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SION, 15 Févriel' 1955. No 9. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOCH!TÉ' VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 74ème Année. les abonnements se règlent par chèque postal " c 56 Si . d 'f T' on, ou a ce e aut contre remboursement out ce qUI concerne publicité doit être adressé directement à M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité SION A d 1 G ' . venue e a are. Téléphone 21236

L'Ecole primaire, 15 février 1955

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 février 1955

. .1. Pitteloud Barthélemy, inst. Sion

J, A.

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Vins du Valais

----. DIPL01UE d'allemand, d ' an~ glais ou d'italien en trois mois. Diplôme d'I .. I4>rpI·è'e en 4 mois. Prolongation gl'atuite si nécessaire. Demandez prospect.

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M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 février 1955

Les effets de couleurs à l'huile avec

,1iiI~CARÀN D'ACHE N~

N° 7000

SION, 15 FéV1"im' 1955. No 9. 74ème A. nnée.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIBt VALAtsANNE D'à)UCATION

SOMMAI,R,E: Néc!l'iologte. ~ COMMUNLCATJONS DIVERSES: COfm­muniqué du Dé}part.ement. - Examens ;d'admission ,aux écoles n omna'l es·. ~ H. Lamon, sOUis-préte.t. - 'L'es haI1ld~capès 'peuvent ,gagner ·Leur vlie. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PE­PAGOGIQUE: L'éduc'albion, un saicerdo:c.e? - Caractèrre -80-·

ci<r1 de l'H:postoi'at chrétien ImodeI"ne. ~. Le·g note~ ISiCoo,i'aires. -PARTIE PRATIQUE: C-entre .d'intérêt. - La iJ.ue'l1iuiserie à l,a mai.son. - Ortho:gr,alP'he. - Biibliographie. -- FilChes de lecture si'len'CÏeus.e.

N ÉCROLOG 1 E

t Je.an .. aaptisle Bélrisey Mardi 1er février, le ,gilas lli11nonçait 'Le départ pou'r un

monde nlei'lleur, de notre collègue J ean-BaptÏiste Bétrisey. Le défunt naquit -en 190-4. Il fut l'une des pers-onnalités

~ès p,lus marquantes .de son vi]la:ge. n fit ,ses études à J'Ecole Normale de Ha:utè-Rirv.e-, qu,'ill tel"im1na bri.l1amm,ent en 1925. II enseigna iCons'tamment da~s sa iC01nmUl1e de 1925 à 1953. ' , . I./éducation de la j'euness-e fut ·son grapd iSOUCi. Non Icon~

tent de s'en occuper pentdault les heures de classe, il 'Ia rasSeitn~ bla,it encore Le ,soir pour des J."é.pétitions de chant, de théâtre ou des cercles ,d'études. Il fut Il'un des fondateurs de la Jeurnesse c.wtho1ique, e;n 1929, ,et son président ousqu'·en 1934. Il siégea .au Comité ' oall~onal 'aux côtés des Fracheboud, Luisier, Don-

, net, etc. En 1932, à 'la suite d',une c-onrférence du regretté Dr abbé Andr,é ,Savoy, qu'il ,avait organisé~, i'l rel,ança le n;lOuve­ment : oh rétien-'oo,ci al à St~Léonard. Ce'la 'se tra:duisit par la fondation d't~ne :'_'section de la CaÏ:ss'e ,maladie 'et du Syndicat des Qù;v;r.ier.s du' bOI'S et du bâtiment . . Ce derni~r, le 17 novem­bre' 19.33, fondAIt 'la Cais·se Ra,1ffei,sen q~i,~ujol,lrd'hui, . est .run~ _ ~es ph~s imp()rta.~tes du' ~anton. p fut élu au Conseil communaJl en 1936 et en ass'Uma 4t v.ic~~pré.s-idencé jUSqU'~ll 1940,. où il dev.i.m juge. IiI excella dans ses nouveJ1es fonctions. Ne ;l'appelai~-on pas" le Nlco]~de FJ.u~ du village, ' tant il ~vâit "le don d'atrranger les affaires '? La fanfare l'eut pr~Squê toujQù-rs 'dans son ',comité. Il e:t:l fut Je .pl'~sidel)t jusqu'à l'a.nnée dernière. Ceci J'wmena au comité de la Fédération ,des fanlfares ~. . ' ..

Page 3: L'Ecole primaire, 15 février 1955

- 3Q6-

du Valais centraŒ, dont H fut le secrétaire dévoué. Il di.rigea le Chœur mixte et tint lès orgues à plus d'une reprise. L'été, il était oooupé à la Banque cantona'le à Sion. TI y laiSse .le sou­venir d'un oamarade charmant. C'était . « Jibb ». MaŒheu~­lnent, d'epui!S quelques années déj à, ses J:orces baissaient. La m.aladie ,le visita, ,l'adversité le tOUICha. Il dut remettre ses fonctions, il en garda . une nostal'g1Îe :inconsolable. La mort le trouvaoha:vgé de ·:mér,ites. Tous ceux qui furent ses élèves, tous eeux qui f.urent ses administrés, tous ceux qui furent ses colla,borateu~s ne l'oublieront pa's de sitôt.

A sa famille éplorée 'va toute notre -sympathie. MaTcel.

; ,

DCEÇAJM[RTJM(E~VENN!SA T][ONS D][VERSES i .... .Jr .NIl. Jl , ,-=, S.V.E. @ S.I.V.R. UN][ON @) ~

COM'MUNIQUE

L'état de 'S'aJll'té 'actueil de Mademoiselle Fifos&ard ne luJi' perm~tant pàs de faire l'iMpection des travaux. ·m.anuetls . dans' les écoles des districts d'Entremont, M'arti'gny et Conth~y," '1~ COIliSteH d'Etat a désigné' Mademoisel1Je. Cla~e Où:roy .p·ou,r ! ~a remplacer provisoirement. . . .

Sion, ;Je ' 14 févrrier 195'5. Dép4rtement de li InstT'Uctiori 11'l~iJliqi~~.

• ~ . ~ !

. . . .' " ... . ,

EX~·MENS ~'ADMIS~ION AUX ECOLES NORMA,LES ' .

. ' . Les . exame.n·s d'admiss'ion aux 'Eco1es .normlrles ~u.ront · 1ieu le .' .: . je·ucU 17 .mars 195~. à '8.30 heures ·,oà 'Martigny-Ville, collège ' com- . " .; n .m'UQ:aJ., tPO~r ' J~ dtstDLcts du BalS-Valais, 'et à -Sion,à. l'E.coie. nor~ . :: ' .

- male' des institurbrkes, pour les ldi:stricts . du Centre, . . . ' ." A la mêm~ occasion s~ .. Iférâ oie r'eCrutement ,dé~ 'n1raîtrestses' . ~ . : -··i:l'otivFaiges · ma'riuels dans les clâ.oSSes "de [Îl1'les,: : ' , . . .' .. ' :>_u. .. '. ' Les ' ~rants do:Lvenlt ·iin'scriie au ' DéPkrtenwi1t ' d~ ~1'Iri.stt'ue-:: :u i

,' . tian' JPU!11lique lpour' le 10· mars .. ~:l955. .'" ' , " ' j . ; . .' c , , ~ t : ·~ ·i .. !J

>,::. ' .. ~ Pour être ·admis à -1'&:o1e n:ormai~, ' le .oanm,diolt doit ptteindrê . .';'; .! r:" 15···ans au moins dans l'année de :1' adm&ssion , .... " .: . i . :.. .... : ., '. , ... :; ~ .. To~t.e ... dema;~~lè ,d',adrni:ssi~ CloU .. êt.re · ~c~omp.~gnêe .,çt:es :plèc~~.I ~ :: .

. ': 's,ulvant~9' :" .. . . .. , ". ,.. . . .,. uo ··· . . ~ ... .. . . ,' .'

~ ' . :~ " ' " ;~ a) 'acte 'de na1ssanee ' .. ' , .; '.:' ." ~ " '.: : . ,:-;: .: ; ' ; ; ;~; . l>: Ll "~':.< ". ':. 'b) ' H-vte-t 'S.ccda.ire.; ~, .. : :. ' ,.... ; ) ' ~ ~" .. ' ;:; :":'.::: ." .'.' .' ..... ) r ~'i " ': "1; )

- 307-

c) cer,tiikat de 'bonne conduite et d'<l'Pt1tudes délWré par -le l ' . :préstdent de la commission scolai'l'e ou le président .de · la

~0n;.m'Une et 'le directeur ~e ~'éta~issement où id s'E?~t pré- J ,par~, . ' . .

. rd) 'Un lCefltilficat médical d(!llivré 'par "le médocin ·,scolaire, , . . Ce c·ertiIfiœt · est ~tabli 'sur une fornm1e · Sl,Péeiale fotttl1'Ï-e .par '

le 'Dépantement: . ' . ". ' . . Sion, ,le 9 février 19>55, '. ' .

Le Chef du Département de .l'Instl'uction publique.: : .. M. Gr~ss.

HENRI. LAMON, sous-préfet .

La nomin~ti()n d·e notr~ conègu~; He~i Làmon ' e~1 qualité de 'sous-prefet du di,strict de Sierre nous avez .éch~ppé. Aussi avons-nous hâte de .rép~re-r œt oubli. 'Que ~Ie :nouveI élu vèuille biffil recevoir, avec nos eXCouses, nos 'PLus s'Încères con1pli-ments. Ct B.

ues hand icapé~ peuvent gagner . leur ViB .·, ", ~ . . ' .. t'

. . ' ... aprè.s un · ·g,ta.ge ,swffisal1t dans l'Institut d' orieJ.nta:Üon . ~t de. p~.aration rp~otf:es~ionne11e de l'Entr'aide aux ieun€.S par' Ïe TMvall'.I au RepUIS pres Grandso-n. . .

Le temps d'orientation ' iprofessio.nne~le €:St de trois mois e.Ilviron. Après 'cett~ péTiode, a,es élèves peuvent .'3oit ·être placés çhez un patron, SOIt 'continuer leur fol'trriation ' dans .rétablis-sement. · . . .,

. . Les insta11atiolJls des .aWli!~ts sont 'all1éH or ées' chaque an­née et un Fonds de pension faci1ite l'ald.nt1s:sliion des' jeL]l1eS gens ·~ans ·r,essOUl'C6S, gr✠aux dons des ,~nüs ' du Repu·Ïls. . ' . La fo~aJtion p-:o[esslÎonne~}e ·des handicapés au Repuis

donne des IresUlltats SI fav()!mJb'les que . l'on lSouha,ite que .tous les

Radws

Duqueli'

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L ,0 .C .il '1"'." () ;N.' ~ ; :.

nÉp'À,RA ,TIO N S' .' " . ' . "

Page 4: L'Ecole primaire, 15 février 1955

- 308 '--

jeull,e& gen,g diminués phy,siqurement ,et intelU,gie11+'s profiter. li puissent en

Au ·collins de Yentrnînem.ent ·au +'''a'v'aI'tl d'es o'bJ'e1; . b . . . t ' - Ul. , , 1 . S en CUIr o.~s, OSI'er, oar on, métail, 'etc., ,sont fabdqués dallls 'IefS ater ' . ~

PU'~iS vendus par l,es l1epr11ésentants du Repuis lda'11s t tl1.ell~· SUllsse rOOl1!ande. ou ~ .a

J LE MÈTIER' eESTCE QUI UNIT ~~~

Sladapter . notreP~~it:ss;~:;~;le~~m~ agricole il y a seutlenlent 25 ans, tions 1 ' n 00 appe rpa"s aux profondes iransforma-ques, liW~a~~~térl~~~u'~=~u~~~~~I~~!q.~tgd 'le~ lro.grès techni-JeVlersements 'So.ciaux impriment a des '00 a,nges, les bou-

.. , . u mO'Ill e. CeCI :Intere8'se lau 'premie'r ' h:f t .

peu qui ,so.ient m'an' . o ·e 1110 re p-J'.o.fteSStlOn. Il en est tatitOn au milieu' 'efue'~~ par un:e .~p.lu.s g'rande nécessité d'adap-a.ctueHe ,S?US ~e1ne dt pas.~: àh,~~~~nd~l~,s, étro.ite 'avec la vite beLs : prepar.er .}'Jenfant à la 'vie. J un de ses buts essen-

C'est ;l,à ;d'aHleurs un des . ri l'éco.le. ' ·grae.,g maôell'l's qu'o.n adress.e à

. Reproohe fondé s'i J'ensei,g' t' çalt.au rythm,e œnêm'e de la vie~en:en . qu 0.111 y do.nne n'y ava,n-:matIo.n, tchez ,elle de me'tho.d qtuld·est mo.uvement ·et transfo 1'-

, ' . ,es ·e 1 e Iprocéd' d' . , J,J ,serait puéril de driesser ,1 . . les ens8!'gnemen't.

m"ethodtes dites ·anciennes o8t n.ou~e1fe~~s co.n1me les autres les , N?us tro.uvo.ns dans les «Lo.is» .ct edu.catIf:s d'une ,a,lctualité brûJ t e Platon des co.n.seils M'~IS Je ne puds pas faire 'le ~n e pour les 'parents ·mo.dernes. saIS de la manière . ,J'~m .. dvap.{>To.?hement entre ce que J;e d f U -t"pr.en ,re a JlI1e .~ ", . ·es lem amts ,gre.cs il J'éipo.q d Ct ' ,'a ecrITe, a 'co.mpter l'esclave préCffllteur dis o.~e e no. re .pro.pre ,manière. Je vo.is détachées et '~ppT;enant ~ Isb~t .ét~s b,rlqUeS !gravées de lettres me: :les voy,el1es et l,es mots e~e a!eB ·assembler po.u.r fo.r­traIts ,~dmi~aJbles 1 ue l'e . ... , J lm~g,lne cet en:fa~t So.us les fresques 'antiques l~prO:dt~s:~fl~teu.rs ,~t .multIphés sur Jeg phabet sur des tablettes (die 'Cire e? 1~u.rsl've, lo8s lettres de l'wl­.papyrus il. ;J'aide d'un ro.seau t ~n' aIde rd u.n styJe ou 'sur un Jourd'·huÎ 1108 liVil"e a remp].alCé ,1 ~I. e ,coT?'me une plume. Au-

es rl'ques, le crayon et le tpapier

- 309-

le style et la cire o.U Je ;papy·rust mais où en ·est notre' teohniqu,e d'appnmtÎ'ssage ? .

.Lorsque St ThOtlllas écrit: «L'homme qui enseigne ne fait que prêter secours du dehors à la nature, à la manière du médecin quiÏ guérit; de même que ia nature intérieure est la sour:ûe .principale de la ,guériso.n, tc"est la lurrtièr~e intérieure de l'intelli.gence qui est 'la ~ause pr.incipale de ila science ide celui qui apprend », ,il énonce une des idées maîtresses de lIa péda­gogie dite nouvelle.

Et plus /proche de no.UlS ,c'est St Franço.is, de Sales, qui en répo.ndant il. un savant ayant ,so.I.licité une critique sur un o.uvrage did.a.ctilque, exprÎm,e sous une -forme s·avo.ureuse un des :principes ,diTectetH'iS de cette ·même péda;go.gie lorsqu'il déclare: «Mo.n opi,uion serait ,que vo.us retranchassiez tant qu'il vous 'serait possible, toutes Iles paro.les Imétho.diques, les­quelles, bien qu'il faiJle employer en enseignant, so.nt néa.n-moins superflues, et, si je ne me trompe, importunes en écrivant. »

On po.urra'it multipJier ICes exemples de concordance entre les ,principes .dil'lecœur,s de l"art d'enseilgner ·à tr·avers les siè­cles et IOOUX Ides maîtres de la pooaJgogie ,cont€Jlll~oraine. Mais cè qui p·ar contre aurait dû ,suibir une transform'atio.n assez se:n­$.Iible, c'est ,la métho.rloftogie, la ,technique de l"ensei'gnement.

Dans tous les do.maines, le mode de pro.oéder a évolué suivant une adaptation plus .ou moins lente aux réalisatio.ns 8cientifi~ques et 1Jechni,ques.

