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L'Ecole valaisanne, novembre 1975

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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XXe année Novembre 1975 No 3

paraît à Sion Je 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

M. Jean-Pierre Rausis.

Le 25 de chaque mois.

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 53 65.

Imprimerie Valprint S.A., Sion.

Fr. 20.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .

Couverture: 4e page avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1 800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

2e et 3e pages avec 1 couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Sommaire EDITORIAL: A. Pannatier Jouons le jeu

EDUCATION ET SOCIETE: Jean Cardinet Recherche pédagogique et réalité scolaire 5

ACTUALITE PEDAGOGIQUE: W. Ruppen

F. Pralong

M. Perrelet

DIDACTIQUE: C. Bernard M. Veuthey

P. Curdy

J. Gay L. Jordan

VIE CORPORATIVE:

INFORMATION: Le chef du DIP

Le chef du DIP

Le chef du DIP

ODIS ODIS Pro J uventute Pro J uventute ODIS

IRDP

F. Pralong AEPSVR AEPSVR

Transformer des raccards en maisons de vacances? D'accord, mais comment? Vers un enseignement biblique œcuménique dans les écoles de Suisse romande Les moyens audio-visuels et l'enfant.

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Méthode de détection des différents types de relation. 19 Glis: église paroissiale; Brigue: château Stockalper; Sion: Hôtel de ville 20 Les épreuves d'aptitude physique pour les élèves de 8e année scolaire du Valais romand 1974-1975 . 29 Préparons Noël . 30 Audition musicale: La Moldau . 32

Hommage à M. Pernand Luyet . Assemblée des délégués de la SPVal .

Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1976 Dispositions du 1er octobre 1975 concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle d'orien-tation . Dispositions concernant l'admission aux sections littéraire, scientifique, socio-économique et commerciale du Valais romand 1975-1976 Saviez-vous que ... Vente spéciale Vente de timbres Le nouveau «Crapaud à lunettes» Pour les enseignants et les élèves des degrés supérieurs des écoles publiques: documentation gratuite Enquête romande sur l'enseignement de la mathématique en deuxième année primaire . Quand les enfants s'éveillent à Dieu. Cours de ski 1976 Cours de patinage et hockey

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ERRATUM: Dans le No 2, octobre 1975, deux erreurs se sont glissées. 1. Page 16: Il s'agit de l'Association valaisanne de parents de handicapés mentaux. 2. Page 40: Aux dossiers distribués il faut ajouter un dossier sur les activités créatrices.

ENCART: Examens d'admission aux écoles normales Sion, mai 1975.

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Jouons le jeu Je me souviens qu'à l'époque où l'entrée à l'école secon­daire du premier degré dépendait uniquement d'un examen organisé en fin de 5e primaire pour les candidats à la section classique et en fin de sixième pour ceux de la section générale, les délégués de la Société pédagogique valaisanne avaient sol­licité audience auprès du Chef du Département de l'instruction publique pour demander une modification du système d'admis­sion et obtenir notamment une prise en considération meilleure du point de vue du maître dans cette procédure de passage d'un ordre d'enseignement à l'autre.

Durant cette même époque, certains articles de presse avaient mis en évidence avec fracas les inconvénients de la sttuation existante, préconisant entre autres que la moyenne de l'année scolaire précédant l'examen fût combinée aux ré­sultats de celui-ci pour déterminer finalement le passage ou la non-admission à l'école secondaire.

Aujourd' hui, on le sait, les choses ont bien changé. Le dossier de l'élève, établi dès la cinquième classe primaire, fait reposer sur les titU1laires des deux dernières années de la sco­larité primaire une part importante de la responsabilité dans le domaine de la promotion des élèves en division A ou en division B du cycle d'orientation. Cela est bien ainsi.

Mais la médaille aurait-elle encore ici son revers? C'est la question que l'on peut se poser devant des constatations récentes auxquelles les maîtres intéressés doivent porter atten­tion.

Il est apparu en effet qu'en certaines régions du canton la cotation des travaux et des résultats des élèves en cinquième et en sixième, péchait manifestement par excès de bienveillance, au point de compromettre l'équilibre numérique de chacune des deux divisions du cycle d'orientation en même temps que leur spécificité.

Faut-il rappeler lCl qu'une tendance dans le sens indiqué pourrait être de nature à saper les fondements mêmes du sys­tème récemment mis en place si elle devait s'accentuer et se généraliser.

Il n'est pas difficile d'imaginer en effet qu'une surcharge de la division A abaisserait à la fois le niveau de celle-ci en l'alourdissant d'éléments qui n'y ont pas leur place et nuirait à la division B en la privant d' ~lèves à même de s'y épanouir pleinem.ent.

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Une évaluation, qui deviendrait progressivement et de ma­nière généralisée exagérément favorable, entraînerait par voie de conséquence un renforcement des effets provoqués par la limitation des 41 0/0' voire une élévation graduelle du seuil de passage automatique en division A, ce qui correspondrait, en définitive, au rétablissement complet de la valeur sélective de l'examen dont on avait voulu précisément atténuer la dureté.

On le voit, c'est aux maîtres de cinquième et de sixième qu'il appartient de corriger, par une évaluation à la fois ob­jective, attentive, rigoureuse et nuancée du travail des élèves, une situation qui a tendance à se dégrader si l'on n'y prend pas garde. Çe qui vient d'être dit au sujet de chacune des deux divisions du cycle d'orientation se rapporte également aux classes terminales.

Loin de moi cependant l'intention de mettre en cause tous les titulaires des classes de cinquième et de sixième années primaires et uniquement ceux-ci. Ils peuvent être en effet les héritiers d'un état de choses déjà faussé dans les degré qui précèdent. Nous savons que la tendance à la bonté abusive dans l'attribution des notes existe à ces niveaux et qu'elle est doublement regrettable. Elle donne en premier lieu aux parents un reflet inexact de la valeur des élèves, provoquant les dé­ceptions que l'on imagine lorsque cette image devra subir plus tard d'inévitables corrections et devenir plus réaliste. Elle met en outre les maîtres qui suivent dans l'inconfortable position de devoir signaler des faiblesses, des insuffisances, voire des déficiences qui auraient dû apparaître plus tôt.

C'est donc à tous les niveaux de la scolarité' primaire qu'il faut serrer de près la réalité, qu'il faut jouer le jeu de l'appré­ciation réaliste et sans complaisance. Il y va de l'intérêt bien compris des enfants, de leur insertion future judicieuse dans les structures destinées à compléter leu.r formation conformé­ment aux dispositions, aux possibilités, aux aptitudes de cha­cun, qui auront été décelées et objectivement analysées.

A. Pannatier

Recherche pédagogique et réalité scolaire

- L'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques existe mainte­nant depuis cinq ans. On connaît mal les tra­vaux qu'il accomplit. On 11J' en voit pas encore, en tout cas, les retombées au niveau de l'en­seignement. Est-il normal qf.!,e la recherche se poursuive dans une sorte de ' tour d'ivoire?

- Certainement pas en ce qui nous concer­ne. Si l'on doit parfois défendre la liberté de la recherche fondamentale, les études dont l'IRDP a la charge sont de nature principale­ment appliquée. Elles doivent pouvoir se servir à améliorer le fonctionnement de l'école. Nous aussi, nous souhaitons que nos conclusions ne restent pas dans des dossiers!

- Pourquoi alors n'en voit-on pas les effets?

- D'abord, la recherche prend du temps: nous avons travaillé quatre ans sur les mé­thodes d'enseignement de la lecture; il nous en faudra au moins autant pour la mathéma­tique moderne. Ensuite, il êst souvent néces­saire d'accepter des détours. Par exemple, pour contrôler le résultat d'une méthode, il faut d'abord créer les instruments capables de détecter ses effets. Lorsqu'une approche pédagogique se révèle inefficace, il faut passer par des recherches fondamentales pour ima­giner d'autres façons d'enseigner; il devient alors nécessaire de les expérimenter à leur tour. Compte tenu du fait que l'IRDP s'est développé progressivement, il est compréhen­sible que nous arrivions seulement mainte­nant à nos premières recommandations.

- Sur quoi portent-elles?

- Nous devions évaluer l'enseignement de la lecture. Nous sommes partis du fait que lire ne se limite pas à prononcer oralement

des mots écrits. Lire, c'est surtout compren­dre, et pouvoir exploiter l'information trans­mise. Au début de l'apprentissage, les mé­thodes qui inculquent le B.A. BA par répé­tition sont plus rapides, mais leur avance diminue à la fin de la première année et disparaît l'année suivante. Les méthodes où l'enfant participe davantage, découvre lui-mê­me les règles, réfléchit sur ce qu'il lit, s'inté­resse à communiquer avec d'autres, sont fi­nalement plus éducatives à long terme. Nous recommandons que tous les cantons adap­tent leurs méthodes actuelles dans ce sens.

- Vous occupez-vous uniquement des pro­blèmes de l'enseignement primaire?

- Nous avons également la charge des pro blèmes de l'école secondaire, mais comme la coordination n'est pas encore réalisée à ce niveau, les problèmes d'intérêt romand se situent surtout au niveau primaire à l'heure actuelle. Nous atteindrons les degrés suivants dans quelques années.

- Avez-vous suffisamment de contacts avec les enseignants?

- Nous pensons aujourd'hui que nous n'en avons pas eu assez dans des recherches com­me celle sur la lecture. Pour l'évaluation de l'enseignement de la mathématique moderne, nous travaillons en collaboration avec une vingtaine de maîtres et maîtresses de tous les cantons, qui ont eux-mêmes des contacts avec des groupes d'enseignants dans leur région. Cette Commission, présidée par M. Roger Sauthier, de Sion, nous informe des sources possibles de problèmes, nous suggère des études à faire, nous donne son avis sur les méthodes que nous envisageons, nous aide

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à recueillir les informations et à les inter­préter, bref, constitue un interlocuteur es­sentiel pour sortir de la tour d'ivoire qui guette tout centre de recherche.

- Comment envisagez-vous d'évaluer l'en­seignement de la mathématique?

- Nous avons d'abord recours à l'opinion des enseignants eux-mêmes. Un long question­naire a été envoyé à ceux qui avaient ap­pliqué le nouveau programme en première année. Ceci nous a permis de voir rapide­ment où se situaient les problèmes. Déjà sur cette base, une série de recommandations vont être proposées aux autorités. L'étude des corrélations entre les réponses (par exemple de ce que disent faire les maîtres qui en­seignent à plusieurs degrés, ou ceux qui dé­clarent manquer de temps), devrait permettre ensuite de mieux interpréter les réponses que nous avons reçues, et de présenter de nou­velles recommandations.

. On attend cependant de la recherche qu'elle aide à contrôler les impressions des ensei­gnants. Dans ce but, nous allons préparer des épreuves diverses, qui devraient permet­tre aux maîtres de voir ce que leurs élèves ont bien ou mal assimilé.

Il est aussi possible d'aider les enseignants en améliorant et en complétant les moyens d'enseignement mis à leur disposition. Des groupes de travail ont été créés dans chaque canton, coordonnés par l'IRDP. Leur but est de rassembler critiques et suggestions, puis de présenter leurs observations aux auteurs de la méthodologie, qui en tiendront compte avant la prochaine réimpression.

Par ces études parallèles, nous souhaitons apporter des' éclairages divers, qui aident toutes les personnes qui s'intéressent à l'école à voir plus clair et · à réagir en meilleure connaissance de cause.

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- Quels sont les autres projets de recher­che à votre programme?

- L'enseignement de l'allemand à l'école primaire est une innovation importante qui comporte naturellement de multiples aspects à expérimenter. L'IRDP a reçu mission de procéder à une recherche ({ d'accompagne­ment» pour aider aux mises au point né­cessaires. Ultérieurement, c'est le programme de français qu'il faudra évaluer, de nouveaux moyens d'enseignement qui devront être adap­tés ... Le travail ne manque pas.

- Pouvez-vous faire des observations dans tous les cantons? La distance n'est-elle pas un problème?

- L 'IRDP travaille heureusement en liai­son avec les centres de recherches cantonaux. Les projets sont discutés en commun; le tra­vail est réparti de cas en cas en fonction des possibilités matérielles et des compé­tences des uns et des autres. On essaye de réaliser une économie d'efforts par une coor­dination raisonnable, bien qu'il n'existe pas jusqu'à présent de principes directeurs pour le partage des responsabilités.

- Et quels sont vos rapports avec les enseignants pris individuellement? En ren­contrez-vous à l'.fRDP, Peuvent-ils s'adres­ser à vous?

- Dans un petit pays, les contacts sont faciles: un téléphone, une visite sont toujours possibles et c'est un aspect de notre travail de répondre à ces demandes. Il peut s'agir d'une demande de documentation, ou bien d'un avis à donner sur un projet de recherche, par exemple. Si le travail envisagé devait sor­tir de ce cadre, il serait encore possible de le prendre en corn pte, mais il faudrait une décision préalable du Conseil de Direction de l'IRDP. Les associations d'enseignants y

sont représentées et peuvent soutenir d'éven- . . tuelles demandes provenant des maîtres qui ressentiraient le besoin de recherches dans tel ou tel domaine. Naturellement, les aspects financiers ne peuvent pas être négligés et des priorités sont nécessaires. C'est au Conseil

de l'IRDP de les fixer. Notre tâche est ensuite de répondre le mieux possible à ces demandes.

