek ail gloazet.

Goude ar fustadenn nevez-ze, disul dioc'htu kajnaded a seuaz adarre da gaout

bed dre ho feiz blrvldik, o do joa ba levenez o lenn al leor kaer.ma novez moullet e Brest. D'ar par-daez, pa vezo duslumet an oll e korn ar fomlgol da c'hedal ar pedennou e komun, e vo eun dever evit peb famill lakat lenn ar vuez santel-ma.

F.nhl, ouspen ar brfzaunr-k c'houek ha lac'h, peb hlnl a gavo eur steuen euz e zeverlou a gris-len : an tadou, ar mamou hag ar vistri an doare da zevel ervad ho bugale pe ho zervicherlen ha do hentcha var an hent mad, an hent a gas da '/.oue : ar vugale hag ar zervlchirlen an doare d'en em akultn euz ho deverlou e kenver ho c'he-rent pe ho mistri. eb miirc'hala h»g eb falgalonl.

Allez a vech o buez ar Zent, ne ziskuezer deomp nemed ho vertuzlou, hng o velet kement a zante-lez hag n binljcn, peb hlnl ac'hanomp a c'hell dont da goll kouruch ha da lavai et : « Biken ne hellln tlzout beteg enho. »

J E buez Person Ars, an Aot. Le Gall, person ar I Folgoat, anavezet dija dre al leor dlspar en deuz

roet deomp : al leor ofl'ern, a deu da frealzl hor c'halon en ^ur zirkuez deomp, pazen ha pazen, kamad ha kamud, penaoz l ibour hor zllvldlgez — mur deo an affer vraz evit peb blnl — ne deo ket eun aller ken diez a ma sonj an darn vuia. rak oll o z'oinp euz ouen nr Zent hag oll e tleomp beza Sent.

Kvel Jean-Mario Vlanney, peb hlnl a die stourm en he laonankls, c krels e v iud , en e goznl, euz ioulou fall ar galon, euz okazlonou ken nlverus ha ken tùuellus ur bed, euz lenleslouou ba truitourez an drouk-speret. Piou muioe'h eget Person Ars en deuz but -la enebi ouz an drouk-speret? Bem« dez, e feson pe feson, e zeo bet egasset , merzerlet mf-mez gant enebour touet an eneou.

Neuz forz. Jean-Mario, oe'h en em harpa var

gras Doue muioe'h eget var o nerz he-unan, n jome enred laouen ha seder e krels memez ar brassa

Judascrez a ree dezhan an diaoul. Hag evt l se kennerzet gant sikour an env, e zeo bet eur bugel fur. o zeo deuet da veza eur beleg santei, h n g hirio an deiz en deuz bet an heur vad da veza la­keet gant an Ills e renk nn Dud eilrus.

Ra zeuio ar vertuzlou kaOr, a bere e ro deomp ar skuer en he vuez, da greskl bemdez e kalon peb Brelzad ! T I N .

B A R Z A Z - L e o n

Mat eo adarre p'Islou ar re a ro dourn da zevel al levr-ze, e pewar c'horn Dro-Leon. Tal-voudegez 20o lur a zo het raunet etro ar 16 a zo bet kavet nr muta talvoudegez gant 0 destuma-dennou. 35 ail, 0 devoa kemeret ur boan da zigas eun dra bennak; n'int k-t bet prlslot : n'beller ket prlsla an oll Arabad eo dezo evelato kredi 0 defe kollet warneat o amzer hag 0 fap-r : 0 haulou a zo mlret evel hanlou nr re n omit kot bet kuru-not warlene hag .o devoa labouret Irez, hag er bloaz a zeu pa vezo moullet Bar:a:- / .ean e vezo kaset peb a hlnl dezo evit « bennoz Doue. »

Eur wech greal ar voulladek e vezo dlzroôt Ivez ar skrldou ptuen d'ar re 0 deuz 0 goulennet.

Dlgaset ez euz bet deomp adarre soulou ha gwoislou euz bro-(_;crne: n'euz kcl bet sellet outo, rak Barzaz-Leon n'eo «titrer nemed d'au tniou-spered ginidik u Léon : n'eo ket e rafemp l<e evit nn dra-ze war drnou Kerne, pe'l diouz eno, c'hoant hon deuz hebken da welet da genta petra hon deuz en hor e'hear araok gwelet petra 0 deuz ar re ail en o hlnl. J.-M. P .

K M L E I E R

azaleg ar penn kenta ouz ar bloaz Netra tennoe'h evit ar mestr pe ar

vostrez eged gwelet bugale nevez 0 tont 1 «i"^ »n" — bep miz, ha zoken bep sizun e doug ar jeneral.Drud, euz a berz tri rumm euzar blôn- I Marocaned Ghaouia, ato ar mêmes re : ar

lia netra falloc'h evitar vugale ivez. ' Z e n t t t a ' a r z , a ï d a h a * a u 0 u l e d - Z e i a u -Evit gwii', ar vistri hag ar vestrozed-

skol n'o douz ken nebeud nemed eur c'horf. Anat co ne c'hellont ket kaout amzer da roi bemdez, ugent seurt kente­liou, ha goulskoude ma ne roer ket da bep-hini ar c'henteliou a zere out-han, ar c'hentoliou a c'hell kompren, e kollo he ainzer.

Petra a roer nec.zo ? Ranna ar vugalo 0 rumraou, e « (avisions », hervez ar pez a ouezont. Hag euz ped rumm evel- daouarn. seec'hol lpeb mestr pe vostrez entent Ar c'hannaded azistroaz d'ar gear, evit orvad ? Eu/, tri d'an hirrn hn. ^welloc'h > mont, eme-z-ho, da gerc'hat ho c'houec'h

Ôuled-Zeiau. Naontek e oant.

Dilun e rojont ho ger da ober kement a c'houlernet digant-ho, ha dreist-otl da gan diwar ho douarou kement bandennad Maro­caned armet en em zastumfe war-n-ho gant mennoziou fall, bag ivez da zigas d'omp an dorfetourlen a lazaz Europeaned e Casa­blanca, d'an 80 a viz gouere.

Ouspenn-ze, ar Marocaned Ghaouia a dleo paea d'omp daou villtoun digoll, hag evit kred euz lealded an oll, peb famill vraz a dleo lezel daou euz he zud être hon

Le 9 0 septembre, anniversaire de l'entréti des troupes piémontams k Rome nui Hait jadis la capitule des Etats Pon­tificaux m même temps que de la Chré-imté, est "•,-"» irnrte de fête nationale pour

i"J/aIi« officielle unifiée sous -le sceptre de la maison de Savoie,

Cotte année, cette fête a été signalé» par une i" niable débauche de déclamations Mtict'-ricales auxquelles se mêlaient, pair un juste retour des choses d'ioi-bas, des jértotUs révolutionnaires et untimonar-ohistes. La monarchie italienne qui a eu tant de faiblesses pour la franc-maçon­nerie et qui a assume* une lourde respon­sabilité dans l'ignoble campagne anti­cléricale dé ces dernières semaines, se trouve ainsi récompensée commo élis le Mérite. C'est un misérable calcul qui finit toujours par être déjoué, que celui oui consiste À compter qua les ennemis de Dieu et dalêfligion respecteront une autorit4 légitima quelconque, mpnarcTiia O U R É P U B L I Q U E .

ui v«u R tiu/. ni u «u mirai ha gwelloc'h e vofe ma no vijo nomed daou.

Mes gant ar c'hiz a ren e kalz re a barreziou a ziwar ar meaz, n'o ket na tri na pevar rumm co e tlevfet kaout e

Eob klas da lin ar bloaz, er c'hlasiou ian dreist-oll : unan ar miz 00. Ha petra a c'hoarvoz ? Azaleg ar bevaro rumm, ar mestr po

ar vostrez a rank lakaat bugale ail da lavarout ho c'hentel d's,r re ziveza deuet ; ha ma teu c'hoaz" re. ail da c'houdo, petra a raio ar mostr pe ar vestrez, nemed lavarout: » Ma c'hellit houilla ar rumm diveza a zo douot arao-z-hoo'h, gwell' a zo evid-hoe'h ; ovid-oun-me ne dloan kot, ne c'hellan ket, war zigarez rapari leziregez ho kerent, lakaat ar vugale ail da goll ho amzer 0 selaou ken­teliou hag 0 deuz desket dija. »

Ha setu : ar vugale-ze 0 vez emmellet orvad out-ho... pa ne ia ket tout an amzcr gant .ar re genta 3

* * Kement ail ac'hoarvez gant a r vugale

bot c'hoaz or skol ha n« zistroont ket d'an devoziou kenta a viz here d'an divezata,

Lletog neuzo, an neboudfk a ieaz abre-toe'h a dremen ho amzer da ober eun dlstro war ar c'henteliou 0 doa desket or bloaz araog ; ha da lin miz gwengolo eo kemeret mad ar pleg gant-ho adarre, e leac'h m'o devezo ar ro a joumaz er gear ho sperod da ziverkla c'hoaz da c'houdo.

Goulskoude, an droug no vezo ket braz ma 'z eont enn deveziou konta a viz here.

Gortoz divezatoe'h a zo fall avad, rak

(tant miz here e stager da vad d'al abour, evit heuilla ar c'henteliou dre

renk evel m'emaint el levriou. Ar

Ivugale ha ne vezint ket neuze er skol ne zeskint ket 'ta ar c'henteliou kenta,

irioin, E I U E - £ - U V , u , .

den ha da alia ar famitlou ail da ober evel-d-ho. Abenn dlziou etleent distrei.

lia dont a rajont e gwirionez, gant ho c'houec'h den. E palez ar gouarnour e ran-kint choum, ha bemdez e vezint kaset d'ar marc'had da we'et ha ne zeuio ket di Maro­caned ail ouspenn eged re ho famillou, rak, nrrnmmou 0 devezo'pleget d'omp, ar re-ze hebken a c'hello dont d'ar marc'had gant ho eost hag ho marc'hadourez ail.

Dimerc lier, peder famill ail a zigasaz ivez kannaded da gaout ar jeneral Drud ; ho henvel a reer Moulin Ki-Droua, Madraka, Mediouna haïr Ouled lia RIZ.

Hogen, pemp ail a zo c'hoaz etouez ar Ghaouia, bag ar re-ze a gendalhc' da ober ho fenn fall.

Ar pez a vir ouz ar Marocaned da bleera ken buan eo ar fizians 0 deuz kalz anezho da welet Moulay-Haiid 0 tout d'ho sikour.

Ar c'haufart-ze ne ouezer ket c'hoaz petra a ra na zoken e peleac'h ema. Darn a lavar en deuz roet urz d'he. vab da zont d'hon taga gaut i 000 marc'hek ba 36 kanol ; darn ait a lavar evna enn heut he-unan gant 0.000 den ha kanoliou, evit dont da Casa­blanca, eme lod, da Rabat, hervez re ail evit enebi ouz Abd-el-Aziz, a zo en em gavet eno diluu gant dek mil bennag a gos-sou-darded. .

Evel ma wtlib, deu ne oar c'hoaz na peur na penaoz a echuo' afferiou ar Maroc, ha mare an amzer fall a zo 0 tont goulskoude.

Breman n ez euz mui enebour ebed war eun hed a eiz leo tro da Gasablanca; mes pa zonjot an nebeuta e c'hello dont, ba dre ze hor zoudarded a ranko choum war evez noz ha dez. CORENTIN.

B u e z Person Ars, an den eurus Jean-Marie Vlanney, gant an Aot. Le Gall. person ar Fol­goat, - Leor In-12 a 880 pajen. 1 fr. 35 e moulle-rez ar O'hourrter, «. tu ar Chaste 1, Brest, pe e presbyte 1 ar Folgoat hag e kement tl marc'hadour leorlou zo er vro.

Tud Brelz-Izel, ken brudet dre bevar c'horn ar

Goucl potred koz. — Evel m'or bca lavaret, e Brain-ar-G'homt, er Beljik, ez euz bet gwelet 17 koublad priejou koz 0 tont er mêmes devrez da zaoulina enu iliz, evit trugarekaat Doue d ho beza lezet asambles, daou ha daou, FIO vloaz pe ouspenn.

E Hemm, e-kichenu Calais, ez euz bet gwelet eur gouel ail dem-dost ken kaer.

Eno ne ioa nemed uunek koublad er mêmes amzer dirag ar Zakramant ; mes tri anezho a 0:1 dimezet ouspenn GO vloaz a ioa. ha kement a dud a oa diredet d'ar gouel, ma oe red lavarout an offerenn er meaz.

Rai/, sku i sdc r hep vad ebed. — An dud pinvidik, pa ziraevont, ema ar giz gaut-ho da vont a bell da ober eun dro.

Evit ho beaj, daou B.trisian a bariaz e raient tro ar bed war droad. Hanter-kant mil skoed » oa da c'hounit evit doare, ha gounezet awalc'h int p'e gwir ez eo en em gavet an daou bried e Turin, ha ma n'o deuz mui da ober nemed an hent a zo être ar gear-ze ha Paris.

D'ar 17 a viz mae 1890 e oant eet euz Paris ; abaoue 0 deuz greet 12 leo hanter, euz au eil devez d'egile, ha treuzet Bro-Zaoz, an Norwej, ar .Suis, ar Siberii, an Turkii, ar Japon. Amerik ar c'hreisteiz, ar Spagn hag an Itali.

Moarvad, 0 devezo dispignet muioe'h eged an hanter-mil skoed a zo da c'hounit ; ha neuze, da betra eu devezo talvezet kement ail a bkuisder ?

An doare da bel laat ar brezel. — Gouzout H rit ez eu.'*, tri miz 'zo bennag, kannaded euz 1G rouan téléc. vraz 0 tiviz e kear ar Haye, evit klask an doare da ziar-benn ar brezelliou.

D'am zonj me 0 deuz kavet kement a glaskent. hag hep gouzout dare d'ezho.

Evit gwir. lavaret a reer o deuz lakeet etre-z-ho G6 banked d'an nebeuta abaoue î m'emaint eno. hag e rené neoze ar vrasa j mlgnouniaeh enn-dro d'an daol.

Mad, m'en em vodje nenu-renerien ar rouanteleziou ho-unan da frikota evel-se hep paouez, en em glevfenr, emichans koulz hag ho c'hannaded, hag c penn nikun anezho ne zavi'e c'hoant, brezel.

Ha ne gav ket d'hoe'h, mignouned ? Enn unan euz leinou ar gannaded, peb

meuz a goustaz evit doare 40 lur dre zen, hep konta ar gwin.

Hag e koustfe kant lur peb pladad lipet gant ar rouaned, an impalaered ha? hor prezidant, peadra gwelloc'h-marc'had e ve c'hoaz eged eur brezel dre gant vloaz.

Ma vljen bet pinvidik, am befe greiit tro ar bed evit alia pennou ar gouarnamanchou da ober an esa-ze. ... Eun den laze t grant bc azen. — Mar­tin Marcouire, oajftt a 7f> vloaz hag 0 choum e Saint-Pons, departamant Hérault, a oa o voueta he loaned euz ar mintin, pa zic'halaz eun azen eun taol troad gant-hau. Mar-couire a oe tizet e traon he gof, hag a ran-kaz niervel pn;stik da c houde.

Eun ail ff-'snt eun taro. — Paol Delà-voye, 24 btoaz, mevel e Mesnil-Lieubray, departamant ar Sein-Izela, a oa eet da gerc'hat eun taro d'ar park. He dapet en doa, bag edo 0 vont da lakaat d'ezhan ar vinell pa zaillaz war-n-han al loan

Eur plac'h euz an tiegez e doa gwelet hag a c'ha'va.z soudarded, a oa eno e-kienenn.

Goulskoude ar mevel keaz a oa bet breset gant kement a gounar ma ne zaleaz ket da vervel.

Tnd maro gant an naoun. — Abala­mour d'ar glsoTer a gouezaz varlene e broiou a zo er Gain, pa ioa ken braz sec'hor dre ama, an eost a oe eno paour meurbed hag ar gernez a Zduaz warlerc'h.

Er C'hiang-Sou ha tostoe'H da greiz ar Ghin, elpiz a dud keiz a raukaz en em vaga gant griziou ha deliou ; lavarout a reer e varvaz ouspenn daou villioun a dud gant an naoun.

Fun tad dinatur. — Per Robert oajet a 43 vloaz. maro badour frouez halegumach e Is-.y. e-kichenn Paris, a wall-gasekement he c'hreg ma reaz hou-man he Z'.nj d'hen dilezel, da viz ebrel varlene, evit en em denn e ti be mamm, beo c'hoaz. Abaoue, Robert a glaskaz m^ur a wech H E lakaat da zistrei ; mes H I ne fellaz ket d'ezhi. bag eur wech zoken e t iskargaz war -n-hao c houec'H tenn revolver, hep ober nemeur a zroug d'ezhan goulskoude.

Galvet dirag al lez-varn evit an tennou-ze, ar vreg a oe diskleriet dwlam, abala­mour da vuez fall he goaz.

Hen-nnn a glaskaz eur wech c'hoaz he lakaat da bardouni d'ezhan, 0 lavarout e lazfe he vugale ma ne zistroje ket d'he di. Arvamm hen diskuillaz d'ar justis; mes nac'H a reaz he c'hourdrouzou, hag e oe le­zet da redek.

Hogen, d'an 18 euz ar miz. e stlapaz he zaou grouadur enn eur poull-doun, enn eul leac'H hanvet Bas Meudon. ha goude-ze ez eaz d'en em lakaat être daouarn ar justis.

He vugale, daou botr, a oa oajet a zeiz hag a nao vloaz. Ho c'horfou a oe kavet an­tronoz.

Daou lestr o vont cr mor : unan a ia re vuan, egile a joum c hanter-hent. — Disadorn, e oe diskennet eul lestr nevez er mor e Brest, ha peb tra a dremenaz brao ; mes eur c'hoari ail a oe gant daou ail, disul ha dilun, e Gênes hag e Sant- Nazer.

— E pors Gônes. enn Ita- i, e oe eta lakeet ivez eul lestr braz da ziskenn er mor, disul. Ar Princesse Yolande a reet anezhan ; greet e oa het evit kas ha digas tu 1 t ire an Itali hag ar broiou pell, ha bet a vefe ar brasa batimant marc'hadour euz an Itali ; 150 metr hed en doa.

Hogen, p'enem lakaaz al lestr da rikla diwar he gavel, eun nebeud eiu aD treustou a oa didan-han a ieaz d'he heul, haer beo lakaaz da gosteza, enn nevelep doare ina kemeraz doar dre oll brenestrou eun tu dioc'htu 0 vont cr mor. Goulskoude an dud a oa war ar pont 0 devoe amzer d'eu eui zavetei ; mes al lestr ne zaleaz ket da vont d'ar strad ; ha setu oemp millioun kollet.

— Dilun, e Sant-Nazer, e tleet lakaat er mor, dirag ar vinistred Tnomson, Briand lu Barthou, eul lestr ail hevel euz ar Prin­cesse Yolande, nemed ma 'z eo bianoc'h, ha galvet da vont, ha da zont être Marseill bag Alger. Ar C/iarles-/tou.x eo hanvet, hag 122 metr hed en deuz.

Gwasa 'zo, goude beza riklet brao epad an hanter dem-dost euz an hent en doa da ober, al le.-tr a joumaz eno, ar penn adren anezhan enn dour, ar penn-araok war ar zeac'H.

Listri bian a oe staçret daja'-lia war-n-han : ne Hache k"t. Dinîerc'her da c'houec'H heur euz ar pardaez, e reaz trliu he zonj da vo t enn dour.

Eur c'krouadiir.debrctçrant razed. — Lucadou, giaouer e ru ar P'euntcuniou, e Paris, en deuz eur c'hrouadur daou viz, joa an ti.

Hog-ni. dilun e kreiz an noz, ar vauim a oe dihunet gaet kleintnoa an hini bian : nag 0 veza ellutnet cur c'houlaoueu, e lezaz he-unan eur griadeno :

Razed. meur a H I N I anezho. a oa 0 kem penn an eaiik gant ho dent ; leun a u'hoad e oa gant-ho. he ziou voe'H dispennet, he zivreac'O rog't, H ' : ztoiiaru kiiguet oll.

Goulskoude ar medisin a oe galvet a lavar en deuz fizians da zavetei an hini bian ; kleizennou a joumo enn-han avad.

Glao-beuz. — Glao-beuz a zo bet er Spagn, trowar-d-ro da Valaga, dreist oll. Ar «ear-man a zo het meur a zevez didan an dour, hag enn denvalijenn, rak ama oa bet beuzet an ijinou a roe skierijenn.

70 den a oe beuzet, hag eleiz a diez han-t G ï** ire u 'ii c t

E keriadennou Velezlien ha Golemar, ez euz bet ivez 23 ha 17 den beuzet.

Tostoe'H d'omp, er Pyrénées-Orientales hag enn Hérault, ez euz bet ivez giao-puill.

E parrez Sant-Moris, 300 dauvad hag anevaled ail a zo bet beuzet

E darn euz ruiou kear Agd ez euz bet beteg pemp troatad dour, hag ar gar ivez a oe beuzet.

E Servian, 15 ti a zo bet freuzet. A drugare Doue ne lavare r ket e vefe bet

tud lazet 11a beuzet.

Epad ma rené al levenez en iliz gaer ar Rozera, an dud boriet e kichen pinsinou an dtiur burz iduz a c'houlenne truez evit ar re glanv.

Da unnek heur, ar Verc'hez Madelez'iz a reaz eur zell a dni^a'-ez var eur p:ac'h enz a Vodilis : Catharin Autret. Ne c'helle ket digeri eun dourn tri miz ar 'n ugent a ioa; ouspenn-ze he breac'O aïo-ievtl s^izet: pareet eo bet eu eun taol en dour lia tud ar parreziou ail a avie eun tainik Bodilis : diou bareet varlene ; unan er bloa-ma !...

Da eun neur hanter ez eer e p'osesion euz an îliz-v^ur da Grosz Breiziz, en eur gara a g:eis K a l o n .

Da ziou h<-ur h*nt-r gouRperon en Iliz ar R U Z ra : Aotrou Person Sant-Thurien, an Aotr m Picard, eo a deu Ja ziskteria, en eur brezonnek sklear, galloud ha madelez an Itroun-Varia.

Da beder beur an oll a zo dirak arGrott evit ober prosesion gant ar Zakramant meulet ravezo: ar galon a drid pa vêler kement ail a dud 0 renta henor da Zoue.

Ar c'hroaziou hag ar banie:ou azo savet: euz a Zant-Kcrar.tin ez euz peder groaz pe haniel ; *uz a Landivisio, eur groaz aour

i cuz ar re gaer -, ha diou banniel; euz a Bouedern, eur gi oaz aour ker kaer, var a leveier, hag hini Laudivisio ; euz a Blouye, eur groaz arc'hant euz ar re goanta.

