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chantal-rossignol
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ECONOMIE
Thème 1 :
L’activité économique et sa mesure
La théorie économique tente depuis toujours, de concilier deux phénomènes :
Des besoins illimités
(physiologiques, de civilisation…)
mais
Des ressources rares
imposant
des choix des sacrificesdes combinaisons
Afin (pour un ménage) de maximiser sa satisfaction
Recherche d’une allocation optimale des ressources
Tout en évitant les gaspillages et en combattant les externalités négatives
Cinq secteurs institutionnels résidents
Consommation (finale)
Épargne Production marchande
Les sociétés non financières
Production marchande Investissement (FBCF) Répartition de valeur ajoutée
Les ménages(y compris les entrepreneurs
individuels)
Classés en 8 PCS
Entreprise individuelle Dupont
Maison
Voiture
Four
Camion
Ordinateur
Un seul patrimoine privé et professionnel
La société (SA)
Patrimoine M. Dupont
Maison
Voiture
Patrimoine SA. Dupont
Camion
Ordinateur
L’entrepreneur individuel est considéré comme un ménage
Création et répartition de la valeur ajoutée
1 €
0,30 €
0,70 €
Prix de venteOu
Chiffre d’affaires
Matières premièresConsommations intermédiaires
Valeur rajoutée grâce au travail
et au capital utilisé
Exemple pour un pain au chocolat
Salariés (salaire)
Organismes sociaux (cotisations sociales)
Etat (impôts)
Actionnaires (dividende)
Banquier (intérêt)
Entreprise (amortissement)
Bénéfice mis en réserve
Capacité d’autofinancement
1000
220
780
Brut
Charges sociales 22 %
Salaire net
Salaire - complément
Lorsqu’un salarié reçoit 780 € de salaire net, le coût pour l’employeur de 1 440 €.
Coût employeur
Charges patronales
1440
440
1/3
2/3
Amortissement - complément
L’amortissement correspond à la perte de valeur d’un bien.Il est obligatoire, entraine plus de charges donc moins d’impôts.
Machine de valeur 100, amortie sur 5 ans (de manière constante)
100 / 5 = 20 par an
Charges
Charges diverses
Amortissement : 20
Produits
Chiffres d’affaires
(ventes)
Plus de charges, donc moins de bénéfices et moins d’impôts.
Cinq secteurs institutionnels résidents
Les sociétés
financières Production marchande
Les administrations
Publiques (APU)
Production non marchande Redistribution Dépenses publiques
Les institutions sans but lucratif
au service des ménages Production non marchande
18ème, 19ème, début 20ème Après 1945
ConsommationProductionInvestissement
Equilibres économiques sur les différents marchés : travail, capitaux, B/S…
Mais Crise de 1929
Déséquilibres économiques
Idées keynésiennesEtat providence ou interventionniste
RedistributionCréation de la
Sécurité Sociale en 1945
Dépenses publiquesPolitique de grands
travaux New Deal (Roosevelt)
Agents privés
Vision libérale, Etat gendarme
Pour Keynes, l’Etat doit intervenir dans l’économie
L’évolution du rôle de l’Etat
Plus un secteur fictif, non résident
Les opérations effectuées entre les cinq secteurs résidents et l’extérieur (importations, exportations, échanges deservices, mouvements de capitaux…) sont enregistrées dansla balance des paiements.
