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SION, 15 Avril 1955. No 13. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE D' EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 74ème Année. lesf abonnements se règlent par chèque postal" c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publicité doit être aclressé directement à M. CI. BÉRARD, Redacteur, LEVRON Les anno nces sont re çues exclu si vement p ar

L'Ecole primaire, 15 avril 1955

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

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SION, 15 Avril 1955. No 13.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50

74ème Année.

lesf abonnements se règlent par chèque postal" c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement

Tout ce qui concerne la publicité doit être aclressé directement à

M. CI. BÉRARD, Redacteur, LEVRON Les a nnonces sont reç ues exclusivement p ar

Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

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Martigny : J oselPh Pattaroni

" CllFE

~DUC i .

1

No 13. SiON, 15 Avril 1955. 74ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE lA SOCltre: VALAtsANNE D'EDUCATION

SOMMAIRE: COMMUNICATIONS DIVE-RSES: Avis. - Abonne­ment. - Cia~S\se de ret!'laite du pe'rso-nnel ense.i.gnant. - Le mé­tiel' 'c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Une Sli'PrpO­

:sitiop nU'Uement utolPLque. - L.e grand prohlème de la Liberté. '- PARTIE PRATIQUE: Ess'a,î d'un p.rogramme déta,îl1é des

cour.3 comlPlémentaires. - F.1chelS de lecture s!Î,lendeuse. - Bi­bUo g,raJphie.

~~~~ ! CpJM[JM[UNICA TION§, DIVER§'lE~ ~ ~ DEPARTEMENT '8 S.V.E. @ S.tV.lE<t UNION 12) ~ ~~~~~~

AVIS Le pTo~hiain ,numéro ·seria [e del'inier du prés'ent ,cours sco­

,lair'e.

ABONNEMENT A L'ECOLE PRIlVIAIRE

Les ca.rtf:Js de remboursement pour abo11'nernent à l'E-cole primaire ont été mÏ'sels en circu'lation. Pour les ét.~blir, nous nous ,sornmes basé ,sur '1eis l}ilsltes fournies par :lIe Déip'wrtement des Finanoes. S'ill s'y 8IS,t glissé des erreurs, eLles ,ne noUis sont pas imputables : on voudYla bien nous 'les sig,na.Ler.

CQ ~~se dG

. L'Ecole pri'fna,ire.

EXERCICE 1954 J. RAPPORT DE GESTION

A. Revision d li règlement

· t (ln LJel(.~nan . ...... 1

Le règ'lem,ent de l,a ·caisse de retraite est bien jeune en­'core, comptant à Ipeine deux ans d'exi·stence. ltl ,a apporté des transfo1'llua;tions 'si profondes let ,si favorab.les, par ralprport à l'ancien, qu'on ne ,pensait pas, au ,mom,ent de ,son ,entrée en vigueur, d8lVoir ,le l',emettrte ~ur ;le méti.er avant de s'être assuré ,qu.'il ne reservait aucune !Stul'iprise.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 45~-

01', au ,cours .de 1954, déjà,lliOus avons iPU constater une -fois :de plus que les va.leurs qu'on 'considère comme les plus stables !Sont :soumises, elles aus'si, aux fluctuations des événe­ments.

Ainsi, 'en r'aison .de ]a pénuri-e du personnel --enseignant1

la prorogaItion de .l'âg.e pour -la mise à :la retraite des institu-' teurs était l'Iendue nécessaire, entraînant de ee fait 1a revi.sion du règilement.

La c0ll1mission a Iprofité de cette dr,constance pour ~)ropo~ ser non seulement ,la- ,modification .de l'article fixant la limite d'âge, mai,s pour ~pporter un peu plus de précision dans cer­tains textes ,et ,adoucir la rigueur de que'}ques articles.

En ,collaboration av.ec le Département ·et avec l'expert, eHe a élaboré un ,projet de règlement qu'elle a Isoumis :à -l'assemblée ggénéraJ}.e des délégués 1e 6 mai 1954. A.ccepté par l'assemblool

ce projet a été adopté par ,le Gons'eil d'Etat le 26 mai et approu-vé :par le Grand .consei.l 'en séance ,du 2 juin 1954. - .

Les 'modifications portent sur ,}.es -al~ti,cJ.es suivants : Art. 4. - Selon le règlement en vigueur, .seuls ,les institu­

teurs quittant .l'enseignement ipour entreprendre des études complémentah~es DU -étant mis en . ,congé non payé rpeuvent res­ter membres de la üai.sse .pendant 2 ans. Doréna v,ant, tous ,ceux qui abandonnent provisoirement la carrière peuvent .se réser­ver la poss.ibi,lité d€ continuer à faire 'Partie de la caisse Ipen·· dant 2 ans.

Art. 10. - 'Les l~ésu,ltats financiens rel,ativelnent favora­bles .des deux dernières années aj outés .à la -prorogation de

. râg'·e de mise à la retraite à 63 ·ans ont ipermis de ran1ene.r la différence entre le rtraitem·ent assuré et Ile traitement co­tisant de Fr. 1200.- à Fr. 800.-.

. Art. 21., -: Con.trairem.ent à .ce qui 'se ,pratiquait juS'qu'a maIntenant, a ,1 avenIr, le men1bre quittant la caisse reçoit ses cotisations augmentées des intérêts simples .au taux des car,­ne~s d'é.pargne de la Banque cantonale. A vantag'euse !pour ceux qU.l abandonnent l'écol,e, c€tte disposition l'est moins pour la caIsse.

Art. 23. - L'âge de ila ·mise à ila retr,aite est porté à 63 lans. L'assuré I3,Ulra .c-ep encla,nt ,lIa ipossibhlit'é d e faire v18Joir ses dr oits à la retraite à :l'âge de 60 ans.

.TI en rBsl~l~era ?ne .a1!H~liol:a.t~on des rente.;;' pour ceux qui contInueront l ·ecole Jusqu'a J·a -lnnlte.

. ·Art. 39: - 'get article règle 'Slpéci.a;Ie1uent le cas ,d'e l'ins­tItuteur qUI ~e'Yl'ent à l'.enseigneme11lt, mais qui n'·a ,pas les ,moyens pecunIaIr es 'Pour rétablir 'sa .situation antérieure. Jus­,qu.' 2, maintenant, les rachats étaient obligatoires. Dorénavant,

• - 459 _ ~

Il.e maître ,aura le choix entre 'le v·ersemel)t des rachats ou l'ad­mis~ion . à la _ -caisse des déposants. -

Art. 41. - 11 ~'agit de la rente des ,déposants. L'·alinéa 3 précise qu"elle ,ser,a calculée d'après Iles bases techniques en vigueur ·au ,monlent où. la rente ·est constituée.

Art. 42. - . . En v,ertu des diSfPositions de cet article, le déposant peut 'êtr,e transféréà l,~ 'cai'sse~ i!p.ais, aj onte le nouveau texte: « à la .condition que .l'intéressé ait payé l,es mêmes .coti­'sations 'que ,l'as'suré. »

.Art. 56. ~, ·Cet al'ltic.le précise 'que .l'augmentation des ren­tes s',applique ' exollusivement aux rentes 'existant antérieure­ment à 'Ia mise 'en v.igueur du règJement de 1952.

'Art. 57. - A partir du 1er jui,uet 1954, les rentes de base sont 'aug.mentées de 5 % en vertu ,des dispositions de cet ar-ticle. .

B. Adaptat/ion du traitement et Wl1 incidence SUl' la caisse

,Cette Dévision venait d'être a1I>prouv€e par le Grand Con­Beil lorsque le Dépàrtement déposa sur ,le bureau du Conseil d'Etat un rprojet ,d'amélioration du tr'aitement du personnel enseignant.

Or., tout ,changement dans J'e domaine des traitements a 8011 'incidence immédi.ate Isur la 'Cais,se de retraite. En effet, s elon, ùes dispositions de ,l'article 1, al. 3 du règlement, l'Etat et les assur es :sont tenus .lors'que les traiteluents .sont augmen­tés, de vers er des cotisations fixées d'après les :règles t3.ctua­rieUes.

Le monrt,ant de ces contributions extraordinaires venant s'ajouter .aux dépens·es :supplémentaires ip,révue'S risquaient d'a­lourdh' démes'Ul~ément le !pr.ojet et finalement de 1e 'compromet­tre,

_ ,Dans ces ,conditions, lIa ,cOlnnlission, en accord avec le Dé­pal'1crnent .et après avoir Iconsulrté J'expert, a propo.sé de ne pas ·assurer momentanément cette augm'entation, Inais de .consti n

,

tuer un fonds de ·cotisations lalimen'bé par .les contributions de l'Etat et des as's1,1rés à raison de 7 %. Un règlement .du Conseil d'Etat fixera ,le nloc1e de remboursement en ·cas de démission, d'Învaliàité ·ou de décès.

Des dispositions, dal1!.S -ce 'sens, sont inscrites au Iprojet .<l,d~ipté en 1er débat ,par .lB Gr.and ·Conseil.

- . Formons le vœu Ique -ce proj et, sous ['·effet :de la cha,leur printanière et d'un !Climat adoucit ,se métalnOl"l)Jho.se ,sous 'Peu en décret, ·ce qui .aura pour ·conséquence prochaine d'améliorer encore .les rentes du personnel enseignant.

-M'ar's 1955. La. Commission.

Page 4: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 460-

II. ,COMPTES a) Produits

Contr'1butionD de1s lffiIe1IDbres GontrLbutitons des ,etmlp1oy.euT,s Total des ,rachats Intérêts ,de l"aI!lnée

Total des produits

b) Charges T.otall delS' peThsion~' RembÛlur:sement de IcotLsauLons Fra1s de ,gesUolll 1il"ansÏeI'lus à flJa ,ca.Îlsse des Déposants

c) Balance

T·ota:! des IProldui ts TotaŒ des IclwtI'lges

Total des Icharges

DOIT

257,030.10 3,2,543.70

9,688.90 7,92'9.90

307,192.60

EXlaéid.ent de ,l'année

Bilan d'entrée au lel' jauviel' 1954 ACTIF

1,448,000.-5,996,129.40

17,80J..05 1.-

T,itres et ohHgatilons :de d 'Etat BElJnqu,e .cantolIlal,e, tcolIDlPteà terme Administration tfédéraiLe des Icolntrihutions Mobtlier Créa.ncier: Etat ,du Va:1ad:s

Totaux 7,461,-9.31.45

Bilan de sortie au 31 décembre 1954 496,000.-

7,405,636.50 22,740.80

1.-

Titre.s et ob1.igatioil1!9 ,d'Etat Banque 'cantonale: ,compte à ter,me Adlminis,tI'tatio'll fédér.ale Ides lCoontrhbutions Mobilier Créancier: Etait ,du Va.lais C,a1pita,l : Sollde

T'Ûtalux 7,92·4,378.30

Fonds de secours Comptes de l'année 1954

SQ1ide de cOùTItPlbe 195·3 Payements -en ,COilms d'exerdües Intérêts de l'année S~de de .compte 1954

DOIT

. 8,694.60

AVOIR 256,148.60 2,56,398.60

2,974.10 .259,735.20

77·5,256.50

775,2156.50 30'7,192.60

4,68,063.90

PASSIF

24,569.08 7,437,36,2.37

7,461,931.45

.18~952.03

7,90·5,4126.27

7,924,378.30

AVOIR 9,.147.10

362 .. 50

-----T.otaux 9,t509.60 9,50g.60

- 461-

Ca.sse des déposants

Comptes de l'année 1954

So,~de ide ICoompte 19·5,3 Intérêts des avoirs Cotis,aHons de,s melThbres Cotisations del9 em!P1.oYleurs

. Transifelrts à la ,cais·se de l'etraite Ta-ElJnmer.t de La IcaJÏos.8Ie :de r-etraite Solide d ·e compte 1954

p:OIT

135.90 62,657.70

AVOIR 33,002.60

1,078.50 10,323.35 10,323.35

8,06.5.80

------Totaux 6.2,793.60

Total des Avoirs

Caisse de retra.ite Caisse :des Déposants F.onds de .se,c·ours

TotaU

Statistique générale

M·embre.s ,a,ssurés : :insMtr1celS ÏJnsti tuteur:s

totai

Mmnbres déposants: .tnstitutri,ces instituteUl'is

total

Membres pensionn.és :

