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S292 87 e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique mid ou sub vastus, la voie en Y est utilisée en présence de déforma- tions axiales importantes (X ), ainsi que pour certaines révisions. La voie en Y participe à la meilleure acceptation de la chirurgie pro- thétique du genou chez les patients, une meilleure récupération, mais reste exigeante comme toute chirurgie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.045 70 Bloc analgésique crural continu versus infiltration périarticulaire lors PTG : une étude randomisée et en double insu Charles Rivière , Arnaud Chaumeron , Charles Rivière , Marie-Êve Lacasse , Daniel Audy , Pierre Drolet , Martin Lavigne , Pascal-André Vendittoli 3535, avenue Papineau, appartement 406, H2K 4J9 Montréal, Canada Auteur correspondant. Introduction.— Le bloc crural continu est une technique largement utilisé pour réduire la douleur et la consommation de narcotique après réalisation d’une prothèse totale de genou (PTG). Cependant, cette méthode d’analgésie présente des inconvénients tel qu’une efficacité aléatoire suite à une mauvaise réalisation du geste tech- nique, son caractère chronophagela possibilité de complications locales, et enfin la réalisation d’un blocage moteur quadricipi- tale limitant la rééducation. L’objectif principal de cette étude est de comparer la consommation d’opiacé après PTG entre des patients bénéficiant soit d’un bloc crural continu, soit d’une infil- tration périarticulaire d’un mélange associant anesthésiques locaux et anti-inflammatoires. Méthodes.— Soixante patients ont été randomisés en deux groupes de traitement: infiltration péri-articulaire (INF, n = 30) et bloc crural (BC, n = 30). La consommation de morphine, le contrôle de la douleur (échelle visuelle analogique ou Eva/10 points), la consommation d’opioïdes oraux, les effets secondaires liés aux médicaments, les complications et la rééducation postopératoire ont été comparés durant les cinq jours suivant la réalisation de l’arthroplastie de genou. Résultats.— La consommation de morphine et la douleur ont été significativement moindre dans le groupe infiltré pendant les huit premières heures : 12,5 mg vs 18,7 mg de morphine (p = 0,0365) et 1,7 vs 3,5 (p = 0,0018). Par la suite, aucune différence statis- tiquement significative n’a pu être observée en ce qui concerne la consommation d’opioïde et le contrôle de la douleur. Un bloc moteur quadricipitale (complet ou partiel) a été noté dans 11 des 30 patients du groupe BC, alors qu’aucun ne l’a été dans le groupe INF (p < 0,0001). La capacité à soulever le membre inférieur en gar- dant l’extension du genou, à effectuer une extension active du genou lors de la position assise, et la distance de marche, étaient inférieures dans le groupe BC. Six TVP sont à dénombrer dans le groupe BC versus 2 dans le groupe INF (p > 0,05). Conclusion.— Comparativement à la technique traditionnelle du bloc crural, notre technique d’infiltration a démontré un contrôle de la douleur au moins aussi efficace et l’absence de blocage moteur quadricipitale. Ce dernier avantage pourrait en facilitant la réédu- cation précoce améliorer les résultats fonctionnels du patient, voir diminuer le risque de TVP. Cette infiltration est facile à réaliser, elle n’augmente pas le temps opératoire, et elle est efficace ; elle pourrait ainsi constituer une alternative intéressante au bloc loco- régional crural dans la prise ne charge antalgique de la chirurgie arthroplastique du genou. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.046 71 Étude de l’incidence et de la sévérité des complications d’une série consécutive de 1802 blocs fémoraux en chirurgie du genou Sébastien Lustig , Corey Scholes , Benjamin Widmer , Myles Coolican , David Parker Sydney Orthopaedic Research Institute, suite 12, Level 1, 445 Victoria Avenue NSW 2067 Chatswood, Australie Auteur correspondant. Introduction.— L’optimisation de l’analgésie périopératoire en chi- rurgie du genou fait l’objet d’une attention croissante. Même si les blocs fémoraux (injection unique ou continue avec cathé- ter) participent à contrôler la douleur de fac ¸on satisfaisante, ils comportent un risque faible mais potentiellement dramatique de complications neurovasculaires. Le but de notre étude était de déterminer l’incidence et les caractéristiques des complications induites par les blocs fémoraux réalisés pour la chirurgie du genou. Patients et méthode.— Une série consécutive de 1802 patients ayant rec ¸u un bloc fémoral associé à une chirurgie du genou entre jan- vier 2003 et juin 2009 a été analysée. Les patients ayant présenté une complication reliée au bloc fémoral on été évalués clinique- ment (recul moyen 24 mois [3—65 mois]). Les douleurs résiduelles et leur retentissement psychologique ont été évalués à l’aide de questionnaires auto-administrés : le DN4 pour différencier douleur somatique et neuropathique, le NPSI pour caractériser le type de douleur neuropathique et le DASS pour mesurer l’état éventuel de dépression, anxiété ou stress des patients. Résultats.— On retrouvait une incidence de 1,94 % de complications dans cette série. Parmi les patients présentant des complications, 24 ont été évalués (80 %), dont quatre présentaient des symptômes bilatéraux après un bloc fémoral bilatéral. Tous les patients pré- sentaient des anomalies sensitives dans le territoire de distribution du nerf fémoral. L’incidence était significativement plus impor- tante chez les femmes (femmes = 2,5 %, hommes = 0,83 %, p = 0,01) et chez les patients ayant rec ¸u un injection unique comparé aux injections continues avec cathéter (respectivement 2,66 % et 0,93 %, p = 0,01). Au recul, la douleur était caractérisée comme neuropa- thique dans 71 % des cas. Les scores moyens pour picotements, sensation de piqûre d’aiguille et sensation de brûlure étaient res- pectivement de 3,8, 3,1 et 2,9 (sur 10). Cinquante-quatre pour cent des patients présentant une complication rapportaient un état dépressif, anxieux ou stressé associé. Discussion et conclusion.— L’incidence des complications neurolo- giques après bloc fémoral était plus importante dans cette série que celle typiquement rapportée dans la littérature. Les symp- tômes influent significativement sur la qualité de vie des patients concernés. La décision de réaliser un bloc fémoral pour la gestion de l’analgésie périopératoire associée à la chirurgie du genou doit être faite au cas par cas en considérant la balance bénéfice—risque pour chaque patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.047 72 Adaptation et validation transculturelle de la version franc ¸aise de la composante subjective du nouveau score de la Knee Society dans la gonarthrose et après prothèse totale de genou Caroline Debette , Sébastien Parratte , Guillaume Blanc , Vanessa Pauly , Sébastien Lustig , Elvire Servien , Philippe Neyret , Jean Noel Argenson Service de chirurgie orthopédique, centre Albert-Trillat, hôpital de la Croix-Rousse, 103, grande rue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon, France Auteur correspondant.

