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Soixante et-onzième année — JN 71 CINQ centimes le Numéro Lundi 25 et Mardi 26 Mars 1912 Jn an 18 fr. Six mois 9 fr. Trois rr.ois 4.50 INSERTIONS Annonces, la ligne Réclan.e8^ -t, Faits divera, - C < I 1 ( • < .CL»; \ t 0.2 30 e.7s Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cTAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES ."^URS, LE DIMANCHE EXCEPTE u'iDonnement estrenouTel« d'office si, i l'iliplraOOIl.les 1«" n*' ne (ont pu > tuiéi.—La quittance est prétentáe i l'abonné sans dérangement priai. •IJREAIJX : 4, PLACE DU MARGHÉ-IVOIR, SAIJ1IÜB Lai abonnement! et las insertiont doÎTeat itn payés d'aVance. Pessous de l'Mlalre RocMle De la Libre Parole : , « M. Monis est intervenu personnel- lement dans l'affaire Röchelte. C'est lui qui a fait obtenir sursis sur sursis au financier poursuivi, après avoir tenu de nombreux conciliabules avec son complice Caillaux. 1 » C'est lui fjui a donné Vordre au pro- cureur général Fabre de renvoyer aux calendes grecques les poursuites. | ' » Cet ordre, il l'a donné dans son bu- reau de la place Beauvau, après avoir essayé tous les chantages, même les plus criminels et les plus odieux auprès du magistrat par lui convoqué, après avoir multiplié, en vain, insinuations et menaces. | I » Un document reste de cette entre- vue dramatique où, pour sauver deux ou trois politiciens tarés, un président du Conseil osa se jouer de la France:! un vrocès-verbal dont vingt personnes^ 2)ossèdeni la photographie. I » Et ce document, ce procès-verbalj est connu des ministres actuels. Il y à moins d'un mois, au cours d'un Con-I seil de cabinet, le garde des sceaux en enlretAnt ses collègues. » ' L A G U E R R t RELIGIEUSE i Quatre malheureuses femmes, Mmes Sophie Lattier, Rosine IVlazel, H é l è n e , Breysse et Philomène Dernier sont traî-; nées de tribunal en tribunal, depuis des mois, pour avoir tenté, dit leur accusa-! teur, de reconstituer une congrégation,' Condamnées à 16 francs d'amende p a r .l le tribunal de Mascara, acquittées sur appel par la Cour d'Alger, poursuivies par le ministère public devant la Cour de cassation et renvoyées devant la cour , d'appel d'Aix, condamnées à 16 francs devant cette nouvelle juridiction, par un arrêt que la Cour suprême cassa, les voici maintenant traduites devant la Cour d'appel de Montpellier. Leur cri- me est patent cependant : deux de ces anciennes congréganistes se trouvant malades à Mascara (Algérie), les deux autres furent surprises en train de les soigner. ' Liberté, Egalité, Fraternité ! Directions politiques I ' L'assemblée de l'Union des catholi- , ques d'[lle-et-Vilaine vient de se tenir ' à Rennes. Mgr Dubourg a indiqué les ,directions politiques du Vatican. Après avoir rappelé que Rome ne demande plus aux catholiques de se placer sur le terrain constitutionnel, il a dit : I « Nous ne faisons pas de politique proprement dite.Nous ne désignons pas de candidats aux sufirages de nos con- citoyens. Notre politique consiste à vo- ter pour les candidats et pour ceux là seuls qui, quelles que soient d'ailleurs leurs opinions humaines, nous offrent toute garantie au point de vue de notre foi chrétienne. Sur cet article nous n'ac- ceptons aucune compromission, et à cet égard nous avons pris une initiative hardie,nous avons inauguré le système ingénieux d'envoyer à chaque candidat une lettre privée qui ne laisse pas de l'embarrasser, et qui lui demande, s'il veut avoir nos voix, de signer notre programme minimum de revendications religieuses. » L'Affaire Rochette , Paris. — Samedi, à midi, ont continué devant la Cour de cassation les débats du procès Rochette. | |l M® Raynal, au nom des parties civiles, a' combattu le pourvoi formé par Rochette,' demandant l'annulation de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris. j I Après lui, M. le procureur général Sar- rut, qui occupe en personne le siège du ministère public, a parlé dans le même sens. I jl II convient de noter qu'au cours de ses explications, M. Sarrut a qualifié d'« absur- de » l'arrêt rendu par la Chambre des ap- pels correctionnels. ' La Cour se retire pour délibérer. Après une assez longue délibération, la L C PHÎ " We cassatiQO rend, son arrêt. . .j\ I La Cour n'admet pas les moyens de Ro- ' chelle, casse l'arrêt de la Cour de Paris qui avait annulé la procédure et renvoie l'af-' l'aire devant une Cour de province qui sera ultérieurement désignée en Chambre de Conseil. 1 Conseil des Ministres Paris. — Les ministres et sous-secrétaires d'Etat, se sont réunis,samedi matin, en Con- seil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières. I M. Poincaré, ministre des Affaires étran- gères, a mis le Conseil an courant dos dif- férentes questions pendantes : négociations franco-espagnoles, guerre italo-turque,con- sortium des puissances en Chine, etc... Il a informé le Conseil (juo M. Regnaiiit est arrivé vendredi à Durzlari, après avoir été rejoint par le général Jloinier. Le télé- gramme de M. Hegnault a été reçu par le poste de télégraphie sansiildela TourEiffel ; il est parti de Fort Petit-Jean le 22 mars à une heure de l'après-midi et a été remis par un cycliste militaire au quai d'Orsay, le même jour, à 10 heures du soir. Le président du Conseil a rendu compte delà démarche faite auprès de lui par les représentants des groupes de gauche qui demandent au Gouvernement d'appuyer le retrait de l'urgence en vue d'une seconde lecture du projet de réforme électorale. Le Gouvernement examinera la question avant' le vote de l'ensemble de la loi. Le ministre du Commerce a présenté à la signature du Président de la République un décret précisant le fonctionnement des services de l'enseignement maritime l'é- ceniinent rattachés à la direction de la marine marchande. Sur la proposition du ministre de la Guerre, sont nommés généraux de divi- sions, MM. les généraux de brigade : Franchet d'Esperey, Alix et Contanceau ; Sont nommés généraux de brigade, MM. les colonels : De Montpoly, Fourier, Crugcr, de Villa- ret, Humbert, Haufmaut, Baumgarten. Le- fevre, Duroiset, Jacquillat, Brulard et Aymerich. Est promu au grade d'intendant général, M. l'intendant militaire Lallier du Cou- dray ; Sont promus intendants militaires, les sous-intendants militaires Branlière et Ar- gaut; Est promu médecin inspecteur, M. le mé- decin principal Laiitte ; Est nommé par intérini gouverneur de la Corse, M. le colonel Morgain ; Sont nommés par intérim au commande- ment de brigades : les colonels Bailly, Bla- zer et Comby de l'infanterie; les co'lonels Blachère et Baquet de l'artillerie; Est nommé par intérim directeur du ser- vice de l'intendance du U'' corps, le sous- intendant militaire Damon. Les ministres des Travaux publics ont indiqué' le sons des déclarations qu'ils fe- ront devant |a Chanidre dans la discussioii du rapport Durafour sqrlg travail dans les raines, qui doit occuper la séanee spéciale de jeudi matin. Les frères Samain acquittés ' Metz,— Le tribunal rend les jugements suivants dans l'affaire Maasch. On sait que ce dernier était le musicien tué par Martin, membre de la Lorraine sportive, dans une rixe. Alexis et Paul Samain, GényetLûck sont acquittés. Martin est condamné à dix mois de prison pour homicide par imprudence et port d'ar- me prohibée, mais son temps do prévention viendra en déduction. Il est de plus con- damné aux frais du procès. i Un raid d'aviation ' Biskra. — Les aviateurs militaires Dela- fargue et Raimbert, partis vendredi matin pour ïouggourt, ont atterri à M'raier, à cause d'un raté du moteur. Ils partiront le soir pour Tonggourt. Us ont fait 110 kilo- mètres en 1 h. 2o à 1.000 mètres d'altitude. RODRIGUEZ SE PEND Paris, — Rodriguez, l'ami de Belonie, qui, avec lui, essaya de vendre les titres vo- lés à l'encaisseur Caby, a tenté de se suici- der vendredi matin, dans la cellule qu'il occupe à la prison de la Santé. En effectuant une ronde, des gardiens, ouvrant le judas percé dans la porte de la ièce où il est enfermé, l'aperçurent pendu un barreau. J ' Le pinsohnier avait déchiré un de ses draps et l'avait roulé en forme de corde. Aussitôt décroché, il reçut des soins qui le rappelèrent rapidement à la vie. Pour éviter qu'il n'attente à nouveau à ses jours, Rodriguez a été cliangé de (¡uar- tier et tx'ansféré dans une cellule où il sera, désormais, l'objet d'une surveillance inces- sante. Une descente en parachute Un essai très intéressant vient d'avoir lieu près de Meaux. M. Bonnet, de Grasse, concourant pour le prix Lalance, a expérimenté un para- chute de son invention, destiné à assurer, en cas de chute, une descente douce aux aviateurs. Parti de Saint-Cloud à bord du sphérique « Hélène », que pilotait M. Pierron, M. Bon- net emportait un châssis d'aéroplane de G m. 50 de long, pesant 102 kilos, et un mannequin de 70 kilos, que devait soutenir le parachute. | En vue de Meaux, M. Bonnet procéda à l'expérience, devant MM. Juchmès,commis- saire de l'Aéro-Club de France, et Richard, chronométreur, qui avaient suivi le ballon en automobile. | Le châssis d'aéroplane fut lâché dans une position se rapprochant de la chute : le pa- rachute se déploya instantanément et, tan-' dis que le châssis d'aéroplane venait s'é- craser sur le sol et y faisait un trou pro- fond de plus de quarante centimètres, le parachute, auquel était attaché le manne- ( uin, descendait lentement de 107 mètres de hauteur en o6 secondes, soit à la vitesse de 1 m. 90 à la seconde, parcourant pen- dant ce laps de temps une distance hori- zontale de 124 mètres. A la place où le mannequin s'était posé, la terre n'était point marquée. L'herbe seule était couchée sous le poids du man-! nequin, mais non enfoncée dans le sol.