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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Sports Foot africain : la balle ronde et la politique p . 2 4 Société Accidents de la route : un été cauchemardesque p . 3 A chaque fois que l’Algérie est citée de façon élo- gieuse en matière de veille antiterroriste et de lutte mondiale contre l’extrémisme religieux, la mémoire de la majorité des Algériens se rafraîchit douloureuse- ment de la violence passée et des sacrifices consentis qui ont fondé, malencontreusement, une expérience dans la posture algérienne, républicaine s’entend, contre tous les extrémismes et toutes les violences. Un concept nouveau, cependant, qui ne l’est que d’être mis plus en avant dans les prises de parole politiques et celles, plus spécialisées des communi- cants et des spécialistes en la matière. Il s’agit de la déradicalisation. Dans la bouche du secrétaire d’Etat américain, elle résonne comme le signe d’une approche nouvelle en matière de lutte contre l’extrémisme dans les sys- tèmes de gestion sécuritaire américains et, par rico- chet, européens aussi, car elle est le fait d’une nou- velle perception consistant à considérer le radicalisme religieux comme une menace susceptible de toucher tous les jeunes, y compris ceux dont on a cru que leurs origines chrétiennes, européennes ou améri- caines pouvaient les mettre à l’abri de la tentation de violence. Dans l’entendement algérien, pourtant, ce concept a toujours existé, pertinemment mis en avant, comme un préalable impératif à la gestion sécuritaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour cause. La déradicalisation est une manière d’approche sociale qui consiste à travailler, dans la plus grande proxi- mité, à la récupération des jeunes pour les gagner aux causes sociales et économiques, à travers leur réinsertion sociale et leur implication effective dans les processus de développement local et territorial. C’est en œuvrant de cette manière, entre autres méthodes de déradicalisation dans le cadre de sa posture globale de sécurité, que l’Algérie a réussi à endiguer le renouvellement des effectifs terroristes et à neutraliser les relais de soutien au terrorisme. Et c’est cette lucidité dans l’approche et ce réalisme dans les perspectives qui donnent leur efficacité à toute démarche de communication internationale, d’initiation algérienne, sur les moyens et les stratégies de lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisa- tion des populations, l’engagement indéfectible de l’Algérie pour cette cause faisant, indubitablement le reste. A . R . L’Algérie en experte, héritage oblige Téléphonie mobile Mobilis double son chiffre d’affaires en quatre ans AHMED REHANI p . 4 D. R.

Mise en page 1 - lnr-dz.comlnr-dz.com/pdf/journal/journal_du_2015-08-26/Page 001.pdfd’être mis plus en avant dans les prises de parole politiques et celles, plus spécialisées

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com

Sports

Foot africain :la balle rondeet la politique

p. 24

Société

Accidents dela route : un étécauchemardesque

p. 3

A chaque fois que l’Algérie est citée de façon élo-gieuse en matière de veille antiterroriste et de luttemondiale contre l’extrémisme religieux, la mémoirede la majorité des Algériens se rafraîchit douloureuse-ment de la violence passée et des sacrifices consentisqui ont fondé, malencontreusement, une expériencedans la posture algérienne, républicaine s’entend,contre tous les extrémismes et toutes les violences.Un concept nouveau, cependant, qui ne l’est qued’être mis plus en avant dans les prises de parolepolitiques et celles, plus spécialisées des communi-cants et des spécialistes en la matière. Il s’agit de ladéradicalisation.Dans la bouche du secrétaire d’Etat américain, ellerésonne comme le signe d’une approche nouvelle enmatière de lutte contre l’extrémisme dans les sys-

tèmes de gestion sécuritaire américains et, par rico-chet, européens aussi, car elle est le fait d’une nou-velle perception consistant à considérer le radicalismereligieux comme une menace susceptible de touchertous les jeunes, y compris ceux dont on a cru queleurs origines chrétiennes, européennes ou améri-caines pouvaient les mettre à l’abri de la tentation deviolence. Dans l’entendement algérien, pourtant, ce concept atoujours existé, pertinemment mis en avant, commeun préalable impératif à la gestion sécuritaire dans lecadre de la lutte contre le terrorisme et pour cause. Ladéradicalisation est une manière d’approche socialequi consiste à travailler, dans la plus grande proxi-mité, à la récupération des jeunes pour les gagneraux causes sociales et économiques, à travers leur

réinsertion sociale et leur implication effective dansles processus de développement local et territorial.C’est en œuvrant de cette manière, entre autresméthodes de déradicalisation dans le cadre de saposture globale de sécurité, que l’Algérie a réussi àendiguer le renouvellement des effectifs terroristes età neutraliser les relais de soutien au terrorisme. Etc’est cette lucidité dans l’approche et ce réalismedans les perspectives qui donnent leur efficacité àtoute démarche de communication internationale,d’initiation algérienne, sur les moyens et les stratégiesde lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisa-tion des populations, l’engagement indéfectible del’Algérie pour cette cause faisant, indubitablement lereste.

A. R.

L’Algérie en experte, héritage oblige

Téléphonie mobileMobilis doubleson chiffre d’affairesen quatre ans

L’EDITO DE

AHMED REHANI

p. 4

D. R

.

Les Etats-Unis, a-t-il fait savoirdans une lettre adressée à notreministre des Affaires maghré-bines, de l'Union africaine et desEtats de la Ligue arabe, Abdelka-der Messahel, sont disposés à tra-vailler en «étroite collaboration»avec l'Algérie dans ce domaine.D’une façon particulière, il est re-connaissant à Abdelkader Mes-sahel, au gouvernement et au pré-sident Bouteflika, «pour avoir ac-cueilli la conférence sur ladéradicalisation les 22 et 23 juilletdernier».Le chef de la diplomatie améri-caine a relevé que «la conférencea fait évoluer une approche glo-bale sur la prévention de la pro-pagation de l'extrémisme violentet a encouragé les autres gouver-nements et organisations à sejoindre au mouvement mondialpour la lutte contre l'extrémismeviolent (CVE)». Il rappelle qu’«unsommet des chefs d'Etat sur lalutte contre l'Etat islamique enIrak et au Levant (EIIL) et l'extré-misme violent» se tiendra enmarge de l'Assemblée généraledes Nations unies le 29 sep-tembre». Le secrétaire d'Etat amé-ricain suggère à l’Algérie d'élabo-rer un «manuel détaillé sur la dé-radicalisation pour répertorierles bonnes pratiques, les leçons

apprises et les modèles de pro-grammation présentés et discutéslors de la conférence sur la déra-dicalisation». Selon John Kerry,ce manuel «pourrait égalementmettre en évidence une série d'in-terventions de déradicalisationefficaces et respectueuses desdroits, qu'elles soient menées parles gouvernements, la société ci-vile, le secteur privé ou les orga-nisations multilatérales, à partirdesquelles les parties prenantesintéressées pourraient en tirerprofit». Il propose à AbdelkaderMessahel de s’y mettre en étroitecollaboration avec les Etats-Unis.Le secrétaire d'Etat américain a eudéjà, il y a moins de deux se-maines, à faire savoir que lesEtats-Unis «apprécient» les effortsdéployés par l'Algérie pour pro-mouvoir la paix et la stabilité enAfrique du Nord et au Sahel.C’était dans sa réponse à unelettre de félicitations – suite à la si-gnature d'un accord sur le nu-cléaire iranien entre les grandespuissances et l'Iran – que lui aadressée notre ministre d'Etat,ministre des Affaires étrangères etde la Coopération internationale,Ramtane Lamamra.En matière de lutte contre le ter-rorisme et pour la promotion dela paix et la sécurité dans la régionet dans le monde, l’Algérie jouitd’un grand prestige auprès de sespartenaires. Notre pays a toujourscondamné avec la plus grande vi-gueur, systématiquement, par lavoix de son ministère des Affairesétrangères, les attaques terro-ristes où qu’elles se produisent,Notre pays réaffirme à chaque oc-casion son «refus absolu» du ter-

rorisme aveugle qui n'épargne au-cune région dans le monde et deses actes ignobles, lâches et bar-bares. L’Algérie s’engage pleine-ment à soutenir les peuples et lesgouvernements des pays frappéspar le terrorisme, dans leur luttecontre les groupes extrémistesqui sèment la terreur au milieudes civils. Dans ce sens, rappelons que leministre des Affaires maghré-bines, de l'Union africaine et de laLigue des Etats arabes, Abdelka-der Messahel, était les 27 et 28juillet à Madrid, pour la réunionspéciale de haut niveau du Co-mité des Nations unies contre leterrorisme, dont la thématique aété «les combattants étrangers»où il a développé la position del'Algérie sur la problématique descombattants étrangers. A cetteoccasion, il avait informé les par-ticipants des conclusions et re-commandations de la Conférenceinternationale d'Alger sur l'extré-misme violent et sur la déradica-lisation.

Lakhdar A.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

DirectriceDémocratie et lutte contre la radicalisation : le travail accomplipar l'Algérie est «impressionnant».

CéréalesLégère hausse des importations surles 7 premiers mois 2015.

InfrastructuresLe stade du 5-Juilletofficiellement homologué.

économie aujourd’huiactuel

Le chiffre du jour Céréales : une production de 40 millions de quintaux réalisée en 2015 (OAIC).

fnud football

Lutte mondiale contre le terrorisme Les Etats-Unis saluent le rôle de l’Algérie

Sur ces mêmes colonnes du 25 août courant, l’on avait écrit que«l’alerte est sérieuse à ArcelorMittal pipes et tubes Algérie (AMPTA). Ladécouverte de 10 cocktails Molotov prêts à l’emploi dans les ateliersrévélée par le contenu du communiqué émis par la direction généraleAMPTA le confirme. Ce contenu est très alarmant. La filiale spécialiséedans la production des pipes et tubes avec ses 350 salariés est en grèvegénérale illimitée depuis le 29 avril 2015. Via leur syndicat, ilsrevendiquent la revalorisation de l’indemnité de panier et de la femmeau foyer. Alors que la grève se poursuit toujours, AMPTA est confrontée àune tension qui s’accentue chaque jours un peu plus. L’employeur qui,pourtant, réclame «un climat social serein» reste intransigeant sur saposition. Au lieu de rétablir le dialogue social, il laisse la situation allervers le pourrissement. Le résultat est là avec les faits gravissimes révélés.En affirmant que la situation a atteint son paroxysme, la directiongénérale est loin de la réalité. C’est que la découverte intervient quatre mois après le début de la grèveavec les risques de résiliation des commandes introduites par la Sonatrachun des principaux clients d’AMPTA. Dans le même communiqué, la DGdénonce la détermination d’une «frange de travailleurs» de la société àvouloir faire durer le désordre accompagné d’actes de violences. Elle aégalement révélé des agressions physiques causant des blessures auxagents de la SGS en faction devant le portail d’entrée principal ducomplexe El-Hadjar. Selon les termes du communiqué, l’objectif destravailleurs à travers ses agressions est de permettre l’accès aux deuxsyndicalistes licenciés. Sur sa lancée, la DG AMPTA indique que, depuisplusieurs semaines, les travailleurs en question sont auteurs d’actesd’intimidation et de violence envers leurs collègues non grévistes. Il en arésulté une plainte déposée auprès du tribunal d’El-Hadjar et unemesure conservatoire à l’encontre de 27 salariés réfractaires. Appelant àune reprise de travail sans délai, la DG AMPTA a indiqué «qu’elle resteouverte à toute discussion pour reprendre le chemin de la croissance enpassant par la mise en place d’un plan de stabilité social nécessaire audéveloppement de la société». Mais pourquoi donc toute cette incompréhension de part et d’autre quirisque d’amener la société a déposer le bilan malgré des plans de chargeconséquents qu’elle a réussi à décrocher après intervention des plushautes instances du pays ? «En dépit de ce qui précède, la directiongénérale est convaincue que la majorité des travailleurs de la société veutreprendre les activités de production pour assurer la pérennité de leursemplois.»

A. Djabali

ArcelorMittal pipes et tubes Algérie : du pourrissement aux cocktails Molotov

R E P È R E

Crise en Libye

L'Algérie et l'Italieréaffirment la nécessitéde «former ungouvernement d'unionnationale»L'Algérie et l'Italie ont réaffirméhier la nécessité pour lesLibyens de «former ungouvernement d'Unionnationale, ayant de largesprérogatives» pour faire faceaux défis auxquels estconfronté ce pays.Le ministre des Affairesmaghrébines, de l'Unionafricaine et de la ligue des Etatsarabes, Abdelkader Messahel,et le ministre italien desAffaires étrangères, PaoloGentiloni, «ont constaté, denouveau, la convergence devues entre l'Algérie et l'Italiesur la nécessité d'aboutirrapidement à la formation d'ungouvernement libyen d'Unionnationale, ayant de largesprérogatives lui permettant derelever les multiples défisauxquels est confronté cepays», indique un communiquédu département de M.Messahel.Les deux ministres qui se sontentretenus au téléphone ontévoqué «la situation en Libye àla lumière des derniersdéveloppements intervenus surcette question et des effortsmenés conjointement dansl'appui au processus denégociations sous l'égide desNations unies pour aboutir à larésolution de la crise dans cepays», ajoute le communiqué.

,Le secrétaire d'Etat amé-ricain, John Kerry, a unetrès bonne appréciationdu rôle de l’Algérie, qu’iltrouve «constructif» et«bénéfique» dans la luttemondiale contre le terro-risme.

Kerry en compagnie de Lamamra lors de sa visite à Alger. (Photo > New Press)

Durant la semaine du 16 au 22août 2015, 49 personnes sont dé-cédées et 1 896 autres ont étéblessées dans des accidents de lacirculation survenus à travers leterritoire national. Dans la wilayad’El-Tarf, on a enregistré un bilanlourd, où cinq personnes onttrouvé la mort et 28 autres ont étéblessées dans 23 accidents de laroute, selon un bilan de la Pro-tection civile.Durant les 7 premiers mois del’année en cours, 2 216 personnesont été tuées et 21 914 autresblesseés dans 12 352 accidents dela route. La wilaya d'Alger a en-registré le plus grand nombre,avec 793 accidents. Le bilan devictimes le plus lourd a été re-censé du côté de la wilaya deM'sila, avec 98 morts.Des chiffres en baisse par rap-port à la même période en 2014,où 2 266 personnes ont été tuées,25 858 blessées dans 14 308 ac-cidents recensés, selon la mêmesource. L'excès de vitesse, les dé-passements dangereux et le non-respect de la distance constituentles principales causes de ces ac-cidents. En 2014, plus de 3 900personnes ont été tuées dansplus de 24 000 accidents de laroute. Une moyenne de onzedécès par jour selon un com-mandement de la Gendarmerienationale (GN).A noter que la DGSN avait indiquédans un rapport publié au débutdu mois en cours, que les moto-cycles ont été à l'origine de 1 183accidents de la route durant lepremier semestre de cette année.Les mêmes services avaient re-

levé «4 015 infractions routièrescausées par des motocycles». Lesservices de sûreté poursuiventleur campagne de contrôle desmotocycles sur l'ensemble du ter-ritoire national, avait indiqué lecommuniqué qui avait ajouté que8 171 motocycles ont été inter-ceptés et plusieurs autres saisisdurant la même période. La DGSNappelle les conducteurs de mo-tocycles au respect du code de laroute, au port du casque et à laprudence.Dans l’objectif d’éradiquer ce gé-nocide routier, un jeune algériena développé une solution inno-vante pour prévenir les accidentsde la route. Abderahim Bourouis,est un chercheur algérien etcadre à Algérie. Il s’agit d’un sys-tème d’alerte en temps réel, com-posé d'un serre-tête intelligentdéveloppé pour la détection de la

somnolence au volant, et ce, demanière précise et sans utiliserde capteurs vidéo.Cet applicatif dénommé «SmartHeadband for driver», a été ré-pertorié dans la liste des 150meilleurs projets par l'Union in-ternationale des télécommuni-cations (UIT), selon un commu-niqué de l’opérateur public. Ceprojet avait déjà été sélectionnépour la finale du «ITU Challenge2014» dans la catégorie «Younginnovators», dédié au 150e anni-versaire de l’Union internationaledes télécommunications. LeSmart Headband For Driver(SHFD) est un système d'alerteen temps réel, composé d'unserre-tête intelligent développépour la détection de la somno-lence au volant, et ce, de manièreprécise et sans utiliser de cap-teurs vidéo, explique-t-on.

La technologie SHFD est dotéed'un système qui permet auconducteur de recevoir unealarme et de réduire la vitessedu véhicule lorsqu'une baissed'attention est détectée par lecasque qui exploite uniquementles signaux EEG (électroencé-phalographie) du conducteur.Cette solution est idéale pour lesconducteurs d'autobus et de ca-mions, afin de prévenir des acci-dents souvent mortels.Selon la Fondation américaineNational Sleep Foundation, plusde 600 000 accidents surviennentchaque année dans les pays dé-veloppés à cause de la somno-lence au volant Bourouis est unjeune ingénieur et chercheur àAlgérie Télécom qui dispose àson actif plusieurs concepts telson projet baptisé «CtrlF», uneapplication mobile innovante quiutilise des techniques de traite-ment d'image pour convertir unmodèle d'écriture braille en ca-ractère latin.Cette solution permettra aux per-sonnes non-voyantes d'effectuerdes recherches par mots-clés surdes ouvrages ou documents enbraille. Cet ingénieur algérien estégalement titulaire du premierprix MED-IT 2012 pour lameilleure startup algérienne, dudeuxième prix de InnovationCompetition Qatar, ainsi qued'autres prestigieux prix natio-naux et internationaux. Le projetde Abderahim Bourouis est dis-ponible sur le site web du forumITU Telecom World 2015, jusqu'au31 décembre 2015.