KUZ an eskoptiou a'1 e oa ive kalz a vanie* lou, hag eun dudi e oa ho guelet oll savet azioe'h pennou ar goazet 0 vale var daou renk, pep a c'houlaouen goar gantho en ho dourn. An Aotrou Henry eo a reaz ar pe« (lennmi vtr blasén vraz ar Rozera, ar bobl oll ho aslavare var he lerc'h.

l'A o u e achu, an dud en em vodaz en dro da gampr vraz ar vedisined, evit klevet hano euz ar burzudou a c'helle beza c'hoar-vezet.

Ar vedisined a vel Catherin Autret hag a lavar dezhi : « Distroit varc'hoaz da nav heu-. «

Seltct a reont ive ouz eur verc'h euz a eskopti Soissons, seizet daou vloaz hanter a ioa, ha pareet hirio epad prosesion ar Zakramant. meultt ra vezo.

Hag ez e*r laouen da gouskat en eur lavaret : « Pa z eo guir au Itroun-Varia » a ra miraklou evit ar re glanv cn devez » ken'a, e tleomp kaout kalon, ha pedl » startoe'h c hoaz. •

Mil bennoz d'ar Verc'hez dinam ! Y. M.

P E L E R I N A Ç I L O U R D Mil bennoz d'ar Verc'hez : ar pevar drain

a oa eat disul euz a Landerne pe euz a Ceniper etrezek Lourd, a zo en em gavet brao e penn ar veaj, gant ho daou vil c'houec h kant pardouner.

An amzer a zo dudiuz, ba mail eo gant an oll mont da zaludi ar Verc'hez dmam.

An daelou a red euz an daoulagad pa vêler ar roe'h a zo bet sklerijennet gaut sked dudiuz Rouanez an env hag an douar. Choumet eo evel ma oa en amzer-ze, duet evelato gantargoulou a vez noz deiz var eium eno.

Dimeurs, an ofïeren genta evit pardou-neritn Kemper a zo lavaret er Grott gant ar chaloni Abgrall, aomomer hospital Kemper.

An oferen bred a zo bet kanet gant an aotr. Salaun, chaloni, unan euz ar veleicn euz an eskopti devota d'an I.-V. Lourd. Evel bep bloaz, an aotr. Henry, person nevez Ker-ber, a f as ar c'han en dro : au ao'r. Ha ' e s , person Trezilide a ra an ograouier.

Aotr. Person Saut-Korautiu a ro he aliou fur d'ar bardounerien :

« Aranateo d'eoc'h, emezhan, kaout aon 0 c'houlen eun dra benag digant ar Ver-c liez ; an denerra euz an oll mamou ne c'hell ket beza bouzar. Goulennit digan-thi ma choumo beo atao ar feiz kristen en ho touez : beo e kaloun 0 pugale var ho lerc'h deoe'h-hu...

» Epad mac h en em ziskoueze ar Verc'hez da Vernadett, e kounter e selle eur vech er i

! mare gant karantez ouz an dud bodet en | ! dro da roe'h Massabiell ; ha mar dto guir | kement-se evit tud deut di euz adost, gant ' i uebez karantez e sello ar Verc'hez ouz

Leouiz ha' blerueviz diredet euz a geit ail, evit heuori bo mam var douar beuniget Lourd I >

Ar G'hredo braz a lakeaz goudeze an iliz da dregami, hag an dud en em c'houlenne : « Pegen dudiuz e tle beza ar c'han er bara-» dôz l »

Jeudi, il y avait à Lourdes huit mille péu-rins pu mi lesquels trois évèjues. Etaient présents, outre le pèlerinage de (,)u mper, c.-ux des diocèses de Cambrai, Beauvais, Soissons, Ailes et Angouléme.

Qua re cents mal,des étaient hospitalisés àNolre-Dame-des-Sept-Douleurs.

M'-rcredi malin, la messe des pèlerins de Quimper fut di'c, a l éirlise du Rosaire, par M. l'abbé Berthou. curé doyen de Landivi­siau. AI. l'abbé Cuillandre, vicaire an Guil-nec. céèbra ensuite la messe d'action de grâces*

Dans la matinée, uue éjjèro averse est venue contrarie! les «'xercices du pèlerinage.

La grand in<-sse fut, chantée par M. le chanoine Abgrall, de Quimper. A l'évan­gile, M in chanoine Roull. cuté-aThiprérre de Saint-Louis, de Be st, prononça un élo­quent sermon sur .a »iéce*si*e de maintenir, au prix de tous les sacrifices les écoles chrétiennes e r sur le. levoii imperiei x qui SMIIKISE ;uix p.ner.ts d'y envoyer Lura enfants.

Les vêpr s fun ut chantées, A 2 heures, au Rosaire VJ. latibe Gayraud. député du Finistère, y pro. ouça uu sermon tout vi­brant d'une in -oraparable él qnence sur les fondements theologiqaes de la dévotion à la Vierge Marie.

La procession des mtra.-les eut lieu à 4 heures avec un éclat indescriptible, au milieu d e - acclamations formidables de la foule dont I enthousiasme fut excité par la nouvelle que plusieurs guérisons venaient d a -oir lieu.

On signale notamment : celle de Cathe­rine Autret, de Bodilis( -ette guérison serait confirmée>; de Marie .1 .ilïré. de Lanuédern, qui avait, déjà obtenu une première guérison eu 1906 ; d'une personne du pèlerinage de Soisso.is is 'us les réserves habituelles) ; de Anna Le Gall, de Landerneau, atteinte de chorée, qu'on disait guérie a la procession du Saint Sa-remeni II faisait un temps lourd dans lequel une forte averse s'est déclarée vers une heure

La procession aux flambeaux, le soir, présentait ua aspect vraiment féerique.

Jeudi matin, la première messe des Bre­tons fut dite par M te chanoine Roull, la messe d'action d" grâces par M. le chanoine Grall, curé-doyen de Ploudalmézeau.

La dévotion et l'enthousiasme n'ont fait que croître depuis la veille et débor ent aux prières émouvantes qui se récitent pour les malades devant la Grotte et les piscines. On parle de nombreuses améliorations.

* Au moment de mettre sous presse nous rece­

vons le télégramme suivant rendant compte de la journée de jeudi.

Le Chemin de. Croix dans la montagne a été fort buivi maigre la grande»chaleur. M. l'abbé Guirieo, recteur de Locmaria, a fait un sermon très entraînant sur l'utilité de la souffrance et la nécessité de défendre et d'aimer la croix.

La procession des miracles s'est ensuite démoulée, majestueuse et émotionnante.

La guérison d'Anna Le Gall <-stconfirmée: Ma'ie Moign • de l'hospice de Lesneven qui était k moitié paralysé.-, marche bien, ayant été guéri,; a la piscine ; Marie Thomas, de Guipavas, a été tuerie d'une dyspepsie. Les pèlerinages de Soissons et de Bourges ont obtenu plusieurs améliorations.

Loui des, 27 septembre, 7 b. 15 du matin. La nuit dernière, adoration nocturne sui­

vie avec graude piété, sous >a présidence de M. Penndu, recteur de Lampaui-Guimiliau.

A minuit, une messe a été chantée par M. le chanoine Coat, curé de Saint-Co-rentin, a legiise du Rosalie, qui était comble.

Le chant, des cantiques a été exécuté avec entrain. •

Les communions furent innombrables. Ce matin, par pluie lin. et persistante,

départs successifs et réguliers des trains du pèlerinage de Quimper.

Ces Informations nécessairement hàllvea con­cernant les guérisons comportent les réservée qu'il faut toujours faire, jusqu'à confirmation par le temps, 00 pareille matière.

•IÏ'I'l I I I • IL 1111

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L'IBLFTUI'.H'.ILL'.L"1 . -

IL! ILLLLILLL S I L!I I I!!!L;I;::^|:;;;;;;!:;/::;;Ï';: 1 IIIIIII Mil

Page 14: Septembre 1907

LE COURRIER DU FINISTÈRE

CHRONIQUE LOCALE

L A S P O L I A T I O N Autour de s presbytères

Nous avons eu l'occasion de citer réoem-S S ? , B c e r t a i n nombro do paroisses oîi MM. les recteurs avaient reçu, par les soins W.W gendarmerie, notilhatlou d'un arrêté

firôfecioral leur enjoignant de vider l e s ieuxdanK un délai do quinze jours, il a été

lait, paraît-il . une soixantaine de inisea en demeuie de ce g e n r e .

On fut assez généralement surpris) — dans la mesure où quelque chose peut sur-preudie de la part de M. Ramonet - do voir le p r é f e t s e s u b s t i t u e r d'Office aux fonctionnaires chargés du séquestre des mens d-s anciennes fabriques et aux é t a -Dlissemonts commtinaux appelés a en re­cevoir K , dévolution. Co é&nhis arbitraire on le jeu n a t u r e l des attributions respec­tives doa d i v e r s rouages administratifs <>at nnv uwent l io . i l ev , -r . j , . . pouvait ûtre il l a mode dans les satrapies |e Perso uu t e m p s aeuanu' uouom.uiou d ' v u I X O R X T . L c t u o . «am, mais au so- siècle, 'uns les bit req-t»r*-edeiatrol8iùmeR6publiqaeiluodèvr'ait P S 9 Cire counu môme qe nom.

M. le comte A ' b e r t d" Mlin, «Imputé du I'inlstèrftaadrfs.-ô a ce p r o p o s à M. Biiènd, ministre de ('Instruction publique et des OUltes, la lettre suivante :

Pari?, b: 2 1 septembre iot»7. Monsieur la Ministre,

Pur anéta de M. le Préfet du Finistère, ondula du n «eplembre courant, un certain nombre de c iné* ci da recteurs tlo la -À- circonscription tio Morlaix que j'ai l'honneur «Je représenter au Par­lement, ont été mis fn demeure d avoir h quitter, avant lu mardi 24 septewhio prochain, soit duqs un dél ,l du 15 jo ins , les presoyioros qu'ils occu­pent el qui foui punie UUH bfeno des établisse-monts et oléslastlque» supprimés, faute do quoi llu on lieraient expulses par lu force.

Voici lo texte do cet m-'été : •* Vu i-,s lois des 9 décembre liiti.i ct 2 jan­

v i e r 1907 ; 1

» Vu les Instructions ministérielles : » Nous , préfet du Finistère.., Arrolono: Art. t". — H. le desservant et ions autres ocou*

r,muis le presbytère de.. . sont mis on dmnnurode vider U..HB un délai (lo quinze jours los locaux do lour peMonue et de leur» biens.

» Ai t . 3 — Faute par eux ds se coulai mer aux preaorlpll >na «lu présent arrêté, il m u s prooédé par l« force A l'évacuation dudll presbytère,

r> Ail. 8 — Ampihutnn du présent arrêtérarn notifie -ex intéresses par les soins de M. le ilio( lIVsradrou, commandant la couipagnio do gou-dai .morte du Finistère. »

L'Illégalité do col . .noté parait évidente. Un elle!, d'uno part, aucuna mesure d'expulsion

'n'est possible contre los occupants des presbytères ayant nppurtf nu aux anciennes lubriques et planés sou.--- séquestre, avant In publication au Journal

officiel du décret opéclnl portant attribution do W8 liiimotlbloa A dos établi s, ment-- I ' o i i i . 11 ii i i -uix de bienfaisance, on vertu de l'art. 0 de la loi du J i» de.', in»-» iwif.. d« l'art. 12 (fu (lin*) du décret ' ,du m mare i»oo et do l'art, 2 de la loi du 2 jnn- " v i e r i(i07. Or aucun décret do ce gonrp, conoer-navt le» presbytères en question, n'a 'oncoi'0 été publ ie .

D'autre part, cello formalité {préliminaire rora-« i l o , u nppurilent A l'autorité judiciaire saule, ^ s i -n -rUre oux tribunaux ordinaires, .lu prés-çffïè, s'il y a lieu, d.-s mesure» d'expulsion contre les o ^ x p a i t t s actuels dus biens des t.. briquet; m i p.

'" jo 'vc . 'w prie en cotiSeiiueiio.o, Monsieur lo Mi­nistre. (V.vdonner l'annulation do l'iurdiô do M, lo Préfet du .ministère, on dale du 6 septembre dér­atée.

Veuillez agréer* Monsieur le Ministre, l'expres­sion tir, mes sentime.'ds Uo considération lu plus distinguée.

A. un Mu», réputé du lunisltrc.

Q u e l accueil aura trouvé, auprès du gou-vcnieutent cette lettre pleine tlo logique <le lômVherit député du Finistère? Nous

Mats cë que nous savons, c est quo, des lo 15 septembre, M. Uaioonet a pii* un arrêté annulant ie précédent qui inetialï M. le recteur <-"n demeure du partir. Il parujfc, — mais uou.-t ne pusse loos pua a ce Mu- die rensuignemohls ulmolomeot po­sitifs <* que M, le prçfetadû agir de mémo ••u co mm concerne d'autres prosbylôros fabriciens.

Qu'en conclure? De toute évidence, que drivé la KOérril aux cures il arrive i J o j» soa« veriii »i M.îe bréxot dfi Plnistore de no pas savent ce qu"J! f- it. d'Ignorer la limite équi­table i légale de KCH (iioiistet des droits d au! rui. (Jh*»nd il Ini arrive de s'en apen , -v o i r api es e.'iup et de ravenir sur «on pro-rnief m o t . v . i,"»«nv — qui chi z lui, « o n ; ral-r<iiseni au prpWbOiP. r , -«T«e h ) u J lo jurt.j V J , , , , _ u" U'y ;i en un do compte que demi mal.

Li pis e it q u e le plus souvent il oo sapci - i Cuh". on n e veut s'ap' r i sevotr d e r i e n e t alors j i la ï iv -, pkr exemple fjU« des femmes d^i r e b u t i o i e i - s de Plougar, vol«nl les portes do leur maison dôfopcéôfl a coups do hache et so ;t leiées hors de chez e l l e s p.<r l e s «,n-uarra>"'S non point, seulement a l ' e n c o n t r o de t o u t iî ntlraO»t do c h e v a l e r i e et de loote convenance", mais, infime è ,'encptjtre doja loi et do ia jurisprudence ainsi qno l'a déclaré la Justice; «Mrs qu'il était mihet.-reusement tiop tar"; pour r é p a r e r 1 i n i q u i t é

consommée par ic prête»' Ôi M. l l a i n o u e t a v a i t eu u n e conscience

tanf soit p e u scrupul • u s e , «proS une gflftri ausHi eli'ro>ablc ot qui eut de si odieuses connéqîij'rjcoH au détriment de p'àtiVl'es femme» flans défense, il s e ser .nl . d o n n é p o u r consigne d e n'agir désormais q u ' a v e c la pins exbwpe prudence. Mais n o n , il p a r a î t que leu jicr.upnlés n,'embarrassont p o i n t la conscience à» M. Hainm et, ctttlora sa naturelle é t o u n l c r i o f^wrej) encore ses r a n c u n e s anticléricales . f i /ncue sans C C Ï H C à quelque n o u v e l l e galle.

Mais au fait, puisqu'il a u u o telle pl'Cdl-leclioii pour cet i n s t r u m e n t d e n a v i g a t i o n , que ne qulttet-il l ' a d m i n i s t r A t i o n prolVelo-ra ln pour s'eiigaccr purmi l e s mnriuiors du canal Ue Nantes a Brest '(

Mn>o7. plutôt in.i,;on si c'est \ n l ro métier a dit HoileaU c t c'est le malheur dn notre temps qu'on ne tienne que t o r t peu de compte de cet avis judicieux. JD.

L'ELECTION DE CHÂTEAULIN Le scrutin do dimanche dernier pour

l'ôle •tion d'un conspuer d'arrondissement, dar« le canton de lihateaulin. on rompla-rement de M. Germain Tirllly. élu con­seiller général, a donné les résultats sui­vants :

M. Jean l/lbridon adresse los remercie, monts ci-dossous ù ses électeurs : • .

Bleotourlen, En eur roi d'in daou.vll-duouzoo ha c'houec'h

uirent mou» , eneb pnmzok kant eiz ba tregont, o peuz dickne/.ot d'an holl o kavoc'h mad ar prome-saou em bon great.

O trugarokaat a ran ! H e v e n l a rln da m'prumosaou. Labourât a rln,

t u u i i a ma o'hellln, da lakaat karet ar Republik. î l a g evit komout-se e stourmln daober anu/.lil eur ffouurnniuant n beoe'h a Irnnkls, hag u m l o da bep unan ur pez a zo dleet dezban, orvez al leal-ded, en he stad bag eu ho vlcher.

Ankounao'haomp eta an omgmin deao'h, labou-romp holl kervret, ha bevet ar Hopubllk.

Jeun L ' I I A R I D O N , iConsaiiier an a r r o n d i m m a n t .

Kustell ln, 23 guengolo 1UU7,

Le résultat qu'on vient do voir et qui prouve de quelle sympathie, jouit, dans le pays de Gtiftteaulin, M. Jeau Lharidon eb les id es qu'il s'est toujours l'ait un honneur de professer, n'a pas dû causer grande »ur-pviS", sauf peut-être daus lo petit cle.n ries poliik-lens de dulèmo oaiégorie qui so croiraient volontiers des grands hommes parce qu'ils n valent, chaque matin, avec leur cale nu lait; les boniments extravagants le i» presse subventionnée.

Dlsorm tputofoiâ que mOnie. \< i riieilleUffl atnin do M. Liuviidon pouvaient parfaite-montne pris s'attendre a dn succès aussi brillant ot aussi décisif, cur on n beau dire et beau faire, la pression oflieielle qui ota t tout acquise i\ rhonoraolè M. L.« 11 vti. est parfois susceptible de produire les eiïcta les plus surprenants.

Los ra'cs éle'çléùrs qui so hont donné la peine de. liro lo Bas-Breton de samedi ont <tù cependant se sentir délivré de toute in-qi i é t u d o en ce qui concerne M. Lharidon.

La longue colonne du clichés poussifs et poncifs rainasses, par des anonymes, dans ce qui a paru 'le plus ridicule dans lu liite-ratnre électorale de tous les T E M P S , pour essayer do révoquer en doute la loyauté ot la bonne foi d'uu homme a u s s i connu et ."-esti estimé que le candidat républicain libéral, devait nécessairement produire un effet oppose A celui qu'escomptaient los grosi malins du bloc cbftteaallnois, qui ont Insérer cotte tartiné indigeste et pompièro dans le journal do M. Le Gol'l".

(Jela n'a nus manqué d'arriver et M. Lna-ridon doit une flère chandelle au Bas Breton.

AGRICULTURE

lit d i

t comme ii n'est pas homme .'i faillir a un jvolr de courtoisio, il a tenu à remercier

en ces tonnes l'hospitalière ieuille du quai Garnot :

l 'as d'équivoque ! (1 eat nécessaire de dire vrai, mémo nu période électorale ; aussi pour mettre les ohosea nu point, jo proteste contre le Jugomout porte sur mn caudldatuio au conseil d'urrondls-soment duus lo dernier numéro du « Uas-Ureton » par un « ôlootour » et « un groupe do répu-b l l r a l u . . . n

Cet « électeur » et ce «groupe do républicains » sout trop lniollltronis pour n'avoir pus ri, entra oux, qùuud, t.ma fols de plus, ils turent agite, doviun lents (hors conipatrlotca, lo spectre 1er-il i lanl do lu noblosse, do lu rénelton, de la ino-narchlo, du gouvernement des curés !.. lia savent parfaitement, en effet, que c m mots-là nu sont plus que dos mois , qu'ils ne correspondent plus, chez nous , A aucune réalité : mais avisai ils sentent parlnltoraent uuo leur lnlluenco ua conip-loi'a plus, du Jour où los populations de nos cam­pagnes verront clairement qu'on peut être 6 la rois bun. républicain ol bon cnthollquo ct même d'autant meilleur républloalu qu'on eut meilleur oatlioilquo. Aussi tirt négligent Ils rl»-I pour malutenlr parmi elles lo vieux préjugé, la violllo olasalfloatloh poliilquo des « Illuncs o tdes l'ougus u « ar ro woiin ag ar te ru, » au lieu do travailler ofllcaeemeut ù reformer les mmurs électorales et réaliser ainsi, peu ù pou, eu France, la véritable république démccrallquo.

il est *ans doute facile de taire de l'histoire n bon marelle ou parlant « du temps où les noblos écrasaient lo peuple des villes et des eampugnos » Il est facile d'éotlre dans nu ut il,de da journal que tous les hommes sont égaux ot doivent vivre on frères I Mats quo no voyons-nous ceux qui so plaisent a s'exprimer ainsi, ceux qui se croient les seuls liomtuos de progrès, los k h u I s e s p i i l s ludepciidmiis, largos el loiéruula f^iro réellement moiltro, dans la pratique lin la vi'.\ do progrès, d'indépondnnoe, do toio/nnee ot de largeur d'es­prit '( Peut-Aire, .^nus ouoreber irop loin, trouve* rioaa-nous ces grands principes gravoraont lésojs et même foulés aux pieds par conx qui s'en pré-tcn lent les seuls tlôlotiieurs î l'eui-élre aussi poan loua nous découvrir <pi i pour acquérir cer­taine oousldôrnllon oflieielle. Il tt'csi pas bon d'uv.dr un ,t .t h, ,.,•.',. uco, mais plutôt oo docil i té?

Quant è mol, homme d'uni Ion ol non dn Mn«-lion, si een 'es t eoutro I « pnsalons nnllrellglousos de notre leiups, lout en conlluunnt tlo travailler, (oiuiiio par lo pu iiux progiôs do l'Agrlcul-lu o Inltmemeut Itou a conx du Ronunerco et eo r induel i ié , Jo m'allnchernl, quoi qnlon dise et quoi q u o u pense, à (aire entror profoudémont d. ins i ftmo do tous then concitoyens l'amour de In vraie République rospentueuse do toutes les croyances ot do ions les droits.

Jean L'Il.vniDON, Constituât d'arrondissement.

Quelqu'un qui n'a p a s dû être er chanté tlo t'iasue d e la journée, o'est lo brave M. T h é o d o r e llallôgueu, Aptes s'âtre dépensé de --on mieux en f tveur de l'honorable c a n ­d i d a t olilciel, il a réussi A &o faire battre avec lui n o n seulement dans l'ensemble d u canton, mais encore dm s la commune môme e o Gtiftteaulin dont il ost en môme temps le m a i r e et le député. Il inirait. q u e le p a u v r e homme en H é t é tout mar i et deuoutenaucé. E u était-il donc au point de naïveté du

i croire que le subterfuge qui lui a v a i t réussi i pour capter, par d t s assurances trom­

peuses, la confiance des é l e c t e u r s pour la c o n q u ê t e , d e â quinze mille balles, devait réussir Indéfiniment ?