62 Lnstituteur.s retraités 42 institutrice:9 retr.aitées

6 im.'iitutr.1ces invElJUdes .17 .institutrLces mvalid·es

6 veuf] d'iIllstituwÏices ·44 veuves d'-institut-eurs 33 enfants de pensionnés 44 or{Phe.1ins

331 430

761

50 31

81

(65+2-5) (43+1-2) ( 3+4-1) (16+4-3) (6+0-0)

(41+3-0) (32+6-5) (44+6-6)

Fr.

Fr.

Fr. Fr. Fr.

62,793.60

7,905,426.27 62,657.70

8,6,94.60

7,976,778.57

175,089.75

36,336.85

31,783.85 7,2.3l.50 6,588.15

- ------254 (250+'26-22) = Fr. 257,030.10

III. RAPPORT DES VERIFICATEURS DES COMPTES pour l'année 1954

En exécution du mandat qui 1eur ·a été confié 'Par l' Assem~ blée géri:ér~le, les :soussigné ont pro'cédé le 26 mars 1955 à la vérification des co'mptes de :la Caisse de retraite du Personnel enseignant tpour l'année 1954.

Page 5: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 462-

Les 'modifications com~)'Ùahl,es ,~ptportées a~u Icou:rs die ,l'.exer­cice écoulé, par suite de 11'inUroductiion du nouveau f'èg},~ment '<i,e la Caisse, onrt continué à êtr,e appliquées dans les pl"lesents ·èomptes. , . ,

L'examen .cormplet .de toutes les ecntures passees aux Comptes et au Billan 'avec Iles piè0E:s j-UlstifiICJativ.es ta démontrré l'exactitude de la situastion financière présentée ïp~r le Caissier.

Le tot~l des Iproduits est de Fr. 775,256.50 Le total des charges ·est de » 30'7,192.60

Excédent des ,produits

Une Isomme ide Fil". 7929.90 'a :été trn;ns:férée à (la Caisse des déposants.

Au bilan .d'entrée du 1er janvier 1954, la fortune nette de ·!ta Ca-isse ,était de Fr. 7,437,362.37; au bHan de sortie eJle est de Fr. 7,905,426.27. L'augmentation de ractif est de Fr. 468,063.90, 'conforme à l'excédent des .comptes de gestion. La fortune de ,la Caisse de-s -déposants est de Fr. 62,657.70 et celle -du Fonds de ,secours de Fr. 8,694.60. La fortune globale est ainsi de Fr. 7,976,778.57; elle était de Fr. 7,479,512.07 au début de l'ex,ercice; 11'aaglnentation en 1954: est de Francs /197,266.50. Le nombre Ides Ipensionnés la passé en même temps de 250 ·à 254.

ILa rflodification ' -apportée au règ'llement, reculant ,J>âgB de la mise à. retraite de 60 à 63 ans a déja ·eu un heureux résu:l­tat ,sur les p.résents co.mptes. EUe rpermettra d'améliorer ul­térieurerüent le ser viee des l'·entes.

,Les -comptes .sont bien tenus, nous félicitons et remerciol1 le Caissi.er Ipour Ison bon travail.

C'est pourquoi, les vérificateurs proposent à ,l'assemblée des délégués d'ap.prouver les 'présents 'comptes 'et d'en donner décharge aux organes responsables.

Sion, .le 26 maI'ls 1955. Les VéTificateu1~S :

A1bert ZENGAFFINEN. Emi,le BOURDIN.

u KUSNACHT .Zch • .

Engins de Gymnastique, de Sport et de Jeux.

Vente directe de la fabrique au cliet"'\t~

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ILE MET][ER C>ESTCE QU][ UNltTJ ~'_ .","'~

l'importance des rythmes dans l'enseignement L'idée «d'une plura[ité de séries temporetl.es est faluilière

à la phil}-olsophie moderne ». ' Ces séries ou rythn1es d'ordre n~turerr et humain méritent

notre intéJrêt d'en,seignants Clar elUes conditionnent le co'mpoTte~ ment intellec1Jueil de nos élèves et la connaissance que nous en prenons peut avoir une influence directe SoUr « le rendement» eff.ectif de notre classe.

C'est en effe.t pair une alternanc.e, pwr une combinai.son entre ces compÜels de séries temporeJJes que la personne parvient à l'équ:Ïilibl~e biOllogique et pSY'ohique, condition .pTléallable de tout effort fruütll'eux.

Sans nous arrêter longuerment Isur ces considérations, il est intéres'sant de siavoir qUie c·es sérries de durées sont contin~ gentes de facteurs très divers : tempér.aJIllIenrts, climats, carac­tère, cycl·es ..sai,8onni,ers Ia.Um-entaines ét socilaux, 'a.llte-rnanc€s du s01ffime.il et de 'la veille, etc., etc.

Sur le tSill11.lpl'e pla'l1 biol'Ü'g11Jique, trouver son rythme respi­ratoire, J.e con'brÔller, le glaI'lder eJst la condiUon d'une course, d'une ascension sans fatigue. Pensez à l.a démal"che si cara-C'té­risltique de nos monta·gna;I'Ids, de nos guides de montagne, e.s­Bayez de les suiw-e sans un cer.tain entraînl€imenït et vous m'en direz des nouveLles, pOlll"Uant ils ne .Sie hâuent pas, sa.C'harut « que ne pas s·e hâter rapolse de moitié!» DaiI1s le même ordre rap­proehez la CJontlîa;inte, Ila fatigue cOlllsécutivles à lia mWl'Iche dans une file, un cortège ...

On }e voit, la fatigue phy.si,qUle naît d'un rythme imposé et m~l accordé à lÛeux de l'1l1Jdiv~du. L'imposslibi,Hté de beaucoup d'eruants de Sie cOlncentreit' de fixer leuil" attention sur une dif­ficulté et cela 'pendant une ,durée souvent très a:r'lbitral.Ïrement :i~postée" ÏJmpossibilité 'q"ue nous tax.ons de pares:s'e, de légèreté, d Inconsequenoe a la meme cause. Nous faisons fi des lois éITé~ mentaiI'les de l'Iattention 'en substitul8Jnt aux rythmes naturels à l'enfant nos rythmes d'IEtidultes. Nous avons quelque excuse d'ad~pte·r cette - ca{].-ence :aClcélérée .:- uln'e 8.Colarité· l.;éduite nou's

Page 6: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

~ 464-

y contraint en quelque so.rte, ainsi que cell"lhaines exigences des milieux familiJaux ou 'Plus ~arem,ent des autorités sco'laire.s. Je pense à une collègue bi,en désemparée. - J 'e voudrrais, dts'ait­elle, :raine du trav.ail sérieux dta\ns ma cùa·sse, mais Je suis har­celée 'Par La question « l'Iésu'ltats ». M·es .élè~es ont entre 6 et 7 ans malis si au bout de nos six mois de s'co~larité ils ne savaient par malheur .pas toUJS Ure et n'arriVlaient pas au bout de leurs quatre apéraJtio'ns, on dirait dans le vHl:a.ge que j'.ai pendu mon temps.

Pour cette même catégoœ-ie d'esprits ill est bien évident que six mois de ,s,colarité à un rythme supertendu est l'organisa­tion la 'Plus rationnelle et la pilus satisfaisante qui soit et il egt difficiJle à une enseignante IPla,cée dans de teUes conditions, d'appliquer dans sa classe oe qu'elHe connaît des lois d'écono­mi'e des forces. Le tplrincip,e «é1JabHr le travail dans le l~epos et le repos dans le travai,l» qui établit une superposition de durées temporelles dans h~s'qllie~les Il'.indivirdu peut accorder 'ses propres rythm'es n'est apprHc:abJle que lorsque l'organisation ,gcolail'le l'admet implicitement - et en tient conl'Pte. Mais dans la situation .la plus défavorisée sous ce ra;pport on us'era de ce que les psycholloogues 'arppelllent «,les petites coulpure:s », le terme est suffisamm·ent eX1plidte. A 'La valeur des pa'UJses récréatives proprem·ent dites, aj outons encor.e ,ceŒ'les des dis,c1pHnes ayant en plus de leur v.aleur culltur.eHe et éducativ,e, va}.eur d·e rela­xation : dessin, ,chant, élocution, gymnastique, dans lesquelles Yeffort d',attention ilnte:llectuelle 'est moindre. !Il le f.alut bi,en, car actuellement la question f'atigue, inquiétant les miUeux familiaux et édlwatifs, on connaît par des 'enq,uêiJes scientifique­ment menées la dUl'Iée quotidi'enne du TRAVAIL UTILE fourni par des écoli'e~s aux différents stades de leUlr scOllaTité. Le ta­bleau su'Î\71ant est emprunté à un a1"UClle paru dans ,le No 11 de l'Educateur:

6 à 7 ans: 2 heur,e.s par jour, 8 à 9 ans : 3 heu l'les 30 par jour,

10 à 11 ans: 4 heures 30 à 5 heurres par jour, 12 à 13 ans: 5 heures 15 à 5 heures par jour.

Un couip d'œil à ce tableau, un '8!utl'le sur notre horaÎl'e inv,ite à .La réfllexion et eXlplUque bien des échecs. LI semble que la pLaoe, l,a durée, la composition entre 00 que j'appellerai les temps forts ·et las temps fai,bU,es de l'intérêt et de l'attention, la connaissance et l'appllilcation pratique que nous failsons de ces oscillations sont une part imtporiJa:nte du suocès de 'notre ènseignement. ,

La connaissance de ces rythmes humaÎJllJs éc1a'Î,re é.gla1ement la notion' du JEU, celui-ci étrunt lui-même rythme vital de dé ..

- 4:65 -

veJloppement psyohdlngique, . d·e croissance. C'est da.l'1S ce sens qu'il faut cnmprendroe l'intérêt qu'il éveHle dans la pédagogie nouv'elle et 1a pLace qui lui est f'aite.

L'observation de Yemfant permet de dire que le jeu est pour lui décDuverte, cûnnai'sSiance pOlssesiO'n et «que tout pr~­grès de l',espèce OOIITlll11:81noe par le j,eu ». A J.'enconur·e de 11'8!n l­rnal qui JOUie irnc8S1samrnent et de la même manière, l'enflant­une fO'is son but atteint, dé,laisse l\e jeu qui l'aVla.it si viv.ement intUélres'sé auparavant et passe ~ aiUt~e chO'se. ~ ou~ !'e disons instabù'e, 'cwpricie'ux, changealnt, Il a slmp'lenTent epulse ~'es p~­sibilités présente du jouet ou de l',~crohati>e à !taqu€llle 11 se lI­vrait et ill veut pOUiS:S'8r pllus a.vant l'eXlplo-rati()ll1 du monde ex­térieur qui s'üffr,e à lui. Ses jeux i.mitatifs, i,l est tour à tour le papa, la maman, la Inaîtresse, l'a~eJllt de la C'ÎlrcU/1ation, sont encore une ma,nrière de s'y intégrer, d'y pénétr e,r. De cette m,a­nière il crée, il enfante un personnage qui l'empJ!t d'.une satis: :l'actio.n aTIJa,logue à la nôtre lorsqu.e nous avons reUSSl ou m,ene à bi'en une œuvI'le que}.co'nque. Jouer est un des rythl11'eE i.ni­titaux de J',enfance -au même titre qUle ceux de la Vi81llJe et du sommeill et des rythm,es aHmentaiJres. C',est le secret de l'activité enfantine ,et, quoiqu'·en pensent des esprits p~éve­nus, l'école serr e au plus près S'es buts éducatifs et didactiques aorsqu',ell,e sait ne pa's couper l'enfant de ses SOUTces et au con­truire f,aire servir une activité natur1elle à l'a'cqui&ition des connaissances. N,e dit-on pas de l'.arUste qu'il a conservé u~e raoHité d'·enfa,nt ? Et }te t raVlaÏ!l que cette faJci.lité suppose dIS­.palraît dans la réussdte, parce que l'effO'rt a été a,ccepté sporti<. vement, comme un jeu, une 8'Stpèee d,e gageure aVise soi-même .. P O'urquO'i vOUlloi'r à tout pr,ix f'aire rimer jeu aVlec peu et mettre uniquement l'!aJoClsnt sur l'effort? Gelul-lci n ',e/st concevable ('hans une certaine durée, une suite, une continuité où il devient. fruit et saveur, qu.e soutenu porté SUlr des rythmes où détente et terision par une sUipelIiposition conc0l1dante <réussie le r·en-dent possible. '