Adaptation et validation transculturelle de la version française de la composante subjective du nouveau score de la Knee Society dans la gonarthrose et après prothèse totale de

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0loc analgésique crural continu versus infiltrationériarticulaire lors PTG : une étude randomisée etn double insuharles Rivière ∗, Arnaud Chaumeron , Charles Rivière ,arie-Êve Lacasse , Daniel Audy , Pierre Drolet , Martin Lavigne ,ascal-André Vendittoli

3535, avenue Papineau, appartement 406, H2K 4J9 Montréal,anadaAuteur correspondant.

ntroduction.— Le bloc crural continu est une technique largementtilisé pour réduire la douleur et la consommation de narcotiqueprès réalisation d’une prothèse totale de genou (PTG). Cependant,ette méthode d’analgésie présente des inconvénients tel qu’unefficacité aléatoire suite à une mauvaise réalisation du geste tech-ique, son caractère chronophagela possibilité de complicationsocales, et enfin la réalisation d’un blocage moteur quadricipi-ale limitant la rééducation. L’objectif principal de cette étudest de comparer la consommation d’opiacé après PTG entre desatients bénéficiant soit d’un bloc crural continu, soit d’une infil-ration périarticulaire d’un mélange associant anesthésiques locauxt anti-inflammatoires.éthodes.— Soixante patients ont été randomisés en deux groupese traitement : infiltration péri-articulaire (INF, n = 30) et blocrural (BC, n = 30). La consommation de morphine, le contrôlee la douleur (échelle visuelle analogique ou Eva/10 points), laonsommation d’opioïdes oraux, les effets secondaires liés auxédicaments, les complications et la rééducation postopératoire