Zahra Kefane

actue l

Accidents de la route

Un été cauchemardesque F N U D

Démocratie et radicalisation

Organisationd'une sériede rencontres pourpréparer la rentréeuniversitaireUne série de rencontres entre leministre de l'Enseignement su-périeur et de la Recherche scien-tifique, Tahar Hadjar, et l'en-semble des partenaires sociaux(enseignants, travailleurs et étu-diants), est prévue en septembrepour une large consultation etadoption d'un programme detravail pour la nouvelle annéeuniversitaire, a indiqué hier leministère dans un communiqué.Deux conseils, l'un composé dereprésentants du ministère et desreprésentants des syndicats desenseignants et des travailleurs etl'autre avec les représentants desorganisations estudiantines se-ront installés à la fin de cesconsultations, précise la mêmesource.

Agence

B R È V E

,Le bilan des accidents dela route ne cesse d’être deplus en plus lourd.

,Comme annoncé par l’Office na-tional de la météorologie (ONM)dans un bulletin météorologiquespécial (BMS), les pluies ora-geuses, qui devraient affecter plu-sieurs wilaya de l’est du pays, nese sont pas faites attendre pourprovoquer des dégâts considé-rables. Ce sont en effet les deuxnouvelles villes de Constantine,en l’occurrence, Massinissa (ElKhroub) et Ali Mendjeli( Aïn Elbey) qui ont été le plus affectées.Ce déluge, de fortes pluies ac-compagnées de grêle, et qui a dé-buté vers 18 heures de l’après-midi a occasionné le décès detrois personnes (dont deux onttrouvé la mort lundi alors que lecorps d’une troisième victime aété découvert tôt hier matin) etprovoqué des dégâts considé-rables, selon un premier bilandressé par la Protection civile deConstantine.Concernant les deux premièresvictimes, selon le chargé de com-munication de la wilaya deConstantine, il s’agit d’unefemme, âgée de 21 ans, qui atrouvé la mort dans son atelier decouture, inondé par les crues à la

cité 400 logements à l’unité devoisinage n°9, à la nouvelle villeAli-Mendjeli, ainsi qu’un adoles-cent âgé de 16 ans retrouvé mortà l’unité de voisinage (UV) 1 pro-bablement à cause d’un électro-choc. Pour ce qui est d’El-Khroub,les pluies torrentielles ont affecté250 et 900 logements ainsi queles quartiers de la nouvelle villeMassinissa et le siège de la daïra.Cela a paralysé la circulation surla RN79 reliant les quatre che-mins à l’aéroport internationalMohamed-Boudiaf ainsi que leCW101 entre Ali-Mendjeli et El-Khroub. Outre les pertes hu-maines, les pluies diluviennes ontégalement emporté un nombreimportant de véhicules. Les élé-ments de la Protection civile sontintervenus, lundi soir, pour éva-cuer 5 voitures coincées au lieu-dit les quatre chemins près deAli-Mendjeli ainsi que deux autresvéhicules à El-Baâraouia.Pour rappel, en septembre 2013,de fortes pluies avaient causéd'importantes inondations dansles communes d’El-Khroub etMessaoud-Boudjeriou.En mars 2014, plusieurs habita-

tions ont été inondées à la suitede fortes précipitations dans lescommunes de Zighoud-Youcef etde Didouche-Mourad.Cela dit, dans ce genre de catas-trophes, ce sont toujours lesmêmes questions qui se repo-sent, a-t-on pris des mesures pré-ventives nécessaires ? Seuls lesresponsables concernés pour-raient y répondre.Ce qu’on sait par contre, c’estque la plupart des avaloirs et lesréseaux d'évacuation des eauxusées que nous rencontrons dansnos villes souffrent d’un manqued’entretien et certaines zonesinondables n’ont jamais été amé-nagées pour prévoir d’éventuellescatastrophes.Enfin, faudrait-il attendre qu’il yait des pertes humaines pour serésoudre à agir ? Devrait-on res-ter sur la défensive face aux mul-tiples catastrophes ou anticiperpar la prise de mesures préven-tives pour limiter les dégâts ?Face à la multiplication de cescatastrophes, la mise en placed’un dispositif anti-inondation estimpérative.

Chérif Abdedaïm

Constantine

Un drame et des interrogations

L’hécatombe continue. (Photo > New Press)

Le travail accomplipar l'Algérie est«impressionnant»

La directrice exécutive duFonds des Nations uniespour la démocratie (FNUD),Annika Saville, a mis enexergue, hier à Alger, letravail «impressionnant»accompli par l'Algérie enmatière de démocratie et delutte contre la radicalisation,appelant à partager cetteexpérience avec les autrespays.«Le travail effectué parl'Algérie est trèsimpressionnant et sonexpérience mérite d'êtrepartagée avec la région et lemonde entier», a déclaréMme Saville à l'issue d'unentretien avec le présidentdu Conseil constitutionnel,Mourad Medelci.«Il y a beaucoup de leçons àapprendre de l'expériencealgérienne en matière dedémocratie et de lutte contrela radicalisation», a-t-ellesouligné, estimant quel'Algérie «a beaucoup apprisde son expérience desannées 1990».La rencontre a été, en outre,l'occasion de présenter àMme Saville le rôle duConseil constitutionnel dansla consolidation de l'Etat dedroit et le processusdémocratique, ainsi que laprotection des droits et deslibertés.L'entretien entre les deuxparties a porté, également,sur les opportunités decoopération dans ledomaine constitutionnel.La présidente du FNUD aexprimé sa disposition detravailler avec le Conseilconstitutionnel sur lesquestions d'intérêt commun.La directrice exécutive duFNUD est en visite de travailen Algérie du 23 au 29 août,dans le cadre durenforcement de lacoopération bilatérale entrel'Algérie et le système desNations unies.

Agence

,Selon l’Office national des sta-tistiques, qui vient de rendrepublique pour Alger, l’évolutiondes prix de détail à la consom-mation, indique que la variationinflationniste annuelle entre juin2014 et juin 2015 se situe à plus5%.

Evolution globale de l’indiceL’indice brut des prix à laconsommation de la ville d’Al-ger enregistre, pour le mois dejuin 2015, une hausse de 0,5%par rapport au mois de mai, soitune variation très en deçà decelle relevée le même mois del’année écoulée (+1,8% en juin2014 par rapport à mai 2014).Cette tendance positive, qui in-tervient pour le deuxième moisconsécutif (+0,4% en mai 2015),traduit des variations de prixselon les catégories de produits.Les biens alimentaires obser-vent une croissance de 0,7%, in-

duite essentiellement par l’évo-lution des prix des produits agri-coles frais (+1,1%). Des aug-mentations sont observées pourles viandes rouges (+1,6%), laviande de poulet (+6,4%) et lesfruits (+26,4%). Le reste se ca-ractérise par des baisses, no-tamment les légumes et lapomme de terre (respectivement-4,7% et -7,6%). Par ailleurs, lesproduits alimentaires industrielsaccusent une hausse modéréede 0,3%. Les biens manufacturés varientde +0,4%. Les services se carac-térisent par une relative stagna-tion. Corrigé des variations sai-sonnières, l'indice des prix à laconsommation accuse, pour cemois de juin 2015, une haussede 0,9% par rapport au mois pré-cédent. Au mois de juin 2015 etpar rapport au même mois del’année 2014, la croissance desprix à la consommation est de

4,5%. Le rythme d’inflation an-nuel (juillet 2014 à juin 2015/juillet 2013 à juin 2014) se situeà +5,0%.

Evolution des prix desproduits alimentairesLes prix des biens alimentairesaffichent des variations positivespour le deuxième mois consé-cutif. La hausse observée en juin2015 se situe à +0,7%.Les produits agricoles frais ins-crivent une croissance de 1,1%.Des augmentations de prix sontobservées pour certains pro-duits, notamment les viandesrouge et blanche (respective-ment +1,6% et +6,4%). Par ailleurs, des baisses sont en-registrées pour les légumes (-4,7%), la pomme de terre(-7,6%), les poissons (-7,9%) etles œufs (-8,1%). Ces derniersobservent une baisse de 12,6%par rapport au même mois de

l’année écoulée.Les prix des produits alimen-taires industriels enregistrentune légère hausse de 0,3%.En juin 2015 et par rapport à juin2014, le niveau moyen des prixdes biens alimentaires varie de+4,4% avec +4,0% pour les pro-duits agricoles frais et +4,9%pour les produits alimentairesindustriels.

Produits manufacturés nonalimentaires et servicesLes prix des produits manufac-turés observent une évolutionde +0,4% en juin 2015 par rap-port au mois écoulé. Les ser-vices se caractérisent par unerelative stagnation.En juin 2015 et par rapport à juin2014, le niveau moyen des prixdes produits manufacturés aug-mente de 4,7%, celui des ser-vices varie de +4,5%.

Amar Khelifi

actue l

Inflation à Alger

Le rythme 2014-2015 se situe à +5%

La qualité des prestations decette filiale d’Algérie TélécomMobile suite à son autonomiedécrétée en août 2003 n’a cesséd’enregistrer une courbe ascen-dante, comme en témoignent sesnombreuses propositions à uneclientèle avide de nouvelles op-tions. Parmi les offres, nous re-trouvons les post et prépayés,SMS/MMS et roaming à l’inter-national, messagerie vocale, etsurtout une couverture de toutle territoire national de son ré-seau GSM, outre les consulta-tions de la facture sur internet,autrement, ce sont des appelsgratuits vers un ou plusieurs nu-méros privilégiés de l’abonné. Ala fin de l’année écoulée, Mobilistotalisait 14 millions et demid’abonnés. Les possibilités of-fertes aux clients se sont éten-dues aux connexions à Internetvia son réseau de téléphonie mo-bile, en utilisant, les technolo-gies GPRS/EDGE et ce, grâce àson offre MobiConnect quiconsiste en un modem USB danslequel se glisse une puce Dataque l'on peut relier à son ordi-nateur portable ou de bureau. Cette offre de connexion offre,aux abonnés deux adresses IPpubliques uniques partagées pardes milliers de clients(213.140.59.46 et 213.140.59.45).Des adresses qui se sont retrou-vées blacklistées sur les listesRBL et DNSBL.Le groupe Mobilis s’est lancé

dans le soutien des partenariatssportifs au plus grand bonheurde certains clubs de football quiavaient connu des difficultés fi-nancières, pas seulement,puisque, celui qui est en passede devenir le premier opérateurde la téléphonie mobile en Algé-rie, a également sponsorisé desclubs pratiquant d’autres disci-plines sportives.La concurrence dans le domainede la téléphonie mobile étantâpre, c’est simultanément, à l’an-nonce de la baisse des chiffresd‘affaire de Djezzy, propriété del’opérateur de téléphonie mo-bile russe de télécoms Vimpel-Com, que l’opérateur algérienenregistre le doublement de son

chiffre d’affaires en l’espace de 4ans. Cette prouesse financièrede Mobilis serait consécutive àune défection de près de 600 000clients de Djezzy qui se seraientappropriés les prestations deMobilis. La chute du chiffre d’af-faires de 9% de Djezzy auraitdonc profité à Mobilis. En l'espace de 4 ans, le chiffred’affaires est passé de 47,9 mil-liards de DA en 2010 à plus de 86milliards de DA en 2014, a pré-cisé lundi à Alger le PDG de cetopérateur public de téléphoniemobile, Saâd Damma. M. Damma s'exprimait en marged'une visite de travail et d'ins-pection, de la ministre de laPoste et des TIC, Houda Imane

Feraoun, à certaines entreprisesrelevant de son secteur dans lawilaya d'Alger.«Au premier semestre de 2015, lechiffre d'affaires du groupe avoi-sine les 49 milliards de DA». Pour ce qui est du nombred'abonnés, le PDG de Mobilis arelevé que le nombre était de 9,5millions abonnés en 2010 avantde passer à plus de 15 millionsen 2014.S'agissant des points de ventedu groupe, leur nombre a évoluépour atteindre 115 000 points àfin 2014. L'opérateur publiccompte actuellement 5 000 em-plois directs, et 100 000 emploisindirects.

A. K.

,L’opérateur public de latéléphonie mobile «Mobi-lis» est en train de gagnerdes parts importantes dece marché, qui reste enpleine expansion en Algé-rie.

Une performance historiqueMobilis double son chiffre d’affaires A D D L

119 arnaqueursdémasqués

Cent dix-neuf arnaqueurspossédant des biensimmobiliers ont été

identifiés par les éléments desConservations foncières,lesquels font des vérificationssystématiques des postulantsà un logement quelle que soitla formule retenue par lessouscripteurs pour être éligibleà un logement préalablementfinancé par l’Etat. C’est ainsi que les opérationsde vérification menées par lesConservations foncières sur lessouscripteurs des logementsAADL de l’année 2001 ontdécelé que 119 sur les 6 000concernés par cette enquêtepossédaient déjà des biensimmobiliers, a apprisdimanche l'APS, auprès duministère de l'Habitat, del'Urbanisme et de la Ville. Sur une première listetransmise en mai dernier parle ministère, comprenant 2 000 souscripteurs pour leprogramme AADL 2001 etrépartis sur 32 wilayas, lesservices de la Conservationfoncière ont démasqué 76souscripteurs pour possessionde biens immobiliers tandisque les autres souscripteursont obtenu leur certificatnégatif, explique le chargé dela communication au sein dece ministère, Ahmed Madani. Par la suite, les mêmesservices ont reçu unedeuxième liste comprenant 4 000 autres souscripteursrépartis sur 19 wilayas et dontl’opération de contrôle a misau jour 43 autres cas positifs,c'est-à-dire propriétaires debiens immobiliers. Cetteenquête, poursuit Madani, aconcerné les souscripteurs etleurs conjoints, soulignant queceux possédant un bienimmobilier en toute propriétéseront radiés de la liste desbénéficiaires, alors que lesdossiers des souscripteurs quipossèdent un bien encommun seront traités «au caspar cas».Le ministère poursuit l'envoides listes des souscripteursaux services de la Conservationfoncière afin de s'assurerqu'ils ne détiennent, ni eux nileurs conjoints, un lot deterrain à bâtir ou un bien àusage d'habitation. Le ministre de l'Habitat,Abdelmadjid Tebboune, avaitannoncé en avril dernier quele certificat négatif serait exigépour bénéficier d'un logementpublic, notamment de typelocation-vente AADL etpromotionnel public (LPP),afin de garantir une meilleuretransparence dans ladistribution de logements.

K. A.

Liste

Mobilis totalise quelque 14 millions et demi d’abonnés. (Photo > D. R.)

é c h o s BoumerdèsUn centre de formationet de promotiondes métiers de lavannerie à Dellys

Un centre pour la formation etla promotion des métiers de lavannerie traditionnelle seraaffecté à la commune deDellys, a annoncé dimancheau cours d'une visite dans lawilaya de Boumerdès laministre déléguée auprès duministre de l'Aménagementdu territoire, du Tourisme etde l'Artisanat, chargée del'artisanat traditionnel, AïchaTagabou. Ce centre, en coursde réalisation et attenduprochainement à la réception,aura pour principale missionla formation «dans un objectifde promotion etd'amélioration de la qualitédes produits de ce métierancestral (la vannerie) qui faitla réputation de la région deDellys», située à l'est de lawilaya de Boumerdès, aindiqué à l'APS Mme Tagabou,en marge de l’inauguration dela deuxième édition du salonnational de la vannerie. Lesecteur de l’artisanattraditionnel confère «unehaute importance à lapromotion de cet artancestral», à travers les«multiples incitationsaccordées aux artisans par lesoutien et la formation visantl’encouragement et laréhabilitation de ce métier»,a-t-elle affirmé. «Notreintérêt pour cet art est édictépar son ancienneté et saspécificité», a-t-elle relevé,soulignant que la grandemajorité des matièrespremières entrant dans lafabrication des produits de lavannerie sont «utiles, saines,naturelles et amies de lanature», et «surtoutdisponibles à l’échellenationale». La ministredéléguée a en outre indiquéque sa visite dans la wilaya deBoumerdès avait pour but des'informer «de près sur l'étatdes lieux du secteur, d'autantplus que la wilaya est réputéepour la diversité des produitsde son artisanat (cuir,vannerie, poterie, céramiqued’art, entre autres)». Plus de70 artisans issus de 30 wilayasprennent part à ce Salonnational de la vannerie, abritédu 23 au 27 du mois courantpar la Maison del’environnement de la ville.Organisé conjointement par laChambre d’artisanat et desmétiers (CAM) et la directiondu tourisme, ce salon viseessentiellement à «fairerevivre et à mettre en lumièrecet artisanat ancestral», selonses organisateurs.

