L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 199

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°199

du 14 au 20 décembre 2012

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Orientations budgétaires : laRégion attend 2014 P.8

Basket, Châlons-Reims :bonifier Pau àMaurienne P. 12

Expo : le fabuleuxdestin du muséedes Beaux-Arts P. 6

La cathédrale Saint-Etienne retrouvesa plus haute croix P.4

Tourisme demémoire : il y auraittant à faire P. 10

Robert Lepage, atout maître de la Comète

Le spectacle évènement de lasaison culturelle châlonnaisesera présenté jeudi et vendredi au Cirque. RobertLepage, immense metteur enscène associé à la Comètesigne le premier acte de sonjeu de carte circulaire. P. 3

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

N°199 du 14 au 20 décembre 2012

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Vendredi2°

10°

La météoSamedi

7°11°

Dimanche6°

10°

Lundi5°8 °

Qualité de l’air

ÉDITO

Vendredi 14 décembre Samedi 15 décembre Dimanche 16 décembre

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L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

800C'est le nombre d'en-seignants qu'envisage derecruter l'Académie de

Reims dans le 1er degré et le secondaire d'ici2014. Cela peut paraître lointain, mais ils'agit d'une session de recrutement excep-tionnelle. Et surtout, les inscriptions aux con-cours externes se feront entre le 15 janvieret le 21 février 2013 au lieu des juin-juillettraditionnels. En fait, tout le calendrier estavancé de plusieurs mois et le concoursd'admissibilité se déroulera en juin 2013 (etnon à l'automne). Il reste donc 6 mois auxcandidats pour se préparer, mais le jeu envaut la chandelle. En effet, les candidatsadmissibles à l'issue des écrits se verront proposer un contrat leur permettant d'effectuer des stages sous la formed'un tiers temps rémunéré comme un mi-temps. Au niveau national, ce sont plus de 40 000 enseignants qui doiventêtre ainsi recrutés pour les rentrées 2013 et 2014.

Le chiffre

xPrison Break : gare à l'embon-pointSi la vie carcérale est des plus éprou-vantes pour les détenus comme pourleurs gardiens, ces derniers ont heureuse-ment parfois l'occasion de sourire un peu.Et notamment ceux de la prison de Ceresau Brésil, qui ont eu l'improbable sur-prise, lors d'un tour de garde, de décou-vrir l'un des prisonniers coincés dans unmur qu'il avait creusé avec un bâtonmétallique pour créer un orifice. L'idéeétait ainsi pour lui et ses co-détenus defiler à l'anglaise au nez et à la barbe desmâtons. Si les deux premiers occupantsde la cellule n'ont eu aucun mal à passerpar le trou, notre prisonnier s'est, lui,rendu compte trop tard qu'il avait pris duventre. Se retrouvant totalement immobi-lisé, le malheureux a rendu le sourire àses gardiens, ces derniers ne manquantpas de le prendre en photo sous tous lesangles, de ses jambes restées dans la cel-lule à son buste et sa tête dans lecouloir !

xRéaction disproportionnée ?Messieurs, ne sous-estimez jamais lapuissance et la force de votre (douce ?)moitié quand celle-ci est en colère. Pours'en convaincre, il suffit de regarder l'état

dans lequel une Américaine dePennsylvanie a laissé son conjoint, suite àune altercation à propos d'une simplebière. Ce dernier, après avoir décidé des'approprier la dernière canette du frigos'est vu subir les foudres de sa belle qui,dans un excès de rage, ne put s'empê-cher de saisir un couteau de cuisine etd'asséner de multiples coups à son com-pagnon, le touchant alors au bras, aucou, au dos et au ventre. Des blessuresqui ont entrainé de nombreux points desuture chez monsieur, qui s'en reprendradésormais à deux fois avant de vider lestock de houblon du foyer. Car main-tenant les choses sont claires : les soiréesfoot-pizza-bière, c'est aussi avec madame !

xCourir au grand airLa justice néo-zélandaise peut parfoiss'avérer surprenante. Un juge du paysvient en effet de relaxer un joggeur, pour-tant condamné en première instance,d'attentat à la pudeur. Son délit : êtrenaturiste et aimer faire son jogging dansle plus simple appareil. C'est après l'avoirvu courir ainsi dans un parc qu'une mèrede famille qui promenait ses enfants avaitprévenu la police qui avait ensuiteprocédé à l'interpellation de l'individu.Afin de justifier sa décision, le juge a mis

en avant le comportement non offensifdu sportif qui pourra, désormais, repren-dre son training matinal complètementnu sans risquer de nouvelles condamna-tions. Suite à cette décision, ce dernier ad'ailleurs annoncé son intentiond'organiser en mars prochain unegrande promenade à vélo naturiste. Lesriverains apprécieront.

xTéléphone prohibéLe conseil municipal de Sunderbari, unpetit village de l'État de Bihar, dans l'estde l'Inde, a interdit la semaine dernièreaux femmes l'usage du téléphoneportable, justifiant d'une « dégradation del'atmosphère sociale favorisant les aven-tures amoureuses ». Dorénavant, toutedemoiselle surprise en train d'utiliser sonmobile sera amendable de 10 000roupies, soit 150 euros. L'amendes'élèvera à 2 000 roupies (30 euros) pourles femmes mariées. Afin de justifier cettemesure, les élus mettent en avant la mul-tiplication des aventures extra-conjugalesdes dames du village ces derniers mois.De leur côté, des organisations féministeslocales ont dénoncé cette mesure,arguant qu'en cas de problème, le télé-phone portable était pour une femme lepremier moyen de se défendre.

Coup d'œil sur le monde

xIndustrie automobile vs buralisteLa Cour des comptes ne fait pas que comptermais c'est bien en partant de chiffres, finan-ciers, qu'elle dresse un constat accablant àpropos de la lutte anti-tabac en France.73 000 personnes meurent chaque année àcause du tabac contre 4 000 dans des acci-dents de la route, mais les moyens financiersmobilisés dans la communication de luttecontre le tabagisme sont dix fois moins impor-tants que dans celle concernant la sécuritéroutière.Didier Migaud, le premier président de laCour, a évoqué « l'inquiétante progression dutabagisme, en particulier chez les femmes, lesjeunes et les personnes en situation de précar-ité » et expliqué que « les moyens de l'Etat ontété mobilisés de façon trop importante pour lesoutien aux buralistes ». Ce qui aurait provo-qué un effet d'aubaine, terme économique. Pourtant, à voir la façon avec laquelle le gou-vernement semble davantage s'émouvoir et semobiliser pour les 600 des hauts fourneauxde Florange, comparés aux 8 000, devenus9 500 cette semaine, chez PSA Peugeot-Citroën, il a paru sembler que le lobbying del'industrie automobile était encore puissant.Manifestement, il ne fait pas le poids à côtéde l'influence du buraliste. Si on recréait lavignette, qui fixerait le tarif ?

Tony Verbicaro


www.lhebdoduvendredi .comSociété3 x

Sans flagornerie aucune, c'est deloin LE spectacle « événement »de la saison culturelle à Châlons.Il multiplie d'ailleurs les cartesmaîtresses : une mise en scènesignée Robert Lepage, un jeud'acteurs renversant et un disposi-tif scénique circulaire inédit. Avivre pour le croire !xL'histoire débute en 2005, lorsque RobertLepage visite le cirque de Châlons, invité parle nouveau directeur artistique de la Comète,Philippe Bachman. Les deux passionnéséchangent alors sur la singularité des espacesscéniques circulaires et les défis technico-artistiques qu'ils soulèvent. Six ans d'investi-gations plus tard, fasciné par les lieux culturelsronds dont regorge l'Europe, PhilippeBachman crée leréseau 360°. Pourfédérer les acteursconcernés autourd'une problématiquecentrale : valoriser ces scènes à travers uneprogrammation spécifique de spectaclesvivants et d'arts visuels.Première commande dudit réseau, la création« Jeux de Cartes 1 : Pique » de Robert Lepage

se fond ainsi totalement dans l'univers circu-laire. Après l'Espagne, le Canada etl'Allemagne, elle débarque à Châlons et seraadaptée au nouveau lieu investi : le cirquerénové. Pour avoir composé la musique decette oeuvre, Philippe Bachman sait que lefinal promet d'être grandiose. « Robert Lepageest un génie. Il a joué à fond la carte de la cir-cularité de sorte que, sur scène, tous les élé-ments du spectacle apparaissent et disparais-sent comme par magie. Sans porte d'entrée nide sortie. Un vrai partage entre les comédienset le public qui, de fait, se retrouve associé àl'évolution des personnages et des décors.C'est une expérience extraordinaire que detravailler avec ce metteur en scène, tant leprocessus de création se veut collectif. Au fildes répétitions, chacun est libre d'apporter sapierre à l'édifice, qu'il s'agisse de son, delumière, de scénographie, etc. ».Pour camper son imagination débordante,

Lepage a tranché : desti-nation Las Vegas, roy-aume des jeux, des parisfous et de la démesure.Au moment même où

Bush déclare la guerre à l'Irak et submergeBagdad sous les bombardements. Dès lors, leshabitants des deux cités se rencontrent, faisants'entrelacer leurs parcours au sein de ce car-refour multiculturel. Et le décor de se muer

inlassablement, plongeant les spectateurs dansd'innombrables ambiances. Une salle de jeux,le hammam d'un hôtel de luxe, une zone decombats. « C'est le propre de cet artiste.Toujours à l'écoute du monde d'aujourd'hui, ilbrasse des personnages fictifs aux histoiresdifférentes. J'ai tenté d'illustrer ce mélange encomposant des thèmes musicaux à la croiséede plusieurs univers : l'oriental, l'électro, le

music-hall, le piano-bar, etc. ». Reste à décou-vrir comment les cartes seront rebattues entretous ces destins croisés. Les paris sont lancés !

Sonia LegendreJeux de Cartes 1 : Pique - Jeudi 20 et vendre-di 21 décembre à 20h30 au Cirque rénové deChâlons - Durée : 2h30 - Infos et réservationsau 03 26 69 50 99 - www.la-comete.fr

Décors, lumières, musiques, effets spéciaux... rien n'est laissé au hasard dans cette nouvelle créationcirculaire de Robert Lepage © Erick Labbe

La Comète - Cirque rénové

« Jeux de Cartes 1 : Pique » : destins croisés entre Bagdad et Las Vegas

de 10h à 18h sans interruption

Innombrables ambiances

xPour ajouter à la féerie et à l'originalité des festivités de fin d'année,la municipalité invite à Châlons la troupe de Bruno Boisliveau et lesCavaliers de l'aventure, artistes équestres et passionnés depuis 1985.Avec eux, ce week-end, deux créations distinctes mettant en scène cav-aliers, chevaux, jongleurs de feu et autres improbables surprises.Rendez-vous dès ce samedi pour découvrir « Les Chevaux de Lumière». Un spectacle déambulatoire pour toute la famille, savant mélange dedressage traditionnel et de burlesque. A ceux qui ne soupçonnaient pasles chevaux capables de concurrencer Dujardin dans The Artist : c'est lemoment de vérifier cette théorie. Des numéros aussi impressionnantsque magiques, et un final Place Foch inoubliable !Dimanche, place à lafougue et au rock'n roll avec « Les Blues Grass Horse Brothers ». Ouquand des musiciens, cavaliers néophytes, assurent malgré eux et àleurs dépens, un show initialement prévu par leurs collègues, cavaliersde haute voltige confirmés. En piste : des rebondissements en toutgenre, une ambiance blues tout droit sortie du cinéma américain et desexploits équestres à hurler de rire. Sonia LegendreSpectacles équestres de Bruno Boisliveau et les Cavaliers de l'aventure - « Les Chevaux de lumière » same-di 15 décembre départ à 17h15 place Saint-Etienne - « Les Blues Grass Horse Brothers » dimanche 16décembre à partir de 16h30 Place Foch

Spectacles équestres

Week-end de haute voltige en cœur de ville

Chevaux et artistes réunispour deux spectacles hors ducommun en centre-ville © DR

xBruno Forget lieutenant-colonelLe commissaire général de la foire de Châlons,directeur de l'UCIA et président de la Société d'ex-ploitation du Capitole en Champagne est entré lundi10 décembre dans la réserve citoyenne de la gen-darmerie nationale, au grade de lieutenant-colonel. Lacérémonie s'est déroulée à l'Atelier, et c'est le com-mandant de la région de gendarmerie deChampagne-Ardenne, Bruno Jockers, qui a remis l'insigne à Bruno Forget, non sans mal-ice quand il a lui dit que « le maire de Châlons-en-Champagne est colonel dans la réservecitoyenne et qu'il t'aura donc forcément à l'oeil ».