Jean Cardinet Chef du Service des recherches

IRDP Neuchâtel

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A~'rIIAI~lrr~ 1·1~ltAt;ttt;ltPIII~

Transformer des «raccards» en maisons de vacances D'accord, malS comment?

Aujourd'hui on trouve un peu partout des « raccards », des greniers et des granges vides. Comment en est-on arrivé là 7 Dans un certain sens - si l'on ose s'exprimer ainsi - l'école est aussi responsable de cette évolution. Après avoir têrminé leur école secondaire, filles et garçons de nos villages, se précipitent vers de nouvelles professions. Pourquoi? En certains villages le maître d'école ne trouvait rien de plus sensé - pour stimuler ses élèves au travail - que de leur dire que s'ils ne travaillaient pas, ils ne pour­ront devenir rien d'autre que paysans. (Ne serait-ce pas aussi là la raison pour laquelle les jeunes filles d'aujourd'hui refusent de se marier avec des paysans 7) Nous ne connais­sons pas tous les motifs qui font naître le profond malaise du sentiment de moins­value. C'est un fait qu'aujourd'hui toutes les occupations de la vallée sont abandonnées comme dans une panique. C'est possible que la récession économique actuelle puisse freiner un peu cette fuite.

Mais dans cet article nous ne voulons pas nous arrêter au problème complexe de la désertion de la campagne. Nous voulons nous occuper des . constructions jadis utilitaires, devenues aujourd'hui inutilisées. Si on ne leur trouve pas une nouvelle affectation, ces constructions tomberont en ruines · d'ici vingt ans. Une des seules possibilités qui s'offre actuellement pour sauver ces constructions, c'est de les transformer en maisons de va­cances. De telles maisons de vacances, on en trouve presque dans tous les villages valaisans qui s'intéressent au tourimse. Parmi ces trans­formations rares sont celles qui sont bonnes; la plupart sont de mauvais goût. Si un jour des subvention.s pour des logements secon­daires à la montagne sont accordées - ce .que nous souhaitons vivement - alors ce sera la ruée sur les bâtiments inutilisés de nos

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villages. Il est donc important de se faire -à temps - une idée claire sur ce que doivent être ces transformations; il faut placer les aiguillages avant que le train n'arrive.

Comment transformer ces anciennes cons­tructions 7 Ici les avis divergent. Pour certains il est nullement nécessaire de tenir compte du caractère propre de la construction exis­tante. Que ce soit une grange, «un raccard» ou un grenier, peu importe; ce que l'on recherche - sans scrupules - c'est le plus grand confort possible. Qu'une telle solution n'en soit pas une, tous ceux qui ont parcouru la ruelle «Uf der Stige» à Reckingen (vue 1) bordée uniquement de raccards ou ceux qui se sont trouvés sur la place des raccards « Auf dem Biel » à Geschlnen (vue 2) en sont convaincus. Partout où ces anciennes construc­tions forment de précieux groupes ou même de quartiers villageois, leur cachet propre doit être conservé, si l'on ne veut pas que ces vieilles parois deviennent dans une di­zaine d'années un bidonville, des construc­tions désordonnées qui dans une deuxième étape seront rapidement éliminés. Si l'on ne veut vraiment pas tenir compte du cachet propre de ces constructions, dëmandons-nous sérieusement pourquoi garder ces parois sou­vent très pourries 7 Nous plaidons alors pour la solution radicale: détruire et construire à neuf.

Les partisans de cette solution «sans illu­sions» recommandent de maintenir ici ou là - dans leur état originel - comme témoins du passé, tel raccard, tel grenier ou telle grange qui ont un cachet particulier. Les autres constructions de ce genre pourraient être utilisées librement. Il est clair que cer­taines de ces constructions - comme le rac­card «Z' J ulisch» à Münster ou le grenier «Werlen» à Geschinen, pour ne nommer · que ceux-ci - possèdent une valeur de mo-

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Vue arrière du grenier transformé par Paul Blatter instituteur. La montée en biais de l'escalier est très visible dans la zone des piliers du raccard. Le re­bord de fenêtre présenté de bout en bout n'est pas conforme au style.

Une transformation exemplaire d'un raccard à Rec­kingen faite par l'antiquaire Walter Saubli de Zü­rich.

Le seul élément gênant est la disposition des fenê- . tres (un groupe de trois fenêtres rectangulaires au­rait dispensé autant de lumière).

Dans les raccards plus grands, la cage d'escaliers peut être déplacée au milieu de la construction.

Même grenier que figure 4 .•

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Une grange à Selkingen transformée avec goût par M. Hans Holzer instituteur à Blitzingen. (Pour le rebord de fenêtre, voir légende de la figure 4).

numents historiques et elles ne devraient pas être transformées - pas même leur toit de bardeaux - mais simplement restaurées. Mal­heureusement ce souci de sauver quelques­unes de ces constructions typiques est dé­passé depuis que l'intérêt des populations a été éveillé pour des maisons d'habitation plus vastes et , pourvues d'un intérie.ur propre. Nous ne plaiderons pas en faveur de quartiers ou de rues avec des constructions utilitaires surélevées au milieu d'une localité: des constructions isolées ne créent aucune am­biance.

Une transformation respectueuse du passé nous permettra de jouir plus longuement de notre héritage. Mais pour cela il nous faut des directives claires, comme celles - par exemple - qu'à données, ces dernières an­nées, l'association de planification régionale du district de Conches. Il s'agit d 'être au clair sur ce qui constitue le cachet propre d'un raccard, d'un grenier ou d'une grange. Par exemple, pour les raccards et les greniers, la zone ouverte des supports, pour la grange de Conches" la disposition symétrique des deux escaliers conduisant aux portes de la grange par rapport à la porte de l'étable, pour toutes les constructions les ouvertures

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avec leurs cadres faits de piliers. Il est possi­ble de sauvegarder ces traits caractéristiques. On aura également la préoccupation de ne pas trop ouvrir de fenêtres sur les façades qui tombent sous les yeux, lorsque l'exposition au soleil permet d'ouvrir une fenêtre sur une autre façade. On aura soin de construire les fenêtres selon l'ancienne technique -c'est-à-dire avec des piliers et non avec des cadres apparents. Dans le district de Conches on a trouvé des solutions valables. Nous mon­trons par les images ci-jointes un exemple de transformation intéressante. On voudra bien se rapporter aux légendes de ces photos.

Le souci de respecter les anciennes construc­tions, c'est le premier devoir des «planifica­teurs» locaux. De telles directives doivent figurer sur les règlements de construction. Cela n'est possible que si la population en connaît la raison. Finalement une extension significative de droit d'expropriation s'avère nécessaire pour éviter qu'un propriétaire, ne cherchant que son propre intérêt ou ne vou­lant rien entendre d'une rénovation, détruise un «raccard» sans tenir compte des voisins ou de la communauté villageoise.

W. Ruppen

Vers un dans

enseignement les écoles de

Depuis des années, des exégètes de diver­ses confessions chrétiennes travaillent à une traduction œcuménique de la Bible et leurs travaux viennent d'être couronnés de succès par la publication du deuxième tome consacré auX livres de l'Ancien Testament. En Suisse romande, une équipe de pasteurs, de prêtres et de pédagogues catholiques et protestants travaille également depuis des années à met­tre sur pied un programme et des manuels d'enseignement biblique communs aux deux confessions, pour l'ensemble des enfants en âge de scolarité.

UN PEU D'HISTOIRE

Dès 1964, une commission mandatée par les autorités scolaires des cantons de Berne et de Vaud et par les Eglises réformées des divers cantons romands s'était constituée, en vue de coordonner l'enseignement biblique assuré aux enfants en âge de scolarité, dans le cadre de l'école. Les premiers travaux de cette commission furent favorablement ac­cueillis par les autorités mandatantes. Mais tout en donnant son accord de principe, la Direction de l'instruction publique du canton de Berne spécifiait qu'elle tenait à maintenir l'unité acquise dans le Jura, où l'enseigne­ment biblique donné à l'école était commun aux élèves catholiques et aux protestants.

Cette réponse amena la commission, cons­tituée jusqu'alors de membres protestants, à faire des démarches auprès des instances catholiques, en vue d'obtenir leur partici­pation à ce travail de coordination de l'en­seignement biblique sur le plan de toute la Suisse romande. Les évêques intéressés don­nèrent leur accord à cette proposition et désignèrent les membres devant participer désormais aux réunions de la commission romande d'enseignement biblique (ENBm O).

biblique œcuménique Suisse romande

La nouvelle commission qui se réunissait pour la première fois le 29 novembre 1967 comprenait désormais des représentants des Eglises de Suisse romande: un représentant protestant et un représentant catholique de chaque canton et du Jura, des représentants des Départements de l'Instruction publique de Vaud, Berne, Fribourg et Valais et deux représentants du Conseil romand des Ecoles du dimanche, qui prête ses locaux à la Com­mission et qui a fait l'avance des fonds. Présidée d'abord par le pasteur A. Bardet de Lausanne, puis par le pasteur Max ReId de Neuchâtel, cette commission se réunit une fois par mois: le 26 novembre 1975, elle tiendra sa 70e séance.

LE TRA V AIL DE LA COMMISSION

La Commission romande qui comprend dans ses membres des pasteurs, des prêtres, des catéchistes, des enseignants primaires ou secondaires ne réalise pas tous les travaux par elle-même. Son rôle est plutôt d'établir les orientations pour l'élaboration des pro­grammes et des manuels et pour leur réali­sation définitive. Le travail proprement dit est confié à diverses équipes formées de théologiens, d'exégètes et de pédagogues ca­tholiques et protestants. C'est ainsi qu'une équipe animée par le pasteur Pierre Piguet de Genève s'est occupée de mettre au point des programmes pour les 9-12 ans; une autre équipe animée par Madame Maire de Lau­sanne travaille aux programmes des 6-9 ans; une troisième équipe comprenant surtout des membres de la commission assume les pro­grammes des 12-15 ans.

Tous les travaux de ces diverses équipes sont d'abord expérimentés dans plusieurs classes et soumis aux autorités intéressées avant de' recevoir le feu vert pour l'édition définitive.

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Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

QU'APPRENDRONT NOS ENFANTS?

Le programme élaboré par ENBIRO com­prend trois grandes parties, de caractère très divers, correspondant à trois groupes d'âge et à leur évolution psychologique.

1. Pour les enfants de 6 à 9 ans: première approche de la Bible. - Pour la première année d'enseignement

primaire, il est prévu un guide du maître proposant quelques récits bibli­ques simples et des entretiens choisis en rapport avec les fêtes religieuses, les événements de la classe et les préoc­cupations des enfants. (Ce guide n'est pas encore édité.)

- Pour la deuxième année, le programme comprend des récits de l'Ancien Testa­ment sur Joseph, Samuel, Salomon, Jérémie, Daniel. L'enfant disposera d'un cahier; l'édition est prévue pour la rentrée 1976.

- Pour la troisième année: Jésus à Ca­pernaüm. Ce manuel qui vient de pa­raître présente aux enfants le milieu concret dans lequel vivait Jésus afin de faciliter la compréhension de son message.

2. Pour les enfants de 9 à 12 ans: étude systématique de la Bible. - Pour les 9-10 ans: d'Abraham à Da­

vid. Histoire du peuple de Dieu; - pour les 10-11 ans: à la découverte

de l'Evangile de Luc, 1 re partie -; - pour les 11-12 ans: à la découverte de

Luc, 2e partie. Tous ces ouvrages ont été expérimentés

et mis au point. Ils sont introduits dans les écoles du canton de Vaud et du Jura et dans plusieurs classes du canton du Valais.

3. Pour les enfants de 12-15 ans: L'Evangile vécu à travers les siècles. Cet âge, a-t-on dit, est l'âge du héros, de

l'aventure. -Nous proposons donc aux enfants

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de 12-15 ans des types d'hommes qui ont marqué leur temps pour avoir vécu «à fond» telle ou telle page de l'Evangile, par exemple François d'Assise et la pauvreté, Vincent de Paul et la Misère, Martin-Luther King et la non-violence, les premiers chrétiens face aux persécutions, pour ne citer que les titres ac­tuellement disponibles. Il sera également pro­posé à ces jeunes quelques thèmes bibliques, comme «Les origines de la Bible », l'archéo­logie et la Bible, la Création... (ces sujets seront disponibles très prochainement à la rue de l'Ale 31, Lausanne).

LES OBJECTIFS DE LA COMMISSION BIBLIQUE

A lecture de ce programme on peut se demander quels sont les objectifs de la Com­mission biblique romande 7 Serait-ce de sup­primer les catéchismes assurés par les diffé­rentes confessions 7 Nullement.

Elle veut tout d'abord assurer à tous les enfants de Suisse romande un enseignement biblique œcuménique: dire à ces enfants ce que catholiques et protestants ont de com­mun à leur enseigner sur Dieu, ses promesses, ses prophètes, sur Jésus-Christ et son ensei­gnement.

