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La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5377 - Lundi 26 octobre 2015 - Prix : 10 DA NR Les Algériens représenteront % des étudiants en France Internet sera rétabli d’ici la fin de semaine p . 2 p . 2 4 L’USMA accrochée, le MCA piégé L’EDITO DE H. Si Lakhdar O n a toujours cherché à mesurer toutes les décisions qui se prennent au sommet de l’Etat à l’aune de leurs rapports à la démocratie, mais le problème peut résider dans le fait que le concept de démocratie n’est pas défini conscensuellement du fait même que le processus de transition n’avait et n’a toujours pas procédé d’un processus de transaction. Une définition consensuelle aurait pu permettre de pouvoir individualiser les responsabilités en rassemblant les preuves du délit ou des déviations par rapport aux critères définis. Quels sont les éléments constitutifs du concept de démocratie quand on fait le constat que selon qu’il s’agisse d’un camp ou d’un autre, il n’y a pas une vision commune en la matière ? N’est-ce pas que notre pays est «démocratique et populaire» depuis son accès à l’indépendance ? Seul un consensus peut rassembler les forces et définir les itinéraires à emprunter, les repères qui devraient permettre le maintien sur le cap de la démocratie et l’atteinte du projet politique ainsi poursuivi. Une fois qu’aura été défini le contenu du concept de démocratie, alors que maintenant il ne s’agit pas du même contenu, il s’agira d’en identifier les acteurs. Faudrait-il que ce soit les partis qui conduisent la mise en œuvre de toute la démarche globale devant nous permettre de plus en plus de nous en approcher ou bien alors faudrait-il en responsabiliser exclusivement les institutions ? La question se pose ainsi en ces termes au vu du constat qu’en réalité les partis politiques, tous tels qu’ils sont, ne participent en rien à la définition des orientations politiques pour le pays et que même s’il arrive qu’on cite des partis comme impliqués par exemple dans l’élaboration de la Constitution ou dans la définition des amendements de celle-ci, il s’agit ici de toutes les Constitutions faites depuis l’indépendance, ce sont plutôt les dirigeants et cadres de ces partis mais qui se sont impliqués en tant que fonctionnaires. Du moment qu’il est admis que les députés ont renoncé à leurs prérogatives constitutionnelles, qu’ils n’initient pas des lois, qu’ils ne contrôlent pas l’action du gouvernement, pourquoi dans ce cas ne pas du tout cesser de compter sur les partis, s’en passer même pour autre phase de transition, redémarrer à zéro, redéfinir les critères devant présider à leur création, et donner une chance cette fois-ci à la démocratie sur la base de la création de nouveaux partis politiques sans passé mais avec seulement un avenir dans un contexte sans reconduction des contradictions. Diversité culturelle : dix ans de la convention de l’Unesco p . 1 3 p . 3 ©New Press Démocraties

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La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5377 - Lundi 26 octobre 2015 - Prix : 10 DA

NR Les Algériensreprésenteront% des étudiantsen France

Internet serarétabli d’icila fin de semaine

p. 2

p. 24

L’USMAaccrochée,le MCApiégé

L’ E D I T O D E

H. Si Lakhdar

On a toujours cherché à mesurertoutes les décisions qui seprennent au sommet de l’Etat à

l’aune de leurs rapports à ladémocratie, mais le problème peutrésider dans le fait que le concept dedémocratie n’est pas définiconscensuellement du fait même quele processus de transition n’avait et n’atoujours pas procédé d’un processus detransaction. Une définitionconsensuelle aurait pu permettre depouvoir individualiser lesresponsabilités en rassemblant lespreuves du délit ou des déviations parrapport aux critères définis.Quels sont les éléments constitutifs duconcept de démocratie quand on fait leconstat que selon qu’il s’agisse d’uncamp ou d’un autre, il n’y a pas unevision commune en la matière ?N’est-ce pas que notre pays est«démocratique et populaire» depuisson accès à l’indépendance ? Seul unconsensus peut rassembler les forces etdéfinir les itinéraires à emprunter, lesrepères qui devraient permettre lemaintien sur le cap de la démocratie etl’atteinte du projet politique ainsipoursuivi.Une fois qu’aura été défini le contenudu concept de démocratie, alors quemaintenant il ne s’agit pas du mêmecontenu, il s’agira d’en identifier lesacteurs.Faudrait-il que ce soit les partis quiconduisent la mise en œuvre de toutela démarche globale devant nouspermettre de plus en plus de nous enapprocher ou bien alors faudrait-il enresponsabiliser exclusivement lesinstitutions ? La question se pose ainsi en ces termesau vu du constat qu’en réalité les partispolitiques, tous tels qu’ils sont, neparticipent en rien à la définition desorientations politiques pour le pays etque même s’il arrive qu’on cite despartis comme impliqués par exempledans l’élaboration de la Constitution oudans la définition des amendementsde celle-ci, il s’agit ici de toutes lesConstitutions faites depuisl’indépendance, ce sont plutôt lesdirigeants et cadres de ces partis maisqui se sont impliqués en tant quefonctionnaires.Du moment qu’il est admis que lesdéputés ont renoncé à leursprérogatives constitutionnelles, qu’ilsn’initient pas des lois, qu’ils necontrôlent pas l’action dugouvernement, pourquoi dans ce casne pas du tout cesser de compter surles partis, s’en passer même pour autrephase de transition, redémarrer à zéro,redéfinir les critères devant présider àleur création, et donner une chancecette fois-ci à la démocratie sur la basede la création de nouveaux partispolitiques sans passé mais avecseulement un avenir dans un contextesans reconduction des contradictions.

Diversitéculturelle :dix ans dela conventionde l’Unesco

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Démocraties

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Suite à l’incident survenu jeudisur le câble sous-marin au larged’Annaba, le président-directeurgénéral d’Algérie Télécom (AT),Azouaou Mehmel, a mis le point,lors d’une conférence de pressetenue hier au niveau du siège d’Al-gérie Télécom, sur la situation etsur l’opération de recherche en-tamée jeudi vers 23h. «Les opé-rations de recherches entamées,la nuit de jeudi à vendredi, ontabouti au repérage et à la remon-tée du premier bout câble sur lepont du navire câblier RaymondCroze aux environs de 5h30. Lestravaux de réparation de ce pre-mier bout du câble sous-marinont été immédiatement lancés parles techniciens du navire et troisingénieurs d’Algérie Télécom spé-cialisés dans la câblerie sous ma-rine ont été chargés de partici-per à l’opération de remise enétat. Les opérations de recherchese poursuivent pour retrouver ledeuxième bout du câble endom-magé afin d’entamer les travauxde raccordement», a-t-il déclaré.Indiquant que ce genre d’incidentpeut arriver à tout moment et àn’importe quel pays. Toutefois, ila affirmé que pour atténuer l’im-pact de cette coupure qui a privéAlgérie Télécom de 80% de la ca-pacité de la bande passante in-ternationale transitant via leSMWE4 à Annaba, des disposi-tions ont été prises afin de routerle trafic vers le deuxième câbleAlger-Palerme, dans les limites deses capacités actuelles (80 Go).Quant à la résolution de ce pro-blème de coupure d’internet, il asignalé que si les conditions mé-téorologiques restent stables, leproblème sera rétabli d’ici la finde semaine. Le PDG d’Algérie Té-lécom a tenu à rassurer ses clientsqu’AT s’engage, par ailleurs, à lesdédommager à hauteur des jour-nées perdues depuis jeudi 22 oc-tobre 2015. Le même responsablea souligné qu’une plainte contre Xa été déposée hier par Algérie Té-lécom auprès du procureur de laRépublique près du tribunal An-naba. «L’enquête judiciaire déter-minera l’auteur de cette coupurequi a affecté le trafic internet de labande passante internationale et

causé des préjudices à Algérie Té-lécom et à ses clients», a-t-il révélé.En outre, Azouaou Mehmel a faitsavoir qu’Algérie Télécom a initiéun projet d’un câble à partird’Oran. «Le contrat de ce projet aété signé récemment où lesétudes ont commencé, et là nouspasserons à la phase pratique», a-t-il noté.

1 Go pour les sites LPP et AADLConcernant les souscripteurs auxlogements LPP et AADL et qui doi-vent accéder à leurs sites, AlgérieTélécom a dédié une bande pas-sante d’une capacité d’un Gigapour cette opération. «Jusqu’àmidi, les souscripteurs ont utilisé28% de la capacité que nousavions consacré, et il reste en-core 72% qui suffira pour lesautres clients», a fait savoir un ex-pert au sein d’Algérie Télécom.Algérie Télécom rassure sesclients que d’autres informationsseront communiquées aux mé-dias, au fur et à mesure de l’avan-cement des travaux de répara-tion du câble endommagé. Pourrappel, l’Algérie connaît une forteperturbation du réseau internet,voire une inaccessibilité totale auweb, la raison, le câble sous-marinfibre optique reliant Annaba àMarseille a été sectionné. Les in-vestigations ont permis de loca-liser la coupure à 15 kilomètresd’Annaba. Des sources disentqu’une ancre jetée par un desdeux navires ayant transité parla zone, dont un battant pavillonmaltais, pourrait être à l’origine decette panne. En dépit de nom-

breuses tentatives, les citoyensde plusieurs régions du pays n’ontpas pu avoir accès à leurs réseauxsociaux à partir de leur domicile,ni des cybercafés et plusieurs en-treprises n’ont pas pu recevoir nienvoyer leurs mails profession-nels. Une situation qui a engendrédes désagréments et perturbéleurs activités, mais dès la rup-ture de l’accès à l’internet, unecellule de crise avait été installéepour suivre la situation.

Nawel Hami

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

VisiteM. Sellal reçoit la ministre française de l’Education, Mme Nadjat-Belkacem.

CoopérationM. Bedoui évoque la formation des formateurs avec le DG de l’Unitar.

Prévention Près de 40% de la populationadulte d’Alger atteinte demaladies cardiovasculaires.

Troisième réunion du Comefa à Paris.

aujourd’huiactuel La NR 5377 - Lundi 26 octobre 2015

Le chiffre du jour 17 bâtisses effondrées suite aux fortes chutes de pluie dans la wilaya d’Adrar.

algérie-france santé

Internet sera rétabli d’ici la fin de semaine

Les clients d’Algérie Télécomseront dédommagés

Faute d’une bonne lisibilité du dossier par les autorités supérieures du pays,conséquence de l’indifférence des élus de la wilaya à l’Assemblée populairenationale, le projet du Technoparc de Annaba a été mis au placard. Prévus pourêtre lancés en juin 2011 après la pose de la pierre inaugurale par le ministre des TICde l’époque, les travaux de matérialisation n’ont jamais été lancés. Apparemment,rien ne bouge du côté de la direction de l’Agence nationale de promotion destechnologies (ANPT). Pourtant, inscrit au chapitre des projets bénéficiaires d’uneautorisation de programme, le projet dispose d’une enveloppe de 575 millions deDA pour sa réalisation. «Une autre enveloppe de 200 millions de DA devait suivre»,a précisé la même source, indiquant que des études relatives au projet ont étémises en œuvre. Ce dernier a une vocation de «parc technologique régional» encharge du lancement et du développement de grappes industrielles de la région. Ils’agit notamment de celles rattachées aux filières de la sidérurgie et de lamétallurgie. Pour son implantation, le Technoparc de Annaba devait bénéficier deslocaux anciennement propriété de la défunte entreprise Prosider à Chaïba(commune de Sidi Amar). Une position stratégique s’il en est avec la proximité dedeux zones industrielles, celles du Pont Bouchet et de la Meboudja, de l’universitéBadji-Mokhtar avec sa centaine de laboratoires de recherches et du complexesidérurgique El-Hadjar et sa multitude d’unités de production du fer et de l’acier.En liaison avec le Technoparc de Sidi Abdallah à Alger, les concepteurs de l’ANPTl’ont destiné à créer une «masse d’activités» des technologies de l’information etde communication (TIC) dans la perspective de dynamiser les activités industriellesdans la région Est du pays. Outre sa contribution à la promotion des collaborationsinterentreprises et au développement des innovations, cette infrastructuresocioéconomique devait servir, a-t-on soutenu, de plateforme pour lacommunauté TIC régionale. Elle est censée jouer le rôle de catalyseur pour ladiffusion des biens et services TIC dans le tissu économique et industriel de toute larégion. La réalisation de ce technoparc aurait été le résultat d’un investissementpublic créé sous la forme d’un centre de regroupement des idées et des projets enrelation directe avec les TIC. Les locaux qu’il contient ayant enregistré en 2011 destravaux de rénovation, cette infrastructure socioéconomique est prévue pouraccueillir les bureaux régionaux de l’ANPT, diverses entreprises et autres prestatairesconcernés. Annoncée lors des visites du site par plusieurs ministres, cetteréalisation, initialement programmée pour être lancée fin 1990, avait été à chaquefois reportée inexplicablement. Nos sources avancent qu’à l’achèvement destravaux estimés globalement à 2 milliards de DA, le Technoparc de Annaba devaitêtre ouvert partiellement avec la mise en service, dans un premier temps, du rez-de-chaussée et du premier étage du bâtiment anciennement propriété Ensid.

A. Djabali

TIC à Annaba : un projet dedeveloppement mis au placard

R E P È R E

Oran : sortie de lapremière promotion de jeunes promoteursformés dans les TIC

Les premiers jeunes, formés par lecentre «IT Training» domicilié à BirEl-Djir, ont reçu, hier dimanche,leur diplôme de fin de stage aucours d’une cérémonie tenue enprésence du wali AbdelghaniZaalen et de responsablesd’organismes partenaires de cetteinitiative, première du genre àl’échelle nationale. Ce centre, créé dans le cadre del’Ansej, par une ancienneingénieure entélécommunications ayant exercéen France, prend en charge desjeunes n’ayant pas un niveau d’instruction élevépour les former dans le domainedes TIC, avant qu’ils ne seconstituent en micro-entreprisespour bénéficier automatiquement d’un plan de charges de la partd’Algérie Télecom. «Avec mon expérience àl’étranger, je suis revenu au payspour aider les jeunes qui n’ontpas de diplôme à acquérir uneformation qualifiante dans ledomaine destélécommunications», a expliquéà l’APS Mme Houes, fondatrice ducentre. «Une expérience-test detrois mois a montré que l’on peutréussir même si l’on n’a pas unniveau d’instruction élevé. Le plande charges garanti par AlgérieTelecom permet aux jeunespromoteurs de rembourseraisément leurs crédits», a-t-elleajouté. Pour sa part, le DG de l’AnsejMourad Zemali a indiqué que sonorganisme appuie cetteexpérience, la première du genreà l’échelle nationale. «Nous finançons la formation desjeunes qui se sont constitués enmicro-entreprises, l’acquisitiondu matériel exigé par AlgérieTélécom et l’acquisition d’un véhicule-atelier aménagé. Lespromoteurs auront un plan decharges et interviendront pour combler le manqued’entreprises sous-traitantes avecl’opérateur historique», a-t-ilindiqué.

, Sur les 100 mètres ducâble sous-marin fibre op-tique endommagés, l’opé-ration de recherche aabouti au repérage et à laremontée du premier boutcôté Marseille et les opé-rations se poursuiventpour retrouver ledeuxième bout du câble.

Le PDG d’Algérie Télécom lors de la conférence de presse. (Photo > New Press)

algérie-onu

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Renforcer la coopération bilaté-rale dans trois domaines spéci-fiques : l’éducation, la formationprofessionnelle et l’enseignementsupérieur, est l’objectif de la visitede la ministre française de l’Edu-cation et l’Enseignement supé-rieur, Nadjat Vallaud-Belkacem,en Algérie, qui a duré deux jours. Quant au secteur de l’enseigne-ment supérieur, lors de leur entre-tien, samedi à Alger, le ministreTahar Hadjar, et la ministre fran-çaise de l’Education et de l’Ensei-gnement supérieur, se sont misd’accord sur le souhait des deuxpays pour poursuivre la coopé-ration dans le domaine de l’en-

seignement. Dans ce cadre, la mi-nistre française a précisé, hier,qu'il y a «800 accords entre lesuniversités des deux pays».Dans le domaine de l’éducation, laministre française s’est entrete-nue avec son homologue, NouriaBenghebrit, hier à Alger, où lesdeux ministres ont discuté le re-cadrage bilatéral de 2013.«Nous avons jugé important de

recadrer cet accord par unemeilleure identification des be-soins sur le terrain», a soulignéBenghebrit lors de la séance detravail qu'elle a tenue avec NadjatVallaud-Belkacem. Cet accord, signé en juin 2013,s'intègre dans le cadre des ac-cords entre les deux gouverne-ments pour la période 2013-2017,a rappelé la ministre algérienne de

l’Education nationale, précisantque les thématiques de coopé-ration identifiées sont en rap-port avec les trois leviers de laconsolidation de la réforme del'école à savoir, la refonte péda-gogique, la gouvernance et laprofessionnalisation des com-pétences.