Affaiblie par les outrages du tempset la tempête Joachim l'an passé, lacroix sommitale de la CathédraleSaint-Étienne regagnera samedi sonemplacement historique, après unecure de jouvence bien méritée.Merci la Direction régionale desaffaires culturelles (Drac) !

xLes organisateurs du concert « Des vents et voixde Noël » s'en souviennent encore. L'an dernier, àcette même période, la croix culminante de Saint-Étienne menaçait dangereusement de s'effondrerau sol. Par chance, une semaine avant leurreprésentation, l'Architecte des Bâtiments deFrance leur donne le feu vert pour investir laCathédrale. Arnaud Deschamps, l'Architecte enquestion et conservateur attitré du monument àl'époque, raconte. « Elle oscillait considérablementà cause du vent, et le temps avait fait son oeuvre. Al'aide d'une grue d'une soixantaine de mètres, nousl'avons démontée puis redescendue pour voirexactement comment elle était conçue et fixée ».Les experts découvrent alors l'ampleur des dégâts.« Au fur et à mesure, l'humidité s'est introduiteentre le bois et la pierre de la structure, altérantainsi la matière qui permettait de maintenir lacroix ».Etudes architecturales à l'appui, le spécialisteimagine et dessine un nouveau schéma. « Sanstrahir l'esprit de la structure originale, et en veil-

lant à garder le charme patrimonial de cette piècedu XXe siècle. L'objectif : empêcher de futuresinfiltrations qui pourraient affaiblir les jonctionsdu support ». En lien avec des entreprises rémoiseset châlonnaises, une nouvelle ossature exclusive-ment métallique est donc placée à l'intérieur de lastructure, couplée d'une cornière d'étanchéité. Lacroix a même bénéficié d'un petit coup de peinturedorée en guise de cadeau de Noël. « Elle mesureapproximativement 1,80 m de haut sur 1,20m delarge, et pèse une vingtaine de kilos. Sa reposenécessitera une intervention d'environ une heure etdemie, mais sans grue cette fois-ci, puisque nousconnaissons désormais le système de fixation ».Côté budget, l'ardoise globale (dépose, restaurationet repose de la croix) s'élève à 23 000 euros TTC.

Intégralement financés par l'Etat puisqu'il s'agitd'un Monument Historique, propriété du ministèrede la Culture. Et Arnaud Deschamps de conclure :« Les paroissiens, comme le grand public, sontévidemment invités à assister à cet événement, quine se reproduira pas avant au moins plusieursdécennies. Du moins on l'espère ! ».

Sonia Legendre

Repose de la croix sommitale de la CathédraleSaint-Étienne - Samedi 15 décembre à 14h30devant le parvis de la Cathédrale.

Ce samedi, la Cathédrale Saint-Étienne retrouveraenfin sa croix sommitale, renforcée et rajeunie pourles fêtes de Noël © Drac Champagne-Ardenne

Patrimoine

Saint-Étienne portera samedi à nouveau sa croix

On connaissait le concours JeunesTalents du Champagne, il faudradésormais compter avec son homo-logue du Tourisme, nouvel événe-ment se destinant à faire découvrirla richesse touristique du départe-ment de la Marne.

xEn partenariat étroit avec le Comité deTourisme Marne et sous l'impulsion du créateurde ces concours (Jeunes Talents de l'artisanat, dela radio, du rire, de la musique classique, du sportet donc dernièrement du champagne), le journa-liste-présentateur Rémi Castillo, l'idée est cettefois de mettre en avant les prestataires touris-tiques locaux (à l’image des propriétaires du busAu delà de chez soi dans lequel a été lancé le con-cours), contribuant au quotidien au rayonnementde leur territoire à travers la mise en valeur de sesatouts (patrimoine culturel, architectural, naturel,savoir-faire...). Un concours inédit et soutenu parun parrain prestigieux en la personne du journal-iste Jean-Pierre Pernault.Les candidats, dont l'inscription au concours estpossible jusqu'au 15 janvier prochain, se verrontrépartis dans trois catégories. La première,les Jeunes talents « Champagne etŒnotourisme », se destinent à ceux pratiquantune activité liée à la découverte du champagne etproposant dégustation et visites de caves. La sec-

onde catégorie concerne l'hébergement, la gas-tronomie et les produits du terroir et se voit, elle,plutôt réservée aux jeunes hôteliers, propriétairesde gîtes, de chambres d'hôtes, aux restaurateurs etautres producteurs du terroir. Enfin, les candidatsoeuvrant dans les activités culturelles, naturelles,artisanales et de loisir disposeront également deleur propre catégorie (administrateurs, respons-ables ou conservateurs de musées, de monu-ments, artisans...). « Comme pour l'ensemble desautres concours Jeunes Talents, les participantsdevront être âgés de moins de 50 ans, avoir aumoins dix années d'activité derrière eux et éla-borer et/ou concevoir leur(s) produit(s) (soit enjustifiant d'un savoir-faire, ou en se situant dansune démarche liée à la qualité et à la créativité,soit encore en étant dans une démarchedurable », précise Rémi Castillo. Une fois sélec-tionnés, les candidats passeront devant un juryprésidé, pour sa première édition, par ChristianMantei, Directeur général d'Atout France. S'ensuivra, entre le 15 février et le 15 mars, une man-ifestation à destination du grand public avant laproclamation des grands gagnants du concours àla mi-mars, à l'occasion du salon DestinationMarne au Parc des Expositions de Reims.

Aymeric Henniaux

Inscription et renseignements : [email protected] /www.lesjeunestalentsdutourisme.com

Concours - Jeunes Talents

Après le champagne,place au tourisme

Vue de l'intérieur aménagé du bus Au delà de chez soi. © Au-delà de chez soi



Dès samedi, la Ville deChâlons lève le voile sur leMusée des Beaux-Arts etd'Archéologie. Une expopas comme les autres pourcomprendre ce et ceux quise cache(nt) en coulissesdu bâtiment, et l'épopéedes œuvres qu'il abrite !xCréé en 1794 et baptisé à l'époque« Muséum départemental », le Muséedes Beaux-Arts et d'Archéologie s'im-pose parmi les plus anciens musées deFrance. Et en impose par son architec-ture, évidemment, mais pas que. Del'archéologie médiévale à la sculpturede la Renaissance, près de 130 000œuvres fourmillent au coeur de cebâtiment. Vaste mission, donc, que dedévoiler régulièrement aux visiteursles collections conservées. Car con-server, c'est tout un art, et cette nou-velle exposition viseà nous l'expliquer.Rien qu'en 2011, parexemple, pas loin de2 300 pièces faisaientl'objet d'un traitement particulier avantde pouvoir rejoindre l'exposition « Quatre siècles d'estampes ».Parallèlement, une opération appelée à

juste titre le « chantier des collec-tions » multiplie les étapes d'identifica-tion et de conditionnement entre l'ar-rivée d'une oeuvre au Musée, sonentrée officielle dans les registresmunicipaux et sa révélation au grandpublic. « Le récolement constitue uneobligation légale pour les musées »,précise Virginia Verardi, conservateuren chef. « Il permet, grâce à une étudeminutieuse, d'avoir une vue d'ensem-ble sur toutes les collections et leurspièces (descriptif, état de conserva-tion, historique de restauration,emplacement dans le Musée, etc.) ».Chaque objet se voit ainsi mesuré,pesé, dépoussiéré, conditionné etmême photographié.Charge également au personnel deprendre soin des oeuvres au quotidien.Un véritable travail de fourmis quinécessite des formations spécifiques et une attention de tout instant. « L'exposition donne l'occasion auxvisiteurs de découvrir les diffé-

rents métiers duMusée, ainsi queles outils utiliséspour la restaura-tion des pièces.

L'objectif est aussi de sensibiliser legrand public à la fragilité de ces objetset au rôle que joue le Musée pour lespréserver ». Sur place, et parce que les

facteurs de dégradation ne manquentpas, un travail de conservation préven-tive est réalisé. Pour débarrasser lesobjets en bois ou en textile des insectesqui les infectent, les experts du patri-moine les placent dans une envelopped'anoxie afin de chasser ces intrus enles privant d'oxygène. Une astuceparmi tant d'autres, à découvrir sansplus tarder !

Sonia Legendre

Exposition « Attention chantier ! Lescoulisses du Musée » - Du 15 décem-bre au 17 mars au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie (Place Godart) -Visites guidées chaque premier week-end du mois à 10h, 14h30 et 16h -Ateliers pour les apprentis décou-vreurs (8-12 ans) mercredi 20 et ven-dredi 22 février à 14h30.

La face cachée du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie, à explorer jusqu'enmars © Christophe Manquillet

Musée - Exposition

Le fabuleux destin des œuvres conservées

OFFICE NOTARIAL DE L'ARQUEBUSE18 rue de l'Arquebuse

Francis DAGONET - Jean-Louis LANDES - François-Xavier GUERIN - Nathalie JACQUET-MAZARGUIL - Aymeric GEISS - notaires-arquebuse.com

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Découvrir les métiers du Musée

xÉlections : le changement d'adresse,c'est maintenant......et au plus tard le 31 décembre. Leschangements d'adresse déclarés à LaPoste ne sont en aucun cas transférésaux mairies. Il incombe donc auxélecteurs, pour chaque déménage-ment, d'effectuer cette démarcheauprès des services municipaux deleur commune d'accueil. Même siiaucun suffrage n'est prévu en 2013,les nouvelles inscriptions sur les listesélectorales sont enregistrées jusqu'à lafin de l'année. Renseignements auprèsdu Service Élections au 03 26 69 38 00ou sur www.chalons-en-champagne.net.

xTI Automotive et PSA,partenaires particuliersLeader mondial dans le développe-ment et la production de systèmespour fluides automobiles, TI Auto-motive vient d'être labellisé, sur sonsite de Châlons-en-Champagne,« Fournisseur Majeur » du groupe PSAPeugeot Citroën. Le fruit d'un partena-riat de longue date, mais aussi « uneexcellente opportunité de développerde nouvelles technologies », dixit HansDieltjens, vice-président exécutif del'entreprise distinguée. Dans la conti-nuité de sa démarche « Excellence dela relation fournisseurs », PSA prévoitde labelliser 100 « FournisseursMajeurs » d'ici 2015, et d'honorer ainsiles sociétés à rayonnement interna-tional référentes dans leur filière.

En Bref

Le Groupe Courlancy a reçu la visite des équipes médicales duGroupe Honliv (Henan) et de laMaternité St.Marys (Pékin) dans lecadre d'un partenariat entre cesétablissements privés. Une opportu-nité idéale pour les praticiens desdeux pays de se compléter.xParce que la médecine est encore plus efficacequand chaque pays la pratiquant accueille celled’un autre pays, une sérieuse et durable (dix ans)collaboration vient de naître entre le GroupeCourlancy (gérant notamment les Bleuets,

Courlancy et Saint-André à Reims, Priollet àChâlons-en-Champagne) d'un côté, et le groupemédical chinois Honliv, la maternité St. Marys etle centre de cardiologie interventionnelle de Jilinde l'autre. Objectif avoué : partager ses savoirs,son expérience et son approche. « Grâce à eux,on souhaite améliorer la qualité de nos services,comme la gériatrie avec une meilleure prise encharge personnalisée du patient. Mais onsouhaite aussi intégrer un peu de médecine chi-noise traditionnelle, comme l'acupuncture et laphytothérapie, dans le traitement de certainespathologies », développe Hervé Daragon,directeur médical du Groupe Courlancy. Une ten-dance de plus en plus en vogue, intensifiée par lefait qu'aujourd'hui en France, plus d'un patient

sur trois reconnaît avoir recours à la médecinealternative. Figurant parmi les plus grands groupes régionauxde médecine en France, Courlancy a attiré l'oeildes professionnels chinois, retrouvant dans l'oc-cupation territoriale et la recherche constante del'innovation du groupe français, les bases de cequ'ils souhaitaient, eux, développer dans leursétablissements privés. Vice-président de laFédération de l'hospitalisation privée manage-ment branch, Zhao Chun faisait partie de la délé-gation venue en France. Pour lui et ses confrères,c'est principalement « la gestion à proprementparlé des établissements français qui est intéres-sante, à savoir l'organisation d'un service, la flu-idité des prises en charge des patients, la sécuritédes soins ou la labellisation des cliniques. Ici enFrance, les cliniques privées sont installéesdepuis très longtemps, tandis que chez nous enChine, leur implantation n'a qu'une quinzained'années. La France est un modèle médical quenotre pays peut suivre, d'autant que le système desanté français présente beaucoup de similitudesavec le nôtre, comme dans le remboursement dessoins par exemple ». En outre, c'est aussi la poli-tique d'accessibilité des soins pour tous et la ges-tion des traitements contre les maladies nosoco-miales qui intéressent les médecins et directeursd'établissements de santé chinois.Après ce voyage d'Asie vers l'Europe, le parte-nariat prévoit l'envoi en observation de plusieurspraticiens français dans les mois à venir.

Aymeric Henniaux

Le partenariat entre les établissements français et chinois court pour au moins dix ans. © l'Hebdo du Vendredi

Santé - Partenariat

Un peu de Chine au groupe Courlancy



Cours d'astronomieUn astéroïde pour la fin dumonde ?Professeur et passionné d'astronomie, BernardVochelet est formel : aucune collision entre laTerre et un quelconque astéroïde n'est prévued'ici le 21 décembre. « Les seuls astéroïdes quipourraient poser problème sont les géo-croiseurs,qui croisent de temps à autre l'orbite de la Terre.Mais ça se compte en millions d'années ! ». Lacatastrophe annoncée par les Mayas ne lui sem-ble pas non plus plausible. « Leur calendrier estun calendrier parmi tant d'autres. D'un point devue astronomique, on estime que le systèmesolaire a seulement atteint la moitié de sa duréede vie. Il pourra encore assurer plusieurs milliardsd'années avant de grossir démesurément pourvenir lécher la surface de la Terre. Pas d'inquié-tude, la fin du monde n'est pas envisageable. On peut dormir tranquille ». Et aussi préparer le réveillon du 24, celui du 31, et même leprochain cours de l'atelier d'astronomie. Au programme de cette quatrième session : lesastéroïdes, donc, et les planètes telluriques. « Contrairement aux planètes gazeuses, celles-cise composent de roches, de métaux, et présen-tent une surface solide sur laquelle il est possiblede déposer un engin spatial. Elles sont quatre : la Terre, Mercure, Vénus et Mars. Ce cours seral'occasion d'étudier leurs mouvements autour du Soleil ». Avis aux intéressés : il reste encoredes places. Puis rendez-vous à la mi-janvier(puisqu'on vous le dit !) pour un zoom sur lesplanètes géantes et le système solaire lointain.