Même dans ce -qui demelUr.e le plus :rétieent à to.ute inno­vation : ,le lno.ooe lPaysan, 0.11 co.nstate que toute une évolution s'ins{!r.it entre des Imodes de culture séparés par une génlération seulement. Et les pro.grès de ,la technique sont tels que -ses ins­tallatio.ns prennent partout -rang de cité, la .m,acl1ine étant reine sur .nos 'ro.utes, dans nos :m a isons , nos rf·abriques, no.s ateliers et jusque dàn.s Inos chalets d'a,lpa-ge et Sl;l-l" les pentes de nos mo.ntagnes, mettant ~Stes haJbitants à .por·tée des centres urbains avec tout ce q_ue «cette facilité» compo.rte de pos,sibilit~s, d-e $~ins,· d'emplois, de contacts /Culturels et t'humains avec toutes les inconnues .po&itirves . et négatives d'uneadapt·ation à un mode de vie au.quel on n'est pas prép3ir-é. .

On le voit, une évo.lutio.n généralisée devrait entraînel' aû~~i une 'adaptation de no.s techniques d'enseignement. Je ne suis 1>as plus admiratrice :du passé respectaJble que d'un présent no.vateur, j.e co.nstate un fait :si,mplement. IŒ me paraît . assez vain de 'regretter de voir labo.uTer mon jardin à .la m'achine en pensant au travail minutieux de la ho.ue d'antan.~·. mais né­cessai,re non seulement de m'y 'adapter, mais encore de tirer le -ntèineur 'parti d'un .état- de f.ait auquel il ·m~est impossible dé -. " rien cha,ngèr.

Page 5: L'Ecole primaire, 15 février 1955

- ,310 -

Je lSui,s ,certaine de même que lsi nous ,étions assez incons­cients pour fermer les yeux devant les obligations nouvelles 1

que des 1changem'ents aussi, import~nts imposent ,à notre école, Je .' mailiatse qui ,s'Iinsinuerait dans nos ,rappor.ts :de maîtres à ~lèyes :r.éduirait à .bien peu de chose notre d.nfluence éducative. Je n"en veux pour 'preuve que l',élargi'ssement de notre concep­tion de la discipline !

Mon dessêin n'·est pas dte préciser !le 'côté ,éducatif. des obli­gations nouiVeHes de l'ensbignmnent, il se borne· beaucoup plus 'pros1aïquement ,à examiner dans quelile mesure ·et avec quelQ ·moyelllS ill nous est pos'sâble d'adapter à nos mBieux des r-éalisa­tion3 ipédalgogiques, des procédps d'enseilgne.ment nouveaux, c'est-à-d.i'l'e . faisant .état d'une connaiss,ance psychologique plus approfondie ,de l'enfant, réagi8sant contre 'une mémorisation excessiye:~ -·déplaç·amt Iquelque .peu le pôle d'activité scohdre cèntré non plus uniquement SlH' la personne du IYlaltre Inais téndant à engager ceUe de l'élève. . - La technique devait-elle aussi réwlis'er dans l'ens'eignement

et pour l'enseignement des mises wu po.int d'un intérêt très actuel : €misSiions raJdioscolai'res, projections de ,films fixes ou de . clichés Iqui, .slpéciaJemel1t en géOlgraphie, en histoire, en sciences natureL1e.s 'sont des ·aux.Hiair,es de tout premier plan, utilis'ation de tous ,les procédés d'€nreg.istrement dans l'ensei­gnement d~s langues, de 'la mus:ique, d·e· l'éducation physiqüe, introduction de l'imprimeri-e renouvelant l'apprentissa,ge de la lecture et apportant un c{)mplément d'intérêt presque inépui­,sàble à l'ens'eignement de la langue 'maternelle et dé.fà clans certaines de nos écoles sui,s'Ses ... la tél.évision !

N ombre de lCes r,éalisations demeuTeront des in1poss.ibHités pour !la plup3!rt d',entre nOlUS, mais ce ne 'Sont que des ' ins:" trüments dont l'utifttisation j udiCieus'e est un ·stimulant, un moyen de culture tout ocoasionnel. Tout autre sera notre atti':' tllde ~lllV·ers' ce qu'on est conv~nu d'avpeler les méthodes nou­venes.- La nécessité d'a'dapter notre .enseignement 'à la vie 8;C­

tuell~ nous trou:ver~ l'esprit ouveJrt cheflCihant à acquérir une con~Î'ss3Jnce précis.e des pro.cédés 'que notre sens ' crdtique j u~ possible d'adap.te'r , ,à notre ' mirlieu et à n'os ·moy.ens personnels. La tâche de ces maîtres est difficile et il faut leur permettre en : premier lieu de mieux ,s'ovg1aniser ·af,in de f'aciliter le' pas­sage . . C'est là ·le · rôle. d'une organisation professionnelle. C'est en·, partant de cette idée que nous avons, \luxant .la p~~nt~ année -,Scolaire, ' wbandonné 1a forniJ,lle. de.s· conférences," pou:.." celle:'_'de' "'séwnces d'information 'ipil"atique 'qui opt: Temport~ un si vif succès. . . . . '. _ . : . '. .' _ - ". -L'indiv'Îldualitsation de ..re.nseignement,· .' la ' pratique de$.: c~n­tres d'intérêt ou du texœ ~ibre, toutes les adlWptations del'écO'le active posent des problèmes d'orient'ation et d'or·ganisation

- 31.1 -

de temps et de matériel. Il nous a pa1l'u i.ntéressant '~'en abor­der les dÏJfférent~s solutions dans, le tcwdre ouvert a tous d? réunions d,' enseignements. . ",

Cene-ci comportant deux partle~ ,~e comp.letant Il une l a~-, tre : un exposé procédant d'une expen.m.entat!on de .la tec~nl­que étudiée, suivi d'un échange .de vu~s extren1emen~ :proflt~­hIe et nourri, au cours dU'quel, le problelne et sa solutIOn ab?l­dés de points de vue di[fér'ents 'gagnent à une conf1l'ontatIan entre des préoccupations communes. .. .

Un exemple: La r.eciherche, :le volume tet}·a ,cl~S'Sl[:c~tIOn de la documentation exilgée par un. cen:tre ,d Interet, merItant cette .appeJlation, tr.ou~ent up.e solutIon a .n~tr·e ~()ll'tee . dans l~ constitution d'un f,lChier per.sonnel, CelUl-cl ~eIm~ e~ ~e,rffet, g.râce à un ,système d~ clas'sificat~on . à r~pertOlre ,.Sl'lnph~l~~ d~ r etrouver len quelques Instants les IndIcatIOns ,glanees de Cl ?e la dont notre itntdustr.ie et no-tr,e p-révoyance s~uront nous p.remu­nir en vue d~une utiHsation futU're, l'artI~~le, le cr.oquIs ~~­portant au thème étudié un comI?Iémen~ d l~fo~rr:atIon precl~s et 'adapté ,et for'Inant 1e podnt de depart d une Interet 'r~ouvel,~.

Il en est de mêIn:e du fi'chier s.co'lai,re, les S'erVlces qu 11 est appel.é à nous rendre Icompenseront bie~ au-de~à 1,e tem'p~, Je travail l'arg,ent qu'U nous aura demandes. Et. SI .nous desl­rons T.éeJJ.Îement fa~(re de l'école active ~l nous est Indlspensa~le.' L'enseignen1ent ·actuel doit vi'ser à r,endre ~,e plus en , plus nos €infants 'capwhles d',initiative ~t de tra'Ca:l ip~r,sonil1el: Le fichier lS'colaire ,J.eur propose le Ch01X du ~atenel, 11 le.s Orl~?~e et les invite à ,la ,recherohe complémentaIre et ,lieur ,la'lsse Ilnl­ti'ative de -leur p'ropll'e tl'avaiJ. Je n'in~ilst~ 'pas sU,r tous le,s avantalg.es que les fichier's scolai~·es. ml~ a Jour d '~ne f'açon continue .et paral1èlement aux d!lfflcu[tes. =rencontrees ,et au programme à ·assimHer ,apport~nt, à .1~ens:e1g.neme~t dans quel: que Imiligl,l qu'on 'se trouv.e. MalS l utIhsa!lon d~s flCh~s, et lem: composltion ·posent égwlement. des pr?blleme~ a exa1mlue: dan~ une . a:utr:e étude. Je concluraI celle-Cl en ~Isant q,ue, meI?e SI l',util!i..g:artion des découve'rtes techniques applicables ~ Il .en~Ig~e­'ment n'est 'Pas réalisable pour nous d~ns la gra~de m'~Jorl~ des cats H .reste à notre dit&position pour ,l'adrup,ter auxnecessl­tés prêkentes, des .réalisations 'Péda~ogiques de, grande vale?r mais 'dem·andant pOUT être, C?Ul:.()nne~s ?: .sucees des. ~onna.ls-~

,<' OOIIlces 'précises, . ,u?e .appr~l'ation. JudICIeuse d~ m~heu . de~ : :;possibilités de 'CelUI qUI les Introdm.t et une 'OrganIsation Imaté __ . . Il . d' o,hle Y. G. rl~ ' e lTii IspenswIJ . .

SEANCE D'INFORMATION PRATIQUE A SION, le 27 février 1955, Ecole Ménagère, 14 heures Le Fichi"eri . pe1" sonnel , . , 'Le ' Fichie1" . scolctire. . _, . " . ~ ,. ,-:

'. -- G1~oupe d'n P. E. de Swn et Ste J. V.R.

Page 6: L'Ecole primaire, 15 février 1955

l.t'éducation, un sacerdoce? S'i1 e.st vrai que l'homme ne vit pas 1s'eulement de pain,

il est tout ·aUlssi juste ,ct'affi-rmer que l'éducateur a besoin en plus de moyens matériells nécesooÏ'ras à sa 'subsistafllce d'une autre no Lmriture. Le dévouement, à la longue, peut :lasser. C'est à ce m'Üment qu'·i.I faut ,se convaincre de la Igr,andeur du rôle à 'aooom~Hr, qui ,est en même temps un far,deau 1~edoutable. L'enseÏJgnement et l'éducation Isont !plus qu'un mètier, du fait qu'iIls dem/anldent un don total.

« T'a'nt qu'il y aura !Sur .la terre Uille 1créatuTe de cete race dont Dieu a dit : Faisons 1'homnle à ,notre image et à notre resse.mblanc-e, l'Education de 1'hœnme ·sera J'a plus .grande des œuvres, une œUV'l"Ie provirdentieHe let 'sacrée, UJne tâche toute div-ine, un 'Saoond'Ü.ce!» :di/s'ait Mgr Dupamloup. Saint Jean Chry,sostome déjà écrilvait : « Quoi Ide plus gr:amd ! Il n'y a paiS de peinture 'Ou de 1statuaire dont Il'art ,ne -s'éc-lips,e devant la formation morale Ides jeunes àmes!» S',adressant au Supé-' l'iew!" des Frères Ides Ecd,les <;nrétiennes, .Léon XIII ne craignait ipa,s de ,Lui ,aJff-irmer : «V'ÛUJsme idi<tes que 'vous vous Degard_e~!; com'me :},es pLus :humib~es et ~es .plu:s petits par.mi Jes instituts re­ligieux. ,Mai,s Nous, 'au c-o.ntr,aÎ;re, Nouts VOLl'S Iconsidérons com­me ,grands, ca'r, ,en vous Iconoocrant à l'éducation de la jeu­nesse, vous vous élev,ez ·au rang des v,aillants c-apitaines de :l,a milice 'Slacrée.» Sa 8ainteté le Pape Pie XII n'appeI.le-t-ti pas l'éducaUon « J'a caulS~ très lsainte et très ,g'acTée du Règne de Dieu» ?

B :n',est pas inutüe :q.ue nous nous lpénétrions de temps à autre de ces vérités afin que alOUS ·ayons toujours le courage nécessaire pour accœnplir notre devoir au ,plus près de 'notre conscieœe. L'Ahbé Heurtevent, dans .son 'Ouvrage intitulé: « ·Pour nos 'instituteurs chrétiens» éc-rit: « L'éduoa.teur n'e~ XÏ18te pas s'il 'n'a, au fond du icœur - 'et ,c'est ce qui constitue sa gr,a~deur et ·s'a beauté - .le dévouement aux ,petits et aux faibles, le désir de f'Ürmer et d'élever des âmes,»

Le saoerooce est lIa distrihution aux âmes de ,ce qui est -saint et sacr-é. Et lqui d1t 8'acevdoC€ parle de sacrifice. Le maître doit en certaines occasions être un héros ou un 'Saint, quèlque­fois .les deux ... Les devoirs des instituteuM ont souvent été milS @n lumière, et ,a'vec raison, s,ans doute; mai,s trQP de parents qui Isont pourtant les premiers éducateurs, comprennent mal les

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problèmes de ,l'éducation ou paraissent Ile pas les comprendre du tout. Ils eXÎJg,ent de l'instituteur des qua\lités Ipoussées à un très haut d,egré, alor;s qu'eux-mlêm,e:s quelquefois me .les , pÛ'ssè­dent pas ou à un état rudi.mentaifl",e.

Le ,maÎ'tre a be'Soin de eom!pr:éhensinn, de confiance et c1'encour,agement. Souvent, il ne rencontre que de l'ingratitude, le premi,er 'sa;lailJ:~e de ceux ,qui endossent ,des responsabilités.

Ceux qui liTont Cle-s u,gnes sav1enrt qUe/He ;somme de pa­ti.ence, qUell amO'UT du ulétier et des enfants il faut avoi'r pour faîTe œuvre util]e .dans Yenseilgll'em-ent. Et s'.i,ls éprouvent beau­coup de joie à ouvrnir leis jeunes intel'ldgel1'ces à la lumière de la , 'érité, ils savent 'aussi que .les cr-itiques irrallsonnées blessent cl"ueHement.

C'est au 'derniell' auteur ICité que nous empruntolJ:1s les pas­sages qui :suivent: « Du matin au soi'r, il (1e maître) se pen­che sur d,es natLl1res i'l1.~l"la\te's, dans '}esqueU8Is 1'i1ntellHgence sem­ble une f,ai.ble étinceUe 'Cachée sous la ,cendre 'et -dont la vie 11'101".a1e 'est pIons ou 'moins étouffée pf\Jr la vie animale. Tou'S les jours, n'est-il pas aux Iprj'S'es avec l'insouciance, l'ilncons­tance, :la 'légèreté? Ah ! s'H ne 's'ag'is 'sait q.ue d'-enIiants ver­tueux, i'ntelligents, favor.isés des dons de lIa nature et de la grâce ! Mais il n'en est rien. Le rôle de l'instituteur est de ~e pm'ter vers la .f.aibless,e 'et la pa,u:vreté. C'est 'lnême la lnaI'­qu,e d'un véritable éduoateLl1I' qu'une prédilection .marqu~e, -­la seule permis e, - pour lœ dé'Shér·i'bés, pour ,les pauvres, de -quelqu-e genre qu'H's soient: 'pour les p'auvres de fortune, pour les pauvres de 'piétoé et de vertu, pour1es pauvres de caractère, en Lm mot, -pour 'ceux qui ne Isont pas naturelllementattray8lnts.

« L'éducation chrétienne doit en effet éviter cet écueil s ignalé par un honl'me 'expérim'enté: «Des maîtres cultivent d'une nlanière exqui.se le-s élèves qui maI'lohent tout ;seuls.; ils leur prodigu~l1t a,es encourag.ements et les patel'l11elles Call'es­ses ; et ils n'ont 'quil1ldifférence, froddeur 'et rigueur pour ~es enfantoS quiauraie.nt :le plus hesod,n d'être 'Suivis, ép.anouiR, choyés : les sournoiiS, les ingt,ats, Iles pare81s'eux, les intelligents, ~eux qu'il Ïilnporterait tant de gagner ipar la. bonté. » ·Ce n'est certes pas là la condudte du bon Pasteur.

