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Photo de la semaine Au 770, tous les jours des danses et des chants pendant le mois de Adar Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Vayakel : Entrée : 17h03 - Sortie : 18h16 Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! www.viveleroi770.com Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français N°300 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vayakel - Chabbat Chekalim Edition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055 BH Bonnes Nouvelles Traductions Hébreu/Français [email protected] 053-2770419 Mazal Tov à la famille Attiache pour leur installation à Jérusalem qu’ils aient une grande réussite en tout! Recevez chaque semaine la Newsletter de la Guéoula sur votre téléphone Menou’ha Ra’hel 058-4770055 La joie de Adar à Ohalei Torah Chaque jour qui passe, à la Yéchiva « Metivta Ohalei Torah » à Crown Height (NY), pendant ce mois d'Adar Richone, la joie bat son plein. Pendant les jours de la semaine, les journées sont remplies d'étude avec assiduité et constance, mais une fois par semaine, on or- ganise une soirée spéciale danses et chants pour aug- menter la joie du mois d'Adar et sur- tout pour dévoiler la délivrance immé- diate. (CI) Vacances de Février à Aubervilliers Un programme innovant a été mis au point par les Chlou'him des écoles Chnéor à Auber- villiers en banlieue de Paris à l'occasion des congés scolaires. De jeunes Juifs se retrou- vent en groupe pour de fortes journées d'études et de loi- sirs. Après un excel- lent cours de 'Hassidout donné par le Rav Arié Nis- selevitch puis une bonne prière, on étudie la Torah, puis on sort... On mange au restaurant, on va faire du Karting, du foot, des excursions tout en faisant Mivt- saïm ! (CI) Guéoula : Une joie de soixante jours ! La joie de Pourim influence tout le mois de Adar, mais lorsque l’on arrive dans une année où le mois d’Adar est double, la joie dépasse l’entendement, jusqu’à ne plus savoir, jusqu’à ne plus se rappeler qu’il était une fois, régnait dans le monde une ambiance d’exil, de Galout. Jusqu’à ne plus voir le voile, les frontières et les limites de la Galout entraver notre vision de la divinité, jusqu’à constater notre at- tachement au Saint béni soit-Il, notre vi- sion de la délivrance ici présente ! Aujourd’hui même, alors que dès que s’ouvre pour nous le mois de Adar, déjà dans la seconde moitié du mois, nous sommes déjà à un niveau où la joie, les chants et surtout les danses sont dès maintenant notre cadeau quotidien car, d’une part nous vivons le moment le plus élevé, l’instant d’ouverture maximale annoncé par le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h où la déli- vrance se dévoilera. Nous sommes dans l’année du Hakel, du grand rassemblement et en fait d’unité d’Israël qui devrait faire tomber les der- nières barrières de l’esprit d’exil (qui n’est qu’une illusion d’optique). Et nous sommes dans les 60 jours où tout ce qui apparaît comme néga- tif se révélera comme excellent et positif au point où le mal n’existe plus dans le monde selon le principe Ala’hique « Qu’une quantité impure s’annule dans soixante fois cette quan- tité d’aliments purs ». Aujourd’hui, c’est le meilleure moment pour ou- vrir toutes les portes, toutes les bénédictions les plus élevées par la danse et les chants, la mu- sique et les cris de joie. Mais la bénédiction prin- cipale que nous voulons voir, c’est celle de la délivrance véritable et complète. Alors, ne rete- nons pas nos mains de frapper le rythme, nos pieds de danser, notre voix de chanter plus et plus encore comme le roi David, alors qu’il ra- menait l’Arche d’Alliance, il sautait et faisait des bonds en tous sens par la joie du retour d’Ha- chem parmi nous. Or nous sommes exactement aujourd’hui, dans cette situation où notre D.ieu revient habiter parmi nous. Mais cette fois c’est définitif, car Il amène avec Lui, le roi Machia’h et la Guéoula, le bonheur, la joie, la vie et tout le bien du monde et plus encore ! Lorsque vient le mois de Adar, on augmente la joie, parce que Adar, c’est Alef Dar, c’est à dire, Aloufo Chel Olam (le Saint béni soit-Il) qui entre dans Sa maison, le troisième Temple immédia- tement et nous ferons le sacrifice de remercie- ment « Korban Toda »dans la sainteté, la pureté et nous assisterons au grand festin des Tsaddi- kim (c’est nous, le Peuple Juif dans son ensem- ble), avec le Grand Buffle et le Léviathan dans une joie indicible, celle de la Guéoula, Te’hef ou Miyad Mamach

Vive le roi Machia'h n°300

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Parachat Vayakel - Chabbat Chekalim La joie à crédit sur 60 jours pour amener la Guéoula ! Des bonnes nouvelles, le Dvar Mal'hout et des histoires extraordinaires...