Pratiquement, tous lies exerckl8s-jeux de cÛ'ordilll'ation des mouV'ements, les exercices s'ensOlrd·eJls si cher,s à Mme Montes­-sori, sont basés sur une oOilllllaissance rigoureuse des rythmes de déVlel101p'pement de l'enfaillt et tendent à un peITlectionnement !precis.

Pour }es pllus grands, !tes j1eux de wéation et de dévelop­pement, grâ·c·e auX!quel:s le travail passif, l'o,()cmpation mécani­que sont pratiquement bannils, peuvent désorienter à pl"emière vue un obs.ervateur non averti, mais on auna tôt fait de consta­ter que leur introduction ~etourne une clas'se, l'amène à la ré-flexioo et à }a joie de l',effort r.écompensé. Y. G.

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..... ~ ... ",,' ..

~ PARTIE PEDAGOGIQUE i ~~~~

Une supposition nulJement utopique J!1 ne s' 3igit ip'aJs d'admettr,e que nous ,ayons pu f,aire une

vi'site aux martiens sur ,le dos d'une fusée .s1Jratosphéri,que, ni même que nous ayons pu atteflr.Lr (.pal'ldon, ahlunir!) sur le iSaJte1,ute qui nous ,soU/rit par les nui.ts ,de ·ollaiœ de ~lune. Nous pal~IOIlJs d'une ,chose plus IséliieUise.

A parruir de 1905, le bOll chanoine Jules Gross, dans les piI'\emi:ers étllans de 's'Ûn zèle d',apôtre, s'était f'ait invifber dans de nombr,euses -écoles ipour gagner Il,esenfants à Ja pr,atique de l'absti:nenc'e. En 1911, :la Société va)llaÏJsa-nne d'éduDation avait 3JdreSlsé à tout 1'e oor,ps ,ensei,gnant 'primai,re des .sugg.estions dans I,e même sens. On v,ivait a~},or,s dans une padx p:r'ÛŒbnJde et on aurai,t eu ,l,e :loisir de réfiléchir Imûrement à la .soul"id·e guerre que les abus de boÎ-SlSollis HVIl"ent 'au peuplle pour en ,entamer pro­f.ondément les f.or,ces vives. La ,palioe avait allons déjà les moy,ens de Isévir 'contre Ih~iS jleunes et Ileur,s fauteurs pour l-e.."l empêcher de .prel1Jd-re trOip tôt a,e chemin du 'caharet.

Après 1,a 'p-remière .guetr.e m'Ûndi,alle, Ile ,problème de l'IaJlcoo­HSII1Jel"1estalÎt posé darl1.s toute ·son 'acuité. En 1921, 'les instittu­teuflS du Va}aÎ's romand entendirent une 00nfétrence à l1eu~' as­-semblée génwalle de Monthey sur « La Ilutte ·contl'ie Il'a11coolisme par J.'écolJ.e ». LOl~S mêm'e que bien des '&uditeurs étaient 'pré~ occUlpés, rul'Û'rs, d'autr,es questions ·moins péda'g'ogiques, tous l3.ur,aient ipu reteni'r deux ou troils tphl"1alses teiLles que celles-ci : , , -, ~'~pidé:mie 'ail~oo1i,qUfe -atteiil1,t. heauc?utp d'enf'an~s, so.it !par

J heredlte, S'Ûlt p'ar i·a consomn1atIon precoce de 'bOl's:sons .eni­vrantes.

- L':akoollisme inflantitJ.e -est ,ta ,cause de 110mbreuses tares , physiques, iI1lteJ~lectuel1es et morlwles.

- Ces ta~es 'empêchent le succès de l'·éducation 'scoUaire. - L'.ahs,tiillence 'S'impose jusque verlS 'l'âg.e de 15 ans 'comme

une eXlÎlgence de rhygiène, de ilia p-édagog,i,e cl même du sim'P'le bon sens.

Depui'S 'Cette eonférence, Ile problème vrtaim,ent 'angoissant d·e Il'éduc~tio'll I~e '!'a j.euneSlSe. Ipoulr .la iS-OIbdété a .été rrup:pelé OppoI"tunement a bIen des l"lepil"IIS'eS, entre -autres p3ir des .sugges­tIons péd3igogiqwes ~dlressées inidiv-kluelilement ,aux personnes enseignantes.

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SUippOSOlliS dÛl111C que 'Jl'eTIlse,mbi,e du corps ,enseig11Janrt valai­san primaire, secondaire, professionnel, cÛ'm!p~émen;taire, 'ména-­ger et autre 'ait eu Ile souci d'accomp-Hr cette tâ·che de ,l'éducation et -de 'la prophyŒaxi,e i3inti,akooJi,que~ cÜIlnme d'autres tâches éga­leme·nt imporrtantes poucr ravenir -d'un 'Peup,le. Quels fruits aur.Ïons-nous ,pu en recueHUir? QualJl.es lalué:liûl"lations -aurions­nous la joie de constater?

- M,aint ,enfanrt aurait vu l,e jour dans de m'eÏtlII,eures ·condi­tions, moins chargé héréditaiil"e'ment.

- Les !premières .années de nombreux ba.mbins eusls·enlt été p[us ens'O-leÎ'1lées; tant de 'pères, au lieu de fuir Ile foyer fami'lial, eussent p!liis part à 1ft ,première formiU;bion -de ceux à ·qui Hs avaient d.onné la rvie.

- Les abécédaires viendraient peUlp[er nOls da's,ses aViec l~ joie dans 'le- cœur ,eIt sur !1es Ilèvre·s. Nous n"auù."ions 'p.as à délp'lo­l~er tant de Jeun~s existelnces prématurément tarées. Les pères s'i:nœresiS,erai,ent à -l'œurvre ·scollaire, ,au lieu d.e passer au crible d'une méchanrbe lociti,que Iles fad/ts et ge-st81S du u1aître 'et de la mlaîtreslSe autour d'une table d'.auibel!'g'e.

- On ne v'err,ait -p2JS des émancipés de quinze ans et même de plus jeunes se flau.f]ler 'au lcaban~t à Ira haTbe de ceux qui devraient faire âbs€rvelf .la loi. (Je voils 'encmre deux 'lurO'11s de 15 ans siroter une liqueur vert trouble pll"ès de iF,entrée .de la Grotte aux Fées, et :co:mme l'un -d'eux portait ne'btemenrt la marque de... famille, j"en p'arile très -ami.c,all'elffient .à son père q.ue j'ai renconrtr,é fÜ'rtudrtement Ile mêm!e jOU'l'. Ce pèl"1e n'eut p-as l'air de 'S'en soucier et fut loin de m',en !fellnei.r.ci-er. Lu.i et son garçon S'o,ut dans l'éternité.)

- Si, depuis ·quelque qu:ar·ante aniS, ,les éduCiateur,s et éduca­trices du Va!lai,s avaient fait pénétrer jusqu'lau tr1éfonds des jeunes âmfes ~.'ohlimation qu'iJ fa:U!t reslpecter 111es énergies S'aunes de la vile, év,iœr à toult p.rix le g"laspi.Hage '0oupahle, voire crimi­nel de la ISlanté s,pirituellle elt ,cOlrpÜlrelJle, vivre réelHement sobre. noUis ne verrions Ipa,s trOip de Jeunes, ouvriers, ,apprenti,s de toute sOil"te, €ùèves et jeunes :fjillles, dépenser fOll1emenrt, en -r.an­donn.ées bacchiques, leur argent ou CJeùui de 'leurs .pal"lents.

~ Nous ne verrions 'pais t~nt d'autorité.s 'sodaJles de diffé­rents états preruc1Il."Ie à la !légère le problème vitalI de l',éducation pour la sobri,été.

On e:x;a;gère le m,al pour charger 1-e tabJeaq! Plût à Dieu que a,a 'situation. fût 1ri1Oins ,ala'fma·nte. MailS les ,TIolmbreux dra­mes qu:e nous 'avons connus pefisonne'Uement et les existences prom1e,tteus'6s que noUis ,avO'ThS vues s'Ûmbrer ,d,ans Il,a médiocrité et l'inutilité sociale nous 'P'e1"1suadent que nous 'sommas -restés bien en-dessous de ,la véri,té. Nous rappelons ici des explressions écrites ,par Monsieur Mlaurice Zermatten dans « Le V rulai.s Ihlus-

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tré» du moLs 00 février 1943 à Ip,ropos de l'alooolisme chez nous; -il ra a:p~elé «Une pl,ai,e nl0rtel1lle, une de nos tares les plus honteuses, une d,e nos plus profoodes misères ».

Le même écriv,ain ·a posé a'a question : « QueLle croisade nous en délivrera? ». J 'e 'réponds avec ILes Evêque's de la Suisse : Un effort ·courageux et clairvoyant de tout :le peu:ple. Mais je pr-écise : Avanrt tout, une s-érieuse édumution basée sur J.a charité et la vérité.

Mais vous demandez 1'impossib\le! Av,ez""vous essay.é? Il est v(l~ai que, .si dans un 'COf/pS el1ls-eignant d'une demi ... douzaine de ,personnes, Il'une a0comp/lit 'son devoir anti-a1coolique, aJlol"B que les autres !Sont indifférentes ou mêune ho,g,tiaes jusqu'à ridi­culiser le zèle du collègue, Ile succès 3etra bien ,limité. P'ar 'contre, des efforts conj ugués ne mamqueraient pas de produdre des fruits abonda'Ilîts.

A {~Iette o0casiŒ1, je 'nle plia ils à rappeler Ile souvenÎlr de Mon­sieur Ghaliles Lathion, instÎttuteur de N,e;nd,az, qui 'alVait réussi à créer dans .s'a commU\l1e un mOUiVement anti-a:lcooH.que très flo­riSls'ant parmi les lenfants et }es j,eunes gens de sa 'VlRste 'com­mune. S.a mo~ prén1tatur.ée a été une perte doulou,reu~e pour ses ' concitoy,ens.

Encore une réfllexion : ]1 y a 'pal'u1Ï un bon nombre de per­Bonn,es enseignantes du Vwlai.s, un intérêt -acoentué pour Ir.amé~ lioration des mérthodes d'instruction et d'éducation. Les autori­tés scolaires He préoccupent d'une meiŒleure org,anilsation de nos écoles. L',a,mélioration du traitement doit pernllettre aux IÏnstituteullis et insUtu:brices de s'e vouer p,lu,s co.ln!p,lèt.ement à Jeur tâche si nobJ.e. Que deviennent tous ces effoœts si 10Ulablles d,ams les existenCl8s qui, Ipar nos flautes d'omission, vont grOissir Ila ma:sse des vktimes .de lia boisson? Ce n'est pa,s sans un fl"é~ !mis'Slen~ent que noUlS song,eons à tel jeune homme dont nous a.vons vu -évoluer toute la -carrière, depuis Jes espoirs 'les plus légitimes jusqu'à .}a déchéance la plus Ilan1'entahl'e, à cause de l'alcool. A qui Wa faute? Il y a une reSlponsabilité ,coHectiV1e qui doit nous faire réfŒéchir.

L'édu0aJtiOOl ,a,ntil8JlcooiJique est une Isorte de r,achat. Toute rédemption 'se fait par }e ·s-acrifÎioe, oom-me 'nous le montre .J'e­xemple du 8auv,eur. Ce -sera.i,t ipréSlemption de voulloir réUlssir par une aUltre voie. Nous IS:OmnleS ici en fa0e d'un 1)oint de la 'la réfol'lme socilalJ.e qui doit SlaÏJsir l'Iemlanrt dès lé début. Il s'agit d'une action transfarmatrke qui doit péné1mer profondénl'ent daœ les âm.es.

Il falult ra'chetel' Le temps peDdu par un r-edoublemenrt de zèle en 's'inspirant de Ja p,arooe de J ,ésus : «En véri.té, je vous ,le dis, chaque foÎJS que vous l'av.ez fiait ,à l'un de ces V~us petits de mes frères, c'est à moi qwe 'Vous 'l'avez f,att. » C. G.

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ùe grand problèrn3 de la liberté Le problème de ,la liherrtJé dans J'éduClation la déjà fait

couler énorrmément d'euere. C"est un problème de tous les temps, toujoum 'actm:rr et d'une i(lIllportruIllCJe .iIlidéni~_hle.

F~(je à cette question délHoote dans son app,li.cation, ,[es édUlCaJteurs prennent des attitUldes diam:étDa~elnent o~'p.ose.es. Les uns sOUts (prétexte que 1'Ienlfamt est un êtfie hbre, sacrlf.Ieront tout à l~. S1auv\ëlglarde de .cette libenbé; d'aurbres, moins nombreux, certes exerceront sur l'enfa.nt une sorte de domination, le fe·· l'ont ~i'vre dans un oad!'le ri:g.~de qü'.iU-s aui Ï1npos.ent. Les uns et ,les autres ont tort.

M'ai,s 'si Il'édu0aJtio,n qu'ont reçue nos 'pères et que noUii a V011JS reçue nous-mêmes péchait peut-êh',e par excès de ru~esse. si ell1e laissait dans Ile jeui11!e âg;e extrêmement peu de 'J:art;It~de d'agir, eUe aVlait néanmoins une qUlwUté que t~utes les theones modernes ne s·auraient l'Iew4JJ,acsr : ,la f.erraete.

