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J UILLET 2013 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB

Columbia Juillet 2013

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Columbia Juillet 2013

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JUILLET 2013

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

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Trouver un agent en visitant le site kofc.org ou en téléphonant au 1-800-345-5632

POURSUIVRE L’HÉRITAGE LAISSÉ PAR L’ABBÉ MCGIVNEY

NO U S P ROT É G E O N S L E S FA M I L L E S C AT H O L I QU E S . LA I S S E Z-N O U S P ROT É G E R L A VÔT R E .

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* A s s u r a n c e e n v i g u e u r

A S S U R A N C E V I E A S S U R A N C E I N VA L I D I T É S O I N S D E LO N G U E D U R É E R E N T E S

90MILLIARDS $

FORTS DE

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CHEVALIERS DE COLOMB

J U I L L E T 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 1

COLUMBIAJ U I L L E T 2 0 1 3 ♦ V O L U M E 9 3 ♦ N U M B E R 7

A R T I C L E S

Un partenariat bien spécialDepuis des décennies, les Chevaliers de Colomb appuientles Olympiques spéciaux grâce à des campagnes de col-lecte de fonds et du bénévolat.PAR MATT TREADWELL

Reconstruire dans l’OklahomaL’action concertée des Chevaliers de Colomb a aidé àmieux affronter l’épreuve engendrée par le passage de latornade meurtrière.PAR STEVE GUST

Canadiens en marche pour la vieChevaliers et autres personnes de partout au Canada sesont rassemblés en témoins d’une culture de la vie.PAR MARC NADEAU

L’amour, au naturelEntrevue avec la docteure Theresa Notare concernantl’histoire, l’aspect scientifique et les bienfaits de la planifi-cation familiale naturelle.PAR ALTON J. PELOWSKI

Un jeu ancien pour des temps nouveauxDes Chevaliers mettent en pratique la charité et la frater-nité au moyen d’un tournoi de « stickball »PAR GLORIA GEANNETTE

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S E C T I O N S

Construire un Monde MeilleurLe fondateur des Chevaliers savaitque l’évangélisation et la générositéémanaient d’abord de la paroisse etreposaient sur les épaules des laïcs.PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON

Apprendre la foi, vivre la foiL’amour authentique du pays exigeque nous reconnaissions Dieu commesource de nos libertés et que nous re-cherchions le bien.PAR MGR. WILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME

Des pères pour bien faireL’Aventure de la paternité peutsoulever les hommes jusqu’à l’hé-roïsme.PAR BRIAN CAULFIELD

Chevaliers à l’œuvre

Application de nos degrés

Nouvelles des ChevaliersLa réunion des députés d’État metl’accent sur le témoignage caritatif• L’Ordre s’associe au pèlerinage desanciens combattants blessés • Lesdiplômés de l’Institut Jean-Paul IIincités à être des témoins

Congrès SuprêmeSan Antonio, la ville hôte du 131e

Congrès suprême, célèbre ses ra-cines religieuses et culturelles.PAR L’ÉQUIPE DE COLUMBIA

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L’approche d’une tornade massive sur la ville de Moore, Oklahoma, le 20mai dernier. La tornade a touché le sol en-dehors d’Oklahoma City, laissantdans son sillage une scène de destruction de presque 30 kilomètres de long.Les Chevaliers de Colomb ont travaillé en partenariat avec les Charités ca-tholiques pour apporter des secours aux victimes de la catastrophe.

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ÉDITORIAL

2 ♦ C O L U M B I A ♦ J U I L L E T 2 0 1 3

AU COURS DE DEUX semainesqui mènent au Jour de l’indépen-dance, l’Église catholique aux États-Unis observera de nouveau laQuinzaine de la liberté, un temps deprière permettant de grandir dansl’intelligence de notre première li-berté — la liberté religieuse. Cette ré-flexion est d’autant plus importanteque l’idéologie séculière et l’intrusiondu gouvernement menacent de plusen plus le droit à la liberté religieuse,sans compter le droit à la vie et àd’autres libertés fondamentales.Pourtant la situation que l’Église af-fronte de nos jours n’est pas unmanque d’insistance sur les droitsfondamentaux. Au contraire, commele faisait remarquer judicieusement lepape émérite, Benoît XVI, dans sonencyclique Caritas in Veritate (LaCharité dans la Vérité), « L’exaspéra-tion des droits aboutit à l’oubli desdevoirs » (43). L’enseignement social catholiqueénonce clairement que les droits pré-supposent les devoirs et en sont insé-parables, et aussi que ces droits etdevoirs trouvent leur fondement dansla loi naturelle! Le pape François ré-sumait ainsi tout cela dans son dis-cours prononcé devant le Corpsdiplomatique accrédité au Saint-Siège, le 22 mars dernier : « il n’y apas de véritable paix sans vérité! Lapaix ne peut pas être véritable si cha-cun est la mesure de lui-même, si cha-cun peut revendiquer toujours etseulement son droit personnel, sansavoir le souci en même temps du biendes autres, de tous, à partir de la na-ture qui unit chaque être humain surcette terre ». Fort de la tendance moderne d’ab-solutiser les droits individuels, sansrapport avec une intelligence juste dela nature humaine, les libertés sont fa-cilement réduites à la licence arbitraireet sont ainsi établies par le pouvoirpolitique. Dans Caritas in Veritate, lepape Benoît observé que parfois les

gouvernements exigent que de fauxdroits soient reconnus publiquementtout en manquant de reconnaîtremême les droits les plus fondamen-taux. S’ils ne se réfèrent pas à leurs de-voirs correspondants, les devoirsfondamentaux, les droits fondamen-taux risquent d’être bousculés, commeen témoignent des expressions comme« le droit à l’avortement », le « droit àla mort » et la soi-disant libération dela religion. « Les devoirs délimitent les droitsparce qu’ils renvoient au cadre anthro-pologique et éthique dans la vérité du-quel ces derniers s’insèrent et ainsi nedeviennent pas arbitraires », écrivait lepape Benoît. « C’est pour cette raisonque les devoirs renforcent les droits etsituent leur défense et leur promotioncomme un engagement à prendre enfaveur du bien » (43).Au sein d’une société où les valeursmorales transcendantes et la loi natu-relle sont souvent ignorées ou reje-tées, les citoyens catholiques ontl’importante occasion, voire le de-voir, de témoigner de la vérité de lanature humaine par le recours au dia-logue et l’action. Les Chevaliers deColomb surtout, sont appelés à vivreles vertus de charité, d’unité et de fra-ternité dans leurs foyers et leurs col-lectivités. Comme en atteste cettelivraison de Columbia, le bénévolatau sein d’organismes comme lesOlympiques spéciaux, l’aide à appor-ter aux victimes de désastres naturels,la défense du droit à la vie et la pra-tique de la chasteté conjugale sontquelques moyens que prennent lesChevaliers pour servir Dieu et le pro-chain. En fin de ligne, vivre notre foicatholique s’intègre non seulementdans la tâche de la nouvelle évangéli-sation, mais également dans la sauve-garde de nos droits authentiques etdu bien commun.♦

ALTON J. PELOWSKIRÉDACTEUR EN CHEF

De nos droits et devoirsCOLUMBIA

ÉDITEURSChevaliers de Colomb

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ADMINISTRATEURS SUPRÊMESCHEVALIER SUPRÊME

Carl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, S.T.D.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

Dennis A. SavoieSECRÉTAIRE SUPRÊME

Charles E. Maurer Jr.TRÉSORIER SUPRÊME

Logan T. LudwigAVOCAT SUPRÊME

John A. Marrella________

RÉDACTIONRÉDACTEUR EN CHEF

Alton J. [email protected]

RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

Patrick [email protected]

RÉVISION

Krista [email protected]

L’abbé Michael J. McGivney (1852-90),Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale

et fondateur des Chevaliers de Colomb,intercédez pour nous.

________

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIAKnights of Columbus1 Columbus Plaza

New Haven, CT 06510-3326TÉLÉPHONE:203.752.4398

TÉLÉCOPIEUR:203.752.4109

COURRIEL:[email protected] SITE INTERNET:

kofc.orgSERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995________

SI VOUS DÉMÉNAGEZ

Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelleadresse et votre étiquette à:Dept. of Membership Records

[service de dossiers de membres], PO Box 1670,New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par cour-

riel à [email protected]________

Copyright © 2013Tous droits réservés

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EN PAGE COUVERTUREÀ la suite d’une tornade dévastatrice à la fin du mois de mai, un drapeau américain flotte

sur les décombres à Moore, Oklahoma.

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

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MICHAEL JOSEPH MCGIVNEYnaît de parents immigrants irlandais en1852, à Waterbury, au Connecticut. Ilest l’aîné de 13 enfants, dont six sontmorts très jeunes. Son père, Patrick,travaille dans l’une des usines de cuivrede la ville, et à l’âge de 13 ans, Michaelquitte l’école pour aller le rejoindrecomme ouvrier lui aussi.Après cinq années d’études au Ca-

nada et à la suite du décès de son pèreen 1873, Michael retourne auConnecticut pour aider sa mère àsubvenir aux besoins de la famille.Peu de temps après, il reprend sesétudes et il est ordonné prêtre quatreans plus tard.En 1882, cinq ans seulement après

son ordination, l’abbé McGivneyfonde les Chevaliers de Colomb. Huitans après, il meurt à l’âge de 38 ansalors qu’il est curé de l’église St. Tho-mas, à Thomaston, au Connecticut.Lorsque nous pensons à l’abbé

McGivney, nous c’est probablementtout d’abord ce qu’a dit le pape BenoîtXVI dans son homélie de 2008 en lacathédrale St. Patrick, à New York —à savoir qu’ il s’agissait d’un « prêtreaméricain exemplaire », dont l’héritageest pour beaucoup dans la « croissanceimpressionnante » qu’a connue l’Églisecatholique aux États-Unis au cours du19e siècle.Mais il serait bon de rappeler que

beaucoup des défis qu’a dû releverl’abbé McGivney à l’époque sont trèssimilaires à ceux que nous devonsconfronter aujourd’hui.L’Église catholique du temps de

l’abbé McGivney faisait face à une sé-

rieuse pénurie de prêtres, du fait desmaladies et des décès prématurés. Du-rant les 12 ans de ministère sacerdotalde l’abbé McGivney, 70 des 83 prêtresdu diocèse d’Hartford sont morts, ycompris deux jeunes curés sous lesquelsil avait servi. Bien que les raisons, aujourd’hui,

diffèrent, beaucoup de nos paroissesdoivent procéder à des regroupementsà cause du manque de prêtres non seu-lement aux États-Unis, mais aussi enbien d’autres endroits.En tant que jeune curé, l’abbé

McGivney avait la responsabilité dedeux paroisses. Il y célébrait troismesses tous les dimanches matins. Àl’instar de la plupart des prêtres actuels,il était incroyablement surchargé detravail.Comme pour beaucoup de paroisses

aujourd’hui, les finances constituaientun lourd fardeau. Lorsque l’abbéMcGivney arrive à St. Mary en tantque prêtre nouvellement ordonné, laparoisse compose avec une dette équi-valant à environ 3,5 millions $ en dol-lars actuels. Le New York Times adénigré la paroisse en la disant non seu-lement « pas belle à voir », mais aussi« un échec total en tant qu’entreprise ».L’abbé McGivney consacra donc unebonne partie de ses efforts à surmontercette dette, allant même jusqu’à rendreà la paroisse les dons personnels qu’ilavait reçus pour Noël.Par ailleurs, comme aujourd’hui, les

immigrants formaient alors un fortcontingent au sein de l’Église catho-lique américaine. À l’église St. Mary,ces immigrants étaient surtout Irlan-

dais. Toutefois, l’abbé McGivney a faitson séminaire au Québec en partieparce qu’il souhaitait mieux servir lesnombreux Canadiens-Français catho-liques qui vivaient au Connecticut, àl’époque.En fait, l’abbé McGivney a répondu

de manière très personnelle aux pro-blèmes que devait affronter sa commu-nauté paroissiale immigrante, y comprisla question des sans-abri, de l’abus desubstances nocives, de la violence et dudémembrement des familles.Dans sa première encyclique, Deus

Caritas Est, le pape Benoît XVI a parléde la nécessité de cultiver « un cœur quivoit » où l’amour est nécessaire. Or, untel cœur généreux a été au centre du mi-nistère de l’abbé McGivney en tant queprêtre, et cela a été à la base même de lafondation des Chevaliers de Colomb.Dans un discours prononcé en

1992, le pape Jean-Paul II a pour sapart dit : « Les paroisses doivent êtredes centres de charité, ouverts aux be-soins spirituels et matériels de la com-munauté dans son ensemble. Lemoment est venu d’engager les énergiesde l’Église au profit d’une nouvelleévangélisation qui commence àl’échelle de la paroisse, une missiondont le succès repose pour beaucoupsur les épaules des laïcs. »Plus d’un siècle auparavant, l’abbé

McGivney semblait avoir déjà compriscette grande vérité. Aujourd’huicomme à l’époque, sa vision est notremission.

Vivat Jesus !

La vision de l’abbé McGivney

Le fondateur des Chevaliers savait que l’évangélisation et la générosité émanaient d’abordde la paroisse et reposaient sur les épaules des laïcs

par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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LE 4 JUILLET, Fête de l’Indépendance,les États-Unis fêtent l’anniversaire de leurfondation et les Américains se souviennentdes paroles ardentes de la Déclaration del’indépendance, rédigées par Thomas Jef-ferson : « Nous tenons ces vérités commeévidentes : que tous les hommes sont crééségaux, qu’ils sont doués par leur créateurde certains droits inaliénables, parmi les-quels se trouvent la Vie, la Liberté et la re-cherche du bonheur ». Voilà des parolesqui ont inspiré des générations d’Améri-cains et enflammé les aspirations des peu-ples amoureux de la liberté partout dansle monde. Cette année, le 4 juillet marque encore

une fois la fin de la Quinzaine de la li-berté, deux semaines désignées par laConférence des évêques catholiques desÉtats-Unis en vue de réfléchir sur l’impor-tance de la liberté religieuse non seule-ment aux États-Unis, mais égalementdans de nombreuses régions du mondedont les habitants sont persécutés pourleur foi.