nt été comparés durant les cinq jours suivant la réalisation de’arthroplastie de genou.ésultats.— La consommation de morphine et la douleur ont étéignificativement moindre dans le groupe infiltré pendant les huitremières heures : 12,5 mg vs 18,7 mg de morphine (p = 0,0365)t 1,7 vs 3,5 (p = 0,0018). Par la suite, aucune différence statis-iquement significative n’a pu être observée en ce qui concernea consommation d’opioïde et le contrôle de la douleur. Un blocoteur quadricipitale (complet ou partiel) a été noté dans 11 des

0 patients du groupe BC, alors qu’aucun ne l’a été dans le groupeNF (p < 0,0001). La capacité à soulever le membre inférieur en gar-ant l’extension du genou, à effectuer une extension active duenou lors de la position assise, et la distance de marche, étaientnférieures dans le groupe BC. Six TVP sont à dénombrer dans leroupe BC versus 2 dans le groupe INF (p > 0,05).onclusion.— Comparativement à la technique traditionnelle duloc crural, notre technique d’infiltration a démontré un contrôlee la douleur au moins aussi efficace et l’absence de blocage moteuruadricipitale. Ce dernier avantage pourrait en facilitant la réédu-ation précoce améliorer les résultats fonctionnels du patient, voiriminuer le risque de TVP. Cette infiltration est facile à réaliser,lle n’augmente pas le temps opératoire, et elle est efficace ; elle

ourrait ainsi constituer une alternative intéressante au bloc loco-égional crural dans la prise ne charge antalgique de la chirurgierthroplastique du genou.

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1tude de l’incidence et de la sévérité desomplications d’une série consécutive de802 blocs fémoraux en chirurgie du genouébastien Lustig ∗, Corey Scholes , Benjamin Widmer ,yles Coolican , David Parker

Sydney Orthopaedic Research Institute, suite 12, Level 1, 445ictoria Avenue NSW 2067 Chatswood, AustralieAuteur correspondant.

ntroduction.— L’optimisation de l’analgésie périopératoire en chi-urgie du genou fait l’objet d’une attention croissante. Mêmei les blocs fémoraux (injection unique ou continue avec cathé-er) participent à contrôler la douleur de facon satisfaisante, ilsomportent un risque faible mais potentiellement dramatique deomplications neurovasculaires. Le but de notre étude était deéterminer l’incidence et les caractéristiques des complicationsnduites par les blocs fémoraux réalisés pour la chirurgie du genou.atients et méthode.— Une série consécutive de 1802 patients ayantecu un bloc fémoral associé à une chirurgie du genou entre jan-ier 2003 et juin 2009 a été analysée. Les patients ayant présenténe complication reliée au bloc fémoral on été évalués clinique-ent (recul moyen 24 mois [3—65 mois]). Les douleurs résiduelles

t leur retentissement psychologique ont été évalués à l’aide deuestionnaires auto-administrés : le DN4 pour différencier douleuromatique et neuropathique, le NPSI pour caractériser le type deouleur neuropathique et le DASS pour mesurer l’état éventuel deépression, anxiété ou stress des patients.ésultats.— On retrouvait une incidence de 1,94 % de complicationsans cette série. Parmi les patients présentant des complications,4 ont été évalués (80 %), dont quatre présentaient des symptômesilatéraux après un bloc fémoral bilatéral. Tous les patients pré-entaient des anomalies sensitives dans le territoire de distributionu nerf fémoral. L’incidence était significativement plus impor-ante chez les femmes (femmes = 2,5 %, hommes = 0,83 %, p = 0,01)t chez les patients ayant recu un injection unique comparé auxnjections continues avec cathéter (respectivement 2,66 % et 0,93 %,= 0,01). Au recul, la douleur était caractérisée comme neuropa-

