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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Lundi 9 novembre 2015 Mebarki : «Lutter contre le chômage par la formation professionnelle» Sellal en visite à Blida aujourd’hui p . 2 p . 2 3 Tanzanie-Algérie : les Verts en stage à Sidi Moussa L’EDITO DE Bachir Medjahed O n dit que ce n'est que dans une démocratie que les alternances ne provoquent pas de véritables séismes politiques et que sont maintenues les grandes politiques de l'Etat. Si ce premier principe de continuité est observé, cela voudrait-il signifier que les alternances sont véritables et que nous sommes en conséquence dans une vraie démocratie ? Condition nécessaire mais insuffisante. Continuité donc des grandes politiques de l'Etat ? Y a-t-il continuité entre les grandes politiques de l'Etat en Algérie au cours de ce qui est considéré comme étant des alternances et que certains considèrent comme n'étant qu'une succession d'équipes d'hommes ayant toujours appartenu au pouvoir (au même système) ? L'évolution pratiquement linéaire du processus de paix par l'offre étatique du pardon a commencé à sa naissance par le «je tends la main» de feu Boudiaf pour évoluer jusqu'à la réconciliation nationale attribuée à Bouteflika, en passant par la «rahma» de Ali Kafi et la première disposition de la circulaire présidentielle de Zeroual qui disait «il faut réaliser la concorde entre tous les Algériens». Par rapport donc à cette démarche pacifique, l'Etat est demeuré constant à travers la politique d'offre du pardon. Ne voilà-t-il pas ainsi un signe incitatif qui proviendrait en dehors du pouvoir fictif et qu'on peut appeler l'intelligence coordinatrice, ou alors chef d'orchestre (une boîte noire), et qui dans ce domaine particulier a veillé au respect de la feuille de route multi-décennale ? «Constantine, la saga des beys» de Chérif Abdedaïm : des siècles d’histoire p . 1 3 p . 3 ©New Press Continuité des grandes politiques ? CULTURE

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE p. 3 - lnr-dz.comlnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2015-11-09/Page 001.pdf · commencé à sa naissance par le «je tends la main» de feu Boudiaf pour évoluer

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Lundi 9 novembre 2015

Mebarki : «Luttercontre le chômagepar la formationprofessionnelle»

Sellal envisite à Blidaaujourd’hui

p. 2

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Tanzanie-Algérie :les Vertsen stageà Sidi Moussa

L’ E D I T O D E

Bachir Medjahed

On dit que ce n'est que dansune démocratie que lesalternances ne provoquent

pas de véritables séismespolitiques et que sontmaintenues les grandespolitiques de l'Etat. Si ce premier principe decontinuité est observé, celavoudrait-il signifier que lesalternances sont véritables etque nous sommes enconséquence dans une vraiedémocratie ? Conditionnécessaire mais insuffisante.Continuité donc des grandespolitiques de l'Etat ? Y a-t-ilcontinuité entre les grandespolitiques de l'Etat en Algérie aucours de ce qui est considérécomme étant des alternances etque certains considèrent commen'étant qu'une successiond'équipes d'hommes ayanttoujours appartenu au pouvoir(au même système) ?L'évolution pratiquementlinéaire du processus de paixpar l'offre étatique du pardon acommencé à sa naissance par le«je tends la main» de feuBoudiaf pour évoluer jusqu'à laréconciliation nationaleattribuée à Bouteflika, enpassant par la «rahma» de AliKafi et la première dispositionde la circulaire présidentielle deZeroual qui disait «il fautréaliser la concorde entre tousles Algériens». Par rapport doncà cette démarche pacifique,l'Etat est demeuré constant àtravers la politique d'offre dupardon. Ne voilà-t-il pas ainsiun signe incitatif quiproviendrait en dehors dupouvoir fictif et qu'on peutappeler l'intelligencecoordinatrice, ou alors chefd'orchestre (une boîte noire), etqui dans ce domaine particuliera veillé au respect de la feuillede route multi-décennale ?

«Constantine,la saga des beys»de Chérif Abdedaïm :des siècles d’histoire

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ress

Continuité des grandespolitiques ?

CULTURE

Cette visite qui s’inscrit dans lecadre de l’évaluation des projetsque cette wilaya a bénéficiés autitre des programmes qui lui ont étéalloués au titre des programmesinitiés par le président de la Répu-blique. Il faut souligner qu’il s’agitde la seconde visite en l’espace d’une année, après celleeffectuée audébut de l’année en cours. A cetteoccasion, le chef- lieu de la wilayaet les communes que le cortégeofficiel traversera, connaissent uneactivité inhabituelle. Coïncidantavec l’opération visant à redon-ner aux communes une image plusagréable, la visite du Premier mi-nistre durant laquelle il sera ac-compagné d’une importante délé-gation ministérielle, intervient enapplication du programme du pré-sident de la République, Abdela-ziz Bouteflika, visant à constaterl’état d’avancement et de mise enœuvre des projets de développe-ment affectés à cette wilaya. Sellalprocédera, au cours de cette vi-site, à l’inspection et à l'inaugura-tion de plusieurs projets dont lepôle universitaire Ali-Lounici d’El-Affroun à une vingtaine de kilo-mètres à l’Ouest de Blida ainsi qu’àla pose de la première pierre d’unprojet de réalisation de 4 000 loge-ments AADL sur les hauteurs de

Sidi Sarhane, dans la commune deBouinane, à l’est de la wilaya. Cettevisite qui est très attendue par lespopultions locales, sera une occa-sion pour le Premier ministre deconstater de visu l’état d’avance-ment du projet de dédoublementde la route nationale (RN) 1 dans sapartie reliant Chiffa (Blida) à Be-rouaghia (Médéa), sur une distancede 53 km. Le volet investissementsera également au centre de la vi-site et à laquelle les autorités lo-cales attendent beaucoup d’elle.Ainsi, outre le secteur agricole, lePremier ministre inspectera, à lamême occasion, un certain nombred’entreprises économiques dontune unité de production depaillettes à partir du recyclage debouteilles en plastique, les labora-toires Venus spécialisés dans lesproduits esthétiques, ainsi que l’en-treprise publique de constructionmétallique CR-Metal. Au plan despréparatifs, des équipes en rava-lement poursuivent leur travauxdepuis plusieurs jours, alors quecelle de la maçonnerie, procéde àla pose de nouveaux trottoirs, sansoublier le bitumage des artères.Quoi qu’il en soit, la wilaya de Blidavit ces derniers jours ses plusbeaux jours à l’occasion de cette vi-site. Il y a lieu de relever la pré-sence permanente du nouveau waliAbdelkader Bouazghi, qui gèreconvenablement les opérations ense rendant à chacun des pointsprévus par le programme.

A.-B. M.

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

AccordSignature d'un procès-verbal sur l'échange d'instruments de ratification d'un accord culturel.

Réunion préparatoire COP21Une soixantaine de ministres à Paris pour des compromis«possibles».

Sila25 000 titres exposés au 20e Salon international du livre d'Alger.

FCE : rencontred’affaires algéro-suisseà l’hôtel Hilton.

demainactuel La NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

Le chiffre du jour Saisie de plus de 800 kg de kif traité et d'une importante quantité de tabac au sud du pays (MDN).

algérie-colombie culture

Sellal sera aujourd’hui à Blida

Trois formations politiques, le Rassemblement pour la culture etla démocratie (RCD), le Front des forces socialistes (FFS) et le Frontde libération nationale (FLN), sont en lice pour les prochaines élec-tions sénatoriales, à Tizi Ouzou, prévues fin décembre.Les élus locaux, invités à s’exprimer, à bulletin secret, le jour duscrutin, auront à choisir entre les trois candidats en lice dont seul,du moins jusque-là, le FFS a dévoilé le nom de son candidat, en la per-sonne de Hocine Haroun, l’actuel président de l’Assemblée populairede wilaya (APW) de Tizi Ouzou.Le RCD qui vient en tête du classement en termes d’élus locaux, àTizi Ouzou, et le FLN, ont opté pour les primaires prévues respecti-vement, pour le 14 et d’ici le 20, du mois en cours. Les élus du RCDauront à choisir entre trois candidats, le maire d’Iferhounene, HamidAït Saïd et les deux élus à l’APW, Malik Hessas et Saâdi Hadibi, alorsque le FLN, seul un candidat, Kamel Ouguemat, le premier vice-pré-sident de l’APW, a, du moins jusque-là, affiché sa volonté de briguerle seul siège au Sénat en remplacement du sénateur, Mohand Ikhar-bane, élu sur la liste du RCD en décembre 2009.Contrairement aux sénatoriales précédentes, au cours desquelles, letête de liste du plus vieux parti de l’opposition, le FFS, élu présidentde l’Assemblée populaire de wilaya (APW) est propulsé au Sénat, àla faveur de la coalition contractée avec les partis de la coalition, leFLN et le RND, ce rendez-vous électoral s’annonce serré pour les troisformations politiques en lice.La tenue à peine de cette élection pour le renouvellement partiel duSénat annoncée, les formations politiques en lice sont sur le qui-viveet s’emploient à ratisser large. Des tractations de coulisses sont en-gagées en fonction des affinités mais aussi pour tenter de convaincreles élus du RND à voter en faveur de leurs candidats respectifs. C’estdire que la scène politique locale s’agite depuis quelques tempsdéjà. D’aucuns chez les observateurs s’accordent à dire qu’avec l’en-trée en lice du FLN, le FFS part amoindri des voix de cet allié straté-gique qui, avec le RND, a réussi à arracher la présidence de l’APW, avecle même nombre d’élus, 16 au Rassemblement pour la culture et ladémocratie (RCD). Un parti qui s’engage dans cette joute électoraleavec les faveurs du pronostic pour garder ce siège au Sénat, revenuen 2009 à l’ex-P/APW (2007/ 2012), Mohand Ikharbane, élu sur laliste du parti de Mohcine Bellabes.

Rabah Mokhtari

Sénatoriales à Tizi Ouzou : troisformations politiques en lice

R E P È R E

La Colombie «a beaucoup à apprendre» de laCharte pour paix et laréconciliation nationalealgérienne pour rétablirla paix

La Colombie «a beaucoup àapprendre» de la charte pour la paix et la réconciliationnationale algérienne en vue durétablissement définitif de la paix et la stabilité, aindiqué dimanche à Alger, laministre des Relations extérieures de Colombie, MariaAngela Holguin. «Depuis quel'Algérie a mis en œuvre cette loi(réconciliation nationale), lesgens ont pu pardonner, et c'estde cela que l'on a besoin et çanous intéresse» pour parvenir àla paix et la stabilité enColombie, a soutenu MmeHolguin, lors d'une conférencede presse conjointement animéeavec le ministre d'Etat, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération internationale, Ramtane Lamamra. «Nous avons beaucoup àapprendre de la charte pour lapaix et la réconciliation nationale, que vous avez enAlgérie, on espère finir ceprocessus de paix après 50 ans de conflit (...) c'estquelque chose qui pourraitchanger la Colombie», a-t-elle précisé, saluant le rôlede l'Algérie dans la résolutiondes conflits en vue de parvenir àla stabilité de la région. Elle a ajouté que depuis 50 ans,son pays souffrait d'instabilité,née d'une confrontation avecnotamment les forces arméesrévolutionnaires de Colombie (Farc), où chaque famillecolombienne a une victime,ajoutant que le but final et réelde son pays était de parvenir àla réconciliation. Les Farc, plusancienne et importante guérillade Colombie issue en 1964 d'une insurrectionpaysanne, comptent environ 7 000 combattants, selon les autorités, et ont décrété uncessez-le-feu unilatéral le 20juillet dernier. «Comment va-t-on faire après 50 de conflit, oùchaque famille enregistre une victime, comment les gensvont-ils pardonner et continuerà vivre ensemble dans le mêmepays?», s'est elle interrogée,avant d'ajouter que «c'est pourça que l'exemple de laréconciliation nationale enAlgérie nous intéresse». Lacharte pour la paix et laréconciliation nationale,approuvée par référendum populaire le 29septembre 2005, avait permis detourner la page de la tragédienationale pour ouvrir la voie à larelance de l'économienationale.

, Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, effec-tue, aujourd’hui lundi, unevisite d’inspection et detravail à travers plusieurscommunes de la wilaya deBlida.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. (Photo > New Press)

environnement

L’Algérie compte aujourd’hui plusd’un million de chômeurs, soit untaux de chômage de 10,6% en sep-tembre 2014, selon deux enquêtesréalisées par l’Office national desstatistiques. Dans l’objectif de lut-ter contre ce fléau, le ministre dela Formation professionnelle aqualifié cette rencontre des 11es

Rendez-vous économiques de laMéditerranée, dédiées à la for-mation professionnelle à Mar-seille, d’une «opportunité sup-plémentaire de concertation etd’échanges sur les probléma-

tiques de l’employabilité desjeunes et de l’entrepreneuriat».Mohamed Mebarki a indiqué qu’ils’agit d’un défi commun qui né-cessite de coordonner les moyenspour «lutter contre le chômagedes jeunes par la formation pro-fessionnelle, par l’identificationdes bonnes pratiques, à échan-ger entre nos pays, dans une ap-proche sud-sud et nord-sud», a-t-il expliqué.Selon le ministre, la probléma-tique posée, dans le cadre de cerendez-vous, est au «cœur de nospréoccupations actuelles», ajou-tant que cette problématiqueconstitue une des réponses auxdifficultés d’accès au marché dutravail que rencontre les jeunes,

en particulier ceux n’ayant pasune qualification particulière. Il aaffirmé, à cet effet, que l’adéqua-tion de la formation profession-nelle et l’emploi ou de l’emploipar la formation professionnelleest une donnée qui interpelle toutdéveloppement économique etsocial, dans tous les pays, essen-tiellement ceux du Maghreb.«L’ouverture économique, enta-mée par l’Algérie, comporte desexigences de performance, aux-quelles les entreprises ne peu-vent souscrire qu’avec l’apportd’une main-d’œuvre compétenteet qualifiée», a rappelé Mebarkidevant plus de 300 participants àcette rencontre. Il a égalementmis l’accent sur le défi de la for-

mation qualitative de la res-source humaine, dans lecontexte économique mondialactuel, expliquant qu’«il prendtout son sens pour diminuerdes effets négatifs de la fluc-tuation des prix du pétrole».Evoquant l’expérience de l’Al-gérie dans ce domaine, Mebarkia souligné que son secteur «estconsidéré comme un levier stra-tégique dans le développementéconomique et social du pays». Il a énuméré, à cet effet, les ob-jectifs assignés par le gouver-nement algérien, notamment,la formation de la ressource hu-maine répondant aux exigenceset aux besoins du développe-ment économique, l’améliora-tion des performances de l’en-treprise par l’adaptation per-manente et continue destravailleurs à l’évolution desmétiers, le développement desformations et des spécialités fa-cilitant l’employabilité et l’in-sertion au travail pour lesjeunes et, enfin, la promotion,par la formation, des catégoriessociaux aux besoins spécifiquespour leur insertion dans la vieactive.En matière de coopération, il apréconisé l’amélioration desméthodes et moyens de pilo-tage du système de formation etd’enseignement professionnels,le soutien au renforcement del’ingénierie pédagogique et l’ap-pui à la mise en œuvre d’un mo-dèle de relations partenariales«établissements-entreprises».

Zahra Kefane

actue lLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

Mebarki à Marseille

«Lutter contre le chômage par la formation professionnelle» Hamel mise sur la

ressource humaine

Investir davantage dans laressource humaine pour unemeilleure pratique médicale a étéau centre des recommandationsdu général-major AbdelghaniHamel, directeur général de laSûreté nationale. L’importance decette ressource primordiale surlaquelle mise le DGSN a étéréitérée à l'ouverture des 9es

Journées médico-chirurgicales dela Sûreté nationale organiséeshier et aujourd’hui au siège del’administration générale de laDGSN à Alger. Le patron de lapolice a appelé à investirdavantage dans la formation desressources humaines pourpromouvoir la pratique médicalesoulignant la nécessité «d'investirplus dans la formation», saluant«le professionnalisme desmédecins praticiens dans lesstructures sanitaires relevant de laSûreté nationale».Le général-major a souligné lecaractère spécifique des missionsde la Sûreté nationale sur leterrain, lesquelles exigent «deveiller en permanence surl'intégrité physique et morale desagents de police», ce qui requiert«une formation continue enmédecine suivant les besoins decette institution», a-t-il indiqué.«Les services sanitaires de laDGSN ont adopté une méthode detravail qui correspond auxmissions confiées au dispositif desécurité et s’adapte aux exigencesdu système national de santé etservices de la santé militaire auministère de la Défense», a-t-ilajouté. Plusieurs thèmes serontévoqués lors de cette édition, àl'instar de la prise en charge ducancer en Algérie. A cetteoccasion, il a été procédé à laprojection d'un documentaire surla médecine durant la guerre deLibération nationale comportantdes témoignages d'étudiants de lafaculté de médecine de l'époquequi ont rejoint les rangs del'Armée de libération nationale(ALN) à partir de 1956, à l'instar dePr Messaoud Zitouni, MohamedToumi et Ismail Mahfoud.Plusieurs médecins de la Sûreténationale mis à la retraite ont étéhonorés.A noter, par ailleurs, que le plannational de lutte contre le cancerest passé à l'étape del'application, à en croire leprofesseur Messaoud Zitouni,coordonnateur national du plan,intervenant en marge ducolloque. Il qualifie cette étape de«la plus cruciale». «Nous sommespassés à la deuxième étape, quiest la plus cruciale et peut être laplus difficile, qui est celle del'application et la mise en œuvredu plan anticancer pour qu'onpuisse évaluer les résultats desobjectifs attendus de ce plan», a-t-il déclaré.

Radia Z.

S Û R E T É

Pratique médicale

CONFÉRENCE D'ÉVALUATION DU SYSTÈME LMD

Un site web à la disposition de la communautéuniversitaire Le ministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique a annoncé, hier dansun communiqué, la mise enplace d'un site web à ladisposition de la communautéuniversitaire afin d'enrichir ledébat en prévision de laconférence nationaled'évaluation du système LMDprévue en décembre prochain.«En prévision de la tenue de laConférence nationaled'évaluation de la mise en œuvredu système LMD (licence-master-doctorat) prévue au mois dedécembre prochain, le ministèrede le ministère del'Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique a mis à ladisposition des enseignants,étudiants, responsablesd'établissements universitaires,organisations, acteurs dessecteurs socioéconomiques,parents et autres le site web :http//lmd.mesrs.dz», précise le communiqué officiel. Et desouligner : «Ces derniers sontinvités à contribuer par leurspropositions, avis et réflexions, àl'enrichissement du débat sur lesystème d'enseignement nationalactuel à travers le questionnaireaffiché sur ledit site.»

R. Z.

B R È V E

, «Trouver les moyenspour lutter contre le chô-mage des jeunes par laformation professionnelle,par l’identification desbonnes pratiques», c’est àcela qu’a appelé, samedi àMarseille, le ministre de laFormation profession-nelle, Mohamed Mebarki,dans le cadre des 11es Ren-dez-vous économiques dela Méditerranée, dédiés àla formation profession-nelle.