A la r i g u e u r , cela aurait encore pu pren­dre pendant quelque temps si les artisans de s o u élection de députénuvait p a s commis l'imprudence, dans l ivresse de leur triom­phe qui.n'avait cependant rien do g l o r i e u x , dedématfquor leur arrière-pensée e t d e d i B B i * per les p ns tenaces illusions, en se livrant, le soir même du scrutin, ft des manifesta-t i e n s bruyantes qui laissaient beaucoup ft désirer sous lo rapport du bon goûr.. L' /n-(erriaftonafe, la Carmatfnole et les « hou I hou I » qui' clôturèrent c e t t e mémorable Journée, n'ont paH encore acquis droit de cité à Gnfueaulin.

L'altitude "des républicains libéraux oui venaient de prendre leur revanche dimanche soir, fut sensiblement plus dipne. Tls n'In­sultèrent personne et ne menacèrent pas de « casser la g » à celui-ci ou ft celui-là. Puisse M. Halléguen comprendre la leçon I

Lo contraste était frappant et on no l'ou­bliera. B.

D é p ô t d e R e m o n t e d e O u i n g a m p

La commission d'aohut du dépôt de remonte de Oulugnmp s e réunira pendant l e mois d'octobre prochain, duns les localités suivantes:

Rosporden. près la gare, lo lundi 7 octobre à 1 h. 30 du aolr; Ilanvec, près la gare, le mardi 8, it 8 h. 15 du matin ; Le Faou, route de Quimper, l e môme jour, è t h. du soir.

La commission siégera en outre au dépôt, à Quingamp, le samedi 19 octobre, à 9 h. du. matin.

S u r v e i l l a n c e d e s E t a l o n s Voici l'itinéraire que Buivru, on 1U07, la Com­

mission Instituée pour l'exécution do la loi du l i août 1885 i oint ive à ut surveillance des étalons :

Carhaix (routo do In Oare), 18 novombie à 2 h. de l'uprot-midl : cantons de Huelgoat , Chà> teauuout et Carhaix.

ChAteaulin, 19 novembre A midi : cantons do ChAteaulin, Crozon. Le Faou et Pleyben.

Quimper (sur lu Champ do Bataille), 20 novem­bre, u 8 b. du matin.

Quimperlé, 21 novembre, è 1 b. do l'après-midi. Lesnoven, 7 décembre, « midi. — Cantons de

Lannllls, ot de Lesneven. - Communes de LoO'Iîté-vaialro, Kcrnllls, Le Dreun.in, Plouvien ct Lanar­vlly.

saint-Renan, 9 décembre, A mld. — Cantons de Plbudulmôzoau Saint l lsnan, Brest et Ottes-sniit. Communes do aiPlziic, Bourg-Blanc, Coul-liieal ol Qnlpronvel. .

..umliM'iioHo (muta do Lesneveu), h décembre, A midi : c a n t o n s do Latidcrueuu, D-uoulusoi Piou- t diry. Communes do -Plabennec et Koraalnt-Pia. benneo,

Landlvlslau, f> décembre., i'I midi : CantOOS do Landlvlslau e l Plouzevédé, 6 décembre, A midi : cuntons de Plouescat et Sizun.

Morlaix (Salnt-Nloplas, aoolenne roulé do Ploulgneau), 2 décembre, A midi : ('.unions do Morlalx, 'i'uuie, Lanmeur, Ploulgneau ot Salnt-Pol do Léon.

Flovber-Chrlst, U décembre, A midi : canton do Suint-Tbégonneo.

Ln délai do deciarallon est lixé au 31 octobre 1U07.

S u co qui concerne les étalons présentés, pour être approuvés ou autorisés pur I Etat, los pa-piors ù origine seront rigoureusement exigés. Pour pouvoir ô n e examinés A 30 mois, les poulains devront Justifier de leur origine de trait.

Les achats diretao par l'armés L<i reprise dos achats directs à la culture

nar l'administration de la guerre qui ?, fait l'objet do réclàmàtioh's si pressantes du j monde agricole vient enlin d'être décidée J par le gouvernement.

Par décret en date du i) septembre, rendu j sur la proposition du ministre de la Guerre \ et du ministre des Finances, le régime • des achats directs de grains et fourrages'] qui avait fonctionné à titré provisoire, mais

Pour permettre l'exécution do celte disposition, toutes les doclarutlons devront, sous peine d'être refusées, ôt ie accompagnées d'un engagement do versement des sommes dont il est parlé ci-dessus.

A i t . 20. — Les exposants devront produire deux certificats délivrés par un vétérinaire et dûment légal isés par le maire constatant que L E S animaux déclarés sont parfaitement sains, que dun.5 les deux derniers mois nucune maladie contagieuse n'a sévi dans un rayon de 1 5 kilomètres du chef-lieu de la commune d'où proviennent les dits animaux. L'un de ces certificats accompagnera la déclura-

' tlon, l'autre 'sera présenté au concours en môme - temps que les animaux. | Art. il. — Les voitures dans lesquelles les anl-; maux seront amenés au concours deviont avoir i préalablement élâ désinfectées, j Tout animal qui sera présenté dans une voilure \ non nettoyées et désinfectée sera refusé

Aucun taureau ne sera admis au concours s'il n'est muai d'un anneau ou d'une mouebette. Tous les animaux devront être munis do deux longes.

40 fr., Y. Poi'illquen, de P'ouédern ; V, 30 fr., Llzlard, de Pencran ; 3", 20 fr.. Bl iane l , de K».r-liorre ; 'e. 20 fr., Blda-iel, do Pennarun ; 5-, 1 j lr., Yvluec, de Forestlc.

Produits Agricoles et hortlcolos.— 1" prix, 5 fr., Claude Galil, de Pencran : 2-, 3 (r., Veuve L e Moal, de Rouai.

Prix d'honneur : Hernot, do Ketolland. Animaux divers. — 1 " prix. 4 fr., Lo Molgne,

de Landerneau ; 2', 2 fr., Hadiguct, de Lan­derneau ; 3', 2 fr., Bordaln, de Landerneau ; 4-, 1 h: 50, Appéré, de Lauderneau ; 6-, 1 fr., Bolloré, de Landerneau ; 0-, 1 fr., Botlfry, de Landerneau ; 7 - , 1 f., Eiéouet, de Landerneau ; 8', 1 • fr.. Cava-lan, do Laudercoau ; 9', 1 lr . , Gegadln, de Lan­derneau ; 10-, 1 fr., Le Hlr, ele Landerneau ; 11% i f r . , Gourlou, do Landerneau.

Beurres. — 1" prix, 7 fr. 50, Jaouen, de Ker-vaiguen ; 2*, G fr. 50, Miossec, de Kermoalec ; 3 \ 4l'r., Coulolguer, de Penveru; V,3fr . , Jacob, de Kerprlgent: 5-, 3 fr., Louis CullI, de Pencran ; 6-, 2 (r. 60, Pelllran, de Pors-Mahé : 7-, 2 fr., Veuve Le Moal, do Bouai ; 8 , 2 fr., Hervé Hernot, de

CONCOURS d e POULINIERES ! l / I ô n Œ ' d d P w m a M m ; 1 0 " ' ! R è ^ T - ' J .

Qulmpei* primo,300 fr . ,Fanny, è Louis Balès, d'Ergitér

Gabérlc ; 2 , 250 fr., Cyclamen, A Yves Le Corre, d'IOdlant ; 3-, 230 fr., Conquêle, A Y«es Bourblgot, d'Elllant ; 4 , 150 fr., Voitioe, à Alain Le Meur, d'Elliant ; 5 , 150 fr., Tyrolienne, A Yves Bourbl-g i t , d'Elllant ; 6-, 150 fr., Rose, A veuve Cotten, de Rosporden ; 7-. 100 fr , Kihnou<:/ie, A Malburln Bernard. d'Elliant 8 , 100 l'R., llanitonne, h Fran­çois Jaouen, d Elliant ; U-, 100 fr.. Keltonc, A Pierre Le I t s t , U'Ëlllant ; 10 , 100 fr.. Déesse. A Gaude, de Quimper; U - , too lr., Caneilè, à Ur­bain Le Brenn, d'fîfguô-Armel ; 12', too fr., Dady, A Jean Bourbls; d'Elllant ; 13-, 100 fr., Isabelle, A Barthélémy Slder, de Quimper ; 14'. 100 lr., Gt'me, A Guillaume Derveu, d'Eiilant: là-, 100 F R . , Rose de ",/ai, A Yves Le Corre, d'Elllant^ 10', 100 IV., lleinic, A Michel S«ncé<iu, d'Elllant; 17-, 100 fr., C'rjcctlc, à Hervé Laseeau, d'Erguô Armel ; 18', loo fr., Dinne, A veuve Peunteun, d'E-gué-Gabé i i c : 19-, loo lr., Edna, ù (ll i i isloplie Guya-d«r, d'Elliant ; 2(r. 50 fr., Fanié, A Pierre Lo Brun, do Pont- l 'Abbé; 21', 60 fr., Tourterelle, à Jean Cave lui. dEUlant ; 22 , 50 fr., Uranic, A Chardon, de Plomeur ; 23-, 50 fr., Aima, A Jean Yaouanc, d'Ergué-ilubérlc ; 2'e, 50 fr., Mlnard. A Jacob Duvuil, d'Erguô-'Qobdrlc ; 25-, 50 IV., Edile, A Henri Le Trieur, d'Elllant; 26,„ 00 fr., Anwafc, à Matliius Hélias, de Qulmprr : 27', 50 IV., Grisette, a Yves Ûoaran, do Saint-Yvi.

avec un réei succès en cours d-s exercices vient d'être rétabli deux ans jusqu'au

11)0-1-11)05 et 1 8 0 5 1 9 0 6 , pour une période oO juin 1 9 0 9 .

li importé que les syndicats agricoles se mettent résolument à l'œuvre, tiiiu de prendre contact avec l'intendance, faire connaître lo plus têt possible à la culture les dispositions prises eu sa faveur ct gui­der dans leur mission les officiers ache­teurs. •

La récolte du blé en 1007 Le « Bulletin dc-a H a l l e s » v i e n t de pu­

blier les détails d e son estimation de la récolte du blé on i rance et dans le monde.

Pour la France, il évalue la récolte, cotte armée, ft 1 2 8 . 4 2 1 . 7 0 0 hectolitres contre l i t millions S Û 0 . 6 5 3 hectolitres: en t'JOfi, d'après les chiffres officiels définitifs. C est donc une augmentation, e n chil'ires ronds, do 1 4 millions sur l'année dernière et de 'J. 1 1 0 . 5 2 0 hurla dernièi e production moyenne décennale, qui a été de 119.311 174 hecto­litres, eu prenant le chiffre ofliciel provi­soire de cette année, qui est de 130.37o.U89 hectolitres.

D 'après notre oonfrère, la qualité géné­rale est bonne ev, i i estime lo poids spéci­fique moyen à 17 kilos 5 0 0 à l'hectolitre. GoinmQ l:t consommation moyenne du blé et de la farine comptée comme blé est, de 1 2 0 8 2 5 . 3 2 9 hectolitres, il tn résulte que la production ne cette, année, augmentée des importations E U quoique sorte obligatoires de l'Algérie et do «a Tunisie, dépassera nos besoins do consommation. T o u t e f o i s , i l y aura lieu de reconstituer les s t o c k s épuisés ft la tin U e la campagne précédente.

t) autre part, n o t r e confrère évalue la pro­duction eu blé dans le monde ft 1 Orii fiOO.000 h e c t o l i t n a , c o n t e 1.2IS . 0 0 0 0 hectolitres l'an dei nier, soit une diminution de 1 3 1 mil­lions liOi) 0 0 hectolitre».

Notre confrère estime que l'exportation mondiale pourra atteindre i 7 i . 8 0 0 . 0 0 0 hec­tolitres pour une importation présumée de 2 0 1 . 8 0 0 . ( , ' 0 0 hectolitres. Il tm conclut à nue difficulté d'approvisionnement g é n é r a l , qui se mauii'i Ste déjà à l'étranger par les prix très é l e v é s du b i o .

Salnt-PoI-de-Lôon 1 • primo, 400 fr., OuMidc, par Ilard Times, A

veuve Yvc-3 Qullléévrô, dn SMut-Pol-de-Léon ; 2-, 35o fr,, .suranné, par Denuiai k. A Maurice Prlgent, do Plouénan ; 3 - , 300 fr., Espiègle, par Marot, ti François Gulllou, de Salni-Vou'gay ; 4-, Ï50 fr., C'nl/iariiia, par Sénégal , à Jean-Louis Aulcet, de Plouénan ; r,-, 200 lr., Rétjina, par Vlcomte-Raiudy, A Pierre Le Saout. «'o Plouénan ; G-,

. 200, fr., Belle fl.île, par Denmark, A Louis Lo Bi-1 han, de Plouénan ; 7 - , 200 fr.. Désirée, pnr Com-] factor, A François Guénégan, ds Salnl-Voti^uy ; '; K', 2uo fr., Oméga, par Bank-Note, A Jean-Louis c Aukct, de Plouénan ; 9 , 150 fr., Jul ie , par Mldlo-j thlan, A Yves Corre, do Salnt-Vougay ; 10-, 150 fr ? itt>R(i,i;, nui' Pntlt-Pmic.ftt. \ François Ouérô. d

I

COMMUNES

F I N A L • . . . '

Chair n--lin Dinéault

Lfn R O I M I )

Ploov in . . . . I» . • P lomodiern . . . . . . Plonévez-I'orziiy . . . .

Kerlaz. . . Port-Lnntiny Q U É M É I I É V O I I

Holnl Coulilz . . . . . Bauit-Mo > Balnt-SCgal. . . . . .

T O T A U X . . • •

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582 10» 192 070 344 280 675 272 81 210 144 20 208 77 74 7',0 8(11 148 724 273 140 102 04 19

7(1 80 4IHi 105 145 1n0 71 17 880 108 128 «92 10't 251

6,006 2.182 1.538

Le renvoi des engagés de la Marine

Une r.irculairo du ministre de la Marine notifie quo par application de l'article 97 de la loi du 21 'mars 1905, ct pur analogie avec les dispositions prises pnr lo département de la Guerre seront, sauf demande contraire do leur part, envoyés en congé dans leurs foyerr. en attendant leur passage daus la rcaorve do l'armée ocMve.:

I" A Ifi dnte du 1 , r novembre prochain : Les engagé» ft long terme appartenant

par lonr fige n la classe 19C4 et dont le lien expire le («octobre 1908. ainsi que les en­gager* volontaires <le trois ans (classe 1 W I 3 ) qui n'ont point encore achevé la durée de leur contrat mais qui ont souscrit leur en­gagement ft une date antérieure au l , p Jan­vier 1905 ;

2° A la dute du 20 décembre prochain : Les engagés volonté)rea pour trois ans

liés nu servi'.e entro lo !•» janvier et le 2 3 IfltttS 1905 inclus, datie d'entrée en vi-gueur de la nouvelle loi de recrutement.

Quimperlé C o n c o u r u u p é c i a l

tlo l a r a c e b o v i n e ù r o t o n n e

Le concours spécial de la rnce bovine bretonne eo tiendra A Quimperlé les samedi 12 et dimanche 13 octobre prochain. Subvention de ijr.ia:, 7000 francs, subvention dit département 3Ôoo franon.

Lo OOncOUiS est ouvert aux races pie-noire, froment dû Léon, plo-rouge cl analogues. Des récompenses seront accordées pour les vach;s donnant la lait le plus riche en matière grasse. Pour ce dernier concours l"s éleveurs pourront présenter dos animaux non déclarés duns uno des catégories précédentes. Des récompenses seront accordées u des servllonrs ruraux. •

Uu concours annexe aura Heu pour les bourres, cidres, eaux-de-vie do cidre ot volailles vivantes .

Uno exposition do niuchlnes et Instruments agricoles, ainsi qu'une exposition horticole, frui­tière et maraîchère, auront égalemeut llru.

Voici quelques-unes des conditions requises pnr l'arrêté préfectoral pour ôtro admis a prendre part uu concours :

Art. m. — Pour être admis A exposor, on doit adresser ft M. lo préfet du Finistère uue déclara­tion écrite.

Cette déclarntlon contiendra : le nom et la rési­dence du propriétaire (commune, canton ot dépar­T E M E N T ) , la section dans laquelle les animaux doi­vent concourir, leur origine, leur ftge, leur robe, la durée de la possession ot le lieu dans lequel tls ont résidé pendant celte durée.

Des formules de ces déclarations sont A la dis­position du public dans Ioa bureaux des préfec­tures el c ous-préfectures incntloneés à l'article 3.

Art. 17. — l o u t exposant convaincu d'avoir (ait une fausse déclaration sera non seulement privé des prix qu'il aura obtenus dans lo présent con­cours, mois pourra encore ôtro exclu des concours ultérieurs pour un temps plus ou moins long.

Sont considéré comme ayant (ait une lausse déclaration ot passible dos peines énoncées c i -dessus, tout exposant qui aura présenté, sous un aulro nom que le sion, des animaux élevés chez lui, olors mônio qu'il aurait emprunté les noms des membres de sa famille, d'un ou do plusieurs do ses associés ou do serviteurs A gages .

Los métayers ou les propriétaires ont droit de prendro part è .ce concours, mais ils peuvent.pré-sontei' dos animaux élevés dans lu mémo, exploi­tation sous deux noms dllféronts,

Les exposants d'animaux sont responsables de leurs déclarations ot si, pnr leur fait ot volontai­rement, los animaux sont mal classés et reconnus tels par lo Jury, Ils devront ôtro mis hors con­cours.

Le jury peut toutefois déclasser un animal mal classé par se l le d'errour et l'admettre A con­courir pour l e s récompenses de la nouvelle s e c ­tion où 11 ost placé.

A i t . 1"8, — Toute déclaration qal ne sera ,pas parvenue à lu P. ôfectùre du Finistère le fi oclo-èro 1307 et qui ne conlloudro pus en caractères lisibles los renseignements demandés ci-dessus sera considérée comme nulle ot non avenue.

Art. 19, — Los exposants qui, après cetto dé> clnrallon «o trouveraient dans, l'impossibilité d'envoyer au concours los animaux a n n o n c é s seront ternis d'en donner avis : A lu Préfecture du Finistère t r o i s Jours un moins avant la dato fixée pour lu réception ' l e - d l t s a n i m a u x .

A défaut do cette f o n m i l l t e , i l s auront h ac­quitter tun droit de l o francs pur mi l .nu l non amené ou qui no figurerait pas au concours .pen­dant, toute lu durée, s a n s préjudice dos mesures qui pourraient ôtre prises sur la proposition du Jury.

Les sommes ainsi dues seront encaissées en vertu d'an état fourni et certifié par le commis­saire G É N É R A L du concours.

Réséda, par Petit-Poucet, \ François Quéré, do Salnt-Pol-de-Léon ; t r , 150 fr., Mirabelle, par Denmark, a. Maurice Saun, de Saint-Pol-de-Léun; 12', 130 fr., l ialzamtne, par Altor-AVonder. A Hervé Elaid, de Salnt-Vougay : 13 ,130 fr., Yseult, par Hard-Tlmés, A Malhurlu Roignunt, de Plou­goulm ; 14-, 130 fr., Diane, par Jacob, A M. Yves Corre, de L.jlni-Vousay : 15-, 110 ir., lléléna, par Denmark, à J.-M. Oardic, de Saint -Pol -de-Léon : 10-, 110 f r . Ca/iaWe, par Bataille ou Refus, A Paul j quas Le «ann Queré, da Plougoulm ; 17-, 110 fr., Rosette, p jr ' Marot, 0 Jean Le Besi , do Salnt-Pol-de-Léon ; 18-, 110 fr., / 'ai l le , pur Laon, à Yves Pavé, de Plounévoz-Lochrist ; 19', l i e fr., Fanny. par Lord Randy, A Yves Kerbrat, de Trézllidé ; 20-, l l o IV., Marjolaine, pnr Denmurk, A Joau-Marle Déroff, do Balnt-Pol-dn-Léou ; 21*, 100 fr., Badiane, psr Howsham-Pêrformer, A François Crelgnoa, de Plouénan ; 22 1 , loo fr., Cuvelie, par Pélol, à Jacques Gadlou, de Saint -Pol -de-Léon.

23-, 100 fr. Ablette, par Hercule, A Jean-Marie Cueiï, de Plouénan ; 2 4 \ ICO ir., Aryentinc, par Ilard-Times, ù François r^uéré, de Saint-Pol-de-Léon ; 25', 10n fr., Delphine, par Bank-Note, A Pierre Le Saout, do Plouénan ; liii , 100 fr., Lucie, par Petit-Poucet, A François Quéré, de Salnt-Pol-de-Léon ; 2"', loo fr., Suzanne, par Hard-TImes, à Jérôme oii lvler, de Plougoulm ; 28-, loo fr., / 'ouie , parDuporré.ù de Beauforldo Balnt-Pol-de-Léon ; 29", loo fr., Aima, par Lenlnédc. A Paul Boui l l i s ,do Plouénan ; 3 0 \ loo fr.. Clarinette, par Denmark, à Jean-Marie Déroff, de Plougoulm ; 31', loo fr., Julie, par Marot, a Ilamon Kerbrat, O.J Plonzévédé ; 32', 100 fr., Forint/, pur Laval. A i l c tvè du l'enuoat, de C l é d e r ; 33-, 100 fr. Thé­rèse, par Gaston, A Jean-Marie Grall, do Ploué­nan J 34-, loo (r . , helline, par Bormid, A Ni­colas Quonli ic , do P lougnr; 8 5 \ lOOfr , Lulolle, par Amasls, A Charles ÏSéna, de Salnl Po l -de -Léon ; 3,i'. 100 fr., Rouelle, par Marot, à Paul Le Salut, do Sibiril ; ?T\ 100 IV., Cocotte, par l t u g g e l Dana ou Marot, A Louiu Oourvll, de Saini- t 'o l -de Lr-on : 38-, 100 fr., Rosette, par D»uinark, A o Kier Plnohon, do Plouzévédé; 39-, looiV., Fait-relie par X, è. M, Ilerve du Penhoal, de Cléder ; 40", Ta (r . Rosette, par Y-erau, ù Jacques Caér, do Plouénan . 41 , 75 (r., Clémentine, par Ruggled-i h n i H , a François,Cueit, de Plougoulm , 'i2-,7à fr., Berline, par Partisan, à Jean-Marie Grall. de Plouénan ; 43", 75 fr., Caroline, par l iuias , A M. Paul Marc,do Cléder ; 44-, 75 lr. Lucie, parLorlol , u M. Paul Cocalgn, do Plouénan.