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Page 1: Vive le roi Machia'h n°300

Photo de la semaineAu 770, tous les jours des danses et des chantspendant le mois de Adar

Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Vayakel : Entrée : 17h03 - Sortie : 18h16

Y é ’ h i A d o n e i n o u M o r é i n o u V é R a b é n o u M é l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

www.v ive lero i770 .comVidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

N°300 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vayakel - Chabbat ChekalimEdition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055

BH

Bonnes Nouvelles

TraductionsHébreu/Français

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053-2770419

Mazal Tov à la famille Attiachepour leur installation à Jérusalem

qu’ils aient une grande réussite en tout!

Recevez chaque semaine la Newsletter de laGuéoula sur votretéléphoneMenou’ha Ra’hel 058-4770055

La joie de Adar à Ohalei TorahChaque jour qui passe, à la Yéchiva « MetivtaOhalei Torah » à Crown Height (NY), pendantce mois d'Adar Richone, la joie bat son plein.Pendant les jours de la semaine, les journéessont remplies d'étude avec assiduité etconstance, mais une fois par semaine, on or-ganise une soiréespéciale danses etchants pour aug-menter la joie dumois d'Adar et sur-tout pour dévoiler ladélivrance immé-diate. (CI)

Vacances de Février à AubervilliersUn programme innovant a été mis au pointpar les Chlou'him des écoles Chnéor à Auber-villiers en banlieue de Paris à l'occasion descongés scolaires. De jeunes Juifs se retrou-vent en groupe pourde fortes journéesd'études et de loi-sirs. Après un excel-lent cours de'Hassidout donnépar le Rav Arié Nis-selevitch puis une bonne prière, on étudie laTorah, puis on sort... On mange au restaurant,

on va faire du Karting,du foot, des excursionstout en faisant Mivt-saïm ! (CI)

Guéoula : Une joie de soixante jours !

La joie de Pourim influence tout le moisde Adar, mais lorsque l’on arrive dansune année où le mois d’Adar est double,la joie dépasse l’entendement, jusqu’à neplus savoir, jusqu’à ne plus se rappelerqu’il était une fois, régnait dans le mondeune ambiance d’exil, de Galout. Jusqu’àne plus voir le voile, les frontières et leslimites de la Galout entraver notre visionde la divinité, jusqu’à constater notre at-tachement au Saint béni soit-Il, notre vi-sion de la délivrance ici présente !

Aujourd’hui même, alors que dès que s’ouvrepour nous le mois de Adar, déjà dans la secondemoitié du mois, nous sommes déjà à un niveauoù la joie, les chants et surtout les danses sontdès maintenant notre cadeau quotidien car,d’une part nous vivons le moment le plus élevé,l’instant d’ouverture maximale annoncé par leRabbi Chlita Méle’h HaMachia’h où la déli-vrance se dévoilera. Nous sommes dans l’annéedu Hakel, du grand rassemblement et en faitd’unité d’Israël qui devrait faire tomber les der-nières barrières de l’esprit d’exil (qui n’estqu’une illusion d’optique). Et nous sommes dansles 60 jours où tout ce qui apparaît comme néga-tif se révélera comme excellent et positif aupoint où le mal n’existe plus dans le mondeselon le principe Ala’hique « Qu’une quantité