La Commission romande veut- ensuite oue cet enseignement soit donné selon toutes 'les exigences d'une pédagogie active, vivante, intelligente, d'une pédagogie qui amène l'en­fant à percevoir dans les récits et les paroles de la Bible des interpeIJations personnelles.

En poursuivant ce double objectif, la Com­mission romande ne veut donc pas remplacer la catéchèse des Eglises, mais simplement lui donner une base commune qui permettra une meilleure compréhension entre les diverses confessions. _

F. Pralong sm

Les moyens audio-visuels et l'enfant

Parmi les moyens de communication et d'information (mass média) on constate que le cinéma et la télévision surpassent de loin la presse écrite ou parlée. L'audio-visuel (ci­néma sonore et TV) mobilisent simultanément chez le spectateur les deux sens de percep­tion ,principaux: l'ouïe et la vue.

Un moyen d'écriture

De nos jours, la caméra remplace le stylo et devient un moyen d'ECRITURE riche et varié, ne demandant aucun effort de LECTURE. Un -texte imprimé peut ne pas toucher l'enfant, car la difficulté de lecture et l'ignorance d'un certain vocabulaire opèrent une certaine censure automatique. L'informa­tion présentée sous la forme audio-visuelle l'atteindra de plein fouet, agressant directe­ment sa sensibilité, ses sens, sans aucune barrière de recul, de jugement, ni référence de comparaison.

Si l'adulte a la possibilité d'expliquer et de nuancer un texte à l'enfant, le mettant ainsi à sa portée en le traduisant en son langage, il n'en va pas toujours de même à propos d'un film ou d'une émission de TV. Dans ce cas-là, l'enfant reçoit l'image et le son en bloc, directement sur la fibre sen­sible, lui imposant une assimilation immé­diate

L'image-choc

Le choc reçu peut être ressenti par un enfant comme insignifiant, par un autre com­me un traumatisme. L'intervention éducative verbale parviendra difficilement à effacer les effets du choc reçu, celle-ci faisant appel à la raison (processus intellectuel). La force de persuasion des images audio-visuelles est telle qu'elles deviennent rapidement chez l'en­fant son principal point de références. D'au­tant plus que si J'image-son impose une

perception immédiate, elle constitue égaIe­ment un support quasiment indélébile à la MEMOIRE. (Pourquoi dit-on que l'on a la mémoire des visages mais pas des noms 7)

La -manipulation

Cela peut donc être à la fois très dangereux et très riche. Dangereux car toute informa­tion n'est que partielle, style flash, ou limi­tée dans un secteur précis. D'autre part elle est souvent empreinte du point de vue de son auteur. L'information est donc imposée, le spectateur peut être MANIPULE. Cha­cun doit faire appel à son jugement per­sonnel, sa clairvoyance, ses propres sources de références comparatives. La société de consommation actuelle offre à ses enfants les moyens techniques d'information mais ne les prépare pas à savoir les LIRE. -L'adulte­éducateur doit être conscient de cette lacune et s'acharner à la combler, non pas en éloi­gnant l'enfant des écrans dangereux, mais plutôt en l'aidant à s'en approcher avec ob­jectivité. Il faut éduquer le futur (télé) spectateur à la base! Comment 7 Par la pra­tique!

La pratique qui démystifie

Une possibilité est actuellement offerte~ bien qu'encore insuffisamment utilisée dans l'enseignement, c'est le cinéma à l'école, dans les maisons d'éducation, dans les clubs de loisirs.

Avec le concours d'adultes (responsables de l'aspect technique), l'enfant crée son infor­mation, invente ses scénarios, interprète ses personnages. Apprenant ainsi à ECRIRE avec une caméra, il apprend aussi à LIRE ce (nouveau) moyen de communication.

Comprenant et constatant la force de « ma­nipulation» qu'il détient, il se trouve plus à même de juger celle de ceux qui utilisent

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le même moyen que lui. Il s'agit donc d'un travail de démystification par la mise en va­leur, la maîtrise et la pratique par l'intérieur d'un moyen d'expresion moderne, d'un outil d'avenir qu'il s'agit de dominer et mettre au service de l'homme, consciemment.

L'ENFANT FACE A L'ECRAN

L'enfant aime l'action, l'aventure, le sus­pense, la violence, l'héroïsme~ la justice triom­phante. Si l'information d'actualité comporte l'un de ces éléments, l'enfant la regarde vo­lontiers (incendie, catastrophe, manifestation, guerre), cela entre dans sa sensibilité directe ~t répond à un certain «sadisme» propre a son âge. Par contre il délaisse facilement l'écran lorsque celui-ci lui propose des in­{ormations parlées, des · vues statiques, des documentaires ennuyeux. Il rejette les films à dialogues, à réflexion, n'affectionne pas les épisodes sentimentaux et se trouve gêné de­vant les images érotiques. Ses goûts se por­tent donc essentiellement sur des productions telles que westerns, cape et d'épée, espion­nage, policiers, science-fiction, feuilletons TV tels que «Le Saint, Arsène Lupin », etc.

Les effets ressentis En analysant superficiellement ces goûts

on relève aisém~nt le principe du défoulement par héros interposé, et le phenomène d'identi­fication.

Dès lors, on comprend le mal que peuvent apporter chez les jeunes certains films de violence, en particulier celui de favoriser la ?élinquan~e. A l'inverse, on se rend compte a quel pomt les images diffusées, si elles sont intelligeamment conçues, peuvent avoir d'im­pact éducatif.

Un outil de créativité Il faut donc considérer les moyens audio­

visuels comme un outil à mettre au même niveau que le dessin, le bricolage, le jeu, la danse, l'ECRITURE. Et même au-dessus, compte tenu pe ses répercussions. Ce n'est plus un moyen en marge des réalités, il ci tendance au contraire à prendre le pas sur les autres. Nous nous efforçons de le nier

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malgr~ l'évidenc.e. Nous avons peur d'être envahIS par les Images et d'en être esclaves. Nous luttons contre elles alors que la solution est de les utiliser, de les maîtriser, d'en faire notre profit et celui des enfants.

Un progrès . L'écriture n'a pas tué le langage; l'im­

pr~me,~'ie n'.a pa.s tué l'écriture; la TV n'a pas tue llmpnmene; les moyens audio-visuels n~ tuer~~t ya~ les autres formes d'expression. Bien utllIses, Ils les mettront en valeur, juste­ment parce que leur impact éducatif est plus gran~ .. L'utilisati~n éducative de ces moyens ne reside pas umquement dans l'écoute cri­tique et commentée d'une bonne émission mais aussi dans sa manipulation et son exploi­tation pratique. Au lieu d'un stylo et d'une feuiIIe de papier, au lieu d'une craie et d'un tableau noir, enfants et éducateurs disposent de . moyens techniques plus perfectionnés, un pomt c'est tout. C'est un peu plus compliqué, plus «sophistiqué », mais d'autant plus pas­sionnant. Cela exige de travailler dans des conditions inhabituelles, dans un climat par­ticulier, avec des exigences précises, et cela débouche sur un résultat concret, commu­nicable par un procédé qui a fait ses preuves.

Une pédagogie dans le concret L'enfant dispose d'une possibilité d'expres­

sion de tout son être, il se revalorise, il peut se découvrir lui-même en se revoyant, s'auto­critiquer, il prend conscience de certains éléments qu'il concrétise. Il apprend à juger sur des bases réelles, un exemple vécu. Il devient un spectateur averti. II possède à son actif une expérience personnelle, une réfé­rence et un point de comparaison. Il sait qu'au delà de ce qui apparaît sur un écran il ya tout un processus qui est mis en marche, et que souvent tout n'est pas dit dans le film. Ou qu'il faut comprendre ...

TROIS EXPERIENCES PRATIQUES Si des adolescents entre 16-et 20 ans peu­

vent réaliser seuls un film de A à Z, même en 16 mm., ce n'est pas le cas pour des en­fants d'âge scolaire (7 à 15 ans). Ils ont

besoin d'un support technique de la part de l'adulte, plus ou moins important selon le but fixé.

1. La «caméra-stylo» aux mains des enfants

Le but recherché est que les enfants ECRI­VENT un reportage à l'aide d'une caméra. Le premier mercredi après-midi est consacré à leur apprendre à regarder. Un même objet peut être regardé de différentes manières, sous des angles différents. On peut créer une image personnelle à partir de ce que tout le monde peut voir. Surtout si on regarde à travers un objectif qui restreint le champ de vue par un cadrage bien précis. L'image doit être construite à l'intérieur d'un 'rectan­gle, comme pour un dessin.

Une technique sommaire avant le passage à l'acte

A la deuxième séance, l'enfant s'initie au maniement des caméras, fournies gracieuse­ment par des commerçants compréhensifs. Il s'agit de ne pas rater les réglages élémen­taires comme le diaphragme et la distance. A la troisième séance, les enfants partent par équipe de deux, pour réaliser lèur re­portage, parfaitement · autonomes. A part les

' erreurs techniques inévitables, les films réalisés sont pleins de fraîcheur, spontanés et pleins de recherches originales. Chacun s'essaie au collage et au montage des films avec plus ou moins de succès. Enfin le film est ter­miné et les enfants peuvent en disposer pour en organiser la projection, sachant parfaite­ment utiliser le projecteur.

2. Scénario imaginé par les enfants

Autre expérience du mercredi après-midi de loisirs à option: 9 enfants de 10 à 14 ans. Soin leur est laissé d'inventer 'un scénario qui sera ensuite réalisé pratiquement àvec l'aide de l'adulte pour la technique.

Choix du thème

La discussion collective pour l'élaboration d'un scénario voit. germer une vingtaine · de thèmes disparates. De l'attaque d'tine· banque

à l'invasion des extraterrestres, en passant par toutes les formes de western et de policiers, beaucoup de ces idées prennent ·leur source dans les derniers films diffusés à la TV pen­dant les vacances. On décide de sélectionner les idées les plus originales et d'en retenir 4.

Réalisation Les 4 sketches ainsi choisis, remaniés et mis

au point, sont réalisés au rythme d'un par mercredi, chaque participant étant acteur, ac­cessoriste, .éclairagiste, aide caméraman. Les 4 scénaristes s'adjugent le rôl,e principal dans leur film, dédaignant la charge de metteur en scène qui ne les mettrait pas en vedette.

Un film à sketches Les thèmes choisis sont les· suivants:

- Une histoire de Martien qui terrorise les Terriens.

- Une histoire d'Indiens kidnappant un tou­riste pique-niqueur.

- Une histoire de chasseurs mal informés. - Une histoire de chercheurs d'or.

Ces 4 histoires reflètent chacune une for­me d'agressivité l'expression d'un danger imminent qui crée un suspense, et un pas­sage à l'action dont la ruse surclasse la violence.

L'enfant acteur L'expérience touche les mêmes valeurs que

celle du théâtre avec en prime la possibilité pour chacun de se revoir en toute tranquillité en tant que spectateur.

De plus, l'enfant vit une méthode de tra-. vail fractionnée qui lui permet de se ressaisir entre chaque prise de vues. Il évolue dans une ambiance et un climat de tournage assez proches de la réalité. L'esprit d'équipe et l'investissement technique mis en place obli­gent chacun à respecter ses engagements.

Premier film. Il met en scène deux jumeaux qui désirent faire du cinéma. Ils évoluent devant des décors d'intérieur peints sur 6 m2•

De courts sketches à gags tournés à raison d'un par semaine les conduisent successive­ment à Chicago, dans le palais de Jules

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Page 11: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

César à Rome, sur la Lune, au Far West, dans le désert et dans un dancing. Les gags sont reliés par un fil conducteur représenté par le studio de cinéma dans lequel ils tour­nent leurs « bouts d'essai ».

Deuxième film. Par son envergure il touche de près le «Starsystem », mettant en scène un héros invincible dans des péripéties à «grand spectacle ». Il s'agit d'une poursuitè pathétique amenant le héros à s'enfuir en voiture, à cheval, en avion, en parachute et à moto. En cours de route il se réfugie dans un studio de danse classique où il se transforme en danseur de charme, puis dans un local de judo-karaté où il déclenche un combat spectaculaire. Ce thème d'aventure permet aux enfants de s'initier aux méthodes de truquages, au principe des doublures, et de vivre intensément une ambiance de tour­nage entièrement axée sur l'extérieur. Pas moins de 47 personnes ont contribué à en­richir le film de scènes « spécialisées », cava­liers, conducteurs, pilotes, parachutistes, poli­ciers, motocyclistes, danseuses et judokas. Certains jouent le rôle de partenaires directs des enfants, alors que d'autres leur servent de doublure les mettant en valeur.

Les 6 acteurs principaux, de 10 à 15 ans, ont été triés sur le volet. Ils sont sortis vic-

. torieux d'une' épreuve de sélection, désignés comme les meilleurs sur 17 candidats inscrits, par 3 jurys différents. Leur motivation ' à jouer le jeu jusqu'au .bout était donc acquise dès le début. Leur participation fut intense et intéressée, d'autant plus qu'ils étaient élus et devaient s'en montrer dignes. Ils assumè­rent leurs responsabilités au-delà de toute espérance.