Création d’un centre de formation aux métiers de l’énergie et de l’électricitéDans le cadre du partenariat al-géro-français, un centre d’excel-lence de formation aux métiersde l’énergie et de l’électricité aété créé à Rouiba, et sera inau-guré en février 2016, a annoncésamedi le directeur de la wilayade la formation et de l’enseigne-ment professionnels, Ahmed Ze-gnoun.

Lancement du réseau «France Alumni Algérie»Ce réseau dédié aux anciensétudiants algériens qui ont suivides études en France a étélancé, samedi à Alger, en pré-sence de la ministre françaisede l’Education et le ministre del’Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique, TaharHadjar.

Zahra Kefane

a c t u e lLa NR 5377 – Lundi 26 octobre 2015

Nadjat Vallaud-Belkacem satisfaite de sa visite en Algérie

Les Algériens représenteront 20% desétudiants en France dans 10 ans «L'Algérie continuera

d'œuvrer pour lapromotion de l'Etat de droit et de ladémocratie»

«L'Algérie continuera d'œuvrer,conformément aux agendas etprogrammes établis par lesNations unies, en faveur durehaussement de l'efficacité desefforts nationaux etinternationaux en vue de lapromotion de l'Etat de droit, dela démocratie, dudéveloppementsocioéconomique, de la lutteantiterroriste, de la promotionde la femme et de la coopérationSud-Sud», a déclaré le ministred'Etat, ministre des Affairesétrangères et de la Coopérationinternationale, RamtaneLamamra, à l'occasion de lacérémonie de célébration du 70e

anniversaire de l'ONU. «Le conflit israélo-palestinien,les crises malienne et libyenneainsi que la question du SaharaOccidental tiennent, dans laconstance des positions del'Algérie, une place centrale dansson action internationale», a-t-il affirmé. Il a souligné qu'aumoment où la Palestineenregistre un nouveau succèssymbolique avec le lever de sonemblème national au siège desNations unies, la communautéinternationale demeure plus quejamais interpellée à l'effetd'accélérer la cadence de l'actiondevant mener à la satisfactiondes droits nationauxinaliénables du peuplepalestinien, y comprisl'établissement de son Etatindépendant ayant El Qods-Estcomme capitale. Pour sa part, lechef de la diplomatie algérienne,a soutenu que «la persistance dudéni de justice en Palestine et leconstat du non parachèvementde la décolonisation, 55 ansaprès l'adoption de l'historiqueDéclaration 1514 sur l'octroi del'indépendance aux pays etpeuples coloniaux, demeurentun cruel témoignage desinhibitions et faiblesses desNations unies». Il a, dans cecadre, affirmé que«l'affaiblissement dangereux durôle des Nations unies au SaharaOccidental est une illustration dudécalage perceptible entre lesprofessions de foi et les actes,singulièrement en ce quiconcerne le mandat assumé parle Conseil de sécurité». «Dans son rôle de membre actifdu comité des dix chefs d'Etat del'Union africaine pour la réformedu Conseil de sécurité desNations unies, l'Algérie n'a eu decesse de plaider pour uneconfiguration plus représentativeet plus équitable de lacomposition de cet organeprincipal des Nations unies», a-t-il rappelé.

Soumia L.

O N U

Lamamra

ECOSOC

L'Algérie élue membre du Conseil économique et social de l'ONU

Selon un communiqué du ministèredes Affaires étrangères, l'Algérie aété élue au Conseil économique etsocial de l'ONU (Ecosoc), au titre dugroupe africain avec 185 voix sur 188membres votants. Les élections sesont déroulées au sein del'assemblée générale pour élire 18nouveaux membres pour unmandat de trois ans (2016-2018)prenant effet à compter du 1er

janvier 2016», précise le mêmecommuniqué. L'Algérie, qui s'estportée candidate au titre du groupeafricain, «a réalisé le meilleur scoreparmi tous les candidats des 5groupes régionaux», relève leministère, estimant que cetteélection constituait «uneconsécration de l'engagement et del'aura dont continue de jouirl'Algérie aux plans régional etinternational sur les questionséconomiques de coopération et dedéveloppement». Lors du Sommetmondial de 2005, les chefs d'Etat etde gouvernement ont chargél'Ecosoc de procéder à des examensministériels annuels et de tenir unforum bisannuel pour lacoopération en matière dedéveloppement. Le Conseil estégalement appelé à jouer un rôleclé dans la mise en œuvre del'Agenda 2030, adopté lors duSommet mondial pour le développement post-2015, tenu enseptembre dernier à New York.

S. L.

B R È V E

, La France compte 30 000étudiants algériens, ce quifait 12% de la populationdes étudiants, a précisé,hier à Alger, la ministre del'Education et de l'Ensei-gnement supérieur, NadjatVallaud-Belkacem, décla-rant que son pays «sou-haite arriver à 20% dans 10 ans».

,En plus des tables rondes quiseront organisées au Sénat fran-çais, au moins huit accords departenariat seront signés entreles deux parties C’est aujour-d’hui lundi que s’ouvrira dansla capitale française (Paris) latroisième session du comitémixte économique algéro-fran-çais (Comefa). Pas moins de huitaccords bilatéraux seront signésà l'issue des travaux de cette ses-sion, dans les domaines destransports, de l’agriculture, dela propriété intellectuelle et surla mobilité des jeunes diplômés. Une séance plénière sera tenueau cours de cette matinée sousla présidence des ministres algé-riens des Affaires étrangères etde l’Industrie et des Mines res-pectivement M. Ramtane La-mamra et Abdesselam Bou-chouarb d’une part et du chefde gouvernement et le ministrede l'Economie, de l'Industrie etdu Numérique français, en l’oc-currence M. Laurent Fabius etEmanuel Macron. Des représen-tants d’entreprises algériennes etfrançaises prendraient égale-ment part à cette séance. Autotal, huit accords seront signésdans les domaines des trans-ports, de l’agriculture ou encorede la propriété intellectuelle, a-t-on appris. Un accord sur la mo-bilité des jeunes diplômés sera

également signé entre les deuxparties. L’après-midi sera consa-cré à des ateliers sectoriels surle numérique, la sous-traitance etl’agroalimentaire. Au cours dela journée de demain, des tables-rondes seront organisées au ni-veau de la chambre haute duParlement français (Sénat). Aucours de ce rendez-vous, lesdeux parties auront à débattresur la mobilisation des collecti-vités locales au service de la co-opération industrielle. Avant l'en-tame des travaux, le présidentFrançois Hollande recevra en au-dience le ministre d'Etat, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération internationale, Ram-tane Lamamra, et le ministre del'Industrie et des Mines, Abdes-selam Bouchouareb, a-t-on éga-lement appris. Pas moins de huitaccords bilatéraux seront signésà l'issue des travaux de cette ses-sion, dans les domaines destransports, de l’agriculture, dela propriété intellectuelle et surla mobilité des jeunes diplômés.En marge des travaux de la ses-sion, des rencontres sectoriellesseront organisées au siège de lachambre de commerce et d'in-dustrie de la région Paris-île-de-France. Les membres des deuxdélégations auront à examinerdes dossiers relatifs au dévelop-pement du numérique et les pos-

sibilités de coopération, à lasous-traitance et au secteur del'agroalimentaire. En parallèle,des «Journées France-Algérie surla coopération industrielle et ledéveloppement durable» serontorganisées au siège du Sénat etle ministre de l'Industrie et desMines prononcera une allocu-tion, demain mardi, devant deschefs d'entreprise et des opéra-teurs économiques. L'année 2015reste l'année la «plus prolifique»en matière d'accords de coopé-ration, estime-t-on à Paris, no-tamment dans l'industrie auto-mobile, avec le lancement del'usine Renault, inaugurée le 10novembre 2014 à Oued Tlelat(Oran), après 3 ans de négocia-tions, et le projet de créationd'une usine d'assemblage de vé-hicules de marque Peugeot. Enseptembre dernier, AbdesselamBouchouareb avait annoncé quecinq nouveaux projets de parte-nariat dans le domaine indus-triel sont en cours de négocia-tion entre l'Algérie et la France,considérée, côté algérien,comme un «partenaire impor-tant». Les responsables françaisont réaffirmé, à maintes occa-sions, la volonté des entreprisesfrançaises de s'installer en Algé-rie pour «élargir le champ de co-opération entre les deux pays». De Paris, Abderrahmane Hakkar

Algérie-France

Troisième session du Comefa

Nadjat Vallaud-Belkacem. (Photo > D. R.)

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a c t u e lLa NR 5377 – Lundi 26 octobre 2015

4

Le salon ERA-2015, organisé par«Myriade communication», est de-venu, au fil de ses éditions succes-sives, le principal repère dans lapromotion des énergies renouve-lables en Algérie. «Il constitueraavec plus de 90 exposants présentsl’espace professionnel d’excellenceoù tous les acteurs majeurs œu-vrant dans le développement desénergies renouvelables pourrontse rencontrer, échanger, débattre etse mettre en lien», a indiqué com-missaire du Salon, Linda Oulounis.En effet, le 6e Salon confirme cetteposition comme en atteste la forteparticipation du ministère de l’Ener-gie, du ministère des Ressources eneau et de l’Environnement, qui se-ront représentés également parplusieurs entreprises leaders, àl’image du groupe Sonelgaz, dugroupe Sonatrach, de l’Office na-tional de l’assainissement, de laSeaal, de l’Enie de Sidi Bel-Abbès,du groupe Gica... A ce propos, l’or-ganisatrice du Salon a indiqué que«la dynamique du secteur privé del’industrie des énergies renouve-lables sera également perceptibleà travers la présence de plusieurs

sociétés, telles que le groupeCondor, le groupe Kherbouche,Mek Energie, Amimeur Energie,ainsi que des entreprises œuvrantdans le développement durablecomme le groupe ETRHB ou l’opé-rateur de téléphonie mobile Oore-doo». Le Salon verra aussi la participationd’entreprises et institutions étran-gères (allemandes, françaises, po-lonaises, indiennes, chinoises, amé-ricaines, anglaises), a-t-elle ajouté.En outre, la place acquise par leSalon ERA au plan international amotivé le choix fait par des orga-nismes et réseaux internationaux,de s’intégrer à ERA-2015 et de béné-ficier du cadre exceptionnel qu’iloffre pour faire connaître leurs ac-tivités sur le marché algérien etpour leurs rencontres et échangesavec les professionnels. De nouveau, les jeunes promoteursseront présents à cette 6e édition,où ils trouveront les opportunités

d’affaires qu’ils recherchent. Eraleur dédie à cet effet un espacepour les aider à concrétiser leursprojets dans l’entrepreneuriat, aindiqué le chargé des conférences,M’hamed Rebah. Il est à noter quel’Ansej et les pépinières d’entre-prises seront également au rendez-vous. Le Salon ERA reste ouvert sur lesautres activités liées au dévelop-pement durable, comme le traite-ment des déchets, la valorisationénergétique, le recyclage, l’écono-mie de l’eau et la préservation desressources à titre d’exemple. Aussi, les institutions nationales,les représentations étrangères, lesopérateurs algériens et étrangers,les chercheurs et universitaires,les promoteurs de l'emploi desjeunes, et tous les organismes quisont versés dans les domaines desénergies renouvelables, énergiespropres et développement durable,seront présents à cette édition, a-t-

il ajouté. Il faut dire que, tout aulong des cinq éditions précédentes,la première à Tamanrasset en 2010,puis celles d'Oran (de 2011 à 2014),le Salon ERA a enregistré un pleinsuccès et démontré, dans les faits,qu'il constitue un rendez-vous in-contournable des acteurs majeursdans ce domaine, qu'il s'agisse desentreprises ou des institutions. Ce Salon, faut-il le rappeler, conti-nue d'accompagner le programmenational de développement desénergies renouvelables et de l'effi-cacité énergétique. Autre fait à signaler, depuis l’éditionde l’année écoulée, cette manifes-tation s'ouvre encore davantageaux autres filières liées à la protec-tion de l'environnement, d'abordcelles qui ont un rapport directavec les préoccupations nationalesactuelles. Les secteurs les plus prio-ritaires concernent, notamment, lagestion des déchets, dans son voletvalorisation énergétique, et la ges-tion de l'eau, sous les deux anglescomplémentaires que sont l'éco-nomie de la ressource et le rapportà l'énergie. Dans le même esprit, leSalon ERA accorde aux technolo-gies vertes, à la dépollution indus-trielle et à la construction de villesnouvelles qui respectent les exi-gences environnementales, uneplace de choix dans ses espaces,expliquent les organisateurs.ERA-2015, comme les éditions pré-cédentes, prévoit, sur les troisjours, un cycle de conférences avecdes communications, portant surles thématiques du Salon, présen-tées par des professionnels et desspécialistes, experts et chercheurs,algériens et étrangers.

Malak Haddadi

, Plus de 90 exposantsnationaux et étrangers, etprès de 5 000 visiteurssont attendus à la 6e édi-tion du Salon internatio-nal des énergies renouve-lables, énergies propres etdu développement du-rable 2015, qui se tiendraaujourd’hui jusqu’au 28 oc-tobre au Centre desconventions d’Oran.

Plus de 90 exposants nationauxet étrangers attendus

ERA-2015

31,5% de baisse en neuf mois

A L G É R I E - O N U

L'Algérie veutbénéficier dusoutien du Fondsvert pour le climat

Le ministre de l'Energie, SalahKhebri, a reçu, hier à Alger, ladirectrice exécutive du Fonds

vert pour le climat, Mme Hela Cheikhrouhou, à qui il a faitpart du souhait de l'Algérie debénéficier du soutien de ce fondspour promouvoir les énergiesrenouvelables dans le pays. Lors de cette audience, les deuxparties ont examiné les relations de coopération et les possibilités decollaboration entre l'Algérie et ceFonds qui est le mécanismefinancier rattaché à la Convention-cadre de l'ONU pour les changements climatiques(CCNUCC). M. Khebri a souligné que l'Algérieavait adopté un programmenational sur les énergiesrenouvelables, notamment solaire,en souhaitant un soutien du Fonds, en particulier en matièrede formation et de l'apporttechnologique, indique lecommuniqué du ministère del'Energie. Pour sa part, MmeCheikhrouhou a exprimé «ladisposition du Fonds à collaboreravec l'Algérie en soulignantl'importance du programmenational des énergiesrenouvelables et de l'efficacitéénergétique adopté par legouvernement algérien», ajoute lecommuniqué. A rappeler que ce programmeprévoit la production de 22 000 MWsur la période 2015-2030 avec unepart de près de 27% des énergiesrenouvelables dans la productiond'électricité. Parmi les grands axes contenus dansce programme, le développement du photovoltaïque et de l'éolien àgrande échelle, en plus del'introduction des filières debiomasse (valorisation des déchets),de la cogénération et de la géothermie. Le solairephotovoltaïque participera à laréalisation de ce programme àhauteur de 13 575 MW, l'éolien à5 010 MW, la biomasse à 1 000 MW,la cogénération à 400 MW et lagéothermie à 15 MW. Il est prévu, enoutre, que le volume de gaz naturelà épargner grâce aux 22 000 MW enrenouvelables atteigne environ 300milliards de m3, soit un volumeéquivalent à 8 fois la consommationnationale de l'année 2014.

Agence

Energie

Une édition précédente du Salon ERA. (Photo > D. R.)

,La facture des importations desvéhicules a atteint 2,76 milliardsde dollars au cours des neuf pre-miers mois de l’année 2015. Selonun bilan des services des Douanes,cette facture a chuté de 31,5% parrapport à la même période de l’an-née 2014 qui était de 4,3 milliardsde dollars. Avec la chute du prix dubaril, les menaces d’une crise éco-nomique et la politique d’hostilitéannoncée par le gouvernement se-raient à l’origine de ce recul d’uneactivité des plus répandues sur lemarché algérien.Rapportées par l’APS, les donnéesdu Centre national des statistiquesdes Douanes (Cnis) a traduit cettenouvelle facture en 232 935 véhi-cules importés de janvier à la finseptembre contre 309 945 unitéssur la même période de l’annéedernière, soit une baisse de 24,85%.Le bilan, qui porte sur une quaran-taine de concessionnaires activantsur le marché national, montre une

tendance baissière générale, es-sentiellement pour les marques eu-ropéennes, notamment françaiseset allemandes, qui ont connu unebaisse en valeur et en nombre.«Cette baisse des importations desvéhicules, qui a commencé en 2014,était prévue suite aux décisionsprises par le gouvernement pourassainir le marché de l'automobilequi s'était caractérisé, durant lesdernières années, par de profondsdysfonctionnements et de pra-tiques illégales relevés par le minis-tère du Commerce dans une ré-cente étude», souligne la mêmesource. Une autre comparaison faite, soitcelle de deux années précédentes,indique qu’en 2014, les importa-tions des véhicules s'étaient éta-blies à 6,34 milliards de dollarscontre 7,33 milliards de dollars en2013 (-13,56%), alors que leurnombre avait atteint 439637 unitéscontre 554 263 unités (-20,68%).