impure s’annule dans soixante fois cette quan-tité d’aliments purs ». Aujourd’hui, c’est le meilleure moment pour ou-vrir toutes les portes, toutes les bénédictions lesplus élevées par la danse et les chants, la mu-sique et les cris de joie. Mais la bénédiction prin-cipale que nous voulons voir, c’est celle de ladélivrance véritable et complète. Alors, ne rete-nons pas nos mains de frapper le rythme, nospieds de danser, notre voix de chanter plus etplus encore comme le roi David, alors qu’il ra-menait l’Arche d’Alliance, il sautait et faisait desbonds en tous sens par la joie du retour d’Ha-chem parmi nous. Or nous sommes exactementaujourd’hui, dans cette situation où notre D.ieurevient habiter parmi nous. Mais cette fois c’estdéfinitif, car Il amène avec Lui, le roi Machia’h etla Guéoula, le bonheur, la joie, la vie et tout lebien du monde et plus encore !Lorsque vient le mois de Adar, on augmente lajoie, parce que Adar, c’est Alef Dar, c’est à dire,Aloufo Chel Olam (le Saint béni soit-Il) qui entredans Sa maison, le troisième Temple immédia-tement et nous ferons le sacrifice de remercie-ment « Korban Toda »dans la sainteté, la puretéet nous assisterons au grand festin des Tsaddi-kim (c’est nous, le Peuple Juif dans son ensem-ble), avec le Grand Buffle et le Léviathan dansune joie indicible, celle de la Guéoula, Te’hef ouMiyad Mamach

Page 2: Vive le roi Machia'h n°300

Vayakel parle du rassemblement des enfantsd’Israël. Et Pékoudei parle du compte des donsau Michkan. Il y a une autre explication, ensei-gnement et indication que contiennent en soi lesnoms « Vayakel » et « Pékoudei » en ce quiconcerne l’ensemble du service de l’homme en-vers son Créateur. Car à ce niveau-là, Vayakelfait allusion au rassemblement des sujets duSanctuaire et Pékoudei au compte des enfantsd’Israël.Car le travail se fait à travers deux optiques ;celle de « Vayakel » et celle de « Pékoudei ».Vayakel, qui permet de rassembler toutes les ver-tus de l’homme, les dix forces de son âme et lestrois vêtements de l’âme, la pensée, la parole etl’action de tous les enfants d’Israël et tous les su-jets du monde par lesquels se fait le travail desJuifs, sont rassemblés vers le Michkan, le Sanc-tuaire. Et Pékoudei, fait le compte de tous les pe-tits détails des sujets du monde, et comment lesexploiter au service du Sanctuaire.

Dans les détailsLorsque l’on médite sur la réalité de chaque dé-tail (Pékoudei), on ressent à prime abord l’exis-tence du monde, une réalité de grandeimportance d’un niveau spécifique. Et donc notretravail sera d’asservir cette réalité et de l’exploiterpour construire le Sanctuaire comme dans laMichna (1) « J’ai été créé pour servir mon Créa-teur » dans laquelle est ressentie en premier lieula réalité du « J’ai », du « Je », et la nouveauté iciest que la réalité du monde est une base et ques’y renouvelle la divinité à chaque moment.

De manière globaleEt lorsque l’on débute à partir du niveau globalqui tend à tout rassembler pour la constitution duSanctuaire (Vayakel), on ressentira a priori SonExistence, qu’Il soit béni. « Et ils Me feront unSanctuaire », « En Mon Nom ». On ressentiraprincipalement, non pas son existence qui est ex-ploitée par les besoins du Sanctuaire, mais ilsressentiront que toute leur existence n’est autrequ’un Sanctuaire, pour Lui qu’Il soit béni, c’est ceque l’on appelle : La divinité est la base où la réa-lité se renouvelle à chaque instant.

L’attraction vers le bas et l’élévation du bas vers le hautLe travail selon la Parachat « Pékoudei » est du

niveau d’attraction et de dévoilement de la divi-nité dans la réalité du monde, un niveau de divi-nité qui appartient au monde. Et le travail selon« Vayakel », et du niveau d’élévation, rassembleret élever tous les sujets du monde grâce à leurextraction des limites du monde afin de les éleverà un niveau de divinité qui est au-dessus dumonde.Et l’on trouvera, en fait, que dans la Parachat« Pékoudei », on ressent davantage la constitu-tion d’une résidence pour D.ieu dans ce monde-ci. Alors que Vayakel, on ressentira plus que larésidence est « Pour Lui, qu’Il soit béni ». Quedans chaque chose, il y aura le dévoilement deSon Essence, qu’Il soit béni.

