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Action universitaire - juin 2004

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Page 1: Action universitaire - juin 2004

universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°238 ❚ juin 2004 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal deuxième trimestre 2004

Le gay communautarisme ... Par Laurent Monjole

a France est un pays défini-tivement atypique... Alorsmême que nous ne parve-

nons pas à sortir du chômage, des jeu-nes en particulier, que nous traversonsune crise de confiance politiqueimportante, que nous ne parvenonspas à réformer un pays toujours plussclérosé par quelques castes privilé-giées autoproclamées « défenseurs desdroits acquis », que nous sommes sousla menace de quelques « fous d’Allah »prêts à tout, y compris à tuer, pourimposer leur vision du monde….ontente de nous faire croire que la seulechose qui préoccupe les français en cemoment est … le mariage homosexuel!

Ce grand « débat », qui a alimenté lachronique, n’est ni le premier ni ledernier du genre. Il est même trèsreprésentatif de ces débats artificielsimposés et fabriqués de toutes piècespar certains groupuscules. Dans cedomaine, les « militants de la causehomosexuelle » sont devenus de véri-tables professionnels. Ils parviennentaujourd’hui à monopoliser la scènemédiatique selon une stratégie simpleet largement éprouvée basée sur troisprincipes :

Le syndrôme du martyr qui consi-te à se positionner en victime afin depouvoir diaboliser tous ses détracteurset ainsi éviter tout débat de fond.

Le mythe de la représentation1.Il s’agit de faire croire que quelques

personnes auto-proclamées représen-tent réellement un groupe ou une com-munauté afin de créer un rapport deforce en s’appuyant notamment sur lepoids électoral présumé de cette com-munauté.

La surenchère, ce vieux principeveut qu’en exigeant beaucoup, onobtienne toujours quelque chose.

Les activistes du communautarismegay appliquent très rigoureusementcette stratégie afin de laisser croire quenous vivons dans une société profon-dément homophobe pour pouvoirmieux en exiger une réparation sousforme de droits exorbitants. L’actualitéde ces dernières semaines nous enfournit de nombreuses illustrations.

Les attaques contre l’école

Depuis un an, les différentes associa-tions de « défense de la cause » fontfeu de tout bois sur l’école. Selon eux,notre société serait profondémenthomophobe et cette homophobie trou-verait notamment son fondement dansles manuels scolaires qui « continuentà promouvoir un modèle social à lafois patriarcal et hétérocentré »… Dansleur collimateur, les histoires chères ànotre enfance qui sont aujourd’huiaccusées de persécuter les enfants enleur imposant une vision hétérocentréedonc homophobe de la société.Pourquoi le prince épouse-t-il toujoursla princesse et ne convole-t-il pas enjuste noce avec son écuyer ? Nos chè-

L Avec 308 voix, l’UNI conforte sesdeux sièges et gagne même quinzevoix. Ces bons résultats témoignent àla fois de la bonne implantation del’UNI sur l’ensemble des universitésde la métropole et de l’outre-mer,mais aussi de sa capacité à rassem-bler au-delà de ses élus. En effet, lecombat mené par l’UNI contre unmoule unique universitaire et enfaveur d’un enseignement supérieurde qualité aura trouvé un échoimportant chez les élus étudiants,notamment des grands établisse-ments, où l’UNI progresse de 26 voix.

Un bloc « corpos » fragilisé

La relative stabilité du résultat globaldes corpos cache, en fait, une réellefragilisation de ce bloc. En effet, pourcacher leur absence de projet univer-sitaire, ces dernières se sont livrées àune véritable guéguerre interne nereposant que sur des querelles et desambitions personnelles. Ce qui laisse-ra des traces. Au final, c’est PDE, quigrâce à un jeu de vase communicant,prend un élu à la FAGE. Cette derniè-re apparaît une nouvelle fois commela grande perdante de ce scrutin. L’U-NEF, quant à elle, conserve ses cinqsièges.