R. N.

Le chiffre d'affaires du groupe Mobilis a presque doublé enl'espace de 4 ans, passant de 47,9 milliards de DA en 2010 àplus de 86 milliards de DA en 2014, a précisé lundi à Alger leP-DG de cet opérateur public de téléphonie mobile, SaâdDamma. (Photo > D. R.)

Oran : «El-Bahia en fête» du 27 au 31 août au théâtre de verdure

Retour aux sources, «El Bahia en fête», est le titre de l’évènement musicalque propose du 27 au 31 du mois en cours, l’Agence algérienne pour lerayonnement culturel (AARC), au théâtre de verdure Hasni Chekrouned’Oran.. (Photo > D. R.)

Des pluies orageuses prévues surplusieurs wilayas de l'est du pays

Des pluies orageuses, localement assez marquées, affecteront, durant lafin de journée de lundi et la nuit de mardi, plusieurs wilayas de l'Est dupays, a annoncé l'Office national de la météorologie (ONM).

(Photo > D. R. )

Le groupe Mobilis double son chiffre d'affaires en quatre ans

Cela dit, pour tenter decomprendre l'attitude d'Ankara,il convient de connaître l'attitude

des Turcs au Proche-Orient :condescendance vis-à-vis des paysarabes (héritage du vieux complexede l'Empire ottoman) et équilibreavec les Perses. Lors des « révolutionsarabes » de 2011, Erdogan, alorsPremier ministre, a pensé que son èreétait enfin venue. En tant que Frèresmusulman, il regardait avec jubilationl'arrivée de la confrérie à la tête del'Egypte, de la Tunisie et, en sous-main, de la Libye. Pour lui, il nefaisait aucun doute que le régime deBachar el-Assad allait tomberpromptement pour laisser la placeaux Frères musulmans. Oubliée lavieille amitié avec la famille Assad :son seul objectif fut alors departiciper à l'insurrection en Syrie enappuyant tous les mouvementsd'opposition, sans être trop regardantsur leurs motivations et différentesobédiences. Le but était clair : laTurquie, gouvernée en sous-main parles Frères musulmans, allait enfinrenouer avec sa tradition d'influence,damant par là le pion à l'Arabiesaoudite et à l'Iran, l'Irak et la Syrieétant considérés comme hors jeu. Enplus, Erdogan croyait dur comme ferau soutien du grand allié américain etdes Européens. Quelle n'a pas été sadéception de voir les Frères évincésdu pouvoir en Egypte et en Tunisie,marginalisés en Libye et le présidentel-Assad faire preuve d'une capacitéde résistance non prévue. Pire encore,quand les Américains et les Européensont renoncé à poursuivre leur aideaux mouvements rebelles syriens - en

raison de la montée en puissance deDaech -, la Turquie s'est retrouvéebien seule à la manœuvre. Toutefois,suite à l'attentat de Suruç et à saréaction - justifiée contre Daech maisplus problématique vis-à-vis du PKK-, Ankara se retrouve de nouveausoutenu inconditionnellement parl'ONU et l'OTAN dans sa « lutte contrele terrorisme », sans que beaucoup devoix ne s'élèvent pour évoquer le sortdes Kurdes. Qu'est ce qu'Ankara a dûlâcher pour obtenir une telleunanimité ? Si les bombardementsturcs relèvent plus du symbolique quede l'opérationnel, les résultatstactiques restant très limités, ilsmarquent tout de même unimportant tournant destiné àmarquer l'opinion intérieure turquepour tenter de l'unifier dans un «devoir patriotique » derrière sonprésident surnommé par sesopposants « le nouveau calife ».Les perdants sont d'abord les Kurdes,le processus de paix étant désormaisstoppé et les dirigeants du parti HDPqui représente leur cause, traqués parla justice aux ordres d'Erdogan ;l'autre victime de ce retournement estle régime de Bachar el-Assad qui perdofficiellement le contrôle du nord dela Syrie. Sa prochaine défaite pourraitêtre la bataille d'Alep, qui pourraitêtre remportée par l'Armée de laconquête. Enfin, le dernier perdantest Daech qui ne bénéficie plus desmêmes facilités logistiques enTurquie. On le voit, l'expression «politique byzantine » rested'actualité.

(Suite et fin)C. A.

L A C H R O N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

Imbroglio… (II)

Promulgation de la loi criminalisantles violences contre les femmes

Cette loi était attendue des victimeset demandée depuis des années parles associations de femmes, té-moins quotidiennement des dégâtsoccasionnés par cette violence, auxvictimes directes comme à leursenfants. Une année s’est écoulée, et bienque la loi ait été votée le 5 mars2015 par l’Assemblée populaire na-tionale, elle n’a pas encore étéadoptée par le Conseil de la nation,pourtant le nombre de décès aug-mente, la liste des victimes s’al-longe, les traumatismes s’exacer-bent, mais le problème n’a pas sem-blé prioritaire pour les membresdu Conseil de la nation et le gouver-nement, qui semblent ainsi considé-rer que la protection des femmespeut attendre encore. Nous savons tous et toutes, que la

violence observée dans la société,dans tous les secteurs, que ce soità l’école, dans les stades, dans larue, trouve sa source dans la vio-lence contre les femmes dans la fa-mille, violence qui n’a jamais étésanctionnée ni prévenue par les au-torités publiques. Elle a été le ter-reau de l’éducation d’une grandepartie de ces nouvelles générationsqui a malheureusement grandi dansla violence politique et sociale. La volonté de combattre la violencedans la société ne peut donc fairel’économie d’actions contre toutesles formes de violences faites auxfemmes. Cette loi est nécessairecar elle doit redire haut et fort quel’exercice de violence contre lesfemmes constitue un délit particu-lièrement grave, car elle détruit lasociété. Le président du Conseil de la nations’est engagé à faire débattre de laloi, comme toutes les autres loisen attente, à la session d’automne2015. Les associations resteront mobili-sées et vigilantes pour que les vic-times bénéficient de la protectionde l’Etat.

,Il y a exactementune année, un Conseildes ministres présidé parle président de la République,proposait la loi criminalisantles violences faitesaux femmes.

I N F O SE X P R E S S

Une large campagne de nettoiement et de ramassage des déchetsménagers a été lancée cette semaine dans plusieurs quartiers de laville d'Ouargla, à l'initiative des services de la wilaya.

(Photo > D. R. )

Ouargla : lancement d'une vastecampagne de nettoiement à travers la ville

monde

Les manifestants sortisdans les rues de Beyrouthdepuis samedi réclamentnon seulement une solu-tion au problème des dé-chets mais également l'éra-dication de la corruption,des pénuries d'électricitéet d'eau et surtout la fin dublocage politique dans unpays sans président et enproie à des problèmes quile gangrènent depuis desdécennies.Le Liban, par son caractèrecosmopolite sur le planethnique (maronite,druze...) et religieux (chré-tiens, musulmans) peinedepuis des décennies àtrouver une stabilité poli-tique, ravagé par 15 ansd'une guerre civile dévasta-trice qui a fait 150 000morts (1975-1990) et qui amarqué l'histoire de cepays, qui pâtit toujours àmettre au point des institu-tions politiques à même degarantir sa stabilité.

Véhémente pressioninterneLe pays du Cèdre est au-jourd'hui toujours privé deprésident de la Républiquedepuis mai 2014, faute d'ac-cord politique entre lespartis, et le Parlement éluen 2009 qui a prorogé sonpropre mandat et reportéles élections législatives à2017. Désormais, le gouver-nement d'union nationaledoit faire face à une fortepression interne, à laquelleil faut ajouter la gestion dudossier des réfugiés sy-riens, qui sont plus d'unmillion, soit l'équivalent dela population libanaise, etqui pèsent sur l'économiedu pays déjà en berne. Atout cela s'ajoute une me-nace sécuritaire que faitpeser la crise syrienne surle pays.La précarité de la situationpolitique au Liban a été af-fichée par ces deux joursde manifestations déclen-chées par une crise des dé-chets qui a dégénéré en«ras-le-bol» général dénon-çant l'impéritie chroniquede l'Etat. Ces deux jours demanifestations se sont ter-

minés par des violences.Les rassemblements ontréuni des milliersd'hommes, femmes et en-fants samedi et dimanchedans le centre de Beyrouth,avant de virer à l'affronte-ment en soirée, faisant desdizaines de blessés.Près d'une soixantaine depersonnes ont été hospi-talisées dimanche soir, et343 autres ont été traitéessur place pour blessureslégères, selon la Croix-Rouge libanaise.

Droit «vers uneffondrement»Face à cette crise, le Pre-mier ministre TammamSalam avait appelé di-manche, au calme et tendula main aux manifestants.

Celui-ci avait dit lundi com-prendre les frustrationsdes manifestants, tout enlaissant entendre que songouvernement, formé il ya 18 mois, pouvait cesserde fonctionner s'il n'arri-vait pas à résoudre la crise.«Si la réunion du Conseildes ministres ne sera pasproductive demain, il neserait pas nécessaire detenir de nouvelles ses-sions... Si les choses conti-nuent telles qu'elles sont,nous nous dirigerons versun effondrement», a-t-il dit.Pour rappel, la crise desordures a été déclenchéesamedi dans le centre deBeyrouth par quelque 200jeunes (Organisés par lemouvement «Vous puez»),dont certains avaient le vi-

sage couvert. Ils ont jetédes projectiles -pierres etbouteilles remplies desable sur les forces del'ordre.La police a alors fait usagede canons à eau et de gazlacrymogènes. Des tirs ontégalement été entendus. Les manifestants se sontréunis à la place Riad al-Solh, près du Parlement etont commencé à lancer desslogans contre les autori-tés. Une nouvelle manifestationa été reportée lundi aprèsles violences du week-end,selon les médias alors queles animateurs du mouve-ment prévoient une autremanifestation pour samediprochain.

R. I./Agence

La crise des déchets aggrave le marasme politique du pays

Liban Libye

,Libération a rencontrél'ancien Premier ministrede Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, condamné àmort et détenu dans desconditions opaques à Tri-poli. «Soyez souriants,merci», peut-on lire sur laporte du bureau du direc-teur de la prison Hadhba,à Tripoli. A l’intérieur de lapièce, les deux hommesprésents ont le sourire,mais différemment : l’unest bonhomme, l’autreplus timide. C’est ce der-nier qui retient avant toutl’attention car il émane dudernier Premier ministrede Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi. Mains jointesdissimulées entre sesjambes, il est sagementassis sur un canapé encuir vert bien qu’il se sait,depuis le 28 juillet, condamné à mort par pe-loton d’exécution avechuit autres dignitaires del’ancien régime. Le septua-génaire est atteint d’uncancer –, les cheveux et levisage rasés, Baghdadi al-Mahmoudi, vêtu de l’uni-forme bleu des prison-niers, offre l’image d’unevictime d’une procédurebâclée. D’ailleurs, ilconteste la sentence : «Jene me sens pas coupable,affirme-t-il d’une voix

claire mais lente, tantôt enarabe, tantôt en anglais.Je ne suis pas un militaire.J’ai appliqué les lois del’époque.»

«Aliments contaminés»Une époque où il étalaitl’image de sa splendeur.L’apparatchik, médecin deformation, cachait son em-bonpoint dans un cos-tume-cravate et sa mous-tache était soigneusementtaillée. Il déclarait, audébut de la révolution, que«la Libye a le droit deprendre toutes les me-sures pour préserver sonunité». Pour les juges quil’ont condamné, «toutesles mesures» ont été tra-duites, entre autres, par«incitation au meurtre etau viol» et, ironiquement, «atteinte à l’unité natio-nale». Sur le canapé, lesdeux Baghdadi al-Mah-moudi, le malade agoni-sant et l’homme d’Etat, ré-pondent tour à tour auxquestions. Sur ses condi-tions de détention, c’estle timide Al-Mahmoudi quiprend la parole : «Je suisbien traité. Je suis encontact régulier avec mafamille et mes avocats. Jepeux même lire les jour-naux maintenant.»

R. I./Agence

, Le président sud-souda-nais Salva Kiir signera au-jourd’hui à Juba l'accordcensé mettre fin à 20 moisde guerre civile au Soudandu Sud, signé le 17 août(bien 17 août) à AddisAbeba par les rebelles maisqu'il avait alors refusé de va-lider, a annoncé hier sonporte-parole. «Les prési-dents kényan Uhuru Ke-nyatta, ougandais YoweriMuseveni et soudanaisOmar el-Béchir, ainsi que lePremier ministre éthiopienHailemariam Desalegn serendront à Juba demainmatin pour un sommetd'une journée et le présidentdu Soudan du Sud signeral'accord de paix», a annoncéà l'AFP Ateny Wek, porte-pa-role de M. Kiir. «Le gouverne-

ment a des réserves (...)mais le président va signer»,a insisté M. Ateny. Parmi lesinquiétudes du gouverne-ment, figurent les disposi-tions de l'accord prévoyantla démilitarisation de Juba,la large représentation desrebelles dans le cadre dupartage du pouvoir localdans l'Etat pétrolier du Haut-Nil et le fait que la directionde la commission d'évalua-tion et de contrôle de l'ac-cord soit confiée à des étran-gers, a précisé M. Ateny.L'Igad, organisation sous-ré-gionale ayant assuré la mé-diation des pourparlers sud-soudanais à Addis Abeba aconfirmé à l'AFP la cérémo-nie de signature aujourd’huià Juba.

R. I./Agence

«J'ai appliqué les lois de l'époque»

Soudan du Sud

Le président Salva Kiir signeral'accord de paix

Les forces de police des deux pays ontconjointement procédé aujourd’hui àl'arrestation des individus soupçonnés derecruter des djihadistes pour le comptede l'organisation terroriste en Syrie et enIrak. Coup de filet antiterroristed'ampleur ce mardi 25 août. Quatorzepersonnes au total ont été interpelléeslors d’opération conjointe des forces depolice espagnoles et marocaines.L'objectif était de démanteler un réseaude recrutement de combattants pourl’organisation Etat islamique (EI) en Syrieet en Irak, a annoncé le ministère del’Intérieur espagnol. Ces personnes ontété arrêtées «dans les localités de SanMartin de la Vega (communauté deMadrid), en Espagne, et à Fez,Casablanca, Nador, Al Hoceima etDriouech, au Maroc», a indiqué leministère. Et de préciser : «L'opération sepoursuit.» Cette vague d'interpellationsantiterroristes a donc permis l'arrestation

d'individus qui «font partie d'un réseauchargé d'attirer et d'envoyer descombattants étrangers rejoindre les rangsde l'organisation terroriste Daech [autrenom de l'EI] dans la région syro-irakienne qu'elle contrôle», ajoute aussile ministère.L'EI a lancé en juin 2014 une offensivefulgurante au nord de Baghdad,s'emparant de larges pans du territoireirakien, comme dans la Syrie voisine où ila tiré profit de la guerre civile. Aprèsavoir décapité Khaled Assaad, ex-directeur du site archéologique dePalmyre, âgé de 82 ans, il y a unesemaine, l'EI a cette fois détruit le templede Baalshamin, dans la cité antiquesyrienne, ce lundi. Les djihadistes ontfait exploser ce trésor archéologiquemondial, érigé en l'an 17 et agrandi parl'empereur romain Hadrien en 130.

R. I./Agence

Le Liban peine depuis des décennies à trouver une stabilité politique. (Photo > D. R.)

L'ancien Premier ministre Baghdadi al-Mahmoudi. (Photo > D. R.)

,Les troubles qu'aconnus le Liban endébut de semaine,sur fond de «crisedes déchets»,viennent aggraver lemarasme dans lequelpatauge ce paysdepuis une année,suite au blocagepolitique dans uneRépublique sansprésident depuis plusd'un an.

Etat islamique : 14 recruteurs présumés interpellés en Espagne et au Maroc

«L'économie mondiale se re-dresse mais pas autant quenous l'espérions (...) c'est unprocessus très long (...). D'uncôté, nous avons des oppor-tunités» (pétrole bon marché,taux d'intérêt bas, etc.), «maisde l'autre côté, il y a beaucoupde risques, et particulièrementla Chine aujourd'hui», a-t-il dé-claré à l'occasion de la Confé-rence des ambassadeurs alle-mands à Berlin. «Nous avonstous intérêt à ce que la Chineréussisse» son passage versun nouveau modèle de crois-sance, mais «nous ne sommesqu'au milieu de cette transi-tion», qui ne sera pas un pro-cessus «calme et facile», a-t-ilajouté, soulignant que «laChine est le pays qui a le pluscontribué à l'économie mon-diale ces dix dernières an-nées». Il a rappelé que d'autrespays émergents comme la Rus-sie, la Turquie ou le Brésil tra-

versaient des difficultés en-core plus grandes.«Tout cela rend encore plusimportant d'avoir une zoneeuro forte et stable», a consi-déré Emmanuel Macron.Les craintes concernant lasanté économique chinoise aprovoqué une lourde chute de

l'ensemble des marchés finan-ciers lundi.La veille, déjà à Berlin, le pré-sident français François Hol-lande avait estimé que l'éco-nomie mondiale était «suffi-samment solide» pour que sacroissance ne soit «pas seule-ment liée à la situation en

Chine». «L'économie mondialeest suffisamment solide pouravoir des perspectives decroissance qui ne sont passeulement liées à la situationen Chine», a assuré le chef del'Etat français lors d'une confé-rence de presse.