L’AMOUR DE LA PATRIELa fête nationale et la Quinzaine de la li-berté ont une connotation particulièrepour le Chevaliers de Colomb. En effet,l’un des principes fondamentaux de l’Or-dre — en plus de la charité, de l’unité etde la fraternité — se trouve le patriotisme,c’est-à-dire l’amour de la patrie. Bien quetous les Chevaliers soient appelés à aimerleur terre d’origine, le principe du patrio-tisme est associé particulièrement au Qua-trième Degré. Chaque fois que j’ai leprivilège d’avoir une garde d’honneur àl’Eucharistie ou que je participe à des ac-

tivités organisées par une assemblée duQuatrième Degré, il me vient à l’esprit legrand nombre de Chevaliers et de leursfamilles ont combattu et œuvré pour ladéfense de la liberté.Les Chevaliers de Colomb contribuent

au bien de la société en favorisant un pa-triotisme authentique, ce qui ne veut pasdire que nous aimons notre pays à tort ouà raison. C’est plutôt dire que nous ai-mons notre pays au point où nous vou-lons qu’il opte pour la vérité et le bien.Nous voulons que notre pays soit un lieuoù la dignité humaine est reconnue et res-pectée depuis la conception jusqu’à lamort naturelle. Par amour pour notrepays, nous sommes vigilants de peur que,pour des motifs politiques, nos libertés nesoient réduites.Aussi, travaillons-nous pour défendre

le mariage et la famille, parce que nous re-connaissons à quel point ces institutionsassurent la force de notre société civile. Cemême amour de la patrie nous incite éga-lement à nous tourner vers les personnesdans le besoin et à accueillir celles qui ac-costent sur nos rivages à la recherched’une vie meilleure, tout comme l’ont faitnos ancêtres.Au cours du banquet des états, lors du

Congrès suprême annuel, non seulementchantons-nous des hymnes des états etprovinces, mais également l’hymne natio-nal de chaque pays où se trouvent lesChevaliers de Colomb. Chacun de ceshymnes exprime un amour de la patrie.Ils racontent la bravoure manifestée dansla défense des pays d’origine et relatent lesaspirations humaines pour la liberté aux-quelles s’ajoute l’espoir d’un lendemain

meilleur. Aux États-Unis, par exemple,l’hymne national, le Star Spangled Banner(« La bannière étoilée »), dit de mon paysqu’il est « terre des gens libres et foyer desbraves ». Tous, nous aimons être fiers denotre pays d’origine comme une terre deliberté, et tous, nous avons des intérêts ànous porter à la défense de nos libertés, cequi exige vigilance et courage.

LA PRATIQUE DE LA LIBERTÉ RELIGIEUSEDe fait, nos droits et nos libertés sont en-trelacés. Par exemple, le droit à la vie, ledroit à la liberté religieuse et le droit à laliberté de parole sont liés sur le plan in-tellectuel, moral et juridique. La vieconstitue le don le plus fondamental queDieu nous offre, tandis que la liberté reli-gieuse concerne la relation que chaque in-dividu entretient avec le Créateur. Aprèstout, chaque personne est créée à l’imagede Dieu et dotée de dignité inhérente. Surle monument de Jefferson, à Washington,on peut lire : « Dieu, qui nous a donné lavie nous a donné la liberté en mêmetemps. Les libertés d’une nation peuvent-elles être assurées une fois supprimée laconviction que ces libertés sont don deDieu? En fait, je tremble pour mon paysquand je me dis que Dieu est juste et quesa justice finira par se réveiller ».Je suis très reconnaissant envers les

Chevaliers de Colomb de m’avoir offertleur soutien à l’occasion de la Quinzainede la liberté. La participation assidue detant de Chevaliers et de leurs familles futpour moi une source d’encouragement

Le sens profond du patriotisme

L’amour authentique du pays exige que nous re-connaissions Dieu comme source de nos libertés et

que nous recherchions le bien

par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême

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Offertes en solidarité avec

le pape François

APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

GÉNÉRALE : Pour que la Jour-née Mondiale des Jeunes qui se dé-roule au Brésil encourage tous lesjeunes chrétiens à se faire discipleset missionnaires de l'Evangile.

MISSIONNAIRE : Pour quedans tout le continent asiatique,les portes soient ouvertes aux mes-sagers de l'Evangile.

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extraordinaire. Ce fut un moment per-mettant de nous concentrer de nouveausur l’aspect précieux et fragile des libertéscomme dons de Dieu et aussi de prendreconscience à quel point nous devons êtrediligents quand il s’agit de les protéger desintrusions gouvernementales.Mais nous devons avancer encore

davantage.Pratiquer sa foi, voilà la meilleure façon

de se porter à la défense de la liberté reli-gieuse. La liberté religieuse est prise d’as-saut par une culture laïque de plus en plusimportante, du fait que de moins enmoins de personnes fréquentent l’église etparticipent aux activités paroissiales. Onestime que seulement 27 pour cent des

catholiques des États-Unis participent àl’Eucharistie dominicale. Étude aprèsétude démontre que les personnes assi-dues à l’Eucharistie diffèrent d’opinionsur les questions sérieuses dont la sociétéest assaillie. Ceux qui fréquentent moinssouvent l’Eucharistie tendent à s’accom-moder des attitudes culturelles répanduesquant à la morale. Si 75 pour cent des ca-tholiques se rendaient à l’Eucharistiechaque semaine, je ne crois pas que la li-berté religieuse soit si menacée, du moins,pas aux États-Unis. Mais nous devons avancer encore

davantage.Car il existe un motif plus profond en-

core qui favorise la liberté religieuse : c’est

qu’il s’agit d’un don de Dieu. C’est lafaçon dont s’y prend le Seigneur pournous inviter à ouvrir nos cœurs à sa véritéet son amour, réalités révélées dans leurtotalité en son Fils, Jésus Christ et quinous sont communiquées par l’EspritSaint. Nous nous devons de sauvegarderet nourrir notre liberté, en tant que gestede profonde gratitude envers Dieu. Cefaisant, nous nous orienterons d’une partsur la voie de la sainteté et, d’autre part,nous deviendrons de fidèles citoyens.Que nous puissions, en tant que fa-

mille des Chevaliers de Colomb, conti-nuer d’être à l’avant-garde de la défenseet de la promotion de la liberté religieuse,et ce, tant à domicile qu’à l’étranger !♦

Bienheureux Peter To Rot (1921-1945)

PETER TO ROT est né en 1921 dansle village de Rakunai-Rabaul, sur une îleappelée Nouvelle-Bretagne en Papousa-sie-Nouvelle-Guinée. Des missionnairescatholiques avaient apporté l’Évangiledans l’île en 1882, la même année quefurent fondés les Chevaliers de Colomb.Le père de Peter, un chef respecté du vil-lage et sa mère étaient des catholiquesconvertis et ils ont instruit Pierre et sescinq frères et sœurs dans la foi.Peter a fréquenté les écoles de la mis-

sion jusqu’à l’âge de 18 ans. Il a expriméun désir de devenir prêtre, mais son pèreestimait que la décision était prématurée.Peter a donc fréquenté l’école de caté-chisme où il s’est fait connaître par sontravail assidu, sa nature joviale et sa ma-turité spirituelle. Il rentrait chez lui plu-sieurs années plus tard pourentreprendre son apostolat.En 1936, Peter a épousé Paula la Var-

pit et leur mariage était reconnu pourson sens exemplaire d’amour et de piété.Le couple priait ensemble tous les jours.En 1942, le Japon a envahi la Papoua-

sie-Nouvelle-Guinée. Tous les prêtres etles religieux furent emprisonnés, maisPeter a continué de prêcher dans son vil-lage et d’y organiser des services reli-

gieux. Il était également un défenseurinébranlable du caractère sacré du ma-riage, et malgré les grands risques per-sonnels, il deviendra un opposanténergique de la politique que proposaitle Japon de réintroduire la polygamiedans la nation insulaire. Peter est arrêté en 1945, a été jugé

après un procès grotesque et mourradans des circonstances mystérieuses auxmains de ses geôliers; on raconte qu’il au-rait été assassiné par un prétendu « mé-decin » japonais.Bienheureux Peter To Rot fut béatifié

par le pape Jean-Paul II en 1995, et futnommé l’un des patrons de la Journéemondiale de la Jeunesse de 2008 qui eutlieu à Sydney, en Australie. Sa fête est cé-lébrée le 7 juillet.♦

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KNIGHTS OF COLUMBUS NEWS

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

DES LEADERS fraternels provenant de trois continents sesont réunis du 5 au 9 juin à New Haven, au Connecticut, pourla réunion organisationnelle annuelle des députés d’État desChevaliers de Colomb. Tout au long des cinq jours qu’a duréla rencontre, les députés d’État réélus ou nouvellement élus ontpu entendre des allocutions d’importance sur le travail réalisépar l’Ordre, tout en participant à une variété d’ateliers mettantl’accent sur le nombre de membres ainsi que sur les initiativesliées au service.Dans son discours d’ouverture du 5 juin, le Chevalier su-

prême Carl A. Anderson a partagé son enthousiasme à l’égardde l’élection du pape François, déclarant que les leaders d’État« peuvent se tenir aux côtés du pape François, de manière à l’ai-der à bâtir l’Église ».Le Chevalier suprême a également parlé des désastres natu-

rels et autres tragédies qui ont ponctué la dernière année fra-ternelle. « Les Chevaliers se sont avancés et ont fait office deleaders au sein des communautés éprouvées », a-t-il souligné.Par la suite, lors d’une allocution prononcée durant une

séance d’affaires, Carl Anderson a mis en relief le fait que laportée de l’œuvre caritative de l’Ordre est étroitement liée aurecrutement de nouveaux membres. Les Chevaliers de Colombont l’obligation d’étendre leur action charitable en attirant da-vantage d’hommes et de familles dans leurs rangs, de dire leChevalier suprême. Inviter les hommes à grandir dans la foi età mettre en pratique la charité, l’unité et la fraternité par le tru-chement de l’appartenance à l’Ordre, cela découle directementde la vision qu’avait imaginée le Vénérable Michael McGivney,a-t-il ajouté.

Parmi les autres sujets abordés par les conférenciers, notonsl’initiative de recrutement de l’Ordre, son programme d’assu-rance très bien noté qui offre la sécurité financière aux membreset à leurs familles, ainsi que les nombreuses actions charitablesmenées par les Chevaliers afin d’apporter une assistance immé-diate aux personnes démunies.L’aumônier suprême et archevêque de Baltimore, William

E. Lori, a célébré la messe du 7 juin sur le lieu de naissance del’Ordre, à savoir l’église St. Mary, à New Haven.« Tout ce que vous faites, vous devez le faire avec générosité,

avec amour, pour la plus grande gloire de Dieu ainsi que pourle bien d’autrui », a-t-il dit aux députés d’État, qui assistaient àla messe en compagnie de leurs épouses. « En agissant de lasorte, votre générosité sera évangélisatrice. »La vertu théologique de la charité ne se limite toutefois pas

à une liste de projets et de programmes à mettre œuvre au profitdes démunis, d’ajouter le prélat. En premier lieu, la charité c’estle partage dans l’amour du Christ.Plus tard le même jour, dans un autre discours, l’aumônier su-

prême a ajouté : « Si nous souhaitons faire avancer la mission dufondateur de l’Ordre, nous devons abriter en nos cœurs la charitédu Christ. Notre action doit refléter le Dieu qui est amour. »La rencontre annuelle a également permis d’annoncer le

nouveau programme de prière mariale de l’Ordre, qui utiliseraune image de l’Immaculée-Conception de la basilique-cathé-drale Notre-Dame, à Québec. Poursuivant ainsi une vieille tra-dition, les Chevaliers lanceront leur 15e programmeinternational de prière lors du 131e Congrès suprême qui sedéroulera à San Antonio, le mois prochain.♦

Le Chevalier suprême Carl Anderson félicite le député d’État Sanford Hillsman, de la Géorgie, aprèslui avoir remis le bijou associé à son poste. • Thomas Smith, directeur général des assurances, expliquecomment les agents d’assurances des C de C peuvent s’employer, avec leurs Conseils, à favoriser lacroissance de l’Ordre. • L’aumônier suprême et archevêque William E. Lori livre son homélie lors dela messe du 7 juin en l’église St. Mary.

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La réunion des députés d’État met l’accent sur le témoignage caritatif

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

PLUS DE 500 militaires américains,parmi le groupe des combattants en ser-vice, d'anciens combattants blessés, desconjoints et des membres de leurs familles,participaient, du 24 au 26 mai, au 55e Pè-lerinage militaire international au sanc-tuaire catholique de Lourdes, en France.Quelque 160 participants faisaient partiedu programme intitulé « Le Pèlerinage desanciens combattants blessés et mutilés »coparrainé par les Chevaliers de Colombet l’Archidiocèse des services militaires desÉtats-Unis.Le pèlerinage, qui eut lieu le week-end

du jour du Souvenir, fut une occasion derepos, de prière et de guérison dans le voi-sinage des eaux miraculeuses de la grottede Lourdes, où, en 1858, la Vierge Marieest apparue à sainte Bernadette Soubirous. Dans son homélie du 24 mai, lors de

l’Eucharistie d’ouverture aux intentionsdes pèlerins américains, Mgr TimothyBroglio, archevêque de l’archidiocèse mi-litaire a noté ceci : « Nous venons en celieu sacré et nous y prions pour toutes lespersonnes qui ont été en poste en zone decombat et nous implorons notre Mèred’intercéder auprès de son Fils, pour quele monde puisse intercéder auprès de sonFils pour que le monde puisse faire l’ex-périence de la paix que seul lui peut accor-der ».Le Chevalier suprême, Karl A. Ander-

son s’est joint aux pèlerins dont la moitié

des presque cent volontaires qui s’occu-paient des anciens combattants étaientmembres de conseils militaires des Che-valiers de Colomb. De plus, l’assembléeFather H. Timothy Vakoc 3373, de Ram-stein, en Allemagne, fournit une garded’honneur à l’occasion de plusieurs céré-monies.Prenant la parole au nom de l’Ordre, le

Chevalier suprême a dit : « Nous étionshonorés de revenir dans cet importantsanctuaire marial, d’assurer le soutien de

ce pèlerinage de foi établi par nos troupescertaines toujours en service et d’autresdéjà à la retraite qui ont tant sacrifié pournotre pays. » Durant la Première Guerre mondiale,

les Chevaliers de Colomb a installé unehutte militaire de l’armée américaine àLourdes. En 1919, l’Ordre a organisé éga-lement un premier pèlerinage militaire àLourdes et a publié Le guide de Lourdes ré-pondant à des demandes répétées prove-nant de pèlerins américains.♦

L’Ordre s’associe au pèlerinage des anciens combattants blessés

Les responsables du Pèlerinage militaire international, de l’Archidiocèse des services militaires desÉtats-Unis et les Chevaliers de Colomb dans cette la photo prise au sanctuaire de Lourdes, enFrance. Parmi les personnes sur la photo, on remarque Mgr Timothy P. Broglio, archevêque del’archidiocèse militaire; l’abbé (lieutenant-colonel) Redmond Raux, premier aumônier du com-mandement européen; le lieutenant-colonel Douglas Galuszka, représentant sénior de l’arméeaméricaine en Europe; et le Chevalier suprême, Carl A. Anderson.

