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GRATUIT - Numéro 160 - Edition du Mercredi 9 Février 2011 Benny Gantz 20 ème Chef d’Etat major de Tsahal

Israel Actualites n°160 - Edition israélienne

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israel Actualites n°160 - Edition israélienne

GRATUIT - Numéro 160 - Edition du Mercredi 9 Février 2011

Benny Gantz 20ème Chef d’Etat major de Tsahal

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Après moult rebondissements concer-nant la nomination du nouveau chef d’état major de Tsahal, le ministre de

la défense Ehud Barak a tranché en choisissant le Général Benny Gantz comme nouveau chef d’état Major de l’armée Israélienne en remplace-ment du Général Gaby Asckenazy qui, durant son mandat, a été à même de mener sa mission avec brio et de relever les qualités exceptionnelles de notre armée.

Durant les diverses opérations que ce-lui-ci avait été amené à faire (plomb durci sur Gaza ou l’arraisonnement de la flottille ...), celui qui l’a remplacé à ce poste hérite d’une situation très am-biguë vis-à-vis de nos voisins arabes ainsi que des partenaires avec qui nous avions signé un traité de paix.

Suite aux différentes pseudo-révolu-tions arabes pour déloger les pseudos-dictateurs de la région, il y a un pays que nous devons particulièrement sur-veiller : l’Égypte car il est important pour Israël de savoir si aujourd’hui aux vues ce qu’il se passe avec la montée des frères musulmans.

Nous devons savoir si le traité de paix signé à camp David en 1979 sera tou-jours respecté ...

Qu’on aime ou pas Le Rais Moubarak, président de l’Egypte depuis près de 30 ans à toujours respecté les engage-ments signés par le président Anour EL SADATE.

Malgré une paix froide avec un mini-mum d’ouverture, la frontière sud d’Israël est restée calme pendant toute cette période.

Alors, mon Général, soyons sur que nous mettons entre vos mains la tran-quillité de la région, afin que nos frères puissent vivre dans la paix.

Que d...vous bénisse et protège Israël contre ses ennemis.

Alain Sayada

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

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EditorialisteSamuel Flatto Sharon

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La hausse des prix continue ,c’est au tour du pain de voir son tarif augmen-ter de 3,3 %, comme l’a annoncé le ministère du Commerce et de l’Indus-trie.

Les organisations sociales israéliennes s’insurgent cette augmentation pro-chaine des prix du pain sera ‘’une catastrophe’’ pour les plus défavorisés. Le pain bis devrait passer à 4,92 she-kels, soit 12 agourot de plus qu’actuel-lement.

La question n’est pas jusqu’où vont-il aller ? Mais, jusqu’à quand allons-nous accepter ça, sans réagir ou en nous en remettant, sans cesse, aux structures légales ?

Cette hausse du prix du pain n’est pas une fatalité. Elle accentue une rapide dégringolade du niveau de vie, déjà bien entamée.

Ici on a devant soi quelqu’un qui, comme tout un chacun, ressent dure-ment l’augmentation du coût de la vie et des choses, qui a faim, et comme disait :

La Palisse, la meilleure chose à faire quand on a faim, c’est de manger…

Mais la société dans laquelle nous

vivons n’est pas de cet avis : ce que tu manges, tu dois le payer, et, si tu n’as pas d’argent, tu n’as qu’à te débrouil-ler...

Bref moi je dis que le pain en Israel devrait être gratuit aux personnes dé-favorisées,

Il est temps de résoudre ce sérieux problème en Israel ,et je me battrai pour que le pain soit accessible à tous .Chaque mois nous aidons les associa-tions comme Pithon Lev ,afin de venir en aide au 25 000 enfants défavorisés que compte l’association mais ils sont beaucoup plus 85 000 chiffre qui nous interpelle tous !

alors ne touchons pas à éléments de base de l’alimentation messieurs les politiques, si la conséquence de l’aug-mentation est due au coût plus élevé du blé dans le monde,précisons que Netanyahou a fait l’objet de lourdes pressions, ces derniers temps mais sans résultat .

Pour rappel, les prix des produits de base, fixés par le gouvernement israé-lien, sont mis à jour pour tenir compte du coût des matières premières.

D’un autre côté, lorsque le prix des matières premières chute, les prix sont revus à la baisse L’instabilité du cours mondial des matières premières (pé-trole comme céréales) oblige le gou-vernement israélien à de fréquentes mises à jour destinées à compenser les fabricants et distributeurs des fluctua-tions dans leurs coûts de production.— En Bref augmentation des matières premières ok, mais sans toucher au pain !

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :

Touche pas à mon Pain ! Barouh aba !

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

La Pologne ne souhaite plus être associée à la Shoah. Selon le Figaro, le ministre polonais de la Culture, Bogdan Zdrojewski aurait adressé une requête à trois sites Internet consacrés à des camps de concen-tration afin qu’ils «remplacent leur adresse «.pl» par une autre exten-sion comme le «.eu» pour ne plus être associés avec la Pologne».

Cette demande du ministère de la Culture polonais s’adresse à trois mu-sées: celui d’Auschwitz-Birkenau, de Stutthof et de Maidanek placés sous sa

tutelle et qui vont donc devoir changer de nom de domaine. Benjamin Ferran, dans l’article du figaro.fr, explique que cette demande s’inscrit dans une longue série de requêtes similaires de la part de la Pologne: «

En 2007, le Comité du Patrimoine mondial de l’Unesco avait rallongé le nom officiel du camp d’Auschwitz pour l’appeler «camp de concentra-tion et d’extermination nazi allemand d’Auschwitz-Birkenau (1940-1945)». «C’est une victoire de la vérité histo-rique sur le mensonge», avait déclaré

le ministre de la Culture de l’époque».

Mais cette requête pose cette fois-ci quelques problèmes d’application puisque sur le web, les adresses au nom des camps de concentration en «.eu» ou «.com» sont déjà réservées depuis longtemps par d’autres. Dans son livre, La fin de l’innocence.

La Pologne face à son passé juif, l’his-torien Jean-Yves Potel explique que la Pologne s’est réappropriée tardive-ment cette part pourtant constitutive de son histoire. «La Pologne a connu un coup d’accélérateur après le grand débat qui a entouré la publication du livre de Jan T. Gross, Les Voisins, en 2000.

Le grand public découvrait alors qu’une partie de la société polonaise n’avait pas été seulement victime de la guerre, ni même uniquement témoin, mais avait participé au crime contre les voisins juifs, dans la bourgade de Jedwabne en juillet 1941, et également ailleurs, sous des formes diverses.

Les autorités politiques en prirent acte, avec le discours du président de la République de l’époque, Aleksan-der Kwiaśniewski, demandant pardon «au nom de tous les Polonais dont la conscience est touchée par ce crime».

La Pologne refuse d’héberger Auschwitz

Égypte: Souleimane refuse le pouvoir

Le vice-président égyptien Omar Souleimane a refusé dimanche un appel de l’opposition à assumer les pouvoirs du président Hosni Mou-barak, fortement contesté depuis près de deux semaines, a affirmé un participant au dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

«Nous lui avons demandé que le pré-sident délègue ses pouvoirs au vice-président, conformément aux préro-gatives que lui donne l’article 139 (de la Constitution) mais il a refusé», a déclaré ce responsable d’un parti d’opposition qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat. Le pouvoir a lancé un «dialogue national» avec l’opposition auquel se sont joints les Frères musulmans, principale force d’opposition en Egypte et jusqu’ici bête noire du régime. Après le début de la contestation populaire le 25 jan-vier, M. Souleimane, ex-chef des ser-vices de renseignements, a été nommé vice-président, une fonction abolie par Hosni Moubarak lors de son arrivée au pouvoir en 1981.

Un groupe de jeunes koweïtiens a appelé dimanche soir à un rassem-blement de masse devant le parle-ment, mardi, pour protester contre “des pratiques non démocratiques” utilisées par le gouvernement. L’ob-jectif des manifestations est “de faire pression pour son éviction.

Voilà donc un nouvel Etat prêt à se rebeller contre ses dictateurs et l’on peut s’attendre à ce que tout le monde soit content. Hormis ceux qui luttent contre l’islamisme puisque la Tunisie, l’Egypte et le Koweït ont beau être des Etats musulmans, ils n’ont pas moins combattu l’islamisme ces dernières années. J’ajoute que dans ce dernier pays, les choses sont plus compliquées mais il n’empêche, les koweïtiens col-laborent beaucoup avec l’occident pour lutter contre le terrorisme.

L’Emir du Koweït Si le cas du Kowaït devrait donc inquiéter l’occident dans sa globalité, la question ne devrait donc pas tellement se poser aux Etats-Unis. Barack Obama devrait, en tout état de cause, inviter le peuple à conti-nuer ses manifestations et le gouver-nement à lâcher du lest. Oui mais… La géopolitique du Proche et du Moyen Orient est souvient bien plus complexe qu’elle n’y laisse paraître.

Ainsi, depuis 1991 et la Guerre du Golfe, les Koweïtiens sont dans leur très grande majorité pro-américains. Le peuple de ce pays est reconnaissant avec George Bush pour avoir sauvé le pays des troupes de Saddam Hussein.

Ainsi, quand on dit “des jeunes veulent manifester contre le gouvernement au Koweït, les choses deviennent com-plexes pour celui qui occupe la Mai-son Blanche. Que faire, soutenir les jeunes (avec qui on imagine derrière) ou, dans un premier temps en tout cas, se taire et laisser faire les répressions policières qui auront lieu ?

La situation au Koweït, malgré un certain blackout des médias, est au-jourd’hui explosive. Les manifestants veulent la tête du Ministre de l’Inté-rieur, Cheikh Jaber Khaled Al Sabah, pour son rôle dans la mort d’un jeune, torturé par la police lors d’un interro-gatoire.

Pour ne pas faire trop de bruit, le gou-vernement a retardé l’enquête. Mo-hammad Al Mutairi Gazzai, 35 ans, est décédé le 11 Janvier dans un poste de police, après avoir été torturé pen-dant six jours. Seize policiers ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire.

Le Cheikh Jaber (ministre de l’inté-rieur), membre de la famille régnante, avait proposé sa démission… Qui a été refusée par le cabinet.

Par:Jonathan-Simon Sellem

Et maintenant, le Koweït ? Un casse-tête pour Obama…

Les protestations en Egypte en perte de vitesse ?

Près de deux semaines se sont écou-lées depuis que les émeutes anti-gou-vernementales ont éclaté en Egypte, mais le gouvernement du président Hosni Moubarak ne s’est toujours pas effondré. A la suite des protes-tations de masse dans lesquelles des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues du Caire et d’Alexandrie, il semble que les contestations soient en perte de vitesse, avec seulement quelques milliers de personnes présentes place Tahrir au Caire dimanche, principal lieu de rassemblement des manifestants.

Pendant ce temps, le vice-président Omar Suleiman et des représentants des Frères Musulmans, principal groupe d’opposition en Egypte, et groupe extrémiste islamiste, ont lancé des négociations dimanche pour sortir le pays de sa pire crise depuis 30 ans. Al Arabiya a rapporté que durant les négociations, les représentants de la « fraternité » se sont montrés insistants sur le fait que les demandes des mani-festants devaient êtres respectées.

Le chef de l’opposition, Mohamed

ElBaradei, est représente aux pourpar-lers par un de ses associés. Pour l’ins-tant, il semble que les négociations ont contribué à apaiser les troubles civils au Caire.

Seuls quelques milliers de personnes se sont rassemblées à la place Tahrir, qui a vu les manifestations de masse et des affrontements sanglants entre les militants anti-gouvernementaux et les partisans de Moubarak. L’armée égyp-tienne a également réduit sa présence dans la zone.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déclaré dimanche qu’il craignait que les troubles en Egypte pourraient avoir des « graves consé-quences » pour le processus de paix au Proche Orient.

Ban, qui était à Munich pour une conférence annuelle sur la sécurité, a déclaré à un petit groupe de journa-listes présent à son hôtel que Mouba-rak et le gouvernement égyptien ont joué un rôle clé dans les négociations entre Israel et les palestiniens. « C’est pourquoi nous sommes inquiètes, » a-t-il déclaré.

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Découverte d’un nouveau groupe de moustiques capable de transmettre fortement le paludisme

Grâce à une vaste étude visant à éta-blir une cartographie génétique des populations de moustiques trans-mettant le paludisme au Burkina Faso, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont découvert une nouvelle sous-espèce du mous-tique Anopheles gambiae, principal vecteur de la maladie.