R. E.

économieMacron

Le bénéfice annuelde BHP Billitonà un creux de 10 ans

BHP Billiton a publié hier sonbénéfice annuel le plus faibleen dix ans sous l'effet duplongeon des cours desmatières premières mais aannoncé qu'il accentuerait lescoupes dans lesinvestissements afin depréserver le dividende.Le premier groupe miniermondial a réitéré sa promessede ne jamais réduire sondividende et précisé qu'ildiminuait son objectifd'investissement pour l'exerciceentamé le mois dernier à 8,5milliard de dollars (7,4 milliardsd'euros) contre 9 milliardsprécédemment.Cette annonce a été bienaccueillie et le titre coté àLondres enregistre vers 11h10 latroisième plus forte progressiondu FTSEurofirst 300, avec ungain de 5,4%.Cela lui a permis d'effacer enpartie ses pertes de la veille. Ila cédé 9% sur la séance delundi, pâtissant comme lesautres valeurs du secteur desressources de base des craintesconcernant l'économiechinoise.BHP, dernier des cinqprincipaux acteurs du secteur àpublier ses résultats, a vu sonbénéfice part du groupeplonger à 6,42 milliards dedollars au titre de l'exerciceclos fin juin, contre 13,26milliards un an plus tôt, sousles attentes des analystes, quitablaient en moyenne sur 7,73milliards de dollars.Le bénéfice net s'est effondréde 86%, BHP ayant passé unecharge après impôt de 2,9milliards de dollars. Cettecharge, qu'il avait signaléeauparavant, est principalementliée à ses activités dans leshydrocarbures de schiste auxEtats-Unis et dans le nickel enAustralie.BHP a indiqué avoir porté sesréductions de coûts à 4,1milliards de dollars, avec deuxans d'avance sur le calendrierqu'il s'était fixé. Le groupeminier a relevé son dividendeau titre de l'exercice 2015, à1,24 dollar par action contre 1,21dollar un an plus tôt. Mais cechiffre s'avère inférieur auxattentes des analystes, quiprévoyaient en moyenne 1,27dollar par action.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et le ministre français de l'EconomieEmmanuel Macron. (Photo > D. R.)

I N F O SE X P R E S S

,Le ministre françaisde l'EconomieEmmanuel Macron aconsidéré hier à Berlinque la Chine présentaitactuellement un risquepour la repriseéconomique mondiale,et que cela nécessitaitd'autant plus derenforcer la zone euro.

«La Chine représente un risque pour la reprise mondiale»

La situation économique et fi-nancière de la Chine est désor-mais considérée avec beaucoupd’attention et d'inquiétude parle reste du monde.Les valeurs chinoises ont perdujusqu’à 70% depuis un an, avecdes effondrements parfois trèsviolents, en témoigne la journéede lundi. Près de 10% de baisse àShanghaï, la journée la plus dou-loureuse depuis 2007. Hong-Konga perdu, de son coté, plus de 5%et Taïwan a cédé 7,5 %. En Eu-rope, les marchés cèdent entre5% et 8 %. A Paris comme àLondres, on a basculé, un mo-ment, dans la panique. Faut-ilpour autant s’en inquiéter et

considérer que la prochaine crisemondiale partira de Shanghaï ?Les experts sont assez partagés.Tout d'abord, la situation chi-noise est devenue très compli-quée à contrôler ou à redresser.On savait que les Chinois étaitjoueurs, que beaucoup se sontendettés pour acheter des ac-tions. 80% des ménages chinoisont constitué une épargne spé-culative. Ils finançaient leurs

dettes avec les plus-values.Ce petit jeu fonctionne tant qu’ily a des plus-values. Mais il arriveque les marchés spéculatifs s’ef-fondrent - c’est ce qui se passedepuis six mois - provoquant uneffet d’appauvrissement généra-lisé. La machine économique chi-noise s’est donc mise à ralentir,aggravant la situation. Ajoutons à cela que la baisse desprix du pétrole, et la meilleure

compétitivité de certaines éco-nomies occidentales, ont dimi-nué la demande extérieure. L’ap-pareil de production chinois seretrouve donc en déficit de de-mande interne et externe.Enfin, les autorités chinoisesn’ont pas réussi à enrayer l’ef-fondrement de leur marché.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

, La bourse chinoise s’esteffondrée de 8,5% dans lajournée de lundi 24 août eta entraîné dans sa chutetous les marchés asiatiqueset européens. L’instabilitéde l’économie chinoise estdevenue le premier sujetd’inquiétude des investis-seurs occidentaux.

Le krach de la Bourse chinoise peutentraîner le reste du monde

Un appel à la vigilance est lancé,avant le début de la saison esti-vale, en direction de la popula-tion par la conservation des forêtset la Protection civile, afin de pré-server le domaine forestier et lesarbres fruitiers de la wilaya et évi-ter le drame.En effet, les services de la Pro-tection civile de la wilaya de Chlefont déploré, durant la période al-lant du 22 au 24 août courant, ladestruction d'une superficie de33 hectares de pin d'Alep lors dedeux incendies distincts, surve-nus au niveau dans la communede Ouled Ben Abdelkader au sud-ouest de Chlef et dans la localitéde Tizi Oulath dans la communecôtière de Béni Haoua, a-t-on ap-pris auprès du commandantAhmed Meddah de la cellule decommunication de la Protectioncivile de la wilaya de Chlef.Le premier foyer de feu s’est dé-claré, samedi dernier, au niveaude la commune de Ouled Ben Ab-delkader où 30 ha de pin d’Alepont été ravagés par le feu, n’était-

ce l’intervention rapide et effi-ciente de la Protection civile, lebilan aurait été lourd, selon lamême source. Quant au second foyer d’incen-die qui, lui aussi, a ravagé, di-manche, une superficie de 3 hadu même type d’arbre. Le hic cette fois-ci est que le feus’est déclaré tout près des habi-

tations, chose a semé la paniquechez la population.Un important dispositif a été misen place : 11 engins et 42 agentsde la Protection civile. Ils en sontarrivés difficilement à bout dupremier incendie. Pour circons-crire le feu, il a fallu pus de 24

heures de temps. Selon la mêmesource, les unités opérationnellesde la Protection civile relevant dela colonne mobile sont interve-nues pour circonscrire ces dé-parts de feux, conclut le mêmeinterlocuteur.

Zakarya M.

Chlef

En effet, le corps sans vie dujeune répondant aux initiales deS.A a été repêché par les plon-geurs de la Protection civile deChlef après de longues heuresde recherche, selon le com-mandant Ahmed Meddah de laProtection civile de Chlef.Ce n’est pas tout mais encore

moins car un autre enfant, l’amidu noyé, âgé de 15 est porté dis-paru et fait actuellement l’objetde recherches par l’unité desplongeurs, depuis la fin del’après-midi du dimanche der-nier. A signaler que les deuxnoyés sont originaires de lacommune de Ouled Farès sise à15 km au nord du chef-lieu de lawilaya de Chlef. Rappelons que

C'est la troisième noyade enre-gistrée au niveau de la mêmeplage en l’espace d’une semaine,selon le bilan de la Protection ci-vile. La semaine passée, le corpsd’un militaire âgé de 30 ans aégalement été repêché sans viedans la même plage interdite àla baignade, ajoute le comman-dant Meddah.

Zakarya M.

Ouargla

Une récoltede plusde 1,31 millionde quintauxde dattes attendue

Une récole prévisionnelle

de plus de 1,31 million

quintaux de dattes, toutes

variétés confondues, est

attendue dans la wilaya

d'Ouargla lors de la

prochaine campagne de

cueillette, a-t-on appris

lundi auprès de la direction

locale des services agricoles

(DSA). Cette production

prévisionnelle porte sur 707

795 qx de dattes de variété

supérieure «Deglet Nour»,

532 324 qx de variété

«Ghers» et analogues

(dattes molles) et 73 710 qx

de variété «Degla Beida» et

analogues (dattes sèches),

a-t-on précisé.La DSA

s’attend à un rendement

moyen de 55 qx/ha pour la

variété «Deglet Nour», 58

q/ha pour le «Ghers» et 45

q/ha pour la «Degla

Beida», pour une superficie

globale de 23 680 ha. L’on

s’attend ainsi à une hausse

de la production de dattes,

par rapport à la saison

précédente qui avait donné

lieu à une récolte de plus

de 1,29 million de q, avec

l’entrée en production d’un

total de 15.814 nouveaux

palmiers de différentes

variétés.

R. R.

I N F OE X P R E S S

,Plusieurs feux de forêtsont d'ores et déjà été enre-gistrés ces derniers joursdans plusieurs communesde la wilaya de Chlef. En-core des forêts et des végé-tations dévastées par les in-cendies et cela en dépit dela campagne menée pourprévenir et lutter contre cessinistres, initiée par la direc-tion de la protection des fo-rêts présentant différentesmesures pour y faire face.

Sidi Abderrahmane (Chlef)

,Un garçon d'environ 14ans est décédé parnoyade. C'est au niveaude la plage interdite à labaignade, connue sousl'appellation « La Cave »dans la commune de SidiAbderrahmane dans lacôte ouest de la wilayade Chlef, que le corps dece jeune garçon a étéretrouvé, dimanche, sansvie. Sidi Bel-Abbès

Une voiture restituée en24h à Sidi LahcenUn temps record à été enregistré dansune affaire de vol de voiture cettesemaine. Exploitant desrenseignements, Les éléments de lasureté de daïra de Sidi Lahcen ontréussi à localiser le vehicule qui futrestitué à son propriétaire aprèsseulement 24 heures, rapporte un

communiqué de la cellule. Le suspectâgé de 18 ans a été arrêté et présentédevant le tribunal pour répondre deschefs d’inculpation de port d’armeblanche et vol suivis de destructionde biens d’autrui.Cette manière de faire exprimerl’engagement, le savoir-faire et lagrande détermination des services del’ordre dans le traitement desdifférentes affaires d’ordresécuritaire.Le procureur a prononcé unedétention préventive à l’encontre duvoleur jusqu’au jugement final.

Djillali T.

B R È V E

régions

33 ha de pin d’Alep réduits en cendressuite à deux feux de forêt

Démantèlement d'un réseauspécialisé dans le vol des câbles

Oran

,Une bande composée de 7 indi-vidus spécialisée dans le vol decâbles en cuivre a été démanteléeet une quantité de 50 quintaux decuivre a été saisie, à Oran, a-t-onappris, lundi, au cours d’uneconférence de presse animée ausiège de la sûreté de wilayad’Oran. Après un long travail d’in-vestigation, les enquêteurs de laSW et ceux de la sûreté urbainen°20, munis d’un mandat de per-quisition, ont investi deux entre-pôts, situés au douar Cheklaoua àHaï Fellaoucène, pour faire de sur-

prenantes découvertes.Sur place, les policiers ont saisiune quantité de 50 quintaux decuivre, des câbles téléphoniquesvolés dont la valeur a été estiméeà 30 millions DA, 13 grandesbennes à ordure et des couverclesde bouches d’égout en fonte. Cesobjets devaient transformés pourêtre revendus sous forme de ma-tières premières.

R. R.

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

Trois noyés dont deux enfantsen une semaine dans une plageinterdite à la baignade

Deux centres d'enfouissement techniquepour les daïras d'In Salah et In Ghar

Deux centres d'enfouissement technique (CET) sont en coursd'exécution au niveau des daïras d'In-Salah et In-Ghar, dans lawilaya de Tamanrasset, a-t-on appris auprès de la direction del'environnement de la wilaya.

(Photo > D. R.)

rég ions

Tipasa : nouveau plan de circulationpour réduire les embouteillages

Le nouveau plan de circulation expérimental mis en oeuvre, dansla ville de Tipasa, depuis le mois de Ramadhan écoulé, enperspective de la saison estivale, a réussi, dans une grande mesure.

(Photo > D. R. )

Constantine : les premiers locatairesarriveront courant 2016

Le nouveau pôle urbain intégré en construction à la localité Retba dans lacommune de Didouche Mourad, située à la sortie nord-est de Constantine,commencera à accueillir courant 2016 les premiers locataires.

(Photo > D. R.)

Oran : plus de 16 millionsd'estivants sur les plages

Plus de 16 millions d’estivants se sont rendus sur les plagesde la wilaya d'Oran, depuis l'ouverture de la saison estivale,le 1er juin dernier .

(Photo > D. R. )

Autoroute

Réouverture à la circulation du tronçonautoroutier El-Adjiba-Bouira

,La brigade de rechercheet d’investigation relevantdu groupement de la Gen-darmerie nationale de lawilaya d’Oum El- Bouaghi adémantelé dimanche der-nier une association demalfaiteurs constituée de 2individus. Elle est spécia-lisée dans l’imitation et lafalsification de la monnaieétrangère. Selon le com-muniqué établi par cecorps constitué, l’arresta-tion de ces 2 faussaires defaux billets en euro a étéfaite suite à une souricièretendue à leur encontre enplein centre-ville d’AïnM’lila. Le fait qui a éveilléles enquêteurs, le véhiculede marque Wolswagen

Polo, conduit par un indi-vidu âgé de 28 ans accom-pagné de son complice quia le même âge, ce qui àpermis aux enquêteurs

d’arrêter les 2 faux mon-nayeurs au cours d’un bar-rage sécuritaire dressédans le même endroit enflagrant délit. Après la

fouille au corps, les élé-ments de la Gendarmerienationale ont découvert unfaux billet en euro ainsique des billets falsifiés dis-simulés à l’intérieur du vé-hicule. L’enquête entre-prise par les éléments de lagendarmerie, a permis derécupérer le matériel uti-lisé dans cette opérationde trafic. Présentés jeudidernier devant le procu-reur de la République prèsle tribunal d’Aïn M’lila, l’und’eux a été placé en dé-tention préventive tandisque son acolyte est laissésous contrôle judiciaire,a ajouté le même commu-niqué.

A. Remache

Aïn M’lila

Arrestation de deux faux-monnayeurs

Le tronçon à double sens,long de 26 km, a été rou-vert à la circulation, a in-diqué à l'APS SalaheddineMetiche, également chefdu projet de la remise àniveau de cette partie del’autoroute. Il ne reste, a-t-il signalé, que des travauxde nettoyage et d'installa-tion de quelques glissièresen béton qui ne gênent

nullement la circulationautomobile. Le tronçon au-toroutier, qui a nécessitéune enveloppe financièrede plus d'un milliard de di-nars, a connu quelques re-tards dus notamment auxtravaux de réhabilitation,sans toutefois qu'il ne soitfermé à la circulation au-tomobile ce qui a beau-coup gêné la cadence destravaux entamé en mars2015, a indiqué le mêmeresponsable. «Les travauxont été réalisés dans lesnormes et un réseau defibre optique a aussi étémis en place le long dutronçon pour permettreune bonne exploitation del’autoroute avec l’installa-tion des stations depéage», a-t-il assuré. La réception de ce tron-çon «devrait mettre fin au

calvaire des automobi-listes ayant longtempssouffert d’énormes em-bouteillages dus aux voiesrétrécies et aux travaux deremise à niveau», a-t-il es-timé. A propos du second tron-çon reliant Lakhdaria àBouira sur un linéaire de33 km, M. Metiche a indi-qué que le taux d'avance-ment des travaux pour lapartie Lakhdaria-Djebahiaa dépassé les 70 %. «Ilreste deux petites sectionsà réaliser pour pouvoir re-mettre en service cettepartie d’ici au mois d’oc-tobre prochain», a-t-il faitsavoir, précisant que laconduite des travaux, touten laissant la voie ouverteà la circulation, entravaitl’avancement de l’opéra-tion au rythme souhaité.

Pour ce qui est de la pentede Djebahia touchée pardes glissements de terrain,le même responsable a ex-pliqué que les entreprisesde réalisation travaillaientd’arrache-pied pour ho-norer leurs engagements.«Les études de prise encharge des glissements deDjebahia sont achevées,et nous examinons ac-tuellement les possibilitésde dévier la circulationvers Lakhdaria pour per-mettre aux entreprisesd’engager les travaux né-cessaires», a-t-il expliqué. M. Metiche a, par ailleurs,appelé les automobilistesà «respecter les plaquesde signalisation pour évi-ter tout danger d’accidentet permettre ainsi aux en-treprises d’accélérer la ca-dence des travaux».

,Le tronçon auto-routier reliant El-Adjiba à Bouira a étéremis en servicelundi après des tra-vaux de réhabilita-tion, a-t-on apprisd'un responsable àl'Agence nationaledes autoroutes(ANA).

