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rpist2009, identité numérique, réseaux sociaux
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Nos sociabilités numériquesEnjeux pour les chercheurs et leurs institutions
Science identifiée et scientifiques identifiables : questions et enjeux autour de la maîtrise de l’identité numérique
pour les chercheurs et leurs institutions
Rencontres RPIST // Nancy. 22, 23 & 24 Juin 2009
Olivier ErtzscheidUniversité de Nantes. IUT de La Roche sur Yon
McF Sciences de l’Informationwww.affordance.info
1Creative commons. Paternité. Pas d’utilisation commerciale. Partage à l’identique. Plus de renseignements sur : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
Le p
itch
• Maîtrise et gestion de l’identité numérique : problématique saillante du web contributif.
• Nouveaux vecteurs de socialisation / transmission / information / connaissance• Comment conforter la place de la parole scientifique dans l’iségoria moderne du
web ?• Comment l’institution et les individus doivent-ils prendre en charge les nouvelles
visibilités documentaires offertes par le réseau ?• Quels sont les espaces ouverts ? Quels sont les outils ? Que proposent-ils ?
• Qu’appelle-t-on « identité numérique » ? Quelle est sa déclinaison académique ?• Que peuvent apporter à les réseaux sociaux au débat scientifique et à la
diffusion/construction des connaissances ?• Quel niveau d’initiative, de contrôle, de présence et de service en attendre ou en
exiger ?• Quelle offre de services y déployer ?
2
Chapitre 1er
Identité(s) numérique(s) : Carnaval des vanités ou nouvelles
documentations sociales ?
3
Une collection de traces.
• la collection des traces que nous laissons derrière nous, – (écrits, contenus audio ou vidéo, messages sur des
forums, identifiants de connexion …)
• consciemment ou inconsciemment, • au fil de nos navigations sur le réseau• Et telle qu’elle apparaît « remixée » par les
moteurs de recherche et les outils d’accès à l’information
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Des stratégies identitaires
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Des stratégies identitaires « académiques » ?
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Un carnaval des vanités
7
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• Ego-googling • Ego-searching, • Auto-googling, • self-googling,• « Vanity-search »
Feu rouge !
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• Autorité n’est pas notoriété• Affluence n’est pas influence• Publicité n’est pas légitimité
Feu vert ?
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Stratégies de nommage
9
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Nouvelles documentations « sociales »
10
11
Moi …
11
12
Pourquoi contrôler son identité ?
AVANT MAINTENANT
INDEXABLE
NON-INDEXABLE
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Chapitre 2nd
Chercheurs & institutions …
« dans » le réseau (pairs)« sur » le réseau (web)
Sur « les » réseaux (sociaux)
14
Les 3 âges des réseaux sociaux universitaires
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• Utiliser l’existant– Facebook’in
• Copier le service– Facebook-like
• S’approprier en production et en usages.– ???
Redocumentarisation par l’exemple :Facebook EST L’interface
« 1 » identitédocumentéedocumentaire
« n » profils
« x » profondeurs
Transversalité ?
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Réseaux sociaux « académiques »
Quelles fonctionnalités pour quelles finalités ?
18
Visualiser / Re-présenter
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Rechercher / Agréger
20
Changer de job / Trouver un projet
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Socialiser (= buzzer)
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Publier ?
Éditer ?
Diffuser ?
23
Publier ? Éditer ? Diffuser ?
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Les deux faces d’une même réalité
• Principe d’internalité– Re-créer un écosystème
• Représenter un collège (in)visible
– « éloigné » du bruit du web
• Principe d’externalité– Enrichi de la profondeur
relationnelle et de la granularité des ressources propres au web
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Tout ça pourquoi ?
26Principe de … réalité …
Attention danger …
27
2828
« L’antilope qui court dans les plaines d’Afrique ne peut être considérée comme un document…»
« Mais si elle est capturée… et devient un objet d’études, on la considère alors comme un document. Elle devient une preuve physique. » Suzanne Briet
Esquisse de typologie
• Critères : – Gratuits / gratuits financés par la publicité– Produits par l’université / Produits par une société– Ouverts (externalités) / fermés (internalités)– Mono-institutionnels / pluri-institutionnels– Chercheurs confirmés / tous chercheurs (doctorants, post-docs …)– Génériques / spécialisés (= dédiés = recherche de poste par exemple)– Les Profilers (« facebook-like ») / Les agrégateurs Orientés contenus
(Digg-Like)
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Le réseau social idéal …
Est centré sur les CONTENUSEst COLLABORATIF et OUVERT
S’appuie sur une communauté inter-institutionnelleValorise l’ENTRÉE DISCIPLINAIRE
DONNE ACCÈS aux contenusPermet une navigation A FACETTES
Signe son nom à la pointe de l’épée, d’un Z qui veut dire …
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Zotero : Web as (we)Bibliography
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
Web pages
Conference papers
Books & Books sections
Blog Posts
Thesis
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
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Zotero People : From (we)bliography to community … and return.