Les diplômés de l’Institut Jean-Paul II incités à être des témoins

LE 14 MAI, le cardinal Seán P.O’Malley, archevêque de Boston, pré-sidait l’Eucharistie lors de la remisedes diplômes de l’Institut Jean-Paul IIpour les études sur le mariage et la fa-mille, de Washington.Dans son allocution prononcée

après l’Eucharistie, à la basilique duSanctuaire national de l’Immaculée-Conception, le Chevalier suprêmeCarl A. Anderson notait que « le défiqu’affronte l’Église consiste à porterun témoignage authentique chrétien

— ce qui exige, entre autres, de mieuxcomprendre notre propre identité ».En étudiant les fondements de cetteidentité, les diplômés de l’institut onteu l’occasion « d’ouvrir cet importantsentier à des millions de catholiqueset d’autres », ajoutait-il.Le Chevalier suprême Anderson est

vice-président du campus nord-amé-ricain de l’institut qui reçoit de l’aidefinancière et administrative duConseil suprême depuis ses débuts en1988.♦

Le Chevalier suprême Carl A. Andersonfélicite Kelly McNutt, diplômée de la pro-motione 2013 de l’Institut Jean-Paul IIet lauréate du Prix Susan M. Shaughnessy.

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UN PARTENARIATBIEN SPÉCIAL

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Près de 3 000 athlètes enthousiastes, accompagnés de leursentraîneurs, leurs familles et leurs amis, se sont rassemblés

à l’aréna McGuirk de la Central Michigan University le 30mai dernier, remplissant même l’endroit au maximum de sacapacité. C’était bruyant. Il faisait chaud. Et c’est ainsi que sesont ouverts les Jeux olympiques spéciaux d’été 2013 dansl’État du Michigan.Willy Winkle, 23 ans et Chevalier du Quatrième Degré, se

tenait coude à coude avec des dizaines de frères Chevaliers venusde partout dans l’État afin de former une garde d’honneur dansle cadre des festivités. Leursépées brandies, ils se sontjoints aux athlètes étudiantslocaux ainsi qu’aux agentsd’État chargés de l’applica-tion de la loi pour former untunnel humain au profit desathlètes olympiques spé-ciaux et de leurs accompa-gnateurs, qui pénétraientdans un aréna rempli de joie.Au cours des deux jours

qui suivirent, Willy Winkley alla de son soutien, toutcomme les quelque 2 500bénévoles présents sur placepour ces jeux d’été — qui figurent parmi les nombreux événe-ments des Olympiques spéciaux qui se déroulent chaque annéeà travers l’Amérique du Nord, en partie grâce à l’appui financieret bénévole des Chevaliers de Colomb.« Je vais encourager ces athlètes bien spéciaux à persévérer, ils

font quelque chose de formidable », souligne Willy Winkle.Celui-ci sait quels mots d’encouragement employer parce qu’il

est, lui aussi, un athlète olympique spécial. Il participe auxépreuves de « poly hockey » et de ski de fond, chaque année à l’oc-casion des jeux d’hiver. Et Willy est alors encouragé entre autrespar son père, Walter Winkle Jr, membre du Conseil 2667 Rich-mond, au Michigan, et président d’État pour les Olympiquesspéciaux.« J’ai bien aimé qu’il veuille joindre les rangs du Quatrième

Degré et faire partie du corps de garde », dit Walter à propos deson fils. « Il apprécie vraiment cela — et les gars aiment bienl’avoir parmi eux, ils s’occupent de lui. »

C’est grâce à cette charité inspirée par la foi et à l’accent missur la dignité humaine si les Chevaliers de Colomb constituentun partenaire aussi naturel et aussi important pour les Olym-piques spéciaux — lesquels servent chaque année, au moyend’entraînements et de compétitions, plus d’un demi-milliond’enfants et d’adultes aux prises avec un handicap intellectuel.

DES OCCASIONS INESPÉRÉESLes Chevaliers de Colomb sont associés aux Olympiques spé-ciaux depuis 1968 et leurs tout premiers jeux d’été, qui s’étaient

tenus sur le Soldier Field, àChicago. Durant toutes cesannées, les Chevaliers ont re-cueilli plus de 526 millions$ au profit de divers pro-grammes venant en aide auxpersonnes aux prises avec desdifficultés intellectuelles etphysiques.Eunice Kennedy Shriver

(1921-2009), fondatrice desOlympiques spéciaux, a unjour déclaré : « Je ne crois pasconnaître aucune autre orga-nisation au pays qui ait au-tant aidé, sur le plan

personnel et financier, les Olympiques spéciaux. »En 2005, le conseil d’administration de l’Ordre a voté un enga-

gement de 1 million $ (à raison de 250 000$ par année) afin d’étofferles programmes liés aux Olympiques spéciaux en Amérique du Nordet de recruter encore plus de bénévoles pour les jeux à l’échelle localeou des États. De plus, le Conseil suprême s’est engagé à travailler depair avec les Olympiques spéciaux Amérique du Nord afin d’étendreles activités dans d’autres pays. L’engagement de 1 million $ a été re-nouvelé en 2009, puis à nouveau en 2013.

Depuis des décennies, les Chevaliers de Colomb appuient les Olympiques spéciaux grâce à des campagnes de collecte de fonds et du bénévolat

par Matt Treadwell

Ci-dessus : Une garde d’honneur du Quatrième Degré accueille plus de5000 spectateurs et participants à l’aréna McGuirk de l’université CentralMichigan, lors des cérémonies d’ouverture des Jeux d’été 2013 des Olym-piques spéciaux au Michigan • Page ci-contre : Fièrement, une athlète porteun flambeau au cours d’un événement des Jeux olympiques spéciaux orga-nisés par les Chevaliers de Colomb, en mai dernier en Nouvelle-Écosse.

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Ce soutien renouvelé de la part de l’Ordre a été vital pour l’or-ganisation des Olympiques spéciaux, qui doit en certains en-droits lutter pour sa survie.« Au moment où les « Olympiques spéciaux de l’Iowa » s’ap-

prêtait à déposer son bilan, les Chevaliers de cet État se sontavancés et engagés à verser 35 000$ par année pour les cinq pro-chaines années », explique Michael Laake, qui représente lesChevaliers de Colomb au sein du conseil d’administration des« Jeux olympiques spéciaux de l’Iowa ».Selon Michael Laake, membre du Conseil 2021 Estherville,

dans l’Iowa, l’appui des Chevaliers sert bien l’avenir des athlètesqui participent aux Olympiques spéciaux.« Les Olympiques spéciaux donnent à la personne une chance

inespérée, qu’elle ne rencontrera peut-être pas à un autre mo-ment dans sa vie, dit Michael Laake. La chance d’essayer, deréussir, de montrer au monde qu’ils ont les mêmes besoins, lesmêmes désirs et la même ferveur que nous tous. »Cela dit, les liens unissant les Chevaliers de Colomb aux

Olympiques spéciaux ne se résument pas qu’à une question d’ar-gent. Les Chevaliers s’occupent en effet souvent activement del’organisation et de la logistique entourant les jeux Olympiquesspéciaux, un peu partout à travers l’Amérique du Nord.Selon Sean Kelly, qui préside le comité des Olympiques spé-

ciaux au sein des Chevaliers de Colomb de la Nouvelle-Écosse,la participation bénévole a augmenté ces dernières années, et au-jourd’hui plus de 65 pour cent des Conseils de sa province par-ticipent d’une manière ou d’une autre aux Olympiques spéciaux.« Plus notre engagement se raffermit, plus j’observe qu’un es-

prit de camaraderie s’installe entre nos membres et les athlètes,souligne Sean Kelly. Plusieurs athlètes connaissent le prénom denos membres et ne se gênent pas pour leur taper dans la main,les étreindre ou simplement discuter avec eux. »À la fin mai, les Chevaliers de Nouvelle-Écosse ont pris la tête

en organisant une compétition régionale des Olympiques spé-ciaux à Lower Sackville, en guise de préparation aux jeux d’étéprovinciaux qui se tiendront du 12 au 14 juillet.« Nous avons compris que ce que nous apportons, dans bien

des cas, c’est la capacité de mener à terme des événements pourlesquels les Olympiques spéciaux n’ont ni la main d’œuvre niles moyens financiers nécessaires, dit Sean Kelly. Dès le début,nous avons voulu que les Conseils fassent plus que simplementsigner un chèque et qu’ils s’impliquent à la base, dès le départ. »Sean Kelly raconte qu’il s’est engagé auprès des Olympiques

spéciaux voilà 23 ans, lorsque son Conseil a commencé à donnerun coup de main aux jeux régionaux. Par-dessus tout, il a étéimpressionné par l’enthousiasme des athlètes, leur attitude bien-veillante et leur optimisme.« Personnellement, ça a été l’une des choses les plus satisfaisantes

que j’ai faites en tant que Chevalier », ajoute Sean Kelly, soulignantque de nombreux autres Chevaliers partagent son point de vue.Tom Marcetti Sr, ex-député d’État du Michigan et président

de la campagne Tootsie Roll à l’échelle de l’État, est bénévoleauprès des Olympiques spéciaux depuis 12 ans.« Aucun de ces athlètes ne va empocher des millions en lan-

çant un ballon, dit-il. Mais lorsque vous voyez la joie qui illu-mine leurs visages, c’est le visage de Dieu que vous voyez. Unefois que vous l’avez constaté, vous êtes accroché. Vous revenezauprès de ces gens encore et encore. »

UN APPUI CRÉATIFLors des cérémonies d’ouverture au Michigan, il était évidentque les Olympiques spéciaux offraient aux participants bien

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Sean Kelly (avec le microphone), membre du Conseil 7077 St. John Vianneyde Lower Sackville, en Nouvelle-Écosse, a travaillé, en compagnie de dizainesd’autres Chevaliers, à faire un succès d’une compétition des Olympiques spé-ciaux tenue dans la région d’Halifax, le 26 mai.

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plus que des compétitions sportives. Grâce au projet UNIFY©,par exemple, l’organisation met à profit l’éducation et le sportafin d’encourager l’amitié et le respect au sein des communautésscolaires.« Les Olympiques spéciaux du Michigan » s’est également

associé à des professionnels spécialement formés afin d’échan-ger avec les participants quant à l’importance d’une bonnesanté dentaire, et de procéder par ailleurs à des examens de lavue sur place.« Les études montrent que plus de 70 pour cent des per-

sonnes handicapées n’ont pas les bonnes lunettes sur ordon-nance », explique Jim Taylor, directeur du développement pourOlympiques spéciaux Michigan et membre du Conseil 8117Bishop Kevin Britt, à Grand Rapids. « Notre programme « Ope-ning Eyes » (Ouvrir les yeux) se préoccupe justement de ce pro-blème. Tous ceux qui se présentent à nous repartent avec unenouvelle paire de lunettes, s’ils en ont besoin. »Une semaine avant les jeux d’été, Walter Winkle Jr a eu l’hon-

neur de remettre un chèque de 10 000$ à Olympiques spéciauxdu Michigan au nom du Conseil suprême, lors du congrès d’Étatannuel des Chevaliers. Durant les cérémonies d’ouverture, le30 mai, le député d’État Michael J. Malinowski a remis lui aussila somme de 10 000$, cette fois au nom du Conseil d’État.« Le soutien local est très important à beaucoup d’égards, dit

Walter Winkle. Nos Conseils locaux ne soutiennent peut-êtrepas directement toutes les activités, telles que les examens de lavue, mais ils aident en revanche les athlètes à se rendre jusqu’ànous et à tirer profit de toutes ces importantes possibilités. »La campagne annuelle de collecte de fonds des Chevaliers

au profit des personnes intellectuellement handicapées —connue sous le nom de « Campagne des Tootsie Roll » — de-meure le fleuron de l’Ordre en matière de sensibilisation com-munautaire. Cela n’empêche toutefois pas les Chevalierseux-mêmes ainsi que leurs Conseils de trouver de nouvelles fa-

çons créatives, pour aider.Ainsi, en Iowa, en septembre prochain, Michael Laake va des-

cendre en rappel à partir du sommet d’une tour haute de 345pieds dans le centre-ville de Des Moines, afin de réunir des fondspour les Olympiques spéciaux. De son propre aveu, il dit s’ins-pirer, pour sa performance à venir, de l’exemple fourni par lesathlètes spéciaux eux-mêmes.« Ils n’ont peut-être pas toujours l’habileté nécessaire pour ga-

gner, mais ils ne manquent jamais de courage pour foncer, ditle principal intéressé. C’est cette occasion qui s’offre d’agir bra-vement, qu’ils gagnent ensuite ou non, qui fait la différence dansleur vie. Si j’arrive à réunir 1000$ pour la cause, cela permettrapossiblement à un ou deux autres athlètes de participer et d’avoireux aussi cette occasion. »Pendant ce temps, les plongées en eau froide — s’immerger

dans un lac au milieu de l’hiver en perçant la glace — sont de-venues un moyen de financement très populaire, au Michigan.Jim Dennis, agent correctionnel et membre du Conseil 13449Saints Cyril & Methodus, à Bannister, dans le même État, acommencé il y a cinq ans à organiser ainsi des immersions à desfins caritatives. En partie grâce au succès que connaît son évé-nement annuel, ce dernier a été invité à transporter la flammedes Olympiques spéciaux lors des cérémonies d’ouverture decette année.« Il est certain que ça a été un formidable privilège, raconte

Jim Dennis. Mais je ne l’ai pas fait pour me distinguer. Je nel’ai pas fait non plus pour être ensuite en mesure de recueillirplus d’argent que quiconque. Je l’ai fait en l’honneur d’où jeme rends chaque dimanche, sans exception. Car c’est cela quema foi m’invite à faire. »♦

MATT TREADWELL sert en tant que spécialiste des commu-nications ecclésiales à East Lansing, au Michigan. Il a par ailleursfondé le magazine FAITH pour le diocèse de Saginaw.

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Un drapeau américain flotte parmi les débris àMoore, en Oklahoma, témoignage de la résilience desvictimes de la tornade dévastatrice qui a balayé uncouloir long de 27 km au centre de l’Oklahoma, le20 mai dernier.

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L’action concertée des Chevaliers de Colomb a aidé à mieux affronter l’épreuve engendrée par le passage de la tornade meurtrière

par Steve Gust | photos de Richard Rowe

Le 20 mai dernier, Clyde Grover, professeur en enseignementreligieux à l’école secondaire Bishop McGuinness, à Oklahoma

City, également membre du Conseil 9901 St. Andrew, à Moore,était à la maison avec sa femme, Ann, ainsi que sa belle-mère alorsqu’une tornade accompagnée de vents dépassant les 300 km/h ap-prochait. Alertés, ils se sont précipités dans un abri souterrain amé-nagé sous le garage, tandis que le hurlement du vent se faisaitentendre au-dessus de leurs têtes.