«Le gouvernement s'est engagé àassainir le marché et à rationaliserl'importation des véhicules, à tra-vers l'élaboration des cahiers descharges relatifs aux conditions etmodalités d’exercice de l'activitédes concessionnaires de véhiculesneufs et l'entrée en vigueur, dès2016, des licences d'importationprévues par la loi sur le commerceextérieur», rappelle l’agence depresse. Et de noter que la mise enapplication du nouveau cahier descharges régissant l’activité d’im-portation et de commercialisationdes véhicules neufs vise à organi-ser et à rendre transparente l’acti-vité de concessionnaire et à proté-ger les droits des consommateursessentiellement en matière desanté et de sécurité, ainsi que l’éco-nomie nationale. Les professionnels de l’économieautomobile explique, concernant lanouvelle conjoncture et les nou-velles données du marché, que la

tendance baissière des importa-tions des véhicules est appelée à sepoursuivre notamment avec uneaugmentation prévue de la produc-tion de l'usine Renault Algérie et leretour du crédit à la consomma-tion. Il est, par ailleurs, rappelé quel'usine Renault de Oued Tlelat(Oran), inaugurée en novembre2014, a déjà livré, jusqu'à mai der-nier, près de 5 000 véhicules et pré-voit d'augmenter sa cadence deproduction avec l'entrée en vigueurdu décret relatif au crédit à laconsommation. Pour sa part, l'Association natio-nale des concessionnaires auto-mobiles d'Algérie (AC2A) prévoitune poursuite du recul des impor-tations de véhicules après l'applica-tion du nouveau cahier de chargesencadrant cette activité, avait dé-claré dernièrement à l'APS le prési-dent de cette association, SofianeHasnaoui.

Radia Z.

Près de trois milliards de dollars d’importationsde véhicules en 2015

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é c h o s Chlef Cinq agresseurs sous les verrousUne bande de malfaiteurs,composée de cinq individus, dontdeux filles, spécialisée dans lesagressions et le vol, vient d'êtremise hors d'état de nuire, par lesservices de la 5e sûreté urbaine dela wilaya de Chlef, à bord d’unvéhicule touristique. Les recherchesapprofondies menées par cesservices ont révélé que les mis encause sévissaient dans les quartiersde la ville de Chlef et sespériphéries où ils utilisaient desarmes blanches pour agresser leursvictimes et les délester de tous lesobjets qu'ils possédaient. Ilsavaient pris comme refuge unjardin public pour s'y cacher etdissimuler leur butin et les armesblanches qui leur servaient àterroriser leurs victimes. Selonl’officier Chérif Angoud de la cellulede communication de la sûreté dewilaya de Chlef, l’enquête et lesinvestigations ayant mené àl’arrestation de cette bande ont eulieu suite à une plainte déposéepar deux victimes qui ont faitl’objet d’une agression corporellepar la même bande. Les cinq misen causes ont été présentés devantle procureur de la République prèsle tribunal, ce dernier a ordonné deles placer sous mandat de dépôt enattendant leur jugement pour volet agression corporelle à l’armeblanche. Il faut signaler que lesmembres de ce gang sont tous desrepris de justice âgés de 20 à 35 ansdont le chef est un récidivisteconnu sous le nom de «Naânâ’a».

Zakarya M.

OranLa femme ruralecontribue à 20% dans laproduction agricole

La femme rurale contribue àhauteur de 20 % dans laproduction agricole globale de lawilaya d’Oran, a indiqué, jeudi àOran, le secrétaire général de lachambre d'agriculture. En margede la célébration, à l’exploitationagricole Belalia-Ali dans lacommune de Sidi Chahmi, de lajournée mondiale del’alimentation coïncidant avec lajournée mondiale de la femmerurale, Houari Zeddam a indiquéque le nombre de femmes desexploitations agricoles de lawilaya varie entre 300 et 400. Lafemme rurale active dansplusieurs filières agricoles dont lemaraicher, l'arboriculturefruitière, l'aviculture et l’élevagebovin, a-t-il ajouté. Lestravailleuses de la terrerespectent, tout commel'argiculteur, le parcourstechnique surtout encéréaliculture en dépit des moyensmatériels et intrants coûteux quenécessite cette filière, à l’instar desengrais, le matériel de laboursprofond, l’adoption de la qualitéde semences, a-t-on ajouté.

Agence

Un troisième colloque national sur la presse sportive se tiendra les 26et 27 octobre à Mostaganem sous le slogan «la presse au service dusport», a-t-on appris dimanche des organisateurs. (Photo > D. R.)

Biskra : des chirurgiens algériensexpatriés opèrent à titre gracieux

Des interventions chirurgicales sont pratiquées depuis mercredi à titregracieux, à l’hôpital Bachir-Benacer de la ville de Biskra par des médecinsalgériens établis en France, a indiqué à l’APS Mohamed Djedidi, déléguéde la Fondation nationale pour la promotion de la santé et ledéveloppement de la recherche. (Photo > D. R.)

Ophtalmologie : l'AOPA tiendra son congrès annuel fin octobre

Le congrès annuel de l'Association des ophtalmologistes privésalgériens se tiendra les 30 et 31 octobre à Alger, a-t-on appris jeudiauprès de l'association. (Photo > D. R. )

Mostaganem : colloque national sur la presse sportive prochainement

Sur un autre plan, les conflits parprocuration et les perturbationsinduites semblent entrés dans la

panoplie des instruments de guerre.L’offensive occidentale déployée contrela Russie en 2014, 100 ans après laconflagration de 1914, marque le point dedépart du prochain conflit mondial. Pourla première fois depuis la fin de la guerrefroide, les Etats-Unis et les leurs sont encampagne contre un pays d’une tailleconsidérable, ayant les attributs d’unegrande puissance. Un seuil est franchi.Il ne s’agit plus de l’Afghanistan, de laSomalie, de l’Irak, de la Serbie, de laLibye ou de la Syrie. La Russie se situe àune tout autre échelle et ses moyens dedéfense sont à l’avenant. Point n’estbesoin de lui inventer des armes dedestruction massive — comme l’ont faitBush, Blair et consorts pour l’Irak en 2003— elle en est bel et bien dotée. Lesadeptes des conquêtes à faible coût sontpeu susceptibles de trouver leur bonheuren Russie. Prêteraient-ils attention àl’histoire que les mésaventures deNapoléon en 1812 et les déboires de Hitleren 1941-1944 leur rappelleraient combienpeut être coriace le Russe qui lutte contrel’envahisseur. L’histoire ne se répétantpas, l’affrontement actuel n’est pas unereprise de l’expédition napoléonienne,une réédition de la Première Guerremondiale ou un redémarrage del’opération Barbarossa. L’ère des arméesde masse mobilisant des millions desoldats semble révolue. Guère pluspertinente est l’idée du retour à la guerrefroide que d’aucuns évoquent. Le face-à-face américano-russe s’en écarte, carl’état des deux protagonistes est altéré.

Durant la guerre froide se regardaient enchiens de faïence deux superpuissancessûres d’elles-mêmes et s’érigeant enmodèles, mais ayant une saineappréciation des capacités de rétorsionde l’autre. Des règles tacites prenaient encompte les frictions et les heurts à lamarge (pays associés, zones tampons,«tiers-monde»), mais écartaient lesatteintes sérieuses à l’espace propre ouaux intérêts vitaux de l’autre.Paradoxalement, la dissuasion nucléaireet l’«équilibre de la terreur»contribuaient à la sécurité, ne serait-ceque parce que les lignes à ne pas franchirétaient connues et respectées. On en estloin aujourd’hui. Ni les Etats-Unis ni la Russie n’éprouventl’assurance d’autrefois. Et pour cause.L’économie américaine est en panne, lacrise de 2008 ayant étalé les carences dunéolibéralisme mondialisé sur lequelrepose sa primauté. Son hégémonie menacée, l’«uniquesuperpuissance» s’active pour ralentir sarétrogradation, désormais sans exclurel’affrontement avec des puissancesrétives à son projet. Quant à la Russie,tombée si bas pendant et aprèsl’effondrement de l’URSS, sonredressement et le relèvement desconditions de vie de sa populationl’empêchent de se plier aux exigencesaméricaines. La Russie n’a pas vocation às’enfermer dans le rôle qui lui est réservéde satellite fournisseur de matièrespremières à l’économie mondialisée etd’exécutant de rang subalterne d’une«gouvernance» mondiale hiérarchisée.

(A suivre)C. A.

Descente aux enfers (II)

Onze personnes sous mandat de dépôt

L E C H RO N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

Des acteurs dans le développement local ont plaidé, mercredi à Oran,pour l’intégration du concept de l’efficacité énergétique dans ledomaine de la construction. (Photo > D. R.)

Oran : intégration du concept de l’efficacitéénergétique dans la construction

Dans le cadre de la lutte contre lacréation de lieux de débauche etprostitution et la vente illicite deboissons alcoolisées, les forces depolice de la Brigade criminelle rele-vant de la police judiciaire de la sû-reté de wilaya ont effectué une des-cente qui a ciblé un local transforméen lieu de débauche et de vente illi-cite de boissons alcoolisées, sur leCW128, au lieu dit Oued Boghni,communément appelé AssifN’boghni, lit-on à travers le commu-niqué de la sûreté de wilaya. Quatreautres filles et un homme, égalementinterpellés durant cette opérationde police ont été citées à compa-raître, pour les mêmes chefs d’ac-cusation, poursuit le document de lacellule de presse et relations pu-bliques de la sûreté de wilaya de Tizi

Ouzou. 7 autres femmes sur les 13venues de différentes régions dupays, et un homme ont été égale-ment mis en détention préventivepar le parquet de Tizi Ouzou, pour«création d’un lieu de débauche etprostitution, incitation à la dé-bauche, racolage en vue de la pra-tique de la prostitution», selon lamême source qui fait cas de cita-tions à comparaître pour les sixautres femmes. Les 14 personnes mises en causeont été interpellées par les forcesde police de la Brigade de rechercheet d’investigation de la police judi-ciaire de la sûreté de wilaya de TiziOuzou, au cours d’une descente qui aciblé un lieu de débauche improvisé,précise-t-on de même source. Sur unautre volet, et suite à l’exploitationd’un renseignement faisant état d’untrafic de drogue à Tizi Ouzou, lesmêmes services ont arrêté deux indi-vidus, un homme et une femme, enpossession d’une quantité de 4grammes de cocaïne, et près de 9grammes de kif traité, a-t-on ajoutéde même source. «Présentés au par-quet de Tizi Ouzou pour détentionde stupéfiants à des fins de commer-cialisation, les mis en cause ont étémis en détention préventive», selonle communiqué de la sûreté de wi-laya de Tizi Ouzou.

R. M.

DTrois femmes de mœurs lé-gères ont été placées sousmandat de dépôt,  par le par-quet de Draâ El-Mizan, au sudde Tizi Ouzou, pour «créationd’un lieu de débauche et pros-titution, vente illicite de bois-sons alcoolisées, incitation à ladébauche et racolage en vuede la pratique de la prostitu-tion», indique un communiquéde la sûreté de wilaya rendupublic mercredi dernier.

Lutte contre la création de lieux de débauche

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m o n d e La NR 5377 – Lundi 26 octobre 2015

Sur une chaîne télévisionpublique russe, Sergueï La-vrov a également déclaréque l'armée de l'air seraitprête à appuyer les rebellesde l'Armée syrienne libre(ASL), soutenue par les oc-cidentaux, si elle savait oùses combattants se si-tuaient. Ces propos tran-chent avec le discours tenuà Moscou depuis des se-maines où l'on a jusque-làprivilégié le soutien auxforces gouvernementalessyriennes dans leur com-bat contre les insurgésquels qu'ils soient. L'ASL aréagi samedi aux propos deSergueï Lavrov, déclarantque la Russie devait en pre-mier lieu cesser de bombar-der les positions de sescombattants avant de par-ler de soutien. La campagnede bombardements de laRussie a visé plusieursgroupes syriens affiliés àl'ASL dans des zones del'ouest de la Syrie que le ré-gime de Bachar al Assadjuge cruciales pour sa sur-vie. "La Russie doit d'abordcesser ses bombardementssur les positions de l'ASLavant de proposer un sou-tien aérien que nousn'avons pas demandé", adéclaré Farès al Bayouch,qui dirige aujourd'hui legroupe armé Fursan al Haq,une des composantes del'ASL. "Je ne discuterai pasavec mon assassin", a dit àReuters Hassan Hadj Ali,chef du groupe rebelleLioua Soukour al Djabal,une brigade de l'Armée sy-

rienne libre, dont les princi-paux armements ont été dé-truits lors de bombarde-ments russes. L'évocationd'élections en Syrie n'estpas une première en Rus-sie, mais ces propos sontles plus explicites tenus parun responsable politiquerusse et ils surviennent

quelques jours après unevisite surprise de Bachar alAssad à Moscou. "Les inter-venants extérieurs ne peu-vent pas décider pour lesSyriens. Nous devons les inciter àélaborer pour leur pays unprojet dans le cadre duquelles intérêts de toutes les re-ligions seraient respectéset tous les groupes poli-tiques et ethniques proté-gés", a déclaré Sergueï La-vrov. "Ils doivent se prépa-rer à des électionsprésidentielles et législa-tives." Sur la question des

élections, Farès al Bayoucha également balayé les pro-pos de Sergueï Lavrov. "Celasignifie qu'ils demandent àAssad de rester pour unedurée indéterminée."L'entretien a été diffusé aulendemain d'une rencontreorganisée à Vienne par leschefs des diplomatiesrusses, américaines,turques et saoudiennes etoù la question d'une résolu-tion politique du conflit sy-rien, qui est entré dans sacinquième année, a été évo-quée.

R. I./Agence

Moscou veut des électionsSyrie Afrique

,A l’instar du CongolaisDenis Sassou Nguesso, denombreux chefs d’Etat afri-cains ont tenté de se main-tenir au pouvoir grâce àdes réformes constitution-nelles visant notamment àsupprimer la limitation dunombre de mandats prési-dentiels. De nombreux pré-sidents ont réussi à semaintenir au pouvoir,comme le Burundais PierreNkurunziza, d'autres ontéchoué, à l'exemple du Bur-kinabè Blaise Compaoré.

Précédentes tentativesréussies

BurundiLa candidature en avril2015 de Pierre Nkurunzizaà un 3e mandat, considé-rée par l'oppositioncomme contraire à laConstitution, a plongé lepays dans une grave crise,marquée par des manifes-tations étouffées via unesanglante répression, etune tentative déjouée decoup d'Etat. Nkurunziza aété reconduit au pouvoiren juillet, lors d'une prési-dentielle jugée non cré-dible au niveau internatio-nal.

DjiboutiEn avril 2010, le Parlement,entièrement acquis à lacause d'Ismaël Omar Guel-leh, a adopté une révisionconstitutionnelle suppri-mant toute limitation aunombre de mandats prési-dentiels. Guelleh, au pou-voir depuis 1999, a pu bri-guer un 3e mandat en 2011.

CamerounEn avril 2008, l'Assembléea adopté une révisionconstitutionnelle suppri-mant la limitation dunombre de mandats prési-dentiels. Paul Biya, au pou-voir depuis 1982, a étéréélu en octobre 2011 pourun 6e mandat.

OugandaEn juillet 2005, une réformede la Constitution a sup-primé toute restriction surle nombre de mandatspour le chef de l'Etat. Yo-weri Museveni, au pouvoirdepuis 1986, a été réélu en2006 puis en 2011.

TchadEn juin 2005, une révisionconstitutionnelle adoptéelors d'un référendumcontroversé a supprimé lalimitation à deux quinquen-nats présidentiels. IdrissDeby Itno, au pouvoir de-puis 1990, a été réélu en2006 puis en 2011.

TogoEn décembre 2002, un

amendement à la Constitu-tion fait disparaître la li-mite de deux mandats pré-sidentiels maximum, per-mettant à GnassingbéEyadéma, au pouvoir de-puis 1967, de briguer unnouveau mandat en 2003.En février 2005, après sondécès, une modification dela Constitution a permis àson fils, Faure Gnassingbéd'être investi président.Faure Gnassingbé a étéréélu pour un 3e mandaten avril 2015.

