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GRATUIT - Numéro 299 - Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°299

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°299

GRATUIT - Numéro 299 - Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

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Sammy Ghozlan : un homme au service de la communauté

Avant toute chose, lors de la der-nière parution, j’ai omis de mettre dans les maires qui soutiennent la communauté juive et Israël, le très sympathique maire de Créteil, Mr CATALA, qui apporte un vrai sou-tien à notre communauté lorsque celle-ci est attaquée et nous le félici-tons pour sa réélection en tant que premier magistrat de la ville.

Dimanche 17 Juin 2014, aura lieu le premier gala du BNVCA (Bureau National de Vigilance contre l’Anti-sémitisme). Ce gala organisé par cette association est le premier du genre avec, à sa tête, son président Sammy Ghozlan. Sammy se bat avec un groupe de bénévoles contre toutes les attaques que subit notre commu-nauté et l’État d’Israël par des enne-mis virulents. Cette association qui existe depuis 2002 a fait son chemin mais la montée des actes antisémites font qu’aujourd’hui, l’association a besoin de notre soutien pour alimen-ter les procès en cours et c’est à cette occasion que nous pourrons soutenir leurs actions.

Pour votre information, cette associa-tion est complètement indépendante et nous ne pouvons rester sans agir. Il faut en effet agir vite et faire condam-ner ceux qui nous traînent dans la boue. Aujourd’hui, le BNVCA a à son actif la condamnation de nom-breux auteurs de ce genre actes mais l’association à besoin de fonds pour continuer à défendre les droits du peuple juif de France. Aujourd’hui, je vous le confirme personnellement, les infos que nous avons concernant

les agressions, les insultes et tous les actes antisémites en général viennent toujours du BNVCA. Sans le BNV-CA, tout cela serait resté sous silence !

Encore une fois, il est important d’ap-porter notre soutien en participant à ce gala où beaucoup de personnalités de premier plan, des ministres, des préfets, des maires, seront présents pour apporter leur soutien. J’ai par-ticipé au colloque que le BNVCA a organisé à la mairie du 17ème arrondissement de Paris et j’ai pu m’apercevoir du respect qu’avaient les autorités vis-à-vis de son prési-dent Sammy Ghozlan pour le travail accompli.

Aujourd’hui, il est important de ve-nir nombreux à ce « gala », si nous pouvons l’appeler comme cela, mais surtout de venir pour apporter un sou-tien inconditionnel avec les moyens de chacun pour continuer le combat contre nos ennemis.

Aujourd’hui, nous avons le devoir de nous lever et de rester debout car il est temps d’agir et de financer comme on le peut cette association qui fait la fierté de note communauté ...

Pour finir, à la veille de ce Pessa’h, nous tenons au nom de toute l’équipe d’Israël Actualités, de Jour J et de notre nouveau magazine féminin L’Eve TOI, à vous souhaiter un très bon Pessa’h.

Alain SAYADA

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Cette semaine, je ne vous parle-rai pas des résultats des élections municipales qui ont vu la défaite socialiste, la déferlante bleue et la poussée du FN.

Je ne parlerai pas du chantage auquel se livre le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et de l’échec des pourparlers initiés et imposés par les États Unis de Obama.

Je ne vous parlerai pas non plus du chantage ridicule et pitoyable de l’ad-ministration américaine qui ose pro-poser d’échanger Jonathan Pollard contre des prisonniers palestiniens ayant du sang juif sur les mains.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’Alya des Juifs de France.

Depuis quelques semaines, les diri-geants israéliens font des déclarations et des annonces certes encourageantes mais encore loin de la réalité. Un plan dit d’Urgence a été annoncé mais il reste que les sommes annoncées ne sont pas à la hauteur de l’ampleur du mouvement.

Rappelons que l’Alya des juifs de France est volontaire, décidée et non une fuite à l’image de celle qu’ont connu nos frères de l’ex Union Sovié-tique, d’Éthiopie ou d’Argentine.

La communauté juive de France, depuis de très nombreuses années, a vu un flot presque continu et régulier de ses membres, prendre le chemin d’Eretz Israël, réalisant ainsi le vieux rêve Sioniste.

Mais la politique, l’économie, l’anti-sionisme ou la poussée des actes anti-sémites ont vu certains de nos coreli-gionnaires avancer leur départ.

Ce qui est nouveau, semble t-il, est la prise de conscience par Israël du potentiel d’Alya que représente la communauté Juive de France.

Israel doit comprendre la chance que représente cette communauté fière, sioniste, qui a grandi dans le respect des valeurs du judaïsme et de la ré-publique, une communauté qui aura choisi en toute conscience et liberté de poser ses valises sur la terre de ses ancêtres.

Les moyens annoncés par le gou-vernement israélien sont encore trop faibles lorsque nous les comparons aux millions de dollars consacrés en-core aujourd’hui à l’Alya des juifs de l’ex Union soviétique qui n’est plus une urgence.

Nombreuses sont les organisations francophones à plaider pour une juste répartition des fonds dévolus à l’inté-gration.

L’acquisition de la nationalité israé-lienne donne des droits mais aussi des devoirs et l’immense majorité des israéliens venus de France sont des citoyens exemplaires.

Aussi, ils sont révoltés par certains raccourcis qui sont faits lorsqu’ils sont montrés du doigt à cause de cer-tains voyous et escrocs qui se pava-nent dans les rues de Tel Aviv ou d’Hertzlia, narguant la loi et se pen-sant à l’abri sous le soleil d’ Israël.

Ils ternissent l’image de toute une communauté, salissent l’image d’Is-rael et celle du peuple Juif.

Ils ne sont en rien les représentants de notre judaïsme.

Ils ne sont en rien des exemples et bien au contraire, ils sont à mettre au ban de la société.

Israël n’est pas un refuge pour ces voyous et nous, Juifs de France, sommes fiers d’entendre parler des réussites économiques, scientifiques et culturelles de ce jeune et merveil-leux pays.

C’est au nom de cette lumière qui vient de Jérusalem que nous condam-nons ces êtres sans valeurs.Israël doit faire cette distinction et ne pas rompre le lien de confiance qui unit les juifs de France avec leur terre.

L’Histoire des juifs de France et d’Is-raël est une Histoire d’Amour et de Passion.

Je préfère avoir en tête les visages de tous ces jeunes israéliens venus de France qui étudient dans les plus belles universités israéliennes et qui servent dans les unités d’élites de Tsa-hal plutôt que ceux de ces quelques voyous.

La semaine dernière, près de 5000 personnes sont venues au salon de l’Alya à Paris.

Ils avaient tous le regard brillant et rempli d’espoir.

S’ils décident un jour de franchir le pas, ils seront, j’en suis sûr, les meil-leurs ambassadeurs de la culture fran-çaise en Israël.

Souhaitons que chacun puisse faire son choix en toute liberté

GIL TAIEB

L’Alya est un choix et non une fuite

Une nouvelle réunion tripartite est prévue pour dimanche selon des sources proches des négociateurs, avec Tzipi Livni, Saeb Erekat et Martin Indyk, pour une énième tentative d’éviter la rupture du processus de paix.

Les discussions, menées sous l’égide de Washington, ont failli tourner court cette semaine, ce qui a conduit le secrétaire d’Etat américain John Kerry à s’interroger publiquement sur l’opportunité de poursuivre ses initiatives.

Tzipi Livni, négociatrice israélienne en chef, a critiqué samedi le rôle des Etats-Unis dans les pourparlers de paix avec les Palestiniens.

« Ce qui s’est passé ces derniers mois a consisté davantage pour nous à négocier avec les Etats-Unis plutôt qu’avec les Palestiniens », a dit Tzi-pi Livni à la télévision israélienne. « Je pense que nous avons besoin d’organiser plus de rencontres, plus de négociations directes, davantage que ce que nous avons fait jusque-là, et je pense que les Etats-Unis en sont conscients », a ajouté l’ancienne ministre des Affaires étrangères.

John Kerry, qui s’est rendu lundi à Jérusalem, avait réussi à remettre le processus de négociation sur les rails mais l’adhésion de l’Autorité palesti-nienne à quinze traités internationaux a sapé ses efforts. Israël a annulé la libération d’une centaine de prison-niers palestiniens, revenant sur un

engagement qui devait permettre la poursuite du dialogue au-delà de la date butoir du 29 avril.

Samedi, des responsables israéliens et palestiniens ont fait savoir que l’émissaire américain, Martin Indyk, devait rencontrer dimanche Tzipi Livni et son homologue palestinien, Saëb Erekat, dans l’espoir de relan-cer les discussions. « Il va falloir se battre pour arranger les choses (..). Ce n’est pas simple, c’est très compli-qué. C’est une vraie crise », a déclaré Tzipi Livni.

La Maison Blanche défendait vendre-di « l’infatigable » secrétaire d’Etat américain John Kerry, assurant que les longues heures passées à vou-loir sauver le processus de paix, « n’avaient pas été une perte de temps », a rapporté le site israélien Times of Israel.

L’administration américaine a conclu sur ces mots après avoir interrogé l’investissement considérable, criti-qué par certains, de Kerry. « Ce que le secrétaire d’Etat Kerry a fait est un travail d’arrache-pied, » a renchéri Josh Earnest, un porte-parole de la Maison Blanche, rappelant les nom-breux voyages de Kerry au Moyen-Orient. Earnest rapporte plus tard, non sans quelque « pessimisme » que les chances du secrétaire, dès le début du processus, n’était pas bien « grandes ».

(Avec AFP)

Israël/Palestiniens: Livni pour un échange direct

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

SIONA salue la décision de la Com-pagnie « Norwegian Cruise Line », d’annuler toutes les escales de ses bateaux en Tunisie.

SIONA dénonce à nouveau le scan-dale du refoulement de touristes Is-raéliens qui, en croisière sur le Jade, bateau Norvégien, ont été interdits de débarquer en Tunisie.

SIONA lance un appel à tous les touristes, Juifs et non Juifs, qui sont sensibles à la liberté de circuler, de renoncer à se rendre en Tunisie et de ne pas participer au pèlerinage de la Ghriba qui aura lieu à Djerba en mai prochain.

SIONA regrette les déclarations men-songères de la Ministre du Tourisme

Tunisienne, Mme Amel Karboul qui a tenté de se justifier en expliquant qu’il s’agissait d’un problème de procédure, alors qu’il s’agit d’un pro-blème de discrimination anti-israélienne.

En Tunisie, l’antisémitisme et l’anti-sionisme camouflés à travers la haine d’Israël sont malheureusement une réalité. La haine d’Israël se manifeste à tous les niveaux de la Société Tuni-sienne, laïcs et islamistes confondus.

SIONA a adressé une lettre au Prési-dent de la Compagnie « Norwegian Cruise Line » pour le féliciter de son courage et pour l’attachement de sa Compagnie aux idéaux de liberté et de Justice.

COMMUNIQUE - Après le scandale du refoulement de touristes Israéliens, interdits d’escale en Tunisie

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66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Le Vaad Harabanim, un rempart contre la misère À la veille des fêtes de Pessa’h, l’Association caritative Vaad Ha-rabanim déploie de nombreux moyens afin de venir en aide aux plus pauvres. Car si la famille pou-vait prémunir hier de la misère, elle ne remplit plus ce rôle aujourd’hui. Le Vaad Harabanim se propose de rétablir un certain équilibre.

Reconnu comme partenaire indispen-sable des services sociaux et du mi-nistère des Finances, le Vaad Haraba-nim travaille sur le terrain. Ménages en grande difficulté, familles mono-parentales ou chômeurs en fin de droits, les fronts ne manquent pas. « Il est certain que nous avons beaucoup de travail, en particulier depuis que la crise a déstabilisé les plus fragiles, résume Yaakov, bénévole au Vaad Harabanim. Et c’est en particulier en période de fête que les besoins se font davantage ressentir. Cette année, nous réitérons des initiatives por-teuses : les ventes à bas prix, la distri-bution de bourses exceptionnelles et de paniers alimentaires pour les plus démunis. » Constitués d’huile, de vin, de matsoth, ces paniers sont une véritable manne pour tous les bénéfi-ciaires qui ne peuvent pas avoir accès à ces produits de base. D’autant que les demandes sont toujours plus nom-breuses. « Malheureusement, les cas ne manquent pas, explique Yaakov. Les familles ne sont plus en mesure d’assurer le rempart contre la mi-sère qu’elles constituaient autrefois. Même le second salaire est souvent insuffisant. Mais nous faisons tou-jours un constat encourageant : plus

le nombre de nécessiteux augmente, plus nous recevons de dons. »

Un dénuement qui fait malLe constat est parfois sombre lorsque ce sont les chiffres qui parlent. Plus d’un million et demi d’Israéliens vivent sous le seuil de pauvreté. Parmi toutes ces personnes en diffi-culté, les enfants sont également très touchés. Le Vaad Harabanim est très attentif à cette partie de la population et la grande misère des enfants est un souci constant des responsables de l’Association. « C’est un dénue-ment qui fait mal, s’indigne Yaakov. Et c’est pourquoi nous veillons à ce que les familles ne manquent de rien pour Pessa’h. La fête nécessite des dépenses conséquentes. Or, c’est une semaine capitale pour les enfants. Nous ne pouvons négliger cet aspect humain de notre action, magnifique-ment rendu possible par la générosité des donateurs. Pour les remercier de leur soutien permanent, nous organi-sons, quelques heures avant le début de la fête, la lecture de la lettre de Rabbi Chimon Ostropoli par Rav Haïm Kanievsky. C’est un grand moment, d’une intensité rare, après lequel le dirigeant de notre généra-tion bénit tous les donateurs. D’ail-leurs, nous appelons tous ceux qui participent à notre action à se joindre à cette lecture deux heures avant le début de la fête. Ensemble et uni, le peuple juif peut tout, même briser les liens de la misère ». Beau programme en cette veille de Pessa’h, également appelée « fête de la liberté ».

« Circoncire un enfant, c’est comme le vacciner » affirment d’émérites chercheurs

Les auteurs d’une nouvelle étude sur la circoncision aux États-Unis affirment que la circoncision infan-tile est comparable à la vaccination des enfants.

Selon un aperçu de l’étude de la Mayo Clinic Proceedings, qui sera publiée dans son intégralité le mois prochain, la moitié des hommes non circoncis contracteront une condition médicale pouvant entraîner des effets néfastes par leur prépuce cours de leur vie.

« Les nouveaux résultats montrent maintenant que la circoncision in-fantile doit être considérée comme l’équivalent de la vaccination des enfants et que, comme tel, il serait contraire à l’éthique de ne pas offrir systématiquement aux parents cir-concision pour leur bébé » a déclaré Brian Morris, professeur émérite à la faculté de médecine de l’Université de Sydney .

Morris et ses collègues ont constaté

que la circoncision protège contre les infections des voies urinaires qui peuvent endommager les reins chez la moitié des bébés . Selon les conclusions de l’étude, seulement un homme sur trois circoncis contracte une infection ultra-urinaire cours de leur vie.

Morris et John Krieger de l’Univer-sité de Washington ont également constaté dans une étude systématique qu’il n’y a aucun effet négatif de la circoncision sur la fonction sexuelle, la sensibilité ou le plaisir. Avec cela, l’étude dissipe un mythe commun perpétué par les adversaires de la cir-concision.

L’examen le taux de circoncision chez les hommes aux États-Unis a ré-vélé que depuis les années 2000, 81% des enfants américains sont circoncis, peu importe la religion des parents ou le fait qu’ils ne croient pas en Dieu.

Par Dan Birenbaum

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Parce qu’Ariel Sharon avait rêvé que « Chaque jeune du monde entier devrait avoir la possibilité de vivre une expérience de vie en Israël », les programmes MASSA sont nés.Vous avez entre 20 et 31 ans, vous avez envie de vivre une expérience unique dans la vie israélienne, vous avez envie d’apprendre l’hé-breu, de visiter le pays, MASSA vous offre toutes ces possibilités. Vous avez un diplôme, et désirez effectuer un stage en entreprise en Israël, vous n’êtes pas diplômé mais désirez faire un break durant vos études pour repartir du bon pied, vous n’êtes pas diplômé mais désirez acquérir une formation vous permettant de travailler en Israël, les programmes MASSA vous offrent toutes ces possibili-tés. MASSA, c’est plusieurs orga-nismes qui chaque année offrent à des milliers de jeunes l’expérience unique de quelques mois passés

en Israël. Pas d’engagement, pas d’obligation de rester, pas d’obliga-tion de repartir, mais si vous dési-rez de rester, les programmes ont pour but de tout faire pour vous intégrer. Et si toutefois vous déci-dez de repartir, alors vous serez les meilleurs ambassadeurs de l’Etat d’Israël. Je suis parti à la rencontre du responsable d’IsraelWay, un des organismes qui proposent les pro-grammes de MASSA.

Alain Sayada : - Bonjour ou plutôt chalom, vous êtes le responsable de la branche francophone d’Israel Way, programmes MASSA, quels sont les programmes que vous pro-posez aux étudiants?Haim B : Nous proposons différents programmes adaptés à tous. Quel que soit votre niveau, vous trouverez chez nous un programme qui vous est adapté. Que vous soyez en fin de cycle d’études ou au milieu, nous vous proposons un stage en entre-

prise dans le domaine de vos études. Dans la finance, la comptabilité, le droit, la communication, la vente, le cinéma, l’informatique etc, nos coor-dinateurs recherchent le stage le plus adapté pour vous. Les étudiants sont logés dans la ville la plus branchée d’Israël : Tel-Aviv. Dans des condi-tions idéales, ils découvriront le pays, et surtout un oulpan leur permettra d’apprendre l’hébreu.

Alain Sayada : - Des stages dans tous les domaines? Même pour ceux qui ont fait des études très spécifiques ? Haim B : Oui bien sûr, nous avons chaque année le cas de plusieurs étu-diants avec des demandes de stages bien spécifiques. Par exemple, nous avons déjà eu à nous occuper de trou-ver un stage pour une étudiante en musicologie, ou d’un stage pour un étudiant en cinématographie.

Alain Sayada : Et pour ceux qui

n’ont pas fait d’études ? Haim B : Nous leur proposons un programme avec une formation. En cinq mois seulement, ils auront la possibilité de ressortir avec en bagage un métier. Dans l’hôtellerie, dans l’esthétique, dans le maquillage, l’on-glerie, le massage thérapeutique, dans la mécanique ou dans bien d’autres domaines encore, nos jeunes pour-ront en sortant de notre formation, trouver du travail. Pour certaines for-mation, nous avons même des entre-prises prêtes à les engager dès la fin de leur programme MASSA. Et bien sûr, ces jeunes découvriront aussi le pays et apprendront l’hébreu grâce à un oulpan.