La création d’un million de postesde travail a été favorisée et ac-compagné depuis son existence,par l’Agence nationale de soutienà l’emploi des jeunes (Ansej), adéclaré, à Constantine, le ministredu Travail, de l’Emploi et de la Sé-curité sociale, Mohamed El-Ghazi.«L’effort de l’Etat en direction del’emploi et des dispositifs créespour le soutenir ne sera affectépar aucune restriction budgé-taire», a indiqué le ministre enmarge de la clôture du 1er Salon na-tional de la micro-entreprise in-tervenant dans le domaine cultu-rel. Appelant dans ce contexte,les jeunes Algériens à «ne pas hé-siter à créer leur propre micro-entreprise ou PME pour contri-buer activement au développe-ment économique du pays». «M.El-Ghazi, accompagné du ministrede la Culture, Azzeddine Mihoubi,et des autorités locales, a égale-ment affirmé que les entreprisescréées et ayant prospéré dans le

cadre du dispositif de l’Ansej ontpu générer, chacune en moyenne,quelque 50 emplois. Pour sa part,le ministre de la Culture, se félici-tant du succès de ce premiersalon, a indiqué que cette mani-festation a constitué un «préluderéussi» au séminaire national surl’entreprise activant dans le do-maine de la culture, prévu le 22 no-vembre prochain à Alger. MM. El-Ghazi et Mihoubi avaient aupara-vant assisté, au stadeChahid-Hamlaoui, à une partie dutournoi organisé par les anciensjoueurs du MO Constantine enhommage au regretté AbdelkrimZefzef (1938-2000), l’un des plus ta-lentueux footballeurs ayant portéla tunique blanche de ce club pres-tigieux. Un tournoi au cours du-quel un message rédigé par le Pre-mier ministre, Abdelmalek Sellal,en hommage à ce footballeur d’ex-ception, a été lu par M. Mihoubi.Plusieurs anciens joueurs del’équipe nationale et du MOC,

parmi lesquels Mustapha Dahleb,Lakhdar Belloumi, Rabah Saâdane,Abdelhamid Salhi, Rachid Kaine etautres ont participé à ce tournoi-hommage. Par ailleurs, le ministredu travail du Travail, de l’Emploiet de la Sécurité sociale, Moha-med El-Ghazi, a affirmé que 35 mil-lions d’Algériens sont assurés so-cialement grâce à 11 millions decartes Chifa. Ce qui a été déjà in-diqué par le directeur du Centrenational de la carte Chifa (Ben Ak-noun, Alger), Ghalem Abdelkader.Selon les chiffres avancés par Gha-lem Abdelkader, le nombre desbénéficiaires des prestations decette carte a atteint plus de 28millions de personnes entre as-surés et ayants-droit. Faut-il le rap-peler que la carte Chifa est entréeen vigueur en 2007 au niveau decinq wilayas pilotes avant son élar-gissement à toutes les agences re-levant de la Caisse nationale destravailleurs salariés (Cnas).

Soumia L.

Mohamed El-Ghazi «L’Ansej a favorisé la création d’un millionde postes de travail»

Mohamed Mebarki. (Photo > New Press)

actue lLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

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Ce dispositif qui sera opérationnelà partir du début de l’année 2016, vapermettre, a-t-il précisé, de ratio-naliser les importations surtout, a-t-il ajouté, avec le phénomène desurfacturation qui a énormémentrenchéri leur coût. Le dispositifdans sa première phase de mise enœuvre va concerner 15 produitsparmi ceux qui pèsent lourdementsur la balance des paiements, ceuxqui sont caractérisés par unmanque de transparence, ceux qui,importés sans limite, peuventconstituer une menace pour les in-dustries naissantes dans notre paysou les investissements, et ceux donton n’a pas obtenu les contrepar-ties auprès des fournisseurs en ma-tière d’investissements, de déve-loppement dans les réseaux demaintenance. Le dispositif va per-mettre de vérifier notamment queles opérateurs ont réellement ré-percuté sur le marché national lesprix des produits acquis à l’étranger.Il indique que contrairement à uneidée largement répandue, les en-treprises étrangères sont moins im-pliquées dans les transferts illicitesde fonds, qui sont d’une ampleur in-quiétante, que ne le sont les opé-rateurs nationaux à travers no-

tamment des sociétés écrans ausein desquelles ils sont en mêmetemps acheteurs et vendeurs dé-terminant les prix à leur guise. Il acité les chiffres qui attestent du tauxtrès élevé de délinquance observédans la sphère marchande en Al-gérie : durant le premier semestrede l’année 2015, il a été relevé plusde 24 000 constats d’infraction pourplus de 40 milliards de dissimula-tions du chiffre d’affaires, bloquéaux frontières 24 000 tonnes de mar-chandises ne répondant pas auxnormes, et la poursuite en justice deplus d’une centaine d’importateursindélicats. Les produits concernéspar les licences d’importation sontnotamment les voitures, le rond àbéton, les matériaux de construc-tion. L’opération sur les produits àsoumettre aux licences se fera dansla transparence et en concertationavec le patronat et les associationsprofessionnelles. L’octroi des li-cences se fera dans une totale trans-

parence. De grandes administra-tions sont impliquées dans ce dis-positif : les banques, l’administra-tion des Douanes et l’administra-tion des Impôts. Des réunionsseront tenues périodiquement pourfaire le point et des voies de re-cours sont prévues. A propos duCredoc mis en place pour lecontrôle des importations, le mi-nistre du Commerce s’est dit op-posé à ce mode de paiement qui aété instauré par la loi de financescomplémentaire de 2009 et qui nesert pas le pays , a-t-il révélé, car lesopérateurs algériens se font arna-quer parce qu’ils payent une mar-chandise avant de la voir. Concer-nant le marché du sucre, le ministredu Commerce estime qu’il y a unmonopole de fait, car 80% du mar-ché du sucre est entre les mainsd’une seule personne, et c’est l’Étatqui en est responsable, a-t-il ajouté.Il annonce l’entrée prochaine dequatre nouveaux investisseurs dans

ce domaine, qui seront en produc-tion prochainement avec des pers-pectives réelles pour l’exportationdu produit. A propos du système desubvention, il sera, dit-il, maintenuet les prix du pain et du lait ne se-ront pas revus à la hausse. Ce sontdes produits sensibles, politique-ment, personne ne peut s’aventurerà toucher les prix de ces produits,a-t-il expliqué. Selon lui, il faut savoirquel est le moment favorable pourpasser à un autre système. Quant àla revendication des boulangers,les pouvoirs publics sont en traind’examiner des mécanismes leurpermettant d’améliorer leurs reve-nus, sans toucher au prix du pain.L’accord d’association avec l’Unioneuropéenne a été évoqué par le mi-nistre du Commerce. Il n’est pas,selon lui, dans l’intérêt ni de l’Algé-rie, ni de l’Europe. Il faut faire lebilan et renégocier l’accord. Pour leministre, l’UE ne doit pas regarderl’Algérie comme un simple marché.Les investissements de l’UE en Al-gérie sont faibles. Le ministre a éga-lement évoqué la zone de libreéchange dans le monde arabe. Nousallons prêter plus d’attention à larègle d’origine, a-t-il annoncé. S’agis-sant du processus d’adhésion àl’OMC- qui n’est pas fondamenta-lement une priorité, dit-il-, il dépendde la visibilité de l’accord d’asso-ciation avec l’UE. Enfin, le ministredu commerce a dit quelques motssur le marché intérieur dont il fait leconstat rapidement : les infra-structures commerciales sont in-suffisantes et les marchés de grossont insuffisants également. Il fait sa-voir que l’autorisation a été don-née aux paysans de vendre direc-tement leurs produits.

Lakhdar A.

,Dans un entretien ac-cordé hier à la Chaine IIIde la Radio algériennedont il était l’invité de larédaction, le ministre duCommerce, Bakhti Belaïb,a rappelé que le dispositifdes licences d’importationa été mis en place par legouvernement pour régu-ler les opérations de com-merce extérieur.

Les vérités de Bakhti Belaïb sur le commerce

Importations, monopoles et prix sur le marché intérieur

Entreprises chinoises du bâtiment

L A I T

Les dernières mesuresgouvernementales ontété «satisfaisantes»

Des professionnels de la filière laitont jugé «satisfaisantes» lesdernières mesures

gouvernementales visant à booster cecréneau sensible de l'agriculture.Selon des professionnels de la filièrecontactés par l'APS à Souk-Ahras, bassinlaitier par excellence, ces mesures les«satisfont largement». En outre, lerelèvement du prix de référence du litrede lait cru de vache à 50 dinars, à savoir36 dinars le prix de cession du lait cruaux laiteries et 14 dinars de subventionde l'Etat, contre respectivement 34 DA et12 DA auparavant, en plus de la ventedirecte aux éleveurs de bovins desaliments de bétail ont étéfavorablement accueillis par les éleveurset les opérateurs de la filière. A cepropos, le président de la chambre dewilaya de l’agriculture, Mohamed-YazidHambli, a estimé que «ces mesuresétaient de nature à stabiliser toute lafilière, à contribuer à l’augmentation dela production et à réduire les coûts deproduction du lait pour les éleveurs».Ces mesures, prises après un processusde concertation engagé par le ministèrede tutelle avec les représentants deséleveurs de bovins laitiers et desprofessionnels de la filière lait,permettront aux éleveurs «d’élargir leursinvestissements» et «encouragerontl’arrivée de nouveaux investisseursnotamment dans le cadre des dispositifsde soutien à l’emploi», selon ceresponsable. Il serait ainsi souhaitable,selon le président de la chambre del’agriculture, que le rôle de ceschambres soit «relancé» pour qu’ellespuissent «mieux contribuer àl’organisation des éleveurs au seind’associations professionnelles et decoopératives qui accompagneraient leséleveurs avant, pendant et après leprocessus de production, tout en lesimpliquant dans la distribution desfourrages pour écarter les spéculateurset maintenir des prix réels», indiquantque les coopératives agricolespermettront également la collecte dulait et le contrôle de sa qualité ainsi quele développement des nouvellestechnologies dont celle del’insémination artificielle qui contribueà l’amélioration des races et réduitl’importation de vaches laitières». Deson côté, le directeur des servicesagricoles, Abderrahmane Mansouri, aestimé «impératif» pour les investisseursde s’impliquer dans le processus detransformation et de production dedérivés du lait dans cette wilaya où laproduction laitière a atteint, la saisondernière, les 110 millions de litres dont45 millions de litres collectés. Pour AmarDjouamaâ, éleveur de bovins dans lacommune de Henancha, les nouvellesmesures ont donné «un nouveausouffle» à la filière dès lors, surtout,qu’elles «devraient permettre de sauverles investissements existants». Cesmesures sont «très satisfaisantes» et«elles nous aideront à engager, commenous l’avons toujours souhaité, unprocessus d’alimentation étudié ainsique le suivi vétérinaire du cheptel», aconsidéré pour sa part Hassan EddineBahidji, gérant d’une laiterie privée.

Malak Haddadi

Les professionnelsde la filière

Le ministre du Commerce. (Photo > New Press)

, Avec la complicité de leurshomologues algériens, des pa-trons chinois des entreprises dubâtiment procèdent en Algérie àl’établissement de permis de tra-vail au profit de leurs compa-triotes. Censés être affectés auxréalisations du secteur public dubâtiment, ces derniers, aussitôtarrivés en Algérie, sont orientésvers des entreprises algériennesprivées en charge de la réalisa-tion de logements et équipe-ments publics ou de construc-tions particulières. Cette situation a été mise au jource dernier jeudi sur le chantier deconstruction de 600 logements àChaïba, localité de la communede Sidi Amar où le wali de An-naba Youcef Cherfa a effectuéune visite de travail et d’inspec-tion. Alors que le fichier du per-sonnel indique la présence surchantier des centaines d’agentschinois, ils étaient à peine une di-zaine à faire semblant de tra-vailler sur un seul bâtiment.

Selon un des agents de sécuritéalgérien présent sur les lieux, cesagents ont été appelés en ur-gence pour jouer le rôle de figu-rants au moment du passage dela délégation de wilaya. Ce quen’a pas pu démentir le chef d’en-treprise. Acculé par le wali, etaprès avoir tenté de faire croireque ses situations n’étaient paspayées au chapitre devise, il n’apas trouvé d’autre argumentpour justifier cette situation pré-judiciable au planning d’avance-ment des travaux. Pour de nom-breux cadres algériens présents,la tentative du responsable chi-nois est une autre preuve dugrand trafic de travailleurs chi-nois. Ils sont destinés au secteurde l’habitat très demandeur demain d’œuvre spécialisée. Cequ’atteste également la présenceen nombre de ressortissants chi-nois sur le marché illicite des de-vises. L’absence de contrôle desservices compétents et lemanque de suivi des projets ont

stimulé ce trafic tant celui despermis de travail que celui del’échange illicite de la devise. Lamise en scène réalisée par le chefde l’entreprise chinoise dans unetentative de tromper les respon-sables locaux algériens aurait puréussir si le directeur de l’Officede promotion et de gestion im-mobilière n’était pas intervenu.Interpellé par le directeur exé-cutif sur le retard enregistré, il arévélé ce qui semble être un tra-fic de permis de travail octroyésaux travailleurs chinois. «Toutesles facilités administratives et fi-nancières ont été octroyées àl’entreprise pour lui permettred’avancer dans la réalisation deslogements. Ce qu’elle n’a pas réussi à faire»a précisé le même gestionnaire.Au regard de l’attitude très in-souciante adoptée par le chef del’entreprise chinoise maîtrisantparfaitement la langue de Mo-lière, la menace du wali de pro-céder à la résiliation du marché

n’a pas été prise en considéra-tion. Rappelons que des milliersde permis detravail ont été octroyés à des tra-vailleurs chinois établis en Algé-rie à fin septembre 2015. L’ap-probation de ce type de permispar les autorités compétentesest basée sur une attestation dé-livrée par l’Agence nationale del’emploi. Celle-ci prend en consi-dération l’absence de compé-tences algériennes pour occu-per les postes à pourvoir. Au vudu trafic qui s’opère, il y a lieu decroire que le modus operandides mafias de l'immigration clan-destine a évolué en Algérie avecle recours à d’autres techniques.Pour l’heure, le ministère algé-rien du Travail est totalementabsent sur le terrain où descontrats de travail sont conclusclandestinement par des entre-prises privées avec des étran-gers généralement subsahariens,chinois, marocains et tunisiens.

A. Djabali

Un trafic de permis de travail

La NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

é c h o s Euronews Lancement en janvierd'AfricanewsLa chaîne d'informationmultilingue Euronews va lancerle 4 janvier 2016 Africanews, unechaîne sœur dédiée à l'Afriquesubsaharienne, ont annoncéjeudi dernier ses responsables.«Aujourd'hui, une équipe de 85professionnels de 15 nationalités,basée au Congo-Brazzaville,prépare une chaîned'information internationale quicouvrira l'actualité africaine etmondiale d'une perspectivepanafricaine», ont-ils indiquédans un communiqué. Conçuepour être le premier serviced'information panafricain,Africanews sera «produite 24h/24simultanément en français, enanglais et partiellement enswahili», ont-ils ajouté.«L'Afrique est une terred'opportunité. Un continent enpleine croissance. Pourquoi nepourrions-nous pas entendre ceque les Africains ont à dire ? Pasuniquement sur les affairesafricaines mais sur les affairesmondiales également. Lademande pour l'informationimpartiale n'est pas satisfaite», adéclaré Michael Peters, présidentdu Directoire d'Euronews etprésident d'Africanews, cité dansle communiqué. Peters, qui a faitl'annonce de ce lancement àJohannesburg lors du DiscopAfrica (ndlr : Marché dedéveloppement de l'industrie, dela création et vente de contenustélévisuels), a assuré égalementqu'Africanews ne sera pas«Euronews Africa» et qu'elle sera«éditorialement indépendanted'Euronews et de tout agendapolitique ou idéologique».

AlgerAppel à la priseen charge despersonnes atteintesde psoriasis Le Pr Omar Amar Khodja,spécialiste des maladies de lapeau au CHU Mustapha-Pacha, aappelé mercredi dernier à Algerà la prise en charge despersonnes atteintes depsoriasis. Le spécialiste asouligné dans une conférencede presse à la veille de lajournée mondiale de luttecontre le psoriasis célébrée le 29octobre de chaque année, que39% des maladespsoriasistiques souffrent dedépression et 17% demarginalisation au travail. Cettemaladie héréditaire et àévolution chronique touche1,2% de la société algérienne,1,20% des sociétés maghrébineset 2% à 3% de la populationmondiale. Le Pr Amar Khodja aprécisé que le psoriasisnécessite une prise en chargemultidisciplinaire, déplorantl'absence de services dédiés àcette affection en Algérie.

Agence

L’activité culturelle des Pays-Bas en Algérie est dynamique et constitueun signe fort pour la consolidation des relations historiques entre lesdeux pays, a estimé, samedi dernier à Constantine, le ministre de laCulture, Azzedine Mihoubi. (Photo > D. R.)

Alger : clôture du 20e Saloninternational du livre

Le 20e Salon international du livre d'Alger, qui s'est tenu au palais desexpositions des Pins maritimes à Alger, a pris fin samedi dernier.

(Photo > D. R.)

Alger : un programme d'animation varié à partir de novembre dans les forêts

Un programme d'animation varié destiné à redorer l'image des forêtset des bois de la wilaya d'Alger à l'instar du Parc zoologique et deloisirs de Ben Akoun a été lancé hier. (Photo > D. R. )

L’activité culturelle des Pays-Bas en Algérie est dynamique

L'homme, par le passé, n'a penséqu'à détruire et s'enrichir.Aujourd'hui, rompu à cet

exercice, il met les bouchées doubles.Le constat est évident en considérant lafumisterie du Moyen-Orient etl'anarchie meurtrière qui sévit danscette partie du monde. Guerroyer àtravers les continents pour éprouverplaisirs et jouir du pouvoir. La belleaffaire. Assassiner hommes, femmes etenfants pour refus de soumission audiktat d'un dogme. La belle affaire !Contraindre par la force et la torture desindividus à penser leur existence enfonction de règles établies par desroitelets, aux conceptions politiquesmoyenâgeuses, serait inimaginable auvingt et unième siècle. Et pourtant...Plusieurs millénaires au service de ladestruction, fausses causes enbandoulière pour justifier mort etmisère, le temps n'a hélas réussi àinfléchir la cruauté de l’individu malgréla présence des philosophes qui ontjalonné les chemins de l'histoire.Eliminer ce qui gêne, ce qui fait obstacleaux ambitions afin de légaliser un projetou une volonté d’asseoir le pouvoir.Il semble que le passé ne nous ait paspermis d'assimiler grand-chose.Le stratège en col blanc, as de lafinanciarisation, sait comment prendreune population en otage pour servir lasoupe au chef. Intense travail de lobbyoù mensonges et cupidité sont mamellesprévaricatrices. Une règle du savoir-vivredans le monde du businessinternational. Le petit peuple y fait officede garantie bancaire avec la bénédictionde gouvernants à la recherche de plus-

values. Aux deux bouts de la chaîne lesperdants. L’Occident cherche à incarnerle sommet d'une civilisation exemplairemais ne craint pas d'échanger la mortcontre un coin de paradis éphémère.Avoir un instant l'illusion d'exister... surle dos des autres. Cinq, dix ou vingt anspour créer des camps de souffrance etnoyer des ethnies au nom d'idéologieselles aussi éphémères. Avoir raison letemps d'un massacre. Vivre l'inutile letemps de paraître et de jouir du cercledes parasites. Et pourtant et pourtant !L'homme dispose d'un privilègeincommensurable, celui de la réflexion.Une conformation d'esprit le portantnaturellement à découvrir sa réalité et seporter à la hauteur de ses semblables. Lechaos, «concernant l'homme», n'est pasinscrit dans le marbre. La guerre n'estpas une option. L'homme n'est pasl’ennemi de l’homme. Il le devientquand agressé il subit l'humiliation etla maltraitance de l'autre. Dès lors, c'estla porte ouverte à la révolte vengeresse.Les exemples en remplissent les livreshistoires. Le sang qui imbibe la terredes continents découverts, puisconvoités et exploités pour satisfaire lacupidité et la soif de certains pouvoirsest inimaginable.Des siècles de tueries, de mensonges etde rapines pour déboucher sur le chaoset le mépris de la vie humaine. Il esttoujours interdit de penser faux, ce quipermet aux guerres de prospérer, auxpolitiques de se déchirer et auximbéciles d'exister. Discourir sur ladémocratie sans jamais l'appliquer.Leitmotiv de la modernité.