L’UNI sort donc de ce cycle de deuxans renforcée tout à la fois au CNOUSet au CNESER. Un nouveau cyclecommence, à nous de pousser l’avan-tage !

E l e c t i o n s C N E S E R

L’UNI progresse

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res têtes blondes, à n’en pas douter, seposent de façon permanente la ques-tion de leur orientation sexuelle à unâge où nous autres jouions encore auxbilles ou à la poupée dans la cour derécréation. Mais c’était il y a long-temps, depuis les choses ont paraît-ilbeaucoup changé ! L’école est accuséede ne pas dire suffisamment à nosenfants et ce, dés leur plus jeune âge,qu’ils ont le droit de ressentir une atti-rance sexuelle pour leur camarade demême sexe ou encore que si leur sexed’origine ne leur convient pas, ils peu-vent en changer…Une vraie révolutionpédagogique !

Médias et politiques sousinfluence

Ces derniers, accusés d’homophobie,ont été contraints, pour se faire par-donner et se dédouaner à bas prix, deprouver leur bonne disposition vis àvis de ces nouveaux «Khmers roses»en créant des programmes «gay friend-ly». Ces programmes doivent présen-ter, sous un jour positif, l’homsexuali-té quitte à ringardiser l’hétérosexualité.Tout cela se fait bien évidamment sousle contrôle d’un observatoire desmédias (media-G) qui contrôle et dis-tribue les bons points et les ukases auxchaînes, en fonction de leur attitudevis à vis des «gays». Comme les chaî-nes généralistes ne semblaient passatisfaire toutes leurs exigences, cesnouveaux prosélytes ont été plus loinet ont créé des « médias gays ». C’estainsi qu’on nous promet prochaine-ment, sur les bouquets des chaînessatellites, « Pink TV », chaîne 100%gay, comme le dit leur publicité, où ontrouvera exclusivement des program-mes ne mettant en scène que deshomosexuels, y compris dans des fic-tions… Dans la même logique, lemagazine «Têtu », « spécial homo »,attire de nombreux annonceurs publi-citaires, y voyant une probable manefinancière et faisant fi des questionsque pose cette montée d’un commu-nautarisme poussé ici à la caricature !

Et cette danse du ventre faite à la«communauté homosexuelle» ne s’ar-rête pas seulement aux médias. Leshommes politiques ont eux aussi cédé

aux chants des sirènes en leur promet-tant une reconnaissance toujours plusgrande de « leur spécificité », certaine-ment en échange de promesses devotes. Le plus bel exemple de ce cynis-me teinté d’électoralisme reste celui dumaire de la ville du Mans qui a, lui,institué le « gay friendly » comme poli-tique de la ville. « Afin d’attirer à laville du Mans la population gay »,selon ses propres termes, il a décidéd’attribuer à sa commune un label «gay friendly » et de décliner ce dernierà toutes les activités municipales. Unbel exemple d’inconscience républicai-ne !

Les responsables politiques, de tousbords malheureusement, ne semblentdouter de rien, y compris face auxconsidérations les plus excentriques.Les « défenseurs de la cause » ontdepuis longtemps compris que pourpouvoir obtenir peu il fallait demanderbeaucoup. Ils ont également comprisqu’ils représentaient, sinon une forcepolitique, du moins une capacité denuisance électorale. Et c’est forts de ceconstat qu’ils font un chantage électo-ral permanent à des élus que l’on saittrès occupés à rallier à eux le plusgrand nombre de suffrages.

Un des derniers exemples aura étécelui de la revendication du «mariagehomosexuel». Certains élus, pour nepas être en reste ont même été jusqu’àproposer d’autoriser les « lesbiennes,gays, bi et trans », selon l’expressionconsacrée, à adopter des enfants…Aufinal, ils obtiennent une loi visant àpénaliser l’homophobie, objectif quiétait initialement poursuivi.L’opération de surenchère et d’intoxi-cation intellectuelle a donc été, unefois encore, couronnée de succès !