Les merveilles en toutOn retrouve tout cela précisément dans cetteannée (5752-1992) « Ce sera une année de mer-veilles en tout ». « Des merveilles en tout », celasignifie que dans tous les sujets, mais point telle-ment dans les préoccupations personnelles, l’onvoit des merveilles dans l’actualité, dans les évé-nements qui nous entourent, et plus particulière-ment dans les merveilles qui concernent ladélivrance véritable et complète, « comme auxjours de ta sortie d’Egypte, Je vous montrerai desmerveilles » (2).Et pour activer et rapprocher tout ceci de la ma-nière la plus concrète, on doit rajouter plus d’at-tention et plus de force dans l’amour du prochain,dans l’unité d’Israël, (l’annulation de la cause del’exil), on montrera plus par là, l’élévation du ni-veau de chacun qui est une « Parcelle divined’En-Haut, véritablement, Mamach ».En parlant d’un langage doux et avec affection,même lorsque l’on doit contraindre, comme pourle cas d’un père avec son fils « celui qui retientson bâton, hait son fils » (3) où même un coupsera donné avec amour.

Réunis-nous des quatre coins du mondeEt l’on devra rajouter dans la Mitsva de Tseddakacar « Grande est la charité qui rapproche la déli-vrance ». Et que la volonté soit, et c’est le princi-pal, qu’une bonne décision en ce sens amèneraimmédiatement la récompense. En contrepartiede « La Tseddaka que le Saint béni soit-Il a fait àIsraël lorsqu’Il les a dispersé parmi les nations »(4). Grâce à cela, Hachem fera envers nous lavéritable Teddaka, « Sonne du Grand Choffarpour nous libérer… Et réunis-nous des quatrecoins du monde vers notre Terre » (5). « Avecnos jeunes, nos vieux… nos fils et nos filles » (6).« Une grande assemblée (Et Moshé réuni toutel’assemblée des enfants d’Israël) reviendra ici »(7), vers notre Terre Sainte, à Jérusalem, villeSainte, sur la montagne Sainte, vers le troisièmeTemple (triple, qui contient et le premier et le se-cond Temple – 8), vers le Saint des saints, versl’armoire Sainte, qui contient les premières et lessecondes Tables de la Loi. Que soit reconstruit leTemple de manière immédiatement, Mamach.

Notes : 1/ fin de Kiddouchin - 2/ Mi’ha 7-15 - 3/ Proverbes 13-24 - 4/ Pessa’him 87b - 5/ Prière de la Amida - 6/ Bo 14-9 - 7/Jérémie 31-7 - 8/ Zohar ‘Hadach

D v a r M a l ’ h o u tExtraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

Chabbat Parachat Vayakel - Adar Richone 5752-1992

La divinité est la base où la réalité se renouvelle à chaque instant

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Le repas de la DélivranceSi tout ce qui précède a tou-jours été valable pour lesJuifs de toutes les généra-tions, à plus forte raison est-ce pertinent aujourd’hui,alors que d’après les signesdonnés par nos Sages nousnous trouvons déjà concrè-tement à l’étape de la Déli-vrance. Comme nousl’avons dit à plusieurs re-prises, nous avons terminétous les « Birourim, étapesdu raffinement du monde »,y compris celui de « Essavqui est Edom », commenous le voyons aujourd’huichez des peuples qui des-cendent de Essav et qui secomportent comme des «royaumes de bonté ».

Il est donc clair que nous noustrouvons aujourd’hui dans unesituation où le corps physiqueet le monde matériel ont étéraffinés au point de pouvoir re-cevoir toutes les lumières et

les sujets spirituels, ce qui in-clut la lumière du Machia’h, lalumière de la Délivrance,jusqu’à la révélation de l’Es-

sence Divine qui se révéleradans l’essence du Machia’h et,à travers cela, dans l’essencede chaque Juif.Et la seule chose quimanque est qu’un Juif ouvreles yeux correctement, et ilverra comment tout est prêtpour la Délivrance ! Il y adéjà la « table dressée », il y adéjà le « Grand Buffle », le Lé-viathan et le « vin gardé » etles Juifs se trouvent déjà au-tour de la table, « la table deleur Père », (le Roi des rois, leSaint béni soit-Il), avec le Ma-chia’h, comme il est écrit dansles livres qu’il y a dans chaquegénération un homme qui estapte à être le Machia’h, etdans notre génération monbeau-père, le Rabbi ; et qua-rante ans après le départ de