Alain Sayada : - Un travail à la fin du stage dites-vous ?Haim B : Oui exactement. Par exemple, pour ceux qui suivent la formation de massages et massages thérapeutiques, la compagnie Isrotel est prête à les engager.

Alain Sayada : Mais partir en Is-raël pour un jeune c’est s’engager ? C’est parfois difficile comme déci-sion.Haim B : Justement non Alain, c’est ça les programmes MASSA. Aucun engagement, aucune obligation de rester en Israël. A chacun de décider à la fin de son stage s’il veut rester ou repartir. Beaucoup restent, et même sur ceux qui repartent, c’est souvent pour s’organiser et revenir pas long-temps après.

Alain Sayada : Mais faire partir des jeunes, c’est une responsabilité.

Haim B : Bien sur Alain, c’est une très grosse responsabilité. Nous en sommes conscients et nous l’assu-mons pleinement. Chaque année, nous faisons partir avec IsraelWay plus de 500 jeunes du monde entier. Les jeunes sont pris en main, ils ont des familles d’accueil, des coordina-teurs qui les suivent et les encadrent pendant les 5 mois du programme.

Alain Sayada : Et pour l’hébreu, ils arrivent à apprendre l’hébreu en 5 mois ?Haim B : Là ça dépend d’eux. Nous leur donnons toutes les bases pour cela, mais plus encore, dans nos programmes, nos jeunes sont lancés dans le monde du travail, ils sont forcés de mettre en pratique ce qu’ils apprennent sur les bancs de l’oulpan, et c’est bien la meilleure façon d’ap-prendre la langue.

Alain Sayada : La question la plus difficile, quel est le coût de ces pro-grammes ? Haim B : Ca coûte cher, cher pour l’Etat d’Israël, cher pour l’Agence Juive, mais pas cher pour les jeunes participants. Nos programmes sont subventionnés, les jeunes ne paient qu’une partie infime du coût des pro-grammes.

Alain Sayada : Quels sont vos ob-jectifs pour cette rentrée 2014 ?Haim B : Faire venir le plus de jeunes possibles. Ils peuvent nous contac-ter pour plus de renseignements soit par téléphone au 01-77-47-17-46 ou au +972.3.920.4779 soit par mail à [email protected]

Interview de Haïm B : responsable de la branche francophone d’Israel Way8L’information en provenance d’Israël

Edition du 9 Avril au 15 Avril 2014

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Des pirates menacent Israël d’attaques informatiques

Des pirates ont réitéré leur appel à des attaques informatiques mas-sives contre les sites internet israé-liens, des attaques nommées OpIs-rael, pour le 7 avril.

« Le 7 avril, nous exhortons nos frères et sœurs à briser, détruire et prendre le contrôle des sites internet et de publier leurs données, pour éliminer le cyberspace d’Israël, » ont menacé les pirates dimanche. « Nous n’arrê-terons pas jusqu’à ce que la Palestine soit libérée. »

Des cyber attaques réelles n’ont pas été signalées dans l’intervalle, en dépit d’inquiétudes sur la sécurité informatique à la suite de la faillite des « pourparlers de paix ». Cepen-dant, des « pirates » ont déjà répandu sur Twitter et d’autres medias sociaux des vantardises, fausses, quant à des sites israéliens qui auraient déjà été piratés.

Selon les rapports, les groupes lea-ders du mouvement sont des pirates arabes de l’autorité palestinienne, de Syrie (là où il reste de l’électricité et une connexion internet), d’Iran, ainsi que d’Inde, de Malaisie et de Jorda-nie.

Les principales cibles de ces possibles attaques seraient des organisations financières telles que les banques et sociétés de carte de crédit, les institu-tions académiques et les bureaux du gouvernement.

La branche arabe d’Anonymous a ravivé les anciennes menaces le mois dernier. Une attaque similaire avait eu lieu le 7 avril de l’année dernière. Les sites gouvernementaux israéliens avaient été lourdement attaqués ce jour-la, mais les pirates n’avaient pas réussi à faire tomber des sites israé-liens, selon un communiqué publié par le ministère des affaires étran-gères le 7 avril 2013.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

L’instrumentalisation des esprits des enfants dans les conflits poli-tiques et la propagation du djihad contre Israël (dans une guerre sans fin) n’est pas le monopole des isla-mistes.

Ce dimanche, à l’occasion du 38e anniversaire de la «Journée de la Terre», qui coïncide avec le 30 mars de chaque année, plusieurs partis po-litiques laïques en Tunisie ont mobi-lisé leur troupes.

Des enfants et des élèves ont participé à cette manifestation politique et ont défilé sur l’Avenue Habib Bourguiba, dans la capitale Tunis, en scandant «Free Palestine».

«Il est important que les enfants puissent participer à cette manifes-tation. Ce sont eux qui reprendront bientôt le flambeau», dit Chawki, un enseignant d’une école de Kasse-rine (ville située au centre-ouest) qui est venu accompagné d’un groupe d’élèves.

Les enfants ont même clamé avec les adultes des chansons de haine contre les juifs israéliens appelant à « l’épuration des territoires palestiniens occupés illégalement par les colons sionistes ».

Des Palestiniens vivant en Tunisie ont également participé à cette marche. Les drapeaux de la Tunisie et de la « Palestine » se mêlaient dans la foule qui scandait des slogans contre « l’en-tité sioniste », pour ne pas reconnaître son existence en temps que pays.

Un fait important mérite d’être souli-gné : cette manifestation à la gloire du terrorisme qui vise les civils israéliens est une initiative organisée exclusive-ment par les partis politiques tuni-siens dits progressistes ou laïques.

Aucun militant du parti islamiste tu-nisien Ennahdha n’a pris part à cette marche haineuse. Les manifestants scandaient même des slogans hos-tiles… aux Frères musulmans.

A la tête de cette manifestation anti-sémite se trouvait Hamma Ham-mami, un leader politique tunisien de gauche. Cet ancien prisonnier du régime Ben Ali dirige aujourd’hui une coalition de partis politiques qui appelle à séparer la religion de l’État.

Il s’agit du Front populaire, qui ras-semble les partis panarabistes et la gauche radicale, traditionnellement les plus impliqués dans la défense du terrorisme arabe palestinien. La « cause palestinienne » constitue d’abord une sorte de rente politique pour les élites laïques comme pour les élites islamistes.

Une version biaisée et unilatérale du conflit israelo-palestinien est donc inculquée à ces jeunes qui décrit le

sionisme comme un mouvement «raciste» qui a inventé des liens his-toriques entre les Juifs et la Terre Sainte.

Le plus affligeant dans la démarche des partis politiques tunisiens dits progressistes ou laïques, c’est qu’ils engagent des enfants dans ce genre d’activités politiques pour les initier à la détestation de juifs qu’ils n’ont le plus souvent jamais croisés, ni vus, ni approchés et ni entendus.

Le choix des enfants, comme vitrine de la propagande haineuse s’est révé-lé être un point stratégique pour les leaders des mouvements tunisiens laïques comme chez leurs frères-en-nemis islamistes.

Il y a un an, les islamises tunisiens défilaient au même endroit avec des enfants habillés en martyres.

Le 9 avril 2013, à Tunis, les islamistes tunisiens étaient sortis sur l’avenue Habib Bourguiba en déployant la même stratégie pour manifester leur soutien à la « cause palestinienne » à l’occasion de la fête des martyrs.

De jeunes enfants avaient alors défilé avec à la main des kalachnikovs en plastique, la tête enturbannée dans un keffieh, et enroulée d’un bandeau noir, à la manière des commandos suicide islamistes.

L’an dernier, les photos prises de la scène avaient fait couler beaucoup de l’encre.

Certains avaient opté pour des dégui-sements avec des habits rouges pour les filles portant des drapeaux à la main, et des foulards palestiniens ou des drapeaux de salafistes en bandeau sur la tête pour les garçons qui por-taient, également, des jouets kalach-nikov.

Là où des islamistes et des laïques tunisiens se rejoignent, c’est par l’uti-lisation de la naïveté des malheureux gamins pour les instrumentaliser sur la question palestinienne, et en faire de futurs terroristes, sans aucun res-pect pour les droits de l’enfant et son épanouissement.

La “préparation” des enfants à deve-nir anti-juifs et terroristes ne date pas d’hier en Tunisie. Mais il aurait fallu voir comment, en ce dimanche 30 mars 2014, la coalition des partis laïques tunisiens utilisait, sans ver-gogne, des enfants dans la marche haineuse de la «Journée de la Terre» pour faire la promotion de ce qu’ils appellent le Front de la Résistance, « Mukawama ».

Les masques sont tombés, encore une fois, en cette journée sur les soi-disant « progressistes et laïques » tunisiens.

Ni les discours mielleux de leurs dirigeants, ni leurs envolées pseudo progressistes et ni les faux habits démocratiques de circonstance -dans lesquels ils veulent toujours se dra-per- n’arrivent à bluffer l’opinion publique occidentale ni à cacher la réalité : ils sont semblables, peut-être pire même, que les islamistes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh

Comme les islamistes, les partis laïques tunisiens volent l’âme de leurs enfants

Plusieurs députés arabes, dont Ah-mad Tibi et Muhamad Barake ont rencontré récemment des représen-tants de l’AP afin de les assurer de leur soutien dans l’exigence palesti-nienne de la libération de 14 terro-ristes arabes israéliens lors de la 4e vague de libération prévue. Zehava Gal-On également a apporté son soutien à la 4e tranche de libération de terroristes, arguant « qu’Israël se devait de prendre des décisions courageuses et de respecter ses engagements ». La libération de terroristes en 4 étapes était condi-tionnée à l’avancée des pourpar-lers et Israël ne s’était pas engagé à libérer des terroristes arabes de citoyenneté israélienne.

Abou Mazen fulmine contre une éventuelle libération de PollardA Ramallah on a réagi avec stupeur et colère aux informations faisant état d’une éventuelle libération de Jona-than Pollard en échange de centaines de prisonniers palestiniens ainsi que d’un gel partiel de la construc-tion. Abou Mazen a réuni d’urgence l’équipe de négociateurs afin de par-ler de cette question. Le chef de l’AP trouve « inadmissible que Pollard puisse être libéré alors que Marwan Bargouti et Ahmed Saadat (comman-ditaire de l’assassinat du ministre Rehavam Zeevi z.l.) resteraient dans les prisons israéliennes » !!!

ONU-Droits de l’Homme : Israël 5 fois condamné !Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a adopté cinq résolutions condamnant Israël pour « atteinte aux droits de l’Homme » alors que

d’autres pays comme la Syrie ont été épargnés. Par ailleurs, la succession du juif-antisémite Richard Falck à la tête du CDH est toujours en cours de discussion. L’une des favorites est Cristine Chinkin, co-auteursê du fa-meux Rapport mensonger Goldstone sur l’Opération anti-terroriste « Plomb Durci » de 2006 !!

Abou Mazen ne cède pas sur la li-bération d’Arabes israéliensConsidérant qu’Israël c’est aussi la Palestine (à libérer dans une étape ultérieure…) Abou Mazen refuse ca-tégoriquement de renoncer à son exi-gence de voir libérer des terroristes arabes israéliens dans une éventuelle nouvelle libération.

Libération de terroristes : le Fatah avoue avoir exercé un chantage sur Israël !Les officiels de l’AP ne cachent pas qu’ils ont utilisé « l’arme des pri-sonniers » contre Israël et que leur libération est la seule raison qui les a poussés à reprendre les négociations avec Israël. Ahmad Assaf, porte-pa-role du Fatah a avoué « que l’AP avait utilisé l’arme du chantage contre Israël dans le but de faire libérer les prisonniers. « En brandissant l’arme d’une démarche devant l’ONU et en menaçant de saisir la Cour Internatio-nale de Justice nous avons exercé un chantage sur Israël jusqu’à ce qu’il cède»,a-t-il déclaré. « Grâce à cela, Israël a accepté de libérer 104 prison-niers, dont certains avaient tué » a-t-il rajouté. Nabil Shaat, autre édile du Fatah avait expliqué au mois de no-vembre « que tant qu’il y avait encore des prisonniers à libérer dans le cadre

de l’accord conclu avec Israël, l’AP ne quitterait pas la table des négocia-tions ».

Leaders religieux musulmans: “Les Juifs ne devraient pas avoir le droit de prier devant le Mur occidental » !Le « ministre » de l’AP en charge des Affaires religieuses, Mahmoud Al-Habbash ainsi que l’ancien procu-reur du Tribunal religieux de l’AP ont déclaré récemment « qu’il faudrait interdire aux Juifs de venir prier de-vant le Mur occidental. L’AP consi-dère que le Kotel (appelé Al-Buraq) et son esplanade sont également des « lieux saints musulmans ». Mahmoud Abbas avait lui-même déclaré derniè-rement « que l’histoire juive à Jérusa-lem était un mythe délirant »

Fatah: “Les Juifs n’ont aucune Histoire dans ce pays”Nabil Shaat (encore lui) a expliqué le refus de l’AP de reconnaitre Israël comme patrie du peuple juif de la manière suivante : « …en le faisant, nous reconnaîtrions qu’ils ne nous ont pas volé cette terre et qu’elle est leur patrie originelle ». Il a accusé les Juifs « de falsifier la réalité” et “que leurs récits à propos des leurs soi-di-sant racines et leur lien à la terre de Palestine sont douteuses ».

Propagande et incitation dans les livres scolairesUne étude portant sur plus de 150 livres scolaires utilisés par l’AP et introduits dans les réseaux de l’UNRWA montre que l’incitation à la haine et à la violence contre les Juifs est très présente. David Bedein, directeur du « Israel Resource News Agency » aidé par le ministère des Enjeux Stratégiques, a réalisé cette étude concernant l’UNRWA, orga-nisme de l’ONU réservé aux seuls « réfugiés » palestiniens. C’est l’UNRWA qui gère un vaste réseau d’écoles tant en Judée-Samarie (100) que dans la Bande de Gaza (250). Parmi les thèmes récurrents dans les livres qui forment les nouvelles générations d’Arabes palestiniens : déligitmation de l’existence d’Israël, démonisation d’Israël et des Juifs, appels à la violence pour « libérer la Palestine », falsification de l’Histoire.

Les députés arabes au service des terroristes arabes israéliens

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Le processus de ‘’paix’’ entre l’Etat d’Israël et le monde arabe au tra-vers des ‘’Palestiniens’’ est au point mort. Pour Charles Enderlin, ‘’professionnel’’ du Proche-Orient, il est à « l’agonie ». Si sur le titre

de son article il ne peut y avoir de divergences profondes, on ne peut en dire de même sur le corps de son texte. L’analyser méticuleusement permet de s’apercevoir combien sa réflexion sur ce conflit est mani-chéenne et l’idéologie de gauche envahissante.

Celles-ci devant conclure, bien évi-demment, à la responsabilité unique de l’administration israélienne !

Dès le début, il nous est rappelé que le Secrétaire d’état John Kerry « a ob-tenu l’accord de Benjamin Netanyahu et de Mahmoud Abbas de reprendre les négociations pendant neuf mois ».

Serait-il possible que la paix recher-chée, lors de ces négociations, ne comprenne point la reconnaissance du droit du peuple juif à détenir son propre état sur une partie de la terre ancestrale et, de surcroît, que les Israéliens l’acceptent ? Qui pourrait

le croire ? Pourtant, pour l’auteur oublieux de ce point, il semblerait que cela soit un détail alors que Mah-moud Abbas et la Ligue arabe ont indiqué clairement et publiquement leur refus total.

Le processus pour cette ‘’paix’’ pour-rait-il alors être autrement qu’à l’ago-nie ?

Une morte lente qui incite les adeptes du palestianisme à utiliser le poncif de la menace d’une saisine de la Cour internationale de Justice si Israël ne plie pas !

« La direction palestinienne s’est engagée à suspendre l’adhésion de la Palestine à 63 agences et organisa-tions onusiennes et surtout à ne pas porter le problème de l’occupation des territoires devant la Cour interna-tionale de La Haye ».

Sur quel droit international cette cour

pourra t-elle s’appuyer ? Très difficile à savoir !

Pourra t-elle confirmer les « fron-tières de 1967 » comme frontières internationales ? Non ! Aucune réso-lution n’en fait mention. Comment, par ailleurs, définir une « occupation » si la résolution contraignante 242 établit clairement le retrait DE terri-toires, et non DE TOUS les territoires conquis en juin 1967, afin que des « frontières sûres », mentionnées dans cette loi onusienne, soient attribuées à l’état du peuple juif ?

La ville de Jérusalem sera-t-elle hors des limites israéliennes ? Qui pourrait l’imposer ?

Un sacré cassement de tête en pers-pective pour l’Autorité palestinienne ! Au final, devra t-elle saisir cette Cour ? Tout avocat sérieux le lui dé-conseillerait !

Celle-ci donnera t-elle, par ailleurs, son consentement à une ‘’Palestine’’ Judenrein rappelant tristement le passé européen ? Chacun en doutera !

Ordonnera t-elle, de même, le ‘’droit de retour’’ de centaines de milliers de « réfugiés palestiniens » au sein même de l’Etat d’Israël, confirmant par cela leur statut générationnel hé-rité de père en fils et unique en son genre ? Qui pourrait le croire hormis ceux guidés par une doctrine anti-is-raélienne rappelant à tout propos la résolution non contraignante 194 ?

Une ‘’loi’’ n’indiquant pas même la nationalité ‘’palestinienne’’ des ‘’ré-fugiés’’.

Les débats, s’ils ont lieu, seront plus qu’intéressants. Sauf par une justice corrompue, nul ne peut imaginer une sentence ordonnant une paix des ci-metières à l’Etat d’Israël !

Un autre cliché utilisé évoque les Conventions de Genève. Mahmoud Abbas a entériné « une quinzaine de conventions et traités internationaux. Notamment, les quatre conventions de Genève avec le premier protocole. Il s’agit en l’occurrence de la protec-tion des populations civiles en temps de guerre. Tout un programme ! ».

Les civils israéliens étant réguliè-rement l’objectif guerrier des terro-ristes ‘’palestiniens’’, et Mahmoud Abbas étant le représentant légal de ces derniers, le programme annoncé par Charles Enderlin sera, à n’en pas douter, très demandé !

Comme on peut le deviner aisément, l’Autorité palestinienne n’a aucune carte maîtresse dans sa main, hormis ses fidèles serviteurs ressassant, sans arrêt, la ‘’culpabilité israélienne’’.

C’est ainsi que le ‘’professionnel’’ de France télévisions répète et cite à l’envie ces clichés éculés et la ‘’faute’’ du Likoud, cette « droite nationaliste qui ne veut pas entendre parler d’un état palestinien. Ce terme n’apparaît pas dans les statuts ou la plate-forme électorale du mouvement de Netanyahu et, son allié, la « Mai-son juive » est le parti des colons ».