C. A.

Refrain de la modernité

Tlemcen

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Des élèves issus de plusieurs établissements éducatifs à travers le paysont participé samedi à la manifestation «Enfant parlementaire» àl'Assemblée populaire nationale. (Photo > D. R.)

APN : organisation d'une manifestation«enfant parlementaire»

Les logements seront at-tribués progressivementau courant des deux pro-chains mois (du 15 no-vembre 2015 au 15 jan-vier 2016), a indiqué à lapresse Saci Ahmed Ab-delhafidh lors d'une vi-site d’inspection deschantiers d’habitat dansplusieurs daïras de la wi-laya, pour s’enquérir deleur fonctionnalité per-mettant d'accueillir leursbénéficiaires dans lesmeilleures conditions.le wali a souligné qu’ungrand nombre de ces lo-gements est destiné à larésorption de l’habitatprécaire et du pro-gramme de logementssociaux locatifs.L’opération d'attribution

se fera directement pourles bénéficiaires du pro-gramme RHP au niveaude plusieurs sites donthaï Boudjlida (760 loge-ments) et Oudjlida (400)dans la commune deTlemcen, haï Omar ElMokhtar (1 000) à Magh-nia et Sebdou (500), a in-diqué le wali. Saci a ins-pecté plusieurs nou-velles cités dans lesdaïras de Tlemcen, Man-sourah, Chetouane,Remchi et Sabra et s’estenquis des travauxd’aménagement externe,

de revêtement desroutes, de création d’es-paces verts et d'aires dejeux et de divertisse-ment pour les enfants,en plus de projets so-ciaux et culturels d’ac-compagnement dontdes établissements sco-laires.La wilaya de Tlemcen aenregistré en 2014 et2015 l’attribution de 2374 logements publicslocatifs et 2 493 loge-ments participatifs etpromotionnels aidés.

Agence

D8 000 logementsde différents pro-grammes sontprêts pour étre at-tribués dans la wi-laya de Tlemcen, a-t-on appris samedidernier du wali.

8 000 logements prêts à être attribuésles deux prochains mois

monde La NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

La situation au Yémen"s'achemine vers un apai-sement" sur les plans sé-curitaire et politique, a af-firmé vendredi un diplo-mate algérien qui relèveune prise de consciencedes Yéménites, renduepossible notamment parla volonté de toutes lesparties en conflit -les re-belles Houthis, les parti-sans de l'ancien présidentAbdallah Salah, le gouver-nement en place maisaussi la coalition dirigéepar l'Arabie saoudite etqui est intervenue militai-rement dans ce pays pourarrêter l'avancée desforces houthies- de sortirde la crise. Il a précisé quetoutes les parties enconflit ont exprimé récem-ment leur intention d'al-ler vers de nouveauxpourparlers (Genève 2) àla mi-novembre, convain-cus que "la solution mili-taire est stérile et que ladécision du conseil de sé-curité no 2216 est la clédu règlement de la crise".Selon cette même source,c'est à la faveur d'un revi-rement de la situation envertu d'une variation desrapports de forces sur lechamp de bataille, lesforces progouvernemen-tales aidées par la coali-tion arabe ayant pu récu-péré 80 % des provincesyéménites, que les acteursprincipaux au Yémen ontété amenés à opter pour

le dialogue en vue d'unesortie de crise. Il estimeque la situation au Yémenest différente de cellesque traversent la Syrie etla Libye, soulignant quel'ensemble de la commu-nauté internationale sou-tient le pouvoir en placedans ce pays et privilégieun règlement politique dela crise.

Des acquis militaires ontbalisé la voie à uneaction politiqueLe diplomate algérien es-time que toutes les par-ties en conflit au Yémenà leur tête les rebellesHouthis et les partisansde l'ancien président ontfini par admettre que mili-tairement ils ont "perdula bataille" après que lesforces de l'armée et de larésistance populaire as-sistées par la coalition eu-rent récupéré une grandepartie des villes yémé-nites tout en poursuivantleur progression vers lenord pour la libération dela capitale Sanaa. "La tem-pête décisive" menée parl'Arabie saoudite a permissept mois après son lance-ment, de freiner l'avancéedes rebelles houties d'unepart et de détruire l'arse-nal militaire des forcesrestées fidèles à Salah. Leministre saoudien des af-faires étrangères Adel AlDjabir avait récemmentannoncé la fin prochaine

de la "tempête décisive"au Yémen soulignant quel'opération militaire qui,selon lui, était "l'ultime op-tion" pour son pays, de-vait s'arrêter après la red-dition des milices rebelleset l'aboutissement à un ac-cord politique accepté partoutes les parties. Les forces progouverne-mentales ont donc reprisle contrôle sur plusieursprovinces du Yémen dontnotamment Maarib et BabEl Mandeb, un défi ma-jeur pour les forces de lacoalition qui visent parailleurs la libération deAden. Pour le diplomate algé-rien, les parties en conflitdoivent observer unetrêve avant de s'engagerdans une action politiquequi exige l'arrêt des hosti-lités et de l'opération"tempête décisive".Il a été convenu dans cesens d'organiser des pour-parlers à Genève entre le10 et le 15 novembre pourexaminer les mécanismesde mise en œuvre de la ré-solution 2216 des Nationsunies qui impose aux Hou-this et aux alliés de cesserleurs opérations militaireset d'évacuer les villes sousleur contrôle.

Les effortsinternationaux portentleurs fruits au YémenLe diplomate algérien aévoqué en outre les ef-forts internationaux, del'ONU notamment, pour lerèglement de la crise yé-ménite. Des efforts quin'ont pas tardé à porterleurs fruits, en particulieraprès les rencontres ma-rathon tenues au coursdes derniers mois à Mas-

cate sous l'égide de l'en-voyé spécial des Nationsunies pour le Yémen, Is-maïl Ould Cheikh et ayantabouti à l'adhésion detoutes les parties enconflit au Yémen à l'actionpolitique.Le président du Yémen,Abd Rabbo Mansour Hadi,avait annoncé qu'il pren-dra part aux pourparlersde paix aux côtés desHouthis initiés fin sep-tembre dernier par les Na-tions unies en vue demettre fin à la crise quisecoue ce pays et restau-rer la dynamique d'un pro-cessus de transition poli-tique conformément à ladécision 2216 du conseilde sécurité et aux recom-mandations de la confé-rence du dialogue natio-nal et de l'initiative despays du Golfe.L'émissaire onusien pourle Yémen avait appelé leprésident yéménite, AbdRabbo Mansour Hadi àparticiper à un nouveauround de négociationsavec les Houthis et leursalliés après leur engage-ment à respecter la miseen œuvre des décisionsonusiennes.Par ailleurs, la dégrada-tion de la situation huma-nitaire au Yémen avait im-pliqué l'arrêt de toutes lesopérations militaires. Is-maïl Ould Cheikh avaitalors affirmé que les pour-parlers de paix sont laseule et unique alterna-tive pour empêcher l'ag-gravation d'une situationhumanitaire qualifiée decatastrophique et sauverle pays d'une guerre qui afait près de 10.000 mortset 30.000 blessés.

R. I./Agence

Vers un apaisement politique et sécuritaire

Yémen Libye

,Le Conseil de sécuritédes Nations unies a fait partsamedi de son inquiétudeface à la crise politique, sé-curitaire et institutionnelleen cours en Libye et à lamenace croissante du terro-risme dans le pays.Exprimant la "préoccupa-tion à propos de la pour-suite des combats, des des-tructions et de la détériora-tion de la situationhumanitaire dans diversesparties du pays", le Conseila appelé à mettre immédia-tement fin à la violence, in-dique un communiqué duConseil. L'accord politiquepour la formation d'un gou-vernement d'entente natio-nale finalisé par les partieslibyennes au mois octobreprésente une opportunitéréelle de résoudre la situa-tion actuelle, après desconsultations amples et ex-haustives réalisées dans lecadre du dialogue mené parles parties, sous l'égide del'ONU.Le Conseil a exhorté tousles participants libyens audialogue à approuver et àsigner l'Accord politiquepour la formation d'un gou-vernement d'entente natio-

nale et a appelé toutes lesparties prenantes libyennesà travailler rapidement à lamise en place de ce gou-vernement, pour le béné-fice de tous les Libyens.Les membres du Conseilont encouragé la Missiond'appui des Nations Uniesen Libye (MANUL) à dé-ployer les efforts néces-saires pour coordonner l'as-sistance internationale àl'appui du futur gouverne-ment d'entente nationale.Le Conseil a condamné lapoursuite des attaques me-nées par Daech, Ansar al-Charia, et tous les autrespersonnes, groupes, entre-prises et entités associés àAl-Qaida opérant en Libye,notamment à Syrte, avantd'ajouter qu'il est prêt àprendre des sanctionscontre ceux qui menacentla paix, la stabilité et la sé-curité de la Libye ou quicompromettent la réussitede sa transition politique.Les membres du Conseil desécurité ont réaffirmé leurferme attachement à la sou-veraineté, l'indépendance,l'intégrité territoriale etl'unité nationale de la Libye.

R. I./Agence

,La Russie et la Grande-Bre-tagne poursuivent dimanchele rapatriement de leurs tou-ristes de Charm el-Cheikh etd'autres zones touristiquesd'Egypte, huit jours aprèsl'accident de l'avion russedans le Sinaï . La Russie et laGrande-Bretagne poursui-vent dimanche le rapatrie-ment de leurs touristes deCharm el-Cheikh et d'autreszones touristiques d'Egypte,huit jours après l'accident del'avion russe dans le Sinaï,résultat d'un attentat à labombe selon les Occiden-taux.ultat d'un attentat à labombe selon les Occiden-taux. La Russie et la Grande-Bretagne continuaient di-manche à rapatrier leurs tou-ristes de Charm el-Cheikh enEgypte huit jours après lecrash de l'avion russe trèsprobablement provoqué par

un attentat selon Londres,Washington et des expertsquasi-unanimes.Seule l'Egypte, dont le tou-risme est l'un des piliers del'économie, semble traînerdes pieds pour reconnaîtrece qui apparaît de plus enplus comme une évidence.Le Caire répète qu'on ne peuttirer aucune conclusion défi-nitive avant la fin de l'en-quête, laissant entendrequ'elle pourrait durer encorelongtemps.A Charm el-Cheikh, destina-tion phare au bord de la merRouge, d'où s'était envolé le31 octobre l'Airbus A321 avec224 passagers à bord avantde s'écraser dans le désertdu Sinaï, des milliers de tou-ristes russes et britanniquesbloqués dans les hôtels com-mencent à s'impatienter.

R. I./Agence

Le Conseil de sécurité inquiet de la crisepolitique, sécuritaire et institutionnelle

Crash en Egypte

Pont aérien pour évacuer lestouristes de Charm el-Cheikh

Le siège des Nations unies à New York . (Photo > D. R.)

,La crise yéménite s'achemine vers unapaisement après que toutes les parties enconflit au Yémen eurent accepté d'entrer enpourparlers pour négocier un règlementpolitique comme seule et unique voie pour lerétablissement de la paix et de la sécuritédans ce pays à deux doigts de la guerre civile.

Bousculer l'ordre établi au FMI ? Lesouhait d'imposer un directeur duFMI issu des pays émergents, re-surgit à chaque fin de mandat...mais finalement, c'est toujours unEuropéen qui gagne. Le scénarioest-il voué à se répéter encore,alors que le mandat de ChristineLagarde approche de son terme ?Les grands pays émergents ontencore une fois remis en questiona règle tacite qui donne la prési-dence du FMI à un Européen. Maisils hésitent encore à faire frontcommun. Les pays des Brics -Bré-sil, Russie, Inde, Chine, Afrique duSud- semblent partagés alors queMme Lagarde s'est dite "ouverte"à l'idée de rempiler en juillet à l'ex-piration de son mandat.

L'Afrique du Sud veut fairetomber le leadership européenSi Moscou et Brasilia se refusent àtout commentaire, Pretoria sembledéjà disposée à contester le lea-dership européen au Fonds mo-nétaire international, hérité d'unerègle tacite qui réserve par ailleursaux Américains la présidence de laBanque mondiale. "Les pays endéveloppement ont insisté sur lanécessité d'un processus basé surle mérite et non sur l'arrangementactuel où le directeur général duFonds est toujours un Européen",assure une porte-parole du mi-nistère sud-africain du Trésor.Cette revendication n'est pas nou-velle mais a eu du mal à se concré-tiser dans le passé. Déjà très cri-tiques en 2011, les Brics n'avaientpas su s'accorder sur un candidatunique qui aurait eu un indéniablepoids symbolique, laissant le Mexi-cain Agustin Carstens mener unebataille perdue d'avance contreChristine Lagarde.

La forteresse FMI vacille sous la pression des émergentsEn sera-t-il autrement aujourd'hui?"Il est encore trop tôt pour le dire.Il faut que la situation se clarifie etqu'on voit quels autres candidatssont en course", assure un res-ponsable du ministère indien desFinances, sans fermer aucuneporte. "L'Inde pourrait chercherà discuter avec d'autres payscomme ceux des Brics", prévient-il ainsi sous couvert de l'anony-mat. Hua Chunying, porte-paroledu ministère chinois des Affairesétrangères, se contente, elle, d'af-firmer que Pékin a "noué une re-lation solide et bonne avec le FMI".Depuis 2011, la donne a pourtantchangé. Les cinq grands pays

émergents du globe ont renforcéleur coopération avec un objectifconstant : contester la mainmiseoccidentale sur les institutions deBretton Woods en créant leurbanque de développement et leurfonds monétaire. Leur grief com-mun tient dans leur sous-repré-sentation au FMI où les droits devote de la Chine, deuxième puis-sance économique mondiale, sontpar exemple plus de quatre fois in-férieurs à ceux des Etats-Unis. Uneréforme corrigeant légèrement cesdéséquilibres est en souffrancedepuis trois ans.Des craquèlements apparaissentau sein même du FMI. En juillet, lenuméro 2 de l'institution, DavidLipton, affirmait lui-même que l'hy-pothèse d'un directeur généralnon européen n'avait "jamais" étéaussi forte. Lagarde va-t-elle triom-pher grâce aux divisions de sesadversaires ? Le scénario d'unecandidature commune des Bricsse heurte toutefois encore à denombreux obstacles, selon les ex-perts interrogés par l'AFP.Le choix d'un candidat crédible,d'abord. Ancien chef économistedu FMI, l'actuel gouverneur de laBanque centrale indienne, Rag-huram Rajan, a le profil idéal maisil a lui-même coupé court aux spé-culations. "Ce n'est pas un emploipour lequel j'ai postulé ou pourlequel je postule", a-t-il évacuédans un entretien à la chaîne in-dienne NDTV en septembre.Au-delà des questions de per-sonnes, un front commun auraitdu mal à se former face à MmeLagarde, qui jouit d'un large sou-tien auprès des Etats-membres, ycompris les émergents."Mme Lagarde a pris des mesurespour que le FMI soit plus sensibi-lisé aux inquiétudes des paysémergents et a cherché à aug-menter leur représentation dansl'encadrement du Fonds", assure àl'AFP Eswar Prasad, ancien res-ponsable du FMI. Selon Shi Yin-hong, professeur à l'université deRenmin, en Chine, la bataillesemble par ailleurs jouée d'avance

au vu du rapport de forces auconseil d'administration du FMI,l'instance qui désigne le patrondu Fonds et qui reste dominée parles Européens et les Américains."Etant donné les droits de votedes puissances occidentales, etleur capacité et leur expérience àgérer des organisations interna-tionales, je pense que le directeurgénéral viendra d'un pays déve-loppé", argumente-t-il.

PressionsDeux éléments pourraient toute-fois changer la donne, selon M.

Prasad: si le FMI n'intègre pas leyuan dans son panier de mon-naies de référence et si la réformede la gouvernance du FMI restebloquée dans les prochains mois."Cela pourrait déboucher sur unedémarche beaucoup plus agres-sive des Brics pour changer lastructure du Fonds", assure l'ex-pert. Contacté par l'AFP, le FMIne forme qu'un seul voeu: que leprocessus reste "ouvert" commeil l'a été au cours des désigna-tions des précédents directeursgénéraux.

R. E.

économieLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

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Wall Street croit de plusen plus à une hausse detaux en décembre

Les principales banques de WallStreet sont de plus en plusnombreuses à penser que laRéserve fédérale entamera endécembre le relèvement de sestaux d'intérêt et la plupartd'entre elles ont vu leurconviction renforcée au cours dumois écoulé, montre uneenquête de Reuters.Le fait que la Fed aitexplicitement évoqué, dans sondernier communiqué depolitique monétaire, lapossibilité d'une hausse de tauxen décembre et les chiffres del'emploi publiés vendredi ontajouté à la crédibilité d'unresserrement lors de laprochaine réunion, les 15 et 16décembre. Quinze des 17 spécialistes envaleurs du Trésor (SVT, lesbanques habilitées à traiterdirectement avec la Fed)interrogés disent s'attendre àune hausse de taux le moisprochain. Onze ont précisé queleur conviction dans ce senss'était renforcée depuis unmois. Mi-septembre, ilsn'étaient que 12 sur 17 à tablersur un relèvement avant la finde l'année."La barre est vraiment trophaute pour dissuader la Fed derelever les taux en décembre", acommenté Derek Holt,économiste de Bank of NovaScotia. Parmi les élémentssusceptibles de remettre encause le scénario désormaisprivilégié figurent selon lui demauvais chiffres de l'emploi ennovembre et le retour de"turbulences importantes sur lesmarchés liées à des risquesinternationaux".La nouvelle enquête de Reutersa été réalisée après lapublication vendredi desstatistiques de l'emploi pour lemois d'octobre, nettementsupérieures aux attentes."Le rapport sur l'emploi est trèssolide et s'ajoute à d'autreséléments (les ventes devoitures, l'activité dans lesservices, etc.) montrant quel'activité sur le marché intérieurva rester solide et compenser lafaiblesse internationale",explique Michael Gapen,responsable des étudeséconomiques chez Barclays,dans un courrier électronique.Barclays pense que la Fedrelèvera les taux en décembre etsa conviction sur ce point s'est"nettement renforcée" depuisun mois.