| Le mannequin n'était nullement endom- magé. i De prochaines expériences auront lieu à' ^•icc, au-dessus de a mer, et un aviateur prendra la place du mannequin. ' Essais de nouveaux uniformes à Paris Paris. — On annonçait dernièrement,gue de nouveaux essais de tenue allaient être faits dans l'armée française.Voici quelques précisions à ce sujet : i L'uniforme gris vert et l'uniforme gris bleu et rouge proposé par le maitre De- taille seront mis en essai par un bataillon de la garnison de Paris. Deux compagnies porteront une tenue gris vert comportant : pantalon, vareuse, tunique, capote et cas- que en feutre. Deux autres compagnies du même bataillon porteront la capote et la vareuse gris bleu, le pantalon rouge avec bandes molletières bleu foncé, le képi rouge et bleu avec dessus de cuir. ' La carte de visite et les cinq mots' Paris, — Le régime des cinq mots aura^ bientôt vécu, 1^1. rjiarles Chaumet vient de déposer sur le bureau de la (;:h^'nbre un irojet de loi tendant à considérer comme ettresinsuflisamment allVanchieset à taxer comme telles les cartes de visite ne portant que des vœux, souhaits, compliments de condoléance, félicitations, remerciements ou autres forninles de politesse, | Donc dorénavant jlus de surtaxe fixe de, 2 francs en sus du double de l'insuffisance d'aifranchissement. Un raid d'aviation Paris, On a annoncé que les lieute-1 nants aviateurs de Lafargue et Raimbert avaient entrepris le raid Biskra-Touggourt, et qu'ils avaient dû s'arrêter à mi-chemin par suite d'une panne de moteur. Repartis de M'Raier, ils ont accompli la seconde étape de leur voyage, comme l'in-' dique le télégramnie suivant : I « Je suis heureux d'être le premier à vous annoncer le raid Biskra-Touggourt ac-' compli par le [lieutenant Raimbert et moi,! Nous avons été arrêtés à quolf|ues kilomè-l très de Tonggourt par tempête violente do sable.Dès le beau temps nous continuerons nos reconnaissances au delà de Tonggourt,! vers le sud, dans la direction de Ouargla. i » NIÎ L AFARGUE. » | Voilà donc un nouvel exploit à l'actif de nos aviateurs militaires. j Guillaume II en Voyage Vienne. — L'audience accordée au comte Berchtold par l'empereur d'Allemagne a duré une heure. L'empereur s'est rendu ensuite a l am-j bassade d'Allemagne, où il a pris le thé. I Un dîner a été offert,à 7 heures, àSchœn-] brunn, par l'empereur François-Joseph. Seul,cediner peut être considéré comme ayant dépassé le caractère intime de la vi- site de Guillaume II. Il s'est prolongé jus- qu'à l'heure fixée pour le départ pour Ve- nise où il est arrivé dimanche vers midi, i "" A Venise Venise. —Des précautions exceptionnel- Iles avaient été prises pour la sécurité de ,l'empereur Guillaume et du roi Victor-Em- manuel durant leur séjour à Venise. Cette ville est, en elfet, un véritable refuge pour les anarchistes, la plupart d'entre eux, ont été arrêtés préventivement. La gare, depuis le matin, était occupée par les troupes ; les quais, les canaux et les maisons duCanalazzo étaient placés sous la surveillance de la police. Les journaux de Venise, et notamment la « Difesa » l'organe préféré de Pie X, ont publié des articles sympathiques à l'empe- reur Guillaume et à la Tríplice. L'Espagne au Maroc Occupation de Samiuar I Melilla. — Trois colonnes ont occupé sa- medi matin les positions de Sammar, de Tumiat nord et de Tumiat sud, situées à 4 kilomètres de l'embouchure de l'oued Kert. Quatre hommes ont été mis hors de com- bat. ' U n c o m b a t ppè.® d e M e l i l l a \ Madrid. — On mande de Melilla qu'une colonne composée de trois bataillons a sou- tenu un combat dans le voisinage de Tie- dennet. Un lieutenant-colonel et trois lieutenants ont été tués ; un colonel et quatre lieute- nants ont été blessés.29 hommes de troupe sont morts, 77 ont été blessés. D'autre part, durant l'occupation de Cu- » a t , i capitaine, 2 lieutenants, 1 sergent Bi 3 soldats ont été blessés. AU MAROC L i a m i s s i o n Regnault Tanger. — La mission française est arri- vée samedi à Ras-ql-Ma. ' Elle est entrée dimanche à Fez, en compa- gnie du général Moinier, qui a rejoint M. Regnault, vendredi, à Sidi-Gueddar. A r r i v é e d ' E l M o k r i à Fez ( Casablanca. —- Le grand-vizir El Mokri, accompagné de Si Kaddour Ben Ghabrit et de sa suite, est arrivé à Fez samedi matin. 1 Un député blessé ! Besançon. — Samedi, vers 4 heures au soir, M. Metin, député du Doubs, revenait du conseil de revision en automobile, par la route d'Ornans à Besançon. I Soudain, sa casquette fut enlevée par le vent, il voulut la rattraper, un cahot de la voiture le lit tomber par terre. Deux roues de la voiture lui passèrent sur le corps ; il eut de plus des égratignures sérieuses à la figure et une plaie à la main. ! Il a été soigné à la préfecture. Il va aussi bien' que possible. Un assassin condamné à mort Saint-Omer. — La cour d'assises du Pas- de-Calais a condamé à la peine de mort le domestique de ferme Robert Dupeyrat, qui, dans des conditions particulièrement odieu- ses, avait assassiné, à Rollencourt, une vieille femme et son petit-iils,un tout jeune enfant. La GrèVe des taxi^autos I F u s i l l a d e î», L e v a l l o i s , — Uucliauf- leur gréviste tué. — IVombreux blesséi«. |{ , Paris. — Dans la nuit, vers onze heures, quatre élèves chaulleurs de la compagnie Française, après avoir remisé leurs voitu- res au garage de la place Col lange, à Levai- lois, sortirent pour se rendre à l'autre ga- rage de la compagnie, situé rue Baudin, où ils sont logés, A l'angle de la rue Baudin et de la rue Cavé, ils furent assaillis par une quaran- taine de chauffeurs grévistes. L'un des élèves, Théophile Payen, vingt .ans. domicilié à Paris, M, rue Geollroy- Lastiier, atteint à la tête par un morceau de pavé tomba et resta inanimé. A ce moment, un coup de feu retentit ; d'autres suivirent. Les agents cyclistes de garde place Collanges accoururent, suivis par des chauffeurs non grévistes. Une bataille au revolver s'engagea, une quarantaiue de coups de feu retentirent. Enfin, le combat cessa, et on releva,pour le transporter dans une maison voisine, le gréviste Jules Bedhomme, âgé de vingt- quatre ans, demeurant à Levallois, 154, rue Fazillau. Il était atteint d'une balle au ven- tre, et mourut peu après. Un autre gréviste, Claude Roy, blessé par une balle au biceps droit, fut transporté à Beaujon. ^ Quatorze antres chauffeurs blessés au cours de la lutte ont reçu les soins du doc- teur Ililaire. ' Enfin, trois consommateurs, se trouvant dans un bar voisin, ont été blessés. M. Léger, commissaire de police, a en-, voyé au Dépôt un journalier, Armand Ca- maix,qui avait assommé à demi un non-gré- viste, Marcel Lesage. I Enfin, le gendarme Pichón et le maré- chal des logis Cheminade ont été légèrement blessés au cours de la bagarre. J U n a p p e l d e s grévistes l Paris. — La Bataille syndicaliste publie l'appel suivant : ! t( Après l'agression odieuse dont notre camarade Guinchard a été victime, les jaunes apaches continuent, sous la protec-: tion de la police, leur œuvre sanguinaire. » Le bilan de leurs exploits est, pour sa-j medi soir, d'un mort et de trois blessés, i dont une femme. C'en est assez ! j I: » La classe ouvrière ne peut plus long- temps supporter de tels crimes. i 'i » Pour répondre à ces ignominies sangui-' naires, exp oités parisiens, apprêtez-vous à répondre a l'appel de vos organisations, j » Le bureau confédéral, ' » Le bureau de l'Union des syndicats de la Seine. » ¡ Les grèves de mineurs EN FRANCE R e p r i s e d u travail I Lille. — De plus en plus, le mouvement de reprise s'accentue dans le bassin d'An- ^zin, ou on signale, samedi, 0,109 descentes contre 5,734 vendredi. j A Denain. le travail est presque complet.' On y considère la lin de la grève comme certaine, j Dans le bassin d'Aniche, une fosse, jus- qu'ici indemne, celle de Desjardin, ne compte samedi que 326 descentes sur G3.j ouvriers. Les manquants ont été débauchés par les patrouilles de la fosse de Flines, toujours en grève. . ( On craint,dans le Pas-de-Calais, une grèvo à Drocourt. / A^iGLETERRE La situation Londres, — La Fédération des mineurs' s'est réunie samedi matin pour discuter l'invitation du premier ministre à se rendre à la conférence de lundi. Les délégués ont accepté. ^ ] Dans certains districts miniers, l'ajourne- ment du vote de la loi a causé un grand désappointement. Dans le nord du pays de Galles, tout était préparé pour reprendre le travail lundi, et, les fonds de l'Union étant épuisés, le salaire de grève n'a pas été payé samedi. Il y a cinquante mille grévistes dans ce district, et la misère est grande. j La continuation de la grève a obligé cer- i taines compagnies de chemins de fer à ré-' duire encore leur horaire. La Great Cen-, tral Co annonce que, jusqu'à la fin de la crise, aucun train ne partira plus le di- manche, I Seuls les trains postaux continueront lo]i service. / l i C s g r è v e s d e R o l i ê m e | / Prague. — Un recul du mouvement gré- viste s'est produit samedi dans l'après-midij i tdéjà plitz. Les délégués des puits Frédéric, Adolphe et Ernest Doblhof ont fait connaître qu'ils vont reprendre le travail. Toutes les autres sociétés minières se sont déclarées prêtes à faire de très larges concessions. La société Brucker, dans les mines de laquelle était le foyer du mouvement gréviste, a déclaré, dans un avis aux mineurs, qu'elle est prête à faire des concessions si le travail est re-, pris dans tous les puits avant mardi. i