Le tournage a ' exigé une vingtaine d'heures de travail réparties sur 6 mercredis après­midi et deux soirées. Environ 70 heures furent consacrées au titrage, ' au montage et à la sonorisation" cet aspect technique plus astreignant n'étant pas réalisable avec des enfants. "

Le prix de la production en super 8 mm. amateur est de Fr. 1 020.-. Cette somme

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comprend la pellicule (près de deux heures ont é~é. t.ournées pour 25 minutes de projection dé­fm~tlve), les costumes et les accessoires, les fraIS divers, et environ Fr. 400.- de photos annexes.

EN CLASSE

Ces expériences ont été faItes lors de mer­credis après-midi, en dehors des heures de classe, pendant les loisirs des élèves. C'est toutefois à l'intérieur du programme sco­laire qu'elles devraient être réalisées. Et c'est une chose possible. Cela se passe couramment dans d'autres cantons et chez nous, en Va­lais, M. Raoul Chédell a lancé le mouvement. Par ses deux films de classe tout d'abord, puis par l'organisation du cours «audio-visuel» dans le cadre de la session pédagogique d'août 1975. Sachant qu'un excellent travail peut être fourni à peu de frais, sous forme d'un court métrage de quelques minutes, englo­bant une large partie des branches sco­laires (français, calcul, élocution, expression) et s'inscrivant dans les heures prévues à cet effet, au programme, chaque enseignant se devrait, au moins une fois dans l'année, de réaliser un film ou un montage audio-visuel a vec sa classe.

A QUI S'ADRESSER ?

L'aspect technique constitue souvent un frein, alors qu'il est infiniment minime. C'est l'obstacle le plus rapidement franchi. Quel­ques conseils élémentaires suffiront ample­ment pour entreprendre une petite réalisation qui s'avèrera fort riche. Pour obtenir ces conseils, il suffit de contacter l'un ou l'autre de vos collègues ayant déjà réalisé quelque­chose. C'est le cas de M. Raoul Chédell , instituteur à Martigny et de M. Maurice Perrelet, éducateur à Champlan, qui se feront un plaisir de vous éclairer sur les aspects du cinéma scolaire, en accord avec M. Her­mann Pel1egrini, responsable , de ce secteur pédagogique.

Maurice Perrelet

Méthode' de détection des

1. INTRODUCTION

L'épreuve consistant à détecter un type de relation d'un ensemble vers un autre ou d'un ensemble sur lui-même, ne constitue pas une épreuve difficile.

Toutefois, la moindre inattention et la moindre approximation entraînent la faute.

Pour éviter cet écueil, il conviendrait de suivre un cheminement complet et écrit fixant l'attention sous forme de tableau comptabili­sant par élément, le nombre de flèches à la source (origine) et le nombre de flèches à l'arrivée (but).

Nous noterons le nombre de flèches en italique.

2. EXEMPLE

(Cj n d.~~o..-ct A <>-!\}V.:.V<-l..

~o ~ ).. .Ir

. bD

/h..V ",- /\ I f

Ce tableau de« comptes» permet immédia­tement de VISUALISER .le type de relation demandé: application bijective ou bijection de A -> A.

Comme il s'agit d'une bijection de A --> A, nous l'appellerons PERMUT A­TI ON.

3. Voici un cas de .recherche de type de relatiori, certes facile ,mais où l'absence de rigueur constitue un faCteur essentiel d'échec.

. 1

différents types de relation

0 , !vi d.4~ tv\0-' 'Vo.L v-d.

IL 1 fi 0 tf-

.t ~ A ~

c- A JI c-

d.. 0 .tl d..

Un examen rapide du tableau de «comp- . tes» permet de donner le type de relation de M -> M: FONCTION.

4. Analysons un type de relation entre deux ensembles différents mais ayant des éléments communs.

,-- -E de.h.aM' 5 Q..vv..:~ .

'Ln 1

JI .~ &,

~2, 1 If ;i 3')

4:5 ;1 Ji 53

Ao JI ;! Ao ~.

! 5 ;1 .jr !;

8 J1 ; 1 1 A5

AS JI J1 1 e

Une simple observation du tableau de «comptes» permet de dire que la relation de E --> S est une BIJECTION OU APPLICAT,fON BIJECTIVE. NOTES a) Il est indispensable de ne considérer ce

procéder de recherche que comme un sup­port de la réflexion et non comme un but en soi. Il est même souhaitable de l'aban­donner progressivement.

b) Je me suis volontairement attaché à n'exa­miner que des cas, considérés comme plus difficiles, pour tenter de démontrer le côté pratique de la méthode.

Claude Bernard Professeur de mathématique

Ecole de St-Guérin

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Page 12: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Chapelle Ste-Anne: tryptique de Jessé

GLIS église paroissiale

Construite en plusieurs étapes, l'église de Glis constitue un excellent exemple de plu­ralité de styles.

Le clocher. fut refait en 1519, mais l'ar­chitecte Ulrich Ruffiner conserva le style ro­man antérieur. Il faut faire abstraction de la flèche, pour le découvrir dans sa pureté. Comme cela se remarque souvent · dans les clochers du Moyen Age, les ouvertures se multiplient au fur et à mesure que la cons­truction s'élève, car la partie basse a besoin de murs compacts pour supporter le poids de l'ensemble. Chaque étage est marqué de la sobre ornementation des bandes lombardes, sortes de contreforts doublant les angles, et reliés entre eux, à chaque étage, par d'élé­gants festons.

Le · chœur (1539-1540), les chapelles du transept et. le porche septentrional sont go­thiques, et même d'un gothique visiblement tardif, car l'auteur a largement utilisé les voûtes à réseau de nervures, multipliant les

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ogives et les entrecroisant avec une généreuse fantaisie. Nous y reviendrons plus loin.

Plus tardif (1642), le vaste vaiseau à trois nefs est rythmé par de larges arcades en plein cintre. La façade principale est précédée d'un porche exceptionnellement grand, en sa lon­gueur comme en sa largeur. Il s'étale sur trois larges travées aux arcs sombres reposant sur des paires de colonnes toscanes: comme les nefs, ces arcs, ces colonnes, ainsi que les ni­ches ménagées dans le mur au-dessus des en­tablements, offrent un exemple intéressant de l'architecture de la Renaissance. Ce style est rare en Valais, parce que l'époque gothique s'y prolonge très tard, comme au Châble, à Rarogne ou à Venthône; quand on aban­donne le gothique, c'est généralement pour passer directement au baroque, comme si le tempérament valaisan avait refusé la sagesse équilibrée de la Renaisance, lui préférant l'élan gothique ou la fougue baroque... La raison est plus prosaïque: elle tient, on le sait, au retard stylistique du Valais, coupé des influences extérieures par sa géographie, jusqu'au moment où l'ouverture vers les au­tres pays va lui donner, avec une certaine aisance matérielle, le goût de ce qui brille, et l'amour du décor qu'ont souvent les nou­veaux riches.

Voûtes simples et complexes

Dans l'art gothique classique, la voûte re­pose sur une croisée d'ogives, c'est-à-dire sur deux nervures se croisant en diagonale au centre de la travée, retombant dans les angles soit sur des chapiteaux, soit directe­ment dans les murs. L'ogive est parfois sim­plement arquée en demi-cercle, mais, le plus souvent, la voûte est brisée, ce qui accentue l'effet de verticalité cher à ce style.

Comme cela se produit souvent en art, l'élément fonctionnel de l'ogive finit par être perçu comme un élément décoratif: on en modèle les arêtes, on le peint, on l'orne de clefs de voûte, et l'on finit 'par accorder plus d'importance à sa beauté qu'à son utilité.

L'église de Glis vue de l'ouest -----~

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Cela amène les architectes à multiplier les ogives et, au lieu de se contenter d'une simple croisée, ils les décalent par rapport à l'axe diagonal, et créent ainsi des losanges, comme cela se voit sur la photo du portail latéral gauche. Puis l'on ne sait plus s'arrêter et, avec ce qu'on appelle les «voûtes à réseau de nervures », on se livre à de gracieuses fantaisies.

Dans le chœur de Glis, reconstruit vers 1539-1540 par Ulrich Ruffiner, les ogives deviennent semblables aux rayons d'une étoile; comme si elles jaillissaient de la clef de voûte centrale pour aboutir à des rosaces

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secondaires, reliées entre elles par d'autres ogives en dents de scie. Parfois, l'architecte renonce même à la Clef de voûte centrale et l'on entrevoit ainsi, dans la dernière période gothique, les signes du baroque qui s'efforce de camoufler les structures et de distraire le regard analytique par le faste du décor.

A plus d'un titre, l'église de Glis consti­tue l'un des édifices valaisans les plus inté­ressants. Si l'architecture fournit l'élément essentiel de ces commentaires, il convient de mentionner la richesse des autels - là, à côté d'autels gothiques, on trouve un qua­trième style: le style baroque, ses dorures

et ses torsades - en particulier le beau tryptique gothique de Jessé rappelant celui de la cathédrale de Sion. Signalons encore les multiples statues qui ornent les murs et les retombées des voûtes: elles vont même à l'assaut des voûtes au-dessus de l'autel de Jessé.

Très vaste, car la paroisse de Glis-Brigue était très importante avant la récente sépa­ration, l'église de Glis mérite plus qu'une visite rapide, car c'est une véritable école permettant de découvrir les visages de plu­sieurs époques de l'architecture et de la sculpture.

Quant aux amateurs d'histoire, ils y trou­veront aussi un }jeu de pèlerinage, et "lès tombeaux de deux célèbres personnages du Haut-Valais, Georges Supersaxo - dans la chapelle Ste-Anne, 19 clefs de voûte portent ses armes et celles de son épouse, tandis que les volets du tryptique de Jessé les repré­sentent tQus deux en prière avec leurs 23 enfants " - et Gaspard Stockalper, qui fit construire la nef a vec les dimensions géné-"reuses (56 m. de long !) qu'il adoptera bientôt pour son propre palais de Brigue

M. V. Photos: J.-M. Biner.

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Page 14: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

BRIGUE château Stockalper

Le palais

Il y a deux maisons Stockalper: l'an­cienne, construite au XVIe siècle par Peter Stockalper, et le palais lui-même, édifié entre 1658 et 1678 par Gaspard Stockalper, grand­bailli, et l'un des plus audacieux hommes d'affaires que le Valais ait connus. Il organisa tout un réseau d'échanges commerciaux -soieries, vin, sel, minerais - entre l'Italie et la France. Son dynamisme et son esprit d'initiative se concrétisent encore à nos yeux dans le palais qu'il fit construire à Brigue, mais aussi dans les nombreux édifices reli­gieux dont il fut le fondateur (nef de l'église de Glis, couvents des capucins et des ursulines à Brigue). .

Le palais comporte 4 étages, . et même 8 si l'on compte les sous-sols et les combles. Chaque étage est divisé par un large corridor, l'escalier étant situé dans la tour reliant le palais à la cour.

On ne manquera pas d'admirer, au nord, la charmante galerie à deux étages, avec ses balustrades, qui relie l'ancienne demeure de la famille à la nouvelle.

La cour

Plus que l'édifice lui-même, c'est la cour qui attire les visiteurs. Elle le mérite bien, d'ailleurs, car nulle autre construction va­laisamle ne manifeste une ausi ample concep­tion. On a le sentiment d'être brusquement dépaysé, transporté dans quelque palais orien-

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taI... ou tout au moins italien. Car, si la raison d'être de cette vaste cour (40 m. sur 32) rappelle celle des caravansérails, puis­qu'elle servait de gîte et d'entrepôt aux ca­ravanes de son dynamique constructeur, la merveilleuse ordonnance de ses colonnades s'inspire directement de l'Italie, à laquelle elle emprunte le style de ses arcades et de ses balustrades.

Soigneusement dallée et divisée comme un damier, la cour possède, à l'ouest une très belle grille en fer forgé. Et si l'œil jouit de la paisible structure de la partie basse, il découvre avec surprise, en s'élevant, l'austère beauté des trois tours d'angle. Fidèle à son prénom, Gaspard Stockalper voulut en effet honorer les trois mages en dressant trois robustes tours surmontées de bulbes: et, là-haut, c'est un nouveau dépaysement, car, si les étages de pierres de taille se contentent de la classique sobriété de nos fenêtres mé­diévales, les bulbes métalliques nous rappel­lent plutôt les clochers d'Europe orientale, dont l'époque baroque fera grand usage.

Mais ce mélange de styles et de sources d'inspiration se réalise sans heurt. La cour du château Stockalper mérite donc une vi­site attentive, et j'ajouterai une visite d'une certaine durée: il faut y flâner, se laisser envahir par ses proportions et par son espace, car notre pays - en dehors de ses montagnes, bien sûr! - offre peu de structures spatiales capables de parler aussi intensément à notre sensibilité.

M. V.

Photo: J.-M. Biner.

Page 15: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

SION Hôtel de ville

Construit entre 1657 et 1665, l'édifice a été soigneusement restauré en 1952. L'ensemble de sa structure ne révèle pas une grande recherche d'originalité, et la seule fantaisie réside dans la modeste tour de l'horloge astronomique dominant la façade, avec le galbe un peu écrasé de sa toiture surmontée d'une lanterne ajourée.