L’idée d’une exploitation extrême de lafaune sauvage est déjà largement docu-mentée. Mais les travaux de l’équipe deChris Darimont, de l’université Victoria auCanada, ont cherché à analyser ce tableaude chasse sous un autre prisme : en com-parant l’impact de l’homme à celui d’autresprédateurs non humains. Pour cela, lesscientifiques ont passé en revue plus de 300études portant sur 2 125 cas de prédation sur des espècessauvages (poissons et mammifères ter-restres) de chaque continent et océan, àl’exception de l’Antarctique. Les résultatssont édifiants : les humains exploitent lespoissons à un taux 14 fois supérieur, enmoyenne, à celui des autres prédateursmarins. Ils tuent aussi des grands carni-vores – comme les ours, les loups ou leslions – à un rythme 9 fois supérieur à celuiqui voit ces prédateurs s’entre-tuer dans lanature. Cela signifie, concrètement, quel’industrie de la pêche capture 78% de la po-pulation adulte de saumons d’Alaska paran, contre 6% prélevés par les grizzlys – lesplus gros prédateurs de cette espèce. Ouencore que nous chassons chaque année32% des pumas américains, contre 1% tuéspar leurs congénères.Cette pression ne s’exerce pas avec lamême intensité selon les régions. Ainsi,les chasseurs nord-américains et euro-péens tuent des herbivores à des taux res-pectivement 7 et 12 fois plus élevés que leschasseurs africains. L’impact de l’indus-trie de la pêche est trois fois plus prononcédans l’océan Atlantique que Pacifique.L’originalité de l’étude est également de

comparer les taux de prédation selon les ni-veaux trophiques des proies – c’est-à-dire,pour simplifier, la place qu’occupe un or-ganisme dans la chaîne alimentaire, allantdes planctons aux carnivores qui ne senourrissent que de carnivores. De manière inattendue, les humains exer-cent, sur terre, une pression bien plus fortesur les grands carnivores que sur les her-bivores, et ce, alors qu’ils ne les consom-ment pas. En mer, en revanche, l’impact de l’hommeest élevé à tous les niveaux, qu’il s’agissede la pêche aux anchois, aux harengs, ouà la chasse aux requins et aux thons. Les captures de poissons, en hausse mal-gré la surexploitation des espèces, excè-dent aujourd’hui 100 millions de tonnespar an.

Cibler davantage les jeunes«Ce travail d’analyse gigantesque montreavec précision que nous prélevons tropde proies pour que les espèces puissent re-nouveler leurs populations, juge FranckCourchamp, directeur de recherches enécologie au Centre national de la recherchescientifique. Contrairement aux autres pré-dateurs qui sont naturellement régulés parle nombre de proies, nous subsistons grâceà énormément d’espèces à la fois. Etcomme nous sommes omnivores, ce qui im-plique que nous ne dépendons pas des

proies pour notre survie, celles-ci dimi-nuent sans que cela ne nous pousse à re-lâcher la pression.» Mais au-delà de cesquantités colossales, ce qui différencie l’hu-main des autres prédateurs et en fait un su-perprédateur au comportement «insoute-nable» selon l’étude, c’est qu’il cible desproies adultes et non pas des jeunes. «Les autres prédateurs tuent en généralles jeunes et les faibles, c’est-à-dire ceux quine se reproduisent pas. A l’inverse, nousprélevons les plus gros animaux, notam-ment comme trophées de chasse, qui re-présentent les populations les plus ma-tures et reproductrices, regrette HeatherBryan, chercheuse à l’institut Hakai del’université de Victoria, et l’une des coau-teures de l’étude. Cela a un double impact sur la populationexploitée, du fait des prises directes et dudéficit de reproduction pour le futur.»Les scientifiques appellent alors à chan-ger de techniques de chasse et de pêche,pour cibler davantage les jeunes – une idéequi va à l’encontre des recommandationsactuelles. Surtout, la prédation humainedoit être considérablement réduite. «Les niveaux décrits par les scientifiquescomme durables sont encore trop élevés,poursuit la biologiste. Nous devrions nousinspirer du comportement des prédateursnon humains, qui représentent des mo-dèles de soutenabilité à long terme.»

Biodiversité

,Vous vous demandez ce que lascience appelle unsuperprédateur ? Regardez-vousdans le miroir. Une étude publiéedans la revue Science, vendredi21 août, démontre que l’énormepression exercée par l’humain surles populations animales,terrestres comme marines, enfait un prédateur unique, et àmême de déséquilibrertotalement les écosystèmes etles chaînes alimentaires, ainsi quede provoquer des extinctions demasse.

L’humain, un «insoutenable»superprédateur

éco log ie

En savoir plus sur les forêts du globemalades du réchauffement climatiqueLes forêts du monde «ont survécu àd’importants changementsclimatiques par le passé». Mais ellesdoivent aujourd’hui faire face à desbouleversements «trop rapides pourque leur processus d’adaptation suivele rythme». C’est l’alarmant constatque dressent des scientifiques, dansun numéro spécial de la revue Scienceconsacré à la «santé des forêts» etpublié vendredi 21 août. Une série desix articles, signés par une vingtained’auteurs de huit pays, passe en revueles menaces que fait peser, sur lesterres boisées, le «changementglobal» lié aux activités humaines. Acommencer par le réchauffementclimatique.Certes, soulignent Susan Trumbore(Max Planck Institute forBiogeochemistry de Jena, enAllemagne) et ses collègues, «sur lelong terme, les forêts se montrerontprobablement résilientes aux rapideschangements climatiques etenvironnementaux d’origineanthropique, soit sous leur formeactuelle, soit sous une nouvelleforme». Mais à court et moyen termes,les ruptures risquent d’être radicales.L’alerte prend d’autant plus de poidsque le panorama englobe l’ensembledes surfaces sylvestres de la planète,qui couvrent près de 4 milliardsd’hectares, soit 30% de la superficiedes terres émergées.Forte mortalitéS’agissant des forêts tropicales, quireprésentent plus de la moitié dupatrimoine boisé mondial et leprincipal foyer de biodiversité, SimonLewis (university College de Londres etuniversité de Leeds, au Royaume-Uni)et ses coauteurs mettent l’accent surla «fragmentation» et la«dégradation» provoquées par unedéforestation massive, au profitnotamment des plantations de soja etde palmiers à huile. Moins d’un quartdes peuplements sont aujourd’hui«intacts».

I N F O E X P R E S S

Les potentiels intéressés pourrontaller à la rencontre de leurs fans,dès 20h, au niveau de l’esplanadede Riad El-Feth à Alger. Ces chan-

teurs, connus à travers le monde ouvri-ront quelques titres de leurs albums. Youssoupha est né à Kinshasa en Répu-blique Démocratique du Congo, d'unemère aux origines sénégalaises et d'unpère chanteur de variétés congolaises.Même s'il connaît une enfance heureuse,Youssoupha est dès son plus jeune âgeexposé à la dérive d'un pays tenu et ex-ploité par la main de fer du présidentMobutu. Depuis cette période, Youssou-pha porte un regard très critique sur lesdirigeants politiques africains et sur leursamitiés cyniques en Occident. Doué àl'école, sa mère met tout en œuvre pourlui assurer une scolarité ambitieuse. C'estdans cette optique qu'elle envoie son filspoursuivre ses études chez sa tante ré-cemment arrivée en France. En 1989, il re-joint donc ses cousins et leur mère àOsny (Val d'Oise) dans un foyer de la citéde la Ravinière. Au bout d'un an de séjourdans le foyer, la famille emménage dansla cité HLM. des Larris à Cergy. Peu detemps après Youssoupha apprend ledécès de sa mère au Zaïre. La terriblenouvelle bouscule sa vie familiale au mo-ment où il s'agit pour lui de prendre sesmarques dans sa nouvelle ville. Com-mence alors pour Youssoupha une vieclassique de jeune banlieusard immigréentre précarité sociale, petite délinquanceet vie mouvementée au collège.C'est àcette époque au contact du rappeurDiable Rouge que Youssoupha commenceà s'intéresser à la culture hip-hop en gé-néral et au rap en particulier. Déjà attirépar l'écriture, il compose son premiercouplet pour ses potes vers 14 ans. Acette époque rien ne va plus aux Larris oùles délits se multiplient et où les autori-tés judiciaires et sociales ont de plus enplus l'œil sur son entourage. En 1993, lesproblèmes s'étant accumulés, Youssou-

pha et sa famille sont expulsés de leur ap-partement et sa tante de retrouve seulesans domicile fixe avec 4 enfants. Il quittedonc Cergy pour se retrouver quelquesmois plus tard à Sartrouville non loin desIndes, une autre cité en crise à l'époque.De tous ses tumultes vécus dans les quar-tiers de banlieue, Youssoupha garde unecertaine amertume qui le pousse à refu-ser toute apologie de la rue comme aimele faire de nombreux rappeurs... Accrochéà ses études menées tant bien que mal ensuivant un cursus littéraire jusqu'au bac,Youssoupha cultive son amour pour lerap et commence à faire quelques timidesapparitions dans les mixtapes et lesconcerts locaux. Grâce à sa cousine, ilrencontre Philo du groupe Ménage à 3qui lui fait découvrir l'industrie musicalede l ’intérieur et lui donne l'occasion deposer pour la première fois en studio àl'occasion de l'enregistrement de la com-pilation « Sachons dire non volume I », leprojet militant de Monsieur R, lui aussimembre du Ménage à 3. Dans la foulée,Youssoupha intègre une université pari-sienne. En 1998, il commence à travailler

avec Prod qui devient son compositeurmusical attitré. Sous le nom des Frères Lu-mière, ils sortent en 199 un Cd 2 titrescomprenant le sigle « Etre né quelquepart » qui reprend les paroles de la chan-sons de Maxime Leforestier ainsi que letitre « Né à Kinshasa » où Youssouphadécrit sa ville natale. Le disque des FrèresLumière ne rencontre pas le succès es-péré par la maison de disque et commeles autres titres proposés par Prod etYoussoupha ne séduisent pas la direc-tion artistique, le contrat est rompu. Enmanque de projet concret, Youssoupha seconsacre à nouveau à sa vie universitairetout en restant au contact de l'activitéhip-hop. En 2001, la compilation Révéla-tions 2001 lui permet de se mettre denouveau en avant aux côtés de person-nalités comme Rohff, Diam's ou Sinic.Entre temps Youssoupha réussit à menerà bien son cursus universitaire en dé-crochant notamment plusieurs diplômesd'études supérieures. En 2003, il monteavec les rappeurs Philo, Sinistre, Kozi etle chanteur-compositeur Mike Génie, legroupe Bana Kin qui sort l'album « Ten-

dance ». Pour ce projet afro-rap qui rendhommage à la musique zaïroise, Yous-soupha trouve l'occasion d'exercer plei-nement son talent d'interprétationcomme à la réalisation. Depuis fin 2004,Youssoupha travaille méticuleusement àla conception de son premier album solo: Negritude. Pour cet opus le niveau d'exi-gence que s'est fixé le rappeur pour lesparoles, les musiques et les concepts esttrès élevé. L'ambition avouée de cetalbum est de devenir un classique du rapfrançais dans la ligne de prose combat, Lecombat continue ou Opéra Puccino. Poursa part, l’Algérino a grandi à Marseille. Ilest de nationalité algéro-française. Aprèsun baccalauréat scientifique, il s’orientvers une formationd'ingénieur ou de pro-fesseur de mathématiques. C'est par lasuite qu'il se consacre davantage au rap..Il est produit à ses débuts par HichemGombra et Hafid Fédaouch, avec qui ilenregistre son premier maxi deux titres :T'sais c'est qui qui cause ? dont l'instru-mental est composé par Soprano desPsy4 De La Rime. Il est découvert en 2004par Akhenaton, membre du groupe IAM, qui le signe sur son label 361 Records ;son premier album, Les derniers serontles premiers est distribué par NaiveveRecords. Le groupe lui offre les premièresparties de leurs concerts, avec les Psy4De La Rime. En 2007, L'Algérino sort undeuxième album, Mentalité pirate, qui lefait connaître grâce aux morceaux L'enviede vaincre, Fleur fanée, Johnny Hama etEntre deux flammes. L'Algérino sort en2010 son troisième album, Effet miroir.Le premier single est Sur la tête de mamère.Fin 2011, le rappeur marseillais sortson quatrième album, C’est Correct. En2014 ; il sort chez Monstre Marin Corpo-ration le label de Maître Gims. En 2015, ilsort le single Les princes de la ville chezBlack Pearl Music.L'Orchestre nationalde Barbés est un groupe de musiqueFranco-maghrébin, fondé en 1995 par lebassiste et compositeur algérien YoucefBoukella qui a été un des musiciens deCheb Mami et Aziz Sahmaoui composi-teur et musicien marocain de gnawa, Legroupe ONB s'est formé à Paris, plus pré-cisément dans le quartier de Barbés d'oùle nom du groupe.

Lamia S.

k La manifestation « Le Musée dans la rue » revientdans sa 3e édition, à Alger du 25 au 29 août 2015.Cette manifestation est organisée en collaborationavec les Musées Nationaux d’Algérie, en collabora-tion avec l’APC d’Alger Centre. Les amateurs pour-ront aller à la découverte de collection multiple auniveau de l’Esplanade de la Grande poste à partir du25 août, à 14h. Placée sous le thème « Préservonsnotre patrimoine, cette troisième édition verra laparticipation de dix sept musées nationaux et thé-matiques. On recense les musées de Constantine, deTlemcen, de Sétif, de Ghardaïa et de Chlef. Pour la cir-constance l’esplanade de la Grande Poste, seradotée pour la circonstance, d'une vingtaine de cha-piteaux. En effet, une vingtaine de chapiteaux se-

ront installés sur l’esplanade de la Grande poste etabriteront trente quatre ateliers qui seront consacrésà diverses activités dont l’écriture du Tifinagh, l’écri-ture punique et latine, contes et légendes, moulage,théâtre et marionnettes. Plusieurs autres activités se-ront consacrées aux enfants. Parmi les musées ex-posant figurent le Musée de Préhistoire du Bardo, leMusée national de Sétif, le Musée des arts et tradi-tions populaires d’Alger ou encore le Musée Nas-reddine Dinet de Boussaâda. Comme l’année der-nière, les responsables de chacun des musées s at-telleront à proposer des placards de présentation,gravures, reproductions de tableaux, photographies,cartes postales et prospectus commentés et expli-qués. Pour rappel, l’année dernière, l’initiative du

Musée dans la rue avait suscité l’engouement des pa-rents et des enfants. Les intéressés, ont peu, enoutre, découvrir des mosaïques romaines, des car-reaux de céramiques correspondant à différentesépoques ou encore des costumes traditionnels al-gérois. Lors de la deuxième édition, l’année der-nière, les organisateurs de la manifestation ont sou-haité donner plus d’ampleur à la manifestation enl institutionnalisant : façon singulière de lui donnerplus de moyens.Il est à noter que l’objectif d’une telle manifestationest, justement, de faire découvrir les différentesorientations et missions des institutions muséales ré-parties sur le territoire national.

L. S.

Une belle initiative reconduiteTroisième édition «Le Musée dans la rue» à Alger

Festival international «l’été en musique à Alger»

culture

kL’avant-dernière soirée du Festivalinternational de «l ’été en musique àAlger» accueillera, jeudi 27 août,les chanteurs à la réputation bien as-sisse, à savoir l’Algérino, Youssou-pha et l’Orchestre national de Bar-bés.

sc ienceArchéologie

Un trésor espagnol de 4 millions d'euros repêchédans les profondeurs au large de la Floride

Le poisson-lune, l'une des créaturesmarines les plus bizarres au monde

Le poisson-lune, aussi appelé «môle» ou Mola molaest un poisson hors du commun. Il peut mesurerjusqu'à trois mètres de long et peser plus de millekilos. Mais il possède également bien d'autrespropriétés, plus surprenantes les unes que lesautres.Ce poisson n'en a pas l'air mais il est un géantdans sa catégorie et pour cause, sa masse atteint enmoyenne les 1 000 kilogrammes. Un record qui fait delui le poisson osseux le plus lourd existant sur Terre.Appartenant à la famille des Molidae, cette étrangecréature marine est connue sous le nom de poisson-lune ou Mola mola. Mais ses mensurations horsnormes ne sont pas sa seule particularité. Ce poissonqu n'a pas de queue, ressemble un peu à une énormetête dans laquelle sont plantées deux nageoiresdorsales. Peu épais par rapport à sa hauteur, lepoisson-lune possède deux yeux, situés de part etd'autre de son crâne proéminent. Il a ainsi développéune technique des plus efficaces pour surveiller lesprédateurs tels que les mouettes. Il remonte à lasurface de l'eau et s'allonge sur une seule de ses facesafin de permettre à l'un de ses deux yeux de regardervers le ciel. Plus surprenant encore, son corps n'est passurmonté d'écailles mais de pointes et d'une coucheépaisse de mucus. En cas d'attaque de prédateurs, ilpeut également changer de couleur, passant ainsi duclair au foncé.