Notr,e ,sièc,le a été alp~)elé G.e ,siècle de l'enfant. Slans nuil d.oute, 011 a re'cherché son bien. Reste à savok si les moyens qu'on a emplo~és permettai'e:rut d'at1Jeilllld'l'e ce but.

On -a adopté d'une manièr,e p1us gém,ér~lisée qu'on ne le croit la .pensée fonda,meniail,e de Rouss1earu : l'homme naît bon.

Nous sa Toms Ml cOlltraire que si l'homme est .libre, c'est d'une libe'l-té bien précaire. Gom~ter sans Ile péché originel, c'est faire fa us-se route en éducation.

Autil'·ef,oÎ.s, on parlait d'élleVler les enflants. Chacun co,mpre­nairt 'ce que Cella vôul1ait dÏl~e. Un paysan, raJconte Henry Bor­deaux: d1slait mOfiiDront S'es enfants: « Les nourrir, ce n'est , , b' rien, mais .il fa1l1rt les éllerve,r. » M\aintenant ·on paDle de « len» les élever. En lajourtJam.t Ile mot «bien.» on a vidé d€ son se·ns puissant le ,mot « élever ». Un éùucateur a pu dire: «JlMhais les enfants n'ont é.té aussi m·ai] él'evés que depuis qu'on les élè­ve « bi,en ». Cella est la COlThs'éqUleIlJCe d'une 'Ïnteliprétation fausse de la liberté. On constate d'une manière wénéralle que l'éduca­tion famiUilalle s'est engagée dans eette 'Voie. Sous prétexte de respec.ter la libert€ des enfall1ts, pères et mèr-es ne -sav,ent plus leur dire « non ». Ils se proposent comme hut de contenter Leurs moindr:es Clap;r1oes. Les parents rne Iféprim'andetnt plus .leurs en .. · fants , 1ls ne les coa:-rigent plus. -

La Imeil'leurle 0001e est inca,p'ab~e de redr:eSlSer les défectuo­sibés de l'éducation famiJia~e, laquelle est iN'Iemipilaçable. Il se produit inévitablement une sorte de ruptur,e entre ['.école et la farnhl,le. Faites ,pour se comlp1léter, ces deux institutions ne rem-

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~lissent plus }eur 'rô'le si elll'es ne travailllent dans une étr oite harmonie.

Sans cette condition eis'slentie1ll,e, il'éducation générale est gravement ,compromise et dans l'instruction €lUe-même, on ne parvient pa,s aux ~ésulltats ,escomiptés.

l\1auriac ne partage p a.s ,ravi.s de Rouslse·au lor;squ'i,l dit : 1: Un enfant naissan.t est déJà terrihlement v i,eiUx , ,chaœgé de tendances, d'incllinartioIlJs.» La vraie éduootiolIl 'édHie sur cette. base. On a souN"enït ·trai.té l'eruf,ant C0il11JITl8 un petit ~dulte, 'ca­pah1e de porroe'r des TeSpml1slabili.tlés, d e prr,e~r.e d~e~ initiatives, d.e tl'lavailler seut Ptlus souvent encor e, on l,a tralte cOOlme un ,petit di,eu lauqucl on ne refuse pl1us rien. COill1:bi'en de parents 'capituilent s.ous prétexte qu'H faut êtr,e de s'On temps et suivre 'les grands courants de l'éducation. On a souvent confon du ,1es besoins réeLs de à"enfant et ses ca.prkes du moment. De la compréhension et de la bonté à lia f,aiblesse, il n'y ·a souvent qu'un lY.a:s . Ttrop d'éducateUirs le Tflanchi,sSlent.

Si on ,lailSlse iiair e à Il'enfant ce qu'i'l veut, cormment f.er a-t -il plus tard ce qu'il doit?

L'éducation moderne est rcal'lactér i'srée paT son n1anque de f ermeté. Les enf~nts n'ont plus 'la vOilonté. A quoi bon f.eraient­ils des efforts puisqu'iIls peuv'ent agir s·e10n leur bon vOUJlo.ir ?

'Trop .souvent, on gâte les enfants. Mlaisainsi, on les t rOiIDpe sur lia vie qui, €I~le, ne les gâtera pais . La seule éc-o'le Vlraie est celle de Il';effœ't et d u s'alcri,f.ice.

M'ais il faut r econnaître qUie les id ées 1110dernes en éduca­t iorn ont attiré notre attention sur :la nécessit é qu'ill y a d'·en-· gager les enf.ants à <cÛ'mpl"iendre .1e pour quoi de leLlris ef,f orts. Les tâ:ches diffidlle.s peuvent être présentées sous un j OUir ·~gré­able. Les élèves comprenn ent mieux .}e pourquoi de ce qu'ils f ont prennent tôt déJà dies r esrpon sabi'lités et t ravaÏ'lJ.ent par eux-mêmes.

L'expérieil1'C'e de tous les jouflS monltrie pwr '8xem~ple que 1a discipline purement ex'béJrieure n"e/st qu'une barrière bi,en f'ra­g:i.1e. L'autorité qui ne -s'!wp~uie qUre sur des ,sanctions repose ,sur des bases qui ne sont point solides. Il est don c né.ceSlsaiTB de faire admettre aux ,enila-nts la néc-es'sité d 'une cer tJa,ÎIll,e CQI!1-

t rainte qui doit exiLSter pour flavor.Îser un bien surpérieur.

BeaucoUip d'er reu1'Js COlTIlITniSieS en éduCiat irOrn sont l'a consé­quence d'une fauSise ,cQlmpréhensioill de la rliberté. Un êtr e n'est pas libr'e qualnJd ill peut faire ce qu'i1 veut, quand ~l ohéit à la voix de ses 'Penchants ou de s.es inclinatiQins du moment, mais bien dans la mesure où il est maîtr,e de lui-même, ce qui 'lui permet d',acco!ID.plir son devoir.

/

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La v'l~aile liberté suppose donc une vo.lonté ferme. Et l'on comprend qu'eJlle ne soit pas encor.e bien d.éveloppée chez les .enfants. LI est nécessruire de leur apprenJdl'e à tr.aVlaÎll'ler seuls, certes. LI faut qu'ils puis'sent user de lIeur IlibeŒ"té. Dans une nle­sure 'aussi I!'a:r:ge' que possiblle, on doit !leur flailI'e confi.ance. Mais la Hherté Isans l,a s'Urve~lLance, c'est Ile ,chemin qui mène droit à l'échec. Les parents, premiers éducateurs, devraient en être pensuadés.

Une surv€Î1l1ance tr.a'cas·sière serait ' nuisÎ'lyle. Survei11er, c'est vei'li}rer SUif que'lqu'un. L'on ne vei!11e que 'sur 'Ûe que l'on raime. C'est dOl1JC d'un ~c.te d',aff,ection qu'il s'agit. La surveil1ance a pour but de soutenir l,a bonne volo.nté de l'enf.ant et de lui for­mer 112. conscience.

Le 'maître a plutôt un rôle de guilde, rd',entl'laîneur. III ~ou­tient les eff<ürts de ses élèves. H est touj ours à !leurs côtés, les aidant à s'e T'el,ever . .c'est ain:si que Iles enflants apprennent à user de leur liherté.

«N,atr,e ildérul, écrit Ile P. Jlacques de J·ésus, n'est pas de f.ormer des enfants figés, les br,as croisés, et qui garderont toute Ileur vie l'habi,tude des b:r:as croisés. Notre rêve est d'ha­bituer nos enf'an1Js à savoir distinguer Je bien du n1Jal, à con­naître ~a v,aleur d'urn .a,cte de voLonté, à Is'éprendre d'Iamour pour tout c,e qui rend un son .de droiture, de l oyJauté , d'honneur, et don,c à prendre très tôt ;l'habitude de :flair,e eux~mêmes, volon­tairement, librement, a Vlec amour, le mieux pos'sihle, leur de­voi,r. »

Si .nous '1es habituons tôt à .J"effort, 'au traViaH et au saicr i fi~e, nos enflants apprendront à avoir une notion eX'3ictJe de la vie qui rédarrne Slans cesse une volonté feflffie. Iùs sauront éga­Iement que la joie est sœur dru 'sacrifioe. L'appr,entissa'ge de la liberté ne peut Ise f:ûre que .d!3Jns cette v{)ie.

Candide Moix_

~E~BaœB--~maBm-~§aMBMB5--RV~E&RN~1-, œE--_OC~~DBmmEmw=~a~

Pianos LOCA.T I ON

Harmonilluns RÉ P il RAT 'ION S

Radios

Disques '

~.~M~NffiŒmum9Igmm.mmmB~~ .. ~am .... sBlœoDNAAHBm'i .mmGœmDa __ @,_.~

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- 472-

RABAIS GOlo au corps ense;nl';wt "11" nro.t)nb'in n tl t' b r:ld~ - n rtirl l' ~ rprlames exclus

Tél.

211 80

Tél.

211 80

" AX N o.:lU",r ":l"'URE VIEGE ~][ONTHEY l\'1ARTltiN.A. :s U ~ J."j u.uu.

TÉL. (1125) 4.22.52 (028) 6.1262 (026) &:2.12 (027) 2.11.60 (021) 519.~8 (~) 7.2122

L!!RTIE PlRATXQUE J

Essai d' un prog ra~llme détaillé

des

cou rs corn plémenta ires du

Valais

3 me année

(Suite)

ELEVAGE BOVIN

Gro>upement suisse ' des paysans de montagne, Brougg

- 473 -

Coût de l'élevage de jeunes bêtes femelles en 1954

A. Animaux d'un an

1. Coût de lPr.odU!ctiOOl du ve.au à sa naissance. 2. Lait affow'agé, quantité et /Coût :

a) Lait entier b) Lait écrémé. . . . . . .

3. Coût de .revi.ent .des fourrag.es ·s.ecs (de la naisSlance à -l'affOlUr. en vert) : a) fourrages secs ,b) avoine, oQ,rg,e, ISon, 1ge'1, 'caflbOOlate de

,chaux, etc. . . . . . . . . . . 4. Coût de r,eYÏ'ent de l'aIf:floUlra,g·emem.t de prin­

teI:ojps (Ide l'a:ffour. v,ert à la montée à l'a~pe) . . .

5. Coût de l'estivage (y oc-oon:p.ris totut le tra­wil .ert les frais IS'y rClipportéllnt) . . .

6. Goût de l',arffouragement d'automne (de ~a descente -de 'l'.allpe à l'affouragement sec)

7. Coût ode la litière . . . . . . . . . 8. Coût du kava]l fourni (Salaire à 'l'heure S

et teInjpJs ,P.aIr j.OUT et !par piècle T) 9. Frais de vétérinaire, IOOmèdes . . IO.Frais de il'assurance . l1.LocClition ,de l'étable . . . . . . . . 12.Fmis divers (3) oduTlant la iprenlière a:l1:I1iée.

Frais totaux de la premièl'e année. Moins fUJmÏier.

Pl'U de revient net.

Coût de i'Bvient

des produits affoura· yés cl. par kg

ct.

90 j. 2)

0.80

15 j. 2)

90 j. 2)

60 j. 2) 0.15

1.50 S

Veaux promettant beaucoup, avec

excellente 38cen· dance (conforma·

tion et productivité) (1ère classe)

Quantités affoul'a· Coot

g<ies fr. en kg

35 kg 1) 122.50

800 J. 280.-

1001{g 30.-

50 l{g 40. -

15.-

45.-

3f'1.-100 ke- 15. -16mx190 T 70.-

5.-5.-

10.-5 .. ---67~ 50 32.50 --640.---

1) Po1d!s à Ila naissMlIce. 2) Durée, en jours. 3) Location des instru­

ments, ,éc.lairag,e, fram des .inscriptions au Herdbook. frais géné­raux d'administration, ek.

Nota: Les .chiffres ont été fournis par les élèv~}s et diSicutés en classe; ils va.rieront natureJlement suivant les endroits.

Page 11: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 474-ZO!UL p FttnAiLWL

B. Animaux de deux ans

Coût de Quantités l'eviellt animaux

ct. de 1ère liaI' kg qualité

Coût en fr. 1ère

Ij1talité :

--------------------------~-----~--_t----~----t_----I 1. Affoureugememt d'hiver (de l'affouratge -

ment sec à 11',arntioUJr,élJgement vert) a) Coût du tflouTTélJge sec . . . . . . .b) Coût de l'av,odne ert; de Il' orge, du 'son, Idu sel, etc. .

2. Coût de .l'ruftfouragem.ent de pnntem;ps (,de l'arflLoluragement 'V.ert à la montée à a'la~page)

· 3. Coût de l'esti'VIage (yoO!mjpris tout le ,tra­veuil ert Ile.s frais ,s'y ralPportant).

4 . .coùt :de l 'aff.our.a:gem,ent d"arUJton'1ne Gde 'la descente ide ·l'alpe à 'l'arffo,urag€;lnent se.c)

~ 5. Coût de la lliJtièœ ..... ' 6. Goût du trava:iJl .fourni (Salaire à l'heure S · et tant par JOUir T et par iPlÏèce) 1,90 jours : 7. Frais de vétérinaire, Temè,des. 8. FIiais de il'alSSUral1Jce