Ce groupe, qui peut être particuliè-rement efficace pour transmettre et disséminer le parasite, a été identifié grâce à des méthodes de collecte et d’échantillonnage inédites, prenant pour la première fois en compte le comportement des moustiques.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Science, soulignent d’ores et déjà l’importance d’inclure cette composante comportementale aux stratégies de lutte vectorielle, afin de leur garantir une portée étendue à l’ensemble des populations de mous-tiques vecteurs du paludisme.

Jusqu’à présent, les études de terrain visant à étudier l’aptitude des mous-tiques Anopheles gambiae à trans-mettre le paludisme avaient été entre-prises en suivant l’hypothèse que les hommes se font principalement piquer la nuit, en zones domestiques, au sein des habitations.

Pour induire un biais minimal dans la collecte des insectes vecteurs, celle-ci

était donc réalisée dans les villages, à l’intérieur même des maisons. Des chercheurs de l’unité de Génétique et génomique des insectes vecteurs (Ins-titut Pasteur/CNRS URA 3012) ont, eux, choisi de prendre le contre-pied de cette hypothèse.

En collaboration avec le Centre Natio-nal de Recherche et de Formation sur le Paludisme (Ouagadougou, Bur-kina Faso), l’Université du Minnesota (Etats-Unis) et l’Université Harvard (Etats-Unis), ils ont considéré que les moustiques collectés ne représentaient qu’une partie de l’ensemble des popu-lations d’A. gambiae. Les échantillon-nages ainsi réalisés ne permettent en effet de recueillir que les moustiques qui piquent et se reposent dans les maisons, et non ceux qui n’y rentrent que pour se nourrir et en ressortent après leur repas sanguin, ni ceux qui n’entrent jamais dans les maisons.

Dans le cadre d’un important projet au Burkina Faso visant à cartographier chez A. gambiae les gènes de sensi-bilité au parasite du paludisme, les scientifiques ont ainsi échantillonné pendant quatre ans, sur une bande de plus de 400 km à travers le pays, les insectes adultes et les larves présents dans les zones domestiques et péri-domestiques, à l’intérieur comme à l’extérieur des habitations.

Les collectes de larves ont été effec-

tuées à partir de flaques d’eau situées près des habitations, supposées abriter l’ensemble des populations de mous-tiques vecteurs, et non pas uniquement ceux qui se reposent à l’intérieur. Les chercheurs ont ainsi découvert une nouvelle sous-population d’A. gam-biae, jamais décrite auparavant, qui représente plus de la moitié des mous-tiques prélevés.

Ce nouveau groupe a été baptisé A. gambiae Goundry, du nom d’un vil-lage où ces insectes ont été retrouvés. Il s’agit de moustiques exophiles, c’est-à-dire d’insectes qui piquent et vivent dehors, ou qui piquent à l’inté-rieur des maisons mais en ressortent ensuite pour se reposer. Cela explique qu’ils n’aient jamais été recueillis par les méthodes traditionnelles d’échan-tillonnage.

Les analyses génomiques menées par les chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont montré que, bien qu’ap-partenant à l’espèce A.

gambiae, les moustiques Goundry étaient génétiquement très différents des moustiques connus jusqu’alors. Ils présentent une forte sensibilité au pa-rasite du paludisme, qui se développe efficacement dans leur organisme.

Cela pourrait les rendre particulière-ment aptes à transmettre la maladie. Cette découverte surprenante pourrait expliquer en partie pourquoi les me-sures de lutte antivectorielle actuelles, appliquées à l’intérieur des maisons et donc uniquement dirigées contre les moustiques qui se reposent au sein des habitations, ne parviennent pas à réduire de manière pleinement satis-faisante la transmission du paludisme à l’homme.

Elle souligne donc la nécessité de redéfinir les stratégies de contrôle de la maladie, en prenant en compte la composante comportementale des moustiques, afin de pouvoir toucher l’ensemble des insectes vecteurs.

Les conditions de la transition divisent l’opposition égyptienne

Les représentants de l’opposition égyptienne qui exigent le départ du président Hosni Moubarak ne sont pas parvenus à s’entendre sur une position commune avant d’entamer des négociations avec le vice-pré-sident Omar Souleimane en vue d’une sortie de la crise politique.

Les Frères musulmans, mouvement le plus influent et le plus structuré de cette opposition, qui avaient jusqu’ici refusé l’offre de dialogue, l’ont finale-ment accepté samedi. Un groupe bap-tisé «Conseil des sages» propose que Moubarak cède ses pouvoirs au vice-président, qui les assumerait jusqu’au scrutin, mais certains membres de l’opposition jugent qu’en l’absence de réformes constitutionnelles, cette élection serait aussi inéquitable que les précédentes. Aussi prônent-ils l’élection d’une assemblée consti-tuante avant la tenue d’un scrutin pré-sidentiel.

Le chef de l’Etat a promis mardi de se retirer à la fin de son mandat, qui ex-pire en septembre, mais ses opposants, mobilisés depuis le 25 janvier, exigent toujours sa démission immédiate. Tan-dis qu’Omar Souleimane entamait ses consultations, la télévision nationale a annoncé samedi la démission de la direction du Parti national démocrate (PND) au pouvoir, dont celle du fils du

président Hosni Moubarak, ce qui n’a pas non plus convaincu l’opposition.

Le «Conseil des sages» se fonde sur l’article 139 de la constitution, selon lequel le président peut nommer un ou plusieurs vice-présidents, «définir leurs compétences et les relever de leurs fonctions».

Selon le politologue Diaa Rachouane, membre du Conseil, certains repré-sentants de l’opposition s’opposent au maintien de Moubarak même dans des fonctions symboliques. «Les consulta-tions se poursuivent pour trouver une issue à cette crise.

La vérité, c’est que le mouvement de la jeunesse n’accepte la présence de Moubarak sous aucune forme. Nous essayons de les convaincre», a-t-il expliqué à Reuters, invitant le chef de l’Etat à des concessions en cas d’im-passe.

Même si l’offre du Conseil des sages faisait l’unanimité, l’article 82 de la constitution pourrait compliquer les choses. Il stipule en effet que si le pré-sident peut déléguer des pouvoirs à un adjoint, ce dernier n’est pas habilité à requérir des amendements constitu-tionnels ni à dissoudre le parlement ou des assemblées traditionnelles.

Israël tente d’accélérer la mise en place d’un dispositif lui permettant de diversifier son approvisionne-ment en gaz naturel, après un atten-tat à l’explosif en Egypte contre un gazoduc, rapportaient dimanche les médias locaux. Le ministère israé-lien des Infrastructures doit lancer incessamment un appel d’offres pour la construction d’une plate-forme flottante au large de Hadera (nord d’Israël), capable de récep-tionner du gaz liquide puis de l’in-

jecter dans le réseau national.La réalisation de ce projet devrait être achevée d’ici fin 2012 et son coût est évalué à 300 millions de dollars, selon les médias, une porte-parole du minis-tère des Infrastructures n’a ni démenti ni confirmé ces informations.L’attaque à l’explosif samedi contre un gazoduc en Egypte approvisionnant la Jordanie a poussé les autorités à couper l’approvisionnement sur deux conduites, dont l’une livrant du gaz à Israël, selon un responsable égyptien.

Le gaz égyptien représente 40% de l’approvisionnement de l’Etat hébreu en gaz naturel, et 15% de sa consom-mation énergétique toutes sources confondues. «Mais il n’y aura pas de difficultés pour l’alimentation en électricité de la population israélienne car un dispo-sitif de sources d’énergie alternatives est prévu», a assuré un communiqué du bureau du Premier ministre.

Sabotage du gazoduc égyptien : la Jordanie va perdre plus de 3 millions de dollars par jour

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Les événements dont nous sommes les témoins à Tunis et au Caire, à Sa-naa et demain à Amman, imposent, quelles que soient leur évolution, des conclusions et une analyse sans concessions. Les occidentaux peuvent continuer à imaginer que les émeutes dans les pays arabes amèneront la démocratie et peuvent continuer à se tromper comme ils l’ont fait jusqu’à présent.

Ils peuvent continuer à penser que les foules hurlantes que nous voyons sur nos écrans de télévision sont des «démocrates», oublier le taux d’anal-phabétisme extrême en Egypte, penser que les pro-Moubarak sont tous des policiers déguisés et que les arabes sur la place Al Tahrir sont tous des philosophes épris de liberté et non de pauvres hères avides de pain! Nous devons tirer les leçons sur le plan médiatique, politique et militaire des événements agitant les foules arabes.

La première constatation qui devrait être répétée sans cesse et serinée au monde occidental est celle que notre ministre des Affaires Etran-gères a affirmée. Le monde occiden-tal a pris pour habitude de désigner Israël comme le responsable unique de toutes les tensions dans le monde arabe.

Depuis l’arrivée de requins au large de Sharm el Sheikh jusqu’à la proliféra-tion de maladies contagieuses, depuis les agressions contre les touristes jusqu’à la prolifération de déclara-tions haineuses contre les «croisés», tout était le fait et la responsabilité d’Israël.

En poussant cette logique à son terme, si l’état Juif signait une paix des cime-tières avec les «palestiniens» ou mieux encore disparaissait, il n’y aurait plus aucun problème dans le monde arabe.

La sérénité et le calme y régneraient en maîtres dans une harmonie de «to-lérance islamique» admirable.

La preuve du contraire, vient d’être fournie une fois de plus. Difficile de rendre Israël responsable des évé-nements de Tunis ou du Caire. Bien entendu, on pourra toujours expliquer aux foules arabes que ce sont les Juifs qui les ont affamé, et que Moubarak et Ben Ali étaient des agents du Mossad! De telles affirmations commencent à circuler dans les foules «démocra-tiques» de la place Tahrir et seront certainement amplifiées. La valeur du papier…

La deuxième constatation évidente est qu’aucun traité ou accord signé par un état arabe ne vaut plus que le papier sur lequel il est écrit. L’expérience en a été maintes fois faite avec les squat-ters «palestiniens» occupant une par-tie d’Erets Israël occidental.

Aucun des termes agrées avec le terro-riste Arafat depuis les accords d’Oslo n’a été respecté par les arabes. Il est dramatique de constater qu’après une trentaine d’années d’existence d’un traité de paix avec l’Egypte, on doive se demander si ce traité sera respecté, si la paix persistera. Je ne suis certai-nement pas de ceux qui pleureront la disparition de Moubarak.

La paix glaciale qui a prévalu avec l’Egypte lui a apporté davantage qu’à l’Etat d’Israël. Nous avons cédé le Sinaï et ses réserves naturelles, aban-donné une zone tampon essentielle pour notre sécurité, quitté une zone stratégique essentielle sur la voie des pétroliers.

De plus, le traité avec l’Egypte lui a permis d’obtenir des milliards de dollars de la part des Usa et une aide militaire considérable qui peut demain

se retourner contre nous. Le fait même que nous nous interrogions sur l’ave-nir d’une relation non belliqueuse avec l’Egypte pose problème. Enfin, la fébrilité des réactions occidentales et leur volte face amèneront les arabes à ne plus leur faire confiance, si tant est que la confiance existait aupara-vant.

Ben Ali était le partenaire choyé de la France, l’ami fidèle qui plaçait ses fonds dans les établissements financiers de Paris. Du jour au lende-main, sans que Ben Ali n’ait changé, la France le renie et découvre avec stupéfaction qu’il était corrompu. La France lui refuse même le droit d’asile pour éviter que quelques ma-nifestants tunisiens «démocratiques» n’expriment leur colère en incendiant quelques voitures!

En ce qui concerne Obama et l’Egypte, l’histoire est encore plus croustillante. Le premier voyage d’Hussein Barak Obama fut pour l’université cairote où il expliqua clairement son attachement à l’Islam. C’est en Egypte et auprès de Moubarak qu’il était venu chercher son certificat hallal de bon dirigeant de la Maison Blanche. C’est Mouba-rak qu’il recevait pour promouvoir ses tentatives de démembrer Israël.

Et c’est donc également avec stupé-faction non feinte, qu’Obama a décou-vert que les résultats des élections législatives avaient été truqués et que Moubarak avait menti en affirmant à Barak (Obama) que plus de 90% des égyptiens l’avaient canonisé! Le lâchage de Moubarak par le pension-naire de Washington fut immédiat.

Qui plus est, Obama vient de réaliser un double coup compatible avec sa vision antioccidentale du monde. Il tient à remettre en selle et légitimer sur l’échiquier politique égyptien les

«frères musulmans» et par la même occasion inquiéter Israël sur son front Sud.