ZimbabweUne nouvelle Constitutionadoptée en 2013 a permis àRobert Mugabe, au pouvoirdepuis 1980, de se portercandidat à la présidentielle,qu'il a remportée.

AngolaL'adoption en 2010 d'unemodification de la Constitu-tion prévoyant l'électiondu président au suffrageindirect, par les députés, apermis à José Eduardo dosSantos, au pouvoir depuis1979, d'être investi en 2012après la victoire de sonparti aux législatives.Enfin, certains chefs d'Etatont modifié la Constitutionpour imposer une prési-dentielle à un seul tour,comme au Gabon en 2003.

Tentatives avortéesAu Burkina Faso, en oc-tobre 2014, l'annonce d'unprojet de révision consti-tutionnelle qui aurait per-mis à Blaise Compaoré, aupouvoir depuis 27 ans, dese représenter, a jeté descentaines de milliers deBurkinabè dans la rue. Desémeutes ont ébranlé lepays et Compaoré a dûabandonner le pouvoir.

En Zambie, Frederick Chi-luba a dû y renoncer en2001 sous la pression po-pulaire et au MALAWI, leParlement s'est opposé en2002 à ce que Bakili Muluzibrigue un 3e mandat en2004. Enfin, des dirigeants afri-cains sont aussi soupçon-nés par leur opposition dechercher à modifier oucontourner la Constitutionpour pouvoir briguer unnouveau mandat.

En RDC, Joseph Kabila estsoupçonné de chercher àcontourner l'interdictionconstitutionnelle qui lui estfaite de se représenter.

Au Rwanda, le Parlement adonné à la mi-août son feuvert à une réforme consti-tutionnelle qui permettraità Paul Kagame de briguerun 3e mandat en 2017.

R. I./Agence

Constitutions amendées,mandats présidentiels illimités

Les milices anti-Assad bénéficient denouveaux matériels et notamment demissiles fournis par l'Arabie Saoudite et lesEtats-Unis. A en croire les communiquéstriomphants des premiers jours del’intervention militaire russe au coté deBachar el-Assad en Syrie, les rebelles,islamistes ou pas, n’avaient plus aucunechance. Trois semaines plus tard, la réalitésur le terrain semble toute autre.Le site Dailybeast souligne que les rebellesne perdent pas de terrain et au contrairecontinuent à progresser au nord de Damasnotamment, la zone d’où est originaire lafamille el-Assad. Cela aurait provoqué destensions et des altercations entre lesgénéraux russes, syriens et iraniens quimènent la campagne contre Daesh etl’ensemble des forces rebelles.Les raisons des succès inattendus desrebelles tiendrait au fait selon TheDailybeast: que les différentescomposantes rebelles auraient cessé des’affronter et se seraient soudées contrel’ennemi commun, qu’elles bénéficieraientaussi de nouveaux matériels et notammentde missiles anti-char qui auraient fait desravages dans les rangs de l’armée syrienneet qu’enfin, comme le soulignent laplupart des stratèges, les frappes aériennesne permettent pas seules de gagner une

guerre si elles ne sont pas appuyées pardes troupes au sol motivées, entraînées etbien équipées. Les réseaux sociaux sontremplis depuis trois semaines d’images dechars syriens détruits par le missile anti-char BGM-71 Tow du matériel américainque l’Arabie Saoudite distribuegénéreusement via la CIA à certainsgroupes de rebelles anti-Assad dits«modérés» surtout depuis l’interventionrusse. Au cours des derniers jours, deuxgroupes rassemblant plusieurs milices -Jaysh al-Fateh (l’armée de conquêteislamiste) et l’Armée syrienne libre- ontannoncé avoir lancé une contre offensiveau nord de Hama et à l’est de Lattaquié, larégion natale de la famille Assad où setrouve la principale base militaire russe.Des soldats russes auraient été tués dans larégion de Lattaquié, une informationdémentie par Moscou. Une source pro-Assad se plaignait récemment de la pertede «24 chars et 450 hommes» à Hama pourun gain de «50 centimètres».Pour sa part Daesh a gagné du terrain dansla région d’Alep profitant de laconcentration de puissance de feu del’aviation russe contre une milice del’Armée syrienne libre soutenue par lesEtats-Unis et baptisée Division 1.

R. I./Agence

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. (Photo > D. R.)

,Le Kremlin souhaite que la Syrie se prépareà l'organisation d'élections présidentielles etlégislatives, a déclaré samedi le ministre russedes Affaires étrangères alors que la Russieintensifie ses initiatives diplomatiques pourparvenir à un règlement politique du conflitsyrien.

Et si Russes et Américains n'avaient jamaisété si proches d'un accord sur la Syrie ?

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La RN19 fut l’accès unique et lepassage obligé pour se rendredans cette ville côtière et de la-quelle se diriger vers Béni Haouaà l’est ou à El-Marsa à l’ouest surla RN 11.Durant la saison estivale, les usa-gers font au moins 90 minutesentre Sidi Akkacha et l’entrée dela ville de Ténès sur une distancede 8 km seulement. Des embou-teillages insupportables et desfiles d’attente interminables jus-qu’à des heures tardives de lanuit. La situation est plus ou moins al-légée une fois la saison estivaleachevée.Pour toutes ces raisons, les au-torités locales de la wilaya deChlef ont enregistré un projetd’une voie de contournement del'entrée sud de la ville côtièreentre la commune de Sidi Akkachaet la partie Est de Ténès. Le tron-çon contournera l'oued Allalaavant d'aboutir sur la RN11 me-nant à Beni Haoua, desservira éga-lement le port commercial ainsique la plage centrale de Ténès.Prévue pour la fin de l'année pas-sée, la réception de la route decontournement sud de la villede Ténès, sur un parcours de plusde 14 km, est attendue pour la findu mois de juin prochain. Sa livraison, qui devrait coïnci-der avec la saison estivale, est denature à rendre la circulation plusfluide autour de la ville, très en-

combrée en été avec l'arrivéemassive des estivants. Cette voiede contournement est une bonnenouvelle qui devrait faire plaisiraux estivants fréquentant la côtechélifienne qui s’étend sur 129km. Il faut noter que la société chargéede la réalisation du contourne-ment a déjà été désignée etcompte entreprendre les travauxincessamment vu l’urgence duprojet.Il convient de rappeler que ceprojet n’est qu’une solution tem-poraire en attendant la livraisonde la pénétrante Chlef-Port com-mercial de Ténès. Cette dernièreest à son premier tronçon reliantl'autoroute Est-Ouest dans la bre-telle de Oued Sly et la communede Bouzeghia (22 km). Les travaux du premier tronçon

viennent d’être lancés récemmenten attendant le lancement du se-cond qui s’étend sur une distancede 31 km. Les raisons de ce re-tard accusé dans le second tron-çon demeurent toujours incon-

nues. À signaler que cet ouvragea été initié par les responsables lo-caux en attendant les travaux deréalisation de la pénétrante Chlef-Port commercial de Ténès.

Zakarya M.

Ténès

En prélude, le directeur de laradio, Beloud a évoqué l’im-portance de cette journée etmis en exergue le rôle del’homme de l’information, lemoudjahid Aïssa Messoudiqui a contribué à la hauteurde 50°/° dans la glorieuse ré-volution du premier no-vembre. Ce journaliste de laradio, enfant d’Aïn Témou-

chent, mérite plus d’éloge etd’estime. Malheureusement,aucune institution publiqueou privée n’est baptisée sonnom. A leur tour, les journa-listes de la presse écrite et de

la radio ontsalué le wali

d’Aïn Témouchent qui a ou-vert grandement les portes àla presse locale qui est deve-nue un partenaire au servicede l’information du citoyen etdu développement local.Dans son intervention, le waliHamou Ahmed Touhami acommuniqué : «Je vous ras-sure que je mets à votre dis-position toutes les informa-tions relatives au développe-ment. Vous avez une placedistinguée. Je vous fais élogeaux efforts déployés pour élu-der les difficultés, élucider

l’opinion publique et l’infor-mation de proximité dans lecadre du droit du citoyen àl’information.» En signe de témoignage, leprésident de l’Association despersonnes âgées, Mimoun asalué les journalistes dela presse écrite et la radio quiont accompagné les activitésde l’association Dar El Ihcèneà longueur d’année. Profitant de l’occasion, l’or-ganisation des moudjahidine ahonoré la journaliste de saradio pour ses missions ra-diodiffusées se rapportant àla révolution du peuple algé-rien. Dans ce contexte la di-rectrice des moudjahidine aindiqué qu’à chaque occasion,un journaliste sera honorépour son dévouement à l’his-toire de l’Algérie.

S. Djelloul

Sidi Bel-AbbèsJournéenationale de lapresse, la policeau rendez-vous Le chef de la sûreté dewilaya de Sidi Bel-Abbès accompagné deses cadres et chef deservices a rassembléles journalistes àl’endroit du foyer dela police. Après lesusages de bienvenues,le chef de sûreté apréféré lire la missivedu directeur généralHamel Abdelhamidqui portait unmessage dereconnaissance auxefforts qu’engagentles journalistes dansl’accomplissement deleurs tâches ardues.Le responsable de lapolice a expliqué quel’objectif de la policeet de la presse est lemême, celui desatisfaire le citoyen.L’événement n’a pasempêché lesjournalistes d’abordercertains sujets d’ordresécuritaire, et le chefde la sûreté s’estmontré disponible à yrépondre part. Àchaque occasion, ilréitérait ses objectifset sa grandedétermination demettre en œuvrestoutes les mesurespour sécuriser lecitoyen et ses biens. Des attestations enguise de cadeaux ontété distribuées auxjournalistes en lacirconstance et unepetite collation a suividans une ambianceconviviale.

Djillali T.

I N F OE X P R E S S

,Emprunter la RN19 àdestination de la ville cô-tière de Ténès dans la wi-laya de Chlef est un véri-table calvaire aussi bien enété qu’en hiver pour lesusagers.

Aïn Témouchent

,La Journée nationale, a été célébrée au niveaudu local de la radiorégionale d’AïnTémouchent à laquelleont été conviés lesautorités civiles etmilitaires, le mouvementassociatif, lesreprésentants de la couret du tribunal.

Oran

Deux enfants écrasés par unminibus, arrestation duchauffeur fuyardLe chauffeur d'un minibus qui aécrasé deux enfants à Oran avant deprendre la fuite a été arrêté vendredisoir par les services de la sûreté dewilaya d’Oran, a-t-on appris samedi

auprès de cette dernière.L’arrestation du fuyard, âgé de 36ans, a été opérée suite à desinvestigations lancées par leséléments de la 13e sûreté urbaine, encoordination avec le service de lapolice judiciaire d’Oran, a-t-onsignalé de même source, indiquantque le bus avait percutémortellement, au courant de cettesemaine, deux enfants et blessé unjeune qui les accompagnait.

R. R.

B R È V E

régions

Une voie de contournement sudpour rendre la circulation fluide

Le chef de l’exécutif honore lescorrespondants et journalistes

Oum El-Bouaghi

,Les correspondants et journa-listes de la presse écrite et de laradio régionale d’Oum El Bouaghiont été les invités, jeudi dernier 22octobre, date qui coïncide avec laJournée nationale de la presse, parle chef de l’exécutif au sein de la ré-sidence n°2 de la wilaya à laquelleont assisté le P/APW et les autoritésciviles et militaires. Lors d’une convi-viale réception, tous les gens de lacorporation ont été gratifiés par descadeaux symboliques. Dans son in-tervention, le wali a mis l’accent surles efforts déployés par les diffé-rents organes de la presse pour as-surer la couverture des évènementsqui ont marqué la région d’Oum ElBouaghi. Aussi, il n’a pas manquéde saluer le rôle prépondérant quejoue la presse dans sa contributionquotidienne pour le développementéconomique, social, culturel et spor-tif, puis évoqua les principes qui ca-ractérisent la liberté d’expression etla déontologie dans l’accomplisse-

ment des activités lors de la cou-verture tout en insistant sur les pré-cautions à apprendre afin d’éviterles embuches. Pour encourager lescollaborateurs de presse, le wali A.Chater a institué un prix qui sera dé-cerné aux correspondants qui sefera illustré. De son côté, le P/APW aremercié tous les gens de la corpo-ration qui ne cessent de consentirdes sacrifices dans l’exercice de leursfonctions et qu’il garde ses portes ou-vertes pour les recevoir. Saisissonscette occasion, les journalistes ontfait savoir qu’ils sont toujours auservice du citoyen et défendre les va-leurs fondamentales et l’intérêt na-tional et de préserver ce grand ac-quis arraché par le sang à savoir laliberté d’expression et le droit d’in-former. A noter qu’à la fin de la cé-rémonie, des photos souvenirs ontété prises sur place.

A. Remache

Voir surInternetwww.lnr-dz.com

Le wali rassure les journalistes

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Ouverture du Festival international des miniatures et de l’enluminure

La ville de Constantine accueillera samedi prochain la 8e édition dufestival culturel international des miniatures et de l’enluminuredans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de laculture arabe 2015». (Photo > D. R.)

r é g i o n sLa NR 5377 - Lundi 26 octobre 2015

Oran : 12 000 visiteurs au 12e salon «Logibat Batiwest 2015»

Le 12e salon international du logement d’Oran «Logibat Batiwest 2015» quia pris fin, samedi dernier, a drainé plus de 12 000 visiteurs, a-t-on apprisdes organisateurs. (Photo > D. R. )

Le patrimoine culinaire du Titteri mis en exergue à la «Table de l’automne»

La cinquième édition de la «Table de l’automne» est organisé àMédéa, une manifestation culturelle locale initiée par le musée desarts et des traditions populaires de la wilaya. (Photo > D. R.)

Fête de l’Achoura: «ibaoun», un plat prisé dans le M’zab

La fête de l’Achoura (correspond au dixième jour du mois demoharram, premier mois de l'année de l'Hégire), est célébréepar les habitants de Ghardaïa dans leur diversitésociologique. (Photo > D. R. )

Sidi Bel-Abbès

Séminaire international sur la biotechnologie

La cérémonie d’ouverture aété inaugurée par le recteur,le Pr Abdelhamid Djakoune,et le doyen de la facultéSNV, le Pr Laïd Dehimat, et lesecrétaire générale, vice-doyen chargé de la PGRS, lePr Roubah Aek. Du 19 au 21octobre, plusieurs univer-sitaires ont animé ce sémi-naire pour débattre la thé-matique en rapport avec lasanté, l’agriculture, l’indus-trie et l’environnement. Lesexplications divergent selonles spécialités et le thèmeabordé, mais coulent versun seul objectif de trouveret de développer des procé-dés biologiques etconstruire des systèmesbiologiques capables d’ap-porter de réelles solutionsse basant sur des re-cherches spécialisées poin-tues. Les biotechnologiess’avèrent désormais unmoyen incontournable desolutionner tout problèmesurvenant dans divers do-maines. Elles sont au ser-vice de la médecine et dela pharmacie à travers labioproduction de médica-ments par les microorga-nismes vivants ainsi que parles nouvelles approchesthérapeutiques apportantl’espoir de guérir certainesmaladies encore incurables.Rien ne peut désormais sepromouvoir sans cettescience symbolisant le Bioassocié à la technologie.

Tous les domaines de pro-duction, transformation desproduits agricoles, l’agricul-ture, y compris la sélectionvégétale, dépendent toutesde l’intervention de la bio-technologie et de sa touchesainte dépourvue de pro-duits chimiques. Le Pr Nan-cib Nabil de l’université deConstantine et le Pr RabehBakour de l’université d’Al-ger ont animé des confé-rences sur respectivement«le plan d’action del’ATRBSA» et «les biotech-nologies une solution pourun futur durable».Le Pr Jean-Jaques Guaumetde l’université de Metz a, àquant à lui, abordé «nano-materiaux et biotechnolo-gie : une exploration sousdifférents angles».Le Pr Philipe Thonart del’université de Liège (Bel-gique) a, de son côté évo-qué «la biotechnologie etl’industrie» dans son voletcréation d’entreprise dansle domaine de la biotechno-logie, et dans une autre plé-nière, un sujet sur «lescentres d’enfouissementtechnique nécessitent unegestion biologique» dans lathématique biotechnologieet environnement. Le Pr

Serge Hamon a traité lesgrandes avancées scienti-fiques liées au séquençagemassif des génomes végé-taux. «Les biotechnologies

feront-elles des plantes mé-dicinales ?», était la ques-tion qu’a traité la Pre Clau-dine Campa de Montpelierdans une thématique bio-technologie et santé. Pourrappel, les modérateurssont d’éminents profes-seurs algériens de presquetout le territoire. Plus de 70participants entre cher-cheurs et étudiants docto-rants ont affiché leurs pos-ters dans l’auditorium de lafaculté. Si seulement cettepotentialité est sérieuse-ment exploitée au profit dela recherche en Algérie parun suivi rigoureux et uneformation approfondie !