• Sérendipité (de la recherche)• + Granularité (des ressources)• UN réseau (tertiaire ?)• DES sources (secondaires)• DES documents (primaires)
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Prés
ence
insti
tutio
nnel
le b
logo
sphé
rique
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http://blogs.univ-paris5.fr/http://blogperso.univ-rennes1.fr/
Universitwitts
Prés
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tatu
sphé
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« Scientwists »
39
PRESSES UNIVERSITAIRESRECTORATS MINISTERES Réseaux Univ.
POURQUOI PAS VOUS ???
40POURQUOI PAS MAINTENANT ???
World W
IDE W
eb W
orld LIVE Web
Médiasphères & immédiasphère
• le macro-net – grands sites universitaires + Grands dépôts
institutionnels (inter)nationaux (HAL)
• le meso-net ou « blogosphère » – "blogs" individuels et non-institutionnels
• le micro-net ou « statusphère »– Twitter + traces profilaires
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Granularité & Percolation
• Granularité– des médiasphères– des documents (médias) et de leurs documentations (médiums) – des identités (fragmentées, parcellaires, institutionnelles, personnelles,
sous-exposées et pourtant sur-documentées)• Risque :
– Dispersion des traces / Dissémination stochastique• Avantage :
– Porosité « naturelle » des lieux de présence et d’accès• Besoin d’une percolation (ré)organisée et/ou « centralisée » et/ou pilotée
– A moins d’en laisser le soin aux seuls acteurs commerciaux.
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L’institution …
43
… son portail social …
44
… sa présence immédiasphère …
45
… celle de ses enseignants-chercheurs …
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En s’approchant de la conclusion …
Quelques horizons pour l’analyse …
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Le constat / Les constantes
• Pregnance de navigation « par rebond »– Sérendipité exploitant granularités décrites ci-avant, en
externalité ET en internalités (intra-communautaires ou intra-thématiques)
• Communautarisation des pratiques– Indexations, signets partagés, folksonomies, réseaux sociaux
…• Massification / Marchandisation des accès
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Le besoin : une ingénierie logicielle institutionnelleLÉGÈRE. OUVERTE SUR LE WEB. ACCOMPAGNÉE
• POUR ACCOMPAGNER la pregnance de navigation « par rebond »• POUR SUPPORTER, POUR ACCOMPAGNER la communautarisation
des pratiques• POUR GÉRER la massification des accès• POUR CONTRER la marchandisation des accès
« From YouTube to Youniversity »
• Henry Jenkins, professeur au MIT• "adhocratie" désignant :
– "a form of social and political organization with few fixed structures or established relationships between players and with minimum hierarchy and maximum diversity." Soit "l'opposé de l'université actuelle".