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Page 1: INSERTIONSarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...Soixante et-onzièm année —e J 7N1 CINQ centimes le Numéro Lundi 25 e Mardt 2i6 Mar 191s 2 Jn a 1n fr. 8 Six moi

Soixante e t -onzième année — JN 71 CINQ centimes le Numéro Lundi 25 et Mardi 26 Mars 1912

J n an 18 fr .

Six mois 9 f r .

Trois rr.ois 4 .50

INSERTIONS

Annonces, la ligne

Réclan.e8^ -t ,

Faits divera, -

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Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, cTAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E S . " ^ U R S , LE D I M A N C H E E X C E P T E

u'iDonnement estrenouTel« d'office si, i l'iliplraOOIl.les 1«" n*' ne (ont pu > tuiéi.—La quittance est prétentáe i l'abonné sans dérangement priai. •IJREAIJX : 4, PLACE DU MARGHÉ-IVOIR, SAIJ1IÜB

Lai abonnement! et las insertiont doÎTeat i t n payés d'aVance.

Pessous de l'Mlalre RocMle De la Libre Parole :

, « M. Monis est intervenu personnel-lement dans l'affaire Röchelte. C 'es t lu i qu i a f a i t ob ten i r s u r s i s s u r s u r s i s au f inancier p o u r s u i v i , a p r è s avo i r t e n u de n o m b r e u x conci l iabules avec son complice Ca i l l aux . 1 » C'est lui f jui a donné Vordre a u pro-c u r e u r généra l F a b r e de r e n v o y e r a u x ca lendes grecques les p o u r s u i t e s . | ' » Cet o rd re , il l 'a donné d a n s son b u -r e a u de la place B e a u v a u , a p r è s a v o i r e s sayé tous les chan t ages , m ê m e les p lus c r imine l s et les p lus odieux a u p r è s du m a g i s t r a t p a r lui convoqué , a p r è s avoi r mul t ip l i é , en va in , i n s i n u a t i o n s et m e n a c e s . | I » Un documen t res te de cette en t r e -vue d r a m a t i q u e où, pour s a u v e r d e u x ou trois po l i t i c iens t a r é s , un p r é s i d e n t du Consei l osa se j o u e r de la F r a n c e : ! un vrocès-verbal dont vingt personnes^ 2)ossèdeni la photographie. I

» Et ce d o c u m e n t , ce p rocès -ve rba l j es t connu des m i n i s t r e s ac tue l s . Il y à moins d'un mois, au cours d'un Con-I seil de cabinet, le garde des sceaux en enlretAnt ses collègues. » '

LA G U E R R t R E L I G I E U S E i Q u a t r e m a l h e u r e u s e s f e m m e s , M m e s

Soph ie L a t t i e r , Ros ine IVlazel, H é l è n e , B r e y s s e et P h i l o m è n e D e r n i e r son t t raî- ; nées de t r i b u n a l en t r i b u n a l , d e p u i s des mois , pour avo i r ten té , dit l eu r accusa- ! t eu r , de r e c o n s t i t u e r une c o n g r é g a t i o n , ' C o n d a m n é e s à 16 f r a n c s d ' a m e n d e p a r .l le t r i b u n a l de M a s c a r a , a cqu i t t é e s s u r appel p a r la Cour d 'A lge r , p o u r s u i v i e s par le m i n i s t è r e pub l i c d e v a n t la Cour de cassa t ion et r envoyées d e v a n t la cour , d'appel d 'A ix , c o n d a m n é e s à 16 f r a n c s devant cette nouve l le j u r i d i c t i o n , pa r un a r rê t que la Cour s u p r ê m e c a s s a , les voici m a i n t e n a n t t r a d u i t e s d e v a n t la Cour d ' appe l de Montpe l l i e r . L e u r c r i -me est p a t e n t c e p e n d a n t : d e u x de ces anc i ennes c o n g r é g a n i s t e s se t r o u v a n t m a l a d e s à M a s c a r a (Algérie) , les d e u x a u t r e s f u r e n t s u r p r i s e s en t r a i n de les so igner . '

L i b e r t é , E g a l i t é , F r a t e r n i t é ! •

Directions politiques I

' L ' a s s e m b l é e de l 'Union des ca thol i - , ques d ' [ l l e -e t -Vi la ine v ien t de se t e n i r ' à R e n n e s . Mgr D u b o u r g a i n d i q u é les

,d i rec t ions po l i t iques du V a t i c a n . A p r è s a v o i r r a p p e l é q u e R o m e ne d e m a n d e p l u s a u x ca tho l iques de se p l ace r s u r le t e r r a i n c o n s t i t u t i o n n e l , il a d i t :

I « N o u s ne f a i s o n s p a s de p o l i t i q u e p r o p r e m e n t d i t e .Nous ne d é s i g n o n s p a s de c a n d i d a t s a u x su f i r ages de nos con-c i toyens . No t r e po l i t ique cons is te à vo-t e r pour les c a n d i d a t s et pour ceux là s e u l s q u i , que l les que soient d ' a i l l e u r s l e u r s op in ions h u m a i n e s , nous o f f r en t t ou t e g a r a n t i e au point de v u e de n o t r e foi c h r é t i e n n e . S u r cet a r t ic le nous n ' ac -ceptons a u c u n e c o m p r o m i s s i o n , et à cet é g a r d n o u s a v o n s pr i s u n e i n i t i a t i v e h a r d i e , n o u s a v o n s i n a u g u r é le s y s t è m e i n g é n i e u x d ' e n v o y e r à chaque c a n d i d a t u n e le t t re p r ivée qui ne la i s se p a s de l ' e m b a r r a s s e r , et q u i lu i d e m a n d e , s ' i l v e u t a v o i r nos vo ix , de s igne r n o t r e p r o g r a m m e m i n i m u m de r e v e n d i c a t i o n s r e l i g i e u s e s . »

L ' A f f a i r e R o c h e t t e , Paris. — Samedi, à midi, ont continué devant la Cour de cassation les débats du procès Rochette. |

|l M® Raynal, au nom des parties civiles, a' combattu le pourvoi formé par Rochette,' demandant l'annulation de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris. j I Après lui, M. le procureur général Sar-rut, qui occupe en personne le siège du ministère public, a parlé dans le même sens. I

jl II convient de noter qu'au cours de ses explications, M. Sarrut a qualifié d'« absur-de » l'arrêt rendu par la Chambre des ap-pels correctionnels. '

La Cour se retire pour délibérer. Après une assez longue délibération, la

LCPHÎ" We cassatiQO rend, son arrêt. . . j \

I La Cour n'admet pas les moyens de Ro- ' chelle, casse l'arrêt de la Cour de Paris qui avait annulé la procédure et renvoie l'af-' l'aire devant une Cour de province qui sera ultérieurement désignée en Chambre de Conseil. 1

Conseil des Ministres Paris. — Les ministres et sous-secrétaires

d'Etat, se sont réunis,samedi matin, en Con-seil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières.

I M. Poincaré, ministre des Affaires étran-gères, a mis le Conseil an courant dos dif-férentes questions pendantes : négociations franco-espagnoles, guerre italo-turque,con-sortium des puissances en Chine, etc...

Il a informé le Conseil (juo M. Regnaiiit est arrivé vendredi à Durzlari, après avoir été rejoint par le général Jloinier. Le télé-gramme de M. Hegnault a été reçu par le poste de télégraphie sansiildela TourEiffel ; il est parti de Fort Petit-Jean le 22 mars à une heure de l'après-midi et a été remis par un cycliste militaire au quai d'Orsay, le même jour, à 10 heures du soir.

Le président du Conseil a rendu compte de là démarche faite auprès de lui par les représentants des groupes de gauche qui demandent au Gouvernement d'appuyer le retrait de l'urgence en vue d'une seconde lecture du projet de réforme électorale. Le Gouvernement examinera la question avant' le vote de l'ensemble de la loi.

Le ministre du Commerce a présenté à la signature du Président de la République un décret précisant le fonctionnement des services de l'enseignement maritime l'é-ceniinent rattachés à la direction de la marine marchande.

Sur la proposition du ministre de la Guerre, sont nommés généraux de divi-sions, MM. les généraux de brigade :

Franchet d'Esperey, Alix et Contanceau ; Sont nommés généraux de brigade, MM.

les colonels : De Montpoly, Fourier, Crugcr, de Villa-

ret, Humbert, Haufmaut, Baumgarten. Le-fevre, Duroiset, Jacquillat, Brulard et Aymerich.

Est promu au grade d'intendant général, M. l'intendant militaire Lallier du Cou-dray ;

Sont promus intendants militaires, les sous-intendants militaires Branlière et Ar-gaut;

Est promu médecin inspecteur, M. le mé-decin principal Laiitte ;

Est nommé par intérini gouverneur de la Corse, M. le colonel Morgain ;

Sont nommés par intérim au commande-ment de brigades : les colonels Bailly, Bla-zer et Comby de l'infanterie; les co'lonels Blachère et Baquet de l'artillerie;

Est nommé par intérim directeur du ser-vice de l'intendance du U'' corps, le sous-intendant militaire Damon.

Les ministres des Travaux publics ont indiqué' le sons des déclarations qu'ils fe-ront devant |a Chanidre dans la discussioii du rapport Durafour sqrlg travail dans les raines, qui doit occuper la séanee spéciale de jeudi matin.

Les frères Samain acquittés ' Metz,— Le tribunal rend les jugements suivants dans l'affaire Maasch. On sait que ce dernier était le musicien tué par Martin, membre de la Lorraine sportive, dans une rixe.

Alexis et Paul Samain, GényetLûck sont acquittés.

Martin est condamné à dix mois de prison pour homicide par imprudence et port d'ar-me prohibée, mais son temps do prévention viendra en déduction. Il est de plus con-damné aux frais du procès. i

Un raid d'aviation ' Biskra. — Les aviateurs militaires Dela-fargue et Raimbert, partis vendredi matin pour ïouggourt, ont atterri à M'raier, à cause d'un raté du moteur. Ils partiront le soir pour Tonggourt. Us ont fait 110 kilo-mètres en 1 h. 2o à 1.000 mètres d'altitude.

RODRIGUEZ SE PEND Paris, — Rodriguez, l'ami de Belonie,

qui, avec lui, essaya de vendre les titres vo-lés à l'encaisseur Caby, a tenté de se suici-der vendredi matin, dans la cellule qu'il occupe à la prison de la Santé.

En effectuant une ronde, des gardiens, ouvrant le judas percé dans la porte de la

ièce où il est enfermé, l'aperçurent pendu u n barreau. J

' Le pinsohnier avait déchiré un de ses draps et l'avait roulé en forme de corde.

Aussitôt décroché, il reçut des soins qui le rappelèrent rapidement à la vie.

Pour éviter qu'il n'attente à nouveau à ses jours, Rodriguez a été cliangé de (¡uar-tier et tx'ansféré dans une cellule où il sera, désormais, l'objet d'une surveillance inces-sante.

Une descente en parachute Un essai très intéressant vient d'avoir

lieu près de Meaux. M. Bonnet, de Grasse, concourant pour

le prix Lalance, a expérimenté un para-chute de son invention, destiné à assurer, en cas de chute, une descente douce aux aviateurs.