L’ATRBSA financeles projets de recherche Partant du principe que labiotechnologie est le sys-tème de recherche ayantun impact positif sur les ca-rences dans la santé, lesmédicaments, les agro-in-dustries et la chimie, ainsique l’environnement etl’agriculture, l’Agence thé-matique de recherche enbiotechnologie et sciencesagroalimentaire financetout projet relatif à la re-cherche scientifique.Elle est aussi chargée dusuivi et de l’évaluation desprojets sélectionnés surappel d’offres, d’assurer lavalorisation des résultatsde la recherche et leur ap-

plication en vue de satis-faire les besoins écono-miques, sociaux et cultu-rels du pays conformémentaux priorités des intérêtsnationaux. Ce sont là desobjectifs qui entrent dans leplan d’action pour le quin-quennat 2015-2020, selonles responsables del’agence.

La tache !Il n’y a pas plus médiocrequ’une tache noire dans untissu blanc. La faculté descience, là ou on entendtrouver du savoir, de la sé-rénité, de la discipline, del’éducation, de la rigueur etdu savoir pour garantir unegénération responsable deses faits et actes pour le bé-néfice d’un développementdurable, des scènes desplus désolantes sont affi-chées à la vue même, desétrangers. Depuis l’audito-rium jusqu’au rectorat,dans la ruelle qui longecette espace, des voituress’adonnent au plaisir du ral-lye ! Les étudiantes en par-ticulier sont harcelées pardes étrangers à la facultéau vu et au su de tous. Per-sonne ne semble inquiété.De grâce, disparaître cettetache noire nuisible de cetissu blanc qui enveloppenos enfants, les hommes etles femmes de demain.

Djillali Toumi

,Avec le parrainagede l’Agence théma-tique de rechercheen biotechnologie etsciences agroalimen-taires, la faculté dessciences de la natureet de la vie de l’uni-versité des frèresMentouri deConstantine a abritépendant trois joursun séminaire interna-tional sur la biotech-nologie.

, Il y a encore comme ça en Algériedes douars oubliés et comme ça desquartiers marginalisés. Ainsi, en est-ilde la cité des 58 logements sociauxduplex de Bermadia, dans la wilayade Relizane. De visu, c'est une grandecité, datant, selon quelques-uns ren-contrés sur place, de 1990 et laisséeencore aujourd'hui à l'abandon. «Onmanque cruellement de réseau d’assai-nissement», rétorque l'un des habi-tants de la cité. « Il n'y a qu'à voir au-tour de vous», dit-il. Les amas de détri-tus et d'ordures ménagères sontlaissés à l'air libre et les bacs réservésà cet effet sont pleins à craquer, avons-

nous constaté de visu, et un vaste ter-rain vague, qui, semble-t-il, peut trèsbien être boisé. «Même la peinture,dont certains quartiers et bâtimentslimitrophes ont en profité, n'a pas étéconsacrée à nos demeures», poursuitl'une des locataires du grand bâtiment,de quatre étages. «C'est marmite etcouscoussière», affublent quelques-uns, ayant vécu pendant des décadesavant de partir s'installer ailleurs. Alorsque pour les autres, les ménagères en-core obligées de vivre sur place, lelinge lavé est étalé à sécher dehorstoute la matinée, sur les balcons exté-rieurs et «l'eau potable se fait désirer,

n'arrivant que tôt le matin, indispo-nible à partir de 10h tapantes», selonl'un des voisins interrogé, alors queles demoiselles de la Cité susmention-née doivent faire preuve, et elles lefont, de courage, de patience et d'es-poir pour faire le parquet et la caged'escalier en commun chaque jour, a-t-on remarqué. Dans certaines communes, dontquelques-unes à ce jour des 38 com-munes de la wilaya de Relizane, desopérations de relooking et de remise depeinture ont été lancées sur les bâti-ments relevant des OPGI.

N.-Malik

Le quartier des 58 logements marginalisé à BermadiaRelizane

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environnement

Un accord trouvé in extremis. Au termed'une semaine de négociations, les délé-gués réunis à Bonn (Allemagne) ont ap-prouvé vendredi à Bonn un texte de négo-ciation pour la conférence climat de Paris.Les négociateurs ont pour mandat de pro-duire un texte préparatoire concis pour laCop 21 qui ouvrira ses portes le 30 no-vembre à Paris et s'achèvera le 11 dé-cembre.Le texte est passé de 20 à 55 pages. Il a étécritiqué lors de la dernière séance plénièrepour son manque de lisibilité et la négocia-trice française, Laurence Tubiana, a ap-pelé les pays à changer de méthode et àvenir à Paris avec «un esprit de compro-mis». «Le texte n'est pas exactement ceque j'avais espéré pour le début de la confé-rence de Paris», a regretté Laurence Tu-biana. «Nous n'avons pas réellement né-gocié cette semaine, nous avons clarifiéles options, mais nous ne pourrons pasrépéter ça la prochaine fois, vous devez

être prêts à négocier à Paris dès le pre-mier jour», a martelé l'ambassadrice fran-çaise. «Si nous voulons transformer cetexte en accord juridique, nous devrons tra-vailler différemment à Paris», a égalementaffirmé le Pérou à la tribune, lors de la clô-ture d'une semaine de discussions dansl'ex-capitale allemande.Un peu plus tôt dans la journée, l'attitudede certains négociateurs était egalementsous le feu des critiques des associations.«A 6 semaines de la COP21, deux visions del'accord de Paris se dessinent. D'un côté, un accord qui fait le choix duplus petit dénominateur commun et ne ré-pond pas à l'étendue des besoins des po-pulations les plus vulnérables. De l'autre,un accord ambitieux et équitable, qui sou-ligne l'importance de l'adaptation pour lespopulations les plus vulnérables au chan-gement climatique», résumait Romain Be-nicchio, porte-parole pour l'ONG OxfamFrance.

Débloquer les financements avant 2020Pour autant il restait encore beaucoup depoints en suspend. Sur le plan financiernotamment. Les pays riches avaient prisl'engagement en 2009 de débloquer 100milliards de dollars par an à partir de 2020pour aider les pays du Sud. Mais ces der-niers voudraient que ces financementsviennent s'ajouter et non se substituer àceux prévus par l'aide au développement.Ils demandent également à ce qu'un ré-équilibrage soit opéré dans ces aides en fa-veur de l'adaptation au changement cli-matique plutôt que de concentrer l'essen-tiel à la réduction des émissions de gaz àeffet de serre. Enfin, ils souhaitent qu'unepartie du financement puisse être déblo-quée avant 2020. Alors que les proposi-tions des pays pour réduire leurs émis-sions de gaz à effet de serre ne permet-tent pas pour le moment d'envisager unelimitation de la hausse des températures endeçà des 2°C (objectif également fixé à Co-

penhague en 2009), les groupe des petitesîles (Aosis) se veulent encore plus restric-tifs et réclament l'adoption d'un engage-ment portant sur 1,5°C. En outre, les négo-ciateurs doivent trouver un mécanisme derendez-vous - éventuellement tous les cinqans - pour réviser leurs engagements à lahausse. Une disposition que certains paysrefusent. «Tout le monde veut abattre sescartes à la dernière minute, mais tout lemonde ne dispose pas de l'as de pique.Cette négociation est trop importante pourêtre transformée en jeu de poker. Les paysdoivent jouer en équipe», estimait dans lasoirée de vendredi Martin Kaiser, le repré-sentant de Greenpeace. Deux rendez-vousimportants vont encore jalonner les der-nières semaines avant Paris. La France ré-unit, à un niveau politique cette fois-ci, en-viron 80 ministres du 8 au 10 novembrepour préparer la rencontre finale et un G20à Antalya en Turquie traitera aussi de cettequestion.

Les négociateurs de 195 pays s'accordentsur un projet

Climat

Classé catégorie 5 et «potentiellementcatastrophique», il présente des risquesd'inondations et de glissements de ter-rain... Le Mexique était en alerte ven-dredi avant l'arrivée de l'ouragan Patri-cia, le plus fort jamais enregistré sur lecontinent américain, classé catégorie 5et « potentiellement catastrophique »,avec des risques d'inondations et deglissements de terrain. Les autoritésont déplacé des habitants, fermés lesports et les écoles, et demandé aux tou-ristes d'annuler leur voyage dans la zonealors que l'ouragan devrait toucher lacôte Pacifique mexicaine en fin de jour-née dans l'Etat de Jalisco (ouest).

Des vents soufflant à 325 km/h«C'est un ouragan dévastateur, le plusgrand jamais enregistré, c'est pourquoi

nous devons prendre d'extrêmes pré-cautions » a déclaré le ministre de l'In-térieur Angel Osorio Chong sur RadioFormula. Une pluie continue s'abat surla côte depuis jeudi soir alors que Patri-

cia s'approche avec des vents soufflantà 325 km/h, selon le centre de sur-veillance des ouragans à Miami.Le centre a indiqué sur son site que Pa-tricia était « le plus puissant ouragan

jamais enregistré» dans l'Atlantique et lenord-est Pacifique. «Des modificationsde son intensité sont encore possiblesaujourd'hui mais Patricia devrait resterextrêmement dangereux, de catégorie5», indiquent les experts.«On se dépêche de rentrer chez nouspour calfeutrer nos fenêtres avec desplanches de bois. Une tempête extrê-mement dangereuse devrait produiredes inondations importantes près del'endroit où l'ouragan va entrer», ajou-tent-ils. Les météorologues estiment quel'ouragan devrait toucher la côte mexi-caine entre l'important port de Manza-nillo et la ville touristique de PuertoVallarta, qui pourrait être touchée deplein fouet. Plusieurs commerces ontdéjà fermé à Manzanillo, a pu constaterune équipe de l'AFP.

L'ouragan Patricia pourrait être le plus puissant jamaisenregistré en Amérique

Mexique

, Après une semaine de débat, lesnégociateurs de 195 pays ontapprouvé à Bonn un texte denégociation pour la conférenceclimat de Paris. Ce projet d'accorddoit servir de base à la négociationde Paris.

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C ette convention pré-sente l'avantaged'être le premier ins-trument international

à reconnaître la nature «spéci-fique» des biens et services cul-turels et à les intégrer comme«outil essentiel» de mise enoeuvre de tout développementdurable. L'Algérie, qui avait ratifié laConvention le 18 mars 2015, sixans après l'avoir signée, figuredorénavant parmi les 13 paysarabes parties à cet instrumentinternational dédié à la diver-sité culturelle, alors que desmembres de l'Unesco parmi lesplus influents, comme les Etats-Unis ou encore la Russie, hési-tent encore à la ratifier.

Pour marquer cet anniversaire,l'Unesco a lancé une enquêteauprès de 87 pays qui attes-tent, dans leur majorité, que laConvention est devenue, en unedécennie d'existence, un «outilde référence» et une «base»d'élaboration et de développe-ment de politiques culturelleseffectives. Ainsi en est-il de la reconnais-sance des «spécificités» du pro-duit culturel qui engage désor-mais les parties à la conven-tion de l'Unesco de 2005 à«protéger et dynamiser» voire«subventionner» les biens etservices culturels locaux me-nacés par une tendance à l'uni-formisation dans le sillage duprocessus de mondialisationdes relations internationales. En vertu de cette convention,l'engagement pris par le Etatsmembres à fournir un environ-nement «propice à la création»commence lui aussi à porterses fruits dans quelques pays,l'enquête faisant ressortir un«regain de reconnaissance»pour les artistes et leur travail,une tendance positive obser-vée particulièrement dans lespays en développement. Le rôle primordial la société ci-vile dans l'identification et laprotection des expressions cul-turelles là où elles sont mena-

cées dans leur diversité, ainsique le recommande et le définitla convention, s'affirme poursa part de plus en plus, relè-vent les initiés. Aussi, dans un certain nombrede ces pays, parties à laConvention, des producteursde biens culturels dûment iden-tifiés gagnent petit à petit leurautonomie vis-à-vis de l'aide pu-blique pour financer la produc-tion et l'organisation des événe-ments culturels. Le résultat en est l'amorced'une dynamique économiquedans ces pays appuyée par lesecteur du tourisme et la co-opération internationale pourlever les fonds nécessaires aufonctionnement de l'industrieculturelle.

Dynamiser les industriesculturelles La convention de l'Unesco de2005 s'attache à créer un envi-ronnement dans lequel les ar-tistes et professionnels de laculture peuvent, au même titreque le citoyen ordinaire, pro-duire et diffuser des activités,biens et services culturels ouen profiter. L'appui à l'industrie culturellepeut passer, selon la conven-tion, par le soutien du produitnumérique et la distribution en

ligne des produits culturels, lafacilitation de la circulation desartistes, et la consécration de laliberté de création et d'expres-sion. Le rapport de l'enquête a parailleurs salué l'engagement decertains pays en développe-ment à améliorer au possiblela condition de l'artiste, à l'ins-tar du Burkina Faso et de la Li-tuanie, signataires de la conven-tion en 2006, tout en mettanten avant les efforts du Dane-mark, présenté comme étant «àl'avant-garde» du droit à l'art età la culture. Avec le soutien financier del'Union européenne, partie à laconvention en qualité d'orga-nisation régionale, l'Unesco ainstallé en 2011 la premièrebanque d'expertise pour fournirdes missions d'assistance tech-nique aux pays en développe-ment. Autre élément clé de cetteconvention, la création duFonds international pour la di-versité culturelle (Fidc), ali-menté par les Etats membres,visant à «renforcer la coopéra-tion et la solidarité internatio-nale» dans ce domaine, et à ré-véler les «opportunités» et le«potentiel» des industries créa-tives.

R.C.

Dix ans de la convention de l’UnescoDiversité des expressions culturellesC H A N S O N C H A Â B I

culture

kDeux sentiments en par-faite opposition incarnéspar deux individus qui nese supportent pas, surtoutdans un univers où les rela-tions sont fondées sur l’in-térêt. L’amour et la hainene sont-ils pas les deuxfaces de tout être humainqui, par intérêt ou pourtoute autre considération,aiment et haïssent alter-nativement selon lesconvenances ou les cir-constances.

Des thèmes de prédilectionen littératureDepuis que les hommes et lesfemmes de plume existent,l’amour et la haine aliment lestextes littéraires. Même dansles livres les plus abstraits onvoit se profiler ce qui caracté-rise les personnages. Les uns sont mûrs par des inté-rêts sordides, ils paraissentpleins d’humanisme et de cha-leur sentimentale pour peuqu’ils découvrent des gens sus-ceptibles de leur apporter cequi leur manque. Ils fonts alorspreuve de philanthropie, c’est-à-dire d’un caractère très com-plexe fait à la fois d’hypocrisie,de sympathie, de tolérance. Il

est capable de s’adapter àtoutes les situations pour seservir. C’est le cas du philan-thrope du Misanthrope épo-nyme de la comédie de Molière.Son opposé est le Misanthropequi déteste les hommes maispour de nobles idéaux : purifierla société en la débarrassantdes dévoyés, voyous, agres-seurs, menteurs, complaisantsenvers les menteurs. Il hait toutle monde parce qu’il a trouvéque beaucoup sont intéressés,vicieux, moqueurs, faux. Donc,il est d’une moralité quin’épargne personne.La haine n’existe pas seulementchez les désespérés qui cher-chent à éduquer, à corriger lesmarginaux. On la trouve chezles personnages de romansdont le caractère est né dans lemilieu familial avec des condi-tions de vie spécifique. EmileZola avait ce don de manipulerdes personnages atypiquespour leurs différences. Il éla-bore un roman en mettant enscène des caractères incompa-tibles comme les sanguins quine se supportent pas dans lescouples. Un mari et une femmeont vécu une vie de chien. Ilssont tous les deux des alcoo-liques de caractères sanguins.Ils ont divorcé plusieurs fois

après des scènes de ménage oùl’homme a toujours le dessus :à chaque dispute, il la roue decoups qui lui laissent des ec-chymoses. De leur liaison naîtun garçon, qui, une fois jeunehomme est devenu insupporta-blement haineux. Il a frappé sonchef et il a cherché à provoquerdes hommes parce qu’il voyaiten chacun d’eux le visage dé-daigneux, voire exécrable deson père qu’il a tenu pour res-ponsable de son état.Il arrive que la haine soit ali-mentée par la jalousie. Que dehéros qui ont réussi leur viesont victimes de gens qui ontéchoué partout. On en trouvesur tout dans les romans ou lesfilms policiers. On a appelé ça des drames dejalousie qui se produisent sur-tout dans les couples où les par-tenaires sont tout le tempssoupçonnés de tromperie, sio-non de trahison, l’un d’eux dé-couvre l’âme sœur en une autrepersonne.