• « Youniversities »– universités fonctionnant à la manière de Wikipédia ou de YouTube afin "de permettre le
déploiement rapide d’expertises dispersées et la reconfiguration des champs »
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Les chercheurs doivent• Faire exister la parole et
l’expertise scientifique sur les réseaux
• Être sensibilisés aux modalités de présence en ligne qui concernent leur recherche ET leur enseignement
• S’acculturer aux plateformes
Les institutions pourraient• En profiter …
• Les y aider …
• Leur en proposer …
50A moins que …
Les institutions doivent• Faire exister la parole et
l’expertise scientifique sur les réseaux
• Être sensibilisés aux modalités de présence en ligne qui concernent leur recherche ET leur enseignement
• S’acculturer aux plateformes
Les chercheurs pourraient• En profiter …
• Les y aider …
• Leur en proposer …
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I Have a Dream …• (Juin 2005 / Rapport au conseil de l’Europe) • Normaliser des bases de CV (identité institutionnelle) et les coupler aux archives ouvertes et institutionnelles
(identité scientifique) en les croisant avec des fonctionnalités collaboratives ouvertes sur l’extérieur (identité sociale)
• [PROP] Ainsi conçue et normalisée pour être inter-opérable via des moissonneurs OAI une telle banque de donnée « permettrait de disposer d’informations de premier plan sur les divers types de publication scientifique et l’orientation locale des recherches » de chaque institution [ARC 04]. En outre elle constituerait un remarquable outil de visibilité pour chaque chercheur et son institution de rattachement. Un tel projet est actuellement en cours au Canada. L’application stricte de protocoles OAI permettrait de rendre interopérable de telle bases au niveau européen mais également avec le Canada. L’UE pourrait jouer un rôle moteur dans le développement d’un tel outil, conforme aux souhaits émis notamment par Garfield : « Il would be enormously helpful if university web sites provided a standardized means of locating not only faculty email addresses, but also their CV’s and publication lists.” [GAR 05]
• En outre, la constitution de telles bases de CV pourrait constituer une impulsion déterminante pour l’incitation au dépôt d’articles dans des archives institutionnelles, lequel dépôt pourrait alors constituer une pratique encadrée dans les termes définis par le [HCS 04a p.102] : « We recommend that the Research Councils and other government funders mandate their funded researchers to deposit a copy of all their articles in their institution’s repository within one month of publication or a reasonable period to be agreed following publication, as a condition of their research grant. »
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Bibliographies … sources …• Cavazza Frédéric, « Qu’est-ce que l’identité numérique ? », 22 Octobre 2006. En ligne :
http://www.fredcavazza.net/2006/10/22/qu-est-ce-que-l-identite-numerique/ • Cardon Dominique, « Le design de la visibilité : un essait de typologie du web 2.0 », 1er Février 2008, en ligne, InternetActu,
http://www.internetactu.net/2008/02/01/le-design-de-la-visibilite-un-essai-de-typologie-du-web-20/ • Chartron Ghislaine, « Une économie renouvelée de la publication scientifique », http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00117798/fr/ • Com’Campus, http://www.mille-watts.com/comcampus/, blog d’une agence de communication dédiée à l’enseignement supérieur.• Davidson Cathy N. and Goldberg David Theo , The Future of Learning Institutions in a Digital Age, MIT Press, Juin 2009, 81 pp. En
ligne : http://mitpress.mit.edu/9780262513593 • Deschamps Christophe : « L’indispensable gestion de la réputation numérique », 6 février 2006. En ligne :
http://www.zdnet.fr/blogs/2006/02/06/lindispensable-gestion-de-la-reputation-numerique/ • Ertzscheid Olivier, « L’Homme est un document comme les autres : du World Wide Web au World Life Web », in Hermès n°53, 2009,
pp. 33-40. En ligne, http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00377457/fr/ • Gallezot Gabriel, Le Deuff Olivier, « Chercheurs 2.0 », http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00396278/fr/ • Helly Perrine, « Partager et valoriser l’information scientifique sur le web », Diaporama de formation en ligne,
http://www.slideshare.net/phelly/partager-et-valoriser-linformation-scientifique-sur-le-web-1184578 • Helly Perrine, page delicious.com sur les réseaux sociaux de chercheurshttp://delicious.com/Formadoct/r
%C3%A9seaux_sociaux+chercheurs• Jenkins Henry, Confessions of an aca/fan, blog personnel, http://henryjenkins.org/
– Voir notamment : « Why academics should blog », http://www.henryjenkins.org/2008/04/why_academics_should_blog.html , (traduction partielle accessible : http://affordance.typepad.com/mon_weblog/2008/04/les-universitai.html )
– et « From Youtube to Youniversities », http://www.henryjenkins.org/2007/02/from_youtube_to_youniversity.html • JISC, « Higher Education in a Web 2.0 World », Mars 2009, en ligne : http://www.jisc.ac.uk/publications/documents/heweb2.aspx • Leeder Kim, « Social networking with a brain: a critical review of academic sites », 10 Décembre 2008, en ligne :
http://inthelibrarywiththeleadpipe.org/2008/social-networking-with-a-brain-a-critical-review-of-academic-sites/ • Pène Sophie, « Les universités sont des réseaux sociaux », Février 2008, http://blogs.univ-paris5.fr/pene/weblog/4139.html
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