hique dans 71 % des cas. Les scores moyens pour picotements,ensation de piqûre d’aiguille et sensation de brûlure étaient res-ectivement de 3,8, 3,1 et 2,9 (sur 10). Cinquante-quatre pourent des patients présentant une complication rapportaient un étatépressif, anxieux ou stressé associé.iscussion et conclusion.— L’incidence des complications neurolo-iques après bloc fémoral était plus importante dans cette sérieue celle typiquement rapportée dans la littérature. Les symp-ômes influent significativement sur la qualité de vie des patientsoncernés. La décision de réaliser un bloc fémoral pour la gestione l’analgésie périopératoire associée à la chirurgie du genou doittre faite au cas par cas en considérant la balance bénéfice—risqueour chaque patient.

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2daptation et validation transculturelle de laersion francaise de la composante subjective duouveau score de la Knee Society dans laonarthrose et après prothèse totale de genouaroline Debette ∗, Sébastien Parratte , Guillaume Blanc ,anessa Pauly , Sébastien Lustig , Elvire Servien , Philippe Neyret ,ean Noel Argenson

Service de chirurgie orthopédique, centre Albert-Trillat, hôpital

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Résumés des communications

Introduction.— Jusqu’au début de l’année 2012, le score de laKnee Society comprenait deux composantes objectives : les sectionsGenou et Fonction. Depuis, ce score s’est enrichi d’une composantesubjective incluant des données sur les symptômes, la satisfaction,les attentes des patients, ainsi que sur le ressenti du patient lors deses activités fonctionnelles. Le but de notre étude était d’adapteret de valider les paramètres psychométriques de la versionfrancaise de la composante subjective du nouveau score de la KneeSociety.Patients et méthodes.— La traduction francaise du score a étéréalisée par un comité d’experts bilingue selon les principes detraduction- contre traduction conformément aux recommanda-tions. Les paramètres psychométriques de la version francaise ontété évalués de manière bicentrique prospective sur un groupede patients gonarthrosiques non opérés (groupe témoin) et surun groupe de patients avant et après prothèse du genou (groupeprothèse). Dans le groupe témoin, le questionnaire était distri-bué deux fois à 15 jours d’intervalle. Dans le groupe chirurgie, lequestionnaire était distribué la veille de l’intervention et à 2 moispostopératoire. Ont été analysés : la faisabilité à travers le taux deréponse, la validité par analyse de la cohérence interne par rapportau KOOS, au score AMIQUAL et au SF12, la répétabilité par analysedu coefficient de corrélation intra-classe et la sensibilité au change-ment par comparaison des résultats du questionnaire avant et aprèschirurgie.Résultats.— Quarante patients ont été inclus dans chaque groupe.Le taux de réponse global était analysé, la cohérence interne grâceau coefficient de Cronbach, les valeurs seuil, plancher et plafond,ainsi que la sensibilité au changement, et comparées aux valeursobtenues dans la version anglo-saxonne.Discussion et conclusion.— Les résultats de cette étude doiventpermettre l’utilisation de ce score en francais afin d’évaluer lesrésultats des prothèses de genou de manière fiable, reproductibleet publiable, que ce soit dans la littérature francophone ou dans lalittérature anglo-saxonne.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.048

73Ostéotomie tibiale bilatérale du genou parouverture interne en une session opératoire :évaluation de la reprise immédiate de l’appuibilatéralPhilippe Hernigou ∗, Alexandre Worcel , Didier Julian ,Isaac Guissou , William Delblond , Pascal DuffietHôpital Henri-Mondor, 51, avenue duMarechal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’arthrose du genou est fréquemment bilatérale etun quart des patients ont des douleurs similaires dans les deuxgenoux. Dans le cas d’une ostéotomie tibiale par ouverture interneou par fermeture externe, jusqu’ici, aucune étude n’a évalué la réa-lisation de l’ostéotomie bilatérale dans la même session opératoire,avec reprise de l’appui immédiat.Patients et méthodes.— En 2009 et 2010, les complications pério-pératoires, la reprise de l’appui, la consolidation, la correctiongoniométrie obtenue en postopératoire et à six mois ont étéévalués chez 20 patients traités par ostéotomie tibiale bilatéraleeffectuée par ouverture interne en une session opératoire sousgarrot pneumatique séquentiel. L’ostéotomie était maintenue parun coin phosphate tricalcique et par une plaque verrouillée. Ladurée moyenne de séjour hospitalier, la durée opératoire, le taux

d’hémoglobine pré- et postopératoire, le taux de phlébite et ladurée d’utilisation des cannes ont été évolués.Résultats.— Tous les patients ont été capables de reprendre l’appuiavec deux cannes anglaises entre 48 heures et 72 heures. Deux