« Il lai~e les quatre-v,ingt-dix-neuf brebis fidèles, il court a,près l'égarée et n'a de ;p-aix qrue lorsqu'fil lIa ramène 'SUl" ises épaules. L'instituteur n"a ,pas le ,droit de Ise eontenter, - com-111e on le fait, ·non sans de bonmes raisons d'aiUleurs, en beau­coup d'œuvres, - de former une élite. Il ,doit tout à tous et encore plu-s aux m'ai/heureux ~u"aJux autres. Et, là encore, son dévouement est abnégation et s'acrifices ... »

« .. L'eS Ipal"'BniJs, .de Inos j.otms, n'ont .plus même en géné:ral~ ~e rlagré d'estime ,qu'en justice Hs devnaient avoir pou'r l'éau-

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cation et :les éducateurs. J a,di's, le ,titre de m'aître était auréo~é, il inspirait l'elstirrne et le l"1esrpeet. Aujourd'hui où l'on ,critique si ai,sémient Il'alutOlr.ité et la di,s'CÎ'plÎlne qui sont, ,dans récole, des éléments vitaux, la tpr'efes.sdon d'liill1stituteur a perdu, pour un gr..and nombre, une 'Partie de lsa nohl,es·se ... »

« ... L'on ne IcomlpreJl1td pas ou (l'0JIl :ne :s~amilJle pas comprBn­elre leur action.» A ,quoi bOln ce ,dévouement ? disent Iles uns, ailleurs vous souffri,riez nloins let vous ga'gneriez idavantag.e ! A;illeurs, v'Üus troiUlVeldez plus de soutien ,et d'ap.pui ! ....

« D'autrels j.etteront la pierr.e du dédruin : «Ce n'est pas moi qui f.ertails 'cette besogne-Ilà ! qui trav,ai,lil'erais là ce prix-là !»

« D"a~utr:eJs, à :ce dédain, mêleront tleur a'rroganoe : à leurs yeux, vous n'en f.erez jamais .aJslSez ! Hs VOiUlS 1"éda.meront tou­jours plus de tI'lavail, toujoul'ls pillus de vertu: «Quand on a embrassé un état oOl1nme Ile vôtre, on doit être ·cap/able de le remplir! » '.

« D'.autr,e,s vous f.eroinrt les vÎJCtimes de IleuT !sottise et de leur uneptie pa'rce que vous ,ne c,roirez pas que leur fillle soit un aluge et qu'en \leuT fÏll,s vous avez naïv'en1ent l'leconnu .les sept péchés Ica,pitaux.

« Les uns vous taxeront de faÎlbleslse, d'.autres de sévé.rité, les 'uns de piarUalibé, Illes autres d'inf,lexibilité.

Quoi que VOUIS fassi.ez, 'quoi que vous disiez, la méchante cl"!itique ;s"a.hat ISUII' vous ·comme une pieuvre; ,et cela, parce que votre vie 'appartient à u'n grand nombre et paroee qu'eUe porte en elle Ile re[~et des exemples et des ensei,gnemlents du divin lVIaître. gt parlois, l'als ·e.t déooul,ag.és, Iles yeux ,pleins de lar­mes, la mémoire .remp1i.e des . reproches injustes ou injustifiés qui p1euvent 'sur vous, vous n'aVIez plus qu'une ressowrC8, qu'un moyen de ne :pas fw1blir et de n''albanrlonmer point votre i.déal : c'est de tourner votre regaloo S:Ufl' le c-rucifix et de redire à N otre-Seig.neur: «Comme vous, ·mon Dieu, 'pour les â·mes, pair la souffra/nœ et par la mort ! »

Une chose nous est nécessai'l'e : pouvoir nouiS donner la. certiltude que nou\s acco.n1pH~sol1tg fidèlement not!'e devoir. C'€iSt en aimant réelUement .no.tr€ :p,rofessd.on que nous y par-vilendr(YThs. .

François' Veuiftlot écrivait ·: «Ulne delS p ren:üèr es' choses à quoi il ·fia/urt se l"lésoudlre dt3Jns la· vie, c'est le jugement des imbéciles et l'inimitié des perver.s.» Quelquefois, daM un mo­ment de découfa>gement, nous S€l,ions tentés d'ajouter: l'in­gratitude ·des bons.

L'enseignement est plus qu'un ilnétier, ·c'est un art, et aussi iUle sorte d'avenrtm.·e spirituelle. Toutes les aventures spirituel­les" n.ous dit . Bernanos, sont d.es œ:lvaires... .

. C (t/iulide M oix. '~ .' l. •

- 31.5 -

: Caractère. social de l'a.p'JstoIat chrétien .. _ moderne

00 ns:ildérant que toute notre ciVliIHsatian moderne " tt'a~ verse une ~TiISè. re.ligieuse~t so.dalle .sans pr-éC'Jédent, :se souve": na,nt deis dI,rectlves des derniers SOUivernins Pontif.es sur 1'01'­gani!S.a:tion 'ou Œla réor.g.andsation d'un or.dre social 0hrétien~ ~eul remède à cette '0rilse" il ,importe .. qu'on 'accorde une Îm­portauoe tplu.s m'arquée à n"as.pect 'sooial soit dans .l'éducation de Ja Jeunes'Se, :soit dans les œuvres id' apastoJat.

Il s'Iagit moins ' de ,co,mlluuniquer de~ conll1aissa'nces théo­riques ou des Tecettes 'Plus ou m'Oins efficaces que de créer une n1enütlité vooiment chr·étienne. . ' '.

. Il y la u.ne trentai.ne d"années, Lénine oommlença .sa révo­lurtioJl avec ICInq ·COITlJpagïnOlliS. Aujourd'hui, huit cent trente mil­lions d'hommes, le tiel"'s de .la surtfaoe terrestl"e Ise trouvent. sous obédience c:ommunilste. Dans les pays situés deITière le ' rid.ea.u :de fer, Ile oo.m'munis'me 'et le laïcisme ont réussi à ·en­l'~ler des mi-Ilioilis d'adhérents dans l,eur oampagne ,antireli­gIeuse. Dans le .res.te de l'Eu.rope, une minorité ,seul€ll11ent fré­quente :encore l'église. Aux Etats-Unis, où un gouvernement dém00raIti.que ~,aisse pleine 'liberté à ·'l'EgH.lse et à :l'échicatiol1 ûathoHque, une g,rande pa'rtie du monde -ignore tout du monde· sur,na tur,el.

. En face d'unie te'IJ'e vie sans Dieu, notre Swint Père le Pape P,ie XII Ise .crut obligé de mettre le monde ,en ga,rde : « J,a­mais au cours de ll'histo.ire :de ~'humanité, dit-il, :flOUS 'In'avons été témoins, 'sur une ,aussi 1a,rge éche[~e, d'un teil mourvement d'Oipposiltion ~u lSiurnature'l, .de r,elüements ,aussi ,généralisés 'et ù'~attJaques 'a'ussi Œœtdam,enta!les de .l'i,dée !même de lIa relig.ion ... Noms 'Sommes aujoUlrtd'ihui témoins de changements fOrll1ida­bIes, plus plfofonds Ipeut-êtI'!e, 'dans !leurs conséquences que la èhute de l'ancien empire 'romain ». ' .

Dans le ,mande entier les évêques ont f,ait écho à ce$ g/r'·a­,7es avertissements du P~e .. Le' card-1nall Suhwr.d, dans s'a ma­gnifique iletJtre p:as<toraŒ.e du carême 1947 .dit : «J'amad!s p"eut~ être, ,le monde n'a ipes.é Bi Ilour:d 'sur notre âme. Cette terlre sans Dieu, ,oette m-afiée universelJle de péohé, ces menaces rrenouve'lées de suwide collectif qui montent partout, ont qllelque chos~ d'ha:11ucinamt... 'L'Eglise est .à IC8 tournant où eUe peüt ' tout perdre ou tout gagmer, selon 11a spiritualité Iqu'eUe '/proposera ft ~'humanilté »' " . , Les :évêques des Etats-Unis ont_ récemment ,stig.rnatisé Jè

laÏoisme en ' y ·mont:1~·aht ,le' 'plus grand erinethi de :;hr "'vie; .ainé~ l·iooipe . .

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'"' En .conséquence, notre Saint Père «-invite toutes 1~ nobles am~ e_t tous !les hommes de ibonne volonté.. il 'S'unir par le vœu solennel de ne pas se 'reposer 'avant ,qu'Hs n'aient réussi dans: t<?us 'les Etats et toutes Iles nations du monde, à former des ,Ié­giIOns d'hommes résolument décidés à rebâtir la ·société hu­manne iSur l'indestructible centre de ·gravité die ~a loi divine ». Cet appel :du Palpe ,met hi-en len Il~Hef Il'idée que notre 'apostolat conrt~por~d~ doit donner. ~il1e impol:taillCe plus grande a ll

earnetere so.cl~l de notre 'rehglOJ1 catholIque ... . A n~re épo.que, ill n:·es~ ,plus pel~i'S de perdl'e le temps; Il faut preparer cres ,gens a ~eg.lster aux g,rands maux moderne'$ et à faIre ~e 'l'EglÎ'se. ,l'âme de lIa iClÎv~Hsartion future et du nou~ v'el humam:Isme en VOle .de ·création. Tout délai s-er.a:it désastreux..

~?a"nd un e~uem.~ de .l'Eg:1ise entreprend de répandre -sa pernIcIeuse td.actr'Iue, 1,1 m.et Jau service d·e 'Sa 'conviction toutes. les resso~,rees de 'la llla-tuJrle ~humaJine : il11telli,gence, imagination et ~olonte. ,Q~'alJid un catholIque 'se (met il, « rebâtir ,}a structure soma~'~ SU~ ~l J.rnJebra~bIle .centre de gravité de !la ,loi divine ;)l ses ·dISposltIons lparalssent gou:vent OpPO&ées : i!l ·semhle hési­ter- et tâtonner. Que devrairt-il f~i,re ? T'Out ,en utHisant tous les ~oyern~. Lég.itimes qui ~'Ont en son pOUlVoir, H ne doit jamais ouib-l.Ier :qu '111 ne peut construiTe un ordre 'Social 'cathoHque ,par

Les membres du corps enseignant sont avisés que com.m.e l'année dernière, notre '

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de si'mpies ·moyens techniques. «L'hom,me ne ,peut constrltir e nors de lui une ohose plus ~Ta::nJde que celle qu'tl a ·formée 'en lui-lmême » ... N'ouis ·avons .donc tous 'Ibesoin .du fondement 00-.sentiel d'une vie ·spiritueHe à lIa fois active et contemporaine.

L'examen des :résUlltats de nos méthodes .d'téduootion noUs :autodse4-il à ~If,i.ru:er qU'.eUes répondent ,pleinement à l'ap­pel de notre SaInt Pere, .qUI « oonvoqu.e toutes les âmes noble-s -et tOl.l'S Iles hommes de bo-nne vOllonté à :g' engager druns Œa lurtte -entrelPffli'se 'pour -rendre au Ghdst le monde- moderne sans-Dieu ?» Tous nos ,élèv~s rreçoirv.ent-ils une formation qui les rende intégra'lement chrétiens, bien informés, ,courrug·eux, purs, l)énétr-és d'un '8Sipl"lÏt de conquête indi,spensab~€ à noUr,e époque ?

En des temps aus.si lanorma ux que ·ceux dans Ilesquels- nous vivons i'l est ,illldi-sp'8lllsabile qwe tous lOeux qui ,somt voués à 1'ensei'g.nem-enIt de I}a jeune&S€, eX!am,inent s·ér ieuseme1llt jus­qu"à quel :point ,leui" activité ,est guidée paT la vis.ïon ·mon;cUaie ,des Souvera'Ïns P<mtifes. J.

IJes notes scolaires Généralités

Pos-on:s t out d'ahord I}.e -pr.incipe q.ue 'seules Œes notes du li­vret scolaire fonlt :l'ohj'et du préslent ·rurtie1e. Pour la cotation c1es divrers travaux, les maîb'les utiJ.i.sent le barême ·de leur .choix : 1 à 5, 1 à 10, 1 à 20, ·etc.

La question des notes s·colaiJl'·es 'a déjà fait cou'ler beau­.coup d ',enore. Les revues pédagogiques : Ed~wateu'ï', Ecole pri·­m((,i1~e , ont 'PU/blié à <ce sujet -de nombreux a-rticJes -et des étu·· des ,t rès dooumentées.

N ous-.m'ême avons ex\posé notr e point -de vue -dans ce jour nal bien a:v.amt d'en avoir assumé la 'rédaction. Les 'réu­nions d'inspBcteuI"s, 1·es <Clir1ecteur's d'écol,e, les ,conférences de districts, en Valais ,et 'ailleurs, se so.nt .penchés ,su'r ce problème et ont dé.posé des conclusiol1's semhlables à plus d'un point de v ue.

D'èminenrtes personna'Irit és ont 'aussi ,pris part au débat et se sont parfois âprement o.ppos'ées. Le Père Girard et Pesta­lozzi en paJrticu'l~er Ise sont heurtés au Isujet des notes, M. le vrofes'seur IV[Jallche qui devint !plar Ila suite che[ du Dépar~ment de l' Instructiorn publique du ·canton de Genève, Roo'rda, Gillard, Dottrens, Is,cher , dirlooteur des Etudes ip éda:gogiqu es' du canton de N euchâte1, Mottaz, d.irecteur des 'écolles de .Nyon, AUce Des­icœuJClr€, Ro:ller du LaboratDire de pédagogie 'expérimentaàe, }"' r-einet, e-te., presque tous ont cnitiqué le système actuel et

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~?t ~roposé sinon la suppr,essi'on des notes, du Inoins une modi-'l~C3i~lOn profo.J1l~,e du 'S:f,stèn1e, dont ils ont œetlevé l,es .inconvé­

~er;,~s ~~ Iles .e·m eurs .. Si g'1l1a.lOlliS 3Jvec ip/laj'sir que Il,e Dép.artement

l ~ · }: DIS. ~U'ctlOlll. publIque du V2Jlla'1s a s,wp'P'rimé le r,ang dans es Ivrens sco/lalr/es.

, ~'une ,mani.ère générale, on :peut af,firlltl'er que .les partisans de l ecole fonctIOnne/Ile, c"est-à-Idire de .l'école active c . se .ratt3Jchent aux courants modernes d'réducattÎon ,s~nte~~nf~~ .1~,s d~s'S:emen:ts et Iles notes 's:co-Iruilres, ou pf·opos'e,nt du moins den !lImlter l'emploi. .

Voici quelques-uns des ,g~ri,ef,s qu'on leur adresse: Les notes 'et 'les clas'sements sont étab'lis avec une f.ausse:

mesure;

Les notes et ,les claslS'ements sont .inj ustes ; Les notes 'et JJes ·classements sont .dangereux.

A vantages des notes

I~ e~t inc?'nte~tahI,e que maîtres ,et autorités scolaires doi-. ~,~nt a l oc,ca'SIOn etre 'en Im,esur,e de 'contrôler Ile rendement de l ecole, de s e rendre compte des .l,ésultats :olbtenus de d't ' . d' f· , 1 I·e ermI-ner ' ,une açon aU~'sl ·exacte que .po8'slible quel est Je chemin parcouru et de !SaVOI'r ,en ,somme où 1':on va.

.' ,Si 'l'on veut .~ester. ~b~e~tif, 0!l doit b ien admettre qu e le systeme de 1l0tartIon utJlhse JuSqU'}"l· îl')e''''YVIet d'e't bl· t~"1 . . ,· v '1 ' ~.lU' • al Ir ce con··

lfOf' ~e ~vec p.lUiS ou moins d"exactitude ,et de .clarté. l'/fais il o I ·e d autres avantages encore.

. 1. Pour un maître compétent, les notes cons tituent un p~l!ss~nt moyen d'émulati.on entre élèves. Lorsqu'elles !S~nt at­trlbuee.s toutes les semaInes ou déterminées par totalU'sation ~es 'pOInts. ohtenu.~ dans chaque di'scipline, lelllës :sti.mulent les ecohe-rs bl'~ ?oues et Bette ,compétition cons1tante peut être

ld~ na~ure a . .deve'l~pper l'effort et à nla'Ïntenir 'le travail sco~ a'lr'e a un nIveau lel'evé. k

2. Elles sont un rnoyen facile et comnwde de t d . c.lair le t ·1 d '1" . ra -lur·e eH

1 ravaIu es ·el eves. Ta·nt de fautes dans une dicté V'~leur tal~t; tant de prob1èmes justes v·aleur tant. tant de, r-eponses Justes. à Il~histoilre et à la wéo'graiphie .endOl",e tant: total tan~. ~olutlO,n de facilité à n'en pas douter. Syst' , : t ' ~:~hle-t-ll ega'lement. Nous V1errans 'p.lus ,loin si tel .e~~ebl~~ r~

3. ClaTté d'une t~lle représentation. Le·s Ichiffres 'ayant une Ja'leur. absolue, ·u~·e :Silmpl~ lecture Isur .le ,oar'net ;scolaire ou 'Sur-e ca~ler de tdevo~T renseIgne 1es Iparellits SUT les aptitudes le

tl"l8.ViaIII ·et I~a -condUIte de leur,s enfants, à ipeu près :co-mm.e :le fe;,ait un graphIque, que certains maîtr,es ont !d'ailleurs introd'Lll.t dans (leurs cla8's·es.