Sonia LegendreL'astéroïde « Steins », cinq kilomètres de diamètreenviron ! © Agence Spatiale Européenne



Week-end Portes Ouvertes

Vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 décembre 2012

xUne pétition pour les GashiPlusieurs dizaines de personnalités ont signé une péti-tion en faveur de la famille Gashi, en particulier deBlendon, 11 ans, arrêté et reconduit au Kosovo enjanvier 2012 à Châlons-en-Champagne alors qu'ilattendait une intervention chirurgicale programméeen mars 2012 au CHU de Reims. Blendon souffred'une hémiplégie. Parmi les signataires de la pétitionlancée par Réseau éducations sans frontières (RESF),on trouve Josiane Balasko, Jeanne Balibar, OlivierBesancenot, Gérard Aschieri, Jacques Bonnaffé,Laurent Cantet, Patrick Chamoiseau, Daniel Cohn-Bendit, Agnès Jaoui, Jean-Jacques Hazan, AlainKrivine, Pierre Laurent, Emily Loizeau, Jean-LouisMingalon, Dominique Nolin, et les Vrenezi, famillereconduite au Kosovo avec leur fils Ardi, polyhandi-capé, arrêté au sein même de l'institut d'éducationmotrice où il était soigné. Toute la famille avait purevenir en France plusieurs mois après l'expulsion, en2011, sur l'intervention de l'Elysée.

xProcès de l'Arche de Zoé : huitmois fermes requis contre Alain PéligatLe Châlonnais Alain Péligat, logisticien de l'associationArche de Zoé, dont le procès s'est terminé cettesemaine à Paris, encourt huit mois d'emprisonnementferme. C'est ce qu'a requis à son encontre le ministèrepublic. Le président de l'association et son épouse,contre qui un mandat d'arrêt international a été émis- ils vivent en Afrique du Sud - risquent trois ans deprison. L'association est poursuivie pour escroquerieau préjudice de familles d'accueil et de certains béné-voles de l'association, exercice illicite de l'activité d'in-termédiaire pour l'adoption et aide à l'entrée ou auséjour de mineurs en situation irrégulière. En 2007,au Tchad, des membres de l'association avaient tentéd'exfiltrer 103 enfants présentés comme des orphelinsdu Darfour.

En BrefVols de métauxEtat et entreprises se liguent pour enrayer le fléau

Inédit dans la Marne. Michel Guillot et Jean-François Grobot, respec-tivement Préfet de Région et Président régional de la Fédération desentreprises de recyclage (Federec), viennent d'acter par écrit leur volon-té commune de lutter contre le vol et le recel de métaux. S'associentégalement à cette convention les Procureurs de Châlons et Reims, legroupement de Gendarmerie et la Direction départementale de lasécurité publique.« Ce partenariat constitue la déclinaison départementale du protocoled'accord national signé en 2008 entre la Federec et Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur à l'époque », resitue Michel Guillot. «L'objectif : fédérer les services de l'Etat, les entreprises et tous lesacteurs du secteur pour conjuguer nos efforts contre cette délinquance.Avec trois priorités : améliorer la traçabilité des matières premières,créer un réseau d'alerte le plus fluide et le plus large possible, et sensi-biliser en amont les potentielles victimes de ces méfaits ».Envolée des cours obligent, le phénomène ne cesse de s'amplifier. Leschiffres révèlent une tendance inquiétante pour les entreprises. Ces volsne sont pas plus fréquents (135 faits recensés en 2012 contre 140 en

2011), mais concernent des quantités plus conséquentes de métaux : 83 tonnes dérobées depuis le début de l'année, contre 57l'an passé. Parmi les sites les plus convoités : les chantiers ferroviaires, les déchetteries, les exploitations agricoles et même l'é-clairage public.

Sonia Legendre

Procès EsterlinFaux millésimes : sursis et grosse amende douanièreLe Tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné mercredi 12 décembre les trois anciens responsables (prési-dent, directrice commerciale et chef de caves) de la coopérative vinicole de Mancy - champagne Esterlin, à huit mois de prisonavec sursis et 2 000 euros d'amende. La coopérative, en sa qualité de personne morale, a été condamnée à 20 000 euros d'a-mende. Et tous doivent s'acquitter d'une amende douanière de plus de 2,8 millions d'euros et de 5 000 euros de préjudice auxmagasins ED. On reprochait à la coopérative de l'avenue de Champagne à Epernay et à ses dirigeants d'alors d'avoir écoulé426 000 bouteilles de faux millésimes. Juste après le prononcé du jugement, la coopérative s'est exprimée dans un commu-n iqué de presse. « Nous prenons acte du jugement et sommes confiants dans la capacité de la coopérative à poursuivre sondéveloppement sur des bases saines et solides, précise Eric Potié, le président. La coopérative n'a plus rien à voir avec ce qu'elleétait en 2005. » T.V

Les vols et recels de métaux : cheval de bataille des services del'Etat et des entreprises de recyclage © l'Hebdo du Vendredi


www.lhebdoduvendredi .comPolitique8 xRégion Champagne-Ardenne - Orientations budgétaires

Vivement 2014Jean-Paul Bachy a présenté les orientations budgétaires pour2013. Le vote du budget primitifinterviendra le 28 janvier. Un projet à peu près stable, l'investissement est en légère baisse.Et dans le propos, l'envie d'être à l'an prochain.

xLe président de Région ne cache pasqu'il préférera, a priori, composer lebudget 2014. Quand le parlement auraréformé la réforme des collectivités terri-toriales de 2010 et quand les propositionsde l'Association des Régions de France(ARF) auront été entendues. « Noussommes toujours contraints par la loi de2010 et ses incidences sur la fiscalitélocale », précise Jean-Paul Bachy.Comprenez, comme depuis deux ansmaintenant, la Région n'a pas la mainpour faire levier. Tout juste reste-t-il unepart de la TIPP et de la carte grise, maisça ne va pas bien loin. « Le gouverne-ment précédent a maltraité les collecti-vités locales. L'actuel a annoncé uneréforme, de la fiscalité locale notam-ment, pour le premier trimestre 2013, quidevrait s'appliquer sur le budget 2014. Et

les régions ne sont pas restées les brascroisés, votre serviteur en premier lieu.Nous allons apporter des recommanda-tions au gouvernement et au parlement. » Parmi les idées de l'ARF, faire entrerdans les caisses des régions une partie(supplémentaire ? complémentaire ?) dela taxe sur les transports publics, payéepar les entreprises, que perçoivent lesagglomérations (pour les transportsurbains) et une seule région, l'Ile-de-France. « Déjà, c'est pour mettre unterme à cette anomalie. Pourquoi larégion parisienne et pas les autres ?,questionne Jean-Paul Bachy. Et puis lesrégions aussi ont la compétence trans-ports, sur le ferroviaire. » Pour lemoment, l'idée est en discussion. Sachantque le taux est plafonné à 0,5% et que lesentreprises feront le lobbying nécessairepour que ce projet ne voit pas le jour...« Ça pourrait rapporter plusieursdizaines de millions d'euros à laRégion », calcule le président champar-dennais.L'autre idée, toujours pour percevoirquelques menus euros de plus, concernel'énergie éolienne. « Là aussi, lesRégions participent à l'investissement,mais ne perçoivent aucune part des taxessur les recettes. »

En attendant, l'orientation présentée pour2013 s'aligne à peu près sur le budget2012, soit environ 140 millions d'eurosd'investissement et 400 millions de fonc-tionnement. En rappelant, et Jean-PaulBachy ne l'a pas oublié, que le budget defonctionnement ne recouvre pas que lesfrais de vie de la région : salaires des per-sonnels des lycées de la région, forma-tion professionnelle, et le ferroviairerégional. « Nous redonnerons un coupaux dépenses, comme nous le faisonsdepuis plusieurs années, poursuit leprésident. C'est payant. »L'investissement, en baisse de 11%,devrait se traduire par une éliminationdes « petites » subventions, trop disper-sées, et des « doublons ». Traduisez parune suppression d'aides déjà réalisées pard'autres structures. Encore une fois, leschiffres avancés sont des orientations, etpas un projet de budget primitif. Unebonne recette supplémentaire - maislaquelle ? - ferait automatiquement

remonter la part d'investissement. Sinon,les priorités restent les mêmes : lesjeunes et la solidarité, celle des territoiresen particulier.« La Champagne-Ardenne est faussementriche, explique Jean-Paul Bachy. Le PIBpar habitant est correct, mais il y a degrandes disparités d'un territoire à unautre. Et nous devons faire face à descharges structurelles considérables, plusque dans d'autres régions, parce que l'es-pace champardennais est vaste, mais peupeuplé, donc la contribution des usagersest faible. C'est à comparer avec le Nord-Pas-de-Calais ou l'Alsace, par exemple,qui sont des régions beaucoup plus peu-plées, et plus petites. Les distances sontplus courtes, donc les frais de structuressont plus bas, et les habitants plus nom-breux, donc leur contribution plus impor-tante. Je veux sensibiliser le gouverne-ment sur ces déséquilibres. »

Tony Verbicaro

Mardi, Jean-Paul Bachy a présenté les orientations budgétaires de la région à la presse. © l'Hebdodu Vendredi

x« Cochons de payeurs »Jean-Paul Bachy n'y est pas allé par quatre chemins pour justifier sa volonté de ces-ser de subir les calendriers de paiement des autres partenaires habituels aveclesquels la Région finance tel ou tel projet. On parle ici des grands projets, commela fin des travaux de l'autoroute A34, sur lesquels la Région ne remet pas en causesa participation, mais le rythme des paiements. « Les cochons de payeurs n'ont qu'àpayer, entend-on, la Région n'a qu'à s'aligner sur les autres. Mais la Région peutnégocier l'étalement ! et exiger des partenaires qu'ils prennent en compte que laRégion vive à son rythme ! Ça ne veut ni qu'on abandonne, ni qu'on fait moins, maisà notre rythme. Il faut bien tenir compte des difficultés faites aux régions par le gou-vernement précédent ! »

xVatryLa Région participe à la promotion de l'aéroport marnais, déjà, par la personne deJean-Paul Bachy, sans conteste le premier VRP de Vatry. Et aussi en subventionnantl'association Paris-Vatry Project (APVP), qui cherche à promouvoir le site et la régionet participe à la communication des compagnies passagers low cost qui s'implantentdans la Marne. « Nous allons peut-être, comme l'an dernier, réduire l a subvention (elleest passée de 1,7 à 1,6 million d'euros entre 2011 et 2012, ndlr) à APVP. D'autant queRyanair n'a pas fait autant que nous avions souhaité. » La semaine dernière, leConseil général de la Marne, dans ses orientations budgétaires, évoquait égalementune baisse de la subvention accordée à APVP.

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Lancée il y a un an par la Villede Reims, l'étude scientifiquedes vignes ancestrales del'Ancien Collège des Jésuites de Reims et d'Ashkelon en Israël a livré ses premiersrésultats. Inattendus, ils vontpermettre de retrouver desgoûts et des vins disparusdepuis des siècles.

xPlantés entre 1610 et 1650, classés autitre des Monuments Historiques, les troispieds de vignes qui poussent encore aujour-d'hui dans la cour de l'Ancien Collège desJésuites comptent parmi les plus anciens dumonde. Et selon, les récits colportés degénération en génération, ces pieds auraientété amenés par les Jésuites eux-mêmes quipossédaient une mission à Ashkelon, enPalestine, aujourd'hui État d'Israël. La tradi-tion orale, pour ne pas dire la légende,voudrait donc que les Jésuites les aientreplantés à Reims. Pourquoi ? Cela, l'his-toire ne le dit pas.Classé comme un cépage Marawi il y a 20ans, de part son aspect externe, la vigne desJésuites, très malade en 2011, a été soignéepar les services de la Ville de Reims enpartenariat avec l'Union des œnologues.Aux petits soins, pour l'ancestral végétal,une étude scientifique est alors engagée enparallèle dans le but de confronter le récitlégendaire à la réalité. Des prélèvementspour analyse sont donc effectués à Reims età Ashkelon, puis envoyés en laboratoirepour des analyses d'ADN. Ceux-ci révèlentque la vigne rémoise n'est pas comme on lepensait jusqu'alors du Marawi mais du

Verjus ! « Il s'agit d'un cépage unique et dis-paru », s'enthousiasme Jacques Cohen,adjoint à la maire de Reims en charge dutourisme et du patrimoine. « Le Verjus, élé-ment de base de sauces utilisé jusqu'auXVIIe, a disparu à la fin du XVIIIe siècle »,précise l'élu. Concernant, les vignesd'Ashkelon, les pieds analysés n'ont révéléaucune trace de ce cépage. « Tous les piedsn'ont pas été analysés, prévient JacquesCohen. En revanche, on y a découvert uncépage inconnu, non répertorié. »Maintenant que le cépage de la vigne desJésuites est connu, les soins qui lui sontprodigués vont bien sûr se poursuivre pourque d'ici quelques années elle produise 200à 300 kilos de raisins, comme dans lesannées 80. L'objectif, bien sûr, est donc deproduire du Verjus afin de réaliser dessauces et des recettes d'autrefois, mais aussidu vin. En effet, touchée par la maladie, lemildiou et l'oïdium, la vendange 2012 a étéparticulièrement pauvre. « On a récupéréquelques grappes quand même aveclesquelles on a obtenu 150 cl de vin, indiqueJean-François Perrot-Minnot de l'Union desœnologues. Cela ressemble un peu à uncépage Chardonnay pour l'acidité. Quant àla couleur, elle est jaune avec une pointe devert presque fluorescent. »Le monument historique végétal va doncmaintenant poursuivre son histoire vieille de400 ans au sein de l'Ancien Collèges desJésuites : un clin d'oeil en termes de perma-nence de la culture Champagne dans notrerégion propre à appuyer, peut-être, le classe-ment « des Coteaux, caves et maisons deChampagne » au patrimoine mondial del'Unesco.