Parti de Saint-Cloud à bord du sphérique « Hélène », que pilotait M. Pierron, M. Bon-net emportait un châssis d'aéroplane de G m. 50 de long, pesant 102 kilos, et un mannequin de 70 kilos, que devait soutenir le parachute. |

En vue de Meaux, M. Bonnet procéda à l'expérience, devant MM. Juchmès,commis-saire de l'Aéro-Club de France, et Richard, chronométreur, qui avaient suivi le ballon en automobile. |

Le châssis d'aéroplane fut lâché dans une position se rapprochant de la chute : le pa-rachute se déploya instantanément et, tan-' dis que le châssis d'aéroplane venait s'é-craser sur le sol et y faisait un trou pro-fond de plus de quarante centimètres, le parachute, auquel était attaché le manne-( uin, descendait lentement de 107 mètres de hauteur en o6 secondes, soit à la vitesse de 1 m. 90 à la seconde, parcourant pen-dant ce laps de temps une distance hori-zontale de 124 mètres.

A la place où le mannequin s'était posé, la terre n'était point marquée. L'herbe seule était couchée sous le poids du man-! nequin, mais non enfoncée dans le sol.| Le mannequin n'était nullement endom-magé. i

De prochaines expériences auront lieu à' ^•icc, au-dessus de a mer, et un aviateur prendra la place du mannequin. '

Essais de nouveaux uniformes à Paris Paris. — On annonçait dernièrement,gue

de nouveaux essais de tenue allaient être faits dans l'armée française.Voici quelques précisions à ce sujet : i

L'uniforme gris vert et l'uniforme gris bleu et rouge proposé par le maitre De-taille seront mis en essai par un bataillon de la garnison de Paris. Deux compagnies porteront une tenue gris vert comportant : pantalon, vareuse, tunique, capote et cas-que en feutre. Deux autres compagnies du même bataillon porteront la capote et la vareuse gris bleu, le pantalon rouge avec bandes molletières bleu foncé, le képi rouge et bleu avec dessus de cuir. '

La carte de visite et les cinq mots' Paris, — Le régime des cinq mots aura^

bientôt vécu, 1̂ 1. rjiarles Chaumet vient de déposer sur le bureau de la (;:h^'nbre un irojet de loi tendant à considérer comme ettresinsuflisamment allVanchieset à taxer

comme telles les cartes de visite ne portant que des vœux, souhaits, compliments de condoléance, félicitations, remerciements ou autres forninles de politesse, |

Donc dorénavant jlus de surtaxe fixe de, 2 francs en sus du double de l'insuffisance d'aifranchissement.

Un raid d'aviation Paris, On a annoncé que les lieute-1

nants aviateurs de Lafargue et Raimbert avaient entrepris le raid Biskra-Touggourt, et qu'ils avaient dû s'arrêter à mi-chemin par suite d'une panne de moteur.

Repartis de M'Raier, ils ont accompli la seconde étape de leur voyage, comme l'in-' dique le télégramnie suivant : I « Je suis heureux d'être le premier à vous annoncer le raid Biskra-Touggourt ac-' compli par le [lieutenant Raimbert et moi,! Nous avons été arrêtés à quolf|ues kilomè-l très de Tonggourt par tempête violente do sable.Dès le beau temps nous continuerons nos reconnaissances au delà de Tonggourt,! vers le sud, dans la direction de Ouargla. i

» NIÎ LAFARGUE. » | Voilà donc un nouvel exploit à l'actif de

nos aviateurs militaires. j

Guillaume II en Voyage Vienne. — L'audience accordée au comte

Berchtold par l'empereur d'Allemagne a duré u n e heure .

L'empereur s'est rendu ensuite a l am-j bassade d'Allemagne, où il a pris le thé. I

Un dîner a été offert,à 7 heures, àSchœn-] brunn, par l'empereur François-Joseph. Seul ,cediner peut être considéré comme ayant dépassé le caractère intime de la vi-site de Guillaume II. Il s'est prolongé jus-qu'à l'heure fixée pour le départ pour Ve-nise où il est arrivé dimanche vers midi, i

"" A V e n i s e Venise. —Des précautions exceptionnel-

Iles avaient été prises pour la sécurité de ,l'empereur Guillaume et du roi Victor-Em-manuel durant leur séjour à Venise. Cette ville est, en elfet, un véritable refuge pour les anarchistes, la plupart d'entre eux, ont été arrêtés préventivement.

La gare, depuis le matin, était occupée par les troupes ; les quais, les canaux et les maisons duCanalazzo étaient placés sous la surveillance de la police.

Les journaux de Venise, et notamment la « Difesa » l'organe préféré de Pie X, ont publié des articles sympathiques à l'empe-reur Guillaume et à la Tríplice.

L'Espagne au Maroc O c c u p a t i o n d e S a m i u a r

I Melilla. — Trois colonnes ont occupé sa-medi matin les positions de Sammar, de Tumiat nord et de Tumiat sud, situées à 4 kilomètres de l'embouchure de l'oued Kert.

Quatre hommes ont été mis hors de com-bat.

' U n c o m b a t ppè.® d e M e l i l l a \ Madrid. — On mande de Melilla qu'une colonne composée de trois bataillons a sou-tenu un combat dans le voisinage de Tie-dennet.

Un lieutenant-colonel et trois lieutenants ont été tués ; un colonel et quatre lieute-nants ont été blessés.29 hommes de troupe sont morts, 77 ont été blessés.

D'autre part, durant l'occupation de Cu-» a t , i capitaine, 2 lieutenants, 1 sergent Bi 3 soldats ont été blessés.

AU MAROC Lia m i s s i o n R e g n a u l t

Tanger. — La mission française est arri-vée samedi à Ras-ql-Ma. ' Elle est entrée dimanche à Fez, en compa-gnie du général Moinier, qui a rejoint M. Regnault, vendredi, à Sidi-Gueddar.

A r r i v é e d ' E l M o k r i à F e z ( Casablanca. —- Le grand-vizir El Mokri, accompagné de Si Kaddour Ben Ghabrit et de sa suite, est arrivé à Fez samedi matin.

1 Un député blessé ! Besançon. — Samedi, vers 4 heures au soir, M. Metin, député du Doubs, revenait du conseil de revision en automobile, par la route d'Ornans à Besançon. I Soudain, sa casquette fut enlevée par le vent, il voulut la rattraper, un cahot de la voiture le lit tomber par terre. Deux roues de la voiture lui passèrent sur le corps ; il eut de plus des égratignures sérieuses à la figure et une plaie à la main. ! Il a été soigné à la préfecture. Il va aussi bien' que possible.

Un assassin condamné à mort Saint-Omer. — La cour d'assises du Pas-

de-Calais a condamé à la peine de mort le domestique de ferme Robert Dupeyrat, qui, dans des conditions particulièrement odieu-ses, avait assassiné, à Rollencourt, une vieille femme et son petit-iils,un tout jeune enfant.

La GrèVe des taxi^autos I F u s i l l a d e î», L e v a l l o i s , — U u c l i a u f -

l e u r g r é v i s t e t u é . — I V o m b r e u x b l e s s é i « . |{

, Paris. — Dans la nuit, vers onze heures, quatre élèves chaulleurs de la compagnie Française, après avoir remisé leurs voitu-res au garage de la place Col lange, à Levai-lois, sortirent pour se rendre à l'autre ga-rage de la compagnie, situé rue Baudin, où ils sont logés,

A l'angle de la rue Baudin et de la rue Cavé, ils furent assaillis par une quaran-taine de chauffeurs grévistes.

L'un des élèves, Théophile Payen, vingt .ans. domicilié à Paris, M, rue Geollroy-

Lastiier, atteint à la tête par un morceau de pavé tomba et resta inanimé.

A ce moment, un coup de feu retentit ; d'autres suivirent. Les agents cyclistes de garde place Collanges accoururent, suivis par des chauffeurs non grévistes.

Une bataille au revolver s'engagea, une quarantaiue de coups de feu retentirent.

Enfin, le combat cessa, et on releva,pour le transporter dans une maison voisine, le gréviste Jules Bedhomme, âgé de vingt-quatre ans, demeurant à Levallois, 154, rue Fazillau. Il était atteint d'une balle au ven-tre, et mourut peu après.

Un autre gréviste, Claude Roy, blessé par une balle au biceps droit, fut transporté à Beaujon.

^ Quatorze antres chauffeurs blessés au cours de la lutte ont reçu les soins du doc-teur Ililaire. '

Enfin, trois consommateurs, se trouvant dans un bar voisin, ont été blessés.

M. Léger, commissaire de police, a en-, voyé au Dépôt un journalier, Armand Ca-maix,qui avait assommé à demi un non-gré-viste, Marcel Lesage. I

Enfin, le gendarme Pichón et le maré-chal des logis Cheminade ont été légèrement blessés au cours de la bagarre. J

U n a p p e l d e s g r é v i s t e s l

Paris. — La Bataille syndicaliste publie l'appel suivant : ! t( Après l'agression odieuse dont notre camarade Guinchard a été victime, les jaunes apaches continuent, sous la protec-: tion de la police, leur œuvre sanguinaire.

» Le bilan de leurs exploits est, pour sa-j medi soir, d'un mort et de trois blessés, i dont une femme. C'en est assez ! j I: » La classe ouvrière ne peut plus long-temps supporter de tels crimes. i

'i » Pour répondre à ces ignominies sangui-' naires, exp oités parisiens, apprêtez-vous à répondre a l'appel de vos organisations, j

» Le bureau confédéral, ' » Le bureau de l'Union des

syndicats de la Seine. » ¡

Les grèves de mineurs E N F R A N C E

R e p r i s e d u t r a v a i l I Lille. — De plus en plus, le mouvement de reprise s'accentue dans le bassin d'An-

^zin, ou on signale, samedi, 0,109 descentes contre 5,734 vendredi. j

A Denain. le travail est presque complet.' On y considère la lin de la grève comme certaine, j

Dans le bassin d'Aniche, une fosse, jus-qu'ici indemne, celle de Desjardin, ne compte samedi que 326 descentes sur G3.j ouvriers. Les manquants ont été débauchés par les patrouilles de la fosse de Flines, toujours en grève. . (

On craint,dans le Pas-de-Calais, une grèvo à Drocourt. /

A ^ i G L E T E R R E L a s i t u a t i o n

Londres, — La Fédération des mineurs' s'est réunie samedi matin pour discuter l'invitation du premier ministre à se rendre à la conférence de lundi. Les délégués ont accepté. ^ ] Dans certains districts miniers, l'ajourne-ment du vote de la loi a causé un grand désappointement. Dans le nord du pays de Galles, tout était préparé pour reprendre le travail lundi, et, les fonds de l'Union étant épuisés, le salaire de grève n'a pas été payé samedi. Il y a cinquante mille grévistes dans ce district, et la misère est grande. j

La continuation de la grève a obligé cer- i taines compagnies de chemins de fer à ré-' duire encore leur horaire. La Great Cen-, tral Co annonce que, jusqu'à la fin de la crise, aucun train ne partira plus le di-manche, I Seuls les trains postaux continueront lo]i service. /

l i C s g r è v e s d e R o l i ê m e | / Prague. — Un recul du mouvement gré-viste s'est produit samedi dans l'après-midij i

tdéjà plitz.