Tous les Sédunois et beaucoup de Valai­sans connaissent cet édifice. Beaucoup sau­raient en louer la belle ordonnance, où l'équi­libre entre les ligne-s horizontales et les lignes verticales assure une profonde unité. Mais, parmi eux, qui a jamais remarqué que l'hôtel de ville de Sion n'est pas symétrique, que sa porte et sa tour ne sont pas situées dans l'axe de la façade, et que sa partie droite a 2 fenêtres par étage, contre 3 dans la

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partie gauche? Cela prouve au moins deux choses: nous ne sommes pas toujours de bons observateurs, et l'harmonie d'un édifice dé­pend plus d'un accord profond que d'une symétrie matérielle.

Très simple, cette façade offre de belles fenêtres au linteau fortement articulé. Leur rigoureux équilibre obéit au goût de la Re­naissance - malgré la date tardive de la construction - avec leur structure sage et sans surprise. Mais le porche manifeste plus de recherche, car l'encadrement de la porte est doublé de deux pilastres portant un fronton brisé; les armes de la cité ont été placées entre les deux bras de ce fronton. On y reconnaît l'une des premières réactions de la Renaissance contre ses propres prin­cipes: très tôt, la perfection des formes de­vient lassante; les rectangles ont tendance à opérer de légers décrochements; les trian­gles, comme ici, se brisent, laissant à l'ima­gination le soin de compléter la partie man­quante. L'œil prolonge ainsi chacun des deux bras jusqu'à leur point de rencontre, et cela trahit déjà le besoin de mouvement qui, bientôt, agitera les édifices baroques.

Actuellement occupé par divers bureaux de l'administration communale et de la police, l'Hôtel de ville de Sion abrite, entre autres, la très belle salle de réunion du Conseil bourgeoisiaf: Avec une aimable demande et un peu de chance, vous pourrez la visiter, car elle le mérite par ses magnifiques boi­series et sa marqueterie. Sinon, vous vous contenterez d'admirer les voûtes d'arête des couloirs, les inscriptions romaines - et la première inscription chrétienne de Suisse (377) - du vestibule, et surtout les magnifi­ques portes en bois sculptés, celles des deux entrées et celles du premier étage, dont vous constaterez, avec étonnement peut-être, la grande diversité, mais aussi l'élégance racée.

M.V.

Photos: Archives cantonales; J.-M. Biner.

Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Les épreuves d'aptitudes physiques pour les élèves

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L'Ecole valaisanne a présenté dans son No 9/1974, les nouvelles directives de la Confédération au sujet des épreuves deman­dées aux élèves ardvant au terme de leur scolarité obligatoire. Rappelons-en l'essentiel: le but est de .renseigner l'élève, le maître, les parents et les autorités scolaires sur le niveau des aptitudes physiques. Les épreuves se déroulent dans le cadre de la classe, tous les

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élèves y participant, quel que soit leur âge. Les disciplines proposées forment un vaste éventail recouvrant l'essentiel des activités de l'éducation physique. Le maître choisit lui­même les épreuves, 5 au moins dans les groupes d'activité suivants: endurance - force et vitesse - maîtrise du mouvement - jeux -techniques sportives ou activités collectives.

L'année dernière, ces épreuves se sont

de 8e année scolaire du Valais romand 1974-1975

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déroulées dans les classes de 8e année, c'est-à­dire dans les 3e années des collèges, les 2e années de promotion, les classes terminales. (Cette année, ce sont les classes de 2e des CO et, pour la dernièr~ fois, les 3e années de collège qui les subiront).

Au total, 1053 garçons et 996 filles ont subi ces examens en 1974-1975.

Les tableaux ci-dessus permettent de cons­tater la diversité des épreuves choisies. Ils n'ont aucun but statistique, ne veulent pas amener à des comparaisons entre les écoles, à des classements douteux et indésirables. Ils ne veulent · que donner un reflet du travail accompli au cours de l'année scolaire.

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Page 17: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

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~~œ[ Noël revient tous les ans

avec son cortège de mystères et de symboles, apportant de la lumière dans les jours som­bres de l'hiver. Ce sont ses chants traditionnels, ses con­tes, légendes et joie d'offrir.

En vidant les petites po­ches du calendrier de l' Avent, vous découvrirez de jour en jour de très touchantes fi ­gurines qui préludent à la naissance du Sauveur.

Pour réaliser le calendrier, vous utiliserez de la feutrine ou tissu, les décorations se­ront découpées dans la feu­trine, tissu ou de la laine.

La botte surprise est desti­née à présenter des friandises; remplie de bonbons, elle fera la joie de tous, petits et grands... Elle durera plus longtemps que le contenu et sera prête à rendre plus tard d'autres services comme vide­poches.

Cartes de vœux et décora­tions de ta ble.

Les joyeuses réunions au­tour d'une table bien mise sur laquelle ne manqueront pas les symboles de cette fête, des brins de sapin, des étoiles, des anges, Saint Nicolas et la joyeuse flamme d'une bougie.

Page 18: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

AUDITION MUSICALE

La Moldau poème symphonique de Bedrich SMET AN A

PRESENTATION

Célèbre page du répertoire musical tchè­que, la Moldau est une œuvre captivante que les enfants écouteront avec plaisir, une œuvre colorée qu'ils ne manqueront pas, un jour ou l'autre, de glisser dans leur discothè­que.

Appartenant à la musique descriptive que l'on nomme aussi « musique à programme », ce poème symphonique de Bédrich SMETA­NA est, en vérité, une grande fresque sonore inspirée par la «Moldava» (Moldau en alle­mand) , rivière majestueuse et attachante qui traverse les terres tchécoslovaques. Sincère et fervente, la musique de la « Moldau» chante avec émotion, tendresse ou force, l'amour et le respect que Smetana éprouvait pour sa patrie.

LE POEME SYMPHONIQUE

Forme musicale, le poème symphonique est une composition inspirée par un « objet» extérieur à la musique. Sorte de point de départ, cet « objet» sera, peut-être, un texte, une histoire, une légende, un récit ou encore une image visuelle que le musicien racontera ou décrira au moyen de sons, de mélodies et de rythmes tout en opposant timbres et couleurs, familles et groupes de l'orchestre.

Franz LISZT (1811-1886) est considéré comme le « père du poème symphonique ». Aussi: lorsque l'on sait la profonde admira­tion que Smetana éprouvait pour le maître hongrois, admiration qu'il notifiait en écri­vant: «Je lui dois tout », l'on comprendra plus facilement la réussite que le compositeur tchèque connut au travers de ses poèmes symphoniques.

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LA MOLDAU

a) Dans la géographie

Sur la carte murale, l'on pourra suivre le cours de la Moldau que les Tchèques nomment Vltava.

Après avoir sautillé dans les forêts de Bohême, fière du pays qu'elle découvre, la Moldau poursuit son cours dans les campa­gnes, longe les villages de la plaine, salue Prague, la capitale, avant de se jeter dans. l'Elbe qui l'emportera à travers l'Allemagne jusqu'à la Mer du Nord.

b) Dans le répertoire musical Composée en 1874, la Moldau est la deu­

xième pièce d'une suite de six poèmes sym­phoniques que Smetana composera en hom­mage à son pays.

Ce cycle, connu sous le nom de «Ma Vlast» ou «Ma Patrie» glorifie le caractère et la nature de la Tchécoslovaquie, chante ses épisodes historiques, loue son héroïsme, sus­citant chez l'auteur le respect et l'admira­tion pour tant de ferveur dans les thèmes, de clarté dans l'écriture et de chaleur dans l'orchestration.

Créée en 1875 à Zofin, peignant le cours d'une rivière, la Moldau est la page la plus célèbre de «Ma Patrie ».

c) Son auteur

Bédrich SMETANA (1824-1884) est consi­déré, à juste titre, comme le «père de la musique tchèque ». Il fut le premier, après la longue oppression autrichienne, qui couvrit le pays de musique «étrangère », à chanter passionnément l'histoire de sa terre et à évo­quer. sa beauté au travers de mélodies atta­chantes et de rythmes populaires que le fol­klore avait heureusement su préserver.

Sa vie Né le 2 mars 1824, en Bohême (Litomysl),

à l'est de Prague, Bédrich (Frédéric) mani­festa très tôt ses talents musicaux, puisqu'à

l'âge de cinq ans, il jouait déjà du violon dans un quatuor et, à dix ans, il offrait un récital de piano.

Son père, riche brasseur, l'envoya au col­lège, ne l'autorisant qu'à l'âge de 19 ans à partir pour Prague, afin d 'y étudier la musique. Vivant pauvrement, donnant quel­ques leçons pour gagner son pain, Smetana s'adonna avec acharnement à l'étude du piano et de la composition musicale.

Bientôt, son énergie et ses efforts furent récompensés et, en 1856, Goteborg (Suède) l'appela comme chef d'orchestre.

En 1866, libérée du joug autrichien, la Tchécoslovaquie rappela Smetana et lui con­fia la direction de l'orchestre du Théâtre national de Prague.

Les années heureuses de Smetana étaient hélas comptées. Depuis longtemps, Smetana souffrait d'un sifflement continuel dans les oreilles et, en 1874, âgé de 50 ans, il devint brusquement sourd. Pourtant, il ne se laissa pas abattre et se consacra entièrement à la composition. C'est de cette époque que datent les six poèmes symphoniques de «Ma Pa­trie ».

Ebranlé par sa terrible infirmité, Smetana dut être hospitalisé dans un asile d'aliénés où il mourut en 1884.

Son activité musicale

Stimulé par ses occupations et son activité multiple de pianiste, de chef d'orchestre, de maître de chapelle, de critique musical, Smetana devint bientôt un compositeur de renom, présentant en 1866 «La Fiancée Vendue », son plus bel opéra.

De nombreuses pages musicales allant de l'opéra au poème symphonique, en passant par le quatuor, l'ouverture ou encore les compositions chorales et les pièces pour piano seul, ont été signées par cet illustre compo­siteur.

L'AUDITION

Remarque: Avant de passer à l'audition de l'œuvre, il est important de présenter aux enfants l'argument de la Moldau écrit par un compatriote de Smetana (argument re­produit ci-dessous) et de leur apprendre (par audition si nécessaire) le thème principal de la .Moldau, mélodie savoureuse qui incarne la rivière elle-même.

Argument

» Deux sources, l'une chaude et vive, l'autre froide et paisible, jaillissent à l'ombre de la forêt de Bohême. Elles mélangent leurs eaux en clapotant gaiement entre les cailloux et en frémissant au soleil levant.

» Devenue rivière, la ,Moldau traverse de sombres forêts de pins, où retentissent les joyeuses fanfares d'une chasse.

» Mais elle vagabonde aussi au milieu de riantes prairies, égayées par les chants et les danses d'une noce campagnarde.

» La nuit, au clair de lune, les nymphes et les tritons s'ébattent sur ses flots argentés, dans lesquels se mirent les vieux châteaux, témoins de la gloire passée.

»Dans les défilés de Saint-Jean, elle accé­lère sa course, tourbillonne entre les rochers et. sertit d'écume les blocs de pierre qlli hérissent sa surface.

»Puis s'étalant dans son lit élargi, elle roule majestueusement vers Prague où l'an­tique et vénérable Vysehrad, repaire de la vieille dynastie des rois de Bohême, lui sou­haite la bienvenue.

» Alors, le fleuve puissant poursuit sa route et se perd au regard du poète dans l'infini de l'horizon. »

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Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Thème principal d;",;.

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Audition commentée

1. Naisance de la Moldau Sur des pizzicati des cordes et de la harpe, un dessin fluide des flûtes évoque la pre­mière source, Bientôt le ruissellement de la deuxième source (aux clarinettes) se fait entendre. Les deux filets d'eau che­minent un moment côte à côte, puis s'unis­sent: la Moldau est formée.

Sur ce fond frémissant qui passe aux cor­des (seconds violons, altos, violoncelles), s'élève le thème principal chanté par les premiers violons, les hautbois et les bas­sons. Il est en deux éléments, le premier étant repris une seconde fois. Le ruisseau devient une petite rivière qui s'avance sans hâte à travers le pays tchèque.

2. Chasse dans la forêt Alors que la Moldau poursuit sa course à travers la forêt, des sonneries de chasse (cors et t.rompettes) retentissent pour dis­paraître bientôt dans le lointain. Durant toute cette partie, les cordes dépeignent l'ondoiement chatoyant de l'eau dont le débit devient de plus en plus important.

3. Noces campagnardes

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Un rythme de danse populaire à 2/4 nous transporte dans la campagne tchèque. Clarinettes et violons en exposent le thè­me. Cors, timbales et triangle participent à la fête.

Mais peu à peu, le soir interrompt les danses.

4. Clair de lune La Moldau continue sa marche incessante évoquée par le balancement des flûtes et des clarinettes. La nuit est tombée. Les cordes chantent en sourdine une mélodie tendre et rêveuse, délicatement accompa­gnées par les arpèges de la harpe et des accords ten us des cors.

Peu à peu, le tableau s'anime. Le mouve­ment s'accélère: le jour se lève et ramène le thème majestueux de la Moldau.