I N F O SE X P R E S S

,Le mandat deChristine Lagarde auFMI arrive à son termemais les pays émergents,qui souhaitent imposerun candidat issu desBrics à la tête del'institution, avancent enordre dispersé.

Les pays émergents peinent à contrerChristine Lagarde

La Chine a enregistré un excédentcommercial record en octobre tan-dis que les importations commeles exportations continuaient dereculer, selon des données offi-cielles publiées dimanche qui té-moignent de l'essoufflement per-sistant de la deuxième économiemondiale où la demande intérieureest à la peine. La Chine est un mo-teur clé de la croissance mondialede même que le plus importantnégociant de biens de la planète.Le ralentissement de la croissancechinoise a semé l'effroi sur lesplaces financières internationaleset pesé lourd sur les finances despays producteurs de matières pre-mières pour qui le géant asiatiqueest un client essentiel.Les importations de la Chine cal-culées en dollars ont reculé de18,8% sur un an en octobre, à130,774 milliards de dollars. Il s'agitdu 12e mois consécutif de baisse,après une dégringolade de 20,4%en septembre. Comme c'est le casdepuis juillet, les exportations ontchuté également, perdant 6,9%, à192,414 milliards de dollars dansun contexte de morosité de la de-mande internationale, d'après lesdonnées des douanes chinoises.

Ce déclin est supérieur aux prévi-sions d'analystes interrogés parl'agence financière BloombergNews (-3,2%).Ce qui a débouché sur un excé-dent commercial de 61,64 milliardsde dollars, en hausse de 34% surun an. Il s'agit du plus importantexcédent enregistré par la Chinedepuis 1995, date des dernièresdonnées sur le sujet détenues parBloomberg.Depuis quelques mois, lesdouanes chinoises annoncentd'abord les chiffres du commerceextérieur calculés en yuans avantde les publier un peu plus tard li-bellés en dollars.L'immobilier stagne après des an-nées de surchauffe pour cause desaturation du marché, les dé-penses publiques ralentissentdans les infrastructures et le sec-teur manufacturier souffre de sur-capacité, ce qui explique le ralen-tissement de l'économie chinoiseet la baisse de la demande pourdes matières premières comme lecharbon et l'acier, ingrédients clésde l'industrie lourde.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Recul des importations, excédentcommercial record en octobre

FMI

Chine

Le prétexte serait l’accroissementcitadin qui oblige les responsableslocaux à rétrécir les surfaces des-tinées aux zones d’expansion tou-ristique (ZET). Dans un rapportélaboré par la direction locale dutourisme et de l’artisanat puis sou-mis au débat lors de la dernièresession de l’APW, il est noté quedevant la situation navrante queconnaissent les ZET de la wilaya deTipasa suite à l’extension urbaineet à la réalisation d’équipementssur des terrains qui leur ont été ré-servés, il a été recommandé derectifier les limitations de certainesZET.Subséquemment, les offres étayentsur la déduction de 268,9 ha de lasurface de sept ZET, à savoir Ma-tarès-Chenoua (20 ha), Cornichede Chenoua (74 ha), Grand et PetitVichy à Sidi Ghilès et HadjretEnnos (61 ha), Messelmoun-OuedSebt (45,5 ha), Khechni (35 ha),Damous (3,8 ha) et enfin Gouraya(29,5 ha). Le dossier en questionfait résulter que trois offres ontété admises par le ministère de latutelle, en souhaitant la procla-mation du décret réglementantcette opération. Il s’agit du rectifi-catif des délimitations des ZET deDamous et Gouraya, ainsi que l’an-nulation de la classification de laZET du Petit et Grand Vichy, cam-

pée sur le territoire des communesde Sidi Ghilès et Hadjret Ennos.Pour ce dernier cas, il faut savoirque sur les 67 ha de la ZET, 61 ontété destinés pour des équipementspublics (centrales électriques).A noter également que 257,27 hadu domaine agraire de la wilayaont été assimilés dans les ZET. Lesdécisions portant cette réinser-tion datent des années 2007 et2008. En tout, six ZET sont inté-ressées par cette décision, en l’oc-currence, Colonel Abbès, Oued ElBelaa, Tipasa-Village, Corniche deChenoua, Tipasa-Matarès-Chenouaet Bouharoun. Parmi toutes lesZET de la wilaya, celle du ColonelAbbès a connu, selon le rapport enquestion, des opérations d’amé-nagement avancées. A ce titre, il in-voque la subvention d’une enve-loppe financière de l’ordre de

1,168 milliard de dinars, dont unepartie a été destinée pour le dé-dommagement des particuliers etdes exploitants agricoles dépos-sédés de la ZET. La wilaya de Ti-pasa dispose de 22 zones d’ex-pansion touristique, établies toutau long de sa partie nord. 17 parmicelles-ci sont aussitôt cadastréesou sur le point de l’être, soitpresque 70% de la surface globale

des ZET de la wilaya estimée àprès de 1 950 hectares.En détail, 14 ZET, avec une super-ficie de 1 408,5 ha sont absolu-ment cadastrées, en attendantl’achèvement de la phase étudedans trois autres ZET s’étalant sur159 ha, soit l’équivalent de 10,27%de la surface totale allouée auxZET.

Mohamed El-Ouahed

Tipasa

Cet événement verra la partici-pation de plusieurs associationsqui viendront de diverses villes,entre autres, Constantine, Alger,Batna, Annaba, Médéa, Tiaret,El Eulma, Aïn Defla et Sidi Bel-Abbès. Ces derniers animeront une séried’activités culturelles de hautefacture au profit surtout de laclasse juvénile et comporterades présentations théâtrales. Lescentres culturels des 9 com-munes de la wilaya, en l’occur-

rence, Aïn Beïda, F’kirina, OuedNini, Aïn M’lila, Berriche, R’hia,Ksar Sbihi, Oum El Bouaghi etOuled Gacem, vont accueillir destroupes théâtrales, des associa-tions et des coopératives quivont effectuer des représenta-

tions dont 10 thèmes réservésaux enfants et aux adultes dont«histoire dans l’histoire», «pauvreet courageux», «l’aventure», «l’in-telligent et le plaignant»,«l’arbre», «voyage dans l’espace»,«la ferme des confiseries», «lejeune aventurier», «le couturier»et «l’autre monde». Ces activitésattireront sans doute une pléiadede jeunes enfants avides de cul-ture. Le programme sera égalementsuivi par une autre pièce théâ-trale consacrée aux adultes sousle titre «Pauvre et honnête».Toutes ces initiatives trèslouables puisqu’elles vont don-ner l’occasion au public de s’im-prégner de l’art théâtral et desortir de l’oisiveté et le manqued’activité culturelle notammentdans les petites agglomérationsde la wilaya d’Oum El Bouaghi.

A. Remache

Détournement et violencesur mineure à Tizi Ouzou

L’auteur, un reprisde justice, sous lesverrousLe parquet de Tizi Ouzo aplacé sous mandat dedépôt, jeudi dernier, unrepris de justice, pour avoircommis avec violence etsous la menace d’une armeblanche un acte contrenature sur une jeune fille de17 ans, indique uncommuniqué de la sûreté dewilaya, rendu publicsamedi. Le mis en cause aété interpellé à hauteur dubarrage de contrôle de lapolice, à la sortie Ouest de laville de Tizi Ouzou, à bordd’un véhicule léger encompagnie de sa victime,suite, a-t-on précisé demême source, à ladéclaration d’un citoyen,signalant la disparition,inhabituelle, de sa nièce,âgée de 17 ans, du domicilefamilial, sis au LotissementSud-Ouest, à Tizi Ouzou.L’enquête ouverte dans cecadre, et les examensmédicaux spécialiséseffectués ont permis desavoir que la jeune fille a étévictime d’un acte contrenature, commis avecviolence et sous la menaced’une arme blanche, par leconducteur en question, unrepris de justice, âgé de 36ans, demeurant à Draâ BenKhedda, selon lecommuniqué de la sûreté dewilaya. Une procédurejudiciaire a été instruite àson encontre pour «attentatà la pudeur avec violence,menaces avec arme blanche,et séquestration», conclut ledocument de la sûreté dewilaya.

R. M.

I N F OE X P R E S S

,Tipasa, wilaya touris-tique par excellence, estconfrontée depuis un cer-tain temps à l’avancée dubéton au détriment nonseulement de l’agriculturemais aussi des zones d’ex-tension touristique quisont revues à la baisseen matière de finance-ment touristique.

Oum El-Bouaghi

,Le théâtre régionald’Oum El-Bouaghi aélaboré un programmethéâtral riche et variédestiné aux enfants etaux adultes qui a débutésamedi dernier ets’étalera jusqu’au 28novembre prochain.

Oran

Opération denettoiement à la forêtde Djebel K'har Une opération de nettoiement a étélancée samedi dernier à la forêt deDjebel K'har (ex-Montagne des Lions)dépendant de la commune de Gdyel, parun groupe de bénévoles d’Oran appelé«la force d’un sourire», a-t-on constaté.

Cette opération de nettoiement concerneune superficie de six hectares. Lesbénévoles se sont fixés comme objectifde la débarrasser des détritus jetés par lesvisiteurs et qui s’y sont accumulés depuisdes mois. «C’est la deuxième opérationque notre groupe lance au niveau de laMontagne des Lions après celle organisée,il y a deux semaines et durant laquellenous avons pu nettoyer une superficie deprès de neuf hectares et enlever unegrande quantité de détritus», a soulignéSofiane Hammache, un des leaders dugroupe.

R. R.

B R È V E

régions

Les zones d’expansion touristique revues à la baisse

Les fous du volant menacent la vied’autrui

Relizane

,C’est le rallye à la cité El Intissar,affirme un habitant qui a vaine-ment cherché à qualifier autrementce qui se passe de jour comme denuit dans son quartier. Il s’agit,selon ses dires, d’une véritablecourse dont les auteurs sont desjeunes au volant des voitures deleurs parents. Ces derniers qui cè-dent à la pression de leurs enfantsen leur donnant les clés de leursvoitures, pour mettre en péril lavie des autres ! Ni le moment, nil’endroit ne sont choisis pour qu’ilsapprennent les rudiments de laconduite, a-t-il tenu à préciser. Nemaîtrisant pas suffisamment laconduite de ces véhicules neufs,ces jeunes s’exposent ainsi à tousles dangers. A la tombée de la nuit,on assiste, ajoute-t-il, à des cor-

tèges, au sens propre du terme,animés par ces jeunes dont cer-tains conduisent sans permis. Et en l’absence de ralentisseursdans cette partie de la ville, ils met-tent leur vie et celle des autres,particulièrement les enfants et lespersonnes âgées, en danger. Faceà cette situation, les habitants de cequartier, par le biais de leurs re-présentants, tiennent à alerter lesservices concernés des dangersauxquels ils sont quotidiennementconfrontés. Ils font appel, égale-ment, au civisme des parents, res-ponsables, eux aussi, de cesrisques qui guettent leurs enfant.

N.-Malik

Voir surInternetwww.lnr-dz.com

Du théâtre pour enfants et adultes

Tissemsilt : premières journées de la créativité et de la culture

Les premières journées de la créativité et de la culture ont étéouvertes samedi à la maison des jeunes de Theniet El Had(Tissemsilt) sous le slogan «une enfance sécurisée, un avenirprometteur». (Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

Aïn Témouchent : deux carrières désaffectées pour l’entreposage des déchets solides

Deux carrières désaffectées dans la wilaya d’Aïn Témouchent seront utiliséespour l’entreposage des déchets solides des entreprises économiques, a-t-onappris de la directrice de l’environnement de la wilaya. (Photo > D. R. )

Médéa : les vendeurs occasionnels sommésd’intégrer leurs locaux avant la mi-novembre

Les vendeurs occasionnels bénéficiaires de locaux commerciaux dans despoints de vente réglementaires disséminés à travers la commune deMédéa ont été mis en demeure par les services de la commune d’intégrer,avant la mi-novembre courant, leurs lieux d’affectation, a indiqué hier leP/APC. (Photo > D. R.)

Tizi Ouzou : lancement de deux sectionsd’alphabétisation en tamazight

Des cours d’alphabétisation en tamazight ont débuté samedià Tizi Ouzou au collège d’enseignement moyen Mouloud-Feraoun au profit de deux sections, a-t-on constaté.

(Photo > D. R. )

Sidi Bel-Abbès

La farce des études supérieures et de la recherche !

A entendre le ministre del’Enseignement supérieuret de la Recherche scien-tifique, lui-même, discutersur la disposition du gou-vernement à prendre encharge les préoccupationsdes étudiants, à mettre enavant la recherche scien-tifique pour répondre auxbesoins du développe-ment économique, à en-courager la recherchescientifique, l’on dirait quec’est juste un mauvais rêvequ’il faut oublier au réveil.Malheureusement, c’estloin d’être le cas. C’est unepure réalité à la saveuramère et insupportable.Les doctorants en biolo-gie à la faculté dessciences de la nature et dela vie (SNV) de l’universitéDjillali-Liabes sont dansune situation des plus alar-mantes. Ils ne savent main-tenant plus quoi faire pourterminer les travaux de re-cherche afin de pouvoirprésenter leurs thèses. A l’université de Sidi Bel-Abbès, on a fait savoir qu’ilexiste 14 laboratoires.Un nombre largement suf-fisant pour prendre encharge les doléances desétudiants en matière detravaux de recherche. Laplus grande majorité a étémême, inaugurée par l’an-cien ministre de l’Ensei-gnement supérieur lors desa dernière visite dans lawilaya. Il s’avère qu’il ne s’agit quede simples constructionsdémunies du moindre ma-tériel qui soulage les étu-diants et booste la re-cherche scientifique quireste bien loin des espé-rances et des intentions,

et bien sûr des exigencesde l’essor en général. Lesdoctorants se trouventsans aucune assistance.Certains se dirigent versdes laboratoires privés,mais ne pourront pas tou-jours trouver ce qu’ilscherchent pour entamerleurs travaux. D’autres sedéplacent dans d’autreswilayas, affrontés les diffi-cultés quotidiennes avecde maigres bourses poursatisfaire des besoinsénormes. L’on a été solli-cité dans ce sens par ungroupe d’étudiants, quiimplore l’intervention desautorités compétentes, enoccurrence, le ministèrede la tutelle, afin de mettrefin à leur cauchemar.Le hasard a voulu queleurs recherches soientconditionnées par la dis-ponibilité de cobayes, in-trouvables à Sidi Bel-Abbès vu l’absence totaled’une animalerie, encoremoins de matériels adé-quats. Pris par l’urgence,devant soutenir dans undélai de 5 années, ces étu-diants demandent l’auto-risation de se diriger versla faculté Mostefa-Stam-bouli de l’université deMascara. Après des pré-paratifs administratifs etl’accord du doyen de la fa-culté, ils ont commencéleurs travaux de recherchela journée qui a suivi. Ils ont poursuivi pendant 6mois leurs travaux défianttoutes les difficultés, à sa-voir le transport, la duréedu trajet, la sortie trop tôtle matin et le retour tardifchaque soir avec unemaigre bourse. S’ajoute àce décor, la présence de

ce lieu où l’on assure l’éle-vage des souris situé dansun coin retiré plein derisques, encore le momenta coïncidé avec le mois duramadan et la saison esti-vale.«Notre nombre était notreseul motif de courage»,ont-ils souligné.Cette situation a duré jus-qu’au 27 octobre dernier,où ces étudiants en majo-rité des filles ont reçu unappel téléphonique à 11hdu matin de la part de laresponsable leur appre-nant qu’elle a reçu des ins-tructions du doyen stipu-lant de ne plus autoriserles étudiants en doctoratde Sidi Bel-Abbès à accé-der à l’université de Mas-cara. Cette décision irrespon-sable, arbitraire et surtoutincompréhensible, du mo-ment qu’ils étaient sérieux,très disciplinés et penchésentièrement sur leurs tra-vaux de recherche qui exi-gent une minutieuse at-tention, une grande pa-tience et beaucoup desacrifices, a mis en totaldésarroi les étudiante quiont sacrifié beaucoup detemps pour préparer destravaux de recherche quileur permettront de pré-senter leurs soutenanceset de réaliser leurs rêves.Désappointés, les étu-diants vont voir leur en-cadreur qui prend contactavec le directeur de l’uni-versité de Sidi Bel-Abbès,qui, à son tour, contactele doyen. Ce dernier lui apprendqu’il a reçu des instruc-tions fermes du directeurde l’université de Mascarade ne plus accepter lesétudiants de Sidi Bel-Abbès, et en particulier lesdoctorants qui préparentdes travaux de recherche.

Toutes les probabilitésétaient consultées, mais lemotif bizarre semblait telune aiguille dans une bottede foin jusqu’à ce que levoile soit levé pour faireapparaître l’inadmissibleet faire surgir sur la sur-face le vrai motif.La fille du directeur del’université de Mascara au-rait déposé un dossier decandidature pour unconcours de professeursà la faculté de SNV de SidiBel-Abbès. Mais le diplôme de la filledu doyen, selon les témoi-gnages recueillis sur place,ne correspondait pas auxcritères consignés en ap-plication de la loi relativeà des points cités au jour-nal officiel. Notre recteurl’aurait mal pris et a vouluse venger ne sachant dequelle manière prenant enotage, non seulement desétudiants, mais toute la re-cherche scientifique pourdes raisons d’incons-cience, de négligence, d’in-justice et d’impunité ma-nifeste. Un groupe de pro-fesseurs ayant partagé cessouffrances a vouluprendre part à cette dé-gringolade et prendre desmesures pour récupérerles souris cobayes pour nepas voir 6 mois de travailperdus, et permettre auxétudiants de soutenir leurthèse de doctorat avantles délais, mais vainement.Les étudiantes sollicitentaujourd’hui l’interventionurgente du ministre del’Enseignement supérieuret de la Recherche scien-tifique afin de mettre fin àces pratiques qui prennenten otage l’avenir de mil-liers d’étudiants et le dé-veloppement de la re-cherche scientifique dansle pays.

Djillali T.

,Quand la recherche du savoir serait associée aux règlements de comptes et reposesur le clientélisme et les connaissances.  

santéCHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou

La NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

AVC : nécessité d'unecharte pourl’accessibilitédes sujets âgésLes participants auxdeuxièmes journées duregistre des Accidentsvasculaires cérébraux ontinsisté au terme de leurstravaux samedi à Oransur l’élaboration d’unecharte pour l’accessibilitédes sujets âgés, victimesd’AVC."La nouvelle attitudethérapeutique a donnéd’énormes espoirs auxpersonnes du troisièmeâge présentant desrisques vasculaires,contribuant ainsi àréduire leur mortalité,comme en témoignentles résultats récentsobtenus par lelaboratoire de recherchesur la surveillance desAVC de la faculté demédecine d’Oran", ont-ils souligné, estimant"injuste de ne pass’occuper de cettetranche d’âge chez qui lapathologie est trèsfréquente".Selon une étude,effectuée par lelaboratoire desurveillance des AVCallant du premier janvier2015 à fin octobredernier, 577 nouveaux casont été pris en charge ettraités dans l’uniténeuro-vasculaire duservice des UMC du CHUOran, dont 74 % despatients (427 malades)présentent un AVCischémique, 15 % un AVChémorragique, 3 % unehémorragie méningée, 3% une thrombophlébiteet 5 % un accidentischémique transitoire."Ce sont des chiffresalarmants compte tenude la gravité de lapathologie très fréquentechez le sujet âgé", asouligné Dr MouradGoulimane, maîtreassistant en anesthésieet réanimation aux UMCdu CHU Oran, faisantremarquer que la courbedes malades ne cesse decroître d’année enannée.Pas moins de 492 cas ontété admis durant l’année2014 au niveau des UMCdu CHU Oran, a-t-ilajouté déplorant queseuls 2 % de ces patientsont été thrombolysés. LeCHU Oran est prêt àrecevoir en H24 et 7 joursur 7 les malades àcondition qu’ils soientévacués dès les premierssymptômes d’AVC, a-t-ilaffirmé, tout en plaidantpour l’amélioration de laformation médicale.