La nature avait commencé à se déchaîner la veille, des tornadestouchant diverses localités situées à l’est d’Oklahoma City. Des cen-taines de maisons furent endommagées ou détruites, et deux per-sonnes perdirent la vie. Les conditions météo ayant engendré cestempêtes meurtrières continuèrent à prévaloir, et la tornade quilaissa un sillage dévastateur à travers la ville de Moore reçut la rarecote de EF5 — la plus haute cote sur une échelle de six, établie enfonction des dommages causés. Vingt-quatre personnes furenttuées, des centaines blessées et des milliers laissées sans électricité,

sans moyen de transport ou sans abri. Selon les premières estima-tions, les dommages s’élèvent à 2 milliards $.

En accord avec l’engagement de l’Ordre en matière de charité,les officiers d’État des Chevaliers de Colomb ont rapidement missur pied un plan afin de collaborer à l’effort de reconstruction auxcôtés d’autres organismes et d’agences gouvernementales. Le Conseilsuprême y va également de son appui, avec un don immédiat de10 000 $ tiré de son fonds de secours d’urgence, suivi d’un autre de35 000 $ grâce aux dons versés aux Charités Chevaliers de Colomb.

« En tant qu’organisation dont le premier principe est la charité,les Chevaliers de Colomb sont heureux de pouvoir assister ceuxqui ont vu leur vie très perturbée par le passage de cette tornade »,a dit le Chevalier suprême, Carl A. Anderson. « Nous continuonsà prier pour tous ceux qui ont été touchés — tant pour les vivantsque pour les morts —, et espérons pouvoir continuer à soutenirles survivants tandis qu’ils s’emploient à reconstruire leurs vies etleurs villes. »

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APRÈS LA TEMPÊTELa famille Grover avait vécu une expérience semblable le 3 mai1999, lorsque Moore avait été sérieusement touchée par une tor-nade de force équivalente, qui avait emporté à l’époque 36 vies.

« Nous nous étions alors réfugiés sous la table de la salle à man-ger, et je m’étais promis qu’on se protégerait mieux la prochainefois », raconte Clyde Grover.

Or si la maison familiale avait bien résisté à la tempête de 1999,il en a été autrement en mai dernier. Tapi dans son abri souterrain,Clyde Grover a entendu le rugissement du vent, puis il a vu de lalumière filtrer autour de la porte de l’abri. « J’ai alors su que le ga-rage venait d’être emporté », dit le principal intéressé.

La maison elle-même, sévèrement touchée, était désormais inha-bitable. Tant à l’avant qu’à l’arrière de la propriété, des montagnesde débris, certains provenant de maisons avoisinantes, s’étaient ac-cumulées. Des clous et des morceaux de verre jonchaient le sol, etune forte odeur de moisissure et de terre humide régnait partout.

Quelques jours plus tard, la famille retourna chez elle pour ra-masser ce qui pouvait encore servir ou être récupéré. Les membresde la famille immédiate offrirent leur aide, y compris le fils, Danny,

séminariste et membre du Conseil 9901.Au moment des événements, Danny Grover était affecté à l’école

et église catholique St. Charles Borromeo, à Oklahoma City, où ilse réfugia d’ailleurs avec les élèves et enseignants.

Environ une semaine plus tard, Danny était encore sous lechoc : la maison de ses parents avait été quasi détruite, toutcomme des pans complets du voisinage. « J’ai été estomaqué parl’ampleur des dégâts, j’en suis resté bouche bée », dit-il.

Le Conseil d’État s’est aussitôt mis en action afin d’aider lesGrover et les autres familles touchées par la tragédie. Le matin sui-vant l’apaisement de la tempête, le député d’État à ce moment-là,Daniel P. Hogan, a contacté l’archidiocèse d’Oklahoma City. Bienque les églises de l’archidiocèse n’aient pas été endommagées, l’ar-chidiocèse n’en avait pas moins besoin d’aide pour secourir les fa-milles éprouvées.

En tout premier lieu, les Chevaliers ont établi une base d’opéra-tions. L’abbé Jack Feehily, curé de la paroisse St. Andrew, à Moore,a consenti à ce que les membres du Conseil se réunissent dans sonéglise afin de coordonner les secours d’urgence et de rencontrer lesfamilles affectées par la tornade.

Un peu plus au sud, les Chevaliers ont fait équipe avec l’organismeCatholic Charities afin d’établir un centre de distribution à l’écoleprimaire All Saints, à Norman. La base de St. Andrew allait permettred’évaluer les besoins, tandis qu’on allait entreposer et distribuer lematériel de secours à cette autre base établie à l’école All Saints.

En collaboration avec le Conseil suprême et Catholic Chari-ties, les Chevaliers de l’Oklahoma ont ainsi pu fournir une aideimmédiate.

À gauche: L’ex-député d’état Daniel P. Hogan salue une responsable desCharités catholiques sous le regard du Maître Suprême Dennis J. Stoddard.• Ci-dessous : Danielle Stephan et son copain, Thomas Layton, s’étreignentalors qu’ils sont venus récupérer des objets parmi les ruines de la maisond’une connaissance, à Moore, dans l’Oklahoma.

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Le 24 mai, l’archevêque d’Oklahoma City, Mgr Paul Coakley, aexprimé sa reconnaissance via Twitter : « Un gros merci aux Che-valiers de Colomb ! La réaction des Conseils suprême, d’État et lo-caux face à la tornade a été formidable. »

UNE ACTION CONCERTÉELes efforts coordonnés par les Chevaliers de l’Oklahoma s’inscri-vent dans le cadre du programme « Deuxièmes Répondants » missur pied par l’Ordre en 2011, afin d’aider les Conseils à soutenirleurs communautés lorsqu’elles sont dévastées par des catastrophesnaturelles ou provoquées par l’homme.

Le fait de s’enregistrer en tant que bénévole pour ce programmepermet aux Conseils d’État d’avoir accès à une liste de Chevaliersprêts à participer aux secours d’urgence.

Étant donné les besoins actuels, les officiers d’État ont invité en-core plus de membres à s’inscrire. Par exemple, lors d’une cérémo-nie d’accueil à Edmond, près d’Oklahoma City, l’avocat d’ÉtatJohn Pierce a encouragé les candidats à aller sur le site web de l’Or-dre et à ajouter leur nom à la liste des « Deuxièmes Répondants ».Cela dit, des centaines de bénévoles C de C sont déjà à pied d’œu-vre et aident du mieux qu’ils peuvent.

Au centre de distribution de Norman, les Chevaliers ont aidédes victimes à en définissant avec eux leurs besoins puis en leur re-mettant diverses fournitures. Rick Bushelman, du Conseil 6477Edmond, a été l’un des nombreux Chevaliers bénévoles qui ontconsacré une journée entière à l’effort de distribution.

« Les familles arrivaient souvent encore sous le choc, sans tropsavoir ce dont elles ont maintenant besoin. Certains repartaientmême complètement à zéro », raconte Rick Bushelman.

En plus de fournir de l’aide bénévole ainsi que du soutien moral,les Chevaliers se sont employés à répondre aux besoins financierset matériels des familles. En plus de l’aide apportée par le Conseilsuprême, le secrétaire d’État, Ron Schwarz, dit que son Conseil areçu plus de 20 000$ peu de temps après avoir invité pour la pre-mière fois les gens à faire des dons.

Les premières sommes obtenues ont permis d’acheter des

cartes-cadeaux au profit des familles requérant officiellement del’assistance. Les Chevaliers se sont associés à d’autres groupes etont contribué, à travers quatre centres de ressources multi-agences, à voir aux besoins pressants tels que l’essence, la nourri-ture et les vêtements.

Le centre de distribution continue pour sa part à recevoir desfournitures de la part d’individus et d’organismes. « Les gens vien-nent jusque de l’Indiana, la Louisiane et le Texas, souligne RickBushelman, c’est incroyable. »

Pendant ce temps, Garth Christian, directeur général des pro-grammes au sein du Conseil d’État, s’est rendu souvent à Mooreafin de coordonner l’action des volontaires qui ne cessaient de sedévelopper. « Hier par exemple, précise ce dernier, nous avonsremis 12 scies à chaîne qui ont été rapidement mises à profit. »

Ci-dessus : Le député d’État de l’Oklahoma, Ron Schwarz (à gauche) etl’avocat d’État Matt Maly aident à la coordination des secours d’urgence de-puis l’église St. Andrew, à Moore. • Ci-dessous : Le Trésorier d’État JohnPierce (à gauche) coordonne les efforts de reconstruction depuis la paroisseAll Saints, à Norman, dans l’Oklahoma.

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Le Maître suprême Stoddard et le séminariste Danny Gro-ver, membre du Conseil 9901 St. Andrew, à Moore, parmiles décombres de la maison familiale des Grover.

Mais si Moore a été la plus touchée, d’autres villes sont sur leradar des Chevaliers. « Notre Conseil à Stillwater a aidé des gens éprouvés à Shawnee,

et nous avions des bénévoles également à Carney », déclare l’ex-député d’État Hogan.À Little Axe, le député de district Dennis Kunnanz a remis des

cartes-cadeaux de 50$ aux victimes. « La plupart du temps, les genss’en sont servis pour acheter de l’essence — pour leur voiture ouleur scie mécanique. Notre geste a été très apprécié. »

LES EFFORTS SE POURSUIVENTDès le début de juin, le Conseil d’État de l’Oklahoma faisait le pointsur une succession de tornades qui se sont abattues le 31 mai à traversla région métropolitaine d’Oklahoma City. La tornade de force EF5qui a notamment frappé El Reno faisait 4 km de largeur, un record.Cette deuxième vague de tempêtes a elle aussi causé des dommagesainsi que des morts et en plus elle a été suivie d’inondations.Bien que les besoins immédiats aient été comblés peu de temps

après le désastre, chacun au Conseil d’État savait que les dégâtsallaient être réparés au terme d’un marathon, et non d’un sprint.Et leur engagement a été on ne peut plus clair : même si l’attentiongénérale et les manchettes des journaux à travers le pays allaientse détourner des tornades de l’Oklahoma, les Chevaliers conti-nueront pour leur part d’aider les victimes, que cela prenne desmois ou des années.Par exemple, les Chevaliers ont su qu’un immeuble à logements

de Moore allait être démoli, laissant ainsi encore plus de gens à larue. « Grâce à Catholic Charities, nous avons appris qu’une catho-lique âgée allait devoir se trouver un nouveau foyer, explique PaulHogan. Nous allons nous organiser pour l’accommoder. »En venant en aide à ceux qui sont dans le besoin, les Chevaliers

sont motivés par leur foi, qui les invite à remplir la mission carita-

tive de l’Évangile en témoignant de la présence de Dieu au milieude la tragédie.« Nous avons reçu des dons provenant de personnes habitant en

dehors de l’État, et nous leur avons demandé : « Qu’est-ce qui vousa incités à venir vers nous ? » raconte le député d’État Schwarz.« Or ils ont répondu : « Nous sommes entrés dans nos voitures etnous avons prié, et Dieu nous a menés jusqu’à vous. » C’est le mi-racle qui fait en sorte que les choses tombent bien en place sansque vous n’ayez besoin de rien orchestrer. »Les Chevaliers de l’Oklahoma ont distribué des dizaines de mil-

liers de dollars en aide directe aux familles, grâce au fonds CharitésChevaliers de Colomb. On peut encore faire un don en ligne ense rendant à www.kofc.org/disaster.Les Grover, tout comme les autres familles qui ont perdu leur

maison, savent que la reconstruction sera longue. Un gestionnairede cas, supervisé par les Chevaliers et par Catholic Charities, aiderales Grover à y voir encore plus clair quant à leurs besoins à longterme. Pour le moment, Clyde et son épouse vivent dans un loge-ment prêté par l’université d’Oklahoma City.« La communauté, et spécialement Catholic Charities ainsi que

les Chevaliers de Colomb, a extraordinairement soutenu ma familleet elle nous aide d’une multitude de façons alors que nous enta-mons cette nouvelle étape dans notre vie », a indiqué Danny Gro-ver, qui passe présentement deux mois au Mexique afind’apprendre l’espagnol.« Cela aura été une réelle leçon d’humilité, » ajoute son père,

Clyde. « Je suis habitué à aider les gens, et non à recevoir de l’aide.Mais il est important de permettre à autrui de représenter le Christà vos yeux. »♦

STEVE GUST est membre du Conseil 6477 Edmond et rédacteuren chef de la publication d’État The Oklahoma Knight.

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CONGRÈS SUPRÊME

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Lorsque les Chevaliers de Colomb de partout au monde vi-siteront San Antonio du 6 au 8 août prochains, dans le cadre

du 131e Congrès suprême, ils auront l’occasion d’explorer le vi-brant héritage chrétien de la ville tout en profitant de nombreusesattractions modernes.Les Chevaliers de passage ainsi que leurs familles pourront éga-

lement s’attendre à un chaleureux accueil de la part du Conseild’État du Texas. Le nom Texas, par ailleurs, est dérivé d’un nomamérindien de la tribu des Caddo, teysha, qui signifie « amitié »,ce qui est aussi la devise de l’État.Il s’agira du sixième congrès

suprême à se tenir au Texas, lepremier s’étant déroulé à SanAntonio même, en 1937. Laville, qui a également accueilli lescongressistes de partout aumonde en 1990, ne cesse de sedévelopper et compte au-jourd’hui près de 1,4 milliond’habitants. San Antonio a été baptisée

ainsi en 1691, lorsqu’un petitgroupe d’explorateurs espagnolsétablirent leur campement prèsd’un village autochtone Co-ahuiltecan. Leur aumônier, lepère Damien Massanet, eutl’idée de baptiser la petite colonieen l’honneur de saint Antoine, étant donné qu’ils étaient arrivéssur place le jour de sa fête, le 13 juillet. Vingt-sept ans plus tard,le père Antonio Olivares fonda la première mission franciscaineprès du village, exprès dans le but d’évangéliser les Amérindiens.La mission San Antonio — aussi connue sous le nom de