Le peuple israélien étant à une très large majorité pour une solution de DEUX états pour DEUX peuples, chacun s’étonnera que le ‘’spécia-liste’’ du Proche-Orient ne s’interroge point sur la prééminence actuelle du Likoud dans le paysage politique ?

Serait-il possible que les électeurs is-raéliens exigent d’abord, tout comme Benjamin Netanyahou, la reconnais-sance du monde musulman de LEUR droit à un état régit par eux et pour eux ?

Charles Enderlin restera muet à ce sujet ! Il préfère taper sur le Premier ministre israélien qui a proclamé qu’il « ne libérera pas un seul prisonnier palestinien, si l’Autorité autonome ne s’engage pas à poursuivre les négo-ciations et reconnaisse la nature juive de l’État d’Israël».

Cogner sur celui qui souhaite prolon-ger les négociations fait, assurément, avancer la Paix !

Publié par Victor Perez

L’échec des négociations analysé par Charles Enderlin

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Israël a décidé d’annuler la libé-ration du dernier groupe de pri-sonniers palestiniens prévu dans le cadre des pourparlers de paix, a-t-on appris jeudi de source proche des négociations.

La négociatrice en chef israélienne Tzipi Livni a fait part à son homo-logue palestinien du refus d’Israël d’honorer la promesse de relâcher 26 détenus en raison de la décision de la direction palestinienne de deman-der l’adhésion à 15 accords et traités internationaux, a précisé cette source.

Lors d’une réunion mercredi, avec le négociateur palestinien Saeb Erekat et l’envoyé Martin Indyk, Tzipi Liv-ni, ministre de la Justice, a souligné que les pourparlers de paix ne pou-vaient avancer en raison des mesures unilatérales prises par les Palestiniens et les avait appelé à revenir à la table des négociations.

Le jeudi, de nouveaux détails ont fil-tré des discussions qui se sont dérou-lées toute la nuit entre Livni et Erekat qui n’ont donné aucun résultat dans la restauration des pourparlers de paix, qui piétinent toujours.

Avant la réunion, Erekat a présenté aux fonctionnaires du Fatah une liste

révisée des conditions préalables à l’extension des pourparlers de paix, y compris l’accord officiel israélien à l’établissement d’un Etat palesti-nien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale, a dé-claré l’agence de presse palestinienne Ma’an, jeudi.

En outre, la liste exigeait la libération de 1 200 prisonniers palestiniens, dont Marwan Barghouti, Ahmad Saa-dat, et Fouad Shobacki ; un gel des constructions à Jérusalem Est ; l’oc-troi de la citoyenneté israélienne aux 15 000 Palestiniens dans le cadre d’un programme de regroupement familial ; la permission d’interdire l’accès à l’armée israélienne de la zone A pour arrêter ou éliminer des terroristes; et accroître le contrôle accru des Pales-tiniens dans la zone C.

Les nouvelles conditions ont été pré-sentées à la réunion de marathon, et ont été fort probablement rejetées par les négociateurs israéliens.

Israël a demandé l’annulation des de-mandes d’adhésion à l’ONU. Erekat a cependant souligné que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré qu’il ne prévoyait pas de se rétracter, même si sa vie en dépendait.

Il a déclaré que les Palestiniens étaient censés être accepté en tant que membre de ces organismes dans les prochains jours, et qu’une attention particulière avait été accordée à cette démarche – dont l’aide de 27 experts en droit international servant à éva-luer les conséquences.Lassitude de la Maison blanche

La Maison Blanche a affirmé jeudi que l’annulation de la libération de prisonniers palestiniens par Israël créait des « difficultés » pour le pro-cessus de paix.

« La décision par les Israéliens de retarder la libération d’un quatrième groupe de prisonniers crée des diffi-cultés », a souligné le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney.

M. Carney, qui s’exprimait lors de son point de presse quotidien, a assuré que ce revers ne dissuaderait pas le secrétaire d’Etat John Kerry de continuer à exhorter les deux parties à trouver un terrain d’entente.

« Aucune des deux parties n’a dit qu’elle voulait rompre les discussions », a observé le porte-parole.

Par:timesofisrae

Israël annule la libération de prisonniers palestiniens Israël sanctionne l’AP suite à ses décisions unilatérales

Israël a informé jeudi l’autorité palestinienne d’une série de me-sures punitives contre elle, suite à la demande de l’AP de rejoindre 15 conventions internationales.

Selon la radio Kohl Israël, ces me-sures comprennent la suspension des contacts de haut niveau entre les ministres et chefs de direction, et les contacts avec l’autorité palestinienne seront désormais dirigés par le coor-dinateur des activités gouvernemen-tales en Judée Samarie, le major-gé-néral Yoav Mordéchai. Il a également été décidé de geler la mise en œuvre de la technologie 3G dans les zones assignées à l’AP et l’arrêt du transfert du matériel de communication appar-tenant à la compagnie de téléphone cellulaire de l’AP Watania dans la bande de Gaza. Une autre mesure pu-nitive est un gel de la promotion des plans directeurs de nouvelles commu-nautés en zone C.

Israël s’apprête à prendre d’autres nouvelles sanctions contre l’AP, se-lon Kohl Israel.

Mercredi soir, l’envoyé spécial de l’ONU pour la paix au Moyen Orient a confirmé avoir reçu des demandes

de responsables de l’AP pour re-joindre des conventions et traités in-ternationaux, notamment la Conven-tion de Vienne sur les relations diplomatiques, la Convention relative aux droits de l’enfant, la Convention contre la torture, et celle contre la cor-ruption… Des conventions qui pour-raient facilement se retourner contre l’AP, celle-ci pratiquant abondement la corruption, et mariant de force des petites filles mineures à des hommes adultes.

L’ambassadeur de l’autorité palesti-nienne à l’ONU a plus tard menacé que l’AP pourrait rejoindre jusqu’à 550 conventions et traités internatio-naux, y compris la cour pénale inter-nationale.

Jeudi, la ministre de la justice Tzipi Livni, qui a été le négociateur israé-lien lors des pourparlers avec l’AP, a annoncé que le quatrième lot de terro-ristes ne sera officiellement pas libéré en raison des démarches unilatérales de l’autorité palestinienne.

« Des nouvelles conditions ont été créées, et Israël ne peut pas libérer les prisonniers du quatrième lot, » a annoncé Livni.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Guershon Nduwa est de passage à Paris pour récolter les Matsot pour les juifs Lembas d’Afrique

Avec la collaboration de Kulanu (qui soutient les communautés juives iso-lées et émergentes du monde), Guers-hon Nduwa est très fier de faire partie de l’œuvre pour la promotion de la culture juive d’Afrique.

Guershon Nduwa enseigne la lecture en hébreu, les prières hébraïques et les compétences de la synagogue, les fêtes juives et des événements de cycle de vie, Étude de la Torah, Shab-

bat, les lois alimentaires juives et des sujets connexes.

Les Juifs Lemba du Zimbabwe tra-vaillent intensément à renouer avec le monde juif large et à créer à la syna-gogue à Harare. Modreck Maeresera dirige le développement de cette sy-nagogue pour Juifs Lemba résidant à Harare, la capitale du Zimbabwe.

La communauté juive Lemba pourra voir ses droits culturels et religieux respectés dans leur propre pays et sur la communauté juive du monde.

Condensé de la vie juive chez les lembas

Certes, cela fait un bon moment, notamment depuis les débuts de la guerre civile en Syrie, le coup d’Etat en Egypte et l’opposition au rapprochement USA-Iran, qu’on trouve bien des points communs dans les dispositions stratégiques d’Israël et de l’Arabie Saoudite.

On pense que le chef du Mossad et le patron des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan ont pu se rencon-trer en pays tiers, à Amman en Jorda-nie, sans doute. Mais… … Jusqu’à un certain point, l’idée d’un affichage de relations, jusqu’alors conditionnelles et de coulisses, n’est pas sans risques.

- Le premier serait d’affaiblir la pos-ture des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite, face à l’Iran, en termes de propagande, ce dernier cherchant à s’affirmer comme l’axe de la « résis-tance » anti-israélienne aux yeux du monde arabe, pour recruter,à ce titre, des Jihadistes, y compris en milieu sunnite. Le complotisme, sport régio-nal aux nombreuses répercussions en Europe, va continuer de se dévelop-per, avec les incidences que l’on sait,

en termes d’antisémitisme.

- On imagine mal des dirigeants du Golfe accréditer publiquement ces discours et leur emboîter le pas, par la signature de pactes officiels, sans attiser des désordres intérieurs et des dissidences. Ils risquent de démentir très rapidement.

- Le « parrainage » des Etats-Unis, plus discrédités que jamais, dans les pays arabes, sous l’Administration défaitiste Obama est un handicap de plus, pour que ces déclarations soient mal perçues dans ces pays.

- Beaucoup de ces régimes sont loin de représenter un avenir de réforme démocratique et de liberté d’expres-sion permettant des échanges d’idées avec des Israéliens. Il n’en va pas de même pourt les échanges technolo-giques et commerciaux.

- Récemment, un journaliste amé-ricain du Jerusalem Post se voyait interdire d’accompagner Obama à Riyad, au motif qu’il travaille pour un journal israélien.

- La Ligue Arabe est encore le plus ferme défenseur et garant du rejec-tionnisme palestinien.

Par conséquent, à cette heure, on n’envisage pas de continuum entre :

- une coopération sécuritaire deve-nue nécessaire, du fait des menaces diverses et de l’instabilité régionale,

mais aussi du retrait massif des Etats-Unis de cette même région, en termes d’implication effective,

- et des conséquences diplomatiques israélo-arabes, directes et palpables, comme l’une des clés de cette stabili-té, à savoir l’atténuation des discours idéologiques et de l’enseignement de la haine.

Les choses se jouent donc à deux niveaux entre lesquels on ne lit pas nécessairement de correspondance.

Par contre, au moins deux pays : Egypte-Jordanie ont signé des ac-cords de paix et sont le fer de lance ou la passerelle entre Israël et le Golfe. On entend, fréquemment, des réfu-giés ou combattants insurgés syriens non-Islamistes dire, pour la première fois, du bien d’Israël, voire réclamer de Bibi qu’il bombarde Assad.

De façon subsidiaire, il serait bon que Dempsey ou Kerry mette Abbas à la page de l’ouverture d’un nouveau chapitre des relations stratégiques ré-gionales, car il semble bien continuer à vivre au siècle précédent… Alors, peut-être que dans dix ans, la vieille idéologie antijuive commencera t-elle à sentir la naphtaline et que s’ou-vrira une nouvelle ère. Mais des alliés objectifs ou de circonstance n’ont jamais fait, à première vue, des parte-naires de paix accomplie. A suivre…

Commentaire libre : Marc Brzus-towski, pour Jforum.

Partenariat Israël-Golfe arabe : des chefs militaires trop bavards ?

Cette coopération pourrait inclure le partage de renseignement et des exercices antiterroristes conjoints.

La possibilité d’une coopération sécuritaire entre Israël et ses voisins arabes du golfe Persique était au cœur des discussions qui se sont tenues lundi entre les chefs d’état-major is-raélien et américain Benny Gantz et Martin Dempsey en visite pour trois jours en Israël.

Avant la réunion, Gantz a laissé en-tendre que « même en période d’ins-tabilité, comme c’est le cas actuelle-ment, il peut y avoir des opportunités à saisir« . Dempsey a, quant à lui, déclaré à la fin de cette réunion que les discussions se sont portées sur des « possibilités de partenariat avec cer-tains acteurs qui n’étaient pas dispo-sés à discuter auparavant », a rapporté le New York Times.

« Je parle des Etats du Golfe en par-ticulier, qui jusqu’ici, n’ont peut-être pas été aussi ouverts d’esprit quant à une coopération avec Israël« , a pré-cisé Dempsey.

Alors que Dempsey n’entre pas dans les détails, plusieurs sources, parmi les responsables militaires améri-cains, ont dit que ces possibilités de coopérations pouvaient inclure le partage de renseignement et des exer-cices antiterroristes conjoints.

Insistant sur le fait que le Djihad international ne se bat pas seulement contre Israël, Gantz précise qu’il serait dans l’intérêt de l’Etat hébreu et de ses voisins de chercher des moyens de lutter contre des ennemis communs.

La perspective d’une coopération sécuritaire entre Israël et les Etats du Golfe, impensable jusqu’à récem-ment, a gagné en crédibilité depuis que le Golfe se divise sur la question du nucléaire iranien, du chaos en Sy-rie et de l’instabilité égyptienne.

« Plus solide que jamais »Les deux généraux se sont félicités de la coopération existante entre leurs deux armées respectives, au deu-xième jour de la visite de Dempsey.

Interrogé sur les récentes critiques émises par le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, à l’encontre des Etats-Unis afin de savoir si elles avaient affectées les relations mili-taires des deux pays, Gantz s’est em-pressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus solides que jamais ».

Dempsey a pour sa part parlé de « moment de grande clarté et de fran-chise [prenant ses distances avec les réclamations du Secrétariat d’Etat et de Kerry] « , avant de déclarer « pou-voir toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ».

Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité nucléaire était bien là« . Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le président américain Barack Obama a pris un engagement très clair vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options mili-taires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons ».

Israël et USA parlent de partenariat avec le Golfe

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Le 24 avril, la ville de Nice accueil-lera un colloque scientifique unique organisé en partenariat avec le collège académique de Netanya, la ville de Netanya et le KKL (Fond National Juif). Un évènement ex-ceptionnel qui viendra souligner la vitalité du jumelage entre ces deux

villes côtières situées de chaque côté de la Méditerranée.

« Dans l’histoire des jumelages, ce colloque sera l’un des actes les plus importants jamais réalisés. Il confir-mera notamment l’amitié très forte entre Nice et Netanya, entre Nice et

Israël et entre Christian Estrosi et Israël » affirme Didier Wisselmann, ‎Directeur Général Adjoint à l’Eco-nomie, à l’Innovation numérique et à l’Emploi au sein de la Métropole Nice Côte d’Azur.

Jumelées depuis 1968, Nice et Neta-

nya ont considérablement renforcé leurs liens sous l’impulsion de leurs maires respectifs : Christian Estrosi, Député des Alpes-Maritimes, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président du Ré-seau des Villes Euromed, et Miriam Fierberg-Ikar, Maire de Netanya.

« Christian Estrosi se rend au moins une fois par an en Israël depuis des années et tient à entretenir sa proxi-mité avec ce pays dont il est l’un des plus fervents défenseurs » précise Didier Wisselmann, ‎qui fut son direc-teur de cabinet adjoint au Ministère de l’Industrie..

Une amitié israélo-niçoise qui a éga-lement donné naissance à une grande proximité avec le Collège Acadé-mique de Netanya via la signature en 2011, d’une convention de coopéra-tion avec l’Université de Nice Sophia Antipolis.

« Ce partenariat a été conclu à l’ini-tiative de Christian Estrosi (Ministre de l’Industrie à l’époque), qui était convaincu de l’importance du ren-forcement des liens inter-méditerra-néens. Cette convention nous a per-mis d’établir des liens académiques de haut niveau et d’organiser des échanges très fructueux. Plusieurs de nos étudiants ont notamment partici-pé à des classes internationales d’été à Nice et se sont ainsi familiarisés avec la langue et la culture française. Nous continuons ce dialogue acadé-mique qui nous permet d’intervenir sur les grands sujets ensemble et d’inviter nos collègues à participer régulièrement aux forums que nous organisons » explique Claude Bright-man, présidente du développement francophone au Collège Académique de Netanya.

C’est sur ce socle relationnel solide que l’idée d’un colloque scientifique commun a pris racine. Intitulé Mare Nostrum (‘Notre mer’ en latin), cet évènement sera consacré aux grands enjeux du développement durable dans les villes situées sur le littoral méditerranéen et réunira, le 24 avril, à Nice, la fine fleur des chercheurs et spécialistes de cette question d’actualité.

Israéliens et Français examineront leurs bonnes pratiques réciproques en matière d’eau, de développement durable et de protection des sites ma-ritimes sensibles.

Selon Didier Wisselmann, « les spé-cificités et complémentarités de cha-

cun seront présentées afin que Nice et Netanya puissent s’en inspirer ».

Parmi les intervenants, on notera la présence du professeur Denis ALLE-MAND, Directeur Scientifique du Centre Scientifique de Monaco, de Rafi MEHOUDAR, inventeur du sys-tème de micro-irrigation, du Pr Barak HERUT, Institut national d’Océa-nographie d’Israël, de M. Jean-Christophe DELVALLET, Directeur du Développement Méditerranée d’ERDF ou encore des Pr Gershon GROSSMAN et Gdaliah SHELEF, de l’Institut technologique Technion et du Collège académique de Neta-nya.

Autre partenaire incontournable de cet évènement bilatéral bon pour la planète, le KKL (Fond National Juif) dont le président, M. Efi STENZLER, sera présent pour présenter es innombrables réali-sations de cette grande institution dans le domaine du développement durable.

La veille, une visite sera organisée au Monaco Scientific Center afin de réunir tous les partenaires impliqués dans la réussite du colloque Mare Nostrum. Parmi eux, le professeur Zvy Dubinsky (expert en biologie et biotechnologie marines et enseignant au Collège Académique de Neta-nya), directeur académique de cette rencontre, qui mène des travaux de recherche océanographiques avec ses collègues de Monaco sur ce domaine, réputé comme l’un des plus promet-teurs concernant les sources de nour-ritures futures.

Ce moment privilégié sera aussi l’occasion de décerner à Christian Estrosi le diplôme Honoris Causa du Collège Académique de Neta-nya. « Hautement méritée, cette dis-tinction académique exceptionnelle lui revient au titre de sa vision pour l’aménagement de l’Eco-vallée, pour son implication dans le développe-ment durable et enfin, et cela nous touche particulièrement, pour sa fidé-lité et son amitié envers Israël et Ne-tanya en particulier » précise Claude Brightman.

A noter que la veille, et comme pour graver sans le marbre l’amitié entre Nice et Netanya, sera inaugurée une ‘allée Netanya’ sur la promenade du Paillon, la fameuse Coulée verte qui fait la fierté des Niçois et l’admi-ration des nombreux visiteurs de la capitale de la Côte d’Azur. les délices.

Mare Nostrum : Nice et Netanya placent le développement durable au cœur de leur partenariat

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014 18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Mehdi Jomaa aux Américains : La Tunisie est une «start-up democracy»

Au cours de sa visite aux États-Unis, la semaine dernière, le Pre-mier ministre Mehdi Jomaa a eu l’occasion de s’exprimer, mardi de-vant un parterre de professeurs, de chercheurs, de diplomates, d’étu-diants et de Tunisiens résidant aux Etats-Unis. A la Columbia Business School, il a présenté la Tunisie sous des angles dont on était peu habi-tué.