L’amour et la haine dans la sociétéOn n’a pas besoin d’aller loinpour en trouver. Des individusincarnant à la perfection lesdeux sentiments opposés et dé-terminants pour le devenir de la

société. Et incontestablementceux qui haïssent sont beau-coup plus nombreux que ceuxqui aiment.La haine se manifeste souventpar les paroles méchantes àpropos des autres qu’on détestesans raison apparente. Les lieuxpublics comme les espaces derencontre, les transports encommun donnent à voir des dis-putes pour des bagatelles. Unreceveur des PTT s’est fait insul-ter par un inconnu à qui onavait découvert une anomaliedans son chèque par rapport àsa carte d’identité, il voulait sefaire payer une grosse somme.Très souvent, il s’agit de psy-chopathes à caractère aigu, co-léreux et leur haine qui pousseà la dispute est dans la plupartdes cas suivie d’empoignade.Pour une parole, on en vientaux mains.Ce qui n’est pas le cas de cepaisible receveur de bus publicqui a répondu à la manièred’Esope aux insultes, « merci,lui a-t-il dit, irham waldik en luiajoutant, toi tu insultes mes pa-rents, moi je demande à Dieuqu’il réserve aux tiens la rahma.L’affaire s’était terminée là avecles excuses de l’agresseur vis-à-vis de l’agressé.

Boumediene Abed

L’amour et la haineDans les œuvres artistiques et la vie au quotidien

CONCERT À BRUXELLES ENHOMMAGE À BOUDJEMÂA EL-ANKIS

Un concert en hommage augrand maître de la chansonchaâbie Boudjemaâ El-Ankis,disparu en septembre dernier, aété animé vendredi soir aupalais des Beaux arts à Bruxellespar les artistes Naïma Dziria etHassen Karbiche qui se sontsuccédé au micro pour égayerde leur chaude voix et par destubes toujours en vogue lepublic de ce haut lieu de laculture belge. Organisée par l'ambassaded'Algérie à Bruxelles encollaboration avec l'associationculturelle «Itinérances», lasoirée concert en hommage audéfunt Boudjemâa El-Ankis aété marquée par la relecture deses grands tubes, «Rah el ghalirah», «Bahr ettouffan»,«Meknine ezzine» ou encore«Aichi enti», des airs immortelsde la musique chaâbie trèsappréciés du public, composéessentiellement des membresde la communauté algérienneétablie à Bruxelles. La chanteuse à la voix puissantea tout donné, pendant deuxheures de concert, avecgénérosité et simplicité,encourageant petits et grands àse lâcher et à danser. Lesquelque 200 spectateurs venusen famille à cette soiréeexceptionnelle, n’ont pas boudéleur plaisir, à l’image de FadilaMokhtari, une Algérienneétablie à Bruxelles, qui s'estréjouie de la réussite de cettesoirée de grande qualitépartagée avec un grand nombred'amis. L’interprétation de Naïma a étélonguement ovationnée par lepublic en lançant des youyousqui fusaient de partout. Accueilli par un tumulte desifflets d’encouragements etd’applaudissements,l'interprète, auteur etcompositeur Hassen Karbiche arendu un hommage,particulièrement apprécié deses fans, au regretté BoudjemaâEl-Ankis. L’artiste a su comment gratifierl’assistance nombreuse parplusieurs morceaux puisés deson répertoire ou du patrimoinenational. Les deux artistes ontproposé un show d’une qualitéirréprochable sur un rythmeendiablé, réussissant àenflammer la salle de concertdu palais des Beaux arts deBruxelles, plus connu sous lamarque Bozar. «Je suis tellement fière ethonorée de me produire ici», adit Naïma Dziria, visiblementémue, pour clôturer sonspectacle.L'organisation duconcert s'inscrit dans le cadredu riche programme decommémoration mis au point àl'occasion du 60e anniversairedu déclenchement de la Guerrede libération nationale,souligne l'ambassade d'Algérieà Bruxelles.

R. C.

kLa convention del'organisation des Nationsunies pour l'éducation, lascience et la culture(Unesco) sur la diversitédes expressionsculturelles, récemmentratifiée par l'Algérie, enest à sa 10e annéed'existence et comptedésormais 140 Etatssignataires sur les 195membres de l'Unesco.

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c o u r r i e r La NR 5377 – Lundi 26 octobre 2015

Lettre ouverte

A Monsieur le Premier ministreJ’ai l’honneur de venir très

respectueusement solli-citer votre haute bien-

veillance en espérant que çasera la dernière lettre.Après avoir reçu votre lettre en2013, et en réponse à ma lettreaprès avoir examiné mon dos-sier et l’avoir transmise à l’auto-rité compétente au niveau de lawilaya d’Alger, je suis allé à la wi-laya où on m’a informé que ledossier est arrivé en date du22/04/2013 sous le numéro d’ins-cription 148. Mais depuis, rien àsignaler. Actuellement, j’habiteune maison où je souffre de lachaleur d’été et le froid de l’hi-ver. Je tiens à vous informer,Monsieur le Premier ministre,que toutes les charges de loca-tion, électricité, eau et même la

nourriture proviennent de laphoto qui est devant vous. Lesforces de l’ordre ont saisi mamarchandise en date du24/08/2015 et ils ont refait lamême chose après huit (08)jours mais j’ai pu la récupérercette fois. Je me demande est-ceque l’Algérie de la fierté de ladignité en un homme avec unejambe amputée qui voit avec unseul œil, diabétique et marié ?Vous avez devant vous tous lesdocuments justifiant ma situa-tion. Veuillez nous prendre encharge le plus tôt possible, carnous sommes maintenant mal-menés par les responsables.

Mr Daoud SmainNé le //

Adresse : Lot n° – Baraki – Alger

A Monsieur le ministre de l’EnergieEn l’absence de la transparence et

l’iniquité des résultats de l’entre-tien d’évaluation (bourse de l’em-

ploi), qui étaient distinctement in-justes, et s/c de la voie hiérarchique,j’ai contesté légalement ces pratiquesauprès du P-DG Monsieur ZERGUINE.Et au lieu de se conformer aux textesrégissant le fonctionnement de cettebourse on a procédé par la nomina-tion directe, et sans passer par ce dis-positif, des cadres à des postes d’enca-drement. Et cette bourse est devenuebourse de l’emploi des personnes pri-vilégiées.Et pour faire souffrir et faire endurercelui qui a écrit à Mr le P-DG, on anommé pour cette mission le Chef deDivision RHM/HRM.Ce Chef de Division RHM/HRM : 1) Misau placard doré à HMD de 2005 à 2011(son responsable hiérarchique à HMDn’était que l’ex DRH/Amont, étant Chefde Division RHM) ! 2) N’ayant formuléaucune demande de candidature pource poste ! 3) Ne possédant aucun di-plôme universitaire alors qu’à la Sona-trach, pour le poste de Chargé ouCadre d’Etudes ou pour le poste deChef de Service on exige un diplômeuniversitaire, une licence ou un ingé-niorat pour les Services Techniques ! 4)Et à la lecture des attendus de la déci-sion de sa nomination, il peut être net-tement constaté que le concerné n’estpas passé par la bourse de l’emploi etque le signataire de cette décision aété dupé ; du moment qu’on a fait réfé-rence au plan relatif à la mobilité dupersonnel d’encadrement supérieur etl’intéressé ne faisait pas partie de l’en-cadrement supérieur !!!Ces pratiques soit par le biais de labourse ou en dehors de celle-ci prou-vent à suffisance qu’elles n’étaientguère appréciables.Et le Chef de Division nommé a faitfonctionner la machine d’intimidation,d’injustice et d’abus de fonction.- En la présence de ses collaborateursdirects il confie l’intérim à des cadresde niveau (N-2 et N-3). Fait et acte nonrèglementaires soutenus et appuyéspar la hiérarchie (silence total). Ayantcontesté cette pratique, les abus et les

sanctions arbitraires à mon encontres’enchainent :-Sans motif, retrait du véhicule de ser-vice et m’ayant dépossédé de tous lesmoyens de travail.- Ma mise à l’écart,depuis mars 2013 - La non prise en considération des ab-sences d’un cadre (que j’ai signalées)- Piétinant toute réglementation et pro-cédure administrative et disciplinaire,m’infligeant injustement 03 jours demise à pied (décision signée par l’exDRH/Amont, non habilité et n’ayantpas de délégation de pouvoirs) et abu-sivement sans motif 08 autres jours demise à pied - Me privant et de l‘augmen-tation individuelle et de la promotion- Opérant abusivement un retenu dedeux jours sur mon salaire alors quej’étais dans mon bureau – Combineset accusations à tort (montrant l’abusde fonction).- Me renvoyant (en exclu-sivité) outrageusement en congé sansm’informer, le Chef de Division cumu-lait lui-même plus de 80 jours de reli-quats alors qu’il exerce en régime cé-libataire 4X4, système qui interdit lecumul de reliquat. M’ayant dépossédé arbitrairement demon titre de fonction de Chef des ScesAdm/Moyens et me reconvertir encadre RHU (décision signée par l’exDRH/Amont, non habilité et n’ayantpas de délégation de pouvoirs) sousprétexte de l’application de la notede l’Inspecteur Général du ministèrede l’Energie Mr Boulkroun Zoubir, notequi a été faussement exploitée par l’exdirecteur de la Division Production(étant intérimaire) alors que la note aété très claire par laquelle l’Inspec-teur Général, demandait de l’ex direc-teur exécutif RH de la SH le traitementdiligent de ma requête et de lui faireparvenir son avis et éléments d’ap-préciation. Et la position prise par l’ex directeurexécutif RH SH défendant les pratiquesinjustes et non réglementaires de sonprotégé l’ex DRH/Amont, apparait clai-rement dans l’envoi réf 2115/REG-VS/RT/2014, qu’il a adressé aux ser-vices du ministère de l’Energie, répon-dant à la note de Mr l’Inspecteurgénéral du ministère où il est constaté

qu’il s’agit de contre-vérités renfer-mant un ensemble d’informations er-ronées ou purement inventées.A vous signaler aussi que le titre deChef des Services Adm/Moyens je l’aieu dans le cadre d’une promotion(après une période d’essai d’uneannée et période d’exercice de 2007 à2014) et la réglementation interdit deretirer une promotion. Et cette décision arbitraire non régle-mentaire de ma reconversion a faitl’objet d’une demande de recours quej’ai adressée à l’ex directeur exécutifRH, qui ne l’a pas reçue (il me l’aconfirmé le jour de notre rencontre le17/02/2015, en la présence de Mr ledirecteur Veille et Réglementation So-ciale) mais il n’a pas réagi à mes do-léances contre ces pratiques non ré-glementaires où il a fait semblant dene rien connaitre de mon problème. Réclamant mes droits et contestantdes pratiques non réglementaires, jeme suis adressé à toute ma hiérarchiejusqu’à Mr le Président Directeur Gé-néral, (24 envois) sans suite, et ma si-tuation est restée stationnaire. Un envoi par fax, je l’ai destiné le26/07/2015 à Mr l’Inspecteur généraldu ministère. Je vous ai transmis, Mon-sieur le ministre, par fax une copie dema requête envoyée le 09/08/2015 àMr le Président directeur général de laSonatrach.Il semble que le directeur régionalHassi R’mel a pris lui aussi position,qui, en plus de mes différentes re-quêtes administratives, je lui ai for-mulé trois demandes d’audience sansréponse et me refusant l’accord à troisdemandes de restauration (alors qu’ils’agit d’un droit pour tout travailleur).L’ex DRH/Amont qui par la désigna-tion et la nomination des cadres sanspasser par le dispositif de la bourse del’emploi n’a respecté ni le dispositif nila procédure de cette bourse ni lescompétences de la Sonatrach, voulaitqu’on le laisse faire. Et c’est contraire, à la réglementation,au code de conduite de Sonatrach, etaux pratiques managériales établiespar l’Entreprise. Pratiques contestéesauprès de Mr le Président Directeur

Général, et pour sanctionner le contes-tataire (au lieu de se conformer à la ré-glementation), l’ex DRH/Amont a as-suré la nomination du Chef de Divi-sion RHM/HRM (ne répondant pas auxcritères requis pour l’accès à ceposte). Nomination qui a été faite au détri-ment du développement des RH au ni-veau de la région de Hassi R’mel.Le Chef de Division dans sa mission,lui aussi s’est assisté par les Chef deSce Formation et Chef de Sce Sport etLoisirs.-Le Chef de Service formation, profi-tant de la situation, a utilisé tous lesmoyens pour faussement me montrerblâmable; l’envoi à mon insu à la hié-rarchie de fausses informations, defausses interprétations des réalités etdes faits, décidant intentionnellementde duper lecteurs et décideurs. Il s’est permis de faire accéder à monbureau un huissier de justice pour in-ventaire, sans m’informer ni avant niaprès l’opération.Et puisqu’il a eu un rôle importantdans ma situation et après avoir falsi-fié l’ordre de mission au profit du ChefSce Sport et Loisirs, il lui a été ac-cordé une promotion au poste de Co-ordonnateur RHU. -Le Chef de Service Sport et Loisirs,avec ses différentes absences les-quelles j’ai à chaque fois signalées, safausse déclaration (bénéficiant illéga-lement de la somme de plus de17.000,00 DA comme indemnité d’hé-bergement et de restauration alors qu’ila été totalement pris en charge par laSonatrach lors de sa mission) et laplainte qu’il a signée m’accusant à tortde l’avoir harcelé durant deux années,au lieu d’être puni a été récompensépar sa promotion au poste de Chef desServices Adm/Moyens, poste duquelon m’a arbitrairement, et abusivementdéchargé.Veuillez recevoir tous mes remercie-ments pour votre compréhension.Et vous priant d’agréer, Monsieur leministre, l’expression de ma parfaiteconsidération,

Ben Saïd Ahmed Toufik SH/DP/Direction Régionale HRM

Lettre ouverte

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1.-Selon l’agence officielle APS, la troi-sième session du Comité mixte écono-mique algéro-français (Comefa), la déléga-tion algérienne étant conduite par le mi-nistre d’Etat algérien chargé des Affairesétrangères et de la Coopération internatio-nale, se tiendra le 28 octobre 2015 à Parisau cours de laquelle pas moins de huit (8)accords seront signés. Il sera donc certai-nement question au cours des discus-sions des grandes questions stratégiquesdonc du devenir de l'Afrique du Nord et duSahel, mais surtout de concrétiser la miseen œuvre d’affaires en vue de renforcer lacoopération économique et culturelle.Force est de constater que la structuredes échanges est figée, loin des attenteset des potentialités entre les deux pays.Aussi, face à la crise mondiale qui affectetous les pays sans exception, qui sera delongue durée, avec d’importants boule-versements géostratégiques nécessitantune nouvelle gouvernance mondiale. Cetteprésente contribution pose la probléma-tique du renforcement de la coopérationentre l’Algérie et la France dans le cadred'une économie mondialisée en axant l’ef-fort sur l’investissement productif grâceà des co-partenariats et éventuellementdes co-localisations et pas seulement surla consommation. Aussi, la coopérationne sera profitable aux deux pays que sil’Algérie et la France ont une approcheréaliste du co-partenariat loin du mercan-tilisme et d'esprit de domination et que siils ont une vision commune de leur deve-

nir. Mais il faut replacer la densité de la co-opération algéro-française dans sa véri-table dimension. En 2013, selon les statis-tiques de l’OMC, les exportations fran-çaises de biens ont été de 580 milliards dedollars dont l’agriculture et l’agro-indus-trie 61,5%. A ce montant il faut ajouter lesexportations de services. En effet, laFrance est un des plus grand exportateurégalement de services et un des pays tou-ristique les plus visité au monde le 3e mon-dial derrière les USA et l’Espagne, le tou-risme représentant 7,4% du PÏB, 84,7 mil-lions de visiteurs en 2013 avec une recettepour près de 48 milliards de dollars. Lemontant des services pour 2013 a été de234 milliards de dollars donnant un totalde biens de services qui dépasse 874 mil-liards de dollars soit treize fois les expor-tations algériennes actuelles. Les impor-tations ont été de 681 milliards de dollarsdont l’énergie et les industries extractivespour 58,1% et les importations de ser-vices ont été de 188 milliards de dollars.Le produit intérieur brut français (PIB) de2014 est estimée à 2 902 milliards de dol-lars à prix courants extrapolé à 2935 mil-liards de dollars en 2015 pour une popu-lation estimée au 01 janvier 2015 à 66,3millions d’habitants contre 39,5 millionspour la même période en Algérie. pourl’indice de développement humain(2014),indicateur beaucoup plus fiable que letaux de croissance global, IDH la Franceest classée en 20e position en 2014 et l’Al-gérie 94e. Quant au PIB Algérie, il est es-