« Alamo » — est l’une des attractions touristiques les plus popu-laires du Texas. Qu’il s’agisse de visiter le lieu où les premiers mis-sionnaires ont évangélisé ou d’en apprendre un peu plus sur lafameuse bataille de 1836 (le siège de Fort Alamo), les Chevalierssont assurés d’être éblouis par l’histoire que véhiculent les mursde pierre de la mission.Mais la mission San Antonio n’est pas le seul site historique

catholique situé à l’intérieur des limites de la ville. On y trouveaussi les vieilles missions espagnoles de San Antonio. Ainsi, lesmissions Espada, San Jose, San Juan et Conception — connuescollectivement sous le terme de « Las Misiones » — ont été fon-dées par des franciscains au 18e siècle, afin d’exercer leur ministèreauprès des Amérindiens vivant dans la région. Elles font main-

tenant partie du Service national des parcs tout en faisant tou-jours office d’églises catholiques actives. Les visiteurs peuvent yassister à des messes à divers moments au courant de la semaine.Par suite de l’établissement de Las Misiones, le Texas a vu le ca-

tholicisme prendre son essor au cours du siècle suivant. Des im-migrants venus d’Irlande, d’Allemagne et de Pologne remplirentles bancs d’église. En 1874, le diocèse de San Antonio a été forméà partir de celui de Galveston, qui couvrait jusqu’alors tout l’État.En 1903, les Chevaliers de Colomb établissent leur premier

Conseil à San Antonio, un anseulement après avoir étenduleurs activités à cet État. LeConseil d’État du Texas futfondé un an plus tard, en 1904.En 1926, San Antonio fut

élevé au rang d’archidiocèse ;aujourd’hui, l’archidiocèseabrite plus de 700 000 catho-liques. Le siège de l’archidiocèsese trouve à la cathédrale SanFernando, l’église originelle-ment construite par les colonsen 1731 et toujours l’une desplus vieilles églises des États-Unis à être demeurées actives.Rénovée et agrandie au fil desannées, la cathédrale témoignedepuis près de trois siècles du

riche passé culturel et religieux de la ville de San Antonio. Le pré-sident Lyndon Johnson a visité la cathédrale en 1966, et le papeJean-Paul II y a prié et parlé à des étudiants, en 1987.En plus de ses sites historiques et religieux, San Antonio pos-

sède aussi des attractions séculières. Près de l’Alamo, les visiteursprofitent de la fameuse promenade River Walk, un réseau de sen-tiers parsemés de bars, de magasins et de restaurants, le long dela rivière San Antonio. Notons également le zoo de la ville, leparc Brackenridge, le Jardin de thé japonais, le Jardin botaniqueet SeaWorld.En tant que pèlerins ou touristes, qu’il s’agisse de se recueillir

sur les sites religieux ou de simplement explorer les attractions,tous les visiteurs de passage à San Antonio sont exposés au for-midable passé de cette ville riche en histoire.Le Conseil d’État du Texas a prévu un programme complet

d’activités et de visites guidées pour les délégués au 131e congrèssuprême et leurs familles. Pour en savoir plus, on peut visiter lesite kofc.org/convention ainsi que le site kofc.org/supreme.♦

Une ville au riche passéSan Antonio, la ville hôte du 131e Congrès suprême,

célèbre ses racines religieuses et culturelles

par l’équipe de Columbia

Connu à l’origine sous le nom de Mission San Antonio de Valero,l’Alamo fut bâti en 1744 par les missionnaires catholiques es-pagnols, afin d’évangéliser les autochtones. Le lieu, devenu un sitehistorique national en 1960, accueille des millions de visiteurschaque année.

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CANADIENSEN MARCHEPOUR LA VIE

Par une journée chaude comme en été, des milliers de Canadiens sesont réunis dans la capitale d’Ottawa à l’occasion de la 16e Marche

pour la vie, le 9 mai dernier. De concert avec de nombreuses activitéspro-vie locales, celle-ci marquait l’anniversaire du projet de loi omnibusqui décriminalisait l’avortement à travers le pays, le 4 mai 1969.

Avant de se mettre en marche dans le centre-ville d’Ottawa à la suited’une garde d’honneur du Quatrième Degré, l’immense foule s’était ras-semblée sur la pelouse de la Colline du Parlement.

Le Chevalier suprême, Carl A. Anderson et le Député Chevalier su-prême, Dennis A. Savoir ont rejoint les leaders colombiens et leurs fa-milles en provenance de l’Ontario et des provinces avoisinantes.

S’adressant à la foule, le Chevalier suprême a remercié les participantspour la présence et a noté qu’« Aujourd’hui, nous sommes fiers de nospays et de ce que nous faisons pour la promotion des droits de la per-sonne. … Pourtant nous nous demandons, « comment pouvons-nousassurer les droits de la personne quand le droit à la vie est interdit à nosenfants à naître ? »

Il a ajouté : « Seule une culture de la vie peut assurer une véritable cul-ture des droits de la personne ».

Plusieurs sénateurs et députés étaient présents en solidarité avec lesparticipants. Observateurs et journalistes ont remarqué la présence en-thousiaste et le nombre toujours croissant de jeunes à la rencontre.

Avant la marche, il y eut des célébrations eucharistiques à Ottawa, àla basilique Saint Patrick, présidée par le cardinal Thomas Collins, ar-chevêque de Toronto, et à la cathédrale Notre-Dame, par Mgr TerrancePendergast, s.j., archevêque d’Ottawa, ainsi qu’à la cathédrale Saint-Jo-seph du diocèse voisin de Gatineau, présidée par Mgr Gérald CyprienLacroix, archevêque de Québec.

Parmi les autres membres de la hiérarchie du Canada présent au ras-semblement national, on a remarqué Mgr Christian Lépine, archevêquede Montréal, et Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield, Québec. — Marc Nadeau, un consultant en communication, est membre du Conseil13781 La Cathédrale Notre-Dame, à Ottawa.

Depuis le haut à droite : Une garde d’honneur ouvre la marche devant une foule demilliers de personnes dans les rues d’Ottawa, Canada à l’occasion de 16e Marche na-tionale pour la vie, le 9 mars. • Le Chevalier suprême, Carl A. Anderson s’adresse àla foule au cours du ralliement pro-vie qui précédait le défilé. • L’archevêque de Québec,Gérald Cyprien Lacroix, également primat de l’Église canadienne, s’adresse à la foule.

par Marc Nadeau | photos de Jake Wright

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Photos, ci-haut, présentées dans le sens des aiguilles d’une montre à partir du haut : Le Chevaliersuprême et madame Anderson en compagnie des Sœurs de la vie, qui se sont installées au Canadaen 2007, en ouvrant une mission à Toronto. • Durant le défilé, de jeunes femmes arborent avecfierté des affiches « Pour la défense de la vie » fournies par les Chevaliers de Colomb. Le Chevaliersuprême, Anderson et le Député Chevalier suprême, Dennis A. Savoie accueillent les députés par-lementaires Ron Bruinooge (au centre), président du caucus pro-vie parlementaire. • Des Che-valiers défilent en avant du Parlement affichant les paroles « Un peuple de la vie et pour lavie », empruntées à l’encyclique « L’Évangile de la vie » publiée par Bienheureux Jean-Paul IIen 1995. • Des groupes pro-vie estimés à plus de 20 000 personnes — surtout des jeunes etdes familles en plus des Chevaliers de Colomb et autres personnes qui ont participé au défilé.

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Dans son exhortation apostolique de 1981 Sur les tâches dela famille chrétienne dans le monde d’aujourd’hui, le pape

Jean-Paul II louait la recherche scientifique qui se faisait concer-nant la conscientisation à la fertilité et la planification naturelledes naissances moderne. En même temps, il faisait égalementappelle pour que soient déployés « des efforts plus étendus etplus systématiques pour faire connaître, estimer et appliquer lesméthodes naturelles de régulation de la fécondité » (35). Peu detemps après, les évêques des États-Unisont lancé le programme intitulé Dio-cesan Development Plan for Natural Fa-mily Planning avec l’appui financierdes Chevaliers de Colomb. L’Ordrecontinue aujourd’hui son appui auProgramme de planification familialenaturelle de la Conférence des évêquescatholiques des États-Unis. Alton Pelowski, rédacteur en chef de

Columbia, a reçu en entrevue TheresaNotare, PHD, depuis longtemps assis-tante directrice du programme, enprévision de la Semaine de conscienti-sation à la planification familiale, pré-vue pour la semaine du 21 au 27juillet. Cette activité annuelle coïncideavec l’anniversaire de la publicationd’Humanae Vitae (25 juillet) et la fêtedes saints Anne et Joachim (26 juillet).Pour apprendre davantage sur la for-mation à la planification familiale na-turelle dans votre coin de pays ou pard’autres ressources, prière de consulterle site www.usccb.org/nfp.

Columbia : Quels sont les motifsqui mènent les gens à s’initier à laPlanification familiale naturelle(PFN)?

Theresa Notare : De nombreux couples accueillent la PFNdans leur vie conjugale afin d’espacer les naissances de manièreplus saine et plus morale. Au cours des dernières années — et jecrois qu’on peut relier cette attitude au fait que de nombreuxcouples se marient à un âge un peu plus avancé ou qu’ils repor-tent la grossesse à plus tard — aussi beaucoup nous rencontronsbeaucoup de gens qui se présentent dans les diocèses pour ap-

prendre la PFN en vue de réussir une grossesse.Parfois, durant la formation à la PFN, un couple peut se ren-

dre compte qu’il a des problèmes de fertilité. Bien sûr, l’infertilitése présente comme un problème très triste et très difficile, voireun défi pour le mari et la femme pendant qu’ils essaient ce queDieu attend d’eux. La communauté des formateurs à la PFNpeut accorder toute son attention à situation et référer le coupleà un médecin spécialiste du traitement éthique de l’infertilité.

Columbia : Comment les dévelop-pements scientifiques modernes ont-ils aidé la PFN à dépasser lesméthodes du calendrier ou la tempé-rature?

Theresa Notare : Les développe-ments scientifiques sont énormémentimportants dans la mise au point de laPFN moderne. Nous disposons desméthodes que nous avons, parce quedes scientifiques compétents ontœuvré à comprendre les symptômesde la fertilité et le rôle que les hor-mones jouent dans le cycle menstruel.Toutes les méthodes actuelles se fientà un énorme volume de recherches quiremontent jusqu’aux années 1940.La méthode du calendrier et de la

température était fondée sur lascience. Cependant, c’est la scienced’un algorithme, celle de considérerdes données acquises et d’en déduireune formulation qui convient à toutesles femmes. Le problème provenait dufait que la formule ne convient pas àtoutes les femmes. De fait, ce qui in-fluence les hormones et le cycle mens-truel d’une femme peut même affecter

la même femme. C’est pourquoi la méthode du calendrieréchouait chez la majorité des femmes.Par contre, les méthodes naturelles sont très différentes, parce

qu’elles engagent le couple, le mari et la femme, à s’instruire surleur fertilité coordonnée et les signes de fertilité chez la femme.Elles enseignent à interpréter ces signes par la compréhensiondes modifications qui affectent le corps à toute période de la viede fécondité de la femme.

Le Dr Theresa Notare coordonne le programme deplanification familiale naturelle de la Conférence desévêques catholiques des États-Unis, qui aide les dio-cèses à diffuser le plan de Dieu en matière de mariageet de responsabilité parentale.

L’amour, au naturelEntrevue avec la docteure Theresa Notare concernant l’histoire,

l’aspect scientifique et les bienfaits de la planification familiale naturelle

par Alton J. Pelowski

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Columbia : Quel genre de recherche se fait-il aujourd’hui?Theresa Notare : Il y a énormément de recherche scientifique

créatrice qui se fait à l’heure actuelle, tant au plan mondialqu’aux États-Unis. Il y a des scientifiques qui continuent dechercher comment on pourrait arriver avec plus de précision àcomprendre le phénomène de l’ovulation, ce qu’ils appellent la« fenêtre de la fertilité ».

Les moniteurs de fertilité et les trousses de détecteurs d’ovu-lation sont en train d’être perfectionnés, et certaines méthodesde PFN y ont recours. Il y a également des savants qui exami-nent comment ses méthodes pourraient devenir plus faciles àmettre en pratique.

Columbia : Quelles sont les méthodes les plus utilisées denos jours et comment diffèrent-elles les unes des autres?

Theresa Notare : Je dirais qu’il existe trois groupes de mé-thodes de PFN : celles qui n’enseigne qu’un seul signe de ferti-lité, celle qui enseignent plusieurs signes et celles qui ramènentles renseignements à une formule scientifique. Dans chacunedes catégories, il existe des nuances supplémentaires.

Les méthodes les plus communes, celles qui ne tiennentcompte que d’un seul signe de fertilité, celles qui cherchent àobserver la glaire cervicale comme signe premier. Parmi celles-ci se trouvent la Méthode d’ovulation Billings, le Système derepère de fertilité du Modèle de Creighton et l’approche prônéepar The Family of the Americas.

La plupart des approches à plusieurs repères se nomment mé-thodes symptothermiques. En plus d’un signe primaire, ils vé-rifient également la température basale du corps, et d’autressignes secondaires. Par exemple, la Couple to Couple League quienseigne comment rassembler tous ces signes pour obtenir leplus de renseignements possibles afin de mieux repérer les pé-riodes fertiles et infertiles. Il y a également la méthode Sympto-Pro Fertility, enseignée dans divers diocèses. Quelques méthodesde PFN incluent le repérage des modifications hormonales dontle Modèle Marquette se trouve le chef de file.

Enfin, l’Institut de la sante reproductive de l’Université deGeorgetown a pris les devants pour développer une formule ouun algorithme pour prédire la fenêtre de fertilité. On y a déve-loppé la Standard Days Method, qui a recours à un système debilles, et la TwoDay Method, qui enseigne aux femmes à repérerdes signes de fertilité en peu de temps.

Columbia : Pourquoi les couples qui pratiquent la PFN nesont-ils pas plus nombreux?

Theresa Notare : C’est surtout parce que la majorité des gensne savent pas que ces méthodes saines et efficaces existent etqu’elles sont viables. Et invariablement, les catholiques ne com-prennent pas l’enseignement de l’Église sur le caractère immoralde la contraception. Les autorités ecclésiastiques et les ensei-gnants de la PFN doivent continuer d’en répandre la nouvelle.

Et un deuxième problème se présente quand les couples fi-nissent par entendre parler de la PFN, c’est qu’ils se demandentsi c’est trop difficile à apprendre et à utiliser. C’est pourquoi, ilfaut que les moniteurs de PFN aident les couples à comprendreque la PFN vaut l’effort de l'adopter, et c’est pourquoi, égale-

ment, les chercheurs en PFN tentent de simplifier l’applicationdes méthodes.

Un troisième obstacle qui empêche l’acceptation de la PFNprovient de la technologie. Les gens modernes ont une habitude« technocentrique » de voir les choses et de trouver des solu-tions, ce qui rend la PFN suspecte. En même temps, il existeune césure entre la façon dont les gens, d’une part, prennenten considération les produits biologiques, un mode de vie sainet l’exercice physique, mais qui, d’autre part, sont disposés àavoir recours à des moyens chimiques ou autres types de tech-nologies pour supprimer la fonction valide de leur fertilité.

Enfin, il y a le problème de la compréhension erronée denotre culture concernant la personne humaine et la libertésexuelle.