I N F OE X P R E S S

B O N À S A V O I R

Le puissant typhon Goni frappe le Japon, plus de70 blessésLe puissant typhon Goni a frappé hier le sud-ouest du Japon, faisant plus de 70 blessés etperturbant fortement les transportsferroviaires et aériens, tandis que leshabitants de plusieurs localités étaientinvités à quitter leur logement par mesure deprécaution.Ce 15e typhon de la saison en Asie, qui a tuéau moins 26 personnes aux Philippines, atouché la préfecture de Kumamoto, sur l'îlede Kyushu, à environ 06h00 du matin (21h00Gmt lundi) puis Kagoshima et Fukuoka, aindiqué l'Agence météorologique japonaise qui a averti des risques de très fortes précipitations et vaguesgéantes. Accompagné de vents soufflant en pointe à 198 km/h, Goni s'est ensuite déplacé plus au nord,longeant l'île principale de Honshu. Tout en prenant la direction du nord-ouest au-dessus de la mer du Japon,il déversait des trombes d'eau sur un très large périmètre sur Honshu, douchant notamment les préfectures deHiroshima, Yamaguchi, Miyasaki ou encore Mie. Plus de 70 personnes ont été légèrement blessées, la plupart àcause de chutes dues au vent ou de vitres brisées, selon les médias et responsables régionaux. Des véhiculesont été renversés et quelques toits ou pans de murs emportés, tandis que des cours d'eau étaient déchaînés,selon les images diffusées par la chaîne publique NHK. Les autorités locales ont émis au total des conseilsd'évacuation (partiellement levés ensuite) pour plus de 600 000 habitants par crainte de possibles glissementsde terrain et inondations, selon les données compilées par le ministère des Affaires intérieures. La compagnierégionale Kyushu Railway a dû interrompre de nombreuses liaisons ferroviaires. Plusieurs lignes de train àgrande vitesse Shinkansen ont aussi été suspendues en attendant que le calme revienne.Dans les airs, au moins 300 vols au départ et à l'arrivée d'aéroports de la zone ont été annulés, principalementle matin, y compris des liaisons internationales entre Fukuoka et Séoul ou Shanghai.

Quatre millions d'euros, voilà ce qui dormait dans desépaves situées au large de Vero Beach, en Floride. Le 30juillet dernier, Brent Brisben et son équipe ont mis la

main sur un butin immergé composé de 350 pièces demonnaie espagnoles, dont 300 en or. Cet extraordinaire trésorappartenait à une flotte de onze galions espagnols immergésdepuis plusieurs siècles dans les profondeurs. C'est à l'occasiondu 300ème anniversaire du naufrage de ces galions que

l'équipe de plongeurs de la société 1715 Treasure Fleet-QueensJewels a pu faire cette incroyable découverte. Les vaisseaux enquestion faisaient partie d'une flotte ayant coulé au large descôtes de la Floride des suites d'un ouragan, alors qu'ils étaient enroute pour l'Espagne. Ils transportaient à leur bord des pièces demonnaie pour le roi d'Espagne, Philippe V, et parmi ces pièces,neuf d'entre elles sont considérées comme particulièrementonéreuses. Il s'agit de pièces royales de huit escudos, qui ont été

spécialement frappées pour le roi d'Espagne dans les années1700, et valant chacune plus de 265 000 euros.«Ca a été magique», s'enthousiasme Brent Brisben, directeur dela société 1715 Treasure Fleet-Queens Jewels, auprès du journalFlorida Today. «Ce qui est extraordinaire à propos de tout ça c'estque nous l'avons trouvé le jour de l'anniversaire [du naufrage].Nous avons trouvé environ 230 pièces d'or le 30 juillet et latempête a commencé le matin du 30 juillet (1715)».

Le 30 juillet dernier, des chasseurs de trésor ont repêché350 pièces de monnaie, dont neuf valent à elles seules plu-sieurs centaines de milliers d'euros. Au total, quelque 4millions d'euros ont été retrouvés dans les épaves de ga-lions espagnols dans les profondeurs au large de la Flo-ride.

Sur le terrain depuis vingt- quatreans, l’association caritative ausouffle exceptionnel continued’apporter aide et soutien à descentaines et des centaines de ma-lades de la région Est du pays,éprouvés par une pathologielourde et handicapante. Dyna-miques et perspicaces, lesmembres d’Oncologica comptentbeaucoup sur la générosité desdonateurs et des bienfaiteurs detout bord pour poursuivre leurmission et accompagner dans lesmeilleures conditions les maladesqui passent par le centre anti can-cer (CAC) du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Benbadis.

Les cancéreux, un devoirde non-abandonAu siège de l’association «Onco-logica», au sous sol du CAC duCHU Benbadis, le bureau nedésemplit pas. A longueur de jour-née, les malades des 17 wilayas dela région Est du pays qui passentpar le CAC, frappent à la porte del’association demandant aide,orientation ou renseignement. Enpermanence, une collation et del’eau minérale sont proposées àtous ceux qui passent par le bu-reau de l’association.«En moyenne, une cinquantainede personnes entre malades etleurs accompagnateurs passentquotidiennement par le bureau»,affirme à l’APS le président de l’as-sociation «Oncologica», MouradBoukhalfa.De la simple photocopie du dos-sier médical du malade à l’expli-cation d’une procédure ou d’undétail administratif, les membresde l’association répondent à touteforme de sollicitation.«Ici, nous oeuvrons à accompa-

gner les malades ou des membresde leurs familles pour les orientervers d’autres services pour uncomplément d’analyses ou pourun scanner, et nous leur donnonsle temps qu’il faut pour leur ex-pliquer les procédures précédantun rendez-vous de radiothérapie»,souligne le président d’Oncolo-gica. L’association aide égalementtous ceux qui frappent à sa porteen leur délivrant des médicamentsde toute catégorie. «Aujourd’hui,(18 juillet Ndlr) nous avons délivréune dizaine d’ordonnances pourdes patients, pour la majorité dé-munis, et qui viennent des wilayasde l’Est», précise M. Boukhalfa.L’association est dotée d’unepharmacie continuellement ap-provisionnée, par des donationsou des achats qu’Oncologica ef-fectue pour ses malades.Mettant à la disposition de tousceux qui fréquentent le servicedu CAC, un numéro de téléphoneet un fax, les membres de l’asso-ciation reçoivent les analyses despatients, issus des wilayas de l’est,inscrits dans le processus de ra-diothérapie qu’ils transmettentaux praticiens pour un éventuelrendez-vous et informent les pa-tients de la décision des méde-cins.Soucieuse d’apporter un confort

et un soutien aux malades et leursfamilles, l’association rembourseégalement les frais de déplace-ment aux malades notammentceux qui viennent des régions loin-taines ou enclavées.«Le cancer est une pathologielourde, et souvent les malades,alourdis par les dépenses ne peu-vent même pas couvrir les frais deleurs déplacement à Constantine»,tient à souligner le président del’association.

Une alliance des associationsd’aide aux cancéreux, le cheminde l’espoirEvoquant l’alliance des associa-tions d’aide aux cancéreux dontOncologica est membre, M. Bou-khalfa a souligné que cette allianceconstitue un «creuset» des éner-gies du mouvement associatifd’aide aux cancéreux à travers le-quel ces associations ambition-nent non seulement à contribuerà une meilleure prise en chargedes malades et au renforcementdes liens de solidarité et d'en-traide mais surtout à être un élé-ment «moteur et efficace» dans lalutte contre le cancer.Au CAC du CHU Benbadis, la pré-sence des femmes et des hommesmembres du collectif Oncologicamet un véritable baume au coeur

des malades éprouvés par tant desouffrance.«J’étais terrorisée quand je suisvenue pour la première fois auCAC», affirme à l’APS, Ouazna 55ans de Tébessa qui souligne quele soutien, l’aide et l’orientationqu’elle a reçu des membres d’On-cologica a contribué à dissiperses angoisses.La quinquagénaire précise que lecontact avec l’association lui apermis de mieux comprendre leprocessus de radiothérapie, etd’effectuer dans les meilleuresconditions les analyses et les ra-dios nécessaires, alors qu’elle en-tame sa deuxième séance suite àun cancer de sein.Efficace et décidée à continuer àtendre la main aux malades quifrappent à la porte de l’associa-tion, Dina, Amine, Serhouda, Mo-hamed et tant d’autres du collec-tif Oncologica s’accordent à direque la générosité des donateursdemeure le «moteur» de leur ac-tion. «Les dons sont notre moyend’agir» précise M. Boukhalfa, sou-lignant que «les obligations sontcroissantes et l’association a plusque jamais besoin d’être soute-nue» pour aider à améliorer lesconditions de la prise en chargedes cancéreux.

Agence

santéConstantine

Cancer de l’utérus

15 minutesde sport par jourauraient un effetpositif surla santé

Pratiquer une activité

sportive même

modérément aurait des

effets positifs sur la santé,

selon les résultats d'une

étude présentée à

EuroPRevent 2015 (Congrès

de cardiologie).

30 minutes d'activité

physique quotidienne, ou

150 minutes

hebdomadaires, réduirait

de 30% le risque moyen de

décès prématurés. Et ce

quel que soit l'exercice

pratiqué. Et, 75 minutes par

semaine ou 15 minutes par

jour permettait une

réduction significative de la

mortalité de 22% chez les

personnes âgées. Les

scientifiques de l'Université

de St-Etienne-Lyon ont

suivi pendant 13 ans 1 000

sujets âgés de 65 ans en

2001 et ont mesuré leur

niveau d'activité physique.

Les scientifiques les ont

classés par intensité et par

temps pratiqué. Les

conclusions de l'étude

révèlent que le risque de

décès s'avère réduit de 57%

chez les individus dont le

niveau d'activité était

conforme aux

recommandations. Et, il

serait réduit de 51% avec

une activité réelle mais

bien plus modérée. Et

l'étude démontre aussi que

le démarrage même à un

âge avancé ou la reprise

d'une activité physique

pendant la retraite réduit le

risque de décès des deux

tiers. Les résultats de cette

étude ont été confirmés lors

de ce même congrès, par

une méta-analyse

présentée par les mêmes

chercheurs. Cette étude, qui

concernait près de 120 000

sujets, a révélé qu'«à faible

dose», qu'elle soit modérée

ou pratiquée de manière

vigoureuse, l'activité

physique de, 75 minutes

par semaine ou 15 minutes

par jour permettait une

réduction significative de la

mortalité chez les

personnes âgées. Dans

cette méta-analyse, une

faible dose d'activité a

entraîné une réduction du

taux de mortalité de 22%.

Le Dr David Hupin,

chercheur en psychologie

clinique et de l'exercice et

auteur de l'étude,

recommande aux

personnes âgées cette règle

simple de suivre au moins

15 minutes d'activité

physique cinq jours par

semaine.

,oeuvrant à concilierentre l’urgencepermanente exprimée parle malade et à témoignertoute la sollicitude aupatient, l’association«Oncologica» deConstantine pour l’aideaux malades cancéreux estdevenue, au fil des ans,l’accompagnatrice efficaceet agissante.

M A L A D I E D E C H A R C O T

L'association «Oncologica» pour l'aideaux cancéreux, l'accompagnatrice efficace

Ces 50 dernières années, la prise de contra-ceptif oraux aurait évité 400 000 cancers de lamuqueuse utérine... La pilule contraceptiveconstitue un élément protecteur contre le can-cer de l'endomètre (ou cancer de l'utérus).Souhaitant mieux connaître le rôle des contra-ceptifs oraux dans le développement des can-cers de l'utérus [qui n'a rien à voir avec celuidu col de l'utérus qui peut être dépisté par frot-tis], des chercheurs britanniques ont, en effet,étudié les données de santé de quelque 27

000 femmes atteintes d'un cancer de l'endo-mètre dans 36 pays d'Europe, d'Amérique dunord, d'Asie, d'Australie et d'Afrique du sud.Bilan : en l'espace de 50 ans, quelque 400 000cas de cancers de l'endomètre, sur les 3,4 mil-lions recensés dans ces pays, avaient pu êtreévités grâce à l'utilisation de contraceptifsoraux, parmi lesquels 200 000 au cours des dixdernières années (2005-2014).«L'effet protecteur important des contracep-tifs oraux contre le cancer de l'endomètre per-

siste des années après l'arrêt de la pilule»,souligne, pour sa part, le Pr Valerie Beral del'Université d'Oxford, qui a coordonné les tra-vaux dont les résultats viennent d'être pu-bliés dans la revue The Lancet Oncology Jour-nal. Elle ajoute que l'effet bénéfique existemême chez des femmes qui n'ont pris la piluleque pendant quelques années et se prolongebien au-delà de la cinquantaine, l'âge auquelle cancer de l'endomètre commence à se ma-nifester.

La pilule comme moyen de protection

contribution

1.-Le patriotisme économiques’assimile t –il au tout Etat ?L’assainissement des entreprisespubliques en Algérie a coûté auTrésor public plus de 70 milliardsde dollars entre 1971/2014,70/80% étant revenues à la casede départ. Cela montre que cen’est pas du essentiellement dûau capital-argent, étant entenduqu’en économie de marchéconcurrentielle le rôle de l’Etatrégulateur est important large-ment influencé par l’internatio-nalisation, devant tenir comptedonc de cette dure réalité, malgréla crise mondiale, d’une écono-mie de plus en plus globalisée.L’Etat doit favoriser la bonne gou-vernance condition de l’effica-cité économique pour une crois-sance durable reposant sur l’en-treprise quelle soit publique ouprivée dans une économie ou-verte et son fondement le savoirtout en garantissant le principed’équité. Aussi, je déplore, encette période d’incertitudes duesà la baisse du cours des hydro-carbures que l’on se focalise uni-quement sur la rente alors quel‘objectif essentiel est l’urgenced’une vision stratégique ainsiqu’un débat sérieux n’ait eu lieusur le futur rôle de l’Etat en Al-gérie, débat indispensable pouréclairer la future politique éco-nomique et sociale. C’est une desexplications fondamentales duchangement périodique du cadrejuridique des investissements,du manque de cohérence et de vi-sibilité, du fait de la neutralisationdes rapports de forces, la poli-tique gouvernementale se trou-vant ballottée entre deux forcessociales antagoniques, la logiquerentière épaulée par les tenantsde l’import et de la sphère infor-melle malheureusement domi-nante et la logique entrepreneu-riale minoritaire. Cela expliqueégalement que l’Algérie est danscette interminable transition de-puis 1986, ni économie de mar-ché, ni économie administrée, ex-pliquant les difficultés de la ré-gulation, l’avancée des réformesétant inversement proportion-nelle au cours du pétrole et ducours du dollar, les réformes de-puis 1986 étant bloquées ou ti-midement faites avec incohé-rence lorsque que lecours baisse. La question qui sepose est donc celle là : pourquoiavec l’importance des entrées endevises de Sonatrach entre1965/2015, il faudrait faire unbilan, montant en termes de pa-rité de pouvoir d’achat devantêtre ramené aux prix constants2015, l’Algérie a été incapabled’asseoir une économie produc-tive dans le cadre des valeursinternationales ? Aussi, le com-promis des années 2009/2015

devra concilier l’impératif de pro-ductivité et la cohérence sociale,les principes d’une société ou-verte et le devoir de solidarité, enun mot l’efficacité et l’équité. Ilfaut éviter toute ambiguïté. L’éga-lité n’est pas celle du modèle del963-2015 mais recouvre la né-cessité d’une transformation del’Etat providence de l’Etat ges-tionnaire à l’Etat régulateur, par laformulation d’un nouveau contratsocial, renvoyant à la nécessairerefondation de l’Etat.