I N F O E X P R E S S

De nouveaux équipements et deux nouvellesunités neuro-vasculaires

Il s’agit, selon ce res-ponsable, d’un scanneret d’un lithotripteur ex-tracorporel pour unmontant global de 102millions de DA. S’expri-mant lors d’un point depresse tenu en marged’une visite de nombreuxservices dudit établisse-ment hospitalier, M Ziri afait état, s’agissant denouvelles infrastruc-tures, de la réceptiond’un nouveau serviced’hématologie d’une ca-pacité de 18 lits, en ins-tance de lancement, larénovation du service depsychiatrie, la créationd’une unité de médecinepénitentiaire, égalementen instance de lance-ment, et la dotation enéquipements du Centrede transfusion sanguinequi a pris, a-t-il fait ob-server, une dimensionimportante. Le premierresponsable de cet éta-blissement hospitalier aégalement fait cas de ladotation du service deNéonatalogie, du Pr NBensadi, jusque-là ratta-ché au service de Pédia-trie, en couveuses (12),tables de réanimation06), radios mobiles (04)et respirateurs nasals(06) avec une capacitéd’accueil de 25 lits, ré-gulièrement dépassée(capacité, ndlr), pour ac-cueillir, souvent, 30 à 35parturientes. « Nous œu-vrons à la création d’unservice des urgences deNéonatalogie », a-t-il dit.Evoquant les projets encours de réalisation dontla réception est prévuepour 2016, le DG ducentre hospitalo-univer-sitaire Nédir Mohamedde Tizi Ouzou a fait étatde la création d’uncentre de désintoxicationpour la prise en chargedes cas de la toxicoma-nie. Il s’agira, a-t-il indi-qué, d’un Centred’études, de rechercheset traitement des addic-tions (CERTA) avec une

capacité d’accueil de 40lits, en cours de réalisa-tion pour un montantglobal de 155 millions deDA dont 20 destinés pourles équipements. M. Ziris’est, également attardésur le projet, en cours deréalisation, d’un hôpitaldu jour dans l’enceintemême du CHU Nédir Mo-hammed pour un mon-tant, a-t-il dit, de 130 mil-lions DA. La structure, conçue enR+ 7 et le taux d’avance-ment avoisine les 70 %,abritera, selon ce mêmeresponsable, des ur-gences de cardiologieavec tous les moyensd’exploration et d’inves-tigation, un service degastro-entérologie, mé-decine vasculaire, uneunité de thrombolyse,une unité de médecineinterne, un laboratoirecentral (immunologoe),et, un service de néona-talogie. S’agissant du lancementdes travaux de réalisa-tion d’un nouveau pa-villon des urgences, pourun montant de 400 mil-lions de DA, ce respon-sable a assuré que lestravaux seront entaméstrès prochainement.«D’une capacité de 40lits, la structure, envisa-gée en R+ 6, accueilleral’ensemble des disci-plines des urgences mé-dico-chirurgicales, aveccinq blocs opératoires »,a fait observer M Ziri. Cepavillon des urgencessera composé d’espacesd’accueil et administra-tion, un espace de soins,de consultations etd’orientation, une unitéd’exploration (radiologieet scanner), une unité dechrurgie, une unité mé-dicale, une unité de bio-logie et, bien entendu,une unité de réanima-tion, a poursuivi ce res-ponsable. Sur un autre registre, leDG du CHU a fait état dela prochaine mise en

place d’un système degarde, une fois par se-maine, pour la continuitéde service au niveau duCHU de Tizi Ouzou , pourles radiologues exerçantdans les structures desanté de la wilaya en vuede combler le déficit enradiologues et, partant,

atténuer la pression quevit le service de radiolo-gie dudit établissementhospitalier.Enfin, le Pr Ziri est re-venu sur la mission mé-dicale, de cardiologie in-terventionnelle, initiéepar des médecins car-diologues du CHU Nédir

Mohamed avec l’assis-tance d’un cardiologueétranger, pour la prise encharge, au niveau de lasalle d’angiographie, de11 malades présentantdes insuffisances car-diaques, résistants auxtraitements.

Rabah Mokhtari

,Le CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzouvient de lancer deux nouvelles unitésspécialisées de neuro-vasculaire et deLithotripsie, conçues pour respectivementla prise en charge des accidents vasculairescérébraux (AVC) ischémique outhrombolyses cérébrales aigues et letraitement des lithiases rénales ou calculsrénaux et biliaires par le biais d’ondes dechoc ultrasonores, sans le recours àl’intervention chirurgicale, a-t-on appris dudirecteur général de cet établissementhospitalier, le Pr Abbes Ziri qui a fait cas del’acquisition de nouveaux équipements, de pointe.

détenteLa NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

11

N° 30

Mots fléchés

Mot mystère - Thème : HABITATION

Mots croisés

«Celui qui dit du.................................des autres, aux autres c’est toi qu’il dénigrera.»

(Proverbe portugais)

A : Bien ? B : Mal ? C : Malheur ?

Le mot manquant

Solutions du numéro 29Mot mystère

ELISABAETH

Mots fléchésHorizontalement : C - M - A - M - RAMASSERAS - BARATTE - I - MORALE - GAG - CITERAIT - CHER -ILOTS - ARETE - NIE - RA - AS - ARA - DSER - OLEN - RE - NI - VERT.

Verticalement : R - M - C - R - CABOCHARDE - MARIERAS - MARATRE - EN - SALE - TARI -ASTERIES - ET - AL - OV - REGIONALE - MA - ATTIRER - SIG - SEANT.

Mots croisésHorizontalement : PHARMACIEN - RECOUD - ORE - OSIDE - TRIP - SIDA - GAGEE - OTE - NOTA - R -PA - CEDE - FI - OTTAWA - CLE - PIONS - MIEN - EOLE - CONAN - ENURETIQUE.

Verticalement : PROSOPOPEE - HESITATION - ACIDE - TOLU - RODA - CANER - MUE - NEWS - E -AD - GODA - CT - C - TATE - MOI - IORGA - CINQ - ERIE - FLEAU - NEPERIENNE.

Le mot manquant

«De tous les maux , les plus douloureuxsont ceux que l’on s’est infligé à soi-

même.»

(Sophocle)

HORIZONTALEMENT

I. Qui fait scandale. II. Dame de compagnie. III. Tient en son pouvoir. IV. Jour de loisir. On y soigne sa tenue. V. Remettre à sa place. VI. Égalitéparfaite. VII. Précéda Capone à Chicago. Troua. VIII. Cibles de chasseurs.Cela ne peut pas être le mot de la fin. IX. Symbole chimique de l'argon.Il bavarde en se lissant les plumes. X. Peut-être le mot de la fin. Une modeéconomique. XI. Partir fonder la colonie. XII. Se met sur le do. On laglisse sous les draps.

VERTICALEMENT

1. Boris, Nicolas ou Ivan. Ne pas progresser. 2. Située au sud. Qui peutchoquer l'auditeur. 3. Suivre à la trace. Poudres astringentes. 4. Suit lePater sur un chapelet. Tricher avec des dés. Il arrose Saint-Omer.5. Mauvais restaurants. Céréale à petits grains. 6. Remplir de boue. Va lecœur battant. 7. Qui joue un rôle. Entourés, mais bloqués. 8. Décalé dansle temps.

1

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

XI

2 3 4 5 6 7 8

XII

Remis en placeJeu de

construction

Femme àtout faire

Appelé au caféProphéties Arme blanche

Aspiration Déambule

DérapeBon pour les

os

BavarderSeller

Fixa avecdu ciment

Prénom de ferréBalbutie

Garda secretChiffre impair

Pas vraimentardent

Etat-majorCausant desdommagesChoyé

Non couvertAccent

Pas luiLopin deterre

Astate aulabo

Danger en mer

Affluent de laloire

Petit poids

Anneau deserviette

Telle unepièce mise en

prise

12.00 Les douze coups de midi13.00 Journal13.55 Les feux de l'amour15.15 Une jeune mère en

détresse17.00 Quatre mariages pour

une lune de miel18.00 Bienvenue à l'hôtel19.00 Money Drop20.00 Journal20.40 Nos chers voisins20.45 C'est Canteloup20.55 Camping Paradis :

Une fiancée presque parfaite

22.45 New York Unité Spéciale

14.00 Toute une histoire15.35 Comment ça va bien !16.20 Comment ça va bien !17.20 Dans la peau d'un chef18.50 N'oubliez pas les

paroles19.20 N'oubliez pas les

paroles20.00 Journal20.55 Castle : L'affaire est

dans le sac21.35 Castle 22.20 Castle 23.05 L'angle éco

06.00 M6 Music09.00 M6 boutique10.00 Desperate Housewives10.45 Desperate Housewives12.45 Le journal13.15 Scènes de ménages13.45 L'autre femme15.45 L'autre femme17.20 Les reines du shopping 18.35 Objectif Top chef19.45 Le journal20.10 Scènes de ménages20.55 Red 223.05 Maison à vendre

06.00 EuroNews07.26 Les lapins crétins :

invasion07.50 Les lapins crétins :

invasion08.50 Dans votre région

(1ère partie)09.50 Dans votre région

(2e partie)10.50 Midi en France :

Depuis Issoire11.00 Journal12.55 Météo14.00 Un cas pour deux :

Jalousie meurtrière15.05 Un cas pour deux :

L'affaire Matula

16.15 Un livre toujours

17.15 Des chiffres et des lettres

17.30 Slam

18.10 Questions pour un

champion

19.30 Journal

20.00 Tout le sport

20.20 Plus belle la vie

20.50 Edith Piaf amoureuse

22.50 Grand Soir 3

23.30 L’affaire Schlumpf

10.30 Gossip Girl12.20 Secret Story 13.30 Mariage en blanc15.00 Secret Story 19.15 Secret Story 20.55 Super Nanny 22.45 Super Nanny

08.00 Télé-achat10.40 Le grand 813.30 Inspecteur Barnaby 15.15 Inspecteur Barnaby 17.00 Inspecteur Barnaby 18.50 Touche pas à mon

poste !20.55 Rambo II : la mission22.45 Rambo

08.40 W9 Hits11.00 @ vos clips15.25 Malcolm16.20 Malcolm16.40 Un dîner presque parfait17.40 Un dîner presque parfait18.50 Les princes de l'amour 19.35 Les princes de l'amour 20.55 Love Actually23.20 Pretty Woman

17.30 Ninjago19.45 Une saison au zoo20.15 Une saison au zoo22.10 On n'est plus des

pigeons ! 22.10 On n'est plus des pigeons

09.10 The Driver 10.30 The Gambler (OU Rugby12.40 La nouvelle édition14.05 War Zone16.10 Quand vient la nuit18.10 Le grand journal20.10 Le petit journal20.55 Panthers21.45 Panthers22.35 Spécial investigation

13.30 Nomad15.20 Baron rouge17.00 Sur ta joue ennemie19.05 Persécution20.45 Skinwalkers22.15 Creep

16.45 Le dernier pub avant la fin du monde

18.30 Tous cinéma19.15 Cha Cha Cha20.45 All Is Lost 22.30 There Will Be Blood

11.46 La quotidienne 13.40 Le magazine de la santé15.38 Hélène et les animaux16.36 360@

19.00 Pacifique sud 19.45 Arte Journal19.45 28 minutes20.55 Tout va bien : The Kids

Are All Right22.35 La diablesse aux mille

visages

14.30 New York police judiciaire16.10 New York police judiciaire 18.50 Monk :

Monk oublie tout19.45 Alerte Cobra :

Impitoyable22.20 Transformers 2 :

la revanche23.40 The Dark Knight Rises

19.30 Championnat du mondede vitesse 2015

20.30 Major League Soccer 2015

21.30 Major League Soccer 2015

23.00 Au Contact Le Talk

Programme

té lév is ion

Sélection

C’EST AU MOMENT QU’ONCROIT QUE C’EST FINI QUE ÇARECOMMENCE

L’affaire dite des anciensmoudjahidine a provoqué unevéritable polémique. Après lesrévélations de BenyoucefMellouk dans l’affaire dite des «faux moudjahidine », voilà quetout le monde aujourd’hui sedemande combien sont cesmoudjahidine qui ontcombattus l’armée française.Aujourd’hui, on se demandecombien sont-ils ceux qui necessent d’arborer leur titred’ancien moudjahid pourdécrocher un quelconqueavantage supplémentaire.J’avais surpris une discussionentre deux étudiants. Lepremier se demandaitcomment se faisait-il que lenombre des moudjahidine esttoujours aussi important etqu’il augmente toujours depuis1962 ? Son ami qui feuilletait unjournal n’a pas jugé utile d’yrépondre. C’est pourtant là uneexcellente question. Ceux quipossèdent le titre d’ancienmoudjahid ont de nombreuxavantages par rapport auxautres citoyens. Ils bénéficientde facilité à l’emploi dansl’administration et d’avantagesen tout genre : un posteréservé, des facilités d’accès aulogement, le transport gratuit,des exonérations surl’importation de véhicules etd’importantes réductions…cestatut ouvre toutes les portes,même les plus hermétiques.Contre toute logiquedémographique, l’Algérie restele seul pays au monde où leslistes des anciens moudjahidines’allongent avec le temps (dixitSalima Tlemçani journaliste auquotidien El Watan)…mais aufait, combien sont-ils ? En réalité, il n’existe pas dechiffre réel, c’est presque unsecret d’Etat…mais au nombre,il faut ajouter leurs ayants droit,les conjoints et leurs enfants.Les chiffres pourraient, en effet,faire sourire. En 1962, lesstatistiques les plus sérieusesindiquent qu’il ne restait que10 000 combattants du FLN,dont 5 500 sur le terrain, enAlgérie même. Dans les années1970, le colonel AhmedBenchérif, ancien ministre del’Hydraulique et des Forêts sousHouari Boumediene, s’étonned’en compter 70 000. Ce n’étaitqu’un début. Dans les années1980, le chiffre officiel desanciens combattants est de500000. Fin 1990, il s’établissaità 1,2 million de pensionnés,sans compter 6 millionsd’ayants droit !...qu’ils soientdeux, cinq ou un million, jem’en fiche carrément. Ce quime fait de la peine, c’est qu’il yavait des Français qui avaientparticipés activement à larévolution algérienne mais nieux, ni leurs enfants n’ont osédemander une pension etautant d’avantages quepossèdent parfois certainsalgériens qui, peut – être,n’ont participé ni de près, ni deloin à la révolutionalgérienne…et cela me faitbeaucoup de peine. Allez, àdemain si je ne suis pas viré !

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

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M6 - 20.55Red 2Film d’action avec Bruce Willis

,Lorsque l'agent retraité de la CIA FranckMoses apprend la mort de son ancien col-lègue Marvin, il se rend à son enterrementavec sa compagne Sarah, sans se douter qu'ilva au-devant de gros ennuis…dans la conti-nuité.

,Depuis huit ans, Batman, alias Bruce Wayne,endosse la responsabilité de la mort d'Harvey Dent.Huit ans que, reclus dans son manoir, il n'a pasrevêtit sa tunique, huit ans que le commissaireGordon s'attache à éradiquer la criminalité àGotham....

TMC - 23.40The Dark knight Rises Film fantastique avec Christian Bale

,Ancien béret vert médaillé pour ses brillantsétats de service au Vietnam, John Rambo arrivedans une petite ville de province dans l'espoir d'yretrouver un ancien compagnon d'armes. Il est se-coué d'apprendre que son meilleur ami est mort.

Direct 8 - 20.55Rambo IIFilm d’action avec Sylvester Stallone

Le livre de Cherif Abdedaïm apporteun plus de connaissances sur le passénon pas seulement de la ville mais detout le pays dont chaque pierre donneà décrypter des pans d’une longue his-toire. « Constantine » est arrivée àpoint nommé pour confirmer ou in-firmer ce qui a été dit pas des géné-rations d’hommes ou de femmes deplume sur l’histoire de la ville. IbnouKhaldoun disait d’ailleurs qu’en his-toire pour connaître la vérité, il faut pui-ser à plusieurs sources.

1518-1848, cette période a-t-elle étédéterminante pour l’Algérie ?aux lecteurs d’apprécier en lisant avecbeaucoup de concentration le livrede Cherif Abdedaïm et d’autres écri-vains qui ont écrit la même périodecomme Mahfoud Keddache, CharlesAndré, Julien et d’autres plus ou moinsconnus. Est-ce que cette période ot-tomane s’est accompagnée d’un dé-veloppement comme le développe-ment culturel, agricole, urbain ? Y’a-t-

il eu des érudits, hommes de plume,réalisateurs d’origine algérienne etsortis des grandes écoles de cette pé-riode étalée sur trois siècles, mis àpart ceux qui avaient suivi l’ensei-gnement des zaouïas dont la carteexiste dans les archives historiques.Pour l’élaboration de ce livre traitantde la période ottomane à Constan-tine (1518-1848). Durant ces troissiècles, ce n’est pas seulementConstantine qui a été secouée, maistoute l’Algérie qui a failli devenir unecolonie espagnole. Le roi CharlesQuint attendait le moment propicepour réussir l’occupation, sur la basedes renseignements qui lui avaientété rapportés par des espions dontCervantès qui a gravé son nom surune grotte située pas loin du jardind’essai d’Alger. Mostaganem, Ténès,Alger, Béjaïa, villes côtières avaientsubi l’occupation espagnole. Les frèresBarberousse avaient été appelés à larescousse. Et à la faveur d’un appuique leur avait apporté des chefs na-tionaux en hommes combattifs,comme à Alger, Béjaïa, les envahis-seurs ont été repoussés. La flotte es-pagnole a subi de graves revers en es-sayant d’entrer par l’oued El Harrach.Les trois siècles de gouvernementdes deys et beys se sont caractériséspar l’instabilité ; sur l’actuelle auto-route de l’Est, près de Tidjelabine desvestiges turcs, malheureusement nonentretenus indiquent bien qu’il a été

construit à cet endroit un mausolée enl’honneur d’un bey revenu mort dansun affrontement à l’est du pays, pro-bablement en Kabylie. On a parlé dechangements de deys et de beys pourdes sautes d’humeur, incompatibilitésau sein de la milice du sérail. Un cher-cheur ayant travaillé sur la période ot-tomane, dans le cadre d’une thèse dedoctorat, pale de janissaires turcs des-cendus du palais situé aux alentoursde la Casbah, à la recherche de quel-qu’un pouvant remplacer le dey qu’onvenait d’assassiner. Leur choix s’estporté sur un cordonnier de la rue BabAzzoun de l’époque. On lui a dit : «viens avec nous au palais, tu estnommé « Dey ». Il paraît qu’il n’avaitpas le droit de refuser au risque desubir le même sort. Il arrivait que lesdeys fussent remplacés par des Agha,ce fut le cas de l’Agha Hassan venu deSardaigne. Et les gouvernements suc-cessifs des Turcs s’appuyaient surl’aide des Caïds, ainsi que des Cadis,système dont la France s’est inspiréepour ses décennies de colonisation.Pour preuve, l’un des frères Barbe-rousse, Kheireddine obligé de s’ab-senter pour aller en Turquie pendantquelque temps, a choisi Hassen Aghapour le remplacer à Constantine. Unefois, c’était le Caïd El Euldj Ali qui avaitassuré l’intérim en l’absence du chefmilitaire. Il faut rappeler que le gou-vernement ottoman avait succédé àla dynastie des kafcides.