Les délégués des puits Frédéric, Adolphe et Ernest Doblhof ont fait connaître qu'ils vont reprendre le travail. Toutes les autres sociétés minières se sont déclarées prêtes à faire de très larges concessions. La société Brucker, dans les mines de laquelle était le foyer du mouvement gréviste, a déclaré, dans un avis aux mineurs, qu'elle est prête à faire des concessions si le travail est re-, pris dans tous les puits avant mardi. i

Page 2: INSERTIONSarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...Soixante et-onzièm année —e J 7N1 CINQ centimes le Numéro Lundi 25 e Mardt 2i6 Mar 191s 2 Jn a 1n fr. 8 Six moi

Deux aviateurs russes se tuent { Saint-Pétersbourg.— On mande de Sébas-topol que le lieutenant aviateur AlbokrinefF pilotait un biplan où l'accompagnait un passager,lorsqu'un remous de vent retour-! na l'appareil, qui vint se briser sur le sol.l Les deux aviateurs ont été tués. I

J L U

I Buenos-Ayres. — Des télégrammes d'As-somption confirment le triomphe des révo-lutionnaires. I • Le président s'est réfugié à la légation de l 'Uruguay. I

Le nombre des victimes du combat d'As-somption dépasserait eOO.Parmi les révolu-tionnaires t'iés figure M. Hilarión Gómez,! attaché á la légation de Paris. 1

In emprunt couvert plus de trente-deux fois e t demia

Paris. — Le ministère des finances com-•munique la note suivante : I « C'était samedi qu'avait lieu la souscriç-' lion publique des 600,000 obligations émi-ses au pair mathématique pour les besoins des chemins de fer de 'Etat. Plus de cent mille souscripteurs se sont présentés,entre neuf heures du matin et quatre heures du soir, aux guichets des comptables du Tré-sor. Le nombre des obligations souscrites .atteint 19,600,000, d'après les résultats con-j ius à minuit. I

» L'emprunt se trouve donc couvert plus I de trente-deux fois et demie. « I » Le montant total des versements de

garantie a été d'un milliard neuf cent soi-xante millions, alors qu 'un versement de soixante millions eût suffi pour couvTÎr

H'emorunt. »

Ш Ю Щ И О Ш Е ET RÉGIONALE

IVoavelle crae de In ïiolre

Voici la dépêche t ransmise hier , par la soas -pré fec ture :

« Par suite d 'une nouvelle crue de la Vieo je .dont le max imum n'est pas encore C00DU,le maximum de la crue de la Loire pourra i t devoir s 'élever à 4 " 15, le 26 à midi ».

Aujourd 'hui , à midi , le m a x i m u m annoncé est déjà dépassé de 10 cent imè-t r e s .

Nous voilà donc une fois de plus enva-his par l 'eau,non seulement de la Loire, mais aussi du Tbonet , qui déborde à Saumur , dans les prairies et j a rd ins de la Maremaillette e t d e l'Ecole d e Cavalerie.

Ceux qui ont annoncé une succession d'années pluvieuses seraient dans le vrai, car voilà déjà trois années qn i confir -ment ces peu consolantes prédict ions.

Ecole de Cavalerie Les promotions de mars

Au grade de lieutenant-colonel : M. Weygand.hors cadre (Ecoles), i n s -

tructeur en chef d'exercices militaires à l 'Ecole d'application de cavalerie (en remplacement de M. de Clermont Ton-nerre , promu), est mis hors cadre (Ecoles) et maintenu provisoirement dans sa posi-t'on actiielle

Au grade de chef d'escadron : Le capitaine Gassor (Ecole), ios tn ic -

tear d'équitation à l'Ecole d'application de cavalerie au 13° cuirassiers.

Aa grade de capitaine : M. de Goulaine, lieutenant hors cadre

(Ecole), sous- ios t ructeur d'équitation à l'Ecole d'application de cavalerie, eu remplacement de M. Bouvet, mis hor^ cadre, aifecté au l âe régiment de h u s -sards et Dommé instructeur d'éiiuiiatioQ à l'Ecole d'application de cavalerie.

Mutations M Deffis, capitaine hors cadre (Ecole),

insirncieur d'exercices militaires à l 'E-cole d'application de cavalerie, passe capitaine commandaut au 2® régiment de chasseurs .

M. Choderlos de Laclos, capitaine au 3e régiment de dragons, détaché comme instructeur d'équitation à l'Ecole d'ap-plieatiiiD de cavalerie, est mis hors cadre (Ecole) et maintenu dans son em-ploi actuel.

M. Martin, lieutenant au 3° dragons, est nommé sous-instructeur d'équitation à l'Ecole d'application de cavalerie,

M. Cromback, lieutenant au 2° régi-ment de cuirassiers, est nommé sous-instructeur lî'équilalioD à l'Ecole d'appli-cation de cavalerie.

M. Vonderheydeu, lieutenant au 8° régiment de hussards, soue-instructeur à l'Ecole d'application de cavalerie, est mis hors cadre (Ecole) et maintenu dans son emploi actuel.

l i e» C a s e r n e s d e C a v e i l e r l e

On disait hier à Saint-Florent que les nouvelles casernes de cavalerie pour -raient bien être édifiées sur le plateau de Terrefort . Des sondages y ont été opérés et des jalons posés.

Mais ces disposions n'impliquent en rien la certi tude de constructions quel-conques, car alors la ville de Saumur n 'aurai t plus rien à voir dans les frais d'édification des monuments .

Le Circuit d'Aviation

Ainsi que nous l'avons annoncé, une réunion avait lieu samedi, à la Mairie, au cours de laquelle a été nommée une Commission définitive.

A propos d'aéroplanes, on dit qu 'une Ecole d'aviation serait créée à Saumur ; les installations s'éléveraieot soit sur le Bray, soit sur le terraio desHuraudié res .

T a p a g e n o c t a r n e Les agents de patrouille ont dressé

contravention aux nommés Despas et Dupuy qui troublaient la tranquillité p u -blique pendant la nuit du 24 au 25 mars .

l i a R a p i n e Toujours le citoyen Louis Joussean,

du quartier de Fenet, qui poursuit ses exploits au préjudice de ses voisins. Aujourd'hui c'est M. Garnier, rne Rabe-

lais, 93, qui l'a surpr is escaladaui id clôture de son jardin, p o u r . . . la chasse aux escargots » dit l ' ioculpé; mais, après ecquête, le plaignant a piulô! constaté une forte déperdition d'un stock de coke déposé dans une cave à proximité dudit jardin . M. Garnier estime même à 5 ou 6 hectolitres le préjudice qui lui est causé.

Joussean nie avec énergie, ce qui n 'em-pêcha pas M. ie Commissaire, connais-sant son Joussean, de dresser à celui-ci un procés-fabal t n règle qui viendra s 'ajouter aux précéJentes ioculpatious de faits du même genre.

I n s o u m i s Les gendarm'es de Montreuil-Bellay

ont arrêté un nommé Jnan Uhlman, van-nier ambulant , qui a omis de répondre aux périodes d' instruction militaire qu'il devait accomplir au régiment d'infanterie de Bayoone.

Cet insoumis sera remis aux mains de l 'autorité militaire.

l i é b e a u - p è r e e t l e g e n d r e Un journalier de Sauziers, commune

du Puy-Notre-Dame, Louis Hamelin, a déclaré aux gendarmes de Moutreuil que sou gendre, Célestin Quillet, du ïûéfne lieu, s'était introduit chez lui la nuit et lui avait dérobé du lioge et effets d 'ha-billeménts estimés 25 Ir.

Quillet nie énergiquement : mais il est reconnu que le gendre et le beau-pére vivent en mauvaise intelligeoce.

Enquête et procès-verbal dressé.

P e r t e s e t T r o u v a i l l e s Réclamer au Commissariat une clef de

sûreté trouvée , ainsi qu 'une écharpe laine trouvée rue Molière par le sieur Lemoine.

— Un stock de timbres de deux cen-times (650) a été perdu quartier des Ponts. Le rapporter 14, rue Nationale.

— Un porte-monnaie, contenant vingt et quelques francs, a été perdu place de la Gare d'Orléans, par la domestique de M. Allard, greffier de paix. Le rapporter , 82, rue de la Croix-Yerte, contre récom-pense.

AVIS MORTUAIRE Les amis et connaisBances de

la famille DUPEUX sont priés d'assister aux convoi et enterrement de

M. Gaétan DUPEUX décédé à Versailles, le 23 Mars 4912, dans sa 50® année.

La cérémonie funèbre aura lieu le mardi 26 mars, en l'église de N.-D. de Nantilly.

Le deuil se réunira à la gare d'Or-léans de Saumur, à 1 heure.

Les personnes qui n'auraient pas reçu de lettre de faire part sont priées de considérer le présent avis comme une invitation.

4 FEUILLETON DE L ' E C H O S A U M U R O I S

192, RUE DE RENNES NOTES D'UN CONCIERGE

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Roser DOMBRE V^ef ff jt-

4 • .

i

Parfaitemèftt, j'ai été soldat, et même j 'aj , payé ma dette a la patrie en 70.

J'ai été blessé un tantinet à la jambe à Bazeilles, et un peu plus haut, à... l'opposé lans Paris, par les Versaillais ; sans compter iussi,mais plus tard , à la main, par Mme Par-mentry, dans l 'unique crise nerveuse qu'elle »it eue en sa vie, à la suite d'un événement

, louloureux; crise pendant laquelle elle me ¡OQordit. ) J'ai souffert cela sans mot dire. Doux par jaractére, philosophe par tempérament, iiscret comme la tombe... je. . . Ma foi ! ош.1 discret; dans cette demeure plus de neuf lois habitée, dans cette loge hospitalière, Ij'ai souvent joué le rôle de confident. Eh bien I je n'ai jamais trahi un secret, sauf quand le bien de tous l'exigeait ; pas plus celui que l'on me confiait dans le tuyau de l'oreille, que celui que j'ai pu recueillir sans positivement le chercher, au hasard des circonstances. j

Car, dans cette maison, sonore comme m e . um адвме, P» ь ш а М . fflainte- '

p a n i — loui s enxena. aime rarmeniry, qui a l'oreille fine et le cœur assez bon pour s'intéresser à chacun des habitants de notr^ immeuble, est un peu bavarde pourrépétèr ce qu'elle apprend ; mais elle aussi n'agitj que dans une louable intention. i

Et puis, quelle femme peut se vanter, 'd'être parfaite? l I La chère amie, un bijou qui pèse quatre-! ivingt-douze kilos et qui est aussi fourni en,' couleurs, me doit le peu d'instruction 'qu'elle a acquise. j ! Malheureusement, elle a plus de mémoire, pour retenir les petits événements surve-nant chez nos locataires, que les récits dont e cherche à lui inculquer le souvenir sur 'histoire ou la géographie. \

L'aimable femme n'est pas à ma hauteur; sous le rapport intelligence ; et c'est une chose bien fâcheuse car, à nous deux, sans cela, nous aurions formé une paire de con-cierges exceptionnels.