Quelles qu’en soient les conséquences,les minorités agissantes seront parve-nues à leurs fins, faire prendre uneposition à des responsables politiquesvisant à leur accorder des droits exor-bitants sur des problèmes qui n’exis-tent pas.

L’homophobie est devenue le chiffonrouge que l’on agite pour faire peur etpour tout faire passer. Comme « SOSRacisme » avait réussi à instrumentali-

ser le racisme dans les années 80 afinde servir les intérêts du parti socialis-te, les associations de « défense de lacause homosexuelle » sont passéesmaîtresses dans l’art de la manipula-tion des opinions publiques. Ellessavent aujourd’hui que rien ne peutleur être refusé et abusent très large-ment de cet ascendant psychologiquequ’elles sont parvenues à prendre surles décideurs politiques et écono-miques.

Or, et même si nous savons que cesgroupuscules ne représentent qu’euxmêmes, et non l’ensemble des homo-sexuels qu’ils prétendent défendre, ilsreprésentent aujourd’hui un lobby prêtà tout pour imposer sa vision de lasociété.

Ne nous y trompons pas, derrière larevendication du mariage homosexuelet autre droit à l’homoparentalité, cene sont pas seulement les institutionsfamiliales traditionnelles qui sontmenacées. Il s’agit bien d’une attaqueen règle contre l’ensemble des institu-tions et fondements de notre société etdes valeurs communes qui nous unis-sent. Les activistes homosexuels l’ontbien compris, s’attaquer à notre pan-théon de valeurs communes revient àébranler la société, dans laquelle nousvivons, que la fragilité morale empêchede se défendre contre ces anarchistes.A nous aujourd’hui de comprendreque s’opposer aux lobbys de toutesespèces revient à défendre un modèlecivilisationnel qui nous est cher maisqui, aujourd’hui, est en péril !

1 L’influence politique des militants commu-nautaristes étant proportionnelle à l’importancede leur communauté, ces derniers ont tout inté-rêt à en surestimer les effectifs. Ainsi, le chiffrede six millions d’électeurs gays est avancé sansplus de preuves. A chaque fois que des démo-graphes se penchent scientifiquement sur lepoids des communautés, comme l’a fait MmeTribalat pour le nombre de musulmans, les esti-mations sont revues à la baisse. Le travail scien-tifique est souvent très difficile car il estinstantanément diabolisé par les communauta-ristes qui voient ainsi leur autorité menacée.

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❚ Développer l’esprit d’entreprise à l’école :

une nouvelle priorité pour le monde éducatif

L’esprit d’entreprise est une appro-che qui semble plus proche de lacivilisation anglo-saxonne qu’unementalité française, résultant en par-tie du lien entre le protestantisme etl’esprit du capitalisme. Notre écono-mie est moins fondée sur la micro-entreprise et l’entrepreneur en tantque tel n’a pas très bonne presse.Malheureusement, l’ab-sence d’une cultured’entrepreneuriat peutavoir un impact négatifsur la croissance. Lameilleure manière defavoriser l’esprit d’en-treprise serait d’enassurer la promotion àl’école.

L’esprit d’entrepri-se est le moteurd’une plus forte croissance

La fonction de l’entrepreneur dansl’économie capitaliste est surtout lapartie la mieux connue de l’œuvrede Schumpeter. Selon lui, l’entrepre-neur utilise et dynamise le cycled’innovations qui va fonder la crois-sance économique. L’impact de l’esprit d’entreprise surla croissance a été récemment mesu-ré dans les pays de l’OCDE(AUTRESCH D., THURIK R., OCDE,STI Working Papers, 2001/2). Il enrésulte qu’un rôle plus grand desactivités entrepreneuriales dans l’é-conomie s’accompagne de taux decroissance plus élevés et de taux dechômage plus faibles. Les indicateursutilisés pour calculer le taux d’entre-preneuriat ont été le nombre de tra-vailleurs indépendants, le nombred’entreprises à capitaux personnelset le nombre de création d’entrepri-ses. En 1974, la France obtenait untaux d’entrepreneuriat de 10,9%,pour une moyenne OCDE de 9%(14,4% en Italie, 7,7% au Royaume-Uni, 8,2% aux Etats-Unis). En 1998,