5. Les rapides de Saint-Jean La rivière se précipite à présent dans les gorges de Saint-Jean. Elle écume en cas­cades, tourbillonne entre les rochers fend ses vagues contre les blocs de pierre, magnifiquement soutenue par l'orchestre déchaîné.

6. La Moldau élargit son cou rs Les gorges franchies, dans le calme su­bitement revenu, tout l'orchestre reprend triomphalement le thème: la Moldau roule majestueusement vers Prague où elle est saluée, aux bois et aux cuivres, par le thème qui, dans le premier tableau du cycle, évoque la forteresse de Vysehrad. Progressivement, l'orchestre s'apaise, la Moldau va se perdre dans les eaux de l'Elbe. Deux accords fortissimo servent de point final à ce poème symphonique.

Léon Jordan

Hommage à M. Fernand LUYET Le dimanche 21 septembre, le Maître a

rappelé, à l'âge de 59 ans, son fidèle serviteur M. Fernand Luyet, instituteur à Savièse.

Les morts se reposent; est-ce indiqué de laisser reposer aussi leur mémoire, d'autant qu 'il s'agit d'une vie édifiante?

Qui oubliera l'ami et collègue Fernand qui incarnait l'amour de la profession, la foi indé­fectible, la sérénité dans l'épreuve, l'intégrité dans la vie, la sagesse de jugement, le dé­vouement et la disponibilité sans mesure?

Cher Fernand, tu as compris et tu nous souffles:

« Le bonheur est à votre foyer, dans votre pays, il ne faut pas trop le chercher dans le jardin des étrangers ». Ce bonheur, tu l'as démontré, naît de l'altruisme et non de l'égoïsme. Tes compatriotes, en premier, ont apprécié ton activité débordante et combien bénéfique. Ils te solliciteront comme magis.: trat, en qualité de vice-juge. Les responsa­bilités de secrétaire-caissier de la caisse-ma­ladie et de la ligue anti-tuberculeuse ont mis en évidence tes dons d'organisateur et de phi­lanthrope. D'autre part, ton activité culturelle devait aussi honorer les sociétés de chant,

de musique et les imprégner de ton enthou­siasme. Tu vouais une attention si spéciale à ta commune que tu as enrichi son patri­moine artistique, en faisant connaître son histoire, ses us, ses coutumes et ses trésors architecturaux. Tu le trouvais captivant le grand livre de la nature: La Murithienne et le Heimatschutz ont découvert en toi un adepte efficace. De nombreuses sociétés ont recouru à ton inspiration et à tes talents lors de la confection de leur banière.

Nous pourrions prolonger l'énumération ... Les obsèques de Fernand ont bien prouvé

qu'il s'agissait du deuil de toute une popula­tion.

A l'intention de son admirable épouse et de sa famille, nous nous devons de rappeler ces quelques pensées de Michel Quoist : «Il vient de naître à la vie - celle qui est pour de bon - celle qui est pour de vrai. »

Mort, tu n 'existe que pour la vie, et tu n 'es pas capable de ravir ceux que nous aimons. Seigneur, ils sont près de moi, mes morts. Je les entends qui m'appellent, Je les vois qui m'invitent, Je les écoute qui me conseillent, Car ils me sont davantage présents. »

Sion, octobre 1975.

Assemblée des déléguéS de la SPVal L'assemblée des délégués de la SPVal a

été fixée par le comité cantonal. Elle se déroulera le 29 novembre prochain dès 14 h. 30.

Cette assemblée se tiendra à Orsières, à la Salle de l'Ecole régionale de la vallée d'En­tremont. Le lieu de l'assemblée a été fixée dans la commune de domicile du président de l'AD, M. Philippe Rausis.

La vice-présidence échoit cette année à Mme Hélène Salam in (Sion) et le secrétariat sera assuré par M. Maurice Michelet (Basse­Nendaz).

R appelons au passage que l'assemblée des délégués est le pouvoir suprême de la SPVal. selon les statuts de la société. La représenta-

tion des enseignantes et enseignants se fait dans chaque district à raison de deux délé­gués(es) pour vingt enseignants ou fraction de vingt. Chaque délégué sera convoqué par le comité cantonal 15 jours avant la date de l'assemblée.

Que tous les délégués prennent à cœur de participer à cette réunion, le comité canto­nal leur donne rendez-vous à Orsières.

Le p~rsonnel enseignant a reçu le 9 novembre 1975 un sondage d'opinion "orientation nouvelle n . Une lettre d'ac­compagnement du comité SPVal promettait une information à ce sujet . Malheureusement, le délai d'envoi des question­naires SPR ayant été fixé au 25 novembre 1975 et l'Ecole va­laisanne ne vous parvenant que vers le 20 novembre, cette information vous serait parvenue trop tardivement.

La SPVal encourage encore tous ceux qui n'auraient pas retourné le questionnaire à le faire le plus rapidement possible.

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Page 20: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Dispositions concernant l'admission au cycle d'orientation 1976

Principe

Conditions d'admision en division A et B

Redoublement de la 6e pri­maire et admission en classe terminale

Limite de l'admission sans examens

Date de l'examen

Cas particuliers

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Article premier Les élèves ayant terminé la sixième primaire sont admis

dans l'une des deux divisions du cycle d'orientation pour autant qu'ils aient satisfait aux conditions de promotion.

Art. 2 Les élèves qui, sur la base des résultats des classes d'obser­

vation (5e et 6e années), obtiennent une note moyenne entre 4,0 et 6 sont admis au cycle d'orientation.

Ils peuvent, moyennant la réussite d'un examen, a~céder à la division A; les élèves dont la moyenne de promotion est de 5,0 et plus sont dispensés de cet examen.

Demeurent réservées les dispositions de l'article 4 ci-après.

Art. 3 Les élèves qui n'atteignent pas la note 4,0 peuvent redoubler

la 6e primaire s'il leur reste plus de deux années de scolarité obligatoire à accomplir.

Les élèves qui ne sont pas promus au sens de l'art. 2 ci­devant et qui n'ont plus que deux années de scolarité obliga­toire à accomplir, sont admis en classe terminale de la divi­sion B du cycle d'orientation.

Art. 4 Dans les cas où les appréciations chiffrées du dossier scolaire

sont manifestement trop généreuses, le Département de l'ins­truction publique fixe le pourcentage d'élèves admis automa­tiquement en division A. A cette fin, l'inspecteur scolaire est chargé d'établir un rapport particulier sur les classes dans lesquelles plus de 41 % des élèves atteignent la moyenne de 5,0 et plus.

Art. 5 L'examen d'admission prévu est ouvert également aux élèves

des écoles privées et dans les cas particuliers définis par le Département de l'instruction publique. Il a lieu le vendredi 11 juin 1976, à 8 h. 15, dans chaque école du cycle d'orien­tation.

L'examen dure toute la journée. Les candidats, exception faite de ceux des écoles pnvees,

recevront une convocation personnelle du centre scolaire du cycle d'orientation concerné.

Art. 6 L'élève dont la moyenne de promotion est suffisante pour

accéder au cycle d'orientation ne peut redoubler la 6e primaire. Les cas particuliers (langue étrangère, maladie prolongée etc ... )

Résultats

Examen complémentaire

Droit de regard

Inscription au cycle d'orientation

Litiges

sont de la compétence du Département de l'instruction pu­blique.

Art. 7 Les élèves qui obtiennent 120 points et plus sont admis en

division A, les autres en division B. Les cas particuliers sont de la compétence du Départe­

ment de l'instruction publique.

Art. 8 Les candidats qui, pour cause de maladie, ne peuvent pas

participer aux examens, doivent, au préalable, faire parvenir un certificat médical au Sevirce cantonal de l'enseignement secondaire qui les convoquera personnellement pour une nouvelle session.

Le Département de l'instruction publique, peut admettre d'autres exceptions dans des cas de force majeure.

Art. 9 Les parents, les maîtres de l'enseignement primaire et les

inspecteurs peuvent consulter les épreuves des élèves qui les concernent. Les directions d'établissements assurent une bonne information et un bon contact entre les instances intéressées.

Art. 10 Tous les élèves mentionnés à l'article premier doivent être

inscrits au centre scolaire régional par les communes inté­ressées jusqu'au 5 juin 1976.

L'inscription se fait au moyen d'une formule ad hoc qui sera remise au personnel enseignant par les soins de la com­mission scolaire qui est chargée de la retourner dûment remplie et signée en trois exemplaires.

L'inscription parvient à la direction du cycle d'orientation accompagnée du dossier de chaque élève.

La date du 5 juin ne supprime pas l'obligation, pour les communes, d'annoncer les effectifs probables des divisions A et B aux centres scolaires pour le -1er mai, selon l'article 5 du règlement général du 15 novembre 1973.

Art. I l En cas de contestation, les parents du candidat pourront

adresser une réclamation écrite, dûment motivée au Service cantonal de l'enseignement secondaire dans les dix jours qui suivent la notification des résultats. Il est possible de recourir dans le même délai contre la décision du- Service auprès du Chef du Département de l'instruction publique qui tranche en dernière instance.

Le Chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

37

Page 21: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

Département de l'instruction pu blique du canton du Valais

Dispositions du 1er octobre 1975

concernant les transferts et la promotion des élèves dans les écoles du cycle

d'orientation

1. Bases légales

1.1 - Décret du 16 mai 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 2.

1.2 - Règlement d'application du 20 dé­cembre 1972 concernant l'introduction du cycle d'orientation, art. 7.

1.3 - Règlement général du 15 novembre 1973 concernant les écoles du cycle d'orien­tation, art. 3, 15, 19, 20 et 21.

2. Généralités

2.1 Article 21: Transferts. - Le passage d'une division à une autre est possible pour les élèves qui, manifestement, ne paraissent pas à leur place'. Le passage intervient en général pendant le premier trimestre de l'an­née.

Le conseil de classe auquel est associé le conseiller d'orientation propose et motive le transfert d'un élève. La commission scolaire ou la direction d'école, en accord avec l'ins­pecteur, décide du passage après avoir pris contact avec les parents de l'élève.

Les points 4.2.1.1 et 4.3 ci-après demeurent réservés.

2.2 Principe: Le transfert d'une division à l'autre vise uniquement à intégrer l'élève dans une classe correspondant mieux à ses apti­tudes et à ses possibilités intellectuelles, phy­siques et psychiques. En aucun cas un trans­fert ne doit être imposé pour des raisons de comportement ou autres.

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2.3 Procédure 2.3.1 - Chaque proposition de transfert

relève du conseil de classe qui la fonde sur le dossier scolaire, le rapport écrit du titu ­laire de classe et le préavis écrit du conseiller ~ d'orientation. Cette proposition est soumise par la commission scolaire ou la direction d'école aux maîtres intéressés des deux di­visions.

Avec l'accord de l'inspecteur, la commission scolaire ou la direction d'école décide selon les normes ci-après.

Les cas exceptionnels sont du ressort du Département de l'instruction pu blique.

2.3.2 - Les transferts se font en principe à la Toussaint ou à la fin du premier tri­mestre. Tout transfert survenant après le début du 3e trimestre est assimilé à un trans­fert en fin d'année.

2.3.3 - Avant chaque décision un entre­tien avec les parents doit avoir lieu et la décision motivée leur est transmise par écrit avec indication de la voie de recours.

2.3.4 - Les pièces justifiant le transfert et la décision communiquée aux parents font partie intégrante du dossier scolaire.

3. Transfert en cours d'année 3.1 Transfert de la division A en B 3.1.1 - Il peut être proposé par le conseil

de classe si les parents en font la demande ou si les conditio~s suivantes sont cumulative­ment remplies: - la moyenne des branches principales (lan­

gues, mathématiques) et la moyenne gé­nérale n'atteignent pas 4,0; l'élève ne manifeste pas un intérêt suffi­sant pour le programme de la division A et la voie d'études choisie; l'élève · se trouve parmi les derniers 10 0/0 de sa classe 1).

3.2.1 - Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait

1) Pour tout transfert, en cours comme en fin d'année, le 10 % se rapporte à l'effectif de la classe en début d'année scolaire.

analysé les causes des insuffisances scolaires et envisagé les autres moyens d'y remédier: études surveillées, cours d'appui, etc ...

3.2. Transfert de la division B en A 3.2.1 - Il peut être proposé par le conseil

de classe si les conditions suivantes sont cumulativement remplies: - la moyenne des branches principales et -la

moyenne générale sont supérieures ou éga­les à 5,0;

- l'élève se trouve parmi les premiers 100/0 de sa classe 1) ;

- l'élève fait preuve d'un grand intérêt sco­laire ..

3.3 Transfert de la division B en classe B terminale

3.3.1 - Il peut être proposé par le conseil de classe si les parents en font la demande ou si les conditions suivantes sont cumulative­ment remplies: - la -moyenne des branches principales (lan­

gues, mathématiques) et la moyenne gé­nérale n'atteignent pas 3,0 ;

- l'élève ne manifeste pas un intérêt suffi­sant pour le programme de la division B générale;

- l'élève se trouve parmi les derniers 10 0/0 de sa classe 1).

3,2.2 - Aucune proposition de transfert ne sera faite sans que le conseil de classe n'ait analysé les causes des insuffisances sco­laires et envisagé les autres moyens d'y re­médier : études surveillées, cours d'appui, etc ...