Constance doit aussi avoir son panégy-

lïntre ces aeux eires eimnemmeui soumis etdévoués. Constance etmalégitimeépouse, je coule une vie douce, exempte de soucis el de secousses, sauf lorsque, comme au-ji urd'hui un propriétaire avaricieux m'o-hiige à augmenter les baux, des locataires.

ne ue. iB chère petite peut être mal habillée —

exclusivement de noir et de blanc, mais gentille cjuand même dans son poil court demi-deuil, — elle n'en possède pas moins de remarquables qualités, telles quel'obéis-sance, la discrétion, la propreté, la fidélité, la sobriété, la probité, a patience, la rési-gnation. etc., etc. i

Elle professe, par exemple, une sainte frayeur des jeunes fous de là-haut, et je les soupçonne de lui avoir joué des tours dont ni elle ni eux ne se sont vantés. Ce qui n'em-

jpêche pas que, d'autres fois, elle recher-,,chera leurs caresses^ cette inconstante

m Juillet-août.

La Noyade de Pile St-Aubin

Le cadavre de M. Demets est recueilli au pont de la Haute-Chaîne

Samedi après-midi, le cadavre d 'une des malheureuses victimes de la tragique noyade de l'île St-Aubin a été retrouvé en Maine prés du pont de la Haute-Chaî-ce, en lace leo baieauxdavoirs situés en amont du pont.

Il était environ midi un quart , lorsque les blanchisseuses des bateaux « l'Etoile » et dn « Saint-Serge » tenus par MM, Lanileau et Gillot, aperçurent s 'en allant au fil de l'eau le cadavre d 'un homme. La tête était légèrement sortie de l'eau, laissaut seulement par moments aperce-voir les cheveux. La face était légèrement ioclinée sur les vagues.

Aussitôt. MM. Guillot et Gault Ferdi-nand montèrent dans une barque et allé reot recueillir le ca lavre .

Uoe fois rejoint, il (ut amarré avec une corde et attiré sur le berge. Pour cette opération, M. Landreau a dû jeter une araigne aux deux hommes montés dans le bateau et les attirer à terre à l'aide d 'une corde. Sans cela l 'embarcation poussée violemment par le courant qui en ce moment ent très rapide, aurait été infailliblement emportée au loin.

Une foule considérable assistait du haut du pont à celte opération et vite le bruit de la découverte du noyé s'est ré-pandue en ville.

M. le commissaire du 1 " arrondisse-ment, accompagné de son secrétaire, ayant été avertis, se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatatious d 'asage.

Des artistes du Théâtre se sont égale-ment rendus près du cadavre el MM. Bourigauit, Leroy, musiciens et Brouard, peintre, demeurant rue Plantagenet,l 'ont formellemeDt reconnu comme étant celui du malheureux Desmets, âgé de 19 ans, premier cor au Théâtre,

Comme on le sait, Desmets était parti en bateau avec MM. Vallon, Dnpuis et Dumont.

Une fois le cadavre retiré de l 'ean, on s'aperçut que la victime avait enlevé son vêtement. Il portait seulement son panta-lon et un petit gilet noir et était en bras de chemise. Le poignet et la main gauche étaient enveloppés dans un grand cache-upz en laine noire, ce qui fait supposer que les victimes se seraient, au moment de sombrer , pnrté secours mutuellement en se tirant avec ce cache nez.

Après lesconstatations, le commissaire de police fit placer le corps de Desmets dans la voiture Lagoguéet le fit conduire à l 'amphithéâtre de l'École de Médecine.

Les obsèques auront lieu mardi, 26 mars, à nenf heures du matin, à l'église Sainte-Thérèse.

La levée du corps se fera à l 'amphi-théâtre, à huit heures trois quarts .

L'inhumation aura lieu au cimetière de l 'Ouest.

* * *

Dans l 'après-midi le brui t se répandait en ville qu'on avait découvert u'n aut re noyé près du rocher de la Beaumette.

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Le docteur Farez décrit, dans la Revue de psychotérapie, le cas singulier d'un individu qui e-t capable d'avaler 6 à 7 litres d 'eau, de lei garder, et de les res-tituer à volonté : il peut rendre ce li-quide en totalité ou ea parties : il est capabieégalement d'avaler quat re ou cioq greoouilles ou poissons vivants, de les garder une heure et plus dans son aqua-rium stomacal, puis de les restituer en plf ioe vie.

C'est à la suite d 'un entraînement sy5-tématique que ce sujet a acquis celte étrange faculté ; ce qu'il y a de remar-quable, c'est qu'il a réussi à se dévelop-per la musculature stomacale comme d'autres se développent les biceps ou les mollets ; il a réussi à se créer des a n -neaux de contraction, véritables sphinc« ters nouveaux, facteurs d 'une fonclioD nouvelle.

SAVON.CONGO Méfiez-vout des Imilaliont

£a Raffinerie de Chantenay a l honneur d informer le public qu elle met un Ticket-Prime dans chaque boîte de 1 kilog. sucre de Luxe.

30 Tickets-Prime donnent droit à un kilog. sucre de la Raffinerie de Chan-tenay.

Le Sucre C H A l V T E I V A Y est le plus blanc, le plus pur, sucre le •mieux.

Il fait, en ce moment, une chaleur de trente degrés à l'ombre. C'est un peu fati-gant. I 1 Aussi, qu'on ne se figure pas que je montelesétagesdeinonimmeub e.D'abord, je lie me dérange pas pour les petites gens :i letrio d'artistes, les Caraya,môme leCham-' berlan, mon ami, n'ont plus jamais ma vi-site; d'ailleurs, ils ne reçoivent guère de lettres et, quand il y en a, ils les prennent eux-mêmes dans ma loge. |

Les autres locataires, Mmes des Hespéri-des, Boiscopieux, même de Brimenton, sont aux eaux ; M. Baluchon est en villégiature quelque part. !

Je suis donc plus que tranquille, et le balai n'use pas souvent le tapis des premiers étages.. I

M. Chamberlan travaille en dépit de tout, le pauvre homme I

J'ai beau lui dire : — Reposez-vous donc, mon digne Mon-

sieur; chacun doit prendre un peu de va-, cances, que diable I ' I

Il hoche mélancoliquement la tète et ré-pond : I

— Mais non, mais non, il y en a plus que | vous ne croyez^ Monsieur Parmeatpr., q u i !

bûchent sans relâche et n'en sont pas plus malheureux pour cela. i

J'ai tâché, mais en vain, de savoir ce qu'il gagne bon an mal an, et si son mét er 2st un bon métier. Cet homme reste abso-lument muet là-dessus. Je le soupçonne de vouloir amasser une petite fortune pour se 3iarier ensuite. |

Mme Parmentry a essayé de le faire cau-ser sur ce sujet, mais il n'a répondu qu'éva-sivement. 11 est certain qu'il fait bon avoir le l 'argent. Moi, je sais qu'en ce moment il me serait doux d'offrir à Mme Parmentry m petit voyage au bord de la mer. Dieu ! quelles délices de respirer autrement que, \e soir, assis sur nos chaises devant notre mmeuble, en regardant passer les gens sur e trottoir et en fumant la pipe... je parle pour moi, car Mme Parmentry et Constance ,e contentent de prendre le frais:., quand 1 y en a!. . .

Mais, après tout, nous pouvons devenir linon millionnaires, du moin.s as.«?- i-ic-hAc un jour pour ne concierges, nous voirmon^ ter au rang de locataires, au numéro 192 de la rue de Rennes. |

En ce cas, j'habiterais l'appartement de Mme des Héspérides ; d'abord parce qu'il serait sans doute le plus facile à obtenir, cette charmante dame ne l'occupant pres-que jamais ; ensuite, parce que ma femme. Constance et moi n'avons guère l 'habitude des ascensions pénibles. Devenir riches, cela p urrait nous arriver plus tôt qu'on ne pense) j

Depuis certain matin où elle a taillé une: petite bavette avec les je.uoes gefls <îu ciiid

„iflïliéme. Mme JÈanûeatexiBfi j&œLfiflïffiiâ.

ipius jiue gros lot, i J'ai confié à ces messieurs que j'avais pris un billet à la loterie des Estropiés, une L'en belle œuvre dont je ferai partie si je gagne.

j Est-ce pour s'amuser à nos dépens, — pourtant je ne puis croire cela deux , — ou est-ce que réellement ils y connaissent! quelque chose ? mais tous trois, M. Gontran en tête, affirmant posséder à fond l'art delà! chiromancie, ont examiné la main d'Eu-doxie. ! Eudoxie est le petit nom de mon épouse, ' Eh bien ! ils y ont lu des choses extraor-dinaires, parait-il. Eudoxie aurait la ligne! de chance prononcée, et déviendrait riche ; dans la deuxième partie de sa vie. . i

Faut-il croire à ces prophéties ? En tout' cas. la chance de mon épouse m'étonnerait peu, attendu que Mme Parmentry a déjà eu , celle de me rencontrer !

Donc, la fortune, hé! hé i . . . pourrait bien' lui échoir aussi ; c'est pourquoi j'ai pris en!l son nom un billet de loterie. |!

Après tout, pourquoi ne gagnerions-nous • pas tout aussi bien que d'autres? •

Jeconaais quelqu'un qui, encecas, pren-¡, drait sans tarder la poudre d'escampette et filerait droit sur Saint-Malo ou Dinard, en famille, bien entendu 1

I Voyez pourtant comme le monde est mau-vais, comme les gens qui vous paraissent les plus charitables ont la langue mal pen-:duet , . ._ .

<

( A suivre)

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Ll'ÉcllpHe lolmle d u sol*>ll « n M t t i n c - e t - L o I r e

Nos lecteurs saveot que le 17 avril procbaio, nous assisterons à uo specta-cle sensationnel : une éclipse totale de soleil.

Voici les intéressantes déclaraiions qu 'a fiites â ce sujet un de nus cnofre-res, M. Bigourdan, l'émioent astronome de l'Observatoire de Paris et du Bureau des Longitudes :

« La luue masque le soleil au regard de la terre beaucoup plus souvent qu'on ne parait y avoir réfléchi, si j'en cri-is 1 émouiiD suscitée par l'eclipse du 17 avril prochain. En réalité, le fait se p ro -duit deuxtcenis fois par siècle. Seule-ment. chaque fois, le soleil n'est entière-ment dérobé à la vue des hommes que pour les observateurs postés sur une étroite zone de leur planète : d'où vieot qu'un pay- de l 'etendne de la France n'en a l 'aubaine que deux fois par siècle el qu 'une cité comme Paris en peut être privée pendant plusieurs siècles.