D’un pont de vue pratique, se détourner du recours à lacontraception pour adopter l’enseignement de l’Église sur lasexualité humaine, le mariage, l’amour conjugal et la parentéresponsable s’avérera une entreprise difficile pour certaines cou-ples. Puisque l’abstinence périodique de relations sexuelles setrouve le moyen d’éviter une grossesse, dans l’approche de laPFN, ces couples devront ajuster leurs modes de relations.

Évidemment, cela n’est pas impossible. Dans les sessionsd’éducation la PFN, on entend des histoires de conversionétonnantes de la part de couples qui croyaient se connaître mu-tuellement, pour découvrir qu’ils se contentaient de vivre ensurface. En suivant le projet de vie que Dieu leur destine en op-tant pour la PFN, ils ont en sont arrivés à approfondir leuramour.

Columbia : Comment avoir recours à la PFN, pour éviterune grossesse diffère-t-il du recours à la contraception?

Theresa Notare : D’aucuns soutiendront que si vous avez unesprit tourné vers l’évitement de la grossesse, les moyens à pren-dre n’ont pas d’importance. Cependant, lorsque j’ai faim, parexemple, il existe une différence morale entre voler de la nour-riture et en acheter.

Ainsi, il existe une grande différence entre la PFN et lacontraception. Le recours délibéré à la contraception contre-carre le potentiel procréateur de l’acte du mariage et se trouvedonc peccamineux et n’est jamais permis du point de vuemoral.

Par ailleurs, la PFN, permet aux usagers de procéder dans lesens indiqué par corps plutôt que d’aller à contre-courant. Si,pour de justes motifs, un couple marié a recours aux informa-tions que leur indiquent leurs notions acquises dans la PFNpour éviter une grossesse, il ne fait rien pour enfreindre direc-tement le dessein de Dieu pour la vie et l’amour. Il ne fait ques’abstenir d’avoir des relations sexuelles durant la phase fertiledu cycle de la femme. Selon cette approche de la planificationfamiliale, la fertilité est considérée comme un don de Dieu. Endéfinitive, la PFN respecte le dessein de Dieu sur l’amourconjugal.

Columbia : Quels avantages y a-t-il à avoir recours à la PFNplutôt qu’à la contraception?

Theresa Notare : D’un point de vue pratique, c’est peu coû-

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teux — habituellement il y a des frais pour les instructions etquelques matériaux. Aussi ce n’est pas nocif pour l’environne-ment, puisque les méthodes sont totalement biologiques.La PFN fournit des indicateurs précieux qui peuvent s’appli-

quer tout au cours du cycle de fécondité de la femme. Et à plu-sieurs égards, la PFN peut servir d’aide dans les soins de sa santégénérale. Quand il s’agit de la relation entre conjoints, les couples pra-

tiquant la PFN mentionneront souvent que leur relation agrandi et s’est approfondie de fait de la discipline qu’exige lemode de vie de la PFN. Les époux doivent se soutenir l’un l’au-tre et doivent être attentifs à leur désir mutuel quand il s’agitde réussir une grossesse ou non. Ce type d’échange, qui a lieudans l’intimité la plus profonde de la vie, peut renforcer la com-munication. Quant aux enfants, les couples pratiquant la PFN sont dans

une posture favorable pour parler à leurs jeunes du sens de lasexualité humaine et pour expliquer que la chasteté constitueune vertu libératrice. Quant aux femmes en général, la PFN peut aider les femmes

à s’assumer davantage, car, malgré le bagage d’éducationsexuelle qui se donne dans les écoles, la plupart des femmes ontun manque de compréhension de leur fécondité.Bien que la liste des avantages ne finisse plus, nous pouvons

noter finalement que, au niveau le plus profond de l’être, le fait

d’embrasser le dessein de Dieu par rapport à l’amour transmetà la fois paix et joie.

Columbia : Les couples qui pratiquent la PFN ont-ils ten-dance à avoir des familles plus nombreuses?

Theresa Notare : C’est difficile à dire, parce qu’il n’y a jamaiseu de « relevé systématique » à cet égard. Tout de même, je connais des couples qui ont recours à la

PFN qui ont d’assez grandes familles et d’autres qui n’ont quedeux ou trois enfants.Cela dit, parmi les résultats de ses recherches, le docteur Ri-

chard Fehring de l’Université Marquette a relevé la croissanceémotive et spirituelle des couples qui ont recours au PFN. Mêmesi un couple a d’abord recours à la PFN en vue d’éviter une gros-sesse, au cours de la pratique quotidienne et continue, il peutapprofondir son appréciation mutuelle de qui il est, tel que Dieul’a créé. Alors le couple commencera à saisir le don extraordinairequ’il y a dans le fait d’être les gardiens de la vie et ce que signified’être père et mère. Cette découverte les aide à ouvrir leurs cœursà l’appel que Dieu leur fait d’avoir d’autres enfants.Pour tout dire, quand on adopte le style de la PFN, et le mari

et la femme seront incités à grandir dans leur compréhensionde leur amour l’un pour l’autre, pour leur famille, pour la so-ciété et pour Dieu. Voilà ce qui fait de bons mariages de grandsmariages.♦

À LA MÉMOIRE DE PIONNIERS DE LA

PLANIFICATION NATURELLE DES NAISSANCES — JOHN ET EVELYN BILLINGS

LA DOCTEURE Evelyn Billings qui, avec son mari, John, aentrepris des recherches qui menaient le couple à mettre au pointune méthode de planification familiale naturelle appuyée parl’Église catholique est décédée le 16 février dernier, après unebrève maladie. Elle avait 95 ans.La pédiatre australienne s’est jointe l’équipe de son mari mé-

decin en 1965. À la fin des années 1960, l’équipe de rechercheavait établi un protocole pour découvrir les jours fertiles et descentres de formation furent établis à cette fin de par le monde.La méthode, connue sous le nom de la Méthode d’ovulation

Billings, permet aux femmes de repérer des périodes de fertilitépar le recours à l’examen de signes physiologiques naturels.D’après la « World Organization of Ovulation Method Billings »(L’organisation mondiale de la méthode Billings), également ap-pelée « WOOMB », des femmes dans plus de cent pays prati-quent cette méthode.Née le 8 février 1918, Evelyn, « Lyn » Billings a obtenu son

diplôme en médecine de l’Université de Melbourne et a étudiéen pédiatrie comme étudiante en études supérieures à Londrespour ensuite entreprendre la pratique de la pédiatrie à Melbourne.Par la suite, elle fut monitrice d’embryologie et d’histologie au

sein du département d’anatomie de l’Université de Melbourne àl’Hôpital St. Vincent, également à Melbourne.

Son mari était neurologue au service de l’Hôpital Saint Vincenten 1953, lorsqu’il a obtenu la demande d’un prêtre du CatholicMarriage Guidance Bureau qui avait besoin d’être conseillé dansl’aide à apporter à des couples en difficultés de fertilité, ce quimena à la mise au point de la méthode Billings. Evelyn Billings et son mari, décédé en 2007, furent au nombre

des 40 membres fondateurs nommés par Bienheureux Jean-PaulII à L’Académie pontificale pour la vie, en 1994. Elle se trouvaitdans un groupe de cinq femmes seulement.En 2002, le couple Billings a été nommé médecins catholiques

internationaux de l’année par la Fédération internationale des as-sociations médicales catholiques.

— d’après le Catholic News Service

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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

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RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À PERESPOURBIENFAIRE.ORG

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Papa à papaL’Aventure de la paternité peut soulever les hommes jusqu’à l’héroïsme

par Brian Caulfield

NOTE DE LA RÉDACTION : L’article qui suit est adapté de l’introductionque présente Brian Caulfield dans l’introduction du nouveau livre qu’ila révisé intitulé Man to Man, Dad to Dad : Catholic Faith and Fatherhoodqui fut publié le premier juin chez Pauline Books & Media.

« Félicitations, vous êtes père! » En entendant ces parolespour la première fois, un homme se sent quelque peu

transformé, et pour de nombreux d’entre nous, ce fut l’occasiond’un passage dans un nouveau monde d’amour, de joie et deresponsabilité. Tenant cette minuscule vie dans vos mains et yapercevant un tout petit reflet de vous-même dans les yeux de votre enfant,vous vivez une expérience qui changevotre vie.

Les joies de la paternité sont multi-ples, pourtant, de nos jours, il existebeaucoup de questions et d’incertitudesconcernant le rôle d’un père dans la viede ses enfants et de sa famille. Que signi-fie le fait d’être père à une époque où cer-tains s’interrogent sur la nécessité mêmed’un père? Rares sont les guides, dans cemonde au divorce facile, de la maternitési répandue de maternité vécue en céli-bataire et de femmes qui choisissentd’avoir des enfants seules par le recoursà des donneurs de sperme, à la féconda-tion in vitro ou à l’adoption. Tenantcompte de tels changements considéra-bles et autres semblables dans les relations entre les sexes, com-ment nous, les hommes, pouvons-nous être valorisés pour nosforces et nos vertus masculines uniques? Comment notre foi ca-tholique se classe-t-elle dans un tel scénario quand, le dimancheen général, dans une paroisse moyenne, on aperçoit plus defemmes que d’hommes à l’église?

La dernière attitude qu’un homme doit emprunter dans cettesituation serait de se prendre en pitié. Cela irait à l’encontre dubut recherché . Oui, peut-être méritez-vous d’être décoré pouravoir navigué les eaux houleuses de notre culture et en être sortisans qu’en soient trop endommagées votre masculinité et votresanté mentale. Toutefois, malgré vos efforts pour en arriver àtrouver l’équilibre entre famille et travail, couches et datesd’échéance, virilité et réussites féminines, vous devrez sans doutevous satisfaire, une fois reconnues vos réalisations, d’un supplé-ment de tâches.

Mais peut-être que cela suffit. Les hommes qui voudront bien

s’investir d’efforts, il existe de nos jours des occasions de défricherun nouveau sentier.

On a beaucoup écrit sur la « plus grande génération », cellede nos pères et de nos grands-pères qui ont grandi durant laGrande Crise et ont combattu durant la Deuxième Guerre mon-diale. Les hommes de cette époque sont présentés comme desexemples exceptionnels appelés à des devoirs extraordinaires.Beaucoup de ceux-là furent des héros, réalisant des exploits plusvrais que nature.

Du seul fait que nous ne pouvons pasreprendre ce passé glorieux, ne signifiepas que nous devrions nous compterpour rien. Aujourd’hui, par nos actionset nos décisions, face à des conditions fa-miliales, sociales et politiques très diffé-rentes, nous pouvons construire unenouvelle « plus grande génération ». Bienque nous vivions au sein d’une culturequi ne tend pas à récompenser l’hé-roïsme, l’occasion nous est donnée de ré-sister à la marée et de devenir devéritables hommes de vertu. Nous pou-vons, doucement, mais avec persistance,avancer à contre-courant par notre façonde vivre et de nous comporter avec lesautres, notamment dans la réalisation denous devoirs de maris et de pères.

Dans une société qui est attachée à lasoupape du divorce, il est possible d’être

fidèle à nos vœux. À une époque où tant de gens ont recours àl’avortement comme substitut de la contraception, nous pouvonsapprécier chaque vie humaine en respectant toutes les femmes,surtout nos femmes. Tandis que la science propose « le meilleurdes mondes » au chapitre des options de reproduction, nous pou-vons soutenir que l’acte du mariage se trouve le moyen naturelet exclusif pour engendrer de nouvelles vies dans le monde.

Si vous êtes homme qui a la foi de la taille d’un grain de mou-tarde, il existe une voie propre à votre mariage et votre paternitéet qui mène à la plus grande satisfaction que le monde connaisse— la grâce et la satisfaction de trouver votre vocation. Cette pa-ternité authentique devient un appel de la part de Dieu le Père,celle d’être « papa », non pas de nom seulement, mais aussi defait. Entreprenons-en l’aventure.♦

BRIAN CAULFIELD est rédacteur du site Web « Des pères pour bienfaire », initiative des Chevaliers de Colomb s’adressant aux hommes.

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Des Chevaliers mettent en pratique la charité et la fraternité au moyen d’un tournoi de « stickball »

par Gloria Geannette

Un jeu ancien pour des temps nouveaux2

Le craquement de la batte de « stickball » et l’inimitable bruit pro-duit par la balle rose rebondissante Spaldeen emplissaient toute

l’avenue Passaic, à Ridgewood, au New Jersey. En ce jour frisquet defin septembre 2012, les cris bon enfant retentissaient, de même queles grognements et les rires, tandis que les joueurs parcouraient lesbases dessinées à même le pavé.Pas facile de frapper la petite balle après un premier rebond —

surtout pour ceux qui n’ont jamais joué au « stickball » ou qui ma-niaient pour la première fois depuis 30 ans la batte longue et mincecomme un manche à balai. Mais la camaraderie et les taquineriesrendent tout le monde de bonne humeur et tous se sentent jeunes,au moins durant ces quatre heures où la rue habituellement acha-landée est fermée à la circulation et transformée en deux bons vieuxterrains de « stickball ».« [Le tournoi] prend de l’ampleur chaque année, et on s’en ré-

jouit », souligne le Grand Chevalier Doug Findlay, du Conseil1736 Ridgewood, qui a commandité la troisième édition annuelle.« Pour les uns, cela remet en contact avec leur jeunesse dans la cité,tandis que les autres prennent plaisir à participer à un jeu qu’ils neconnaissaient pas. Puis aussi, bien sûr, l’aspect caritatif de la journéeest très important. »

LES NOSTALGIQUES ET LES DÉMUNISLorsque le Conseil 1736 cherchait une nouvelle idée pour des col-lectes de fonds, Joe Hernandez et Rich Paliotta, beaux-frères et Che-valiers du Troisième Degré qui avaient grandi à New York, ontsuggéré que leur jeu préféré quand ils étaient jeunes pourrait très bienêtre transplanté dans un environnement de banlieue.« On y joue encore là où j’ai grandi, dans East Harlem, dit Rich

Paliotta. Les pères et les fils adorent ça. »La suggestion a plu aux autres Chevaliers, qui aimaient bien éga-

lement l’idée de joindre la nouveauté, le rapprochement familial etla nostalgie.« Les hommes plus vieux ont vraiment l’impression de retomber

en enfance, précise Rich Paliotta, 43 ans. Et ils préfèrent ça au foot-ball toucher, par exemple ; avec le « stickball », ils peuvent courir len-tement et faire le tour des bases sans trop peiner. »Autre avantage du jeu, selon cette fois Joe Hernandez, une partie

s’organise en moins de deux. « Nous nous arrangeons avec les poli-ciers pour qu’ils bloquent la rue pour nous, puis nous achetons denouvelles balles spaldeen, des craies, une couple de bâtons et c’est àpeu près tout. Et on ne manque jamais de Chevaliers qui se portentbénévoles pour s’occuper des grillades, des rafraîchissements et du

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nettoyage, à la toute fin. »Les odeurs et les saveurs évoquent elles aussi « le bon vieux

temps », l’arôme des hot-dogs en train de cuire amenant lesjoueurs à délaisser une minute le terrain de jeu pour aller se mettrequelque chose sous la dent. Le Grand Chevalier Findlay, qui a grandi à Denville, au New Jer-

sey, une ville de taille comparable à Ridgewood, a été enthousiasmépar l’idée de faire connaître le jeu aux banlieusards. Selon lui, orga-niser un tournoi de « stickball » constitue une bonne activité de col-lecte de fonds pour les Conseils à travers le pays, étant donné le faiblecoût et le fait que tous ont une rue où jouer.« Les règles ne sauraient être plus simples, poursuit Doug Findlay.