Ces cas sont examinés préalablement par le conseiller d'orientation.

Plus qu'ailleurs, un contact étroit avec les parents est ici indispensable avant chaque décision.

3.4 Transfert de la classe B terminale en classe B générale

Un tel transfert est envisageable dans les situations suivantes: - l'élève a réalisé des progrès 'scolaires qui

laissent espérer une intégration normale à la division B générale;

- le conseil de classe et le conseiller d'orien­tation, sur la base d'une étude attentive du cas, proposent ce transfert.

4. Transfert à la fin de l'année scolaire 4.1 Généralités Ce transfert se fait, en principe, selon les

mêmes critères et la même procédure qu'en cours d'année scolaire. Les décisions doi­vent être prises, dans toute la mesure du pos­sible, jusqu'au 10 juillet.

Cf. points 2.3.1 , 2.3.3, 2.3.4 des présentes dispositions.

4.2 Passage de division B en division A 4.2.1 - Passage au degré parallèle ou à un

degré inférieur. 4.2.1.1 - A la fin de chacune des années de

la division B, l'élève promu peut se présenter à un examen d'entrée en division A, soit dans la classe parallèle à celle qu'il termine, soit dans une classe de degré inférieur. Cet examen est organisé par le Département de l'instruction publique.

4 ~2.1.2 - A la fin de la 1re année de di­vision B, un élève peut être proposé par le conseil de classe pour un transfert sans exa­men en 1 A aux conditions suivantes: - la moyenne annuelle des branches princi­

pales et la moyenne générale sont supé­rieures ou égales à 5,0;

- l'élève se trouve parmi les premiers 10 0/0 de la classe 1) ;

- l'élève fait preuve d'un grand intérêt sco­laire.

4.2.2 - Passage à un degré supérieur 4.2.1.1 - Un élève de la division 1 B peut,

en fin d'année, être directement proposé pour la classe 2 A dans les conditions suivantes: - la moyenne annuelle des branches prin-

cipales et la moyenne générale sont supé­rieures ou égales à 5,0 ;

- le conseil de classe préavise favorable­ment ce transfert;

- l'élève se trouve parmi les premiers 100/0 de la classe 1) ;

- l'élève doit réussir l'examen figurant sous le point 4.2.1.1.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

4.2.2.2 - L'élève pourra au besoin être astreint à un cours de rattrapage pendant les vacances.

4.2.2.3 - L'élève qui ne réussit pas l'exa­men de promotion, toutes les autres conditions étant remplies, peut accéder à la classe 1 A.

4.2.2.4 - Dans les cas exceptionnels, un passage de 2 B en 3 A peut être effectué dans des conditions analogues.

4.3 Passage de division A en division B Lorsqu'un élève n'est pas promu dans un

degré de la division A et qu'il a déjà doublé cette classe, il doit être transféré au degré supérieur de la division B.

4.4 Passage d'une classe B générale en B terminale ou B terminale en B géflérale

4.4.1 - Un passage, en fin d'année, d'une classe B générale en classe B terminale peut être effectué par analogie au point 4.3.

4.4.2 - Un passage d'une classe B termi-

Département de l'instruction publique

Disposition CONCERNANT L'ADMISSION AUX SECTIONS LITTERAIRE,

SCIENTIFIQUE, SOCIO-ECONOMIQUE ET COMMERCIALE

DU VALAIS ROMAND 1975-1976

Art. 1

La première année des sections littéraire, scientifique, socio-économique, pédagogique et commerciale est ouverte aux élèves. - de la 2e année A du cycle d'orientation

ou de la 3e année de l'école secondaire, section générale,

- de la 3e année de la section littéraire, clas­se de grammaire.

40

nale à une classe B générale est envisageable dans les conditions définies au point 3.4.

5. Promotion 5.1. Généralités La promotion de l'élève à l'intérieur du

cycle d'orientation est réglée par l'art. 19 du règlement général du 15 novembre 1973.

5.2 Promotion aux sections gymnasiales L'accès aux sections gymnasiale, commer­

ciale et pédagogique est réglé par des dispo­sitions particulières.

6. Dispositions finales 6.1 - Les présentes dispositions entrent

en vigueur le 1er octobre 1975 et abrogent celles du 9 octobre 1974.

6.2. - Les cas de recours sont de la compé­tence du Département de l'instruction pu bli­que.

Le chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

Pour y être admis, les exigences suivantes doivent être remplies:

a) Conditions générales: - une moyenne générale de 4,0 dans

l'ensemble des branches ainsi que dans les branches du premier groupe (lan­gue maternelle, deuxième langue, ma­thématiques) ;

- un préavis favorable du conseil de classe.

b) Conditions spécifiques: - une moyenne de 4,0 en langue mater­

nelle pour l'accès en section littéraire ; - une moyenne de 4,0 en mathématiques

pour les sections scientifique, socio­économique et comme.rciale;

- la réussite d'un examen particulier ayant le caractère d'un concours pour l'admission à la section pédagogique.

Art. 2

Les élèves fréquentant la classe de 2e A du cycle d'orientation sont astreints à des exa­mens de promotion.

Cet examen organisé par le Département de l'instruction publique a lieu le vendredi 4 juin 1976.

La note finale de promotion s'obtient en combinant celles des trois trimestres et celle de l'examen de promotion. Les notes des trois trimestres sont affectées du coefficient 1, la note de l'examen de promotion du coefficient 1 également.

Art. 3

Les élèves qui ne satisfont pas aux condi­tions prévues à l'article premier doivent su­bir, dans l'établissement qu'ils désirent fré­quenter et sous le contrôle de l'inspecteur, un examen dans les branches insuffisantes.

Tous les autres candidats, notamment ceux provenant d'établissements privés ou de l'ex­térieur du canton, sont admis sur la base des résultats d'un examen général se dérou­lant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.

Art. 4

L'organisation et la surveillance des exa­mens prévus à l'article 2 incombent à la direction des établissements sous le contrôle du Département de l'instruction publique.

Art. 5

La correction des travaux est assurée par la direction de chaque école. Le barème pour l'épreuve commune est établie par le Département de l'instruction publique.

Art. 6

Les travaux corrigés restent en possession de la direction de chaque établissement qui les

tient à disposition de l'inspecteur avec un ta­bleau récapitulatif des résultats.

Art. 7

L'inspecteur peut, dans les 8 jours, procéder à un contrôle par sondage. Si une modi­fication est envisagée, il en avise la direc­tion intéressée. · En cas de divergence, le cas est soumis au chef du Service de l'en­seignement secondaire; le recours au Chef du Département de l'instruction publique est réservé.

Art. 8

Durant toute la première année, l'admission dans les sections gymnasiale, pédagogique et commerciale revêt un caractère provisoire.

Si, pendant cette année, le conseil de classe respectivement pour l'Ecole normale la con­férence des professeurs estime qu'un élève n'est pas en mesure de suivre ses cours avec profit: il adresse un rapport motivé à la direc­tion de l'école. Celle-ci, en accord avec l'ins­pecteur, décide de l'orientation à donner à l'élève après avoir pris contact avec les pa­rents.

En ce qui concerne la section pédagogi­que les dispositions des articles 36 et 39 du règlement de l'Ecole normale du 21 avril 1964 demeurent réservés.

Art. 9

Les difficultés qui peuvent surgir dans l'in­terprétation ou l'exécution des présentes dis­positions sont tranchées par le Département de l'instruction publique.

Le Chef du Département de l'instruction publique

A. Zufferey

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Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

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Saviez-vous que ...

Depuis 1967 le Département de l'instruction publique du canton du Valais a conclu avec la Centrale du film scolaire à Berne un contrat permettant aux écoles publiques du canton du Valais d'obtenir tous les films figurant dans les catalogues de la Centrale et dans leurs divers suppléments. Au 31 décembre 1974, le Valais compte déjà 75 écoles membres de la Centrale qui louent à elles seules le 4,17 % du total des bobines en location.

Les films doivent être demandés directe­ment à la Centrale qui les envoie aux in­téressés franco de port et sans frais d'em­ballage. Seuls les frais de port de retour sont à la charge des écoles. Outre ses catalogues et ses divers suppléments, la Centrale publie chaque année une statistique où est enregis­trée l'augmentation ou la diminution des locations annuelles. En ce qui concerne notre canton il a été constaté à la fin de l'année 1974 une diminution de location de 1.18 0/0 par rapport à. 1973. Cette diminution n'a pas un caractère alarmant, mais témoigne au contraire d'une certaine stabilisation après plusieurs années d'augmentation.

Il est intéressant de rappeler que la filmo­thèqué possède au 31 décembre 1974, 233 sujets muets avec 506 copies, 1512 sujets sonores avec 3368 copies et 4 sujets en dia­positives avec 12 copies; ce qui donne au total 1749 sujets avec 3886 copies. Parmi la multitude de films que l'on peut trouver à la Centrale, il y a un certain nombre de courts et de longs métrages permettant un enseignement de la filmologie dans tous les degrés d'enseignement.

Pour ceux qui n'auraient jamais procédé à une commande de films auprès de la Centrale à Berne, et qui ne savent ni com-

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ment procéder, ni comment obtenir les ca­talogues, raDIS se ferait un grand plaisir de les renseigner et de les aider.

En ce qui concerne les films payants, il faut signaler que raDIS a la possibilité de faire un contrat avec la Centrale de Berne en centralisant les commandes. Ce contrat permettrait aux écoles de bénéficier de 15 à 25 % sur les prix figurants dans le catalogue. Avis pour ceux que cela intéresse ...

Il est important que le personnel ensei­gnant sache que ce n'est qu'en permettant à nos élèves d'utiliser les moyens audio­visuels qu'ils n'en seraient plus les consom­mateurs passifs et qu'ils verraient augmenter les moyens d'expression mis à leur disposition.

DOIS - MAV

Ventes spéciales L'ODIS vend en action des cartes murales

noires, à double faces, concernant la botani­que et plus spécialement la géographie.

Il est possible d'écrire sur les cartes avec la craie, car elles sont lavables.

Prix: entre 10 et 20 francs selon les dimen­sions des cartes et selon les quantités.

Nous vendons également au prix unique de Fr. ·5.- les livres suivants:

« Etudes pédagogiques 1974 »

Annuaire de l'instruction publique en Suisse, Ed. Payot

Bulletin d'information «Réformes et efforts de coordination» dans l'enseignement mathématique en Suisse

«Toi, l'autre»

Pour une charte de la route d'Edgar Bavare1.

ODIS

Timbres Pro Juventute 1975

pour la jeunesse suisse

Le timbre Pro Juventute est plus qu'une simple valeur d'affranchissement. Il est deve­nu le symbole de l'aide aux enfants, aux adolescents et aux familles de notre pays. Il nous rappelle, d'année en année, notre devoir de solidarité envers la jeunesse.

Les cartes·de vœux Pro Juventute 1975

3 séries de 4 cartes chacune avec enveloppes Fr. 3.50. En vente aux secrétariats de district de Pro Juventute et au secrétariat général. Seefeldstrasse 8, 8008 Zurich. Série A Grandes cartes doubles. Très belles illustrations d'animaux stylisés. Création Pierre Bataillard. Lausanne

SérieB Cartes doubles. Branches de fleurs printanières de Kobi Baumgartner, Zurich

SérieC Cartes-lettres pliées en trois avec de beaux motifs de Noël de Charles Jacaccia, Genève

Période de vente pour les timbres Pro Juventute:

Secrétariats de Pro Juventute : 27 nov. - 31 déc. 1975 Offices de poste : 27 nov. 1975-31 jan. 1976 Services philatéliques des PTI : 27 n9v. 1975-30juin 1976 Vente préalable dès le 24 novembre. Validité illimitée à partir du 27 novembre 1975

Enveloppe du jour d'émission san'. ::.nbres, en vente au priX de Fr. -.40 aux secrétariats de district et de

'--____ ----'1 ~~~f~~~~r~:::~ ,J~~~~t~~~i~~a~rs;c~;t:~i:~ ~~~é::~e de timbres portant l'oblitération du jour d'émission

1; '? ;< ~ -)!, 1"" ""0 '" "";0" """"éI;",,, d" pn

i ,-,~ 7 ; ' ; <: Carnet de timbres il couverture dorée contient 8 -\ {! - . timbres de 10, 4 de 15 et 8 de 30 ct. Prix : Fr. 6.80.

. /;.-, .. ~;~" ' ~:~~é:::~~~~i~!t~~i~~':~!~S~~ à Berne oblitérera {J ~, 1 ~\ les lettres affranchies exclusivement avec des

\çfj/~.lj ~~~~vse:~r~uventute 1975. Date limite de dépôt:

Kobi Baum9artner (1916) 15 + 10 ct. Hépatique 30 + 20 ct. Somier des

oiseleurs 50 + 20 ct. Ortie jaune

Vrenl Wyss' Rscher (1942)

60 + 25 ct. Faux platane

Le faux platene (Acer pseudoplatanus)

Il est parmi les amres les plus marquants des pay­sages de nos montagnes. Il croit jusqu 'à une altitude de 1800 m. Dans le canton de Berne, plus de 10 exemplaires sont plaCés sous protection de la nature parmi lesquels certains ont une hauteur de 30 m et ' présentent une couronne presque aussi large. Cet arbre peut atteindre l'àge de 600 ans. Les feuilles divisées en cinq parties, en forme de main, présen­tent souvent des taches noires révélant la présence d'un champignon parasite. Les fnuits munis d'une longue aile membraneuse peuvent voler sur une dis­tance de 4 km. Les enfants s'amusent à en faire des pince·nez.