Favoriser la croissance auniveau d’une économie ouverteUne économie ouverte, la dureréalité, comme le montre l’ac-tuelle crise mondiale ne signifiepas la fin du rôle de l’Etat régu-lateur car le marché a besoind’être encadré. Aussi La nouvellepolitique socio-économique al-gérienne devra reposer sur troiséléments fondamentaux complé-mentaires.- Premièrement, elle doit tenircompte de l’adaptation aux mu-tations mondiales irréversibles.Les négociations futures avec l’or-ganisation mondiale du com-merce et les Accords pour unezone de libre échange avec l’Eu-rope applicable depuis le 01 sep-tembre 2005, doivent corres-pondre aux avantages compara-tifs du pays. Je pense fermementque l’Algérie ne dispose pasd’autres alternatives que l’adap-tation à la mondialisation dontles espaces euro-méditerranéens,africains et euro-méditerranéensconstituent son espace naturel.Prétendre que la mondialisationaliène le développement du payset les libertés c’est ignorer uneévidence: sans insertion dansl’économie mondiale, l’Algérie se-rait bien davantage ballottée parles vents des marchés avec lerisque d’une marginalisationcroissante. C’est que la nouvellepolitique économique doit êtremarquée par l’adaptation à l’uni-versalisation de l’économie demarché, le commerce internatio-nal n’étant pas un jeu à sommesnulles. L’ouverture peut être dou-loureuse à court terme car elleimpose des changements maiselle est bénéfique à moyen et longterme.-Deuxièmement, il y a lieu de ga-rantir les grands équilibresmacro-économiques par unemonnaie stable, conditio n de l’at-trait de tout investissement por-teur à moyen terme et par la ré-duction des déficits publics. Ces deux conditions, sont unecondition nécessaire mais nonsuffisantes, évitant la hausse desprix sur des structures de mo-nopoles inchangées, l’économiede marché ne signifiant pashausse des prix ce qui se passe

actuellement, et donc aller versles réformes institutionnelles etmicro-économiques qui accusentun retard important au sein d’unmonde de plus en plus interdé-pendant. Cela pose la probléma-tique de l’Etat de Droit par la ré-forme de l’Etat, de la justice, del’école (la mère des réformes quiconditionne le tout), de l’écono-mie (surtout le système financierfigé, lieu de distribution de larente et favoriser un véritablemarché du foncier). Le tout doitêtre harmonisé avec de nouveauxsystèmes de protection socialequi doivent s’adapter, s’intégrantà une économie dominée par leconsommateur mondial et arbi-trée par les marchés financiers.La compétition dans une écono-mie globale fait que chacun a lemonde pour marché et tous lesconsommateurs pour clients. Latraduction d’un monde ordonnéautour de la production est lar-gement dépassée. Et l’introduc-tion en lice de l’Inde et surtout dela Chine dans le commerce mon-dial représente une vraie révolu-tion, caractéristique de l’unifica-tion des conditions de produc-tion dont la valeur ajoutéeaugmente mais dont les distancesentre la production et la consom-mation diminuent avec là révo-lution dans le domaine du trans-port et des télécommunications.La libéralisation des mouvementsde capitaux transgresse les fron-tières géographiques. Il y a lieu derevoir les concepts erronés destratégie industrielle et d’imagi-ner une nouvelle politique de l’en-treprise. Car à l’intérieur des en-treprises se mettent en œuvre denouveaux modes d’organisationéloignés du taylorisme, desgrosses sociétés avec leurs lour-deurs bureaucratiques, fondéssur le raccourcissement deschaînes hiérarchiques, sur l’amé-lioration de la qualification, surl’implication des personnes, surla décentralisation interne et lagestion prévisionnelle des com-pétences.Troisièmement, la mutation né-cessaire des services publicsmarchands. La conception pas-sée sur une superposition forteentre secteur public, entreprisepublique, monopole, activité li-mitée du territoire national doitfaire place à l’efficacité de ges-tion, à la concurrence des ser-vices collectifs. Si certaines in-frastructures peuvent continuerà être gérées par des monopolesles services de transport, eau,électricité, téléphone vocal doi-vent être libéralisés. Ainsi la plupart des pays émer-gents sans compter les pays dé-veloppés ont des services col-lectifs caractérisés par de trèsnombreux acteurs privés et pu-

blics, puisque le commerce, l’agri-culture et l’industrie sont presquetotalement privatisés. Cependant,pour éviter les effets pervers dumarché, l’action régulatrice del’Etat est nécessaire pour assu-rer la cohésion sociale. Car,certes, la nouvelle politique socio-économique en Algérie devra êtremarquée en ce début du XXIèmesiècle par l’innovation, mais éga-lement éviter qu’une économiequi produit la richesse ne dé-truise les liens sociaux dans ununivers où la plupart des struc-tures d’encadrements, (familles,religion, syndicats) sont faiblessurtout en Algérie où bon nombred’organisations sont des appen-dices bureaucratiques sans im-pacts de mobilisation mais mon-nayant leurs soutiens contre unefraction de la rente pétrolière etgazière.

Devoir d’équité  à travers lasymbiose  des rôles de l’Etat etdu marchéL’Algérie a vécu sur un modèleégalitaire simple, l’Etat proprié-taire gestionnaire régentant l’en-semble de l’activité économiqueet sociale réduction des inégali-tés, développement des presta-tions sociales pour tous, bien quecertains contestent que ce mo-dèle ait été équitable ( 60 mil-liards de dollars entre les sub-ventions et les transferts sociauxen 2014 dépassant les 27/28% duPIB). Avec la baisse du cours deshydrocarbures qui sera de longuedurée avec les mutations éner-gétiques, et la transition énergé-tique mondiale qui s ‘annoncent2015/2030 dont la prise encompte du réchauffement clima-tique ( mix énergétique) , déter-minant à 70% la valeur de la mon-naie et du pouvoir d’achat des Al-gériens, ce compromis est remisen cause. Ayant fait plus de l’assistanat gé-néralisé sans cibler les plus dé-munis, pour une paix socialeéphémère, le paradoxe est qu’encette année 2015, alors que toutle monde veut actuellement sapart de rente et immédiatementquitte à conduire le pays au sui-cide collectif. L’adaptation étantune exigence en ce monde tur-bulent et incertain où toute Na-tion qui n’avance pas recule for-cément, l’évolution d’une sociétéplus ouverte, plus indivi-dualiste exige des traite-ments plus personnalisés,avec comme toile de fondune croissance plus sélec-tive et rendant urgent demieux articuler les rôles res-pectifs et complémentairesde l’Etat et du marché. De ce fait cela remet encause le traitement statis-tique global qui correspond

de moins en moins à la réalitéplus complexe, supposantd’ailleurs une structure indépen-dante du Gouvernement commel’atteste actuellement l’effrite-ment du système d’information.La société de marché incitant na-turellement à plus d’efforts et dedynamisme et la solidarité dansla compétition implique de cesserd’exclure sous peine de devenirune société de décadence. Ainsiles problèmes doivent être ab-sorbés différemment et celapasse par une réflexion collec-tive sur la justice au sens sociétal.L’universalité de la justice n’exis-tant pas, elle dépend du momentdaté et du mouvement histo-rique. Une société dynamique enforte croissance offre des espoirsindividuels plus grands en tolé-rant certaines inégalités qu’unesociété dont l’économie en stag-nation où l’avenir est incertain.Paradoxalement, en dynamique,certaines inégalités à court termeprofitent aux plus défavorisés àmoyen terme si l’on respecte lesdroits fondamentaux, bien qu’ilfaille éviter une domination ex-cessive de l’argent sur la vie so-ciale. Dans un tel contexte il fautidentifier lés inégalités qui doi-vent être combattues (inefficaceset injustes) et trouver le niveauacceptable d’inégalités néces-saires pour assurer le dynamismede l’économie. Il ne sera plusquestion de la simple égalité d’ac-cès à des prestations banaliséesmais l’équité par la discrimina-tion positive privilégiant le ren-forcement des relations profes-sionnelles, la relance des négo-ciations collectives branches parbranches grâce à de nouvellesméthodes de travail fondées surl’innovation continue. Il s’agira de favoriser de nouvellesstructures sociales dynamiquespour impulser le changement etimpulser celles traditionnellespar définition plus conserva-trices. Ainsi s’impose une nou-velle politique axée sur trois fac-teurs devant les mettre en cohé-rence, une nouvelle politique del’emploi et des salaires liés àl’éducation, une nouvelle poli-tique de la protection sociale etenfin une nouvelle politique fis-cale qui est au cœur de l’équité,sont nécessaires.

Dr A. Mebtoul

Face à la baisse du cours des hydrocarbures, quel est le rôle futur de l’Etat algérien dans le développement économique et social ?, «Au XXIe siècle, les batailles économiques de l’Algérie  se remportent grâce à la bonne gouvernance et la valorisation du savoir», préambule durapport établi sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul-  transmis au Premier ministre : «  Face à la mondialisation, bilan et axes dedéveloppement 2015/2025» -15 janvier 2013 (8 volumes-980 pages)

épublique Algérienne Démocratique et PopulaireWilaya de Béjaïaaïra d’Akbouommune d’Akbouervice Urbanisme, Construction et Habitat

Demande de certificatde possession

En application du décret exécutif 91/254 du 7/7/1991,f xant les modalités d’établissement et de délivrance ducertificat de possession institué par l’article 39 de la loin° 90-25 du 18/11/1990 portant orientation foncière,M. Taghboulit Smail, né le 21/6/1978 à Akbou, fils deBelkacem, demeurant au village M’liha, a formulé uned

Amiche Salah, fils de Lounis et de Bensalem

B

Premier League

sport

Arsenal et Liverpool se quittent bons amis

C’était le choc de cette troisième journéede Premier League. A l’Emirates Stadium,Arsenal accueillait Liverpool. Après unbon début de championnat et deux courtssuccès, les Reds se frottaient à leur premieradversaire de poids. Brendan Rodgers ali-gnait un 3-5-2 où les deux recrues pharesde l’été Christian Benteke et Roberto Fir-mino animaient le front de l’attaque. LesGunners, eux, ont besoin de se rassurer col-lectivement après un début de saison endents de scie. Vainqueur du CommunityShield, Arsenal s’est fait surprendre d’en-trée en championnat à domicile par WestHam. Seulement Wenger devait faire face àl’embêtant forfait de Per Mertesacker, ma-lade et de Laurent Koscielny, touché audos. C’est donc l’inédite charnière cen-trale Chambers-Gabriel qui officiait ce soir.Une défense peu rompue aux joutes dePremier League qui allait avoir dû mal faceau rythme du match. Dès le départ, lesdeux équipes partaient à l’attaque et of-fraient un grand spectacle.Après une première alerte de Benteke(2e), Coutinho trouvait la barre de PetrCech (5e). Alexis Sanchez lui répondaitimmédiatement en frôlant le cadre de latête (6e). Après une précoce domination deLiverpool, c’est Arsenal qui imposait son

jeu. Durant un gros quart d’heure, les Lon-doniens dominaient le cuir et se procu-

raient de réelles opportunités. Sanchezfaillit profiter d’une mésentente entre Skr-tel et Milner (8e). Sur l’action suivante, Ca-zorla grâce à une passe laser trouvait Ram-sey qui marquait mais l’arbitre signalait, àtort, un hors-jeu du Gallois (9e). Arsenalpouvait s’en mordre les doigts.Seulement, les Gunners, Chambers, Ga-briel et Bellerin en tête commettaient deserreurs incroyables en défense, entre fautesde placement et pertes de balle dans leurmoitié de terrain. Liverpool n’en profitaitpas. La faute à un immense Petr Cech quirepoussait des tentatives de Benteke (39e),Firmino (40e) et Coutinho (45e) qui frappaitde nouveau le montant. Arsenal s’en sortait miraculeusement à lami-temps par un score nul et vierge.

En seconde période, le match repartaitplus timidement. Il fallait attendre la 60e mi-nute pour voir Sanchez heurter le poteauaprès une belle combinaison entre Cazorlaet Giroud. La fin de match devenait en revanche com-plètement folle, chacune des deux équipescherchant la victoire. Mignolet s’interposaitdevant Giroud (70e). Le portier belge cap-tait ensuite une frappe contrée de Ramsey(83e) alors que Skrtel était proche dû csc(84e). Finalement, c’est sur un incroyable 0-0 queles deux équipes se quittaient. Mauvaiseopération pour Arsenal qui n’a toujours pasgagné à domicile. Liverpool s’offre, en re-vanche, une troisième clean-sheet.

R. S.

,Arsenal et Liverpool se quit-tent sur un 0-0 malgré une plé-thore d'occasions de but. Lesdeux équipes auront eu leurpériode.

Arsenal n’a pas fait mieux qu'un 0-0 à domicile (Photo > D. R.)

Nouveau rebondissementdans le dossier De Bruyne,C'est le feuilleton du mercato estival.Attendu dans la semaine du côté de Man-chester, Kevin De Bruyne fait désormaisl'objet d'une offre de la part de United,qui vient contrarier City.Pas un jour ne passe sans que le nom deKevin De Bruyne n’apparaisse dans lapresse allemande, belge ou anglaise. Il estbien la vedette du grand feuilleton esti-val du mercato. Un feuilleton qui a débuté très vite etqui ne connaîtra son épilogue que dansles derniers instants du marché. Le week-end dernier, Manchester City semblaittenir la corde plus que jamais. La presseévoquait un accord sur le salaire, à hau-teur de 17 M€ par saison et une offre detransfert de 70 M€. Puis, dimanche, Bildexpliquait que le Bayern Munich s’était

engouffré à nouveau dans le dossier, cequi a été démenti depuis. Hier, selonSport1 et Bild, c’est un nouveau courti-san qui vient enquiquiner ManchesterCity. Il s’agit du voisin Manchester Uni-ted. Doublé par Chelsea dans le dossierPedro, le club mancunien a été rembarrépar le Real Madrid pour Gareth Bale. Etil s’embarque dans une voie sans issueen tentant le coup Neymar.Dès lors, toujours dans l’optique d’ajou-ter un milieu offensif à son escouade,Louis Van Gaal aurait décidé de passer àl’action pour Kevin De Bruyne. MU partavec une grosse longueur de retard pourl’international belge de 24 ans, mais Chel-sea a prouvé avec Pedro que l’impor-tant était surtout d’arriver à point...

R. S.

Mercato

Benzema au cœur de tous les débats

,En l'espace d'un week-end et sans jouer,Karim Benzema a fait jaser en Espagne eten Angleterre.« À tous les clowns qui veulent faire croiredes choses à mes fans. Voici ma maison ».Hier, Karim Benzema a tenu à remettre leschoses au point concernant son avenir.Oubliant peut-être au passage qu’il avait luiaussi déclenché quantité de rumeurs avecune photo et un message équivoque surInstagram il y a un mois... Aujourd’hui,l’hypothèse d’un départ est définitivementrefermée. Ce qui semble contrarier ArsèneWenger, interrogé sur le cas Benzema àl’issue du match nul (0-0) entre Arsenal etLiverpool lundi soir.« Cette histoire est ter-minée, oui, mais elle a été entretenue ar-tificiellement pendant des semaines. Vousne pouvez pas maîtriser la situation quandun joueur est sous contrat, vous n’êtespas décideur. Le Real Madrid l’a rappelé à

plusieurs reprises. Nous aussi, nous ai-mons maîtriser l’avenir des joueurs quisont sous contrat avec nous… », a glisséWenger, dans un discours particulier, quilaisse entrevoir une tentative pour arracherl’attaquant français au Real Madrid. L’in-térêt d’Arsenal semblait bien réel dans cedossier.Très attaché à la Casa Blanca,Karim Benzema n’a pas cédé aux sirènesanglaises, et ce, malgré un changementd’entraîneur qui pourrait lui coûter dutemps de jeu. Pour les médias espagnols,il ressemblait beaucoup à un futur sacrifiéde Benitez. Mais le 0-0 concédé par le Realsur la pelouse du promu Sporting Gijonchange la donne, en témoigne la Une deMarca. « Monsieur but est de retour », titreainsi le quotidien espagnol, qui attenddésespérément le Français pour redonnerde l’allant offensif au onze de Benitez.

R. S.

Real Madrid

Selon la même source, la commis-sion d'homologation a constatéque les réserves formulées aupa-ravant ont été levées, et de ce faitelle a homologué l’installation quipourra accueillir de nouveau desrencontres de Ligue 1.La Ligue de football professionnelindique toutefois que les ren-contres de grande affluence serontdomiciliées dans une autre infra-structure en mesure de recevoirun nombre important de specta-teurs. Le RC Arbaâ avait accueilli leMO Béjaïa (0-2) au stade Musta-pha-Tchaker de Blida lors de la

première journée du championnatd'Algérie de Ligue 1 Mobilis. Aveccette décision de la commissiond'homologation, le RC Arbaâjouera son prochain match contrele promu le RC Relizane le samedi29 août à 17h30 au stade Smaïl-Makhlouf pour le compte de la troi-

sième journée de Ligue 1 Mobilis.

Le président Amani suspenduune année Le président du RC Arbaâ (Ligue 1algérienne de football) DjamelAmani a écopé d'une suspensiond'une année à compter du 18 août

2015, a annoncé mardi la Ligue defootball professionnel (LFP) surson site officiel. La commission dediscipline de l'instance dirigeantede la compétition nationale a re-tenu contre Amani «des infractionsliées aux critiques publiques desdécisions sportives ainsi que latenue de propos portant atteinte àl'honneur et à la considération dela Ligue et de l'un de ses membres»,précise la même source. Outrecette sanction, Amani a écopéd'une amende financière de 500 000 dinars. De son côté, le pré-sident du MC Alger AbdelkrimRaissi «signalé par le commissaireau match de RC Relizane-MC Alger(1-2) disputé samedi dernier», dansle cadre de la 2e journée du cham-pionnat a été suspendu jusqu'àson audition lors de la prochaineséance. En Ligue 2, le manager gé-néral de l'ASO Chlef Samir Zaoui,également signalé par le commis-saire au match de ASO-ParadouAC (1-1), a été suspendu jusqu'àson audition.

R. S.

Ligue 1 Mobilis

sportAfrobasket-2015

Mohamed Harrat4e meilleur marqueur du 1er tourL’Algérien Mohamed Harratoccupe la 4e place auclassement des réalisateursavec un total de 57 points, auterme du 1er tour del’Afrobasket-2015 qui a pris finlundi soir à Radès (Tunisie).Harrath (25 ans), qui partagela 4e place avec le MarocainAbdelhakim Zouita, estprécédé au classement desmeilleurs marqueurs par lastar sénégalaise, Gorgui Dieng(78 pts), le MozambicainAugusto Matos (61 pts) et leCap-Verdien Jeff Xavier(61pts). Il devance cependantd’autres illustres noms tels leNigérian Oguchi (55 pts),l’Ivoirien Souleymane Diabate(55 pts) et le Tunisien SalahMejri (47 pts) pour ne citer queceux-là. L’ex-sociétaire du GSPétroliers, qui faitactuellement les beaux joursdu club marocain du FUSRabat, a battu l’IvoirienDiabate (27 à 26) lors du dueldirect qui les a opposés lundisoir à Radès. Harrat (1,98 m)est en mesure d’améliorer sonscore lors du match deshuitièmes de finale prévuaujourd’hui à 21h00 contre leCameroun, au moment oùson co-équipier Mehdi Cherietfigure également en bonneposition avec un total de 40pts, alors que Samir Mekdad(25 pts) est 54e. Tous lesespoirs algériens devant leCameroun sont fondés sur cetrio, capable de créer l'exploit.