L’extérieur
(appelé aussi l’Étranger ou le Reste du monde)
L’offre et la demande
Quantité
Prix
P1
Q1
P2
Q2
Demande
Offre
Prix d’équilibre
Quantité d’équilibre
L’offre et la demande
Quantité
Prix
P1
Q1
P2
Q2
Demande
Offre rigide
Prix d’équilibre
Quantité d’équilibre
P3
Si D > O prix
Si O > D prix
Les agents interviennent sur des marchés
Marchés
des capitaux
du travail
des changes
des biens et services
Offre – Demande Prix
Taux d’intérêt
Salaire
Cours (taux de change)
Prix
1. Le marché des capitaux
Offre Demande
Ménages
Entreprises
État Agents à besoin de
financement
(à déficit)
Agent à capacité de financement
(à excédent)
Le marché des capitaux permet la rencontre des agents à besoin et à capacité de financement
par l’intermédiaire d’un titre et d’une rémunération
Organisation du marché des capitaux
Marché des capitaux
Marché monétaire Marché financier
Marché du court terme < 7 ans
Marché du long terme
> 7 ans
Taux à court terme Taux à long terme
2. Le marché du travail
Offre Demande
Population active
Entreprises (80 %)
État (20 %)
Si D > O prix (salaire)
Si O > D : rigidité du prix à la baisse (SMIC)(Dysfonctionnement du marché critiqué par les libéraux)
3. Le marché des changes
L’offre et la demande de devises ne sont pas spécifiques d’un agent économique, mais dépendent de situations :
• Exportations, importations
• Tourisme
• Investissements à l’étranger…
4. L’équilibre économique des opérations sur biens et services
Offre Demande
Production Consommations finales
Importations
Exportations
+ - Variation de stocks
Investissements (FBCF)
Consommations intermédiaires
L’équilibre économique des opérations sur biens et services
Offre Demande
P + M CF + CI + I + X
Valeurs ajoutées + M C + I + X
PIB + M = C + I + X + G
CA de l’entreprise A : 5 000CA de l’entreprise B : 15 000
Valeur ajoutée A : 1 000Valeur ajoutée B : 6 000
CA total : 20 000 mais PIB total : 7 000
Le PIB est la somme des valeurs ajoutées et non des chiffres d’affaires
La croissance est soutenue
par la consommation
PIB
Production marchande et non marchande
83 % 17 %
La production non marchande des APU, ISBLSM…
et de solidarité collective (ex : santé…)
répond à une mission d’intérêt général
satisfait des besoins hors marché
Il s’agit d’une production de biens collectifs impliquant :
la non rivalité des consommateurs
la non exclusion des consommateurs
Les choix liés à la production non marchande
Quelle production non marchande proposer ?
Quel mode de régulation mettre en place ?
A quel niveau fixer le prix ?
Quelles modalités de financement envisager ?
Importance de la production non marchande ?
Eviter les comportements indésirables (passagers clandestins)
La mesure de la richesse créée
Le PIB
(Produit Intérieur Brut)
par habitant
dans une même unité monétaire
en valeur constante (PIB en volume)
en parité de pouvoir d’achat (PPA)
Le PNB
(Produit National Brut)
+ revenus facteurs de production en provenance de l’étranger
- revenus facteurs de production versés à l’étranger
1900 M€
La pertinence des indicateursTout embouteillage crée du PIB !
Le PIB ne prend pas en compte :
Les travaux domestiques
L’économie souterraine
Les externalités négatives (pollution, bruit, inégalités…)
Plus de PIB ne signifie pas forcément
plus de progrès, de bien-être ou de bonheur !
Le PIB sous-évalue la production non marchande
Quels indicateurs ?
PIB PNB IDH IPHEspérance de vie
Taux d’alphabétisation
Revenu moyen par habitant
Répartition de la population active
Consommation alimentaire par jour
1 Islande2 Norvège 3 Australie10 France
1 Luxembourg2 Irlande3 Norvège15 France
1 Sierra Leone2 Burkina Faso3 Guinée Bissau4 Niger
Indicateurs quantitatifs permettant de mesurer
la croissance
Indicateurs qualitatifs
permettant de mesurer le
développement
22 pays, tous d’Afrique entrent dans la catégorie « faible développement humain ». Dans 10 de ces pays, 2 enfants sur 5 n’atteindront pas l’âge de 40 ans.
L’IDH en 2007
De la valeur ajoutée à la croissance économique
Travail (W)+
Capital (K)
Variation
de PIB
=
Croissance économique
Somme des valeurs ajoutées
=
PIB
Connaissance
Progrès technique
Organisation du travail
=Valeur ajoutée 1900 milliards € + 0,5 %
Quels liens entre croissance et développement ?
Est-ce la croissance économique qui mène au développement ?
Ou est-ce le développement qui permet la croissance économique ?
Les limites de la croissance ont-elles été dépassées ?
Faut-il opter pour la décroissance ?
Le rapport Meadows (1972), club de Rome :Halte à la croissance !
Croissance soutenable- Développement durable
Le rapport Brundtland (1987) :
« S’orienter vers un développement qui satisfait les besoins de chaque génération, à commencer par ceux des plus démunis, sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ».
Prise en compte de l’environnement
Développement pour tous
Le protocole de Kyoto entré en vigueur en 2005