Julien Debant

Les vignes des Jésuites sont issues d'un cépage qu'on pensait disparu depuis le XVIIIe siècle : leVerjus. © l'Hebdo du Vendredi

Ancien Collège des Jésuites

Les vignes livrent de nouveaux secrets





La Champagne-Ardenne regorgede sites touristiques dits « de mémoire », souvent tropméconnus du grand public et qui, pourtant, permettent de se réapproprier le passé historique d'un territoire. Le Conseil économique, social et environnemental régional(Ceser) s'est récemment penché sur ce dossier.xDeux anniversaires marqueront l'année2014 : le centenaire du début de la GrandeGuerre et le bicentenaire des bataillesnapoléoniennes. L'occasion rêvée de marqueraussi le coup en Champagne-Ardenne, partic-ulièrement empreinte de ces périodes dupassé. S'il permet de préserver l'héritage com-battant et de le transmettre aux jeunes généra-tions, le tourisme de mémoire offre égalementde valoriser le patrimoine civil et militaire d'unterritoire. Et en région, c'est sur ce point, sem-ble-t-il, que le bât blesse.« Fortifications, abbayes cisterciennes,

tranchées, etc. La Champagne-Ardenne dis-pose d'atouts incomparables qui la placentaux racines de l'Histoire de France etd'Europe, mais elle manque cruellement delisibilité, de communication et d'organisation

en matière de tourisme de mémoire », déplorePatrick Tassin, président du Ceser. « Nousinterpellons le Conseil régional sur la néces-sité de réaffirmer l'identité historique de larégion. Des acteurs locaux, publics et privésse sont d'ores et déjà investis pour célébrer les

commémorations de 2014, d'autres rejoin-dront le mouvement. Il est impératif de coor-donner ces initiatives. Encore faudra-t-il sedonner les moyens de le faire ».Parmi les initiatives programmées et en coursde réflexion : une reconstitution en 3D sur le

circuit de mémoire « Entre Marne et les deuxMorins » à Mondement ; l'ouverture d'unenouvelle galerie et d'une muséographie au Fortde la Pompelle ; un festival international descinémas de guerre piloté par le Pays deChâlons-en-Champagne et la Comète. La Villede Reims planche sur des actions scolaires enlien avec l'Inspection Académique et le Centredépartemental de documentation pédagogique,tandis que le Conseil général de la Marneprévoit d'améliorer la signalétique des sites demémoire.Le Ceser avance aussi l'argument économique.Le tourisme de mémoire constitue un véritablelevier pour l'acti-vité régionale. En France eten 2010, la filière rapportait un chiffre d'af-faires de 45 millions d'euros avec 6,2 millionsde visites - dont 2,7 millions dues aux touristesétrangers - et 1 050 emplois équivalents tempsplein générés par les sites payants. En terrechampardennaise, on évaluait à environ 340000 visiteurs la fréquentation des sites demémoire en 2007. Soit une évolution de 13 %comparé à 2000. « Les sites basés en zonesrurales se heurtent, entre autres choses, à uneoffre alentours insuffisante en termesd'hébergement et de restauration. Ce quin'incite évidemment pas les touristes à pro-longer leurs séjours ». Il reste encore beau-coup à faire, donc, pour ne pas oublier.

Sonia Legendre

La Main de Massiges, en Argonne © Champagne-Ardenne Tourisme

Tourisme de mémoire

Faire revivre le patrimoine du passé

Placée en redressement judi-ciaire en octobre dernier, lasociété Sky Aircraft, filialede GECI Aviation, toutcomme l'est Reims AviationIndustries, a évité de peu, lasemaine dernière, la liquida-tion pure et simple. Maisson avenir reste incertainpuisque le tribunal de com-merce de Briey a fixé au 20décembre la date à laquelled'éventuels repreneurs peu-vent se faire connaître.xIl y a tout juste deux ans, SergeBitboul, président de GECIInternational, était à Prunay, au seindes locaux de l'une des filiales deGECI Aviation, en l'occurrenceReims Aviation Industries, afin deprésenter l'avenir de son entrepriseavec un grand optimisme.S'appuyant sur des prévisions decroissance soutenue, le président deGECI déclarait alors espérer écouler1 000 avions de type Skylander d'icià 2025. Installées à Chambley enLorraine, sur une ancienne base aéri-enne de l'OTAN, les installations de

production de ce petit avion tout-ter-rain, un bimoteur à hélices d'unecapacité de 19 passagers ou de 3tonnes de fret, emploient aujourd'hui159 salariés, mais aucun avion n'estencore sorti des chaînes de montage.Ce projet évalué à 120 millions d'eu-ros il y a deux ans, bénéficiant dusoutien financier notamment del'Etat et de la région Lorraine, abesoin de 200 à 300 millions d'eurosjusqu'aux premières livraisons selonun audit réalisé par la directiongénéral du Fonds stratégique d'in-vestissement. Conséquence, faute de

trouver de nouveaux et solides parte-naires industriels, le projetSkylander devrait inévitablementsombrer. Selon l'Est Républicain,une nouvelle audience au tribunal decommerce de Briey en Meurthe-et-Moselle a été fixée au 20 décem-bre afin d'examiner les dossiersd'éventuels repreneurs pour SkyAircraft. Trois investisseurs seraientintéressés dont Israel AerospaceIndustries.Les difficultés financières du site lor-rain peuvent-elles contaminer l'autrefiliale du groupe, Reims Aviation

Industries ? « Non », affirme OlivierDumas, respon-sable des opérationsdu site basé à Prunay. « Ce sont deuxentités totalement distinctes. Il n'y a aucune créance, ni dette entreles deux sociétés », précise-t-il, sans ajouter d'autre commentaire.Toujours est-il que comme pour leprojet Skylander, Serge Bitboul avaitégalement vu grand pour l'avenir duF406 rémois. En 2010, il prévoyaitune production de l'ordre de 10 à 15avions par an et une augmentationdu nombre de salariés, de 75 à 100personnes. La réalité est mal-heureusement, là aussi, tout autre.« Reims Aviation emploie 75 salariéset la production concerne un seulappareil actuellement », indiqueOlivier Dumas. Heureusement, lesactivités de maintenance et d'équi-pements sur d'autres appareils suf-fisent à occuper, pour l'instant, lamain d'oeuvre rémoise. Selon le magazine Capital, dans son numéro de décembre, SergeBitboul aurait essayer courant octobre de vendre son projetSkylander à Teodoro ObiangNguema Mbasogoau, dictateur de laGuinée équatoriale... une nouvellepas franchement rassurante.

Julien Debant

Le Skylander va-t-il rester à l'état de simple maquette ? (en arrière plan, SergeBitboul, président de GECI Aviation). © l'Hebdo du Vendredi

Difficultés de Sky Aircraft

Quelles conséquences pour Reims Aviation ? xEntrepreneuriat :incroyables talents en région

Porteurs de projet, créateurs et repre-neurs d'entreprise confondus, 162Champardennais ont participé cetteannée au concours « J'ai une idée ! »du dispositif Génération Entre-pren-dre. Parmi eux, six lauréats, et autantde produits et services audacieuxconçus en région. Du fût de bièreécolo-nomique à l'affichage publici-taire mobile, en passant par la créa-tion d'une marque textile design etéquitable. Pour récompenser etencourager ces jeunes talents, lesprésidents des CCI et CMA leur ontremis des prix de 500 à 4 000 euros.Ils bénéficieront d'un accompagne-ment personnalisé pour la bonnesuite de leur projet.Preuve qu'on ne manque pas d'initia-tives originales en Champagne-Ardenne, quatre entrepreneurs du cruse sont également vus sélectionnéspar l'opération nationale « 500 000 etmoi », made in CCI. Coup de coeurdu jury : Laure Robert, pour l'ouvertured'une sandwicherie « Gust » àChâlons-en-Champagne.

En Bref

É conomie11 x


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Le Stade de Reims reçoit le Loscsamedi soir à 20 heures pour lecompte de la 18e journée de Ligue1. Si le premier objectif consistera àne pas prendre de but, le second,voire le premier ex-æquo, consisteraà marquer.x« Je ne voudrais pas qu'on batte le record dedurée sans marquer », disait Hubert Fourniermercredi soir après la défaite concédée àFrançois-Coty, contre l'AC Ajaccio (2-0). Unedéfaite à la 17e journée, qui laissait le compteurrémois bloqué sur 17 points, mais envoyait le clubà la 17e place de Ligue 1, la dernière au-dessus dutrait. Comprenez celle la dernière qui ne relèguepas à l'échelon inférieur en fin de saison. Et Reimsne compte plus qu'un point d'avance sur le pre-mier relégable, qui a changé de nom. Evian TG,vainqueur de Troyes, a laissé la 18e place àSochaux, auteur d'un nul contre Lille, justement.Côté statistiques, Reims reste sur une série deneuf matches sans victoire, composée de sixdéfaites et trois nuls. Le dernier succès remonte au6 octobre, 8e journée, contre Nice (3-1). Et ledernier but marqué remonte au 10 novembre, 12e

journée, contre Evian TG. Soit 7h47 sans ballonau fond... Dans la défaite (2-1) à Delaune, lesRémois avaient au moins marqué. Enfin, Camboncontre son camp... Le précédent, c'était déjàDelaune, contre Troyes, mais ce n'était pas un butd'attaquant. Aïssa Mandi avait ouvert le score,avant que Camus n'égalise. Quant au derniers butsmarqués par des attaquants, ils remontent juste-ment à la dernière victoire contre Nice. Diegoavait ouvert la marque, Cvitanich égalisé, etCourtet s'était mué en sauveur en jouant les« super sub*» en signant un doublé au 87e et90e+3... Au cours du match suivant, au Parc desPrinces, Courtet s'est blessé. Il est revenu le week-end dernier, entré en jeu contre Bordeaux, et a denouveau participé à la rencontre à Ajaccio mer-credi. Tout le monde au club prend soin à ne paslui faire endosser le costume du messie, rappelantson jeune âge et, comme tout joueur revenu deblessure, un nécessaire besoin de temps pourretrouver le rythme. Pourtant Courtet est le seuloffensif stadiste, avec Diego, à jouer son rôle.Auteur de quatre réalisations, en onze matches etseulement quatre comme titulaires, le Lorientais ale niveau. Diego Rigonato, ailier gauche plus quebuteur, a marqué trois fois. Pour les autres armesoffensives, on ne retiendra qu'un but à Fauvergue.

Ayité, Fortes et plus encore Ghilas et Toudic, véri-tables pointes, n'ont pas encore marqué cette sai-son. Et pourtant, les occasions, même si elles secomptent sur moins que les doigts d'une main,comme à Ajaccio mercredi, existent. En Corse,Ghilas, à deux reprises, et Toudic, une fois, ont eudes balles de but. Mais rien ne rentre.Quelle solution, si Courtet n'est pas le sauveur, àpart continuer à travailler et espérer qu'enfin, ça

rentre... Ou recruter un buteur hors pair pendant lemercato hivernal ? Qui viendra aider Reims, l'undes plus petits budgets de la division, à se main-tenir en Ligue 1 ? En attendant, si, d'ici samedisoir, les dirigeants du Losc pouvaient avoir labonne idée de résilier le contrats de tous ses gar-diens, après celui de Mickaël Landreau...

T.V* substituts, remplaçant en anglais.

Le ballon n'est plus rentré dans les filets depuis 7h47... © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 18e journée) Reims - Lille

Déjà marquer...

Sport12 x

Réputée ouverte et imprévisible, la Coupe de France de football réservechaque année son lot de surprises et de rebondissements. Organisé lundidernier à Reims, le tirage au sort des 32èmes de finale de cette compétition a, lui, relativement épargné les clubs de la région.xL'événement est toujourssolennel puisqu'il supposel'entrée en lice des clubs del'élite. Dans sa prise deparole, Jean Djorkaeff, pèrede Youri et surtout Présidentde la Commission Fédéralede la Coupe de France ne s'ytrompe au demeurant pas :« Les 32e sont toujours unmoment fort pour leséquipes, surtout pour lesamateurs ayant déjà puarriver jusque là. Mais que letirage au sort ait lieu ici, àReims, est d'autant plus fortpour les joueurs du Stade.C'est un joli clin d'oeil pourcette équipe ayant connu unesi belle dernière saison avec sa remontée l'an passé. » Parmi les 7 656 clubs engagés dans la compétitionfiguraient nos clubs régionaux, le Stade de Reims, donc, mais aussi l'Estac de Troyes (L1), le CS SedanArdennes (L2) et le Vitry-le-François FC (District), les deux derniers devant tout de même encore remporterun match (reporté à cause du temps) avant de pouvoir participer aux 32èmes. Et au jeu du hasard, c'estSedan qui connut le premier son adversaire, à savoir Pontarlier (CFA2) ou Colmar (National), (même prob-lème de match reporté). Pour les troyens, ce sera le FC Montceau ou Mulhouse, tous deux en CFA. Vintensuite le tour de Vitry-le-François, peu vernie puisque qu'en cas de qualification pour les 32èmes, l'équipedevra battre le Toulouse Football Club (Ligue 1). La petite histoire veut d'ailleurs que ce soit Just Fontaine,ancien Rémois mais résident toulousain depuis de nombreuses années qui tira la boule du TFC... A ce stade, restait donc à savoir à quelle sauce Reims allait être mangé, sachant qu'il restait notamment uncertain Paris Saint-Germain à sortir du « chapeau ». Et dans la grande salle du Palais du Tau, les murmuresdevenaient perceptibles. Mais à six boules de la fin du tirage, c'est finalement Arras qui fut destiné au PSG,tandis que les Rémois apprenaient qu'ils se rendraient à Plabennec (CFA), en Bretagne. Des matches qui sejoueront les 5 et 6 janvier prochains. Aymeric Henniaux

De gauche à droite, Jean Djorkaeff, Raymond Kopa, Just Fontaine et RobertPires. © l'Hebdo du Vendredi

Tirage au sort - Coupe de France

Des 32èmes cléments pour les clubschampenois

xLa semaine dernière, quelques heures avantle match au sommet contre Pau-Orthez, NikolaAntic déclarait : « mon équipe est lameilleure ». Sur ce match, ces joueurs lui ontdonné raison. Vainqueursdes Palois sur le score de87 à 79, avec un RodrigueMeels en progrès (14 pts),et dominateurs tout au long de la rencontre, lesMarnais ont enfin obtenu leur succès deréférence de cette première partie de saison.Grâce à cette victoire de prestige, les voilà bieninstallés dans le Top 5 de la division, à la 4eplace à égalité avec Le Portel (9 victoires et 4défaites), et à une seule victoire du trio de têteconstitué de Pau-Orthez, Antibes et Evreux.