1 9. Location Ide l'élta.b1e 1.0. Fr,ai,s divl€rs (3) dur,ant 'la 2me a.nnée.

Frais totaux de la 2me année. ! Moins fun1ier .

C. Animaux de tl'ois ans i 1. AfiofUralg,ement d'hiveT (de il.'ad'lfour a.ge­

J.nent ,sec à l'œoIUlfag,ement veTt) la) Coût dru four·r.age .setC 'b) Coût de t'a'voine ,et ,de l' o rg.e , du Ison,

du se'l, ,etc. ! 2. Coût de l'ruf:Jiour.élJgemen.t de printemps ! (.de l'affOiura.g-ement Vient à (La rnontée à · l'alpage) . . . . . . . . . . · 3 . . Coût de l'estivage (y oeoonpris tout Ile .tra­

. vaU et .les frais s'y ,raIPp.orltant) 4 . Coût de l'la&f,o,uTCligement d'automne (de

1a delSce-n1Je de !l',aI1IPe ·à l'affoura,g,e . .sec) 5. Goût de ila: litière. . . . . . .

: 6, . .coüt du ·trrélJV'aH fOlWni (Sa:la:i;r,e à l'heure S et iJelilllPs piar jour T et lPar pièce)

7. Frails de vétérilnaire, r ,emède,s 8. FIiiüs de il ;alssu,ranC€ 9. SaillJie .. .

10. Localtioin de l'·éiJaJble . 11. F ,raÎ!s diveT<s (3) durant la 3me tannée

Frais; totaux de la 3me année. Moins [U!IDi,er.

190j.2) 0.15 1000 kg

0.50 40 kg

15 j. 2)

90 j. 2)

60 j . 2) 0.10 150 kg

1.50 S 15m.T

190j.2)

150.-

20,--

15.-

45. -

4fl.-15.-

70.-

7.-

1 15.-5.-

3R2'-1 80.-30t.-

0.15 1500 kg 225.-

1

0040

15 j. 2)

90 j. 2)

40;-

15.-

45.-

60 j. 2) 40.-0.10 150 kg 15.-

1.50 ~ 20m.T 80.-10.-10.-8.-

15.-5.-

5t8-100.-408.-

1) Durée, ,en jours. 3) Location des instrurrnents, ,éC'lieuiratge, frais des des inscrjlPmons au Hendbook, !frais généraux d'adm1nistrankm.

Nota: On ip€lU!t se pr.ÛiCfUrer rornnu1es et données expl~œtives à Brougg

BOl1JS

- 475

1944 . Comptes de g'estion de la

Caisse d'assurance du bétail de •..

SOMMES TOTAUX Libel1é

Fr. Ct. Fr. Ct.

,-------------------------------_·------~--~--~--------I

- Recettes )

Intérêts à la BaJnque ca:nto.na:1e Subsidets : 'cantonal -et ·fédé ral P r:odJuit de ,la vente de viaD:11de, !peaux

etc., etc. . . . . . Contrtbuttons ordinaires ,des sociétés TuJber culHnisa.ti on , pa:rt des sociét. Lutte Icooltre 'l.e varron, IPtrurt d.es soc.

T,OItal.

Dépenses

a) Indemnités pOUl' abattag'e 141 Payé à A :pOlUr une vache. 142 Bayé à B pour <une ,génisse. 143 Payé à C pour <une vrlche 144 Pay.é à D !pOUT lUne va,che. 145 Payé à E pour un génisson 146 Payé à F pOUr une vache 147 Payé à G porur un ve·au 14,s Payé à H IPour une ,génisse .

b) Médicaments et traitements 6.2,5 Payé à (nom et prén.) [pour l!l1é!d:ic. 62,6 Payé à - - -627 Payé à - - -628 Payé à - lPOIUT traitements 629 Payé à rdrogu€!l'te Puippe, sa natte 630 Honoraires 100 v:éltérma:iJre 6,31 Honoraires du rvétérinaire ,-6312-7.21 Payé à di'Viers (lPortons Ile tota'!)

'332 333 334 33·5 336-39 340-1 '342 :.343

c) Frais d'administration Payé à X ibaxa,teur Payé à Y taxat,eur Payé à Z taxa t!eur V élJC'M-iollJ.s dru sercrétaiTe Payé séances du comité Pa'Yé aux vér'Ï-fkateUlr,s dies coll1!Ptes. Payé traitement du sec:rétaiTe Payé traÏtJ€'m.ent du caÏJSsLer

A reporter.

656.-616.-6,6.-820.-440.-600.-344.-744.-

2.25 9.55

11.80 11.65

27~.90 110.-140.-

1423.15

185.-205.-128.-177.60 56.-16.-

255.90 255.90

91.47 3173.70

2431.10 619() 60 392.50 102.60

12383.97

4876.-

1981.30

1279.40

8136.70

Page 12: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

Bons

436 437 438 439 440 441 442 443-52

509 510 511 512 513 514 515

476 -

Libellé

Report d) Frais divel"S

Pay.é à (nom) IpOUT mansport . Payé à - pour erufoOuissag,e . Pay.é à - pour dépeçage. . Payé à imprtilme:rie P11let, sa factUl~e Payé A V.s SUlr tràite;rnemts . FraÎ.9 de cOlITllPte de chèque. . . . Payé à Civruf (Ca.~Slse val. al. fam.)_ à d1ver.s tc·ta.l pour ne pa.s allllÛnger

e) Tu berculinisation Vel'ls:é à la B.e. par,t. à 1Ja lutte the. Payé à X pour j,ournées Pa.yé à Y pour j.or.1rnées . Payé !Ilote Terretrtaz nég. Bayé pour té1ét]:ilione. . . Pay,é ,éLéhoul'ls :d'U président . Payé vaiOaUons ldu secrétaire

Résultat de l'exercice Totall .d~s r-elce:bbes . .Total de:s déJpenses

Total

BénéD~ce a r€tP: Cl/U :1iond s de r éserve

Fonds de réserve .Au 3,1 Idécembre 1953 . BénJéffiJce iCl,e ,1'exeIic,tce

Au 31 décembr,e 1954 .

SOMMES

Fr. Ct.

42. W."T-6t --27.110 20.47 2655 9055 6657

423.50 63.-71. --26.-6. -

]3.-316.-

1 Exercices de calculs à faire faire aux élèves

TOTAUX

Fr. Ct.

813670

356.64

{-i8.50 ----

941 1.84 -'---~

12 8] 97 9411.84 1 2972.13 t

11794 30 1 2972.1 3 1

14766.43·1

Les vaches lSont taxées .à leur valeur 'v.énale· en c~s d'a­batagte la CruiSJse paye le 80 % de .la valeur de It~xe' .les ,coti­sa~~o:r;s s'élèv-en~ ,à 1 % de lIa ta::re. La. hête .abaJtbue tde:~ient !pro-p:nete de lIa CaIS'se. .

Connaissant la vlaaeur de ù:a bête faiJ."le trouVler : 1. la perte . 2 l,· d 't' , , , . ln e'ffim 'e payee.

Connai,ssant l'inden1nité fair,e trouver ,ta ry-wleur 'de la bête .. ·ConnaisSlflJnt les coti:satiools payées, trouver la valeur de la

vache ou du troUlpeau, etc. Nota: La lo:i !SlUr 1'a.gricullbure spécifie: La Confédér,ation

verse des contrilbumorus éga-Ies au moins 'aJUX prestations canto-­nales en faveur des Ca'Îlsses d'alsSJurance du bétai.I. ,,, On don.ner,a tout~s autr.es leXJI):lkations pratiques a.près.

s etre 'rense'lgne a;uipres de la .caisse locale d'assurance.

- 477-

ELEMENTIS DE DROIT USUE:L - AFFAIRES - DIVERS

Aux :questiOOls que noutS avons 11lJffi1kionnées au début de cet «E:ssai» :sous « Généralités» et qui se l"atiJa.chent au chapitr·e des <~ Constructions .rurales », on pourrla adjolnd.re Œes données ci­après, not~mme11't .celles qui ISe rrupportent à «l' A.V.S. », taux « impôts », :au « l'légim~ du blé », 'etc.

Régimes 1nŒtrimoniaux: S'il n'en a pas été décidé autre­ment 'Par contrat, ,c'est le régime de l'union des biens qui est adopté. Dans 'l'u:ruion .de bilens chacun des époux reste proprié­taire de tout ce .qu'il a a:pporté lors du mariage ou par ,la .suite. L'€nsemb.he Iconstitue Œes biens ,matrimoni.aux gérés p,ar le ·mari.

Le régLme d.e com1nunauté de biens et celui de la séparation de biens sont choisis par contrat de ma:rtÏlage et stilpulés par un acte authentique.

Avec 1a communCLuté de biens, les b1ens sont confondus et forment une seule ma.ssle qu~ ap~artieIlJt oà tous les deux. Le mari en a la .gérance. Lor,s de la dilssolution Ide la comnlunauté, les biens sont !p'afl~gés par la moitié.

Dans lIa sépŒration de biens, ,I,es -ap~orts restent séparés; chacun des époux conserv,e 'complètement la propr.iété de ses biens qu'il gère lui-même.

(Si loes lex'rli.ca1Jions 'conoernant Iles régimes matcimoniaux dépws1semt la cor.arpréhens:i-on des j'eunes gens .du ,cours, on se g.aJl'!d€ra de 1Jr.aiter ce suj et.)

Héritage ou succession: Chacun peut dÏJspaser de ses biens pour ,cause Ide mort. Ce!pendt3int ce,lui ·qui .}Iaisse des descendants, un père ou une mère, ou 1810111 -conj()lÎnt, ses f.rèrelS et ·sœur.s, ou les ,enfants de oeux ... ci, ne !peut disposer de tout , ce qu''Ïl pos­sède; 11 y .a lUne réserve ,qui. ne saurait être disrtraite. Gelle­ci est:

1.Pour un :descendant, des ~i de son droit de succession; 2. pour le !père ou .la mère, .de ,la 112; 3. ,pour chaoun des frèrles et sœurs, du )4 ; 4. pour Ile conj oinJt ,survivant de tout son droit d€ succes-

sion en proipriété .}orsqu';i.l ·est en concouns avec des hértitiers légaux et de lIa 112 de oe drooit Œorsqu'il est héritier UTIliqu€.

Bénéfice d'inventaire: A la. mort d'un parent, les héritiers légaux ipeuvlent réc!lam'er le bénéfke d'inventaire; celui-ci est f~it par l'autorité compétente. A'près en avoir iprilS connais­sance, Iles héritiers ont alol'\s ,la f:acu1lté de répudier la SUCC€Sn sion ou de J';a:ccepter. .

Les testaments : On r·econnaîrt 3 Isortes .de ,testam.ents : 1. Le testament public stipulé pM un nonair,e (dans

certains cas -par le ,teneur des l'Iegdstres), en présence de deux 1Jémoins;

Page 13: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 478-

2. 'le :testament olog1"cttphe écrit en 'entier, daté et siJgn~ de :la main du testateur;

3. le testament oral ,qui n"est l3idmis que si Je testateur ne rpeut pas faire aurtr.ement. Ge dernier déclare allors ses dernières volontés à deux témoins qu'i.l charge d'en dresser ou faire dres-ser un acrte.

Au décès du testarteur, celui 'qud détient un ·testament le trarusmet à r81utorité ,cÛlmpétente qui :en donne connaissance aux héritiers. .

Cautionnement: Par Ille ·cau.tiollilement, une 'Personne Is'en­gage envérs ,le ,créanci,er à ,garantir .le rp3lÏ1ement de la dette -du débiteur.

Le ,cautiO'nnermenlt :d'une !personne nlariée n 'est ipas valable sans Ile consentement du ·conjoint.

Dans le cautionnen~ent simple, la ,c'aution In'est tenue de payer que si l,e cl"éancier a '8ID;Plloyé tous les moyens légaux pour se faire rembour:ser ,la dette Ipar ,1e débi,teur. S'i,l n'en est pa.s spécifié ,autJ:'lement, le Icautionnement lest toujours simple.

Dans le cautionnement solidaire, ù,e créamcier peut 'S'adres­ser directement à Ila caution dès que Je débiteur est en retard pour Je paiement de oSa dette.

Dans le cautionnement conjoint, pllusileurspernO'nnelS cau­tionnent Ja même dette. Ce c,wurtionnement 'Peut à son tour être simple (si rien 'n'est Ispécifié, ou ,sO'lidaire.)

Attention! Ne ISdgnez jamais un papier qu'on vous présen­te sans l'avoir bien lu. Ne ,signez jama1s rien quand vO'us avez bu ! Ne la'issez IPas :de blanc lenrtre votre \S~.gnature elt Je texte qui 'précède.

A. V. S. 11 otation. En 1925, l,e ,peurple 'suisse a a'Cce.pté ,les disposi­

tions constitutionnelles (.aTt. 34 quater), établ1is:sant Il' A. V. S. PO'urquoi eslt-.ce Ile peuploe iSlui,ss'e qui a dü \Se pronO'ncer gUI'

cette ques,tion ? - GeJbte mO'dH-ication de' rra Constitution est in­tervenue ensuite d'une initialtive. QiU'est-.ce -à dire?