Mentions honorables : 1" Coquette, A François GuefT, de Plouaoulra ; 2', Vestale, A François Cueif, de Plougoulm : 3-, Puiçfiia, A Hervé Bou-louilier, île P louénan; v , Diune, n Alain Miossec, dn Plouvorn ; 5:, Désirée, A Olivier Bcrtévas, do Mespaul. C o n c o u r s d o p o u l a i n s p o s t i e r B d e 3 0 m o i 3 .

t " prime, 70 fr.. Furieux, par Comfaclo. et B é -sédo, A Yves Sévère, do Kerourgant, en 8nlnt-Pol-de-Léon ; 2-, 55 fr., Gttuclte, par Eofleld-Hufus el Utanciietle, au môme : 3 - , 45 fr., Coucou, par Andorre *t Bretagne, ft. Jean-Marie Michel, do Saint-Pol-de-Lôôn ; h-, 40 fr,, Foc, par Uguen on Aurlac o.t ï 'ervenche, A François Côvuôr, de Ploué­nan ; *)•, 3o fr., Faisan, par Andorre ou Hercule et Eiieuvenue, A Louis Le Sann, no Salnt-Pol-do-Léon ; (i , 25 fr., Folgoal, par Jacob ct Lucie, A Jean-Mario Grall, de Plouénan ; 7',2S ff., Fandur, par Vtco'ntn Balndy ot Abeille, à François Prl­gent, de Plouénan ; 8', 20 fr., Fleuron, par Elllîeld-Hufus et Rémns, A Joan-Mnrle Marc, de Cléder ; 9", 20 fr., Oédéon, par llitfos et Bobine, A Fran­çois Crolguou, de P l o u é n a n ; 1"', 20 fr.. Fréoton, par Denmark et Bergère, A Jean-Marie Guerc'h, de Sibiril. — Tolul dos prîmes : 350 fr.

Le Faou (IG septembre)

Poulinières. •— 1" prix, 35 IV.. Jean Rolland, do Lopérec : 2-, 30 fr.. Aleln Cévaèr. de Rosnoên ;»•, 20 rr , Coreiillii Mocaôr, de Rosnoên ; 4 . 15 tr., Charles Brem er du Faou ; 5 , 55 fr., Jerm Tré-guicr. de ROsiioen ; 6 \ 10 fr., Jo.-ech Menez, de LogoDiia-Qulmerch ; 7-, 10 fr., Mmo H t l, do Rosooôn : s , 6 fr , Michel Colin, de Ro^noén ;9- , 5 fi., Michel Biino, do Rosnoên : i " r,m diou, François Morvan, du Quimercû ; ï ' , Nicolas Corn*-..?, de Quimerch.

Pouliches de 3 uns. — 1" prix, 35 fr., Jean Floch, de Lopérec ; 2 - , 30 lr,, Jean Ptiront de Rosnoên ; 3-, 20 fr,, OalIlKume Bréllvet, de Bos -noe'n ; 4", 15 fr.. Charles Bréltnct, du Slang : 5', m fr . Je.Mi Rolland, rie Lopéree ; o-, 1 0 fr.. N i c o ­las Hergoualch; de. Rosnoéd ; 7', 5 fr., Charles Le (»all. do Rosr.oOa ; 8 - , r, fr., Sébastien Naga, de RosnoCn : l " mention, Nicolas Hergoualch, (Je Rosnoôu : 't. François Bréllvet, de Hosnoou.

Pouliches do 2 ans. — 1 " prix. 30 fr., François Rrêitvét, de Rosnoên ; 2 . 26 fr., Pierre Coruou, de Rosnoên; 3 , 15 fr., Joseph Menez, do Rosnuga ; 4', 10 l r . , Jeau Ttéguier, do Rosnoên ; 5 \ 10 fr., Jean Couchouron,de Kerguelèn ; 0 ,10 ir., Charles Brenner, du Faou ; ~ \ io tr., Jean Menez, du SquI-riott ; 8', 5 fr., Louis înîa 1 , do Rofnoën ; 9', f'., Alain Brenol : !•• menlion, Jacques Le Saun ; 2-, Yves Cur^dèi;.

Pouliches do 1 un. — 1** prix. 25 f r , Jean Bréii-vet, de Kerancro; : 2-, 20 fr.. Jacques Marhlc, du Corquer; 3', 15 tr., Yves Cafir, d^ Kerdrivoal ; 4 , 10 fr., Jean Le Baut, du Beuzlt ; .v, 10 l e , Nicolas Lepape, do Llugoguet ; 0-, 10 f c G u é n o l é ; 7 , 5 fr., Yves Bréllvet, de Kérano ; 8 - , 0 fr.. Josep Mènrz. de Keranrroc : 9*, 5 tr., François Bosmorduc, de Rosnoên : 1" mention, Joseph Le Gulllou ; 2-, N i ­colas Prlgent, de Rosnoên.

Taureaux. — l'* prix. 46 fr., Charles Bréllvet. da Staog ; 2*, 3 j lr., Marc l)alay,de Kerhuel ; 3', 2b l r . , Jeau Biélivel , de Keraucro'c ; 4-, 20 ir.,

de Botaniec ; 5', 15 fr., François Intel, de Pen-ar-Menez ; o , io fr., Mme Thomas, de Kergousvnn ; 7". 5 fr., Yves Legall, de Poulgal : t " mention. JeanTréguier, de Rosnoên ; 2', Jacques Le Sa^n, de Pen-ar-Run.

Vache?. — 1" prix, 30 fr.-, Joseph Morvan, du Faou ; 2-, 20 fr., Jaequos Leblhaa, de Quimerch ; 3-, 15 fr., Jean Bréllvet, de Kerancroc ; 4-, 15 fr., Jacques Le Sann, de Pen-ar-Bun ; 5-, 15 fr. , Chai les Bréiivel. du S l a n g ; 0', lo fr.. Charles Tromeur, du Faou : 7-, 10 fr.. Marc Baluy, de Kerbuel ; s-, 5 fr.. Henri Qulillou, de Kerlavarec : 1" mention, Charles lirenner, du Faou ; 2-, Jac-

de Pourar-yern. Génisse.-. — l- prix, 35 fr., Jean Bûl'»nii, de

Lopérec ; 2-, 25 fr., Jeau Bréllvet, de Ker-an-croc ; 3-, 15 fr., Charles Tromeur, du Faou ; 4 \ 1*> fr., Bréllvet, du S l a n g ; 5-, Sébasiteu Naga, de Ros­noên ; 0', 10 fr., Jacques Le Bihan, de Quimerch ; 7-, 10 fr., Guillaume ;>iéne/., de Poelfanc ; 8 , 5 fr., Henri Kernoas : 1" mention, D e m i Kerhoas, 2-, Michel Sizuu.

Courses au trot attelé. — 1" prix, 3o fr. Joseph Leguillou. de Quiliaradec ; 2 y 25 f r , M. Léon Prot, du Faou ; 3-, 15 fr., M. André Prlgent, de Cleréguec ; »• et 5- (ex-xquo). 15 et 10 francs, Ple ire Blaize, du Faou, el Yves Le Gall, do Coréquer ; G", 10 fr., Charles Brrnuer du Faou ; 7-, 10 fr. Jean Prigent, du Trcuscoat : 8 - , ; 8 fr. Jacques Baron, du Ty-ar Golf : 1" meDlion, Yves Guédès , de Toulahoal.

lec, de Plo.-a-'-1 : '•>•• b lr. Noël U ••• d e Peumerll ; o , 4 lr., N< ô' Hénafl :.• l u a . i

Beurres. — r prix, Pierro G- val, de Ptozevet, 7 fr. ; 2 , Pierre Li le lgonyic 'h , de Peumerii, C fr.: 3-, Jean Berrivln, de Peumirfl , 5 fr. ; v, Daniel Bilien, de Pcumerit, 4 fr. : fr, Pierre Canével, de Peumerll, 2 fr. : G-, Jean Goïe, de P3onéour, 2 fr. ; 7-, M. Joseph Jégou de Peumerlt, 2 fr. ; 8-, Alain Le Loc'h, de Tréogal, 2 fr.

Améliorations pour lu bonne tenue des exploi­tations :

l " s-ectlnn. — Pour domaniers ou f e r m i e r s . — 1" prix, François Tirllly, de Peumerll, u i k - mé-daille et 2 0 fr. ; i*. t-u"rie Goya t. de Plozévet, 15 fr ; 3 , M. J"*n A.1,1.0, de Pli uéour. 15 fr

Pour propr élai-e- -.u.llvatlt *<t\- nié.-,,.: — ! prix. Joseph .!• g . iu , d ' ii I", nne médaille et 25 fr. ; 2'. i ierro Co; nt, 0 0 i'> umeiit . ,5 fr.

2 - section — Pour prairies naturelles et artltl-clelles : 1-- prix, 25 lr. Jeau Marblé, d« Peumerit ; 2 - , 15 fr., Alain Drovul, do Plonéour ; 3-, 10 fr., Louis Maréchal, de Plonéour ; 4-^5 fr., Yves Jon-cour, de Plonéls

Pour plantes et racines fourra 2 0 fr.. Hervé Pllquet, de Gouv-

lizon ; 2 - , 15 'fr., René Caradec, de Peumerit ; 3 12 fr., Jeau Louis Ouinlou. d e Plonéour ; V, 8 fr., Corenlln Kérlben, de Gourlizon.

4' section. — Piuntatioiïs de pommiers greffiers ûispuls plus de trol an?. — 1 • ptix. 15 fr. Aisin Le L o c h , l i e Peurnoril , 2 - , 1 0 ir , Jean Andro.de Plonéour ; 3-, 1 0 fr. Joseph Ralouln, le Poul-dr< uzic.

5* seenou. — Culture maraîchère — l" pi ir 5 fi-. 5 0 , J r a u Cabitlo, de Plozévet ; 2 - , 4 f: 50, Jean A n d r o . d e Plonéour ; 3*. 4 fr., Jtan Pouil. de Kerboul Plozévet : 4", 5 fr.. Jean M;:rble, de Peumerit ; 5 - , 3 fr. 50, Hervé Pllquet, ne Gourli-zo'.i ; 0 - , 3 fr. 5 0 . Pierre Le Bihan, de Plozévet.

G* section. — Cidre. — 1" prix, 8 fr . Jacques Le Corre, dn Plovan ; 2 - , 6 fr . , Jean Marble, .u Peumerit ; 3 , 5 lr , Vves Guennec, de Peumerit ; 4-, 4 lr., Michel Lu Brcn. de Peumerit ; 5 , 4 fr., Alain Le L o c h , de Ti togat ; fi-, 2 i ' . , Pierre Çancvet, de Peumerit; 7-, 2 fr , Jeau Drovul, de GourUzon ; 8-. 2 fr.. Jeau Aodro, de PlonéOUl' . 9 1 , 2fr. , François Tirllly, de Peumerit.

Course de chevaux, galop. — 1" pris , 16 fr., Jean-Marie Le Brun, ue Landudec; 2 - , lo ir., Jean-Marie Berrivln. de Plonéour; 3 . s fr., Co­rentin Stéphan, de Plonéour ; 'r, ir., Pierre Stéphan, cie Plogasj* l

Course de con.sdati

Si«pban, oe Plogastel — 1" prix, 7 tr., Alain

du Piozevet ; 2-, 4 fr., jzêvel ; s-, s fr., Le GoiT,

S I Z I I D

(Jeudi 15 septembre)

Race bov ln u . Animaux m â b s . — 1" catégorie. — 1-- prix 40 fr., Louis Jacob, de Pouiondulf, (n S i z u n ; 2-, 35 fr., J . -F . Cienn, de K e n o e ' h . en Sizun ; 3-, 25 fr., Guillaume Léon, du bourg de Sizun.

2 catégorie.— 1" orlx, 40 fr., J . -F. Poullquen, do Peiiulretr. eu Commana; 2-, 30 fr., J . -F . C.-enn, de Ker roe'h.

Animaux feniell";'. — 1" c.it,'gorie. — Génl-ses d^ 1 a n . — I" prix, 30 fr., Guillaume Léon, du bourg de Sizun ; 2 , 25 1V.. F.-M. Qur innée, du boni g -.te Sizun : 3-, 20 fr , Y. Bleus, du bourg de S.ziiti : 4 \ 15 fr., ex-xquo, J.-F. Creuu, de t-.er-roc'bet Louis Jacob, ne PonloadùtY.

2- cutéito,I". — Geiilvs'-s ,1e 2 nr.s. — 1" prix, 25 fr., Louis \'al! |«nl, d e Suint-Maudetz ; 2', 15 fr., M i c h e l lliigll, de Bfrluj Sauveur.

3- catégorie. — V a c h e s do to,,ie.-> r a c e s e t de lout Age'. — 1-- prix, 30 fr., Guillaume Léon, de Sizun ; 2-, 20 fr., J. F. Poullquen, de Pcnntrclf ; 3-, 15 fr., Y. Bléas, dn Bourg.

Poires chevalines 1/2 *ang et trall —1" ca­tégorie. — Poulains .ie. i's moi". .— 1 30 fr., Euzen. de Saint-Sauveur; 2-(lirons, de Bottlvy, en Sizun : 3-. 20 fa­de Saint-Sauveur; 4-, 10 fr., ex-xquo, llqurn, rlo Penulrell'Ot Hervé l le ir , . , Sauveur.

2- catégorie. — Poulains de 30 mois. Pichon, de Penn-ar-Guer, eu Salnt-Si 2:, fr., Poullquen, de Qoazeuzen, en v/.ur ; 3 , 10 fr., Hervé Elléouet, de virur : 4-, 10 fr., M, nez. de Kèrouez,

lionne tenue des élabies et éciiti.

prix, J.-F. ouet,

J . -F. Pou-de S.iiut-

25 tr , BU,

1 • prix, luveur : 2-,

i i n l - S a u -Sa lnt -Sau-

ea Sizun. BS. — 1" p' iX,

15 fr., Louis Jacob, de PoulouduUf nou, du bourg do Sizun.

i-'. R i .n -

CONCOURS AGRICOLES Landerneau

(19 septembre)

Espèce cheval ins . — Poulinières demi-sang : 1" prix, 65 Ir., Hernot. de Kerolland ; 2-, 45 lr. , Le Blhan, de Mescouez ; 3-, 35 fr., Hernot, de Kerolland ; 4-. 30 Ir., Vlgouroux-Kornéls , de Dlrlnon ; 5-, 20 fr., Saleun, de Trébéolln ; fl-, 15 (r., Moysau, de Saint-Thonan ; 7-, Chanvrll, de Lan­derneau.

Poulinières de Irait : l " p r l z , 40 Ir., Couioiguer, de Ponvern ; 2-, 30 Ir., Le Pape, do Lorlacb ; 3-, 20 fr.. André, de Goarom-Coz ; 4-, 10 (r., Anlrct Bonnefoy, de Pencran ; 5-, flots do ruban, Caill , do Tromeur.

Pouliches de deux ans : 1" prix, 65 fr.. Hernot, de Kerolland ; 2 - , 60 fr., Coulolgner, do Peuvent ; 3', 40 fr., Calvarln, de Lavalot ; 4-, 35 fr., Y , Coruec, do Qulnqujs-Mour ; 5-, 25 fr., Vlgouroux-Kernéls, de Dlrluou ; G-, 20 fr., J.-M. Cornée, de Forcstlc ; 7-, 15 Ir., Moysan, do Saint-Thonan.

Prix supplémentaire de 10 Ir., J;-M. Fily, de Saint-Thonan.

Pouliches d'un an : 1" prix, 46 fr„ Hernot, de Kerolland ; 2-, 40 Ir., Coulolgner, de Ponvern ; 3-, 30 fr., Pascal Fréntont, de Trémaouézan ; 4-, 25 ir., Keromnès, de Dlrlnon ; 6-, 25 fr., Vlgouroux-Kernéls, de Dlrlnon.

Mention : Autret Bonnefoy, do Pencran. Espèce porcine. — Taureaux durham au-dessus

do denx Rn9 : 1" prix, 40 fr. et .une médaille d'ar-pont oll'erle par M. Caroff, Jacob, de Saint-Thonan ; 2-, 30 fr., Créach Moysan, de Corcuff; 3-, 15 fr., Coulolgner, de Penvorn.

Prix supplémentaire, 10 fr., Pél ican, de Pors-Mahé.

Taureaux nu-dessous de deux ans : 1" prix, 40 fr., Jacob, do Kerprlgent ; 2', 20 (r., Y . Poul l ­quen, de Plouédern ; 3-, 20 tr., Dldanel, de Korhorre ; 4 , 10 (r., Jaouen, de Korvalguén ; 5-, Glynec, de Trébéolln. .

Taureaux de toute race au-dessus do deux ans : 1" prix, 40 fr., Ror.hcotignr, de Dlrlnon ; 2 , 30 rr., Gabriel Hernot, dt! Kerolland.

Taureaux de toutes races au-dessous de deux ans : 1"prix,40li»,Cornée,de Plouédern; 2',30fr., Rochoougar, de Dblnon ; 3-, 20 fr., Cutude Cnill, do Pencran ; 4-, 2 0 fr., J.-M. Orsll, de Dlrlnon.

Génisses au-dessous do deux ans : 1" prix, 40 fr., Coulolgner, do Penveru ; 2-; 30 rr., Jacob , de Kerprlgent ; 3-, 20 fr.. Llzl-ird, de pencran ; 4-, 20 fr.. % Hoseo, de Saint -Thqnàn J 8', 15 ff., André, de,Goarem-Goz," ' ,

Flots de ruban : Chopin, d e Trémaouézan. Génisses au-dessus do deux ans . — 1 " prix

Plogastcl-Saint-Gcrmain (10 septembre : comice Lo liait)

Bace chevaline. — t " section. — Chevaux de 3 à 4 ans. — 1" prix, une médaille ou vermeil et 20 fr., Alain Lo Pemp, de Plovan ; 2-. 10 fr., Michel Tanguy, do Plovan ; 3-, 5 fr., Jean Goascoz, de Plovan.

2 - section. — Juments sultéc-s par élalous du

Souvernementoa approuvés. — I" prix, une mé-allle en argent e t 2 0 fr., Joseph Jégou. do Peume­

rit; S", 15 fr., Pierre Cosnt, do Peumerit ; 3-, j lr., Guillaume Le Goff, do Peumerll ; 4-, 5 f r , Nicolas Vigouroux, de Peumerit ; 5-, 3 fr , Michel I las -coêt, de Tréogal ; 6-, 3 fr., Pierre Gueunec, de Peumerit.

3* section. — Jumenls imitées par étalons auto­risés. — 1" prix, une médaille de bronze et 15 fr., Jean-Cuy Berrivln, de Peumprlt ; 2-, 10 fr., Fran­çois Gloaguen ; 3-, 5 fr., Joan-Murle Kerourédan, de Plovan : 4-, 5 fr., Jacques IlénaJT, de Peumerit.

4- section. — Poulains de 2 A 3 uns. — 1" prix, une médaille d'argent et 15 fr., Guillaume Le Berre, do Pouldreuzlc ; 2-. 12 fr., Alain Thomas, de Plovan ; 3-, 10 fr., Michel Burcl. do Plovan ; 4-, 10 fr., Corentin Le Bras, do Plozévol ; 5-, 5 fr., Jean Goascoz, de Plovan ; G-, 5 fr. Daniel Balouin, de Plovau ; 7-, 5 fr., Jean l e Berre, de Poul­dreuzlc.

5« section. — Pouliches do 2 A 3 ans. — -1" prix, une médaille d'argent et 20 fr.. Pierre Stéphan, de Plogastel-Salnt-Gcrmain ; 2-, 15 fr.. Michel Le Corré, de Peumci l t , 3-, 10 fr., Noël Guennec, de Peumerit ; 4-, 5 fr,, Joseph Balouin, de Poul­dreuzlc; 5 - , 5 fr.. Corentin Carval, de Plonéour ; G-, 5 fr.. Pierre Quéré, de Plozévet ; "r, 5 Ir., Alain Joncour, de Landudec.

Ruco bovlno. — 1" section. — Taureaux de 2ans et n'ayant pas plu» de 4 ous en bouche. — 1" prix, uuo médaille de bronze et 18 fr.. Pierre L'Ilel-goualc'h. de Peumerit ; 2-, 12 fr., Jean-Guy Berri- » vin, do Peumerit ; 3-, 10 fr., René Caradec, de j Peumerit ; 4-, 5 Ir., Nicolas C.abilllc, de Plozévet ; 5-, 5 fr., Pierre Le lierre, de Plovan.

2" secliou. — Taureaux au-dessous de 2 ans. — 1" prix, une médaille de bronze et 20 fr., Guillaume Lo Coanl, de Peumer i t ; 2-, 15 fr., Jean Andro, de Plonéonr.

3* section. — Vaches laitières ou port ières .— 1 " prix, une médaille de bronze e t 20 fr., René Caradec, do Peumeri t ; 2 , 15 fr., Pierre Le Blhan, do Plozévet ; 3 , 12 fr., Pierre 'l'anneau, do Plonéour ; 4', 10 fr., Laurent Fao, de Plovnn ; 5 , 8 fr.,, Jean Chrlsten, de Landudec; G-, 5 fr., Alain Hénaff, de Peumerit : 7-, 5 fr.. Alain Le Loc'h, de Tréogat ; 8-, 8 fr„ Pierre Le Toul lêc , de Plonéour (prix olfort par M. Hélo).

4* section. -« GAid-ses au-Jessous de 2 tins. — 1" orlx, 20 fr„ Nofll Le Loch, de Peumerit ; 2-, 18 fr., Louis Voqnlx, de Pouldreuzlc ; 3-. 16 fr., Alain Kcrlan, de Plovan ; 4-, 10 fr., Jean Drovul, de Gourl izon; 5-, 8 Ir., Bané Gourlaouen, d e Landudec; G-, 5 Ir., Corentin L e Bars, de Plo. zô'vel; 7-, 6 fr., Alain Lé Loc'h, de Peumerit.

Espèce 'porcine. — Mêlés et femelles. — 1" prix, 16 fr., Pierre'-L'HelRoualo'h. de, .Peumerit ; 2-, 12 fr., Pierre Quéré, de Plovan ; s-, 10 fr., Henri Koravec, de Pouldreuzlc ; 4-; '8 fr., Pierre T o u l -

1" prix. 8 ir., l ' i e i i e 4 Ir., Core: tin S T É ­

phan, de I-ioi éour. Course de bicyclettes.