- 3,19-

Inconvénients des notes

Pourt3Jnt, ·encore une foi.s,'·· lle 'système ,présente des Ü'mbres, beaucoup plus d'o:mhres ,que de 1umièr,es. M·ais .comôment .ob­vier à des inconvéni,ents certa'Îns 'que nous aHons montrer d 'autr,e Ipart, tout ,en conservamt les avant3Jges qu'offrent les notes?

Depuis Ilongtemps que Inous .retouiinons sous tontes ses faces le problème, nous 'Sommes for,oé .de il~econnaître que tant que les ,conc€iptiIQ'ns des ,m,aîtres ,d'écol-e 'et des autori,tés scolaires n'a uront IpatS évolué d'une façon profüiIl'de, tant qu'on ne ' ,se sera pa's imprégné -de l'-esp-rit des nouvelles techniqtl€'s, nous ne pourrons pas nous 'l~bérer de l,eUT contrainte. Dans .les -cir­constances actueilles, Jes :notes constituent un mal nécessaire que nos élèves rdeiVll"Ü'nt ·subir longtemp.s encore. Mais .si le système ruppi1iqué jusqu'ici ,offre des .inconvénients d'ordre ma­jeur, les n1aî.tres peuvent 'en atténuer l'es effets par d'awtres procédés, Isurtout en ne rf:ai's'ant Ipas 'Ull 'wbus des notes. '

Pour ce qui nous conoerne, au début de notre carrière, nous les avons utillisées à tour -de br,as, .faisant c01npéUtions sur lcomp'étitions; laprès nous .êtr·e -rendu ,compte ide leur inf.lu­enc-enéfaste au !point de vue imoral .su\rtout, nous avons re­noncé à lIeur emploi .sauf dans les ,cas .'Sttri.cteme-nt prévus par la loi .ou Iles règ,lem81nts ·s'colaires. ET NOUS N'AVONS PAS CONSTATE LE MOINDRE FLECHISSEMENT DANS LE RENDEMENT DE LA CLASSE. Le's ·m:aîtres 'avi'sés ont tdiàu­ires .-moyens .que Iles notes, pour 's1âmu1er lieurs élèv,es . . .

Les notes et les classements sont injustes. ' Hs favorisént les bi:en doués qui . obtiennent d'excellltents r,é'Sultlats ' sans ·éf~ forts 'et nattent leur '3ImOUrï'Pl}Opr,e ·elt ,celui d-e leurs parents. ' .

LIs :sont · 'sans 'ef,fets sur -les élèves f.a~blement ou moyen­nement doués qui ma'lgré un 'bralva;i.l acharné n'a~rivent pas" $­réali.ser des p.rogrès 'm~arquléset ,qui, ,à fOl"lce d'·être COl1stânF in·ent r elégués ;d·ans Iles de:rniers bancs 'se découra,gent et 'E?e butent.

Il ,est bon ' :de teni,r 'compte aussi de l'incopréhension à.e ceta,ins parents qui ne peuv,ent .admettre un recul ·de leuùr ;en: fants. Or, uh élève qui . a fait d~·s efforts 10uabJes p€lnda11t: le triois ou 'la s'e·maine peut fort bien ,s'êtr'e laissé . tqut de ·m·êl~.e disrtancer par des ca-m.arades pla;cés dans des conditions p l'us avahtageus·es. Oe sont Mt des constatations. .que les maitr~s sont 'Souv,ent 'amenés à faire. M'alheureus'ement .1éS · parents né le comprennent pas toujours. P,oussés ' .par un amour-pr opre ex~g.éré,. :i/lls veulent que quel que 'Soient· l'état ,d,e ' S'aJlité ·et l'es condirtions ,psY'0h1ques d e leurs . enfants; -ceux-ci soient en constant 'prog1rès, et ·ne se laissent .. pas distancer par le fils ou l,a f.ille d'un tel; Hs ,n'.wdmettent à aucun prix wn fl.échisse.rnènt

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dans l'éche:lle ;d~s notes. A .ce contrôle se borne le plus SOLlVPllt tout l,eur Interet p.our l'écoile.

Les notes et les clCiJssen~ents sont danger eux ,' ils appOl'­t~nt 'souv~nt Id~ns la da-ss'e une atmosphère immnrale de ,j aJOll '. sl.e, de tncherle, de rmairrchamdag-e, de mensonge. Les notes ,de­'Vl'ennenrt "Je but 'Po,~lr l,equel o~ travaille, -et ,non plus un moyen de ·contro1e,. une ,sImple taxatIOn du t~avaH effectué. Dès lors tou~ Iles" ~10yens. sont b~ns q~i ;permettent d'atteindre le hut env.lsage .. tdevlenl'l~ prlemlel', dIstancer UI11 .camara:de, a voir un dans ,son lIvr,et .. Se perf.ectionner, améù'iorer son style, ~Oll 01'­

~hographe, ~vOlr une conduite exemplaiœe, n'est pas ce qui lmport~ I~t na de v~'leur qu'e;n fonction de l,a note qu'on obtien­dra .... ~ ·est pourquoI on cOI?Ie, ·sans scrupule et sans profit, on ev-Ite . de faIre er.fort pUJ.sque '0ela ne compte pas et qu'un COlVp :d'œIl ·sur l'e Icahler :du voisin y supplée.

. ~ourtant ce 9ui ,seu.l im:porte en 'somme, -c'-est le t Î'ava il lntellbgemment faLt, 1 effOl~t Joy.eusement accompli. Il y a heu­:t'eus~:nent des cllass-es où l'?n procèd,e ainsi: nous en avon's 1'e11-contI e . .quelques-unes; maI'S Il faut avouer qu'elles sont en .. core bIen rares; ... '~e~ucoup sont contaminées par -l'atmosphère nocive des .competltlons et des notes. .

Les not~s et .les clo..sse1nents ne sont pa.s cl'une T'igow 'C l 8e val~u1' 1nathemat~que et scientifique com'me on est tenté de le crome.

,. D'wb<?rd, pour l'établissement des notes trois facteurs en­tIent ~n hg~e de ,c~mpte : .l'épreuve, Vé1ève, le maître. Or, les 3 r.emphssent-ll·s tOUJOUfiS toutes les conditions requises d'équi­hbre, de me.sure ,et de 'parfai,te -imp~rtialité ?

L'épr~uv,e n',est :p~.g toujou~'s choisie en fonction du déve­!oppem.ent m-ent~(l de ,1 enfant; d autant plus que dans nos écoles a tous" 1es, d~gres le c1as~e~ent" p~-r divisions ou pa.r groupe~ ~lomogen:e~ n est pas facrle ~ reahser. Les épreuves devraient etre chOlsJ.es avec glrand :SOln ruprès expédmentation : on ne perdra !pa's de yu ... e 9u 'en pédagogie ,expér.im'entale une connais­sance est Q comnde...r~e comt;Ie .~oquise lorsqu'.elle a été l'ésolu.e pa! Ile 7.5 % des eleves. -C e.st un principe que les maîtres fe­raIent bl ... en de ne pas oublIer, cel,a ,leur perm·ettrait peut-être. de. ~em~ever certain~s appréciations trop absolues. C'est Ul~ cr.Iter~ '-<egalenlel1t qUI,. Ilors -des révisions, les avertit s'il faut :;evt

enlr .gu~ une questIOn, ou s-i on peut la considérer comme e ant aoquIse Ipaœ la claiS·se. .

l ~f'~fi11:' les exctmens, !es notes et les 1'ungs donne-ni; une qua ~, wat1,~n au pu,!, Sa~01,1', ~ux connaissances acquises, mais ne determlnent guere IIntelhgence, I.e ra,i,sonnem-ent Ile J' rge ment; , .- l -

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Non, :la ' notation mathémaüque n'·est pas d'une rigueur soientifique parfaite. Les tests étalonnés et adaptés à l'âge, }1er.mettent un j·augeage plus ·exact de l'intelEgence de l'enfant, une bonne connaissance de 'son âge m,entaI.

Sans doute, en ce qui concerne l'orthographe, les mathé­m'atiques, certa'ines questions d'histoire et de géographie dont les épreuves ont été inteJligemment prépa!rées, on peut déter­miner le savoir des 'élèves et classer ceux-ci d'après leur rang. Mais en vla-t-il 'de mêm·e pour la rédaction, l,e dess-in, le chant? Pour une Ic.omposition française, une appréciation sur le cahier mettant en .reJief les 'qu~Htés et les défauts du travail est d'une tout autre Via'lelur construoti've, il faut ·le reoonnaître :

. Bonnes drdée.s, lclaÏJrelnent eXjprimées, 'la dernière inst,tffjsam­n1!ent dévelolP'P€e, - Le soin lalisse à désirer; titre m -al di,sposé. - -­Veillez à ,J.'orthog.roaphe; ra,isonnez le,s ,parti.ci,pes. - Sty:le lQul'o. évitez 1':aGC:Ulffiu}.altion des subordonnées commenQant par qui, par que, etc., .etc.

II est bien -pos-sib.le qu'une -appréciation ainsi fornlu1ée ne satisfasse pas .l'8imour-prÛlpre des parents comlme le feraient des 9 , 91/2, 10.

Et ,puis, ,n'·est..;oe -pas une gag.eu're que de vouloir détenni­ner d'une façon exacte et -par des notes l'effort moral: disci­pline, appHcatiol1, ordre et pro.preté, politesse. Il est des nu­ances que les mots préciseraient -mieux que des chiffres, que chacun inter'prète d'ailleurs à ~a façon, s:e.loJIl son tempérament. Ces V1aIleur.s sont d'ordre qua'litatif et l1{)n quantitaltif et Ipar conséquent ne sauraient IS' exp.rimer en chiffres.

Dans oertains -étabJi.ssements ou certains cantons on ac­corde deux notes ipar discipline, faisant {la dlisc,dmination re­quise entre .l'atppHootion ou :l'effort et .l'aptitude ou le savoir. Airnsi, en oa.llytrl 'PaJr 'e~emp:le, un ,élèVle pOUirrait avoir la note 10 pour 11'8Jppli.cation et 7 pour 'Y8Jptitude. Ce qui veut dire qu)i! s'est donné ,beaucoup 'de peine, mal's n'a 'malheureusem·ent paJS réursiS-Î ,ses compositions. Mais conlme nouiS venons de le dire, l'app~éciation de Yeffort <étant d'ordre qurulitatif, ne devrait pa;s être tradu.ite en .chiffre.

Les diverses échelles de notes

Les éc.helles de notes va-rient selon 1es cantons. En Valais l'éûhelHe :n'est pas 1a m.ême pour l'enseignement primaire .et renseignenlent seco'lld·aire : à ,l'école primaire ~e barême va de 1 -à 5, 1 étant la m'eilleure note; tandis qu'au collège on note invel"1sément de 6 à 1.

Les notes inversément proportionnelles au rendement com­me c'est le cas dwns notr,e enseignement primaire ne sont pas très ,logiques ,et .cCYmp'l'Îquent d'ailleurs le t 'rayail des maîtres

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- 3,22 -

lors des dassemenns et des statistiques puisqu'iJ faut p:rocé­der ,en raison .inv'Brsle pour transfkrer des points en n'Otes.

. La 'cotation ren .tpodnts des traV'aiUX 'slcolaÎl'l~s ·offre ceci de particulier a:-elèv,e Doth"ens, que l'enfant est pénalisé en ortho­graphe, {~)l"lédité en calcul, et jugé en composition.

Voici selon M. Ischer qui a rpubUé un remarquable arti­,che dans Iles EtUldes pédagogiques de 1949, quelles sont les di­verses échelles de n.otes utilisées €n Suisse:

10 Etats Isur 25 appliquent le baœême 6 à 1 ou à 0 1 » de 10 à 0 8 » de1à5 2 » de là 4. / A suivre) Cl. Bérard.

~~~ - --i PARTIE PRATKQUE! '~

Centre d'intérêt 32. L'appartement (Voeabulaire palge 108)

1. Leçon d.e choses . U;n appartement. On !pourra lauss'Ï ,8Ie lserrvir de ILa Ig·l'13Nure

page 108 ipour obtenir un 'entretien an~mé. . . . . ' .

- 323-

2. Le texte

lnt'l'oduction: Ce texte veut donner lieu à des €X!e1l"cices demandant là pl,éciser lIa Ip08.iti'On ides oibj 8!bs.

a) On lse bOl"lnell"la rd'a;bolrid ,à une énumération qu'on tr.ans.: f'Ormeria .e11 desûrirption; ·ainsi 'On dira: un be1au CHRIST en irvOlire ou ·en arole Is'Cu[pté; un VASE en .CJéramique ...

b) On pr.écilse.raen indilquamt :la ·pos,irtJion : à droite, A ,gauche, au rrnÎiHeu, 'au-deslsns, 'aJU-deissous, près de ...

c) On évitera il y a , se t1"ouve et Il'es équivoques; ain'Si, on ne :dira palS : Il y !a un Ilustre IS'll!spenrdu au ip'laf'Ond qui édlrair'e t'Oulte .lIa !salle; ,mai,s : Un Justre à ibro-ils IbramchelS, sU1sp.endu au plafond, téclad'l."e toute Ila saUe.

cl) Le maitre .montrer,a .comment d.aIlls 'le texte on a évité il y a. Cet 'ex'occice d'·élocution dont ileis iprincirpalles :phlfla~ .ses Isont :écrites :au tablleau constitue un ,excellent ,eu­tr,aînement à l,a cOlnrposirtJion fl"lançailse.

P1oépa1'ation : Lect.ure là 11a ·maiison ~a.r .les .élèv.es. En c1alsse~ C}lliestioIlis de 'contrôle 'par Ile ,maîtr,e'; ,pui,s lrectur,e exp.ressive. Ensulite Livre·s feI'lmés, tête dans les Imains, 'les élèves :s',efforcent d.e :CIréer ila vilsion. Après quoi questions tplluB complètes pour la compréhension du texte.

3. V oCCibu,lail"e

NI Ciîtl"es d'état : 'artis-ans. M ettl"e la clernièl"e n'I-ain : te rmim'er , acheverr. E1nbellir: radi,C'al hel (un bel enfant), r.endre beau, 'Orne-r .. Mobilier': ens:en1Jbù,e des meubl<es warnis'sant un ,appartement. Pièces: .chacune des ipwrties d'un appartement; 'wpparbement

Ide 4 rpièc.es. Style : caractèr:e.s qui di'stiilligurent Iles œuvreiS d'urne lnêm'e épo-

que, rst~le ~gothiique, 'sty'le ro:mand, ,styl-e Louis XV. S' ha1"1nonise: s'.accorde. Tapisserie: ,pwpie1r peint qui recouvre les murs. Ameublement :. €Insemb'le Ides :m·eurbles. Salon: pièce dans :laquelle on reçoit; .exposition : ·saloln de l'au-

tomobi'le. Visites: personnes qru'nn ,r,eçoit; .une tou-ruée d'inspection. A tou,t seigneu,l", tout honneu'f ... Appa1"ent : visible; contrlaire, üacbé. Voilé: caché, dérobé:à a.a vue; recoUJVert d'un vÜ'ille. Store: .nideau qui Ise lève ·au moy.~n d'une pouUe; placé devant

une fenêtr,e. Tringle: ha'guette de bois ou de fer qu.i lSert à tenir ilèls rideaux. Chrome: métall blIanc al'1g~ent.é, très dur, obtenu 'paœ- :aùHage ..

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Plafonnie1': App'ar,eil d"éclairage ,placé près du plafond pour .dif,fuoor la /lumière.

inonder: ,submerger, T'BCouv,rir par :les eaux; !l'e!ffilJ.y.hr,enV'ahir. Sobre: tempérant dans Ile boire et 'le manger. Motif : dessin, ornement .qui se répète; 'lnotif d',ar,chitecture

de hroderie. Ajouré: ver,cé à jour; broderie, dooher ,ajourés. lV/assif : vl,dn, .contrRlire : plaqué; gfoulpes d'arhr'es, Ide fleu.r~. LustTe : .awar.eil d'édaiœage fonmé de p'lwsieurs hranches; 5

'ans. CWJ~né : dont le rfond ·est f.ormé Ide Icannes, ·c'est~à·dire de ro-

,seaux. Bibe~ots: meTIUS IObj-ets d~ ,luxe décorant un ·i;utérieur ; oh-

Jets ide peu de valeur. Divan: oam3ipé sans b;r3is ,et 1S'M1JS dossier. Convive: celud. .qui ipr.end ipart ,à un r-epaJS a·vec d'a.utr,es. A m01"ti1- : rendlf·e moins vlÎOIllent, moins rfort; laffalbilir : 'amortir

:ses p:3is,amorlt1r un choc. Pa1~q~œt : plancher !d'une !sadle; ,parquet Ide ,chêne.

4. Les idées

1. Choix du mobHieJr. 2. Le imohilie.r : rideaux, ,stores, lp.laf.onnier;

dressoir, !piano; ohaises, fauteuils, dlivans;

bibelot, 'pen:du1e; tapis ...

5 . E xe1'cices tÏ1"és du tex t e

Cf) SUT les ve1"bes : te1nlJs et 1nodes

. ,CO?j u~uons à tous les terr1pS 'la phras·e : La 'lumière éIe-c­trlque 'Inonde toute ilia Isa:lle à .manger.

Présent : En ice moonent, ... lmparfciit : Le .sOiT, qu.and j-e :suis rentré, ... Passé simple : Quand mon f.rère ,eut tourné J"inrber,rulpteur ... Passé composé: ·Mon frère a toufiné 'l'interrwpteuif ,aussitôt ... Passé antéTieu1" : Les invités prir.ent p1a!C:e d.ès ·qu'e ... Plus-que-1Jarfait: J'aur:ai,s !pu if·aiDe rrnes tâches 'si 113, ... Futur simple : Tourne l'interrupteur et ... Futu1: ?,nté1"ieu1" : Si tu lavais tourné l"interrutpteur, 'la .. . Cond~t~onnel p1n ésent : Si je tOUlr,nai,s !l'lÎ.nte.rrl:upteur, l)a .. . Cond~t'Wnnel passé: Si j'avais touT'né ... Subjonctif p1"ésent : 11 ,faut Ique j,e ... , ~lJfin que ·La ... Sub~onct~f 1!assé : ~.} ·se 'peut qU'~ll... tounre ... ,et qU€ ...

SubJonct~f 'l11tparfŒtt : Jè IsouhwirtefiaÏ.s que lIa ... Subjonctif plus-que-pa1"fait : 1'1 .aUfia'Ït Isouhaité que !la lumière .. ~ ,

»

- 3,.25 -

b) S'U'J3 les f01'11teS du lo/ngage

Fo'nne affirmative: Le tSltore glliSlSBlm ISltr une tringle de ... .Forme négative: Le Iswfie ne glisseI'la !pas ... For11~e interrogative: ,Le Istor-e .gli.ssera-t.J1... F'oTme négative interrogative: ILe Istore ne ,gtliss-era-t-d.'l pM ... F01"11te exclamative : Comme le store IgJ1ss'e bien SUŒ' cette ...

c) Ph1'·cf.,séologie

1. In1itation de .phras·es : Construilsez des Iphras€s où VO.U'S

'.aurez l"eJqlresSiion : à tout seigneur, tout honneu1"; où vOUJS em­ploierez le ve~be inonder au 'Sens ·ng~é.

2. Le verbe éclaire. En ,rêpondiMlt ,aux qu-estions habituel­les, habil1ez-Ie .en fomnant une ;phr.a·s·e aussi com;plète que ipos-.sible.

6. La chasse aux 't'nots

Nous cherchons 'un iappartement muni de tout le ,conrfort lTIode.rne : eau, ICJhaufrf.3Jge œntral, .électricité, ,gaz, .salle de baÏ11, cav1e, etc. C'lest J..à que nous é:Hrons domidilie, que nous nous insta!11erons,que nous serons 10CJaJtaJires, 1ll0US sig'nerons un baiJ. Ce .ser.a notre haJbitation, notr.e ...

Nous voulons 'alU moins les ,pièces suivantes: sallon, ,s-a11e à

manger .. . , Ge? ~piè0es, il nous ~les faut spacieuses, confortables, éclai-

rees, :~er·ees, -etc .... Nous les meubler.ons ; dam·s -la sa,He à .manger nous ~)lace-

l'ons .... ·et au tS'a11on ... Aux 'mu.l'IS noUis fixerons, .nous accrocherons, nous suspen-

nrons ... SUir Ilia truble nous poserons ... Sur Ile !p'aJPquet noUiS étendrons ... etc.

7' . Exercices S~~1" les veTbes, les adjectifs et les n01'ns :

S'en référer lau Imanuel.

8. Sujets de c011qJOsition française:

S'en référer ·au ·m'anuel.

8. Poésies

La lariitpe

Le jour bai,sse : la nuit tombe vite en décembre . . Peu à peu le jardi,n 's'-empHt d'ohscli'l'ité; La vi,tre i&aJns regard a perdu sa .g1aîté, L'ombre tenne envahit tOltS 'les coins de 'la chambre ...

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Mais voici que la .laJmpe app~raît, raHu'lnée. Oha/que objet :a r.epris sa forme accoutumée La lumière joyeuse !a dis!siipé :l',ennui. ' L'un ,retrouiVe son llivre ·et 'l'autre son aJiguille E-t les 1Jaipillol1s noir s qui 'Sort'aient de :Ja nwit' Se di,sper-sent devau1t la 'lampe de .fa'mÏ'lle.

H. Chantavoine.

La table de famille

Cet te Üv~Je de chêne -aux pieds tournés ·me ,plaît. Pour les J ours de grande fête, on ,pl~rce l'es raLloTIlg'éis' C'·est 'l'œuyre de ,}'aÏ,eul ,et mon père y IisaJÎt ' De gros hy,res, aux soit-;s d'hivers peuplés de ,songes.

L'un a f:açonné .Je contour, :le poli, De ses ,mains in'JaSlsées;

L"autre y pencha .son front qui 'av.ait 'Plus d'un 'Pli Cr,eUisé dans des dures pensées.

Quand je \re.ntre épui,sé de 'marches, de .labOUl"iS La rta'?le de ~i'eux chêne accuei,l'le ·ma fatigue;' PainfOls, lIa bUiche en l'âtre étinceUe ,e.t se t1igue Av·ec la 'lampe, .pour évoquer 1e1s vieux jours.

Ph. Lebègue.

la. 01,'thog1'aphe

L'armoire et J'ho1'log'e

. 1; Voici l,a .chambre Ide ,lia haute armoire .aux moulures tour-'men~~es. Quand 'On s'en .aprproehe, !la vwisseHe f.ra,gille f.ris'sonne deD~.Iere les lpa'?Ueaux a~ourés et répète à chacun des pa,s .sur le ,pilancher fa,bgué so'n délicat ,cliquetis.

2. '~'horloge ~t~t une ,serv,wn:te de cuisirne. ElBe en avait la tenue, 'etiant engalnee dans une ,cai:slse brune, p1ate, !Sans aUicun or,?em en t, cO'illiI?'e urne f'emme de ;sell'vi'ce .dans ;son taib.Ji.er de tOl~I.e hleue. JlaJ~I'S, ,quand 'e~le marchait, 'son ,tic tac ,était si 'lent qu I II res.s:embilaIt au p~s Ilourd d'une camipagnande Ichaussée ' de saJbots. E. EstŒun1:é.

Maison de campagne

G~tte pièce ,sel"v:::i~ à la fois Ide ,cuiSline ·et Ide ,salHe à manger. l~ .. ?rolte de ,la .chemInee, flwrnbante, un fourneau de fonte ron­f I~It doucem,ent. Au miaieu, Isur 'Ulne 'ID3!Ss'Ïv'e ·et longue table de h~tre, lIa nappe de ,g1l'OSS€ toi'le était dœ-,essée et Ile ,couvert déjà ml 'S. ' .

A De blanos -rideaux Ide moU's:seline tombaient dev.ant -les fe-neures aux larg.es ·embr~sUlres, sur le rebord desquelles des

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pots de ohrysanrthèm.es 'épanOUi~S&aient Ileur,s floT'adsons. Tout autour ides murs, Ides rayons SuppoI'\taient une reluisante bat­terie de .cuis'Ïne, decoquemwlis d,e fonte, de bass-Ïnes et de bouil­loires -de ,cuivrre. P.rès de l'ho~loge, un dre.s'soir 'étalait tout un servi.ge ide v.i,ei11e faï-ence aux couleurs vives. A. TheUTiet.

Intérieur canadien

M.aDia n'.avait Ipas encore ·f 'ini .de ré.pondre aux questjons, .de raconter... les incidents d·e !son voyage ...

Tit'Bé, ras,si,s ,sur une .chaise, 'en fa'ce de ,sa 'sœur, fu'mait pi!pe sur ,pipe sans détouœ-ner ,les yeux d'eHe une Iseconde ... La petite Alma-Ros'e, ldebouIt près d',ell1e, la tenait par le cou; Te­lesiphore écoutait aussi, tout en réparant avec des fice;}'l es l'att-e­la,ge ,de 'son ,chi,en. La n1èrle Chapde'la'Ïne attis'ait Le feu dans le ·gr.ànd poêle de fontè, aH a'Ï t, venait, tirait de l'ar'1YlOire les as~ .siettes et Iles ,couverts, le :pailn, le pichet de ilait, penchait au·· dessU:s d'un pot de verre la grande Jarre de sirop de' ,sucre. F réquem'ment ellle Is'inter,roffipait pour i.nter-roger M'a:riaou l'écouter, 'et Testa'Ït Isongeuse.

Souvenh's

La chambre ou Je me r.evois ,est grande 'et presque nue. Au fond est un akôve !avec un lit; deux ,berceaux ,sur des chai­ses : -l'un grand, 'l"autre petit. Un 'g'll'-and ,feu de ceps de vigne hrûl,e :au .fond Id'une .cheminée de pierres blanches. De g'rosses .poutr·es, noir.des par ,l,a .furmeé, fOT,m·ent ,le p~afonc1. Sous ,les pi'e'ds, ni ,prurquet, ni tapi!s, ma!Î,s de ·simp/l.es ,carreaux de bri­ques. Auc-une ttenture, .aucun :prupier peint ,sur les murs; dans un .angle un petit -cIlave:cin O'uveiI't, av'ec des 'cahiers de ·musique épal'!s !Sur l'instrum,ent. Plu.s Iprès du feu, au milieu .de la cha,lu" hre, une petite taJbfr'e, à j'eu avec un tapli1s tout tigré de taches d'en0re. Sur la tabl>e, deux chaJUdelles de suif qui brûlent dans deux chandeJ.i.ers de cuivre ,argenté, et ,qui j et.tent un peu de lueur '!sur :les 'murs ;blanchi:s de Œ'aipipartement.

E-n faJce de .J,a cheminée, ,le coude appuyé ,sur la tablé, un hœnme ,a8'sils tient un ;}ivlre 'à la ma-Ïn. Sa ta:iHe ,est éle;vée, ;ses 'ffieInbre.s robustes; il ·a encore tou·te J.a vigueurr de la jeu­nes'se. SO'n front lest ouvert, ·son œil bleu ... ; 'une certaine raideur mildtaire atteste l'officier retiré... Cet homme, c'est notre ,père.

Sur un canapé de 'PaiiH-e .tressée, est ,russise, dans ,l'angle que for/ment :lla ·che,minée et le 'mur de J'alcôve, une ·femme qui paraî,t encoo~e jeune... ·Cette jeune f,emme, à de.mi renversée sur des ,coussins, tient une petite fille endormie, 'la tête sur une de ,ses rélpaulles. Une au"br.e petite fille plus âgée ,est a.ssise BUT un ,tabouret au pied du cana;pé; elle repose ,s.a tête blonde sur .les g,enoux de 'sa mère. Cette jeune fen1me, c'est l'ma mère;