ce monde de mon beau-pèrele Rabbi, il y a déjà aussi « uncœur pour comprendre, desyeux pour voir et des oreillespour entendre ». Il faut seule-ment maintenant ouvrir le«cœur pour comprendre»,ouvrir les «yeux pour voir»et ouvrir les «oreilles pourentendre» et, de la même ma-nière, exploiter tous les 248membres et les 365 nerfs deson corps physique, pour étu-dier la profondeur de la Torahtelle qu’elle a été révélée dansla ‘Hassidout et pour accomplirles instructions des Rébbeïm,ce qui inclut d’étudier les su-jets relatifs à la Délivrance defaçon à ce que cela ouvre lecœur, les yeux et les oreilles,et que l’on comprenne, voit etressente concrètement dans lamatérialité du monde la Déli-vrance, et d’étudier la Torah duMachia’h (la partie profondede la Torah) avec un niveaude « vision », car tout ceciest accessible, il suffit d’ou-vrir les yeux et on verracela! (Dvar Mal’hout Vayetsé5752)

D v a r M é l e ’ h - P a r o l e s d u r o i

Page 3: Vive le roi Machia'h n°300

Il venait de vivre une de ces journée detype « compressée ». Le Rav Rahav est unChalia’h, émissaire du Rabbi de Loubavitch RoiMachia’h Chlita dans le quartier Naoth Aféka àTel Aviv. Lors de la matinée, il s’était occupé del’enterrement du père de l’un des fidèles du Beit‘Habad. Puis, il avait été invité à prendre part àune Bar Mitsva de l’une des familles de sa com-munauté devant le Kotel, le Mur de Jérusalem.A ce moment-là, il était sur le chemin du retour,complètement absorbé par la lenteur du traficsur la route. Et pourtant… il n’imaginait pas cequi l’attendait à son retour d’une telle journéesurchargée…Ce n’est qu’une demi-heure avant Chabbat quele Rav Rahav arriva à Tel Aviv. Et ce n’est qu’àce moment-là qu’il s’aperçut que le père dujeune Bar Mitsva l’avait appelé plusieurs fois surson téléphone portable. « Vous m’avezappelé ? », lui demanda le Rav Rahav.« Ecoutez, Rav, la suite intéressante d’événe-ments qui viennent de se produire ! », lui an-nonça la personne. « Lorsque nous étions auKotel, avant que vous n’arriviez, un jeune reli-gieux orthodoxe, répondant au nom de Chimon,nous a aidé à nous installer sur l’esplanade afinde nous trouver la meilleure place. Aprèsquelques heures, je rencontrais de nouveau ceChimon sur le trottoir d’un croisement à Jérusa-lem essayant de faire du stop. Je le fis monterdans mon véhicule et après une décision rapide,je le raccompagnais chez lui à Méa Chéarim.Sur le chemin, je dis à Chimon que j’habite à TelAviv, c’est alors qu’il m’annonça un fait qui medonna la chair de poule : sa sœur s’est enfuit dudomicile familial il y a un an de cela ! Elle acessé de suivre le chemin de la Torah et desMitsvot et est partie vivre avec un non-Juif afri-cain dans le sud de Tel Aviv ! Chimon étant leseul membre de la famille a avoir gardé lecontact avec sa sœur, et lors d’une conversationqu’il eut avec elle il y a peu, elle lui révéla qu’elleétait prête à passer un repas de Chabbat dansune famille religieuse à Tel Aviv. Rav, êtes-vousprêt à l’inviter ? ».« Avec joie ! », répondit le Rav Rahav, faisanttotalement abstraction de la journée de fou qu’ilvenait de passer. Puis il s’empressa d’annoncerà son épouse l’arrivée d’une invitée.Quelques minutes avant Chabbat, l’invitée seprésenta à la porte des Rahav. Alors que le RavRahav, en retard pour la synagogue, laissa lesoin à son épouse d’accomplir la Mitsva de met-tre à l’aise la nouvelle venue.De retour, il fut surpris par l’absence de l’invitée.« Elle est allée accoucher », l’informa sonépouse sans préambule. « Nous l’avons envoyé