la France obtenait un taux d’entre-preneuriat de 8,5%, pour unemoyenne OCDE de 11,1% (18,2% enItalie, 10,9% au Royaume-Uni, 10,3%aux Etats-Unis). La France est le seulpays avec le Japon à avoir connu unebaisse de son taux d’entrepreneuriatentre 1974 et 1998. Les auteurs de cette étude établissent

une relation positi-ve entre l’espritd’entreprise et letaux de croissance.Les pays qui ontaccru leur tauxd’entrepreneuria tont eu un taux decroissance plusélevé. Ceux-ci sontégalement arrivés àla conclusion quele renforcement dunombre de tra-

vailleurs indépendants pour luttercontre le sous-emploi réduisait plusfortement le chômage.

Le renforcement de l’espritd’entreprise doit se réaliserpar l’intermédiaire de la for-

mation initiale

Il est vrai que la référence culturellede l’entreprise s’est peu à peu éloi-gnée des jeunes. La structure de l’é-conomie en 1950 était plus favorableà l’entrepreunariat au sens où la plu-part des jeunes avaient dans leurfamille un agriculteur ou un com-merçant. L’économie actuelle, moinsagricole et plus salariée, éloigne lesjeunes de cette référence familiale. Sil’école peut pallier ces déficiences,ce remplacement ne va pas de soi,car l’école ne remplissait pas aupara-vant cette mission. Selon une étude de la junior entre-prise de l’ISC, 76,4% des entrepriseset 54,4% des étudiants considèrentque le monde professionnel et lesmétiers sont insuffisamment repré-sentés dans les établissements scolai-

❚ Brèves

L’égalité des chancesen action

A Grenoble « Grenoble école de manage-ment», vient de mettre enplace un système de soutienen direction des élèvessitués en zones difficiles. Ceprogramme vise à démontrerà ces élèves qu’ils ont lescapacités pour présenter leconcours d’entrée à l’école.Le directeur de l’établisse-ment le dit lui-même : «Nous avons choisi de ne pasopter pour le système desquotas mais d'aider des jeu-nes à avoir le niveau requispour présenter les concoursau même titre que n'importequel autre candidat. Il nes'agit pas de brader nosdiplômes, ni de réserver unnombre de places à ces jeu-nes, n i même de les ass is -ter. Au contraire, nous vou-lons leur montrer qu'ils ontleur chance comme les aut-res». Souhaitons que ce texemple soit suivi.

comme à l’ESSEC

Le premier ministre a saluéla procédure mise en placepar l’ESSEC et qui vise à for-mer des lycéens modestes àpréparer les concours. Cette“musculation académique”,selon la formule du direc-teur de l’ESSEC vise à relan-cer l’ascenseur social jus-qu’au plus niveau. Jean-Pierre Raffarin a annoncéque son gouvernement s’en-gage dans une stratégienationale pour «l’égalité deschances.»

Le Chiffre

75 % des jeunes de 15 à30 ans souhaiteraient tra-vailler dans la fonctionpublique s’ils en avaient lapossibilité. C’est avant tout, la garantiede l’emploi qui attire lesjeunes (59 %).

Par Guéric Jaquet

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal : . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . .

Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Etablissement : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❏ désire s’abonner à l’Action universitaire 38 euros (un an)❏ désire souscrire un abonnement de soutien à partir de 230 euros : . . . .