Les iraniens qui ont fait face aux tirs des «Gardiens de la Révolution» et ont payé un lourd tribut sanglant pour la liberté d’expression, n’ont pas eu l’honneur d’avoir un tel sou-tien d’Obama! L’Occident n’est pas fiable et ne possède qu’une politique à courte vue basée sur un intérêt électo-ral ou économique immédiat.

Lénine disait déjà que le monde capitaliste est prêt à vendre la corde avec laquelle on allait le pendre. Aujourd’hui il est prêt à embrasser le croissant qui le transpercera. L’expé-rience iranienne n’a rien appris au monde occidental.

Carter a tout fait pour faire tomber le Chah d’Iran au nom des sacro-saints principes de démocratie et de liberté des peuples. La France a offert l’abri de Neauphle-le-Château à l’ayatollah Khomeiny et l’a aidé à prendre le pou-voir en Iran.

Le résultat est palpable et Ahmadi-nejad est fils de l’aveuglement de la république française et de la stupi-dité américaine. Mais si l’Europe et les Etats-Unis ne savent pas tirer les leçons de la politique récente, il nous appartient de convenablement analy-ser la situation et de savoir tout sim-plement ajouter un à un. Les régimes en place dans les pays arabes sont et resteront dictatoriaux mais sans au-cune garantie de permanence.

Ils sont mauvais et ne peuvent qu’évo-luer vers le pire. Déjà, nous enten-dons les appels en Egypte pour mettre un terme aux accords de paix. Les leçons… La première leçon est d’exi-ger des Etats-Unis de retirer leurs moniteurs militaires, leurs entraîneurs

et formateurs de la «police» palesti-nienne et lui interdire la possession de toute arme autre que le gourdin.

La deuxième leçon est de ne plus signer d’accords avec les arabes pour lesquels un accord de «paix» n’est rien d’autre qu’une trêve pour leur per-mettre de reconstituer leur force. Pour une trêve, on ne paie pas en abandon-nant tous ses atouts stratégiques. La troisième leçon est de ne plus jamais donner un territoire conquis et libéré par nos armes.

Non seulement ces terres nous appar-tiennent et nous devons les défendre comme l’héritage de nos pères et la propriété de nos enfants mais ils sont essentiels à notre existence. L’exemple égyptien aujourd’hui dans le Sinaï, les exemples du Liban, de Gaza et du Gouch Katif, les terres de Judée Samarie sous contrôle et occu-pation de l»Autorité palestinienne» peuvent éclairer même un aveugle politique. Un retrait risque d’avoir des effets irréversibles; il servira de base à l’agression ennemie et nécessitera, tôt ou tard, d’être reconquis.

La quatrième leçon est de cesser de croire aux paroles de fidélité et d’ami-tié «éternelles» de la part des régimes occidentaux. Les garanties améri-caines, les déclarations du Quartet sont aussi solides qu’un château de sable dans le désert d’Arabie.

Les engagements occidentaux sont à responsabilité très limitée. Il faut les considérer comme tels. Leur engage-ment fluctuera en fonction du prix du pétrole et de la panique que dégage une cassette d’Al Quaida. Il nous faut placer de notre côté les peuples et l’opinion publique populaire. Il faut donc adopter un langage clair inspi-rant la confiance et le respect.

C’est avec les peuples libres que nous devons créer des liens d’amitié basés sur des valeurs et une civilisation commune. Ce sont les peuples dans les états démocratiques qui doivent être convaincus de la véracité de notre combat et de leur intérêt à nous soute-nir. Nous ne pourrons l’obtenir qu’en affirmant fermement nos droits, en n’acceptant aucune compromission et en cessant de vouloir plaire.

Les européens sont de plus en plus nombreux à sortir de la léthargie pro musulmane et du politiquement cor-rect. «Je préfère être antipathique et vivant que sympathique et mort» déclarait Menahem Begin. Ils nous aiment sympathiques. Habituons nous à être vraiment antipathiques. Et tou-jours vivants.

Par:Jacques Kupfer

Leçons du Caire

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Les émeutes de la faim

Un choc alimentaire mondial se pro-file, avec l’effet potentiel d’un vrai tsunami économique et humanitaire. Après les révoltes nord-africaines et moyen-orientales c’est l’Asie qui se réveillera. La situation est tragique pour beaucoup de populations. Au Bangladesh, par exemple, 70% des revenus des familles les plus pauvres sont consacrés à la nourriture. Des peuples affamés se révoltent, des émeutes éclatent.

Les prix alimentaires mondiaux ont atteint un pic historique en janvier, selon l’index des prix de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, publié jeudi à Rome. Les prix ont augmenté de 3,4 % par rapport à décembre 2010 pour atteindre 231 points sur l’index établi par la FAO, «le plus haut niveau depuis que la FAO a commencé à me-surer les prix alimentaires en 1990», indique l’organisation onusienne dans un communiqué.

Selon l’OMS, pratiquer une activité physique chaque jour réduirait les risques de tumeurs en particulier celles du colon et du sein. Cette nou-velle positive a de quoi surprendre, mais ces résultats seraient bien avé-rés et assez impressionnants. L’OMS a distingué cette étude dans le cadre des Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé, fournies aux décideurs poli-tiques nationaux et régionaux pour prévenir les maladies non transmis-sibles.

30 minutes de marche par jour suffirait

Il semblerait donc que l’activité phy-sique, qu’elle soit dans la vie pro-fessionnelle, dans la vie de loisirs et même à la maison, diminue l’inci-dence de deux cancers, le cancer du côlon et le cancer du sein dans des proportions très importantes, alors qu’à contrario le surpoids et l’obésité

favorisent leur survenue.

Le cancer peut constituer une réelle entrave à la poursuite d’une activité sportive. Toutefois, il en revient au médecin traitant de conseiller son patient sur la pratique d’une activité physique adaptée et bénéfique, selon l’OMS. 2h30 par semaine d’activité sportive pourrait donc être essentiel à la prévention des cancers, notamment de près d’un quart des cancers du sein.

Le but étant d’éviter la surcharge pon-dérale, l’hypertension et le mauvais cholestérol. Rien qu’une demi-heure de marche cinq fois par semaine de-vrait suffire.

Le manque d’activité tue 3 millions de personnes par an

Selon les données de l’OMS, près d’un demi-million de femmes sont mortes d’un cancer du sein en 2008,

tandis que plus de 600.000 personnes sont mortes d’un cancer colorectal.

Les données ne sont pas encore dispo-nibles pour les autres types de cancer, mais les experts pressentent une corré-lation similaire.

Par ailleurs, l’OMS saisit aussi cette occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer pour rappeler que 31 % de la population mondiale ne pratique aucune activité physique, une situation qui est considérée comme un des quatre facteurs de risque de décès dans le monde, avec le tabac, le dia-bète et l’hypertension artérielle.

Le manque d’activité joue un rôle dans la mort de plus de 3 millions de personnes par an, selon l’OMS. L’organisation exhorte aujourd’hui les pays à prendre des mesures afin de faire reculer ce fléau, qui a coûté la vie à 7,6 millions de personnes en 2008.

Cancer : Le sport empêcherait l’apparition de la maladie

Selon la FAO, l’ensemble des prix alimentaires ont enregistré une hausse importante en janvier, à l’exception de celui de la viande qui est resté inchan-gé. «Les nouveaux chiffres montrent clairement que la pression à la hausse sur les prix alimentaires mondiaux ne faiblit pas, a commenté un expert de la FAO, Abdolreza Abbasian.

Ces prix élevés devraient se maintenir dans les mois qui viennent», ce qui est un sujet de «grave préoccupation, en particulier pour les pays à faible revenu qui risquent de rencontrer des

problèmes pour financer leurs impor-tations alimentaires, et pour les foyers pauvres qui dépensent une large partie de leur revenu dans la nourriture».

La hausse des prix alimentaires, qui a débuté en août, fait craindre l’éclosion d’émeutes de la faim, comme celles qui avaient éclaté en 2008 dans de nombreux pays africains, mais aussi en Haïti et aux Philippines, après que les cours des céréales eurent atteint des records historiques.

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Environ un millier de personnes se sont rassemblées vendredi à Am-man à l’appel de l’opposition isla-miste pour exiger des réformes dans le royaume et exprimer leur soutien à la révolte du peuple égyptien, a indiqué la police.

La manifestation à l’appel du Front de l’Action Islamique (FAI), principale force d’opposition, soutenue par des partis de gauche, a commencé après

la prière hebdomadaire devant les bu-reaux du Conseil des ministres, où 400 personnes se sont rassemblées, Le FAI n’appelle pas à un renversement du régime dans le royaume mais réclame des réformes politiques.

Plusieurs manifestations ont été orga-nisées depuis un mois pour protester contre la vie chère malgré des mesures sociales, mais le nombre des manifes-tants a baissé après le dialogue entamé

par le FAI avec le gouvernement et le roi Abdallah II.

«Nous voulons des réformes», «nous voulons une loi électorale satisfai-sante», «nous voulons vivre en liber-té», «nous voulons un gouvernement qui ne sert pas les riches, mais les pauvres», «Non à Bakhit», le Premier ministre désigné Maarouf Bakhit, ont scandé les manifestants.

«Le roi a exprimé sa compréhension et son intention d’appliquer sa vision de réformes qui permettront une nou-velle ère», selon un communiqué du FAI, qui a rappelé que la délégation avait remis au roi un document écrit détaillant ses revendications.

Selon le palais royal, Abdallah II a reconnu durant l’entretien que «le processus de réformes s’est ralenti, ce qui a fait perdre de nombreuses

opportunités à la nation pour progres-ser». Abdallah II a limogé mardi son Premier ministre pour calmer la rue qui réclamait son départ, mais l’oppo-sition islamiste a critiqué le choix de son remplaçant, Maarouf Bakhit.

Jordanie: rassemblement pour des réformes

L’Islam, le monde arabe et l’Europe : Conférence exceptionnelle à Paris

Nous souhaiterions porter à votre connaissance la tenue d’une confé-rence exceptionnelle, organisée par le CCJC, qui se tiendra à Neuilly-sur-Seine le mardi 15 février 2011. La soirée sera coordonnée par Philippe Karsenty, l’homme qui a combattu seul face aux délires de Charles Enderlin.

En un moment où la situation globale du Proche-Orient et du monde arabe se fait plus turbulente, incertaine et dangereuse que jamais, alors qu’Israël paraît confronté à des menaces crois-santes et que les effets de la doctrine Obama se font sentir d’une manière de plus en plus nette et de plus en plus sombre, une soirée vous donnera l’op-portunité unique de rencontrer l’un des plus grands islamologues américains, Daniel Pipes, en compagnie de deux

des meilleurs spécialistes français du Proche-Orient, Michel Gurfinkiel et Guy Millière.

L’entrée à cette soirée exceptionnelle implique la nécessité de s’inscrire à l’avance, faites-le rapidement. Il n’y a que deux cent places, et la salle se remplit vite.

Daniel Pipes Daniel Pipes est essayiste, islamologue, directeur du Middle East Forum, membre du U.S. Institute of Peace, chroniqueur au Jerusalem Post, et auteur de nombreux livres dont L’is-lam radical à la conquête du monde.

Michel Gurfinkiel est journaliste, écri-vain, ancien rédacteur en chef de Va-leurs Actuelles, président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau.

Il contribue au magazine Commen-tary, au Wall Street Journal, au Middle East Querterly, à drzz.info.

Il est l’auteur, entre autres, d’Israël, géopolitique d’une paix et du Roman d’Israël. Guy Millière est professeur d’université, écrivain, ancien prési-dent de l’Institut Turgot, membre du comité directeur de France-Israël, chroniqueur à Israël magazine, à la Metula News Agency drzz.info. et jerusalemplus.tv

Il contribue à Frontpage magazine et à Hudson-New York. Il est l’auteur, parmi d’autres titres, de La résistible ascension de Barack Obama.

Les militaires égyptiens ont été attaqués ce midi par un groupe de témoins identifiés comme “des isla-mistes radicaux du groupe Takfir Wal Hijra, blessant un policier et un civil. Les agents de sécurité ont dé-claré que l’attaque a été lancée sur les forces opérant dans le quartier d’Ahrash (banlieue de Rafah). Les palestiniens ont lancé plusieurs gre-nades (propulsées au fusil) et plu-sieurs roquettes sur les égyptiens. La bataille armée aurait durée 2 heures

La tribu bédouine Rmeilat, auraient joint les forces égyptiennes pour re-pousser les assauts des palestiniens. Ce groupe d’islamistes de Gaza est directement lié aux Frères Musulmans égyptiens et à pour but de créer le cha-os partout en Egypte pour y imposer la domination politique de l’islam.