en taxi à la maternité ». Après Chabbat, il fut annoncé à la famille Rahavque la jeune fille avait accouché d’un garçon.Un Juif dont le père est africain…A la base, la jeune mère avait pensé ne pas cir-concire son fils. « Je n’en ai pas les moyens etde toutes manières, je ne connais pas de Mohel(circonciseur rituel) dans la région ». Le RavRahav lui dit qu’il était prêt à prendre toute l’af-faire à son compte et le Chabbat d’après, eutlieu la cérémonie de la circoncision au Beit‘Habad de Naoth Aféka.Parmi les présents, il y avait la mère de la jeunefille, une sœur et Chimon son frère. Le RavRahav les avait invité avec le consentement dela jeune fille.Lors du repas de la Brit, la personne qui prit laparole, fut celle qui avait fait le lien entre lajeune accouchée, le Rav Rahav et qui avait ren-contré Chimon, le frère, à Jérusalem. Il décidade raconter une histoire qui a été publiée dansle fascicule de la Guéoula (n°601) au sujetd’une jeune fille qui fut sauvée de l’assimilationau Pérou. Le douloureux rapprochement de si-tuation fut évident pour tous.Puis ce fut à Chimon, le frère de la jeune fille deprendre la parole. Il nota avec émotion lagrande décision de sa sœur d’appeler l’enfantd’un nom Juif authentique, Mena’hem Mendel,comme le prénom du Rabbi de Loubavitch. Puisil demanda l’attention du public pour faire remar-quer le tableau au noms des fidèles défunts ac-croché au mur de la synagogue sur lequelapparaissait le nom d’un défunt « Mena’hemMendel », disparu ce même jour, le 5 Tévet !De plus, il fut impossible de ne pas voir juste audessus de ce nom-là, deux autres noms, celuide la jeune fille et celui de son frère, Chimon ! Toute la communauté du Beit ‘Habad qui prenaitune part active dans le repas de fête s’engageade tout cœur à aider la jeune fille financière-ment. Le non-Juif, qui continuait de vivre avecelle, ne se souciait apparemment pas outre me-sure de ses problèmes matériels.Le dimanche suivant, eut lieu une journée dedons avec lesquels furent achetés une pous-sette, un lit pour bébé et une belle garde-robede vêtements de nourrisson. Le traumatisme decette histoire sur les esprits des membres de lacommunauté au sujet de ce qui se passe dansles coulisses de notre pays les poussa à créerune caisse d’entraide pour les jeunes fillesJuives en difficulté. Des volontaires parlerontavec ces jeunes filles pour les convaincre detrouver leur bonheur au sein de notre Peuple etnon pas de chercher à suivre les voies tor-tueuses de l’assimilation.

Quelques semaines après la circoncision pen-dant laquelle la communauté s’était engagée àaider la jeune accouchée, eut lieu toujoursgrâce au Rav Rahav la cérémonie du PidyoneHabèn (le rachat du premier-né) pour le nourris-son. Après la cérémonie, le Rav Rahav s’installapour faire le compte-rendu des activités de lajournée à l’attention du Rabbi de Loubavitch.« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoirafin d’éclairer le cœur de cette jeune fille à la lu-mière du Judaïsme, et nous demandons la bé-nédiction du Rabbi afin qu’elle mette un terme àtoute cette relation interdite avec le non-Juif enquestion ». Puis, le Rav Rahav introduisit la let-tre dans l’un des volume des Igueroth Kodech,les célèbres correspondances du Rabbi de Lou-bavitch Roi Machia’h.Près d’une semaine après ceci, la bénédictionprit forme. Chimon, le frère de la jeune fille ap-pela le Rav Rahav et lui annonça que sa sœuravait quitté l’africain ! « Elle avait ressentit sou-dainement un malaise de vivre dans la mêmemaison qu’un non-Juif. Elle est revenue pourvivre chez nous à la maison avec le petitbébé… ». (Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

H I S T O I R E D E G U E O U L A

Six semaines poursauver une âme…

Le Rav Ido Rahav regardait samontre nerveusement. Danstrès peu de temps, on entreradans Chabbat alors qu’il setrouvait pris dans un embou-teillage sur la route Jérusalem-Tel Aviv.