Julien, 1 vc'es et au!o-Mlchel Ktrioch, de PI de Quimper.

Plovan (10 septembre, rrour le canton

de Plogastel-Bn nt-Germain) Améliorations. — 1" t. c'-'- — Benne tenue

des exploitations. — A. P O U I . . . . . . 1 » on doma­niers. — 1 • niix, Hervé Le Berre, de Plovan ; 2 , Nicolas Fiochlay, de Plonéls ; 3-, Jean Kerloc'h, de Plovan.

B. Pour propriétaires cultivant eux-même:'. — P i i x unique, René Cornée, de Plonéis .

2 - secliou. — Prairies. — 1 - prix, J.-M. l ias-coêt. de Tréogat : 2 - , Louis Coruec. de Piocéis ; 3-, Nicolas t iualès . de Plovau.

3- sectioa. — Pianles t t racines fourragères. — 1 ' prlr., René Peruèa. de Ploni l s ; 2 - , Jean Cor­uec, de Plonéis ; 3-, Le Moal, de Gourlizon.

V secl iou. — Plantations do fruitiers greffés depuis 3 ans . — 1" prix, Yves Le Bec, de Plovau ; 2 - , Daniel Lautrédou, do Plovan.

Anck-ns serviteurs. — Hommes. — 1 " prix, René Balance, de Plogastel ; 2 - , Corentin Hémon, de Plonéour.

Femmes. — Prix unique, Corontlne Guônec, de Pouldreuzlc

Bace chevaline. — 1 - section. — Chevaux de S A G ans. — 1 - prix, Jean Guûgnen, de Pouldreuzlc; 2 - , Pêne Perses , de Ploneie ; 3 - , Jean Le Borgne, de Peumerit.

2 - section. — Juments suitées par les étalons du Gouvernement ou des étalons a p p r o u v é s . — 1 " prix, Jean Nicolas, de i'oaldreuzic ; 2 - , J.-M. Lautrédou, de Plovan ; 3-, Notil Le Pape, de Peu-nieurit; 4 , Piètre Le Berre, de P lovan; 5-, J.-M. Hascoêt, de Tréogat.

S section. — Jumenls suitées. — 1" prix, Y . Loub.-o'iarn, de Plovan ; 2 - , Noël Plouzeunec, d e Peumerit ; 3 - , Jean Kervelllant, de P logas te l : 4-, Corenlln Lé Loch, de Tréogat ; 5 - , J . -Louis Guennec, de Plogastel.

4- section. — Poulains ne marquant pas 3 ans. — 1 • prix, Yves LauLédou, de Plovan; 2 - , Je<:n Rapbalen, de Plovan; 3-, Auguste Kerouédec, de Pouldreuzlc; 4 a , René Keravec, de P l o v a n ; 5-Yves Le Hec, de Plovan ; G - , Henri Le Berre, Je Pouldreuzlc; 7 , P i e m ' Guellec, de Plovan.

5 ' section. — Pouliches ne marquant pas 3 an-— 1" prix, Daniel Codn, de Plovau : 2 - , .Jeau Le Borgne, de Peumerit , 8-, Jean Nicolas, de P o t dreuzlc; 4 , Alain Cornée, do Plouôi; ; 5 - . Guil­laume Geulric, de Pouldreuzlc ; G-, L'flçlgueu de Plogastel : 7-, l i e r r e Le Berre.de Landudec.

Race bovine. — !•- seelloo. — Taureaux de 2 ans — !•• prix, René Peines , de Pionéis . 2 ' , Jean L-r Brun, d i Landudec ; :! , Corentin Goascoz, de Plovan ; Y. Augulue Le Dû, de Plonéis.

2 ' sect ion. — Taureaux de 1 au. — I" prix René Peines, de Plonels ; 2 . Liui> i n t r i c dri L U T indec ; 3 , .Joscpri l lascoé: , de Plovan ; 4 . Gabrlt-I Le Gbff, de Landudec.

3 - section. — Taureaux croisés. — l - pri:-,, l'k-rre Le Berre. de Plonéis ; 2 - , Corentin Le Coz, de P l o v a n ; 3 - , i'i are L'Helgouao'b, ds Peumerit,

4' section. — Vaches. — l • prix, Yves Le Bec, de Plovan : 2 - , ve'ùVe Le Berre. de L a n i u i e e ; 3 , J - M . Le Golf de Plovan : 4", Pierre' Le P ê n e , d i Ploriéi.s ; 5 - , Henri l e Berre, i . e Labsban ; i i , Yves Lautrédou, de Plovaa ; 7", J toques Cosquer. de Plovan.

5 - section. — Génisses au-,tcssou'.I de 2 nn*. — 1 - - prix, veuve Le Berre, de Lr.ndu-lee : 2 - . C o -reniln Le bec, de Çiovan ; a-, Yves Lautrédou, de Plovan ; 4-, Yves Le Bec, de Plovau ; 5 - , J.-M. Le Pape, de' Pio^an ; G - , René Pcrnés, de Plonéis .

G érection. — Vaches croisées. — !•• prix. Vves Canévet, de Tréogat; 2 , Pierre Tanguy, de Plo­van ; 3-, Yves Le Hec. de Plovan.

7-, section. — Génisses croisées. — l " pri>,, Alain Guéguen, de P l o v a n ; 2 - , Henri Glas", d« Plovan.

Espèce porcine. — 1" section. — Mâles. — 1 " prix, Jacques Guellec, de Plozévet ; 2 - , Pierre Quéré. do Plovan ; 3-, Pierre Le Berre, de Lan­dudec : 4", i'ierre L'Helgouac'h, de Peumerit.

2 - section. — Femelles . — l " prix, J . -M. Hascoêt, de Trégoat ; 2 - , Jean Raphalen. d e Plovan : 3-, Corentin Goascoz, de Plovan ; -i-, Jean Guéguen. de Pouldrcez'c.

Race ovine. — Mêles ct femelles. — 1" prix, Yves Nicolas , de Pouldn-uzlc ; 2 - , Jean Le Brun, de Landudec : 3-, Jean Nicolas, de Pouldieuzic ; V, René l'ernès, de Plonéis .

Beurres.— 1" prix, Le Bec, de Plovan ; 2-, Anne Guennec, de Plogastel ; 3-, Ilamon, de l 'oul -dreuztc ; V, Marguerite Héu.if, da Pouldreuzlc ; 5 - , Keravec, de Plovan ; 6 ' , Plouzennec, de Peu­merit (bourg) ; '•, Plouzeunec, de Peumerit (Ke i -goulou) ; 8 - , Marie HénaiT. de Landudec.

Concours de charrn s . — 1" prix, René L e Bec, de Plovan : 2 - , Alain Le Bec, de Pouldreu­zlc ; 3-, J.-M. Gouzleu, de P l o v a n ; 4-, Michel Boizer, de Tréogat.

Courses de chevaux. — 1 - course, au ga lop , chevaux au-dessous do 4 ans. — Prix unique, André Le Coz, de Landudec.

2 - cotirse, au galop. — Vè prix, Jolivet. de Plo­gastel ; 2", P. bléphun, de Plogastel ; 3-, L. Gèu-tric, de Landudec.

3- eourSè, su galop, pour chevaux ayant gagné uu prix duns les premières courses. — Prix d'honneur, Jolivet, de Plogastel .

Course de bicyclettes. — 1-- prix, Alain Julien ; 2 - , Michel Lo ' Berre, de Pouldreuzlc ; 3-, Jean Marzlu, de Plovan.

Arrondissement de. Brest B ? t E S T

L a n c e m e n t d ' u n n a v i r e

Samedi soir, A 3 h. 1 ' 2 , a 616 lancé au port de guerre, avec un-ple in succès , devant une nom­breuse asr-lstance. le croiseur cuirasse ne 14,000 tonnes. VEdgar-Quinct, Conformément A la déci­sion prise par le naufrageur Pelletatt, lors de sou désastreux passage au ministère de la Marine, le nouveau bateau n'a pas ûté boni! . . . • <

- . - ' . • . ' , i- .,. L ' E s c a d r e d u J f o r d -, , . t . .

Lo Ldon^Gambotla c l le Dupct ( t - fnouars qu i coraposént.'actuollement toute'VeseAdfe dir Nord, sont rentrés Jeudi, A 3 heures, a Brest , et sont al lée mouiller dans la oaib du Fret, v " ' -

VcndioJi ils ont pr i s leur mouillage en rade abri.. . .

A c c i d e n t m o r t e l 1

Mercredi aprùs-midl. des ouvrier» étalent-ooca-pô», nu Port de commerce A oateaer de grosses pièces de,foui» provenant de U démolition D'un navire, sous la grue A vapeur du 5 - bassin. Tls fb servaient poar cela D'un fort diable, pouvant-eup-pot-ter des polrts d» 4 000- ù 5000 kilos et s o u s lequel 11» accrochaient les p ièces , A tran»pqrter. . Vers 5 heures U N E équipe D E G hommes arri­vaient sous la grue' avec an fragment de 2 . 0 0 0 ktfôs.

t i r m h i î r r m n n ^ r î t r m r ^ ^ ^tmnrmm i n n i i u l t n i t l i i t l i n l i i n l l n l ! i ! i h l i i i l i i i u i l n \ i i l ! i b i i i l n ) h i | 1

111 !

Vflptn-n-p.tt!!tii;«ti,.'mti~nT.-rrr,.T

Il il 11 ! n i!,!,!liiiii! l i liil! llliill 1 il Ijïflillfifllïrïlfllîlilifi tlïf tïï •«Ilïiltftllflitil

rr,wi.t.iuuwt!rtrft:\')ïïf;\t:Tr^ " 1 1 »

Page 15: Septembre 1907

,'oi i - euipébhVr'Llhii-ct fle foinbar trop lourde­ment « terre, cinq ouvrier* liraient sur .une corde attnobôo A ln floche du diable. Mais le poids âtidt trop consldériib'O et lia durent lâcher prise, do aorle <pio la flèeho devenue llhro alla frapper v lo len.meut a la tête, lo nommé Pierre Le Guen. duo do r,2 ans , 27, rue do Varia, lui faisant uno plaie béunlo au ci Ane. Transporte a l'hospice, Lo Guou y succcmbult, A 10 heures, malgré loua los soins .

Pardessus changé Dimanche soir, nu Grand Gâté, entre fl heures

et 10 heures 1/a, Il n été châties un pardessus. Prière de bleu vouloir le rapporter lo plus proinp-enioot possible, ualaso du Oruud Caïd,

Au gu igno l mun ic ipa l Ceux qui voudraient ao i w d i o compte, do bonne

fol, de co quo poncent nos blocard* do oo fumeux « respect de In loi », aous lequel Ils ont rouan! a écraser tant d'uuivrea catholiques ndmlrabloa dont la dlspnrltlou équivaut a un vorllublo d é s a s t r e pour le pwys, n'auraient qu'à suivre avoo u Uni, lion ce qui ae VfMffi ffl M moment pnur oo qui fut Jadis le conseil murlelpal sndnliatn de Drest.

IN verraient prefut ot aouv-préfet coalisés avec les quelques s u i v i , u n i s d'uno municipal itô On pie .ne tlCeowp.oidtion, pour foub-r aux pieds les teM'rs 'es blua formais do la loi municipale do 18Sè, alln do so soustraire a l'obllgnliou do pru-céder a des élections complémentaires.

l e conseil était convoqué pour samedi soir. Il yuvnlt douze conseil lers présents, parmi lesquels M. Goibault dont on n'avait pas*vu traro à l'bôt'1 do ville depuis plus do deux uns, et M. Rouzol dont la lettre do démission a non seule­ment été adressée nu préfet ma.la publiée par les Journaux II ya environ deux mois.

Comme on n'était pas en nombre pour dél ibé­rer vnliiblouient. une nouvel le convocation était fnMo pour mardi. Cotte fi>u Il yavult bien aept ou huit uiemhics p r ô n a i s . 11 u ' é tô Impossible de bien compter. In séance avant été renvoyée, en un clin d'adl, a Jeudi. Jeudi, Ils étaient treize, nombre fatal, et ont jonglé avoo Ioa dl/nluoa de mille francs, commo s'ils avalent oncoro quoique autorité,

Il est mille fols évident qu'un conseil municipal réduit d ces proporlious. n est plus dans los con­ditions exigée» par la loi pour admlnUtror régu­lier» meut los Inleréls d'uno ville commo Prest. 81 l'on veut lavoir lu raison pour laqnollo l'autorité préfectorale B'obatlno a ioutr dette misérable comédie, le preudur radical venu vous lépondra quo coiupli" 1er, ru ce moment, lo con-cli , ainsi que lo veut la loi («ul n'uvult Jamais encore é lé aussi cyniquement méconnue, co sen.il ni Mirer le triomphe des goèdlslea ou des progressistes, au détriment des radicaux, lit ceux-ci voua l'affirme roet ttv.se une Impudeur tranquille, trouvant tout naturel .que l'on Immole le respect do lu loi c l U s Interdit d'une cité de plus de 80,000 habitants, i des opportunités élucinriilnti et aux convenance d'un parti dlacràdllé commo l'ait ù Lrcsl, ucluol

lement, lo parti radical. D a o u h i H

Slourtre. — Le jeudi 10 septembre, vers 4 h. 1 I'i dix soir.M, François Le Guen. DU un», receveur buraliste et commerçant au bourg de Daoulas, s'était rendu di.ns sa cour pour • y prendre un seau d eau à la pompe.

Quelques instants après, sa femme ct sa flllo l'ayant entendu pousser uu cri do dé­tresse, soi tirent et aperçurent un sourd-muet vivant do mendicité et redouté dans la contrée pour son mauvais caractère, Goreutin G'èisméas, ;;i nus, qui brandissait un couteau a. virole déjà Unit couvert do sang et qui essayait, d'eu frapper M. Le Guen a là poitrine. Ce coup put être évité par Mme Lo Guen qui poussa brusquement son mari.

Mais celui-ci avait d é j à é l é Messe ii la Jambe gauche, nn peu au-dessus du jarret, de quatre coups dont l'un avait atteint (artère fenlovale provoquant une abon­dante hetnorrhagic.

l e sourd-muet qui avait dissimulé son arme dans sa manche droite, fut arrêté

nombre, donnant un bet e x e m p l e de aoli-darlté chrétienne, les familles associées.

Ploufjrouvelln Nécrologie. — Nous avons le regret

d'apprendre la mort de M. l'àbbé Joseph Sagot, décédé dimanche matin a la suite d'uno loucue et douloureuse maladie.

Né en 18-18, M. Sagot, ordonné en 1872, fut successivement vlcnlrè a Lannilis tt recteur A Coat-Méal. Il était recteur dé Plougonvelin depuis 1809.

Soixaute-deux prêtres, parmi lesquels MM. les chanoines Ln Hoy. dn char.Dre; Ollivier. curé do Lannilis, Billunt, cuiô d e Saint-Martin do Brest, MM. les curés de Saint-Renan, Grozon, Plogastël-Saiut-Ger­main, Plouguerneau, assistaient aux funé­railles, mardi dernier, 24 septembre.

Une énorme sflluenue de paroissiens accompagnait a sa dernière demeure M. l'abbé Sagot, dont la bonté était connue.

'VI

visage de Gourluouën plusieurs coups, A l'aide d'un briquet Le patron Rivoal mit Derrlen ot Le Berre à la porte.

Quelques instants après, ces deux hom­mes sont rentrés A nouveau ct, armés de pierres, ont assailli Rivoal.

Le Berre le saisit par derrière pendant que Derrlen le frappait à coups redoublés sur lo visage.

Dans la lutte le pauvre Rivoal a eu son œil droit fortement .endommagé et souffre tétait :

il G H A T E A U L I N

M. l e curé c o n t r e l e « R é v e i l » Mercredi dernier, o é l é pluldée, devant lu tri­

bunal correctionnel, In poursuite on diffamation Intentée à M. Jouy, dlrouteur da f idue i l d u | F l -nfsièi'n. par M, le chanoine Lo Uoy, curé-nrclil-prfilre de ChAteaulln,

Les IntéiiMn de M. f,o lîoy étalent défendus par M» Kobln, du barreau do Lotlènt, M» Lo Di border, du biirioiin de Quimper, dûleudalt lo ltévell Jugement u été remis à uno data u l tér ieure

Vol Le

it:;> de cotte blessure. Pleyben

AetCS contraires aux bonnes mœurs. — Uu père de famille a porté plainte à la gendarmerie contre le nomtné Julou, 70 ans, cultivateur ù Pleyben, qu'il accuse .d'actes contraires aux bonnes mœurs sur la per­sonne de sa lille.

Vol. - - Dans le courant de la semaine dernière, un vol de 1.400 francs » été commis au préjudice de M. Jean Le Floch, cultivateur au village de Qùilliën-Trolèo. Lu somme voirie, qui b« trouvait dans une petite boîte jaune vernie, fermée à clef, et placée dans h tiroir d'une armoire égale­ment fermée A clef, se composait de raille franes environ en billets do banque de 50 et 100 francs, le reste était eu pièces de 10 tt 20 francs. Le voleur, qu'on soupçonne être uue femme de Br«i.sp.«rts, cousine du volé, devait être très au courant des habitudes de celui-ci, car les portes, ainsi que l'ar­moire formée t à clef, ne portaient aucune trace d effraction. Rt ce n'est que quelques jours plus tard que Le Floch, ayant eu besoin d argenr, s'aperçut du vol.

l E COURRIER DU FINISTÈRE'

a i était monté sur la charge ét somnolait quand, près de Kerdélanf, en Piounevez-Lochrist, le cheval s'arrêta brusquement et Laot fut précipité sur le sol. Des témoins de l'accident le relevèrent et le transpor­tèrent daus une maison voisine, où il reçut les soins de M. Carré, médecin A Plouescat.

Dans sa chute, Laot s'est fait une pro­fonde entaille au front ; il a le corps cou­vert de coutusions.

Landivisiau Contre l'alcool. — Des hommes de

bien, émus par lea ravages causés, tout particulièrement dans les milieux ouvriers, par l'abus des boissons fortes, ont décide la fondation à Landivisiau d'une société antialcoolique. Ils se proposent d'insister auprès des pouvoirs publics pour obtenir la

JIO m Jaf l e s

quelques instants après. Quant * M, lie Guen, il fut soigné çH(

lut le mieux que Von ppt en attcinkn l'a' rivée de M. le docteur Ghaimet que 1 >,

chez unt L'on

était allé chercher A L-in.ierm au. Mais il av.it perdu trop de sang, ot il expira ix 9 h 1/2 pendant que. le praticien opérait la ligature «le l'artère coupée.

Le parquet de B r e s t s'< s t v e n d u vendredi après-midi sur les li< ux pour faire lés cons­tatations. Gréisniéas qui semble n'avoir aucun regret ci" YOR crime, u été amené a Lies! tt erroné nu Bouguw).

L n n d n n v e s E

Commencement d'incenciio. —- M m » Colin, rr.iiii„e.'u n Ke.siiini. éiaii ociUrpée a changer la paille d'un lu clos, qu itld la l a m p e o M i l . c ij-d l'o-bilreit tomba, 1 1 fou t-e communiqua aux vèii inenta do la tafilhimoiiso, qui. api ça avoir éteint las flammes ipii la bnllatont, donna l'alarme.

D e s voisins accouuirent et tH«-l.;iilreut le lpt1, cpii était b . e e l l s é dans lo lllo'os,

M m o Colin, briiléo i n x m a i n s el aux j a m b e s a reçu les tolnsdo M. GhapftlileYt docteur médeolo, en vlllcglnture ù La l'outalne-lilanuhe,

PloudUliuèzeau •Mort subite. — Ma>« Vincent L'Iustls, coin-

r. rçaoto u bourg de Ploudnlniézenu, oal morte subltemont ft six heures du soir, ches: M, LoGull, boucher, routo do Baint-ltenan.

Plou^nsilol-l>aoulu8 L'association doo LirmlorK fraislo-

rlstts . — Du rapport communiqué le Jeudi Pi septembre à l'assemblée générait des fermiers fralslerlstcs, \\ lésulte que ce syn-dlcatfondép.ourl'çiporta'tlon en Angleterre do la fraise et d's pois, a distribué ix fes adhérents pour l'exercice courant,la somme de 155.000 francs.

Celte association, en fonction depuis 2 ans, possôdo connue matériel et réserves numéraires une valeur de 29,000 lianes.

Lf s adhérents qui avalent, en 190(1, con­tracté un engagement, de ,1 ans, viennent, dès la clôture du dcuxiçmo exercice, de soupciiro n uno nouvelle période triennale de 1909 à 1912.

Le syndicat des fermiers fralsicrlstea uo se contente pas de prendre les Intérêts matériels de se,s membres, U fuit célébrer, chaque année, pour les défunts, un octave de services auxquels assistent cn grand

Le 21 courant, vers G heures 1/2 du matin, en entrant dans son appentis attenant à son habitation, la nommée Marie-Anne Briand, veuve Le P;>po, 70 ans, blanchis; seuse à ïouiptle, a constaté que pondant la nuit on lui avait soustrait uno quinzaine de draps de lit. _

Car l iais Le.c Liens do la fabrique et des Ur-

su11uùS.— L c conseil municipal do Carhuix s'est réuni vendredi dernier en séance extraordinaire. I.'s principales questions

Ebrtéés k l'ordre du jour concernaient les leiia de la fabrique et l'établissement des

Urstiliney. Le maire, M. Laucién, a engagé le conseil

A accepter lu dévolution des liiens de la lubrique, évalués a 1,000 francs de. rente, on faveur du bureau du bienfaisance. St pour uno partie, il y a des aotiûuS'èh ïevo-cation ou en reprise, il ou restera bien tou­jours quelque chose. Le caractère spécial de ces lions qui n'ont pu ûtro détourné de leor but très précis qu'en violation de la volonté de 'tonataircs défunts légalement et régulièrement exprimée, ne trouble en aucune façon la quiétude de conscience de M. Lanclen1.

Il est approuvé par 7 conseillers contre 5 ot ilbullctius blancs.

En ce qui ooncerno l'établissement do.i Ursullnes devenu vacant par oui tu d'expul­sion,* st tombé aux mains du liquidateur Lecouturier par suite do vol légal, M. Lan­clen est également d'avis quo le conseil municipal se rende, complice du liquidateur et l'aide de son mieux ;\ détrousser lea vic­times qui liront tr.nl de bien A Carhalx. Locoutunc, a-t-il dit en S ï i h u t a n c e , e s t tout uisposo ix louer l'établissement a la ville moyennant le prix de 2.000 francs par toi, une vraie misère étant donné l'importance et l'excellent état d'entretien de l'immeuble. Co sera une excellent,; affaire.