Selon les responsables locaux, les membres du groupe islamiste ont en-suite enlevé trois policiers égyptiens de Dahaqliya vendredi. Décidément, Hamas, Frères Musulmans, Takfir Wal Hijra…Israël peut au moins se targuer d’une chose: de continuer à vivre sereinement au milieu de voisins sauvages !

Par:Jonathan-Simon Sellem

Bataille entre armée égyptienne et palestiniens à la frontière de Gaza

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

L’Iran produirait des missiles balistiques «intelligents» contre des «cibles maritimes»

L’Iran a entamé la «production de masse» de «missiles balistiques in-telligents non détectables» destinés à détruire des «cibles maritimes», a affirmé aujourd’hui le commandant des Gardiens de la révolution, le

général Mohammad Ali Jafari. «La vitesse de ces missiles est trois fois celle du son, ils sont indétectables et ne peuvent être neutralisés par les ennemis», a ajouté le général Jafari.

L’Iran dispose d’une importante pa-noplie de missiles de courte, moyenne et longue portée, dont certains ca-pables en principe de frapper Israël ou les bases américaines dans le Golfe et au Moyen-Orient.

La plupart de ces missiles sont dérivés de missiles russes, chinois ou nord-coréens. Les Gardiens de la révolu-tion (Pasdaran), l’armée idéologique d’élite de la République islamique, contrôlent l’ensemble du programme balistique et missilier iranien.

L’Iran dispose d’une importante pano-plie de missiles de courte, moyenne et longue portée, dont certains capables en principe de frapper Israël ou les bases américaines dans le Golfe et au Moyen-Orient. La plupart de ces mis-siles, sur le nombre desquels n’existe aucune information précise, sont dérivés de missiles russes, chinois ou nord-coréens.

Anat Kam déclarée coupable

Anat Kam condamnée. Le tribu-nal de Tel-Aviv a déclaré la jeune femme coupable de détention illé-gale de documents confidentiels pour les transmettre ensuite à la presse. «J’ai admis avoir commis des crimes, mais je ne pense pas à la sentence», a déclaré Kam, di-manche. Elle devait être transférée dans un centre de services commu-nautaires après la condamnation.

Les procureurs de la République ont l’intention de soumettre au minis-tère de la Défense, leurs conclusions

concernant la peine à infliger à Kam. L’ancienne soldate avait initialement été accusée d’espionnage avec inten-tion de nuire à la sécurité nationale, d’avoir divulgué des informations classées confidentielles au repor-ter d’Haaretz, Ouri Blau, et d’avoir recueilli des documents lors de son travail d’assistante dans les bureaux du général Yaïr Naveh, entre 2005 et 2007.

Une négociation en cours entre dé-fense et accusation a pour but d’éviter à Kam la condamnation à vie, comme

cela aurait pu être le cas compte tenu des charges. Les différentes parties ne sont toutefois pas parvenues à un ac-cord : les avocats de Kam demandent une peine de prison avec sursis tandis que l’Etat fait pression pour que soit décidée une peine de dix ans de déten-tion.

Kam a été arrêtée par le Shin Bet à la fin de l’année 2009, et placée en maison d’arrêt depuis le mois de dé-cembre de cette même année. Blau n’a pas encore été inculpé.

Par RON FRIEDMAN

Après-Demain ? La menace bactériologique plus présente que jamais?Dans son livre, “Après-demain”, Marc Lev nous met dans la peau de Cram Wile, un journaliste grillé qui revient sur le devant de la scène après quelques années de mise au vert. A peine revenu aux affaires, il intègre malgré lui une division anti-terroriste et se retrouvera au milieu de réseaux jihadistes basés en France.

Violentes manifestations dans les ban-lieues françaises, synagogues ciblées, mosquées détruites, haine inter-com-munautaire et… Attentats chimiques ou bactériologiques ? “Après-de-main?”, est un roman terriblement ac-tuel dont l’histoire est peut-être celle qui se joue actuellement en France et dont les services de renseignements ne disent rien pour ne pas alerter l’opi-nion publique.

Dans ce livre qui se dévore en quelques heures, on est vite confus lorsqu’il s’agit de faire la différence entre fiction et réalité. Marc Lev nous transporte avec brio dans un monde qui nous effraie tous: le danger d’un attentat d’une “nouvelle” envergure.

Avec l’actualité qui envahie notre quo-tidien, avec ces coups d’Etat et tous ces islamistes qui font tout pour reve-nir là ou ils avaient été expulsé, il me semblait bien de reparler de ce livre. Avec plus de détails peut-être. Marc Lev est un kibboutznik israélien qui vit dans le Néguev. Depuis plusieurs

années, il suit de près l’évolution de la situation internationale avec intérêt.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas tort de s’inquiéter. Comme je l’explique plus haut, son roman parle de ce qu’il pourrait se pas-ser demain à Paris ou dans n’importe quelle grande ville occidentale: le me-nace d’un attentat à l’arme chimique.

Mais pour aller plus loin, il revient sur la puissance des réseaux islamistes en France. Il s’appuie, dans son roman, sur un groupe originaire d’Algérie et on le comprends: à l’époque ou il a publié son livre, l’Algérie était le seul vrai “danger” au Maghreb.

Maintenant que la Tunisie doit choisir sa voix, il y a de quoi se faire du sou-cis avec le retour au pays d’islamistes naguère expulsés.

Ce roman est réellement prenant. Il y a certes quelques imperfections ici ou là, mais il me semble que ce livre permet non seulement de passer un bon moment, mais qu’en plus, il aver-ti avec brio sur un danger qui nous guette tous. Je terminerais par dire que j’ai donné toute ma confiance à Marc Lev lorsqu’il m’a proposé d’écrire la préface. Je ne pense pas avoir a en dire beaucoup plus pour vous montrer à quel point ce roman est a mettre entre toutes les bonnes mains.

Jonathan-Simon Sellem

Des affrontements éclatent place Talaat Harb au Caire

La situation reste extrêmement tendue ce vendredi, jour de prière, l’appel du mouvement de contesta-tion espère en faire la journée du dé-part du président Hosni Moubarak, après dix jours de protestations,le changement est en «cours en Egypte comme il est venu en Tunisie», a estimé ce vendredi la haut com-missaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay.

La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay, exhorte les autorités égyptiennes à mener des enquêtes «transparentes et impartiales» sur les récentes violences dans le pays,le changement est en

«cours en Egypte comme il est venu en Tunisie», a-t-elle estimé.

«Les gouvernements doivent écouter leur population et mettre en pratique leurs obligations concernant les droits de l’homme».

la chaîne de télévision satellitaire qatarie Al-Jezira a annoncé que son bureau au Caire avait été attaqué par des inconnus qui ont détruit ses équi-pements.

«Des inconnus se sont introduits dans le bureau d’Al-Jazira au Caire et ont détruit ses équipements».

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Nous sommes encore dans la phase de la révolution nationale qui s’étend de 1940 à mai 1942. Elle n’est plus d’actualité à partir du re-tour de Laval au pouvoir le 27 mars 1942. La rafle du Veld’Hiv point culminant de l’action de Pétain et de Laval suit de très près la fin de ce que l’on a appelé la révolution nationale puisqu’elle eu lieu les 16 et 17 juillet 1942. On peut se demander plus de 70 ans après pourquoi les Français de 1940 et même d’avant ont persécuté les juifs se faisant de ce fait le complice du nazisme.

Un peu d’histoire d’antisémitisme pour comprendre.

La haine des juifs porte aussi des rai-sons religieuses dans un pays forte-ment chrétien, le judaïsme était mal vu. Il y avait une culture antijuive enracinée qui datait des croisades, et du Moyen-âge. La première croisade d’Urbain II en 1095 déclenche des per-sécutions de la part des paysans envers les communautés juives de France et d’Allemagne, malgré les oppositions et interdictions de l’Église. Les persé-cutions et la prédication de la première croisade en 1095 entraînent une flam-bée d’antijudaïsme.

Avant d’arriver en Terre Sainte, les croisés vont surtout se faire remar-quer par un antisémitisme forcené, des massacres et des pogroms. Tant la croisade populaire que la croisade des seigneurs tremperont dans ses exac-tions. On massacre les juifs comme «ennemis de Dieu» dixit Emich de Flonheim.

Autour de Prague, le prête Folkmar et sa troupe se livrent à des pogroms. Ils seront anéantis un moins plus tard. Un autre pillard, Gottshalk subira le même sort en Hongrie par l’armée du roi Coloman. Enfin, citons le cas de Emich de Liesingen, un chevalier brigand qui commence sa propre croi-sade en massacrant les juifs des villes de Rhénanie qu’il traverse, Cologne, Trèves, Worms... A Mayence, 1300 juifs sont tués, malgré les protestations des Évêques et des seigneurs. Emich de Liesingen sera exterminé par le roi de Hongrie Coloman .

Dans certaines régions de France et d’Allemagne, les Juifs sont considé-rés comme des ennemis, à l’instar des musulmans, on les croit responsables de la crucifixion, ils sont proches alors que les musulmans sont lointains.

Selon le moine Raoul Glaber, les juifs auraient incité les musulmans à détruire les lieux Saints de Jéru-salem. Plusieurs actions contre les juifs, comme les conversions forcées, avaient été condamnées au cours des années 1007-1012 par l’église catho-lique et par le Pape ou ses évêques. Aussi avec la prédication de la croi-sade, les persécutions anti-juives qui entrent dans une nouvelle phase his-torique, différente de la précédente période. Mais, l’ampleur de l’anti-sé-mitisme est révélée par une rumeur qui prétendait que Godefroy de Bouillon aurait «juré de ne pas partir en Croi-sade avant de venger le sang du Christ, de sorte qu’il ne restera «pas de Juifs» en vie derrière lui». L’empereur Henri IV, avisé de cet engagement par Kalo-nymos ben Meshoullam, le chef de la communauté juive de Mayence, pro-mulgua une ordonnance interdisant de telles actions. Godefroy affirma par la suite qu’il n’avait jamais eu l’inten-tion de tuer des juifs, mais par sûreté, les communautés de Mayence et de Cologne lui envoyèrent une somme de 500 marks d’argent.

Sigebert de Gembloux vers 1075 écrit, qu’avant de se lancer dans une guerre au nom du Seigneur, il est essentiel que les Juifs se convertissent, et que ceux qui refusent soient privés de leurs biens, massacrés et chassés des villes. Autre exemple, le roi Philippe-le-Bel expulsa les juifs de France en juillet 1306, en n’oubliant pas de confisquer leurs biens... En 1492, à Mecklenburg, Allemagne, 24 juifs, dont 2 femmes, accusés de profanation d’hostie par un prêtre, sont brûlés sur le bûcher, en un lieu appelé par la suite en 1652 Juden-berg la «colline aux Juifs». Le cime-tière de la Colline aux juifs.

Avec l’immigration, le judaïsme Français s’est diversifié et divisé. Au lieu de s’intégrer dans les commu-nautés autochtones, chaque nouvelle vague de réfugiés a formé ses propres groupes et a gardé ses traditions parti-

culières. A travers la multiplicité des structures communautaires religieuses et profanes, deux groupes sociaux, deux cultures, deux types de juifs se sont opposés avec âpreté, surtout à Paris où les étrangers étaient beaucoup plus nombreux que partout ailleurs. Ce phénomène se serait sans doute atté-nué avec les années, mais le temps a manqué. Les Français «Israélites» et les immigrés anciens étaient parfai-tement intégrés et assimilés, mais ils étaient souvent déjudaïsés ou en voie de déjudaisation. Souvent aisés, très fiers d’être Français, ils restaient très attachés à la solution Française de l’assimilation.

Pour la plupart d’entre eux, le ju-daïsme n’était pas un phénomène national, ni même une culture, mais une simple confession religieuse par-mi d’autres, dont beaucoup s’étaient d’ailleurs détachés. Ils se retrouvaient en principe dans les grandes synago-gues consistoriales du XIXème siècle dirigées par des rabbins et des notables respectables et cultivés, presque tous anciens combattants. Mais ces syna-gogues étaient souvent désertées, surtout par les plus jeunes, malgré tous les efforts des rabbins pour déve-lopper une instruction religieuse qui n’était plus guère donnée à la maison. Il y avait aussi parmi eux quelques riches et quelques escrocs que les antisémites montaient en épingle. Les immigrés récents étaient au contraire presque tous pauvres ou très pauvres, et peu intégrés. Cela ne les empêchait pas d’être très attachés eux aussi à la Patrie des Droits de l’Homme, ou du moins à l’idée qu’ils persistaient à s’en faire malgré bien des déconvenues. Mais si leur judaïsme était beaucoup plus vivant. ils rejetaient généralement l’assimilation totale à la Française et se défiaient des Israélites Français considérés comme des Juifs honteux, qui, de leur côté, n’étaient pas très fiers de ces cousins encombrants et peu reluisants.