R. S.

Quotidien national d’in-formation. Edité par la SarlSEDICOM au capital socialde 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination :Samir SabekDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

E N D E U X M O T S

Les supporters du RCA seront soulagés par cette décision (Photo > D. R.)

Le stade de Larbaâ homologué

,Le stade Smaïl-Makh-louf de Larbaâ a été va-lidé par la commissiond’homologation desstades après une nouvellevisite effectuée danscette infrastructure spor-tive, a indiqué lundi laLigue de football profes-sionnel (LFP).

La sélection algérienne en regroupement avec 7 athlètes,La sélection algérienne de taekwondo, com-posée de 4 messieurs et 3 dames, est en re-groupement du 24 août au 8 septembre aucentre de préparation des équipes nationalesà Souidania (Alger) pour préparer les Jeuxafricains de 2015, prévus du 4 au 19 septembreà Brazzaville, a indiqué lundi la Fédération al-gérienne de taekwondo. «L'équipe nationaleest entrée en stage avec 18 athlètes, mais seu-lement 7 d'entre eux seront concernés par lesJeux africains», a déclaré à l'APS le présidentde la Fédération algérienne de taekwondo,Abdelhak Tiabi. Il s'agit de Youcef Khelfallah(-57 kg), Romain Dimitri (-58 kg), Sofiane Mer-

zouk (-63 kg) et Lyès Bellili chez les messieurs,ainsi que Samia Zeggane (-53 kg), Sarah Dad (-57 kg) et Lynda Azeddine (-74 kg) chez lesdames. «Initialement, l'Algérie devait être re-présentée par huit athlètes à ces Jeux afri-cains, mais la blessure de Zakaria Chennouf (-74 kg), victime d'une fracture à la mâchoirependant un précédent stage de préparation enCorée du Sud a réduit le nombre à seulementsept athlètes», a encore détaillé Tiabi.Pendant ce stage bloqué, l'encadrement desathlètes algériens sera assuré par l'entraîneurSalah Hadjadj, ainsi que par l'expert coréenJon Woo Min, au moment où Noureddine

Nemla a été désigné comme chef de déléga-tion.«Le départ est prévu le 9 septembre, à bord du2e vol pour Brazzaville, ce qui nous laissera letemps de nous adapter au climat local, car lacompétition, en ce qui concerne le taekwondo,est programmée entre le 16 et le 18 sep-tembre», a indiqué Tiabi. «Nos athlètes ontbien préparé ce rendez-vous et nous partonsau Congo avec l'ambition de remporter unmaximum de médailles», a ajouté la mêmesource concernant les objectifs du taekwondoalgérien pendant ces Jeux africains.

R. S.

Jeux africains de taekwondo

Suite de la page 24,Remontant le cours de l’histoire, le journal dese référait aux années 1974 lors de la Coupe dumonde 1974 en Allemagne de l’Ouest. «Aprèsavoir fait les poches de ses concitoyens pourlever l’«impôt Coupe du monde», le Léopard deKinshasa menaça d’envoyer tous les joueursderrière les barreaux s’ils persistaient à ne pasvouloir affronter la Yougoslavie lors dudeuxième match de poule, sous prétexte d’uneprime détournée par des proches du pouvoir».Le football est devenu une arme qui stabilise oudéstabilise les économies d’un pays. La paixsociale passe aussi par le résultat donc la qua-lification de l’équipe lors des grandescompétitions. Le Zaire, voilà une autre fichequi démontre la place que peut occuper cesport dans un Etat africain où les ressources fi-nancières ne sont pas éclatantes. «Horrifiés parla perspective de croupir dans les geôles de laprison de Makala, les Zaïrois enterrèrent leurprojet de grève, mais s’inclinèrent 9-0. Une hu-miliation pour Mobutu qui prévint ses joueursqu’ils ne remettraient pas les pieds au payss’ils perdaient face au Brésil par plus de troisbuts d’écart. Les Sud-Américains s’imposèrent,mais seulement par 3-0. » En 1976, face au MC Alger avec la défaite duHafia Conakry en finale de coupe de clubs cham-pions africains, le marxiste guinéen Sékou Touré«s’est montré capable de suspendre des joueurset de virer le ministre des Sports ainsi que lescadres de la Fédération qui avaient eu la mau-

vaise idée d’accompagner le club en Algérie»,écrit notre confrère et d’ajouter que «Dès ledébut de son règne (1958-1984), il avait parailleurs décidé que seuls les joueurs encartés auParti communiste méritaient de figurer sur lesfeuilles de match.» Qu’en est-il aujourd’hui ?C’est peut être la question qui résistera encorelongtemps très longtemps dans la vie de cesport. Une question qui ne trouvera nulle partses éléments de réponses.Il serait selon l’analyse du journaliste difficile deprévoir un retour à la normale. «Les joueurs, entout cas ceux qui évoluent en Europe, ne vou-draient plus porter le maillot de leur pays, re-prend Dietschy. En Afrique, la vie associative nes’est vraiment affirmée que dans les années1950. Le sport a pris une grande place, straté-gique même, capable de faire vivre la fictionde l’État-nation, de mobiliser le peuple pourune cause commune et d’affirmer son chauvi-nisme.» Un autre exemple plus frappant encore: «janvier2000, en Côte d’Ivoire, agacé par l’éliminationdes Éléphants au premier tour de la CAN auGhana, le général Robert Gueï expédia lesjoueurs au camp militaire de Zambarko, près deYamoussoukro, où pendant deux jours ils eurentdroit aux cours de civisme, aux marches au paset au lever des couleurs.» Voilà ce qui confirmeque dans de nombreux pays, hélas « Le foot-ball en Afrique est un instrument de propa-gande. Quand je suis parti en 2002 jouer en

Libye à l’Al-Ittihad Tripoli, les Kadhafi cher-chaient à réhabiliter l’image de leur pays partous les moyens, et le sport en était un », confiel’ancien international camerounais PatrickMboma. «Saadi Kadhafi était à la fois joueur, président duclub et de la Fédération. Il était capable de fairetaire tout un stade d’un seul geste. J’ai vouluquitter le pays car on ne me payait pas, mais lesautorités m’avaient pris mon passeport. Puis j’aiprétexté un voyage pour les fêtes de fin d’année,en décembre 2002. Ce n’est qu’à l’escale en Ita-lie que j’ai compris que j’étais en sécurité. Carles Kadhafi avaient tous les pouvoirs, y compriscelui d’arrêter un avion pour faire revenir celuiqu’ils considéraient comme un fugitif...»Enfin, le dernier cas est encore vivant dans lesesprits et notes des supporters, journalistes etobservateurs. C’est celui de 2014 où un chef d’É-tat décide d’organiser une phase finale de CANdeux mois avant son coup d’envoi, comme l’afait le président équato-guinéen Teodoro ObiangNguema en novembre 2014, après le désiste-ment du Maroc et une visite du président de laCAF, Issa Hayatou, à la recherche d’un pays ca-pable d’accueillir sa compétition phare. Notonsqu’en Algérie, cet esprit et dans quelques paysdu Maghreb, les dirigeants encouragent et sou-tiennent mais ne s’immiscent pas dans l’orga-nisation ou encore dans la gestion des équipésnationales.

Synthèse de H. Hichem

C’est un peu ce que propose la rédactionde Jeune Afrique dans sa dernière livraison.Le rédacteur trace un itinéraire qui va de«Conakry à Yaoundé» et dans ce chemin iléclaire les conséquences de la place qu’oc-cupe la balle ronde dans la politique. «Leballon rond, tout le monde s'en mêle, àcommencer par les chefs d'État. Et si lesexcès de Mobutu ou de Sékou Touré ne se-raient plus admis aujourd'hui, l'ingérencen'est jamais très loin».Dans son article l’auteur tenta d’expliquerou plutôt de lever le voile sur ce que laballe ronde peut modifier dans un schémad’un pays. «Le rétropédalage est parfoisl’affaire d’un simple coup de fil. Qu’unjoueur majeur évoque la fin de sa carrièreinternationale à un moment jugé inop-portun au plus haut sommet de l’État et,en quelques minutes, il n’en est déjà plusquestion». Un début d’une histoire qui au-rait eu le mérite d’être lue en cette pé-riode des grandes vacances ou encore deces grandes chaleurs. Le journalisteévoque le cas de Samuel Eto’o qui avait en2012 voulu prendre sa retraite sans le feuvert de Paul Biya, le président camerou-nais, mais celui-ci chargea Philémon Yang,son Premier ministre, de «convaincrel’impétueux buteur des Lions indomp-tables de reconsidérer sa position. Ce qu’ilfit, d’ailleurs». Que ce soit en Afrique ou ailleurs, les paysentretiennent «une relation passionnelleavec le football, elle reste un moyen d’as-surer la paix sociale et de servir les inté-rêts des chefs d’État.Quand la rue gronde après une mauvaiseperformance, le pouvoir se sent obligéd’affirmer son autorité», souligne Paul Diet-schy, professeur d’histoire contemporaineà l’université de Franche-Comté et auteurd’Histoire du football (Éditions Perrin,2010). L’histoire vécue par Eto’o ainsi, auCameroun, est un cas d’école. Aujourd’hui,encore elle est au cœur des commen-taires. On évoque encore comment «PaulBiya qui ne s’est pas contenté de tirer lesoreilles d’Eto’o en confisquant l’un de sespasseports mais lui avoir demandé des

explications sur la désastreuse Coupe dumonde brésilienne des Lions en juin 2014.L’autre bêtise commise par le chef de l’Etatétait au regard des mauvais résultats dufootball camerounais depuis des années,il décida, trois mois plus tard, de retirer auministère des Sports tous ses pouvoirssur les équipes nationales pour les confierà la Fédération camerounaise (Fecafoot),dans le but de mettre un terme à l’ingé-rence et à la corruption, l’autre sport na-tional du pays.Rappel du rédacteur de Jeune AfriqueUn acteur du football camerounais donnaune autre version : «ceci afin que la sé-lection cesse d’être une source de revenuspour certains fonctionnaires du ministèrequi en profitaient pour se servir. Cela ne vapeut-être pas tout arranger, mais c’est uneavancée». Pire encore, selon le journaliste«Paul Biya a non seulement effectué cetransfert de compétences via un décretqualifié au pays de «révolutionnaire», maisil a aussi imposé que l’ensemble desjoueurs internationaux, toutes catégories

confondues, respectent les obligationsédictées par la Fifa, la Confédération afri-caine de football (CAF) et, bien sûr, la Fe-cafoot, sous peine de ne pas pouvoir por-ter le maillot national». Pour éviter toute déchirure de leurséquipes nationales, la majorité des Etatsafricains préfèrent intervenir financière-ment que de les laisser couler, au regardde l’absence de sponsors. Un naufrageserait désastreux au plan social, écono-mique et même politique du pays.Il faut savoir confie le Français PatriceNeveu : «En Afrique, c’est l’État qui règle lesalaire du sélectionneur, prend en chargeles déplacements de l’équipe nationale,verse les primes…Il s’estime donc en droitde s’occuper des affaires du football». Fran-çais Patrice Neveu, a dirigé quatre sélec-tions nationales (Niger, Guinée, RD Congo,Mauritanie) et a appris à composer avecles interventions plus ou moins intem-pestives de l’entourage présidentiel. «Il ya les convocations, où l’on vous demandepourquoi vous avez sélectionné tel joueur

et pas un autre, sourit Neveu, ou encore lesdescentes d’un ministre des Sports dansle vestiaire à la mi-temps… Lors de sonpassage au Cameroun (1999-2001), PierreLechantre a vite assimilé les considéra-tions ethniques et linguistiques du pays.«On m’a fait comprendre qu’il était sou-haitable de sélectionner des anglophones,afin de respecter des quotas», raconte t-il.«Quand j’étais en Guinée [2006-2009], onm’a imposé des adjoints guinéens alorsque j’étais venu avec un staff français. Onpeut céder sur certains points, mais nepas tout accepter», intervient Robert Nou-zaret, qui a également entraîné la Côted’Ivoire et la RD Congo. Ces casd’exemples restent encore accrochés àcette histoire du foot en Afrique.Des faits qui décortiquent le corps dufoot.Écrire devient alors un amusementpour les journalistes ou étudiants. Le sé-lectionneur des Lions de Teranga Guy Sté-phan, se rappelle de la manière dont il a étélimogé. C’est en plein été 2005, qu’il fut in-formé, non pas par la Fédération de foot-ball sénégalaise mais bien plus par le Pre-mier ministre, et ce, après deux ans etdemi de bons et loyaux services et seule-ment deux défaites en matchs officiels.Pour Vahid Halilhozic, qui avait pourtantqualifié la Côte d’Ivoire pour la Coupe dumonde 2010, il fut informé par fax de sonlimogeage après une CAN angolaise ratée.Un autre cas d’école rapporté par le jour-naliste de Jeune Afrique. «C’est JacquesAnouma, alors président de la Fédérationet proche de Laurent Gbagbo, qui a en-voyé le fax, avance une source ivoirienne.Il se disait à l’époque qu’Anouma aurait lui-même été mis en difficulté s’il ne s’était passéparé du Bosnien.Le président socialiste avait en effet misésur une victoire des Éléphants en Angolapour favoriser sa réélection à la fin de l’an-née… Mobutu Sese Seko avait comprisque le foot était mobilisateur. Pour despays qui venaient d’obtenir leur indépen-dance, une adhésion à la Fifa était presqueaussi importante qu’une reconnaissanceaux Nations unies.C’était considéré comme une revanchevis-à-vis des anciennes puissances colo-niales, se souvient Paul Dietschy. Mais Mo-butu ne supportait pas quand cela n’al-lait pas comme il le voulait».

Suite en page 23

A voirZDF : Bayer Leverkusen – Lazio à 19h45beIN Sports 2 : CSKA Moskva - Sporting à 19h45

,Le football sait aussi provoquerson histoire, voire même les faitsqui lui sont collés. On parle foot-ball mais pas de ce que le footpeut produire. On parle foot maispas assez de ce qui le caractériseou encore très peu de son implica-tion dans la vie économique, so-ciale et même politique.

Plusieurs cas anormaux avaient défrayé la chronique du foot africain . (Photo >DR.)

Afrobasket-2015 Mohamed Harrat 4emeilleur marqueur du 1ertour

Ligue 1 MobilisLe stade de Larbaâhomologué

en direct le match à suivre

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Jeux africains detaekwondoLa sélection algérienneen regroupement avec 7athlètes

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LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

Un jeu malsain dans un championnat tout aussi malsain oùpratiquement tous les coups sont permis. Des entraîneurs,habitués à nager dans les eaux troubles, trouvent un malinplaisir à jouer aux pyromanes et aux pompiers. Ilss’adaptent à toutes les situations, y compris en courbantl’échine et à semer la zizanie dans les clubs qu’ils dirigentlorsqu’ils sont dos au mur. Ils utilisent tous les subterfugespour se maintenir en poste et bénéficier des prébendesd’un football qui donne tout sans rien recevoir en retour.Quand ils sont en position de force, ils règnent en maîtressur les lieux mais quand ils sont acculés, ils jettent la balledans le camp des autres en leur mettant sur le dos tous les

malheurs de leurs clubs. Pas plus tard que la dernièrejournée du championnat, un coach n’a trouvé d’autresexplications à la défaite de son équipe que d’incriminerpubliquement le président du club. Comme si ce dernierétait sur le terrain et a failli à sa mission. Il l’a descendu en flammes, livré en pâture aux supporteurssans le moins se soucier des conséquences de ses proposenflammés. Il a oublié au passage que toutes les défaitesdans le football incombent en premier lieu et seulement austaff technique. Mais celui-ci a trouvé la parade dans desreproches contre le président dans le seul souci de sauver satête. Cet entraîneur, connu sur la place publique pour avoir

drivé l’équipe nationale, n’a pas fait dans la dentelle nimesuré ses propos pour s’attaquer au premier responsabledu club et lui faire endosser la défaite dans un jeuexécrable qui déstabilise son club et le met dans unesituation des plus inextricables. Ce manque de sagesse et de professionnalisme sème letrouble et expose le club à de gros problèmes quipourraient se répercuter sur son avenir. L’entraîneur enquestion aurait pu se taire et laisser passer l’orage de ladéfaite au lieu de mettre son équipe dans une position pasdu tout enviable.

Assem Madjid

La Der Un malin plaisir

Le football révélé par son histoire