Après avoir avancé dans l'ombre, pour lesobservateurs, Châlons-Reims fait désormaisintégralement partie des favoris, un statut quele club se doit maintenant d'assumer. Dès ce vendredi, le club marnais aura donc unsupplément de pression sur les épaules sur leparquet d'Aix-Maurienne. Chez le 8e duclassement, au bilan de 7 victoires pour 6défaites, un échec de Bryan Mullins et sescoéquipiers serait du plus mauvais effet.Favoris sur le papier, les hommes de NikolaAntic devront se méfier d'une formation quivise au minimum les play-offs. Balayés dansl'antre de Saint-Quentin lors de la dernièrejournée (90-58 !), les Savoyards doiventimpérativement se racheter. Entraînée parAntoine Michon, cette équipe vaut certaine-ment mieux que son classement actuel. AvecWilbert Brown (22,8 pts et 7,9 rds), WayneChism (12,5 pts et 4,8 rds) ou encoreHoumounou Mérédis (10,1 pts et 3,6 rds), Aix-Maurienne ne manque pas d'arguments.Cependant, privé de son pivot Erroyl Bing(11,9 pts et 10,1 rds) et de Joachim Ekanga(10,9 pts et 3 rbs), blessés, le collectif se

cherche encore, à l'image dupigiste médical Marcus Sloan,auteur de 2 points en 27 mi-nutes à Saint-Quentin, pour ce

qui était sa première sortie sous ses nouvellescouleurs. A Châlons-Reims de profiter des diffi-cultés rencontrées par son adversaire pourobtenir son 5e succès, à l'extérieur, de la saison. Julien DebantAix-Maurienne - Châlons-Reims, vendredi 14 décembre à 20h à la Halle de Marlioz à Aix-les-Bains.

A Aix-Maurienne, Bryan Mullins et Châlons-Reimsauront pour mission de confirmer leur victoire face àPau-Orthez © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B - 14e j.- Aix-Maurienne - Châlons - Reims

Ne surtout pas gâcher

Confirmer le succès face à Pau-Orthez

CONCERTS CHÂLONSsamedi 15 décembreRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « LA BO-HÈME »La Bohème est un opéra en quatre actes deGiacomo Puccini, sur un livret en italien de Gia-cosa et Illica, d’après le roman d’Henri Murger.

À 20h00. Tarif : 20 euros - Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne

CHANSON/ROCK/SWING : « LA CARAVANE PASSE »Déjà 12 années que La Caravane étoffe sa ré-putation de groupe de scène à l’énergie unique.Et ce n’est pas terminé !!! Elle continue joyeu-sement d’ouvrir les frontières !

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François dimanche 16 décembreVARIÉTÉ : « MICHELLE TORR » Michelle Torr chante l’amour, la passion, le donde soi. Sa voix caressante et puissante, aux ac-cents veloutés, émane des tréfonds de sonêtre.

À 15h30. Tarifs : 40 à 44 euros

Capitole en Champagne, av. du Président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

jeudi 20 décembreRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « SLAVA�S SNOWSHOWCe spectacle est une avalanche d’émotions : unsavant mélange de rêve, de rire et de sensa-tions fortes. Bienvenue dans le monde de SlavaPolunin.

À 20h00. A 14h et 20h séances supplémentaires le vendredi 21 à 18h et 20h Tarif : 18,5 euros

Ciné Majestic, 2 rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne samedi 22 décembreREGGAE CHANSON : « BROUSSAÏ » + « GAVROCHE » De l’Olympia de Paris aux Francofolies deMontréal en passant par le Jaria Reggae Festi-val de Kingston, Broussaï nous a démontré de-puis quelques années qu’il pouvait enflammern’importe quels concerts.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 26 janvierGOSPEL : « ISABELLE AUBRET ET KUMISA QUAR-

TET » Isabelle Aubret, une des plus grandes stars dela chanson française a décidé de nous faire dé-couvrir ou redécouvrir « les chants de Noël »,entourée d’un Quartet vocal et de 4 musiciens.

À 20h00. Tarif : 35 euros Collégiale Notre Dame de Vaux, rue de Vaux à Châlons-en-Champagne

dimanche 27 janvierPOP-ROCK/FOLK : « LETZ ZEP » Après une toute 1ère tournée française remar-quée début 2012 (concert complet à l’Olympia)par le public et les médias, Letz Zep revients’imposer comme le meilleur groupe hommageà Led Zeppelin.

À 17h30. Tarifs : 40 à 45 euros Capitole-en-Champagne, av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne

CONCERTS ÉPERNAYdimanche 16 décembreCONCERT : « CONCERT DE NOËL » Ensemble choral Les Cenelles, chants clas-siques et traditionnels.

À 16h00. Tarif : 10 euros Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul à Epernay

mardi 22 janvierVARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : « MICHEL SARDOU » Entouré de ses talentueux musiciens, de seschoristes et de ses cordes, Michel Sardou nouslivrera un show plein d’énergie dans son nou-veau spectacle Les grands moments.

À 20h30. Tarifs : 43 à 75 euros Le Millésium, av. du général Margueritte à Epernay

EXPOSITIONS CHÂLONSjusqu’au dimanche 16 décembreEXPOSITION SANDRINE FARGETSandrine Farget travaille le noir comme unecouleur et la lumière comme un matériau.Sculptrice et photographe, elle scrute la matièreau plus profond pour exprimer ses émotions,entre douceur et violence.

Maison Clémangis.jusqu’au dimanche 23 décembre« EXPOSITION DE PEINTURE » Par l’association « Les Graines de Champagne», l’art s’invite pour les fêtes de Noël à l’office

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xL'événement est si richequ'il est reconnu d'intérêtgénéral par le Ministère de laCulture ; Aurélie Filippetti,la ministre en charge dece portefeuille, rappelantd'ailleurs la place du cham-pagne, « vecteur de mythes,dans l'Art nouveau, l'Artdéco et le surréalisme ».Jusqu'au 26 mai prochain,c'est dans toutes ses décli-naisons que le vin pétillantdes terres de Champagnesera présenté au public dumusée, avec le concours dela Ville de Reims, du muséed'Orsay, du Conseil régionalet d'une dizaine de mécènesprivés. Un vin dont l'origineest régulièrement attribuée àDom Perignon, pionnierdans l'art d'assembler desvins de crus différents. « Atravers cette exposition, on asouhaité interpeller le visi-teur en montrant l'excellence du champagne, son côtéélixir et cette part de luxe et de magie qui lui corre-spond tant. Mais aussi son volet abusivement festif etdécadent. Sans oublier pour autant ses racines, le ter-roir. » David Liot, conservateur des Beaux-Arts rémoisdonne le ton de cette rencontre unique entre les Arts etl'effervescence, proposée aux visiteurs, d'ici etd'ailleurs. Au fil des installations, ces derniers découvriront despeintures, affiches, sculptures et papiers peints, maisaussi des pièces d'orfèvrerie, des vitraux, des tapis-

series, de nombreux éventails et des créations ciné-matographiques et musicales en lien direct avec lechampagne. Un parcours transdisciplinaire et théma-tique regroupant pas moins de 370 pièces de collection,issues de 85 généreux prêteurs particuliers et profes-sionnels, d'Europe et d'Outre-Atlantique. Dans une par-tie plutôt XVIIIème et plutôt consacrée à l'aspectaristocratique de la précieuse boisson, c'est la peinturequi est mise à l'honneur avec nombre de toiles de por-traits bourgeois ou faisant intervenir le champagne dansdes chroniques d'époque dans les cercles aristocratiques

parisiens. Des collections decéramiques (flûtes en verre et cristal,rafraichissoirs à verres et à bouteilles),ayant notamment appartenu à la VeuveClicquot, sont également à découvrir.En écho à l'image luxueuse, voire éli-tiste, du champagne, l'exposition re-vient parallèlement sur la partie« euphorisante » du breuvage, traitantde l'ivresse à travers des tableaux defêtes où frivolité, décadence voireorgie sont reines. Entre le XVIIIe et leXIXe, le champagne se diffuse de plusen plus dans les milieux aisés et de-vient un double symbole, de richesseet d'excès. « Dans le prolongement decette approche, une section autour dela caricature du vin champenois a étéinstallée, autour par exemple d'unfilm de Chaplin et d'oeuvres bur-lesques de Honoré Daumier, GeorgesGrosz ou Etienne Cariat », complèteDavid Liot, précisant qu'il s'agissaitici « de dénoncer le fait de consommersans modération ». Enfin, les XIXe etXXe mettront, eux, à l'honneur l'Art

nouveau et l'Art déco, mais aussi le chaos, le surréel etla renaissance dans tous les sens du terme.

Aymeric HenniauxJusqu'au 26 mai 2013. Visites : 8, rue Chanzy, les lundis, mercredis, vendredis et samedis de 10h à 12h et de 14h à 18h. Les jeudis de 12h à 20h et les dimanches de 11h à 18h. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.Renseignements : 03 26 35 36 00expo-champagne.reims.fr

A travers « Les Arts de l'effervescence. Champagne ! », la nouvelle exposition phare du musée des Beaux-Arts de Reims, ouverte au public à partir de ce vendredi,

c'est toute l'histoire du précieux breuvage qui est évoquée, du XVIIème siècle à nos jours.

Tous les styles de créations sont représentés dans l'exposition. Ici, le vitrail. © l'Hebdo du Vendredi

Exposition - Musée des Beaux-Arts

Bulles de champagne, de culture et de patrimoine

13 xSortie N°199 du 14 au 20 décembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om


Bibliothèque Pompidou - ExpositionLes Demarteau : graveurs et... magiciens

Exposées au fil des vitrines de l'espace Patrimoine, à la BibliothèquePompidou, les œuvres de Gilles et Gilles-Antoine Demarteau - dits« l'aîné » et « le jeune » - intriguent. De prime abord, et sauf en étantspécialiste, on pourrait croire à des croquis originaux réalisés à lasanguine, une craie naturellement rouge qui inspirera les techniquespicturales du XVe siècle. Ici, des portraits de femmes laissant devinerle visage du Christ, et là, des chérubins plus vrais que nature. En réa-lité, ces pièces sont des estampes. Au milieu du XVIIIe siècle, Gilles De-marteau co-invente un nouveau procédé de gravure imitant à laperfection les dessins des grands maîtres. Un génie qui lui vaudrad'être nommé graveur du Roi Louis XV, puis qui sera perpétué parson neveu, Gilles-Antoine Demarteau. Bluffant ! Rendez-vous cesamedi pour une visite-flash de l'expo. Sonia LegendreExposition « La Collection Demarteau : des gravures merveilleuse...menttrompeuses » - Jusqu'au 19 janvier à la Bibliothèque Pompidou - Visite Flashsamedi 15 décembre à 15h30 - Entrée libre.

Parmi les collections iconographiques des bibliothèques municipales : les gravuresintrigantes des Demarteau © DR

Salmanazar -MarionnettesÉtrange laboratoireTout droit sorti de nos histoires d'enfant et inspiré de célèbres figures de savants fous, leProfesseur Illman se présente à nous comme étant un scientifique totalement déjanté maispersuadé qu'il finira par sauver la planète à coup de découvertes plus ou moins farfelues.Accompagné par Crameur, l'indispensable acolyte simplet et dévoué, Illman met en placedes expériences douteuses qu'il teste sur de pauvres rats de laboratoire, en quête de l'élixird'immortalité. De leur côté, les rats ne pensent qu'à une chose : rester en vie mais surtouts'évader. Les deux histoires commencent alors à s'entremêler et si le professeur s'acharneà mettre en place de nouvelles expériences en les testant cette fois-ci sur l'homme, pen-dant que le cerveau de sa mère rumine dans son bocal, les rats discutent entre eux, dansl'ambiance plus calme et intimiste de leur cage. Entre formol et tubes à essais, Le Labo-ratorium aborde le rapport entre connaissance scientifique et perversion du pouvoir, avectoutefois un humour certain. Incarnation de l'expérimentation scientifique sans garde fou,le professeur Illman figure également quelques grands dictateurs de l'Histoire. Emportémalgré lui dans cette folle aventure, Crameur ne peut que regarder son maître délirer etcraindre, à juste titre, pour sa santé mentale. En résidence de création pour trois années au Salmanazar, la Cie Succursale 101 est àl'origine du petit bijou marionnettique qu'est Le Laboratorium. Mêlant habilement les genres, la compagnie nous offre un spectacle à nepas manquer.