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~ 328 ~

ces deux enfants sont Imes deux grandes -sœurs; deux autres -sont dans les deux ber.eeaux.

Mon père lit à haute voix... IVl1a -mère, 1a tête un peu p-en­chée, écoute. IVloi, le vis'age tourné vers mon pèr-e et le brais ap-puyé Isur -1118S genoux, je bois chaque parole. .

Lal1~a1·'tine .

Intérieur

Econome de la mai!Son, -ma 'mère pT.és~dait au ménage et nous donn~it à ,tous l'·exemip:le ide !lla tendresse filiale, car elle ~v.ait aussi 1a .mère d-e -sa mère et lIa ·mère ,de 'son mari,. dont cHe avait le plus grand soin. Je date d'un peu loin ·en parJ.ant de :mes b~saïeule.s; mais j-e m,e lsouviens bi-en qu'à Il'âge de quatme-<vingns a:ns el!les viiV'ai-enrt encore, buvant -au Icoin du feu Je petit coup de vin, et :se -rappelant le vieux te,mps, dont elles. nous fai.8alient des contes merveiHeux. Ajoutez au ll1énalge trois

\ sœurs de mon aÏ,eu.Ie 'et I}a 'sœur de 'ma ,mère, cette tante qui m'est restée.

C'était au [milieu de ,ces femmes et d'un 6s-saim d'enfant-s que .mon .père -se -trouvait Iseul; avec très peu de bien, tout cela. sUibsista1t. L'ordre, l'économie, -le trava:i'l, un petit .commerce" et surtout de la frugalité 'nons 'entretenaient dan~ l'aisance.

M Œ1"1nontel.

Pour les garçons LA MENUISERIE A LA MAISON

Conseils pédag'ogiques

IVlettre dans l'esprit ides ,élèv,es des notions claires et !pré­cises sur Jes rôles respootif.s des troi,s g-rands méti,ers du bois dans ae bâtiment: Œ·e ohalr,pentier, Je .m-enui1s1ier, l'ébéniste. In­diquer d'-autre ipart qu''1l exi'ste :des ,spécialisations :Îllnportamtes, dans œrtains travaux, .comm,e 'pOUT la po:.se des !parquets ou des escaiJi-erlS. Bien dég1a!wer iles principaux tr.avaux de ·menui­serie, druns le bâtJiII11ent, qui se l"aJql.ènent à la ,pose des :parquets, à la construction ,et à ila pose des ,fenêtres, Ides portes, des es-· ooiliers. In&i,~er sur ·ces deux -mots : la ,construction (à l'atelier) et ~a 'POiS'e (sur place).

J. Les parquets

Les pWl"quets sont formés de let/mes ou planches 'assez épais-· ses, rabotées et 'l"ainurées, ~e plus souvent en IsapÎn ou en chê­:ne, que .l'on r0loue, en dis-si.mulant Iles têtes des cllou's, ·sur des,

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lanlbourdes ou s olives alignées 'su·ivanrt un .mêlne plan horizon­bal

Après la pose, le:s Ta.nles sont ,grattées au n10yen d'une épais,se lanle d'-aci,er à bout affûté, par un -spéclÏruHste qu'on ~ppelle «.le l"laboteur de parquet »,afin d'obte11ir une surface bi,en plane .

. POUir 1113.:squer le raccordenlent p'lus ou nloins i'rrégulier du .parquet et des Imurs, on cloue contre .le mur, tout le long du parquet, une plinthe ou bien des lŒ1nb?'is, d'une hauteur plus ou moÎ.l).s g.rande. .

Le lJlanche1", fOl"m,é ~)ar des la-mes douées ,sur ,la parti€ su­périeure des solives, se complète, généra-Iem-ent, 'PaT des lattes elOlJées ,sur va pa.rtie i'nféi':ieure et qui fornleront le plafond de 'la pièce située au-dessou-s.

Entre le p.hvfond et le plan c.her , on 'gar,nit la cavité qui existe, par des lnatièr.~s qU! ont po~r bult d '.~mortir le. bruit. et t-lui for-ment un hou.rcl~s. Platre coule, ter-re seche, scones, laIne tie verre, etc.

II. Fcnêtl'es et croisées

Si nous ObSffi~VO'IlS une fenêtr,e, nou\S d1istinguons

1. Une pŒrtie mobile formée par un ou .deux châssis vitrés, ou vantaux, ,qui ,s':artkUJlrent par des paul1telles et qui se fer­~ent par une .espagnolette. Da.ns .le ch â s'sis , on distingue les 'montants, les trave?"ses et les «petits bois ».

'2. Une pa1·tie fü~e, ou dOT'J'nant est scellée par des IpaJttes en fe-r rd3!l1JS une rainure ou feuillure 'correspondant à l'enca­drement d.e la fenêtre. Dans le dor-m'ant, il y a aussi les -mon­tants €t -les travero·es.

Pour -les grandes ouvertures, les châssis mobiles sont par­fois !Surmontés d'un autre châssis, fixe ou -a,rticulé, qu'on appe-l­pelle imposte.

Parm,i ,les différents types d'espagnolettes, citons la cré­mone, fOl'\mée rpar une tige de f~r demi ... ronde, dont ,les extré­mités peuvent s'nga"ger dans Jes gâches, en awissantsur la .poi­gnée de ferm'etur,e.

D~ns la menuiserie d'une fenêtre, toutes les dispositions Mont prises ,pouréviter toute infiltration d'-eau de pluie à tra­vers les joints.

UI. Les POl'tes

Distinguons d'rubord, les portes d'inté-rieu1" des portes d'ap­.,tJ/f'tement et des IPOr.tes td' extér'Ïeu1". n mdste -en arohitecture ~ nOlllhreux t).YiJ)es de ,portes.

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Etudions, ,simpJement, une porte d'intérieu?". Elle C0111-prend, comm'e tine f.enêtre, un bâti .fixe ou d01'rnant ,et une par­tie mO'bile, à un O'U deux vantaux pouv3!nt tourner ,sur des gonds.

Dans un vantaill, om. d,i/stingue .deux montants ve'f'ticaux , as,semblés pa,r d.es trwverse:s, de manière à [orm'eil' ·un cadre, qui va r·ecevoir un panneau de bois. Les montants et les trav,ersBs peuvent être décorés 'par Ides l11lou!lures.

IV. Les escaliel'S

Les escwHers Ipell'V,ent êtr.e construits 'en pier,re, en, béton, en acier, p,ar[ois même en verre, ,et plus .simplennenten b-01S~ En IPrincipe, u.n ·escalier est ,formé de 'sŒrf~ces hOlfizontales, ou mŒrches, sur l'esqueLJ.els on .p.o.s,e Ile pied ,et qui ,sont reliées par des 'surf,wees verticales ou 'CoDJtTle-'mwr:ches. Les marches et les contre-mŒrches 'sont ,sup.portées par de Isolides pièces, appelées limons, qui 'prés-enbent de,s mortaises zi,gzaguées, dans lesquelles sont encastrées marches et ·contre-marches.

Si res,c~1ier long,e un mur, ,les .mar,ches Ipeuv,ent être encas­trées dans le ·mur. La surrf,aee d'une ·marche ,s'3!ppeUe giron et sa ,larg.eur emmarchement. La surf'ace hordzontale à laque-hle aboutit un 'esoalier est :le pcûier. La di,stance verticale entre deux p'aUers Is'UtCces's,ifs ,est a,a rampe. On alppe,lle 'ans'si rampe, un garde corps fixé ·au .}imon. La cŒge 'est ~'esp.ace occupé 'Par res-calier.

Le ,se.s'ca-Uers 'Peuvent être en .forme .d'hélice.

L' ébénisterie

Bien distinguer la rm.enUliserie ode l'ébéni,steo.\ie.L'ébéniste est ainsi nomlné .parce qu'à l'origine H travail'lait surtout 'le bois d'ébène 'et d'autres bois Il',ares. Il diffèr,e du menuisier par ce fait que l'ébéJIliste ·est surtoüt 'slPécia1isé dans la f'abrication des meubles, 'c"e.st ... à-dir,e d'objets ·en bois, non fixés à la ,cons­truction. Le m·enuj'sier col11struit !aus,sÎ des meubles, mais Hs sont ,en boi,s OII'di'J.1.ai~e, tamJdi,s que .r ébéniste uti1ise .des bois spéciaux qui sont Ides boi,s pr,édeux, Ipresque toUjOUIiS exoti­ques, tel,s que ,l'acajou, le paHs'Sandr,e, 'les hois -précieux de Pernambouc (bois de Tose, cèdre, etc,), l'ébène et général,ement appelés .bois des Iles, parop;positJion au ,boils COlllmun ou bois du pays. .

A cause de cella, l',ébénÎste pr,atiquebeaucoup le placage, ' opération qui ,cons'Î'ste à recouvrir un m.eu.hle exécuté len bois commun, de minces feuiUes de bois :prédeux, fixées 'Par U11 collage soi,gné, en uti'llisant la .cOlle forte iet en ·ex:erçant. pendant un certain temps UTIle fOl'ite pression; au 'moyeR de .serre~j:oi'Il11s. POUT des surfaces planes, on uti'lise : le placage à la cale, mais

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pour des surlf.ac.es à con~ours irréguliers, on ,emploi,e Ile pla~age wu sable, da.ns :lequel o.n ,Ilnterïpo.se un :sac d·e ,sabqe ,entre ,les plan-ches de 's,errag,e. . .

La ma1nqueteyie consiste à ~~éaU.se~ d;s dessins déc?ratirfs var plrucruge, en uti/lisant des bOlS de dlfferentes rcouleurs.

Les :outils de l'ébéniste ne diffèrent ·guère de ceux du Iue­nui,siel'. On disti'ngue g:énéra1emen~, les out~ls ~ rŒbote't (va:'­lope, rrubot, bouvet, ,pliane); les SC'l,es (la !~.C'Ie a cadre, '~a SCI,e à refendre' Iles outils à coupe?" et perce1n (cl,s.eau, gouge, vüeb~e­qU'in, nlèches) ; ,les outils à tnwe?" et fixe?" (équerr,e, trusquIn, griffe, s·erre-joint). ,

Observer 'et décrire le prur,quet ode votre oha:mhre a .~oucher, la porte, ,l,a ou les f.e.uêtres et un ,escalie:r de votbre ma~'son, .de la ,sa,He de ,dag,g.e. Par L. Granwl".

Grammaire et orthographe Diotées obligea,mment comnmniquées par un collègue

Le petit lac

Si nOin loin de notr'e vi,l'lia'g,e, ill y aVHit un petit .lac h'a-n-, '.' quine, que'lis plbad.s,ir.s ne goûterions..,nou1s rpa·s .

Nous v{)'udlrioil1's un ,truc !peu !p/rOifond lavec des Irlves .dou.ces, l'.evêtues die bosquets, un rl'3JC lalUX ea:ux v,erdâtr'eJs 'et hlleu·es COl11-m'e les prairlies 'avoisiillantes ,et 'le lcï.eù de n01tre payis, . '. .

Nous ,l"ai,meœio.ns de tault notre ,cœur, ea:r ill pa~.tIclp.er~It ft notre ,ex'Ïls,terITC'e; il nous foull"'lliralit Ù'lÛ.cClaisiol1 de fan';~ de .1~­lires p 'r'ol11l,enrud1es ·en balrq.ue .ou en 'C):-not 'et nous ~:.ocur:era~t les inoubti1ables pwss1e-tem:11ps de Ilia p.ec~'e. ~ oltre '~Uill~lne .s:er~~t fournie de 'loin 'en Iloiln en ipois.so'l1's fral~ qUI fl8ral,~nt 110~ dell­ces '3!UX j.ours de fête. DUJ.'Iant Il''été, sous '1es Iso],eIlls br~!lant3, nous nous 'entl"1aÎ'nerÎOollis à lIa l1Iag,e et Isams ,doute 'encore, üUl"lant les Jongls mois d'hiV'e1r, une suff.~,sanrbe Isu.r.f:ace Ide 1J.10tre [lac de­viendrait :l,e l"1enldez-vous de1s patineurs.

ILe .tonent

Eau si ,Cl1alÎl'\e et Isi pure, d'où viens-tu? Dis-Ile nous? E'n­fants, qui .prenez pll,ai,sir à vou.s ébruttre ISur :I?les bords, ve~ez voir un pe~ ma Isource ICirisiJaJ.hne. Ei~le ,est mlgnon~ne,' eJ?chan­tel"iess'8 gale :8O'nol"le badine, l3.irnlalbtlre ,comme !le.s bebes a leurs pl"lemi'e~1s rp:a~. J 'e m'.~n va~iS ,en :sau~il~l~Jnlt ·à t~a,:er.s.~les rochers; je fon'ne des 'c~s<catelnes, j,e ?,r'a'nJdliS "a vue Id œIII; ~ ·ex:eroe ,mon eXJubéraifioe à rou}er des calŒloux, a rompl"ie ,quelques be:-g.es 'légères. J'lenrbre dans um ip.etit Vla!lJlon où je baigne Iles raCInes. des buissons; j'e !l"érp01I1d:s piwr de :g,ros nlurmUl."ieS au chant des

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'{):LS'OOlUX et !8Jp.rès une (~,ou:nse to.ute Ipleil1JB de vie, j'arriv.e près,de votre v,iUage où on m'luti!li'S€ pour ,arroseil~ des pTairies., poo.!' f.aJÎTe to.u~ner les roues d'un 'Vieux ImouŒin et je dispara.is enfi. dans ù'e lit Isauva.ge de 'lIa ~rande .rivière.

BIBLIOGRAPHIE LE TRADUCTEUR/THE TRANSLATOR,

journal .ang'lais, '~rançaÎ's -et ,éi/1:lemand iPour ,l'étude comparée de'5 troi,s llanglUJes. V:OIÏiCJi une intéressante ,pl1JbUcation à re.(!ommamler à' qui désiT!e ,étudier ,aussi ut~1eonent ,qu'agréalhle'luent le.s lang,ue:.s al­lemande, :aJIlIg18.'ise ou française. L'AjdministraMon du Tratt"ucieul', à La OhaJUx-:de-Folllids (Sutsse) enverm volonti'e.rs un numéro sp-éel­men gratis ;SUir demande.

« TREIZE ETOILES» de janvier 1955.

Le numér.o de j.anvier rend tout td',aihor-d U/ll vibrant homanage à la, mémoire de M. le ConseiLler fédér.al Es.cher, dont il TawelUe par de~ pho.tos .i:nédites ila Icarl'iièr.e let les émoUlv,allltes obsèques.

SplendidJem·em;t i,Nustré, .comme de coutume, il r,ernoome ,aussi un ·graIlJd r€jportag'8 Sll.r ,La Swper-Dixence, di'Ver,ses évo.cations de l'·aiC'tU<lllité 'ValatsélInne, un cl'ioquis .odgina:I de René-Bierre Bille> :l-e chasseur d'imRiges de nos montagnes, 'l..lJI1e il'.eproduction de la b-e.s­que de Menge ;a,ux Icasern.es de Sion, avec un :alittde de MaUiriœ Zer­matten, p'1llJ8ieurs -nouvelles et taJbleaux de chez :UO'US, ,un ,oompte rendu iClJes ,succès théâitraux IQe ,Monthey, etc.

Le ,1~ctEmr y trouyer,a aussi ses ohroruiques 'hahitue1les sur les événernents du mois .éoouLé, ·sur la vie économique et s.portive, ,satl1~ corn,p-ter ,les palge,s rés€I"VéeEi à so.n dé'lasseunent.

En ~ésurné, une :mochUl"'e de plus en plus .élégante et vo,lu-. m.ineuse, présentée, ,sous une rtche Icouv.erture i11usltr.ée, et qui de­vient 'LMnilière <à tous Les 'amis Idu V.alais, a~qu€'ls oette ,bel'le revue demeure ,exlcluS'Î1vement :oonsacrée.