Mruis ce n'est que 'les 5 et 6 jutlilet 1947 que la loi sU'r l'A VS. a été :soumise -à (la votation IP OIpul aire. Le 'PeupLe Ira acoeptée par 864,189 oui contre 216,070 non. Tous lloes IcantO'ns sauf Ob­wald se isont IpronolIloés ipour; donc combien d'Erta~s pour? Combien y .a-t-Ï'l eu de votants? .comme 11Ja 'Participation au scrutin a été de 87 %, ,combien donc d-e citoyens habiles à voter la Suisse comptait-eIrre en 1947 ? - Combien % ya-t-ij,} eu d'ac­ceptants ? - de rej etants ? - C'est une Joi qui régit (l'A VS ; pourquoi donc l'a .. t-on .sowmitse à l~ voWion populaire ? -Le référendum a été dellll'andé ip.ar; .. 62;475 citoyens habHes à voter; oombien flaillla:it-il de signatures au moin's ? - Avant d'être .soumise au peuple, cette .loiaNlaÏJt été :discutée .par ... ? et

- 479-

par ... ? EUe Iporlte en effet à ',son artiole 1954 et final: Ainsi arrêté 'Par :le ·ConseÏ[ nationa'l : ,le président W ey. Ainsi aifrêté par le .conseil des gtats, le président Ackermann.

LorIS ,de ,la décision finaJ'e i,l y 'avait 38 consei1lers aux Emts présents; combi,en donc absents? - Cette année les rentes ·minima ont été portées de 480 à 720 fr. Quelle autorité féd·éra,.le a v·até cette augmentation ? C'est un conseiller nwbi'Ûnal valaisan qui a proposé /cette aug:menJta,tion. Qui pourrait-ce donc être '?

AssU'f'és. Aujourd'hui toute ~a 'POPulation 'suisse est as­s urée. Combien donc :d'assurés environ?

Cotisants: Il y 'a environ 2,500,000 .cOlbisanrbs. L'étranger qui trava,Hle en Suisse doit égalemlent Ipay,er des cotÏlsations. même ,si .son 'Séjour 'est de ,courte .durée, de mmne Ison ,empl'Ûyeur.

a) S.alariés : ' les s'alar:iés vel'1sent une ,CO'tÎlsatio'll équiv.alente au 4 % de leur It~aitem.ent ou 'sal3lÏl~e; .le 2 % 'eStt à la charge de l'employeur ·et [e 2 % est à la charge .du Isalarié. Exemple? ... Exception pour J.es rtravai,l1eurs agricoles qui verlsent r,espec:ti­v'ement 2 % et 3 % ; totaa 5 %. E xempLe ? ...

L'agr,iculteUJr fUs de fami,He rtravaitllant chez son père eslt considéré comme Isalarié et paye en V311ai8 dès 20 ans des co­tisations Isur Ira b3Js-e de 3 Fr. 50 ipiar jour, 100 Fr. par :l11oi,s ou 1.200 Fr. ipar an.

Elst CJonsidévé comrne saJlarié Icelui qui rtravaillle pour autrui dans un étaJt de subO'~dil1'atiO'n.

. Pour les emplO'yés d'.31Lpag1e, le ,CaJlüUlllse fait ISlUlr .leur .salaire auquel 011 ajoute 2 Fr. Ipar jour représentant nour r,itur·e ·et [0'­gement.

b) Assurés de condition indépendante: Ces aJs!surés payent 4 % de ,cotiJslatîons :s',Us oIl!t un revenu net de 4800 Fr. et plus. Pour déter.miner ,le revenu net 'Ûn dédui,t Ile 4 ljz % du capital engag1é. - Ex,emiple - Lets eal}cUJls du r.erv·enu soIl!t détel'1minés Sl1r .la base des décùarations ,de l'Imtpôt 'Sur .lIa D.N . .

Au-dle.s'sous d'un revenu Ide 4,800 F'r. le taux est dégres.sif et s'éche[onne de 2 à 4% 'comme ,su1t: 600 à 1600 · fr., 2 %; 1600 à 2400 fr.; 2~ % ; 2400 à 3000, 2 ljz % ; 3 à 3400 fr., 23,4 % ; 3400 'à 3800 fr., 3 %, ,etc. (Calculs).

Le§ personnes n'exerçant 3Juoune ·a:ctivité lucrative payent de 12 à 600 fr. par an ,suivant leur fortune ou leur r.evenu : Fo:r,:tune de moins de 50,000 fr., 12 ir.; de 50 à 75,000 fr., 18 fr.; 750,000 fr. et pLUJs, 600 fr. Les cotisations sont',payées dès

. le moment où un 'gainesrt; l'léal'Î,sé, . 'et dans tous les eas, de 20 à 65 ans. . .. : . L..es rentes: On 'distingue a) 'les rentes t1"ansitoires que p'er~

çoivent ceux ,qui avaieIl!t déJà atteint 65 ~ns lO'rs -dé l'introduc~

Page 14: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

- 480 --'

tion de r AVS. (1. 1948) et qui par conséquent n'ont V€TS~ au­cune cotisation : 'ce sont des 'rentes de Is'ecours que perçOlvent seulemerut ceux qui sont dans une siluuation de fortune déJter-nlinée.

b) Les rentes ordinaires; ,eUes ,seront Icomplètes ,pour ceux qui auront v,eiIisé 'au moins 20 ~otisf!'tions -et réd~ite.s en propor­tion pour ceux qui aUlI'Dnt verse mOl:ns .de 20 cotlls'aho1ts. La rem­te par cOiUlpile est augmentée de 60 % .

Les rentes transitoi?~es étant des .l'1entes de secoull'S tiennent compte ide lIa situation [d1l!a~cière de 1'indivi?u . et . des diverses l'légions : urhaines, mi-umblaunes, rura1.es. AInSI, laucune l'1ente n'est accordée .si 1.e Devenu :légal atteilnt ou dépasse 2500 fI'. pour les régions urbaines, 2300 fr. pOUir las régions mi-urhaines, 2100 f.r. ;pour les ,régions ,rurales.

,Le ,montant ·annueli de ·cas rentes non :réduites ·est reSipecti­vement de 840, de 720 de 630 fr. et pour les onphelins simples de 260, 220, 190 fr. La rente pour coup~es est 1Joujour·s augmen-tée de 60 %. . •

Rent.es ordinai,tes: a) 'compllètes: Qu.e les bénéficiaires Boient riches ou ipauvr,es, qu'ils habii-ent ,la vi,me ou lIa campagne, on ne fait aucune distinction. La T'ente siulple, complète, mini­mum, ·est de fr. 720.-. Tous oeux qui ont vensé une ,cotisation au moins, ,et quel que lSoit le montant de ,cette cotJ1saJtion ont droit ·à cette rente :de 720 fr. Ici .encor,e, la rente 'Par couple est de 60 % plus iélevée.

La rente :simple complète l8'st de 1700 'FT. au ,maximum pour tous ceux ,qui ont ver.sé au mo.~ns 20 'cotÏ!sations annuelles de 500 Fr. et plus. Exemple de ca:lcul d'une renJte complète: Supposons Ile Icas d'un .assuré qui !a vensé 'en moy,enne 225 Fr. de cotis~tions .a.nnueUes, ce qui correspond à un traiJtement de 5625 Fr. : Iles ipr,emiers 150 . Fr. sont toujours muUipliés 'par 6 et 'le reste par 2, on ajoute 300 Fr. On aura: 225 se com­posent de 150 Fr. ,plus 75 Fr.

150 Fr. X 6 = 900 Fr. 75 F.r. X 2 = 150 Fr.

on ajoute toujoul'lS 300 Fr.

r~nte complète 1350 F,r. RenJte pour eoutple, 2160 Fr. ! On fer-a. f,aire des cal,cuLs semblables portanJt sur des si-tu~tiQns différ.entes. (Voir cartes de cakuls C.,C. 1955).

b) Rentes réduites. Le mirumum de 720 Fr. ,est garanti à tous; au-delà de ce lffionuanJt lIa fiente VaŒÏle suiWlJIlrt les ooti­satiOlIls Vler:sées et le nombre d"annrées de cotitsation:s.

Nota: Le harèm'e Ides rentes qu-e ~'on peut obtenir au prix de Fk. 1.- aupl'ès d-e ,l'Office fédérlall des AlssumThces ,sociales à Berne fournit tourtes les indicatiol11S nécessaires à ce ,sujet.

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LOI CANTON ALE DES FINANCES DU 3 Févr.ie·r 1952

La Iloi :ûantonalle des finances !Spécifi.e à l'art. final : Ainsi adopté en seconds débats, en séance du Grand Conseil à Sion le 23. 2. 1952. Le ,·président H,el1lr:Î Défayes. Expliquez en seconds déb.ats. - Le Grand Conseil, c'e,st-à.,dire qui? Combien de députés maintenalnt? p.ourquoi n'en était-il :pas de même en 1952 ? - La loi a été soumise au vote po.puLaire le 8 juin 1952. Pourquoi Il'a-t-on ~oumi'se à lIa votation tpOipullaire ? - Elle a été aDceptée par 11,190 ·oui contre 3086 non lSur 14,365 votants. Que pensez-vous d'une particj]pation de 14,365 vütants sur 47,231 .c1toy,ens? Comment cela se fai,t-il qu'en ,ad.ditionnant les oui et les non on n'obtilent palS 14,365 ? - CœIlJbien % {l'ac­ceptants ? - de rejetants ? - Qui a pu prrendre p'aJ:'lt à ces votations? - Et qui !pais ? - Un ,arrêté du Conseil d'Etat du 23. 2. 1952 ,a .prOlrl1U11gUié La loi; qu'est-·ce à difle ? - Oet arl'êté est signé par M. le Dr Os:car S:chny.der. Qui est-ce M. Je Dr Schny­der? -.- Comment eSJt..,il devenu Conseiller d'Etat? - Et pour­quoi l'i~I"rêté rpromulguant la Œoi a-t-ill élbé !Signé j Ulsteonent par M. Schny.der? - Un arrêté de 1953 que j'ai ISOUJS ù,es yoox n'est pas signé par le Dr Schnyder. Pour-quoi cella? - Citez donc .les noms de toutes les pe,r:sonTIleJs qui pourr.aient sucees,· sivem,ent s'iguer un .arrêté cantonal si aucun changelnent n'in .. tervenait au CO'11seil d'Etait? La loi :si,gnée par M. HeJJJri Dé­fayes a été préparée par quel Cons·eiJ!ler d'Etat ? - Ge COlllseiJ~ 1er d'Etat a dû présenter d',abord son projet à queUe autorité? - Qui l'a examiné 'ensuite? - Puis qwi Il'a discuté, c',est-à ... dire élaboré ? - Qui ,gigner.ait une loi élabolfée actuellement? -Et un arrêté?

L'artid'e ipO:'emier de ,la loi cantonale des Finan0es 'spéci­fie : Le oanton perçoit les Ï'Ipipôts dÏlrects 'sUIiv,ants ... Il y a donc d'autres impôts que Iles imp'ôts dirlects; Ilesquelis donc? - Qui surtout perçoiJt 'ces i:mpôl1s indirects ? - Comment et où l.a Confédération perç{).it ... elle ces impôts indifiects ? - Que !pen­sez-voUlS en parti.cwlier des dJroi,ts d.e douane ? - Deux buts dé ces tarifs douaniers, Œ'esqueLs ? - Sur quels articles les droits doivent-ils être aussi roou1ts 'que possLhle ? - E,t SUll' lesquels les droit1:Js 'Peuvent être plus élevés? - Pourquoi les autorités ne peuvent-eŒ1es pas fixer comme elles l'entendent ces droits gUI' les m,archandises de provenanœ étrangère? (traités de com­merce difficHes à établir).

L'impôt direct cantonal est 'Perçu sur :la fm'tune et sur le revenu. (EXlpIliquez cela paT des .exemples ... ), des Ipersonnes physiques (Expliquez). L'impôt est également dû par desper­sonnes morales, c'est-à-dire? L'art. 29 spécüje : Sont déduits de l'.impôt lSur Je 'revenu des peI'1Sonnes physiques :

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=

- 48.2 -

30 Fr. pour Ile ,collple ,avec ou sans 'enfants 30 Fr. pour /1e veuf ou ala v;euw·e 'aJVec ·enfants; 20 Fr. 'Pour Ile veuf ou ,la veuv,e Iswns enfant et pnur Œe 'Céliba~

tidre; 20 Fr. pour cha1qu.e ,enf.ant de moins de 16 ans 'Ou de 'moins de

20 ,ans laux études ou en 8Jppre:t:l,tis,salge, ·etc.

.c'est ,ce qu'on l8JppelUe des ,exonérations pour CJh8lrges Isocia­les. Ohez noUIS l'Etat favorise ,donc la famille. Comment la fa-· vorise-t-'Ï1 ·encore ? Alrt. 30. : Le taux de l'imlPôrt sur ,le flevenu est progres!Stif; (Exp.li'quez). Il VIa de 1 % pour UIll rev,enu de 1 à 1000 -Fr., et jusqu'à 10 % pOUfr un r,evenu der 55,001 fr. ,et au-dessuls. Le revenu ag,dcolle entre aussi ,en 'considération. Qu'entend-on bien plar le 'revenu l8Jgric0I1e ?

L 'i\n'1:pôt iSUœ- la f.ortune ·se 'caJeulle ,sur Il'es ~mmeubletS, les titres, les créances, Iles aNoil'ls en b'aJllque, ,les poHces d',assurnn­ce ainsi qu'e, après dréducti,on d'une 'somme déterminée, :SUIl' les machineJs, llllOhi.lier, outillage, 0herptel. (Exlpiliquez ces temm'es.)