En 1939, les étrangers restaient donc isolés par la médiocrité de leur condition sociale, par leur mauvaise connaissance du Français et par leur propre fierté. Ils habitaient les mêmes quartiers et se retrouvaient dans de

petites synagogues improvisées, dans de multiples associations d’origi-naires, Amis de Brest-Litovsk, Union des Bessarabiens, Enfants de Lublin, Société de Galicie, de Lithuanie, etc.... Dans des commissions syndicales et dans des sociétés de secours mutuels, les unes et les autres très vivaces et très attachées à leurs traditions et à leur indépendance, tiré de La persé-cution nazie et l’attitude de Vichy, Cercle d’étude et de la déportation de la Shoah .

Il y a en France métropolitaine en 1940 environ 300 000 Juifs, parmi lesquels 150 000 citoyens Français et 150 000 étrangers. Les deux tiers de l’ensemble, la très grosse majorité des Juifs étrangers vivaient en région pari-sienne. Sur les 150 000 Juifs Français, 90 000 sont de vieille souche et parmi les juifs naturalisés ou étrangers, sou-vent immigrés de l’Europe de l’Est, la moitié est arrivée dans les années 1930. Les derniers arrivés sont des juifs envoyés d’Allemagne par le gou-vernement nazi dans les semaines qui suivent l’armistice.

Les juifs Français qui se partagent, sur le plan religieux, entre orthodoxes, libéraux et agnostiques, revendiquent plus volontiers l’appellation d’«Israé-lites» que celle de «Juifs». Ils ne se reconnaissent pas forcément dans le consistoire central censé régir depuis Napoléon 1er leur vie communau-taire. Ils appartiennent souvent à des milieux aisés et cultivés, alors que les juifs étrangers qui vivent en majorité à Paris se situant en majorité aux bas de l’échelle sociale. Ces mêmes Juifs étrangers sont généralement attachés à la yiddishkeit, symbole de la fidélité aux coutumes ancestrales.

Les Juifs de France vivaient une situa-tion d’oppression depuis juillet 1940 jusqu’à la mi-1942. À partir du prin-temps 1942, ils doivent faire face à la politique de la «solution finale» déci-dée par les nazis dans l’Europe occu-pée depuis la conférence de Wannsee. Cette tentative d’extermination des Juifs dans toute l’Europe occupée porte le nom d’Holocauste ou de Shoah . Il s’agissait pour les nazis de déporter tous les Juifs d’Europe vers des camps d’extermination situés prin-cipalement dans l’Est de l’Allemagne

et en Pologne. Jusqu’en novembre 1942, date de l’occupation de la zone libre, la situation des juifs n’était pas exactement la même en zone libre et en zone occupée.

Les lois Françaises antijuives s’appli-quaient sur l’ensemble du territoire, mais en zone occupée s’ajoutent des décrets Allemands. Le gouvernement de 1940 mèna une politique de res-triction de leurs droits ainsi que pour les francs-maçons dès son installa-tion, avant même que les Allemands n’en expriment la demande expresse. Dès juillet 1940, le ministre de la Jus-tice Alibert crée une commission de révision des 500 000 naturalisations prononcées depuis 1927. Le retrait de la nationalité concernera 15.154 personnes dont 7 000 Juifs environ. Le 16 août 1940, le décret-loi Mar-chandeau du 21 avril 1939 réprimant l’injure et la diffamation raciales est abrogé par une loi du gouvernement de Pétain. Avec ce premier texte des tous premiers temps, le régime signe son racisme et son antisémitisme. La propagande xénophobe peut prendre son envol, la liberté de la presse est au service du racisme et de l’antisé-mitisme !

Le 23 septembre 1940, le Militär-befehlshaber in Frankreich, Chef de l’administration militaire Allemande en France, promulgue une ordonnance qui interdit aux juifs qui ont fui la zone occupée d’y retourner, oblige les com-merces juifs de la zone occupée de se signaler par une affiche spéciale, et oblige les juifs de la zone occupée à se faire recenser auprès de leur sous-pré-fecture avant le 20 octobre 1940.

Les juifs en France avant et pendant le régime de 1940

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Discours magistral de François Fillon sur l’Islam

Lors d’une conférence internatio-nale, le Premier Ministre français François Fillon a fait un discours extrêmement courageux et lucide

sur le danger que représente un cer-tain islam pour la France et pour l’Europe. François FIllon a notam-ment affirmé avec force que «les

musulmans doivent embrasser les valeurs de la France» Nous atten-dions depuis longtemps, de la part des dirigeants politiques français, un message fort et clair en direc-tion des musulmans qui vivent en France.

Lors d’une conférence internationale, le Premier Ministre français François Fillon a fait un discours extrêmement courageux et lucide sur le danger que représente un certain islam pour la France et pour l’Europe. François FIllon a notamment affirmé avec force que «les musulmans doivent embras-ser les valeurs de la France» Nous at-tendions depuis longtemps, de la part des dirigeants politiques français, un message fort et clair en direction des musulmans qui vivent en France.

par Jean-Patrick Grumberg

La Sécu va agrandir son trou avec des zizisC’est la bonne idée de Madame Valérie Boyer, députée UMP, secré-taire nationale chargée de la santé, qui a certainement entendu parler du trou de la sécurité sociale : faire prendre en charge par la Sécurité Sociale le coût de la circoncision des musulmans (et des juifs).

Comme elle ne le trouve pas, ce trou, assez grand à son goût, elle souhaite l’agrandir encore un peu avec le zizi des musulmans (et des Juifs pour ne pas faire de jaloux). Lors d’une question à l’Assemblée Nationale, elle a expliqué que la circoncision rituelle coûte entre 500 et 1000 euros aux familles. Faites un rapide calcul, 800.000 naissances par an, dont 250.000 musulmans, cela fait entre 125 et 250 millions d’euros de dépenses supplémentaires. La sé-curité sociale s’en passerait bien de ce petit trou. Mais qu’on se rassure, Madame Boyer promet que la prise en charge des zizis se fera strictement dans le respect de la laïcité ! Comme Valérie Boyer n’est pas une blonde à

grosse poitrine, j’en déduis qu’elle se fout de la gueule du monde. Ce sont les imams qui vont être heureux. Ils vont découvrir que par la circoncision républicaine, leurs bons musulmans

vont devenir de vrais laïcs.

Jean-Patrick Grumberg

Le Bateau Gaza Tour à Lyon Dans le cadre d’une campagne de désinformation,le Collectif «un ba-teau français pour Gaza» sera en tournée nationale, cella concerne une vingtaine de ville en France»,le bateau français pour Gaza»,sera dans la ville de Lyon demain.

Ce projet, lancé en novembre 2010 par le Collectif pour une paix juste entre Palestiniens et Israéliens espèrent pouvoir briser le blocus israélien grâce à leur bateau

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L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011 15

Gilbert Montagné, le livre de ma mère

On le sait profondément optimiste. Et si Gilbert Montagné aime tant la vie, c’est qu’il la doit à deux femmes, sa mère Jeanne Kalfon. Mais aussi Jeanne Pobel, la première épouse de son père, qui sans le savoir, a sauvé sa famille. L’épisode se déroule pen-dant la Shoah. Une histoire d’usur-pation d’identité, pour sauver la vie de la femme qu’il aime et de leurs enfants. Marié en première noces à Jeanne Pobel, Robert Montagné a refait sa vie avec une autre, Jeanne Kalfon. Mais il a consevé le livret de famille de son mariage qui n’a pas encore été rompu ; Jeanne Kalfon devient alors Jeanne Pobel.

Comme il n’y a pas de hasard, Gilbert Montagné a rencontré sur le tard cette femme de l’ombre, qui l’attendait. C’est ce qu’il révèle dans J’ai toujours su que c’était toi, un récit poignant. L’artiste revient sur sa propre histoire, quasi romanesque. Rencontre

Vous aviez déjà publié deux auto-biographies. Il s’agit ici d’un récit différent. Avez-vous hésité à rendre publique cette histoire familiale ?

- Non. Mais je me suis souvenu d’une discussion avec Jeanne Pobel, lors de nos échanges. On s’était dit : «Cette histoire est tellement incroyable, on devrait en faire un livre ou un film !» J’ai réentendu sa voix, j’ai senti qu’elle approuverait. Il fallait que je ressente aussi l’accord de mon père qui ne m’avait rien raconté, c’est ma mère qui m’a tout dit à l’adolescence. Avec ce livre, j’ai réuni mon père, ain-si que ma mère et Jeanne Pobel qui ne se sont jamais rencontrés, ni écrits. La boucle est bouclée.

A la fin des années 1990, votre épouse Nikole et des amis vous ont poussé à appeler les renseignements pour re-chercher Jeanne Pobel. Et vous l’avez trouvé, elle vivait dans sa région. Pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ? Aviez-vous peur de rouvrir ce chapitre ?

- Non, pas du tout. Je suis très curieux de nature ! Je pensais qu’elle était dé-cédée. Si je ne l’ai pas fait avant, c’est aussi parce que c’était prévu que ça se passe ce jour-là, de cette manière.

C’est troublant de prendre l’identité de la première femme de son compa-gnon...

- Oui. Mais je crois que ma mère a laissé ça de côté. Ce qui comptait, c’était sa propre survie.

Votre père Robert qui n’était pas juif a fait preuve d’un discernement exem-plaire sur le sort des Juifs en France. Il a interdit à votre mère, Jeanne Kal-fon, de se faire recenser à la préfecture et de porter l’étoile jaune. Comment comprendre une telle lucidité ?

- Je pense qu’il la doit à ses racines terriennes bourbonnaises dans le dé-partement de l’Allier. Il avait un côté visionnaire. J’aurais réagi comme lui.

Peut-on savoir aujourd’hui l’attitude que nous aurions adoptée à l’époque ?

- Oui. Je suis comme ça. Je pense qu’il faut essayer d’avoir un esprit vision-naire. D’ailleurs, j’ai toujours du mal à comprendre comment l’Histoire a bénéficié de circonstances si faciles.

Comment se fait-il que les gens ne se soient pas méfiés plus tôt alors qu’il y avait des signes annonciateurs ?

Avez-vous songé à faire de votre père un Juste ? Pendant l’Occupation, il a aidé votre mère et accepté que sa belle-famille s’installe, dans l’Allier où résidait sa mère...

- Vous venez de me mettre dans la tête une idée de culpabilité ! Je n’y ai jamais pensé. Néanmoins, je crois que mon père, qui n’a jamais évoqué de lui-même cet épisode de sa vie, n’aurait pas aimé pas avoir une sorte de reconnaissance posthume. Même s’il la mérite.

Votre mère évoquait rarement sa ju-daïté. Vous-même êtes resté discret dans les médias. Vous écrivez à pro-pos de votre appartenance au judaïsme : «Aujourd’hui, je la revendique. Sans ostentation.» Avez-vous déjà eu peur de dévoiler vos origines ?

- Oui, surtout quand j’étais adolescent. Je reproduisais ce que faisait maman, dès qu’elle croisait quelqu’un de la communauté, elle avait grand plaisir à dire, mais sur un ton très bas «Je suis Israélite». Je n’étais jamais entré dans une synagogue avant d’avoir rencon-tré ma femme. Finalement, j’avais plus de facilité à parler de ma cécité que de mes origines juives.

Vous écrivez, à propos de la Shoah : «Cette période m’a beaucoup habité (...). Maman me l’a transmise en héritage.» Est-ce que cette histoire représente un démon avec lequel vous cohabitez ?

- Ce n’est pas un démon. Cela fait partie de moi. Quand je regarde des films comme Lucie Aubrac ou plus récemment La Rafle qui m’a beau-coup ému, c’est comme si je l’avais vécu, ma mère m’a transmis tous ses souvenirs. Mais je suis comme elle, ce qui comptait, c’était la «niaque» ! Elle ne se laissait pas dominer par la peur, même quand elle a appris qu’elle avait un fils aveugle. Elle aurait pu être téta-nisée, car en 1951, le mode d’emploi n’était pas livré avec ! Mes parents ont répondu aux gens de l’hôpital, «On va l’élever comme les autres !»