timé au cours de 79 dinars un dollar ( sil’on applique le cours de 95 dinars un dol-lar le PIB est moindre) à 196,46 milliardsde dollars en 2013 et 224 milliards de dol-lars en 2014. Mais l’on doit tenir compteque 80% des segments sont irrigués parles hydrocarbures. La chute du cours deshydrocarbures et par là la baisse des ré-serves de change expliquent le dérapagedu dinar en ce mois d’octobre 2015 appro-chant 106 dinars un dollar contre 79 début2014, 119 dinars un euro contre 80/85 dol-lars en janvier 2014. La valeur du dinar al-gérien et le pouvoir d’achat sont corré-lés à 70% par la rente de hydrocarburesque l’on soutient artificiellement par lessubventions et les transferts sociaux tou-jours via la rente ( 60 milliards de dollarsentre subventions et transferts sociauxsoit 27/28% du PIB). Ce glissement dudinar à la baisse tant par rapport au dol-lar qu’à l’euro entraînent un accroisse-ment de l’inflation importée où 70/75%des besoins des ménages et des entre-prises publiques et privées dont le tauxd’intégration ne dépasse pas 15% prove-nant de l’extérieur.Les exportations en 2014 ont été d’environ62 milliards milliards de dollars y comprisles 3/4% hors hydrocarbures et les im-portations algériennes de biens 58,3 mil-liards de dollars auquel il faut ajouter11,5 milliards de dollars de services, unesortie de devises avec les transferts légauxde capitaux de plus de 75 milliards de dol-lars alors que les recettes attendues de So-

natrach en 2015 ne dépasseront as 34 mil-liards de dollars avec une tendance iden-tique en 2016.. 2.-Les exportations algériennes à destina-tion de la France ont été selon les statis-tiques officielles algériennes de 6,744 mil-liards de dollars et les importations de6,342 milliards de dollars. Les échangespour 2014 entre l’Algérie et la France sonten valeur de 13,086 milliards de dollars.Pour la Chine, nous avons une situation to-talement déséquilibrée en défaveur del’Algérie 8,2197 milliards de dollars pourles importations alors que les exporta-tions de l’Algérie vers la Chine ne sontque de 1,817 milliards de dollars. La Francereste pourtant le premier investisseurhors hydrocarbures en Algérie avec unstock d’IDE estimé par l’ambassade deFrance à Alger de 2,2 milliards de dollarsfin 2012 avec une part de marché de 10,9%derrière la Chine (14,0% de part de mar-ché). Les principaux postes d’exportations fran-çaises demeurent les céréales (20,2% dutotal), les véhicules automobiles (12,2%)et les produits pharmaceutiques (11,1%).En retour, les importations françaises secomposent à 95% d’hydrocarbures. Selonles données du trésor français, quelque 6000 sociétés françaises exportent en Al-gérie, 450 ayant permis de créer 40.000emplois directs et 100 000 emplois indi-rects.

Dr Abderrahmane Mebtoul(Suivra)

contribution

Troisième session du Comité mixte économique algéro-français

Pour un partenariat gagnant-gagnant,Il appartient à certains responsables algériens de n’utiliser le passeport diplomatique que pour des visites officielles et non des visites privées sur-tout pour ceux, des émigrés temporaires en Algérie, qui ont des résidences à l’étranger afin de sauvegarder l’image et le respect de l’Algérie. Selonles informations recueillies au plus haut niveau, l’affaire de la fouille au corps à laquelle le ministre de la Communication a été soumis la semainedernière à l’aéroport d’Orly comme celle de l’actuel ministre de l’Industrie quelques mois auparavant, n’impactera pas les relations entre l’Algérie.Il est souhaitable que ce genre d’incidents ne se reproduise plus, des minorités infimes des deux côtés de la méditerranée ne souhaitant pas, pourdes intérêts étroits, le renforcement des relations passionnées pour des raisons historiques. Sans oublier le devoir de mémoire, nous devons noustourner vers l’avenir pour entreprendre ensemble. Au moment de la consolidation des grands ensembles, enjeux de la mondialisation, je suis per-suadé du nécessaire rapprochement entre l'ensemble des pays du Maghreb et d'une intensification de la coopération avec la France et l’Algérie vial'Europe, les USA et la Chine à la mesure du poids de l'histoire qui nous relie.

L'exemple de la spirale destructriceprovoquée par l'engagement extérieurde l'armée turqueLa déstabilisation en cours de laTurquie (attentats en Turquie,dilapidation d'un prestige conquis parune diplomatie soutenue, ..) a été enpartie provoquée par l'engagementmilitaire de ce pays dans les conflitsqui se déroulent à ses frontièresnotamment en Syrie et accessoirementen Irak.Bien que la Turquie ait été souvent as-similée à juste titre à un pays allié del'Occident et à un partenaire actif del'Otan, un recentrage en termes de poli-tique étrangère a été effectué depuisl'arrivée d'Erdogan au pouvoir. Soutienà la cause palestinienne, rapprochementavec l'Iran, puissance régionale concur-rente, dans la tentative de régler politi-quement le conflit syrien et rupture sym-bolique de la coopération notammentmilitaire avec Israël après l'agressionmeurtrière perpétrée par ce dernier

contre un bateau battant pavillon turqueen partance pour Ghaza et l'humiliationinfligée à son ambassadeur en Israël ontconstitué les éléments du redéploiementturc en direction de ce qui a constituéjadis l'empire Ottoman et de la réappro-priation d'une dimension civilisationelleauthentique contre tous ceux qui jus-qu'ici plaidaient à tort et surtout sanssuccès pour la vocation de la Turquie às'ancrer en Europe alors que les diri-geants de ce continent n'ont jamais ces-ser d'émettre des fins de non recevoir.Deux éléments artificiellement créés ontfait bouger les lignes. Les incidents pro-voqués à la frontière turque avec la Syriesur le plan extérieur et la rupture duconsensus interne obtenu au forcepsautour du problème kurde qui a permisd'endiguer la violence. Ces deux élé-ments ont été encouragés par l'occidentpour transformer les rapports de forceen Turquie en faveur du redéploiementmilitaire de cette dernière à l'extérieurde ses frontières.

Loin d'avoir redonné de l'éclat au profitde sa diplomatie, ces changements ontau contraire réduit son influence régio-nale au profit de l'Iran qui lui a réussi àimposer son tempo dans ses négocia-tions avec l'Occident sur le nucléaire etréussit à lever une partie des sanctionséconomiques exercées à son encontre.

Les seuls dividendes d'une interventionmilitaire chez les autres sont laviolence, la guerre civile et le sous-développement économique chez-soiLa modernisation de l'armée algérienne,son potentiel en équipement extrême-ment sophistiqué, sa professionnalisa-tion sont des atouts incontestables et in-estimables qui favorisent l'émergenceéconomique et politique de l'Algérie.Ces atouts suscitent également jalousieet agacement notamment chez ceux quine conçoivent même pas que les rap-ports de force y compris militaires sonten train de changer dans le monde. L’Algérie et son armée ne peuvent servir

de supplétifs à l’accomplissement de té-nébreux desseins commandités pard'autres. La puissance militaire s’accom-plit et s’affirme également dans le rensei-gnement, la surveillance aérienne et sa-tellitaire des territoires et l’anticipationdes frappes ennemies. Se défendre lors-qu’on est acculé ou en voie de l’être estlégitime. Ce dernier élément lorsqu’ilest prouvé et justifié peut constituer leseul et unique argument pouvantconduire à la dérogation exceptionnelleet extrêmement limitée dans le temps ausacro-saint principe de non-ingérencequi fonde une doctrine militaire, commela nôtre, qui puise ses racines dans notrehistoire et dont l’adaptation, mais nonpas la rupture, induite par le nouveaucontexte régional lourd de menaces quinous entoure (conflits au sein de paysvoisins mais aussi volonté belliqueusede l’occident) est semble-t-il d’actua-lité.

Salim Metref(Suite et fin)

Diplomatie

Non-ingérence et nouveaux rapports de force,La doctrine de non-ingérence est le meilleur investissement pour l'avenir et l'intervention militaire ne peut se substituer à la diplomatie.

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Quel sale temps pour le foot international.Il vacille, tangue et n’arrive pas à se stabi-liser. Il ne se passe de jour sans qu’une in-formation n’éclaire un peu plus ce dossierqui fume. Domenico Scala, président de lacommission d'audit et de conformité ainsique de la commission électorale de la FIFA,enfonce le clou jusqu'à douter de MichelPlatini. Il vient d’affirmer que le paiementde deux millions de francs suisses octroyéspar Sepp Blatter à Michel Platini n'est jamais«apparu» dans les comptes de la FIFA avantson versement. Pour le président d'audit del'instance, «cela pourrait être considérécomme une falsification des comptes de laFIFA. «Les deux parties reconnaissentqu'elles ont passé un accord à propos desdeux millions de francs suisses, mais cettesomme n'est jamais apparue dans lescomptes de la FIFA avant le paiement effec-tif», en février 2011, a-t-il déclaré dans uneinterview publiée mardi soir sur le site duFinancial Times et transmise à l'AFP parun dirigeant de la FIFA. Pour le président dela commission d'audit et de conformité etde la commission électorale de la FIFA, «les

deux hommes pourraient donc avoir été àl’origine d’une «falsification des comptes»de la Fédération internationale. Les deuxparties reconnaissent qu'elles ont passéun accord à propos des deux millions defrancs suisses (1,8 M€), mais cette sommen'est jamais apparue dans les comptes dela FIFA avant le paiement effectif», expliqueScala Scala qui ne mâche ses mots. «Lesdeux explications ne sont pas pertinentes»,dit-il. «C'est un manquement grave, les deuxparties étaient membres du comité exécu-tif de la FIFA et approuvaient en connais-

sance de cause chaque année, les bilans fi-nanciers qui étaient donc faux de deux mil-lions de francs suisses, poursuit-il. Celapourrait être considéré comme une falsifi-cation des comptes de la FIFA.» Interrogésur le délai entre les travaux du conseillerde Michel Platini (1999-2002) et le paie-ment effectif (2011), Scala a répondu : «Jene participe pas à l'enquête. J'ai seulementvu ce qui était dans les médias. Une expli-cation que j'ai vue et que la FIFA n'était pasen mesure de payer. L'autre explication estque ça n'a pas été payé sur le champ parce

que cela aurait été plus que ce que gagnaitle secrétaire général. Les deux explicationsne sont pas pertinentes.» «Ce qu'on oublieun peu vite, c'est que les deux parties danscette transaction étaient membres du co-mité exécutif de la FIFA quand le paiementest intervenu, précise Scala. Donc, les deuxétaient dans un conflit d'intérêt et auraientdû se récuser.» Blatter et Platini ont étésuspendus 90 jours à titre conservatoire parla commission d'éthique de la FIFA en rai-son de ce paiement.

H. Hichem

FIFA

s p o r t

Domenico Scala enfonce le clou. (Photo > D. R.)

,Le dossier FIFA se refermera-t-il unjour ? La question reste posée. Unequestion difficile à manier que seuleune baguette magique pourraitsouder les casiers qui renferment lessecrets de la FIFA. Mais en attendant,elle empoisonne la vie del’institution et par ricochet, lemouvement sportif.

Les révélations se bousculent

Neuf des onze Algériens éliminés Judo (juniors)

,Neuf des 11 judokas algériens engagésdans les championnats du monde «ju-niors», du 23 au 27 octobre à Abu Dhabi(Emirats arabes unis), ont été éliminésdès leur premier combat. Oussama Bensekhri et Lili MohamedMehdi, les deux derniers Algériens encoreen lice dans ce tournoi monteront sur le ta-tami respectivement dans la catégorie desmoins de 100 kg et celle des plus de 100 kg. Bensekhri, versé dans la poule «C», sera op-posé à l'Autrichien Aaron Fara, au momentoù Lili, versé également dans la poule «C»des plus de 100 kg affrontera le Tadjik, Naï-mov Barotdzon.

Rania Belhouaoui (-44 kg) a été la premièreAlgérienne à s'incliner dans ce tournoi, etdès son premier combat, suite à sa défaitepar ippon devant l'Espagnole Mireia La-puerta Comas. Mecerem Hadjer, versée dans la poule «A»des moins de 48 kg s'est également inclinéedès son premier combat, contre la BelgeMariane Baumans, tout comme KerdjadjSarah chez les moins de 70 kg, devant l'Al-lemande Giovanna Scoccimarro. Amrane Sadjia, dans la catégorie des moinsde 52 kg a été exemptée du premier tour,mais elle a été battue dès son premiercombat, par Distria Krasniqi (Kosovo).

Chez les garçons, la Fédération algériennede judo a engagé deux athlètes dans la ca-tégorie des moins de 60 kg : Chioukh Salahet Salim Rabahi qui ont tous les deux rem-porté leur premier combat avant de s'incli-ner au tour suivant. Chioukh s'est imposédevant le Canadien Darren Elcock avant dese faire éliminer par l'Ukrainien Oleh Ov-charenko. De son côté, Rabahi a commencé par s'im-poser devant le Français Jolan Florimontavant de s'incliner, dans le 2e combat,contre l'Egyptien Ahmed Abdel-Rahmane.Djeddi Oussama a également remportéson premier combat dans la catégorie des

moins de 73 kg contre Lauris Stasjuns (Let-tonie) avant de se faire éliminer au tour sui-vant, par le Russe Alexander Kolesnik.Chez les moins de 81 kg, Habri Oussama aété sorti par le Brésilien Tiago Pinho, toutcomme son compatriote Wali Ezzine, éli-miné dès le premier tour par l'AméricainQuentin Cook, dans la catégorie des moinsde 66 kg. Au total, 555 athlètes (336 garçonset 219 filles), de 82 pays, participent à ceschampionnats du monde 2015 de judo, ca-tégorie «juniors», à Abu Dhabi. La Fédération algérienne de judo a engagé11 athlètes (7 garçons et 4 filles) dans cetournoi.

T U R F Hippodrome de ZemmouriPrix «Serafa» - Trot attelé - Dotation : 310 000 DA - 2 400 m - 16h Pronostic : 3.12.8.10.13.11.4

Quinté-quadrio A

1 Atout Marancourt : Course d’entrée

2 Voskar Macle : Course d’entrée

3 Aueero d’enfer : C’est une belle chance

4 Tom et Lulu : Il peut surprendre

5 Semota Saint Paul : Elle est barrée

6 Rhumerie : S’il ne pleut pas, elle sera dans la bonne combi-

naison

7 Narvik de Bresles : Il est bien monté

8 Uliana de Gravets : C’est une jument de qualité

9 Thetis du Relais : Elle n’a pas couru depuis août dernier

10 Un héros des vents : Il est en forme en ce moment

11 Terreo : Il a terminé dans le quinté lors de sa dernière sor-

tie

12 : Azar des racques : Il sera très joué

13 Vol winner : Prendre de la distance reste difficile en ce mo-

ment.