De t^ii, il y a 88 aus que Paris n'a connu ce piaisir ; celai t le 22 mai 1824 : Cassiui el Macaldi le goiitèreni ici même, à l'Observatoire, tandis qu'a Tnanon, le roi était tout yeux, environné de la cour : ils eurent nuit noire et virent en plein jour Vécus et Mercure.

Ce 17 avril 1912. le diamètre appareut du soleil et celui de la lune seront pres-que égaux, de sorte que le disque de la lune, du point où on le verra concentri-que, apparaîtra couvrir presque exacte-ment celui du solei l ; i é chp ie , donc, sera presque totale. Ei si nous ne pou-vons dire qu'elle le s e r a . . . totalement, c'est que nous ne connaissons pas eu pleine certitude le diamètre exact de noire satellite.

(.est même à cause de cela que les aslrouombs s'associent volontiers au ra vissemenl du publ ic ; ils comptent bien rectifier leurs calculs selon que l'éclipsé sera totale ou presque totale, d'après ce qui, dans ce dernier cas, dépassera le soleil sur les bords de la lune.

La zone d'où l'on pourra contempler le phénomène daos tout son éclat, ou pour mieux dire dans tout son défaut d'éclat, est ainsi limitée d'une extrémité à l ' an t re : l'éclipsé cessera d'être annu-laire pour devenir,mettons totale, à par-tir dn Venezuela et cessera d être totale pour redevenir annulaire à partir de Liège en Belgique.

(Pourquoi elle est annulaire ou totale sur la même zone? C'est que, suivant le lieu du globe où l'on se trouve,n'étant pas partout à la même distance de la lune, on la voit plus petite on plus grande).

Eutre le Venezuela et Liège, la « ligne de ceniralilé » passe par la Guyane an-glaise, Iraverse l'Atlantique, pénétre en Europe par le nord du Portugal ,reprend l'Océan au golfe de Gascogne, le quitte à Saint-ISazaire et, de là, passe à peu près exactement par les localité suivan-tes : Talmont, Les Hessarts. Les Her -biers, Sainl-Laureot (Vendée), Beaufort, Baugé (Mail e-el-Liiire). Le Lude, Mayel, Grand-Lucé, B'>uloire. Vibraye, Montmi-rail (Sarihe), Frazé. Mainienon, Eper-non (Eure-et-Loir), Les Clayes, Ville-preux, L'Etang-la-Ville, Mareil, Marly, Saint Germain-en-Laye, Le Pecq, Le Vé sioef, .^ontesson, Houilles, Sartrouviile, Eaubonne (Seine-et-Oise), Attichy (Oise), Saint-Gobaio et Sains (Aisne) .

Au-delà, elle gagne Liège, Hambourg, Pfitersbourg, la Russie d'Asie, etc., etc

Notons encore que l'éclipse commen-cera à 10 h 49 ' . battra son plein à 12 h. 10' el louchera à soo terme à 13 h 32' .

JOBVEXOXm BOXEURS

l e s avantages de la boxe expliqués dans les Annales par l'illustre auteur de Pelléas et Mélisande :

Je me souviens qu'en parlant, naguère, de L'epée, entr-în»' p^r mon suj^t , JH fus a^sez injust« envt-rs la seule arme >peci-fique que la nature DOUS ait donnée : le poing. Je tiens à réparer cette injustice.

L'épée et le poing «e complètent et pauvent faire, s'il est gracieux de s'ex-primer ainsi, fort bon ménage ensemble M lis l'épée n'est ou ne devrait être qu line arme HXC^dlionnelle, une sorte î^ dlima et nacra ratio |i "'y fa idrait av iir recour^ qu'avec de MilbOnclles pr'.-.autioos et uo cérémoDial éq^iivaient à ce 'ii fioDt on entoure les procès qui p Dvent ^b'Utir à une condamoatioo à lU'U t

Au contraire, le poing est l 'arme de

tous le« ji.urs, l 'arme humain« par PX-celleuce, la seule qui soit organiquomeoi adaptée à la sensibilité, à la résistance, à la structure offensive et défensive de notre corps.

En effet, я nous bien examiner, nous devons nous ranger, sans vamté, parmi lös êtres les moins protégés, les plus n u s h s plu> lragiles,les pins friables el les plus flasques de la création. Comparons-nous, par exemple, avec les insectes, si f i r m i -dabiemeut outillés pour l'aitaqua et si fantasliquHmeul cuirassés ! Voy^z, eutre autres, la fourmi, sur laquelle vous pou-vez accumuler dis ou vingt mille fois le poids de son corps sans qu'elle en pa-raisse incommodée.Voyez le hanneton, le moins robuste des coléoptères, et pensez ce qu'il peut porter avant que craquent les anneaux de son ventre, avant que fléchisse le bouclier de ses èlytres.Quant à la résistance de l 'escargot, elle n'a, pour aiûsi dire, pas de limites. Nous sommes donc par rapport à eux, nous Ht la plupart des mammifères, des êtres non solidifiés, encore gélatineux et tout proches du protophasme primitif. S^ul, uoire squelette, qui est comme l'ébauche de notre forme défioitive, offre quelque résistance. Mais qu'il est misérable, ce squelette.

(Considérez notre épiue dorsale, base de tout le système, dont les vertèbres mal emboîtees ne tieunent que par mi-racle , el notre cage thoracique qui n'offre qu 'une série de porta à faux qo'oo ose à peine toncher du bout des doigts.

Or, c'est contre cette molle et iucohé-renle machine , c'est cootre ce pau -vre organisme d 'où la vie tend à s 'échapper de toutes parts que nous avons imaginé des armes capables de nous anéantir même si nous possédions la fabuleuse cuirasse, la prodigieuse force el l'incroyable vitalité des insectes les plus indestructibles.

Il y a là, il faut en convenir, uoe bien curieuse et bien déconceriante aber ra -tion. une folie initiale, propre à l'espèce humaine, qui, loin de s 'amender va cniissant chaque jour .

Pour rentrer dans la logique naturelle que suivent tous les autres êtres vivants, s'il nous est permis d 'user d 'armes ex-traordinaires contre nos ennemis d 'un ordre différent, nous devrions, entre nous, hommes, ne nous servir que des moyens d'aitaque el de défense fournis par notre propre corps. Dans une hu-manité qui se conformerait strictement au vœu évident de la nature, le poing, qui est à l 'homme ce que la corne est au taureau et au lion la griffe et la dem., suffirait à tous nos besoins de protec-tion, de justice et de vengeance. Sous peine de crime irrémissible contre les lois essentielles de l 'espèce, une race plus sage interdirait tout autre oaode de combat.

Au bout de quelques générations, on parviendrait à répaudre ainsi et à mt^tire en vigueur une sorte de respect panique de la vie humaine. Et quelle sélection prompte et dans le sens exact des vo-lontés d e l à nature amènerait la pratique luiensive du pugilat,où se concentreraient toutes les espérances de la gloire mili-taire I

Or, la sélection est, après tout, la seule chose réellement importante dont nous ayons à nous préoccuper ; c'est le pre-mier, le plus vaste et le plus éternel de nos devoirs envers l'espèce.

Maurice MÍETEBLINGK.

IJ 'acide nr lque et l e radium.

Le radium, dont on a déjà constaté la bienfaisante action sur certaines der-matoses et même sur quelques lésions cancéreuses, serait il également efficace contre les dialhé-ies uriques ? Il serait permis de le supposer, d 'après les cu-rieuses expériences de M. Mezernsky, dpcriies par M 'R^iux.

L'auteur a constaté qu 'une solution d'urate d soude soumise a l'action de l'émanation du radium se trouve décom-posée : le liquiqe s'enrichit en azote. L«s recherches de M. Mezern-ky établis sent que cette décomposition est due à l'action des rayons alpha.

Aux Collectioniieurs de Timliriîs ÎWmm La Papeterie P. GODET, 46, rue

d Orléans, a renouvelé sa collection de timbre'<-pustcs étrangers.

Elle vient de, recevoir des collections toutes nouvelles.

A Travers la Presse ' L i ' e n t r e v n e d e V e n i s e

De la Lanterne, édi torial : ! L'initiative du kaiser, qui va s'essayer au rôle d'arbitre et de pacificateur, ne doit pas être désintéressée. j I 11 appartient donc aux gouvernements de' la Triple-Entente de suivre de près les évé-' neinents, pour éviter que l'A lemagne ne' joue la partie contre leurs intérêts dans le' monde. I

Que la médiation allemande aboutisse à réconcilier Tamie et l'alliée de l'Allema-gne, ce serait déjà, pour celle-ci, un résul-' tat magnifique. Èt elle serait assez payée de sa peine. ,

Veillons à ce qu'elle n'en tire pas d'au-: très profits. '

Le Giornale d'Italin (de Rome), op-] position const i tut ionnelle : / I La rencontre, à Venise, de Guillaume II et de Victor-Emmanuel prend, au moment présent, une importance particulière qui ne peut être diminuée par le fait que leS' doux ministres des allairesétrangères n'ac-compagnent pas leurs souverains.

L'empereur d'Allemagne et le roi d'Italie sont des diplomates de premier ordre, et s'il ya un moment décisif pour .les relations futùros entre les deux nations, c'est préci-scnient celui où l'Allemagne se trouve pla-cée cntreson alliance avec l'Italie et l'ami-tié avec la Turquie. j

liSi r é o r g a n i s a t i o n d e l ' é t a t -maj or

De la France, éditorial : , Le système imaginé par M. Messimy s'é-'

ci'oiilàil do hii-mème quand M. Millerand jrit la direction du ministère de la guerre. )eiix chefs, s'ignorant l'un l'autre, travail-

laient à la préparation de la guerre. C'est ainsi que le général Joiï're s'entendit un jour reprocher par le président de la Républi-que certaines modifications des cadres de réserve qui décapitaient les régiments de l'active. Le général Jotfre, en soldat disci-pliné, supporta la semonce sans broncher et se donna même la peine de chercher des raisons pour justifier ce qui inquiétait la vigilance de M. Fallières. Or ces modifica-tions, il venait de les connaître par le pré-sident lui-même. Elles avaient été décidées )ar le chef d'état-major du ministre, qui ne 'en avait même pas averti. Le jour de la

déclaration de guei-re, tout l'organisme qu'il devait avoir en main eût été bouleversé sans qu'il pût s'y attendre.