En 2006, vous avez chanté pour la première fois en Israël. Mais dans J’ai toujours su que c’était toi, vous racon-tez un autre voyage, à Kfar Maïmon...

- En France, j’ai participé à une action caritative pour une yeshiva. On m’a fait la surprise lors d’un séjour en Israël - vous voyez comment je dis Is-raël un peu plus bas que le reste de ma phrase - de visiter cette école talmu-dique. Ils avaient apposé une plaque

au nom de ma mère ! Je me suis dit qu’elle le savait, et qu’elle me voyait alors qu’elle n’a jamais été en Israël.

En 2007-2008, vous avez conduit une mission sur la situation de l’handicap visuel en France pour le gouvernement Sarkozy, qui a abouti au Plan Han-dicap visuel 2008-2011. Puis, vous avez été Secrétaire national chargé de l’handicap au sein de l’UMP. Qu’est-il ressorti de cette action politique ?

- La mise en place de l’audio-des-cription à la télévision, qui décrit les scènes muettes, en particulier dans les films et les documentaires. Il faut bien comprendre que la majorité des déficients visuels le deviennent tar-divement. Pour eux, c’est un trauma-tisme. Donc, j’ai fait en sorte que cela soit généralisé même si cela sera pro-gressif. Le CSA a inclus cette notion dans son cahier des charges. Rendez-vous en terre inconnue, l’émission à laquelle j’ai participé en 2009, était le premier programme de France Télévi-sions à être diffusé en audio-descrip-tion.

Est-ce possible au cinéma ?

- Oui. Je suis en pourparlers avec le Centre national du Cinéma. Et je vais fonder ma société pour que les films soient réalisés en audio-description en amont, et que cela soit inclus dans le budget d’une production, car ce n’est pas très cher (de 5 000 à 6 000 euros). ça serait possible dans les salles de cinéma, avec un casque sans fil. Apple a déjà tous ses produits vocalisés !

Vous aviez également obtenu en 2006 que la BNP mette en place les pre-miers distributeurs de billets acces-sibles en mode vocal. Les choses ont-elles évolué ?

- Les autres banques qui n’auraient jamais voulu monter dans le train, se pressent pour le faire, parce qu’elles ne veulent pas être marginalisées alors qu’avant, c’était nous qui l’étions !

Depuis vos plus grands succès dans les années 1980, vous n’avez jamais disparu du paysage musical. Comment expliquez-vous une telle popularité dans la longévité ?

- Je crois que les gens ressentent mon authenticité. Je ne joue pas. Je vis ma vie. J’ai toujours su que c’était toi, de Gilbert Montagné, éditions Calmann- Lévy, paru le 19 janvier. La version braille du livre et le CD audio, lu par Gilbert Montagné, doivent paraître prochainement.

Par PAULA HADDAD

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

La commission Tirkel examinera mardi la nomination de Benny Gantz comme chef de l’Etat major

Fin du feuilleton de la nomination du chef de l’Etat major? La com-mission Tirkel chargée de contrôler la nomination des hauts fonction-naires examinera demain mardi le dossier du général Benny Gantz qui a été nommé au poste de chef d’Etat major de Tsahal par le Premier mi-nistre et le ministre de la Défense.

La commission rendra ses conclusions dès mercredi, ce qui devrait mettre un point final à l’affaire Galant qui a secoué l’armée, la classe politique et le pays tout entier. Benny Gantz rem-placera Gaby Ashkénazy le 14 février prochain et deviendra ainsi le 20ème chef d’Etat major de Tsahal.Binya-min Netanyahou a assuré comprendre «l’ampleur de la déception» de Yoav Galant, suite à l’annulation de sa no-mination à la tête de l’état-major.

S’exprimant lors du conseil des ministres hebdomadaire, le Premier ministre a fait l’éloge de l’ancien

commandant de la région Sud, parlant d’»un chef talentueux et expérimenté» ; «un guerrier qui a grandement contri-bué au bien du pays»

\La Haute Cour de justice a rejeté, dimanche, l’appel de Galant qui récla-mait le gel du processus de nomination au poste de chef d’état-major. Il sou-haitait, par ailleurs, que soit donnée à la commission Turkel une nouvelle occasion d’examiner sa candidature. Le juge Eliakim Rubinstein a tranché en sa défaveur.

Le chef du gouvernement a également expliqué sa décision de nommer le gé-néral Benny Gantz à la suite de Gabi Ashkenazi. «La stabilité de l’armée est importante en ce moment», a-t-il an-noncé. Pour le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Gantz est également le candidat idéal «pour stabiliser l’armée et relever les défis auxquels elle est confrontée.»

Egypte : sabotage des gazoducs - approvisionnement d’Israël coupéLes pires ennuis ne font que com-mencer pour l’Egypte… et Israël. C’est triste à dire mais historique-ment tous les mouvements de révolte populaire aboutissant à l’effondre-ment d’un régime tyrannique, se sont toujours soldés avec la récupé-ration du pouvoir par des éléments porteurs d’une idéologie totalitaire, par le biais de crimes violents en série et d’actes de sabotages. Dans ce cas présent, pas besoin d’être La Pythie pour prévoir que c’est ce que vont faire les Frères musulmans.

Des saboteurs ont fait exploser un ga-zoduc qui traverse le nord du Sinaï en Egypte, a rapporté samedi la télévision d’Etat, perturbant l’approvisionne-ment en gaz d’Israël et de la Jordanie.

Des groupes islamistes ont appelé leurs militants à exploiter l’agitation qui ébranle le gouvernement. La télé-vision d’Etat égyptienne, citant un responsable, a dit que «la situation est très dangereuse et que les explo-sions se poursuivent d’un endroit à

un autre” le long du pipeline, ajoutant qu’ “il s’agit d’une opération terroriste d’envergure”.

Lundi, un leader des Frères musulmans appelait à couper l’approvisionne-ment en gaz à Israël, et à se préparer à guerre(lire).Une source sécuritaire du nord du Sinaï a déclaré: “des éléments étrangers” ont ciblé la conduite qui ali-mente la Jordanie. L’armée égyptienne a coupé la principale source d’appro-visionnement en gaz du pipeline et a essayé de maîtriser les incendies. Des images télévisées sur Al Jazeera et sur Al Arabiya ont montré une colonne de flammes sur les lieux de l’explosion.

Après l’explosion, la radio israélienne a annoncé que l’explosion ne visait pas les approvisionnements vers Is-raël, mais qu’ils avaient été arrêtés par mesure de précaution. Israël importe 40 % de ses besoins en gaz naturel en provenance d’Égypte, dans le cadre des accords de paix de Camp David depuis 1979.

Source : Haaretz

Israël irrité par le «lâchage» américain du président Moubarak

Le soutien de Washington à la contestation en Egypte, révolte qui vise un régime considéré jusqu’alors comme un allié fidèle des Etats-Unis, est sévèrement jugée en Israël, au point d’être assimilé à un «lâchage» lourd de conséquences dans la région. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu s’est abstenu de fustiger publiquement la position américaine, pour ne pas envenimer les relations avec un président Ba-rack Obama que la droite au pou-voir n’a jamais beaucoup apprécié.

Mais le ton général en Israël, dont les Etats-Unis sont le grand allié, est critique, aussi bien dans les milieux gouvernementaux que dans la presse et parmi les analystes. «On a l’impres-sion que Washington était très pressé de balancer par-dessus bord le prési-dent égyptien Hosni Moubarak» dès qu’il est devenu un allié encombrant, a déclaré un haut responsable israélien, qui a requis l’anonymat.

«S’il est vrai qu’au cours des derniers jours, la position américaine est deve-nue plus nuancée, elle n’en revient pas moins à un lâchage. Ce qui est très inquiétant», a-t-il souligné. «La fidélité est une valeur inestimable, particulièrement au Proche-Orient» a-t-il poursuivi, estimant qu’au-delà des critiques «à l’égard du régime autocra-

tique» de M. Moubarak, son prompt abandon par Washington risquait de miner la crédibilité de la politique étrangère américaine.

Il relève aussi «la confusion et l’inco-hérence des positions américaines» en référence aux déclarations de sou-tien à M. Moubarak de l’émissaire du président américain en Egypte, Frank Wisner, avec lequel l’administration américaine a aussitôt pris ses dis-tances.

Depuis le début des troubles en Egypte, Israël craint que l’émergence d’un pouvoir islamiste au Caire me-nace le traité de paix avec son voisin et bouleverse la donne stratégique régio-nale. Dori Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU et proche du chef du gouvernement, a reproché dans la presse au président Obama de com-mettre la même «erreur» que son pré-décesseur Jimmy Carter en 1979 face à la Révolution iranienne, en refusant de soutenir un régime en place au nom de la démocratie. «

Tout un chacun comprend que Mou-barak doit partir. Mais nous pouvions nous attendre à ce que Washington n’abandonne pas un homme qui de-puis des décennies était son meilleur appui, un véritable barrage contre l’is-lamisme», écrit le quotidien à grand

tirage Yediot Aharonot. «

Si les Américains se conduisent de la sorte vis-à-vis du régime égyptien, que devront penser leurs autres alliés dans la région ?»

s’interroge le journal. Pour Eytan Gil-boa, professeur de science politique de l’université Bar Ilan, près de Tel Aviv, Washington a «planté un couteau dans le dos de son allié» égyptien alors qu’il «pouvait le critiquer de façon plus discrète».

En dépit du soutien unanime du Sénat américain à cette politique, M. Gilboa ne craint pas qu’Israël soit logé un jour à la même enseigne, compte tenu du soutien dont dispose l’Etat hébreu dans l’opinion publique américaine.

A court terme, ce chercheur estime même que la position d’Israël en Occident pourrait être renforcée si l’Etat hébreu apparaît «comme seul allié stable face à la menace de l’isla-misme». «Israël n’a rien à craindre de l’évolution de la politique américaine, mais beaucoup de ce qu’il se passe en Egypte», estime en revanche le poli-tologue Shlomo Avineri, de l’Univer-sité hébraïque de Jérusalem, qui craint une montée en puissance des Frères musulmans opposés à l’accord de paix avec Israël.

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Incendie Ikea de Netanya : la piste criminelle écartée

Le dysfonctionnement d’un four des cuisines du restaurant serait à l’origine de l’incendie qui a ravagé le magasin Ikea de Netanya same-di matin, selon les enquêteurs de la police et des pompiers. La piste criminelle, envisagée dans un pre-mier temps, serait donc écartée. Le magasin Ikea de Netanya, inauguré

en 2001, a été totalement détruit samedi matin par un incendie.

Selon le directeur de la chaîne Ikea en Israël, le magasin sera reconstruit et même agrandi, les travaux devraient prendre un an. En attendant, les Israé-liens peuvent s’approvisionner au tout nouveau magasin de Rishon le Tsion.

Israël invente la voiture volante !On se souvient des voitures de police en lévitation dans « Blade runner » de Ridley Scott, ou des taxis volants du « 5ème Element » de Luc Besson. Voilà, Israël travaille depuis long-temps sur ce type de concepts, et ce n’est pas dans des studios de cinéma mais dans les ateliers de Yavne, ban-lieue technologique de Tel-Aviv.

La société maintenant bien connue à l’international par les spécialistes et les profanes se nomme : Urban Aero-nautics (ici). Plusieurs modèles sont en cours de développement depuis la fin des années 2000. Les innova-tions iront en priorité à la défense qui finance les travaux, mais l’avenir des transports urbains civils se joue éga-lement ici.De quoi parle-t-on ? A Yavne un groupe de vétérans d’Israel Aerospace Industry exploitent méthodiquement toutes les avancées technologiques récentes : intelligence artificielle, cap-teurs, électronique de bord, altimétrie laser, GPS différentiel, matériaux composites, nouvelles méthodes de propulsion et de motorisation, minia-turisation, etc. pour esquisser les véhi-cules volants du futur, civils et mili-taires. D’autres prototypes de voitures volantes sont bien sûr à l’étude dans le monde mais l’expérience israélienne tient la corde.