Arguments à l’appui, il a dressé un ta-bleau de ce que représente désormais la Tunisie et donné aux Américains les raisons qui devraient désormais les pousser à venir investir. «La Tuni-sie est une formidable opportunité qui se présente aux investisseurs étran-gers parce que le climat y est désor-mais propice», a-t-il dit en substance. «Aujourd’hui, on est capable de vous donner une visibilité bien que lors des trois dernières années rien n’a empê-ché des entreprises de venir investir chez nous».

Mehdi Jomaa a mis en exergue les points forts capables de «séduire» les Américains. Il leur a présenté les atouts de la Tunisie, un pays à la posi-tion géostratégique lui permettant d’être à l’intersection de trois grandes zones économiques.

L’Europe avec laquelle la Tunisie réalise 80% de ses échanges com-merciaux. La Tunisie faisant éga-lement partie de la région MENA qui englobe le Moyen-Orient et le Maghreb peut être une porte ouverte vers d’autres pays. Enfin, la Tunisie fait partie du continent africain, de-venu ces dernières années, un terrain de concurrence farouche entre les grandes puissances.

Sur un autre plan, Mehdi Jomaa mise, et là est la nouveauté, sur les com-pétences humaines du pays. «Il faut investir dans l’éducation», a-t-il no-tamment lancé pour dire que le sys-tème éducatif tunisien et les univer-sités sont restés standard et similaires à ceux de l’Europe. Or les Tunisiens restent ouverts à la culture et aux lan-gues. Ils présentent des compétences reconnues et les jeunes restent com-pétitifs à tous les échelons.En conclu-sion, Mehdi Jomaa a décrit la Tunisie en déclarant que c’est une «start-up democracy». Autrement dit un jeune pays à fort potentiel de croissance et qui doit faire l’objet de levée de fonds. Cela dit, l’occasion de la rencontre avec le chef du Gouvernement tuni-sien, Mehdi Jomâa, le président amé-ricain, Barack Obama «a salué les efforts de la Tunisie pour organiser des élections en 2014», a indiqué le communiqué commun entre la deux pays.

A cet effet, Obama a affirmé que les Etats-Unis sont «prêts» à fournir une assistance électorale additionnelle et à «participer dans la délégation inter-nationale d’observateurs électoraux».«Depuis la révolution, la Tunisie est devenue un modèle» dans la région arabe et bien au-delà, a ajouté le com-muniqué.

Notons cependant, que l’organisation des élections pour la fin 2014 comme cela est prévu dans la constitution, semble être compromise. Dans une déclaration accordée, récemment, à Mosaïque FM, le président de l’Ins-tance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE), Chafik Sarsar. a, par ailleurs, affirmé, que le compte à rebours est lancé pour l’organisa-tion des élections en 2014, et qu’en cas de report à l’année prochaine, cela constituera une violation de la Constitution. Sarsar a, également, fait part de sa crainte de voir l’ISIE se faire imputer la responsabilité de l’échec des autres parties qui doivent, aussi, veiller à la bonne tenue des élections. YVES PEREZ

Avant la rencontre qui a opposé l’Etoile Sportive du Sahel et la Jeunesse Sportive Kairouanaise, dimanche dernier au stade olym-pique de Sousse, les joueurs de l’ESS se sont dirigés vers le «vi-rage chinois» des ultras étoilés pour rendre hommage à un ancien membre du groupe de supporters, les «Brigades Rouges», décédé ré-cemment alors qu’il combattait en Syrie sous la bannière de «L’Etat islamique en Irak et au Levant» (EIIL), un groupe armé djihadiste qui sévit actuellement en Syrie.

Cet hommage rendu à un jihadiste, mort en Syrie, soulève la question épi-neuse de l’impact que peut avoir un tel acte venant de la part de joueurs, le plus souvent adulés par leurs sup-

porters, et qui en définitive n’ont fait que commémorer la mort d’un ancien supporter «actif». Et c’est là où le bât blesse.

Pour le spécialiste de la question Da-vid Thomson, reporter et correspon-dant de RFI en Tunisie et en Libye, mais aussi réalisateur du film «Tuni-sie, la tentation du Jihad» et auteur du livre «Les Français jihadistes», cet hommage reste intéressant «parce qu’il montre à quel point le jihad en Syrie est devenu aujourd’hui un phé-nomène de société en Tunisie qui s’est presque banalisé».«Le phénomène touche les stades comme d’autres strates de la société. Cela n’en fait pas pour autant des joueurs de l’Etoile des défenseurs de la cause jihadiste. Je pense qu’ils rendent hommage ici

à leur ancien supporter en tant que fi-gure connue de ce virage, plus qu’au jihadiste de l’EIIL qu’il est ensuite devenu», précise David Thomson qui veut éviter l’amalgame qu’on pour-rait coller à cet acte venant de joueurs professionnels et évoluant sous la bannière de l’ESS.

Ce cas n’est toutefois pas isolé. Au cours des derniers mois, de nom-breux exemples peuvent être relevés. Des drapeaux du «tawhid» (parti islamiste) ont été brandis à de nom-breuses reprises lors des rencontres de football, à Sousse, mais aussi à El-Menzah, à Rades ou ailleurs. Jadis supporters invétérés de leur club, des «radicaux» veulent utiliser désormais les travées des stades comme une tri-bune.

«Dans les rangs des mouvements jihadistes tunisien comme dans les rangs des LPR, on retrouve parfois des jeunes qui étaient il y a peu en-core, des supporters de foot et d’ail-leurs, ils arborent souvent le drapeau de «tawhid» dans les tribunes», re-lève David Thomson. Quand on sait que les groupes ultras ont une haine ancestrale de la police, tout comme les mouvements jihadistes, désormais dans la ligne de mire de celle-ci, il est facile de franchir la ligne de démarca-tion presque invisible entre les deux tendances, il est aussi facile d’instru-mentaliser le phénomène. Car l’amal-game est alors vite fait !

Yves PEREZ

Tunisie : Le jihad en Syrie, phénomène de société sur le point d’être banalisé… même dans les stades

Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

Le 2 avril a eu lieu la Journée mon-diale de sensibilisation à l’autisme. Elle visait à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. L’au-tisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handi-cap touche 1 personne sur 150 dans le monde.

La France compte environ 430 000 personnes atteintes d’autisme à des degrés divers, dont 25% d’enfants. Le gouvernement français a mise en place un «plan Autisme» sur 2008-2011, qui vise tout d’abord l’aug-mentation de la capacité d’accueil en établissements spécialisés et sur la diversification des méthodes de prise en charge et de dépistage pré-coce. Autant dire que la France ne fait plus grand-chose pour les autistes et leur famille depuis quelques temps comme nous l’on confié de nom-breuse association notamment celle que dirige Olivia Cattan qui a eu recours aux solutions du Professeur Ferstein qui siège a Jérusalem depuis de nombreuses années.

Yvan Lellouche

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Le nom de pessah fait allusion au fait que D-ieu a fait Pessi’ha-un saut au dessus des maisons d’Israël le soir où il a frappé les premiers nés égyptiens. Mais ce mot éclaire d’avantage par son essence et son caractère particulier car à la fête de Pessah-qui est appelé aussi Hag Aa-viv-la fête du printemps, Israël est devenu un peuple «Nits’hi»-Eter-nel-selon le Ari zal akadoch, qui nous fait remarquer également que la valeur numérique du mot Pes-sah (80+60+8:=148 est égale a celle du mot «Nets’ha» (50+90+8=148) l’éternité!. En effet, les Nations ont toujours cherché à nous en-gloutir en tant que peuple, mais grâce à l’intervention Divine, ils n’y sont pas parvenus. La somme des chiffres qui forme la valeur numérique du mot Pessah (148 -1+4+8) est égale a 13, qui est aussi la valeur numérique du mot E’had (1+8+4), l’unité, et du mot «Aava» (1+5+2+5) L’amour...Pessah a été marqué par l’Unité et l’Amour qui ont régnés au sein du peuple juif et qui ont reçu la plus belle expression lorsqu’ils consommèrent le sacri-fice pascal!.

Le Rav Chalom Messas zatsal fait un commentaire dans son livre du verset :«Chamor êt hochêch aaviv véasita péssah l’Achêm élohékha» «Respecte(garde)ce mois du prin-temps et tu feras Pessah pour ton D-ieu..» Il écrit ceci : « habituellement l’homme progresse par étapes dans le domaine spirituel, Il ne peut effet atteindre ce stade en un seul bond-en une seule étape, susceptible parfois de l’écœurer. Pourtant, c’est bien du domaine du possible à Pessah, cette fête lui permet en effet d’atteindre des sommets à l’image du «bond» d’Achêm au dessus des maisons des hébreux. Dans la Hagadah, Raban Gamliel enseigne : «Celui qui n’a pas dit trois chose à Pessah ne s’est pas acquitté de son obligation. Ces 3 choses sont : «Pessah, Matsa, Maror», La sommes des valeurs numériques de ces trois aliments rituels est égale à

(148+135+146=729) qui est la valeur numérique de l’expression : «Kêra satan» (370+359=729) qui veut dire : «Déchire le Satan». Ainsi, par la force de ces trois mitsvot (Pessah-matsa-maror) nous avons annihilée la force du Satan et détruits les forces du mal. Le hamets-le levain est le symbole de l’illusion et du mensonge, fruits du mauvais penchant, car la pâte gonflée est remplie d’air, comme le mensonge qui est une déformation de la réalité!. La Matsa par contre évoque la vérité et cette idée transparaît aussi dans ce qu’on appel le petit nombre du mot Matsa (4+9+5=18 ; 8+1=9) égal a celui du mot «Emeth» La vérité. Le Hamets est la force négative de la division, idée qui transparaît dans la valeur numérique du mot «Ha-mets» (840+90:138) égale à «Helek» (8+30+100:138) La scission ou la sé-paration. Nos sages nous disent, que ce Hamets nous devons le rechercher «Chez nous» ou plus exactement «En nous» à la lueur d’une bougie…Ce hamets est symbolisé en réalité par notre orgueil ou nos mauvais pen-chants et lorsque nous l’avons locali-sé, grâce à un travail d’introspection, alors il faudra le brûler et le réduire en cendre. Détruire son «Hamets» est l’une des principales obligations de la fête de Pessah mais c’est aussi la mis-sion que nous avons jusqu’au jour du Matane Thora qui est la fête de Cha-vouot, qui nous permettra de recevoir la Thora avec humilité.

La Matsa, symbolise le bon pen-chant pur et propre, source de la vie authentique, et cette idée transpa-rait dans le «petit nombre» du mot «matsa» (4+9+5=18) 18 égal à la valeur numérique connue du mot « Haï » (10+8=18) La Vie. La Matsa appelée «Léhém oni» le pain de mi-sère, est le symbole de la «Anava» (70+50+6+5=131), l’humilité, qui s’oppose à l’orgueil. La force impure liée à l’orgueil, c’est le fameux Sa-muel (60+60+1+30=131). Certains font remarquer que dans le psaume 131, le roi David insiste sur la vertu de l’humilité, qui est du reste inscrite

dans les lettres mêmes de son nom : Dalet, vav, dalet = dalout ve dalout «humilité et humilité». Le lien entre la Matsa et l’humilité, transparait dans le mot même du mot Matsa qui peut se décomposer en «ma – tsa» , «ma» est une expression en effet d’humilité comme nous le récitons dans la prière du matin : «mâ anou» que sommes-nous? «Ma hayénou», que vaut notre vie?.» Par la Hokhma, la sagesse, l’homme parvient à la prise de conscience de «koa’h ma», c’est à dire la force de l’humilité, de la grandeur de D.., et de l’esprit, qui est à l’opposé de la vanité et de la ma-térialité. Par conséquent, l’humilité est le fondement absolu de l’édifice de la Thora. Nous savons d’ailleurs que l’humilité la «Anava» était l’une des grandes qualités de Moïse, notre Maître, le berger d’Israël a qui il a enseigné toute la Thora.

La Hagadah va entamer le récit de la sortie d’Egypte par le verset suivant : «Va apprendre ce que Laban l’Ara-méen avait voulu faire à Yaacov notre père.. ». En effet, la Michna Pesahim précise qu’il a lieu de faire débuter la soirée du Seder par le traditionnel Ma Nichnata, les questions des quatre enfants. Il est étonnant de remarquer que pour répondre à leurs questions, le père commence son récit de la sortie d’Egypte par : « L’Araméen a perdu mon père, « l’Araméen » fai-sant allusion à Laban et «mon père» à Yaacov Avinou. Laban semble donc occuper une place stratégique dans cette grandiose aventure. Pourquoi figure-t-il en introduction au récit de la libération des enfants d’Israël? En quoi est-il à l’origine de l’exil des Hé-breux en Egypte?. A ce propos la Ha-gadah fait remarquer que l’intention de Lavan était bien plus perfide que celle de Pharaon. En effet, le décret de ce dernier ne concernait que les enfants mâles, alors que Lavan avait pour objectif d’effacer toute la des-cendance de Yaacov et à travers lui, tout son message, sans qu’il subsiste le moindre souvenir. Mais où donc apparait chez Laban une telle mal-veillance? Certes, nous le connais-sons comme mécréant, malhonnête et assoiffé de richesse, au prix même de détruire sa famille et spolier ses plus proches. Néanmoins, comment s’est-il révélé l’ennemi juré de Yaacov, l’adversaire irréductible qui voulait sa perte? En fait si les auteurs de la Hagadah avaient évoqué Esav, nous aurions effectivement pu reconnaitre celui qui incarne l’ennemi implacable de Yaacov. Mais Laban n’est pas connu pour avoir des desseins aussi funestes. Or la Hagadah justement le désigne comme un personnage en-core plus maléfique que Pharaon lui-même. Avant de réfléchir par quels moyens Laban chercha à détruire Israël, peut-être faudrait-il découvrir les motifs de cette aversion? Pour-quoi Laban en voulait-il tant à Yaacov le père de la Nation Juive, qui était pourtant on gendre?

D’après le Maharal de Prague, la haine viscérale de Laban était pure-ment gratuite. Pour le maître, il fut le premier homme à avoir détesté Israël pour la seule raison qu’il était juif. D’autres exégèses expliquent que cette haine provenait de la différence de spiritualité qui séparait Laban et Yaacov. Il se sentait blessé de voir Yaacov transmettre une croyance op-posée à la sienne. Car, à travers cela,

il se coupait totalement de sa famille, de ses filles et de leurs enfants. C’est d’ailleurs l’argument répété de Laban : «Pourquoi m’as tu volé ma famille?» dit-il à Yaacov. Le Sfat Emeth nous dévoile qu’à travers les péripéties de Yaacov se dessinent tous les exils du peuple juif. En effet, nos ennemis ont attaqué alternativement la pensée du Juif ou son corps. Tantôt ils nous in-fligeaient une oppression morale, tan-tôt c’est la personne physique qu’ils assaillaient. Pour appuyer son propos, il ajoute que nos sages ont institués deux fêtes : Hanouka et Pourim. Ha-nouka rappelle la délivrance d’une oppression morale, tendant à éradi-quer notre patrimoine spirituel, tandis que Haman voulait s’en prendre à l’existence physique de notre peuple. C’est peut-être contre cette attaque à deux niveaux que la Hagadah veut nous mettre en garde. Laban et bien plus tard Pharaon, Staline et Hitler cherchaient à anéantir Israël. Le Juif des exils devra apprendre à réagir face à toutes ces sortes de menaces. Les quatre fils décrits dans la Haga-dah font allusion à quatre générations qui peuvent se suivre et, dans certains cas, hèlas, ne pas se ressembler.

Yèhouda est un juif pratiquant et as-sez consciencieux. Celui-ci a un fils, Ruben, qui se croit intelligent et pense pouvoir tout comprendre. Il pose ef-fectivement des questions sur toutes les coutumes et les mitsvot , mais n’accepte que celles qui lui semblent logiques. Son père Yéhouda tente en vain de lui expliquer notamment : «Eïne Maftirine A’harè Hapessah » On ne peut comprendre tous les com-mandements. Ce fils devint plus tard un homme qui suivra certaines pra-tiques et plus ou moins quelques fêtes du calendrier hébraïque sans pour au-tant transmettre une réelle éducation religieuse à ses enfants.

L’un des fils de Ruben se nomme Jacques. Lui trouve son père encore trop «religieux» à son goût. Il remet en question encore plus de choses que lui. «Quelle signification a cette céré-monie du Seder pour vous que vous accomplissiez toutes ces coutumes?» Demande-il. En fait, lorsqu’il gran-dira, il n’y aura plus aucune trace de religion dans sa maison. Le fils de Jacques, s’appel Jean-Pierre, il est un «Tam» (un simple naïf). Il ne sait strictement rien des coutumes juives. Lorsqu’il rendra visite de temps à autre à son grand père, Ruben, et l’ob-servera pratiquer certaines Mitsvot ; il demandera alors : « Qu’est-ce que ceci ?». Alors la quatrième généra-tion n’aura même plus la possibilité de poser des questions, car l’arrière-grand père n’est plus de ce monde. Ce fils est le « Chéeno Yodèa Lich’ol » Celui qui ne sait pas questionner. En fait, il n’a hélas jamais vu un Séder de Pessah de sa vie. Pour beaucoup de nos Sages, l’assimilation est l’une des plus grandes menaces qui guette nos enfants.

Pessah est la fête de la famille par excellence! Elle nous réunis et nous lisons dans la Aggada : «Alahma ania….di akhalou abatana… «Voici le pain de misère qu’ont mangé nos pères en Egypte… «Que tout celui qui a faim..Vienne manger etc. Nos Sages qui ont institués la lecture de ce texte, nous ont ouvert la voix et nous ont appris à ouvrir nos cœurs : «Nul ne doit être oublié le soir de Pessah

! Le pauvre, le malade, le sans abris, la veuve ou l’orphelin, Tous ont une place autour de la table du Seder. C’est un commandement essentiel de notre Thora, une tradition bien encré, que de nous préoccuper inlassable-ment des laisser pour compte, de ceux qui sont au bord du chemin, de ceux dont la vie a basculé. Il y aura comme souvent la mise en place d’une chaine de solidarité en faveur des personnes nécessiteuses et même des étudiants isolés pour leur permettre cette année encore, grâce à l’ensemble des com-munautés d’Ile de France, de passer les deux soirs du Seder de Pessah dans les familles d’accueil. Tout le monde devra se mobiliser!.

Pessah est aussi appelé «Hag Aaviv» la fête du Printemps, la fête du renou-veau de la nature, mais également celui de l’homme nous dit le Zohar Akadoch, l’homme étant comparé à l’arbre des champs dans le Thora «Etz assadé». Le Talmud énonce : «A chaque génération l’homme doit se considérer comme s’il sortait lui-même d’Egypte».