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BIBLIOGRAPHIE Lesouvl'agcs signalés ci-dessous .peuvent être obtenus gl'atuitemeR't,: Nb prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées s.ont celtes.

de la Bibliothèque ca.ntonale.

VALLESIANA 1. RELIGION - PEDAGOGIE

RELIGION - P AEDAGOGIK

Bu, J 1-(: t i ID. d!u diocèse .de Sion. Année 1- . AnZieiger des Bi-sturns Sitifien, J,g 1- . [.E.--:iÜTh, Chancelll'€rie -épi,soorpale], ,1954-- ; 3(!.

N 533

1\-!tAISTRE, Antoine. OrtihograQJhe ;de~ commençantl.S. Sion, A , Beeger, 1954; 8u, 24 p. PA 6520

Pit' 0 b .l .e me deT OherrwalJ.,hls€1l' Vû'llŒ,S1C.hul-e. l,n: Sohweizer Schule. Jg. 40, 119t53/54, N~.23, S. 7·93-8115. PA 6463

ZI.M!MMERJMANN, Robert. Der er,s.te ReligionsU!l1t.errÎ-cht, nach den .Kateche.S!en von G._ Mey·< zusammerug~s.tellt von R'Z'. 2. Aufl . . JliH>.rel, . (SelbSltverl.,) 1946; 8(\, 4.8 S. PA 6561

Il. LANGUE ET LITTERATURE

, SPRACHE UND LITEI,tATUR

BIL~E, & [abine] .colim'llà. Douleurs 'paIYS'annes. Lausanne, ~a ,P 'e-' t~te Oume, (.1,95.3); 8°, 173 p. TA 12~54-3

It"UX, AdoJf. Wm'de F:1rutèn. Erzâhlung aus dem WaLHs. Basel, Fr. Re~nharot, [.1954]; 8°, 160 S. TA 12.560

IMESCH, Ludw.ig. Die Hohbergkinder. ZÜl'ieh, SJW, f1953]; 8°, 32 S. Abb. (Schwe.i~eu.·.J'ugenP:schriiftenwerk. 457.) PA 6272

[i40CHER, A.nœ.' ~J :Si'.-_·Angel~. Das- '['ied-der: .Li.ebe-moci'rt'-- icl't-sin>- -- gen. Mün<chen, Verl. An: sacra1 (195-3); 8Q

, 35 S. Taf. PA 6603'

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- 334 ~

MICHELOUD, Pierrette. Points ,sustp'endus. Paris, P. Seghers, (1953); B(' 42 p. (<<-poésies ,5'3.» Cahiiers P.S. 253.) "A 6552 S·bnouns .. Poèmes. Lausanne-P.aris: Ed. des Rilvière:s, ·. 1952~ 811

,

33 p. PA, 6554 '

MOIX, Ca!lJdide. A ,lia iSiueur de ton ,front. 'St-Mauûce, Ed . .de l'Oeuvre St-AUJgUJstin, (19:54); 8°, 240 p. TA 12.431

MORAX, René. Joib .l'e vtgmenon. Mystère. Mus.ique d'A. F. Maresoot.:: .ti. Sierr:e, ,Ed. des T·reize .. Etoille.s, :(,195,3); 8°, 84 \p. PA 6309

MURET, Erne:st. IDffet,s ide :1a :Ua~son Ide ·consonnes .ilnitil~.les avec ·s ,firnale ob.sel'lvés dans lqUe'LqUleiS nOlIDs de Heu Vlala1sans. Lausanne! : Imipr. RéUJniÏi€ls, ,1,9.1,2; 8°, 39 p. ~Ex,tr. d-e: Buill. du Gloosai:re :des patoÎ!s de .1a SutsS'e ramande. Année 11, 191·2.) . PA 6448

PONCET, .Louts. -La ' cr.ue~lle palssion Ide No,tre-ISeigneU!r Jés.us-Christ. Oarntatte Plar,lée·. ·Laus·alune, F. Roth, 19,3·6; 8°, 74 ;p. PA 6·569

REYIMOND, MaT·re-LouÎise. Kiaifllg·a .' Roman. (Neu,châtel), La Bacon-nière, (19154); 8°, 2,02 p . TA 12.3·66

TAPPOLET E[TnSït]. Lies donnée.s :fiOlnldamentaJ.'els de's conditions lingJU:Î!st1Ques du V'a,llais . .corufiélience ... Exir. de: Revue de Lin­gutstÏiqu.e TOn'larne. T. 7, 1931. 2,2 p. ClaTt,e. PA 6450

WYLER EU1g~. D.e'!' wei:ss.e Hil"lSich. Bel;gj<algldl'oman [alus dem ost-e~re.iJchiEic.heiIl Wia1s,ergebie.t]. Zür~c:h, Verl. Moe'llsch und Ar.beit, (1948); ,80 , 3,10 IS . .AJbb. . TA 12.403

ZERMAT'DEN, M!auir:Lce. Der Ruf -der Sti1le. Ri~es W'aHiS'e1' Jahre. ,lVHt eiJnem Beitmg .von Edual!ld Korrodi: Rainer lVIaria Rilke~ Begr~Ü:mi,s. COieurtlSiClhe Ue\berbl~alguing von W:a}trud KarPpeletr.) Z:tiriJch, ·.Rascher V:e:l'll., (1,9.54); 8°, 16,9 S. Tai. TA ' 12.292

III. BEAUX-ARTS

BILDENDE KUNST - MUSIK

13IELER, M.aJdtele,ine. Ernest Bi:é.ler. 'sa vj,e , ,son œuvre. Lausa!Ilri:e~ Ch. BonnalI'd; .1,9,53; 8°, 37.1 p. p1. IPortr. TA 12:140

BLONDEL, 'Louis. Aperçu 'SUT 'les édifices 'Chrétiens dans lla . Suis.­,se ' .o~.iJdenta.}e aViatnt ,l"an Imi,rle. · Extr. 'ldlé: Art dü ~a.ut In-oy,en âge. Olten ,et L-aluS,a,nne, ,Ed. Ur.s Gr.af, 1954, pp. 271-307, f~g.

p1ans. PA 6534

Les anciennes ;b,a,sHiques ·de Saint-M,auT,lce d'Agaune. Extr. de: .congrè.s 'aIichéoLogique de F,ralliCie. Sess,ion 110, Suisse ' roniande, 1953," !pp. 239-2.57, !plans. PA 63168

BOUFFARD, . Pierr,e. Saint-Pi!erre-de-Olag-eS. Extr. de: Cong'rès··,ar­chéologi.que de FJ.'ance. 110e session, Suisse· romande; ·' 'l~\aris, 195.3, IPP. 223-238. PA· 63:52

BRANT,SCHEN,. Gregor. Ne.ue VolksHedeil' .fUr zwei ' Sin,g,stimmen. . Text lJinId Mu~ik vq.n G'B1

• . 3 .. ~' Aurfl, Rancia, Ad . . Salrbach, .195.3; ,8\ 32 S" , Noten: . PA 6.43,6

33,5 -

C.ARL EN, Ailiber,t. Viam AIlltliitz der He1m.at. HeÎlnatschutz auf dem J..J·aIlldJe. Zug, A. Oaruoo,-Wyss, 19·54; 8°, 24 S . Ab/b. (SiA: S!chwei­zell' S'chule. J lg. 40, .19154, Nr. 2,0.) ' - PA 63.91

und HeÎlnJr,ilch Imhof. Das StOiclŒ,ùpersch1oss .1n Brtg. (Brig, Verl. Fr. Lmhof, 1!9'5,1); 8°, 2,5 S. Tad:. PA 5·540

L.a Cha op e 11 e des Vernays. (Sieril',e, Im[pr. E. et W. Scho,echJli, 1952); 80, 24 p. n. ch. pl. PA 5-869

DONNE'!', An;cLr.é. Gutde artistilqlu:e -du VélII,a.i,s. Silon, Ed. F'Îlpel, 1954.; 80, XXXVIlI+,126 Ip. fig. fJJlall1ls. TA .12.362

W:a,LHsex Kn.n:stfühl"'eT. (DeutlSiche Ue:be,rsetzung vIOn Anton Ga:tt­len.) Sitten, Vel'll. F.~pe,l, 119,54 ,8°, XXXVIII+129 S. Abib. Plane.

TA 112.365-

(DU lVIONT, C[ha.r,!es].) J[oseph]-A. MU!s-s.ler, peintre. Genève, Impr. PO[puJ aires , (11942); 8°, 15 p. pl. PA 5948

Exp 0 si t ,i.o n EdouaŒ'Id Va,1let [au] Musée Ratl1. ([C.atalogue avec .i,ntro.duction par] Ma.urice Zer'matten.) Genève, (1lmiPr. du VLC­toria-HàH), 1953; 8°, 20 p. n. lch. pl. PA 61,62'

GNEVKOW -BLUME, R.udolf. Elin unJbek,atnnter AUJgs!h:urger Go1d­sohmied (Samuel Hornung) und seine W,erke in der Schweiz. Ba.sel, Ho,lbein-Verl., 1948; 4°, 71 S. Tai, (Ars docta. Bd. 5.)

PB 689

H -a r mon i ,e ffiunÎ'dpal,e, Si,on. Aiperçu hi,s,torique ,sur ses 50 a,nné.e's \d'ex~s,te.nlce 11904-.1.954. (S'i.on, FioJ:Îlna & P,eHet,) 1954; 8l\ 13'5 p. fig. . PA 6460 '

HOLD.EREGGER, Herlmann. L'.égUse Notre-Dame de Valère à Sion (Ancienne ,clartIhétctrall,e). (TTald. par J. Pèrriard et M,<lirc Th~boll't.) Extl'. :de : Congrès a.r:chéOll. die iFranloe. l1ne session, SuilSJse ro­mande. P'ar,j,s, 19,53, PlP. 201-2,16. Ifig. PA 6368

(LAUBER, Anton.) 2,5 J :ahl'€' Musikgese1Uschruft «Glishorn l' , Glis' 19.27-1952. (Glts/Bdg, Buchdr . . Simplon, 19,52; 8°.< 52 S. Abb .. TarI. Portr. PA 5945

Le L i-v ,r ,e et ,Le vin /daIlis île -cadre de ,l'ail't lanc1en. CCalta:l!ogue dteS~

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(OGGIER, Alex.) .25 ,tlanre -lYLusUi,gese1JJschruft « V.iktoria .», Turt­ma·nn. 19.27.,,19.52. (Naters··Br·ïg, BUIChdr. OberwaiUis,) i9152; 8°, 3.6 S. Aibb. Portr. pA 5765

(REY, Léotpo1d.) EXjpdS.i,tiOn à 'lia ,maison de la Diète de Sion. Tr~­\ sons d'art ancien, mai-octObre 1953. (Catalogue.) (Sion, Fiorina

et Pellet,) 1.9,53; 8°, 74 p. 40 Ipl. TA 1,1.937'

RIGGENBACH, RudOl~. Ulrich Ruffin,er von Pri.Smell ünrl die Bau­ten der Schinerzait im Walllis. Vortrag gehailten ... in Brig am 17. Oktober 1.929. 2. * AutfJ. Br.tg; T~.~rdg uri.d · .Tr.onJCiJe,. :1952;

. .. So, XV + 93 S. TA 11.78t.

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336 -

[SCHALLER Joseph.J Die St. St€jphanskirche von Leuk. [Vi~p, Buchdl'. 'Me.n.gis, 1952J; Su, S. 17-32. (BUHter aus der Gescll. VI.

PA 56·'1i Leuk. Nl'. 2.) . 9-3-1 St Die R1nglélJckerkapel1:e- ~ViSJp, Bu,ohc1rr" . Kll. lVIengls, 1 n - ; , 2,3 S. (BUitt.er ,aus d. Gesch. von Le.l"ù<:. 4. ) PA 6{)58

STEINMANN, Othm.aI' . Der Bildhau.er .Johann Ritz (1666-1729) _ VQt'1<l Selkingen Ulllid seme W erk:statt- (Disentts ~ Se1bstverl.'r ,des Ver­fasser.s, 19,5,2); 8°, 19,9 S. Ta,f, (SA: VaUesla. 7.) lA 11.43tt

(TA'I'ARJlNOF-F-EGGENSCHWILER, AdeLe.) AI~ber,t Ny·f.eil.eT, td~ Gebirg1~rna1er im Lot,schental zum 'siebûg>sten Ge.buDstag a.m 26 . .S..,.n+~mber' 1,963. (S.oloth uI"n B-uchtdl'. Union,) 1953; 8°, 3.1 S. ~.\IO , ' PA 62B1

A>bb. Port!'. . d'A THEUR]LLA,T, Je>alll-M·aT~e. L'e trésor de Saint-M'am·llce. ga.~ne.

Etx'+" de' Co,l1JIITès archéol. Ide Fra:nce . 110e seSSIOn. &illsse • Ut. ' . h • PA 63"- 4-

.1' 0 maJlid e. Bar,tg, 11953, pp. 258-2!69. fLg. .n Edouard V a Il e t 1876-1,929. ([,Oalta}ogue de l'Expos~tion au] lVIulSèe

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Pellet,) 1954; 8°, 20 ;p. n. ch. pl. PA 6~9t

IV, HISTOIRE - BIOGRAPHIES

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN

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P tr TA ,1.1 .. 932

or '. W'k' DUERR, K!aril. Vollœrrat,sel deir Schweizer Al\pe.n. Wals.er, l lln,g~,

Sarazenen. Berr11 , Are:tJhusa-VerL, 19.53; 8°, 160 S. TA 12.3 ... 4

FlETZ . Hîe-.rmann. Alexandr·e 'Da,ugwa1der .1897-1952. Bio.graphie. [Berne], Club allpin ,suisse, 1954; 4u

, 28 p. IPl. portr. (5upplé­filent ,gpèci~ll de ~a Revue «Les Alpes. ))) CP 19.

Ailiexta[lJd:e~ T,alUigw,akier /1897 -.Ulo\2. E1n L€lhensbhld, [B~,n.] , co. h '.0 ... A'''''enlclub 1954' 4° 28 S. Tari. Portr. (Sonderbelllage­~cwe~,z"'-UJJ.t:' , " CP 18;9 zu «DIe Ailipen )) .)

-LATHION Lucien. Jean-Ja1c.q.ue,s RoUiSSe.au ·et le Valais, lUtude hlils­toriqu'e et cri:tiqu~. Lausa.nne, Èd. Rencontre , 1953; 8°, 224 p. fig. pa. TA 12.05i

LElINER, Karl. A 'pocket h~story of Zermatt. 'l'r-a~,s1ated ,by C~œly W.:iJUiams. P ,ain!tings by Edo de Ham.del-Mazzeth. Zerma'tt, Weg"a, [1949]; 8u, 32 .p. ut PA ·6308

K1eime ZeI"mJatter Ohrontk. ([Zerma·tt], Eigenverlag des Ve,r ­rassere, 1949)' 8° 36 S. (SA: W-aUiser Na~hri.chten. ,1949.)

, , PA 6307

LOUP Robert. Martytr 'au Thibet: M8Iur.iJœ 'l'oflnl8JY, ,chanoine ~@:­li~r ,du Grand-St-Bernard 1910-1949. · 2~ éd. FriboUl'g, Etf . ;( Grand-St-Berna-l~d-Thibet n, , (19053); 8 11

, 280 p. pL portr. , . / . TA 12.1~8

- 337-

M:ER;MOD, Rose--Ma.r:ie, SœlŒ. Sœur MÎ'chelLle (Praz), porteuse de so.ur.ÏJr€, ,sen1euse de joie. Ingenbohl, Imtpr . ,du. P alrad ils, 1953; S'>, 9.1 p. IpL pm"tr. PA 6341t

OLSOlVLMER, Bojen. Le Dr Théodore Stephani et ;l a fonJd:ation de la s'ba,tion de Montana. Extr. die : Hôteil.-ReiVule. 19,53. 27 (p.

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RUP,REN, ,P ,eter J 'O'seph. Die Ohr·onik des T:hales Salél:s für :die Thal­bewohner, ([,erganzt] von Gusta,v Imse,ng [für die J /ahre] 1851-H)5;2). Saas-Fee, W·a:lJHse.r Han:dgewelbe, 1945-(1953) ; 81l , 157+ 43 S. Tart TA 12.125

'l'OURNLER, GiJllbert. La. vaHée du Rhône. Son palssé, son préSlen,t . Exjposit.iJoil1 ~de ,dOlc'1.11ments historiques, iProj'ets et Ipl,aus. Oatallo­,gue. Bea>uoalÎI"e, du 3 juilllet au 3.1 ·août 19.54. (P.aris , Directw.til des Aœhirves de F ,ral1\ce,) .1964; 8n, 96 'P. PA 1067

Tu eT k ·e n lb r le 'v i e r. Ge~clüchtHches, M·Ïl1lglÏec1e!l"verzeÏtchnils, Lie -rder. Br1g, Türkenbund, (19,53); 8°, 64 S. No.ten. PA 6255

V. DROIT - SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIAI~ES

RECHTS -, VOLKSWIRTSCHAFTS- u. SOZIAL\VISSENSCIIAFTEN

25e A -TI ·n ,i ver ·s a ,i tr ·e [,de 113.] Fédél'lation valaisanne d.es sY/I1Idi1cats ahr~tiens. Oongrès de Sion, 20 juin 1954. [Sierre, lmpr. de lu Voix du PéllY'S,] .1954; 8°, 40 p.n.ch. PA 6486

BAITER, Vern. KiJnldel'lSchutz ·in ,so.zial gI€lfahrdeten Famillie.n. gn­quête über IH),Q Kill1Jder 'Ïlm Kantoo Wrallils. Arbei\t zur ,Erlarng,ung .des DiJpLOllllS. Genf, Schu1e fü:r ,Soz1a'le Arheit, 1,952 ; 4°, 50 5'. IVfaschinensohtiIDt. PB 749

ua protection de·s enmant,s die ,flam1lJl-es dtssoiCiées . Enquête ba·sée sur 150 enfalnts dans le canton du Valais. Résumé du .tra\-ail de diJp!ôme. Genève, Ecole d'Etudes so.ci ales , 1952; 4° 12 p. poly,cap.

PB 7:W

B.e r ,i .c h t [desJ kantonélJlen Hillilisfonds zu Gurrste.n notleirlen'der LandwiJrte. rBerilcht 4- 1936-. (Sitten, 1937- . . ) 4°.

(BURGENER, P[i3.'lÙJ E[ugen].) Rechtskunde . . (VistP, Sohrtle], 19,52; 4°, 54 S. POll~COlP-

NB 472

[Landw. PB 7.38

ERNE, Fritz. Enrtwkklu'Illg und Organi,sation des Wa>lHse,r Fremden­ver~ehr,s, VilSP, Buchdr. Mengi's , 1953; 8°, 196 .8. T·ab. (DiSs. ·hm.\ 'Sern.) TA 12.243

G- e set z e s - 5 a n1 m 1 u n g .der Republik unP des· Kantons .W al-lis. (~rg. ,ven der S~aat.skanzlei.) B.d. 1- ViS.p . Jluchdr. ,' M·ern-,gil§, 1954- ; 80. . N 547