Ah I l a bonne a l l a i ' - " , vrdlà le rêve COUS' t a n t de la plupart de nos contemporains. La bonne affaire c'est celle qui rapporte beauepup de bénéfices sans attirer de désa­gréments avec les gendarmes. Quant ix S'inquiéter de savoir si la bonne affaire ainsi dciinie est viciée ou n o n par une in justice oiiglneile ayant pour effet d'entraîner la ruii.o du prochain, bien aot qui s'y arrête­rait I Le revers de la médaille, c'est que ce ne seront pas toujours les bourgeois tui'l-c'éricaux du moment qui feront les bonnes affaires ; par leur faute, le tour des so-ia-liste.s exproprlutcurs viendra et il nous sembla cilié M. La,vicleu possède au soleil quelques biens assez apparents pour ne pas être oubliés le jour dw la grande liquida­tion. M. i.i'in ien Uouvora sans doute fxlatâ qu'il y u bonnes affaires et bonnes affaires, comme il y » fagots et fagots.

En attendant, 1 < principe do la location est adopté par 10 voix contre 5 et 2 bulle­tins blancs. Une commission est nommée pour étudier les moyens d'utiliser i'im-rneub'e.

G.-tte utilisation demeure bien probléma­tique. Pour allécher s^s conseillers, M. le maire a bit 11 dit q u e M. le. Préfet, lui a laissé ëhttevoir la..possibilité d'en faire nne ca­serne ou un collège. Mali c'est, la du bluff tout pur. Avec lu loi sur le. service de deux ans, Il n'y a aucune chance pour qu'on crée de nouvelles garnisons, même pour faire plaisir A M. Landau. D'autre part, les ét.a-bllssemetits universitaires d'enseignement secondaire s'or.t en nombre très suflisant dans le Ifinislôre et nul no songe pour le moment ù en ouvrir d'autres.

La « bonne Affaire » de M. Lanclen risque donc fort de se ré luire a crever le budget de la ville d'un loyer «le 2,000 francs — sans parier des frais d'assurance, d'entretien et des contributions — pour un immeuble qui d'Ici longtemps 110 lui rapportera proba­blement pas un rouge liard.

Landeleau

I • MORLAIX

Suicido M. Guillaume L e Coz, 30 ans, vannier, rue

de Paris, .1 é t é trouvé p e n d u A l'aide de sa ceinture, A la porte d'un jardin.

C o n c o u r s a g r i c o l e . — Le lundi 14 octobro nurn Heu sur ta pro.nonndo du Pouliot un grand concours ogrloolo Diront aux cultivateurs et aux éleveurs de l'arrondlsseiuonl. Subvention do l'fcHut, 1)50 francs, subvention du département,

2.150 franc».

Cléder P a r d o n d o î î o t r e - J D a n i e d ' E s p é r a n c o . —

G'éluit Jour do féto dimanche ix Ciéd«r. Le Mutin, dOa l'auroro, ou pouvali. voir affilier

nu bourg par toules las roules, par tous les en­tiers, do l'ArvoV e t dii Gorré, I l s br.ivos ClédéWls einpiosaiW d'offrir ù leur auinlo cl vénérée pa-troiiue, N o I r o D a m o d'Kspéranco, leurs hommages o t l eurs prières

Durant touto ln mallt éc, là gentil le chapelle qui nbrllo In gracieuse statue de la bonne Madone ne dàsempIUauU pas, Ls3 Clédérola aiment leur patronne.

Lo tidûo do verdure et do fleurs qu'Us lui ont si nrtisteroent dressé, e l plua encore le3 hom­mages ct les supplications ininterrompus qu'ils lut ont adressés en ce Jour de fûlo,' le prouvent

M. lo chanoine Godec, curé doyen do PIoucs-c.it ehaiiliitt la-grand'messe, n«*Isié de MM. les ulibés Salailn, vicaire a Plouzévédà et Mazéas do Plouescat , diacre et sous diacre.

Au piùne, M. Vrimcos, ancien professeur au collège do Léon, monte en chaire et nous dit dans uu langage clair et concis les louanges do notre snlnto patronne el les raisons que nous avons do nous adresser a ello avec confiance, en toutes circonstances, Kilo inérile blon ce beau titre do Notre-Dame d'ISapèrance que los Glédôrols so plaisent a lui donner.

Après-midi , ou chante les vêpres, avec i'en-llmutdasiiio qu'on retrouve partout ailleurs dans nos paroisses de campagne, lorsqu'on exlbe pour le rhaut des psnmues les vieux tons gal l icans,

l ia is le (don do la Mie fut la pic- ,-slnn. A l'Issue des vêpres, la foule sort do l'église au

chaut, des Lltunler de la Sainte Vierge auxquelles des milliers de voix répondant suppliantes : K priez pour nous, era pro nobls » ; eo pendant que croix, s la lue- , ha i i i i l é e s e l reliquaires se rangent entre deux h ,ios Interminables do (idoles qui delileut recueillis

Le coup d'u'll es t vraiment superbo. Plusieurs groupes d é j e u n e s llllo?. ve lues de

blanc, col liées do l'élégante cornette, portent pieu­sement Imnulû'es et btuluos de la Sainte Vierge et de Suinte Barbe. Les jeune-: gen» aux liras robustes portent, avec grâce, les lourdes bannières do Saint-Pierre et du Sucré-Cœur, ou la ma»slve croix d'or qui précède Immédiatement le clergé.

Lo cortège s'engago d&na la belle allée plantée do neupllei» qui n lie l'égilso au cimetière : puis, contourne lo cimetière, par dessous les tilleuls qui IN nendrent, e l bu rend à la chapelle le Notre. D..IUO d'Ilspéruacc où l'on s'arrête uu instant pour ( h u i l e r ù Notro-L

limitation des cabarets et débits de bois sons.

Des conférences avec projections seront dounées pour fairu ressortir le mal produit par les mauvais alcools débités sous ie d'eau-de-vie, armagnac, et surtout p. apéritifs, absinthe, bitter, ttc,

Uno première réunion bureau. Ont été élus :

Président, M. Bistien Gocquer : vic-v nresident, M. Paul Rohou : secrétaire. M. Jèan-Raotiste Abgrall; trésorier. M Bap­tiste Hamon; administrateurs, MM. Goui-ven Pencréac'h, P. Kerhervé, G a b r i e l Cotten.

F ë t e a e t f o i r o d e l a E i a i n t - M a t h i e u . — Les fuies ci kiSfulic de la Salnl-Maihleu ont eu lieu dimanche ét lundi.

Voici les résultais des courses de chevaux • Au t r o t monté ; 1 " prix, 100 fr.,

M. r'rançoià Le liras, en renne, au uiOiiie. eu 7' 28' M. Kermorgau, en 7' r>s".

G a l o p : 1" p r i x , Carn, Cinq-sec, à M. G r o s ; S

M. Ker

a constitué te

100 fr., CeriacUe, à 22" ; 2", 40 Ir., Tu-3-, 20 fr., ( .«fo i l, â

reçu d*; la gentille façon que voiei une femme qui venait le trouver po;:r son entant âgé de 10 ans : « Bonjour Jean-Ile., Je viens vous demander de vouloir bien s. v. p. faire donner A mon (ils les fourni­tures nécessaires pour qu'il puisse jouir comme les enfants de « .lulois » dés bien­faits de l'instruction, car moi, vous le savez, je suis dans l'impossibilité de lui acheter les fournitures nécessaires.

— » Jean-IK. Parfaitement, mais vous avez aussi une lille, n'est-ce pas '(

— » Certes oui. Jean-1K., j'en ai même 4, si ça peut vous faire plaisir.

— » Jeau-IK. Je ne vous en demande pas tant, mais vous avez surtout une fille qui est A l'école ; mais où r"

— » A l'école libre, Jean-IK. — » Très bien, ma bonne femme, envoyez

votre lils aux curés alors quoi, je ne vois que ça. »

Fraîchement," pevit-on trouver un terme asser fort pour qualifier cet acte? V'ius en Jugerez, honnêtes gens, vous que l'esprit de parti et la haine de. la religion n'aveu­glent'pas comme le suzerain moderne qui s'en est rendu ronpable.

Ppur moi. habitants' de Sizun. je dénonce ce «este comme antirépublicain et je vous crierai toujours : Allons .«ecouez donc, car il est plus que temps, le joug de no- tyran-neaux'dé village. Uàrni Poxil.

l 'WïHts ï iHSi i i i iwsjasaipsaaaBjp

environ). — h engHgés. 4 partants. — 1" prix, 40 t-., VoUaire. a Co»sen, du Guilvlnec. en 3'56" ; 2». 20 fr.. Vr.inie. » Chardon, do Plomeur.. en 3' t>8" ; S; 10 fr., Réaumur, à Carlou, de Ploban­nalec, en 4 ' 2 0 ' .

(• course, au galop, pour chevaux entiers, hongres et juments de toute espèce, Je 3 ana e t a e - . P - , M I S (.1 str.ioe : 2,500 mètre i environ). — 8 engagés , s parlants. — 1" prix, 200 tr„ Uburette, à de Cambourg, de Plol'rmel ; 2*. .70 fr.. Stoise, à Lecouédlc, de Lamballe ; 3«, 40 fr., Ecuyère, à C.pi .a ine, d.> Dannàlèc.

o- course, au mi, pour chevaux entiers, hongres et juments de mule espèce de 3 «it 4 ans, née e t élevés dans ies clrconse.iiptiens ie Lambaile et d'Hennebont (distance : 2,800 mètres envi ioo) . — 3 engagés, 3 pvti .nl*. — 1 " prix. 100 fr., Bor.Jour, A Le Hec, de ft-nues, en -x' 29" 4 / i ; 2» p^lx. 70 f,-., Cleiron, a Ollivier, de Plouvorn, en 3' 30" ; 3", 30 fr., Jtosi, à Pennanéac'h, do Plomellu en 3' 59".

7« course, haies, pour cheveux entiers, hongras et juments dè loule espèce de 4 ana et au-dessus (distance : 3(400 mètres > aviron). — 1" prix. 70 fr. et los entrées inolnl une, Loustic, à GnUde, de

3u fr. ct son eutréo, lîloise, à

Dimanche IFI ilitAire

iVrronuissarn^ni

à M. 15 f.

nûiiicl ; 2-, , .y. .. a M.

30 fr., Goas-

8 "l l ro t attelé : t " prix, 100 fr., flilana. à dllès? « 6' 22" ; è , 40 lr.. Uaym . Lauréht, ru il' 32" ; 3 ' , 20 lr., ï urémie , i M. Le nra^, en

° T i r a la cible au fusil « r a s : MM. Louis Ilélou, Emmanuel Kerjeanet Joseph LeLuy sont m - o q u o

les trot-; premiers prix : 2 J fr., 1 5 lr. cl lo ir . pour

4", 5 lr. , il. l - 'rui.eols Breton.

Locquénolé Incendie. — 13.1 incendie s'est dé:

village d e Uodil'o, eu Locq u Le tocsin appela les habit

d u sinistre. Cinq meules de p étaient en feu. V à bal MM avait in

arc au 1.0 Ui hts s u r t> i , . L , n o n b

no é t i n c e l l e de la ma le [f i l à i

lieu ittue aine

su-, des meule?; ét le feu s'était communiqué aux e u k r e s v L e fermier. Alain Vincent, cultivateur a. Bo-dillo, en Locquénolé, venant, pour paître sa réco'le de . Od ar «ïlouet s en Plouvorn estime sa perte

n e

qtn I

a -l uOO flOitva. Plougoulm

Election municipale comploiaou -taire. — Par suite du décès de M. Créaç'h, adjoint au maire, uue élection municipale a lieu dimanche 29 couraut.

Safnt-i'ol-de Léon Coupe du goémon. — La coup • 'I

goémon de rive aura lieu, ponr cen emploient des paniers, des civières et dis brouettes, les vendredi, samedi et lu\:!i. 4, 5 et 7 octobre, et pour ceux qui se servent de charrettes et de bateaux, au fond dus drômîs. les mardi, mercredi et jeudi,8,9et 10 octobre.

Terrible accident de cheval. — Lundi, c'ais l'après-midj, M. Mathurih Combat, cutivateur A Tjr-Névez-Traon-Hir, en p.'ouénau, s n rendit avec'une charrette chargée d'oignons au pott de Roscolt. Il q u i t t a cette dernière viMc. vers lés sept heures et gagna, au pas, Saint-Pol-de-l.ôon.

Uue Batz, en face de la propriété de M. Louis de lierveuoaêt, si-, bête, uue ju­ment, u" • 30 mou, s'emballa subitement sans cause coonue.

A toute vitesse, elle s'engagea rue du Colombier. ,v. Comb'"; fais vans efforts pour là retenir. Oo l'en c,;'.. r. e n breton: « Arrêl-cz ma Jumei .

i Mais celle-ci passa si rapidfmciit que per-- • essav r d i la maîtriser. Aussi

Dp.uarnencc Au conseil municipal. — Le conseil j municipal s'est réuni.Samedi rlerfl.ifirjjpur,

I é m e i r r c un avis sur un- requête présentée j par l'Union du Commerce et de 1 Industrie j A l'effet d 'obtenir que los contribuables ; tinc.it e.xoi-érés, cette apnén, eu égard au

défaut do poche et par suite uV moiivemèfït commercial, de la èontribntion' extraordi­naire imposée à la ville pour ie paiement •les 7.' 000 fanes (in <ié?a's commis, le l i juillet '902, à l'usine .'»iass«n. par i.-»s apaches buillistcs. Par li; voix contre G, s.i'.s discussion, le conseil a reje'é cette requête présentfcë par des < bourgeois. »

Accident d'automobile. — i suie li 1er-nier, vers 10 h. du matin, l'automobile de M. U. Gbanceretle. hnlutnot Douar i eu t z, reve­nait snr la roule de Qoimper. Un peu a u -dessous de Lannivy, â un tojarnaut, une fournie, Marguerite Peuncc'h, A?ée de 40 ans environ, était arrêtée p-'és d'une

v.ritur.5 de minotier, qui occupait i t të partie <le la route.

I L automobile arrivait; à ce nvre» ' courutt. a-c ; f ) i c •. I..'. f e m m e , ne but I pây.'ïe .-o.'id jeteur lui fit signe de s-} îranquille. Mai? la malbeur«usa vint s ! jeter d elle-même sous le véhicule, qui l'en

_ ;o;i!'.ie ' , u n e - ! OL it et rear.t

teoir

Qu'mner ; Lecouédlc, de Lamballe

S a l n l - Y v i A s s o m r a . : à c o u p s c!e p a v é s

matin, lo « l iage .le Kerempag* a. d'ua c.firtie des p ' i s odieux, turverta dans les. clé constances suivantes : le samedi 51 cSnriant. co i i iuu- c'eal l'habitude dans la plupart des fermes des envi ci; • i rpeession de la cb'aure des batta­ges, le proprlélalre ou fermier donuo un grand

• repas de « l 'eu-- / .oui ». pour récompenser ceux qui lui prélMii aialn-Iorte pour ia moisson. Mal-hei ireu-eme a on y boll trop *ouv-:.î -e .e : excès , josqu':u. moment où hommes et femmes sont complèti m'ênt ivres

Ce lui te cas à Kerampage, 0.«a: un nommé Lo Nouy eat fermier. L o repas dura jutqu'ô p;ès do quatre heures du matin, t i ' iség par do multiples lampées, deux journaliers occup'és comme domes-llqiiesuùjdtt village, les nommés VincuitMarchand, dire. (!>• 'i> ans. demeurant au hameau ûe Locbou-K o i i a t , en la Forêt-Fouésnént, et Laurent Qulniin. âgé d • '18 ans, demeurant à Caronn-Yan, e n la commune de •• îalnl-Kvarzrc, eurent uce di'c'js-ioti. Ce dernier reprochait à Marchand •Vavolr porté mollis que lui rie rkcs de ij'ô au grenier, t m e u vini blentèt aux coup.). Marchand lui terrassé Marchand qtulta alors ia ferme ë l s j rendit à son domicile, situé à kilomètres environ de l'endroit.

Le lendemain matin dimanche. II vint, comme d'habitude, à . i fei ine de Kerenipage, v e r 3 cinq heures du nui,in. c i l s , du moins d'après ies dires de Qnirilin, so sora.t rendu auprès du ht de celpl-

porlé p'usleiirs coups ù la lfi:c n i qu'il tenait fermé à la main, 'alntln fui salai par s.on adversaire

milieu do l'appartement, mais il l iver f l , à i.oti lo^r, IL tomber

.s. e o i n m e celui-ci lu! mordati ie • s'acharna sur sa v : oii!ue ct l'.,--

e.e pavés et de poids en for qui Ir.t l i a m de. Lr-s coups tiortrs p*r

s ' violents que le inallioir.-iix Mar-ièt - complètement api die e t le

..ut-

dans 'a

itldit ! »

traida à quelques mètres. Mme Pennec'h succomba lundi.

Erfruté-Ârinel Incendie. — Vers dix heures 'u matin,

samedi dernier, un inceedic' s'est déclaré au bourg dans un appénti contigu A une maison d'habitation. En uu clic d'œil et avant que tout secours put èi^e organisé, le f-;u, c(ui avait pris naissance 'Uns la paille, consumait entièrement lamaison . t l'.ippeiiti, ainsi que les mobiliers y contenus, sauvé.

Les deux locataires sinistrés, Hydôn et la veuve Kcrguéler préjudice, les pr^'inieis outre la perte d u

meubles et ol l î t e u ne pu

18 ê t r e

lamo

y i

lo vieux cantique' du

pardon. i)u rentra enfin à l'égllso pnrols3lalo, en suivant

la rue On Plouescat, encombrée de nombreux curieux venus des paroisses voisines voir la bel le procession.

La fêle se termine pnr la bénédiction du Très Salut-Sacrement. Ceux qui n'ont jamais sonil dans leur cœur les douces émotions qu'y font nul tro nos bol los (oies religieuses, et qui mépri­sent des Joies qui n'ont pour el les quo leur Inno­cence, ceux-là, soi s mentir, sont, bien à plaindre.

Toute fêle qui so rollo à la religion et à la mémoire des bienfaits est la seule qui réjouit lo emur. Il ne sulllt pas de dire aux hommes : rejouls-sez-vous, pour qu'ils sa réjouissent On ne crée pas la joio eu ciùnnt. des jours é.o plaisir.. . I leu-

»*««,« ceux qui croient.

Mais co l l e s o n n e ii'o b i - n ; ou n'en eut pt»s le t e m p s , ca i tnit . ' lorè- , o i e . s e j e ' a i t d a n j 1

ar '3 d e la m a i s o n o e M. L h e i. ; s . G a t i e s . b o i s e t u

m dev.ii n 'a'Oci 11

I X

l é d a u s ; •• l t r a c a s t l s c r u r e n t

e jument,

'i u

mé­fies

•tier. • u bôu-s de fer, rieur rte d eS le

IfiS époux , ont ,iuli u n

de l.lf'O i'rp.ics, somme de 80 francs e n

aegent que lo feu a fondu:- : ils sont r,ss.:ré?, et la veuve Kergnéien, de ..'<() francs envi-ro-., p'us une somme ù : îl frarcs, que le feu a également fondus.

Guengal Iuceudie. — Vers 3 heures du soir, le- 21

courant, la Lin.ne Lucas, ménagère au bou g, s'absentait un moment av.c ses enfants pour aller cueillir des noisettes. Unu heure après, on vint la prévenir que le feu était chez e"e. A son arrivée, un grand nombre de personnes c.ombat!î*ient l'in­cendie, qui aie tarda pas à être étei-*

Li femme Lucas estime ses 500 francs environ, oonsis'fao'

61 cl lut ai ;.v(c UU i S'étant ' c , • et lerr; ssé ;ie réu^fit à se • Marchand. :•• pouce, Quinl somma à cou: tombèrent ••(• Ouii.tin fiTVt-i cimud eut i e.râiu- fr»c»w

: car p u t ' so'i,'i'' r ton 1

sépara k s i blessures, M; diriger vers t dans ia d!re< prarenne dép< Forêt l'o i par sa fémait C,i-.>n! dnav éû len i loul • lu vp-tiine iili prévrèlr les corps <iu n a terre. U s l ie reposait sur serqble adm< un« si KraU'i iralispc

horribles ferme ot se

:. o 'cupo pendant ce l le SFÈAE a t.'.P, .-..tra «lans l'appèrténîtfût <l u'b'llant.s. Miilgté ses a^u-.il pu! ipaltter In

' r e o m P l l e . Tt fit prèî d'un kilomètre ;ion. mais dut s'alfrîts.'cr dans une ndunt du.vil lage de Créach, en la nni. où ton cadavre fui decouvei l

udme. vers onze heures du matin, : mare de saut;. S e s vêtements iisanglàntés, Effrayée-, a fernine de i it:s.)U'« l'iuilni U!!uy. Village voisin, atbilants de I horrible découverte. Lo heureux . lait stemlii la face contre

dans lu douve du ehcir.in, 'A l ê le l« chaussée. Blessé rnorielleménLpn lire (pie Marchand n'ait pu parcourir i distance et que son corps a dû êlre

et endroit.

-i r.T-L ei»v»i U , . . ,

Ln médecin légtsl* qui accompagnail le parquet

TV'ïïr lu suile à h V 1 >"'.)"

I

U l E J j i e S T S I>BS lîvPillSlïTKS. — L'fostVitft Ortliopédiq f.il'n ( » r f,!.i ( ! > •

Y!'.!;r:u! mal -le ou accid ' r-r i b . s i e s i ù !

e '.la! s m é m o -

portos A m un bois

: Ht, un mat!, uue rebe ; '. as

eîio tomba tuxou trois

la joio" eu ciù!tnt des jours a r tex , trois et quatre fols heureux Soûls Us peuvent goûter la " peuvent cutoti'tre tu "•

véritable joie, seuls ils Vbixïnlôrleure et mélodieuse

9] Feuilleton du ConrTlerdu jFinlgtèra

Ar ùàiît Cbibiloutikha Paotr ar Bezin — « Mad zo great d'ezho, eme Fistoulik,

perak oant deut da fourra ho frl el leac'h ma n'ho tloalrec ezomm ! »

— « Te ivez. eme Paotr ar bezin, a fourr da fri el leac'h ne ket red d'id, rak ni zo braz awalc'h evit gouzout petra oa deuz da ober. »

— « Kerz ac'haon 'ta, tûugn fall, eme Ghibiloutik, hag arabad éo d'id'dont enn d r o . » 1

— * Guelet a ran oo plean ar mor aman, hag ar merc'hed selzet cr mauer. Bleinomp al lestr de vont breman cou n t! 'un eil maner I »

K lik, klak, ken boan ha tenna eur poltret, oa seizet merc'hed koant an ell maner. Ar raaneriou ail a erruaz ar mimez tra gant ho.