Art. 34. Les dettes à CJafiaotèll"e fjx.e - Qu'est-ce à dire? -sont défrulqurées à ,concurrence des 2/3 d,e <la fort\une.

Art. 38. L'ünpôt sur ,J,a fOlrtune est égailement 'pr"Ogreslsif; il est ,carJ.cullé d',wprès, un ta~ux qui varie de 0.80 '}Jour miù]e pour ].00 f.ortu.nes de 1001 ,a 5000 Fr. '; et de 4 pouQ' mine pour des for­tunes ,sUlpérireure,s à 1,000,000. D'après les données des ,articlles 29-30-34 et 38 fai:bes d,es calcuLs sur 'les imipôï/Js que de'vraient payer certains conrtJrd,buahles.

Q,u'entend-on par l'LD.N.; 'par .l'I.C.H.A., par l'ünpôt de ,luxe, et :que :saiVieZ-VOlliS de ces impôts.

N otŒ. On peut se procurer lia loi des Finances à la Chan .. celllerie de l'Eotat. On 'Sie lServirr,a avantageusem,ent aussi des ,car·. tes de calcuJ1s C.C. 1955.

DécJl.afla,tion d'impôts; bo~derelau d'impôt -cantonall €.t com­munal à pflésenter, à eXipliquer 'et commenter.

LE REGIME DU BLE

Le blé COll'sUtue, 'a-t-on dit, .la nourriture .ldes . peuple,s de race blanche: donc des peupil,e'S de queLs ,continent's surtout? ceux-ci le cOl1s{)Irnment sous for1ne de pain, 'mais aussi de ?

, M,alheureus~ment les ,co~ditions d~e notre pays n~ sont pas tres favorables a la productIOn du bl·e. - Pourquoi? -- D'où l'dmportance dans l'histoire pour certaines régions d.e l'accès aux' marchés à blé. III y a même 'eu des -guer~es chnÜes èausées par la fermeture des maf\chés. - QueLles guerres? .

. p.oUJrtant, ~l fut un temps où, Ù'a SuiS/se ,couvrait ses 'besoins mallgr.é une oonsomnultion pllus imiJ?ortante qu'aujouf\d'hui. _'

- 433 -

Pourquoi une <col1!Sommation pIus importante ? - Ponlme de terre ,j~connue. - C'est ,pourquoi la cultufle des céréales était fort dévelo.ppée dans les régions où elle a totwlerr1ent dispa,ru d.epuis; ce f8Jit peut être colllsta.té, même en Va1aLs, pour qui ,sait ohs-erver. Où par ,eY.!8Iffiple, dans votre Tégion ?

C'est au XIX,me ,s~èClle qu're8ft jnter'Vienue ceiIte régre.ss'Ïon due à quoi? '

. 1. 'Ïndusnri8Jlisation du pays: exp,Liquez : besoin de main­d'œuvre, d'où abandon de ilia 0ullture des ehanlp'S en fa­v.eur de Il'éJ1eva-ge. - Pourquoi de ,l'élevage ?

2. rdév,elopipement des ,cheanions de fer et de .la navigartion. ~Conséquence ? - Arrivée du blé étr.ang,er à des prix défiant toute ,concurrence. - Pourquoi, idéfitant toute 00ncurren0e ?

En 1845 ,la Suil~se ~roduii&aj.t encore de quoi couvrir la consommation pendant 290 jüouns, iandis qu'en 1914, à La vei1ile de la première guerre :mondi,wle, Icette production :pouv,ait suf­fire pour 90 jourls à peine. Auj,ourd'hui on ,oompt.e ·que }e blé indigène COUVl"le nos besoins rp\enda.'l1t 5 mois env.Ïlron, :suhnant les années. Fribourg et Va..'UJd lSônt les deux seulls cantons où ·lia cul­ture soit excéden<tair:e. - Pourquoi ces deux cantons -convien­nent41s à Ila ,0Ufltul' e du Ib'lé ? - Voioei un ltwbleoau, tdaJtant de quelques ,années en arrière, ,indÏ\quant la produ.ction de quelques cantons.

F.ritbourg ,coUJvri,ra;it Ises besoins ipendant 435 jours; Vaud, 414; Berne, 258; Genève, 130; VaI}a ils , 94; N,euchâ-tel, 80; Zu­rich, 57; Tessin, 17. Bea;u0oup de ,C'antoThs ne produisent pa.s de blé du -tout. ,Lesqll€lLs croyez-voUJs ? Pour.quoi ,ceux-1là ?'

POrur ~ss'urer },e ravitai~I.em-ent du pays nous 's.omm'es donc 6biHgés d ' impo.rteu.~ des ,célI'iéall€ls étr,angères. Au.jotrrtd'huJi lIB blé noUIS vi,ent surtout Idu Carn,rud'a, d'Argentine, des Et8Jts­Uni:s, d'Australie. - Montrez. - Pourqu'ÜtÎ ces pays cûnvi'en­nent-i'1s à la culture du bM ? - Et ,pou~q.uoi 'Sont-i:I.s mieux pla,­cés que l,e nôtli8 pour cette production ?

Depuis U!a 'cl"'éation du port de Bâll,e, ,Je }jlé nous 'Rnrive sur­tout 'par le Rhim. - PourqUIoi ? Les challands paiI"tent des pONS d.e Rotterdamm et d'Anvers. Montrez. Autr.efoi,s les portes d'en­trée étaient aussi Genève, Chiass'O, B.rd,g'ue, RomalliShorn. -Montrez l'aCIheminement : aujourd'hui, autre1oi,s. Les quantités impo1:'l1Jées sont ensuite réparties dans le pays pour être 001-mag8lsinées. Ces rés'erves, f:i~ées jus'qu'à ces <dernières amnéas à 80,000 tonnes 3iU minimum. - Comhien de k,g? et oombien par tête ode popu1liamÎ-on ? - destinées à ,a;Slsurer :I,e ,ravirtJaillement du pays pendant 6 à 8 mois doivent être Jcogées .la lj2 dans les entrepôts fédéraux - (Lesquels ?) - et le reste gratuitement dans 'Iles 'moulins de oommel'lC€. En 1952 ·le pewple a voté un

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article addiJtif à Il' art:. 2'3 bis d€ la ICOllJsUturtJion donnant à la Confédération île drœ.Jt d'édicter des prescdprtiollls à ce ~uj€t.

Les pl~escr,iiptions qui ,règ11enit Ile rav.i1JaiUeluent du pay,s en blé ·sont oontenues

a) dans ,l'art. 23bis de la Constitution fédérale. Cet art. ta-t-dJ été vOlté par les ci.toyens ? PourquOlÎ ? 454,000 oui contre 229,000 non; 21 ·cantons contr.e 1 (Neuchâtel),.

b) daM la Loi fédérale du 7 j1anvier .1932 qui ponte l1a si­gnature du président dB ... 'et du 'président du ... - Qu' €lst .. oe à dire ?) - Cette iloi n'a pas ·été IsoUmltse au peu­!pIe. - Pourquoi ?

c) dans 'l'art'été fédéral du 26 .septembre 1952" additif à la Constitution, concernwnt .le raV'ita~~lemeTht du pays en céréales p3!nifiables soumis à la votation popuLaire. -Pourquoi? - et a,cCJeIpté par 583,546 Qu,i contre 188,044 non 'sur 771,590 suffrages vallables ainsi que par 19 cantons et 5 demi .. cantolllS. - QueUe étailt donc Ja ma--jorité a;bsolue des .citoyens, des Gantons? - Dans quel MS la majorité des cantons est-e.lle exigée?

Les princiJpalles dislpOlsitions 'prévues dans l'a.rt. 23 bis de la Loi et d.ans les d~v8>rs ,arrêtés Isont les &uivantes : (Lire et commenter l'art. 23 bis). ,

'1. La Confédération enJtre1Jient des :réserves de blé néces­saires ,pour l'tal}?vrovisionnen1ent du paYls; e}ile a 'seule Ile droit d'acheter et d'imlportell' des céréale.g panifiables étrangères qu'€i]le Evre aux meuniers pail' oI'enb."lenüse d.es négo'ciants en blé. Les e1Gp'loit~nts de moulins de commerce sont tenus de loger gratuitement une fraction de oeüte réserve. Le soMe e&t ~ogé dans les entr-epôts de (lia Confédérwtion. Arrêté dru 23 nOViembre 1952.

, .2. !Jl,é indigène:, D,ans.1e but de favoriser la :production du ble lndlgene la ConfedeI'latlOn pr,end les mesures suivw.rües :

a) elle achète 1e blé irndigène à un prix qui en permet Ilia culture.

54) Pour 1954 'h~s !prix som Iles Isuivants (Arrêté du C . . F. 12. 8.

Fr.oment tY'Pe l Fr. 64.50 les 100 kg F,roment type II Fr. 66.-Froment type III Fr. 67.-Seigle F;r. 56.-. Dans les régions de monia;gne ces prix sont majol'és de

Fr. 2.- par 100 kg entI'le 801 'et 900 mètres d"altitude Fr. 3.- par 100 kg au· .. deslSus de 900 ln. L'rulti,tutde se détermine d'il\près Ile domic~l,e du producteur.

Le frome:rut; pesant moins de 70 kg à l'hi ne doit pas être aocep:té, ni le seigÙJe pesant moins de 64 kg.

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Le -poids 110filllaQ est de 7'7 à 78 kg; iQ y a une l"éduction de prix de 1J2, 1, 2, 3, 4, 5, 6 % poulr des poids spécifiques al­lant de 76 à 70 kg et un supplément de p:rix de V2, 1, 2 % de 79 kg à 81 kg'.

b) Elle donne des primes à la mouture. Le blé que Ile pro­ducteur gande pour ses besoins .doit être inscrit \SUT une carte de moutur,e. L',agricu~teiUr touche aikn"is UJl1e prime variant sUl­VlanJt Œ'8Jltiltude (Arrêté dru C. F. 21. 4. 1953)

Jusqu'à 800 mètres Fr. 10.- pM 100 kg d-e 801 à 900 mètres 13.-»» de 901 à 1000 mètres 16.-»» de 1001 à 1100 19.-» » au .. d·essus de 1100 mèrtrles 22.-» » c) . Elle s'efforce d'améliorer la culture du blé par .l'au.g­

nlen'?t!On .de ~a production, l':amélioration de ~a quaHté et par la gener.ahsatlOrn de l'.emp'loi de semences indigènes sélection­nées. Pour 'arbbffindr,e ce but ellle Viel'lse une pri.me de compensa­tion destinée à l'Iédluill"e '}e prix des sem,ences ~él.ectionnéês.

ElLIe pr,end en .charge les s.eo.nences séleclionnées. EUe a des sta;tiO'Il1s d'essai dta:ns d.iveI'ls cantons, p'ar ex:.em·­

pIe à Mont Oalme 'sur Laus/am.ne. Le prix de vente de .La f,arine et (l,e prix de v,ente du pain

sont aus'si fixés pal' la Confédération. L'ol,donnanc,e du 22 dé-- ------- --- -- --- - - - ----- ----------~------~.=~=-~~=-=-~~-=--~~==~----------

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Page 17: L'Ecole primaire, 15 avril 1955

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cembre 1953 signée Rubattel - Pourquoi Rubattel? Au­jourd'hui qui sigIlierait ? - détermine .le prix auquel les 'meu­niers peuvent vendre la farine. Le prix de lIa farin-e bÏJse ne doit pas dépasser 38 Fr. 40 'par 100 kg, franco bou­iangerie ou magasin. Pour la revente p.ar les grossistes et les livraisons ·en saas prur ,les bouJliangers à des p.flJrticuliers en vue de la f'abrioation du pain de mén~ge 'le prix maximum s'élève à Fr. 41.40. LI en va de m,ême pour ·la farine de seigle.

Pour la farine mi-blanch-e, respectivement 58 Fr. et 61 FI'. POUf la farine blanche' et ila se·müul1e 125 Fr. et 128 Fr.

Le prix du pain bis est fixé à 58 ct. Le prix du pain mi-bl,anc à 73 ct. Grâce aux mesu~es de ravitailllem,ent et de rationnement

prises par les autorité's, grâce aussi à l'intensifkatiOin des cul­tures (Plan W.ahlen) le pain n'a pas m:anqué aux consomma­terurs suisses durant la dernière guerre et ·1e pays a tenu.

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Il y a de nombrews1es murrièrtes d,e pi.erre nauureit1e dans tout le pa~s. Cependan~" p.ar sl:!ite de Il'.emplloi toujours pilulS abOllldant du beton, oes carmeres ont perdu de leur importance.

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No 2l'

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Le ;rossé du /puits à .roue

Oe fut l,e pr,elmer livre où j'larprprÎ.s, en m'amus'ant, l'his­tOÎl~ naturehle. III y avait là des poissons épinoClhes ou carpil­lons, qui ,pass'ai,ent 'Par bandes et que j'es,sayais de pêcher dans un sa;chet de ca neva's , qui avait seTvi à mettre des clous et que je susrpend'aÏ's a;u bout d'un lDng ros'eau. Il y lavait des demoi­selles v,ertes, bleues, no i roude.s , que doucem,ent, tout douC8ment, lor..squ"€Jlffies se pos,aient sur les tYIPnas, je saisissais de mes petits doigts, qUJailld eù:les ne s'écharpvaient pws, légères, sile:l­cieu'ses, en fa~sant frisso'1J.Il1er le ürêpe de leurs aiJes ... ,