Claire LagrangeLe Laboratorium, jeudi 20 à 10h et 14h30 et vendredi 21 décembre à 10h, théâtre Gabrielle Dorziat, à Epernay.

Au bord de la folie, le savant fou s'inquiète de l'avis quepeut avoir le cerveau de sa mère... © DR

de Tourisme de Châlons. À 9h00. Entrée libre Office de Tourisme de Châlons-en-Champagne

jusqu’au lundi 24 décembreGRAINE DE CHAMPAGNEMarché de Noël des Artisans d’art.Du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h à 18 h. Dimanche 9 et 16

décembre de 14 h 30 à 18 h. Office de tourisme.jusqu’au lundi 31 décembreLE GRENIER DU PÈRE NOËL100 ans de jeux et jouets...

Du 1er au 31 décembre (fermé le 25 décembre). Du lundi au vendredi : de 9 h à 19 h. Samedi et dimanche : de 14 h à 19 h.

Entrée gratuite. Hôtel de Ville - Place Fochjusqu’au lundi 31 décembreNOËLS DES AMÉRIQUESCrèches des Amériques.

De 14 h à 18 h sauf les week-ends du marché de Noël, de 14 h à 19 h.Fermé le 25 décembre. Église Saint-Alpin.

jusqu’au samedi 12 janvierFOI D’ANIMAL(E)Béatrice Meunier, artiste plasticienne. Objetsvotifs.

Bibliothèque municipale Georges Pompidou.

jusqu’au samedi 19 janvierDES GRAVURES MERVEILLEUSEMENT TROMPEUSESLa Collection Demarteau, des gravures mer-veilleusement trompeuses.

Du 1er décembre 2012 au 19 janvier 2013. Bibliothèque municipale Pompidou.

EXPOSITIONS ÉPERNAY

jusqu’au samedi 12 janvier« L�IMAGINÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires et descontrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque centre ville à Epernay.

jusqu’au samedi 26 janvier« L’IMAGIN’ÈRE DE SYLVAIN LÉCRIVAIN » Dans le cadre des Habits de Lumière, unvoyage à travers des paysages lunaires et descontrées imaginaires.

Entrée libre Médiathèque Daniel-Rondeau à Epernay.

SPECTACLES CHÂLONS

vendredi 14 décembreMOURMELON - LA ROUTE DE NOËLSpectacles pour enfants, animations de rues,statue vivante, sculpteur de ballons, père Noël,musique, dégustations gratuites... Avec la par-ticipation des commerçants et des associationsde Mourmelon.

À 17h00. Vendredi 14 décembre de 17h à 21 et samedi 15 décembre de 15h à 20h.

samedi 15 décembreRETRANSMISSION : « AÏDA » Cette inoubliable production du Met revient surscène avec Liudmyla Monastyrska dans le rôlede la princesse éthiopienne et Roberto Alagnadans celui de Radamès. En direct du Metropo-litan Opera de New York.

À 19h00. Tarif : 18 euros La Comète mardi 18 décembreCIRQUE TRADITIONNEL : LE GRAND CIRQUE SUR L’EAUCe spectacle est spécialement conçu pour toutela famille : il reprend les valeurs traditionnellesdu Cirque et les transpose dans un univers ma-gique et féérique : celui de l’eau et des fondsmarins.

À 18h00. A 18h et 20h30 le mar. 18, à 14h30 et 18h le mer. 19 décembre Tarifs : 14 à 44 euros Chapiteau,

parking sud-Parc Expos à Châlons-en-Champagne jeudi 20 décembreTHÉÂTRE : « JEUX DE CARTES 1 : PIQUE » Une création à 360° par l’un des plus grands

metteurs en scène du monde ! À 20h30. jeu. 20 et ven. 21 décembre

Tarifs : 6 à 24 euros Cirque de Châlons-en-Champagne, en partenariat avec La Comète

samedi 5 janvierRETRANSMISSION : « LES TROYENS » Lors de la chute de Troie, des Troyens fuientpour fonder une nouvelle ville. Jouée pour ladernière fois en 2003, cette épopée spectacu-laire est rarement entendue au Met. En directdu Metropolitan Opera de New York.

À 18h00. Tarif : 18 euros La Comète jeudi 10 janvierTHÉÂTRE : « L’ART DU RIRE » Une merveilleuse leçon de théâtre en forme deconférence irrésistible, absolument logique etcomplètement folle sur l’art du rire.

À 20h30. jeu. 10 et ven. 11 janvier Tarifs : 6 à 24 euros La Comète samedi 12 janvierTHÉÂTRE : « XAV FAIT SON ONE MAN CHAUVE » Une galerie de tronches de vie : un petit Jésussans culotte de velours, un éducateur sportif gé-rontophobe, un charcutier sans scrupule, unépoux de mauvaise foi, un pochtron en uni-forme, un affreux commerçant, un père irasci-ble...

À 21h00. Tarif : 12 euros �salle des fêtes de Sarry dimanche 13 janvierDANSE CLASSIQUE : « VALSES DE VIENNE » Avec le Budapest Strauss Symphony Orches-tra. Valses, musique, chant et danses. À 15h30. Tarifs : 42 à 46 euros Capitole-en-Champagne, av. du président

Roosevelt à Châlons-en-Champagnevendredi 18 janvierMUSIQUE : « CLAIRE DITERZI » Chanteuse la plus audacieuse de la scène fran-çaise Claire Diterzi emprunte à la peinture sonlangage et à la musique son émotion pour évo-quer l’amour.

À 10h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète

lundi 21 janvierDANSE : « TUÉTANO » Figure de proue du flamenco actuel, surnomméle Picasso de la danse, Andrés Marín enflammeles scènes des plus prestigieux théâtres dumonde.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24 euros La Comète jeudi 24 janvierTHÉÂTRE : « L’HOMME QUI SE HAIT » Après « Le cas Jekill » que nous avions ac-cueilli, ce spectacle est la deuxième collabora-tion de Denis Podalydès avec EmmanuelBourdieu.

À 20h30. jeu. 24 et ven. 25 janvier Tarifs : 6 à 24 euros La Comète

vendredi 25 janvierDANSE CLASSIQUE : « LE LAC DES CYGNES » La troupe du Moscou Théâtre Ballet se produirapour la première fois au cours d’une grandetournée en France.

À 20h00. Tarifs : 34 à 56 euros Capitole-en-Champagne,

av. du président Roosevelt à Châlons-en-Champagne dimanche 27 janvierRETRANSMISSION : « LA BAYARDÈRE » La version présentée par le Bolchoï de ce grandclassique de la danse est signée par le célé-brissime chorégraphe russe Yuri Grigorovich.En direct du Bolchoï de Moscou.

À 16h00. Tarif : 18 euros La Comète

mardi 29 janvierTHÉÂTRE MUSICAL : « PANTAGRUEL » Emporté par la force évocatrice de cette farceéclairée, le spectacle sublime par le rire et enmusique l’une des langues les plus inventivesde notre littérature.

À 20h30. mar. 29 et mer. 30 janvier Tarifs : 6 à 24 euros La Comète


La Comète - Spectacle circulaire« Jeux de Cartes 1 : Pique » : Bagdad et Las Vegas réunis au CirqueArtiste habitué de la Comète, le metteur en scène québécois Robert Lepage revient à Châlons et investit cette fois-ci le cirque rénové.Avec lui, une création conçue sur mesure pour ce type de bâtiment, qui sera ensuite amenée à parcourir d'autres espaces scéniques cir-culaires du réseau européen 360°. La particularité de cette oeuvre, outre le jeu d'acteurs incroyable et les effets spéciaux visuels qui laservent, c'est le dispositif scénique au coeur duquel se déroule toute l'action. Une structure circulaire, mobile et modulable à souhait, quipermettra aux comédiens et aux décors d'apparaître et de disparaître au centre de la piste circassienne. A Las Vegas, plus précisément.Et alors que les hostilités sont lancées en Irak, cette terre d'asile multiculturelle devient le berceau de nombreux personnages, dont lesparcours et les destins ne tarderont pas à se croiser. Spectaculaire et magique !

Sonia LegendreJeux de Cartes 1 : Pique - Jeudi 20 et vendredi 21 décembre à 20h30 au Cirque rénové de Châlons - Durée : 2h30 - Infos et réservations au 03 26 69 50 99


Capitole en Champagne -Michelle TorrAprès l'Olympia... le Capitole !

« Une ambassadrice de notre chanson française »,aimait à complimenter Pierre Delanoë lorsqu'il par-lait de Michelle Torr. Depuis ses premiers pas surscène - elle n'avait que six ans à l'époque ! -, l'artistechante sa passion, inspirée par Édith Piaf et révéléepar les plus grandes salles de concert, notammentl'Olympia. Son secret ? Une voix puissante aux ac-cents veloutés, des interprétations a cappelladéroutantes, mais aussi l'amour inconditionnel qu'elleporte à son public. 450 titres enregistrés et 35 millionsde disques vendus plus tard, Michelle Torr possèdetoujours ce rare don d'embarquer ses fans à traversdes textes empreints d'amour et d'émotions. Une joliefaçon de clôturer la programmation 2012 du Capi-tole.

S.L

Concert de Michelle Torr - Dimanche 16 décembre à15h30 au Capitole en Champagne - De 40 à 44 € -Billets en vente à l'Office de Tourisme, Carrefour CroixDampierre, Espace culturel Leclerc de Fagnières et enligne (Fnac, Ticketnet, Francebillet)

SPECTACLES ÉPERNAYvendredi 14 décembreCRÉATION PARTICIPATIVE : « L’ARBRE IMAGINAIRE » Une création en papier faite à partir des dessinsd’enfants sur « L’imaginaire ». À 13h30. De 13h30 à 18h le ven. 14, de 10h à 18h le sam. 15 décembre -

gratuit - une création à découvrir du 4 au 29 décembre, horaires habi-tuels, entrée libre - Médiathèque centre ville à Epernay

HABITS DE LUMIÈRE : « LES LUMINÉOLES » Trois grands cerfs-volants lumineux s’envolentdans la voûte céleste.

À 18h30. A partir de 18h30 sam. 15 décembre, 70 av. de Champagne à Epernay

HABITS DE LUMIÈREE : « LA FABRIQUE À DÉLICES» Un univers de friandises et de gourmandisesavec des danseuses en sucre, des musicienset des échassiers jongleurs.

À 18h30. De 18h30 à 19h15 et de 21h à 21h45 le ven. 14, de 18h30 à19h15 et de 20h à 20h45 le sam. 15 décembre

39 av. de Champagne à Epernay HABITS DE LUMIÈRE ; « L�ATELIER DU PEINTRE » Son et lumière qui transforme la façade de l’Hô-tel de Ville sparnacien et matérialisant l’atelierd’un peintre et les délires extravagants de sonimaginaire. À 19h00. A partir de 19h jusqu’à 22h30, toutes les 30 min. le ven. 14 et àpartir de 18h30 jusqu’à 22h le sam. 15 décembre - Façade de l’Hôtel de

Ville à Epernay HABITS DE LUMIÈRE : « LA PARADE FANTASTIQUE »Un défilé imaginaire à la Jules Verne où opéraet percussions donnent le ton ! Un joyeux ordrede bataillons ouvre ce cortège artistique.

À 19h15. à partir de 18h45 le sam. 15 décembre à côté de l’Hôtel de Ville d’Epernay

HABITS DE LUMIÈRE : « PARADE FANTASTIQUE » Final de la parade sur scène où deux specta-cles auront lieu simultanément : concert de per-cussions et structures dans les airs.

À 20h00. à 19h30 le sam. 15 décembre Place de Champagne à Epernay HABITS DE LUMIÈRE : « L’IMAGINAIRE ET LECHAMPAGNECe feu d’artifice, par ses attraits colorés et mu-sicaux, offre un moment d’imaginaire unique etspectaculaire.

À 20h30. Depuis les vignes, à proximité de la place de Champagne à Epernay

HABITS DE LUMIÈRE : « AVALON » Les arts traditionnels et modernes s’entremê-lent : jonglage de feu et de lumières, percus-sions et musiques électroniques pour unrésultat envoûtant !

À 21h00. à 20h le sam. 15 décembre - Château Perrier, 13 av. de Champagne à Epernay

HABITS DE LUMIÈRE : « SURPRISE, ON DANSE ! » Et si on dansait ? Tout le monde est convié àsuivre des pas simples en y ajoutant son proprestyle.

À 22h00. Château Perrier, 13 av. de Champagne à Epernay HABITS DE LUMIÈRE : « SURPRISE, ON DANSE ! » Et si on dansait ? Tout le monde est convié àsuivre des pas simples en y ajoutant son proprestyle.

À 22h00. Château Perrier, 13 av. de Champagne à Epernay HABITS DE LUMIÈRE : « HABITS DE SAVEURS » Les Chefs Etoilés s’associent aux Maisons et

Vignerons de l’avenue de Champagne et auxproducteurs locaux pour créer une recette ori-ginale lors d’une démonstration-dégustation ou-verte à tous.

À 9h00. A proximité de la Halle Saint-Thibault à Epernay CINÉMA : « LE HOBBIT » Rencontre-débat à l’issue de la projection « La Fantasy à l’écran ».