PROPRIETAIRE

LE PETIT HARAS

LE PETIT HARAS

AB AMMARI

F ZEMOURI

B LAMARI

AEK MERIMI

R METIDJI

S BOUBEKEUR/FOU-

ZER

F FOUZER

R REBBAH

A BENDJEKIDEL

MME SMIDA

L LAMARI

CHEVAUX1 Atout Marancourt

2 Voskar Macle

3 Aueero d’enfer

4 Tom et Lulu

5 Semota Saint Paul

6 Rhumerie

7 Narvik de Bresles

8 Uliana de Gravets

9 Thetis du Relais

10 Un héros des vents

11 Terreo

12 Azar des racques

13 Vol winner

JOCKEYS

T BELHABRIA

A TIAR

H MEZIANI

H BENCHOUK

Y MEZIANI

A SAHRAOUI

M HADDOUCHE

SA FOUZER

R FLIRI

C SAFSAF

F FOUZER

A CHELLAL

R TARZOUT

PDS

2400

2400

2400

2400

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

2425

CDS ENTRAINEURS

A CHELLAL

A CHELLAL

S SAHRAOUI

PROPRIETAIRE

PROPRIETAIRE

MS CHABANE

H HADDOUCHE

R FOUZER

PROPRIETAIRE

A DEHIBA

H BOULESBAAA

A CHELLAL

PROPRIETAIRE

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«Je ne suis pas satisfait de la pres-tation de mes joueurs. Certes, ilsont tenté de revenir au score endeuxième période, mais leur fai-blesse sur le plan physique leur afait défaut», a déclaré Ighil aux jour-nalistes à l'issue du derby. L'ancien sélectionneur national està son deuxième match sur le bancde touche du «Doyen». Il avait menéle club à une difficile victoire enremontée face à la JS Kabylie (3-1)lors de la 8e journée, alors qu'il ve-nait la veille de la rencontre de si-gner son contrat en remplacementdu Portugais Artur Jorge. Les Vertet Rouge, qui ambitionnent de

jouer la carte du titre cette saisonau vu des gros moyens financierset humains mis à leur dispositionpar Sonatrach, l'actionnaire prin-cipal du club, espéraient enchaî-ner avec une deuxième victoire derang face à une équipe qui n'a plusgagné depuis la première journée. «Des fautes défensives nous ontcoûté deux buts en fin de premièremi-temps au moment où nous com-

mencions à prendre en main lescommandes du jeu», a regrettéIghil. Et pour parer justement auxlacunes qu'il a constatées aprèsune semaine de travail avec lesgars de «Bab El Oued», l'ex-coachdu NAHD envisage de programmerun stage bloqué au profit de sespoulains lors de la prochaine trêvequ'observera le championnat al-gérien en novembre en marge des

deux rencontres de la sélection na-tionale contre la Tanzanie (14 et17 novembre) dans le cadre du der-nier tour préliminaire des qualifi-cations pour la Coupe du monde2018 en Russie, a-t-il laissé en-tendre. Sous la houlette d'Artur Jorge, quia dirigé la barre technique du Mou-loudia d'octobre 2014 à octobre2015, les Algérois ont effectué pour-tant deux regroupements lors del'intersaison, le premier à Tlemcenet le second en Pologne. Mais le successeur du championd'Europe avec le FC Porto (Portu-gal) en 1987 n'est pas satisfait dutravail accompli pour l'occasion,n'écartant pas au passage le ren-forcement de son staff techniquepar un nouveau préparateur phy-sique. Avant la réception du RC Arbaâjeudi prochain au 5-Juillet pour lecompte de la 10e journée du cham-pionnat, le MCA pointe à la troi-sième place du classement avec14 points, distancé de 8 unités parle leader, l'USM Alger.

Agence

MC Alger

s p o r t

Coupe Davis (zoneAfrique) : l'Algérieavec trois athlètesau Caire

La sélection algérienne(seniors/messieurs) detennis prendra part avectrois athlètes à la CoupeDavis 2015 (Zone Afrique)organisée du 26 octobreau 1er novembre au Caire(Egypte), a-t-on apprisauprès de la Fédérationalgérienne de tennis. «Mohamed Hassan,Youcef Ghezzal et AymenIkhlef, encadrés par lecapitaine Sebti Bounaib»défendront les couleursalgériennes, a précisé laFAT. La sélection algérienne aété versée dans le groupe«3» de la zone Afrique, encompagnie de neuf autresnations : Ghana, Nigeria,Bénin, Libye, Tunisie, Côted'Ivoire, Mozambique,Namibie et Egypte, paysorganisateur de cettecompétition. Le tirage au sort a étéeffectué, hier soir, auCaire, pour départager lesdix nations en deuxpoules (A et B),comportant cinq nationschacune. La sélection algérienne,conduite par le membredu bureau fédéral,Boualem Hadj-Ali, setrouve au Caire depuissamedi 24 octobre.

E ND E U X M O T S

,Le nouvel entraîneur du MC Alger, Meziane Ighil, a remis en cause la prépara-tion physique d'intersaisonde son équipe après sa dé-faite face au NA Hussein-Dey(2-1), samedi au stade du5-Juillet dans le cadre de la9e journée du championnatde Ligue 1 algérienne de football.

Ighil a du pain sur la planche. (Photo > La NR)

Ighil remet en cause la préparation d'intersaison

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Salah Bouchekriou (handball)

«Tirage au sort équilibré»,Le tirage au sort de la 22e Couped'Afrique des nations de handballmessieurs (CAN-2016), effectué ven-dredi au Caire, a donné lieu à desgroupes «équilibrés», a indiqué sa-medi l'entraîneur de la sélection al-gérienne, Salah Bouchekriou. «Nous avons deux groupes équili-brés avec, d'un côté, l'Egypte, l'Al-gérie et le Maroc, et de l'autre, la Tu-nisie, l'Angola et la RD Congo. Cesera un tournoi difficile pour toutesles équipes avec, bien sûr, un avan-tage pour les Egyptiens qui serontfavoris», a réagi Bouchekriou dansune déclaration à l'APS. Outre l'Algérie, tenante du titre,l'Egypte et le Maroc, le groupe Aest également composé du Came-roun, Nigeria et du Gabon. LeKenya, la Libye et le Congo com-plètent la poule B aux côtés de laTunisie (vice-championne), de laRD Congo et de l'Angola. Décortiquant ses adversaires depoule, Salah Bouchekriou a qualifiéle Cameroun d'équipe «agressive,alors que le Gabon a beaucoup pro-gressé durant les dernières an-nées». Quant au Nigeria, le Sept al-gérien l'avait balayé en ouverturede la CAN-2014 à Alger sur le scorede 34-16. «Ça reste une simple analyse, nousne savons pas comment chaqueéquipe va se comporter sur le ter-rain. Il faut jouer match par match»,a-t-il ajouté. L'Egypte, elle, a choisi une «straté-gie» qui lui avait souri durant leMondial-2015 à Doha, selon le «re-venant» Bouchekriou qui a conduitle Sept national en finale de la CAN-

2012 avant son départ à Manama. «Ils (les Egyptiens, ndlr) ont voulujouer leur premier match de la CANcontre l'Algérie. En tant que pays or-ganisateur, c'est leur choix et on lerespecte. Notre objectif n'est pas degagner le premier match seulementmais de se qualifier avec un bonclassement pour éviter un grosmorceau en quarts de finale. Main-tenant si on venait à perdre la pre-mière rencontre, on pourra se rat-traper», a affirmé encore l'anciencoach du Bahreïn.

Remake A Doha, l'Algérie avait perdu lour-dement son premier match duchampionnat du monde contrel'Egypte (34-20), hypothéquant sé-rieusement ses chances de qualifi-cation au deuxième tour. Affectéepsychologiquement, elle avait ac-cumulé ensuite les revers pour ter-miner à la 24e et dernière place dutournoi, sonnant ainsi le glas del'ex-sélectionneur Réda Zeguili dontle contrat n'a pas été renouvelé. «Avec ses joueurs et devant sonpublic, l'Egypte, qui a réalisé untrès bon Mondial (éliminée en 8esde finale, ndlr) est favorite pourremporter le titre. Pour nous, l'ob-jectif est d'arracher une place parmiles trois premiers pour se qualifierau Mondial-2017», a souligné le tech-nicien algérien. Le staff technique, composé deBouchekriou et Hichem Boudrali,est en train de mettre les bouchéesdoubles avec une série de stages auprogramme pour rattraper le re-tard dans la préparation, l'équipe

nationale ayant été en hibernationdepuis le Mondial qatari. Elle participera du 5 au 7 novembreen Tunisie au tournoi des quatre na-tions qui regroupera aussi le paysorganisateur, la Suisse et l'Iran. «Je ne vais pas parler de retardpour ne pas commencer à trouverdes excuses. Le tournoi de Tunisiesera une occasion de voir à l'œuvrele maximum de joueurs locaux.C'est pour cette raison que je n'aipas sélectionné les professionnels

qui jouent en France et bénéficientdonc d'une bonne préparation», a-t-il conclu. Le vainqueur de la CAN-2016, pré-vue du 21 au 30 janvier 2016 auCaire, sera directement qualifié auxJeux olympiques 2016 à Rio de Ja-neiro (Brésil), alors que le vice-champion disputera le Tournoi dequalification olympique (TQO). Les trois premiers sont égalementqualifiés pour le championnat dumonde 2017 en France.

Mondiaux de handisportUn record du monde pourBerrahal, mais pas de médaille ,L’athlète algérien Mohamed Ber-rahal a battu le record du monde duconcours du disque, classes jume-lées F51/52, sans remporter de mé-daille, dimanche à Doha, lors de la4e journée des championnats dumonde d’athlétisme handisport. Mohamed Berrahal (F51) a réaliséun jet à 13,17 m à son 6e et dernieressai. Le concours a été remportépar Apinis Aigars (Lituanie), de laclasse F52, avec un jet à 21,41 m, de-vant le médaillé d'argent polonaisRobert Jachimowicz (17,33 m) et leCroate Sandor Velimir, vainqueurdu bronze (16,95 m). «Vraiment, c'est injuste et incor-recte ce que fait l’IPC (Comité pa-ralympique international). C’estanormal qu’un athlète batte, dansune compétition de l’envergure d’unMondial, un record du monde sans

pouvoir espérer une médaille, enraison du jumelage des classes»,s'est emporté l’entraîneur nationaldes moteurs, Abdelhak Kassouri,ajoutant que «c’est vraiment hon-teux» et que «tout le monde ici le re-connaît». Pour l’athlète Berrahal, peu im-porte, l’essentiel pour lui était deréaliser l’objectif pour lequel il étaitvenu à Doha. «J’avais travaillé très dur pour battrejustement le record du monde dudisque et je l’ai fait. Maintenant,être récompensé d’une médaille oupas, c'est du ressort des respon-sables de l’IPC», s’est contenté dedire le recordman du monde à l'APS. Mohamed Berrahal aura deuxautres épreuves à disputer, le 100 m(F51, seulement) mardi (séries), etle 400 m (F51 seulement), samedi.

Page 15: Mise en page 1 - lnr-dz.comlnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2015-10-26/lnr.pdf · rapport aux critères définis. ... leur diplôme de fin de stage au cours d’une cérémonie tenue

Les Usmistes qui restaient sur une sériede sept victoires de rang n'ont pas réussila passe de huit face à une courageuseéquipe du RC Relizane. Pourtant, les Algérois ont bien entaméles débats avec une ouverture du scorepar Benmoussa (13'). De retour des ves-tiaires, les visiteurs ont égalisé d'entréepar Tiaiba (48') avant que Benabderah-mane (65) ne marque le second but. La ré-action des protégés de Miloud Hamdi aété rapide avec une égalisation de Meftahtrois minutes plus tard. C'est le premier nul de la saison de l'USMAen neuf matchs contre sept victoires etune défaite. Un nul qui est mal tombé, àune semaine de la finale aller de la Liguedes champions d'Afrique contre le TPMazembe. Au classement, l'USM Alger (22 pts),conserve ses 6 points d'avance sur sonpoursuivant direct le DRB Tadjenanet,tenu en échec par la lanterne rouge, le RCArbaâ (2-2). Les hommes de Laimine Bougherara ontlaissé filer une victoire qui semblait àleur portée après le second but de Sayoud(82'), mais c'était sans compter sur lecourage et l'abnégation des locaux quiont égalisé par l'expérimenté Harouche àquatre minutes de la fin. Le RCA qui n'a toujours pas remporté lamoindre victoire cette saison a bien dé-buté la partie en ouvrant le score parZaalani (37') mais Sayoud a remis les pen-dules à l'heure, deux minutes plus tard. Le derby de la capitale entre le NA Hus-sein-dey et le MC Alger est revenu auxSang et Or, lesquels ont signé leur secondsuccès de la saison. Le NAHD dont la première victoire re-monte à la première journée contre

l'USMA (2-1), s'est imposé grâce à sa«grinta». Deux buts de Allali (41') et Ou-hadda (45-1) ont permis aux hommes deYoucef Bouzidi d'engranger trois précieuxpoints et quittent pour la première fois lazone rouge. En revanche, le MCA n'a pas confirmé lavictoire remportée contre la JS Kabylie(3-1) lors de la précédente de la journéeet reste scotché à la 3e place en compa-gnie de l'ES Sétif et l'USM El Harrach. L'ES Sétif a peiné pour battre le CR Be-louizdad (1-0) grâce à un but de Belamiri(63'). Une deuxième victoire de suite pourle champion sortant qui fera beaucoup debien pour les Sétifiens, contrairement auxBelouizdadis qui ont concédé leur troi-sième défaite de rang et glissent à la 7eplace. La JSK a remporté une éclatante victoirecontre l'USM El Harrach (4-2) dans l'autreaffiche de cette journée. Surpris par unbut de Hadj Bougehche, les Canaris ontrenversé leur adversaire en seconde pé-riode, en moins d'un quart d'heure, grâce

notamment à un doublé Boualaouidat.Une victoire qui permet aux hommes deBijotat de se maintenir au milieu de ta-bleau au côté de la JS Saoura qui est alléchercher le point du match nul face au MCOran (2-2). Menés à deux reprises, les Su-distes ont égalisé à chaque fois par leurbuteur Djallit. De son côté, le MO Béjaïa a renoué avecla victoire en disposant de l'ASM Oran(1-0). Dans le bas du classement, la situation nes'arrange pas pour les deux équipesd'Oran : l'ASMO (15e) et le MCO (14e),tout comme pour le RC Arbaâ qui restelanterne rouge.

R. S.

Résultats : ESS - CRB 1-0 CSC - USMB 1-1 MOB - ASMO 2-0 NAHD - MCA 2-1 MCO - JSS 2-2 RCA - DRBT 2-2

JSK - USMH 4-2 USMA - RCR 2-2 Classement Pts J 1). USM Alger 22 9 2). DRB Tadjenanet 16 9 3). USM El-Harrach 14 9 --). MC Alger 14 9 --). ES Sétif 14 9 6). MO Béjaïa 13 9 7). CR Belouizdad 12 9 --). JS Saoura 12 9 --). JS Kabylie 12 9 10). CS Constantine 11 9 --). USM Blida 11 9 12). NA Husseïn-Dey 10 9 --). RC Relizane 10 9 14). MC Oran 8 9 15). ASM Oran 7 9 16). RC Arbaâ 3 9

A voirEurosport : Clermont - Lens à 20h30Eurosport : Mondial - 17 ans France - Syrie à 23h

,Le leader, l'USM Alger a été ac-croché par le promu le RC Reli-zane (2-2), et laisse passer unebonne occasion de creuser l'écartsur son poursuivant direct le DRBTadjenanet, tenu en échec par leRC Arbaâ (2-2), lors de la 9e jour-née disputée vendredi et samediet marquée également par le suc-cès du NA Hussein-dey contre leMC Alger (2-1) dans le derby algé-rois.

Le MCA perd de précieux points à Alger. (Photo > New Press)

Mondiaux de handisportUn record du mondepour Berrahal, maispas de médaille

MC Alger Ighil remet en cause la préparationd'intersaison

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Bouchekriou (handball)«Tirage au sort équilibré»

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Alors là, tous les records sont battus. L’Algérie est sur laplus haute marche du podium. Elle décroche l’or en ma-tière de limogeage des entraîneurs. Pas moins d’unevingtaine ont déjà été remerciés par leur club dans lesdeux divisions professionnelles. Cette performance, ja-mais égalée, mérite une médaille et une citation dans lelivre Guinness des records. Le plus incroyable, c’est qu’onne se rend même pas compte de l’ampleur de ce phéno-mène qui touche presque toutes les équipes du pays, quiont la gâchette facile quand il faut abattre l’entraîneur.Ce bouc émissaire est le fusible qui saute au premier mé-contentement des supporteurs pour lesquels seul compte

le résultat même au détriment de la stabilité, ce gage detoutes les réussites. Cette stabilité n’a-t-elle pas valubeaucoup de satisfaction à El-Harrach, malgré le peu demoyens dont dispose ce club banlieusards ? Mais commeles dirigeants ne voient plus loin que le bout de leur nez,les «liquidations» des entraîneurs sont devenues systé-matiques dans des clubs durement frappés par ce fléau,fort nuisible au football. Comme un virus, il s’est propagéd’une manière inquiétante qui freine le développementdu football. Mais comme on refuse de tirer la sonnetted’alarme, ce virus fera du football, la victime à laquelleon n’administre aucun remède. Même la nouvelle régle-

mentation empêchant tout entraîneur de driver plus dedeux équipes par saison est vraiment insensée puisqu’ilfallait l’imposer plutôt aux clubs, consommateurs par ex-cellence des entraîneurs, victimes de cette instabilitéchronique qui fait ravage dans la discipline. Sincèrement,on ne comprend plus où va ce football ni de quoi il serafait demain dans tout ce désordre où les clubs ne respec-tent pas les règles les plus élémentaires. C’est la raisonqui fait que cette discipline ne donne aucun joueur dehaut niveau à l’équipe nationale, et c’est cette même rai-son qui empêche nos jeunes d’évoluer.

Assem Madjid

La Der Record

Ligue 1 : l'USM Alger accrochée parRelizane, le MCA piégé par le NAHD