On dessine les limites du terrain directement sur le sol, à la craie, etpour la balle, on doit absolument choisir une spaldeen rose. » Selonle type d’environnement et d’obstacles, des règles plus précises sontarrêtées.Les gens paient pour s’inscrire au tournoi par équipe de quatre.

Comme les frais d’organisation sont minimes, un maximum d’ar-gent est ainsi obtenu à des fins caritatives.Au cours de chacune des trois dernières années, le tournoi a permis

de distribuer des sommes à diverses œuvres caritatives locales. L’andernier, les Chevaliers ont choisi d’appuyer un organisme de Ridge-wood qui administre une banque alimentaire tout en distribuant desfournitures de première nécessité aux familles les plus démunies. Desreprésentants de l’organisme en question ont d’ailleurs participé autournoi et remporté les grands honneurs, repartant avec le trophéedes gagnants et le don de 650$.

RASSEMBLER LES GENSPeter Scott, un membre du Conseil 1736, a participé lui aussi, encompagnie de son fils de 17 ans, Joseph. Ce dernier a bien aimé avoirl’occasion de pratiquer un sport qu’il avait toujours voulu essayer.« Mon père et ma mère ont tous deux grandi en milieu urbain, et

ils m’ont raconté avoir jadis eu bien du plaisir à jouer au « stickball ».Sauf qu’ici, en banlieue, les jeunes ne jouent pas dans la rue, si bienque je n’avais jamais eu la chance de découvrir ce jeu. »Glen Gardner, lui aussi membre du Conseil 1736, s’est joint aux

Scott en compagnie de ses deux fils, Eddie, 12 ans, et John, 7 ans.Le plus vieux, un joueur de baseball, a réchauffé le groupe avec sespasses tandis que le plus jeune, amateur de football drapeau, échan-geait le ballon avec des Chevaliers durant les pauses.« Ma femme a été malade deux ans avant de décéder, voilà peu ;

vous imaginez alors à quel point une journée comme celle-là est im-portante aux yeux des garçons », confie Glen Gardner.Le tournoi, cela dit, n’est pas ouvert qu’aux Chevaliers et à leurs

familles. L’an dernier par exemple, plusieurs équipes étaient rattachéesà des services de police ou d’incendie.John Albano, 56 ans et pompier à Ridgewood, demeure un gars

de Brooklyn dans l’âme. « On jouait au « stickball » tous les jours,dit-il, chaque jour de l’été. C’était ça, ou sinon on risquait d’avoir

des ennuis, comme on dit. » John avait hâte de jouer quand il a en-tendu parler du tournoi organisé par les Chevaliers. « C’est en plusune excellente façon de les aider à réunir des fonds pour une autrebonne cause. »Pour Joe Hernandez, l’un des plus beaux atouts du tournoi c’est

qu’il aide à entretenir un esprit de fraternité, tout comme c’était lecas jadis. « Le jeu était exempt de toute discrimination, dit-il, dutemps de mon père dans le quartier « espagnol » d’Harlem commeà mon époque. Quel que soit son statut social, que vous soyez richeou pauvre, tout le monde jouait ensemble. »Doug Findlay ajoute : « La dernière édition a connu un franc

succès, nous pensons déjà à l’an prochain. Même que j’ai l’impres-sion que c’est une véritable tradition que nous sommes en traind’établir là... »♦

GLORIA GEANNETTE dirige la rédaction du Ridgewood News, dans laville du même nom, au New Jersey.

Des membres du Conseil 1736 Ridgewood, au New Jersey, accueillent des premiersrépondants, des jeunes et d’autres personnes lors d’un tournoi de stickball, en sep-tembre 2012. L’événement a permis à plusieurs participants de jouer à ce jeu pourla première fois, tout en mangeant, en s’amusant et en recueillant de l’argent auprofit des familles démunies.

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LES DÉPUTÉS D’ÉTAT 2013-2014

ALABAMASTEPHEN F. KOACH

ALASKAJAMES C. BETTS

ALBERTAWILLIAM J. SMITH

ARIZONABRYANT R. SAYERS

ARKANSASMICHAEL L. KIEFFER

BRITISH COLUMBIAEDWARD J. SHAWCHUK

CALIFORNIATIMOTHY L.

CARVALHO

COLORADOCHARLES K. PAGE

CONNECTICUTTHOMAS J. VITA

DISTRICT OFCOLUMBIA

ERNEST T. BOYKIN JR.

DELAWAREGERALD L. SAFRANSKI

DOMINICAN REPUBLICROBIN E. SANTANA-

HIROJO

FLORIDAPAUL M. KOPPIE

GEORGIASANFORD B. HILLSMAN

GUAMDAVID S. DUENAS

HAWAIIMICHAEL P. VICTORINO

IDAHOJOHN J. PETTINGER

ILLINOISDONALD C. KINYON JR.

INDIANALAWRENCE B. FLUHR

IOWAJOSEPH A.

RAMIREZ SR.

KANSASSCOTT A. MAURATH

KENTUCKYWILLIAM L. SCHMIDT

LOUISIANAJOHN F. BOUDREAUX

LUZONARSENIO ISIDRO

G. YAP

MAINEPHILIP A. LIZOTTE

MANITOBAPAUL J.E. DUPRÉ

MARYLANDWILLIAM C.

KUCHMAS III

MASSACHUSETTSPETER K. HEALY

MEXICO CENTRALROBERT D.

NOLAND-BLOCK

MEXICO NORTHWESTHÉCTOR CATARINO

CRUZ-NAVARRO

MEXICO NORTHEASTJOSÉ LUIS

RODRIGUEZ SÁNCHEZ

MEXICO SOUTHJULIO CÉSAR

ARCINIEGA ORANTES

MICHIGANMICHAEL J.

MALINOWSKI

MINDANAOBALBINO C. FAUNI

MINNESOTAJOSEPH M. KONRARDY

MISSISSIPPIDAVID K. SCOTT

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LES DÉPUTÉS D’ÉTAT 2013-2014

MISSOURIBRADLEY P. GRILL

MONTANAARTHUR J.

MALISANI JR.

NEBRASKARICHARD W. LOWERY

NEVADARAMIRO GARDEA

NEW BRUNSWICKARMAND T. LEBLANC

NEWFOUNDLANDAND LABRADOR

BERNARD W. FLYNN

NEW HAMPSHIRERICHARD P.

MCDERMOTT

NEW JERSEYANDREW E. LIPENTA

NEW MEXICOPETER P. QUICHOCHO

NEW YORKCARMINE V. MUSUMECI

NORTH CAROLINAJOHN J. MURRAY

NORTH DAKOTAGLENN R. WAGNER

NOVA SCOTIAGEORGE M.

MCCORMACK

OHIOKENNETH J. GIRT

OKLAHOMARONALD F. SCHWARZ

ONTARIOKEVIN O. DAUDLIN

OREGONDAVID D. DENTON

PENNSYLVANIAERIC C. JOHNSON

POLANDKRZYSZTOF

ORZECHOWSKI

PRINCE EDWARDISLAND

LLOYD E. KELLY

PUERTO RICOLUIS-IGNACIORIVERA-PEREZ

QUEBECPIERRE BEAUCAGE

RHODE ISLANDJAMES E.

GILCREAST JR.

SASKATCHEWANGILLES J. DOIRON

SOUTH CAROLINARICHARD A. GABRIEL

SOUTH DAKOTAJOHN A. LIMOGES

TENNESSEEJOHN F. PARK JR.

TEXASJAMES W. COLLINS

UTAHROBERT E. MASSÉ JR.

VERMONTDANIEL G.

MCAVINNEY

VIRGINIAANTHONY D. FORTUNATO

VISAYASRODRIGO N. SORONGON

WASHINGTONGEORGE H.

CZERWONKA JR.

WEST VIRGINIAMICHAEL J. MCDOUGLE

WISCONSINTIMOTHY L. GENTHE

WYOMINGCARL J. WELTE

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plusieurs centaines de fa-milles. Les Chevaliers sonttrès impliqués au travail ducentre. En 2004, le conseil estdevenu propriétaire du bâti-ment où est logé le centre etl’a offert à l’organisme.

LAVAGE DE VOITURESLe cercle Blessed GiorgioFrassati 5473, d’Arlington,Texas, a parrainé un lavagede voitures qui a réuni 225$en vue d’aider aux rénova-tions à Padre Pio House, oùse logera enfin une commu-nauté de religieuses de OurLady of Mercy.

pour l’église de Thomaston, laparoisse où l’abbé exerçait sonministère au moment de samort.

DES MANTEAUXPOUR LA RÉSERVE

À la demande de LiamMcKenna, 11 ans, fils duGrand Chevalier PaulMcKenna, le conseil St. Ca-brini 3472, de Burbank, Ca-lifornie, s’est associé avec lesélèves de l’école St. Finbarpour collecter des manteauxpour les enfants habitant laRéserve autochtone de PineRidge, Dakota du Sud. Lesélèves ont collecté 164 man-teaux que les Chevaliers ontfait nettoyer, emballer et en-voyer au Dakota du Sud.

DES VOLUMES pour les Anciens combattantsL’Assemblée Jean-Paul I,d’Ocala, en Floride, a par-rainé une collecte de livres depoche que les membres li-vraient à des centres d’An-

ciens combattants. Les Che-valiers ont collecté plus de 4200 volumes pour les patientsdu Centre médical des An-ciens combattants de Gaines-ville et à des résidents duDomaine des Anciens com-battants de Fort McCoy. Deplus, les Chevaliers ont offertquelques volumes au centrede détention de MarionCounty.

DONS DE CALICES ET DE PATÈNES

L’Assemblée Alpine, de Clar-kesville, Géorgie, a offertquatre calices et patènes àl’Office des vocations de l’Ar-chidiocèse d’Atlanta. Envertu d’un programme delongue date convenu entrel’archidiocèse et l’assemblée,les calices sont rendus dispo-nibles à de jeunes hommescommençant leurs études envue de la prêtrise qui, autre-ment, n’auraient pas lesmoyens de se procurer leurspropres vases d’autel. Chaqueensemble est offert en souve-nir d’un Chevalier du Qua-trième Degré décédé.

DES CHAPELETSPOUR DES ÉCOLIERSLe conseil Albert Doerr6189, de Remus, Michigan, aacheté et a distribué distri-buait des chapelets à tous lesélèves de l’école St. Michael,à l’occasion d’une Eucharistieà laquelle ont participé tousles élèves. Après l’Eucharistie,les Chevaliers ont guidé lesélèves dans la récitation duchapelet.

SOUTIEN D’UN CENTRE

Le conseil de Flushing(Mich.) 8489 et l’AssembléeSt. Joseph, de Flushing, aremis 200$ au Centre chré-tien de Flushing, qui, chaqueannée, fournit un soutienphysique, spirituel et moral à

LOTERIE DE VINLe conseil Martyrs 13226,Calgary, Alberta, a organiséun tirage de vin pour accu-muler des fonds en vue deprocéder à des réparations àl’église Canadian Martyrs. Lesparoissiens avaient offert duvin comme prix, et enquelques semaines seulement,le conseil a accumulé 10 000$en vendant mille billets de lo-terie à 10$ pièce.

« THOMASTON-OPOLY »Le conseil Atlantic 18, de Tho-maston, Connecticut, a colla-boré avec une compagnie duMichigan en vue de créer le« Thomaston-opoly », une va-riante du Monopoly qui a re-cours à des repères tirés de siteschoisis partout dans cette villedu Connecticut. Les Cheva-liers ont collecté 11 000$ pourdéfrayer les frais du jeu et arapporté quelque 7500$ de sesventes. Les bénéfices ont servià acheter une nouvelle statuedu vénérable abbé McGivney

L’entrepreneur en construc-tion, Pete Bickley, l’architecteBob Gilchrist et le ChevalierJustin Stanley, du conseil13988, de Kansas City, Mis-souri, coupent des pièces demoulure durant la rénovationde la demeure du membre duconseil, Paul Melland. En2011, les médecins ont diag-nostiqué la sclérose latéraleamyotrophique chez la femmedu frère Melland, Michelle, cequi nécessitait une chambre etune salle de bain accessiblesaux personnes handicapées.En six mois, Chevaliers et pa-roissiens ont transformé le ga-rage de la résidence en unesuite toute neuve. Le conseil aréuni également plus de18 000$ pour défrayer lescoûts de la rénovation.

Richard Johnson (à gauche) membre des Sacred Heart Sou-thern Missions et Ken Lubbers, du conseil Hernando DeSoto7120 de Southhaven, Mississippi, chargent dans des chariots,en vue de les remettre à des gens dans le besoin, des alimentsexcédentaires obtenus d’un supermarché local. Les Chevaliers,profitant d’une entente avec une épicerie, recueillent l’excédentde fruits et légumes, de pain, de gâteaux et de pâtisseries finespour les Sacred Heart Southern Missions pour distribution àleurs clients. Les Chevaliers fournissent quelque 500 kg denourriture chaque semaine à la banque alimentaire.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

CHEVALIERS L’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÀ

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

J U I L L E T 2 0 1 3 ♦ C O L U M B I A ♦ 29

donné de deux calices et ci-boires à deux prêtres de Rou-manie en visite. Les deuxcalices étaient offerts à la mé-moire de Chevaliers décédés.

FÊTE POUR MARQUER UNE

NAISSANCELe conseil St. Bonaventure10049, de Manomet, Massa-chusetts, était l’hôte de la fêteannuelle pour marquer unenaissance en soutien au « Pre-gnancy Help Center » (Centred’aide à la grossesse) de Boston.La campagne a réuni 2700$ enespèces et en effets pour bébéd’une valeur de 600$.