Brante postale (valeur complémentaire 10 + 5 ct.)

A l'occasion de la journée du timbre Qui aura lieu le premier dimanche de décembre. la société des philatélistes d'Obwald a mis il notre disposition un sujet de timbre original la «brante postale". Jusqu'en 1832, les facteurs de Sarnen se servaient de cette brante pour transporter le courrier jusqu 'à Alpnach­stad - Hergiswil et Lucerne en passant par le Rengg­pass. Création du timbre: Hélio Courvoisier S. A. , La Chaux-de-Fonds

Artiste indépendant, vit à Zurich. Ses œuvres com­prennent des fresques, des mosaïques, de la peinture sur verre, de la gravure sur bois et sur linoléum. Illustrations dans livres scolaires, journaux et revues.

Formation de dessinatrice scientifique il l'Ecole des Beaux Arts il Zurich. Plusieurs stages de dessin ayant trait à la médeCine et a la botanique. Voyages d 'étude en Amérique du Sud, Asie et Afrique. Domiciliée il Regensberg ZH depuis 1968.

L'hépatique (Hepatica nobilis)

La belle feuille brillante il trois lobes est il l'origine du nom de cette gracieuse fleur printaniére. Et c'est précisément en raison de cette forme Que, selon l'ancienne «Signatura plantarum", cette plante avait, au moyen àge déjil, la rép~tation d'être un remède ef­ficace contre les affections du foie. L'hépatique est une messagére du printemps, précoce entre toutes. Son rhizome se développe de préférence dans un sol calcaire et argileux. L·hépatiQue est trés répandue, elle . aime les forêts d'arbres leuillus, pas trop denses. Dans certains endroits elle èst absolument protégèe.

Le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia)

C'est le frui! de l'arbre appelé sorbier commun ou des oiseleurs. La croyance nordique populaire a fait de celui'ci un symbole de fraiche vitalitè. On le trouve jusque dans les contrées les plus septentrionales (Islande, extrême nord de la Norvège). Les petits fnuits rouge orangé, riches en vitamine C sont plus recherchés des oiseaux Que des hommes.

L'ortie jaune (Lamium galeobdolon)

Cette plante herbacée fait partie de la famill~es labiées et porte des fleurs d'un beau jaune pâle mais qui ne lIattent pas l'odorat! L'appellation scientifique provient de cette particularité puisqu'en effet "galea" signifie putois et "bdolos" veut dire mauvaise odeur. On trouve l'ortie jaune et d'autres variétès encore dans les bois de résineux et d'amres feuillus, au sol modé­rément humide. Ses grandes feuilles lui permettent de prospérer avec un minimum de lumiére et il n'est pas rare de la trouver dans des forêts profondes et même dans des grottes. Ses feuilles ne piquent pas

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Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

UN REMARQUABLE EFFORT LA PARUTION D'UN HEBDOMADAIRE

ROMAND POUR LES JEUNES,

Le nouveau crapaud à lunettes

Dix ans de parution, 450 numéros sortis de presse, plusieurs milliers de pages de textes, de bricolages, de reportages, de jeux, d'en­quêtes, d'observations, de découvertes de pays, résumés en quelques milliers d'articles. Tel apparaît le Crapaud à lunettes.

* Mieux, le «Crapaud» vient de faire peau neuve: un papier de qualité, une ty­pàgraphie plus étudiée, une mise en page moderne, l'utilisation de la couleur, le recours à la photo de reportage, donnent au Nouveau Crapaud une facture moderne. La rédaction fait appel 'à des reportages vivants, à des interviews des personnalités de notre pays, à la découverte de son patrimoine culturel, de ses richesses, etc.

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* Faut-il soutenir une publication dont l'initiative appartient à la fois aux Départe­ments de l'instruction publique des cantons romands, à Pro J uventute et au Centre vau­dois d'aide à la jeunesse? Sans nul doute car, quelle que soit la qualité dont les publi­cations étrangères peuvent faire preuve - le « Crapaud» les a rejointes en bien des cas -notre hebdomadaire romand s'adresse à nos enfants, leur parle de leur « environnement », répond à leurs questions, leur fournit des heures de lecture propre à leur permettre de mieux comprendre et de sêntir le milieu qu'est le nôtre.

* Chaque semaine, à leur domicile ou à l'école, nos enfants peuvent recevoir une publication à leur nom, où l'on s'adresse à eux en particulier, où la rédaction dialogue en direct avec eux et eux avec elle. Le « Cra­paud» ne souscrit pas aux grandes modes de l'heure. Il se veut moderne, ouvert, mais pas gratuit. Il accorde plus d'importance à la réflexion chez les jeunes qu'au sensationnel. Malgré cette rigueur, il souhaite demeurer distrayant et drôle, accordant une bonne place au jeu et à l'humour.

* C'est par l'école, mieux que par le kiosque où figure pêle-mêle n'importe quoi, que le «Crapaud» peut trouver le soutien indispensable des lecteurs dont il a besoin pour poursuivre sa tâche. La lecture d'un article, le commentaire d'une réflexion, la référence à une enquête ou à un problème actuel abordés dans le «Crapaud» sont au­tant de moyens pourvant sensibiliser nos jeu­nes lecteurs. Leur intérêt · est de recevoir le «Crapaud» plutôt qu'une autre publication, dont la valeur n'est peut-être pas à discuter, mais nullement préparer à leur intention comme l'est cet hebdomadaire romand.

Une publication faite sur mesure, à recom­mander vivement à l'attention des jeunes âgés de 10 à 15 ans.

+

POUR LES ENSEIGNANTS ET LES ELEVES DU DEGRE SUPERIEUR

DES ECOLES PUBLIQUES

Auprès de la Centrale d'Achats de la Ville de Bienne (62, Chemin de la course, 2504 Bienne), on peut se procurer gratùite­ment la documentation pour l'enseignement suivante:

«L'histoire du papier» (No de commande PL / F 10*), «Les matières premières fi­breuses dans l'industrie du papier et du carton» (No de commande: PL / F 20), « Ainsi naît le papier », avec les instructions nécessaires pour la fabrication expérimentale, par les élèves, de pâte à papier et de papier (No de commande: PL / F 30). Cette do­cumentation peut être complétée par du ma­tériel d'expérimentation comprenant de la cel­lulose, une forme à treillis de cuivre et des feutres, à retirer gratuitement auprès de: Werkstube für geistig Invalide, 8003 Zurich.

ENQUETE ROMANDE SUR L'ENSEIGNEMENT

DE LA MATHEMATIQUE EN DEUXIEME ANNEE PRIMAIRE

En avril et mai 1975, les institutrices ro­mandes de première année ont répondu à un questionnaire détaillé sur l'enseignement de la mathématique dans leur classe. Cette enquête était effectuée par l'IRDP (Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques, Faubourg de l'Hôpital 43. 2000 Neuchâtel) dans le cadre des travaux d'évaluation du nouveau programme de ma­thématique.

Plusieurs questions faisaient appel à la mémoire des enseignants ou à leurs notes personnelles prises au cours des années. Cer­taines des personnes interrogées ont regretté de ne pas avoir été informées plus tôt du passage de ce questionnaire et-de s'être ainsi

trouvées démunies d'information devant cer­taines questions particulièrement précises.

L'enquête sera sans doute reprise en fin d'année scolaire au niveau de la deuxième année, sous une forme proche de celle de l'an dernier.

A cet effet, il serait souhaitable que les enseignants de ce degré conservent les re­marques et anotations personnelles qu'ils en­registrent en cours d'année. De cette façon, il leur sera plus facile de répondre au ques­tionnaire, l'information obtenue gagnera en objectivité et, finalement, cette évaluation entraînera une meilleure adaptation des moyens et méthodes d'enseignement de la mathématique en 2e primaire.

Information IRDP

QUAND LES ENFANTS S'EVEILLENT A DIEU

«Quand les enfants s'éveillent à Dieu », tel est le titre du dossier qui ouvre le nu­méro de «Choisir» d'octobre 1975. Des pa­rents, des catéchistes, à l'écoute des tout­petits, nous rapportent des réflexions d'en­fants qui témoignent de leur éveil à Dieu. Ces pages nous invitent à réviser notre lan­gage de foi devant nos enfants et à nous remettre en question au sujet de notre propre foi.

Nous ne saurions trop recommander la lecture de ce dossier aux parents et aux ca­téchistes qui ont à s'occuper de l'éveil de la foi chez les enfants de 0 à 8 ans.

En dehors du dossier cité, ce numéro · de « Choisir» contient un article intitulé «Ré­flexjons sur le divorce en Suisse », des poè­mes sur les femmes chinoises et des prières d'un moine arménien du IXe siècle.

Ce numéro spécial, au prix de Fr. 4.25, peut s'obtenir en versant le montant voulu au CCP 12 - 413 Choisir - Genève, avec l'in­dication No 190 de Choisir au dos du coupon.

F. Pralong

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Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

BEAUX CADEAUX DE NOËL POUR LES ENFANTS

La colleètion «Yves et Colette» soldée aux prix de Fr. 2.50 ou Fr. 2.- à partir de 6 exemplaires

15x20, illustré, 140 à 160 pages

TITRES DISPONIBLES:

6 Service du Roy 7 Pat et Pouf,

mes diables aux yeux ,clairs 8 Zou

11 Lds petits nains de la montagne 13 Patrice Walton 14 Au service de Don Carlos 15 La Villa des narcisses 16 La magnifique aventure (Don Bosco) 17 Tollar l'Hindou 18 Sophie s'en va-t-en guerre 19 Mon Américain

20 Alerte à Rome 22 Helenka, petite Polonaise d'autrefois 23-24 Elsie 25 Amitiés de ... 26 Pinson nette 27 Pinson nette est écolière 28 Je suis allé dans la Lune 29 Pinson nette,

ses sottises et ses triomphes

Hors collection: (au même prix) Pour les petits et leurs mamans Le joyau de lumière

Editions Saint-Augustin - 1890 Saint-Maurice

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L'ODIS sera ouvert les samedis 29 novembre 6, 13, 20 décembre 1975 de 8 h. à 12 h. et de 13 h. à 17 h.

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Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

COURS DE SKI 1976

L'Association d'éducation physique du Va­lais romand organise durant les vacances de Carnaval 1976 un cours de ski.

Ce cours est destiné à tous les enseignants du Valais. Des classes de débutants, moyens. et bons skieurs sont prévues.

Voici quelques informations:

Lieu: Verbier

Dates: 29.2 - 1.3 - 2.3.1976 La rentrée a lieu le 28.2 au soir

Prix : Fr. 200.-. Ce montant comprend: le loge­ment et la pension en hôtel, l'abonnement pour les remontées mécaniques et les profes­seurs de ski.

Inscription : L'inscription se fait en versant le montant sus-mentionné à l'organisateur du cours: M. Daniel Darbellay, Le Châble. L'inscription n'est définitive qu'au moment de la réception du montant.

Délai : Le dernier délai d'inscription est fixé au 30.1 1.1975.

COURS DE SKI - VERDIER 1976

Je m'inscris au cours de ski de Verbier des 29.2 - 1.3 - 2.3.1976

Nom: ................................ .. .................................................................... .. Prénom: ......... ...................................................................................... .

Adresse : , ..... ........ ........... ............ ....... ...... ................... ... ..................... .. .

No postal - Lieu : ............................. .. ..................................... .

Date: ....... l .............. . .... ......... ............. . ............. . ...... ............................ .. . .. ..

Signature:

Je verse à ce jour, le montant de Fr. 200.­à M. Daniel Darbellay, maître d'éducation physique, 1934 Le Châble (mandat poste). Dernier délai: 30.11.1975.

Ce bulletin est à renvoyer à M. Daniel Dar­bellay.

Renseignements:

Les personnes intéressées recevront directe~ ment de l'organisateur du cours les renseigne~ ments y relatifs.

Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

COURS DE PATINAGE ET HOCKEY pour institutrices et instituteurs

organisé par l'AEPSVR

Lieux et dates :

Patinoire de Martigny: mercredi 26 novem­bre de 16 h. 15 à 19 h. Patinoire de Vissoie : samedi 13 décembre de 14 h. à 17 h.

Responsables:

Cours de Martigny: Elie et Patrice Bovier. Cours de Vissoie: Philippe Theytaz.

Dut:

Perfectionnement didactique et technique de l'instituteur(trice) appelé à enseigner le pa­tinage ou le hockey à l'école.

Dernier délai d'inscription:

Cours de Martigny: 23 novembre. Cours de Vissoie: 10 décembre.

Nom: .

Prénom:

Adresse: ..

Téléphone:

Bulletin d'inscription

Thème choisi: hockey ou patinage.

Lieu du cours: .................................... .. ...................................... ..

Signature:

Adresser à:

Pierre Bruchez, 54, rue de Lausanne 1950 Sion.

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Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1975

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