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atients ont été capables de marcher dans leur chambre sansanne à la 72e heure postopératoire. La durée opératoire moyennetait d’une heure pour chaque côté, séparée par 30 minutes poure changement d’installation. Aucune transfusion n’a été néces-aire. Le taux d’hémoglobine préopératoire a été de 13,4 g/L enréopératoire et de 9,8 g/L à la sortie du patient. Aucune embo-ie pulmonaire, aucune infection, aucune phlébite symptomatiqueous HBPM, aucune reprise chirurgicale n’ont été enregistrées. Leraitement anticoagulant préventif a été similaire à celui réaliséour les patients opérés d’un seul côté. Une phlébite surale nonymptomatique a été notée en postopératoire, sans modificatione l’anticoagulation. Toutes les ostéotomies ont consolidé dans desélais habituels. Aucune fracture de vis ou de matériel n’est à noter.es goniométries à six mois n’ont pas montré de perte de correctionar rapport à la goniométrie effectuée en postopératoire immédiat.iscussion et conclusion.— La période de décharge habituellementroposée aux ostéotomies tibiales pour ouverture interne en post-pératoire est un frein à son indication chirurgicale lorsqu’on laompare à la reprise d’appui des prothèses. Lorsque la gonarthrosest bilatérale, l’obligation parfois de décaler la deuxième ostéo-omie de six mois à un an constitue un deuxième frein à cettentervention chirurgicale dont les résultats sont néanmoins remar-uables dans le temps.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.049

4ésultats des prothèses unicompartimentales deenou cimentées avec un recul minimum deuinze ansuillaume Blanc ∗, Sébastien Parratte , Jean-Manuel Aubaniac ,ean-Nöel Argenson

Hôpital Sainte-Marguerite, institut du mouvement et de’appareil locomoteur, 270, boulevard de Sainte-Marguerite,3009 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous avons précédemment rapporté les résultatses prothèses unicompartimentales cimentées avec un recul deà 10 ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fonction,

’évolution radiologique et la survie de ces implants à long termevec un recul allant de 15 et 22 ans.atients et méthodes.— L’indication chirurgicale était posée sur unerthrose fémoro-tibiale unicompartimentale (arthrose primitive oustéonécrose). Cent quarante-sept patients (160 genoux) opérésntre juillet 1989 et mars 1997 par deux chirurgiens ont été inclus.’implant utilisé était une prothèse unicompartimentale cimentéevec metal-back de type Miller-Gallante. L’âge moyen des patientsors de l’intervention était de soixante six ans. Au recul maximum,6 patients étaient décédés et le dernier score clinique et radiogra-hique était considéré pour ces patients, et douze étaient perduse vue. Tous les patients vivants ont été revus au recul par unbservateur indépendant pour analyse du KOOS, de l’IKS et desadiographies récentes.ésultats.— La survie des implants à quinze ans était de 82,7 % ± 4 %t de 73 % ± 7 % à vingt-deux ans. Les scores cliniques de fonction seégradaient par rapport au recul à dix ans principalement pour uneltération de santé globale avec un maintien du score genou. Nousvons observé 21 reprises sur les 160 genoux opérés : 15 ont néces-ité une reprise par prothèse totale de genou, deux patients pourescellement aseptique et 13 pour extension de l’arthrose. Cinqhangements de PE ont été réalisés et nous avons observé un seulepsis. Sur les radiographies, neuf genoux présentaient des signes’extension d’arthrose, 15 une usure du polyéthylène, six un liseré

adio clair.iscussion et conclusion.— Les prothèses unicompartimentales deenou cimentées avec metal-back représentent une alternative