La saga des beysC’est une vraie saga des beys ou unelongue histoire étalée sur des sièclesd’évènements importants, détermi-nants pour l’avenir du pays. Et d’aprèsla table des matières, la liste de ceuxqui se sont succédé au commande-ment est très longue. Ent 1565, selonles propres propos de l’auteur, « Has-san Pacha », décida donc de partagerle pays en 3 provinces pour mieuxl’administrer : l’Ouest, l’Est et le Titte-rie, chacune gouvernée par un bey. Al’ouest, le premier à avoir accédé àcette fonction fut Bou Khedidja, dési-gné bey à Mazouna en 1565. Dans larégion est, le premier à avoir été dé-signé bey fut Ramdane Tchulak enjuin 1567 qui eut à combattre les He-nacha et les Modrani, après que EuldjiAli est entré en conflit avec le souve-rain de Tunis. D’autres conflits naissentçà et là, comme celui des chefs duparti hafcide à Constantine qui furentvaincus et les Ouled Saoula écartés.Peut être à la suite de ces évènements,Ramdane Tchulak rappelé à Alger, aété remplacé par Djafar Bey. Puis ce futautour de Djâafar Pacha de remplacerHassan Veneziaro à la tête du pacha-lik d’Alger. Ce Djâafar Pacha venaitd’arriver de Turquie. On s’empressad’aller lui offrir des cadeaux, àl’exemple du roi de Beni Abbès qui lefélicita d’abord avant de lui remettreun présent de six mille roubles. PuisDjâafar Bey fut remplacé par Moha-

med Ben Farhat Bey, d’une famille denotables de Constantine. Les 46 beyscités en table de matières du livreeurent à se préoccuper du payementdes impôts et à user de stratagèmespour se faire obéir. Beaucoup de sou-verains refusaient de payer, àl’exemple des tribus farouches : les He-nacha et les Mokrani. C’est pourquoiTchulak Bey demanda à Ben Ali BouOkkaz des troupes pour mater les in-soumis. Les Belkadi furent à leurstours combattus, leur roi est pour-tant venu à rescousse sur la côte. Etpour venir à bout des Espagnols.Les beys n’ont donc pas gouvernédans la paix. Salah Bey qui a étenduson territoire jusqu’à Touggourt etBiskra au sud, a dû s’appuyer sur desfamilles influentes, comme la familleBen Gana restée célèbre jusqu’à l’in-dépendance. Elle a assuré le com-mandement de ces régions sud pen-dant toute la durée du régime desTurcs. Que de révoltes subies deconflits d’alliances et d’abus organiséspar les beys. Ce qui a provoqué la ré-volte des Odjaks, militaires de la pé-rennité du pouvoir. La saga des beys,un livre d’histoire à lire avec beau-coup de concentration et d’intérêtpour comprendre la période otto-mane qui a dû laisser des vestigesaprès plus de 3 siècles de règne.

Boumediene AbedConstantine, la sage des beys(-

), Ed Anep, pages, , par Ch

Des siècles d’histoire (1518-1848)Constantine, la saga des beys de Chérif Abdedaïm

culture La NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

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kUn titre d’œuvrehistorique éponyme d’uneville dont les originesremontent à des millénairesmarqués par des conquêtes,affrontements, périodes dedéveloppement,changements d’appellation.Elle s’est appelée Cirta, aucours d’un temps.

La NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

P13le cahier de la publicité

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TLITLI AU POULET

INGRÉDIENTS500 g de pate tlitli, 2 c. à soupe d'huile, sel

et eau

Pour la sauce :

Morceaux de poulet, 2 oignons hachés finement,

une moitié de tomate, 1 cube de bouillon de

poulet, 1 litre et demi d'eau, une poignée de

pois chiches, sel et poivre, 1 c à c de cannelle,

3 c. à soupe d'huile d'olive, 500 g de courgettesBoulettes de viande hachée :Un peu de beurre, un oignon finement haché,gousse d'ail haché, 1/2 c. à c. de cannelle, 1/2 c. àc. de sel, 1/2 cuillère à café de gingembre, unpeu de noix de muscade et chapelure

PRÉPARATIONCommencer par faire dorer un peu les pâtes dansune poêle sans matière grasse ensuite laisserreposer puis asperger d'un peu d'eau tout entravaillant avec les bouts des doigts, laisser absorberpuis passer à la vapeur une vingtaine de minutes.Retirer du feu et verser dans un grand plat. Arroserd'un peu d'eau, saler mélanger le tout, laisserencore absorber puis enduire d'un peu d'huile touten mélangeant et remettre à cuire à la vapeur unedeuxième fois. Retirer du feu et verser dans un plat,metter un peu de beurre dessus pour que le tlitline colle pas puis réserver. Faites revenir le pouletdans du smen ou huile,ensuite ajouter oignon, selet poivre. Ajouter la moitié de tomate puis le restedes épices, puis bien mélanger. Ajouter un peud’eau si necessaire,laisser bien mijoter. Ensuitemettre les pois chiches et versez le bouillon depoulet . Ensuite formez vos boulettes de viandeen mélangeant tous les ingrédients et faites lescuire à la poêle avec un peu d'huile, faites les biendorer. Prélevez le poulet le mettre dans un plat àfour et le faire dorer avec un peu de beurre dessus.Plongez vos boulettes dans la sauce laisser mijoter10 minutes, puis dans un grand plat à four mettrele tlitli arosez petit à petit de sauce puis mettre aufour afin que le tlitli s'imprègne bien de la sauce.

vie pratiqueLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

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HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Bejaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENMTV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoLundi 9 novembre : 24°C

,Dans la journée :EnsoleilléMax 24°C ressentie 25°CVent modéré de sud-ouest

,Dans la nuit :Ciel dégagémin 11°C ressentie 12°C

Alger : Lever du soleil : 7h18Coucher du soleil : 17h45

Santé

,Cette infection du doigtou de l'orteil se soigne sansdouleurs si elle est détectéeà temps. Mieux vaut ne pastarder car si elle s'étendsuffisamment pour formerun abcès, il faudra faireappel à la chirurgie pourun traitement plus lourd.

Les soins à apporter dépendentdu moment où l'on s'aperçoitde cette petite infection Si le panaris est plus avancé, il sepeut que du pus se soit formé. Lazone touchée est alors plus gon-flée, plus douloureuse, la peauest tendue et blanchâtre. Ce qui

vaut d'ailleurs à cette infection ledoux surnom de mal blanc. Cettefois, le bain antiseptique risquede ne pas suffire et il va proba-blement falloir une interventionchirurgicale.

Les précautions à prendrePendant toute la durée du trai-tement, quel qu'il soit, prenezquelques précautions pour éviterde contaminer d'autres régionsde votre organisme ou mêmed'autres personnes. Il est no-tamment déconseillé de cuisiner,le risque que les bactéries setransmettent à la nourritureétant trop élevé.

Vous ne voulez pas subir un nou-veau panaris ? Vous pouvez li-miter les risques en changeantquelque peu vos habitudes.- Arrêtez de vous ronger lesongles s'il s'agit là d'une de vosmanies.- Ne repoussez pas trop les cuti-cules sur vos ongles lorsquevous vous manucurez.- Portez des gants de travaillorsque vous jardinez ou quevous pratiquez une activité oùvous risquez de vous blesser.- Si toutefois vous vous blessez,lavez abondamment la plaie dèsque possible et désinfectez.

(Suite et fin)

Panaris : soigner avant qu'il nes'aggrave

I N F O SVO L S

Lundi 26 muharram 1437 :9 novembre 2015

Dhor ................12h40Asser ...............15h39Maghreb ..........18h06Icha .................19.24

Mardi 27 muharram 1437 :10 novembre 2015

Fedjr ....................05h45

sc ienceLa NR 5389 - Lundi 9 novembre 2015

La planète Mars serait-elle notre vieillecousine ?

E S P A C E

Jupiter a bien puéjecter une planètedu système solaireSelon une nouvelle étude,la planète géante pourraitbien être responsable del'éjection d'une planète dusystème solaire, il y a 4milliards d'années.Cela fait plusieurs annéesdéjà que des scientifiquesestiment qu'une cinquièmeplanète gazeuse (en plusde Jupiter, Saturne, Uranuset Neptune) a pu existerdans notre système solaire,il y a environ quatremilliards d'années. Le toutavant d'être «propulséeloin du soleil», commel'indique Sciences etAvenir. En fait explique leWashington Post,«l'explication la plussimple est que cetteneuvième planète arencontré l'une des géantesgazeuses», et que, suite àcela, elle est sortie del'attraction gravitationnelledu soleil. Comme l'expliquejustement Sciences etAvenir: «Les éjections seproduisent à la suite d'unrapprochement planétairequand un des deux objetsaccélère si vite qu'il peuts'affranchir de l'attractiongravitationnelle du Soleil.Plusieurs astres de la sorteont été identifiés, flottantsans attache dans lagalaxie, certains estimentmême que les planètesvoyageant en solitairepourraient être deux foisplus nombreuses que lesétoiles.»

Il y a tout juste cinquante ans, la sondeaméricaine Mariner 4 dévoilait les pre-miers secrets de notre voisine de sys-

tème solaire. Depuis, Mars continue d'intri-guer les scientifiques et, petit à petit, lesdonnées collectées par les différentes mis-sions placent les pièces du puzzle.Jeudi 5 novembre, la mission américaineMaven a révélé de nouvelles pistes pourcomprendre comment l'atmosphère s'estéchappée de la planète rouge. Francis Ro-card, responsable des programmes mar-tiens au Centre national d'études spatiales(Cnes), nous éclaire sur les découvertes desdix dernières années.

De l'eau en quantité… il y a 4 milliardsd'annéesComme le dit Francis Rocard, "dans l'imagi-naire, Mars a toujours été à part dans lesystème solaire". Cette fascination vientpeut-être du fait que beaucoup de chosesnos rapprochent de la planète rouge, dumoins dans sa jeunesse. Si Mars n'est pas lefoyer de petits hommes verts, comme on lecroyait au début du siècle, les scientifiquesont une quasi-certitude : elle était bien uneplanète bleue, il y a de cela 4 milliards d'an-nées.Bien qu'impressionnante, la découverted'eau liquide à la surface de Mars, annoncéeen septembre, n'est pas la plus importantede ces dernières années. En 2005, à bord dela mission européenne Mars Express, l'ins-trument Omega, une petite caméra infra-rouge développée en France, a découvert laprésence d'argile à certains points très lo-calisés qui constitueraient environ 3% de lasurface de l'astre. Ces traces de boue se-raient "la découverte spatiale la plus im-portante de cette décennie, nous explique lescientifique. L'existence de ces argiles estune preuve forte que oui, Mars était uneplanète chaude et humide il y a environ 4 mil-liards d'années."Ainsi, les roches, barbotant dans de l'eau li-quide, ont produit cette argile, comme surTerre. Depuis, toutes les missions sur Marsvisent des sols argileux dans l'espoir d'en ap-prendre plus sur sa formation.C'est d'ailleurs l'objectif de Curiosity, poséà l'intérieur d'un énorme cratère. Le rover ex-plorateur a confirmé l'hypothèse que la cre-vasse était auparavant un immense lac rem-pli d'eau. "Il y a eu beaucoup d'eau surMars, il n'y a aucun doute là-dessus", pour-

suit Francis Rocard. Mais ce lac a-t-il existésuffisamment longtemps, au moins 100 mil-lions d'années, pour abriter la vie ? L'atmo-sphère de Mars, aujourd'hui beaucoup plusfine que la nôtre, était-elle alors assez densepour protéger la vie et lui permettre de s'ins-taller de façon durable ?

Une atmosphère balayée au gré des vents solaires L'univers est un milieu hostile pour lespauvres bactéries. Et, il y a 4 milliards d'an-nées, époque supposée d'une "Mars bleue",le système solaire était constamment bom-bardé par des astéroïdes qui chahutaientnos astres. "On appelle ça 'le grand bom-bardement'", explique Francis Rocard. Selonl'astrophysicien, "Mars a vécu de nombreuxphénomènes transitoires".

Au Brésil, 25 disparusaprès la rupture d'unbarrage minier

Vingt-cinq personnes, dont treize mineurs,sont portées disparues, après la ruptured'un barrage au niveau d'une importantemine de fer du Brésil, a déclaré le maire dela ville de Mariana, Duarte Junior.Si un seul décès est confirmé à ce jour, lebilan des morts risque de s'alourdir dansles jours à venir, alors que les équipes desecours s'efforcent d'atteindre des villagesà plus de 80 km en aval, envahis par unénorme flot de boue rouge, ont dit samediles autorités locales.Le gouverneur du Minas Gérais a décrit lacoulée de boue comme la pire catastropheécologique dans cet Etat. "Le bilan desmorts va s'alourdir, c'est certain (...). Lenombre de disparus va augmenter parceque nous contactons les habitants de Bento(Rodrigues) et certaines personnes sonttoujours portées manquantes", a déclaré àla presse Duarte Junior.Les barrages retenaient les eaux uséesissues d'une mine de fer produisant 30millions de tonnes de minerai par an. Lamine, qui appartient à Vale et BHP Billiton,est exploitée par la compagnie Samarco.Des murs d'eau boueuse ont déferlé jeudi,envahissant Bento Rodrigues, une localitéde 600 habitants, et inondant brutalementd'autres secteurs, loin de la mine à cielouvert.

I N F O E X P R E S S

Cette image de synthèse montre ce à quoi la planète rougepouvait ressembler il y a près de 4 millions d'années.

A toi ma chère, Aouir

aujourd’hui tu a 3 ans, et en cette heureuse journée on te souhaite un joyeuxanniversaire. Ton papa Samir et ta maman te souhaitentbeoucoup de bonheur en cejour de fête, plein d’amour de joie et de réussite dans ton avenir que Allah le ToutPuissant te garde pour nous on t’aime.

Romaisa,

réflexionLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

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Faut-il détruire les ordinateurs pour sauver les emplois ?

En Il y a plus d’un siècle Marx a eumaille à partir avec les ludditesanglais qui brisaient les machinesà tisser pour s’opposer à la pré-

carité de leurs emplois de journaliers (2).La classe prolétarienne ne devrait pass’opposer à l’informatisation, numérisa-tion et automatisation des tâches et despostes de travail qui pourraient ainsi de-venir moins pénibles, moins polluantes,demander moins de temps de travail etlaisser plus de temps de loisirs. Mais com-ment approuver l’automatisation quandces technologies détruisent les emploiset détériorent les conditions de vie et detravail des salariés ?

Les emplois intellectuels sont aussimenacésAvec l’arrivée du numérique, même lesemplois intellectuels, après les métiersouvriers, sont menacés dès lors qu’ils cor-respondent à des tâches répétitives. C’estce que montre l’étude réalisée par le ca-binet Roland Berger de Paris. À l’horizon2025, le numérique pourrait supprimerjusqu’à 3 millions d’emplois en Franceseulement. Ces suppressions concerne-raient non seulement la production debiens matériels, mais aussi les services.C’est ce qu’annonce l’étude « Think Act :les classes moyennes face à la transfor-mation digitale » publiée par la société Ro-land Berger (3).Comment éviter ces sup-pressions d’emplois qu’impose l’informa-tisation ? En réformant la formationcontinue prétendent les spécialistes duperfectionnement tout au long de la vie.C’est un peu comme les policiers de l’Étatbourgeois qui matraquent les manifes-tants et qui violent les Amérindiennes,qui pratiquent le trafic de la drogue etrançonnent les commerçants des quar-tiers, alors que les officiers de police ré-clament une meilleure formation pour leslimiers afin qu’ils apprennent à mieuxgérer et à mieux dissimuler leurs activitésde ripoux.

Big data, machine intelligente,numérisation et informatisationQuelles sont les causes des suppressionsd’emplois ? Le Big data, la numérisation,les machines apprenantes et l’informati-sation en général. Ces technologies sontsusceptibles de transformer profondé-ment les activités de service et les opéra-tions intellectuelles qu’on croyait jusqu’iciprotégées de l’automatisation, poursuitl’étude. Ce qui rend une tâche automati-sable, qu’elle soit manuelle ou intellec-tuelle, c’est son caractère répétitif.Les sec-tions de la classe prolétarienne travaillantdans les secteurs des services tertiaires se-ront durement touchées par les tech-niques numériques. Des emplois inter-médiaires sont à risque, il s’agit des fonc-tions administratives en entreprise, desmétiers juridiques, des fonctions-conseilset d’expertises financières, et des fonc-

tions d’encadrement qui ont été histori-quement pourvoyeuses d’emploi pour lasoi-disant « classe moyenne ». En fait, cettepseudo « classe moyenne » est formée dessections de la classe prolétarienne tra-vaillant dans le tertiaire clérical qui sesont longtemps cru à l’abri de la paupéri-sation, mais qui depuis 2008 en sont affectépar l’approfondissement de la crise éco-nomique systémique du capitalisme. Déjàles secrétaires, les caissières, les commisbancaires ont subi les contrecoups de l’in-formatisation de leurs postes de travail.Demain, ce seront les conseillers en as-surances et en placements financiers,etc.Certes, les analystes prétendent quel’informatisation-automatisation desmoyens de production ouvre de nouvellesperspectives d’emplois, notamment dansles domaines de l’environnement, de laperformance des entreprises, de la relationavec la clientèle et des nouvelles techno-logies qui sous-tendent cette évolution.Mais l’innovation technologique s’attaquedéjà à ce type d’emplois tertiaires commel’automatisation des centres d’appels le dé-montre amplement. Ainsi, l’étude de Ro-land Berger pointe vers la profession decourtier d’assurance comme étant un deces métiers susceptibles de disparaitre. Ondispose désormais de comparateursd’offres sur internet, et de systèmes degestion de portefeuilles. Le cœur de l’ac-tivité de courtage peut être automatiséavec le courtier en ligne (Assur3D). Et lelogiciel de Backoffice de courtagePro CRMtire parti du Big data pour comparer ins-tantanément un très grand nombred’offres. La prise en charge par logicielde tâches toujours plus nombreuses dansce métier pourrait réduire de 1800 lenombre de courtiers en France seulement.Le cabinet Roland Berger prend commeexemple de la menace sur les tâches in-tellectuelles, le cas du logiciel Quill quipermet la rédaction de contenus factuelset simples, impactant forcément le jour-nalisme sportif ou financier, les rapportsannuels d’entreprise et l’automatisation decontenus markétings et promotionnels.Autre cas, le robot TUG d’Aethon qui se dé-place dans des environnements imprévi-sibles permet d’automatiser des tâchescomme la distribution de médicamentset de repas dans un hôpital, une tâchejusqu’ici dévolue aux aides-soignants. Plusde 140 hôpitaux en sont équipés aux États-Unis affirme la firme-conseil.Selon l’étudeRoland Berger, trois grands types d’ap-plications auront un impact important surle marché de l’emploi, au vu des gains deproductivité qu’ils génèrent.Il s’agit d’abord de l’informatique déci-sionnelle, qui repose sur trois technolo-gies, le « Machine Learning » (logiciel ap-prenant), le Big data et le Cloud (une in-vention de la firme IBM), assurant destâches jusqu’alors réalisées par l’homme.De même, les appareils connectés de-vraient permettre d’importants gains deproductivité dans les secteurs de l’assu-rance, et de l’énergie. Enfin, la robotiqueavancée et en particulier les véhicules au-tonomes vont bouleverser le secteur destransports, taxis y compris. De fait, l’étudeévalue que 42% des corps d’emploi pour-raient être affectés par l’informatisation, etl’automatisation des moyens de produc-tion.