MaJÏs de tout ce lTIonde-tlà, ce qui m'-enga,geait 1e p 'lus, ,c'é­tait Les fleurs « des gLa.ilS ». C'est une Igr'ande plIante qui croît au bord des eaux par g)flOISSles touff.es, avec de longues feuiHes et de bel'1es f1eurs .i aunes qui se dr,es'sent >en 'rah~ Bom,me des ha,J­debardes d'or.

Mist'ral « Les f1.eurs de g lais ».

FICHE DE TRAVAIL

1. Lis bi'en attentivement tout ton texte. ReliS-Ile trois fois.

, 2. Cherche et corpie la phrase qui COlnm61UCe par Il y avait là ...

No 21

Souligne tous les nOlms de ta cQip.i,e. 3. Dans la phl'lase qui commenBe p.ar : lil y avait des de­

moi'S1e1~les vertes ... , relève tous les qU'aiUfkatifs avec l:e'{' noms auxqueLs LIs s'appiliquent.

4. Quels sont I~s animaux que le petit g'arÇl{)n pouvait ap­:prendlfle à connaître en s',amllls'amt au bord du fossé du Ipuits à roue ? Réfléchis, à quelle f1leur de no:s j andins te fait p'enser da LIeur des glais ?

5. Dessine un poisson.

6. Reg.arde bien comrnel1t 0'11 écrit: C"€lst une grande pl'an­te qui croît au bOl1d des eaux par grosse.s touffes, avec de long'ues feuillles et de bewle:s fleurs jaunes qui se dres­senIt en l'air comnw des ha;llebardes d'or.

Pose ta fi.che sur ,le ptllpitJr€ et reto'll!line écrire cette phrra:se p.ar cœnr dans ton cahier.

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No 22

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

La baignade

Depuis queJlques jours, l,es belles fleurs de gàa.is commençai'ent a s'épanoudr et les majns me démal1~elaiei1lt d'18i11€Jr cu-ei1lir que.l­ques-uns de oes boo.ux bouquets d'arr. J'arTive au fossé; dou­cement, je clescenids au bord de l'eau; j'envoie ma m'ain pour attra'Per les fleuTS.. M1ais, comme eUes étaient trop éloignée,s1

je me courbe, je m'a~Longe, et pauailras, deda.Jlls : j1e tombe dans l'eau jUisqu'au cou. Je crie. Ma nlère aücourt; e~le me tire de l'elau, me donne queil.ques claques, et, devant e1le, trempé com,­me un caneton, me faisant fiJer vers le mas :

- QUie je t'y voie eD.JCO\re, vaurien, V€lr'S Ile fos-sB! - J'allails cueil1.i,r des fletŒs de W]Ja.is !

/ ]Mistral « Les fileu'l's de glais ».

No 22

:FICHE DE TRA V All,

1. Lis bien attentiVieJm'€Jnt ton texte. Relis-a,e trois fois.

2. Copie la phrase qui ~o.mrnence pwr: Depuis queJlques jours ... Indique d'un trait les ACTIONS.

3. Conjugue à toutes les peœ''Sonnes : J1e me cOiLrbe, je m'a'l­,longe, je tombe dans l'eau jusqu'au cou.

4. Qu.e f,ait le peti.t enfant tomb-é à l'ea'l.l ? Que fait la m~;man du petit en fiant ? Que lui dit-sl'le ? QueHe eX1cus'e donne le petit entfant ?

5. Dessine le fossé avec une touffe de fleurs de g1lais.

6. Regarde b~en comment on écrit: J'arrive au fossé; dOUICe:ment, Je des.oends au bord de l'eau; j'envoi-e la n1ain pour atûmper les ÎIleurB.

Pose ta fiche sur le pwpitre et retourne écrire cette phrase par cœur dans ton cahier.

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,en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles de la Bibliothèque cantonale.

1. LANGUES ET LITTERATURE

SPRACHE UND LITERATUlt

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CHANCER.EL, LéolIl. L'a,rt d.e I1ire, ré.citer, Ipar1er en puJhHc. PaTis, Ed. BourreHer, 1,9,54; 8°, 122 'P. TA 12.488

DEHlVIEL, Rùahard. Gesammelte Werke in dll'ei Banden. Be.rl1n, S. Fischer, 1913; 80, 3 .Bde. Portr. TA 12,.786

DUIVIESNIL, Rtem.é. Histoir.e iILl!Ust·rée ,du .théâtr.e J.y['.iq-ue. P,arÎtS, Plon, (1953); ,8ù, 240 p. [lll. (Co1l. ({ Ars et IHst{);l'ia ».) TA 12.395

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HUCH, F-ri-edri'ch. c;eSiamme.Lte Wlerke. Stuttgart, Bea:'lin U!I1;d LeÏjp­

zig, DeUJtsche V,e:r'ilags-AnstaU, (.1910-19.11); 80, 4 B.de. Portr. TA 12.787

Rudolf Kas sne r z,um achtz~gst€n Geburtsbag. GedenkhUich hrg. 'v:on A. CI[emens] Kensik und D[anie.l] Bodmer. (ErI1emhacn-Zü­rich) , E. Rentsch, (19,53); 8°, 250 S . Tact:. Portr. Faks1m,

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bis zur d.egenw,art. 2. ,:. AUJfI. 'VVlesbaden Fr Steiner 1954' 80 XX·~611 S. ,. TA 12: 77i

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LENNARTZ, FflatlZ. Didllte,r 1.tnld Schrilf.tst-el\lel' runSlEmer Zeit. Ein­zeJl.dar,stelLuu,gen z-u;r sDhonen Literatur .m deutscher Spr<ache. 6. Aufl. 'Von ({ Die Dkhrter UJI1iSe.I'ler Zeit», Stuttgalr.t, A. Kroner. (195·4); 8°, VI+671 S . . (Kroner,s .TaISDhenarusglrube. Bd. 151.)

SL I .ORY, Mal'1ie-JQselPih. La lP,ensée l',ell:itg.ielU!se :de Léon Bloy. (Bruges),

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MICHAUD, Guy .. MaLlarmé, (l'homme et l'œuvre. Paa'lis, H.atier-Boi­vin, (19.53); 80, 192 !p. (OonnailSiSaIlJ0e des Lettres. 37.)

N 426/37 ]VUCHIDL-DROIT. Andl'.é Marur.o1s. P'arls, Ed. UnrÎlv. , 09.53); 8° 150 p.

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OLZIEN, Otto. BLbliogl'laphie ZlUT ideutsooen Litera'ltwr-Geschichte. StU'tt.gart, J'. B. Metzler, .1953; 8°, 1.5·6 S. (Ann,alen der deut­schelIl Lit. Ergl:i!WUlDJg,she&.t 2 .. ) TA 11.2,53/3

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PISANI 'ViJttor.e. Alllg,eme.ine und vergleichen;de Sprachwiss.e.nslchaft. , tndo,g.erma'nisHk. [Ge1lo11g(c v.on:] Ju[.ius PÛ'ko:rny: Ke,ltOilogie.

Hern, A. F'l'a:ruClke, 19.53; 8°, 199 S. (Wi,ss'e.nSlchaftUche Fo;r­Ischungsbe:I'ÛJchte. Ge,~stesw~ss<enscha\fûHche Reine. Bd. 2.) N 511/2

PREVOST, Jean. Baude'la,ir,e. Essai sur l'.i:nspiration et la création ipo,éJt~quels . Partis, Meil'lc,ure cùe Fronc.e, 1953; 8°, 382 p.

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SALOIvlON, Pie.rTe. George Sand . PaTis, H al'ci.er.:.Botvin, (953); 8°, 176 p . (ColI1Ylai.ssaIl.llce des Lettrets. 38.) N 426/38

(SCHMID, G[otthoLd].) Wl:igwY.S& ;dür Ids s,clhwy.zer'dütsich (Epik ,und ,Lyrik) . Fry!bouT,g, (Sahwyz'eJrIlü-VerU.,) 19,54; 8°; 128 S . POTtr. hbb. PA 6590

SIEBS, Theoldo.r. DeutJSicihe BühlI1'e.rl!afl'LS,~!prlaJch,e, HOlchtS\pr.aIC11>e... 1.5. AluJll., del11 GeSiang berÜJcksriJchtiJ~enJd 'UIl1Jd mit AruISi~IP,rachewort.er­ibuch v.eIiseihen. KOln, A. Ahn, 1930; 8°, ,2,64 S. TA 12.525

VENDRYES, J. Le 11angalge. Introiduction linJg1lüs.tique à J'histo,ire . Avelc ,un IIlIouJV.el aJPIP·emid.ÎlCle bWblliÜlg,raiP'h~Cliue. P,a,,l ,is, A. IVHchel, 1,950; 80 , XXVIU+461 !p. (L'Evo.l. de 1'Humailiité. 3.) N 373/3

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\VOltFF, H ans M. Heinr.1ch V,OITI. K11,e,lst. Dh~ GetSlooichte Ise1Ïne's Sichaf-fens. Be['n, Fr.al1Jcke, (19,5,4 ); 8°, 332 S. TA 12.892

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II. HISTOiRE BIOGRAPHIES

GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN

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BAECHLER, HelÎlIltZ. Die ,ellToSiten Beworn'1er dei!' Schweiz. Das laillpdJl'te

Palao'1ithik;'l1!ll1 . .Be-rn, A. FtDanlcke, (1947 ); 8°, 1176 S. (SammŒlung Dai1IP . 43.) N 52·8 /43

Neue ldeutslDhe B ,i ü g rr a p oh i ,e. HDg. VOfl1 de·r H~s,tor.iJglchen Kommis­s ion bei IdJe,r Bayeif'ischetU Akaidemie der VlisS'en&cha[fltell1. Bd . 1-Berilin, DUùllcker Ut. Humlblot, (19,53- ); 4° SL

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SAlLÉR J.ohaJnn Milchael. Blri'erfe, Hrg. von Hubel}:t Schi,ell.. Regens-,bur,g, Fr. PlU!ste:t, .1952; 8°, 719 S. Bortr. TA .12.512/2

SeHIEL, HUlbert. J'Üh.arun MiJchael Sajler. Leben u11ld PersonHchlt,eit in Se1bstzeugnissen, Ge.E'{9rachen lund Er.ilnnerrung,e.n der Zeitge­nossen. Regensbuy,g, Go:egorius-VeIil., ,1948; 8°, 772 S. Pm'ltr.

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SCHUSTER, l1deœo:nse. SaÎlnt Benoît -et son temllJ1s. Trad. franç. de Dom. J ,e:an..J3a1PUste Ga:i. Ramis, R. L!aIffont, (.19,50); 8°, 418 'P.

TA 11..372

STROBEL, F-eI'idin:amd. Die J eisutten iUIlld die Schw:e.iz ÎiIn XIX. J1ahr­. nUl1lder.t. Ein Beitrag Z'llr Ent.stehUl11JgsgeSichilch:te des schw.elÏZer.

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TIPPELSKIRJCH, !{,urt von. GeSlClhlilchte ,des zwei ten. W.e[tkriegoo, HÛlIlln, Athenaum-Verll., .19,51; .8, VU+731 S. 10 Ka'.rt!en, Portr.

TA 12.8,87

'roCQUEVLLiLE, Mexts Ide. De la démO'cil'atie en. AmérlktlUe. N.otes [par André Gain. PaI'\1s, M.-Th. Génin, (19,51); 8°, 2 voi. TA. 11.908

WOLFF, Ha.ns M. Di'e W.eiLtanscharulung :dei' iCleutschen Aurfklfu<ILIDg in ,g€lschi1chtilitcher EntWlLcklllung. MünlC1hen, L. Lehnen, (1949); 8°, 2,67 .g, TA 112.8.91

III. GEOGRAPHIE :- ALPINISME - VOYAGES GEOGRAPHIE - ALPINISMUS - REISEN

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GERBAULT, Main. Un ;pa1'1ad~s se meu!',t. (Pollynélsie.) Parils, Ed. s,eI1f, 1:94,9; 8°, 27.8 [p. 1P1l. Icarte. . TA 9570

GRABER, A1dlr'ed. Tthr Be'l'/ge .str:ah!1lenid ulfllvle.r;gang.lilch. Zili'id.l O. .FüsSli, (.19,52); 8°, 192 S. T~vf. CA' 273

- ,lVLeJl,Otdte .der ,BeI'lg'e. Zürioh, O. ,FÜisslJi, (,1948); 8°, 2112 8-. Tlaf. CA 272

GUTERSOHN, H.eindClh. Indd.ein. Eilue N'at1on im W'ell'fden, BeOC"n, KÜimmerly UlIlld Frey, (19,53); 8°, 2155 S. T,arf. TA 12.714

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N 344/46·3 MALA,R!IC, . Yvels. 'La !conquête Ide l'IDverest lP'ar ;Le She.~la Tell1'8in,g.

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VOEG:~I.' Adofùf. Ein Be~g,steigerLeben. (2. Au:fll.) Zürich, Ore~ll

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IV. DROIT - SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES

RECHTS - WIRT.sCHAFTS - UND SOZIALlVISSENSCHAFTEN

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L'EURE'!" F.ra:nç.oig et Henr i IBoln. Le,s .guér.1sons mir,ac.uleuse's IThO­

iCler.nels. Rar,rs, P;re:sS€s U n.itV. Ide Fr·an;ce, .1950, 265 p. (Bibl. de Médecine catholliique.) TA 11.803

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