— « 8etu avàd, em> Fistoulik', eur c'hoa-rlell hag a vefe mad d'in-meda baka labou-sed, rak kredabl p'e guir e selz ho mem-pron d'ar m e r c hed ( l euzn-bed eul leo, e tlefe ivezielzh ho're'd'ùl lâbdtis'ed ? f» n

— « Gwall freganu o kavan da tko 1 enn > nbardaes-ma, ha kredi a ran n'cuuud'ul ktt diwar dbur'ar iâotït.'FfSttmllk, àlavarai ar c'habiten? » • - , ,

— « OhI nann avad, Ghlgovle ch deuz roet d'in eur, banne choumet a zilerolh he ilein, a setu ar pez am euz evef goude.va fred. Mes gwelloc'h éô d'éômp mfmt da zls-o'hlavi. rak euq dour-buill a gouqa. «,

— * la, ta,' eme ar c'hablten, deomp cr strad, rak breman, n'euz ket ezomm da gaout amm. p'e guir eo astemiet nr mer­c'hed war leur'ho c'harabr 'er manerlou. Varo'hoaz vlntln pa vezo sklear, ni iolo da ober al lez d'ezho, ha dreist-oll d ho archu-dou aonr hag arc'hant, *

B o n d i a v e a s ar glao a gouexn puill, ar gurun a f r o s e , s i luc'hed a

Coups do poings. — I ,es nommés Pierre Gourluoucn, Michel Derrien, Ollivier L e Berre ot Joseph lilvoal, se trouvaient, atta­blés chez ce dernier, au village d e C h â t e a u -Gall, on l.amleleau.

Au milieu d'uno discussion, e t sans pro-oentiou aucune, Derrien porta sur l e

ffWjSSSBSBSSSSSXSSSSSSSSBSK! nu amzer ar mor tro-wor-dro, keit a m a ba ar c'hanfarted-ma o koania.

—• « Ma 1 a lavaraz Paotr ar bezin d'ar c'hablten, eun tammik bian muioe'h ne vi-J e m p ket deuta-benn da beur-achui hor la»

1 rak buan awalc'h goude m'oa

p e u v e n t e i i w o u r n >« " : " " , • „ ' , • „ . „ „ , i n n a I P I «la lu paix qui chante do toute sa force t a n s tes

: cun» s des croyants. ' Accident g rave . - Un jeune enfant de

cinq ans. l i l s rte M. Co-adou. cultivât!.ta a céronuuédoc, en Glétlèr, s amusait auprès j

des chevaux, dans l'écurie de son père. Tout A coup, uu cheval lui lança une niauc

teii es en montre et j lotit fut brisé < t proj la maison avi c un 1

qtj-irtier, les habit an sioo.

Quant A l.i pauvr loin demi nt sur le pa fois ia tôle et mou.-''.

M. Le Morvan, m< demeure près du r tata qu'elle avait brisée.

Soo propriétaire l'estimait 1 000 francs. Gho,se étonnante : la charrette n'a eu au

e u e avarie-Le propriétaire .est indemne.

l loscol ï Bris de devanture . - 1)

commerce, quo l'on dit cire langoustiers-, ont parcouru,

a r u i e i v T'i.rt r- vt assuré Plonhigtec

Bien d'église loué. — Un • d c e i i r s . A la maniç c 'uimp dépendant de la hiu-'.c mais moitié, a co

une la.:e

-C la fabrique

lui appartenant ocatatre, en lo

jouis a un

de Piou-i|iio par personne

idecm-vétéri -a de l'accld

la colonne

;ure, qui , nt, cons-«i vertébrale

-l'Abbé ,'o:;:i les résulti u lieu dimanche >n des lètes de

,tS d e s à Pottt-la T r é -

er

mari , mar

ban

is du us o.e -, la

ôûfi'atteighU au front, près de 1 œil droit. q i i pauvre petit fut relevé tout ensan­glante ct reçut aussitôt leo soins d un sue Uecin de Plouescat.

Son état est grave Accident.

I'" 1'»- - , -rue de la Rive, dans la r<nt du 20 au 2L Us eut cassé des carreaux sur de nombreuses maisons, et brisé, A l'Aide de pavés, la devanture de Ja maison de M. Larner, négo­ciant en vins el spiritueux.

La mairie, prévenu», a informé la gen­darmerie do Saiût-Pol-de-Léon.

Sizun Tolérance et Liberté. — A Sizun

tomme partout ailleurs aussi sans doute, existe une commission chargée de la

d e PierreGoyat ou Gaoùyat, conse lier mu­nicipal d e Plozévet.

Pont Courses. —

c o u r s e s qui Otit l'Abbé, à l'occ i minou :

1-- course, au ga'op, pour chevaux r.nile juments nés et élevée daus les clrcorisc Lamballe et dtHennebonl (distance : 2.00è mètres environ). — 7 e P I J K S , ."> partants. -lco lr., et U moitié des ecirées , Ktofse die, 'le. Lambal le ; 2*. 60 f.-. et t'autr entrées, Ecuyère, .à Capitaine, 'i0 fr., Pclile, à (Julnlou, "

2- course, au trot, pou

jaml i ! s (i suit< s . f. d o n n e r n de. l'i-pc heure. -lundi 7 :

Rappel q u é e * i eors -t". t, fall! i> pi.u !- S

<r,t-

nt la réputation !*st é l u s A ia guérison d e a dilToruiltfs s ipjerts-bdiv. p ieds- ju , ; ' ' ; , g e n u -: c U H i a l i o u M d • d«wS eJio?e,

îei» b o i t e r i e ' s de hiiis^ane.c ies luxations, doxaigles, p.t-

••• s bras ii t!é3 u;.'i nue t t ses

. - s pécia islts qu i ultatiors* Q ,,u:p.r. b0:el

he G octobre. A nne.

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• t. iia'f'a!, U ôtfel -V.O-h . n r e . '

, : i » m é t h o d e spéciale a liètî- ut t - a e n t fans o p t r a t i o a .s a pareils »•>• i i e e e - J qu'es et

b i e n p»ur ses ; l l > 6 U UI.

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est

G803

P' u d e i n l i r m l t é c'est u n e

ça Hêmorroljdies ;lle triste

t ions de

1" prix I Lecoué-oillé des

Dana d e c ; 'i', l iouaraeuez.

tous chevaux entiers, hongres cl iuioenls noj et é levés dans les circons­criptions de Lamballe et d'IIcnnobout (distance: 2.000 mètres environ). — c engagés , o partants. — 1" prix, 70 fr.. Bonjour, à I,« Bec, de lt

peraohues ignorent qt : oustitueut tes hémorroïdes, car

•i'-:-' affections les plus répandues; mais CITum-? on n'aime ps.s à parler de ce genre de souffrances, même A son méde­cin, on sait beaucoup moins qu'il existe, depuis quelques années, un médicament, l'hlixir île Virginie Nyrdnhl, (fui les

icalement et suns aucun danger. 'A écrire NyrdaJil,20, rue de la Ko

: i

g u é r i t ra On n'a q chefouc« brochurt est facile j i lus pén douioui' i . as

l i s . pour recevoir franco la , x n l i c a t ï v e . On verra c o m b i e n il . s e d é b a r r a s s e r d e la maladie la

V a u d e l l e n'est pas ia plus ' Le flacon, h fr. SO, franco.

Exiger s u r l ' e n v e l o p p e J e s i g n a t u r e d e g a r a n t i e Ay»

chaque flacon dahl.

la

M tr. 20 Ir.

Olivier, VollAlrt,

i nos, l e I'icii-

Coste.-,

,uix rnllors, de Pont-l'Abbé et

(dlslauce : ï 00Q mô-

ii

Accident. - M . Y . Laot, g a r çon ' Ju ; - ; ^ K r ^ ' r ^ J ^ o i r u m m e m b r e d e cette ! distribution J e f o u r n i t u r e s

' -.r-l-i scolaires

tuiles, aux enfants iudijjcr.ts. cette a

conduisait une

bet kuzet dindan ar bour hirio, achuet, an heol zo c'hoummoul-du. »

— « Guir awalc'h a lèverez, cun taol a chuns eo cvld'omp ; mes war gement-se, deomp da glask hor guelc, ha warc'hoaz pa zlhunlmp, e zeoinp war-eeun da grabanata aour hag aleiz a draou ail c'hoaz. »

Antrouoz vinlin, kerkent ha goulou-deiz, ur botred, lorc'h enn-ho, 'zo war zuo, dibre-der.

» Allo I potred, enn ltontehou, eme Ghi­biloutik! »

Prestik goude oant ho c'houec'h er vogik o tostaat ouz douar an Knezeo :

— « Breman, eme Paotr ar bezln, eo poent d'in staga va mellezour ouz penn va baz'hirr, evP. luza ar chass.

— « la zur, emo Fistoulik,-gan-en-me ema ivez va fenn-baz, evit didougna unan bennag euz an aotroulen-zo. »

Kerkent a ina ot-nt klevet o vale , ar chass a harzàz hag a deuaz ken buan da tloull an draf-houarn vraz. Mes alluz, pa ziskouezaz Paotr ar bezin he vellezour d'ezho, o kouezont c stok bo c'horf d'an douar.

.— « Breman avad, emo Chlbiloutik, e c'hellomp beza hardiz b c'hoari. Maro ar merc'hed, maro ar chass, grik ebed ken, ar o'hcstell ma zo d'ec-mp breman mar keromp Bavomp war laez, da welet o pe leac'h ema an tenzoriou kuzet dre aze enn irc'hier houarn- »

Prestik goude , benn-ba'z, a dorraz

Fistoulik gant he epn or ha na c'helle

don fi dtgori. Eno ar o'habiien s * e J H »

S e n t a mm^Jsm B W î Ë H n :

«Taoïomp anezhi dre àr prehéfitrér meaz hag o kouesa e torro. * .

T - « Great,éme Chibiloutik; lezit achu- 1

noun da vont d'an traon, da welet e pe leec'h o kouezo. »

Eun trouz skriju7. a reaz un arc'h o koueza, hag ar c'habiten da c'hoarzin, o velet ar zac'badou peziou aour a oa enn-hi.

— « Allo, potred, Knelit a c'hoaz zo ? Pignit er c'halatrez, eno e. tlefe beza ivez. Purcbit mad kement korn 7,0 er maner, ha marteze e kavoc'h c'hoaz ; mes hiviziken na dorrirap kçt an arc'h, mes kas a raimp anezhi, en doare ma vezo. d'al l eBtr . »

Prestik gouie, 00. krog ar pevar baotr enn eun arc'h ail, brasoe'h eged ar c'henta, hu gantai d'An traou.

— « No gredan ket 0 ve c'hoaz, eme La-percho, raie guelet mad on deuz, e kement korn 'zo e kamprou ar c'hastell-ma. »

— « Neuze, kerzit d'ar c'hardi a-bout, digatit ganeoe'h- ar c'harr bian dre durt, evit kas ato an diou-aio'h-ma d'al, lestr. Goude e zaimp da welet arc'hrfstcll testa. »

Enh eil maner, e oe. kavet pemp arc'h, pounner muntruz, ha diou zro oa bet red d'ar botred ober evit ho c'has beteg al lestr.

Abenu ma oa achuet gantho da furcha ar manerlOU hada gas d'al lestr.an.irc'hier karget a nouv hag- a arc'hant. oa keme.net daou zevez. K m c'hoaz.na ouient ket pege­ment ho doa kavet, rak n'o doa ket het a amzer da gounta ar peziou. na da l a k a t e priz an niver braz a draou talvoudek a oa kavet. > "

Pa oa renket an oll draou laeret, ar c'ha­blten a lavaraz d'ar botred dout ganthan da welet ar merc'hed 0 kouskat., Er zolier huèla euz ar manerlou, e kavjont peder blatfh iaouank koant gourvezet e stok ho c'horf war leur ar c'hamprou.

,.— « Oh ! bah, eme Fistoulik. evidon-mo a zo 0 voit kuit, rak diez eo .va speretl pa zerijan eûif demezellet keiz-ze, asteutiét

.aze, roet gtt'ntho ho• buez-evit 'dlfetfn ho craou, pe aa viana madou îa'sect enn ho

«••••I f--.ttre)«»«.fc«M:/'.i _ c'barg. la, va c ' h o u s t i a n z a rebech d in fJija j eun dra bennag, h a kredi start a ,ran, n'am 1 bezo morse eur-vad gant an danvez laeret-ze. »

— « Adarre emaoud o s o r c h e i i K a , eme Ghibiloutik, rak abenn w à i ' c h o a z d'ar m a r e -ma, a r merc'hecî-ze a v e z o ken b e o ba te.

an danvez-zo n'oa ket o'ezbo, Ouz-peun, pc guir oa d'ar Rcmantelez m'eo r>tag «n Ent>éti-ma ont-hi. Ha goude 1 Ar rc-ze, ar mm:'hed-ze,emaond brema otruezi out-ho, j a vije het laouen braz, m'ho dije bet gellet ' lakat r.vGoulmik da vont d'ar strad, lut ni-d'hfe heul'. Iïak-se 'ta, trnez ebed out-ho ; Paotr ar .bezin a r.uezo petra en deuz da ober out-ho, ha p'e guir.en deuz sorset. anezho, .e ouezo mad ho^lizorsi. Varc'hoaz, mintin mad n trotic'homp hent, p'e guir co karget lion lestr, rak ne Ket brao choum re boll war dro aman, gant aoun na vclemp paket Ion/, gant unan bennag, brasoe'h laer eged-ouip. 1»

— t lu zur. oittc Paotr nr bezin, mezo 0 vont bremaie da zizersi vu dimézelled ha c'houi, el lestr, a renko mad an tràou, evit ma vezimp prest. da vont kuit ac'hann abred varc'hoaz. »>

Antronoz, kerkent ha peder heur, oa di-gouez :t Paotr ar bezin ei lestr. eun arc'hik bouaru guen ganthan dindan ho gazell.

« Ac'hanta, Paotr, eme Fistoulik, hag au dim'.'zelled, pe seurt arweziou ho doa great pa oant, dihunet ? »

— « N'oun ket choumet d.i welet, eme Paotr ar bezin, rak poent.oad'in hastadillo, rak. plgnat e nao gastçll ken huel-z? zo skuizuz. Hhii'.guchcunik rigadell am euz k* vet enn arc'hik lmuarn-uta, hag em beuz ho digaset gan-en da ga3 da Vreiz. Ar vtigale vian euz ar vro-ze, n'ho deuz ket gvvèlet a rigadell kement hagar re-ma morse. *

— « Re gaer int avad, eme Fiston lik. na c'houlennan hini ebed digau-ez, rak n'ho c'havau ket mad, drong-kof a rcont d'in

Prestik goude, ar Goulmik, wardro sels

tii »' S!!' vorn", en 3' 32" 2, ."> ; 3 du Uullvince, en 3' 33" :>.

3 ' course, au galop, paur tous chev hongres c-i juments «ios cautoi de Plegcslf l -Salnt-derm-ii . . 1res environ). — 2 EIRK,-.^.V:,'2 parraètâ. — 1-- p'i 'i0 fr., ivii'L à Taruii, dé Loctudy; 2 Hicheiic, \ Carlou, de l'Ile Tudy, le 3- p: non attribué, faute de piiHnni.

' i - c o i m e , au Irol, ùodr t o u s ehevaui hongres t t juments d e s coûtons de Poui-de PIoga'stçl-Sainl-Germa'in (distance : 2,000 mètres |

h e u r o u z .ar m i n t i n , a f à o u t e a d a r r e a r m o r e v i t d j s p e i i n h e r o u d o u . W a r - i i o d i v h e u r g o u d e k r e ; z - d e i z , h e l e s k - . z w a r h e l e r c ' h r e i c r a u A n k o u , lia. w a r d r o h a n t e r - r 0 2 e

C- - • • • Kï u ' ! * ; v - v » % toBsasflia f.uv i'kawmui sar «s i:;$

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ivetie. è.l-'f.

tigoïK/.az 0 tal ar rt ier huel ma ou chbutrii t, pemzek dez a oa da dremeen an noz enn ho ,c'!:ic'hçn'''

— «1 Ma ! eme Cbibi.iout.ik, kot'lz t: \",.o dV:6mp choum aman adarre da go s ' .1, ha wârch'oaz e ve?o kountet an archant, rak oasoe'h 0 vezo hor pern, pa ouezimp bep a begement a deui d'eomp. ••>

— » la avàd', éine ar botred, ar p'cz a j lavaiit zo guir. »

Kerkent' ar Goplmik a zo lakeat 0 j •- em

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Antronoz, l-'istoulik. da genta pount, a den.uir m'id at" pikouz zaoulagadj evit kounta .arc'hant. Enn arc'h kenta oa ka pf. 50 mil lor: enn e n "0 mil, h a dcn.'.un noz. pa, oa t ' d i g o r e t , bakouti- .ct . tout, o> kavet triv.'ech millioun en ^our hag j en arc'hant. hag eiz kant lur e mouoir.

— « Brsnia. potred, c c'hellit trugarekaat 1 ait hini zo bet kirick d'eomp dawza ken j pinviiikina. an hini oc'li eu^ disprize1, 1 n'euz ktt pell c'hoaz. »

— « la, ia, kabifeu. mil bennoz da B.ertr ar bezin, ta d'oo'h c'houi ivez, .Mestr. Tru-garekaat a reomp. a 'banoch ho taon, ba morse, hen toui a reomp d'eoc'h, na vezimp trubard enn oe'h andret. »

— < Mad. neuze p'e guir oump .oll pinvi­dik, eo koulz d'eomp eva bep a vanne gv.in koz euz an biui gwella zo el lestr, ha gomie peb-biui a ielo d Le w.-le ; warc'hoaz e tos-tairop adarre enn tammik euz Bieiz-Izell. hag erm, mar plij gant Doue, e. trtmenimp c'hoaz kalz a zeveziou euraz. »

Antronoz vintin, ar Goulmik, evel pa vije loic'h enn-ht 0 tonien eur seurt saram aour, hag evel p'e dije hast da zigouezout e Breiz, a faoute buan buan ar mor.

. » (Da gend&lc'her).

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tère, et d a n s les principales librairies.

•li.iuilli.'.'.lltuilllld'.ll.i.li.'.llll.lll.llllllllllllll1.'.'..,'. ... uiiymui.'.i.v.i.tuv.HUWV

i llil P '

Page 16: Septembre 1907

LE COURRIER DU FINISTÈRE

de Quimper sur les liras du orlrne n uooédé à l'autopsie du cadavre et constaté plusieurs Irnc-turei ds l'ooclput qui était comme aplati. Une hémorragie du cerveau a eu Heu, occasionnée par des coups portés aveo une violence Inouïe et a entraîné la mort.

La victime était mariée et laisse une - cuve aveo Cinq entants, dont plusieurs en bas Ag«.

Après interrogatoire, le meurtrier a été mis en état d'arrestation et dirigé sur Quimper. Il est également marié et a sept enfants.

Tréiruuc Mort accidentelle. — Vendredi soir,

vers 4 h. 1/2, M. Bacoon, 41 ans, institu­teur à Saint-Philibert, se rendit chez lui, après avoir Uni ses classes. Se sentant mal à la tôte, U prévint sa femme qu'il se ren­dait a la grève de Trescao prendre un bain.

Le soir, ne le voyant pas revenir, sa femme se mit à sa recherche. Ge n'est que le lendemain matin qu'elle Unit par décou­vrir les vêtements de son mari près d'un rocher ; il était alors 5 ta. 1/2. Los nommés Yves Garo. Yves Gourlaouen et Yves Sellln, prévenus de la disparition de M. Baooon, montèrent dans une embaroatirn et, vers 8 h. 1/2 du matin, finirent par découvrir le corps du malheureux instituteur au fond do l'eau a 4 m. 50 de profondeur, presque en face oit se trouvaient ses vêtements.

A r r o n d i s s e m e n t ^ d e faperle

d o l l a r s G a r n o ë t Incendie. — Au village de lvorvcnnec,

un incendie s'est déclaré, lo 1* courant, vers 10 heures du soir, et a détruit trois meules do paille et une meule de loin. Une vingtaine de pommiers qui environnaient le foyer do l'incendie ont été à moitié con­nûmes. Le sinistré, Yves Sancoan, 52 ans, estime ses pertes à 1.000 francs nais n'est assuré quo pour 500 francs seule mont en ce qui concerne lo fourrage.

Locuuolô Rixe. — Dimanche, àu pardon de la

chapelle Sainte-Gertn le, une rixe a éclaté entre Jeunes gens de Trémévec d'une part,' ft Jeunes gens de Loeunolé, d'autre part. Àu cours de la bagarre, un sieur Tamic, de Loeunolé, aurait été assez malmené et aurait reçu plusieurs blessures d'une cer­taine gravité.

B U L L E T I H C O M M E R C I A L

Halles de Paris C O U R S C O U R S

du 10 sept, du 20 sept.

Farines Douxe Marques. 31fr.90 32 fr. 55 Blés 23 50 23 80 Seigle. 18 50 18 75 Avoine 17 60 17 35 Golsa 8B 75 84 50 Alcools.. 54 -» 50 » Beurres » • » - » Pommes déterre. . . . . . . » • » »

Marenoa un vlôparteninn» Cltaloatilin. — Marcltô du 10 sept, — Fro-

meiù, les too kll.21.oo; nvolne,18.00 ; selgle,17.60 ; orge. 17.00 ; aarruzln, 18.50; beurre, le kilo, 2.10 ; œufs, la douz., O.uo pommos do t., 3.60 les bo kll.

Landlv ls lau . —« Murcaé du 18 sopt. — Pro. ment, los 100 kll., îo.oo ; métell, 15.50 ; nolgle, 14 ; sarrasin, tu.50 ; avoine, 14.00 ; orge, 14.00 ; p. de terre, o.oo ; omis, la douz., i .05.

Pont-l'Abbé. — Marché du 10 sept. — Froment, 10.60 Belglo, o.oo.Orge, 7,75. Rie noir. 00.00. Avoine. 7.t;o. P o m m e s de terro, 3,60. Foin, 30,00. les 600 kll. Paille, 20.00, Œuls , prix moyen, 1.00 ia douzaine. Beurre, 1.26 le 1/2 Kil.

Quimpor, — Marché Ju 21 sept. — Froment, 22.00 los 100 kll.; solgl<\ Ifi.oo; blé noir, 24.00; nvolue, 15.00; orgo, l a . oc ; pommes do terre, 7.oo, foin, 36.00; paille, 25,00 ; farine, 1 " quai. , 32.00 ; larlno, 2 'qua i . , 00,00; son, 15.00.