Lorsque nous appelons Pessah «l’époque de notre liberté», nous n’en parlons pas seulement comme d’un événement historique. Chaque année, à pareille époque, l’âme juive peut se voir octroyer une part renouvelée de liberté spirituelle. Pessah nous offre la possibilité exceptionnelle de créer à nouveau dans notre imagination l’aventure qui a consisté à pouvoir nous échapper d’un régime marqué par une impureté poussée à son ex-trême. C’est pour nous l’occasion de prendre la résolution de continuer de nous battre, jusqu’à la victoire finale, beeZrat Achem, contre notre Yetser Ara-mauvais penchant. Nous ne nous contentons plus de célébrer un fait du passé, mais nous faisons de cette fête une réalité toujours actuelle.

Permettez-moi en cette veille de fête d’avoir une pensé particulièrement émue pour tous ceux de nos frères et sœurs qui souffrent et toutes les familles qui ont été brisée et atteinte dans leur chair ces dernières années en France où ailleurs. Certains ab-sents manqueront à l’appel autour de la table du Seder, comme nous manquera, le Temple de Jérusalem. Mais gardons espoir en D-ieu pour qu’en ce mois de Nissan, nous ayons le mérite d’accueillir Son Messager, le Machiah Tsédkénou, Notre Libéra-teur, Amen.

(Ce texte est dédié à la mémoire du Gaon Rav Chalom Messas bar Rahel Zatsal, Grand rabbin de Jérusalem)

A vous tous, bonne fête de pessah Cachère Vésaméah !Yvan Lellouche

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Pessa’h : La fête de la Liberté !

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Attestation officielle de la marque commercialisant le Nutella Israël Actualités, dans un devoir d’infor-mation envers la communauté juive, se doit de publier cette information, de sur-croît, avant les fêtes de Pessa’h.

Notre travail d’information et notre éthique nous imposent de vous tenir in-former de cette situation.

Nous avons tenté de contacter les deux parties concernées par ces documents. Nous n’avons malheureusement reçu la réponse que de l’un des protagonistes. Toutefois, sur le conseil de Rabbins re-nommés et reconnus au sein de la com-munauté, nous avons été priès de tenir la communauté juive au courant sans mettre en avant l’une ou l’autre des entreprises impliquées dans cette affaire.

Israël Actualités, le journal au service de sa communauté.

Alain Sayada.

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Les produits Nutella en emballage polonais ne sont pas cacher lepessah

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Tsahal a riposté ce soir aux attaques de roquettes récentes émanant de la bande de Gaza. Il y a quelques ins-tants, l’Armée de l’Air israélienne a ciblé 5 sites terroristes, 4 d’entre eux dans le nord de la bande de Gaza et le 5ème dans le sud de la bande. Des frappes directes ont été confirmées.

Le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de Tsahal pour la presse internationale, a déclaré : “ les repré-sailles de ce soir aux aggressions ter-roristes de Gaza étaient précises et fondées. Il est de notre devoir d’être à la recherche de ceux qui nous at-taquent, de neutraliser leurs capacités

et de les traquer là où ils se cachent. Les roquettes terroristes du Hamas sont une réalité intolérable que les Israéliens ne devraient pas avoir à accepter”.

Informations supplémentaires :Depuis le mois dernier, approxima-tivement 131 roquettes ont été tirées de la bande de Gaza sur Israël, 82 d’entre elles ont frappé le sud du pays. Ces chiffres incluent l’attaque massive de roquettes qui a eu lieu du 12 au 14 mars, durant laquelle un barrage de 70 roquettes a visé le sud d’Israël. 5 roquettes supplémentaires ont été interceptées par le système de défense antimissiles Dôme de Fer.

En réponse à plusieurs attaques, Tsahal cible des sites terroristes dans la bande de Gaza

Le chef du groupe terroriste liba-nais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a reconnu lundi que le groupe chiite a planté un engin explosif à Har Dov, le mois dernier, qui a explosé au passage d’un convoi de Tsahal.

Un des véhicules blindés avait été directement touché par l’explosion, mais il n’y avait pas eu de blessés parmi les soldats.

Dans une interview au quotidien ara-bophone As-Safir, Nasrallah a dit que l’attaque était la réponse du Hezbol-lah aux frappes israéliens contre des positions du Hezbollah près de la frontière.

« Israël a compris le message » a dé-claré Nasrallah.

Le 5 mars, l’armée israélienne avait déjà indiqué avoir tiré sur deux membres du Hezbollah alors qu’ils plaçaient un engin explosif près de la frontière.

« Ce n’était pas notre riposte, mais c’était une partie de notre riposte », a expliqué M. Nasrallah. Israël a « frappé une cible militaire et la résis-tance a répliqué en frappant une cible militaire ».

La tension monte depuis plusieurs mois entre le Hezbollah et Israël, qui s’est dit prêt à mener de nouvelles frappes pour empêcher le parti chiite engagé dans les combats en Syrie de se procurer des armes sophistiquées.

Depuis le début du conflit syrien, Is-raël a déjà mené plusieurs frappes en Syrie pour viser des armes destinées, selon l’Etat hébreu, au Hezbollah.

En 2006, Israël a mené une violente offensive contre le Hezbollah au Liban, qui a tué plus de 1 200 Liba-nais, en majorité des civils, ainsi que 160 Israéliens, des militaires pour la plupart.

Le Hezbollah revendique une attaque contre l’armée israélienne

Suite logique de l’affaire Dieudon-né, de l’incitation à la haine raciale et des « quenelles » de cet homme politique raciste.

Samedi soir, après les prières du Shabbat, un homme et son fils, cha-peau noir pour l’un, kippa sur la tête pour l’autre, sortent d’une synagogue de Sarcelles.

Sur le chemin du domicile, ils ren-contrent 4 nazillons issus de la diver-sité, tous d’origine africaine. La scène se déroule avenue Charles Péguy.

Après avoir fait des saluts nazis dé-guisés, des « quenelles », ils ont atta-qué physiquement le père et son fils. La raison ? Leur religion !

Notons par ailleurs que, gardant la

tête haute (et refusant l’humiliation devant son fils) après le salut nazi déguisé, la victime avait répondu par un geste (certainement un doigt d’honneur).

Le père a été légèrement blessé par un violent coup de poing.

La victime déposée plainte et la police est actuellement en cours de visionnage des caméras de vidéo-sur-veillance.

L’émigration des Juifs français vers Israël, qui avait crû de 70% en 2013 après une période d’accalmie, vient de connaître une nouvelle accéléra-tion spectaculaire. Selon l’Agence juive, 854 Français ont fait leur alyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l’an dernier à la même période – ce qui représente une aug-mentation de 312%.

Par Greg Sulin

Encore une attaque antisémite à Sarcelles une quenelle et des coups…

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Pourquoi le judaïsme français a besoin d’un Grand Rabbin de France ?Depuis le 11 avril 2013 la démission imposée ou fortement suggérée au Grand Rabbin Gilles Bernheim, par des laïcs auxquels sa hauteur de vue et sa culture faisaient de l’ombre comme le chêne fait de l’ombre au roseau, a laissé vacante la fonction de Grand Rabbin de France. Certes, l’intérim est assu-ré conjointement conformément aux statuts par le Grand Rabbin de Paris et le Directeur du Sémi-naire. Bien que limitée à une durée de six mois par ces mêmes statuts, cet intérim a été prolongé de facto et ce n’est qu’à la suite d’une pres-sion de responsables rabbiniques et communautaires que le conseil du Consistoire Central s’est récem-ment décidé à fixer la date de cette élection au mois de juin 2014. Cer-tains esprits s’étaient en effet de-mandé s’il était utile de maintenir un chef spirituel au judaïsme fran-çais, susceptible de faire de l’ombre aux dirigeants laïcs, agacés d’être contraints de passer au second rang en raison de la primauté due au spirituel, et de ne pas être au centre des photographies et prises de vues télévisuelles.

Cette même question s’était posée lors de la préparation de la Loi de 1905 pour des motifs sans aucun doute plus nobles et avait été l’objet d’un vaste débat dans les colonnes de la presse communautaire et de la

presse nationale d’alors. Le projet de Loi de Séparation déposé par le gou-vernement d’Emile Combes conte-nait en effet un article 8 qui interdisait aux associations cultuelles locales de se regrouper au niveau national dans un organe central. Dirigée contre l’Eglise catholique, cette disposi-tion ne gênait guère cette dernière qui n’avait pas besoin d’un organe central régulateur au niveau national puisque les évêques locaux étaient en vertu du Droit Canon hiérarchi-sés et soumis à l’autorité de Rome, souveraine en matière de dogme et d’organisation du culte. Il n’en était pas de même pour les Protestants et les Israélites dont les cultes ne connaissent pas de souverain pontife. Certains dirigeants communautaires de l’époque dont en particulier Hyp-polite Prague directeur des Archives Israélites ou Marguerite Brandon-Salvador approuvaient au contraire cette disposition du projet de loi. Ils estimaient que l’association cultuelle locale est l’organe vital de la confes-sion juive tandis que la centralisation paralyse la tradition et stérilise toute source d’initiative individuelle. Ils souhaitaient voir des rabbins maîtres de leur communauté au point de vue spirituel comme devaient l’être au point de vue temporel les dirigeants laïcs. Dès lors qu’un organe central était inutile, la fonction de Grand Rabbin de France ne se justifiait pas. Sa suppression était vue aussi d’un

bon œil par des laïcs inquiets des conséquences financières de la loi de Séparation et soucieux de limiter les dépenses à venir. C’est cette suppres-sion de la fonction de Grand Rabbin de France qui fut adoptée par une commission d’études consistoriale malgré l’hostilité du rapporteur Isaïe Levaillant, ancien chef de cabinet de Gambetta et directeur de la Sureté Nationale. Le Président Alphonse de Rothschild et le Grand Rabbin Zadoc Kahn manifestèrent leur inquiétude devant ce projet qui risquait d’en-traîner une dislocation interne du judaïsme français, chaque associa-tion cultuelle départementale risquant d’avoir sa tendance au gré de l’hu-meur ou de la sensibilité de son grand rabbin. Ce qui n’était pas dangereux pour l’Eglise catholique en raison de l’autorité spirituelle du Pape pouvait être mortel pour le judaïsme français. C’est en liaison avec les responsables protestants que des démarches furent faites auprès des parlementaires pour faire supprimer l’article 8 du projet de loi. Le Grand Rabbin Joseph Leh-mann directeur du séminaire intervint aussi dans le débat pour souligner le rôle indispensable d’un grand rab-bin de France pour la politique et le contenu de la formation rabbinique dont le directeur du séminaire assure l’exécution. A l’unanimité l’Asso-ciation des Rabbins français consti-tuée en 1905 demanda également le maintien de la fonction de Grand

Rabbin de France, ce qui fut finale-ment retenu dans le texte définitif des statuts du Consistoire Central adoptés en 1906. A noter que la dénomination initiale Grand Rabbin du Consistoire Central demeura en vigueur jusqu’en 1939. Une réforme des statuts inter-vint alors pour remplacer ce titre par celui de Grand Rabbin de France, dans le souci face à la montée de l’antisémitisme et les dangers du na-zisme, d’avoir une autorité spirituelle qui puisse être reconnue au-delà du judaïsme consistorial et en particu-lier par le judaïsme immigré, alors regroupé dans diverses associations étrangères au cadre consistorial.

Certains ne voient que le rôle de repré-sentation du Grand Rabbin de France qui pourrait être assuré par l’un des grands rabbins départementaux, de même que dans l’Eglise catholique de France, l’archevêque de Lyon a une primauté de représentation en sa qualité de Primat des Gaulle. Mais réduire la fonction de Grand Rabbin de France à un rôle de représentation relève d’une méconnaissance des be-soins du judaïsme français et une oc-cultation de la vocation du peuple juif d’être un prêtre parmi les Nations. Certes le Grand Rabbin de France ne doit pas monopoliser la totalité des activités religieuses dans le pays. Mais il lui appartient parce qu’il pré-side les jurys d’examen du séminaire de donner aux rabbins l’investiture

officielle et d’exercer à leur égard un rôle de guide et de contrôle. Mais c’est à lui aussi d’insuffler sur le plan spirituel l’esprit religieux par des visites fréquentes aux communautés et de donner sur les grandes questions sociétales le point de vue de la Thora.

Le judaïsme français a besoin de rabbins formés et spécialisés dans les diverses branches du judaïsme (Bible, Talmud, histoire, législation, théologie), de rabbins animateurs qui puissent constituer un cadre d’aumô-niers pour une jeunesse de plus en plus exigeante et un cadre d’aumô-niers d’universités qui soient à même d’être au niveau des aumôniers d’autres confessions. Tout cela sup-pose une autorité rabbinique centrale qui conseille, établit des notes et des directives et intervient au nom de la religion juive. Le séminaire doit de-venir sans conteste une Grande Ecole des hautes études juives et acquérir le prestige d’un grand établissement juif d’enseignement supérieur for-mant à la fois des futurs rabbins et des étudiants dans les sciences du ju-daïsme. Pour réaliser tout cela il faut un Grand Rabbin de France, guide spirituel et animateur auquel les laïcs garantissent les moyens d’agir.

Claude Nataf

Enfants d’Izieu : commémoration du 70e anniversaire de la rafle

Dimanche dernier ont eu lieu à Izieu les commémorations des 70 ans de la rafle des 44 enfants juifs réfugiés dans cette colonie de l’Ain. A cette occasion, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, ainsi que le président du Parlement eu-ropéen Martin Schultz, sont venus se recueillir devant le mémorial, en présence de six anciens pension-naires de la maison d’Izieu.

CHIFFRE

Entre mai 1943 et avril 1944, l’éta-blissement avait accueilli une cen-taine d’enfants orphelins.

«Dans cette traversée de la nuit que le nazisme imposa au monde, Izieu porte la mémoire particulière du crime le plus abominable, celui per-pétré contre les enfants», a déclaré la ministre de la Culture Aurélie

Filipetti, avant de poursuivre : «Ce crime est de ceux qui ne peuvent, qui ne doivent jamais être effacés. Mais je veux voir dans l’évolution de ce lieu, dans son ouverture à la jeunesse, un signe d’espérance».

Yvan Lellouche

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

SFR. Cinq Raisons Pourquoi Patrick Drahi, Outsider Franco-Israélien, à GagnéVivendi a accepté l’offre de Nu-mericable qui valorise SFR à 17 milliards d’euros. Patrick Drahi rentre dans la légende des grands stratèges.

Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, du redressement produc-tif et du numérique ne sera pas très satisfait par la nouvelle donne dans un secteur stratégique pour la France. Son choix portait sur Bouygues qu’il a soutenu avec force. Bouygues a perdu face au franco-israélien Pa-trick Drahi qui a mobilisé toute son intelligence technique et finançière pour écarter son opposant. En fin de course, Bouygues a donné l’impres-sion d’être deboussolé par son adver-saire. Patrick Drahi aura été le meil-leur. Les raisons ?

1. Le polytechnicien-stratège avait largement anticipé la violente bataille “au couteau” entre les parties. Il a toujours gardé le silence, a tenu les médias à distance pour ne pas dévoi-ler ses cartes trop tôt. Les banques qui le soutiennent avec bienveillance ont toujours gardé confiance en lui. Patrick Drahi n’a pas perdu pied face à des rumeurs malveillantes et des coups médiatiques tordus.

2. Son expérience en Israël lui aura été très utile. En effet, ce marché très fermé aux nouveaux venus lui a servi de terrain d’expérience. Il a appris comment casser avec dextérité et discrétion des positions d’adver-saires trop confiants en leurs réseaux d’amis.

3. Il a démontré, grâce a un dossier de 300 pages et une équipe excep-tionnelle, sa connaissance intime du secteur. La victoire de Drahi marque la fin du “entre-nous” des Français qui préfèrent des solutions hexago-nales peu innovantes (“on partage le gâteau”) et de repli sur soi. Vivendi a précisé que « l’offre d’Altice/Nume-ricable correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires, et répond le mieux aux objectifs de Vivendi ».

4. Selon Le Point : “Numericable doit peut-être son succès au gendarme des télécoms, l’Arcep, ainsi qu’à Mati-gnon, qui s’étaient battus au nom de la concurrence pour l’arrivée d’un quatrième opérateur mobile en 2012 (Free), et ne voulaient pas être ridi-culisés par un retour si rapide à trois opérateurs… En effet, si le rachat par Numericable permet de préserver la concurrence actuelle sur le marché du mobile, un rachat par Bouygues au-

rait sonné le glas du modèle qui règne depuis 2012, et qui a divisé par deux le prix des abonnements”.

5. Le Point : « Si Bouygues avait acquis SFR, il est fort probable qu’il aurait vendu son réseau actuel à Free. Lequel n’aurait plus eu besoin de dé-ployer le sien, avec des conséquences immédiates sur l’emploi dans le sec-teur. Mais ce n’est pas tout.

Outre l’arrêt de certains déploie-ments, les opérateurs français n’au-raient plus eu besoin de racheter au-tant de fréquences à l’État, qui aurait perdu trois milliards d’euros au pas-sage ! Enfin, dernière conséquence notable : Orange, qui loue une partie de son réseau à Free pendant qu’il dé-ploie ses antennes-relais, aurait aussi perdu par ricochet plusieurs milliards d’euros».

CE JOUR. Altice a gagné son pari. Le franco-Israélien Patrick Drahi a reçu la nouvelle il y a quelques minutes et l’AFP le confirme : Vivendi a retenu l’offre de Numéricable.

IsraelValley a eu la nouvelle au tra-vers de son réseau d’experts en France. Le combat a été féroce, mais depuis hier soir les avocats de Bou-ygues se doutaient bien que Vivendi avait décidé pour Altice.

Le Parisien il y a 8 mn : “Vivendi a tranché. Le groupe de médias cède son réseau de téléphonie mobile SFR à Altice (Numericable). Il écarte donc l’offre de Bouygues Telecom, qui avait dégainé au dernier moment une offre alléchante de 15 milliards d’euros en numéraire”.

ISRAELVALLEY PLUS. Marie de Vergès (Jérusalem, correspondance) Journaliste au Monde : «Il ne parle guère l’hébreu, a pris la nationalité is-raélienne sur le tard et ne vient à Tel-Aviv que quelques jours par mois. Pourtant Israël est bien pour Patrick Drahi une terre d’élection.

Le patron d’Altice, propriétaire de Numericable, est entré en négocia-tion exclusive avec Vivendi, mi-mars, dans le but de lui racheter sa filiale SFR. L’opérateur de télécommuni-cations français est toujours convoité par Bouygues Telecom, qui a déposé une contre-offre à Vivendi, jeudi 20 mars.

Mais, au-delà de cette bataille hexa-gonale, M. Drahi a investi temps, argent et beaucoup de lui-même dans l’Etat hébreu pour y consolider l’un des principaux piliers de son empire

des télécoms.