❏ désire soutenir financièrement l’UNI et verse : ❏ 300 euros ❏ 500 euros ❏ 1.000 euros ❏ . . . . . . . euros❏ déclare adhérer à l’UNI 35 euros (lycéens 5 euros, étudiants 10 euros, membre bienfaiteur 100 euros, cotisation de soutien à partir de 200 euros)

Date et signature :

8, rue de Musset75016 Paris

✆ 01.45.25.34.65fax : 01.45.25.51.33

Imprimé par nos soinsCCP 30 075 33 Y Orléans La Source

universitaireLE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE

l’Action

res. Par ailleurs 35,5% des jeunesconsidèrent que la formation deleur établissement prépare malleur entrée sur le marché du tra-vail. Si le rapport des jeunes àl’entreprise et au travail est sou-vent plus subi que choisi, lesvaleurs qu’elle incarne sontmodernes. Les valeurs de compé-tition, de performance, de risque,dont la connotation était trèspéjorative dans les années 1970,ont effectué un retour en force àpartir du milieu des années 1980.

L’entreprise ne doit plusêtre un enjeu idéologiquedans l’Education Nationale

Le rapprochement de l’école et del’entreprise est une priorité. Quelque soit le niveau d’études (for-mations secondaires et supérieu-res), la venue d’entrepreneurs ausein de l’institution éducative estperçue comme un choix idéolo-gique. La compréhension desenseignants et des chefs d’entre-prise est délicate pour trois rai-sons. Ces deux publics ne seconnaissent pas du tout. Ils s’i-gnorent et ne mènent pas de réeldialogue. Toutes leurs relationssont placées dans le cadre d’unequête de sens, c’est-à-dire d’unelogique politique.Rapprocher l’école et l’entreprisesignifierait en fait une triple évo-lution. Tout d’abord, les entrepri-ses pourraient se faire mieuxconnaître par le monde de l’ensei-gnement (par des témoignages,des forums des métiers, la multi-plication d’enseignants associésprovenant du monde des affaires à

l’université… ). Ensuite, les entre-prises devraient plus investir dansles formations afin de participer àla définition des grands thèmesd’études, à défaut des program-mes. Enfin, l’accueil plus impor-tant des jeunes en entreprise(stage, alternance…) pourraentraîner chez ceux-ci un déclicsusceptible de les inciter à créerleur entreprise. Afin de favoriserune réelle évolution, l’Institut del’Entreprise a entamé, depuis2001, une initiative à destinationdes enseignants de SciencesEconomiques et Sociales. Elle s’estfondée sur l’organisation d’uneUniversité d’Automne en 2003 enpartenariat avec le Ministère del’Education Nationale, l’organisa-tion de stages en immersion d’en-seignants de lycées dans les entre-prises et l’organisation d’un siteinternet de ressources pédago-giques utilisables par ces derniers.Cette démarche semble se péren-niser malgré les critiques des syn-dicats d’enseignants, arc-boutéssur une vision rétrograde de l’en-treprise.

Faire rentrer l’entreprise à l’écolene revient pas à faire rentrer leloup capitaliste dans une bergerielibérée de l’univers marchand,mais au contraire à créer, à terme,de l’emploi et de la croissance.

❚ BrèvesNouvelles orientations

au CNJ

Jean-François Lamour, ministre de laJeunesse et de la Vie associative, a déclaréque l’autonomie des jeunes ne se construi-sait pas contre leur famille. C’est un chan-gement de cap radical avec la vision idéo-logique alimentée par la gauche qui vise àplacer l’opposition entre les jeunes et leurfamille comme facteur d’émancipation etd’autonomie de ces derniers.

Des fondations pourla recherche

Le ministre délégué à la recherche,François d’Aubert, a annoncé la créationde neuf fondations de recherche. Cerecours aux fonds d’investissement privéset publics créera une véritable synergieafin de financer la recherche française. Leministre a appelé à «un changement cul-turel vis à vis des fondations» et souhaite«la sensibilisation accrue des français etdes entreprises en faveur du mécénat.»

Universités Turques Pression Islamiste !

Le gouvernement Turc a décidé d’ou-vrir ses universités aux étudiantsdiplômés des lycées islamiques.Jusqu’à présent et pour préserver sahaute fonction publique de l’entrismefondamentaliste, les titulaires dediplômes obtenus dans ces lycéesétaient interdits d’accès à l’université.Ce revirement de l’Etat Turc auxmains des islamistes « modérés », endit long sur la politique en coursdans le pays.