Elle est en effet menée selon une vision de long terme et surtout dans un esprit d’innovation collaborative, la fameuse approche «mashup» (voir article de NanoJV: ici)…Comme on peut s’y attendre, c’est donc au-jourd’hui le partenariat avec Tsahal qui booste Urban Aeronautics.Les nouveaux conflits asymétriques de type guerilla, comme la dernière

guerre du Liban ou actuellement l’Afghanistan montrent les limites des hélicos classiques (ici), obligés de s’élever et donc de s’exposer, in-capables de se poser sur des terrains trop en pente ou trop exigus à cause des pales…L’Air Mule – le modèle « Medevac » de Urban Aeronautics- offre une alternative à tout cela. Un véhicule volant, compact, passe partout, idéal pour mener de discrètes opérations de ravitaillement , diurnes ou nocturnes et l’évacuation des blessés.Coût estimé de l’AirMule: 1,8 mil-lions de dollars par appareil. L’équipe d’Urban Aeronautics est du sérail aéronautique militaire, cela permet de travailler vite et à la confiance.

On touche ici à l’un des facteurs de succès inimitables de l’avance techno-logique israélienne, illustré par le suc-cès mondial des drones. Comme dans la plupart des secteurs technologiques les transferts du militaires aident par ailleurs les développements civils.Ce sera bien entendu le cas pour les voitures volantes actuellement dans les cartons. Mais rien à attendre avant plusieurs années. Les efforts portent aujourdhui sur l’AirMule, dont les premières présentations commer-ciales sont prévues en 2012, comme le confirme dans Haaretz, Rafi Yoeli, patron d’Urban Aeronautics.Quand le sage montre la voiture du futur, il faut lever la tête. Et regarder autour de soi. A San Paolo au Brésil, par exemple, des centaines d’héli-coptères déposent chaque matin, les cadres sup à leurs bureaux. Esquisse du futur, comme le rappelle Yoeli.

Dominique Bourra

Un magasin de mobilier et de déco-ration de la chaîne suédoise Ikea a été entièrement détruit par un gigantesque incendie à Netanya,

au nord de Tel-Aviv. . Les causes du sinistre ne sont pas connues. «Nos installations ont été entière-ment détruites dans un incendie qui

s’est déclaré dans la nuit sur le toit de l’édifice», a déclaré à la radio publique Ron Hadassi, le PDG du géant du meuble suédois en Israël. Les pompiers s’efforçaient samedi en fin de matinée d’éteindre les der-nières flammes.

Ce magasin --très connu en Israël-- couvrait 2.000 m2 dans un bâtiment préfabriqué de deux étages inauguré en avril 2001 et accueillait quelque 7.000 clients par jour. «Une enquête est en cours sur les raisons qui ont provoqué l’incendie, et nous allons reconstruire tout le bâtiment. Cela pourrait prendre un an», a ajouté M. Hadassi. Il a précisé que son entreprise prendrait en charge les 400 employés du magasin de Netanya. Un autre magasin Ikea, le deuxième du pays, a ouvert l’an dernier à Rishon LeZion, entre Jérusalem et Tel-Aviv.

Ikea dévasté par un gigantesque incendie en Israël

Devant les plaintes de la popula-tion qui ont suivi la hausse du prix de l’essence, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a annoncé, jeudi soir, qu’il allait étudier les alternatives possibles à la taxe décidée. L’annonce a été faite au milieu des protestations publiques devant le coût exponentiel du carbu-rant. Netanyahou a précisé que les membres de la Knesset travaillaient à un moyen de faire baisser les prix.

Le chef du gouvernement a rencontré, jeudi, ses principaux conseillers éco-nomiques : le ministre des Finances, Youval Steinitz, le professeur Eugène Kandel, et le gouverneur de la banque Israël, Stanley Fischer, ainsi que le di-recteur général du bureau du Premier ministre, Eyal Gabbaï. Ils se sont en-tretenus de la hausse record du prix de l’or noir qui a atteint le niveau record de 7,26 shekels par litre. «

Les différentes actions possibles se-ront analysées la semaine prochaine, puis soumises au Premier ministre», a assuré un représentant du gouverne-ment à l’issue de la réunion. Parmi les options envisagées : la réduction de la TVA.

Mais l’option a été rejetée, car risquant de nuire injustement aux secteurs les plus faibles. Les protestations se pour-suivent cependant, et les organisateurs des mouvements menacent de bloquer la voie d’Ayalon, dimanche, durant les heures de pointe.

Par REBECCA ANNA STOIL

Le prix de l’essence flambe

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Benny Gantz déjà nommé déjà contestéYoav Galant a demandé à la Cour suprême de geler le processus de nomination de Benny Grantz afin de permettre à la commission Tirkel de se prononcer une nouvelle fois sur sa candidature au poste de chef d’état-major.

Les proches de Madhat Youssouf, un garde-frontière mort de ses blessures au tombeau de Joseph en 2000 alors que son évacuation a trop tardé, envi-sagent d’introduire un recours à la Cour suprême contre la nomination de Benny Gantz au poste de chef d’état-major.

Ils estiment que le général Gantz, alors responsable des opérations, n’a rien fait pour venir en aide à Madhat ‘’ni pendant ni après l’incident alors qu’il se trouvait à 600 mètres de lui’’ seulement.

Ouzi Landau, le ministre des Infras-tructures a indiqué qu’il est opposé à l’annulation de la nomination de Yoav Galant au poste de chef d’état-major. Il a accusé les médias d’avoir «lynché» Galant. Il a également appelé le Pre-mier ministre à se présenter devant la Cour suprême pour signifier aux juges que la nomination du chef d’état-ma-jor est exclusivement de son ressort et de celui du ministre de la Défense.

Après des semaines de turbulences suite à l’affaire impliquant le général major Yoav Galant, il semble que le premier ministre et le ministre de la défense ont réussi à nommer un can-didat solide pour le rôle de chef d’état-major de Tsahal.

Un officier supérieur de Tsahal décrit le général major Benny Gantz comme un « homme d’action » qui est très fidèle à l’armée. Netanyahou et Barak présenteront la nomination au cabinet ministériel dimanche matin. Ensuite, la commission Turkel examinera la question.

Le procureur général Yehuda Weins-tein a déjà donné son feu vert après avoir examiné tous les obstacles éven-tuels. Après avoir été félicité par ses pairs, Gantz a souligné qu’il ne s’ex-primera pas sur cette nomination tant qu’elle ne sera pas approuvée par la commission Turkel. Un de ses amis de l’armée a noté que Gantz n’a pas reçu l’accueil le plus chaleureux lorsqu’il a assumé le rôle de chef d’état-major adjoint.

Il a ajouté qu’à ce moment, Gantz n’avait pas apprécié les commentaires suggérant qu’il s’agissait d’un com-promis, mais avait néanmoins « tout mis de côté à la faveur de la tâche à accomplir. Même sa déception de ne pas avoir été choisi comme chef

d’état-major de Tsahal avait été expri-mée de manière très réservée.

Vous n’entendrez pas de déclaration de lui maintenant. Il va étudier les dossiers et commencer à travailler. » En novembre dernier, Gantz a pris sa retraite de l’armée. Ca ne sera pas la première fois qu’il est rappelé à l’action dans des circonstances inat-tendues. En 2000, Gantz a été nommé commandant de la division de Judée Samarie après que son prédécesseur eut été contraint de quitter son poste suite à un échec opérationnel.

Six ans auparavant, il a été appelé à commander l’unité de liaison au Liban suite à la mort de l’ancien comman-dant. Avant sa retraite, il a servi dans cinq postes différents à l’état-major, ce qui fait de lui l’officier le plus expéri-menté de l’armée israélienne.

Contrairement à Galant, Gantz a été décrit comme une personne décontrac-tée, peut être trop décontractée même. Toutefois, plusieurs officiers ont déclaré qu’il est un homme brillant, qui connaît les capacités de l’armée, et peut mettre en œuvre ses connais-sances de la meilleure manière. « Il peut paraître comme distant, mais ce n’est pas lui. Gantz est une personne très loyale. Il y a plusieurs années, il voulait être le commandant des rensei-gnements militaires, et n’ayant pas été nommé, il a assumé son rôle suivant dans l’armée de terre. Là aussi, mal-gré les critiques indirectes concernant la deuxième guerre du Liban, il a fait entendre sa voix, » a déclaré un offi-cier supérieur de Tsahal.

Son premier objectif en tant que chef d’état-major de Tsahal sera de revoir le plan de prévision de cinq ans de l’armée israélienne afin de décider à quoi ressemblera l’armée dans les cinq prochaines années. Selon Gantz, la situation actuelle se caractérise par trois aspects : « stabilité, sensibilité et explosivité, tout peut arriver ».

Lorsqu’on lui a demandé, juste avant sa retraite en novembre 2010, ce qu’il a retenu de ses services, Gantz n’a pas mentionné un événement spécifique ou un rôle prestigieux, mais plutôt un événement qui s’est produit quand il était jeune commandant de bataillon en 1987, lors de l’opération Moise transportant les juifs éthiopiens en Israël. Un autre événement qu’il a mentionné était sa visite au camp de concentration de Bergen Belsen.

« Cette liste est typique de Benny. Modestie, absence d’arrogance, pas de poussière d’étoile. Il connaît l’ar-mée de l’intérieur et de l’extérieur, » a déclaré un officier qui a servi sous ses ordres.

Binyamin Netanyahou a assuré comprendre «l’ampleur de la décep-tion» de Yoav Galant, suite à l’annu-lation de sa nomination à la tête de l’état-major. S’exprimant lors du conseil des ministres hebdomadaire, le Premier ministre a fait l’éloge de l’ancien commandant de la région Sud, parlant d’»un chef talentueux et expérimenté» ; «un guerrier qui a grandement contribué au bien du pays».

La Haute Cour de justice a rejeté, dimanche, l’appel de Galant qui récla-mait le gel du processus de nomination au poste de chef d’état-major. Il sou-haitait, par ailleurs, que soit donnée à la commission Turkel une nouvelle occasion d’examiner sa candidature. Le juge Eliakim Rubinstein a tranché en sa défaveur. Le chef du gouverne-ment a également expliqué sa décision de nommer le général Benny Gantz à la suite de Gabi Ashkenazi. «

La stabilité de l’armée est importante en ce moment», a-t-il annoncé. Pour le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Gantz est également le candidat idéal «pour stabiliser l’armée et relever les

défis auxquels elle est confrontée.»

Le ministre de la Défense israélien Ehoud Barak, qui avait soutenu avec vigueur la nomination de Yoav Galant au poste de chef d’état-major et qui a été contraint de renoncer à son choix, a critiqué les députés et ministres qui avaient contesté son choix. Il s’en est notamment violemment pris à Moshe Ya’alon, le ministre des Affaires stra-tégiques, qui avait qualifié de «dange-reuse» pour la sécurité du pays l’arri-vée de Yoav Galant à cette fonction après la fameuse affaire du «Docu-ment Galant».

Par YAAKOV KATZet GIL HOFFMAN

La Cour rejette l’appel de Galant

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Page 20: Israel Actualites n°160 - Edition israélienne

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Netanyahou guette l’issue de la révolution égyptienne

Le gouvernement israélien hésite à se prononcer clairement sur le pro-blème égyptien de crainte de gâcher ses cartes diplomatiques. Il est par-tagé entre l’aspect positif de l’avène-ment d’un pouvoir démocratique et ses propres intérêts militaires. Avec prudence il a indiqué, aux premiers jours des émeutes, qu’Israël « suit avec attention les évènements. Mais notre objectif est d’assurer la paix entre nous et l’Egypte dans tous les cas de figure ».

Le silence officiel des dirigeants israé-liens démontre leur difficulté d’éva-luer les conséquences de la révolu-tion égyptienne. Des critiques se font d’ailleurs ouvertement entendre sur l’inefficacité des services de rensei-gnements qui n’auraient rien vu venir.

A leur crédit, il faut rappeler que tous les services civils et militaires viennent d’être simultanément pourvus de nou-veaux chefs qui se mettent en place. Risque d’extension de l’instabilité In-terrogé par les membres de la commis-sion de la défense, le chef d’Aman, les renseignements militaires, le général Aviv Kochavi avait assuré « qu’il n’y avait pas de danger sur la stabilité du régime ». L’ex-ministre de la défense Shaoul Mofaz avait abondé dans son sens en estimant qu’il « est prématuré d’enterrer le régime Moubarak.

Il y a un risque que les Frères musul-mans parviennent finalement au pou-voir, ils sont autant l’ennemi d’Israël que du régime en place. S’ils pre-naient le pouvoir, cela constituerait un changement dramatique dans toute la région avec le risque que l’instabilité s’étende à d’autres pays ». Mais les observateurs israéliens estiment que le chef du renseignement militaire israé-lien a échoué dans sa tâche de prédire la réalité de la révolution.