La «croissance» du digitalL’étude du cabinet Berger reconnait queles entreprises digitales connaissent lacroissance la plus importante et que les en-treprises françaises doivent impérative-ment s’engager dans la numérisation deleurs activités. Au Canada, de nombreux

spécialistes ont déjà accroché le grelotde l’innovation numérique. Comment ex-pliquer que la numérisation des tâches etdes postes de travail n’améliore nulle-ment le sort des travailleurs et ne faitqu’accentuer la misère de la classe ou-vrière ?Le géant multinational Amazon utilise deplus en plus de robots dans ses entrepôts.Le géant du e-commerce utilise 30 000 ap-pareils Kiva dans ses centres de traite-ment des commandes. Le nombre de ma-chines a doublé depuis 2014. Amazon avaitracheté le spécialiste des appareils de ma-nutention Kiva Systems en 2012. « Le coûten capital de ces robots est compensépar leur rendement important. Cet inves-tissement a certes des conséquences surnotre structure de couts, mais noussommes pour l’instant satisfaits de Kiva »,a souligné Phil Hardin, directeur princi-pal chez Amazon.Ces robots permettent à Amazon de di-minuer les couts de main-d’œuvre et defaire baisser les risques de blessures dessalariés du groupe, lui permettant in finede réaliser des économies et surtout d’en-granger des profits (4).Là où le bât blesse,c’est que cette hausse dans la compositionorganique du capital de la société Amazon– cette hausse dans son capital constantglobal (Cc), compensée par une baisse deson capital variable (Cv) – les salaires – en-traîne effectivement une augmentation dela plus-value relative et extra, mais toutcela est temporaire. Aujourd’hui Amazonobtient un profit supplémentaire du faitque la valeur de la force de travail totalqu’elle emploie est dépréciée par rapportau marché global de l’emploi. Mais de-main les concurrents d’Amazon aurontdisparu, ou alors, ils auront intégré ces in-novations technologiques à leur produc-tion abaissant eux aussi la valeur moyennede la force de travail engagée, accroissantd’autant la misère de la classe ouvrière.

Pas de substitution des emploisPour le cabinet Roland Berger, les emploiscréés ne se substitueront pas aux emploisdétruits, ni en termes de niveau de com-pétence requis, ni en termes de positionsur la chaine de valeur, ni en termes de ré-partition géographique. « Conséquence,il faut lancer dès maintenant une stratégievolontariste pour parer les difficultés (lireici, parer aux résistances de la classe pro-létarienne à la détérioration de ses condi-tions de vie et de travail. NDLR), et saisirles opportunités (lire ici, se servir de cesgains de productivité pour accroitre laprofitabilité du capital investit en France,sans rien céder aux salariés. NDLR) » (5).Évidemment, bureaucrates syndicaux etgauche bourgeoise réformiste réclame-ront une plus juste répartition des gains de

productivité sans en réaliser l’impossibi-lité. Le grand capital national qui cède-rait à de telles réclamations se placeraitaussitôt en situation de vulnérabilité éco-nomique, commerciale et financière vis-à-vis les multinationales faisant affaires dansd’autres sphères et dans d’autres ères duplanisphère. La concurrence internatio-nale entre les branches et les secteurs ducapital est une caractéristique de la phaseimpérialiste du mode de production ca-pitaliste.Dans dix ans les gains de productivité liésà la numérisation des entreprises pour-raient représenter 30 milliards d’euros derecettes fiscales (sic) et 30 milliards d’in-vestissements privés additionnels enFrance seulement prétend Roland Berger.Selon l’expert, la France doit engager unestratégie volontariste d’adaptation de sonsystème productif aux enjeux du numé-rique. Le cabinet Roland Berger s’inquiètedevant le faible taux de robotisation dusecteur manufacturier français comparé àcelui de ses concurrents, ce qui selon luin’a pas permis à la France de « protégerson appareil productif et ses emplois in-dustriels » (sic). La perte de compétitivitéliée au retard français aurait détruit plu-sieurs emplois industriels. Tous aurontcompris le ridicule paradoxe que stigma-tise la firme-conseil. Si le capital françaisa perdu des emplois en France métropo-litaine, c’est parce qu’il n’a pas détruitsuffisamment d’emploi par l’informatisa-tion-automatisation des tâches, il les a dé-truits par la délocalisation des manufac-tures.

(Suivra)Robert Bibeau

Directeur, lesduQuebec.com

kEn nous inspirant d’un articlepublié par une revue françaisespécialisée dans les technologiesnumériques nous présentons lepoint de vue marxiste à proposde la numérisation,l’informatisation etl’automatisation des moyens deproduction, caractéristiquesimportantes de l’évolution dutravail salarié sous le mode deproduction capitaliste.

,L es neuf banques commerciales chi-noises de ce classement obtiennent plusde 55% des bénéfices totaux des 98 en-treprises chinoises. Ces faits et les désé-quilibres qu’ils indiquent ne doivent pasocculter la dynamique des entreprisesprivées. En novembre 2013, la Chine comptait15,04 millions d’entreprises (la crois-sance mensuelle est supérieure à 1%)pour un capital social de 95 290 mil-liards de yuans. Parmi celles-ci, ontrouve 446 400 entreprises à capitauxétrangers dont le capital social était de12 320 milliards de yuans (2 020 mil-liards de dollars) » (3). Aux côtés des en-treprises industrielles et financières ad-ministrées par l’État chinois, secteursqui jouent encore un rôle prépondérant,aux côtés des entreprises à capitauxétrangers, se développe un capitalismeprivé très dynamique. Il représente lamajorité (61% en 2012) des investisse-ments chinois à l’étranger. Si ceux-cisont loin d’égaler les investissementsétrangers en Chine, les flux actuels,soient 87,8 milliards de dollars sortantscontre 121 milliards de dollars entrants(2012), montrent que l’écart n’est plusque de 40% et va en s’amenuisant. Marxn’avait-il pas écrit, il y a plus d’un siècle,« De nos jours, ces aspirations ont été debeaucoup dépassées, grâce à la concur-rence cosmopolite dans laquelle le dé-veloppement de la production capita-liste a jeté tous les travailleurs du globe.Il ne s’agit plus seulement de réduireles salaires anglais au niveau de ceux del’Europe continentale, mais de faire des-cendre, dans un avenir plus ou moinsprochain, du niveau européen au niveaudes Chinois. Voilà la perspective que M.Stapleton, membre du Parlement an-glais, est venu dévoiler à ses électeursdans une adresse sur le prix du travailà l’avenir. « Si la Chine, dit-il, devient ungrand pays manufacturier, je ne vois pascomment la population industrielle del’Europe saurait soutenir la lutte sansdescendre au niveau de ses concur-rents» (4).

La crise systémique du capitalismeLa crise de 2007-2009 dont les effetssont loin d’être résorbés a frappé laChine comme d’autres groupes capita-listes monopolistes mondiaux. Le ni-veau de l’accumulation du capitalismed’État, ainsi qu’une politique de soutienaux entreprises privées ont permis de li-miter les dégâts. En Chine, si dépen-dante des marchés étrangers, les consé-quences de cette crise et des dépensesde soutien étatique sont loin d’être sur-montées. À mesure qu’elle grimpe engamme dans l’échelle industrielle ellelaisse vacants les échelons inférieurs.Dès lors, que d’autres pays peuvent pro-duire ce qu’elle est capable de produire,ils sont à même de la concurrencer effi-cacement. L’Inde notamment, suivra fi-dèlement cette filière de mutation nor-male du statut de capitalisme ascendant« émergeant » vers le stade d’impéria-lisme descendant « décadent ». Quellessont les conséquences de cette crisequi n’est pas terminée ? Pour autant quela Chine soit soumise à des capitauxétrangers, ceux-ci vont délocaliser unepartie de leur production ailleurs (laCoréenne Samsung par exemple setourne vers le Vietnam, la Chinoise Fox-conn lorgne vers l’Indonésie), tandisque d’autres, c’est le cas de certaines en-treprises américaines, rapatrient leurproduction aux États-Unis où ils ont créédes conditions de production de plus-

value absolue comme au temps des pre-miers développements capitalistes mi-sérabilistes comme nous le décrivonsailleurs dans ce livre. Certains secteurs,comme le secteur du textile, sont do-minés par des capitalistes autochtoneschinois qui délocalisent leur productionvers les pays moins développés (Inde,Éthiopie), signe évident de la pleine in-tégration impérialiste de l’économie chi-noise maintenant en quête de plus-valueabsolue, relative et extra via l’exploita-tion d’un nouveau prolétariat sous-payé.La conséquence est qu’une nouvelle di-vision internationale du travail se met enplace. Le bas de gamme tend à être pro-duit dans ces nouveaux pays industrielsémergents tandis que la Chine impéria-liste conserve la production de produitsplus sophistiqués. Elle s’efforce de développer des poli-tiques des marques afin de contrer laconcurrence occidentale, de fournir desproduits de luxe (à forte valeur mar-chande), remontant ainsi vers le haut degamme tout en entrant en concurrenceavec les pays de la première générationimpérialiste mondiale (les pays occi-dentaux). Voilà schématiquement es-quissées les conséquences de l’appli-cation des lois de la valeur, de la plus-value et de la valorisation de laplus-value pour la reproduction élargiedu capital sous le mode de productioncapitaliste au stade ultime, impérialiste,de développement.Pourquoi, en dépit du fait que les ob-servations démontrent le contraire cer-tains économistes soutiennent-ils lathèse que l’impérialisme préserve la di-vision internationale du travail en main-tenant la production de plus-value ab-solue dans les pays sous-développés etla production de plus-value relative dansles pays avancés pour maintenir le «taux de profit global » ? Il n’y a pourtantpas de « taux de profit global mondial »de la totalité du capital social. On nepeut pas confondre le niveau d’abs-traction que Marx réalise quand il faitabstraction du commerce extérieur enétudiant le capital en général, avec lacompréhension du capital comme undeus ex machina, comme une totalitéabstraite. Même dans le Livre II du Ca-pital quand Marx analyse les schémas dereproduction à un haut niveau d’abs-traction pour étudier certains phéno-

mènes et pour lequel on pourrait ima-giner un État-nation unique couvrant lemonde entier, et un marché unique sanscommerce extérieur, Marx laisse claire-ment entendre qu’il s’agit d’un modèleabstrait et que le commerce extérieurest un moment nécessaire du cycle dereproduction capitaliste (5).

L’ultime phase impérialiste du capitalisme moribondConsidérer l’existence d’un « taux deprofit global mondial » implique d’assu-mer l’existence d’une égalisation (péré-quation) des taux de profits nationaux àl’échelle internationale, comme si lesÉtats-nations étaient des régions éco-nomiques d’un seul et unique « État mul-tinational », regroupant l’ensemble ducapital mondial. Pour Marx cette égali-sation n’existait pas au XIXe siècle. Or,l’égalisation des taux de profit entre di-vers segments nationaux et secteurséconomiques du capital suppose unesimilitude dans les taux de productivitéet dans l’intensité du travail entre lesbranches du capital d’un marché natio-nal. Mais sur le marché mondial pré-vaut au contraire l’inégalité de la pro-ductivité et de l’intensité du travail entreles États-nations qui à la longue commenous venons de le démontrer dans l’illus-tration chinoise finiront par s’égaliser,vers le bas (baisse tendancielle des tauxde profits). C’est exactement cela l’ul-time phase impérialiste du mode de pro-duction capitaliste.C’est ainsi qu’entraînés par ses lois dedéveloppement c’est-à-dire par la pour-suite de la valorisation du capital et laproduction de plus-value (absolue, re-lative et extra), pourtant de plus en plusdifficile à reproduire, le mode de pro-duction capitaliste entre en phase im-périaliste quand il est forcé de conqué-rir de nouveaux espaces de production,d’harnacher de nouveaux marchés etd’acquérir de nouvelles zones d’exploi-tation de la force de travail, d’arracherde nouvelles concessions au travail sa-larié pour assurer sa reproduction élar-gie. Les premiers pays développés sontbientôt dépassés par les aspirants dela seconde vague, qui seront eux-mêmesdépassés par les soupirants suivants,et ainsi de suite jusqu’à ce que la planètetout entière ait été réaménagée, déchi-rée, défigurée par le capital incapable de

surmonter ses contradictions internes etexternes (relativement à l’environne-ment). La menace d’une grande dé-pression, suivit d’une guerre de des-truction des moyens de production sontalors éminent. Nous y sommes. Voici larose, ouvriers, danser maintenant !

Robert BibeauDirecteur. LesduQuebec.com

(Suite et fin)

contributionLa NR 5389 – Lundi 9 novembre 2015

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La Chine en mode impérialiste (II)

La figure 1 présente l’évolution comparée desPIB de la Chine et des autres pays du BRIC enrelation avec les États-Unis, première puissanceéconomique mondiale (2007-2012).

Figure 3. Solde commercial de la Chine en %du PIB. Graphique extrait de « Rééquilibragede l’économie chinoise : État des lieux ».Françoise Lemoine et Denis ünal.

Figure 4. Valeur des importations. Extrait de« Le rééquilibrage de l’économie chinoise :État des lieux ». Françoise Lemoine et DenisÜnal

Afin d’illustrer notre propos, examinons l’exemple de la Chine, une puissance capitaliste «émergente » aujourd’hui parvenue au stade impérialiste de son développement capitaliste.

(Photo > D. R.)

Figure 2. Part dans le commerce manufacturiermondial des principaux exportateurs de biensmanufacturés. Graphique extrait de « Lerééquilibrage de l’économie chinoise : État deslieux». Françoise Lemoine et Denis ünal.

Les équipes d’Algérie de basket-ball surfauteuil roulant ont remporté les titres afri-cains en messieurs et dames, se qualifiantpar la même occasion pour les Jeux para-lympiques 2016 (JP-2016), prévus l’été pro-chain à Rio de Janeiro (Brésil). «Le niveaua évolué si on le compare à la précédenteédition en Angola. Il y avait vraiment quatreéquipes -- l’Egypte, le Maroc, l’Afrique duSud et l’Algérie – qui pouvaient fairequelque chose», a déclaré à l’APS, le Fran-çais Belen, DTN et sélectionneur deséquipes masculine et féminine sud-afri-caines. Pour ce jeune entraîneur, consi-déré comme l’un des meilleurs techniciensen handibasket qui se trouve à la tête de laDTN de l’Afrique du Sud depuis les JP-2012à Londres, il y a encore une «grande marge»de progression en Afrique, notammentchez les joueuses africaines qui ont le droitpour la première fois de participer à untournoi paralympique. La sélection algé-rienne féminine a remporté le titre conti-

nental grâce à sa victoire contre l’Afriquedu Sud 60 à 47. «Pour améliorer encore leniveau, il faut avoir des championnats plusforts et plus longs. Jouer plus de matchescontre des équipes européennes, asia-tiques et américaines permettra auxjoueurs de gagner en expérience et en ma-turité tactique», estime-t-il. Pour lui, il fau-dra travailler sur l’enrichissement des ef-fectifs afin de rivaliser avec les meilleuresnations. «Ce que j’ai remarqué – et c’est va-lable pour les quatre équipes que j’ai déjà

citées – il manque encore de la profon-deur dans le banc car on tourne avec seu-lement six ou sept joueurs. Dans le haut ni-veau, cela va vite apparaître comme unhandicap majeur», a encore dit FranckBelen.

«La meilleure équipe a gagné le titre»Les Verts se sont imposés face au Marocsur le score de 74 à 63, en finale (mes-sieurs) disputée samedi soir à la salle deStaouéli qui a abrité cette compétition. Le

Français a admis que l’équipe d’Algérie a«amplement mérité» son sacre avec unparcours sans faute.«Nous sommes un peu déçus car quand onparticipe à un tournoi c’est pour le gagner.Il faut reconnaître que la meilleure équipede ce championnat d’Afrique a gagné etc’est l’Algérie», a dit le coach de l’Afriquedu Sud. «Les Algériens étaient sur le papiermoins forts par rapport à il y a deux ans enAngola (2013, ndlr), mais ils ont été galva-nisés par le formidable public qui les a en-couragés du début jusqu’à la fin et puisavec un incroyable joueur comme NabilGuedoune, les choses ne pouvaient queprendre cette direction», a-t-il reconnu.Selon lui, l’équipe algérienne représenteradignement le continent africain l’été pro-chain au pays de la Samba.«Franchement, l’Algérie, composée dejoueurs talentueux, est capable de biendéfendre les chances de l’Afrique à Rio», es-time le technicien français, appelant à voirles sportifs d’handisport comme athlèteset non pas en tant qu’handicapés en ré-percutant l’expérience française en Afriqueavec le triple projet d’académie : étudiant-sportif-citoyen. «Quand on arrêtera de re-garder les joueurs d’handibasket commedes handicapés, mais comme des athlètesd’abord, je pense qu’on aura fait un grandpas», a-t-il conclu.

Agence

Championnat d’Afrique de handibasket

sportLa NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

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Sacre mérité pour les sportifs algériens. (Photo >DR.)

,Le niveau des sélections qui ontanimé le championnat d’Afriquedes nations 2015 de handibasket(messieurs et dames), clôturésamedi à Staouéli (Alger), s’est«sensiblement amélioré», selon leDirecteur technique national(DTN) de l’Afrique du Sud, FranckBelen.

Le niveau s’est amélioré par rapport à l’édition 2013

Chelsea poursuit sa descente aux enfersPremier League

,Stoke City s’est défait de Chelsea (1-0)pour ce match de la 12e journée de PremierLeague. José Mourinho est plus que ja-mais sur la sellette avec cette 7e défaite enchampionnat. Les Blues souhaitent prendreleur revanche après leur élimination faceà Stoke en Coupe de la Ligue, et même siMourinho n’était pas sur le banc, sestroupes pouvaient compter sur le soutiendes quelques centaines de supporters lon-doniens qui ont fait le déplacement. Cesderniers n’ont d’ailleurs pas hésité à en-tonner des chants à la gloire du SpecialOne dès le début de la rencontre. Un matchplutôt équilibré d’ailleurs, puisque les deuxéquipes semblaient en mesure de mettreleur adversaire en danger à tout moment.