En mettant, en 2009, la main sur Hot, le câblo-opérateur local, l’homme d’affaires a fait d’une entreprise en perte de vitesse l’un des premiers groupes de communication du pays. Et réalisé la fameuse convergence entre fixe et mobile , ce credo brandi à l’envi depuis qu’il a rendu public son intérêt pour SFR.

Israël, laboratoire de la vision entre-preneuriale de M. Drahi ? « C’est plus que cela, estime Patrice Giami, son représentant dans le pays et vice-président de Hot. D’un côté, on importe le savoir-faire développé en France, de l’autre, on constitue ici un centre d’expertise qui nous sert ailleurs. Patrick Drahi est venu avec une vision de long terme et Hot est certainement, après Numericable, la deuxième pépite d’Altice. »

Patrick Drahi, le patron d’Altice entré en négociations avec Vivendi pour le rachat de SFR a promis, lundi 17 mars à Paris, d’investir “trois mil-liards d’euros” en France. Le milliar-daire franco-israélien a indiqué qu’il ne comptait pas pour autant rapatrier sa résidence fiscale en France.

Discret en France, M. Drahi l’est tout autant en Israël. Il fuit la presse et s’affiche très rarement dans les grand-messes du monde des affaires. Le magnat du câble s’est quand même construit une solide notoriété en développant les métiers d’un groupe dont plus d’un Israélien sur deux est aujourd’hui client. « Il faut saluer le chemin parcouru, loue un financier de Tel-Aviv, qui a suivi de près l’aven-ture. Avant que Drahi s’y intéresse, Hot a frôlé le dépôt de bilan. Il a su le rénover grâce à une gestion plus efficace, en lui faisant atteindre une taille critique et en créant des syner-gies entre ses différentes activités. »

LE TYCOON DES TÉLÉCOMSDe fait, quand le polytechnicien commence à se pencher sur le câblo-opérateur israélien, celui-ci traverse une bien mauvaise passe. Le groupe partage toujours, avec le spécialiste du satellite Yes, le leadership sur le secteur de la télévision payante. Mais, miné par les divisions entre ses actionnaires, il pâtit d’un manque de vision industrielle et d’une panne d’investissements dans le réseau. Un dossier rêvé pour Patrick Drahi, qui s’est fait une spécialité de racheter des entreprises mal gérées pour les remettre au carré. Avec une méthode bien rodée : il place ses équipes, opti-mise, modernise.

Le tycoon des télécoms va s’emparer de Hot morceau par morceau, jusqu’à le retirer, en 2012, de la Bourse de Tel-Aviv. Il rationalise les coûts sans trop d’états d’âme. Les équipes tech-niques sont externalisées à des sous-traitants. Au prix d’une saison de grèves et de manifestations, les effec-tifs sont passés de 5 000 personnes fin 2011 à 2 200 aujourd’hui.

« D’un point de vue financier, il a réa-lisé une très belle opération. Il a res-tructuré Hot un peu comme un ban-quier et a considérablement amélioré sa rentabilité après l’avoir sorti de la Bourse », juge Gil Picovsky, associé chargé des télécommunications au sein de la société d’investissement Cukierman & Co.

Etape par étape, l’homme d’affaires réoriente une entreprise focalisée sur l’infrastructure en groupe de médias global. En 2012, il devient fournis-seur d’accès à Internet. Hot sera le premier à proposer au consommateur israélien du « triple play ». Monnaie courante en France, ces offres com-merciales alliant Internet, téléphonie fixe et télévision sont alors inconnues en Israël.

L’UN DES PRINCIPAUX ARTI-SANS DE LA « RÉVOLUTION MOBILE »Pour le grand public israélien, M. Drahi s’est surtout imposé comme l’un des principaux artisans de la « révolution mobile ». Dès 2010, il ra-chète Mirs, un opérateur confidentiel réservé à une clientèle de profession-nels, avec l’idée de remporter le pro-chain appel d’offres sur les licences 3G . C’est chose faite un an plus tard. Il lance alors Hot Mobile et dégaine au printemps 2012 une offre de for-faits à des prix défiant toute concur-rence. Sur le ring, il affronte un autre Franco-Israélien : Michaël Golan, patron de Golan Telecom et ancien directeur général en France d’Iliad, la maison mère de Free, qui déboule en même temps avec la même stratégie low cost.

Ironie de l’histoire, M. Golan – qui s’appelait en France Michaël Bouko-bza – a travaillé comme consultant chez Hot pendant dix-huit mois, en 2009 et 2010. Soutenu par son ancien mentor, le fondateur d’Iliad-Free Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du Monde), il a finalement repris son indépendance et décidé de concourir lui aussi à l’appel d’offres du gouvernement israélien sur les licences mobiles. Un coup de théâtre que Patrick Drahi n’a jamais digéré.

Quoi qu’il en soit, l’irruption de ces deux-là provoque un électrochoc sur un marché auparavant contrôlé par trois groupes pratiquant des tarifs exorbitants. La guerre des prix qui s’ensuit permet au consommateur de voir sa facture divisée par deux, voire trois . Dépassant toutes les prévisions des analystes, Hot Mobile réunit en moins de deux ans 592 000 abonnés, soit quelque 6 % de part de marché. Il est talonné par Golan Telecom, qui revendique 435 000 abonnés.

UN LIEN PARTICULIERTous les spécialistes s’inclinent au-jourd’hui devant la métamorphose du groupe. Un Hot ragaillardi et of-fensif a bousculé le secteur israélien des télécoms, longtemps paralysé par les situations de monopole et les réglementations kafkaïennes. Mais quelques gros bémols viennent nuan-cer ce bilan flatteur. « Avec eux, tout est basé sur la logique bas prix-bas de gamme : on paie moins et on reçoit moins, décrit un journaliste israélien, fin connaisseur de l’entreprise. Leur service clients est épouvantable. Ces derniers temps, cela leur a fait perdre des abonnés dans presque toutes les activités. »

Et après ? Patrick Drahi l’affirme : il est là pour rester. D’autant que ce Sé-farade né au Maroc a développé avec Israël un lien particulier. Il adore Tel-Aviv, où il possède un appartement dans la luxueuse tour Rothschild. « S’implanter ici était initialement une décision très rationnelle, en rapport avec une opportunité industrielle, décrit Patrice Giami. Puis est venu un intérêt, un attachement beaucoup plus sentimental pour ce pays, son état d’esprit et le projet qu’il incarne. » C’est cette inclination qui l’a pous-sé à lancer, à l’été 2013, la chaîne d’information i24 News avec l’ambi-tion d’offrir un autre regard sur Israël. Une initiative plus « philanthropique » qu’économique, puisqu’il la finance aujourd’hui à fonds perdus.

Côté business, les experts du secteur tablent sur une poursuite de l’expan-sion de Hot. Certains prophétisent même un rachat de Golan Telecom, que des rumeurs disent sur le point d’être mis en vente. Une façon, peut-être, de solder les comptes entre les deux meilleurs ennemis…»

Marie de Vergès (Jérusalem, correspondance) Journaliste au Monde

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Interview d’Isaac Touitou - Directeur de l’ORT Montreuil

Mr Touitou, vous êtes le Directeur du Lycée ORT Daniel Mayer à Montreuil (93), cela fait mainte-nant 2 ans que vous êtes à ce poste, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et quel a été votre par-cours dans l’enseignement ?Je m’appelle Isaac Touitou. Certifié de mathématiques, j’ai com-mencé ma carrière professionnelle à 22 ans en tant que professeur fonc-tionnaire dans l’enseignement public. Comme c’est souvent le cas pour les enseignants débutants, j’obtins mon premier poste dans un établissement sensible, en Zone d’Education Prio-ritaire. Expérience enrichissante et constructive à la fois sur le plan hu-main et professionnel.

L’année suivante, Rachel Cohen, dont j’avais fait la connaissance à la fin de mes études décide de me recruter à l’Ecole de l’Alliance des Pavillons

sous Bois. J’y suis resté 16 ans. Pro-gressivement, Madame Cohen m’a confié, en plus de mes missions d’en-seignement, des responsabilités de plus en plus larges jusqu’à assurer la fonction de Directeur adjoint du Col-lège. A ses côtés, je découvre et j’ap-prends lentement le métier de Chef d’établissement avec ses exigences de valeurs, de travail et de rigueur.

Plus tard, Dominique Dahan me nom-mera Directeur de l’école primaire de ce même Groupe Scolaire.

S’en est suivie une nouvelle ren-contre avec Esther Douieb, et à tra-vers elle, de l’ORT, Institution que je sers depuis maintenant trois ans. J’ai eu le bonheur d’être son adjoint pendant une année scolaire avant de lui succéder à la Direction du Lycée ORT Daniel Mayer de Montreuil lorsqu’elle est nommée Directrice de l’ORT Marseille.

Pouvez-vous, nous dire quelques mots, sur l’équipe dirigeante qui vous accompagne quotidienne-ment dans votre travail et qui sont-ils ? J’ai la chance d’être entouré d’une équipe de grande qualité avec la-quelle nous partageons des valeurs communes, de respect et de rigueur notamment. Ensemble, encouragés par notre Direction Générale, nous décidons de relever les nouveaux défis qui se présentent à nous qu’ils soient d’ordre éducatif, pédagogique ou encore culturel et technologique.

Quels sont les différentes filières et diplômes proposés aux étudiants dans votre lycée ?Notre offre de formation a considé-rablement évolué au cours de ces dix dernières années. Saviez-vous, par exemple, qu’aujourd’hui près d’un élève sur deux dans notre établisse-ment est un étudiant post-baccalau-réat ? De même, nous avons déve-loppé un véritable « pôle alternance » proposant à chaque rentrée de plus en plus de possibilités de formations en contrat d’apprentissage ou de profes-sionnalisation.

Pour la prochaine rentrée, en plus de l’enseignement général (3ème géné-rale, 2nde générale et technologique et 2nde d’accueil), notre panel de formations s’articule autour de cinq filières du bac professionnel et/ou technologique jusqu’au BTS voire jusqu’au Bac+5 :

1. Filière du numérique et du digital2. Filière de l’expertise comptable3. Filière de l’optique4. Filière de la prothèse dentaire5. Filière du commerce et du marke-ting.

Pour la rentrée 2014, nous allons tenter une expérience originale en ouvrant notre classe «prépa web». Il s’agit de donner l’opportunité à d’éventuels non bacheliers d’accéder à des études supérieures de niveau bac+4/bac+5. Classe (en initial) que l’on peut qualifier de «classe-ascen-seur» puisqu’elle a pour ambition de permettre en une année à des

élèves titulaires d’un baccalauréat ou n’ayant que le niveau bac d’intégrer notre filière du numérique (Chef de projets Web notamment) directement en troisième année !

Vous organisez des voyages en Is-raël en Pologne, quel est le message que l’ORT veut faire passer ?L’Identité Juive est l’une des valeurs d’ORT France. La construction de cette identité passe bien entendu par l’enseignement de l’Histoire et de la Culture Juive dont l’ambition a été renforcée par le travail remarquable des Professeurs Abecassis et Encel.

Le vingtième siècle est venu à la fois bouleverser et accélérer l’His-toire de notre peuple : diffusion du sionisme, tragédie et horreurs de la Shoah, création de l’Etat d’Israël, nouvelles formes d’antisémitisme… Connaître et comprendre son His-toire et sa Culture permet de mieux se construire et d’appréhender son ave-nir. Les voyages dont vous parlez par-ticipent largement de cette démarche, de façon formelle et informelle.

L’ORT a eu, il y a quelques années, même plusieurs dizaines d’année un passé sulfureux, qui n’est au-jourd’hui, qu’un passé lointain, puisque les résultats au BAC et différentes filières, feraient rougir, les plus grandes écoles juive de Paris, pouvez-vous nous donner, les pourcentages de réussite, dans votre lycée ?Passé sulfureux ?Avant de vous répondre, je souhaite-rais rappeler la devise d’ORT France : « Nous sommes fiers de la réussite de nos élèves ». Nous ne courons pas après le 100% absolu. Notre stra-tégie de réussite intègre le rythme d’apprentissage de chaque élève. Si tous ne peuvent pas obtenir leur bac un trois ans, certains auront besoin d’une quatrième année, d’autres en-core pourront rebondir en empruntant d’autres voies…

Entendant cela, les résultats officiels aux examens nationaux de 2013 (hors DCG et DSCG dont la réussite s’éva-lue par unité d’enseignement) frôlent les 80% au lycée professionnel et les 90% au lycée technologique qui inclut l’enseignement supérieur.

Pour comprendre ces chiffres, il est important de mesurer qu’en 2013, sans compter une nouvelle fois les

DCG et DSCG, 199 élèves et étu-diants ont été diplômés dans notre établissement.

Depuis votre venue au sein de cet établissement, vous avez mis un point d’honneur pour que la sécu-rité des enfants soit prise en compte sur le budget, pouvez-vous, nous dire plus ?J’ai pris mes fonctions quelques semaines à peine après le terrible attentat de Toulouse qui nous a tous ébranlés. Mes premières actions se sont effectivement orientées vers la sécurité de l’établissement : renforce-ment des liens avec les responsables politiques locaux, les différents res-ponsables de la Police au niveau local ou de la Préfecture, mise en place d’un véritable système de vidéo-pro-tection, resserrement des liens avec le SPCJ, formations des membres du personnel à la vigilance anti-terro-riste, partenariat avec les établisse-ments scolaires de notre secteur…

C’est ainsi que nous parvenons à maî-triser les différents soubresauts liés à l’actualité nationale et internationale.

Avez-vous un message à faire pas-ser aux parents de la communauté Juive ?L’ORT et le lycée de Montreuil en particulier occupent dans le cœur et la mémoire collective ou individuelle des membres de notre communauté une place de choix. Qui n’a pas parmi ses proches un élève, un ancien élève ou un très ancien élève de l’ORT ? Bien souvent le témoignage de ce proche est édifiant. « L’ORT m’a sau-vé. »; « Je dois tout à l’ORT »… Et pourtant, certains nourrissent encore un sentiment de méfiance et d’inquié-tude à l’égard de notre école. Je vous invite à venir nous rencontrer et à apprécier par vous-même. Nous vous accueillons chaque mercredi après-midi d’Avril à Juin (hors période de Pessah) et également à l’occasion de notre journée « Portes ouvertes » le dimanche 25 mai de 9h30 à 13h.

Pour finir, pouvez-vous me donner un synonyme du mot « enseigne-ment ». Si vous me demandez un synonyme, en un mot, je dirais : « accompagne-ment ».

Merci Merci à Vous !

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Interview de Sammy Ghozlan - Président du BNCVA

Bonjour SAMMY, vous êtes le président du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, le BNVCA, pouvez vous nous dire comment vous est venue cette idée et nous présenter votre association ?Le BNVCA est la plus jeune des asso-ciations qui lutte contre le racisme et plus précisément sur l’antisémitisme ambiant qui est apparu depuis l’an 2000.Des responsables de la presse juive m’ont sollicité pour agir pour com-prendre ce nouveau phénomène et réagir aux nombreuses agressions, incendies d’écoles juives, de synago-gues etc.Très tôt, grâce à notre connaissance du terrain, en rapport avec les CCJ de chaque département de l’Ile de France, nous avions découvert que le nouvel antisémitisme trouvait sa source dans l’incitation à la haine d’Israël. Aujourd’hui et aujourd’hui seulement, les plus hautes autorités de l’Etat confirment nos analyses en déclarant que l’antisémitisme contemporain avance avec le masque de l’antisionisme.La propagande palestinienne, dont des partis politiques, des élus, des associations, des syndicats se font les relais, est la source de l’incitation à la haine d’Israël qui pousse à l’acte antijuif. Et les opérations d’appel à boycott qui discriminent l’état juif,

participent de cette propagande. C’est pourquoi le BNVCA poursuit en jus-tice les activistes de ces commandos BDS. D’autant qu’en France la loi prévoit et punit ce genre d’action d’appel au boycott.

Pouvez-vous nous parler des ac-tions que vous avez menées et celle qui sont encours ?Nous avons mis en place une veille des signalements. Les témoins, les victimes peuvent nous contacter 24h24 par téléphone au 0663883029. Ils y reçoivent aide, soutien, conseils, et son accompagnés tant sur le plan policier, que juridique ou psycholo-gique.Les internautes nous informent éga-lement en entrant dans notre site SOSANTISEMITISME.ORG,Des fiches leur permettent de signaler les agressions dont ils ont été victimes, et même les blogs ou sites antijuifs, négationnistes, révisionnistes, voir des émissions télé ou radios qui dé-rapent .

Comment se positionne le BNCVA par rapport au gouvernement ?Le BNVCA est en rapport avec tous les acteurs représentants de l’Etat à tous les niveaux de responsabilité, police, justice éducation nationale ...depuis le commissariat de police, les préfets, les ministres compé-tents. Nous avons rencontré tous les ministres de ‘l’Intérieur qui se sont succédé, de même que les préfets les procureurs de la République, les inspecteurs et recteurs d’académie, et bien évidemment les associations communautaires représentant les dif-férents cultes.Tous les gouvernants ont été exem-plaires, tous ont un discours et des gestes qui confirment le combat que

la France doit mener contre le ra-cisme en général et l’antisémitisme en particulier.La France officielle n’est pas antisé-mite, mais il y a de l’antisémitisme en France, et de l’antisémitisme qui a tué 6 de nos enfants.

Qu’elles sont vos principaux sou-tiens ? De quels soutiens parlez-vous ?Le BNVCA ne bénéficie d’aucune aide ni publique ni communautaire. Le soutien financier ne provient que de quelques dons privés. Je remercie les quelques généreux mécènes. La Licra du temps de la présidence de Patrick Gaubert a hébergé le BNVCA naissant,; Depuis la nou-velle direction les choses ont changé. Aujourd’hui le BNVCA est logé au Consistoire Central .L’UPJF soutient toutes nos actions Le Centre Simon Wiesenthal a été le premier à nous soutenir financière-ment.Les radions juives, les médias comme Israël Actualité et Actualité juive, Radio J, Judaïques FM, Radio Shalom nous apportent leur appui.Le BNVCA bénéficie d’une grande popularité auprès des membres de la communauté juive, de toute classe sociale Cela est du à notre réactivité devant les actes commis contre les citoyens de confession juive.Nous ne nous contentons pas de faire un recensement, dessiner des fro-mages, des bâtons, des pourcentages pour comparer les années les unes par rapport aux autres, ou distinguer les injures des agressions physiques Pour le BNVCA il y a de l’antisémi-tisme. Notre devise est SAVOIR : SA-VOIR FAIRE/ET FAIRE SAVOIR; L’AFP reprend souvent nos com-

muniqués de presse. La plupart des grands dossiers réalisés par les repor-ters des magazines français, ou étran-gers, voire israéliens ont utilisé nos dossiers, nos archives, notre expé-rience, nos analyses, nos prévisions.Les procès que nous intentons aux antijuifs et antisionistes, sont nom-breux, et finissent par aboutir.C’est bien le BNVCA qui a pour-suive depuis 2004 le sieur MBALA MBALA, Hessel et AMCHALANE et ZEON, et LE CITOYEN AGE etc et les autresNotre vigilance nous amène à agir auprès des représentations diploma-tiques en France, ou du CSA pour signaler des dérapages comme ceux de François Cluzet, J.M. Larqué, ou Nicolas Bedos etc ...