DÉMÉNAGEMENT DUJARDIN DE PRIÈRESLe conseil de la cathédraleRisen Christ 9563, de Lin-coln, au Nebraska, a déménagéle jardin de prières du Cheminde croix, qui était jadis situéprès d’un établissement de Pa-renté planifiée, dans un nouvelemplacement sur le terrain dela cathédrale Risen Christ.Aménagé d’abord en 2010comme témoin silencieux des

horreurs de l’avortement, lejardin de prières n’était plusutile en son emplacement ini-tial quand les installations dela Parenté planifiée ont été dé-ménagées. Par conséquent, lesChevaliers ont bien consenti àdéménager le jardin et le Che-min de Croix près de la cathé-drale Risen Christ où il serttoujours comme lieu de ré-flexion tranquille.

Home. Le fauteuil servira auxpatients aux résidents soumisà des soins de réadaptationphysique.

COLIS DE SECOURSPOUR MILITAIRES

Le conseil St. Clement ofRome 13604, de Des Peres,Missouri, a parrainé un déjeu-ner de crêpes en vue d’envoyerdes colis à des troupes améri-caines en devoir outre-mer.Utilisant des profits nets dudéjeuner, les Chevaliers ontpréparé 13 colis de secours du-rant la réunion mensuelle.

DÉBORDEMENT DE FOI

Au cours des cinq dernièresannées, le conseil de Hick-sville, Ohio, 10043 a contri-bué à soutenir la Cliniquegratuite « Fountain of Faith »(Fontaine de Foi), dispensairepour les personnes avec peuou pas d’assurance maladie,projet entrepris par un méde-cin de l’endroit et sa femme,elle-même infirmière. Leconseil parraine un dîner an-nuel à offrande volontaire quirapporte en moyenne 1800$de revenus. Depuis le débutde l’activité, les Chevaliersont fait don de plus de 9300$à l’établissement.

DONS DE CALICESL’assemblée St Gaspar del Bu-falo, de Munster, Ohio, a

Frank Hummer du conseil St. Thomas 605, de Beloit, Wiscon-sin, observe pendant que Bob Henning explique les fins détailsde la cuisson des crêpes au cours du déjeuner aux crêpes pourle respect de la vie. Il y a plusieurs années, Henning a dessinéet produit la cocotte figurant dans la photo qu’il prête au conseilpour tous ces déjeuners. L’activité pour le respect de la vie aréuni plus de 1000$ pour la section Rock Country du mouve-ment pour le respect de la vie du Wisconsin.

UNE PREMIÈRE POUR LES ÉCUYERS

LES ÉCUYERS de l’état du Michigan sont devenus le premier cercled’Écuyers à prêter leur soutien pour l’achat d’une machine à ultrasons,en profitant de l’« Initiative Échographie » des Chevaliers de Colomb.La machine fut remise le 16 février dernier au Blue Water PregnancyCare Center, de Port Huron, Michigan. D’après Jennifer Rose, directricegénérale du centre, la nouvelle machine à ultrasons sauvera encore beau-coup plus de vies.

« Cette nouvelle machine présentera des images plus claires pour nous,et les mères pourront désormais entendre battre le cœur de leur enfant,a noté Rose. Les mamans auront des rapports encore plus forts avec leursbébés en voyant et en entendant ses battements de cœur. Cette nouvellemachine devrait améliorer jusqu’à 90 p.c. notre taux de bébés sauvés. »

DON D’UN VITRAILLe conseil Medford (MA)141 a offert à la paroisse St.Joseph un vitrail représentantle baptême de Jésus.

DON DE FAUTEUILROULANT

Le conseil St. John 8190, deLuling (Texas), a offert unnouveau fauteuil roulant aucentre de réadaptation duHillcrest Manor Nursing

Richard Macias et Paul Li-cano, du conseil Father J.O.Barrette 1882, de Miami,Arizona, mettent du cimentdans un point d’ancraged’un nouveau banc del’école primaire Dr Charles A.Bejerano. L’association pa-rents-enseignants de l’écolea acheté cinq nouveauxbancs que les membres ontconsenti à installer.

Des membres du cercle St.Niño de Molino 3376 de Ba-hayang, Luçon, avec des li-vres et des que les Écuyersont recueillis au profit d’un or-phelinat du lieu. Les Écuyersont recueilli plusieurs cartonsde jouets et de livres pour lesenfants demeurant à l’institu-tion.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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BOIS DE CHAUFFAGE POUR UN MONASTÈRE

Le conseil Treunet 3611,d’Anacortes, Washington, estvenu en aide aux prêtres etaux religieuses de Rock Mo-nastery, sur l’Île Shaw, en fen-dant, déplaçant et empilantdu bois de chauffage pourleur ferme.

UNE VRAIE « GOINFRERIE »

Le conseil Ponce de Leon8074, de Punta Gorda, Flo-ride, tenait sa soirée annuelle« Se goinfer avec les Cheva-liers ». Les participants sesont régalés de porc rôti, debarbecue au poulet et dehamburgers, ainsi que denombreux plats d’accompa-gnement. La soirée étaitagrémentée de musique inter-prétée par des musiciens, destombolas et des ventes auxenchères, accumulant 4200$ pour le soutien financier de

quatre séminaristes.

PLAQUES COMMÉMORATIVESLe conseil St. Caspar 8829,de Wauseon, Ohio, a achetédes plaques commémorativesà l’emblème des Chevaliers deColomb et les a mises sur lespierres tombales de membresdéfunts. Le conseil achèterades plaques pour commémo-rer les membres décédés du-rant l’année afin desauvegarder le souvenir d’an-ciens membres.

CUISINIÈRE ETRÉFRIGÉRATEUR

Le conseil Mgr William P.Cunneen 10 020, de Wind-ham, Maine, a remis 1250$pour collaborer au remplace-ment d’un réfrigérateur etd’une cuisinière à l’église OurLady of Perpetual Help,puisque les anciens appareilsétaient arrivés au terme deleur vie utile.

MECS ÉCONOMESLe conseil St. Monica 12883,

de Duluth, Georgia, a rénovéun ancien magasin de vidéospour en faire un magasind’aubaines de la Saint-Vin-cent-de-Paul. Des membresdu conseil ont fourni 200heures de bénévolat pourpeindre la pièce, enlever lesvieux comptoirs et l’appareil-lage électrique, et dresser unmur neuf.

« L’ESCOUADE DES NOUNOURS »

Le conseil St. Joseph 7408,de Palm Bay, Floride, a faitéquipe avec l’école St. Josephen vue d’une action appelée« The Teddy Bear Squad »(L’Escouade des nounours),c’est-à-dire entreprendre unecollecte d’animaux en pe-luche pour les policiers dePalm Bay. Chevaliers et éco-liers ont collecté plus 700animaux en peluche pour lespoliciers qui les ont distribuéà l’occasion de rencontresavec de jeunes enfants.

S’EN SORTIRQuand le conseil St. Thomasthe Apostle 9550, de Monte-

Dianne et Howard Hefernan, paroissiens de l’église St. Johnthe Baptist, enlèvent les clous des planches d’une vieille clôturedurant une entreprise de récupération patronnée conjointe-ment par la paroisse et le conseil Bishop Breynat 6166, de FortMcMurray, Alberta. Chevaliers et paroissiens collaboraient à ladémolition de la clôture de bois sur Square Willow. Le bois futensuite vendu à une compagnie de réutilisation pour la sommede 7000$ déposée au fonds de construction de l’église.

Jacob Davis, membre duconseil Father Placide Dobyns1819, de Bogalusa, Louisiane,et sa femme enceinte, Christa,courbent la tête pour recevoirla bénédiction des femmesenceintes à l’église catholiqueAnnunciation. En plus d’uneexposition de croix « pro-vie »sur la propriété de l’église, lesChevaliers ont parrainé leshôtes d’une bénédiction desmères enceintes en vue desensibiliser les gens aux ques-tions pro-vie.

vallo, Alabama, a eu apprisqu’un paroissien ne pouvaitpas se rendre à l’Eucharistiedu dimanche pour des raisonsde santé, les Chevaliers se sontmis en train de rectifier le pro-blème. Le conseil a construitune rampe pour fauteuils rou-lants pour que le paroissienpuisse sortir de chez lui plusfacilement afin de se rendre denouveau à l’église.

RESTAURATION DE VITRAUX

Le conseil McSherrytown2551, Pennsylvanie, a offert50 000$ à la paroisse Annun-ciation of the Blessed VirginMary comme moyen de col-laborer à un projet de restau-ration des vitraux. Les fondsque la paroisse avait déjà misde côté en vue de la restaura-tion avaient dû servir à effec-tuer des réparations au toit del’église. Comme le conseil2551 entretient une grandesalle de conseil, les Chevaliersont décidé d’offrir une partimportante de revenus de leurcantine pour aider à la restau-ration.

MONUMENT AUX ANCIENS

COMBATTANTSLe conseil Père Donat Albert6987, de Grande-Anse, Nou-veau-Brunswick, a offert 1000$à la Légion royale canadiennepour la construction de nou-veau cénotaphe en hommageaux hommes et aux femmes desforces armées canadiennes.

MINISTÈRE PAR iPADHuit conseils des Chevaliersde Colomb de Tidewater,Virginie, et environs, se sontprocuré un nouveau « iPadpour le ministère de la vie deVirginie » pour utiliser dansleur ministère de « conseilssur le trottoir » devant lesinstallations d’avortement.L’iPad permettra aux conseil-lers de fournir des renseigne-ments aux patients avec plusd’efficacité.

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A. Balles de golf « Pinnacle Gold LS ». Revêtement MD90 Lithium Surlyn anti-coupure. Mar-quées de l’emblème de l’Ordre bleu. Vendues à la douzaine. PG-424 — 14$ (la douzaine)

B. Parapluie golf. Le parapluie double couche de 160 centimètres avec 8 panneaux et manche enfibre de verre. Sérigraphie des « Knights of Columbus » sur deux panneaux. PG-79 — 23$

C. Balles de golf Titleist DT SoLo. Offrez-vous l’incomparable: la distance alliée à la compressionsouple. Imprimées avec l’emblème de l’Ordre en couleurs. PG-428 — 27$ (la douzaine)

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APPLICATION DE NOS DEGRÉS

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CHRIS DECARIA (à l’extrême gauche)et Dan Cucchiara (à l’extrême droite) duconseil Joseph P. Keating 99, de Fitch-burg, Massachusetts, aident AnthonyVorse à monter dans son fauteuil roulantaprès que les Chevaliers ont terminé unerampe pour fauteuils roulants chez lui.Vorse, âgé de 9 ans, est atteint de paralysiecérébrale et ne peut marcher sans aided’une marchette ou d’un fauteuil roulant.Les Chevaliers sont venus au secours dela famille Vorse, après que 25 autres or-ganismes de charité eurent refusé de lesaider. Le financement de la rampe, qui acoûté 6000$, provenait de la campagnede collecte de fonds annuelle destinée auxpersonnes handicapées. Également, aucentre, John Love.

Charité

Unité

DES MEMBRES du conseil Leaven-worth-Cashmere (Washington) 13597,placent une croix, grandeur réelle du-rant la construction de Stations du che-min de la croix à l’église Our Lady ofthe Snows. La paroisse est propriétaired’un champ de quelque 8 m2 près del’église que le curé, l’abbé AlejandroTrejo, pensait transformer en un lieude rassemblement spirituel. Les Cheva-liers ont pris l’initiative et on fait decette vision une réalité, en se chargeantdu projet et en fournissant la main-d’œuvre bénévole pour la constructiond’un Chemin de croix qui comprendles 14 stations, trois grandes croix surune colline et un tombeau de pierre.

Patriotisme

DES SECOURISTES forment unegarde d’honneur à l’occasion d’une« Messe bleue » parrainée par l’assem-blée St. Joseph the Worker, d’Albu-querque, Nouveau-Mexique. LesChevaliers et quelque 2000 paroissiensse sont réunis à l’école secondaire St.Pius pour rendre hommage au person-nel local des services d’urgence. En plusde rendre hommage aux policiers etaux pompiers, les Chevaliers invitaientaussi le personnel militaire, les gardiensde prison et les préposés au serviced’urgence médicale.

Fraternité

NELSON BARRETO (à droite) duconseil St. Frances Xavier Cabrini13209, de Spring Hill, Florida, et safemme, Lina servent de la soupe of-ferte par un certain nombre de restau-rants et de paroissiens, pendantl’activité annuelle du conseil appelée« Soup-A-Thon ». Le repas offrait auxconvives l’occasion de goûter à diversessoupes et chilis de 67 restaurants et24 paroissiens à cinq tablées diffé-rentes. L’activité, ainsi qu’un tirage, arapporté quelque 9500$, dont uneportion des revenus á eté remise à laparoisse St. Frances Cabrini.

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Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.Chaque jour, les Chevaliers à travers lemonde ont la possibilité de faire une diffé-rence, que ce soit à travers le service à lacommunauté, la collecte de fonds ou laprière. Nous célébrons chaque et tout Che-valier pour sa force, sa compassion, et sondévouement à vouloir construire un mondemeilleur.

ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

CHEVALIERS DE COLOMB

Des membres du conseil St. Isidore the Far-mer 13594 à Lope de Vega, Visayas, pré-parent le terrain devant leur église pour laconstruction d’un centre social pour la pa-roisse. Des chevaliers ont apporté leur aidedans les phases préliminaires du projet deconstruction, afin de préparer le site pourla construction.

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VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

GARDER LA FOI VIVANTE

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« DIEU M’A AMENÉEÀ DÉCOUVRIRL’INTENTIONQU’IL AVAIT

À MON ÉGARD »J’ai rencontré pour la première fois les Petites

Sœurs des pauvres durant ma dernière année àl’université, alors que je donnais aussi du tempscomme aide-cuisinière à leur foyer pour per-sonnes âgées d’Indianapolis. À peu près à lamême époque, j’avais commencé à prier Dieupour qu’il m’indique à quoi il voulait que jeconsacre ma vie. Après tout, me disais-je alors,je n’ai qu’une vie à vivre !

Grâce à l’exemple charitable et joyeux fournipar les religieuses ainsi qu’à l’esprit familial quicaractérise leurs relations avec les résidants, Dieum’a permis de découvrir l’intention qu’il avait àmon égard. J’en suis donc venue à comprendreque la source de la générosité dans ce foyer étaitle Christ lui-même, présent dans le Saint Sacre-ment, dans cette chapelle où les sœurs allaientprier chaque jour. Dieu m’a aidée à dire « oui »à cet immense cadeau qu’il m’offrait.

Lorsque j’ai partagé la bonne nouvelle avecmes parents, ils ont été surpris mais ils m’ontaussitôt soutenue. Voilà maintenant 10 ans queje vis cette merveilleuse aventure avec Dieu.Jésus ne cesse de me montrer comment l’aimeret comment aimer aussi les autres, en réponse àl’amour infini qu’il a pour nous tous.

SŒUR MARIE GRÂCE DE JÉSUS

Petites Sœurs des pauvresQueens Village, New York

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