Page 19: L'Ecole primaire, 15 février 1955

- 3·38 ~

J a 11 r e s ber i c h t de.s Vorsta.Dldes des WaUiSN' Hoteiiervereins über die Tatigk,eirt wahr.end de.r Jahre 19,50- . (Si:tten, ,195.1- ); 40. NB 473

MENTHONNEX, Andl'ée, Les réc1di.viostes dans le c.a.nton du Va­lais au .C'OiUl'S de's dix dernières années. Un essai de ps;ydliatrie l'ég.a.1e et de 'prophy,laxie sodal>e. Tr'8Nail de dÏ\PlÔm:e. Genèv.e, E,cole à.'EtUld1e·s s,oûa,les, [.19·53]; 4°, 117 p. polycOiP' ,tabi1els, g.raph. . TB 1,241

MElDRY, R,udo'ljp!h. Da.s Bewasserung,srelcht de's Kanto.l1Js Wa,l;Hs. [Sitten, Ka1ntonslbtbliothek, 1954]; 4°, 209 S. M.a,S\chilThen~.chrlift. (DisIS. iUll'. Hern, 1912.) TB 1·248 Relchtsg!e,StchichtHche En,twLckl·Ulng der Gemei1nde A1b.i.nen bi.s zu,m El!lal8s de,r Baue.rns,ta-tuten V.om J-ahr,e 155,2. [Siltten, K:an­tonsb~bliothek, ,19,54]; 40, 34 S. Maschinenschr'lift. (Dtss. iur. Belin.) PB 737

(MEYER, L[.eo].) Die Oberw·aliliser Armen- und Greisenansta.lt in der Suste bei LeUlk, ,da,s St. Joseflsheitn 1,9,1.2-,1.937. (Sitten, A.

Be.e,g,el', [.1-938]); 8", 15 S. Ab:b. PA 6483 pERRIG, Werne:r. Beru1.U1ng und Ni'chtilgkeittskla!ge i'm Zi,vilproz

ess

ides Kantol1lS W,allUs. Brilg, T's'cherrig & Trond'le, ,19·53; 80

, ·96 S .

(D:ÏJs.s. iUll'. F 'r>e.ÏlbU!r.g.) PA 6:326 Ra.p IP 0 r t de g.e.stion .de l'Q{:.rÎlce de ,p:rapagaiTllde ,pOUl' J.elS· prlÛ:duits

de tl'.agricul'tu,re valaisanne. OPAV. Ex-erc.i,ce 1953- Sion, (1954- ); 40 • NB 474 [.du] Fonds ICaJntona'l de Ise.colur's en œaiV,eur des '3

lg-riculteurs dans J.a gêne. 4- , ,193,6- . (Sion, 1937- ); 4

0• NB 4'71

R ,e .c u .e li l c1es ,lois de la RépulbUque et canton du Vallats. (publl. (par la Chance.11erje d'Etat.) Vol. 1- . Viège, ImpT. MengiS',

19154- ; 80 • ' N 546 ROH, Henif.i. L'ex,Ojelie rura,l. &ion, Soc. v.a'l. de f\e:cherches économ. et

socilailes, [19'53]; 16 p. PA 629B

VI. GEOGRAPHIE - ALPINISME

GEOGRAPUIE - ALPINISMUS

ANDRE, Aug,[uSlte]. ChallTIipéry et 'ses el1lV·ironS; Guilde d.û prOlnene.W· et de .l'ex~u.r.sionni'ste. 5e éd. Zludch, O.re.};l Füssli, [1953]; 8

Q

,

50 (p. lcarle dépll. PA. 6491 (BUVELOT, J[acques].) Trient-Cdl .de ,la For:claz. (RoUe, Impr. Rod,

1953); 80, 40 p. !tg. carte. .. PA 64tH CHAPPAZ, MlauT.ÏjCe. Grand Saint~Bernaro. 80 iPhot;Q\gtaphies d'Os­

, car Darbe1la:y. (Lausanne), Mar,guer·at, (1953); 4°, '19+80 p. p1.

(CQ11. ~ 1\1'.e1w.e1Ue..s.de la Suisse».) TB 1'224 DUCKWORTH, F.G.R. Swd:ss" fa[ltasy. ' [ConcerneCllluYllPéry.] Lon-

don, E. Benn, (1!948); 8°, 128 p. Hl. ·T·A ··,1~t:22.~·

- 33·9-

GOS, Oha:t11es. Berge i,m Zorn. (Aus dem · .. ,Len He.nrÏ!cll.) Beru, Hallwa ' .. ~lZ. ubertI1agen von He"

lVlARIETAN l ' ~,g, [1.953], 8 , ·32.0 . S. Taf. 'CA 2:64 , gll!3.Jce. Le Rhone La J tt · ;tir , '.

!Châtel, Ed. du Gr.iffon, (i'9'5'3)'u 8~e ~o~n . e l .eau er:. Va'1ais . . Neu-pay,s. 6-4:) , , p. IPl. (Tres:ors .de· IThOll

-ONDE, Henri. L~a cl'Use al ne,str d ~ .' TA 12 .. 244 . l'X' Il;"e u Rhone le coud d ' M .

, rva1Jal'saJn. EXltr. de : Méllan e ..' e e arügny let , 1953, pp. 45-60. Ipl.carte. g s .. g.éolgr.offeflts à Philippe' Arbos,

PELLOUCHOUD Alfred 'L G' . PA ' 6541 T ' . e land St-Bel'nand L .r.amontane», (.1.9/54); 80 55 l . ~u.sanne, Ed. « La

ZELLER K! ' p. p. PA 6428 , . O'l1Il'ald. nas .grosse Tall (W·afL1i' ) [Z'" . '

'l'lersemina:r ,1953]' 80 15 S A'b ' , s. u~I,eh, Ev:angeL' Leh~ 1

, . ,, ' . .n! b. ([SA' Se' hi "i 953]. _ Velraniderter Aib'dr k . mUllar att. Nr. 66. . ' uc aus At}an:t~s. Juli 1942.) . .

VII . .sCIENCES ET SCIENCES APPIJIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - TECH~IK

PA 6331

BELLWAJJD, C[onstantin]. Erfot1g,rei h .. :le.itung hrg. .VOOl Id~ D' kt: ' c er Gemusebalu. Ktu'ze An-" h " me l'On der Klant lJ dJw' . ....,.0 Ule iClels Oberw:3.JIUs in Vi B . . an ·u1:lSlch.rufts-.Mengts, 1943; 8

0, 16 S. SlP. earbelltet ·von C'B'. ViS/p, KiL

BLOETZER, Hans. LailldwÏJr/tschaftH.che PA .6301 Schule, 1952]' 40 29 S P 1 Baukuooe. [Vi·sp, . Landw:.

, " . 0 y ,cop. (CASBARI Geolig'~c.) D" 1 . PS 732

, 1 \J.:J. ~eva :IlIdustrie d . 19.54. Monthey Hrand .O'é .h' ',' •• e !pl'erres sdenüfiq.ues -19.14-

, J iVaI11ITd'J I an. 1954' 4°' 40 l , , p .. p . portr. PB 756

DEMOLE V[' t ] • ' LCi or let A [rthrur]-J[ean] Hel1d ,Et d . ,gIJque des eaux de la .I1égi'On d Se h . UI e hydrominérallo-.~~ Mg) E tr ,e ffiuranooe.r (tena.ur e F C IC'L ' • X; " de: Bun. de l'Acadé' . . v n, a 9, 1953, pp. 146-156. 1 ml'e SU1S's,e des ' Sc. médilcale.s.

FhlO.r -et .santé généra,le. Etat de .santé . PA 6504 tone et ;ÏJlTIlm~g.rée :du iV'ïLlaO' ct S de l'a p,opUiI,abon a.utoch-

. ~e l 'e en1Ibr·ail1lchelf Ext d " ;stllJsse de .médeictri.e. 83; 19.53. 7 p.- . r. e: , JOiU.l'\nal Th ['eooO't-] · FI' " . . PA 6505 von . elr1enberg A[rth ] . Sohmiid. Fluor" n":rI;e ' d 't: 'ur J[ean] Held e,t H[-ans]

, va en aIre :et th "d tes faites len Vt<l!la~s. EXltr di ' ·B yrOl.e. Observations récen-médic.al'els. Vol 7 1951 f' e . . un. de l'Acad. isu,is,se des Sc.

t. . , '.' l , • asc. ,5/6, .pp. 440-462 (4 C . Ion de 11a Commi~si.()n l . . e · ompumL'Ca-

. ...' _ pour es .rech€~,ches sur le tiluoc.)

EUQSTER, Ernst. S~hneestudJien im '. . '. . . PA, 6ljO;l '. .dung ~wif den iL . Obel .w.alUIJ!S . und lbre .Anwen-

. aW.lnelliverhau Zürilch Al th ' 1938; 4', V~II :;84 $.Taf. Abb. (DiS;' ;:"oo,:,nn. & Schne11~l', rllCh. _ Beltrage Z")'" G l . ..J~ .' WlSS.~ ETH: Zu-

H . u;.r. eo. ~r SchwelZ G th' '

ydrologie.Lief.2.) ' " . eo cee, nlsclle Serie :PB 726

1

1

Page 20: L'Ecole primaire, 15 février 1955

- 340-

GlRARDET, -Oh[-acles]. Notes sur :l',ori,gil1e des rou)I'ces ·thermominé­ratle-s (}e ,Loècbe-les-Badns. -. .sirerr·e , E. -& W. Schœohli, Hl52 ; 80, ,10 p. lilg. PA 6318

Ç..qROBET, André H. Le ilac ,souterrain de Saint-Léona'l'd. (S.ton, Impr. . 'Gessler, 1954); 80, 1,1 p . . :fig. :platn. (EXitr. de: StalaclÏlte. 1952.

No 7.) PA 6432 GY8IN, Marcel. CQ11Jtr.ihLttÏton à !l'étude du CrÏ!Stallin du massid: de la

J~au. BeTine, Kümmel'l1,Y & Frey; ,1954; 4u, V +4'7 p. fig.

(M:atériaux pour la carte géololg,tque de la Sutsse. 128. N. S. 98.) NB 66/,128

HAGEN, TQIll!i. Ge()llogie des ,Mont DOllm und des Nor,drandes der 'Dent .BJ;anche.-De'cke zwiiSohen ·Mont Blanc tde Chcil10n oUm Fer­ll)ècle. Bem, Küm~ly & FlI'ey, 11948; 4°, X+64 S . . Taïf. Karten." (Beitra~e l'Jur greolog. Karte d'el' Schwei-z . .12·0. N.F. 90.)

NB 66/120

LANTIERNO, Ed.'ouamd. Etud.e ,géologique des .envir.ons de Cha,mpér:v (Val d',L~1iez). Extr. de: Archtves des Sciences. Vol. 6, 1955. VII ip. + :pp. 295-37S, pl. fig. (Thèse, Sc. géoL et minér.aJ. .,: Genèv.e.) PA 6,533

LINK, H[al'aild.]. Die Spe,klhers.een dell" A1pen. ZUrich, GeschâftssteUe tdes Schweizer. Wasserwirtschaftsverhandes, 1953; 4°, 67 S. Abb. Talb. Ka['te. (SchWei,zer. W·ai.~serwirt~chaftsv.erband. VeIihand-

<schrift NI'. 311.) PB 742 OULIANOFF, N[ilcotas]. Comlmenta,i,res géologiques des résultats

du .l1!w-eiUement dtalns la Irégi'Üll Sie,r ,re-lVIontana .. Sion ,elfifec-Ûllk à ,la .sutte du sérSllne du ,2,5 janvie,r 1.946. E:x;tr. de : Actes de la Soc. Helvétique des Sc. Na.t. Lausanne, 1949, pp. 103-105.

PA 6295

St a 1 a ct i t e. _ Organe de Ja ~o,ci.été suisse de sp,èlé0'logie. Zeit­schrüt delf Schweizer. Gesel1schruft ,fftr HohlenforSOOUll1g

1951- . [Sion], 1951- ; 80. N 536 STEINBERG, Bmois·. ,Le,g 'levures .actives des vinls -L1étr~s du domain~

de Dio11y. Genève, Fro:esch, 1953; 8°, 63 [p. tab'1es. (Thèse, ~. , GenèvtC .) PA 6345,a

TRUEMPY, Rodorphe. Sur ,les racines lielVlétique.s et .les « ,schi!stes lUlStré!J » entre le Rhône :et La v·allée de Ba,gn.es (Région .de la . Piell'il."e Avoi). Ex.tr. de: Ec10gae geologilcae, H.e:lvetiae. 44, 1951, ,pp. 338-347. Hg. . PA 6302 De iIJias .aUJto:ohtone d'A'l'Ibilgtl),On .,(Gr()'U!pe de la De~t de lV!Qreles). Exil'. de: Ec1og.ae IgedlQg~aae Helvetiae. 38, [1955, ;P,p. 42.1-429. Abb. PA 6303

Wei:S S lb u ch 1JUffi KlassifrizierungSbegehren der Umfahrwn:g,sstll"as-s:e Glhs-N,apoleonsbrucke. Br~g, Stadtgemeinide, [1954]; 8°, 100 S.

PA 6487

wUILLOUn; I1-enxy. Le Pinot noir. Essai d'a.mpélogra'phie v·alai~ . ~e. [{HOilly]t H. WlUilloUd, [,1954-]; 8°, 109 p. (Extr. du

VQlaÏ's agricole. 195&; Nos 3-'S, 7~lO; .22; 1954, Nû.·2 . .). ·PA· '6593

- 341

No i4 ; :

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Promenades ,en forêt

Ah ! ces prû'Inenades 1 Ces ' 'cl . fo~êt "hange d'asped. On 'trave~:eœnena es !, A chaque Pli;" la ,chevr,ef,euiHes et de c1ém~atites un fourre tout. emmele de une futai,e -où l'on ,peut 'couri,r " sf,u~a,geos et on .se trouve dani3 -l'on rem t 't ~ aIse. n rdesoend un ravin et

. on e ,a rav,er!s des rochers Puis t t d' . J'

une marohe .d~~ficile d'aJIlII u~ 8~~s",bois ~bs ' uncou~, après dans une ,clal'rlere ensoleillée C'·'t ·t l t ~ur, o~ . debo~che des oUlr,sons: Bourru :et ' Po'lka e U

al le erral'n de' Jeu préféré ca' h' . " . n ouragan avait a;r'" h' s!~e, COUlC e ,des centaines d'arhres Tout If ' . ' '.Lao ;e, bYflntJhes, des cachettes des onts' c~ a ormaIt des la­.des l1Îlches pOUir la nu~t (quruna de ~es .ab~Is pour 'la ,pluie et de dormir à la beille étoile). pa Ille eur permettait pas

Tiré de « Bourru l'ours brun» de Lida.

., '

FICHE DE 'l'RA V AIIJ

1. Lis. bien attentiv,ement ton texte RelIs-le trois f.ai,s. .

2. Cher:che 'et ,copie. la phrase quj com·m'ence al" Tout 'cela formaIt des ,labyrinthes p.

3. Souligne dams la phlras·e co ié d' 't" . . Hers de cl 1 P . e un ra:J.t, les noms sllngu-, eux es noms plunel,s

4. Imite ,la phra'se: Ah! c . nades ! A chaque !pas la ;s {romh enades ,! Ces prome-Ah ! cette 1. ' ore c. ·ang-e d aspect .

'P UIe .. . Ah ! ces œrÎ'se.s .. .

5. Des'sine un ip,etit ourson. 6. Regarde bi'en cam'ment on écrit . 0 t tout ,emmêlé de chèw,e[. 11 t' d n ~'avel:S!e un foul"l~é

Y~ai:. se trouve da:ns u~~' ,f~t:ie :ù c\~a~;~~ s~~vJ~e~

Page 21: L'Ecole primaire, 15 février 1955

Répertoire des Bonnes Adresses

Chaque acbat pour YOUS une économie IAagasins de vente et ateliers de rdparation

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No 1~

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Un fameux l'enjflenr

Le large museau de Bourru se promenait avec délices .sur ~es touffes d'herbe, entre les pierres et Jes racines, puis se · re­levait pour guider une bouche gourmande vers les jeunes pous­ses de hêtres et 'le.s chatons de noisetiers. C'est ce magnifique museau qui Je Ten,seignait 'Sur les habitants des terriers : ici un renard, là un blaireau. Pourah ! Ail1eurs une taupe. (Hé t Hé ! voyons ça; CreWSOl1lS), Et c'est encore ~e .nez merveilleux ·qui lui disait: Une laie suivie de ses petits en ,manteaux rayés 'a rbraven~é ice four.ré. Une biche et 'son faon sont passés par là '

AVlee un nez pareil, un ours ,d'une certaine éducation peut ;reconnaître en pleine nuit, et les yeux fermés, to.utes les es.,. senoog de bois, toutes les vaJI'Létés de pommes de .pin, toutef;. les qualités d',herhes. . . ~ .

Tir.é de « Bourru d'ours :brun », de Lkla.

No 15

FICHE DE TRAVAIL

1. Lis hien atte.ntitv,ement ton tex'te. ReUs-le trois "fois.

2, Ohe~he . ~ ~opie la phrase q~lÎ com,mence pa.r : Avec uri 'néz pareH, .. .

3. Relève tous a~s noms d'·ammaux, mets-les au . plur~et.. . 4. Qu',enseigne son ·museau au petit ours ? :r-

sur les : animaux ? sur les plantes? . !

5. Dessine un :des ani'maux sentis par le nez de Bourru. , 6. Regarde bien comment on écr.it: C'est .ce 111agilifique

.museau'. qui 'le ' lrenseign~it .841" les haihitants d·es. bertiers ~ id un renard, ilà tln -blai-reaù. ' .

Porte ta fiche; sur 'Je ,pupitre et retourne écrire c·ett~ pht'a~ sc' par cœur dans ton cahier." : . \ '; ". . . .

Page 22: L'Ecole primaire, 15 février 1955

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