La première occasion du match était àmettre à l’actif des Potters, avec une bellefrappe de Walters bien repoussée par Be-govic (16e). Les Blues ont tenté de réagir,n’hésitant pas à décaler le jeu sur les ailespour centrer, mais sans succès, puis-qu’aucun centre n’a trouvé les pieds ou latête de Diego Costa.L’attaquant hispano-brésilien était à l’ori-gine de la meilleure occasion de la pre-mière période, mais Butland s’est bien in-terposé pour éviter l’ouverture du scorelondonienne (40e). Contre un Chelsea quia proposé plus de jeu que ces dernières se-maines et un Hazard un peu plus enjambes, Stoke City a dû redoubler d’inten-sité. Plus entreprenants, les hommes de

Mark Hughes ont mis la main sur la ren-contre dès le retour des vestiaires, exploi-tant le côté gauche de la défense des Blues,mal couvert par Baba. Et il n’aura pas falluattendre longtemps pour que les locaux ou-vrent le score. C’est Arnautovic qui inscritle seul et premier but de la rencontre, avecun superbe ciseau bien placé au ras dupoteau droit de Begovic (53e). Pire attaquede Premier League avant le début de larencontre, Stoke s’est ensuite procuré denouvelles situations dangereuses, avec unShaqiri très actif sur son flanc droit et unArnautovic imposant dans la surface. Maistrès vite, les joueurs de Stoke se sontcontentés de défendre leur avantage. Chel-sea a pris l’ascendant pour la dernière

demi-heure de jeu, et les pensionnaires deStamford Bridge ont eu quelques occa-sions pour revenir à égalité, à l’image de lafrappe de Pedro sur le poteau à la 66e mi-nute ou du plat du pied d’Eden Hazard quia frôlé le poteau gauche des cages de StokeCity (80e). Sans succès donc ; et Stoke finirapar l’emporter en souffrant énormé-ment.Troisième défaite de rang pour Chel-sea en Premier League, la septième cettesaison déjà ! Les Londoniens pointent àune triste 16e place, pendant que leur rivaldu soir est confortablement installé dansle ventre mou, à la 12e position. Les pro-chains jours s’annoncent compliqués pourJosé Mourinho…

R. S.

T U R F Hippodrome de ZemmouriDotation : 310 000 DA - 1 200 m - 16h Pronostic : 13.11.12.7.14.6.10.5

Quinté-Quadrio A

1 BILTZY GIRL : Elle est barrée

2 ATOUT MERANCOURT : Il est barré

3 VITE FAIT : Elle est barrée

4 SOLENZARA : Elle est barrée

5 ASYMETRIQUE : C’est une belle chance

6 AZAR DES RACQUES : C’est une belle chance

7 NARVIA DE BRESLES : Il peut réussir sa course

8 TERREO : Il retrouve son jockey

9 QUEL HORSE : Il faut qu’il prenne un bon départ

10 VANITA DU LUPIN : C’est une belle chance

11 QUIROS DE L’EDEN : C’est une belle chance

12 VIOLINE LEGRAND : C’est une belle chance

13 PAVOT DE CEBE : C’est le favori de ce quinté

14 VADE RETROPAN : C’est une surprise possible

PROPRIETAIRE

LE PETIT HARAS

LE PETIT HARAS

F HAMINE

D AICHI

A TIAR

MME SMIDA

R MEZIANI

A BENDJEKIDEL

FK AICHE

A BOUKHANOUFA

MN SALHI

A TIAR

AB MERIMI

A CHABANE

CHEVAUX

1 BILTZY GIRL

2 ATOUT MERANCOURT

3 VITE FAIT

4 SOLENZARA

5 ASYMETRIQUE

6 AZAR DES RACQUES

7 NARVIA DE BRESLES

8 TERREO

9 QUEL HORSE

10 VANITA DU LUPIN

11 QUIROS DE L’EDEN

12 VIOLINE LEGRAND

13 PAVOT DE CEBE

14 VADE RETROPAN

JOCKEYS

M Bendjekidel

AH Chaabi

JJH Zaaboub

S Benyttou

B Chebbah

S Salhi`

Y Loucif

O Chebah

B Berrah

JJC Atallah

AR A Djebbar

AR Hamdi

MHareche

JJ CH Atallah

AB A Djebbar

PDS

2225

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2225

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2225

2225

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2250

2250

2250

CDSENTRAINEURS

A Chellal

A Chellal

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

A Chellal

N Hammoche

H Bendjekidel

Propriétaire

Propriétaire

AEK Asli

Propriétaire

H Akroune

K Chaabane

Le coach national Christian Gour-cuff a fait appel, pour cela, à 25joueurs dont trois éléments évo-luant en championnat de Ligue 1 :les deux portiers Doukha (JS Ka-bylie) et Asselah (CR Belouizdad)ainsi que le défenseur Ziti (JS Ka-bylie). Une partie des joueurs ayantjoué les matchs de championnatavec leurs clubs respectifs durantle week-end étaient attendus, hier,alors que le groupe devrait être aucomplet aujourd’hui.Le milieu de terrain offensif du FCValence (Liga espagnole) SofianeFeghouli, forfait pour le match dis-puté samedi par son club sur le

terrain du Celta Vigo (victoire 5-1),souffre de «problèmes physiques»,selon la presse ibérique. L'ancienjoueur de Grenoble Foot (France)qui figure tout de même dans laliste des 25, est attendu à Alger

pour être ausculté par le staff mé-dical des Verts avant d'être éven-tuellement dispensé des deux ren-dez-vous. La liste est marquée parla convocation pour la premièrefois du défenseur Ramy Bensebaini

(Montpellier/France), qui fait partieégalement de l'effectif de la sélec-tion des moins de 23 ans (U23). Legardien de but Rais M'bolhi (Anta-lyaspor/Turquie), Adlene Gue-dioura (Watford FC/Angleterre),Aissa Mandi (Stade deReims/France), Nabil Bentaleb (Tot-tenham/Angleterre), Djamel Mes-bah (Sampdoria de Gênes/Italie)et Rachid Ghezzal (Lyon), effec-tuent leur retour chez les Vertsaprès une période d'absence pourdiverses raisons.Par ailleurs, l'attaquant Hilal Sou-dani (Dinamo Zagreb/Croatie),blessé, a déclaré forfait. La Tanza-nie accueillera l'Algérie le 14 no-vembre au National Stadium de DarEs Salaam, alors que la manche re-tour aura lieu le 17 novembre austade Mustapha-Tchaker de Blida.Le vainqueur de la double confron-tation se qualifiera pour le troi-sième et dernier tour des élimina-toires, qui regroupera 20 équipesscindées en cinq groupes dequatre. Le premier de chaquegroupe se qualifiera pour le Mon-dial-2018 en Russie.

R. S.

Tanzanie-Algérie, éliminatoires de la Coupe du monde 2018

sportLa NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

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Ligue deschampions : le ToutPuissant, c’estMazembeL’exploit n’a pas eu lieu.L’USM Alger qui s’étaitinclinée au match aller enfinale de la Ligue deschampions (2-1) au stadeBologhine (Alger), s’estfait surprendre àLumumbachi (Congo) par(2-0), face à plus fort, leTout Puissant Mazembelors du match retour.Amoindris par lesabsences deZemmamouche, Rahim,Khoualed, El-Orfi… pourblessures pour les uns etsuspensions pour lesautres, les Rouge et Noirn’ont pas pu relever ledéfi en se présentant avecune équipe décimée. LesChafaï, Andrea, Aoudia,Kourdi… étaient très mousau début de la rencontreavant d’essayer de serattraper en secondepériode, mais sans tropconvaincre. Il manquaitde la concentrationsurtout dans le derniergeste. Tactiquement,l’équipe mais aussil’entraîneur Hamdiétaient dépassés sur leterrain. Mazembre, fort deson expérience, maisaussi l’apport de sessupporters, a géré lematch avant de profiterd’un penalty sévère puisd’un 2e but dans lesdernières secondes…

Sofiane G.

E ND E U X M O T S

,La sélection algérienne defootball a entamé, hier, unstage au centre techniquenational de Sidi Moussa(Alger) en vue de la doubleconfrontation face à la Tan-zanie (14 et 17 novembre)comptant pour le deuxièmetour des qualifications de laCoupe du monde Russie-2018.

Le match de la Tanzanie est plus que décisif pour Gourcuff et sa troupe. (Photo > D. R.)

Les Verts en stage à Sidi Moussa

Quotidien national d’in-formation. Edité par la SarlSEDICOM au capital socialde 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

Tournoi des quatre nations de Tunis

Messaoud Berkous termine meilleur marqueur avec 23 buts,L'arrière gauche de la sélectionalgérienne de handball, MessaoudBerkous a terminé en tête des bu-teurs avec 23 réalisations lors dutournoi international des quatrenations, clôturé samedi à Tunisavec la consécration de la Tuni-sie.Le joueur du GS Pétroliers a étérécompensé par les organisateursau terme de ce tournoi amical pré-paratif en vue des prochaineséchéances des quatre sélections.C'est un retour en force de Ber-kous après un Mondial-2015 endemi teinte avec les Verts, bouclé

à la 24e et dernière place. Avec deux défaites (face à la Tuni-sie 19-29 et la Suisse 20-32) pourune victoire face à l'Iran (33-27),l'Algérie a terminé à la 3e place auclassement final de cet événementavec 2 points.Il s'agit de la première sortie duSept national après une participa-tion décevante au Mondial-2015 auQatar en janvier dernier. Le reve-nant sélectionneur Salah Bouche-kriou, qui a succédé à Réda Ze-guili, aura du pain sur la plancheafin de monter une équipe conqué-rante et compétitive en vue de la

Coupe d'Afrique des nations auCaire (21-30 janvier 2016), dont l'Al-gérie est le tenant du titre.L'Algérie évoluera dans le groupe

«A» à la CAN-2016 aux côtés duMaroc, Gabon, Nigeria, Camerounet de l'Egypte (pays organisateur).

R. S.

Bezzaz «confiant» pour l'avenir du club

CS Constantine

,Le capitaine du CS Constantine(Ligue 1 algérienne de football) Ya-cine Bezzaz s'est dit hier «confiant»quant à la possibilité de son club deredresser la barre, notammentaprès l'arrivée à la barre techniquedu technicien franco-portugais Di-dier Gomez da Rosa.«En dépit de la mauvaise situationque nous traversons, je resteconfiant quant à l'avenir du club. Jepeux rassurer nos supporters quetout est rentré dans l'ordre avecl'arrivée de Gomez. La direction aréussi à résoudre les différents pro-blèmes dont je préfère taire la na-ture pour le bien du CSC», a indiquéBezzaz à l'APS.Le CSC qui reste sur un match nulconcédé à domicile vendredi faceau RC Relizane (1-1) occupe la 12eplace au classement de la Ligue 1avec 12 points après onze journéesdisputées.«Nous avons bien entamé la saisonavec notamment deux succès derang, ensuite nous sommes tom-bés dans nos travers en traversantune zone de turbulences en raisonde plusieurs paramètres. La saisonest encore longue, et nous auronslargement le temps pour revenirau devant de la scène», a-t-il ajouté.Pour l'ancien milieu de terrain in-ternational, l'arrivée de Gomez «ne

peut être que positif pour le groupeet finira pas provoquer le déclictant attendu» par le amoureux duclub. «En tant que capitaine, j'aitenu à rassurer mes coéquipiersen leur disant que la situation n'estpas aussi grave. Il faudra retrousserles manches et continuer à tra-vailler pour espérer renouer avecles bons résultats», a souligné Bez-zaz, qui admet que la trêve duchampionnat «est venu au bon mo-ment». Le CSC avait mis fin auxfonctions de l'entraîneur HubertVelud suite au revers concédé surle terrain de la JS Saoura (4-1), pourle compte de la 8e journée.Didier Gomez da Rosa (46 ans) s'estengagé pour un contrat jusqu'à lafin de la saison avec option de pro-longation en cas de bons résultats.

R. S.

Comité olympique et sportif algérien

Mobilis au 1er Forum des athlètes

Mobilis, partenaire officiel duComité olympique et sportifalgérien, accompagne le «1erForum des athlètes», lancépar le COA en partenariatavec le ministère de laJeunesse et des Sports, quis’est tenu hier, à l’hôtelHilton, sous le thème :«Respect, confiance,conviction et dévouement».Ce premier forum desathlètes a essentiellementpour objectifs, le suivi et la gestiondu plan de carrière des athlètes etsportifs, ainsi que la reconversionprofessionnelle après une carrièresportive, mettant à la dispositiondes athlètes, les initiativesnécessaires, destinées à les aider àse préparer efficacement à cechangement et faire face à latransition entre leur carrièresportive et la vie qui les attend àl’issue de leur parcours sportif. Cette rencontre, qui regroupe

plusieurs experts, est une vraieopportunité, pour l’échange desidées, des recherches et desexpériences dans le monde sportifalgérien. Elle contribueraégalement à aider nos sportifs etathlètes à atteindre, à la fois, leursobjectifs sportifs et personnels.Mobilis, partenaire officiel du sporten Algérie, confirme son statutd’entreprise citoyenne et sonengagement dans la promotion dusport et des athlètes.

Qui sait ? Posez cette question c’est com-prendre qu’il est temps que ceux qui chas-sent et recrutent, devraient se mettre à laplace de ceux qu’ils «licencient», si le termeest valable dans de pareilles circonstances.C’est tout le monde qui s’amuse à ce modeopératoire. Certains trouvent un malin plai-sir à le pratiquer comme un sport qui n’estpas encore agréé par une instance qui nai-tra un jour. Dommage que notre foot se démarque pourse rapprocher de celui de quelques pays quicherchent à stabiliser leur identité. Com-bien sont-ils à avoir refait leurs valises avantmême le premier galop d’entraînements ?Combien sont-il à avoir accroché leur badgeà la sortie des vestiaires avant même la mi-saison ? Combien sont-ils à avoir démis-sionné ? Des entraîneurs dénoncent sur leschaines de télé les sautes d’humeur desjoueurs et de quelques éléments du staff. Ilsveulent comprendre une seule chose : quidirige qui et qui dirige quoi. Commentmettre de l’ordre dans les rangs des joueursqui veulent être les stars avant l’âge. Jean-Michel Cavalli, entraîneur du MCO disait de-vant les médias qu’il souhaiterait avoir unediscussion franche avec son président.«Maintenant, il est urgent de se retrouver au-tour d’une table avec le président Belhadjauquel je voue un très grand respect. Il estimpératif de se mettre d’accord sur unefeuille de route claire. Soit je reste et je conti-nue mon boulot, mais alors il faudrait revoircertaines choses dans le fonctionnementinterne du club. Soit il me règle ce qui restede mon contrat et je m’en vais. Je réserve,toutefois, la primeur du contenu de mesdoléances au président qui, j’en suis dé-sormais sûr, n’a jamais voulu mettre fin àmes fonctions», a affirmé Cavalli. Des joueurset une poignée de dirigeants aiment biencréer çà et là, semer des suspicions et dé-truire le climat sportif de l’équipe. Ces entraîneurs qui veulent déjà partir avantmême d’avoir fait les premiers pas de lasaison est une référence malheureuse. Ainsiva le foot. Un goût désagréable enveloppel’environnement de la majorité de nos clubs.Comment traiter ce climat ? Le foot n’estplus ce sport qui éduque, rassemble etforme. Le football est devenu une véritable

entreprise : les équipes sont les usines et lesjoueurs des marchandises, les entraîneursdes fusibles. Une industrie qui ne tournepas rond. Chaque jour, une pièce ou un fu-sible saute et sont vite remplacés au gréde l’un ou de l’autre. Une frontière de non-retour est-elle violée ?Des entraîneurs qui atterrissent avec des dé-clarations optimistes et se retrouvent par lasuite encadrés pour se faire imposer une

autre stratégie de travail. Hier encore, unautre monsieur, un ténor national du footballdémissionne. Kheïreddine Madoui quitteofficiellement son poste d’entraîneur del’Entente de Sétif. Il n’a pas supporté la pres-sion qui était exercée sur lui ces dernierstemps. Un autre est sur le pallier de la porte desortie, il ne supporte pas que «son entraî-neur quitte le club par la petite porte», lui qui

a tout gagné avec les Noir et Blanc. Madouiaurait déjà finalisé avec Al Wihda, réponsedans les jours à venir. Terrible.

H. Hichem

A voirSport 1 : St. Pauli - Fortuna Dusseldorf à 19h15BeIN Sports : Manchester UTD - Chesterfieldà 19h45

,Renvoyez les entraîneurs,faites-les remplacer parles dirigeants. Cela pourrait êtreun parfait slogan que l’on verra,peut-être un jour, accrocher auxgrilles des stades.

L’avenir de Cavalli à la tête des Hamraoua est incertain. (Photo > D. R.)

Championnat d’Afrique dehandibasketLe niveau s’est amé-lioré par rapport àl’édition 2013

Ligue des champions Le tout puissant, c’estMazembe

en direct le match à suivre

sportLa NR 5389 — Lundi 9 novembre 2015

Tanzanie-AlgérieLes Verts en stage à Sidi Moussa

football

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Il faut avouer que les footballeurs algériens ont vraiment lachance d’avoir opter pour cette discipline. Ils ont fait lemeilleur choix de leur vie et ils ne le regretteront certaine-ment contrairement aux cadres de la nation qui se mordentles doigts d’avoir étudié jusqu’à l’obtention de hauts di-plômes qui ne leur permettent pas de vivre décemment. Ladifférence entre les deux catégories est de taille. Les foot-balleurs jouissent d’une haute considération et mènent unevie de palais alors que les cadres peinent à joindre les deuxbouts. Les premiers roulent carrosse et font la grasse mati-née, les seconds se lèvent très tôt pour pouvoir se frayer une

place dans les bus bondés afin qu’ils se rendent à leur lieude travail. Ils éprouvent les pires difficultés à faire nourrirleurs familles alors que les joueurs perçoivent des salairesfaramineux qui donnent le tournis. Allez-y comprendrequelque chose à cette situation qui fait que ceux qui main-tiennent ce pays debout soient mal considérés alors que lesfootballeurs, tout juste aptes à jouer dans une troisième di-vision européenne, soient royalement rémunérés. Le comblede l’ironie, c’est que pas un seul football local ne possède leniveau de jouer en équipe nationale, essentiellement com-posée, comme tout le monde le sait, de joueurs issus de

l’émigration. Comment se fait-il que tout l’argent injectédans cette discipline ne sert pas le football ni notre Onzenational ? Il est tout de même ahurissant d’accorder des sa-laires faramineux à des joueurs, médiocres, alors que lescadres algériens sont sous-payés, exploités dans un paysqui n’a de yeux que pour le football, aussi piètre que ceuxqui le pratiquent aujourd’hui. N’est-il pas temps de revoircette politique ruineuse qui desserve le football au lieu dele servir ? Au pays des paradoxes, le footballeur vaut plus decent fois un cadre de la nation.

Assem Madjid

La Der Les footballeurs et les cadres de la nation

Il faut sauver notre foot