Vous organisez un gala, pouvez-vous nous en dire plus ?Plusieurs de nos amis ont réclamé ce gala. Le BNVCA a organisé en 2013 un colloque à l’Assemblée nationale, présidé Mr Claude Bartolone, et en 2014 une autre colloque Mairie du 17ème arrondissement de Paris avec l’Université populaire du Judaïsme en présence de Jean Claude Gayssot, ministre auteur de la loi antiraciste.

Ou aura t-il lieu ?Le lieu prestigieux choisi est le Salon Tofolies du Plateau de Gravelle. Nous avons qu’au mois de Juin, en été, il sera plus agréable de se retrouver dans le Bois de Vincennes

Qu’attendez-vous de ce gala?Nous attentons un soutien réel, qui se matérialise. Les actions judiciaires que nous avons engagées depuis notre création ont eu le mérite de venir en aide aux victimes des agres-sions. Par ailleurs, les procès contre

BDS ont aussi un coût. Le BNVCA est le seul à avoir poursuivi ces actes hostiles. Les procédures sont lentes, et coûteuses.Nous ne pourrons continuer notre mission que dans la mesure où nous pourrons faire face à ces dépenses judiciaires.Par ailleurs, compte tenu de la viru-lence des sites antijuifs qui fleurissent sur la toile et polluent dangereu-sement le net, le BNVCA a décidé d’ouvrir en son sein un département du CYBER-ANTISEMITISME qui devra conduire à faire interdire et disparaître les blogs et sites hostiles, qui appellent au boycott, à la haine antijuive,, et poursuivre en justice leurs détenteurs, hébergeurs, web-masters etc.

Le slogan de cette soirée, est « Vous avez besoin de nous toutes l’année, nous avons besoin de vous un jour. Pouvez-vous nous en dire plus ?Le BNVCA est à chaque instant à l’écoute des victimes et des témoins qui sont très nombreux à le solliciter, depuis plus de 13 ans.C’est 24.h/24, toute l’année. Nos militants et bénévoles se montrent toujours disponibles et réactifsAvec eux le BNVCA les assiste, les accueille, les soutient, les défend, et défend la communauté juive dans son ensemble, devant les autorités, dans les médias.Ce 17 juin le BNVCA attend que chacun manifeste effectivement sa sympathie, son appui, son soutien , qui nous permettra de continuer cette œuvre essentielle Le BNVCA est la seule association qui lutte exclusivement contre l’anti-sémitisme et la haine des juifs.

Merci

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Les conservateurs défilent dans les rues de Paris

L’un de ces dimanches à Paris, j’ai eu l’occasion d’assister à une manifestation de rue anti-immigra-tion. Les participants au nombre d’environ 600, sont partis des cata-combes, place Denfert-Rochereau, ont parcouru en à peu près une heure et demi un itinéraire d’1,9 km s’étirant sur deux larges boule-vards pour se terminer place d’Ita-lie où ils ont passé autant de temps à écouter des discours.

Organisé par Résistance républi-caine (dirigée par Christine Tasin) et Riposte Laïque (dirigée par Pierre Cassen), la manif du 9 mars comptait également des personnalités de droite telles que Fabrice Robert (chef du Bloc identitaire) et Renaud Camus (un théoricien). L’Agence France Presse a couvert l’événement dont

elle a fait un compte-rendu assez objectif, repris ensuite par les grands médias (L’Express, Libération, Mé-tro, Le Parisien, Le Point).

Inspirés par le succès inattendu du récent referendum suisse sur la limi-tation de l’immigration, les manifes-tants ont exigé la même possibilité de voter sur ce sujet brûlant en France, avec d’un côté, des tracts annonçant « Peuple de France n’aie pas peur. Dis que tu en as assez ! » ; et de l’autre, Christine Tasin distribuant des copies de sa brochure intitulée Qu’est-ce qu’elle vous a fait la République ?

Les participants ont entonné La Mar-seillaise et, à la suite d’un Pierre Cas-sen hurlant juché sur l’arrière d’un camion roulant au pas d’homme, ont scandé des slogans tels que :

- Assez, assez d’immigration, non au remplacement !- Referendum – immigration !- Nous sommes tous des Suisses alle-mands (vague adaptation d’un slo-gan de 1968, « Nous sommes tous des Juifs allemands », et allusion au récent referendum auquel ont adhéré les Suisses alémaniques contraire-ment à leurs compatriotes romans et italophones).- La charia ne passera pas !- Ils n’aiment pas les Français, ils pré-fèrent les immigrés. Dehors, dehors ce gouvernement !- Hollande, on en a marre !- On est chez nous !

Sur leurs pancartes et autres bande-roles, on pouvait lire :- Immigration referendum.- Immigration – islamisation. Demain le Remigration !- Non au changement de Peuple et de Civilisation, non !- Agir pour la France.- Islam ras-le-bol !

Il n’y pas eu d’incident. Cette absence est peut-être due à l’encadrement des manifestants par 150 gendarmes lour-dement armés, à pied ou tapis dans des fourgons. La manifestation et les discussions qui ont suivi m’ont laissé plusieurs impressions :

Premièrement, la pression en faveur de l’immigration et de l’islam en France est telle qu’il faut un courage énorme pour simplement tenir tête à

cette force. Et ceux qui agissent ainsi craignent la violence, craintes confir-mées par une protection policière démesurée. Le restaurant où se sont réunis ensuite les organisateurs de la manifestation a été tenu secret.

Deuxièmement, l’Église catholique avait montré, un an plus tôt, sa force de mobilisation en faisant descendre dans les rues une foule immense op-posée au mariage homosexuel ; mais ayant fini par perdre ce combat, elle a ensuite formé une alliance avec les musulmans espérant ainsi faire progresser leurs objectifs sociaux conjoints. Le Front National, qui s’enracine dans une politique anti-immigration, a pareillement gardé ses distances, ce parti insistant moins sur l’immigration, à l’approche d’élec-tions locales, afin de gagner de nou-veaux suffrages.

Troisièmement, sur le plan positif, le mouvement condamne publiquement et avec force l’antisémitisme ; sur le plan négatif, il tolère des expressions anti-islamiques sectaires telles que des autocollants indiquant que « man-ger halal nuit gravement à votre santé ». Si de tels propos peuvent être tenus par les islamistes, ils ne devraient pas l’être par leurs opposants. Les mani-festants ont également improvisé des chants xénophobes (« Retour au pays »).

Enfin, comme Cassen l’a observé lors de la clôture de l’événement, cette

manifestation n’aurait pas pu avoir lieu cinq ans plus tôt et son ampleur réduite importe moins que l’organisa-tion naissante des forces patriotiques et traditionnelles. En effet, la colère exprimée en ce dimanche frais et ensoleillé s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large, celui d’un mou-vement social conservateur français qui fait entendre sa voix d’une ma-nière tapageuse inédite, comparable pour certains au mouvement du Tea Party aux États-Unis.

Dans cet esprit, les manifestations futures mobiliseront probablement des foules plus nombreuses et auront un impact plus important. Espérons qu’ils laisseront de côté la nourriture halal pour se concentrer sur les véri-tables dangers.

par Daniel PipesNational Review Online

Version originale anglaise: Conser-vatives Rally on the Streets of ParisAdaptation française: Johan Bour-lard

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36L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

La voiture qui est une Tesla élec-trique de luxe devrait arriver en Israël le mois prochain.

Mobileye est une société high-tech israélienne qui a développé des sys-tèmes d’évitement de collision. Elle a récemment reçu l’approbation du ministère des Transports pour impor-ter un véhicule qui servira de test à un système de navigation sans conducteur. Le dispositif qui n’est pas conçu pour remplacer totalement le conducteur, ne concernerait qu’une partie des temps de déplacement sur la route.

La société Tesla Motors est partenaire de Mobile Eye dans ce projet. Elon Musk, son fondateur basé en Califor-nie, estime que la société commercia-lisera ses véhicules sans conducteur en 2016. Selon Amnon Shasha, co-fonda-teur de Mobile Eye: “Nous ne sommes pas dans un système de pilotage auto-matique dans lequel, l’utilisateur tape

une adresse et s’endort. Le dispositif permet un transfert de la maîtrise du véhicule pour une durée limitée”.

Tesla, à la différence des fabricants tra-ditionnels du secteur automobile, n’est pas concentrée sur une offre pour le grand public mais vise le marché des voitures électriques hauts de gamme et offrant une batterie relativement coû-teuse. Le modèle phare de la société, la S, a une autonomie de 426 km, ce qui est considérable pour une voiture élec-trique.

L’histoire de Tesla n’est pas s’en rappe-ler la tentative avortée de Better Place, société fondée par l’israélien Shai Agassi. L’entreprise de rechargement de voitures électriques par des batteries amovibles, a été mise en faillite l’an dernier

Avner Myers

Mobile Eye: Une Voiture Électrique sans Conducteur en Phase de Test en Israël

Son Application pour Selfies a été élue la plus innovante au monde.

L’application CamMe pour iPhone et tablette de la société israélienne Poin-tGrab a reçu le prix de l’application la plus innovante lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone.

CamMe est une application gratuite et simple d’usage qui permet de réaliser ses propres selfies (autoportraits) sans devoir tenir son smartphone en main. Pour déclencher la photo à distance, il suffit de lever une main et de fermer le poing. L’application détecte les gestes jusqu’à une distance de 5 mètres. A ce jour, CamMe a été téléchargé 1 million de fois. CamMe propose aux utilisa-teurs de smartphone une integration efficace des technologies de reconnais-sance gestuelle pour les plateformes mobiles.

PointGrab a été fondée en 2008 par Perski et Amir Kaplan, l’entreprise est située à Hod Hasharon en Israël. La société fournit des solutions logicielles permettant aux utilisateurs d’interagir à distance par des gestes, avec leur appareil, que ce soit un ordinateur, une tablette ou encore un Smartphone. Le logiciel mis en place permet aux utili-sateurs d’interagir avec leur appareil, que ce soit un ordinateur, une tablette ou encore un Smartphone. Le prix de

l’application la plus innovante reçu au Mobile World Congress de Barcelone vient s’ajouter au Prix de l’innovation technologique reçu l’année dernière par le cabinet international Frost & Sul-livan.

Zoé Kauffman

ISRAELVALLEY PLUSUn selfie (déclinaison du terme anglais self, « soi ») également appelé égo-portrait au Québec, est un autopor-trait photographique réalisé avec un appareil photographique numérique, un téléphone mobile (smartphone ou photophone) voire une webcam puis téléversé sur les réseaux sociaux (Fa-cebook, Twitter, Instagram, Tumblr, et autres Flickr) pour renseigner son profil ou son avatar, pour documenter sa présence dans un lieu ou auprès de quelqu’un (notamment une photo volée ou consentante à côté d’une célébrité), partager son état du jour, publier cer-taines scènes particulières (tel le Sex-ting/selfie d’Anthony Weiner en 2011).

Généralement prise sur le vif, ce type de photographie est réalisée avec un appareil à bras portant ou à l’aide d’un miroir lorsqu’il ne comporte pas de caméra frontale.

Cette pratique a pris une telle ampleur à partir de 2012, au point que des ap-plications mobiles lui sont spécifique-ment dédiées (telle Shots of Me (en) ou Snapchat), que l’art performance s’en est emparée (Disembodied Selfie, « Autoportrait désincarné » de Xavier Cha à la Biennale d’art contemporain de Lyon en 20136, expositions) et que «

Selfie » est élu mot de l’année 2013 par les Dictionnaires d’Oxford. L’usage du tag, hashtag ou mot-clic #me, #selfshot, et #selfie est largement répandu sur les réseaux sociaux.

Le selfie, considéré par certains comme un « narcissisme décomplexé », est devenu un outil de communication ou de reconnaissance sociale omniprésent sur internet. En août 2013, une photo « selfie » du pape François entouré de jeunes et prise par l’un d’entre eux est diffusée sur internet. Mais de nom-breuses personnalités cèdent régulière-ment à la tendance, tel que la famille Clinton, Bill Gates, le mannequin Cara Delevingne habituée du selfie, des stars de la musique ou du cinéma, ou des personnalités politiques. Kate Losse, anciennement chez Facebook et journa-liste au New Yorker précise que « c’est désormais tellement facile de prendre des photos et de les partager que tout le monde s’y met. » Pour les adolescents ultra-connectés et parfois obsédés par la célébrité, « le selfie fait partie inté-grante de [leur] communication », c’est un « moyen d’expression » écartant « les plus discrets ou les plus fragiles ». Parfois l’autoportrait, qui devait rester privé, est répandu sur internet et entre dans la postérité, à l’image de Scar-lett Johansson nue de dos devant son miroir.

Le selfie de groupe pris par Bradley Cooper pendant les Oscars 2014 et mis en ligne sur Twitter par Ellen DeGe-neres est la photo la plus retweetée de l’Histoire.

Source: http://siliconwadi.fr

Mobile World Congress de Barcelone: L’Israélien Point Grab Primé

Vous êtes propriétaire d’un appar-tement en Israël et vous rencontrez des problèmes avec votre locataire. Sachez que divers recours s’ouvrent à vous, et ce dans le limites de la loi et du type de contrat de location.

1. La caution et les garanties : dans tout bail de location, il est recom-mandé de prévoir précisément des clauses qui garantissent le bailleur en cas d’impayés ou de dégâts causés par le locataire. Ces garanties peuvent être un chèque de caution, un billet à ordre (Shtar Hov), des garants, ou encore une caution encaissée restituée sous condi-tions.

2. L’expulsion en cas de rupture de contrat : dans le cas où les garanties ci-dessus s’avéreraient insuffisantes, ou que l’on se trouve devant un locataire refusant de quitter les lieux en fin de bail, les contrats peuvent prévoir une possibilité d’expulser le locataire en s’adressant aux autorités judiciaires. Il est à noter que le Tribunal voit d’un très mauvais œil le cas du propriétaire qui expulserait de fait ou de force son

locataire, même quand cette possibi-lité est prévue au contrat. Il faut donc demander au Tribunal une ordonnance, qui en générale est délivrée facilement et dans des délais très courts, sur la base d’un simple non-respect des conditions essentielles du contrat par le locataire.

3. Le cas du bail protégé : la loi en Is-raël prévoit un statut particulier de bail protégé, pour lequel le locataire paie une somme conséquente comme droit d’entrée et se voit protégé à vie dans sa location. Attention donc de bien préci-ser dans votre contrat de location qu’il ne s’agit pas d’un cas d’application de cette loi.

4. La propriété commerciale : le principe de propriété commerciale, et la protection légale qui s’y rattache en France par exemple, n’existent pas en Israël. Ainsi, un commerce, comme un particulier, loue les murs d’un proprié-taire, qui peut le remplacer librement en fin de contrat et ne pas le renouve-ler. Aussi, il est conseillé de prévoir les clauses adéquates, et avant de tout de prévoir un bail de longue durée sur plu-sieurs années.

Me Yaël Hagege MaruaniAvocat au Barreau d’Israëltel : 00 972-3 [email protected]

Cet article est publié à titre d’infor-mation générale et ne constitue en aucun cas une consultation juridique particulière.

Source: www.yhm-law.com

Droit Imobilier: Peut-on Expulser un Locataire en Israël ?

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38L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Des pirates israéliens ont contre-pi-raté le site de Hacker “Anonymous”, sous la bannière de “OpIsrael”, qui menaçait de paralyser les sites inter-net de toutes les grandes institutions israéliennes lundi 7 avril.

Israël se préparait à une cyber-attaque globale et massive d’OpIsrael, réunis par les terroristes de la toile “Anony-mous” et “militants pro-Gaza”, lundi 7 avril, à l’occasion de l’anniversaire d’une tentative échouée l’an passé de paralyser les internautes israéliens.

C’est pourtant un drapeau israélien flottant, titrant en haut de page “Il n’y a pas de Palestine”, une vidéo Youtube faisait défiler des versets de la Torah et un compte à rebours qui accueille les internautes sur un site antisioniste et cyber-terroriste. Le contre-piratage israélien annonce des “suites” d’ici la nuit de dimanche à lundi.

OpIsrael ou “OpIsraHEIL” – en réfé-rence au “Heil Hitler” – est une “cy-ber-communauté” de hackeurs pro-pa-lestiniens qui communique depuis le Moyen-Orient sur Twitter, Facebook et leur site internet www.opisrael.com; répandant des messages largement an-tisionistes, et des appels à la haine sur les réseaux sociaux qui annoncent une grande opération de sabotage des insti-tutions israéliennes.

“Etes-vous prêts pour OpIsraheil 2?” pouvons-nous lire sur la page Facebook des “hacktivistes” dimanche 6 avril, ré-vélant le nom de l’opération. OpIsrael se montre prêt à l’attaque. Sur le site du groupe, issu des “hacktivistes” et pi-rates du web Anonymous, on annonce déjà une journée entière de piratage de grands sites israéliens.

La page Facebook de #OpIsrael, a reçu plus de 7247 mentions “j’aime” et son twitter est suivi par 27 000 abonnés.Opisrael

L’évènement organisé lundi a ras-semblé près de 4000 fans.“Le 7 avril 2014, nous demandons à nos frères et sœurs de pirater, d’altérer, de détourner, les bases de données, de réutiliser les mots de passe et d’admi-nistrateur, et de simplement résilier le cyberespace israélien par tous les moyens nécessaires”, appellent les pirates.

“Nous sommes musulmans, des soldats d’Allah”, revendiquent-ils le groupe.Une photographie de Bernard-Henri

Levy, le journaliste français juif, dans une cuvette de WC a été notamment postée dimanche sur la page Facebook du groupe, attirant quelques mentions “j’aime” des fans de la page.

Israël prêt à affronter la menace ?Les autorités de l’Etat hébreu ont conseillé aux services administratifs de ne pas ouvrir leurs emails de la journée, et de ne pas se connecter avec des iden-tifiants sur des sessions informatiques susceptibles d’être hackées. Des don-nées et des renseignements importants peuvent être mis en danger et exposés à des personnes malintentionnées, comme se déclare ouvertement Ano-nymous via son entreprise “OpIsrael”.