L a F r a n c e , f a b r i q u e n a t u r e l l e d e s a v i a t e u r s j

.. Le 7'rtc/i2/(?romos(deGonstantinople), grec, de son rédacteur poli t ique à P a -r is , M. E p a m C. Kyr iak idès : | ! La conquête des airs est certainement une gloire purement française. C'est le ré-sultat du genie français etde son esprit in-ventif; c'en est aussi celui de son héroïsme. Ouvrez le Livre d'or de l'aviation, et de ses pages encadrées de noir vous en verrez jaillir, blanche, la lumière de la bravoure française. Des jeunes gens, dans le premier sourire de leur vie, appartenant à un des pays où il est le plus doux de vivre, cou-rent, pleins d'insouciante joie, vers le dan-ger et la gloire.

I, Assurément les Français sont braves par ' excellence, puisque même les femmes le

sont aussi. Devant la Française, qui rappelle la Spartiate, les autres femmes ne sont que des femmes. Et l'aéroplane, c'est l'arme du courage. D'autres pays pourront construire aussi d'innombrables machines des airs ; mais aucune de leurs usines ne leur four-nira dés aviateurs émules des Français. Cette fabrique n'existe qu'en France.

A l'heure actuelle, sous l'initiative patrio-tique du Matin, une souscription nationale dotera la France d'une nouvelle arme d'au-tant plus redoutable qu'elle est plus spé-ciale aux qualités françaises. D'un bout à l'autre, un frisson de patriotisme parcourt le pays. )

G u i l l a u m e I I e t M l l e P r o v o s t

Au cours de la soirée qui su iv i t le dî-ner offert, ma rd i dernier , à l ' empereur Gui l laume, par notre a m b a s s a d e u r , M. Cambon, le petit dialogue su ivant , que rappor te notre confrère le Temps, s'en-^ gagea entre le Kaiser et Mlle Provos t :

... — Mais Berlin n'est pourtant pas une ville désagréable ! |

— Sans doute. Mais Berlin est une ville t neuve. En France, vous avez deux choses ; Pari"̂ et le Midi.

— Pourquoi, si vous nous aimez tant, voulez-vous toujours nous faire la guerre ?, ' — Moi? Mais pas du tout ! répondit l'em-, pereur. Demandez à votre ambassadeur,! M. Cambon, pour qui j'ai lap ins profonde estime. Dans la lutte d'intérêts de nos deux peuples, nous n'avons — « très sincère-' ment u — iamais soneé au'à la naix. i

Sommaire de la Bévue Française du 24 mars 1912. — « Canrobert b, confé-rence par le général ROGET, — « Trop tôt, trop tard », comédie en 2 actes, en vers, par L. DESSARIÉ. — « Courrier de Paris », A. REDIER. ~ « Actualités », FURET. — « Vie littéraire », Firmin Boz. -—« Les Alchimistes », par G. DRUILHET — « Les langues étrangères », par RoN-noT-SAiNT. — «t Combat de boxe, par M. DELPEUCH. — Chronique musicale par RAYNAL. — Autour du foyer. — La poli-liqiie.—Illustrations d 'après Rembrandt , Teniçrs, Richaeri le jeune et photogra-phias d'ac(ua!ités.

La Revue Française paraît chaque se-maine sur 32 pages. Un a n : 10 f r . Le numéro : 25 centimes. — Etrangler : un an, 13 f r . 50. Le numéro: 30 centimes. Rédac-tion et administration: 17, rue Cassette, Paris. — Belgique: un an, 10 fr . Bureaux à Bruxelles: 6, rue d'Assaut. (Bibliothèque choisie.)

Pour 1 fr . , la Revue Française délivre des abonnements d'essai d'un mois donnant droit à quatre magnifiques numéros de 32 pages illustrées.

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Médaille 1870-1871 La Médaille, son Ruban, son Attache

v e n d u e : I f r , SO

REVUE FINANCIERE Après un légfir tassement provoqué par

le recul subit des valeurs Russes , on no tarde pas à constater de meilleures ten-dances grâce à la fermeté des places étrangères et la hausse continue des matières premières sur les marchés du cuivre, d u pétrole et du caoutchouc. La situation poli t ique n'a guère varié et incite encore à la réserve ; mais l ' impul-sion donnée par Londres et Nei,r-Iork est telle que l'on semble vouloir malgré cela se remettre activement aux affaires.

Notre 3 0 /0 s ' inscri t à 94,07, ex-cou-poD de 75 cent imes. Les fonds d'Etats é trangers ont été calmes, mais résistants. Bonne tenue des fonds argentins et no-tamment du 4 1/2 1911 en progrès à 96,15. L ' emprun t 5 0 /0 de la République de Costa Rica se traite à 456,50, intéres-sante à ce couL's en raison de son rende-ment elevé.

Les établissements de crédit se main-tiennent aisément à leur niveau antérieur. Le Crédit Foncier d'Algérie e lde Tunisie cote 682 ; le dividende sera comme pré-cédemment de 26 fr . par action libérée et 13,50 par action libérée de moitié. Les actions de l ' Industriel le Foncière sont tou jours très de mandee à 599, les obligations 4 1 /2 cote 496,50, les 4 0/0 478 ,50 .Fonc iè re Marocaine 110,50 Cette Société vient d 'acquér i r à Marrakech des lots de terrains importants . Nous rappeloQS que c'est le 38 courant que le Crédit Foncier du Royaume de Hongrie procederá par les soins de la Banque Privée et de la Société centrale des Ban-ques de Province à l 'émission de 50,000 obligations foncières nouvelles 4 0 /0 . Le prix d 'émission est fixé à 487,50 paya-bles 100 fr . en souscrivant , le solde à la répart i t ion.

Chemins français- soutenus, chemins espagnols en repr i se . Les obligations 4 0/0 de la Cie des chemins de fer d ' E s -t ramadure que nous avons signalées au cours de 470 fr, se capitalisent à près de 5 0/0. Elles paraissent désignées pour faire l 'objet d 'un arbitrage intéressant enire les obiigalio.Qs des chemins espa-gnols non garantis par l'Etat et dont le rendement e s t i n l é r i eu r à 4 0/0.

Bonne iHUue des actions privilégiées Brazil R a ) l w a y à o 6 0 t ' a rmi les valeurs n e t ranspor ts , les obligaiions 5 0/0 Tram-ways, Eclairage et Force de Rio de Janeiro cotent 491 ; l 'action de capital de l'Union dos Tranjways se négocie à 35 Ir. Les 10,000 actions privilégèes de 100 fr . de cette Société ont droi t , après le prélève-ment pour la réserve légale à 6 0/0 des bénéfices dont le su rp lus est ainsi r é -parti : 25 0 /0 aux mêmes actions privi-légies et 75 0/0 aux 142,629 actions de capital dont le nombre ne sera jamais augmente . Ces dernières sont donc appe-lées à bénéficier de tous les revenus que la Compagnie rei irerai t d 'une émission nouvelle d 'acl ions privilégiées. Echanges suivis en Est Asiatique Français à 217,50.

Fermeté des valeurs d'électricité : l 'American Téléphoné s'avance à 770 ;

Compagniedépariementaled Energie élecj tr ique recherchée à 115 fr .

Pétroliféres en vifs p rogrès ; les actions de priorité Union des Pétroles d'Okla-homa 7 0 /0 valent 122 f r . , les Pétroles de Grosnyï terminent à 1120 et 813 sui-vant le ti tre,Naphte Lianosoff 497 ,Franco-Wyoming 109 et 52.50.

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E P I L E P S I E & S Y P H I L I S Le malade poussa un grand cri, perd connaissance et tombe. Tous ses muscles sont con-

Iracturés. Bientôt, tout son corps est agité par intervalles, comme par une.secousse électrique. A chaque rare mouvertient expiratoire que permettent les muscles intercostaux raidis, une écume sanguinolente sort de sa bouche. Puis une détente se produit et un somîAeil comateux succède à la tempête nerveuse.C'est la grande crise épileptique,l'accès de ((haut mal».

Au milieu d'une conversation,le parleur s'arrête brusquement et pâlit; son regard devient fixe et sans expression; il balbutie quelques mots sans suite ni sens,revient à lui et reprend le fil de ses idees sans s'être aperçu de rien. U est arrivé un chirurgien d'abandonner une opération en cours et de bondir au milieu de l'amphithéâtre. Ce sont là des nabsences épilep-tiques ».

Un adulte, en pleine santé apparente, sortant d'une pièce chauffée et s'exposant à l'air vif et froid du dehors, est pris de nausées; il titube comme un homme ivre, puis tombe sans connaissance. C'est du «vertige épileptique».

Les contractions involontaires des paupières, de certains muscles du visage ou des mem-bres, les tics, les mouvements de salutation de la tête (tic de Salaam), les crises de colère folles, de tristesse et de mélancolie, le somnambulisme ambulatoire sont des manifestations épileptiques. r , J, , M,. . .. . . . . jgg

les , „ - ^ X i " - ^ - moelle

épinière. Ces cellules se défendent et réagissent avec une vigueur proportionnée à la brutalité de

l'agression. La grande crise du mal caduc, les absences, vertiges^ ictus apoplectiformesj etc.., ne sont que les modalités variées de cette réaction défensive. qi

C'est pourquoi mon SPIROCHAETOL, guérit l'épilepsie, quelles que soient ses forni J'envoie discrètement, gratis et franco, sur demande, les deux brochures que j'ai écrites s la Syphilis et ses formes ignorées. • Ч' ..

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1 BORDEAUX — SAUMUR — PARIS

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matin soir soir soir soir soir matin soir 1 1 soir matin matin — Les trains marqnéi fae. ne circulent pas tous les jours. — Ce train ne circulera gu à partir d Avr i 1

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POITIERS — MONTREDIL — DODÄ — ANGERS

STATIONS

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PARIS — TOURS — SAUMUR — ANGiaVS NANTES

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11 45 5 10 5 44 6 11 6 21 6 31 6 41 6 51 6 56 7 02 7 10 7 44

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1 2 3 matin

matin Deux trains desservant toutes les

et arrivent

Omn. l 2 3 soir

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matin soir soir soir toir stations, partent de Tourj i 1 h. à Saumur à 2 h. 13 et 10 h. 40.

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NANTES — ANGERS — SAÜMÜR — TOURS — PARIS Omn. Rap . Omn. Kxpr. Omn. Omn. Rap . Expr . Omn . Kx pr Kxpr. Rap .

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St-Martin 5 31 t 7 31 Ш 12 15 3 54 » 1 7 28 » > » Saumur (a) 5 41 7 57 7 42 il 14 12 24 4 4 2 21 5 41 7 39 1 0 54 1 1 59 2 i l

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7 5 0 4 2 07 5 27 6 56 La Flèche 6 14 9 .54 3 49 9 02

TA par Qoas , Maire de S a a m n r , pour LÉ^ '̂̂ ISATION de la Signatare da Gérant ^ Bôtêl 4л yüU ü Swmwt

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