Actualité de la Guéoula

Les jeunes Juifs envahissent Times Square

Deuxmille jeunes, proches du mouve-ment 'Habad à Manhattan ont envahisTimes Square pendant Chabbat dernier.Puis, après la sortie du Chabbat, ils onteu droit à un concert de chanteurs'Habad, des discours des émissaires lo-caux et une vidéo du Rabbi Chlita Méle'hHaMachia'h a été projetée sur les grandsécrans de la célèbre grande place new-yorkaise. (CI)

Page 4: Vive le roi Machia'h n°300

L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël BenMercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa SarahBat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonnesanté de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de:Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Ra-phaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et SylviaHassiba Bat Nissim

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La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation del’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

Récit historique

Le roi Salomon et la reine de SabaIl y a bien, bien longtemps, quandles Juifs vivaient heureux sur leurpropre terre, un roi d'une grande sa-gesse régnait sur Israël. C'était le roiSalomon, l'homme le plus sage quece monde ait connu. De près commede fort loin, gouvernants et princesaccouraient de toutes parts boire àla fontaine de sagesse qui coulait in-tarissablement de ses lèvres. Et leurcontact avec lui était pour eux unenrichissement tel qu'ils lui prodi-guaient en retour les cadeaux lesplus somptueux, où l'or et l'argentse mêlaient à l'éclat des pierres pré-cieuses les plus rares.

Un jour, le roi Salomon décida de don-ner une grande fête. « Dans les sallesdu banquet prendront place non seule-ment les monarques et les princesvenus me rendre hommage, dit-il, maisaussi tous mes amis du règne animal,les bêtes des champs, les oiseaux quivolent sous le ciel bleu ; toutes les féeset tous les esprits qui hantent les forêtset les bois seront également pré-sents. » Car le roi Salomon était le seulêtre humain à comprendre le langagetant des uns que des autres et à pou-voir converser avec eux.Le jour de la fête arriva.La salle du banquet étaitparée des meubles pré-cieux et de riches tapisse-ries. Sur les tables, lesmets les plus fins alter-naient avec des vasesétincelants d'or et d'ar-gent. Les convives royaux étaientémerveillés par le spectacle qui s'offraità leurs yeux. Mais leur stupéfaction futgrande à la vue des autres invités.Quelle étrange compagnie et combienmêlée! Ils n'en avaient jamais vu depareille. Devant eux étaient rassem-blées toutes sortes de créatures vi-vantes qui, obéissant à l'appel du roiSalomon, étaient venues à la fête.Le grand monarque saluait un à un lesanimaux, et chacun d'eux se faisait undevoir de lui répondre. Tous étaientprésents, à l'exception de la bécassequ'on ne trouvait nulle part. « Qu'elleparaisse à l'instant devant moi ! or-donna le roi Salomon ; elle a désobéi,elle aura le châtiment qu'elle mérite. »La bécasse parut devant son maître. Oroi ! s'exclama-t-elle, daignez prêterl'oreille à mes humbles paroles et votrecourroux cédera la place à la satisfac-tion. Voici trois mois qu'à tire-d'aile jeparcours l'espace à la recherche d'unroyaume que n'aient pas atteint leséchos de votre gloire. Et je l'ai trouvé.Loin, bien loin du côté du Levant existeun beau pays, le plus beau que j'aievu. Ses sables sont d'or et l'argent yest si abondant qu'il n'a pas de prix. Jen'ai jamais vu ailleurs des arbres aussihauts ni aussi droits. Les pures eauxdu puits du Jardin d'Éden en arrosent