À 15h00. Gratuit, réservation conseillée - Cinéma le Palace à Epernay CONTE FAMILIAL : « HISTOIRES D�ARBRES » Un vieil érable bourgeonne de vérité, un saulevisite le rêve d’un vieillard, un tilleul à la croiséedes 7 chemins exauce des vœux..

À 15h00. Gratuit, réservation conseillée - à partir de 4 ans Médiathèque centre ville à Epernay

HABITS DE LUMIÈRE : « HABITS DE SAVEURS » Pour la première fois, les Habits de saveursproposent aux 6-12 ans une parenthèse gour-mande à déguster sans modération !

À 16h00. De 16h à 18h A proximité de la Halle Saint-Thibault à Epernay

samedi 15 décembreHABITS DE LUMIÈRE : « LES SEA GIRLSLes Sea Girls imaginent de façon burlesque lafin du monde. Tout en chanson, humour, dansemais aussi magie, cette troupe tout droit sortiedu music-hall propose un spectacle détonnantet joyeux.

À 20h30. Gratuit, réservation obligatoire Théâtre Gabrielle Dorziat à Epernay

dimanche 16 décembreDÉFILÉ : « PARADE AUTOMOBILE » Ce rendez-vous convivial est l’un des plus

grands rassemblements de voitures anciennesdu Nord-Est de la France. Cette année, unconcours d’élégance réservé aux véhicules deplus de 40 ans est organisé.

À 11h00. De 9h à 10h30, concours d’élégance. A Partir de 11h, défilédans Epernay - départ esplanade Charles de Gaulle à Epernay

mardi 18 décembreMARIONNETTE : « GRETEL »

À 20h30. Spectacle ANNULE.jeudi 20 décembreMARIONNETTE : « LE LABORATORIUM » Inspiré des figures de scientifiques fous quipeuplent nos histoires d’enfants, le ProfesseurIllman est un savant totalement déjanté et per-suadé qu’il sauvera la planète par ses décou-vertes scientifiques.

À 10h00. Séance supplémentaire à 14h30 et ven. 21 décembre à 10h Tarifs : 7,5 à 23,5 euros - Le Salmanazar

lundi 7 janvierTHÉÂTRE : « CI SIAMO » Ci Siamo, composé d’extraits de plusieurstextes de Dario Fo, dénonce avec une ironiquelucidité le caractère névrotique de l’être humain,surtout quand celui-ci vit en couple.

À 20h30. lun. 7, mar. 8 et mer. 9 janvier Tarifs : 7,5 à 23,5 euros - Le Salmanazar

jeudi 17 janvierTHÉÂTRE : « L�ORAL ET HARDI » À partir de plusieurs livres du poète belge Jean-Pierre Verhaggen, Jacques Bonnaffé détricotela langue avec ivresse et délectation.

À 20h30. Tarifs : 12 à 38 euros Le Salmanazar


Après 35 millions de disques vendus, le charme de Michelle Torropère toujours © DR

BB Brunes, ce n'est pas qu'un groupe de jolis garçons qui chantent un rock qui plaît aux filles, c'est un groupe de rock français apprécié et reconnu, surnommé par PhilippeManoeuvre « les nouveaux Téléphone ». Mardi 19 février2013, le gang de rockeurs attend ses fans au Kabaret de Tinqueux pour présenter en live Long courrier, nouvel opusoù guitares flirtent avec synthés, comme nous l'explique avec passion Adrien Gallo, chanteur, guitariste et parolier du groupe, en pleine tournée promo. x L'Hebdo du vendredi : Votre nouvel album Long courrier faitbeaucoup parler de lui car on le dit moins rock n' roll que les deuxprécédents...Adrien Gallo : On avait besoin de faire quelque chose d'un peu déconcertant pour les gens et pour nous, sans contrainte artistique,sans exploiter un filon ni s'ennuyer. On a découvert entre autres Metronomy et Christophe. Nous nous sommes plongés

dans ces univers musicaux qui nous étaient inconnus. Ensuite, il a fallu allier les synthétiseurs aux guitares, y ajouter la program-mation, tout en gardant notre force de groupe. Le maître-mot du groupe est la mélodie. Notre public a bien réagi à l'écoute de l'album.

Justement, quel est votre public, car on vous a souvent collé l'étiquette de groupe à groupies ? C'est vrai qu'à nos débuts on avait beaucoup de groupies, maintenant,nous avons élargi notre public, des gens de la trentaine et de la cinquantaine viennent à nos concerts. Et nous avons toujours des jeunes filles parmi nos fans ! Nous accueillons tous lespublics.

Vous faites une apparition dans le film « Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté », comment avez-vous vécu cette expéri-ence grand public ?C'était une manière d'être tous les quatre dans un film, ce qui nous afait penser aux films des Beatles ! Nous jouons le rôle de bardes et in-terprétons des chansons de notre E.P anglais, moins connu, car le restedu temps nous chantons en français et nous en sommes fiers. DansAstérix, nous montrons surtout aux gens que nous savons rire denous-mêmes. Quand on pense que ce film a été vu par plus de 6 mil-lions de personnes... Nous n'avons jamais joué devant autant demonde !

Où en êtes-vous de la préparation de votre tournée qui commence en janvier ?Nous sommes actuellement en train de réfléchir à la scénographie.Les nouveaux morceaux sont plus durs à jouer ! Nous serons accom-pagnés par Raphaël qui revient pour jouer du clavier (Raphaël De-lorme, ex-guitariste du groupe NDLR). Nous allons également rejouerquelques titres de nos deux albums précédents comme « Dis-moi » ou« Lalalove you »...

Propos recueillis par Frédérique Alfassa-Larsonneur

Mardi 19 février 2013 à 20h30 au Kabaret Champagne Music-Hall, 18, rue Nicolas Appert à Tinqueux. Tarif : 25 euros.

Le groupe BB Brunes avec Karim Réveillé (batterie), Bérald Crambes (basse), Félix Hemmen (guitare), Adrien Gallo (chant et guitare). © Geoffroy de Boismenu

Concert - Le K à Tinqueux

BB Brunes : « Le maître-mot du groupe est la mélodie »

VENDREDI 14 DÉCEMBREVesigneul-sur-Marne

Marché de Noël 14h-19h - Salle des Fêtes

SAMEDI 15 DÉCEMBREVesigneul-sur-Marne

Marché de Noël 14h-19h - Salle des Fêtes

Epernay - Marché de Noël, artisanat, produits régionaux

Halle Saint-Thibault06 07 38 30 40

Fère-ChampenoiseMarché de Noël 06 07 38 30 40

Saint-Martin-sur-le-Pré Bourse vêtements, jouets 9h30-12h30Salle des Fêtes 03 10 14 40 88

DIMANCHE 16 DÉCEMBREVesigneul-sur-Marne - Marché deNoël 14h-19h - Salle des Fêtes

Epernay - Marché de Noëlartisanat produits régionaux

Halle Saint-Thibault06 07 38 30 40

Fère-ChampenoiseMarché de Noël 06 07 38 30 40

ChinerLoisirs16 x

www. lhebdoduvendredi .comN°199 du 14 au 20 décembre 2012

Solution n° 198

Sudoku

xBélier du 21.03 au 20.04 Les choses sont faciles pour vous et vous serez àl’abri de bien des tracas et même si des turbulences,cette semaine, pourraient vous malmener, sachezque vous profitez de la protection des astres.

xTaureau du 21.04 au 20.05C’est une belle période pour vous. Profitez-en pour voyager, de belles choses vous attendent lors de vos déplacements. Prenez le temps desavourer les bons moments, vous serez chou-chouté(e) par les autres.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Sur le plan professionnel, montrez-vous disponible.Vous aurez de quoi asseoir vos ambitions.Toutefois, faites attention à ne pas aller trop loin,car vos collègues ne seront pas prêts à tout accep-ter...

xCancer du 22.06 au 22.07Il faudra juguler votre impatience car rien ne se feracomme vous le voulez. Si vous réussissez à gardervotre sang froid, les évènements évolueront dansvotre sens. Ouvrez-vous aux autres.

xLion du 23.07 au 22.08Vous allez subir de grands chamboulements, maisce sera bien souvent à votre avantage. Ne vousemballez pas à la première nouvelle, elle est bienmeilleure que vous ne le pensez !

xVierge du 23.08 au 22.09Des idées plein la tête et tout ce qu’il faut pour lesconcrétiser. Vous aurez le vent en poupe, alors nelaissez pas passer la semaine sans rien faire. Côtéaffectif, si vous êtes célibataire, vous ne le resterezpas longtemps.

xBalance du 23.09 au 22.10Sur le plan professionnel, Vos efforts porteront desfruits à la condition de vous conformer aux règles etde ne point imposer vos points de vue de façon arbi-traire.

xScorpion du 23.10 au 22.11Apres des contacts répétés, vous allez rencontrerdes personnes qui, de façon providentielle, vontvous donner des possibilités de régler des pro-blèmes considérés jusque-là comme confus et inso-lubles.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Vous serez amené(e) à prendre des décisions tran-chées qu'il faudra assumer. Pour que cette périodesoit couronnée de succès, soyez très tolérant(e)quoi qu'il vous arrive et restez déterminé(e) dansvos actions.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 La période est favorable à vos projets. On vous sol-licitera de toutes parts. Vous jouerez parfaitement lerôle de guide, auquel on vous conviera. Vousapprécierez la façon dont on vous fera confiance.

xVerseau du 21.01 au 19.02Aujourd'hui, vous vous sentirez motivé(e), prêt(e) àprendre les initiatives les plus audacieuses.Cependant, la patience sera de rigueur, alors lais-sez faire les événements.

xPoissons du 20.02 au 20.03Il n'y aura pas une minute à perdre cette semaine.Tout vous sourira en ce qui concerne le travail. Sivous attendez de l'aide ou des appuis pour faireavancer un projet, n'hésitez pas à solliciter del’aide.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Alors que ces coquins de Mayas réussissent l'exploit de gâcher les projets de réveillon de laSaint-Sylvestre de certains d'entre nous, Velours revient sur deux disques majeurs qu'il serait bond'écouter d'ici la semaine prochaine.

Killer Mike : R.A.P Music (Williams Street Records - 2012)Grenade à fragmentation. Tsunami géant. Bonbonne de gaz remplie de clous. Grand colli-sionneur de hadrons. Voici le genre d'images qui se sont frayé un passage à coup de cram-pons dans nos tympans lorsque le nouvel album de Killer Mike est sorti en mai dernier. En effet,si un album devait faire figure d'armageddon sonique cette année, c'est bien RAP Music quiemporterait le morceau. Déjà dépositaire d'une carrière épanouie au sein de la DungeonFamily (collectif gravitant autour d'Outkast), Killer Mike décide l'an dernier de s'acoquiner avec El-P, producteur new-yorkais féru desonorités métalliques et de breakbeats concassés. S'enfermant en studio quelques mois, le monstre à deux têtes lâche son rejeton mon-strueux à la face du monde au mois de Mai. BOUM ! L'album évoque instantanément les chefs-d'oeuvre de Public Enemy et d'Ice Cubeenregistrés avec le Bomb Squad au début des 90's. Production sismique, rap tellurique, lyrics corrosifs, RAP Music fait saigner les oreillesles mieux constituées, et on en redemande.Le poing américain dans les gencives toutes tendres : Big Beast www.youtube.com/watch?v=7m72ZPUyeTo

Wendy Rene : After laughter comes tears : the complete Stax & Volt singles + rarities 1964-65 (Light in the attic - 2012)Presque 20 ans. 20 ans avant de découvrir qui se cachait véritablement derrière cette cathédrale de larmes érigée par RZA en hymne desruelles borgnes. Nous sommes en 1993 et un groupe de rap new-yorkais surgit de la nuit. Son nom ? Il le signe à la pointe du katana,d'un W qui veut dire Wu-Tang Clan. Son objectif ? Choper l'industrie du disque à la gorge et serrer de plus en plus fort. Son arme ?Des morceaux-cavalcades où 9 salopards défouraillent sur breakbeat. Vers la fin de leur 1er album, un morceau, TEARZ saisit par samélancolie. La faute à ce sample qui nous répète qu' « après les larmes vient le temps des rires ». Cette voix sera vite identifiée par lesamateurs de belles galettes comme celle de Wendy Rene, obscure chanteuse des 60's, et le morceau d'origine comme After laughter comestears, ballade déchirante enregistrée en 1964 pour le mythique label Stax.Jamais pris en défaut lorsqu'il s'agit d'exhumer des trésors enfouis, les vinyl archeologists du label Light in the Attic s'attellent à la tâche etcommencent à glaner patiemment le moindre sillon gravé par celle qui reçut son nom d'artiste d'un certain ...Otis Redding. Entre har-monies vocales sucrées juste ce qu'il faut et sweet soul music, la voix délicieusement éraillée de Wendy vous donnera l'impression d'écoutervotre station de Rhythm n' Blues préférée depuis le porche de votre ferme en Georgie, un verre de citronnade aux lèvres.Le classique lacrymogène : After laughter come tears www.youtube.com/watch?v=ev7NMv7j6tI