L’ancien ambassadeur israélien en Egypte, Eli Shaked, craint une vic-toire des Frères musulmans dans les

prochaines élections ce qui entrainera « une dégradation majeure dans les relations entre Israël et l’Egypte avec le risque que le traité de paix de 1979 en fasse les frais ».

En fait le gouvernement israélien s’était déjà positionné secrètement dans le débat puisqu’il avait envoyé un message aux Etats-Unis, à la Russie, à la Chine au Canada ainsi qu’à certains pays d’Europe pour les informer de la nécessité pour l’occident de préserver l’existence du régime actuel car la sta-bilité de l’Egypte contribue à la stabi-lité de tout le Moyen-Orient.

Benjamin Netanyahou montre ainsi, une fois encore, son opposition à la politique de Barack Obama qui s’est brutalement désolidarisé de Hosni Moubarak sans concevoir une straté-gie de rechange conforme aux intérêts occidentaux. Il est fort probable que l’Union Européenne, sans originalité, alignera sa position sur celle des Etats-Unis. Les israéliens renforcent leur théorie consistant à ne compter que sur eux-mêmes.

La façon dont Moubarak a été adulé pendant des années puis traité sans ménagement par les américains ouvre la voie à un exercice solitaire du pou-voir israélien sur la région. Lâchage de Moubarak Hilary Clinton s’était aussi refusé à exprimer son soutien au pré-sident égyptien : « Je ne veux adresser aucun message de soutien à qui que ce soit.

Je refuse de spéculer sur qui doit partir et qui doit rester ». Le lâchage de Moubarak était ainsi entériné. Un diplomate israélien a tenu à exprimer son opposition à cette nouvelle ligne politique : « Les Américains et les Européens sont entraînés pas leurs opinions publiques et ne prennent pas en compte leurs véritables intérêts. Même si on peut critiquer Moubarak, il faut donner à nos amis le sentiment qu’ils ne sont pas seuls. En Jordanie et

en Arabie Saoudite on voit la réaction de l’Occident, de quelle manière tout le monde abandonne Moubarak, et cela aura des conséquences très graves ».

Benjamin Netanyahou a réuni le 1er février son G7, son cabinet de sécu-rité des sept principaux ministres, pour définir la position officielle du gouvernement sur le débat : « La paix entre Israël et l’Egypte dure depuis plus de trois décennies et notre but est de faire en sorte que ces relations perdurent. Israël suit attentivement les événements en Egypte ainsi que dans l’ensemble de la région et tâche de préserver la stabilité et sécurité. Israël doit faire preuve de responsabilité et de retenue ». Le dialogue est main-tenu en permanence avec les autorités égyptiennes.

Des hauts responsables de la sécu-rité collaborent avec le vice-président, Omar Souleiman, sur les questions de sécurité à la frontière de Gaza en raison de l’accroissement de la contre-bande d’armes par les tunnels.

Le Hamas et les bédouins du Sinaï profitent en effet des troubles pour augmenter leur trafic. Les israéliens craignent cependant que l’ancien chef des services de renseignements, qui est un proche ami d’Israël, ne soit contraint de brader son amitié pour garantir sa légitimité auprès de son opinion publique.

Régime islamiste Les craintes d’Is-raël sont grandes de voir un régime islamique à l’iranienne s’installer à ses frontières car il y voit le même scénario qu’en 1979. Les israéliens prédisent que, si des élections étaient organisées dans les semaines qui suivent, les islamistes auraient la ma-jorité tant est grande la lassitude de la population face à un régime dictatorial et corrompu.

Ils ne ménagent donc pas leur sou-

tien au président Hosni Moubarak puisqu’ils ont accepté une entorse au traité de paix israélo-égyptien de 1979 en permettant à 800 soldats d’entrer au Sinaï le 31 janvier alors que ni troupes et ni matériel blindé n’y sont autorisés.

Ces effectifs militaires sont venus en renfort des unités de police attaquées par des militants du Hamas venus de Gaza après avoir pratiquement ouvert la frontière avec l’Egypte pour prêter main forte aux Frères musulmans.

Des voix s’élèvent à gauche pour demander s’il est judicieux d’aider un régime moribond mais il semble que le premier ministre ait privilégié les liens amicaux avec Moubarak plutôt que le réalisme politique.

Le Hamas a d’ailleurs marqué sa désapprobation contre cette attitude par des tirs de roquettes depuis Gaza sur deux villes du sud israélien. Le vice-président égyptien Souleiman est certes très apprécié à Jérusalem mais, dans son pays, il est aussi décrié que le président. Les israéliens ne lui donnent pas une longue durée de vie politique parce qu’ils sont persuadés qu’il tom-bera en même temps que Moubarak.

Israël espère cependant que la diver-sité de la société égyptienne lui per-mettra de résister à une théocratie despotique des islamistes et que les Frères musulmans, éventuellement au pouvoir aux côtés d’autres factions de l’opposition, pourraient être canalisés par un rôle accru de l’armée.

Israël s’insurge contre la volonté des occidentaux à distinguer différents modèles d’islamisme. Il ne croit pas à un islamisme «light» égyptien pouvant remplacer le régime actuel car une fois au pouvoir, il montre son vrai visage. L’exemple de la Turquie est éloquent en la matière. L’islamisme turc a pro-gressivement grignoté des pans entiers de laïcité dans le pays.

Il a mis au pas une armée garante des institutions en renvoyant à la retraite des centaines d’officiers et en accu-sant devant les tribunaux des dizaines de généraux suspectés de fomenter un complot.

Ils ont modifié la Constitution, dans le silence de l’opposition, pour réduire le poids de l’armée dans les institutions afin d’avoir devant eux un boulevard lors des prochaines élections. A moins d’un coup d’Etat militaire, les isla-mistes turcs, comme ceux d’Iran, sont au pouvoir pour de longues années.

Doctrine américaine confuse L’atti-tude des Etats-Unis dans ses rapports avec son allié arabe le plus fidèle a consolidé la rupture entre Barack Oba-ma et Benjamin Netanyahou. Les mé-

thodes coercitives du président améri-cain à l’égard de ses alliés révulsent le gouvernement israélien qui craint que ces mêmes méthodes lui soient appli-quées un jour. Selon des informations des services israéliens, le président Barack Obama a lancé un ultimatum, le 2 février, à Omar Souleiman et aux chefs de l’armée leur enjoignant de destituer immédiatement le président Moubarak.

Hilary Clinton a confirmé elle-même au vice-président égyptien l’exigence de son président. Robert Gates en a fait autant auprès du ministre de la défense Mohamed Tantawi tandis que l’amiral Mike Mullen a réitéré cette volonté américaine lors de son entre-tien téléphoné avec le chef d’Etat-ma-jor égyptien, le général Sami Enan. Hosni Moubarak ne l’entend pas ainsi et il a durci sa politique car il ne sent pas totalement abandonné.

Certains pays arabes, craignant une retombée chez eux, lui prodiguent un soutien en secret et le poussent à résis-ter aux pressions occidentales. L’ar-mée égyptienne n’a pas encore fait son choix puisqu’elle s’est départie de sa neutralité en permettant à 50.000 par-tisans du président, hissés sur des cha-meaux, à s’introduire à la place Tahrir.

Elle tient pourtant tous les postes de contrôle menant au centre de la Capi-tale mais son attitude a permis les affrontements sanglants au Caire. Ce soutien masqué aux partisans du prési-dent déchu prouve que la majorité de l’armée reste encore solidaire du pré-sident Moubarak qui donne l’impres-sion évidente de n’avoir aucune inten-tion de quitter le pouvoir avant terme.

Les israéliens espèrent toujours un retour de situation ou, du moins une prise de conscience des principaux dirigeants de l’opposition. Ils ne sont pas opposés à « une transition » à condition que les Frères musulmans n’envahissent pas les arcanes du pou-voir. Ils voient quelques signes d’opti-misme dans l’apparition de fissures dans le mur de l’opposition.

Les partis laïcs, qui s’inquiètent de l’avènement d’un régime islamiste, ont accepté officiellement le dialogue avec le vice-président pour débattre de la réforme constitutionnelle alors que les Frères musulmans refusent toute compromission en dénonçant les agis-sements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d’Israël.

La situation en Egypte n’est pas aussi limpide qu’il n’y parait et l’ancien régime n’a pas abattu toutes ses cartes.

Par Jacques BENILLOUCHE

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Février 2011

Il faut se souvenir de l’Obamania in-ternationale lors de l’élection amé-ricaine en 2008. Une ode au ‘’sau-veur’’ couronnée aussitôt d’un prix Nobel de la Paix. Un Barak Hussein Obama porté alors par les forces du multiculturalisme et du pacifisme à tout va, prêt aux discours et à la main tendue américaine qui apai-seront les tourmentes des peuples, notamment musulmans, dues inévi-tablement à l’occident.

C’est ainsi qu’on a pu le voir, dès son installation à la Maison Blanche, pré-férer les pourparlers avec l’Iran en lieu et place d’une menace claire et nette sur ses installations nucléaires s’il ne se pliait pas au diktat du Conseil de Sécurité. Une république islamique devenue depuis lors intransigeante, qui se permet aujourd’hui de narguer les puissances occidentales et se targue de faire avancer son agenda islamique. Notamment en Irak et en Afghanistan, deux pays bientôt abandonnés à leur sort par l’administration us, mais aussi au Liban par l’intermédiaire de sa mi-lice du Hezbollah.

Si l’on ajoute la Syrie à cette alliance, plus aucun obstacle ne se dressera bientôt sur la route de l’armement iranien -voire de ses troupes en cas de besoin- à destination de la mer Méditerranée et bien sûr du nord de « l’entité sioniste ». Un véritable succès qui a donné des ailes et des envies à quelques partis frères.En 2009 on a également entendu Barak Hussein Obama en Egypte. Un état actuelle-ment en paix avec Israël et en proie

aux réclamations de changement de régime par la population. Bien que n’ayant pas soutenu alors le peuple iranien ambitionnant de se débarrasser de ses dirigeants islamistes, le Prési-dent US se trouve cette fois-ci derrière le peuple égyptien et requiert avec insistance le départ du tyran Mouba-rak si longtemps adulé par son admi-nistration.

Un soutien qui se compare à une tra-hison par les autres ‘’alliés’’ des USA de la région. Notamment l’état juif qui verrait d’un mauvais œil l’arrivée très probable des Frères Musulmans au pouvoir, la principale force d’opposi-tion du pays.

Des Frères qui remettront en cause im-médiatement l’accord de paix, ouvri-ront largement la frontière de la bande de gaza aux terroristes ‘’palestiniens’’ et autres mais aussi à l’importation d’armes devant servir au programme du Hamas. A savoir la libération de la ‘’Palestine’’ de la mer au Jourdain. Au vu des derniers événements, le roi jordanien Abdallah II a, quant à lui, changé de Premier Ministre avant que les quelques manifestations de mécon-tentements de sa population ne dégé-nèrent à l’échelle nationale.

Une nomination cependant dénon-cée par le Front de l’action Islamique (principal parti d’opposition jordanien reçu récemment par le roi pour la pre-mière fois depuis fort longtemps) sou-tenant la poursuite des manifestations et exigeant un amendement de la loi électorale uninominale désavanta-

geant ses candidats.Un rectificatif qui lui permettrait alors une prise de pou-voir démocratique du pays et la mise en place d’une politique islamique ayant comme premier objectif la fin du traité de paix avec Israël puis l’éjec-tion de la monarchie.

Si l’on ajoute à cette liste de pays s’éloignant petit à petit de l’occident la Turquie, qui a vu également Barak Hussein Obama discourir devant son parlement, l’inquiétude israélienne quant à l’arc islamique qui se forme lentement mais surement dans la ré-gion ne peut que croître. Tout individu vivant en ce pays imagine aisément l’avenir peu radieux qui se dessine autour de lui et dont il sera le principal sujet.

Conséquence due en grande partie au manque de fermeté du Président et à son soutien à la démocratie immédiate dans des pays pas habitués à son exer-cice. Nul ne s’étonnera donc, si ces changements néfastes se confirment, qu’Israël agissent préventivement mi-litairement et diplomatiquement au vu de ses seuls intérêts existentiels sans en référer auparavant au prix Nobel de la paix qu’était sensé être le Président américain actuel.

Un Président dont le deuxième prénom Hussein se révèle être, au final, son véritable programme. Un programme néfaste pour les valeurs de l’occident et pour la victoire dans la guerre de civilisation qui s’annonce dorénavant.

Victor PEREZ ©

L’œuvre tragique de Barak Hussein Obama

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