Les groupes de pirates qui mènent l’at-taque à l’occasion de l’anniversaire de #OpIsrael sont des membres de l’Au-torité palestinienne, des Syriens, des Iraniens, des Indiens, des Malaisiens et des Jordaniens. Mais ils déclarent se trouver officiellement à Gaza et se revendiquent fervents défenseurs de la “lutte armée révolutionnaire” dans l’enclave dirigée par le groupe terro-riste du Hamas.

La cyber-menace se concentrera pro-bablement sur des attaques de «service inaccessible», qui consistent à inonder un site par des milliers de demandes d’accès jusqu’à ce qu’il se bloque.

Les cibles sont principalement les insti-tutions financières comme les banques et les sociétés de cartes de crédit, mais les institutions universitaires et les mi-nistères sont également menacés.

Un utilisateur a partagé une liste de 161 cibles, dont les adresses se terminent toutes par “.gov.il”.

L’an passé, seuls les sites internet du ministère de l’Education et du Bureau central des statistiques avaient été la cible de ces attaques, et bloqués pen-dant quelques heures.

Si les pirates se vantent de leurs ex-ploits et ont provoqué un tapage média-tique important en 2013, Israël consti-tue un cyber-espace multi-sécurisé, dans un pays où les spécialistes infor-matiques anti-piratage ne manquent pas et qui, par conséquent, se montrent prévoyants – comme le piratage du site “www.opisrael.com” dimanche a pu le prouver.

Source: i24News (Copyrights)

Cible N°1 des Pirates : les Institutions Financières d’Israël

Une semaine avant Pessah, les com-merçants et les grandes surfaces se disputent le portefeuille des Israé-liens: alimentation, entretien, ca-deaux, etc.

La frénésie d’achats qui s’est empa-rée des Israéliens concerne tous les rayons des supermarchés ainsi que de nombreux services. Car pour le secteur du commerce, la semaine de Pessah est une des périodes plus rentables de l’année. Tout est donc prévu pour atti-rer le consommateur israélien : les jour-naux israéliens se remplissent d’encarts publicitaires et de suppléments promo-tionnels, les prix sont tirés vers le bas et les soldes se multiplient.

La presse israélienne consacre aussi de larges enquêtes pour conseiller les Israéliens dans leurs achats. « Pessah

est la fête de la Liberté mais après les achats de fêtes, les Israéliens retrouvent la servitude du travail pour pouvoir faire face à l’échéance des crédits », proclame un journal du week-end qui consacre un supplément spécial pour conseiller l’Israélien à jouir de la « Liberté dans le cadre de son Budget ».

ALIMENTATION – Les rayons de l’alimentation cachère sont pris d’as-saut plusieurs semaines avant le début de la semaine de Pessah. Généralement, les Israéliens font leurs achats groupés pour les huit jours de fête, ce qui incite les grandes surfaces à proposer des prix défiants toute concurrence. Parmi les nouveautés « cacher de Pessah » cette année : la “Passover Vodka”, des esca-lopes panées de poulet, la confiture de Harosset, sans compter les nombreuses variétés de biscuits et gâteaux pour les-

quelles les fabricants israéliens laissent courir leur imagination.

PRODUITS D’ENTRETIEN – Beaucoup d’Israéliens respectent la tra-dition de nettoyage de Pessah, qui coïn-cide aussi avec le début du printemps. Cette année, à côté des détergents tra-ditionnels, la demande du consomma-teur israélien est forte pour les produits “écologiques” ou “verts”, c’est-à-dire qui ne dégradent pas l’environnement.

HABILLEMENT – Les Israéliens ont l’habitude d’étrenner de nouveaux habits à l’occasion des fêtes. Les soldes de Pessah coïncident avec le retour des beaux-jours : les commerçants en pro-fitent pour inaugurer leurs collections printemps-été, ce qui encourage les Is-raéliens, religieux ou pas, à renouveler leurs garde-robes.

CADEAUX – Pessah est une fête familiale : les Israéliens invitent leur famille élargie et s’invitent chez leurs proches. L’échange de cadeaux est aussi une tradition qui profite aussi aux commerçants : parfum, vaisselle, bijoux, décoration, électronique, élec-troménager, etc. Les enfants ne sont pas oubliés avec les jouets en tous genres, sans oublier les jeux vidéo.

TOURISME – la semaine de Pessah est une semaine de vacances pour de nombreux Israéliens et leurs enfants. Beaucoup vont en profiter pour s’adon-ner à des excursions en Israël, ou pour effectuer de brefs séjours à l’étranger.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Préparatifs de Pessah: le marathon du shopping bat son plein en Israël

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40L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Les Industries militaires Israéliennes développent un obus de mortier gui-dé par GPS, résolvant le problème de la précision, qui offre à l’armée une réponse foudroyante aux cellules ter-roristes de Gaza et ailleurs.

Tenons-nous là, la réponse appropriée aux lancements de roquettes par les cellules terroristes de Gaza ? Tsahal est sur le point de recevoir un nouveau modèle d’obus de mortier guidé par GPS, développé par les Industries mili-taires. L’arme est conçue pour délivrer une frappe rapide et conglante contre les cellules terroristes, particulièrement celles présentes à Gaza, et elle a reçu le nom original de « Morty » (Patzmi, un jeu de mots sur l’acronyme hébraïque désignant le « mortier »)

“Les obus de mortiers ont toujours été considérés comme des armes impré-cises qui ne frappent que la zone ciblée, mais pas la cible elle-même », rappelle une source sécuritaire à Ynet. « Trans-former l’obus de mortier en arme de précision, à l’aide d’un GPS est une véritable révolution sur le champ de bataille »

Jusqu’à présent, Tsahal était équipé d’obus et de bombes de tailles variées pouvant être tirés aussi bien depuis l’es-pace aérien que depuis le sol (tels que les missiles Tammouz, un missile élec-tro-optique avancé, principalement uti-lisé près de la frontière avec la Syrie). Cependant la récente escalade dans le Sud, les conditions météorologiques changeantes et les nuages bas rendent

parfois difficiles l’atteinte des cibles avec précision.

Le succès des tests récents a poussé les Industries militaires à annoncer que ces obus de mortiers sont, dès à pré-sent, opérationnels. Le « Morty » a une portée opérationnelle de 8 kilomètres et un niveau de précision de plusieurs mètres, grâce aux détails de localisa-tion entrés dans le système GPS et il est aussi considéré comme relativement peu coûteux, en comparaison à d’autres obus de mortier.

“Morty” sera disponible pour les uni-tés de mortier au sein des bataillons d’infanterie et sera adapté aux canons de 120 mm. Ce missile pourra être tiré depuis un véhicule de transport de troupes, et sera également proposé à la vente aux armées alliées combattant sur des tarrains comme en Irak et en Afgha-nistan.

L’ogive du missile peut être program-mée pour exploser à un ou deux mètres au-dessus de la cible et pas seulement quand elle entre en contact avec elle.

Cette possibilité augmentera la capa-cité létale des shrapnel qui se diffusent contre les cibles, telles que des cellules terroristes qui se cachent dans des bâti-ments, sur des terrains vagues ou dans des véhicules blindés.

PS : de quoi, sans doute, passer leur rire sarcastique aux Gardiens de la Révo-lution, suite à deux tirs anticipés sans motif du « Dôme de Fer ». Jusqu’à pré-

sent, on pouvait croire qu’Israël évitait le conflit en s’en tenant à une mesure préventive et défensive, contre les tirs terroristes, grâce au Dôme de Fer. Désormais, son petit frère offensif est « dans les tuyaux » :

Les Iraniens se moquent de Dôme de fer

Après des tirs accidentels de deux projectiles par la batterie anti-missiles Dôme de fer installée près d’Eilat mar-di, les Gardiens de la révolution en Iran ont déclaré ironiquement jeudi que le système anti-missile israélien représen-tait un danger pour l’Etat hébreu.

La République islamique d’Iran s’est moquée du système anti-missile israé-lien Dôme de fer, évoquant ses « piètres » capacités technologiques, selon l’agence de presse iranienne Fars.

« Cela démontre que non seulement le Dôme de fer est incapable d’assurer la sécurité des occupants, mais également que le système lui-même constitue une menace sérieuse pour les sionistes », a déclaré sarcastiquement le général Ramezan Sharif, qui gère les relations publiques du pays.

Le raté de mardi « prouve une nouvelle fois la faiblesse du dôme », a-t-il ajouté.

Yoav Zitun

ynetnews.com Adaptation : Marc Brzustowski.

Préparatifs de Pessah: le marathon du shopping bat son plein en Israël

Depuis le début du mois de mars, une augmentation significative des attaques terroristes le long des dif-férentes frontières d’Israël a été constastée. Cette augmentation com-prend des tentatives de contrebande de missile sol-sol de longue portée vers la bande de Gaza, l’explosion de deux engins explosifs contre les soldats de Tsahal au sud du Liban et à la frontière syrienne, les tirs de plus de 70 roquettes contre le sud d’Israël à partir de Gaza, la décou-verte d’un tunnel creusé depuis Gaza et pénétrant largement en territoire israélien et les opérations de routine du Commandement de la Région Centre afin d’empêcher des attaques terroristes et protéger la vie des civils israéliens.

Augmentation de l’instabilité à la frontière nordDurant le mois de mars, 2 roquettes ont frappé le nord d’Israël et 2 engins ex-plosifs ont été activés contre des soldats de Tsahal le long de la frontière avec le Liban (14 mars) et la Syrie (18 mars). Au cours de ces attaques, 4 soldats ont été blessés. Un autre incident de ce genre a été évité le 5 mars lorsque des soldats de Tsahal ont identifié 3 terro-ristes du Hezbollah qui tentaient de po-ser un engin explosif dans les hauteurs du Golan. Tsahal a immédiatement réagi et a tiré en direction des suspects.

A la fin du mois (28 mars) Tsahal a ou-vert le feu en direction de 2 terroristes armés qui s’étaient infiltrés en Israël, sur le plateau du Golan. Suite à l’aug-mentation de ces menaces, l’armée israélienne est actuellement en train de revoir son dispositif sécuritaire le long de la frontière.

L’Opération “Divulgation Totale” permet d’arrêter un cargo d’armesL’Opération “Divulgation Totale” s’est déroulée le 5 mars lorsque Tsahal a réussi à empêcher une tentative de contrebande d’armes en arretant un car-go en provenance d’Iran. Il était destiné aux organisations terroristes opérant dans la bande de Gaza. L’Opération a été rendue possible grâce aux capacités de renseignement et opérationnelles de Tsahal. Lors de cette opération 40 roquettes de type M-302, ayant une portée allant jusqu’à 160 kilomètres, 181 obus de mortier (122 mm) et envi-ron 400 000 balle (calibre 7.62) ont été découverts à bord du cargo Klos-C.

À Gaza, le Jihad Islamique Palesti-nien coordonne ses attaques avec le HamasAu cours du mois de mars, environ 123 roquettes ont été tirées depuis Gaza sur Israël, 77 ont frappé le sud d’Israël. Ces chiffres comprennent l’attaque massive qui a eu lieu entre le 12 et le 14 mars, qui a vu un barrage de 70 roquettes frapper le sud d’Israël, et 5 roquettes supplémentaires être interceptées par le système de défense antimissile Dôme

de Fer. Ce fut l’attaque à la roquette la plus grave depuis l’opération “Pilier de Défense.”

A la fin du mois dernier (le 21 mars) Tsahal a exposé l’ouverture d’un tunnel construit par des terroristes de Gaza et qui avait été découvert à proximité de villages israéliens. Le tunnel pénétrait à plus de 1200 mètres à l’intérieur d’Is-raël. Le tunnel était de profondeur va-riable, mais le segment découvert avait une profondeur de 6,5 mètres. C’est le quatrième tunnel détecté depuis les 18 derniers mois, ce qui indique une straté-gie claire du Hamas de créer des points d’infiltration vers Israël.

Au cours du mois passé deux engins explosifs ont été découverts et ont été neutralisés proche de la barrière de sé-curité dans le sud de la bande de Gaza.

De plus, le mois dernier, l’armée israé-lienne a réussi à empêcher que des roquettes ne soient tirées sur les civils israéliens en ciblant de manière précise dans la bande de Gaza, des terroristes responsables d’attaques contre le sud d’Israël. L’Armée de l’Air de Tsahal a ciblé des terroristes se préparant à lan-cer des roquettes (le 3 mars dernier) et un groupe de terroristes affiliés au Jihad islamique palestinien, immédiatement après qu’ils aient tiré un obus de mor-tier sur les soldats de Tsahal (le 11 Mars dernier).

Des défis incessants en Judée-Sama-rieLe 10 mars, un Palestinien a tenté de s’emparer de l’arme d’un soldat de Tsa-hal au passage du pont Allenby depuis la Jordanie. La conclusion préliminaire de l’enquête indique que l’auteur, un juge jordanienne, a attaqué les soldats en charge de controle le passage, qui ont riposté et tué l’assaillant. Suite à cet incident, une enquête du corps de la police militaire de Tsahal a été mis en place.

Le 22 Mars, l’armée israélienne et le Shabak ont mené une opération de nuit à Jénine pour arrêter un terroriste du Hamas, Abou Hamza Alhija, qui était recherché pour son implication dans des attaques passees ainsi que la plani-fication de futures attentats contre les civils israéliens. Au cours de la mission, Abu Alhija s’est barricadé avec d’autres terroristes dans sa maison. Alors que les forces de sécurité mettaient tout en oeuvre pour arreter le suspect, il a ou-vert le feu, blessant deux d’entre eux, et a tenté de s’échapper tout en continuant à tirer. Les soldats ont riposte aux tirs, tuant le terroriste. Une émeute extrê-mement violente a ensuite éclaté sur les lieux de l’arrestation, durant laquelle des Palestiniens ont lancé des pierres, des engins explosifs improvisés et des bombes incendiaires sur les forces israeliennes qui ont riposté par des tir précis.

Retour sur la hausse des menaces aux frontières d’Israël au cours du mois de mars 2014

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42L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Avril au 15 Avril 2014

Les dirigeants palestiniens ont mis en avant de nouvelles exigences pour la poursuite des négociations avec Is-raël. Saeb Erekat, le chef de l’équipe de négociation palestinienne, Mah-moud al-Alula, membre du Comité central et du Conseil révolutionnaire du Fatah, ont publié cette liste dans la presse israélienne:

Voici les nouvelles exigences palesti-niennes:

Tout d’abord, l’administration exige que Benjamin Netanyahu promette, par écrit, qu’un Etat Palestinien sera créer dans les frontières de 1967 et que Jérusalem sera la capitale de l’Etat de Palestine.

Deuxièmement, la partie palestinienne exige la libération des prisons israé-liennes de 1200 prisonniers palesti-niens, dont Marwan Barghouti, Ahmad Saadat et Al-Shoubaki Fayda.

Troisièmement, Israël doit lever le blo-cus de la bande de Gaza.

Quatrièmement, les Palestiniens in-

sistent sur le retour des terroristes pa-lestiniens déportés dans les pays arabes après la capture de l’église de la Nati-vité à Bethléem.

Cinquièmement, Israël doit arrêter complètement la construction à Jérusa-lem-Est.

Sixièmement, l’administration Abbas demande l’interdiction de l’exploita-tion de la zone A par Tsahal.Ramallah veut aussi prendre le contrôle de la zone C.

Septièmement, les dirigeants israéliens doivent donner à 15 000 Palestiniens la citoyenneté israélienne en vertu de la loi sur le regroupement familial.

Notons bien qu’il s’agit là d’une feuille de route pré-négociations de paix… Ce qui signifie qu’une fois un pareil document signé, ce qui est impossible, Israël pourrait négocier le reste… Mais comme tout est signé dans les pré-né-gociations…

Forts ces palestiniens !Par Avi Retschild

Les palestiniens exigent 7 gestes israéliens avant de négocier…

La police de la capitale israélienne a arrêté, avec l’appui des services de renseignements intérieurs israéliens (Shin Bet), six avocats soupçonnés d’avoir transmis des informations du Hamas au pouvoir à Gaza aux prisonniers sécuritaires palestiniens incarcérés en Israël, par le biais de « l’immunité » dont bénéficie la profes-sion vis-à-vis des clients, a rapporté le journal israélien Maariv mercredi.

Les détectives et enquêteurs de l’unité centrale de la police de Jérusalem en conjonction avec le Shin Beth ont ar-rêté six suspects arabes ces dernières semaines, dont cinq hommes et une femme, tous résidents de Jérusalem-Est et soupçonnés d’agir au profit Hamas et le Djihad islamique.

Au cours des trois dernières années les six avocats au service des organisations terroristes auraient transmis des mes-sages aux membres emprisonnés en Is-raël du Djihad islamique et du Hamas. Les policiers ont notamment enregistré des contacts avec des membres de ces entités terroristes à l’étranger, qui leur versaient entre 100 et 120 euros par transaction d’information avec les pri-sonniers.

La garde à vue a été prolongée par le tribunal de première instance jusqu’à jeudi, et, dans les prochains jours se-ront déposées des recours contre une demande de détention provisoire.

La police a mené une enquête secrète pendant plusieurs mois qui a com-mencé avec la réception de l’infor-mation provenant des renseignements intérieurs sur la création d’un cabinet d’avocats à Issawiya nommé « Bureau Al-Quds des questions juridiques ». Le bureau est dirigé par deux frères: Mid-

hat Issawi (41 ans) et Shirin Issawi (36) résidents de Jérusalem-Est.

Le lieu servait de pivot pour toutes les transactions entre le Hamas et les avo-cats, et s’y planifiait la tenue des visites aux prisonniers.

Ces avocats arabes transféraient des messages écrits pour le compte du Hamas aux détenus sécuritaires pales-tiniens, des activités qui ont été rendues possibles par la clause de confidentia-lité qui protège les avocats.

Les questions soulevées lors des entre-tiens entre les avocats et leur client avaient pour sujet la conduite financière de l’organisation terroriste, la mise en place de grèves de la faim des prison-niers du Hamas dans tous les établis-sements pénitentiaires, et l’élaboration d’un système de communication par le biais de programmes TV et de radios de l’Autorité palestinienne.

Selon les informations que contenaient les ordinateurs saisis par le Shin Bet, le bureau « Al-Quds » aurait reçu plus de 200 000 euros entre janvier et février 2014 envoyés par des membres du Hamas.

Shirin Issawi a été arrêté et a nié toute implication au cours de l’enquête en faisant valoir qu’il était étudiant en Master. Midhat Issawi, son frère (un ancien détenu qui a purgé une peine de 8 ans dans les prisons israéliennes) s’est enfui et a été arrêté quelques jours plus tard.

Quatre avocats supplémentaires ont été retrouvés et ont admis avoir participé à ces opérations de « communication » entre le Hamas et ses membres en prison.

Arrestation de 6 avocats arabes à Jérusalem

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