DJ Poom

usique : la Griffe VeloursxLes 2 disques à réécouter avant la fin du monde

M

20, rue Ceres - Reims - 03 26 47 56 357, rue des Elus - Reims - 09 82 43 72 53

Où trouver Deléans ?www.deleans.fr

Ballotin de chocolats250g = 18.50 € - 375g = 27.75 €

C inéma18 x

Les horaires xdu 5/12/12 au 11/12/12


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Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu Version Française - 3DNumérique séances à 11h15 | 14h30 | 18h | 21h30 Version Française -3D Numérique séances à 10h | 13h30 | 17h | 20h30Les Mondes de Ralph Version Française séances à 11h15 | 13h45 |16h | 18hLes Cinq Légendes Version Française - 3D Numérique séances à11h15 | 13h45 (sf mercredi) | 16h | 18h | 20hPopulaire séances à 11h15 | 13h45 (sf samedi) | 16h (sf mercredisamedi dimanche) | 18h | 20h15 | 22h15Ernest et Célestine séances à 11h15 | 13h45 (sf vendredi) | 16h | 18hTwilight, chapitre 5 : Révélation - Deuxième partie VersionFrançaise mercredi vendredi samedi dimanche 15h45 | 18h | 20h |22h15 jeudi 13h30 | 15h45 | 18h lundi mardi 13h30 | 15h45 | 18h | 20h| 22h15Mais qui a re-tué Paméla Rose ? séances à 18h (sf mardi) | 20h15 (sfmardi) | 22h15Niko, le petit renne 2 Version Française mercredi dimanche 11h15 |13h45 | 16h samedi 11h15 | 16hSkyfall Version Française séances à 11h (sf mercredi samedidimanche) | 19h30 | 22hMes Héros séances à 11h15 | 13h45 | 16h | 20h | 22h15Télé Gaucho séances à 11h | 13h45 | 16h30 | 20h | 22h15Silent Hill Revelation 3D Version Française séances à 22h15

Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu Version Française - 3DNumérique mercredi 14h30 | 20h30 jeudi mardi 14h30 vendredi lundi20h30 samedi 17h30 | 20h30 dimanche 10h30 | 14h30 | 17h30 VersionFrançaise mercredi 17h30 jeudi dimanche mardi 20h30 vendredisamedi lundi 14h30 Les Mondes de Ralph mercredi 17h30 samedi 14h30 dimanche10h30 | 15h mardi 20h30Les Cinq Légendes Version Française mercredi 14h30 | 17h30 jeudilundi 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h dimanche 10h30 | 15h mardi 18hPopulaire mercredi vendredi mardi 20h30 jeudi lundi 14h30 samedi22h30 dimanche 17h30 | 20hErnest et Célestine mercredi 14h30 | 17h30 vendredi 20h30 samedi14h30 | 17h30 | 20h dimanche 10h30 | 15h | 17h30 mardi 18hTwilight, chapitre 5 : Révélation - Deuxième partie mercredi lundimardi 20h30 samedi 22h30 dimanche 20hMais qui a re-tué Paméla Rose ? mercredi jeudi 20h30 vendredi lundimardi 14h30 | 20h30 samedi 20h | 22h30 dimanche 17h30 | 20hNiko, le petit renne 2 mercredi 14h30 | 17h30 samedi 14h30 | 17hdimanche 10h30 | 15h mardi 18hThérèse Desqueyroux mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi 14h30 |20h30 vendredi lundi 20h30 samedi 20h dimanche 10h30 | 17h30mardi 14h30Mes Héros mercredi jeudi vendredi lundi 14h30 | 20h30 samedi 20h |22h30 dimanche 17h30 | 20h mardi 14h30 | 18hRebelle Version Originale jeudi 20h (suivi d un débat) vendredi lundi14h30 samedi 17h | 22h30 dimanche 15h | 20h mardi 18h | 20h30

Après Mai mercredi vendredi 18h jeudi samedi 20h30Rengaine mercredi 20h30 jeudi samedi 18h lundi 15hQuai des brumes lundi 20hDamsels in Distress Version Originale vendredi dimanche 20h30Le dernier métro dimanche 18h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

ARBITRAGE (USA 1H46 Thriller)De Nicholas Jarecki , avec Richard Gere, Susan Sarandon,Tim Roth.Robert Miller n’est pas un ange, il le prouve en revendantson entreprise avant que n’éclatent au grand jour ses mal-versations. Pour en rajouter une couche, sa maitresse tré-passe dans un accident de voiture où il ne trouve rien demieux que la fuite. Nicholas Jarecki réussit une série B, bienficelée, s’interrogeant sur les limites de la pourriture del’âme humaine.

ERNEST ET CÉLESTINE(France 1H19 Animation)De Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier, avecles voix de : Lambert Wilson, Pauline Brunner. L’histoire d’une petite souris qui ne croyait pas que les oursétaient des ogres dévorant les souriceaux. Ernest l’ours sal-timbanque et Célestine la petite souris rebelle étaient faitspour croiser leur destin. Avec Kirikou, le meilleur dessinanimé de cette année, un petit bijou pour petits et grands, àne pas manquer.

LES BÊTES SAUVAGES DU SUD (USA 1H32 Drame)De Benh Zeitlin, avec Quvenzhané Wallis, Dwight Henry,Levy Easterly. Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Avec lamontée des eaux, leur monde est menacé, Huspuppy décidede partir à la recherche de sa mère perdue, une longue routeinitiatrice qui le conduira à l’éveil. Sublime, rien de moins,pour ce film qui vous emporte ailleurs dans des terres ciné-matographiques inconnues et majeures.

MES HÉROS (France 1H27 Comédie)De Eric Besnard, avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot,Clovis Cornillac. Maxime pensait passer un week-end à rabibocher son pèreet sa mère et profiter du paysage tranquille. Hélas, un invitéparticulier et sans papiers transforme ces retrouvailles enlutte pour le bien des autres. Une comédie sans surprise por-tée par Josiane Balasko toute en gouaille. Le regard sur lafamille est plutôt réussi. Hélas toute la partie sur la discrimi-nation tombe dans les travers du genre.

TÉLÉ GAUCHO (USA 1H52 Policier)De Michel Leclerc, avec Félix Moati, Sara Forestier, EricElmosnino. Jean-Lou, Yasmina, Clara, Adonis et les autres rêvent d’unetélé libre et anarchique avec un vrai contenu, une vraieparole, loin de la télé poubelle adulée par les masses. C’estun film brouillon, anarchique, plein de vie avec ses plus etses moins. Il mérite le détour, chacun en prendra sa part debon ou de mauvais.

UN JOUR DE CHANCE(USA 1H48 Policier)D’Álex de la Iglesia, avec Jose Mota, Salma Hayek, BlancaPortillo. Roberto, au chômage et perdu, invite sa femme dans l’an-cien hôtel de leur lune de miel. Gravement blessé, il focalisetoute l’attention des médias. Après l’excellent Balada Trista,Álex de la Iglesia propose un pamphlet sur notre société etla place envahissante des médias, excellent.

LE HOBBIT UN VOYAGE INATTENDU (USA 2H54 fantastique)

De Peter Jackson, avec Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen. L’histoire débute au cœur de la Comté où vivait paisiblement un Hobbit du nom de Bilbon Sacquet. Ces demi-hommes ne sont pas vraiment taillés pour l’aventure et préfèrent se la couler douce dans leur trou en jardinant tran-quillement. Ce Bilbon était issu par sa mère des Touques, les seuls Hobbits à courir l’aventure. Une bande de nainsen quête d’Erebor leur royaume perdu, frappent à sa porte, invités par son ami le magicien Gandalf. Le bougre vaplus vite qu’une comète dans le ciel pour faire son paquetage et suivre cette troupe à la recherche de son honneur.Guidés par le nouveau roi Thorin Ecu de Chêne, ils avancent bravement, luttant contre des Trolls affamés, desOrques pugnaces et d’autres monstres surgis du fin fond du monde pour ralentir leur course. Dans l’ombre ils igno-rent qu’une créature infâme, un être venu de l’ombre, du mal, s’éveille. Malgré des longueurs après le demi-échec de Lovely Bones, Peter Jackson reprend le projet de Guillermo DelToro d’adapter Bilbo le Hobbit, livre court de Tolkien en une trilogie. Nous retrouvons le savoir-faire du metteuren scène dans un cinéma épique où la légende se fait la part belle avec l’héroïsme et la bravoure. Moins sombreque la trilogie du Seigneur des anneaux, l’humour et la description d’un univers que Tolkien explora jusqu'à samort prennent forme. En quelques images et une ouverture pleine de couleurs et de bonne humeur, Peter Jacksonplace le panorama du monde des Hobbits. La suite nous offre une succession de paysages grandioses et d’actionsqui collent à l’univers du livre, installant les codes de ce qui deviendra l’Heroic Fantasy. Un premier volet étiré, ilravira les fans du genre, les purs et durs hurleront encore à l’infamie. Sans être à la hauteur de la première saga,celle-ci reste un beau voyage.Retrouvez la version longue, news, interviews et toutes les sorties sur www.cine-region.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven


www.lhebdoduvendredi .comP ortrait19 x

Jeudi 13 décembre, des profs et des élèves du lycée Georges-Brière à Reims Val de Murigny se sont rassemblés devant leur établissement pour manifester leursoutien à un élève de terminale, qui fait l'objet d'une procédure de reconduite à la frontière.xQuelques jours après son dix-huitièmeanniversaire, le 3 septembre dernier, il areçu une obligation de quitter le territoirefrançais, délivrée par la préfecture de la Marne. Le 6 décembre dernier, leTribunal administratif de Châlons-en-Champagne a tenu audience à son sujet,suite au recours déposé par son conseil,afin de lui éviter un retour au Congo. LeTribunal devrait se prononcer avant la finde l'année. L'avocate a fait état du par-cours scolaire de son client, promis à l'ob-tention du baccalauréat, série STI2D, enjuillet prochain. Encore faut-il qu'il soit làpour le passer.L'histoire, maintenant. Il vient deBrazzaville, capitale, jumelée à Reims, del'officiellement dénommée Républiquedémocratique du Congo. Ses parents ysont morts « de la guerre civile » le 5 juin1997. Il avait à peine trois ans. Aprèsquoi il a continué de grandir dans unefamille d'accueil. Et à l'adolescence, il estparti. « Je suis arrivé à 15 ans et demi enFrance, en 2010, par bateau, au port duHavre. De là, avec des amis de voyage,nous nous sommes rendus à Paris. Maislà, mes amis, qui avaient des points dechute, m'ont abandonné. Moi, je ne con-naissais personne. J'ai erré quelquesjours, et puis j'ai rencontré deuxmessieurs, deux noirs. Quand ils m'ontvu, ils ont compris quej'avais des problèmes.J'ai expliqué. Ils m'ontaidé, ils m'ontemmené à Reims.Après une nuit chezl'un d'eux, ils m'ont accompagné dans uncentre d'accueil dans le quartier CroixRouge. Par la suite, j'ai été hébergé dansun autre foyer à Epernay. »Il est par la suite scolarisé, à Murigny.« J'ai fait des tests pour qu'on déterminemon niveau. J'étais en première S au

Congo, et j'ai pu reprendre au mêmeniveau ici. Si je n'avais pas suivi, onm'aurait fait reculer en seconde, mais çaallait. Enfin, pas tout à fait assez, c'étaitun peu dur moi, et j'ai redoublé ma pre-mière, mais j'ai préféré changer de fi-lière. » Le conseil de classe de juindernier lui a attribué ses félicitations. « Etj'ai fait ma rentrée dernière en terminale.Là, j'ai environ 13 de moyenne

générale. »Ses professeurs et sescamarades de classedécrivent un « élèveassidu, bosseur, bienintégré ». « Après le

bac, je chercherai à faire un BTS, ouquelque chose comme ça, pour intégrerl'école de la SNCF », dit-il. Il dit s'êtreattendu à la belle mobilisation faiteautour de lui, mais son regard dit autrechose. Des mercis, une surprise, quandmême. Et l'envie d'être plus tard.

Légalement, en France, un mineur nepeut faire l'objet d'une procédure d'expul-sion. Sauf quand il a ses parents, qui, eux,le sont, et repartent, quand ils n'ont pas lechoix, avec leurs enfants. Lui, il estorphelin. Un orphelin ressortissant de l'é-tranger, qui plus est d'un pays dangereuxcomme la RDC, demande, à l'obtentionde la majorité, un titre de séjour pour« vie privée et familiale » qu'il obtienthabituellement. Naturellement. Presque« automatiquement ». Il en a fait lademande. À la place, donc, une OQTF.Qui a remué, choqué, au sein de l'éta-blissement scolaire. L'Etat a fait sonenquête au Congo. Dans une attestation,l'ambassade de France à Brazzaville con-teste qu'il soit orphelin, affirme que sesdeux parents, et même ses deux frères,sont tous vivants, et à Brazzaville. Alors,aidé par le tissu associatif, quelques éluslocaux, et son avocate, il a retrouvé auCongo un oncle qui n'a jamais voulu

l'aider. Mais l'idée d'avoir, peut-être, àl'accueillir chez lui en cas d'expulsion deFrance, lui a donné les ailes pour se pro-curer l'attestation de décès de ses parents,et un certificat de naissance pour lui. Desdocuments qui ne revêtiraient pas, pour laFrance, des attentes habituelles. Vu d'ici.« On s'attend toujours ici à avoir desactes qui ressemblent à ce qui se fait ici »,dit-on dans son entourage. Que dirait laFrance si le Congo contestait le « style »d'un document officiel émis depuisl'hexagone ? D'autres documents, quipourraient convenir à la France, sontattendus. En attendant, l'Etat auraitpromis - oralement - de lui laisser passerle bac, en lui obtenant un titre de séjour« étudiant » le temps nécessaire. Jusqu'aubac, donc. Et après ? Ne ferait-il pas unbon candidat à l'immigration choisie ?

Tony Verbicaro

Il est lycéen à Reims

Sans-papiers, niveau bac

Dans l'attente d'autres documents « acceptables »

Documents

L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 199