les terres dont la fertilité et la ri-chesse sont incomparables. Les ruesde ce royaume sont pleines de soldatsétincelants dans leurs majestueux uni-formes, mais ils sont incapables d'en-treprendre une guerre et même demanier une arme. Sur cet étrange paysrègne une femme nommée la Reine deSaba.Les présents écoutaient dans le ravis-sement le merveilleux récit de la bé-casse et, quand elle l'eut achevé, ils sedemandèrent avec curiosité quelle se-rait la réaction du roi Salomon. Elle nese fit pas attendre. Le monarque fitvenir ses scribes et leur dicta une mis-sive pour la fameuse Reine de Saba.La missive terminée, il l'attacha à l'unedes ailes de la bécasse qui prit aussitôtson vol, suivie de près par tous les au-tres oiseaux. Bientôt, les voyageursdisparurent à l'horizon, dans la direc-tion des terres lointaines où régnait laReine de Saba.Chaque matin, la Reine de Saba sortaitpour adorer son dieu, le soleil. Cematin-là, elle sortit comme à son habi-tude. Le spectacle insolite qu'elle vitalors lui causa une très grande frayeur.Une obscurité épaisse emplissait leciel.En proie à une grande détresse, lareine lacera ses habits. Le soleil, sondieu, était devenu invisible. Qu'était-ildonc arrivé ? Et un malheur plus grandétait-il concevable ? Mais ce n'étaitpas, comme elle l'avait pensé, l'effet

d'un pouvoir étrange ousurnaturel. Ce qui mas-quait le soleil n'était autreque les nuées d'oiseauxqui escortaient la bécassele long de son voyagevers le royaume de Saba.Soudain, le ciel s'éclaircit

à nouveau. Les bandes d'oiseaux in-nombrables s'étaient dispersées. Labécasse plongea vers la reine et seposa à ses pieds. Apercevant la mis-sive, cette dernière s'empressa d'en li-bérer le volatile. Et c'est avecbeaucoup d'étonnement qu'elle y lut :« Salomon, roi du peuple d'Israël, vousenvoie ses vœux de paix et sa béné-diction. Il vous convie à lui rendre visitedans son palais et l'assurer de votre fi-délité. Tous les rois et les princes sontvenus lui rendre hommage. Même lesbêtes des champs, les oiseaux, lesfées et les esprits sont ses sujets.Si vous venez à mon palais, je vousconférerai plus d'honneurs que je n'enai jamais accordés à un monarque quelqu'il soit. Mais si vous refusez mon invi-tation, je lancerai contre votre peupleune puissante armée. Savez-vous quisont mes guerriers? Les bêtes deschamps sont mes serviteurs et mesmessagers, les oiseaux sont mesconducteurs de chars, les fées et lesesprits sont mes légions. Ils vous tour-menteront tous, ils vous harcèlerontjusque dans vos maisons si vous refu-sez d'obéir à mon ordre. J'attendsvotre arrivée. »À mesure que la Reine de Saba lisaitcette missive, son cœur battait de plusen plus fort. Son visage exprimait à la

Bonnes Nouvelles (suite)

Un mariage très spécialLa semaine dernière, à Jérusalem, enplein centre-ville, a eu lieu un événement tout à fait particulier ;un mariage entre deux Bné Noa'h. En effet, dans le Centre« Machia'h & Guéoula » (Yéchivat HaMele'h HaMachia'h) duRav Doron Oren, un couple de non-Juifs ont, avant de célébrerleur union, ont signé un contrat stipulant leur engagement en-vers les sept Commandement des Bné Noa'h. Le Rav MochéPérez Chalia'h du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h pour les « 7Mitsvot pour 70 Nations », est à l'origine de cette initiative ac-compagné du Rav Moché Veïner qui a écrit « Les sept Mitsvotd'Hachem », le Choul'hane Arou'h des Bné Noa'h. (HAG)

Pourim Katan à Natsrat IlitA la Yéchiva de Natsrat Ilit, les cris de joie,les chants et les danses ont retenti pour an-noncer la délivrance immédiate lors de Pou-rim Katan. Alors que le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h ademandé, lors du mois de Adar d'organiser des chants et desdanses chaque jour du mois de Adar. (HAG)

fois l'émerveillement et la terreur. Quelle aventure passionnantece serait de rencontrer face à face cet étrange monarque d'Is-raël ! Le voyage serait fort long, mais elle n'eut pas un instantd'hésitation. Elle réunit ses capitaines de vaisseaux et leur dit :« Nous mettons les voiles à la destination de la terre d'Israël.Chargez vos bagages d'or et d'argent, de bois de cèdre et deparfums, de pierres précieuses et de soieries, et levons l'ancreimmédiatement après. »Munie de tous ces cadeaux, la Reine de Saba entama le trèslong voyage qui allait lui permettre de rencontrer l'homme le plussage qui ait jamais vécu sur terre. (Conversation avec lesjeunes)

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