QuImpeWd. — Marché du 13 sept. — Tau­reaux, le kll., O fr. 60 ; bœufs de boucherie 0 lr. 60 ; vaches de boucherie, 0 ir. 50 ; bœufs de travail, ordln. ; bouvil lons, 0.60 ; vaches lait., 2.90 ; génisses , ordinaire ; chevaux, »» ; porcs, 1 lr, 20 ; moutons, 0 fr. 80 ; veaux, O tr. 05 ; Proment, les 100 kilos, 20 lr. oo ; seigle , 16 ir. 60 ; orge, 14 tr. 60 ; sarrazln,l& ir. 60 ; avoine, 14 Ir. 60: pommes de terre, 6 fr. 00 ; beurre, le kilo., 2 Ir. 40; o u ï s , la douzaine 0 (r; 95; loin, les 600 kilo , 35 fr. oo ; paille, les 600 kilos, 21 lr. 00 ; son, les 100 kilos, 15 lr. 00 ; larlne, 1 " qualité, 81 fr. 00 ; »• qualité, 20 lr. 00.

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Eludes contemporaines . — Première section : T A Crise de l'Eglise de France. — Deuxième volume : L A guerre a u * dogmes e: à la mo­rale, par le chanoine Paul Barbier, curé-doyen de Beaugency. aumônier du pensionnat Balnt-liuverte, A Orléans. In-12écu, 0,00, lranco,0.76. — P . Lethlelleux, éditeur, 10, rue Cassette , Par l s -VP.

Dans cet opuscule, M. le chanoine Paul Barbier répond aux deux objections les plus courantes, faites ail catholicisme, en Franco, par lu Libre-Pensée et par la science contemporaines : « Les vieux dogmes de l'Eglise sont finis ou vont finir.» « L'antique morale chrétienne, incompatible avec le progrès moderne, doit disparaître ct disparaît déjà pour faire place A une autre, purement scientifique et Indépendante de toute religion. »

L'auteur, avec la iorce d'idées ot la clarté de style que ses lecteurs connaissent déjà, montre qu'il n'en ost rien. Los « vieux dogmes » nppuyés sur les plus solides motifs do crédibilité et sur les témoignages historiques les plu. irréfraga­bles, ne sauraient périr et ne périrent pas , ni pour l'élite des fidèles, c'est A dire pour les chré­

tiens foncièrement Instiults, ni même pour la foule qui croit sans discuter sa fol. Il y a dans le peuple un instinct de vérité qui, ne trouvant nul part ailleurs de L U M I È R E : suflisantes, le relient attaché au Symbole de l'Eglise catholique. Et

Suant A l'élite, elle sait que les vérités dogma-ques sont d'un autre ordre que cel les de la rai­

son sans leur être contraires, et que, témoins tant d'efforts tentés Inutilement jusque-lA par les sys­tèmes scientifiques pour les ruiner, c e s vérités resteront entières et A je nais Immuables.

Retour des bains de mer. Trains spéciaux. — La compagnie dos chemins de fer de l'Ouest, d é ­sirant faciliter la rentrée A Paris au retour des stations balnéaires les plus Importantes de Nor­mandie ot de Bretagne, a l'honneur de porter à la connaissance du public, qu'elle mettra en cir­culation pendant la pôrlote du 27 septembre au 2 octobre 1S07 inclus, des 'rains spéciaux de re­tour composés de voiture- de 1" et de 2 - c lasses ne prenant ni ne laissant do voyageurs en route. R I , a marche rapide de i e s trains spéciaux qui circuleront aux heures les plus commodes suscep­tibles de se concilier aven la marche normale du

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litudesde M« COLIN, avoué-li­cencié à Brest, 4 bis, ruo Vol­taire et de M« BILLOTTE. no­taire à Brest, 31, rue de la Hampe.

I f r i ' T R PSf licitation. en l'é-V Ll\ 1 L tude de M* Billote, no­

taire à Brest, 31. rue de la Hampe, le lundi 7 octobre H07, à deux heures de l'après-midi. En la commune de l loscanvel

1° Au Heu de Kergadiou, et par extension en ceux de Pcn-ar'Hoz Le Lez, Cloueront, Kerguinou, Kerizoc, Keranguennec et Ker laer, une petite FEHME, com­prenant maison d'habitation crô ches et dépendances, terres de différentes natures, d'une conte­nance totale approximative de 7 hectares 34 ares 11 centiares.

2° Au Heu de Kerfïutnou, di­verses TEHHES, dTune conte­nance totale approximative de 11 ares 20 centlareë.

3° Au Heu de Kerjean, PA­TURE, d'une contenance np-

Îiroximative de 28 ares 70 cou-

Alise à prix : 0,000 l'r. (Voir les «taches). 67118

Etudes de M* COLIN, avoué-li­cencié a Brest, 4 bis, rue Vol­taire et de M* SOUBIGOU, notaire à Lesneven.

I ' I ? I W T P A R Hcltation,en l'étude V'LIiHJ et par le ministère de M* Soubigou, notaire à Lesne­ven, le samedi U octobre 11.07, à une heure 1/2 de l'après-midi.

En la commune de Tréfrn-ruutec, au lieu de PoWéac'h-£ian, ia FE11ME de ce nom, comprenant bâtiments d'habita­tion et d'exploitation et terres de différentes natures, iigurant au cadastre, sous les numéros 79. 80,82. 84, 85, 8-5, 331, 332, 334. 3 I S . 331, et 3 )8 , 490, 491, 5 3 0 et 6.'«1 ie la section A, 6, 7, 8, 9 de la section B, pour mie conte-n m ;c de G hectares 51 ares 30 Ci1 ut iârt s«

Lcuée 400 francs l'an et l'im­pôt.

Mise à prix : 0,000 fr. (Voir les afliches). 6767

Etude de M* ROLLAND, avoué à Brest, rue Voltaire, 13

Vi;\"TF Judiciaire, en l'étude de i 1 h M» Dilasser, notaire a

Plougastel • Daoulas, lo samedi l i octobre 1907, à une heure de l'après-midi.

Eo Loperbet Premier lot. — A A'eWaonen :

l°une P A R C E L L E de terre chaude à prendre au couchant dans un champ nommé Parc-ar-Feunteun, contenant ladite par­celle. 63 a. 40 c ;

2° Une GAHENNE sous lando, labour et taillis nommée Parc-Bltun, contenant 86 a. 50 c:

3» Une GAHENNE de terre froide nommée An-Daou-Gleuz, contenant 30 a. 70 o ;

4« Un COURTIL nommé Jar-Colo ou Jardin-Névet, contenant 9 a 90 c.

Contenance totale de ce lot: 1 h. 90 a. 50 c. environ.

Mise à prix: 4,800 fr. Deuxième lot. — A Kerlojun

1» une M A I S O N d'habitat.oc couverte en ardoises, ayant rez-de-chauasée, étage et grenier ; d'attache à son pignon nord, un emplacement de crèches a va-CilPR '

2« Un COURTIL dit Liors-Né-vez, contenant 3 a 70 c. environ.

Mise à prix : 800 fr. S'alresser, pour renseigne­

ments, à M* Dilasser, notaire â Plougastel-Daoulas, k M* Dnn-

fruy des Déserts, notaire à Daou-as. à M* Vaillant, notaire à Brost

et à M" Rolland et Le Calloch. avoués à Brest. 6796

Etude de M* ROLLAND, avoué à Brest, rue Voltaire, 13

l F \ T F judiciaire, en l'étude de \Mlh M* Vaillant, notaire k Brest, le lundi 14 octobre 1907, à deux heures.

Ea Saint • Pletvo - Qullbl -gnon, à P o r 8 t n e u r a . sur la route di- Haint-Plerrc aux Quatre-Pom» pes:

i- Une MAISON, élevée sur caves, d'un rez - de - chaussée, étage et grenier, couverte en ar­doises ; 2° maisonnette contigue k la, précédente, Jardin derrière ces malsons ; louées verbalement pour 230 fr. l'an.

Mise à prix : 4,000 fr. S'adresser, pour renseigne-

monts, A M- Vaillant, notaire et â M"< Rolland et Viobot, avoués à Brest. 6795

L a n d e r n e

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dk Dépôt brasa Sirop Foret, ar gwella louzou ouz an Doken 4 X « T AZE VE KOMZET BREZONEC ^

L e s M A L A D I E S - d e l a F E M M E

La lemme qui voudra éviter l e s maux do lêto, les migraines, les maux de reins, los vertiges, los p o r t o s l m e h e s , les hémorragies, les dou­leurs dans le ventre qui accompagnent los règles , faire quo c e l l e s - c i ne \ ion lient ni eu avance, ni en retard, devra falro usage de la J o u v e n c e d e l ' abbé S o u r y . ,

Combien de leinmos qui, par pud ur ou Ignorunco ont négl igé do so rolgner, ot qui, maintenant, sonfi'io: • do m a l a d i e s intérieures : wôtrltos, librmnes, lumanrs, cancers, s a l l e de couohos. sans compter les maladies ne langueur : l'unémle, los m a l a d i e s do poitrine, de l'estomac, de l'intos-Im et des nerfs, qui on sont la t t i s l conséquence. A ces malheureuses t ous disons : Proue/, sans plus tarder, la J o u v e n c e , o'est lo salut do la lemme. A celles qui craignent 1, . 1 accidents du retour d'Age, nous répéteront encore qu'elles doivent prondro lu J o u v e n o o de l 'abbé Soury tout In lompu nécessaire pour so débarrasser des chaleurs, vu-peurs, étourdlssemenls, vertige, olc Elles éviteront, grAce A cotte sage précaution les Infirmités qui nalssutu du changement do la circulation uu sang.

Ln J o u v e n o o de l 'abbé S o u , y , est un ex­trait do plantes, sans aucun po ton, ollo coule H francs r>0 le flacon, franco guro 'i lr. 10, los trois llaeons 10 lr, 60 franco, contre mnndnt-posie, adressé à M e g . D U M O N T I E R , pharmacien, S, place Cathédrale, B O U E N .

(iVoftce el rensot'j7nemonls confidentiels gratis)

DÉPOTS : A Brost : pharm. Loblgot, Mooudô, Verger, Bôglonalo. — Lnmbô-

zolleo, pharm. Feret. — Quimper, pitarm. Ladouce, — Morlalx, pharm. Coolf.— St-Pol de Léon, pnarm. lili ndln, — Crozon, pham. Housse.

* Y J T T

service aln-l que l'exclu.'Ion de tout service do route, offriro'it au public des avantages sérieux.

En outre, e iraln rapide parlant du Havre pour Paris à midi 45, qui a lieu la semaine seulement, sera mis en circulation exceptionnellement l e di­manche 21) septembre 1907.

Ce train s'arrêtera A Mottevllle, l es 27, 28, 3e septembre, I - et 2 octobre, pour y prendre le* voyageurs ne 1-- classe A destination de Rouen I de Puris et l. s vovageurs de 2' c lasse A destine tlon d e Parll seulement en provenance de la ligne de Saint-Vaiery-en-Caux.

Pour plus de renseignements, consulter les affi­ches spéciales apposées dans les gares .

Retour des bains de mer. enregistrement «. l'avance des bagages pour Paris. — La compa -gnle des chemine de fer de l'Ouest a l'honneur ne porter à lu c innalssance du public, qu'eu vue d* faciliter les transports des bagages pei dan! i.--période dtî -,-tour d e s baias d o mer, les gares d«-son rés.eau d ' s s c r v f c n l l o s stations balnéaires so, autorisées ••• effv.tuer, dès ia veille du départ, l'eu reglblremenl des bagages des voyageurs munis de litres do circulation A destination de Paris.

Les mêmes gares sont en outre autorisés A d é ­livrer des b hels pour Paris, dès la veille de d é ­part, aux vovageurs non munis de litres de circu­lation qui désireraient faire enregistrer leurs ba gages A l'u>: ace.

GrAce A ct 'te mesure, MM. les voyageurs év: teront l'enc obrement de l'enregistrement aud^ part et trouveront leurs colis-bagages qu'ils pou • ront retirer dès leur arrivée.

m g c t * r * C 4 e n S f l M p r * . a M t d i e i i l a t r * 2 3 t o e o n c 1 . t o c «4 11 a 61 o I n i t i é p a r l o i « I c i r t > t i e r t M o u r a Hindou» à t c u r n • « « U m e r v o l l l e a x , offre 4e t a l r » •• .«oraltrc g r a t n i t « m ^ o t , d a » at> n . a u m a n l t a t r o , l o i u o ï i i a i t> f i l U I b l e i de i O è r i r l o i

M A L A D I I S C K S I O n l l O O E S . s t a i e « . U R A l - . r i F ( « j du tenf. b&rlru, F-aitm., Mciaiur il i - I Î - » M , ttltome». du CV ur , lit A « r / i , it Ut VtltU, inin.it, Rtlow i'Ao', r»R*»»L NévraU)its, fthumatUmt.GouUi, t '• i K,:-lr* av.ft O^t.Cli i eon n . v e u . V m e " ï , c o u r t 0 >u<c«, 1 7 . ".n.owan LUTRFPOTLSRA titA&i&fWtoÙrB-*

mm "Si , l , K L

U L M I N U C i N E l O R E U L

Ar gwella louzou evit ober goad, evit krenvaat ar goad, evit purifia ar goad. Kerkouls d'ar re vian na d'ar re vras.

An U l m i m u c û r e eo al louzou gwiriou evitparea an D O K E N . Al louzeier ail a ginniger d'eoc'h a zo deuet varlerc'h, da esaat, tre c'hoant, ober concurrence d'an U l m i n u c i n e . Allaz, re zivezat int savet evit rei lamm da hen-ma.

E gwerz e peb apotikerez. Goulennit S mad an hano M O R E U L , gant aoun

da veza faziet. U i m i n u c i n e , louzou nerzus, da vi-

ret ne gouezoe'h peultriner ; da gren-vaat ar merc'hed laouank.

1/2 litrad, pevarzek real ; Al litrad, daou skoed |ar voutaillad, nao real.

Etude de M« 8ALAUN, notait à Plonéour

IfWTlIWiTi publique et volontaire Vl'illlfc «e MEUBLES, par ' ministère dudit M> Salaiin. au lieu du Lcurè, en Plonéour. le vendredi 4 et 1p. samedi il ooto lire 1907. A midi.

Il sera vendu : Un cheval, doux poulinières

un poulain et une pcmlicne, 30 botes à cornes, dont 10 vaches el deux paires de b c o o f s , deux char­rettes, trois équipages, un char à-ba^cs et s e s harnais, quatre colliers, une. machine a batt:< ayant secouruse de paille, un pressoir ù cidre, vu fonte, un hâ-che-pommes, fûts et barriques un tarare, quatre charrues, uu rouleau et une herse.

Armoires, lits accoutrés, deu:< bascules, pommes de terre et une foule d'autres objets de toute naturo. 6794

Etude de M" LK DOARE, notaire a Plomodiern

\ TERRI B C J A S T F T T i:tedi 12 octobre prochain, e.t l'étude et par le ministère de M l(e Doaré notaire à Piornoriiern

Deux PROPRIETES rurales, situées au lieu dit Boulve.rn. en la commune de Plomodier». contenant l'une 17 hectares 67 ares et l'autre de 17 hectares 43 ares.

Mirte a prix de chacune de ces propriétés : M,00l) fr.

Deux petitest MAISONS ct ni. petit COURTIL,situés au môme lieu.

Mise à prix : 000 l'r. f)7a!

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suitées, pou)ici:.' -t. Bétail. — ûurliam croisé, corr -

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I I 'bêtes. \\ Matériel complet d'exploitation jj agricole. — Moissonneuse, fat ' cneuse,charrettes, ebar-à-banc

' broyeur d'ajoncs, système Ga. nier, outils et autres instru­ments.

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Etudes de M- ALLAIN, notait-et de M- ROUQUET, greflier à Ploudalmézeau.

V r \ ' I T m 0 D i , ' - r e , après iéec.. 1 Bill I h au bourg de PionpuiM

au domicile de Mme Landuré, if Dimanche ïl> septembre, midi, par le ministère de M» Rot quet.

Objets .'I vendre : Meubles ct objets mobiliers di­

vers, matériel de forge, du char ronnage et de débit, bois d'oeu­vre, etc.

Au comptait, S 0;0 en sus. La propriété actuellement oc

cupée par Mme Landuré est à ( O Ù R . ' r immédiatement.

S'adresser auxdits M" Ailain , I Rouquet.

i ié '8

»,

ure

Etudes de M» ANTHONY, av . à Brent, ru» d'Aiguillon, (sticci-sserr de M« LECO.N" et de M« LAMARQUE, nots À T I R E . s t .

r p Y T P judtci&ire, en l'étude ' t l il'il 1 El par le ministère de M» Lamarque. notaire à Brev. !e mardi H octobre l907,à.2 heures de l'après-midi.

E R la commune de l i » C I : > d -zellee, au lien de Ké/-aiocM<.

U L H ; propriété, consistant eo une m.'titon d habitation et js.-dm devant cette maison.

Mise à prix : li.OOO fr. Pour tous R T M S ^ i g c e m e ^ t â . s a-

dresser à M1' Lamarque, notaire à Brest, à M" AnthoDy. avoué poursuivant et à M» Le Caliooh, avoué coliciiant. 6776 ANTHONY, avoué.

Etuae de M* GUERMEUR, ne taire au P mrg-Blanc

A Tr\'l»5ML' !' : , r adludicatloi tLilUitL volontaire, enIV

tude, le W sept<?tal»re 1907, une heure de. 1 après-midi.

Au bourg du Bour{r-Bluin à cô.é de .l'Eglise.

Une grande MAISON d'habi tation, de construction récenti' ayant cave, rez - de • chaussée étage et grenier ; petite courdet rière.

Gette maison est bien situé pour le commerce ; elle sert ac tuellement de déoit de boisson et de débit de tabacs.

Jouissance au 1 e r avril 1008. On traiterait avant l'adjudic

tioa, en c ^ S d'olTr"S suflisanter.. Pour visiter et traiter, s'adres-

| scr à M" Guerracur, notaire s i ' Bourg-Blanc. 6771'

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Etude di M* V. LEON, noUiire à Landerneau

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Eu la commune de Loperhet , bordant la rivière de Lat.d..-r-neau :

1» La l ' E R M E du Cret'.-Traon-Elorn. lou>;e jusqu'à-sepiembre 191L moyennant francs par an et les mipô's

Couteuunce : 10 aectartf. ares.

Mise à prix : «O.OGO fr. 2» La FURME de Oorrè<,

Traon-Elorn, louée jusqu'au septembre 1911, moyennant fr jn ;s par av. et les impôts.

Contenance : lô hectare-; - 1 6 aies 49 centiares.

Mise A pris : 17,000 fr. Faculté de traiter avant l'adju­

dication. S'adresser audit M* Léon. US .7

Etude de M* PASGOEï, notaire à Plounéour-Trez

4 D J l ! B I t i T I 0 N le mardi 8 octobre 19J7, à une heure.

En cinq lo*s. DeCIIAMPS et PARGELLL S,

sis à Lanveur. Mênéham, M * u « bol et Languerch, en R e r l o u n r . K'ude de M« PASGOBT, notaire

à Plounéour-Trez ! UtTraTTI? MOBILIERE . i ' V H l ! 1 VU (léguer, en V\-: • • Inéour-Trez, au domicile des époux Gac-Salaun, le mardi i ' r

octobre 19n7, à 11 heures. I Batterie de cuisine et rueti-ibles.

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I co .sorts Cadaleu, au CUguer e j . Ploudalmézcau.

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Etude de M» QGENTEL, notât..-, à Porspoder

A V / I C l a FERBII A V là*. Yaos, en P

a..,, inr. , 1 , » , , r . C . , , , . , i

»'S.,I. ,«ur t-fm . « . . * J l t a > J W - n r ^ w t MNI#Kiir*TA I)

PiNaisirCo-t'Hi^,!".,

Etude de M» Th. FLEURY, no taire à Morlaix

i YVjVnnr de gré à gré, eu ri lLllIlHL totalité ou pur poder, vient d'être" vendue lots. '

La FERME de Cumutialdel- i Kru V P N T F

Penna.itte'ach, sise en la com . ~ . I „ , . ._» ! ««•». i a u Courrier du Finùtèr

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lîiau Ralouu S:c.r rnune de Plouvorn. contenant ! 25 hectares 24 ?res 90 centiares, , J > I , Z

et louée aux consorts Mare, 1,550: f , e z u 8 (Trœt eus ar Galleri e francsl'an,plus l'acquit des un-\Bretounek). Gant ann aotroti pots et autres charges.

Pour visiter, s'adresser au» fermiers et pour renseignement 4 M« Fleury.

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i Hl ! I r

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S O , Boulovr.rd M a j r u n t a , P a r l a '118a, antiiio). La plus importante iiiajmn do l 'at ' i s . -MUo on rapport direole „ , • .entre t-onto ol la domando. a ' ' * , , ' " u " o u " ,

filierétlea aiseluo. uiude de* atraltea sur place a no» triai

rwmnttrtnrtTrtTi

Etude de M» LE CORRE, notaire k Lesneven

A L O U E t t „ e v e n ! 1 , e d e L e B

PROPRIETES avec cour et Jardina

S'Adresser k M« Le Corre.

W1\!T1? d'ARBRKS, le 30 sep-m i h tembre 1907, en l'é­

tude de M« Le Lann, notaire t Châteaulin, sur les propriétés de :

I. — A Coafigaor, en Château­lin, bordant le canal, moitié route de Châteaulin à Port-Lau-nay.

Ormes, 114. — Chênes, 29. -Châtaignier, 1. — Peupliers, 2.

II. — A Coatiborn, en Cha tcaulln, bordant la route de Pleyben, & quatre kilomètres de Port-Launay.

Chênes, 113. — Frênes, 25. -Or.mes, 4. — Châtaigniers, 14. — Hêtres, 18.

III. — A Penaro'hoat, en Cast,

bordant la route de Quimper. à 7 kilomètres de Châteaulin.

Sapins, 11. — Cuênes, 163. — Châtaigniers, 3. — Ormes, 57.

Pour toun renseignements, s'a­dresser à M» Le Lann, notaire.

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(.e livre est la traduction d'un .. ; ouvrage qui reçut, dès son an -•»• 1 ntion, l'approbation et 1, s er,\'..,I.

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Oty'cfs a vendre : Meubles meublants, batterie de

cuisine, outils agricoles, hache Iande,ventilateur, charrue, paille, foin, voiture, 4 vaches, un che­val.

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M. L E I ' E B V H E est seul chargé k Quimper de recevoir des abon­nements et des annonces pour le Courrier du Finistère.

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